Tech - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/tech/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Wed, 14 May 2025 10:28:28 +0000 fr-FR hourly 1 Industrie du gaming: Signature à Rabat de deux conventions de partenariats https://lnt.ma/industrie-du-gaming-signature-a-rabat-de-deux-conventions-de-partenariats/ Wed, 14 May 2025 10:28:28 +0000 https://lnt.ma/?p=529654 Deux conventions de partenariats visant à promouvoir l’industrie du gaming ont été signés, mardi à Rabat, entre le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (Département de la Culture), le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion […]

The post Industrie du gaming: Signature à Rabat de deux conventions de partenariats appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Deux conventions de partenariats visant à promouvoir l’industrie du gaming ont été signés, mardi à Rabat, entre le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (Département de la Culture), le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).

Ces deux conventions, qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale visant à stimuler l’économie numérique « Maroc Digital 2030 », ambitionnent de poser les jalons d’une industrie du jeu vidéo au Maroc et permettre aux jeunes de s’investir dans ce secteur prometteur.

Signée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid, et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, la première convention vise la création de Game Labs dans les espaces universitaires publics et la mise en place de formations en gaming au sein des universités publiques marocaines. Il s’agit de formations dans les filières du diplôme universitaire technique (bac +2), de licence et du master.

La seconde convention, signée par M. Bensaïd et la directrice générale de l’OFPPT, Lobna Tricha, vise le développement de programmes de formation dans les établissements de formation professionnelle. Trois formations qualifiantes seront lancées : le caster e-sport, le streamer e-sport et le laboratoire de jeux vidéo. Dans une déclaration à la presse, M. Bensaid a souligné que ces deux conventions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie du ministère visant à développer l’industrie du gaming au Maroc, rappelant que le marché du jeu vidéo a dépassé les 300 milliards de dollars de recettes dans le monde.

Le ministère, a-t-il poursuivi, œuvre à attirer les investisseurs étrangers directs, à encourager la création d’entreprises et de start-up nationales et à soutenir les compétences marocaines dans ce domaine.

De son côté, M. El Midaoui a indiqué que les nouvelles formations démarreront en septembre 2025 dans les universités de la région Rabat-Salé-Kénitra, avant leur généralisation à l’échelle nationale dès la rentrée universitaire 2026-2027.

Cette initiative vise à adapter les formations universitaires aux besoins du marché du travail dans le secteur du gaming, a-t-il relevé, ajoutant qu’elle contribuera à promouvoir les opportunités d’emploi. Pour sa part, Mme Tricha a affirmé que l’OFPPT s’engage à mettre à disposition les infrastructures et les équipements nécessaires pour garantir le succès de cette initiative, ajoutant que l’office aménagera aussi des espaces et des laboratoires dotés des technologies les plus avancées.

 

LNT avec Map

The post Industrie du gaming: Signature à Rabat de deux conventions de partenariats appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Accélération Day sur l’intelligence artificielle revient à Casablanca pour une cinquième édition https://lnt.ma/lacceleration-day-sur-lintelligence-artificielle-revient-a-casablanca-pour-une-cinquieme-edition/ Mon, 12 May 2025 14:14:50 +0000 https://lnt.ma/?p=529535 Le 22 mai 2025, Digit’all Institute organise à Casablanca la cinquième édition de l’Accélération Day : Master the Future of AI. Cet événement d’une journée s’inscrit dans un contexte où la compréhension et l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) deviennent des enjeux majeurs pour les entreprises marocaines. À ce jour, plus de 1 800 cadres ont […]

The post L’Accélération Day sur l’intelligence artificielle revient à Casablanca pour une cinquième édition appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le 22 mai 2025, Digit’all Institute organise à Casablanca la cinquième édition de l’Accélération Day : Master the Future of AI. Cet événement d’une journée s’inscrit dans un contexte où la compréhension et l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) deviennent des enjeux majeurs pour les entreprises marocaines.

À ce jour, plus de 1 800 cadres ont déjà participé à cette formation, qui aurait permis, selon ses organisateurs, d’atteindre des gains de productivité supérieurs à 30 %.

« L’IA ne va pas vous remplacer… mais une personne qui sait l’utiliser efficacement, si », déclare Sanaa Bousbai, cofondatrice de Digit’all Institute. Depuis l’apparition de ChatGPT, l’usage de l’IA générative s’est étendu à de nombreux domaines : production de contenus, analyse de données, création visuelle et sonore, automatisation de tâches, gestion de projets, entre autres.

Face à ces évolutions, les entreprises qui ne s’adaptent pas s’exposeraient, selon les organisateurs, à une perte de compétitivité et à une augmentation des coûts. L’Accélération Day s’inscrit dans cette dynamique, en proposant un cadre structuré pour accompagner les acteurs économiques dans l’appropriation de ces outils. À ce jour, plus de 70 grandes entreprises marocaines auraient suivi ce programme.

L’événement propose un parcours structuré autour d’une masterclass et de plusieurs ateliers pratiques. La matinée sera consacrée à une session interactive analysant les tendances de l’IA en 2025, à partir d’une sélection d’outils classés par usage (texte, image, audio, vidéo).

L’après-midi sera consacré à deux ateliers de prompting, adaptés à différents niveaux. L’objectif est d’apprendre à formuler des requêtes pertinentes et à exploiter les capacités des modèles d’IA selon les spécificités des métiers, expliquent les organisateurs. La méthodologie privilégie les échanges entre participants, l’expérimentation et l’accompagnement par des intervenants spécialisés.

Une nouveauté de cette édition est l’introduction d’un module consacré aux agents IA, des assistants numériques capables d’exécuter certaines tâches de manière autonome. Ce module permet de découvrir différents systèmes (Microsoft Copilot, Google Gemini, Claude, OpenAI, Mistral…), leurs cas d’usage et leurs particularités.

L’événement sera animé par Kirthigan Vijeyakumar, spécialiste en IA générative, reconnu pour ses interventions pédagogiques. Il a accompagné plus de 7 000 professionnels et dirigé plus de 130 sessions de formation. « Notre méthodologie, testée auprès de plus de 70 entreprises marocaines dans 20 industries différentes, permet d’obtenir des résultats mesurables dès le lendemain de la formation », indique-t-il.

Les résultats avancés par les organisateurs incluent un gain de temps quotidien estimé à 1h30, une réduction de 40 % du temps consacré aux tâches répétitives, ainsi qu’une amélioration de la qualité des livrables.

AL

The post L’Accélération Day sur l’intelligence artificielle revient à Casablanca pour une cinquième édition appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
2ᵉ édition du DeepTech Summit à Benguérir, focus sur l’IA et les enjeux industriels en Afrique https://lnt.ma/2%e1%b5%89-edition-du-deeptech-summit-a-benguerir-focus-sur-lia-et-les-enjeux-industriels-en-afrique/ Fri, 09 May 2025 09:43:51 +0000 https://lnt.ma/?p=529427 L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) accueille, sur son campus de Benguérir, la 2ᵉ édition du DeepTech Summit (DTS), placée sous le thème « Redéfinir le progrès : comment l’intelligence artificielle transforme l’innovation DeepTech ». Pendant deux jours, chercheurs, entrepreneurs, investisseurs, acteurs industriels et institutionnels se réunissent pour débattre du rôle structurant de l’intelligence artificielle (IA) […]

The post 2ᵉ édition du DeepTech Summit à Benguérir, focus sur l’IA et les enjeux industriels en Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) accueille, sur son campus de Benguérir, la 2ᵉ édition du DeepTech Summit (DTS), placée sous le thème « Redéfinir le progrès : comment l’intelligence artificielle transforme l’innovation DeepTech ». Pendant deux jours, chercheurs, entrepreneurs, investisseurs, acteurs industriels et institutionnels se réunissent pour débattre du rôle structurant de l’intelligence artificielle (IA) dans la transformation des écosystèmes d’innovation en Afrique.

Dans son discours d’ouverture, Hicham El Habti, président de l’UM6P, a souligné la nécessité d’orienter les avancées technologiques au service de l’intérêt collectif. Il a appelé à une reconfiguration des chaînes de valeur dans une logique de transformation industrielle ambitieuse, portée par la DeepTech et accélérée par les technologies d’IA. Il a également mis en avant la nécessité de construire une gouvernance adaptée, d’élargir l’accès aux infrastructures et de consolider un environnement propice au développement technologique.

Le sommet s’attache à mettre en perspective les mutations des modèles d’innovation dans les pays africains, en particulier dans des contextes où les transformations sont parfois contraintes par des ressources limitées ou des défis structurels. À cet égard, les discussions portent sur la capacité de l’IA à devenir un vecteur de croissance dans des secteurs tels que l’industrie, l’agriculture, l’énergie ou encore la santé.

Yassine Laghzioui, directeur général d’UM6P Ventures – le fonds d’investissement rattaché à l’université – a, pour sa part, estimé que l’Afrique occupe aujourd’hui une position croissante dans les débats sur le progrès technologique. Il a insisté sur l’émergence d’une IA capable de dialoguer avec les utilisateurs humains, ce qui pose de nouveaux enjeux à la fois techniques, éthiques et économiques. Selon lui, le progrès doit être envisagé comme une innovation bénéfique à l’ensemble de la société, au-delà des performances technologiques.

Le DeepTech Summit propose également un dispositif d’accompagnement destiné aux startups technologiques. Au programme figurent des sessions de pitch, des ateliers de formation, ainsi que des rencontres de mise en relation entre entrepreneurs et investisseurs, qu’il s’agisse de fonds de capital-risque, de corporate ventures ou de business angels.

À travers ces échanges, l’événement entend favoriser l’émergence d’un écosystème africain de l’innovation ancré dans les réalités locales et ouvert aux dynamiques globales. Les panels thématiques et conférences prévues sur les deux journées abordent les différents leviers nécessaires pour soutenir une transition technologique inclusive, en lien avec les besoins industriels et les opportunités économiques du continent.

LNT

The post 2ᵉ édition du DeepTech Summit à Benguérir, focus sur l’IA et les enjeux industriels en Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
CNSS, cybersécurité et gouvernance : regards croisés du DG Atlas et du senior advisor DSI de Atlas https://lnt.ma/cnss-cybersecurite-et-gouvernance-regards-croises-du-dg-atlas-et-du-senior-advisor-dsi-de-atlas/ Wed, 07 May 2025 11:44:44 +0000 https://lnt.ma/?p=529361 Suite aux récents événements ayant affecté la CNSS, la question de la cybersécurité et de la gouvernance numérique s’impose avec acuité dans le débat public. Au-delà du secteur public, cet incident soulève de profondes interrogations pour les grandes entreprises privées : sont-elles prêtes à faire face à une crise cyber ? Disposent-elles d’une gouvernance suffisamment […]

The post CNSS, cybersécurité et gouvernance : regards croisés du DG Atlas et du senior advisor DSI de Atlas appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Suite aux récents événements ayant affecté la CNSS, la question de la cybersécurité et de la gouvernance numérique s’impose avec acuité dans le débat public. Au-delà du secteur public, cet incident soulève de profondes interrogations pour les grandes entreprises privées : sont-elles prêtes à faire face à une crise cyber ? Disposent-elles d’une gouvernance suffisamment robuste ?

Pour y répondre, La Nouvelle Tribune a croisé les regards de deux experts du management de transition exécutif, Amine Belkeziz, Directeur Général d’Atlas Transition, et Michel Devos, Senior Advisor IT du cabinet.

Atlas Transition est un cabinet de conseil opérationnel qui mobilise, sur des périodes critiques, des dirigeants de transition expérimentés capables de piloter temporairement des fonctions stratégiques — IT, finance, opérations, RH — en contexte de transformation ou de crise.

Dans un contexte marocain où la prise de conscience des enjeux IT progresse rapidement, notamment au sein des directions générales, ils proposent ici une lecture directe et constructive des leviers dont disposent les COMEX pour anticiper, piloter et renforcer leur résilience numérique.

L’affaire CNSS a marqué les esprits. Mais en quoi concerne-t-elle directement les grandes entreprises privées ?

Amine Belkeziz :
Ce n’est pas une histoire de bug ou de panne. C’est une alerte sérieuse sur la gouvernance. La CNSS avait des outils, des prestataires, un système d’alerte… mais personne ne tenait la barre. Et ça, je le vois souvent dans les entreprises marocaines : tout est là, sauf le pilotage global.
Michel Devos :
Et ce n’est pas un cas isolé. On est face à un vrai phénomène. Les entreprises sont souvent très équipées — parfois même trop — mais sans direction claire. Les DSI sont coupés des enjeux métiers. Les comités d’audit se rassurent avec un rapport… alors qu’en réalité, ce n’est pas le papier qui compte, c’est la capacité à réagir vite. Et ça, c’est une question de gouvernance.

Où est le vrai problème selon vous ? Les moyens ? La culture ? Le pilotage ?

Amine Belkeziz :
Les moyens, on les a. Ce qui manque, c’est l’intégration de la cybersécurité au bon niveau décisionnel. On ne peut plus traiter ça comme un sujet purement IT. C’est un enjeu de COMEX. Le jour où ça explose, ce n’est pas le DSI qu’on regarde, c’est le DG.
Michel Devos :
Oui, mais il faut éviter l’effet inverse aussi : trop de contrôle tue l’action. Si le COMEX veut tout verrouiller, on ralentit tout. Il faut apprendre à déléguer intelligemment. Un RSSI bien mandaté, avec les bons moyens, peut devenir un véritable levier. Mais encore faut-il lui donner la légitimité.

Que peut faire un COMEX, concrètement, sans tomber dans une usine à gaz ?

Amine Belkeziz :
Trois choses simples à mettre en place :
1. Désigner un sponsor cybersécurité au sein du COMEX — pas dans l’IT, mais côté DG, DAF ou COO.
2. Exiger un plan de réponse activable en 48 heures. Pas un fichier Word qui dort dans un dossier.
3. Organiser une simulation de crise, même minimaliste. L’important, c’est de tester les réflexes.
Michel Devos :
Je rajoute un point souvent négligé : impliquer les fonctions métiers. En cas de crise, ce sont la DRH, la Communication et le Juridique qui montent en première ligne. Pas juste le CTO. Et ça, il faut l’anticiper. Ces équipes doivent apprendre à bosser ensemble avant que la crise n’éclate.

Vous avez des exemples vécus dans des entreprises marocaines ?

Amine Belkeziz :
Trois cas récents :
• Industrie : fuite de documents RH, tensions sociales, menace syndicale. Le COMEX n’avait aucun protocole. L’IT, de son côté, se dédouanait.
• Banque régionale : 72 heures de panne sur l’e-banking. Et personne n’a relevé la crise.
• Retail : une fusion de données clients, phishings ciblés sur les VIP. Résultat : 8 % de CA en moins.
Michel Devos :
Dans tous ces cas, ce n’est pas la faille technique qui a fait mal. C’est le manque de réactivité, l’absence de message cohérent, les cafouillages internes. Et ça, c’est 100 % une question de gouvernance.

Structurer une gouvernance cyber, combien ça coûte ? Et l’inaction, combien coûte-t-elle ?

Amine Belkeziz : Un incident mal géré peut coûter des millions : perte de chiffre d’affaires, clients stratégiques qui s’en vont, tension sociale, image abîmée… Pour moins de 500 000 dirhams, on peut structurer un dispositif solide, qui sécurise la continuité et renforce la crédibilité externe. C’est un investissement, pas une dépense.
Michel Devos : Et le vrai sujet, c’est la perception. J’ai vu deux entreprises vivre le même type de fuite. L’une avait un plan, une communication prête, un COMEX aligné. Elle en est sortie renforcée. L’autre ? Désengagement des actionnaires. Structurer, ce n’est pas juste se protéger. C’est valoriser son leadership.

À savoir – Ce que dit le droit

En cas d’incident, l’inaction peut coûter cher.
• Loi 09-08 (CNDP) : obligation de protéger les données.
• Directive 2023 : recommandations renforcées pour la gestion des incidents.
• Risques : faute de gestion, non-alignement ESG, perte de confiance des actionnaires.

En clair : ignorer la cybersécurité, c’est aujourd’hui un vrai risque juridique et managérial.

Le mot de la fin ?

Amine Belkeziz :
On ne vous reprochera pas d’avoir été attaqué. On vous reprochera de ne pas y avoir été préparé.
L’erreur, aujourd’hui, c’est l’inaction.
Michel Devos :
Et souvenez-vous : quand ça explose, ce n’est pas votre DSI qu’on appelle. C’est le DG.

The post CNSS, cybersécurité et gouvernance : regards croisés du DG Atlas et du senior advisor DSI de Atlas appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Transition numérique: Seghrouchni affiche les ambitions du Maroc à l’ONU https://lnt.ma/transition-numerique-seghrouchni-affiche-les-ambitions-du-maroc-a-lonu/ Wed, 07 May 2025 10:48:00 +0000 https://lnt.ma/?p=529351 Le Maroc ambitionne de se positionner comme une nation numérique de référence, a affirmé Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, lors de l’Action Day du 10e Forum de collaboration multipartite sur la science, la technologie et l’innovation (Forum STI), organisé au siège des Nations […]

The post Transition numérique: Seghrouchni affiche les ambitions du Maroc à l’ONU appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le Maroc ambitionne de se positionner comme une nation numérique de référence, a affirmé Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, lors de l’Action Day du 10e Forum de collaboration multipartite sur la science, la technologie et l’innovation (Forum STI), organisé au siège des Nations Unies à New York.

Intervenant par visioconférence à cette occasion, la ministre déléguée a mis en avant la volonté du Royaume, exprimée dans le programme gouvernemental et guidée par les orientations royales, de renforcer la transition numérique comme levier de transformation économique et sociale. Elle a présenté à ce titre la stratégie nationale « Maroc Digital 2030 », qui vise à accélérer cette transition tout en réduisant les inégalités d’accès et en assurant l’inclusion numérique.

Cette stratégie repose notamment sur l’usage des technologies avancées, notamment l’intelligence artificielle, dans une approche centrée sur l’inclusion sociale et l’innovation responsable. Elle s’inscrit dans une dynamique visant à faire bénéficier l’ensemble des citoyens marocains des apports du numérique dans des domaines variés tels que les services publics, l’éducation, la santé ou encore l’économie.

Mme Seghrouchni a également rappelé que ce Forum intervient dans un contexte marqué par l’adoption du Pacte numérique mondial, qui vise à promouvoir une gouvernance responsable du numérique et à établir des infrastructures résilientes, dans un cadre de coopération internationale. L’enjeu est de construire un environnement numérique global, ouvert et équitable, capable de répondre aux écarts persistants en matière d’accès à la technologie, à la donnée et à l’innovation.

La ministre a par ailleurs évoqué l’implication du Maroc dans les travaux de gouvernance internationale de l’intelligence artificielle. Elle a cité la résolution adoptée en mars 2024 par l’Assemblée générale des Nations Unies, coparrainée par le Maroc et les États-Unis, et soutenue par plus de 120 pays. Cette résolution insiste sur le respect des droits humains dans le développement et l’usage de l’IA, et appelle à une coopération renforcée pour accompagner les pays en développement, en particulier en Afrique, dans leur appropriation des outils numériques.

À ce propos, Mme Seghrouchni a rappelé l’importance accordée par le Royaume à l’inclusion numérique africaine. Elle a cité un extrait du discours prononcé par le Roi Mohammed VI au Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la ZLECA en mars 2018, dans lequel le Souverain soulignait que : « L’Afrique est en passe de devenir un laboratoire du monde numérique. Le digital est en train de changer le visage de notre continent, porté par une jeunesse inventive, créative et audacieuse. »

Le Forum STI, organisé par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), se tient les 7 et 8 mai 2025 autour du thème : « Faire progresser les solutions scientifiques et technologiques durables, inclusives et fondées sur des données probantes pour l’Agenda 2030 et ses objectifs de développement durable ». Il réunit des représentants de gouvernements, d’organisations internationales, du secteur privé, du milieu universitaire et de la société civile.

LNT

The post Transition numérique: Seghrouchni affiche les ambitions du Maroc à l’ONU appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Barid Al-Maghrib et la CNOA s’allient pour la transformation numérique des architectes https://lnt.ma/barid-al-maghrib-et-la-cnoa-sallient-pour-la-transformation-numerique-des-architectes/ Tue, 06 May 2025 09:42:34 +0000 https://lnt.ma/?p=529292 Le Groupe Barid Al-Maghrib et le Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA) ont signé lundi à Rabat une convention-cadre de partenariat visant à accompagner la transition numérique de la profession d’architecte au Maroc. Cet accord, signé par le directeur général de Barid Al-Maghrib, Amin Benjelloun Touimi, et le président du CNOA, Chakib Benabdellah, formalise […]

The post Barid Al-Maghrib et la CNOA s’allient pour la transformation numérique des architectes appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le Groupe Barid Al-Maghrib et le Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA) ont signé lundi à Rabat une convention-cadre de partenariat visant à accompagner la transition numérique de la profession d’architecte au Maroc. Cet accord, signé par le directeur général de Barid Al-Maghrib, Amin Benjelloun Touimi, et le président du CNOA, Chakib Benabdellah, formalise une coopération autour des services de confiance numérique.

L’objectif principal de cette convention est de faciliter l’accès des architectes marocains aux outils numériques proposés par les plateformes nationales, tout en leur assurant un cadre sécurisé, conforme aux exigences réglementaires. Elle prévoit la mise à disposition de plusieurs solutions digitales telles que les certificats électroniques, la signature et le cachet électroniques, l’horodatage, le parapheur électronique et l’archivage numérique sécurisé.

À cette occasion, M. Benjelloun Touimi a souligné que ce partenariat s’inscrit dans une volonté commune de moderniser les métiers d’architecte, en intégrant les technologies numériques pour améliorer l’efficacité et la qualité des services rendus. Il a insisté sur l’importance de bâtir un écosystème numérique national performant, basé sur l’innovation et la sécurité des échanges.

De son côté, M. Benabdellah a mis en avant les bénéfices concrets de cette initiative pour les quelque 4 000 architectes marocains, notamment en termes de simplification des démarches, de réduction des délais administratifs et de sécurisation des documents professionnels. Il a également souligné l’intérêt environnemental de cette transition, qui contribue à limiter l’usage du papier.

Le partenariat prévoit également un accompagnement à travers des actions de formation, de sensibilisation et un support technique adapté. Pour Khalid Yousfi, directeur commercial et marketing de la poste numérique de Barid Al-Maghrib, cette convention s’inscrit dans la continuité des efforts du Groupe pour promouvoir la digitalisation des services professionnels, à l’image des portails « Rokhas » ou des marchés publics.

The post Barid Al-Maghrib et la CNOA s’allient pour la transformation numérique des architectes appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
IBM s’engage à investir 150 milliards de dollars aux États-Unis sur 5 ans https://lnt.ma/ibm-sengage-a-investir-150-milliards-de-dollars-aux-etats-unis-sur-5-ans/ Mon, 28 Apr 2025 14:14:12 +0000 https://lnt.ma/?p=528976 Le groupe informatique américain IBM s’est engagé lundi à investir 150 milliards de dollars aux Etats-Unis dans les cinq prochaines années, dont trente dans la recherche et développement, suivant l’exemple de plusieurs entreprises qui ont promis, depuis l’investiture de Donald Trump, de financer des projets sur le territoire américain. Interrogé par l’AFP sur les montants […]

The post IBM s’engage à investir 150 milliards de dollars aux États-Unis sur 5 ans appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le groupe informatique américain IBM s’est engagé lundi à investir 150 milliards de dollars aux Etats-Unis dans les cinq prochaines années, dont trente dans la recherche et développement, suivant l’exemple de plusieurs entreprises qui ont promis, depuis l’investiture de Donald Trump, de financer des projets sur le territoire américain.

Interrogé par l’AFP sur les montants d’investissement qui étaient déjà prévus par la société avant cette annonce, IBM n’a pas donné suite dans l’immédiat.

Le groupe centenaire est bien positionné dans la course à l’intelligence artificielle (IA), actif dans les logiciels, le conseil et les infrastructures (serveurs sur site ou à distance), même s’il est loin d’afficher les taux de croissance des géants de l’IA (1,4% de croissance du chiffre d’affaires en 2024).

« Nous sommes axés sur la production et les emplois aux Etats-Unis depuis notre création, il y a 114 ans et avec cet investissement, (…) nous nous assurons qu’IBM reste l’épicentre des capacités mondiales les plus avancées en matière de calcul et d’IA », a déclaré Arvind Krishna, PDG du groupe, cité dans le communiqué de l’entreprise publié lundi.

Référence mondiale en matière de recherche et développement depuis ses débuts, en 1911, IBM est en pointe dans le domaine de l’informatique quantique, où il a passé plusieurs partenariats.

« IBM possède la plus grande flotte de systèmes quantiques », a souligné le groupe.

Si des ordinateurs quantiques sont déjà en fonctionnement, leur capacité de calcul est jugée encore insuffisante pour parvenir aux résultats que vise le secteur, à savoir une cadence bien supérieure à celle de l’informatique classique et des calculs hors de portée d’un ordinateur traditionnel.

Les ordinateurs quantiques commerciaux sont considérés comme la prochaine frontière de l’informatique.

En 2022, l’ancien président américain Joe Biden avait obtenu le vote au Congrès du CHIPS Act, qui a débloqué plusieurs centaines de milliards de dollars de subventions pour favoriser la recherche et la fabrication de semi-conducteurs aux Etats-Unis.

Depuis, de nombreux projets ont été mis sur les rails, notamment par les groupes américains Intel, Micron ou Texas Instruments, mais aussi le taïwanais TSMC.

Le retour de M. Trump à la Maison-Blanche a marqué le début d’une nouvelle vague d’annonces, de Nvidia (500 milliards de dollars), Oracle (500), Apple (500 également) ou TSMC (100).

 

LNT avec Afp

The post IBM s’engage à investir 150 milliards de dollars aux États-Unis sur 5 ans appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Orange Maroc déploie un programme de partage d’infrastructure https://lnt.ma/orange-maroc-deploie-un-programme-de-partage-dinfrastructure/ Thu, 24 Apr 2025 14:56:41 +0000 https://lnt.ma/?p=528833 Orange Maroc a annoncé le lancement d’une initiative stratégique de partage de son infrastructure de fibre optique, visant à élargir l’accès au haut débit sur l’ensemble du territoire national. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale Maroc Digital 2030, avec pour objectif de renforcer l’inclusion numérique et d’accélérer la transition vers une […]

The post Orange Maroc déploie un programme de partage d’infrastructure appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Orange Maroc a annoncé le lancement d’une initiative stratégique de partage de son infrastructure de fibre optique, visant à élargir l’accès au haut débit sur l’ensemble du territoire national. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale Maroc Digital 2030, avec pour objectif de renforcer l’inclusion numérique et d’accélérer la transition vers une économie numérique.

