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]]>En ouverture, Nabil Taoufik, fondateur de l’événement, a souligné que le thème de cette année s’est imposé naturellement, en raison de l’impact croissant du numérique sur les pratiques de consommation. Il a mis en évidence l’importance de replacer le consommateur au centre des réflexions, dans un contexte où les comportements d’achat, les modes de paiement et la gestion des données se digitalisent rapidement.
La journée a été structurée autour de deux temps forts. Le premier panel a été consacré à l’analyse du cadre juridique régissant le commerce électronique au Maroc. Les interventions ont porté sur les textes de loi existants, notamment la loi 09-08 relative à la protection des données personnelles, ainsi que les références internationales comme le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Les discussions ont abordé les obligations légales des plateformes numériques, les responsabilités des marchands, les mécanismes de lutte contre la fraude en ligne, ainsi que le rôle des associations de défense des consommateurs dans l’évolution du cadre législatif.
Le second panel a donné la parole à des entreprises opérant dans le domaine du commerce en ligne et des technologies. Des représentants de Jumia Maroc, SWAM (filiale de HPS), Chari.ma, LMPS, Share Conseil et Mchain ont présenté les dispositifs technologiques qu’ils mobilisent pour sécuriser les données des utilisateurs, notamment le cryptage, la blockchain ou encore l’authentification renforcée. Ces intervenants ont partagé leurs retours d’expérience en matière de conformité, de processus internes d’audit et de sensibilisation à la cybersécurité. Ils ont également évoqué les défis opérationnels liés à la protection des données, en lien avec les attentes croissantes des consommateurs en matière de sécurité et de transparence.
Les données partagées au cours des échanges ont illustré les principaux enjeux auxquels le secteur fait face. On observe notamment une hausse annuelle moyenne de 30 % des réclamations formulées en ligne, dont une majorité concerne des opérateurs informels. En outre, entre 60 % et 80 % des transactions e-commerce sont encore réalisées en espèces à la livraison. Le téléphone mobile représente aujourd’hui près de 70 % des canaux de transaction. Par ailleurs, près de 45 % de la population réside dans des zones rurales ou périurbaines, ce qui soulève des questions spécifiques d’accès, d’infrastructure et de sensibilisation aux risques numériques.
L’événement a également permis de rappeler l’implication des pouvoirs publics dans le développement d’un environnement numérique sécurisé. Le ministère de l’Industrie et du Commerce, placé au cœur de cette dynamique, doit jouer un rôle structurant dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques visant à encadrer le commerce électronique et à renforcer la protection des usagers.
LNT
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]]>The post « Nouvelles réalités » : Emmanuel Carré signe un essai lucide pour réapprendre à vivre dans un monde numérique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Il y a des révolutions silencieuses qui, sans fracas, bouleversent nos vies. L’essor de l’intelligence artificielle générative, l’omniprésence des algorithmes ou encore l’émergence des métavers n’ont pas simplement transformé nos usages : ils ont redéfini les contours mêmes de ce que signifie être humain. C’est à cette transformation radicale qu’Emmanuel Carré consacre son nouvel ouvrage, Nouvelles réalités, publié fin mai aux éditions L’Harmattan.
Docteur HDR en sciences de l’information et de la communication, et directeur d’Excelia Communication School, Emmanuel Carré n’en est pas à son premier questionnement sur les mutations numériques. Mais avec ce livre, il s’adresse autant au grand public qu’aux professionnels de la communication, de l’éducation et aux citoyens désorientés, en quête de repères dans une ère dominée par l’instantanéité, les filtres et la marchandisation de l’attention.
Structuré en sept parties, l’essai dissèque avec clarté et méthode les différents pans de la numérisation du monde :
Le triomphe de l’image sur le réel,
La mise en coupe réglée de notre attention par les logiques commerciales,
L’ambivalence des outils numériques, qui peuvent aussi bien nous prolonger que nous remplacer.
Emmanuel Carré interroge aussi les effets pédagogiques de l’IA : que devient l’acte d’apprendre, lorsque ChatGPT répond plus vite qu’un élève ? Quelle place reste-t-il à la communication authentique dans un monde filtré, hiérarchisé et souvent aseptisé par les algorithmes ? Et surtout, comment maintenir un dialogue entre des générations de plus en plus disjointes culturellement, entre natifs numériques et citoyens analogiques ?
L’un des grands mérites de l’ouvrage est de se tenir à distance des deux écueils habituels : la technophobie réactionnaire d’un côté, et l’enthousiasme béat de l’autre. Carré propose une approche lucide et nuancée. Son appel à une « troisième voie » – un usage mesuré, conscient, et humainement enrichissant des technologies – résonne d’autant plus fort qu’il s’appuie sur une double expertise : universitaire et pédagogique.
Dans un style fluide, sans jargon inutile, l’auteur réussit à articuler une critique des dérives technologiques sans sombrer dans le catastrophisme. Il donne au lecteur des clés de lecture, non pour fuir le numérique, mais pour l’apprivoiser autrement.
Déjà disponible dans de nombreuses librairies (Fnac, Eyrolles, Cultura) et en ligne, Nouvelles réalités s’inscrit dans une lignée d’essais contemporains sur le numérique qui font le pari de l’intelligence collective. Préfacé par le professeur Pascal Lardellier, spécialiste en anthropologie de la communication, le livre est soutenu par une volonté de réconciliation : celle entre technique et culture, entre innovation et éthique, entre générations et usages.
Alors que l’intelligence artificielle entre à l’école, au bureau, dans nos foyers et même dans nos corps, Carré rappelle que la question centrale reste profondément politique et anthropologique : que voulons-nous faire de ces technologies, et que voulons-nous qu’elles fassent de nous ?
Nouvelles réalités ne prétend pas offrir des réponses définitives. Mais il donne au lecteur les moyens de poser les bonnes questions. Et à l’heure où les promesses numériques s’emballent au rythme des disruptions, cette capacité de discernement est peut-être le plus précieux des biens.
📖 Nouvelles réalités – Habiter consciemment un monde hybride, Emmanuel Carré, éditions L’Harmattan, 138 pages, 16 €.
Disponible en librairies et sur les plateformes en ligne.
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]]>The post Morocco Gaming Expo 2025 : le Maroc joue dans la cour des grands appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Initié par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, cet événement qui se poursuivra jusqu’au 06 juillet ambitionne de mettre en lumière un écosystème marocain de gaming en pleine expansion et de favoriser les échanges entre jeunes entrepreneurs, startups, créateurs de contenu et opérateurs nationaux et internationaux.
S’exprimant en ouverture de cette manifestation, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a indiqué que l’édition 2025 de la « Morocco Gaming Expo » marque une étape importante dans le parcours du Royaume vers l’édification d’une économie numérique développée, fondée sur la créativité, l’innovation et la valorisation des jeunes compétences marocaines.
« Depuis fin 2021, nous avons travaillé sans relâche pour faire du Maroc un pôle régional et africain dans l’industrie du gaming, un secteur énorme qui se développe à un rythme effréné », a-t-il indiqué, notant que la taille du marché mondial de cette industrie est d’environ 300 milliards de dollars US et devrait atteindre 535,29 milliards USD d’ici 2033.
Dans ce sens, il a fait observer que l’essor mondial que connaît le secteur des jeux vidéos offre de nombreuses opportunités que le Maroc doit absolument saisir pour en tirer profit à la faveur des compétences humaines dont il dispose.
« En orientant ces jeunes compétences vers les domaines relatifs au développement des jeux vidéos à travers des formations axées sur la conception des jeux, la programmation et les arts numériques, nous pourrions forger une nouvelle génération de développeurs et créateurs marocains à même de rivaliser à l’échelle internationale », a-t-il relevé.
A cet égard, le ministre a souligné que le Maroc, conscient de l’importance de la transition numérique, s’est déjà inscrit sur cette voie en œuvrant à développer l’industrie du gaming à travers notamment la conclusion d’un partenariat avec ISART DIGITAL, l’une des meilleurs écoles internationales de développement de jeux électroniques.
Grâce à la Sage Vision Royale, le Maroc est capable de s’ériger en acteur majeur dans l’industrie des jeux vidéos tant au niveau régional qu’international, a-t-il ajouté, estimant que le riche patrimoine culturel du Royaume peut servir de source d’inspiration pour les développeurs des jeux électroniques leur permettant de concevoir des jeux attractifs reflétant l’identité marocaine.
De son côté, l’invité d’honneur de cette édition Yoshiki Okamoto, directeur et producteur de jeux pour la société OKAKICHI et directeur représentatif de la « Japan Game Culture Promotion Foundation », a souligné que le Maroc dispose de toutes les conditions nécessaires pour devenir une puissance en matière de l’industrie du gaming.
« Le Maroc compte aujourd’hui de nombreuses start-ups et se montre extrêmement ambitieux dans le monde du e-sport. Les jeunes marocains ont le courage et la volonté d’aller de l’avant et de relever les défis », s’est réjoui ce célèbre concepteur japonais de jeux vidéo.
Porté par la fougue de sa jeunesse et animé d’une forte volonté de réussite, le Royaume, a-t-il poursuivi, est en mesure de s’ériger en acteur clé du gaming.
Lors de la cérémonie d’ouverture, marquée par la présence notamment du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour et de l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, M. Bensaid a visité les différents stands des startups œuvrant dans ce domaine, qui offrent un aperçu des innovations et des projets portés par les entrepreneurs marocains.
La 2è édition de la « Morocco Gaming Expo » propose une programmation riche en séminaires, tournois, conférences et workshops animés par des experts de renom.
De multiples thématiques y sont abordées et portent essentiellement sur les tendances actuelles de l’industrie du gaming, le marketing et la commercialisation des jeux vidéo, les perspectives et opportunités de l’industrie de l’E-sport et la programmation des jeux vidéos.
LNT avec Map
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]]>The post Morocco Gaming Expo : La France présente en force appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans un communiqué publié à cette occasion, l’Institut français du Maroc a souligné que deux initiatives structurantes issues de la coopération franco-marocaine dans le domaine du jeu vidéo – Video Game Creator (VGC) et Video Game Incubator (VGI) – disposeront de leurs propres espaces lors de cette édition 2025. Ces dispositifs, mis en place avec le soutien du ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, de l’ambassade de France à Rabat et de l’Institut français du Maroc, ont été développés en partenariat avec l’école ISART Digital et le cabinet LEVEL LINK Partners.
Lancé en janvier 2025, le programme Video Game Creator propose une formation certifiante d’une durée de dix mois, conjuguant apprentissages techniques et développement de la créativité. Il vise à renforcer les compétences des jeunes talents marocains dans les métiers du jeu vidéo. Le programme Video Game Incubator, quant à lui, a débuté en mars 2025. Il accompagne actuellement neuf studios marocains émergents grâce à un encadrement personnalisé, des sessions de formation spécialisées, ainsi qu’un accès privilégié à un réseau d’experts internationaux.
La directrice générale de l’Institut français du Maroc, Agnès Humruzian, a mis en avant l’importance de ce partenariat dans le contexte de la Morocco Gaming Expo. Selon elle, la présence conjointe des programmes VGC et VGI, ainsi que la participation active de la délégation française, illustrent le caractère structurant de la coopération franco-marocaine dans le secteur. Elle a rappelé que cet engagement partagé vise à soutenir la croissance d’un écosystème numérique solide, innovant et porteur de débouchés concrets pour la jeunesse marocaine.
La participation française, qui réunit plusieurs figures influentes du secteur vidéoludique, permettra aux participants marocains de bénéficier de nombreuses occasions d’échanges à travers des conférences, des ateliers et des tables rondes. Ces moments de dialogue permettront notamment de prendre connaissance des dernières évolutions du marché, de s’inspirer d’expériences internationales et de tisser des partenariats potentiels.
LNT
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]]>The post Immersive Fintech Day, une 2ème édition réussie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Parmi les intervenantzs, la présence de Mustapha Lahlali, Directeur exécutif du Morocco Fintech Center, a marqué les débats par un regard avisé sur les évolutions du secteur et les perspectives de collaboration avec les acteurs traditionnels.
L’Immersive Fintech Day a réuni, au sein d’un même espace, plusieurs représentants des filiales et métiers du groupe Attijariwafa bank, ainsi que des startups et entreprises technologiques opérant dans le domaine financier. L’objectif central de cette initiative était de favoriser la rencontre entre la demande interne de la banque, en matière d’innovation, et l’offre concrète des fintechs marocaines, à travers un dialogue direct et structuré.
Tout au long de la journée, les participants ont été mobilisés autour de huit grandes thématiques couvrant des champs clés du secteur financier : la banque de détail, la banque d’investissement et de financement, la cybersécurité, la gestion des ressources humaines, la conformité réglementaire, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), la transformation digitale, ainsi que les marchés de capitaux et les solutions de paiement différé (Buy Now, Pay Later – BNPL). Ces thématiques ont été explorées via des ateliers immersifs, offrant l’occasion d’examiner des cas d’usage concrets, de détecter des leviers d’innovation applicables à court terme, et de poser les jalons d’une collaboration structurée entre la banque et l’écosystème fintech.
Les travaux de la journée ont été ponctués par des sessions de restitution, au cours desquelles les principaux enseignements tirés des ateliers ont été partagés avec l’ensemble des participants. Ces restitutions ont permis de formaliser des pistes d’action et d’identifier les solutions les plus prometteuses en réponse aux enjeux identifiés par les différentes entités métiers de la banque.
En clôture, un moment de networking a été organisé sous la forme de rencontres B2B autour d’un cocktail dinatoire. Cet espace informel d’échange a permis aux participants de renforcer les liens créés au cours de la journée, de discuter de potentielles collaborations et de faire émerger des opportunités concrètes de partenariats dans les mois à venir.