L’opérateur met désormais son réseau fibre optique à disposition d’autres fournisseurs d’accès, contribuant ainsi à une meilleure couverture territoriale, y compris dans les zones moins desservies. Ce partage d’infrastructure est destiné à faciliter le déploiement de services numériques performants, à renforcer la concurrence et à répondre aux besoins croissants en connectivité des particuliers, des entreprises et des administrations publiques.

Orange Maroc propose une gamme d’offres fibre allant de 20 Mbit/s à 1 Gbit/s. Ces formules sont conçues pour s’adapter à différents profils d’usagers, allant des usages domestiques standards aux besoins intensifs liés au télétravail, au streaming ou aux applications professionnelles. Les services sont accompagnés d’un accompagnement client personnalisé, reconnu pour sa qualité, et ont valu à l’opérateur la distinction de « Service Client de l’Année » pour la huitième fois consécutive en 2025.

Dans un communiqué, Hendrik Kasteel, directeur général d’Orange Maroc, a souligné que « la connectivité haut débit constitue un levier essentiel du développement économique et social ». Il a précisé que cette initiative vise à « mutualiser les ressources pour favoriser un accès élargi et équitable à l’Internet très haut débit, en ligne avec les ambitions nationales en matière de transformation digitale ».

Le programme vient également en appui à la réduction de la fracture numérique, en assurant la disponibilité d’un Internet haut débit stable et sécurisé dans l’ensemble des régions du pays. Ce modèle de mutualisation devrait, selon Orange Maroc, encourager une dynamique collaborative entre opérateurs, tout en améliorant la compétitivité du marché des télécommunications.

En plus de ses efforts techniques et commerciaux, Orange Maroc affirme continuer à investir dans la modernisation de son réseau, notamment à travers l’introduction de technologies avancées comme le WiFi 7, qui vise à optimiser l’expérience utilisateur à domicile.

LNT avec CDP

The post Orange Maroc déploie un programme de partage d’infrastructure appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Naoris amorce un tournant dans la cybersécurité avec un modèle décentralisé post-quantique https://lnt.ma/naoris-amorce-un-tournant-dans-la-cybersecurite-avec-un-modele-decentralise-post-quantique/ Thu, 24 Apr 2025 09:45:05 +0000 https://lnt.ma/?p=528816 La société technologique Naoris a annoncé les premiers résultats de son outil de cybersécurité post-quantique décentralisée, lancé le 31 janvier 2025. Disponible sous forme d’extension compatible avec les principaux navigateurs, cette solution transforme chaque utilisateur en un nœud actif au sein d’un réseau distribué conçu pour détecter et contrer les menaces numériques en temps réel. […]

The post Naoris amorce un tournant dans la cybersécurité avec un modèle décentralisé post-quantique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La société technologique Naoris a annoncé les premiers résultats de son outil de cybersécurité post-quantique décentralisée, lancé le 31 janvier 2025. Disponible sous forme d’extension compatible avec les principaux navigateurs, cette solution transforme chaque utilisateur en un nœud actif au sein d’un réseau distribué conçu pour détecter et contrer les menaces numériques en temps réel.

Contrairement aux systèmes centralisés classiques, l’architecture développée par Naoris repose sur une logique collaborative inspirée de l’intelligence collective. Le système utilise la blockchain et la validation croisée par les pairs pour créer un environnement de cybersécurité distribué, dans lequel la protection du réseau est assurée collectivement.

Implantée au Maroc depuis 2024 à travers un partenariat stratégique avec BDO Morocco, la société entend ainsi proposer une alternative aux modèles traditionnels, dans un contexte marqué par la hausse des cyberattaques. En 2024, la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d’Information (DGSSI) a recensé 644 incidents, illustrant les limites des infrastructures centralisées.

Depuis sa mise en ligne, le système de Naoris a enregistré plus de 38 millions de transactions post-quantiques et créé près de 1,8 million de portefeuilles numériques. Le réseau compte actuellement plus de 656 000 nœuds de sécurité actifs, dépassant de loin le volume observé sur certains protocoles établis comme Ethereum. En termes d’efficacité, l’outil a permis d’identifier et de neutraliser quelque 200 millions de menaces.

Selon Youssef El Maddarsi, CEO du groupe Naoris Consulting, ce modèle vise à proposer « une cybersécurité plus distribuée, résiliente, souveraine et adaptée aux enjeux post-quantiques », dans un contexte de pression croissante sur les infrastructures critiques.

Le projet bénéficie du soutien de plusieurs personnalités marocaines du monde économique, dont Driss Benomar, président de Al Omra Group, Salaheddine Mezouar, ancien ministre et ex-président de la CGEM, ainsi que Zakaria Fahim, Managing Partner chez BDO Maroc.

Naoris prévoit le lancement de son mainnet dans les mois à venir, avec un déploiement progressif dans les secteurs public et privé. Ce déploiement devra permettre de tester l’applicabilité à grande échelle du modèle, notamment en matière de résilience, de gouvernance et de conformité aux nouvelles exigences éthiques et sécuritaires du numérique.

LNT

The post Naoris amorce un tournant dans la cybersécurité avec un modèle décentralisé post-quantique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
inwi revoit son offre Fibre Optique pour renforcer l’accès au Très Haut Débit https://lnt.ma/inwi-revoit-son-offre-fibre-optique-pour-renforcer-lacces-au-tres-haut-debit/ Wed, 23 Apr 2025 11:25:19 +0000 https://lnt.ma/?p=528744 L’opérateur télécom inwi a annoncé une refonte de son offre Fibre Optique, avec de nouveaux débits et une grille tarifaire revue à la baisse, dans le but d’élargir l’accès à l’Internet Très Haut Débit au niveau national. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de démocratisation de la fibre optique au Maroc, en réponse à l’évolution […]

The post inwi revoit son offre Fibre Optique pour renforcer l’accès au Très Haut Débit appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’opérateur télécom inwi a annoncé une refonte de son offre Fibre Optique, avec de nouveaux débits et une grille tarifaire revue à la baisse, dans le but d’élargir l’accès à l’Internet Très Haut Débit au niveau national. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de démocratisation de la fibre optique au Maroc, en réponse à l’évolution des usages numériques des particuliers et des foyers.

La nouvelle gamme de débits proposée par inwi couvre désormais un large éventail de besoins, allant de la navigation standard à l’utilisation intensive des services connectés. Le débit de base de 50 Mbps est ainsi proposé à 299 dirhams par mois, contre 349 dirhams précédemment. L’abonnement à 100 Mbps passe à 349 dirhams, au lieu de 449 dirhams. L’offre 200 Mbps enregistre également une réduction notable, s’établissant à 449 dirhams contre 649 dirhams auparavant.

Deux nouveaux paliers de vitesse sont également introduits : une offre à 500 Mbps, commercialisée à 749 dirhams, et une autre à 1 Gbps, proposée à 949 dirhams par mois. Ces options visent à répondre aux besoins croissants en bande passante, notamment pour les foyers fortement connectés, les activités de streaming en haute définition, les jeux en ligne ou encore le télétravail intensif.

D’après l’opérateur, cette nouvelle politique tarifaire reflète un engagement à long terme en faveur d’un Internet plus accessible, plus performant et mieux adapté aux réalités numériques actuelles. inwi précise en outre que ses clients existants bénéficieront automatiquement d’un doublement de leur débit à partir de l’offre 50 Mbps, sans frais supplémentaires ni formalités particulières.

En parallèle de cette nouvelle offre, l’opérateur poursuit l’extension de la couverture géographique de son réseau fibre, aujourd’hui disponible dans la majorité des régions du Royaume. Cette extension vise à renforcer la connectivité des zones urbaines, tout en améliorant l’accès à l’Internet haut débit dans les régions moins desservies.

Enfin, inwi met en avant le déploiement, depuis mars 2025, du WiFi 7, une technologie nouvelle génération offrant des vitesses de connexion jusqu’à quatre fois supérieures aux standards actuels, une latence réduite et une meilleure couverture réseau dans l’ensemble du foyer. L’opérateur affirme que cette évolution technique, couplée à ses nouveaux débits, permettra d’optimiser l’expérience numérique à domicile.

HZ

The post inwi revoit son offre Fibre Optique pour renforcer l’accès au Très Haut Débit appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
GITEX Africa 2025 : un espace dédié aux femmes met en avant la participation féminine dans la tech https://lnt.ma/gitex-africa-2025-un-espace-dedie-aux-femmes-met-en-avant-la-participation-feminine-dans-la-tech/ Wed, 23 Apr 2025 10:39:57 +0000 https://lnt.ma/?p=528731 Dans le cadre de la 3e édition du GITEX Africa Morocco, organisée du 14 au 16 avril à Marrakech, l’initiative Women of Influence a été présente à travers un espace entièrement consacré aux femmes, proposant un programme de rencontres, d’ateliers et de conférences axés sur l’entrepreneuriat, le numérique et l’innovation. Ce corner, conçu comme une […]

The post GITEX Africa 2025 : un espace dédié aux femmes met en avant la participation féminine dans la tech appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Dans le cadre de la 3e édition du GITEX Africa Morocco, organisée du 14 au 16 avril à Marrakech, l’initiative Women of Influence a été présente à travers un espace entièrement consacré aux femmes, proposant un programme de rencontres, d’ateliers et de conférences axés sur l’entrepreneuriat, le numérique et l’innovation.

Ce corner, conçu comme une plateforme d’échange, a permis de valoriser les trajectoires professionnelles féminines dans le secteur technologique et de favoriser le dialogue autour de l’inclusion dans l’écosystème digital. Il a également offert un cadre de sensibilisation aux enjeux liés à la participation des femmes dans les secteurs numériques.

Une programmation structurée autour de l’inclusion et de la formation

Le 14 avril, la première journée a été marquée par une cérémonie d’ouverture à laquelle ont pris part plusieurs personnalités issues des milieux économique, institutionnel et sportif. Elle a été suivie d’un panel intitulé She Leads in Digital, d’une masterclass sur l’intelligence artificielle animée par Fatima Zahra Bounaffaa, ainsi que d’une séance de présentation d’ouvrage.

Le 15 avril, les discussions ont porté sur les politiques d’inclusion dans la gouvernance numérique, avec la participation de responsables institutionnels et d’expertes du secteur. Une intervention de la ministre déléguée chargée de la Transition Numérique, Amal El Fallah Seghrouchni, a notamment été consacrée à la place des femmes dans les stratégies publiques liées au digital. Plusieurs initiatives en faveur de la formation et de la sensibilisation ont également été présentées.

Transmission intergénérationnelle et perspectives de collaboration

La journée du 16 avril a mis en avant la thématique de la transmission et de l’accompagnement des jeunes. Une session a notamment été consacrée au partenariat entre AI Crafters et eSTEM Morocco, en présence d’élèves du secondaire. Plusieurs intervenantes ont partagé leurs expériences dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique, notamment Lamiae Benmakhlouf, directrice générale du Technopark.

Ce programme, déployé sur trois jours, s’inscrivait dans les objectifs de GITEX Africa visant à promouvoir la diversité des profils dans l’écosystème technologique, en lien avec les stratégies nationales d’inclusion numérique.

LNT

The post GITEX Africa 2025 : un espace dédié aux femmes met en avant la participation féminine dans la tech appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Entretien avec Pascal Sero, Oracle : « Nous avons été très agréablement surpris par le système éducatif marocain » https://lnt.ma/entretien-avec-pascal-sero-oracle-nous-avons-ete-tres-agreablement-surpris-par-le-systeme-educatif-marocain/ Thu, 17 Apr 2025 15:08:48 +0000 https://lnt.ma/?p=528462 À l’occasion de la 3e édition du GITEX Africa, qui s’est tenue à Marrakech du 14 au 16 avril 2025, Oracle a réaffirmé son engagement stratégique envers le Maroc et le continent africain. Présente à travers un stand dédié et plusieurs interventions thématiques, l’entreprise américaine a mis en avant ses avancées dans les domaines du […]

The post Entretien avec Pascal Sero, Oracle : « Nous avons été très agréablement surpris par le système éducatif marocain » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
À l’occasion de la 3e édition du GITEX Africa, qui s’est tenue à Marrakech du 14 au 16 avril 2025, Oracle a réaffirmé son engagement stratégique envers le Maroc et le continent africain.

Présente à travers un stand dédié et plusieurs interventions thématiques, l’entreprise américaine a mis en avant ses avancées dans les domaines du cloud, de l’intelligence artificielle et de la recherche appliquée. Dans cet entretien exclusif, Pascal Sero, Vice-Président R&D chez Oracle, revient sur les raisons qui ont conduit le groupe à faire du Maroc un pilier de son expansion en Afrique.

La Nouvelle Tribune : L’année dernière, vous avez annoncé l’ouverture de deux régions cloud au Maroc. Pouvez-vous revenir sur ce projet et ses implications ?

Pascal Sero : Effectivement, nous avons pris l’engagement, l’année dernière, d’ouvrir deux régions. Je n’ai pas les dates exactes, mais normalement, cela devrait se concrétiser cette année.

Dans les grandes lignes, pour Oracle, cela démontre que nous continuons d’investir au Maroc, au-delà de la R&D. C’est la deuxième région sur le continent africain. Pour le Maroc, c’est un jalon important : nous sommes le premier hyperscaler à y installer une région complète. Aucun autre hyperscaler ne propose une infrastructure aussi étendue ici. Les services que nous allons offrir seront les mêmes que ceux proposés dans d’autres régions en Europe, aux États-Unis ou en Asie.

Et en termes de souveraineté numérique, quels sont les avantages que cela représente ?

Les données, l’infrastructure, tout est localisé au Maroc. C’est une garantie importante pour la souveraineté numérique.

Oracle renforce clairement sa présence au Maroc. Pourquoi ce choix ? Est-ce lié aux infrastructures, aux ressources humaines ?

Je peux surtout parler de la partie R&D et des ressources humaines. Depuis sept ans maintenant, nous avons commencé avec une petite équipe au Maroc. L’idée initiale est venue d’un collègue basé aux États-Unis, lui-même marocain, qui nous a suggéré d’explorer cette possibilité. Nous avons alors embauché notre premier PhD en 2009, et cela s’est révélé très concluant.

Nous avons obtenu d’excellents résultats, attiré d’autres talents, et atteint une trentaine de collaborateurs à l’époque. C’est à ce moment-là que nous avons lancé ce que nous appelons aujourd’hui l’Oracle Lab.

En 2022, il y a trois ans, notre CEO, Safra Catz, est venue au Maroc. Elle a passé deux jours sur place, rencontré le Chef du gouvernement, et a voulu voir de ses propres yeux ce que nous avions accompli ici. Elle a été impressionnée. Elle nous a demandé de réfléchir à la manière d’agrandir notre investissement en R&D au Maroc.

Aujourd’hui, nous doublons quasiment notre effectif chaque année. C’est un rythme de croissance exceptionnel — aucun autre pays ne connaît cela actuellement dans notre groupe.

Par ailleurs, comme vous le savez peut-être, nous avons signé un accord avec le ministère de la Transition numérique, dans lequel nous nous sommes engagés à recruter 1 000 personnes d’ici la fin 2027. Et je peux vous dire que nous sommes en avance sur ce calendrier.

Il paraît justement que le taux de conversion des stagiaires en CDI est très élevé chez vous. Qu’est-ce qui, selon vous, fait la différence ?

Nous avons été très agréablement surpris par le système éducatif marocain. Notamment par le dispositif du projet de fin d’études, qui permet aux jeunes diplômés d’effectuer un stage en entreprise. C’est une transition très intéressante entre le système éducatif et le monde professionnel.

Cela nous permet de prendre le temps, pendant six mois, de découvrir ce dont les jeunes sont capables, et pour eux, de voir comment nous travaillons. Et à notre grande surprise, nos managers, pour la plupart à l’étranger et habitués à collaborer avec des profils venus du monde entier, ont trouvé que les ingénieurs marocains sortant d’école étaient parfois plus performants que ceux d’autres pays.

L’année dernière, si je me souviens bien, 87 % des stagiaires ont été convertis en CDI, alors que notre objectif initial était de 64 %. Et si l’on exclut ceux dont la performance n’était pas satisfaisante, ce taux grimpe à 94 %. Les seuls que nous n’avons pas embauchés sont ceux qui sont partis à l’étranger. Nous faisons aussi de notre mieux pour les retenir ici, au Maroc.

Concernant le centre de R&D, quels sont vos objectifs ? Et quel rôle joue-t-il dans la stratégie globale d’Oracle ?

Notre centre au Maroc s’inscrit pleinement dans la stratégie mondiale d’Oracle. Nous développons nos produits via une dizaine de centres à travers le monde, qui forment l’ossature de notre R&D globale. Nous avons des centres aux États-Unis, en Inde, au Mexique, en République tchèque… et désormais, au Maroc.

Les ingénieurs marocains travaillent sur les mêmes produits et avec le même niveau de complexité que leurs homologues californiens ou indiens. Il n’y a pas de hiérarchie entre les pays. Nos équipes ici font partie intégrante de groupes internationaux, et contribuent au même titre que tous les autres.

De nombreuses entreprises utilisent le Maroc comme hub pour l’Afrique. Est-ce aussi l’ambition d’Oracle à moyen et long terme ?

Je peux à nouveau vous répondre sur la partie R&D. Le centre de développement que nous avons ici est notre premier sur le continent africain. Lorsque j’en ai parlé à notre CEO, je lui ai dit que j’aimerais que cela devienne un point de départ pour notre expansion en Afrique.

Nous avons déjà beaucoup travaillé en Inde, en Chine, dans plusieurs régions du monde. Mais aujourd’hui, l’Afrique est le seul continent qui atteindra bientôt un milliard d’habitants. Si nous parvenons à accompagner cette montée en puissance digitale, nous pourrons créer et faire croître des talents locaux, non seulement pour les économies nationales, mais pour toute l’économie africaine.

Une dernière question, plus technologique. Ces dernières années ont été marquées par des ruptures successives : blockchain, intelligence artificielle… Quelles sont les technologies sur lesquelles Oracle va concentrer ses ressources dans les prochaines années ?

C’est une question difficile, mais à mon avis, nous ne faisons qu’entrer dans l’ère de l’intelligence artificielle. C’est le tout début. Il reste encore beaucoup d’investissements à faire dans ce domaine.

En parallèle, nous devons aussi poursuivre nos efforts sur le reste de nos plateformes. Mais clairement, l’intelligence artificielle est aujourd’hui notre priorité principale en matière de recherche.

Et que vous apporte déjà l’IA dans vos produits actuels ?

Je vous invite à consulter Oracle pour les détails techniques, mais nous avons déjà lancé plusieurs produits intégrant des agents d’IA, notamment dans nos applications de finance, de gestion des ressources humaines, et de relation client. Nous avons aussi des fonctionnalités intégrées dans nos bases de données et dans notre infrastructure cloud, qui permettent de développer des outils puissants, tant pour nos produits que pour nos utilisateurs finaux.

Entretien réalisé par Selim Benabdelkhalek

The post Entretien avec Pascal Sero, Oracle : « Nous avons été très agréablement surpris par le système éducatif marocain » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Visa renforce son soutien aux fintechs africaines avec de nouveaux investissements au GITEX Africa 2025 https://lnt.ma/visa-renforce-son-soutien-aux-fintechs-africaines-avec-de-nouveaux-investissements-au-gitex-africa-2025/ Wed, 16 Apr 2025 14:39:12 +0000 https://lnt.ma/?p=528403 Visa a annoncé de nouveaux investissements stratégiques dans les fintechs africaines Konnect (Tunisie) et PayTic (Maroc), à l’issue de la troisième cohorte de son programme Visa Africa Fintech Accelerator. La clôture du programme, organisée sous forme de Demo Day lors du GITEX Africa 2025 à Marrakech, marque un moment fort dans la stratégie du groupe […]

The post Visa renforce son soutien aux fintechs africaines avec de nouveaux investissements au GITEX Africa 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Visa a annoncé de nouveaux investissements stratégiques dans les fintechs africaines Konnect (Tunisie) et PayTic (Maroc), à l’issue de la troisième cohorte de son programme Visa Africa Fintech Accelerator. La clôture du programme, organisée sous forme de Demo Day lors du GITEX Africa 2025 à Marrakech, marque un moment fort dans la stratégie du groupe visant à stimuler l’innovation numérique sur le continent.

Konnect se spécialise dans les paiements instantanés via des liens partagés, tandis que PayTic propose des outils de gestion opérationnelle et de conformité pour les acteurs du paiement numérique. Ces investissements visent à accélérer leur développement, tout en renforçant la présence de Visa dans les écosystèmes fintech nord-africains.

Parallèlement, Visa a réaffirmé son partenariat stratégique avec la startup marocaine Chari, active dans les services financiers aux commerces de proximité. Ce partenariat vise à promouvoir la digitalisation des PME au Maroc et dans la région MENA.

Le Visa Africa Fintech Accelerator, lancé en 2023, a déjà accompagné plus de 60 startups et s’inscrit dans l’engagement de Visa à investir un milliard de dollars en Afrique d’ici 2027. La quatrième cohorte sera annoncée en juin prochain.

LNT

The post Visa renforce son soutien aux fintechs africaines avec de nouveaux investissements au GITEX Africa 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Visa et Chari concluent un partenariat stratégique en faveur de l’inclusion financière au Maroc https://lnt.ma/visa-et-chari-concluent-un-partenariat-strategique-en-faveur-de-linclusion-financiere-au-maroc/ Wed, 16 Apr 2025 11:00:00 +0000 https://lnt.ma/?p=528374 Visa et Chari ont annoncé un partenariat stratégique d’une durée de sept ans. Cette collaboration vise à promouvoir l’inclusion financière et à soutenir l’innovation dans l’écosystème fintech marocain. À travers cette alliance, les deux parties ambitionnent de renforcer l’adoption des paiements électroniques dans les circuits traditionnels de distribution, notamment les épiceries de proximité. En s’appuyant […]

The post Visa et Chari concluent un partenariat stratégique en faveur de l’inclusion financière au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Visa et Chari ont annoncé un partenariat stratégique d’une durée de sept ans. Cette collaboration vise à promouvoir l’inclusion financière et à soutenir l’innovation dans l’écosystème fintech marocain.

À travers cette alliance, les deux parties ambitionnent de renforcer l’adoption des paiements électroniques dans les circuits traditionnels de distribution, notamment les épiceries de proximité. En s’appuyant sur le réseau de Chari et son application B2B, qui propose des services combinant commerce électronique et solutions de micro-crédit, le partenariat entend faciliter la transition des transactions en espèces vers des paiements numériques.

Cette démarche s’inscrit dans les efforts plus larges de transformation digitale du marché marocain, en cohérence avec les objectifs de diversification des services financiers et d’élargissement de leur accessibilité. Elle vise également à élargir la clientèle des deux partenaires et à créer de nouvelles opportunités de croissance dans les segments encore peu digitalisés.

Le Directeur Général de Visa au Maroc, Sami Romdhane, a souligné que ce partenariat « s’inscrit dans la continuité de l’engagement de Visa en faveur de l’innovation et de l’inclusion financière », rappelant que Chari fait partie de la première cohorte du Visa Accelerator Program lancé en 2023 à Marrakech.

De son côté, Ismael Belkhayat, cofondateur et CEO de Chari, a déclaré que cette collaboration constitue « une avancée importante pour renforcer l’offre de services de l’entreprise et accompagner davantage de commerçants dans leur transition vers des solutions de paiement numériques ».

LNT

The post Visa et Chari concluent un partenariat stratégique en faveur de l’inclusion financière au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
GITEX Africa : Seghrouchni affiche l’ambition numérique du Maroc https://lnt.ma/gitex-africa-seghrouchni-affiche-lambition-numerique-du-maroc/ Tue, 15 Apr 2025 13:47:03 +0000 https://lnt.ma/?p=528282 En adoptant une stratégie numérique claire et ambitieuse et en misant sur des initiatives innovantes, le Maroc ambitionne d’intégrer la cour des grands en matière de conception de la technologie, a affirmé la ministre déléguée chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Amal El Fellah Seghrouchni. « L’intérêt du Maroc est de […]

The post GITEX Africa : Seghrouchni affiche l’ambition numérique du Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
En adoptant une stratégie numérique claire et ambitieuse et en misant sur des initiatives innovantes, le Maroc ambitionne d’intégrer la cour des grands en matière de conception de la technologie, a affirmé la ministre déléguée chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Amal El Fellah Seghrouchni.

« L’intérêt du Maroc est de jouer dans la cour des grands pour attirer des investissements, développer le digital mais aussi développer des solutions digitales pour les exporter à l’échelle régionale et internationale », a expliqué Mme Seghrouchni dans une interview accordée à la MAP en marge de la 3è édition du GITEX Africa Morocco, qui se tient du 14 au 16 avril à Marrakech.

Pour atteindre cet objectif, le ministère a lancé la stratégie Maroc Digital 2030 qui constitue une feuille de route ambitieuse visant à transformer l’économie numérique et consolider la réforme de l’administration et a mis en place plusieurs initiatives innovantes pour consolider l’expérience déjà acquise dans le domaine numérique, a-t-elle précisé.

Ces efforts ont déjà donné des résultats palpables avec le choix du Maroc par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour abriter le Hub digital régional arabo-africain dédié à l’intelligence artificielle (IA), aux sciences des données et à l’innovation technologique, a soutenu Mme Seghrouchni.

« Dans ce contexte, nous aurons le plaisir et la charge du centre d’excellence en intelligence artificielle et sciences des données au niveau régional ce qui consacre la position du Maroc sur la scène continentale et internationale », a fait noter la ministre déléguée, relevant que le Maroc poursuivra sans relâche son engagement pour consolider son leadership régional dans le domaine numérique.

« Nous continuerons à œuvrer pour consacrer nos acquis avec des initiatives d’envergure et à travers des collaborations internationales et régionales autour du domaine du digital, de l’intelligence artificielle et des sciences des données », a-t-elle assuré.

Revenant sur cette 3è édition du GITEX Africa Morocco, la ministre a mis en avant la « forte croissance » que connaît ce grand rendez-vous avec la participation de près de 1.500 exposants internationaux, plus de 800 startups, dont 260 marocaines, 650 institutions gouvernementales et politiques et 660 intervenants pendant trois jours.