LNT
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]]>The post TikTok réunit des experts à Casablanca pour sensibiliser les familles à la sécurité numérique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Organisé sous le thème «Accompagner les familles dans leur navigation du monde numérique», l’événement a connu la participation de Myriam Bahri, psychothérapeute et membre du Conseil consultatif sur la sécurité de TikTok pour la région MENAT, le Dr Youssef Bentaleb, président fondateur du Centre Marocain de Recherche Polytechnique et d’Innovation et directeur d’Espace Maroc Cyberconfiance ainsi que Myriam Ezzakhrajy, consultante en éducation aux médias.
Les échanges ont porté sur plusieurs problématiques rencontrées par les familles, telles que la gestion du temps d’écran chez les adolescents, la prévention du harcèlement en ligne, ou encore les pressions sociales liées à l’usage des réseaux sociaux. Les panélistes ont partagé des stratégies pour aider les parents à aborder ces sujets avec leurs enfants et favoriser un usage plus encadré du numérique.
« Les parents ont souvent l’impression d’être à la traîne par rapport à des technologies que leurs adolescents maîtrisent déjà, mais l’objectif n’est pas de devenir des experts du jour au lendemain. Il s’agit de rester connecté avec son adolescent et de comprendre son monde numérique », a expliqué Myriam Bahri. Elle a également souligné que les outils de sécurité mis en place doivent encourager le dialogue autour des limites et habitudes numériques.
Le Dr Youssef Bentaleb a pour sa part estimé que « Impliquer les familles dans le débat national sur la sécurité numérique et le bien-être des jeunes est à la fois opportun et essentiel ». Il a salué l’introduction d’outils de sécurité adaptés au contexte local, tout en précisant : « Ces fonctionnalités soutiennent non seulement les parents dans l’orientation et la protection de leurs adolescents, mais elles contribuent aussi à favoriser un dialogue plus constructif et ouvert au sein des familles sur l’engagement numérique responsable ».
Myriam Ezzakhrajy a insisté sur l’importance de la responsabilité partagée : « Protéger nos ados contre les effets néfastes d’une mauvaise utilisation des plateformes digitales et des réseaux sociaux est une responsabilité collective, une responsabilité citoyenne qui concerne toute la communauté éducative, les parents en premier lieu, les acteurs du numérique et des médias et bien sûr les pouvoirs publics ».
TikTok a profité de cette rencontre pour présenter de nouvelles fonctionnalités de sécurité, ajoutées à son « Mode Connexion Famille » lancé en 2020. Parmi elles : « Time Away », qui permet aux parents de définir des plages horaires sans écran, « Family Pairing », qui leur donne accès aux interactions sociales de leurs enfants, « Wind Down », accompagnés de musique relaxante aux utilisateurs mineurs après 22h afin d’encourager la déconnexion, et enfin « les limites de temps d’écran », configurables selon les besoins.
TikTok a également mis en avant son Fil STEM, un flux de contenus éducatifs portant sur les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, accessible dans plus de 100 pays.
A. Loudni
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]]>The post Huawei Maroc dévoile ses dernières innovations tech à Casablanca appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Parmi les nouveautés, figure la Huawei Watch Fit 4, une montre connectée au design carré, fidèle à l’approche “Fashion Active” de la marque. Selon Kelvin Zhang, directeur général de Huawei Consumer Business Group au Maroc, ce modèle est conçu pour accompagner les utilisateurs dans leur suivi sportif et de santé. La version Pro, fine (9,3 mm) et légère, est adaptée à des activités comme la course en nature, la plongée jusqu’à 40 mètres et le golf. Elle embarque également le système HUAWEI TruSense, dédié au suivi de la santé.
Huawei a aussi présenté ses nouveaux écouteurs FreeArc, pensés pour le sport. Il s’agit des premiers modèles de la marque certifiés IP57 pour la résistance à l’eau, avec une connexion stable à distance, un double microphone et une triple réduction du bruit pour améliorer la qualité des appels.
Côté tablettes, Huawei a lancé trois modèles :
La MatePad 11.5, orientée vers les étudiants et les professionnels, dispose d’un écran de 11,5 pouces avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz, un clavier détachable et l’application Huawei Notes pour la prise de notes.
La MatePad SE 11’’, pensée pour l’éducation et le divertissement, est équipée d’un écran FHD+ de 11 pouces, avec certification Flicker-Free TÜV Rheinland, et est compatible avec le stylet M-Pen Lite.
Enfin, la MatePad 11.5’’S introduit la technologie PaperMatte pour une lecture et une écriture confortables. Elle offre une résolution 2,8K, un taux de rafraîchissement de 144 Hz, et prend en charge les stylets M-Pencil, ainsi que les applications Huawei Notes et GoPaint.
Avec ces nouveautés, Huawei renforce sa gamme d’appareils connectés alliant performance, design et ergonomie, tout en affirmant son engagement pour une technologie accessible et adaptée aux usages modernes.
LNT
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]]>The post Morocco Gaming Expo 2025: Rabat accueille la vitrine du jeu vidéo marocain appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Prévu au Palais des Sports du Complexe sportif Prince Moulay Abdellah, cet événement se présente comme un rendez-vous incontournable pour les professionnels, créateurs et passionnés de l’industrie du gaming au Maroc, en Afrique et au-delà, a relevé le ministère dans un communiqué.
Cet événement ambitionne de mettre en lumière un écosystème marocain du jeu vidéo en pleine expansion, tout en favorisant les échanges entre acteurs locaux et internationaux, a souligné la même source, ajoutant que des développeurs, éditeurs, startups, joueurs professionnels, investisseurs, chercheurs et étudiants sont attendus en nombre pour cette édition.
Les personnes intéressées peuvent s’inscrire via la plateforme officielle « https://visit.moroccogamingexpo.ma/ », a-t-on poursuivi.
Le Morocco Gaming Expo 2025 proposera un programme riche, comprenant des conférences animées par des experts de renom, des panels sur les enjeux technologiques et créatifs du secteur, des compétitions e-sport de haut niveau, des démonstrations de jeux, ainsi qu’un espace d’exposition dédié aux innovations et aux jeunes talents.
Dans un contexte où le Maroc multiplie les initiatives pour positionner l’industrie du gaming comme un levier stratégique de développement économique et de création d’emplois pour les jeunes, cet événement se veut une vitrine du potentiel national, mais aussi un catalyseur de partenariats régionaux et internationaux, conclut le communiqué.
LNT avec Map
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]]>The post Le Maroc participe à l’édition 2025 du Salon VivaTech à Paris appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Conduite par le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, la délégation marocaine regroupe plus de 25 startups actives dans des secteurs tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la santé numérique, les technologies vertes, les services cloud et la digitalisation des services publics.
Un pavillon dédié met en lumière les solutions développées par ces jeunes entreprises, illustrant la dynamique entrepreneuriale et les capacités d’innovation portées par de nouveaux acteurs du numérique au Maroc.
En complément de cette participation, le ministère accompagne également la présence de la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI). Cette dernière représente une quinzaine de petites et moyennes entreprises technologiques marocaines, qui exposent leurs offres et expertises auprès d’un public international.
Selon les organisateurs, le Salon VivaTech est devenu l’un des principaux événements mondiaux du secteur, attirant cette année plus de 165 000 visiteurs. Il rassemble des entreprises, des investisseurs, des institutions publiques, ainsi que des décideurs autour des enjeux liés à l’innovation technologique.
Pour cette édition, les thématiques centrales portent sur les avancées en matière de santé, de mobilité durable et de transition environnementale. Plusieurs prix seront remis afin de récompenser les projets et innovations les plus prometteurs.
La participation du Maroc à cet événement vise à renforcer la visibilité de son écosystème numérique, à créer des opportunités de partenariat et à promouvoir les compétences locales à l’international.
LNT
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]]>The post Lancement des 4èmes LGAMING AWARDS dans le cadre du Morocco Gaming Expo 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les LGAMING AWARDS 2025 s’inscrivent dans la continuité des éditions précédentes, avec pour objectif de mettre en avant les dynamiques à l’œuvre dans l’écosystème national du jeu vidéo. L’événement est porté par l’agence Maplab, à l’initiative de lgaming.ma, média spécialisé dans le gaming et l’esport. Le concours est également soutenu par la Fédération Royale Marocaine des Jeux Électroniques, en tant que partenaire institutionnel, et bénéficie du soutien de sponsors comme HP (partenaire technologique) et Sting.
La compétition s’organise en quatre phases : inscription des participants via le site lgamingawards.com, vote du public, évaluation par un jury composé de professionnels nationaux et internationaux du secteur, et annonce des résultats lors de la cérémonie officielle, prévue le 6 juillet.
Douze distinctions seront attribuées, réparties en deux catégories principales. La première, soumise au vote du public, comprend les prix suivants : meilleur streamer homme, meilleure streameuse, meilleure équipe esport, meilleur joueur esport, meilleur créateur de contenu, et meilleur caster/animateur. La seconde, décidée par le jury, porte sur des catégories techniques : meilleur joueur esport dans les genres MOBA, FPS, jeux de sport, jeux de combat, jeux mobiles, ainsi que le meilleur jeu développé au Maroc.
Trois prix supplémentaires seront remis par la rédaction de lgaming.ma en concertation avec le jury : le Prix de l’impact inspirant, le Prix du jeu de l’année et le Prix Coup de cœur.
En marge de la cérémonie, plusieurs activités seront proposées, incluant des concerts et des prises de parole d’acteurs institutionnels et professionnels. Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, M. Mohamed Mehdi Bensaid, est attendu pour intervenir lors de l’événement, aux côtés d’invités nationaux et internationaux. L’ensemble de la cérémonie sera retransmis sur les plateformes numériques de lgaming.ma.
Les organisateurs indiquent que les LGAMING AWARDS visent à valoriser les initiatives locales dans le secteur du jeu vidéo, dans un contexte marqué par l’expansion du marché mondial et par l’émergence de talents au niveau régional. L’événement ambitionne également de contribuer à structurer un environnement favorable au développement professionnel des acteurs du gaming et de l’esport au Maroc.
Selon les données partagées par les organisateurs, le secteur mondial du jeu vidéo représente aujourd’hui plus de 200 milliards de dollars. Dans ce cadre, les LGAMING AWARDS s’inscrivent comme un dispositif de visibilité et de reconnaissance au niveau local et régional.
LNT
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]]>The post La coopération public-privé mise en avant dans le développement des compétences numériques appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette déclaration a été faite à l’occasion d’une visite dans les locaux de Capgemini, entreprise active dans le domaine des services numériques. La ministre a indiqué que le développement du capital humain constitue l’un des axes majeurs de la stratégie nationale « Maroc Digital 2030 », insistant sur le rôle des partenariats structurés entre acteurs publics et privés dans la concrétisation de cette ambition.
Elle a notamment mis en avant le programme JobInTech, lancé en partenariat avec Capgemini, la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et opéré par Maroc Numeric Cluster. Ce dispositif propose des formations spécialisées dans des domaines technologiques tels que le développement web, la cybersécurité, la science des données ou encore l’intelligence artificielle. Il vise à renforcer l’employabilité des jeunes diplômés ainsi que des profils en reconversion professionnelle, tout en impliquant des entreprises privées dans la conception des parcours et l’accompagnement des bénéficiaires.
Mme El Fallah Seghrouchni a également salué les initiatives orientées vers l’inclusion, en particulier celles qui encouragent la participation des femmes aux métiers du numérique. Dans ce cadre, elle a annoncé le lancement prochain d’un programme de mentorat en collaboration avec Capgemini, à destination d’étudiantes marocaines souhaitant s’orienter vers le secteur des technologies de l’information.
Pour sa part, la Directrice Générale de Capgemini Maroc, Badra Hamdaoua, a souligné l’importance du développement des compétences dans un environnement numérique en constante évolution. Elle a indiqué que la transformation numérique peut constituer un levier de progrès et d’inclusion pour une large partie de la population, ajoutant que l’entreprise s’inscrit dans une dynamique de contribution active à l’effort national en matière de formation technologique.
La visite a également été l’occasion d’échanger sur de nouvelles perspectives de coopération, notamment en matière de co-construction de contenus pédagogiques, de régionalisation de la formation et de mise en synergie entre les écosystèmes public et privé, dans l’objectif d’accroître l’inclusion et de renforcer l’adéquation entre les compétences disponibles et les besoins du marché.
LNT
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]]>The post Nintendo sort la Switch 2 avec l’ambition de relancer ses ventes appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A Paris, dans un magasin Fnac, de nombreux exemplaires étaient toujours en vente en début d’après-midi, malgré les craintes d’un approvisionnement insuffisant.
« Ça ne m’étonne pas, ils ont anticipé avec les précommandes », commente Benoit Martins, chargé de mission dans le bâtiment de 29 ans, sorti du magasin avec l’objet qu’il a attendu « depuis des mois ».
Officiellement présentée en début d’année via une courte vidéo en ligne, la Switch 2 est lancée avec plus de 20 titres, dont « Mario Kart World », nouvel épisode de cette série très populaire.
Dès minuit, des dizaines de fans ont fait la queue dans la capitale pour acheter cette machine, avec laquelle le géant japonais du jeu vidéo entend au moins égaler le succès de la Switch. Sortie en mars 2017, celle-ci a été écoulée à plus de 152 millions d’exemplaires, devenant la troisième console la plus vendue de tous les temps derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS.
Malgré des prix plus élevés, Nintendo prévoit d’écouler 15 millions de Switch 2 d’ici mars 2026, soit environ autant que la Switch durant sa première année de commercialisation.
A Tokyo, où aucune console n’était disponible sans précommande, une trentaine de fans enthousiastes ont attendu patiemment devant un magasin d’électronique pour récupérer leur exemplaire.
Parmi eux, Lei Wang, un Chinois de 24 ans vivant au Japon, s’est dit « choqué » d’avoir gagné à la loterie des précommandes, alors qu’aucun de ses amis n’avait été sélectionné.
« Je suis quasiment le seul à avoir été tiré au sort… Donc je n’ai pas trop envie de leur en parler », plaisante-t-il.