« A l’issue de la première journée du GITEX Africa Morocco, nos attentes sont plus que comblées avec un engouement important et nous espérons dépasser les attentes initiales lors de cette édition », a dit Mme Seghrouchni.

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’édition 2025 du Gitex Africa Morocco se démarque par une multitude de conférences sectorielles, des initiatives innovantes dans l’industrie créative et des forums de networking à forte valeur ajoutée.

Cet événement marque une nouvelle étape dans le positionnement du Royaume en tant que plateforme incontournable de l’innovation numérique en Afrique. Le salon réunit chaque année les principaux acteurs de la technologie autour des enjeux du numérique, de l’IA et de l’innovation en Afrique.

 

LNT avec Map

The post GITEX Africa : Seghrouchni affiche l’ambition numérique du Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Union européenne prend part au Gitex Africa Morocco https://lnt.ma/lunion-europeenne-prend-part-au-gitex-africa-morocco/ Tue, 15 Apr 2025 10:15:21 +0000 https://lnt.ma/?p=528274 L’Union européenne (EU) et ses États membres prennent part à la 3ème édition du Gitex Africa, organisée du 14 au 16 avril à Marrakech. Plus de 100 entreprises et startups européennes sont présentes au plus grand salon Tech et Start-up d’Afrique pour présenter leur expertise, renforcer les partenariats avec les écosystèmes africains de l’innovation et […]

The post L’Union européenne prend part au Gitex Africa Morocco appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Union européenne (EU) et ses États membres prennent part à la 3ème édition du Gitex Africa, organisée du 14 au 16 avril à Marrakech.

Plus de 100 entreprises et startups européennes sont présentes au plus grand salon Tech et Start-up d’Afrique pour présenter leur expertise, renforcer les partenariats avec les écosystèmes africains de l’innovation et contribuer à la dynamique entrepreneuriale sur le continent.

Cette mobilisation est incarnée par la participation du Conseil européen de l’innovation, créé pour soutenir les innovations révolutionnaires, à travers un pavillon qui accueille 5 sociétés technologiques européennes de pointe qui opèrent dans des domaines stratégiques tels que le traitement de l’eau et l’efficacité de l’irrigation agricole ou encore les solutions d’échange de données sécurisées et transparentes.

De même, de nombreux Etats membres de l’UE sont présents à cet événement d’envergure à travers des stands nationaux.

A l’occasion de sa visite au Gitex, l’Ambassadrice de l’Union européenne auprès du Royaume du Maroc, Patricia Llombart-Cussac, a indiqué que « cette forte présence reflète la solidité du partenariat UE-Afrique dans le domaine de l’innovation et de la recherche soutenu dans le cadre de la stratégie européenne Global Gateway », qui vise à promouvoir des connexions dans des secteurs clés du développement durable, notamment la transformation numérique.

« L’adoption de l’Agenda de l’innovation Union Africaine-Union européenne en juillet 2023 marque une étape majeure dans la coopération entre les deux continents, qui se déploie autour de quatre priorités clés, à savoir la santé, la transition verte, le numérique et la science pour la société », a fait remarquer Mme Llombart-Cussac.

« D’ailleurs, nous célébrons cette année, le 25e anniversaire d’un partenariat UA-UE unique solide et fructueux, et qui demeure un modèle de coopération et de progrès, axé principalement sur la prospérité, la paix, les peuples et la planète », a-t-elle précisé, notant que de nombreux programmes de l’UE illustrent son engagement aux côtés du Maroc et des pays africains pour soutenir les PME et startups, porteuses de solutions innovantes face aux défis actuels et futurs.

Et de poursuivre que le Maroc figure parmi les partenaires africains les plus actifs dans les domaines de la recherche et innovation, relevant que le Royaume participe activement à plusieurs programmes européens tels que le programme « Horizon Europe », PRIMA ou encore Erasmus+, qui contribuent au renforcement du transfert de connaissances et de technologies.

Par ailleurs, l’UE et le Maroc ont créé un partenariat pour accompagner les efforts de modernisation de l’administration publique notamment à travers le programme Islah, doté de 50 millions d’euros, pour une digitalisation au service des citoyens et des entreprises.

Ce programme est déployé en partenariat avec le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, l’Agence du Développement Digital (ADD), la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) relevant du Ministère de l’Intérieure et le Secrétariat Général du Gouvernement.

L’UE souhaite élaborer, avec ses partenaires, un nouveau Pacte pour la Méditerranée. Ce Pacte visera à approfondir le partenariat euro-méditerranéen et à identifier des domaines de coopération offrant des bénéfices concrets pour les sociétés et les citoyens des deux rives. Le numérique figurera parmi les priorités centrales de ce Pacte, qui devrait être présenté au quatrième trimestre de 2025, rappelle-t-on.

 

LNT avec Map

The post L’Union européenne prend part au Gitex Africa Morocco appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Gitex Africa: Partenariat entre le Maroc et Ericsson pour l’inclusion numérique https://lnt.ma/gitex-africa-partenariat-entre-le-maroc-et-ericsson-pour-linclusion-numerique/ Tue, 15 Apr 2025 10:00:25 +0000 https://lnt.ma/?p=528269 Le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences et le géant suédois des télécoms Ericsson ont signé, lundi à Marrakech, un protocole d’accord destiné à promouvoir l’inclusion numérique au Maroc. En vertu de cet accord, signé en marge de la 3e édition du GITEX Africa Morocco, les deux parties […]

The post Gitex Africa: Partenariat entre le Maroc et Ericsson pour l’inclusion numérique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences et le géant suédois des télécoms Ericsson ont signé, lundi à Marrakech, un protocole d’accord destiné à promouvoir l’inclusion numérique au Maroc. En vertu de cet accord, signé en marge de la 3e édition du GITEX Africa Morocco, les deux parties s’engagent à explorer différents domaines dans lesquels les entrepreneurs et petites entreprises au Maroc pourront bénéficier des initiatives éducatives d’Ericsson et accéder à différentes expériences d’apprentissage grâce au vaste portefeuille des programmes éducatifs du groupe suédois et son expertise en matière de transformation digitale.

Ce partenariat permettra aux entrepreneurs et hommes d’affaires d’acquérir des compétences numériques essentielles clés du 21e siècle, contribuant à l’emploi durable et à l’innovation dans tous les secteurs. Il s’inscrit pleinement dans la vision du ministère en matière de promotion de l’inclusion économique et de soutien aux petites entreprises.

Dans une déclaration à la presse, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué que ce protocole d’accord vise à accélérer l’inclusion numérique au Maroc, notant que ce partenariat contribuera à enrichir l’écosystème entrepreneurial national.

De son côté, Majda Lahlou Kassi, présidente d’Ericsson Maroc et vice-présidente d’Ericsson Afrique de l’Ouest et Australe, a relevé que cet accord permettra à l’entreprise suédoise de partager son expertise et mettre à disposition ses plateformes d’apprentissage au profit de l’écosystème entrepreneurial du Royaume, considéré comme l’un des plus résilients du continent.

 

LNT avec Map

The post Gitex Africa: Partenariat entre le Maroc et Ericsson pour l’inclusion numérique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Sony annonce une hausse des prix de sa PlayStation 5 dans plusieurs régions https://lnt.ma/sony-annonce-une-hausse-des-prix-de-sa-playstation-5-dans-plusieurs-regions/ Mon, 14 Apr 2025 11:36:15 +0000 https://lnt.ma/?p=528201 Le géant japonais du divertissement Sony a annoncé une hausse du prix de plusieurs modèles de sa console de jeux vidéo PlayStation 5 (PS5) sur certains marchés, excluant pour l’instant les États-Unis, en raison de conditions économiques mondiales jugées « difficiles ». « Dans un contexte économique difficile, marqué par une forte inflation et des taux de change […]

The post Sony annonce une hausse des prix de sa PlayStation 5 dans plusieurs régions appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le géant japonais du divertissement Sony a annoncé une hausse du prix de plusieurs modèles de sa console de jeux vidéo PlayStation 5 (PS5) sur certains marchés, excluant pour l’instant les États-Unis, en raison de conditions économiques mondiales jugées « difficiles ».

« Dans un contexte économique difficile, marqué par une forte inflation et des taux de change fluctuants », Sony a décidé « d’augmenter le prix de vente recommandé (PAV) de la console PlayStation 5 sur certains marchés d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique (EMEA), d’Australie et de Nouvelle-Zélande », explique le groupe dans un billet publié dimanche sur le blog PlayStation.

Le prix de la PS5 en édition numérique, qui ne dispose pas de lecteur de disque, augmentera de plus de 10% en Europe, au Royaume-Uni et en Australie, a précisé la société lundi à l’AFP.

En Europe, le prix de l’édition numérique de la console coûtera désormais 499,99 euros, selon Sony, soit une augmentation d’environ 11% par rapport à son prix initial (449,99 euros).

Parmi les régions concernées, Sony a annoncé une hausse des prix de la PS5 au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande et en Australie, touchant à la fois l’édition numérique et le modèle avec lecteur Blu-ray.

En revanche, le prix du lecteur de disque vendu séparément sera revu en baisse.

Tous ces ajustements de prix entrent en vigueur dès ce lundi, a indiqué Sony, en précisant que le tarif de la PlayStation Pro, plus chère et plus performante, lancée en novembre, ne sera pas modifié.

Cette hausse de prix a été décidée alors que les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump ont déstabilisé les marchés mondiaux et menacent de désorganiser les chaînes de production de l’industrie électronique en Asie.

Au lendemain d’exemptions sur les produits high-tech annoncées par les Etats-Unis, le président Trump a averti dimanche qu’aucun pays n’était « tiré d’affaire » face à son offensive douanière, « surtout pas la Chine » qu’il a de nouveau attaquée, au lendemain d’exemptions sur les produits high-tech annoncées par les États-Unis.

Renforçant l’incertitude, M. Trump a ajouté qu’il annoncerait « dans la semaine » de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs entrant aux Etats-Unis.

 

LNT avec Afp

The post Sony annonce une hausse des prix de sa PlayStation 5 dans plusieurs régions appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Schneider Electric met en avant ses solutions d’intelligence industrielle au GITEX Africa 2025 https://lnt.ma/schneider-electric-met-en-avant-les-solutions-dintelligence-industrielle-au-gitex-africa-2025/ Fri, 11 Apr 2025 14:39:26 +0000 https://lnt.ma/?p=528134 À l’occasion de la troisième édition du GITEX Africa, qui se tiendra du 14 au 16 avril à Marrakech, Schneider Electric participera à cet événement technologique d’envergure continentale pour présenter son expertise en matière d’automatisation industrielle et de transformation numérique. L’entreprise mettra notamment l’accent sur les solutions proposées par sa filiale AVEVA, spécialisée dans les […]

The post Schneider Electric met en avant ses solutions d’intelligence industrielle au GITEX Africa 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
À l’occasion de la troisième édition du GITEX Africa, qui se tiendra du 14 au 16 avril à Marrakech, Schneider Electric participera à cet événement technologique d’envergure continentale pour présenter son expertise en matière d’automatisation industrielle et de transformation numérique. L’entreprise mettra notamment l’accent sur les solutions proposées par sa filiale AVEVA, spécialisée dans les logiciels industriels et l’intelligence industrielle.

Schneider Electric, acteur mondial reconnu dans la gestion de l’énergie et l’automatisation, mettra en avant des technologies conçues pour accompagner les industriels dans l’optimisation de leurs opérations. À travers AVEVA, l’entreprise propose une suite de solutions logicielles couvrant l’ensemble du cycle de vie des actifs industriels, avec des applications allant de la surveillance en temps réel à la maintenance prédictive.

Dans un contexte marqué par une demande croissante pour la digitalisation dans plusieurs secteurs au Maroc, notamment dans l’agroalimentaire et les industries extractives, Schneider Electric souhaite mettre en lumière les bénéfices liés à l’automatisation et à la gestion intelligente des données industrielles. « Nous constatons un engouement croissant de l’industrie marocaine pour la digitalisation, visant à améliorer leur compétitivité et à se positionner en leaders sur le marché. Notre expertise et notre présence locale ont joué un rôle crucial dans la réalisation de nombreux projets, notamment dans les secteurs miniers et agroalimentaires », a déclaré Nezha Bregeon, Vice-Présidente Automatisation et Software chez Schneider Electric.

Les solutions d’AVEVA permettent une meilleure visibilité sur les processus industriels et offrent des outils d’analyse en temps réel, facilitant la prise de décision basée sur des données fiables. Cette capacité à détecter rapidement les points d’amélioration contribue à l’optimisation de la production, à l’augmentation de la fiabilité des équipements et à la réduction des coûts opérationnels. En parallèle, ces solutions s’intègrent facilement aux systèmes existants, ce qui permet une transition fluide vers l’industrie 4.0, tout en renforçant la collaboration entre les différents acteurs de la chaîne de valeur.

Lors du GITEX Africa 2025, les équipes de Schneider Electric et d’AVEVA seront présentes pour présenter leurs solutions aux professionnels du secteur industriel, répondre aux interrogations des visiteurs et partager leurs retours d’expérience sur des projets déjà réalisés dans la région. L’entreprise entend ainsi participer activement à la dynamique de transformation numérique qui s’accélère sur le continent, en accompagnant les industries africaines dans leur modernisation et leur transition vers des modèles de production plus durables.

LNT avec Cdp

The post Schneider Electric met en avant ses solutions d’intelligence industrielle au GITEX Africa 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Gitex Africa 2025 : la Suisse met en avant son savoir-faire technologique https://lnt.ma/gitex-africa-2025-la-suisse-met-en-avant-son-savoir-faire-technologique/ Wed, 09 Apr 2025 14:29:20 +0000 https://lnt.ma/?p=528015 À l’occasion de la troisième édition du Gitex Africa, qui se tiendra à Marrakech du 14 au 16 avril 2025, la Suisse participera à travers un pavillon officiel regroupant représentants gouvernementaux, entreprises innovantes et experts dans les domaines technologiques de pointe. Organisé conjointement par l’Ambassade de Suisse au Maroc et la Chambre de Commerce Suisse […]

The post Gitex Africa 2025 : la Suisse met en avant son savoir-faire technologique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
À l’occasion de la troisième édition du Gitex Africa, qui se tiendra à Marrakech du 14 au 16 avril 2025, la Suisse participera à travers un pavillon officiel regroupant représentants gouvernementaux, entreprises innovantes et experts dans les domaines technologiques de pointe.

Organisé conjointement par l’Ambassade de Suisse au Maroc et la Chambre de Commerce Suisse au Maroc, le pavillon suisse ambitionne de valoriser l’expertise helvétique dans des secteurs clés de la transition numérique. Il servira de plateforme de présentation pour des solutions avancées dans la fintech, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et les technologies durables, autant de domaines qui occupent une place croissante dans les politiques de transformation numérique en Afrique.

Sept entreprises suisses seront présentes pour représenter cette expertise technologique. SICPA, spécialisée dans la sécurisation des produits et des transactions, figurera parmi les participants. Revartis, entreprise orientée vers la transformation digitale et l’intégration stratégique de l’IA, proposera des approches sur mesure destinées à optimiser la performance durable des organisations. Reichle & De-Massari (R&M), pour sa part, présentera ses solutions de connectivité haut de gamme pour datacenters et réseaux de communication.

SGS Maroc mettra en avant ses services d’analyse, d’inspection et de certification, contribuant à garantir la qualité et la sécurité des produits dans le respect de normes internationales. L’ingénierie dans le déploiement de la fibre optique sera représentée par Helltec, tandis que RCK Services présentera ses solutions en cybersécurité et en veille stratégique contre les cybermenaces. Enfin, RISTV (Edge Interactive SARL) exposera ses solutions de télévision interactive à destination du secteur de l’hospitalité.

La participation suisse au Gitex Africa 2025 s’inscrit dans une volonté de renforcement du partenariat bilatéral avec le Maroc, en particulier dans le domaine du digital. En tant que pays reconnu pour son intensité en innovation – la Suisse figure régulièrement parmi les nations les plus innovantes au monde selon les classements internationaux –, cette présence vise également à soutenir l’écosystème numérique africain à travers des collaborations concrètes.

Le pavillon suisse est conçu comme un espace de rencontre et de dialogue entre acteurs suisses et marocains, favorisant la mise en place de partenariats technologiques, l’identification d’opportunités de co-développement et l’émergence de projets conjoints dans le numérique. Cette dynamique vise à accompagner les ambitions du Maroc en matière de digitalisation, tout en offrant aux entreprises suisses des perspectives d’expansion sur les marchés africains.

LNT avec CdP

The post Gitex Africa 2025 : la Suisse met en avant son savoir-faire technologique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Gitex Africa : le ministère de la Transition numérique subventionne la participation de 200 startups https://lnt.ma/gitex-africa-le-ministere-de-la-transition-numerique-subventionne-la-participation-de-200-startups/ Wed, 09 Apr 2025 12:48:04 +0000 https://lnt.ma/?p=527992 Quelque 200 startups bénéficient d’une participation subventionnée par le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration à l’occasion de la 3ème édition de GITEX Africa Morocco. En avril 2025, Marrakech, sera une fois de plus, le carrefour de l’innovation et du digital en accueillant la 3ème édition de Gitex Africa qui […]

The post Gitex Africa : le ministère de la Transition numérique subventionne la participation de 200 startups appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Quelque 200 startups bénéficient d’une participation subventionnée par le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration à l’occasion de la 3ème édition de GITEX Africa Morocco.

En avril 2025, Marrakech, sera une fois de plus, le carrefour de l’innovation et du digital en accueillant la 3ème édition de Gitex Africa qui rassemblera plus de 45.000 visiteurs et 1.500 exposants représentant un écosystème diversifié, allant des géants technologiques aux startups prometteuses, en passant par des décideurs et des investisseurs de premier plan, avaient indiqué les organisateurs dans un communiqué lors de l’annonce du programme.

Dans l’optique de favoriser l’internationalisation des startups marocaines et de dynamiser leur présence sur la scène technologique mondiale, le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, en collaboration avec l’Agence de développement du digital (ADD), a lancé l’initiative « Gitex Africa Morocco 200 », soulignent les organisateurs.

Ce programme permet à 200 startups de valoriser leurs innovations, de se connecter à un réseau de partenaires stratégiques et de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Les lauréates disposeront d’un stand subventionné à hauteur de 95% des frais de location, leur assurant une visibilité optimale. Afin de les préparer au mieux, elles participent à des bootcamps et roadshows animés par des experts et investisseurs. Elles ont également la chance de concourir au Supernova Challenge, une compétition internationale prestigieuse récompensant les meilleures startups avec des prix.

Les candidatures étaient ouvertes aux entreprises de droit marocain ou aux entrepreneurs marocains résidant à l’étranger, proposant un produit ou service technologique innovant, avec un modèle économique scalable. La priorité était donnée aux startups n’ayant pas encore participé aux éditions précédentes. Les critères de sélection incluaient l’innovation, l’opportunité de marché, la viabilité économique, la traction commerciale et l’expertise de l’équipe fondatrice.

Cette initiative représente une occasion unique pour les startups marocaines d’intégrer l’écosystème technologique africain et de saisir des opportunités à l’international, concluent les organisateurs.

LNT 

The post Gitex Africa : le ministère de la Transition numérique subventionne la participation de 200 startups appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
GITEX : Quarante ans d’innovation technologique et une ouverture sur l’Afrique https://lnt.ma/gitex-quarante-ans-dinnovation-technologique-et-une-ouverture-sur-lafrique/ Wed, 09 Apr 2025 11:19:21 +0000 https://lnt.ma/?p=527986 Depuis sa création en 1981 à Dubaï, le GITEX (Gulf Information Technology Exhibition) est devenu bien plus qu’un simple salon de la technologie. Il s’est transformé en une véritable plateforme mondiale de l’innovation, mettant en lumière les dernières avancées en intelligence artificielle, cybersécurité, fintech, smart cities, et bien d’autres domaines technologiques clés. Au fil des […]

The post GITEX : Quarante ans d’innovation technologique et une ouverture sur l’Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Depuis sa création en 1981 à Dubaï, le GITEX (Gulf Information Technology Exhibition) est devenu bien plus qu’un simple salon de la technologie. Il s’est transformé en une véritable plateforme mondiale de l’innovation, mettant en lumière les dernières avancées en intelligence artificielle, cybersécurité, fintech, smart cities, et bien d’autres domaines technologiques clés. Au fil des décennies, le GITEX a su évoluer, se renouveler, et surtout s’internationaliser, notamment à travers l’organisation du GITEX Africa à Marrakech, marquant une expansion stratégique vers le continent africain.

Aux origines du GITEX : Dubaï comme hub technologique émergent

Le premier GITEX voit le jour en 1981 au World Trade Centre de Dubaï, avec l’ambition de positionner l’émirat comme un point névralgique de la technologie dans la région du Golfe. À ses débuts, l’événement était centré principalement sur l’informatique de bureau, les logiciels d’entreprise et les équipements télécoms. Mais à mesure que la révolution numérique prenait de l’ampleur, GITEX s’est adapté pour devenir le miroir de l’évolution technologique mondiale.

Dans les années 1990 et 2000, alors que les nouvelles technologies de l’information explosaient, GITEX s’imposait comme l’événement incontournable du Moyen-Orient pour les entreprises cherchant à établir des partenariats dans la région. Des géants comme Microsoft, IBM ou encore Oracle y faisaient leurs premières démonstrations en terres arabes, consolidant ainsi le prestige du salon.

Aujourd’hui, GITEX Global, organisé chaque année en octobre au Dubai World Trade Centre, attire plus de 170 000 visiteurs venant de plus de 170 pays. L’événement réunit des startups, des multinationales, des chercheurs, des investisseurs, ainsi que des gouvernements en quête de transformation digitale. Il est reconnu pour ses zones thématiques comme AI Everything, North Star (pour les startups), Cybersecurity, Digital Cities, ou encore Future Mobility.

Ce qui distingue GITEX des autres salons, c’est sa capacité à combiner innovation technologique et réflexion géopolitique. Le salon est souvent l’occasion de grandes annonces de politiques publiques numériques, de lancements de plateformes de e-gouvernement et de discussions de haut niveau sur les enjeux éthiques de l’IA ou la souveraineté numérique.

GITEX Africa à Marrakech : un tournant continental

C’est dans cette dynamique d’expansion que le GITEX Africa voit le jour. En mai 2023, Marrakech accueille pour la première fois cette déclinaison africaine, organisée par KAOUN International (filiale du Dubai World Trade Centre), en partenariat avec l’Agence de Développement du Digital (ADD) du Royaume du Maroc. L’objectif ? Faire de l’Afrique un acteur central de l’économie numérique mondiale.

La première édition fut un véritable succès : plus de 900 exposants, 130 délégations gouvernementales, et 35 000 visiteurs se sont réunis pour échanger sur les défis et opportunités numériques du continent. Le salon a été salué pour sa capacité à fédérer les pays africains autour de thématiques essentielles telles que la transformation numérique des services publics, le développement de l’e-santé, la fintech inclusive ou encore la cybersécurité.

Le choix du Maroc pour accueillir cet événement n’est pas anodin. Le pays s’est imposé ces dernières années comme un hub digital régional, avec des infrastructures solides, une politique volontariste en matière de digitalisation et une position géographique stratégique. Marrakech, avec ses atouts logistiques et son attractivité touristique, a su offrir un cadre dynamique et propice à l’innovation.

La deuxième édition, en mai 2024, a confirmé cette dynamique en élargissant la participation à davantage de startups africaines et en renforçant les liens entre écosystèmes technologiques du nord et du sud du continent. Des incubateurs, fonds d’investissement et ministères africains y ont signé plusieurs accords bilatéraux visant à renforcer l’interopérabilité des systèmes numériques et le partage des données.

L’impact du GITEX sur l’écosystème africain

Le GITEX Africa n’est pas qu’un salon : c’est devenu un catalyseur de projets concrets. Depuis sa première édition, des dizaines de jeunes pousses africaines ont obtenu financements, visibilité et partenariats grâce à leur présence à Marrakech. Le salon a aussi favorisé le développement de plateformes régionales dans la santé numérique, l’agritech ou encore l’éducation à distance, répondant à des enjeux critiques pour le développement durable du continent.

De nombreux gouvernements africains y voient une opportunité stratégique pour accélérer leurs agendas digitaux. En misant sur l’inclusion numérique, l’open data et l’innovation locale, l’Afrique cherche ainsi à s’émanciper de certaines dépendances technologiques étrangères tout en valorisant son propre potentiel.

Après plus de quarante ans d’existence, le GITEX a su transformer un salon régional en un mouvement mondial de l’innovation. Avec l’ajout de GITEX Africa, l’événement affirme son ambition d’accompagner l’Afrique dans sa révolution numérique. Dans un monde toujours plus connecté, où les défis sont aussi transversaux que globaux, la montée en puissance du continent africain sur la scène tech mondiale est non seulement une opportunité, mais une nécessité.

The post GITEX : Quarante ans d’innovation technologique et une ouverture sur l’Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Transformation numérique : Le grand impact des télécoms sur la société, les comportements et l’économie au Maroc https://lnt.ma/transformation-numerique-le-grand-impact-des-telecoms-sur-la-societe-les-comportements-et-leconomie-au-maroc/ Wed, 09 Apr 2025 11:08:23 +0000 https://lnt.ma/?p=527982 À Casablanca, inwi a organisé en ce début de semaine un workshop consacré à l’évolution des usages télécoms au Maroc, où l’opérateur national a bien voulu démontrer que l’impact sur les comportements est énorme et l’aventure ne s’arrête nullement à ce niveau. Loin de là. La transformation numérique se poursuit sans relâche avec des objectifs […]

The post Transformation numérique : Le grand impact des télécoms sur la société, les comportements et l’économie au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
À Casablanca, inwi a organisé en ce début de semaine un workshop consacré à l’évolution des usages télécoms au Maroc, où l’opérateur national a bien voulu démontrer que l’impact sur les comportements est énorme et l’aventure ne s’arrête nullement à ce niveau. Loin de là. La transformation numérique se poursuit sans relâche avec des objectifs toujours aussi ambitieux.

La CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030, ces deux grandes compétitions footbalistiques, elles, viennent accélérer davantage la cadence d’un paysage digital devenu de plus en plus indispensable pour le développement, l’attractivité, les investissements, l’emploi, l’innovation, la transparence… En somme, bâtir l’économie escomptée de demain.
C’est un fait ! La Toile crée des emplois et de la valeur ajoutée avec une transformation sociétale profonde des comportements des usagers marocains.