Au Japon, la boutique en ligne de Nintendo a enregistré 2,2 millions de demandes de précommandes, « niveau incroyable que le secteur n’avait jamais connu » pour le lancement d’une console, a indiqué à l’AFP Serkan Toto, un expert du cabinet tokyoïte Kantan Games.
Cet engouement a conduit à l’annulation de certaines précommandes faute de stocks suffisants, notamment au Royaume-Uni.
« Kuro », 33 ans, a posé un jour de congé spécialement pour aller chercher sa Switch 2 et y jouer dès sa sortie.
« Le fait que la qualité d’image soit meilleure, et que l’on puisse jouer à plusieurs, c’est un gros plus », explique à l’AFP la jeune femme, parmi les premiers clients à recevoir l’objet tant convoité.
Comme la Switch originale, la nouvelle version est une console hybride – jouable aussi bien en déplacement que connectée à un téléviseur – mais disposant d’un écran plus grand, d’une mémoire huit fois supérieure, d’un micro intégré et de manettes amovibles.
A New York, dans une tente aménagée pour l’occasion, Angel Caceres, 22 ans, vient de jouer à « Mario Kart World » et s’emballe pour « les détails » et les personnages « plus expressifs », impatient de récupérer sa console à minuit: « Je vais être crevé après ça. »
Reste à voir si les prix de vente élevés ne refroidiront pas les ardeurs du grand public.
La Switch 2 « est proposée à un prix relativement élevé » par rapport à l’originale et, « même si le lancement suscite une dynamique, il ne sera pas facile de la maintenir sur le long terme », reconnaissait en mai le président de Nintendo, Shuntaro Furukawa.
Elle est vendue 469,99 euros en Europe (449,99 dollars aux États-Unis), alors que sa devancière avait été lancée à 329,99 euros. Des titres Switch 2 comme « Donkey Kong Bonanza » et « Mario Kart World » seront également plus chers.
« J’ai pu y jouer, et je pense qu’elle vaut ce prix-là », a expliqué Steven Paterno, qui patientait, avec un groupe d’une vingtaine de passionnés, depuis un mois et demi devant le magasin Nintendo du Rockefeller Center, à New York, pour faire partie des premiers à mettre la main sur le Graal.
De nouvelles fonctionnalités permettant aux utilisateurs de discuter en ligne et de partager temporairement une partie avec des amis constituent aussi un atout majeur pour séduire les consommateurs.
L’enjeu est de taille pour Nintendo, dont 90% des revenus proviennent de l’activité liée à sa console vedette.
Le groupe a durement souffert de l’effritement des ventes de la Switch jugée vieillissante, lesquelles ont plongé de 22% en 2024-2025.
Autre défi: la guerre commerciale. Les consoles Nintendo destinées au marché nord-américain sont notamment produites au Vietnam, frappé par l’administration Trump de surtaxes de 46% provisoirement suspendues jusqu’à début juillet.
Une incertitude qui pourrait inciter certains à précipiter leur achat avant une éventuelle hausse des prix.
LNT avec Afp
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]]>The post Apple défend son App Store toujours contesté appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« L’écosystème mondial de l’App Store a facilité 1.300 milliards de dollars de ventes et factures en 2024 », a indiqué la firme de Cupertino (Californie) dans un communiqué.
« Pour plus de 90% (de ces revenus), les développeurs n’ont versé aucune commission à Apple », a-t-elle précisé.
L’entreprise connue pour ses iPhone tire plus d’un quart de son chiffre d’affaires de son activité de services, qui comprend les commissions sur les ventes via l’App Store, les plateformes de streaming musical (Apple Music) et vidéo (Apple TV), ainsi que le stockage de données à distance (iCloud).
Mais de nombreux éditeurs d’applications ainsi que des autorités comme l’Union européenne l’accusent d’abus de position dominante sur le marché conséquent des utilisateurs d’iPhone, à cause des règles de l’App Store, incontournable.
Mercredi, une cour d’appel de San Francisco a rejeté une demande d’Apple de suspendre une décision de justice récente, qui l’oblige à laisser les développeurs diriger les utilisateurs vers le web pour faire des achats au sein d’une application sans payer de commission.
C’est le dernier revers en date dans la saga judiciaire qui oppose la marque à la pomme à Epic Games, l’éditeur du jeu vidéo Fortnite.
Le mois dernier, Apple a dû autoriser les développeurs d’applications aux Etats-Unis à passer, sans frais ou commission, par une autre plateforme de paiements que l’App Store.
Apple explique régulièrement que le fonctionnement de l’App Store en écosystème fermé protège les utilisateurs, et affirme que l’ouvrir serait les exposer au risque d’infiltration par des programmes piégés, compromettant la confidentialité des données des utilisateurs.
Les investissements de la marque à la pomme « permettent aux développeurs de distribuer plus facilement leurs applications et leurs jeux, d’être découverts par des utilisateurs du monde entier et de développer des entreprises prospères », a encore souligné la firme dans son communiqué jeudi.
En Europe, le Règlement sur les marchés numériques (« Digital Markets Act » ou DMA), entré en vigueur l’an dernier, oblige les six plus gros acteurs mondiaux de la tech, dont Apple, à ouvrir leurs plateformes à la concurrence.
De janvier à mars, Apple a réalisé plus de 95 milliards de dollars de chiffre d’affaires, dont le groupe américain a dégagé près de 25 milliards de bénéfice net.
LNT avec Afp
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]]>The post Casablanca accueille la 1ʳᵉ édition des Assises de la Cybersécurité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Placée sous la direction d’Achraf Lahkim, Directeur Général de Compucom, cette première édition se veut un espace de réflexion, de partage d’expertise et de sensibilisation collective face aux nouveaux défis de la sécurité numérique. En s’associant à des partenaires technologiques de référence comme Dell Technologies et Palo Alto Networks, l’entreprise ambitionne de structurer un dialogue pérenne sur les meilleures pratiques en matière de protection des systèmes d’information.
Au programme de cette journée, des conférences, des démonstrations et des panels d’experts ont permis d’aborder des thématiques variées : évolution des cybermenaces, usages de l’intelligence artificielle dans les stratégies de cybersécurité, gouvernance numérique, sécurisation des infrastructures critiques et enjeux de souveraineté technologique. L’événement a été animé par la journaliste Ihssane Benbel et M. Lahkim, dans un format favorisant l’interaction entre les intervenants et le public.
Parmi les intervenants figurent plusieurs professionnels reconnus du secteur, dont Ilyas Zouhir, Yassine Nassili, Abdelmajid Wafik, Alaeddine Daoudi, Nawfal Saoud, Adley François, Marwa Zaghow, Mazini Baderddine, Youness Sakhi et Oumaima Agoujil. Un moment particulièrement remarqué a été l’intervention de Hicham Chiguer, saluée pour son éclairage à la fois stratégique et humain sur la cybersécurité dans les organisations.
En clôture de la rencontre, Achraf Lahkim a souligné l’importance d’inscrire cet événement dans une dynamique de long terme : « Ces Assises sont le socle d’un engagement durable. Le numérique marocain mérite plus qu’une protection : il mérite une stratégie, une souveraineté, une vision. »
Compucom ambitionne désormais de faire de ces Assises de la Cybersécurité un rendez-vous annuel de référence.
LNT
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]]>The post Casablanca Smart City 2025 : le numérique et l’intelligence artificielle au cœur des métropoles durables appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’innovation numérique comme levier de qualité de vie
Ouvrant les travaux, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fellah Seghrouchni, a souligné que le numérique et l’intelligence artificielle (IA) ne doivent pas être envisagés uniquement comme des outils technologiques, mais comme des leviers de transformation profonde du cadre de vie urbain. Selon elle, l’enjeu principal des villes intelligentes réside dans leur capacité à articuler innovation, durabilité, inclusion sociale et participation citoyenne.
Mme Seghrouchni a également mis l’accent sur la nécessité d’une approche interdisciplinaire mobilisant à la fois les sciences urbaines, les nouvelles technologies, la gouvernance collaborative et la planification durable. La ville intelligente, a-t-elle rappelé, ne saurait se limiter à l’automatisation des services ou à la collecte de données, mais doit être pensée comme un espace de vie collectif centré sur l’humain.
Une vision intégrée du développement urbain
Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, représenté par son secrétaire général Khalid Cherkaoui, a évoqué les projets structurants en cours dans la région Casablanca-Settat, notamment le développement du réseau ferroviaire à grande vitesse, la mise en place de zones logistiques intégrées et la promotion d’une mobilité multimodale. Ces projets, selon lui, traduisent une approche intégrée articulant développement économique, transition écologique et transformation numérique.
Le président du Conseil régional Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, a quant à lui insisté sur l’importance de la résilience urbaine dans un contexte de mutations sociales et climatiques. Il a défendu l’idée d’un développement fondé sur la coopération interterritoriale, la synergie des acteurs locaux et le partage des connaissances. La ville intelligente, a-t-il dit, doit être une ville apprenante et connectée à son territoire, à son passé et à ses habitants.
Casablanca, un modèle africain de smart city
La présidente du Conseil communal de Casablanca, Nabila Rmili, a rappelé que les métropoles intelligentes ne se construisent pas dans l’isolement. Elle a plaidé pour un modèle basé sur la proximité, la participation et l’agilité. En saluant l’initiative royale de création de plateformes régionales de réserve de première nécessité, Mme Rmili a illustré la manière dont les smart cities peuvent intégrer des dispositifs de gestion anticipative, en réponse aux crises et aux besoins des populations.
Le forum a également été marqué par la participation d’acteurs académiques. Le président de l’Université Hassan II de Casablanca, Houcine Azeddoug, représenté par Anass El Kettani, a mis en avant le rôle de l’enseignement supérieur dans la formation des talents et le développement de solutions locales. Le président de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), Hicham El Habti, intervenant en visioconférence, a insisté sur le rôle des campus universitaires comme laboratoires vivants d’innovation urbaine. Il a plaidé pour une convergence accrue entre les sphères publique, privée et académique.
Jacquis Gabriel Kemleu Tchagbou, représentant la ville de Yaoundé, invitée d’honneur de cette édition, a salué l’expérience marocaine en matière de villes intelligentes, qu’il a qualifiée de référence pour les villes africaines. Il a appelé à renforcer les échanges entre collectivités africaines dans les domaines du numérique, de l’urbanisme durable et de la gouvernance locale, en s’appuyant sur des partenariats Sud-Sud adaptés aux réalités du continent.
Vers une gouvernance urbaine transparente et participative
L’un des panels centraux du forum a porté sur la gouvernance urbaine. Des experts ont mis en avant l’importance de la transparence, de la participation citoyenne et de l’innovation pour bâtir des villes intelligentes durables. Anouar Sabri, président du groupe parlementaire sur l’intelligence artificielle, a insisté sur le rôle des technologies civiques (civic tech) pour renouveler la démocratie locale et améliorer la gestion des données urbaines. Il a notamment plaidé pour la création d’un cadre législatif national sur l’usage éthique de l’IA.
Latif Ladid, président de l’IPv6 Forum, a insisté sur l’importance de l’infrastructure numérique pour une inclusion équitable. Il a évoqué le protocole IPv6 comme base technique pour une ville connectée sécurisée. Badre Tnacheri Ouazzani, vice-président du Conseil communal de Rabat, a partagé l’expérience de la capitale marocaine en matière de gouvernance innovante et de digitalisation des services publics.
La Sportech, nouvelle frontière de la ville intelligente
Un autre temps fort du forum a été consacré aux apports de la technologie dans l’univers du sport urbain. François Herault, responsable des relations internationales pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, a présenté plusieurs initiatives illustrant la manière dont l’innovation peut favoriser une pratique sportive inclusive et durable. L’exemple du « Marathon pour tous », organisé en parallèle des épreuves olympiques, ou encore de l’Adidas Arena, infrastructure sportive conçue selon des normes écologiques avancées, ont été cités comme références.
Matthieu De Broca (AKILA) et le professeur Lotfi Said (Université Hassan II) ont détaillé les innovations en matière de gestion des infrastructures et d’optimisation de la performance sportive, à travers l’intelligence artificielle, les capteurs biométriques, la réalité virtuelle et les plateformes de simulation.
Un espace de co-construction pour les jeunes et les startups
Enfin, Casablanca Smart City 2025 a mis en avant la participation active des jeunes et des startups à travers un hackathon dédié à la mobilité urbaine. Près de 100 jeunes ont été mobilisés pour proposer des solutions concrètes aux défis de la circulation, de l’accessibilité et de la durabilité.
L’événement a également accueilli des espaces d’exposition, des ateliers thématiques et des rencontres professionnelles, offrant une plateforme d’échange entre acteurs institutionnels, entreprises innovantes et collectivités territoriales.
LNT
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]]>The post Entretien avec Yassine Laghzioui, CEO UM6P Ventures : « Un développement économique intégré passe désormais par une souveraineté technologique » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La Nouvelle Tribune : Un mot sur le choix de la thématique de l’édition 2025 du Deep Tech Summit, “Redefining Progress: How AI is Transforming Deep Tech Innovation” ?
Yassine Laghzioui : L’année dernière, notre regard s’était tourné vers le continent africain, avec une thématique intitulée “The Next Leap Forward: Africa’s Deep Tech Transformation”. Pour cette édition, nous avons choisi de placer l’intelligence artificielle au cœur de nos réflexions, car elle constitue aujourd’hui la force motrice de la transformation dans le domaine de la Deep Tech. Lorsqu’elle croise ce champ, l’IA devient une sorte d’« innovation de l’innovation ». Elle redéfinit les méthodes de recherche scientifique, révolutionne les processus de découverte technologique, et bouscule les manières dont les startups Deep Tech conçoivent et positionnent leurs produits.