Cette belle et passionnelle évolution numérique à la Marocaine commence dès la fin des années 90. En effet, internet chez nous commence à faire ses premiers pas à partir de 1995 avec le lancement des premières offres (introduction du GSM au Maroc ; usage limité aux appels vocaux et SMS ; téléphones basiques et couverture encore faible en zones rurales). En 2000, le secteur va connaître l’apparition du deuxième opérateur (lancement des premières offres ADSL. Navigation limitée, usage principal : email, navigation, messagerie instantanée. Internet reste un service domestique et urbain).

La période 2006-2010 a connu le lancement de la 3G où le mobile est devenu un outil de masse. La même période a connu aussi la démocratisation des smartphones (BlackBerry, premiers Android, la montée des usages Facebook, MSN, BBM, YouTube).

Important de souligner que l’année 2010 a enregistré l’arrivée du troisième opérateur inwi, qui n’a pas manqué de chambouler les télécoms, rendant le mobile de plus en plus accessible.

Entre 2011 et 2016, le secteur a connu d’importantes avancées avec le lancement de la 4G en 2015, l’usage intensif des réseaux sociaux, du streaming et de WhatsApp, la multiplication des smartphones d’entrée de gamme, une forte demande de data et plus de vitesse, ainsi que l’explosion du prépayé avec des pass flexibles.

Entre 2017 et 2019, ce fut l’étape d’internet pour tous les foyers marocains avec le lancement de idar 4G par inwi (internet foyer sans fil), l’arrivée de la fibre dans les grandes villes, l’accélération des usages (Netflix, YouTube, jeux en ligne, etc.), et l’introduction d’applications locales : transport, livraison, paiement mobile.

Néanmoins, entre 2020-2025, avec une période Covid-19, ça a été quand même le grand tournant avec l’explosion du télétravail, le e-learning, les appels vidéo. Pendant cette période, Internet devient indispensable avec une forte pression sur le réseau. Par la même occasion, les attentes des usagers ont beaucoup changé en termes de qualité, de stabilité et de service, et une forte croissance de la fibre optique, y compris hors des grandes villes : « le mobile devient le couteau suisse pour travailler, apprendre et gérer son quotidien », explique-t-on auprès des experts d’inwi.
Important de noter que l’année 2020 a connu l’accélération de l’internet filaire et, de nos jours, le secteur vit au rythme du déploiement de la 5G avec l’ouverture de nouvelles opportunités.

Cela étant, de la simple voix à la vie connectée, notre pays a connu au fil des années une explosion des smartphones et de l’internet, soit 58 millions de mobiles, 37,4 millions d’usagers internet mobile. Le taux de pénétration est passé de 16 % en 2006 à 58,3 % en 2024, soit un taux de pénétration du mobile estimé à 158 %.
Pour ce qui est d’internet fixe, le nombre de clients est de 2,8 millions. À noter également que de 2006 à 2024, le parc internet fixe est passé de 0,4 % à 2,8 %. Actuellement, 30 % des foyers marocains disposent d’une solution wifi filaire.

La part d’inwi dans ce trend évolutif des télécoms au Maroc est significative :
– La facturation à la seconde
– Des pass thématiques voix nationaux et internationaux adaptés au besoin et au budget du client
– Des forfaits mobile incluant de la voix illimitée
– La démocratisation de la data mobile avec plusieurs initiatives
– La connectivité foyer pour tous
– La démocratisation de l’accès aux forfaits mobiles
– La mise en place d’une large gamme d’offres d’infrastructure permettant d’accélérer les projets de digitalisation

Aujourd’hui, le Maroc est 2e en Afrique avec un indice de développement TIC (Measuring Digital Development) de 86,8 %.
L’opérateur inwi compte s’investir davantage dans cette dynamique, en particulier à l’heure des événements footbalistiques que le Maroc organise fin 2025 et en 2030.

Inwi ne cache pas d’ailleurs ses ambitions pour les années à venir, avec notamment :
– Le lancement et le déploiement de la 5G avec l’ouverture de nouvelles opportunités
– La généralisation de la FTTH pour répondre à la demande croissante de très haut débit fixe
– L’intégration de l’IA
– L’ouverture des API (catalyseur pour les startups et l’innovation locale)
– L’organisation de la Coupe du Monde 2030, qui reste pour inwi une occasion de propulser l’écosystème télécom vers une nouvelle ère, en combinant connectivité de pointe, innovation digitale et image internationale.

Hassan Zaatit

The post Transformation numérique : Le grand impact des télécoms sur la société, les comportements et l’économie au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Samsung lance Samsung Finance+ au Maroc https://lnt.ma/samsung-lance-samsung-finance-au-maroc-pour-faciliter-lacces-a-ses-produits-via-un-financement-simplifie/ Wed, 09 Apr 2025 10:23:16 +0000 https://lnt.ma/?p=527974 Samsung Electronics annonce le lancement de son service Samsung Finance+ au Maroc, en collaboration avec SOFAC, un acteur historique du crédit à la consommation. Ce partenariat vise à rendre les produits Samsung plus accessibles à un plus grand nombre de consommateurs marocains en proposant une solution de financement simplifiée et innovante, explique-t-on auprès de Samsung. […]

The post Samsung lance Samsung Finance+ au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Samsung Electronics annonce le lancement de son service Samsung Finance+ au Maroc, en collaboration avec SOFAC, un acteur historique du crédit à la consommation.

Ce partenariat vise à rendre les produits Samsung plus accessibles à un plus grand nombre de consommateurs marocains en proposant une solution de financement simplifiée et innovante, explique-t-on auprès de Samsung. A travers à cette initiative, Samsung Finance+ offre aux utilisateurs une application mobile leur permettant de suivre l’évolution de leur financement et d’avoir une vision claire de leur plan de paiement, facilitant ainsi la gestion de leur budget.

« Nous sommes heureux de lancer Samsung Finance+ au Maroc, en partenariat avec SOFAC », a déclaré Hyun Joong Kim, Président de Samsung Electronics Maghreb Arab (SEMAG). Et de préciser que ce service permettra à davantage de consommateurs marocains d’accéder à des produits innovants de la marque, marquant ainsi une étape importante dans l’accessibilité de la technologie Samsung.

De son côté, Ghassane Lahsaini, directeur exécutif en charge du Commercial salué ce partenariat : « Sofac s’associe avec Samsung pour offrir une solution de financement totalement digitalisée, permettant aux clients d’acheter des smartphones Samsung facilement et de manière sécurisée ».

Le processus de financement est simple et rapide. Les demandes sont initiées et suivies via l’application Samsung Finance+, disponible dans les magasins Samsung et chez les partenaires agréés à travers le Maroc. La procédure ne prend que 20 à 30 minutes et se fait entièrement en magasin avec l’accompagnement d’un agent dédié. Une fois la demande approuvée, le client peut choisir le smartphone Samsung de son choix et finaliser son achat. Samsung prévoit d’étendre progressivement ce service à l’ensemble du territoire marocain, permettant ainsi à un plus grand nombre de consommateurs d’en bénéficier.

Avec des paiements mensuels dès 110 dirhams, ce programme est accessible aux consommateurs, qu’ils soient bancarisés ou non, et offre des solutions de crédit personnalisées, avec des conditions de financement flexibles pouvant aller jusqu’à 36 mois.

Samsung Finance+ sera disponible dans les magasins Samsung et les partenaires agréés à travers le Maroc à partir du mois de mai.

A. Loudni

The post Samsung lance Samsung Finance+ au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
ChatGPT pourrait-il remplacer nos enseignants ? https://lnt.ma/chatgpt-pourrait-il-remplacer-nos-enseignants/ Tue, 08 Apr 2025 13:38:34 +0000 https://lnt.ma/?p=527945 L’intelligence artificielle, de plus en plus performante, détrônera-t-elle un jour nos enseignants ? Ces dernières années, de nouveaux robots conversationnels ont été conçus et testés sur leur aptitude à dispenser des cours et à accompagner les élèves dans leur apprentissage. Si ces chatbots parviennent à égaler certaines qualités humaines, comme la patience, l’accessibilité et la […]

The post ChatGPT pourrait-il remplacer nos enseignants ? appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’intelligence artificielle, de plus en plus performante, détrônera-t-elle un jour nos enseignants ?

Ces dernières années, de nouveaux robots conversationnels ont été conçus et testés sur leur aptitude à dispenser des cours et à accompagner les élèves dans leur apprentissage. Si ces chatbots parviennent à égaler certaines qualités humaines, comme la patience, l’accessibilité et la capacité à expliquer de manière claire, sont-ils pour autant capables de la même pédagogie et de la même adaptation aux besoins des élèves ? C’est la question que se sont posée des chercheurs en sciences de l’éducation de l’université de Bordeaux.

Trop de failles à ce jour

En partant de la question de l’enseignement personnalisé, ils ont comparé la pédagogie humaine aux procédés informatiques. Selon leurs conclusions, les enseignants virtuels présentent trop de failles à ce jour pour prétendre remplacer leurs homologues humains. Car si la méthode d’un enseignant peut être influencée par des facteurs subjectifs, comme son expérience, sa créativité pédagogique ou encore sa relation avec ses élèves, le robot, lui aussi, est entravé par certaines limites. Comme le rappellent les auteurs, sa base de données, qui sert ici de modèle d’enseignement, a été conçue par des humains avec leurs propres biais et approches pédagogiques. Ainsi, l’IA, pas plus qu’un professeur humain, ne saurait être totalement objective en matière d’apprentissage. Pire encore, son caractère rigide et prédéfini pourrait la rendre moins efficace pour s’adapter aux difficultés spécifiques des élèves, là où un enseignant dispose de plus de souplesse pour modifier ses explications, ajuster son discours et capter les signaux non verbaux indiquant une incompréhension. Et bien évidemment, d’une présence humaine et d’une bienveillance incarnée que les robots n’auront jamais…

Pour approfondir cette réflexion, nous avons sollicité l’avis de plusieurs professeurs ainsi que d’informaticiens spécialisés dans l’IA. Les enseignants interrogés soulignent que, bien que l’IA puisse être un outil complémentaire intéressant, elle ne peut se substituer totalement à un professeur humain. L’un d’eux explique que « l’apprentissage ne se résume pas uniquement à la transmission d’un savoir brut, mais implique également un accompagnement psychologique, une adaptation aux émotions des élèves et une motivation continue, ce que l’IA ne peut reproduire avec la même sensibilité ». De plus, les professeurs insistent sur l’importance de l’interaction sociale dans l’éducation, élément fondamental qui ne peut être remplacé par une machine.

Une vision plus nuancée

Du côté des informaticiens travaillant sur OpenAI et d’autres modèles d’IA, la vision est plus nuancée. L’un des experts interrogés met en avant les avancées considérables réalisées ces dernières années : « Les systèmes d’IA évoluent rapidement et peuvent déjà personnaliser les parcours d’apprentissage, proposer des exercices adaptés au niveau de chaque élève et répondre instantanément à leurs questions ». Toutefois, il reconnaît également les limites actuelles de ces technologies : « Une IA ne peut pas encore comprendre les nuances d’un échange humain, détecter la fatigue ou l’ennui d’un élève, ni proposer une approche alternative en cas de blocage intellectuel ».

Au Maroc, la question de l’introduction de l’IA dans l’enseignement commence à émerger. Certaines institutions testent déjà des outils d’IA pour aider les élèves dans leurs révisions ou proposer des cours interactifs en ligne. Toutefois, le défi majeur reste l’accessibilité à ces technologies, notamment dans les régions rurales où l’infrastructure numérique est encore insuffisante. Un professeur marocain interrogé sur la question souligne : « L’IA peut être un formidable atout pour accompagner les élèves en complément de l’enseignement classique, mais elle ne doit en aucun cas se substituer à l’interaction humaine qui est au cœur du processus d’apprentissage ».

​L’adoption croissante de l’intelligence artificielle, notamment de ChatGPT, transforme significativement le paysage éducatif au Maroc. Avec 80 % des Marocains conscients de l’existence de ChatGPT et 38 % l’utilisant activement, le pays se positionne en tête de liste mondiale pour l’utilisation de cet outil. Parallèlement, 67 % des enseignants marocains ont déjà intégré l’IA dans leurs pratiques pédagogiques .

Cette adoption massive reflète une volonté d’améliorer la qualité de l’enseignement et de le rendre plus accessible. Cependant, elle soulève également des défis, notamment en matière de formation des enseignants, de protection des données et d’éthique. Il est donc essentiel que les institutions éducatives marocaines élaborent des stratégies pour intégrer l’IA de manière responsable, en veillant à ce que les enseignants et les étudiants soient formés aux opportunités et aux risques associés à ces technologies.​

Soufia Khabbouch

The post ChatGPT pourrait-il remplacer nos enseignants ? appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Meta étend ses « comptes adolescents » à Facebook et Messenger https://lnt.ma/meta-etend-ses-comptes-adolescents-a-facebook-et-messenger/ Tue, 08 Apr 2025 10:51:16 +0000 https://lnt.ma/?p=527929 Le groupe américain Meta étend ses « comptes adolescents » à son réseau social Facebook et à sa messagerie Messenger, quelques mois après leur apparition sur Instagram, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué. Pour le moment réservés aux Etats-Unis, au Canada, à l’Australie et au Royaume-Uni, ils seront dans un second temps proposés dans d’autres pays. « Nous […]

The post Meta étend ses « comptes adolescents » à Facebook et Messenger appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le groupe américain Meta étend ses « comptes adolescents » à son réseau social Facebook et à sa messagerie Messenger, quelques mois après leur apparition sur Instagram, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

Pour le moment réservés aux Etats-Unis, au Canada, à l’Australie et au Royaume-Uni, ils seront dans un second temps proposés dans d’autres pays.

« Nous annonçons aujourd’hui de nouvelles protections et l’extension des Comptes Ado à Facebook et Messenger, pour offrir aux parents une tranquillité d’esprit accrue sur toutes les applications du groupe », a indiqué Meta.

Ces comptes, dédiés aux utilisateurs de 13 à 17 ans, comportent des paramètres de protection pour les jeunes utilisateurs, qui limitent notamment « le contenu inapproprié et les contacts indésirables ». Ces paramètres ne sont pas modifiables sans accord parental pour les moins de 16 ans.

Les utilisateurs « reçoivent également des limites de notifications pendant la nuit, des rappels pour quitter l’application après 60 minutes et ne peuvent être contactés que par des personnes qu’ils suivent ou avec lesquelles ils sont déjà connectés », est-il détaillé.

En parallèle, un renforcement des paramètres de protection des « comptes adolescents » sur Instagram a été présenté.

Les utilisateurs de moins de 16 ans ne pourront plus lancer de « Live », des vidéos diffusées en direct, sans l’autorisation de leurs parents. Cette autorisation sera aussi requise « pour désactiver la fonctionnalité qui floute les images suspectées de contenir de la nudité dans les messages directs » sur le même réseau social, a précisé le groupe.

D’après les chiffres de l’entreprise, 54 millions d’utilisateurs disposent d’un compte adolescent, depuis le lancement de cette fonctionnalité sur Instagram en septembre 2024.

L’utilisation des réseaux sociaux par les adolescents a suscité ces dernières années des inquiétudes, concernant notamment le temps passé devant les écrans et le manque de modération sur certaines plateformes.

En novembre, l’Australie a adopté l’une des règlementations les plus strictes au monde en votant une loi pour interdire l’utilisation des réseaux sociaux pour tous les adolescents de moins de 16 ans.

Après Meta, le réseau social TikTok a récemment lancé en France et dans l’Union européenne une fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps que passent les adolescents sur l’application.

 

LNT avec Afp

The post Meta étend ses « comptes adolescents » à Facebook et Messenger appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Gitex Africa 2025 : Jabra présente ses dernières solutions pour améliorer la collaboration hybride https://lnt.ma/gitex-africa-2025-jabra-presente-ses-dernieres-solutions-pour-ameliorer-la-collaboration-hybride/ Tue, 08 Apr 2025 10:35:09 +0000 https://lnt.ma/?p=527906 Le fabricant danois Jabra, spécialisé dans les équipements audio et vidéo professionnels, a annoncé sa participation à la troisième édition du Gitex Africa, qui se déroulera du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. Cette présence s’inscrit dans la continuité de la stratégie de l’entreprise visant à accompagner les organisations africaines dans l’adoption de solutions […]

The post Gitex Africa 2025 : Jabra présente ses dernières solutions pour améliorer la collaboration hybride appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le fabricant danois Jabra, spécialisé dans les équipements audio et vidéo professionnels, a annoncé sa participation à la troisième édition du Gitex Africa, qui se déroulera du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. Cette présence s’inscrit dans la continuité de la stratégie de l’entreprise visant à accompagner les organisations africaines dans l’adoption de solutions adaptées aux nouveaux usages du travail hybride.

À l’occasion du salon, Jabra présentera plusieurs innovations technologiques destinées à optimiser l’expérience de collaboration à distance, notamment dans les espaces de réunion. Parmi les produits dévoilés figurent la PanaCast 40 VBS, une nouvelle barre de visioconférence Android dotée d’un champ de vision à 180°, et les mises à jour de la PanaCast 50 VBS, intégrant des fonctions avancées de flexibilité et de sécurité. L’entreprise introduira également une amélioration de l’enceinte de conférence Speak2 75, qui permet désormais l’appairage de deux dispositifs pour une meilleure couverture sonore.

La PanaCast 40 VBS a été pensée pour les petites salles de réunion. Elle combine un double capteur vidéo à un champ de vision étendu, offrant une captation complète de l’espace, et intègre un haut-parleur ainsi que six microphones directionnels. Le dispositif est compatible avec les normes Microsoft Teams Express Install, permettant une installation rapide sans interventions techniques majeures.

Concernant la PanaCast 50 VBS, déjà présente sur le marché, plusieurs évolutions sont annoncées. Elle dispose désormais d’un mode BYOD (Bring Your Own Device) permanent, autorisant les utilisateurs à connecter leurs propres équipements. Elle est également compatible avec la plateforme Microsoft Devices Ecosystem, assurant une meilleure intégration avec les environnements informatiques existants. À cela s’ajoute la fonctionnalité Intelligent Meeting Space, qui ajuste automatiquement le cadrage visuel en fonction des mouvements dans la salle, dans le but d’optimiser la concentration et de limiter les distractions.

La mise à jour du Speak2 75 vise à améliorer la couverture audio des salles de taille moyenne à grande. Il est désormais possible de connecter deux appareils en simultané, avec un passage automatique entre les modes mono et stéréo. L’enceinte conserve également une connexion Bluetooth active en continu, facilitant ainsi les échanges en réunion sans configuration préalable.

Par sa participation au Gitex Africa 2025, Jabra entend poursuivre le développement de sa présence sur le continent africain, en réponse à la croissance des besoins en équipements numériques adaptés au travail hybride. Selon Jean-Baptiste Pain, Managing Director – Vice President South Europe & North West Africa chez Jabra, « les exigences du travail hybride ne cessent d’évoluer, et les entreprises doivent s’équiper d’outils performants pour répondre à ces nouveaux défis. Avec nos dernières innovations, nous leur offrons des solutions qui allient qualité, flexibilité et simplicité d’utilisation ».

Pour plus d’informations, les visiteurs et professionnels intéressés peuvent consulter le site officiel de l’entreprise : www.jabra.com.

LNT avec CdP

The post Gitex Africa 2025 : Jabra présente ses dernières solutions pour améliorer la collaboration hybride appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
GITEX Africa 2025 : L’écosystème numérique marocain mis en avant au Village APEBI https://lnt.ma/gitex-africa-2025-lecosysteme-numerique-marocain-mis-en-avant-au-village-apebi/ Tue, 08 Apr 2025 10:18:16 +0000 https://lnt.ma/?p=527910 À l’occasion de la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril à Marrakech, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) annonce la mise en place d’un espace dédié à la représentation de l’écosystème technologique marocain. Baptisé VILLAGE APEBI, ce dispositif de 510 m² vise à offrir […]

The post GITEX Africa 2025 : L’écosystème numérique marocain mis en avant au Village APEBI appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
À l’occasion de la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril à Marrakech, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) annonce la mise en place d’un espace dédié à la représentation de l’écosystème technologique marocain. Baptisé VILLAGE APEBI, ce dispositif de 510 m² vise à offrir une plateforme de visibilité et de mise en relation pour les acteurs nationaux du numérique.

Conçu comme un espace collaboratif, le Village réunira plus d’une cinquantaine de structures, parmi lesquelles des startups, des PME technologiques, des entreprises de plus grande taille ainsi que des partenaires publics et privés. L’objectif est de favoriser les interactions entre ces différents intervenants, d’encourager les synergies et de mettre en lumière les compétences développées localement dans le domaine de la transformation numérique.

Situé à proximité des espaces occupés par les institutions et les décideurs internationaux, le Village bénéficie d’un emplacement stratégique au sein du salon, permettant aux exposants d’optimiser leur visibilité auprès d’un public professionnel varié.

Parallèlement à l’espace d’exposition, le programme Agora Tech proposera une série d’échanges et de conférences autour des enjeux liés à la transition numérique en Afrique. Cette tribune accueillera des experts, dirigeants d’entreprises, décideurs publics et représentants de la société civile afin d’aborder des thématiques telles que l’innovation, la souveraineté numérique, les tendances émergentes ou encore les perspectives de développement du secteur technologique.

Dans le cadre de cette édition, l’APEBI lance également le programme PME Tech Export, destiné à accompagner des entreprises marocaines à fort potentiel dans leur ouverture à l’international. Ce programme se déroulera en plusieurs étapes, à commencer par la sélection de 20 entreprises qui seront mises en avant lors du GITEX Africa. Celles-ci bénéficieront ensuite, en novembre 2025, d’un voyage d’affaires en France axé sur le développement de partenariats, suivi d’un événement de clôture au Maroc en janvier 2026 consacré au retour d’expérience et à la valorisation des initiatives réussies à l’export.

En complément de ces dispositifs, le Village accueillera une édition spéciale de l’émission “Ça Va Connecter”, en partenariat avec des médias spécialisés. Ce format audiovisuel prévoit des interviews, pitchs, séquences de présentation et reportages diffusés pendant et après le salon, avec l’objectif de renforcer la visibilité médiatique des exposants. L’animation de ce plateau sera assurée par le journaliste Philippe Régnoux.

À travers cette initiative, la Fédération APEBI entend contribuer à la valorisation de l’écosystème numérique national et à son positionnement à l’échelle régionale et internationale. Le GITEX Africa 2025 constitue, selon la Fédération, une opportunité pour promouvoir les capacités technologiques marocaines dans le cadre de la stratégie Maroc Digital 2030. L’édition sera ponctuée par un dîner de gala le 14 avril, réunissant les représentants du secteur numérique marocain ainsi que des invités internationaux.

LNT

The post GITEX Africa 2025 : L’écosystème numérique marocain mis en avant au Village APEBI appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
GITEX Africa 2025 : inwi présente pour mettre en avant ses solutions en matière de transformation numérique https://lnt.ma/gitex-africa-2025-inwi-presente-pour-mettre-en-avant-ses-solutions-en-matiere-de-transformation-numerique/ Tue, 08 Apr 2025 10:16:12 +0000 https://lnt.ma/?p=527904 L’opérateur global inwi prendra part à la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. À cette occasion, l’entreprise présentera ses différentes solutions technologiques, dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement de la digitalisation des entreprises marocaines. À travers sa marque dédiée inwi Business, l’opérateur mettra en avant une […]

The post GITEX Africa 2025 : inwi présente pour mettre en avant ses solutions en matière de transformation numérique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’opérateur global inwi prendra part à la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. À cette occasion, l’entreprise présentera ses différentes solutions technologiques, dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement de la digitalisation des entreprises marocaines.

À travers sa marque dédiée inwi Business, l’opérateur mettra en avant une offre composée de services de connectivité, de communication unifiée, de cybersécurité, d’hébergement dans ses datacenters certifiés, ainsi que de solutions de cloud souverain. Ces services sont destinés à répondre aux besoins numériques croissants des entreprises, en matière d’infrastructure et de sécurité.

La participation d’inwi à ce salon technologique sera également l’occasion de présenter « win by inwi », son produit 100 % digital. Cette solution proposera un parcours interactif destiné à illustrer l’évolution des usages numériques et l’expérience client en ligne. Win by inwi a été désigné « Produit de l’Année 2025 » pour la troisième année consécutive.

En partenariat avec l’APEBI, inwi accompagnera également un groupe de PME technologiques marocaines en leur facilitant l’accès à l’événement. Un espace dédié leur permettra d’exposer leurs services et de rencontrer des acteurs nationaux et internationaux du secteur, dans l’objectif de renforcer leur visibilité et d’explorer de nouvelles opportunités de développement.

Par ailleurs, dans le cadre de son programme inwi Innov, l’entreprise soutiendra six startups marocaines sélectionnées pour leur potentiel d’innovation dans différents domaines, tels que la deeptech, la HR tech, la retailtech, la sportech ou encore la traveltech. Celles-ci disposeront d’un espace sur le stand de l’opérateur pour présenter leurs produits et solutions.

LNT avec CdP

The post GITEX Africa 2025 : inwi présente pour mettre en avant ses solutions en matière de transformation numérique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
GITEX 2025 : Entretien avec M. Jongkil Lee, directeur de la Korea-Africa Foundation https://lnt.ma/gitex-2025-entretien-avec-m-jongkil-lee-directeur-de-la-korea-africa-foundation/ Mon, 07 Apr 2025 15:27:20 +0000 https://lnt.ma/?p=527868 À l’occasion de la participation de la Corée du Sud au GITEX Africa 2025, qui se tiendra à Marrakech du 28 au 30 mai, la Korea-Africa Foundation joue un rôle central dans le renforcement des liens technologiques et économiques entre la Corée et le continent africain. M. Jongkil Lee, Directeur de la Fondation, nous livre […]

The post GITEX 2025 : Entretien avec M. Jongkil Lee, directeur de la Korea-Africa Foundation appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
À l’occasion de la participation de la Corée du Sud au GITEX Africa 2025, qui se tiendra à Marrakech du 28 au 30 mai, la Korea-Africa Foundation joue un rôle central dans le renforcement des liens technologiques et économiques entre la Corée et le continent africain. M. Jongkil Lee, Directeur de la Fondation, nous livre sa vision de cette coopération en pleine expansion et revient sur les ambitions sud-coréennes en Afrique dans les domaines de l’innovation numérique.