Prenons l’exemple d’AlphaFold : cette avancée a permis de modéliser la structure tridimensionnelle de plus de 200 millions de protéines, et même de prédire les interactions avec les molécules d’ADN, d’ARN, entre autres. C’est une véritable rupture dans les processus de découverte thérapeutique. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle remet en question le statu quo, raccourcissant les cycles de développement technologique de façon spectaculaire. Et tout cela s’est accéléré au cours des derniers mois. Il nous semblait donc essentiel d’ouvrir le débat sur cet impact, avec des chercheurs et intervenants venus des quatre coins du monde, pour explorer des thématiques allant du quantique à l’agriculture, en passant par la biotechnologie et la greentech.
Comment UM6P Ventures soutient-elle concrètement les startups Deep Tech en phase d’amorçage ?
Le soutien se manifeste d’abord par un engagement financier : nous investissons directement dans ces startups. Mais UM6P Ventures offre bien davantage que des tickets d’investissement. Notre véritable valeur ajoutée réside dans l’accès à un écosystème riche : les laboratoires de l’UM6P, son réseau de chercheurs, d’experts, de mentors, ses programmes d’incubation et d’accélération, ainsi que ses multiples événements qui favorisent la mise en relation avec des investisseurs nationaux et internationaux.
Lorsqu’une startup, qu’elle soit locale ou étrangère, rejoint notre portefeuille, elle bénéficie de cet environnement unique. Et c’est souvent ce soutien, bien plus que le financement seul, qui lui permet de franchir l’étape critique de ce qu’on appelle la « vallée de la mort » — cette phase d’amorçage si délicate à surmonter.
Selon vous, le Maroc peut-il s’imposer en hub régional pour la Deep Tech ? Et quels sont les défis à relever ?
Ce n’est pas une option. C’est une nécessité. Un développement économique intégré passe désormais par une souveraineté technologique, et cette dernière ne peut se construire sans un ancrage solide dans la Deep Tech. Cela implique le développement de la propriété intellectuelle, la production de brevets, et la conduite de projets de recherche capables de répondre aux défis du continent africain — et au-delà.
Le Maroc a les capacités pour jouer ce rôle. La question n’est plus « peut-il ? », mais « doit-il ? ». Il nous faut structurer un écosystème Deep Tech cohérent et performant. C’est précisément l’ambition à laquelle répond l’UM6P, en déployant un ensemble d’infrastructures, de programmes de formation, de plateformes d’accompagnement et en rassemblant chercheurs, étudiants et entrepreneurs dans un environnement favorable à l’innovation de rupture.
Quels impacts attendez-vous de cette édition 2025 ?
Alors que s’achève cette première journée, nous constatons déjà une dynamique très encourageante. Plus de 7 000 inscriptions ont été enregistrées, dont 57 % en provenance de l’international, et ce depuis les cinq continents. Cela témoigne clairement de l’intérêt grandissant pour le Maroc, qui s’affirme peu à peu comme un point de convergence technologique.
Nous ne prétendons pas que le Royaume exporte aujourd’hui des centaines de technologies, mais il s’y prépare activement. Le Maroc se positionne comme un hub d’expérimentation et de test, une sorte de « laboratoire à ciel ouvert » pour l’Afrique, où les innovations peuvent être conçues, ajustées, déployées.
Cette édition en est une démonstration. Des chercheurs, des présidents d’université, des personnalités de renom ont répondu à l’appel, convaincus du potentiel du pays à produire de la technologie souveraine, locale, mais avec une portée mondiale.
Comment voyez-vous l’événement évoluer au fil des éditions ?
L’investissement dans le secteur du capital-risque sur le continent africain demeure encore très limité : on parle de deux à trois milliards de dollars injectés l’an dernier, soit à peine 1 % des volumes mondiaux. Ce chiffre illustre bien que l’Afrique n’en est qu’au début de son aventure dans la Deep Tech. Nous sommes encore dans la phase initiale, mais cette amorce est prometteuse.
Il est impératif de fixer des objectifs ambitieux, tout en gardant une certaine humilité. Il faut doubler, voire tripler, le nombre de brevets déposés chaque année, encourager l’audace entrepreneuriale et soutenir ceux qui choisissent d’innover dans ce domaine exigeant.
Si, grâce à ce sommet, un étudiant décide d’orienter sa carrière vers la Deep Tech, ou si un investisseur rencontre un entrepreneur avec lequel il développera une solution basée sur l’intelligence artificielle, alors nous aurons atteint notre but.
Ce sommet est à la fois une vitrine et un point de départ. Il s’inscrit dans une vision de long terme : accélérer nos efforts pour que l’Afrique puisse véritablement opérer ce saut technologique attendu, et occuper une place à part entière dans l’économie mondiale de demain.
Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek
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]]>The post Le gouvernement place l’IA en pilier central de la stratégie Maroc Digital 2030 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Selon Mme Seghrouchni, le gouvernement entend tirer parti des potentialités de l’intelligence artificielle pour accompagner la transformation digitale de l’administration, moderniser les services publics et créer un écosystème favorable à l’innovation. Cinq initiatives structurantes sont en cours, visant à doter le pays d’une gouvernance adaptée, de cadres éthiques, d’infrastructures d’appui à l’innovation et de programmes de formation à destination des jeunes.
La première initiative consiste en la création d’une direction spécialisée dans l’intelligence artificielle et les technologies émergentes au sein de la Direction générale de la transition numérique. Cette structure sera chargée d’élaborer les politiques publiques dans le domaine des données nationales, de l’IA et des nouvelles technologies. Elle aura également pour mission la mise en œuvre de programmes nationaux, la définition du cadre réglementaire et éthique, le développement de la recherche scientifique, ainsi que la coordination des partenariats internationaux.
Un pôle régional arabo-africain pour une IA partagée
La deuxième initiative s’inscrit dans une dynamique régionale : il s’agit de la création d’un pôle numérique régional arabo-africain dédié à l’intelligence artificielle et à la science des données. Ce projet, mené en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ambitionne de positionner le Maroc comme un acteur de référence dans la coordination des politiques numériques à l’échelle arabe et africaine. Ce pôle servira de plateforme pour le partage d’expertises et la coopération Sud-Sud.
C’est dans ce cadre qu’est prévu le lancement du « Morocco Digital for Sustainable Development Hub », qui sera inauguré à New York lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette plateforme traitera de thématiques transversales comme les technologies de la santé, le changement climatique, les énergies renouvelables, l’éducation numérique, la cybersécurité, l’agrotech et les services financiers numériques.
La troisième initiative porte sur la mise en place d’un réseau de centres d’excellence baptisés « JAZARI INSTITUTES ». Ces structures seront implantées dans les douze régions du Royaume et agiront comme des hubs d’innovation ancrés dans les territoires. Leur vocation est de favoriser la synergie entre les universités, les chercheurs, les startups, les industriels et les collectivités locales. En développant des solutions numériques basées sur l’intelligence artificielle, ces centres ambitionnent de stimuler la recherche appliquée et de répondre aux besoins socio-économiques locaux.