 

La Nouvelle Tribune : Pourquoi le Maroc a-t-il été choisi comme point d’entrée pour les innovations coréennes en Afrique, et quels résultats ont été obtenus avec les 28 startups coréennes accompagnées depuis 2023 au GITEX Africa ?

M. Jongkil Lee : Le Maroc s’impose comme un hub d’innovation numérique en Afrique, porté par une forte volonté politique. Sa position géographique stratégique et son environnement culturel en font une porte d’entrée idéale vers les marchés francophones et nord-africains. Pour les startups coréennes, le Maroc représente le point de départ optimal pour s’étendre sur le continent.

Par ailleurs, le GITEX Africa, aujourd’hui dans sa troisième édition, est devenu le plus grand salon technologique du continent. C’est une plateforme clé où se rencontrent gouvernements, investisseurs et entreprises du monde entier, offrant aux startups coréennes une opportunité précieuse de valider leurs idées et de créer un premier réseau.

Depuis 2023, la Korea-Africa Foundation a soutenu 28 startups au GITEX Africa. Cela a conduit à des discussions de collaboration avec des agences gouvernementales et des entreprises locales, ainsi qu’à la signature de plusieurs MoUs. Les secteurs de la healthtech et de l’edtech ont reçu un accueil particulièrement favorable, avec des validations de marché déjà en cours en Afrique.

 

Dans quelle mesure les solutions technologiques coréennes, comme celles en agritech ou en EdTech, répondent-elles aux besoins des marchés africains ?

En agritech, les technologies d’agriculture intelligente, de gestion de l’eau et de précision farming sont essentielles pour répondre aux enjeux de sécurité alimentaire. Les outils de suivi agricole basés sur l’IA, les drones et les systèmes d’irrigation intelligente développés en Corée permettent d’atténuer les effets du changement climatique et la dégradation des sols.

En edtech, de nombreuses régions africaines souffrent encore d’un faible taux de pénétration d’internet et d’un manque d’infrastructures éducatives. Les plateformes d’apprentissage mobile, les systèmes de tutorat basés sur l’IA, ainsi que les outils d’enseignement en VR / AR (réalité virtuelle / réalité augmentée) offrent des solutions économiques et de qualité pour réduire les inégalités entre zones urbaines et rurales.

Des projets pilotes et des partenariats locaux sont déjà en cours dans plusieurs pays africains, avec une volonté d’élargir leur portée dans les prochaines années.

 

Quels partenariats stratégiques envisagez-vous de développer au GITEX Africa 2025 pour garantir un impact durable des innovations coréennes en Afrique ?

Notre objectif au GITEX Africa 2025 n’est pas seulement de présenter des technologies, mais de créer des opportunités concrètes de collaboration avec les entreprises du Continent africain, les institutions publiques et les investisseurs.

Programmes de co-innovation : lancer des projets de co-développement entre startups coréennes et entreprises africaines, axés sur la localisation des solutions.

Expansion des réseaux d’investissement : renforcer les liens avec les VCs et les accélérateurs pour faciliter le financement et l’intégration sur le marché africain.

Partenariats gouvernementaux et réglementaires : dialoguer avec les gouvernements africains autour de projets pilotes dans les secteurs des TIC, de l’agriculture intelligente et de la healthtech.

Ces partenariats garantiront la diffusion continue des technologies coréennes en Afrique et renforceront une coopération durable.

Grâce au soutien de PEN Ventures, accélérateur de référence en Corée, et à l’implication stratégique d’IMPACT Lab, acteur incontournable de l’innovation en Afrique, nous avons conçu un programme d’accompagnement sur-mesure. IMPACT Lab a joué un rôle déterminant en ouvrant les portes du marché marocain et africain aux startups coréennes, facilitant ainsi l’émergence de synergies concrètes entre les deux écosystèmes.

 

En quoi les startups coréennes présentes cette année se distinguent-elles des éditions précédentes, et quel type d’impact espérez-vous qu’elles aient sur l’Afrique ?

Les startups sélectionnées pour le GITEX Africa 2025 proposent des solutions plus localisées et des modèles économiques encore plus concrets que lors des éditions précédentes. Cette année, sept startups ont été sélectionnées : EKLEER, Movements, CAST, BODIT, Purple Education, H2O Hospitality et Sherpa Space. La sélection a porté sur des entreprises ayant un fort potentiel de déploiement sur le Continent. 

Certaines sont déjà engagées dans des démarches de partenariat avec des acteurs africains, avec des perspectives concrètes d’implémentation.

C’est le cas de BODIT, une IA au service des éleveurs déjà déployée au Kenya. En 10 mois, sa technologie de surveillance comportementale des veaux a permis de réduire le taux de mortalité de 32,6 % à 0,6 % sur 13 fermes kényanes, et d’augmenter la production laitière de 12L à 20L par vache.

Ou encore de la solution d’agriculture de précision Sherpa Space, qui a lancé des projets pilotes en Ouganda sur les exploitations d’ananas et de café. Grâce à ses capteurs, ses lampes adaptatives et ses systèmes intelligents, Sherpa space aide les petits agriculteurs à mieux anticiper, irriguer et fertiliser, tout en réduisant les pertes. Cette startup espère se développer au Maghreb.

Par rapport à l’an dernier, nous avons renforcé notre réseau pour maximiser les résultats à travers des rendez-vous B2B, des rencontres avec des investisseurs et des programmes de collaboration gouvernementale. Cette édition vise à accélérer la transformation numérique en Afrique tout en développant des liens plus étroits entre écosystèmes coréens et africains.

 

Comment la KAF voit-elle la collaboration entre les startups coréennes et les entreprises africaines pour accélérer la transformation numérique du Continent ? 

La coopération entre la Corée et l’Afrique va au-delà du transfert de technologie : elle repose sur la création d’un écosystème d’innovation mutuellement bénéfique.

Renforcement du modèle de co-création : les startups coréennes apportent les technologies, les entreprises africaines apportent les connaissances terrain et les réseaux. C’est la garantie d’un partenariat durable et évolutif.

Promotion de la collaboration Startups – Grands comptes – Gouvernements : la KAF soutient des projets qui lient ces différents acteurs pour stimuler la croissance numérique.

Déploiement de fonds conjoints et de programmes d’accélération : nous travaillons avec des investisseurs coréens et internationaux pour créer des dispositifs spécifiquement adaptés aux réalités africaines.

À travers ces initiatives, la KAF souhaite jouer un rôle clé dans la transformation digitale du continent, en favorisant des coopérations solides et de long terme entre startups coréennes et partenaires africains.

Propos recueillis par Asmaa Loudni

The post GITEX 2025 : Entretien avec M. Jongkil Lee, directeur de la Korea-Africa Foundation appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
GITEX Africa 2025 : Marrakech au cœur de la stratégie numérique africaine https://lnt.ma/gitex-africa-2025-marrakech-au-coeur-de-la-strategie-numerique-africaine/ Fri, 04 Apr 2025 16:39:59 +0000 https://lnt.ma/?p=527800 Rabat a accueilli, ce vendredi 4 avril 2025, la conférence de presse de lancement de la troisième édition de GITEX Africa, qui se tiendra du 14 au 16 avril à Marrakech. Sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, cette édition se veut la plus ambitieuse depuis la création de l’événement en 2023. Les responsables […]

The post GITEX Africa 2025 : Marrakech au cœur de la stratégie numérique africaine appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Rabat a accueilli, ce vendredi 4 avril 2025, la conférence de presse de lancement de la troisième édition de GITEX Africa, qui se tiendra du 14 au 16 avril à Marrakech. Sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, cette édition se veut la plus ambitieuse depuis la création de l’événement en 2023. Les responsables marocains, les partenaires institutionnels et les représentants du secteur privé y voient un levier stratégique pour consolider la place du Royaume en tant que plateforme technologique continentale et pour projeter l’Afrique dans l’économie numérique mondiale.

La conférence a réuni plusieurs hauts responsables, dont la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement, Mme Amal El Fallah Seghrouchni, le directeur général de l’Agence de Développement du Digital, M. Mohammed Drissi Melyani, et Mme Trixie LohMirmand, vice-présidente exécutive du Dubai World Trade Center.

Un moteur de développement inclusif

Prenant la parole en ouverture, Mme Seghrouchni a rappelé l’importance stratégique de GITEX Africa dans l’agenda technologique du Royaume. Elle a souligné que la tenue de cet événement, inscrit dans la continuité du GITEX Dubaï, représente “l’engagement collectif des pouvoirs publics, des institutions et des acteurs privés pour positionner le Maroc comme un carrefour numérique régional et un catalyseur de transformation digitale à l’échelle africaine”. Pour la ministre, cet engagement s’inscrit dans une vision royale claire qui ambitionne de faire du numérique un moteur de développement inclusif, tant au niveau national que continental. Elle a également insisté sur l’impératif de réduire la fracture numérique entre les pays africains et les économies avancées, en misant sur la formation des talents, la modernisation des infrastructures et la création d’un cadre réglementaire propice à l’innovation.

L’édition 2025 de GITEX Africa, prévue à Marrakech, s’annonce plus vaste et plus structurée que les précédentes. Elle réunira plus de 1 600 exposants et environ 1 200 start-up venues de 130 pays. Près de 850 délégations internationales, dont des investisseurs institutionnels, des agences gouvernementales et des opérateurs économiques, sont attendues. La diversité et l’origine des participants traduisent l’intérêt croissant pour le marché numérique africain, mais aussi pour le modèle marocain de développement digital. Le site de Bab Jdid à Marrakech accueillera l’événement sur une superficie étendue, repensée pour favoriser l’interaction entre les visiteurs, les exposants et les partenaires.

Lors de son intervention, M. Mohammed Drissi Melyani a présenté les grandes lignes de la participation marocaine à cette édition. Il a annoncé la mise en place d’un pavillon national de 500 m² qui regroupera plus de 25 départements ministériels et institutions publiques. Ce pavillon vise à démontrer les avancées concrètes du pays en matière de digitalisation des services publics, d’innovation technologique et de transition numérique dans les administrations. Le directeur général de l’ADD a également insisté sur l’accompagnement spécifique de 200 start-up marocaines, dont la participation est subventionnée à plus de 90 %. Il a précisé que ce soutien ne se limite pas à une simple prise en charge logistique, mais s’accompagne de formations, de mentorats et de sessions de mise en réseau avec des investisseurs internationaux. Ce dispositif vise à créer des opportunités concrètes de croissance pour les jeunes entreprises innovantes du Royaume.

Les talents africains doivent être mis en valeur

L’accent mis sur la jeunesse entrepreneuriale n’est pas fortuit. L’un des axes structurants de l’événement est la mise en valeur des talents africains, notamment à travers le Studio du Prix Africain de l’Innovation. Cet espace est conçu pour offrir une vitrine à la créativité du continent, avec pour objectif de stimuler l’investissement, de favoriser l’émergence de nouveaux champions technologiques et de renforcer les passerelles entre les diasporas africaines et leurs pays d’origine. Dans la même logique, l’initiative “She Builds Africa”, soutenue par la Société Financière Internationale, sera reconduite pour promouvoir les start-up portées par des femmes et renforcer leur visibilité dans les écosystèmes d’innovation.

Sur le plan international, l’événement bénéficiera d’une couverture renforcée avec la présence de plus de 350 investisseurs étrangers, dont un quart participeront pour la première fois à un événement au Maroc. Pour Mme Trixie LohMirmand, cette dynamique illustre la capacité de GITEX Africa à s’imposer comme une plateforme crédible et compétitive dans le paysage mondial de la tech. Elle a souligné que près de 40 % des entreprises présentes cette année proposeront des solutions basées sur l’intelligence artificielle, ce qui témoigne, selon elle, de l’entrée de l’Afrique dans la “décennie de l’IA”. Elle a également mis en exergue les efforts déployés pour renforcer la représentation marocaine, avec près de 300 start-up locales sélectionnées dans le cadre du programme Morocco 200 Startups.

Les résultats enregistrés lors des éditions précédentes confirment la montée en puissance de l’événement. En 2024, plus de 1 500 exposants et 700 médias venus de 75 pays avaient participé à l’événement. Le salon avait généré un impact économique évalué à plus de 600 millions d’euros, avec plus de 1 000 réunions B2B organisées entre start-up et investisseurs. Les retombées médiatiques ont été significatives, avec plus de 73 000 mentions presse recensées dans une vingtaine de pays.

La conférence a également permis d’aborder la question des perspectives à moyen terme pour le salon. Selon Mme Seghrouchni, l’ambition est de faire de GITEX Africa une plateforme permanente d’échange, d’investissement et de collaboration technologique, en lien avec les objectifs du Royaume en matière de souveraineté numérique, d’ouverture sur les marchés africains et de consolidation de la diplomatie économique. Elle a également souligné l’importance de construire des partenariats structurants, notamment en matière de datacenters, de cybersécurité et de gouvernance de l’IA.

Interrogée sur les retombées concrètes pour le Maroc, la ministre a évoqué un double enjeu : améliorer la visibilité du pays comme destination numérique de référence et créer un environnement attractif pour les investisseurs internationaux. Elle a rappelé que plus de 40 % des solutions présentées cette année par des start-up marocaines sont orientées vers des applications à fort impact sociétal, dans des domaines tels que la santé, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles.

GITEX Africa veut ainsi devenir, au fil des éditions, un espace structurant pour la construction d’une économie numérique africaine intégrée, innovante et compétitive.

Selim Benabdelkhalek

The post GITEX Africa 2025 : Marrakech au cœur de la stratégie numérique africaine appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’IA arrive dans l’anime mais Hayao Miyazaki est irremplaçable selon son fils https://lnt.ma/lia-arrive-dans-lanime-mais-hayao-miyazaki-est-irremplacable-selon-son-fils/ Wed, 02 Apr 2025 11:03:44 +0000 https://lnt.ma/?p=527651 L’intelligence artificielle (IA) pourrait prendre le travail des artistes japonais d’animation, mais rien ne pourra remplacer le talent d’Hayao Miyazaki, l’âme créatrice du Studio Ghibli, affirme son fils Goro à l’AFP. Après la mise en ligne de la version actualisée de ChatGPT (GPT-4o), internet a été inondé d’images et de memes générés dans le style […]

The post L’IA arrive dans l’anime mais Hayao Miyazaki est irremplaçable selon son fils appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’intelligence artificielle (IA) pourrait prendre le travail des artistes japonais d’animation, mais rien ne pourra remplacer le talent d’Hayao Miyazaki, l’âme créatrice du Studio Ghibli, affirme son fils Goro à l’AFP.

Après la mise en ligne de la version actualisée de ChatGPT (GPT-4o), internet a été inondé d’images et de memes générés dans le style du fameux studio d’animation, à qui l’on doit notamment les films d’animation « Mon voisin Totoro », « Porco Rosso » ou « Princesse Mononoké ».

« Il ne serait pas surprenant que, dans deux ans, un film (d’animation) soit entièrement réalisé par l’IA », affirme Goro Miyazaki, pour qui l’IA pourrait un jour « remplacer » les créateurs.

Cette vague d’images virales générées par le programme de l’entreprise OpenAI a d’ailleurs ouvert un débat sur la violation potentielle des droits d’auteur et l’utilisation de contenus pour développer ces logiciels.

Mais lors d’un entretien réalisé fin mars dans les locaux du Studio Ghibli, à l’ouest de Tokyo, Goro Miyazaki se demande tout de même si le public serait prêt à regarder un film d’animation entièrement généré par l’IA.

Le réalisateur de 58 ans admet toutefois que les nouvelles technologies offrent « un fort potentiel pour l’émergence de talents inattendus. »

Le Japon est confronté à une pénurie d’animateurs qualifiés, notamment parce que la plupart d’entre eux survivent d’abord avec des emplois mal rémunérés pendant des années pour apprendre les ficelles du métier.

Pour le fils Miyazaki, la Gen Z (nés entre fin 1990 et début 2010), très au fait des technologies numériques, pourrait également progressivement rejeter le travail manuel.

« De nos jours, le monde regorge d’occasions de regarder n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où », ce qui rend plus difficile l’idée de vivre de l’acte physique de dessiner, ajoute-t-il.

Le père de Goro, qui créait en dessinant, a fondé le Studio Ghibli avec Isao Takahata en 1985, un an après avoir réalisé le film d’animation post-apocalyptique « Nausicaa de la vallée du vent ».

Après le décès de M. Takahata en 2018, Hayao Miyazaki, aujourd’hui âgé de 84 ans, a continué de réaliser des films d’animations avec le producteur Toshio Suzuki, 76 ans.

« Si ces deux personnes ne peuvent plus faire d’animation ou ne peuvent plus bouger, alors que se passera-t-il ? », s’interroge Goro Miyazaki, interrogé sur l’avenir du Studio Ghibli.

« Ce n’est pas comme s’ils pouvaient être remplacés ».

Malgré son âge, Hayao Miyazaki a remporté le deuxième Oscar de sa carrière l’an dernier avec son film « Le garçon et le héron », qui sera probablement son dernier long métrage.

Les dessins animés sont communément destinés aux enfants, mais Takahata et Hayao, issus « de la génération qui a connu la guerre », ont inclus des éléments plus sombres qui plaisent aux adultes, selon Goro Miyazaki.

« Il n’y a pas que de la douceur, mais aussi de l’amertume et d’autres choses qui s’entrelacent magnifiquement dans l’oeuvre », ajoute-t-il, décrivant une « odeur de mort » qui imprègne ces films.

« C’est ce qui donne toute la profondeur de ce travail. »

Pour les jeunes qui ont grandi en temps de paix, « il est impossible de créer quelque chose avec le même sens, la même approche et la même attitude que la génération de mon père », affirme Goro Miyazaki.

Alors que les images générées par l’IA dans le style Ghibli se multiplient en ligne, une vidéo d’Hayao Miyazaki datant de 2016 a refait surface, témoignant pour certains de son aversion pour la technologie.

« Je pense sincèrement que c’est une insulte à la vie même », exprimait alors le co-fondateur du Studio Ghibli dans un documentaire de la télévision publique japonaise NHK.

Il réagissait à une animation assistée par de l’IA d’une créature semblable à un zombie, qu’il a même qualifié d' »extrêmement désagréable ».

Le fils d’Hayao Miyazaki a, quant à lui, rejoint le Studio Ghibli en 1998 et a réalisé deux films d’animations, dont « Les contes de terremer » en 2006 et « La colline aux coquelicots » en 2011.

Il a également supervisé le développement du musée Ghibli dans le quartier de Kichijoji à Tokyo et le parc Ghibli qui a ouvert ses portes en novembre 2022 dans la région d’Aichi (centre du Japon).

Enfant, Goro Miyazaki aimait dessiner et confie avoir beaucoup appris en regardant le travail de son père et de Takahata, même s’il ne « pensait pas pouvoir devenir un animateur » à la hauteur de leur talent.

« Ma mère, qui était animatrice, m’a également dit de ne pas poursuivre cette carrière car c’est un travail difficile et très prenant », raconte le réalisateur, ajoutant que son père Hayao était très rarement à la maison.

« Mais j’ai toujours voulu faire quelque chose de créatif…et je pense que le métier de réalisateur me convient », ajoute-t-il.

 

LNT avec Afp

The post L’IA arrive dans l’anime mais Hayao Miyazaki est irremplaçable selon son fils appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Entretien : Tookeez, une nouvelle approche de la récompense digitale https://lnt.ma/entretien-tookeez-une-nouvelle-approche-de-la-recompense-digitale/ Wed, 02 Apr 2025 10:50:25 +0000 https://lnt.ma/?p=527631 Siham Elmejjad, CEO de Tookeez, présente cette plateforme dédiée aux récompenses digitales. Elle explique dans cet entretien son fonctionnement, ses particularités et la manière dont elle s’inscrit dans un environnement en pleine évolution. La Nouvelle Tribune : Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est Tookeez et ce qui la distingue des autres plateformes du marché ? Siham […]

The post Entretien : Tookeez, une nouvelle approche de la récompense digitale appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Siham Elmejjad, CEO de Tookeez, présente cette plateforme dédiée aux récompenses digitales. Elle explique dans cet entretien son fonctionnement, ses particularités et la manière dont elle s’inscrit dans un environnement en pleine évolution.

La Nouvelle Tribune : Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est Tookeez et ce qui la distingue des autres plateformes du marché ?

Siham Elmejjad : Tookeez, c’est une plateforme de récompenses digitales qui permet aux entreprises de distribuer une unité de valeur utilisable dans un large réseau de partenaires. Ce qui nous différencie, c’est la souplesse d’usage pour le bénéficiaire, combinée à un pilotage simple et sécurisé pour l’entreprise le tout 100% digitalisé. Là où d’autres solutions restent enfermées dans des logiques propriétaires, nous avons misé sur l’interopérabilité et la liberté de choix.

Qu’est-ce qui vous a motivée à créer Tookeez et quel problème spécifique cherchez-vous à résoudre avec cette plateforme ?

On est partis d’un constat : dans beaucoup d’entreprises, les systèmes de récompense manquent d’impact. Soit parce qu’ils sont trop complexes à gérer, soit parce qu’ils ne correspondent pas aux attentes des utilisateurs. Tookeez est née de l’envie de remettre du bon sens et de la simplicité dans la manière de motiver, fidéliser ou remercier. On a voulu créer un outil à la fois utile, flexible et moderne.  

Tookeez met l’accent sur l’inclusion numérique. En quoi cela se traduit-il concrètement dans vos services et votre approche ?

Pour nous, l’inclusion numérique, ce n’est pas juste un mot. C’est concevoir une plateforme qui fonctionne partout, même avec une faible connexion, sur un smartphone basique. C’est aussi intégrer des partenaires locaux pour que les Tookeez puissent être utilisés dans le quotidien de chacun, pas uniquement en ligne ou dans les grandes enseignes. Et c’est enfin proposer une solution tech avancée – notamment via la blockchain – tout en masquant sa complexité pour l’utilisateur final.  

En termes d’impact, que souhaitez-vous que Tookeez apporte au marché marocain et au-delà dans les prochaines années ?

Notre ambition, c’est que Tookeez devienne un standard de la récompense digitale, d’abord au Maroc, puis à l’échelle internationale. On veut aider les entreprises à mieux valoriser leurs collaborateurs, leurs clients ou leurs partenaires, tout en redonnant du pouvoir d’achat et de la liberté de choix aux bénéficiaires. C’est une approche gagnant-gagnant qui peut avoir un vrai impact économique et social.  

Comment la plateforme Tookeez contribue-t-elle à renforcer l’engagement des consommateurs pour les entreprises partenaires ?

La récompense ne se limite pas à un “cadeau” : c’est un levier relationnel. En donnant à leurs clients une unité de valeur simple, immédiate, et librement utilisable, les marques créent un lien positif et durable. C’est une façon de dire “merci” de manière concrète, tout en restant aligné avec les usages actuels. Et comme tout est traçable, cela permet d’optimiser en continu les dispositifs d’activation.  

Le marché numérique est en constante évolution. Quelles innovations prévoyez-vous pour maintenir Tookeez compétitive et continuer à répondre aux défis du secteur ?

On est en veille permanente, et à l’écoute de nos utilisateurs. Nos priorités ? Développer encore notre réseau d’acceptation, simplifier toujours plus l’expérience utilisateur, et enrichir les fonctionnalités de pilotage pour les entreprises. On s’efforce à intégrer le meilleur des technologies comme l’IA ou la blockchain pour atteindre ces objectifs. On travaille aussi sur des intégrations avec des apps existantes – comme des wallets ou des plateformes RH – pour que Tookeez s’insère naturellement dans les parcours du quotidien.  

Entretien réalisé par Asmaa Loudni

The post Entretien : Tookeez, une nouvelle approche de la récompense digitale appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Garena Free annonce le retour de la Battle of Morocco https://lnt.ma/garena-free-annonce-le-retour-de-la-battle-of-morocco/ Mon, 24 Mar 2025 13:57:16 +0000 https://lnt.ma/?p=527325 Garena Free Fire a dévoilé son calendrier Esports MEA 2025, confirmant le retour de la Battle of Morocco en août. Ce tournoi, considéré comme le plus grand événement esport de Free Fire au Maroc, se tiendra à Casablanca et réunira 12 équipes, incluant des formations professionnelles telles que WASK, ainsi que des équipes amateurs et […]

The post Garena Free annonce le retour de la Battle of Morocco appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Garena Free Fire a dévoilé son calendrier Esports MEA 2025, confirmant le retour de la Battle of Morocco en août. Ce tournoi, considéré comme le plus grand événement esport de Free Fire au Maroc, se tiendra à Casablanca et réunira 12 équipes, incluant des formations professionnelles telles que WASK, ainsi que des équipes amateurs et semi-professionnelles en quête de reconnaissance.

L’édition 2024 de la Battle of Morocco avait attiré plus de 4 000 spectateurs, témoignant de l’engouement croissant pour l’esport dans la région MEA (Moyen-Orient et Afrique). En plus de la compétition, l’événement avait proposé un programme d’animations avec notamment une prestation du rappeur marocain Dada, ajoutant une dimension festive à la rencontre.

Cette année, l’événement s’inscrit dans un circuit compétitif plus vaste, débutant le 12 avril avec le Free Fire MEA Championship (FFMC) Spring 2025. Ce tournoi en ligne servira de première étape qualificative pour le Free Fire Mid-Season Clash (FFMSC) en mai, où les meilleures équipes s’affronteront pour décrocher une place à l’Esports World Cup (EWC) : Free Fire 2025, qui se tiendra à Riyad.

D’autres compétitions sont prévues dans le cadre de cette feuille de route esport, notamment le FFMC Summer 2025 en juillet et le FFWS MEA 2025 en septembre. Le vainqueur de cette dernière compétition obtiendra son billet pour les Free Fire World Series (FFWS) Global Finals 2025, prévues en novembre en Indonésie.

The post Garena Free annonce le retour de la Battle of Morocco appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
À Washington, le Maroc défend une approche équilibrée en matière d’IA https://lnt.ma/a-washington-le-maroc-defend-une-approche-equilibree-en-matiere-dia/ Wed, 19 Mar 2025 10:14:39 +0000 https://lnt.ma/?p=527072 Le Maroc a mis en avant, mardi à Washington, une approche conciliant souveraineté nationale et interopérabilité dans le développement des outils d’intelligence artificielle (IA). Cette position a été exprimée par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, lors de sa participation au Sommet mondial […]

The post À Washington, le Maroc défend une approche équilibrée en matière d’IA appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le Maroc a mis en avant, mardi à Washington, une approche conciliant souveraineté nationale et interopérabilité dans le développement des outils d’intelligence artificielle (IA). Cette position a été exprimée par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, lors de sa participation au Sommet mondial du numérique, organisé au siège de la Banque mondiale.

Mme Seghrouchni a souligné que le Maroc privilégie une approche hybride, permettant aux États de conserver le contrôle de leurs infrastructures critiques et de leurs données sensibles, tout en participant à un écosystème d’IA ouvert et sécurisé. Cette stratégie, a-t-elle précisé, vise à équilibrer la souveraineté numérique avec les bénéfices liés à la collaboration et à l’interconnexion technologique.

Selon la ministre, le Maroc aspire à construire une politique d’IA qui conjugue les atouts des systèmes mondiaux avec le développement de compétences et d’infrastructures locales. L’objectif est, d’après elle, de garantir une utilisation de l’IA qui soit “sûre, éthique et inclusive” pour l’ensemble des citoyens.

Mme Seghrouchni a rappelé les initiatives entreprises par le Maroc en matière d’infrastructures numériques, notamment la mise en place en 2020 du plus grand datacenter en Afrique, doté d’une capacité de 3,1 petaflops. D’autres projets similaires sont en cours, avec l’objectif de renforcer les capacités du Royaume dans ce domaine. Le Maroc envisage également d’accueillir un centre d’excellence onusien dédié à l’IA pour l’Afrique et les pays arabes.

Ces efforts ont permis au Maroc d’améliorer sa position dans le Global Digitalization Index, où il a gagné 11 places en 2024. Le Royaume ambitionne d’être parmi les premiers pays africains en matière de digitalisation d’ici à 2030.

Sur le plan international, Mme Seghrouchni a rappelé l’engagement du Maroc pour une utilisation responsable de l’IA. Elle a cité la participation du Royaume aux travaux du Comité spécial d’experts de l’UNESCO sur l’éthique de l’intelligence artificielle, ainsi que le co-parrainage, aux côtés des États-Unis, de la première résolution des Nations Unies sur l’IA.

La ministre a également mis l’accent sur la priorité donnée par le Maroc à l’élargissement de l’accès au numérique, notamment à travers le Plan national pour le développement du haut et très haut débit (PNHD). Elle a indiqué que le gouvernement poursuit la modernisation des infrastructures télécoms, avec un accent particulier sur les villes appelées à accueillir des événements sportifs majeurs tels que la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du monde 2030.

Organisé sous le thème « Voies numériques pour tous », le Sommet mondial du numérique rassemble des représentants gouvernementaux, experts, acteurs du secteur privé et organisations partenaires, autour de discussions portant sur les perspectives du développement numérique et les solutions aux enjeux liés à la digitalisation.

LNT

The post À Washington, le Maroc défend une approche équilibrée en matière d’IA appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
GITEX Africa Morocco 2025 : Accélérer la transformation numérique de l’Afrique https://lnt.ma/gitex-africa-morocco-2025-accelerer-la-transformation-numerique-de-lafrique/ Tue, 18 Mar 2025 13:49:36 +0000 https://lnt.ma/?p=527029 La troisième édition de GITEX Africa Morocco se tiendra à Marrakech du 14 au 16 avril 2025, sous le Haut Patronage Royal. Organisé par KAOUN International et soutenu par le ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, en partenariat avec l’Agence du Développement du Digital (ADD), cet événement a pour objectif […]

The post GITEX Africa Morocco 2025 : Accélérer la transformation numérique de l’Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La troisième édition de GITEX Africa Morocco se tiendra à Marrakech du 14 au 16 avril 2025, sous le Haut Patronage Royal.

Organisé par KAOUN International et soutenu par le ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, en partenariat avec l’Agence du Développement du Digital (ADD), cet événement a pour objectif de renforcer l’innovation et la transformation numérique en Afrique.

L’édition 2025 mettra l’accent sur les infrastructures numériques publiques, le développement de l’intelligence artificielle et les avancées technologiques. Un des moments forts sera le sommet Africa Future Connectivity, qui abordera l’impact du haut débit, de la 5G et des technologies cloud, précisent les organisateurs. Autre nouveauté, le Diaspora Studio, un espace de mise en réseau des talents, facilitera le réseautage et le transfert de compétences entre la diaspora africaine et les écosystèmes technologiques locaux.

Alors que l’économie numérique africaine connaît une croissance rapide, avec une contribution estimée à 712 milliards de dollars d’ici 2050, GITEX Africa Morocco 2025 représente une occasion de renforcer cette dynamique. Le continent attire déjà plus de 5 milliards de dollars en investissements en capital-risque, et l’essor de talents technologiques qualifiés soutient cette trajectoire prometteuse.

Cet événement souligne le rôle du Maroc dans le développement du numérique en Afrique, soutenu par la participation des gouvernements et des acteurs privés.

Amal El Fallah Seghrouchni, Ministre Déléguée chargée de la Transition Numérique, a déclaré : « Après le succès de l’édition 2024, le Maroc est fier d’accueillir la troisième édition de GITEX Africa, qui confirme notre rôle central dans la transformation numérique du continent. GITEX Africa 2025 sera un lieu de rencontre privilégié entre décideurs, investisseurs et innovateurs pour accélérer l’intégration numérique du continent et favoriser des partenariats à fort impact».

L’événement verra également la participation de la Société Financière Internationale (IFC), partenaire de développement économique. Makhtar Diop, Directeur Général de l’IFC, interviendra sur l’impact du numérique sur l’économie africaine, avec un focus particulier sur la fintech et l’agrobusiness. Une autre initiative phare de cette édition, le programme SheWins Africa porté par l’IFC, visera à soutenir l’entrepreneuriat féminin et à renforcer l’accès des femmes aux financements.

Le programme GITEX Impact s’élargira aux technologies de la transition énergétique, de la mobilité et de l’EdTech. Mohammed Drissi Melyani, Directeur Général de l’ADD, a souligné : « GITEX Africa Morocco s’affirme aujourd’hui comme la plateforme incontournable de la transformation digitale du continent en favorisant l’échange d’expériences et les bonnes pratiques en termes d’innovation technologique et en renforçant également la compétitivité des écosystèmes publics et privés africains à l’échelle mondiale».

L’événement réunira plus de 1 400 exposants de 130 pays, offrant une opportunité unique de réseautage et d’échange d’idées.

AL

The post GITEX Africa Morocco 2025 : Accélérer la transformation numérique de l’Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Fiber To The Home : inwi s’aligne sur la réglementation de l’ANRT https://lnt.ma/fiber-to-the-home-inwi-saligne-sur-la-reglementation-de-lanrt/ Tue, 18 Mar 2025 10:20:36 +0000 https://lnt.ma/?p=526991 Dans le cadre du développement du très haut débit au Maroc, inwi s’aligne sur la réglementation de l’ANRT en ouvrant l’accès à ses infrastructures FTTH (Fiber To The Home) aux autres acteurs du marché. « Cette initiative s’inscrit dans une logique de mutualisation et de partage des infrastructures, afin de favoriser une concurrence équitable et […]

The post Fiber To The Home : inwi s’aligne sur la réglementation de l’ANRT appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Dans le cadre du développement du très haut débit au Maroc, inwi s’aligne sur la réglementation de l’ANRT en ouvrant l’accès à ses infrastructures FTTH (Fiber To The Home) aux autres acteurs du marché.

« Cette initiative s’inscrit dans une logique de mutualisation et de partage des infrastructures, afin de favoriser une concurrence équitable et d’accélérer le déploiement du très haut débit sur le territoire », explique-t-on auprès d’inwi, tout en précisant que l’opérateur a ainsi mis en place une offre de gros, avec des conditions techniques et tarifaires transparentes, garantissant un accès non discriminatoire à ses infrastructures.

La présente offre, désignée par « Offre Technique et Tarifaire » (OTT), s’adresse aux Exploitants de Réseaux Publics de Télécommunications (ERPT) détenant une Licence fixe (ou nouvelle génération) pour l’établissement et l’exploitation de réseaux publics de télécommunications au Royaume du Maroc, et qui en font la demande.

Cette OTT traite des modalités d’accès en partage actif au réseau FTTH. L’offre précise certaines modalités techniques, opérationnelles et tarifaires liées aux prestations nécessaires à l’accès FTTH, notamment :

  • La fourniture d’accès pour le client final sur l’infrastructure technique FTTH (Service Accès FTTH) ;
  • La fourniture d’une prestation de collecte et de livraison du trafic (Service de Collecte) ;
  • La fourniture d’une prestation d’hébergement dans le PoP de Collecte (Service Hébergement).

inwi ne peut invoquer l’existence d’une Offre pour refuser d’engager des négociations commerciales avec un autre ERPT en vue de la détermination de prestations ou de conditions qui n’auraient pas été prévues dans cette Offre. Le partage est matérialisé par la signature d’un contrat ou Convention-Cadre de partage entre les ERPT concernés. La non-signature ne doit pas faire obstacle au partage des accès FTTH.

Dans le cas où les demandes ou commandes atteindraient des niveaux élevés rendant leur traitement difficile dans les délais fixés, inwi pourrait être autorisé, par l’ANRT, à mettre en place des limitations de traitement durant des périodes prédéterminées.

L’OTT porte sur les prestations suivantes :

  • La fourniture par inwi à l’OC d’un Accès FTTH pour raccorder le client final de l’OC à travers l’infrastructure technique FTTH d’inwi selon le schéma illustratif de la figure 1 ci-dessous ;
  • La collecte par inwi des trafics émanant des clients finaux de l’OC utilisant les infrastructures FTTH d’inwi, et la livraison par inwi à l’OC de ces trafics vers le switch de l’OC installé au niveau du PoP de collecte d’inwi ;
  • La fourniture par inwi à l’OC d’un espace d’hébergement au niveau d’un PoP de Collecte d’inwi.

Pour plus de détails, le catalogue d’inwi vient d’être publié sur son site web en date du 25 février 2025.

H.Z

The post Fiber To The Home : inwi s’aligne sur la réglementation de l’ANRT appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Maroc-France: Lancement d’un programme d’incubation dédié au gaming https://lnt.ma/maroc-france-lancement-dun-programme-dincubation-dedie-au-gaming/ Tue, 11 Mar 2025 11:10:18 +0000 https://lnt.ma/?p=526147 « Video Game Incubator », programme pour l’incubation de neuf startups marocaines spécialisées dans le domaine du gaming, a été lancé lundi à Rabat en présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, d’une délégation de l’ambassade de France au Maroc ainsi que de plusieurs acteurs du secteur. Ce […]

The post Maroc-France: Lancement d’un programme d’incubation dédié au gaming appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
« Video Game Incubator », programme pour l’incubation de neuf startups marocaines spécialisées dans le domaine du gaming, a été lancé lundi à Rabat en présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, d’une délégation de l’ambassade de France au Maroc ainsi que de plusieurs acteurs du secteur.

Ce programme vise à accompagner les entrepreneurs marocains du jeu vidéo dans la structuration, le développement et la pérennisation de leurs entreprises, tout en accélérant leur montée en compétences et en renforçant les synergies entre les acteurs marocains de cet écosystème à l’international.

S’étendant sur cinq mois d’incubation et deux mois de suivi, ce programme offrira aux entreprises concernées une formation complète portant sur « la préproduction de jeux vidéo », la stratégie de marque et de communication, la gestion d’entreprise, le suivi de la production ainsi que sur la stratégie commerciale et financière.

Il prévoit également des échanges d’expériences avec des leaders du gaming au niveau international, ainsi que des partenaires et investisseurs du secteur.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration d’intention signée entre le Maroc et la France en octobre dernier, relative au soutien et à la structuration de l’écosystème de l’industrie culturelle et créative du jeu vidéo, a déclaré M. Bensaid à la presse.

L’industrie du gaming revêt désormais une importance croissante à l’échelle internationale, a souligné le ministre, formulant le vœu de voir émerger des entreprises marocaines leaders au niveau mondial dans ce secteur.

Grâce à ce partenariat avec l’ambassade de France au Maroc, ce programme permettra d’accompagner neuf startups marocaines investies dans le gaming, en les dotant des outils nécessaires pour se positionner sur le marché international, a-t-il indiqué, mettant en avant l’importance de cette initiative pour renforcer la structuration et développer l’écosystème du gaming dans le Royaume.

Le soutien aux industries culturelles et créatives, en particulier à l’industrie des jeux vidéo, constitue un nouvel axe fort de la coopération culturelle franco-marocaine, qui a été impulsé lors de la visite d’État du Président français dans le Royaume, a indiqué de son côté Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France à Rabat.

Le gaming représente un nouveau secteur créatif, porteur d’emplois et tourné vers la jeunesse, avec de belles perspectives de partenariats entre les deux pays, a souligné Mme Humruzian, également directrice générale de l’Institut français au Maroc, ajoutant qu’il s’agit d’une « très belle histoire qui est en train de s’écrire avec des enjeux importants, à la fois culturels et économiques ».

Pour sa part, le fondateur et directeur de la société LLP (Level Link Partners), Julien Villedieu, a expliqué que le programme « Video Game Incubator » a été conçu par des experts du jeu vidéo dans l’objectif d’accompagner le développement et la structuration de l’industrie du jeu vidéo au Maroc.

Neuf entreprises de création de jeux vidéo au Maroc seront accompagnées par ce programme pour les amener à un niveau de compétences et d’exigences internationales, tout en les connectant à l’industrie au niveau mondial, a-t-il ajouté, estimant que ce programme extrêmement ambitieux pose l’une des pierres essentielles au développement d’un écosystème structuré de création de jeux vidéo au Maroc.

 

LNT avec Map

The post Maroc-France: Lancement d’un programme d’incubation dédié au gaming appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Cyberforces et SecDojo signent un partenariat en cybersécurité https://lnt.ma/cyberforces-et-secdojo-signent-un-partenariat-en-cybersecurite/ Mon, 03 Mar 2025 11:50:08 +0000 https://lnt.ma/?p=525624 Cyberforces a annoncé la signature d’un partenariat stratégique avec SecDojo, une plateforme marocaine innovante dédiée à la formation en cybersécurité. À travers cette initiative, Cyberforces réaffirme son engagement envers le soutien de solutions locales, particulièrement dans un secteur où les enjeux de souveraineté numérique sont de plus en plus prééminents. Ce partenariat vise à renforcer […]

The post Cyberforces et SecDojo signent un partenariat en cybersécurité appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Cyberforces a annoncé la signature d’un partenariat stratégique avec SecDojo, une plateforme marocaine innovante dédiée à la formation en cybersécurité. À travers cette initiative, Cyberforces réaffirme son engagement envers le soutien de solutions locales, particulièrement dans un secteur où les enjeux de souveraineté numérique sont de plus en plus prééminents. Ce partenariat vise à renforcer la résilience des entreprises face aux cybermenaces, en mettant l’accent sur le facteur humain, tout en offrant des solutions complètes de cybersécurité.

Face à la montée en puissance des cyberattaques, la formation et la montée en compétences sont devenues un enjeu prioritaire. Pourtant, le secteur est confronté à une forte pénurie de talents spécialisés. Selon le Wall Street Journal, en 2025, le déficit mondial en ressources humaines est évalué à 4,8 millions de spécialistes en cybersécurité.

Cyberforces et SecDojo s’engagent à répondre à ce défi en proposant une offre renforcée de formation, de re-formation et de montée en compétences en cybersécurité, permettant aux entreprises de se doter des expertises nécessaires pour protéger efficacement leurs systèmes d’information.

A travers ce partenariat, Cyberforces offrira à ses clients une solution complète et intégrée en cybersécurité : de la conception technique à la formation avancée, en passant par l’utilisation de plateformes de « cyberange », permettant aux apprenants de se confronter à des situations réelles et d’améliorer leurs réflexes professionnels.

SecDojo : une approche innovante de la formation en cybersécurité

SecDojo se distingue par ses méthodes pédagogiques innovantes, proposant des modules interactifs, des défis gamifiés et des simulations réalistes. Cette approche immersive révolutionne la manière dont la cybersécurité est enseignée, en offrant aux apprenants une expérience concrète et engageante. L’objectif de ce partenariat est de développer les talents locaux et de faire de SecDojo une référence en matière de formation en cybersécurité, tant au niveau national que régional.

La cybersécurité est aujourd’hui un enjeu régalien, et la formation des talents est au cœur de cette problématique. Avec ce partenariat, nous souhaitons contribuer à renforcer l’écosystème marocain en cybersécurité, en joignant nos forces à un acteur de référence tel que Cyberforces» affirme Younes Benzagmout, Directeur Général de SecDojo.

Un renforcement de la posture de sécurité des entreprises

Ce partenariat permet aux entreprises de bénéficier d’une offre de services en cybersécurité couvrant l’ensemble de leurs besoins, depuis l’architecture technique de leurs dispositifs de sécurité jusqu’à la formation via des mises en situation réelles. La gamification et les exercices pratiques proposés par SecDojo rendent l’apprentissage plus engageant, facilitant l’application des bonnes pratiques de cybersécurité au quotidien.

« Les cybermenaces évoluent constamment, et il est essentiel d’adopter une approche proactive pour protéger les entreprises. Ce partenariat avec SecDojo nous permet de compléter nos solutions techniques en proposant des formations qui placent l’humain au cœur de la cybersécurité. Nous offrons ainsi aux entreprises une opportunité unique d’améliorer durablement leur posture de sécurité à travers le renforcement du facteur humain. » souligne Reda Bakkali, PDG de Cyberforces.

The post Cyberforces et SecDojo signent un partenariat en cybersécurité appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Entretien : « L’IA ouvre des perspectives d’accompagnement direct du patient » https://lnt.ma/entretien-lia-ouvre-des-perspectives-daccompagnement-direct-du-patient/ Mon, 03 Mar 2025 11:07:28 +0000 https://lnt.ma/?p=525623 Dans le cadre de la Science Week organisée récemment par l’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guerir, Paul Vermot, enseignant à la Haute Ecole Arc Santé en Suisse, aborde pour nos lecteurs les perspectives de développement que l’Intelligence Artificielle offre au secteur de la Santé, notamment au Maroc.   La Nouvelle Tribune : Quels sont les […]

The post Entretien : « L’IA ouvre des perspectives d’accompagnement direct du patient » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Dans le cadre de la Science Week organisée récemment par l’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guerir, Paul Vermot, enseignant à la Haute Ecole Arc Santé en Suisse, aborde pour nos lecteurs les perspectives de développement que l’Intelligence Artificielle offre au secteur de la Santé, notamment au Maroc.

 

La Nouvelle Tribune : Quels sont les bénéfices concrets que l’IA pourrait apporter au système de santé marocain ?

Paul Vermot : Pour commencer, l’intelligence artificielle permet de traiter un grand volume de données et de croiser diverses sources d’informations, ce qui peut aider à affiner le diagnostic médical. Par exemple, elle offre aux médecins – quelle que soit leur spécialité – ainsi qu’aux professionnels paramédicaux, un support précieux dans l’analyse des symptômes et le suivi des traitements.

Un autre avantage important concerne la gestion administrative. L’IA peut alléger la charge liée à la tenue des dossiers, la rédaction de résumés de consultations ou la génération de courriers destinés à d’autres professionnels, en apportant ainsi un soutien technique et administratif dans les structures de santé.

Enfin, l’IA ouvre des perspectives d’accompagnement direct du patient. Elle peut fournir, avant ou après une consultation, des réponses préliminaires à des questions générales ou orienter vers des informations complémentaires, améliorant ainsi la relation de suivi.

Quels risques éthiques et réglementaires l’usage de l’IA en médecine soulève-t-il au Maroc ?

L’utilisation de l’IA en médecine implique de repenser plusieurs aspects éthiques et réglementaires. D’une part, la récente évolution législative au Maroc nous oblige à aborder la protection des données personnelles et la souveraineté numérique. Il s’agit notamment de veiller à ce que les informations sensibles des patients ne soient pas stockées dans des data centers situés dans des pays tiers, en assurant une régulation stricte de l’accès à ces données.

D’autre part, il est primordial de garantir un recueil éclairé du consentement, tant pour les professionnels que pour les patients, afin que le traitement de leurs données se fasse en toute transparence. Cela nécessite des réflexions éthiques approfondies, permettant de peser les avantages et les risques de chaque option et d’adopter des stratégies conformes aux exigences de protection et de transparence.

Comment garantir que l’intelligence artificielle reste un outil au service des soignants sans déshumaniser la relation patient-médecin ?

La clé est de maintenir le contrôle humain à chaque étape de l’utilisation de l’IA. Il est essentiel que les décisions critiques ne soient jamais entièrement déléguées à la machine : l’humain doit toujours avoir le dernier mot dans le processus décisionnel.

Par ailleurs, il convient de définir précisément ce que l’on entend par « déshumanisation ». L’objectif est de permettre aux patients de bénéficier d’un contact chaleureux et personnalisé, même lorsque certains aspects du processus de soin s’appuient sur l’IA. Par exemple, utiliser des voix de professionnels connus ou personnaliser les interactions peut contribuer à atténuer l’aspect froid et mécanique de ces outils.

Actuellement, la population reste sensible au maintien du contact humain, et il faudra donc intégrer ces technologies de manière progressive pour préserver l’essence de la relation patient-médecin.

Quels sont les besoins spécifiques en formation pour que les étudiants en santé puissent maîtriser l’IA dans leur pratique future ?

Il est fondamental que les futurs professionnels de la santé acquièrent une compréhension globale de l’intelligence artificielle : comment elle fonctionne, quelles sont ses limites et ce qu’elle peut réellement apporter en termes d’optimisation des pratiques médicales.

Il s’agit notamment de déconstruire les mythes autour d’une machine « magique » qui résoudrait tous les problèmes, et d’apprendre à utiliser l’outil de manière critique et raisonnée. Je compare souvent l’IA au sel dans une recette : elle vient renforcer et optimiser les compétences des professionnels, sans pour autant remplacer leur jugement.

Par ailleurs, la formation doit être progressive et axée sur des compétences transversales, afin de préparer les étudiants à utiliser une gamme d’outils en constante évolution. Actuellement, les solutions spécialisées en santé sont encore en phase de développement, ce qui implique de former les étudiants à tester, évaluer et intégrer ces technologies dans leur pratique future. La peur de l’IA est légitime lorsqu’un outil mal compris ou imposé apparaît comme une menace, mais tout comme un couteau peut être à la fois utile et dangereux selon son usage, c’est notre capacité à l’utiliser de manière éclairée qui déterminera sa valeur.

The post Entretien : « L’IA ouvre des perspectives d’accompagnement direct du patient » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le Salon du mobile ouvre sur fond de course à l’IA et de tensions commerciale https://lnt.ma/le-salon-du-mobile-ouvre-sur-fond-de-course-a-lia-et-de-tensions-commerciale/ Mon, 03 Mar 2025 10:01:10 +0000 https://lnt.ma/?p=525582 Frénésie autour de l’intelligence artificielle d’un côté, droits de douane américains de l’autre: le Salon mondial du mobile (MWC) a ouvert lundi à Barcelone dans un contexte d’incertitude généralisée pour le secteur de la « tech », qui cherche des réponses face aux risques de guerre commerciale.   Selon les organisateurs, quelque 100.000 professionnels vont participer durant […]

The post Le Salon du mobile ouvre sur fond de course à l’IA et de tensions commerciale appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Frénésie autour de l’intelligence artificielle d’un côté, droits de douane américains de l’autre: le Salon mondial du mobile (MWC) a ouvert lundi à Barcelone dans un contexte d’incertitude généralisée pour le secteur de la « tech », qui cherche des réponses face aux risques de guerre commerciale.

 

Selon les organisateurs, quelque 100.000 professionnels vont participer durant quatre jours à cette grand-messe annuelle l’industrie des smartphones et des services connectés, qui débute la veille de l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains sur les produits chinois.

Lundi à l’aube, une foule dense se pressait déjà entre les stands et les écrans lumineux du salon pour venir decouvrir les derniers modèles et innovations présentés par les fabricants ou pour participer aux débats sur l’avenir de la filière, frappée par les hausses de droits de douane décidées par Donald Trump.

Déjà relevées de 10% depuis l’entrée en fonction du président américain, ces taxes à l’importation doivent être à nouveau augmentées de 10% mardi. Le président américain a par ailleurs incité le Mexique et le Canada à appliquer des droits de douane similaires sur les produits chinois.

Ces mesures tarifaires – que Trump menace d’étendre à d’autres partenaires, dont l’Union européenne – pourraient avoir des conséquences sur l’ensemble du marché de la tech et des smartphones, certains composants tels que les semi-conducteurs étant en grande partie importés de Chine.

Jusqu’où ira cette guerre commerciale et quel sera son impact sur la tech et sur les télécoms? « Une guerre commerciale ne serait dans l’intérêt de personne » mais « personne ne sait vraiment ce qu’il va se passer », a jugé le PDG de l’équipementier finlandais Nokia, Pekka Lundmark, lors d’un événement en amont du salon dimanche.

 

« Il y a une incertitude persistante » qui inquiète aussi bien « l’Europe » que « les entreprises chinoises », abonde auprès de l’AFP Ben Wood, directeur de la recherche de CCS Insight, pour qui « la situation géopolitique sera un sujet brûlant » de cette 19e édition du MWC.

 

– De l’IA « très concrète »  –

La question des droits de douanes constitue un « défi » mais les participants « vont essayer d’oublier » ce sujet pour se concentrer sur l’IA et ses promesses, estime pour sa part Cédric Foray, responsable du secteur des télécoms chez EY, qui fait part de son « optimisme » pour la filière.

Présentes en force au MWC aux côtés d’autres poids lourds mondiaux des télécoms, les marques chinoises ont, de fait, concentré leurs présentations organisées en amont du salon sur les nouveautés de l’année et leurs annonces d’investissement.

 

Le fabricant de smartphones Honor a ainsi annoncé entrer dans une nouvelle phase de son développement avec une stratégie axée sur l’IA, baptisée « Honor Alpha Plan », en détaillant un partenariat avec deux géants américains, Google cloud et Qualcomm.Le géant Xiaomi, troisième fabricant mondial derrière Apple et Samsung, a lui dévoilé une nouvelle gamme de smartphones, Xiaomi 15, représentative du développement croissant sur le marché de modèles premium et de l’intégration massive d’outils d’IA.

Depuis l’arrivée de ChatGPT et le développement de l’intelligence artificielle générative, cette technologie s’est largement invitée chez les fabricants et sera cette année à nouveau au cœur des innovations mises en avant pendant le MWC.

« L’IA était déjà présente l’année dernière. Mais la grande différence est que cette année elle sera très concrète », souligne Cédric Foray, qui s’attend à de nombreuses annonces concernant les réseaux de télécommunications, mais aussi les terminaux.

Un défi pour les entreprises de la tech et des télécommunications, lancées dans un course à l’innovation pour mettre au point des usages concrets de l’IA, comme des « agents » capables d’exécuter des tâches du quotidien, afin de doper leurs ventes.

Après deux années compliquées, le secteur des smartphones a renoué l’an dernier avec la croissance: selon le cabinet spécialisé IDC, 1,24 milliard d’appareils ont ainsi été vendus dans le monde l’an dernier, soit 6,3% de plus qu’en 2023.

Et les fabricants restent optimistes pour 2025, dans l’attente de précisions sur les droits de douane américains.

« La forte croissance de 2024 prouve la résilience du marché des smartphones car elle s’est produite malgré des défis macroéconomiques persistants », souligne Nabila Popal, directrice de la recherche chez IDC, qui insiste sur le dynamisme du secteur dans les pays émergents.

LNT avec AFP

The post Le Salon du mobile ouvre sur fond de course à l’IA et de tensions commerciale appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Libre Tribune : Expérience client et intelligence artificielle, un tournant pour le secteur BPO au Maroc https://lnt.ma/libre-tribune-experience-client-et-intelligence-artificielle-un-tournant-pour-le-secteur-bpo-au-maroc/ Fri, 28 Feb 2025 11:13:45 +0000 https://lnt.ma/?p=525453 Par Samah Lotfi Directrice des Opérations Foundever Maroc Le secteur de l’externalisation des processus d’affaires (BPO) au Maroc s’inscrit dans une dynamique de transformation rapide, portée par les avancées technologiques et les nouvelles attentes des consommateurs. Longtemps fondé sur l’expertise humaine et la qualité de service, il doit aujourd’hui composer avec une révolution majeure : […]

The post Libre Tribune : Expérience client et intelligence artificielle, un tournant pour le secteur BPO au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Par Samah Lotfi
Directrice des Opérations
Foundever Maroc

Le secteur de l’externalisation des processus d’affaires (BPO) au Maroc s’inscrit dans une dynamique de transformation rapide, portée par les avancées technologiques et les nouvelles attentes des consommateurs. Longtemps fondé sur l’expertise humaine et la qualité de service, il doit aujourd’hui composer avec une révolution majeure : l’intelligence artificielle (IA).

Loin d’être une simple évolution technologique, l’IA redéfinit en profondeur les standards de l’expérience client, les modèles opérationnels et les compétences requises dans le secteur. Entre promesses d’efficacité accrue et interrogations sur l’avenir des emplois, le Maroc se trouve à un carrefour stratégique. Comment intégrer l’IA de manière optimale tout en préservant la dimension humaine du service client ? Quels sont les défis et les opportunités pour les acteurs du BPO marocain ?

L’IA : vers une personnalisation et une efficacité accrue dans l’expérience client

L’adoption de l’intelligence artificielle dans le secteur BPO repose sur une ambition majeure : améliorer l’expérience client en combinant réactivité, précision et personnalisation. Grâce à l’analyse de grandes quantités de données en temps réel, les entreprises peuvent désormais anticiper les besoins des consommateurs et proposer des solutions adaptées avant même qu’une demande ne soit formulée.

Les chatbots intelligents, les assistants virtuels et les systèmes de reconnaissance vocale sont devenus des outils incontournables pour offrir une assistance immédiate, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cette automatisation des tâches répétitives permet non seulement de réduire les délais d’attente, mais aussi de recentrer l’intervention humaine sur les interactions à forte valeur ajoutée, notamment dans les situations complexes ou émotionnellement sensibles.

Au-delà des interactions directes, l’IA joue un rôle clé dans la gestion proactive de la relation client. L’analyse prédictive, qui repose sur l’exploitation des historiques d’échanges et des préférences des utilisateurs, permet d’anticiper les comportements et d’ajuster les offres en conséquence. Cette approche optimise la fidélisation et renforce la satisfaction client, deux leviers essentiels pour la compétitivité des entreprises du secteur BPO.

Cependant, ces avancées posent une question centrale : comment garantir une complémentarité efficace entre technologie et contact humain ?

L’IA ne remplace pas l’humain : vers une hybridation des compétences

L’une des préoccupations majeures liées à l’intelligence artificielle dans le BPO est son impact sur l’emploi. Si l’automatisation peut réduire le besoin en tâches répétitives, elle ouvre également la voie à de nouvelles compétences et à des postes plus qualifiés.

Contrairement à une vision alarmiste qui oppose IA et emploi, le véritable enjeu réside dans l’adaptation et la montée en compétences des professionnels du secteur. La gestion des outils basés sur l’IA, l’analyse et l’interprétation des données, ainsi que la capacité à gérer des situations complexes nécessitant empathie et discernement deviennent des compétences clés.

Le Maroc, avec son vivier de talents multilingues et sa position stratégique, a l’opportunité de devenir un centre d’expertise en matière de BPO augmenté par l’IA. Pour cela, il est essentiel d’investir dans la formation et le développement de nouvelles expertises. L’intelligence artificielle ne remplace pas l’humain : elle lui donne de nouveaux outils pour travailler plus efficacement.

Une approche responsable et éthique de l’IA dans le BPO

L’intégration de l’IA dans le BPO soulève également des questions éthiques et réglementaires. La gestion des données personnelles constitue un défi majeur, particulièrement dans un secteur où la confiance des clients est essentielle.

Les entreprises doivent garantir une transparence totale dans l’utilisation des technologies d’intelligence artificielle, en veillant à ce que les décisions automatisées soient explicables et non discriminatoires. De plus, la réglementation internationale en matière de protection des données impose un cadre strict auquel les acteurs du BPO doivent se conformer pour assurer la sécurité et la confidentialité des informations traitées.

Par ailleurs, la dimension éthique de l’IA ne se limite pas à la protection des données. Elle implique également une réflexion sur l’impact social de ces transformations. L’IA doit être un outil au service du progrès, capable d’améliorer l’efficacité des services sans créer de fractures économiques ou sociales.

Le Maroc, un hub stratégique pour un BPO nouvelle génération

Le Maroc possède tous les atouts pour devenir un acteur majeur du BPO de demain. Avec une infrastructure en constante amélioration, une jeunesse formée aux métiers du digital et une expérience reconnue dans l’externalisation des services, le pays peut se positionner comme un hub de référence dans l’intégration de l’IA au service de l’expérience client.

Cependant, cette transition ne pourra réussir qu’à condition de combiner innovation technologique, montée en compétences des talents locaux et engagement en faveur d’une IA éthique et responsable.

L’avenir du BPO marocain repose sur un modèle hybride où humains et intelligence artificielle travaillent ensemble pour offrir un service toujours plus performant. Si cette transformation est menée avec discernement, elle ouvrira la voie à une ère nouvelle, où l’expérience client se réinvente en intégrant le meilleur des avancées technologiques et de l’intelligence humaine.

Une révolution à accompagner plutôt qu’à subir

L’IA représente une opportunité inédite pour le secteur BPO, à condition qu’elle soit intégrée de manière réfléchie et équilibrée. Le défi n’est pas tant de remplacer l’humain par la machine, mais de repenser les interactions pour améliorer la satisfaction client et la valeur ajoutée des services.

Le Maroc a l’occasion de se positionner à l’avant-garde de cette transformation, en s’appuyant sur ses ressources humaines et son savoir-faire dans l’expérience client. Pour cela, il faudra un engagement fort en faveur de la formation, de l’innovation et de l’éthique.

L’IA n’est pas une finalité, mais un outil. C’est l’usage que nous en ferons qui définira le futur du secteur BPO et son impact sur l’expérience client.

The post Libre Tribune : Expérience client et intelligence artificielle, un tournant pour le secteur BPO au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Nutanix .NEXT On Tour Rabat 2025, une révolution du cloud hybride au Maroc https://lnt.ma/nutanix-next-on-tour-rabat-2025-une-revolution-du-cloud-hybride-au-maroc/ Wed, 26 Feb 2025 12:17:03 +0000 https://lnt.ma/?p=525232 Le 25 février 2025, l’hôtel Fairmont Rabat a accueilli l’événement .NEXT On Tour Rabat, une rencontre incontournable pour les professionnels marocains du cloud computing et de l’infrastructure informatique. Organisé par Nutanix, cet événement a été une vitrine des avancées technologiques en matière de cloud hybride et d’hyperconvergence, avec un accent particulier sur le marché marocain […]

The post Nutanix .NEXT On Tour Rabat 2025, une révolution du cloud hybride au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le 25 février 2025, l’hôtel Fairmont Rabat a accueilli l’événement .NEXT On Tour Rabat, une rencontre incontournable pour les professionnels marocains du cloud computing et de l’infrastructure informatique. Organisé par Nutanix, cet événement a été une vitrine des avancées technologiques en matière de cloud hybride et d’hyperconvergence, avec un accent particulier sur le marché marocain et ses besoins spécifiques.

L’IA, sujet phare

La journée a débuté avec une keynote de Guillaume Andre, Country Manager France et Afrique du Nord-Ouest, mettant en lumière les 15 années d’innovation de Nutanix. Youssef Lakhal, Account Manager pour le Maroc, a ensuite présenté les avancées et la dynamique de Nutanix sur le marché marocain. Parmi les sessions les plus attendues, Adil El Hajiz a détaillé les solutions de cloud multi-tenant offertes par Nutanix, tandis que Hamza Mourad a exposé les avantages des services de données Nutanix pour Kubernetes.

L’intelligence artificielle (IA) a été un des sujets phares de cette édition, avec une session dédiée au déploiement des workloads d’IA générative avec Nutanix AI. Cette thématique s’inscrit dans un contexte où 90 % des entreprises anticipent une augmentation de leurs coûts informatiques liée à l’IA, mais où 70 % s’attendent à un retour sur investissement dans les trois prochaines années, selon l’Enterprise Cloud Index 2025 de Nutanix.

Le cloud hybride progresse au Maroc

L’événement a permis de souligner l’importance de l’adoption du cloud hybride pour les entreprises marocaines, qui doivent composer avec des exigences élevées en matière de flexibilité et de gestion des coûts. Les témoignages des partenaires locaux et des clients de Nutanix ont mis en avant les bénéfices concrets de cette approche, notamment en matière de sécurité des données et de simplification des opérations.

En mai 2024, Nutanix avait déjà marqué sa présence au Maroc en participant au GITEX AFRICA à Marrakech, témoignant ainsi de son engagement à renforcer son ancrage en Afrique. La signature d’un partenariat stratégique avec Aitek en octobre 2024 illustre également la volonté de Nutanix d’élargir son réseau de distribution et de soutenir davantage d’entreprises marocaines et africaines dans leur transformation numérique.

Nutanix, un acteur clé du cloud computing au Maroc

Présent au Maroc depuis 2017, Nutanix s’est imposé comme un partenaire de choix pour les entreprises cherchant à moderniser leur infrastructure informatique. À travers son bureau de Casablanca et son réseau de partenaires locaux comme Axeli, IT-VALUE et OVHcloud Maroc, Nutanix accompagne les entreprises marocaines dans leur transition vers le cloud hybride. Cette stratégie permet aux entreprises de bénéficier d’une infrastructure informatique simplifiée, flexible et économique, répondant aux exigences croissantes en matière de performance et de sécurité des données.

 

Ayoub Bouazzaoui

The post Nutanix .NEXT On Tour Rabat 2025, une révolution du cloud hybride au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Libre tribune : Meta, le prix de la liberté d’expression face à l’esprit critique https://lnt.ma/libre-tribune-meta-le-prix-de-la-liberte-dexpression-face-a-lesprit-critique/ Mon, 24 Feb 2025 11:23:56 +0000 https://lnt.ma/?p=525145 Par Anthony Hié, Directeur de l’Innovation & de la Transformation Digitale Chief Innovation & Digital Officer Excelia   Meta, la société mère de Facebook, Instagram et Threads, a annoncé la fin de son programme de vérification des faits tiers aux États-Unis. Cette décision marque un changement dans la manière dont la plateforme gère la véracité […]

The post Libre tribune : Meta, le prix de la liberté d’expression face à l’esprit critique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Par Anthony Hié, Directeur de l’Innovation & de la Transformation Digitale
Chief Innovation & Digital Officer
Excelia

 

Meta, la société mère de Facebook, Instagram et Threads, a annoncé la fin de son programme de vérification des faits tiers aux États-Unis. Cette décision marque un changement dans la manière dont la plateforme gère la véracité des contenus partagés par ses utilisateurs. En remplacement, Meta introduira un système appelé « Community Notes », inspiré du modèle utilisé par X (anciennement Twitter), où les utilisateurs ajoutent du contexte à des publications potentiellement trompeuses.

Un retour à la liberté d’expression ?

Selon Mark Zuckerberg, PDG de Meta, cette évolution reflète une volonté de revenir à son modèle initial axé sur la « liberté d’expression ». Il a déclaré récemment sur Facebook : « Notre priorité est de permettre aux gens de s’exprimer librement tout en réduisant les cas où des contenus légitimes sont injustement censurés. » Cependant, il a reconnu que cette approche pourrait conduire à une surveillance moins rigoureuse de certains contenus problématiques, avec pour conséquence « moins de mauvaises choses interceptées ».

Un système communautaire : promesses et risques

Le système « Community Notes » permet à des utilisateurs volontaires d’ajouter des notes à des publications qu’ils considèrent trompeuses. Cette approche décentralisée repose sur la participation active de la communauté pour contrer la désinformation.

Cependant, les experts soulèvent des questions sur l’efficacité de cette méthode. Contrairement à la vérification des faits menée par des organisations indépendantes, les contributions communautaires peuvent être biaisées ou insuffisamment argumentées. La capacité de ce système à résister à des manipulations de masse reste à prouver, d’autant plus que l’utilisation de l’intelligence artificielle soulève des inquiétudes. Des IA simulant des comportements humains pourraient être déployées pour participer à la communauté, ajoutant des notes trompeuses ou biaisées aux publications.

Les critiques envers Meta

La décision de mettre fin au programme de vérification des faits a suscité une vague de critiques. Les opposants craignent que cette mesure n’aggrave la propagation de fausses informations et de contenus nuisibles. Sans le soutien d’experts pour valider les faits, il existe un risque accru que des thèmes polémiques ou des théories du complot gagnent en visibilité.

Pour certains, cette évolution reflète une stratégie commerciale. En réduisant la modération stricte, Meta pourrait attirer davantage d’utilisateurs insatisfaits par des plateformes perçues comme trop « censureuses». Cependant, cette approche risque d’éroder la confiance des utilisateurs et des annonceurs.

L’importance de l’esprit critique face aux réseaux sociaux et à l’IA

Cette situation souligne l’importance d’enseigner l’esprit critique, en particulier face aux contenus produits par l’intelligence artificielle. Dans un monde de plus en plis façonné par les réseaux sociaux et l’IA, l’enseignement de cette capacité de discernement est une priorité incontournable. Les outils d’IA, capables de générer des contenus convaincants, véhiculent parfois des informations biaisées, inexactes ou délibérément trompeuses, comme en témoignent les deepfakes et la désinformation en ligne croissante. Face à ces enjeux, il est essentiel d’apprendre dès le plus jeune âge et tout au long de la vie à analyser les sources, détecter les biais cognitifs et algorithmiques, et vérifier les faits. Seulement 56% des Français considèrent les «fact-checkers» comme utiles car ils aident les citoyens à éviter de croire à de fausses informations (1). Intégrer ces compétences dans les programmes éducatifs prépare les citoyens à évoluer dans un paysage numérique complexe. Les plateformes numériques devraient soutenir les initiatives éducatives pour sensibiliser les utilisateurs, promouvoir des pratiques responsables et encourager une meilleure compréhension des contenus diffusés en ligne. Par ailleurs, les journalistes ont un rôle crucial dans la production d’une information rigoureuse et fiable, qui constitue un rempart face à la prolifération des contenus non vérifiés. Enseigner l’esprit critique ne concerne pas uniquement l’école ou les institutions : c’est une compétence universelle à cultiver à tous les niveaux de la société. Dans un environnement numérique en constante évolution, cet enseignement est indispensable pour protéger contre les manipulations, renforcer la confiance dans l’information, et encourager une utilisation responsable des technologies et des réseaux sociaux.

L’avenir des réseaux sociaux en question

La fin de la vérification des faits tiers par Meta soulève des enjeux plus larges pour l’industrie des réseaux sociaux et laisse les médias « fact-checkers » perplexes. Dans un monde de plus en plus connecté, le choix de Meta pourrait avoir des répercussions profondes sur la manière dont les contenus sont perçus, évalués et partagés. Si cette approche communautaire ambitionne de concilier liberté d’expression et responsabilité, elle souligne également l’importance cruciale de l’esprit critique. La capacité des utilisateurs à analyser les informations, à identifier les biais et à vérifier les sources jouera un rôle déterminant dans le succès ou l’échec de ce modèle. Dans ce contexte, former les citoyens à développer un esprit critique devient un enjeu clé pour garantir un usage éclairé des réseaux sociaux et une gestion responsable de l’information en ligne.

  • Selon l’étude d’Octobre 2024 « Regard des Français sur la lutte contre la désinformation » de l’Agence de recherche et de communication Verian (Anciennement KANTAR Public),

The post Libre tribune : Meta, le prix de la liberté d’expression face à l’esprit critique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Uncursed : AJB Games Studio signe un nouveau succès pour le jeu vidéo marocain https://lnt.ma/uncursed-ajb-games-studio-signe-un-nouveau-succes-pour-le-jeu-video-marocain/ Fri, 21 Feb 2025 11:11:37 +0000 https://lnt.ma/?p=525002 Après avoir marqué les esprits avec The Moroccan Castle Trilogy et Matha’s Dolls, le studio marocain AJB Games Studio développe Uncursed est un jeu vidéo pour PC qui se distingue par son approche narrative immersive et sa qualité de conception. Ce projet souligne les progrès réalisés par les studios de développement locaux et marque une […]

The post Uncursed : AJB Games Studio signe un nouveau succès pour le jeu vidéo marocain appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Après avoir marqué les esprits avec The Moroccan Castle Trilogy et Matha’s Dolls, le studio marocain AJB Games Studio développe Uncursed est un jeu vidéo pour PC qui se distingue par son approche narrative immersive et sa qualité de conception.

Ce projet souligne les progrès réalisés par les studios de développement locaux et marque une étape dans la reconnaissance du Maroc sur la scène internationale du jeu vidéo. La version complète est sortie le 20 février 2025 sur Steam.

Dans Uncursed, le joueur incarne un personnage qui revient dans la maison de sa grand-mère après sa mystérieuse disparition. Il se retrouve confronté à des phénomènes paranormaux et doit résoudre des énigmes, interagir avec son environnement et prendre des décisions déterminantes qui influenceront l’issue du jeu.

L’objectif principal est de percer le mystère de cette disparition. La version démo a rencontré un succès notable dès sa sortie, avec plus de 2 400 téléchargements sur Itch.io en cinq jours et une 8 place parmi les meilleurs jeux de la plateforme.

Sur Steam, la démo a généré plus de 16 000 téléchargements, augmentant l’anticipation pour la sortie complète. Uncursed sera lancé en anglais, avec des mises à jour futures pour ajouter neuf autres langues : espagnol, arabe, japonais, allemand, portugais, italien, chinois, coréen et russe.

Le jeu propose deux fins possibles, en fonction des choix du joueur : une fin normale, obtenue en réussissant toutes les missions et énigmes, et une fin de l’occasion manquée, qui survient si certains détails cruciaux sont négligés, modifiant ainsi le déroulement de l’histoire.

The post Uncursed : AJB Games Studio signe un nouveau succès pour le jeu vidéo marocain appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Entretien avec Sanaa Bousbai : « L’adoption de l’IA au Maroc est encore à un stade embryonnaire » https://lnt.ma/entretien-avec-sanaa-bousbai-ladoption-de-lia-au-maroc-est-encore-a-un-stade-embryonnaire/ Wed, 19 Feb 2025 09:07:43 +0000 https://lnt.ma/?p=524750 Sanaa Bousbai, co-fondatrice de Digit’all Institute et experte en transformation digitale et Intelligence Artificielle (IA), partage son parcours et son expertise sur l’évolution de l’IA au Maroc. Dans cet entretien, elle aborde les défis liés à l’adoption de l’IA, les initiatives mises en place pour accompagner les entreprises dans leur transition numérique, ainsi que les […]

The post Entretien avec Sanaa Bousbai : « L’adoption de l’IA au Maroc est encore à un stade embryonnaire » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Sanaa Bousbai, co-fondatrice de Digit’all Institute et experte en transformation digitale et Intelligence Artificielle (IA), partage son parcours et son expertise sur l’évolution de l’IA au Maroc. Dans cet entretien, elle aborde les défis liés à l’adoption de l’IA, les initiatives mises en place pour accompagner les entreprises dans leur transition numérique, ainsi que les enjeux éthiques et les perspectives de développement pour le secteur en Afrique.

 

La Nouvelle Tribune : Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans le digital et l’Intelligence Artificielle, et comment en êtes-vous arrivée à créer Digit’all Institute ?

Sanaa Bousbai : Depuis 2008, j’opère dans le domaine du digital. J’ai eu l’opportunité de travailler sur des projets de transformation qui m’ont permis de maîtriser tous les aspects des métiers du digital.

Avec double background en digital et en e-commerce, j’ai accompagné des organisations dans leur transformation digitale depuis 15 ans. Mon rôle a été celui d’évangéliste du numérique au sein de multinationales, principalement dans l’industrie FMCG. J’ai aidé ces entreprises à atteindre une maturité digitale et à s’acculturer aux enjeux stratégiques tels que l’accélération du e-commerce, l’optimisation des plans média omnicanal et l’advocacy marketing.

Pour réussir ces transformations, j’ai mis en place des programmes d’upskilling et de formation, permettant à toutes les équipes de monter en compétence sur ces sujets, à tous les niveaux de l’organisation. Mon objectif a été de promouvoir un mindset et une littératie digitale alignés avec les objectifs et les enjeux stratégiques des organisations.

Cette expérience m’a naturellement conduit à co-fonder Digit’all Institute, le premier organisme de formation au Maroc qui accompagne les organisations et leurs dirigeants à comprendre et anticiper les tendances d’aujourd’hui et de demain et d’échanger avec les acteurs les plus innovants et d’accélérer votre croissance et vos ambitions business.

Nous faisons ceci à travers nos offres de  » corporate training » qui donnent accès à nos clients à un réseau mondial d’experts internationaux pour inspirer et former les équipes et les dirigeants aux dernières tendances en  Intelligence Artificielle, DATA & IA, Marketing Digital, transformation digitale, Retail 2.0 et e-commerce

 

Selon vous, quel est l’état actuel de l’adoption de l’Intelligence Artificielle au Maroc ?

L’adoption de l’Intelligence Artificielle au Maroc est encore à un stade embryonnaire, bien qu’un intérêt croissant se manifeste au sein des entreprises et des institutions publiques. Actuellement, il n’existe pas d’études officielles mesurant précisément cette adoption, mais nous constatons une demande accrue pour des séminaires d’acculturation à l’IA, notamment auprès du top management. Cela traduit une prise de conscience progressive des opportunités offertes par l’IA, bien que son intégration à grande échelle demeure un processus nécessitant du temps et des investissements stratégiques.

Dans cette dynamique, le Plan Maroc Digital 2030 joue un rôle clé en structurant la transformation numérique du pays, avec des ambitions claires pour faire du Maroc un acteur de référence en matière de digitalisation. L’IA y est identifiée comme un levier stratégique pour renforcer la compétitivité des entreprises et moderniser l’administration publique.

Le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration a également annoncé plusieurs initiatives pour accélérer cette adoption. Parmi celles-ci, un programme ambitieux vise à former 20 000 personnes aux compétences numériques d’ici 2026, puis 45 000 d’ici 2030. Par ailleurs, un dispositif de reconversion est prévu pour 26 000 talents par an à partir de 2026, avec une montée en charge à 50 000 par an d’ici 2030.

Un autre aspect fondamental de cette stratégie est l’attraction de talents internationaux spécialisés en nouvelles technologies, notamment via le Visa Tech, qui ambitionne d’attirer 6 000 experts en IA et data science par an d’ici 2030.

Certaines entreprises, comme Centrale Danone ou Axa Services Maroc, ont déjà intégré l’IA comme un levier de transformation digitale et ont défini des feuilles de route pour son adoption progressive. Toutefois, pour que l’IA devienne un véritable moteur de compétitivité au Maroc, il sera essentiel de poursuivre les efforts en matière de formation, sensibilisation et structuration des données au sein des organisations.

Ainsi, bien que l’adoption de l’IA soit encore en phase de démarrage, le cadre stratégique mis en place laisse entrevoir une montée en puissance dans les années à venir, portée par des initiatives publiques et privées visant à accélérer la digitalisation du pays.

 

 

Et quels sont les principaux défis auxquels les entreprises marocaines sont confrontées dans ce domaine ?

L’adoption de l’Intelligence Artificielle au Maroc est freinée par plusieurs défis structurels et organisationnels qui limitent son déploiement à grande échelle. Ces défis peuvent être regroupés en plusieurs axes majeurs :

  1. Un manque de maturité stratégique et une adoption encore timide

L’IA, notamment dans sa forme générative, reste un territoire encore peu exploré par les entreprises marocaines. Beaucoup d’entre elles peinent à structurer une stratégie claire pour l’intégrer efficacement à leurs opérations. Sans vision définie, l’IA demeure un sujet d’expérimentation plutôt qu’un véritable levier de transformation.

  1. Une pénurie de talents et de compétences spécialisées

Le marché marocain souffre d’un déficit en spécialistes qualifiés (data scientists, ingénieurs IA, experts en gouvernance des données), ce qui limite la capacité des entreprises à développer et déployer des solutions avancées. Attirer et retenir ces talents représente un enjeu majeur, d’autant plus que la demande mondiale pour ces profils est en forte croissance. Face à cette situation, les entreprises doivent renforcer leurs efforts en formation interne et nouer des partenariats avec des organismes spécialisés.

  1. Une gouvernance et une qualité des données encore insuffisantes

L’IA repose sur l’exploitation de vastes volumes de données. Or, beaucoup d’entreprises marocaines rencontrent encore des difficultés à structurer, nettoyer et gouverner efficacement leurs données. Une mauvaise qualité des données peut entraîner des erreurs dans les modèles d’IA et limiter la pertinence des décisions automatisées. Il devient donc essentiel de développer une culture de la donnée et d’investir dans des infrastructures capables de garantir des données fiables et exploitables.

  1. L’intégration dans les processus métier et la résistance au changement

Adopter l’IA ne se limite pas à l’acquisition d’outils technologiques ; cela implique une transformation en profondeur des méthodes de travail. Beaucoup d’entreprises hésitent encore à modifier leurs processus internes par manque de visibilité sur les gains concrets ou par crainte des perturbations organisationnelles. L’accompagnement au changement est un facteur clé pour favoriser l’adhésion des équipes et maximiser l’impact de l’IA.

  1. Les enjeux de cybersécurité et de protection des données

L’IA pose des défis importants en matière de sécurisation des données et de gouvernance. L’exploitation d’informations sensibles nécessite des garde-fous stricts pour éviter les cyberattaques ou les dérives liées à l’utilisation des algorithmes. Le respect des réglementations, telles que la loi 09-08 encadrée par la CNDP, est essentiel pour garantir une adoption éthique et sécurisée de l’IA.

Malgré ces défis, des initiatives stratégiques, telles que le Plan Maroc Digital 2030 et les efforts du Ministère de la Transition Numérique, visent à structurer et accélérer l’intégration de l’IA au Maroc. L’objectif est de former 45 000 talents d’ici 2030 et d’attirer 6 000 experts internationaux par an pour renforcer l’écosystème numérique.

Les entreprises qui anticiperont ces transformations, en misant sur la formation et la structuration de leurs données, seront les mieux positionnées pour tirer parti de la révolution de l’IA et gagner en compétitivité.

 

Digit’all Institute propose des programmes de formation sur-mesure en IA. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces programmes et comment ils aident les entreprises à intégrer l’IA dans leurs processus ?

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle ne se résume plus à une tendance technologique, c’est une révolution qui redéfinit la manière dont les entreprises opèrent et innovent.

Pourtant, l’adoption de l’IA suscite encore des interrogations, voire des réticences, au sein des organisations au Maroc. C’est précisément là que Digit’all Institute intervient : nous accompagnons les entreprises dans cette transition en levant les freins, en démystifiant l’IA, en apaisant les craintes et en la rendant accessible à tous.

Nos programmes de formation en IA générative sont conçus pour être à la fois immersifs, pragmatiques et rapidement actionnables. L’objectif ? Que chaque collaborateur puisse, dès le lendemain de la formation, intégrer l’IA dans ses tâches quotidiennes. Pour cela, nous nous appuyons sur une approche unique :

Un Diagnostic sur-mesure : Nous identifions les cas d’usage concrets de l’IA en entreprise, adaptés aux différents métiers et secteurs d’activité.

Des formations actionnables et immersives : Nos parcours sont conçus pour être ludiques, inspirants et directement applicables. Les participants apprennent à prompter, à utiliser efficacement les outils d’IA et à développer le bon réflexe d’adoption.

Une conduite du changement : Nous ne nous contentons pas de former, nous accompagnons les entreprises dans une véritable transformation en créant une culture IA où chaque collaborateur devient ambassadeur de cette technologie.

Sensibilisation et éthique : Parce qu’une adoption réussie passe aussi par une utilisation responsable, nous intégrons dans nos formations une réflexion sur la sécurité des données et l’éthique de l’IA.

Depuis plus d’un an et demi, nous avons formé plus de 1 800 cadres, couvrant 15 métiers différents, du marketing à la finance en passant par les ressources humaines et le juridique.

Notre méthodologie, déjà testée par plus de 70 grandes entreprises, constitue aujourd’hui un véritable levier d’accélération pour les organisations souhaitant intégrer l’IA de manière efficace et structurée. En ayant accompagné plus de 20 industries, nous avons pu observer un impact tangible : nos formations enregistrent un taux de satisfaction de 99%, et les entreprises formées constatent des gains de productivité supérieurs à 30%. Plus qu’un simple transfert de compétences, nous aidons les entreprises à structurer une stratégie IA cohérente, en transformant leurs collaborateurs en acteurs de l’innovation.

 

Quels sont, selon vous, les enjeux éthiques majeurs liés à l’utilisation de l’Intelligence Artificielle en entreprise, et comment les entreprises peuvent-elles les aborder de manière responsable ?

L’intégration de l’Intelligence Artificielle en entreprise soulève plusieurs enjeux éthiques majeurs.

Tout d’abord, l’usage responsable des données est un enjeu majeur, car l’IA repose sur la collecte et l’analyse de données personnelles, soulevant des préoccupations en matière de vie privée et de sécurité. Il est essentiel pour les entreprises de protéger les informations sensibles tout en respectant les réglementations en vigueur, comme la loi 09-08 régie par la CNDP, afin d’éviter toute dérive.

Ensuite, l’IA modifie en profondeur les métiers et les usages des métiers, ce qui impose une responsabilité sociale dans l’accompagnement des collaborateurs vers une adoption de l’IA. Les entreprises doivent prendre en compte ces impacts et envisager des stratégies pour accompagner les employés dans cette transition

Par ailleurs, la question de responsabilité en cas d’erreur ou de préjudice causé par un système d’IA est complexe. Les entreprises doivent établir des mécanismes de gouvernance clairs pour assurer une responsabilité adéquate

Les systèmes d’IA peuvent reproduire ou amplifier des biais existants dans les données sur lesquelles ils sont formés. Les entreprises doivent également veiller à limiter les biais algorithmiques afin d’éviter toute discrimination involontaire dans leurs processus automatisés, dans des domaines tels que le recrutement ou la finance.

Bien que l’adoption de l’IA présente des opportunités significatives pour les entreprises, elle s’accompagne également d’enjeux éthiques complexes. Les entreprises doivent former leurs employés à ces défis afin de garantir une utilisation responsable de ces technologies, en préservant des principes essentiels tels que la transparence, l’équité et le respect de la vie privée.

Quels conseils donneriez-vous aux professionnels souhaitant se spécialiser dans l’Intelligence Artificielle et contribuer à la transformation digitale de leurs organisations ?

Si vous vous demandez comment vous positionner face à l’Intelligence Artificielle, la réponse est simple : ne la subissez pas, adoptez-la.

L’IA ne va pas vous remplacer… mais un collaborateur qui l’utilise, si.

Aujourd’hui, l’enjeu n’est pas technologique. C’est une question d’attitude. Ce qui fera la différence, ce ne sont pas les algorithmes, mais votre capacité à apprendre, à vous adapter et à intégrer l’IA dans votre quotidien.

Le CEO de NVIDIA, Jensen Huang, le dit lui-même : « Réussir à l’ère de l’IA n’est pas une question de technologie. C’est l’expertise de chacun qui fera toute la différence. »

Sur le terrain, nous le constatons chaque jour : les professionnels qui prennent le temps de comprendre l’IA et d’explorer ses possibilités deviennent non seulement plus performants, mais aussi des acteurs clés de la transformation digitale de leur entreprise.

En 2025, Il est essentiel de former tous les collaborateurs à l’IA , et je pense que ce processus d’apprentissage sera à la fois surprenant et agréable.

Alors, par où commencer ?

1️. Acceptez l’idée que l’IA est un atout, pas une menace. Il ne s’agit pas de croire que l’IA va tout remplacer, mais plutôt de voir comment elle peut compléter les compétences humaines.

2. Mettez les mains dedans. On ne comprend l’IA qu’en la pratiquant. Testez des outils, explorez le prompting, utilisez des assistants IA pour automatiser des tâches simples. La courbe d’apprentissage est rapide, et les résultats sont immédiats.

3️. Faites de l’apprentissage un réflexe. Comme toute révolution technologique, celle de l’IA va évoluer constamment. Ce que vous apprenez aujourd’hui vous ouvrira les portes de demain.

4️. Devenez un ambassadeur de l’IA au sein de votre entreprise. Ceux qui maîtrisent l’IA deviennent naturellement des référents et des accélérateurs de changement. En partageant vos découvertes, en formant vos équipes, vous jouerez un rôle clé dans la transformation digitale de votre organisation.

Chez Digit’all Institute, nous sommes convaincus que les compétences en IA d’aujourd’hui sont les opportunités de demain et les emplois d’après-demain.

Il ne s’agit pas d’être un expert en machine learning ou en codage. Il s’agit d’intégrer l’IA comme un levier d’efficacité, d’innovation et de performance.

Alors, la vraie question n’est pas « dois-je m’intéresser à l’IA ? » mais plutôt « combien de temps vais-je attendre avant de le faire ? »

Comment voyez-vous l’évolution du marché de l’IA en Afrique dans les prochaines années, et quel rôle les entreprises marocaines peuvent-elles jouer dans cette dynamique ?

L’Intelligence Artificielle (IA) est en passe de transformer profondément le marché de l’emploi en Afrique d’ici 2025. Selon l’étude « L’IA en 2025 : quelles implications pour le marché de l’emploi en Afrique ? », l’adoption croissante de l’IA sur le continent devrait entraîner une réorganisation significative des secteurs économiques, avec une automatisation accrue des tâches répétitives et l’émergence de nouveaux métiers axés sur la technologie.

Cette transformation présente des opportunités majeures pour les entreprises marocaines. En s’engageant activement dans le développement et l’intégration de solutions d’IA, elles peuvent non seulement améliorer leur compétitivité sur le marché local, mais aussi se positionner en tant que leaders régionaux dans le domaine technologique. Pour ce faire, il est essentiel qu’elles investissent dans la formation de leurs collaborateurs, favorisent l’innovation et établissent des partenariats stratégiques avec des institutions académiques et des centres de recherche.

Cependant, l’étude souligne également plusieurs défis à relever. Parmi eux, la nécessité de développer des infrastructures numériques robustes, de garantir un accès équitable aux technologies et de mettre en place des cadres réglementaires adaptés pour encadrer l’utilisation de l’IA. Les entreprises marocaines ont un rôle crucial à jouer en collaborant avec les pouvoirs publics et les autres acteurs du secteur privé pour créer un écosystème propice à l’innovation et à l’adoption responsable de l’IA.

L’IA offre au Maroc et à l’Afrique une opportunité unique de transformation économique et sociale. Les entreprises marocaines, en adoptant une approche proactive et collaborative, peuvent non seulement tirer parti des avantages de l’IA, mais aussi contribuer activement au développement durable et inclusif du continent.

 

Propos recueillis par Asmaa Loudni

The post Entretien avec Sanaa Bousbai : « L’adoption de l’IA au Maroc est encore à un stade embryonnaire » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
DXC CDG inaugure son Centre d’excellence en Intelligence Artificielle https://lnt.ma/dxc-cdg-inaugure-son-centre-dexcellence-en-intelligence-artificielle/ Fri, 14 Feb 2025 10:23:30 +0000 https://lnt.ma/?p=524535 Le Centre d’Excellence en Intelligence Artificielle (AI CoE) de DXC CDG a été inauguré jeudi à Salé, marquant une avancée majeure pour l’innovation et la transformation digitale du Maroc. Ce pôle technologique s’inscrit dans la stratégie “Maroc Digital 2030” et vise à faire du pays un acteur clé de l’intelligence artificielle (IA) en Afrique. L’AI […]

The post DXC CDG inaugure son Centre d’excellence en Intelligence Artificielle appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le Centre d’Excellence en Intelligence Artificielle (AI CoE) de DXC CDG a été inauguré jeudi à Salé, marquant une avancée majeure pour l’innovation et la transformation digitale du Maroc. Ce pôle technologique s’inscrit dans la stratégie “Maroc Digital 2030” et vise à faire du pays un acteur clé de l’intelligence artificielle (IA) en Afrique.

L’AI CoE de DXC CDG ambitionne de développer et de déployer des solutions IA sécurisées et performantes, intégrant des standards avancés en cybersécurité et protection des données. L’objectif est de proposer une IA de confiance, garantissant résilience et souveraineté numérique.

 

Un engagement national pour l’IA et la transition numérique

Présent lors de l’événement, Younes Sekkouri, ministre de l’Insertion économique, a souligné le rôle crucial des centres d’excellence dans la création d’un écosystème technologique inclusif et le développement des compétences locales.

De son côté, Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique, a rappelé que l’IA représente 15% du PIB mondial et constitue un levier économique majeur. Elle a mis en avant l’essor de l’IA au Maroc à travers des initiatives comme AI Movement de l’UM6P et le Conseil de l’Intelligence Artificielle en Afrique.

 

Des enjeux de cybersécurité au cœur du projet

L’IA offre d’immenses opportunités, mais soulève aussi des défis sécuritaires de premier plan, a averti El Mostafa Rabii, Directeur général de la sécurité des systèmes d’information (DGSSI). Il a mis en garde contre les risques liés à l’altération des données d’apprentissage, pouvant fausser les résultats des modèles. Pour garantir l’intégrité des systèmes, il a recommandé la mise en place de protocoles de chiffrement avancés, de contrôles d’accès stricts et de comités spécialisés en IA.

 

Un levier d’attractivité et d’investissement pour le Maroc

Pour Khalid Safir, Directeur général de la CDG, ce centre d’excellence illustre l’engagement de DXC CDG dans l’innovation et la souveraineté numérique du Maroc. Il a souligné que cet investissement contribue à renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs étrangers et à stimuler la création d’emplois à forte valeur ajoutée.

Dans la même optique, Juan Parra, Président de DXC Europe, a insisté sur le fait que l’intelligence artificielle redéfinit l’économie mondiale, et que les nations qui sauront s’adapter en tireront des bénéfices stratégiques et économiques considérables.

 

Un centre d’IA intégrant un Cyber Defense Command Center

À l’occasion de cette inauguration, DXC CDG a dévoilé son Cyber Defense Command Center, un dispositif intégrant l’IA pour protéger les infrastructures stratégiques contre les cybermenaces. Ce centre de commandement assure une gestion intelligente et sécurisée des systèmes critiques, consolidant ainsi la résilience numérique du Maroc face aux défis de la cybersécurité.

Avec ce Centre d’Excellence en IA, DXC CDG s’affirme comme un acteur clé de la transformation digitale du Maroc, en positionnant le pays à la pointe des technologies de rupture, tout en garantissant une approche responsable et sécurisée de l’IA.

 

LNT

The post DXC CDG inaugure son Centre d’excellence en Intelligence Artificielle appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Sommet de Paris pour l’action sur l’IA : Le Maroc se joint à 60 pays pour une déclaration commune https://lnt.ma/sommet-de-paris-pour-laction-sur-lia-le-maroc-se-joint-a-60-pays-pour-une-declaration-commune/ Wed, 12 Feb 2025 11:23:44 +0000 https://lnt.ma/?p=524399 Le Sommet de Paris pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) s’est achevé mardi, après deux journées d’échanges intensifs entre représentants gouvernementaux, experts du secteur technologique et organisations internationales. Ce rendez-vous d’envergure, coorganisé par la France et l’Inde, a abouti à l’adoption d’une Déclaration commune visant à promouvoir une intelligence artificielle durable et inclusive au service […]

The post Sommet de Paris pour l’action sur l’IA : Le Maroc se joint à 60 pays pour une déclaration commune appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le Sommet de Paris pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) s’est achevé mardi, après deux journées d’échanges intensifs entre représentants gouvernementaux, experts du secteur technologique et organisations internationales. Ce rendez-vous d’envergure, coorganisé par la France et l’Inde, a abouti à l’adoption d’une Déclaration commune visant à promouvoir une intelligence artificielle durable et inclusive au service des populations et de la planète.

La Déclaration a été signée par 60 pays et organisations, dont le Maroc, qui ont convenu des grandes orientations à suivre face à l’essor rapide de l’IA. Les signataires s’engagent ainsi à garantir une intelligence artificielle accessible à tous, en réduisant la fracture numérique et en veillant à son développement éthique et sécurisé. Ils insistent également sur la nécessité d’un cadre réglementaire transparent pour encadrer cette technologie émergente et éviter une concentration excessive du marché.

Parmi les priorités mises en avant figurent la promotion de l’innovation en créant un environnement favorable aux entreprises et aux startups, tout en assurant un équilibre entre progrès technologique et protection des citoyens. La Déclaration souligne aussi l’importance de renforcer la coopération internationale et de coordonner les efforts en matière de gouvernance de l’IA afin d’assurer un développement harmonisé et bénéfique à tous.

Par ailleurs, l’Union européenne veut mobiliser 200 milliards d’euros pour des investissements dans l’IA en Europe, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Ce sera le plus grand partenariat public-privé dans le monde pour le développement d’une IA fiable », a-t-elle déclaré lors du sommet. « Nous voulons que l’Europe soit l’un des principaux continents en matière d’IA », a-t-elle ajouté. Mme von der Leyen a précisé que l’Union européenne (UE) s’engagerait pour un montant de 50 milliards d’euros venant s’ajouter aux engagements de 150 milliards des grands groupes qui participent à cette « alliance ».

Le Maroc, acteur engagé 

Le Maroc a été représenté à ce sommet par une délégation conduite par Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration. Dans une déclaration à la presse, Mme Seghrouchni a affirmé que « l’intelligence artificielle n’est plus un luxe, mais une nécessité pour nos sociétés modernes. Il est impératif d’investir dans cette technologie et d’en faire un levier de développement économique et social ».

Le Royaume a réaffirmé son engagement à jouer un rôle clé dans l’écosystème mondial de l’IA, notamment à travers des initiatives innovantes et la mise en place d’un cadre réglementaire adapté. Lors du sommet, le Maroc s’est associé à huit autres pays pour lancer l’initiative Current AI, un projet visant à promouvoir une IA d’intérêt général. Ce programme, doté d’un financement initial de 400 millions de dollars, ambitionne de démocratiser l’accès à l’IA en veillant à son adaptation aux réalités locales et à son intégration dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation et l’agriculture.

« La course à l’IA ne fait que commencer, et le Maroc est bien positionné pour y jouer un rôle majeur », a ajouté Mme Seghrouchni, mettant en avant les investissements du pays dans la recherche et la formation des talents en intelligence artificielle.

La Déclaration de Paris insiste sur l’importance de faire de l’IA un outil au service du progrès humain et environnemental. Les signataires s’engagent ainsi à encourager des applications respectueuses des principes éthiques et à garantir que les avancées technologiques profitent à tous, en particulier aux pays en développement. La coopération internationale sera renforcée pour assurer une meilleure gouvernance et limiter les risques associés à l’IA, notamment en matière de désinformation et de cybersécurité.

Dans le cadre de cette approche inclusive, le sommet a également vu le lancement d’une grande plateforme et d’un incubateur dédié à l’IA d’intérêt général. Cette initiative vise à harmoniser les efforts des acteurs publics et privés, à favoriser la transparence et à garantir une intelligence artificielle alignée sur les objectifs de développement durable.

Vers une gouvernance mondiale de l’IA

La nécessité d’un dialogue global sur la gouvernance de l’IA a été au cœur des discussions. Les participants ont rappelé l’importance des précédents sommets de Bletchley Park (Royaume-Uni) et de Séoul, qui ont jeté les bases d’une coopération internationale accrue en matière de sécurité et d’éthique de l’IA.

Les engagements pris à Paris seront suivis de plusieurs échéances majeures, notamment le Sommet de Kigali, le 3e Forum mondial sur l’éthique de l’IA organisé par l’UNESCO et la Thaïlande, ainsi que la Conférence mondiale sur l’IA prévue en 2025. Ces événements permettront d’assurer le suivi des actions engagées et de poursuivre les réflexions sur l’avenir de l’IA.

L’implication du Maroc dans ces initiatives internationales s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation numérique et d’innovation. Avec des pôles d’excellence dédiés à l’intelligence artificielle, des startups innovantes et un fort vivier de talents, le Royaume veut se positionner comme un acteur majeur sur la scène technologique africaine et mondiale.

« Le Maroc est en train de réaliser un tournant décisif en matière d’intelligence artificielle, grâce à une vision avant-gardiste et à une politique volontariste d’investissement dans l’innovation », a affirmé Souhail Maya, cofondateur de Mahaam, soulignant l’attractivité croissante du Royaume pour les acteurs de la tech mondiale.

L’année 2025 s’annonce donc décisive pour le développement de l’IA au Maroc, avec des événements tels que le Gitex Africa Morocco, prévu en avril à Marrakech, qui réunira les principaux acteurs de la tech mondiale pour explorer les opportunités offertes par cette révolution numérique.

SB

 

The post Sommet de Paris pour l’action sur l’IA : Le Maroc se joint à 60 pays pour une déclaration commune appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
OPPO lance le Reno13 F 5G au Maroc https://lnt.ma/oppo-lance-le-reno13-f-5g-au-maroc/ Wed, 12 Feb 2025 10:01:38 +0000 https://lnt.ma/?p=524350 OPPO lance le Reno13 F 5G au Maroc, un smartphone qui allie design moderne et performances avancées. Il se distingue par son système de photographie haut de gamme, incluant une caméra principale de 50 MP, un ultra grand-angle de 8 MP et une caméra frontale de 32 MP, avec des fonctionnalités comme l’AI Livephoto et […]

The post OPPO lance le Reno13 F 5G au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
OPPO lance le Reno13 F 5G au Maroc, un smartphone qui allie design moderne et performances avancées. Il se distingue par son système de photographie haut de gamme, incluant une caméra principale de 50 MP, un ultra grand-angle de 8 MP et une caméra frontale de 32 MP, avec des fonctionnalités comme l’AI Livephoto et l’AI Clarity Enhancer pour améliorer la qualité des images.

Le modèle est certifié IP69, garantissant une résistance à l’eau et à la poussière, avec la possibilité de réaliser des prises de vue sous-marines jusqu’à 2 mètres de profondeur pendant 30 minutes. Sa batterie de 5 800 mAh assure une autonomie prolongée et son système AI Multi-Cooling, associé à la technologie AI HyperBoost, garantit une utilisation fluide, que ce soit pour la photographie ou les jeux.

Le Reno13 F 5G est alimenté par un processeur Snapdragon® 6 Gen 1, un processeur à 8 cœurs et gravé en 4 nanomètres, offrant une performance optimale pour des jeux populaires tels que Mobile Legends et PUBG Mobile.

Le smartphone est également certifié TÜV SÜD Lag-Free Mobile Gaming Rating S, assurant une expérience de jeu stable et sans latence. Il intègre un système de refroidissement VC ultra-large pour maintenir des températures optimales lors de l’utilisation intensive. Enfin, avec un son amplifié jusqu’à 300 % de son intensité d’origine, le Reno13 F 5G offre une clarté sonore élevée, même dans les environnements bruyants.

Le modèle 12+512 Go sera disponible à 5 099 DHS.

The post OPPO lance le Reno13 F 5G au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Open Startup : Casablanca accueille le premier « Regional Gathering & Demo Day » https://lnt.ma/open-startup-casablanca-accueille-le-premier-regional-gathering-demo-day/ Tue, 11 Feb 2025 10:09:01 +0000 https://lnt.ma/?p=524301 L’organisation Open Startup vient de faire son escale à Casablanca pour son premier Regional Gathering & Demo Day, un événement phare de son programme de pré-accélération panafricain, le OST Program. À Casablanca, ce programme a rassemblé des startups en early-stage venant de Tunisie, du Maroc et du Sénégal, ainsi que des experts d’Afrique du Nord […]

The post Open Startup : Casablanca accueille le premier « Regional Gathering & Demo Day » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’organisation Open Startup vient de faire son escale à Casablanca pour son premier Regional Gathering & Demo Day, un événement phare de son programme de pré-accélération panafricain, le OST Program.

À Casablanca, ce programme a rassemblé des startups en early-stage venant de Tunisie, du Maroc et du Sénégal, ainsi que des experts d’Afrique du Nord et de la prestigieuse Columbia University (New York). « Ce Regional Gathering incarne notre mission : connecter les écosystèmes africains pour libérer le potentiel des startups. En rapprochant entrepreneurs, mentors et investisseurs, nous créons des ponts vers des opportunités mondiales », a déclaré Naouress Ben Jeddou, Program Manager chez Open Startup.

Pendant trois jours, les startups ont bénéficié de rencontres stratégiques avec des investisseurs en capital-risque marocains et internationaux, ainsi que de panels d’experts dédiés à l’expansion en Afrique et à l’optimisation de la croissance. Elles ont également reçu un mentorat sur mesure, assuré par des professionnels de Columbia University et des écosystèmes africains. L’événement s’est clôturé avec un Demo Day, une cérémonie mettant en lumière les solutions les plus innovantes présentées par les startups participantes.

À l’issue de cet événement, quatre startups ont été récompensées par des prix en cash, attribués sans prise de participation. En outre, une startup a décroché un voyage d’immersion à New York pour découvrir l’écosystème technologique américain et rencontrer des investisseurs internationaux. Yello App (Sénégal) a remporté la première place avec un cash prize de 25 000 $. En deuxième position, Dashy (Maroc) a obtenu un prix de 15 000 $, tandis que OORB (Tunisie) s’est hissée à la troisième place avec un cash prize de 10 000 $.

Grâce à son partenariat avec Columbia Engineering et Columbia Business School, le OST Program accompagne les startups depuis la phase de Proof of Concept (POC) jusqu’au Minimum Viable Product (MVP). Ce programme propose un mentorat personnalisé dispensé par des experts internationaux, tout en offrant aux entrepreneurs un accès privilégié à un réseau d’investisseurs et de partenaires stratégiques. Il met également à disposition des financements non dilutifs, permettant aux startups de se développer sans dilution de leur capital, et favorise leur immersion à l’international.

Fondée en 2016, Open Startup (OST) s’est donné pour mission de promouvoir l’innovation, l’éducation et les échanges interculturels à travers l’entrepreneuriat. L’organisation propose des programmes panafricains conçus pour accompagner les startups à chaque étape de leur développement, de l’idéation à la préparation à l’investissement.

Parmi ses initiatives phares, le Programme OST se distingue en tant qu’accélérateur pré-amorçage d’une durée de 18 semaines, permettant aux entrepreneurs de passer de la preuve de concept à un produit minimum viable. Il offre des formations personnalisées, un mentorat assuré par des experts internationaux et un accès à un vaste réseau mondial. De plus, OST attribue des prix en espèces sans prise de participation et propose des opportunités d’immersion à l’international. « OST crée des ponts entre l’Afrique et le monde en connectant les talents, les écosystèmes et les startups. Nous aspirons à un environnement ouvert et propice où les entrepreneurs africains accèdent à des opportunités de classe mondiale pour devenir des acteurs globaux, capables de relever les défis du continent et au-delà. », déclare-t-on auprès d’Open Startup.

H.Z

The post Open Startup : Casablanca accueille le premier « Regional Gathering & Demo Day » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>