Sur le plan de la formation, le ministère déploie deux programmes nationaux à destination des jeunes âgés de 8 à 18 ans. Le premier, développé en partenariat avec la Fédération Royale Marocaine de Football, vise à initier environ 200.000 jeunes aux compétences numériques à travers des projets pilotes dans les centres de formation des clubs et les académies sportives.
Le second programme, destiné aux maisons de jeunes réparties dans les différentes régions du pays, ambitionne de proposer des ateliers autour de l’intelligence artificielle, de la programmation et de la pensée algorithmique. Ces actions s’inscrivent dans une approche inclusive visant à sensibiliser les enfants à une utilisation responsable et éthique du numérique, tout en les associant à la dynamique nationale de transformation technologique.
La cinquième initiative concerne l’organisation, les 1er et 2 juillet prochains à Rabat, des Assises nationales de l’intelligence artificielle, qui réuniront les parties prenantes de l’écosystème numérique autour d’une réflexion commune sur les enjeux et les orientations stratégiques en matière d’IA. L’objectif est d’encourager le développement d’une intelligence artificielle responsable, éthique et conforme au contexte national.
Mme Seghrouchni a souligné que le Maroc a été parmi les premiers pays à adopter la recommandation de l’UNESCO sur l’éthique de l’intelligence artificielle. Il participe activement à plusieurs initiatives internationales, africaines et arabes dans ce domaine. Cet engagement témoigne de la volonté du Royaume de promouvoir une intelligence artificielle qui respecte les droits humains, l’inclusion sociale et la sécurité technologique.
En intégrant pleinement l’intelligence artificielle à sa stratégie « Maroc Digital 2030 », le Royaume entend faire de cette technologie un levier de modernisation de l’administration, d’efficience économique et d’attractivité internationale. Au-delà de la rationalisation des coûts, l’IA est perçue comme un outil capable de produire des solutions adaptées aux attentes des citoyens et d’accélérer la transition vers une économie de la connaissance.
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]]>The post Le drapeau marocain devient un nom de domaine internet appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>est désormais disponible et accessible via les navigateurs mobiles. Il s’agit du tout premier nom de domaine au monde utilisant l’emoji du drapeau marocain.
Ce domaine original et symbolique est aujourd’hui proposé à la vente pour 50 000 €. Il représente une opportunité unique pour toute entreprise ou institution souhaitant se distinguer, renforcer son identité et valoriser la culture marocaine dans l’univers digital.
Les domaines emoji, encore rares mais en plein essor, permettent d’attirer un trafic naturel généré par la curiosité, tout en augmentant la visibilité en ligne. Ils sont particulièrement efficaces sur les réseaux sociaux, où ils se substituent avec impact aux URLs classiques.
« Ce projet est né d’une passion pour les technologies innovantes et d’un attachement profond à l’identité marocaine. Le drapeau marocain mérite une place dans l’univers numérique mondial », explique Pierre, fondateur d’EmojiCheap, la structure à l’origine de cette initiative.
Pour les marques, cela ouvre la porte à des campagnes originales, virales et visuellement puissantes. Pour les utilisateurs, c’est une façon de se connecter à leur culture via un simple emoji.
Cdp
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]]>The post Industrie du gaming: Signature à Rabat de deux conventions de partenariats appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces deux conventions, qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale visant à stimuler l’économie numérique « Maroc Digital 2030 », ambitionnent de poser les jalons d’une industrie du jeu vidéo au Maroc et permettre aux jeunes de s’investir dans ce secteur prometteur.
Signée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid, et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, la première convention vise la création de Game Labs dans les espaces universitaires publics et la mise en place de formations en gaming au sein des universités publiques marocaines. Il s’agit de formations dans les filières du diplôme universitaire technique (bac +2), de licence et du master.
La seconde convention, signée par M. Bensaïd et la directrice générale de l’OFPPT, Lobna Tricha, vise le développement de programmes de formation dans les établissements de formation professionnelle. Trois formations qualifiantes seront lancées : le caster e-sport, le streamer e-sport et le laboratoire de jeux vidéo. Dans une déclaration à la presse, M. Bensaid a souligné que ces deux conventions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie du ministère visant à développer l’industrie du gaming au Maroc, rappelant que le marché du jeu vidéo a dépassé les 300 milliards de dollars de recettes dans le monde.
Le ministère, a-t-il poursuivi, œuvre à attirer les investisseurs étrangers directs, à encourager la création d’entreprises et de start-up nationales et à soutenir les compétences marocaines dans ce domaine.
De son côté, M. El Midaoui a indiqué que les nouvelles formations démarreront en septembre 2025 dans les universités de la région Rabat-Salé-Kénitra, avant leur généralisation à l’échelle nationale dès la rentrée universitaire 2026-2027.
Cette initiative vise à adapter les formations universitaires aux besoins du marché du travail dans le secteur du gaming, a-t-il relevé, ajoutant qu’elle contribuera à promouvoir les opportunités d’emploi. Pour sa part, Mme Tricha a affirmé que l’OFPPT s’engage à mettre à disposition les infrastructures et les équipements nécessaires pour garantir le succès de cette initiative, ajoutant que l’office aménagera aussi des espaces et des laboratoires dotés des technologies les plus avancées.
LNT avec Map
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]]>The post L’Accélération Day sur l’intelligence artificielle revient à Casablanca pour une cinquième édition appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>À ce jour, plus de 1 800 cadres ont déjà participé à cette formation, qui aurait permis, selon ses organisateurs, d’atteindre des gains de productivité supérieurs à 30 %.
« L’IA ne va pas vous remplacer… mais une personne qui sait l’utiliser efficacement, si », déclare Sanaa Bousbai, cofondatrice de Digit’all Institute. Depuis l’apparition de ChatGPT, l’usage de l’IA générative s’est étendu à de nombreux domaines : production de contenus, analyse de données, création visuelle et sonore, automatisation de tâches, gestion de projets, entre autres.
Face à ces évolutions, les entreprises qui ne s’adaptent pas s’exposeraient, selon les organisateurs, à une perte de compétitivité et à une augmentation des coûts. L’Accélération Day s’inscrit dans cette dynamique, en proposant un cadre structuré pour accompagner les acteurs économiques dans l’appropriation de ces outils. À ce jour, plus de 70 grandes entreprises marocaines auraient suivi ce programme.
L’événement propose un parcours structuré autour d’une masterclass et de plusieurs ateliers pratiques. La matinée sera consacrée à une session interactive analysant les tendances de l’IA en 2025, à partir d’une sélection d’outils classés par usage (texte, image, audio, vidéo).
L’après-midi sera consacré à deux ateliers de prompting, adaptés à différents niveaux. L’objectif est d’apprendre à formuler des requêtes pertinentes et à exploiter les capacités des modèles d’IA selon les spécificités des métiers, expliquent les organisateurs. La méthodologie privilégie les échanges entre participants, l’expérimentation et l’accompagnement par des intervenants spécialisés.
Une nouveauté de cette édition est l’introduction d’un module consacré aux agents IA, des assistants numériques capables d’exécuter certaines tâches de manière autonome. Ce module permet de découvrir différents systèmes (Microsoft Copilot, Google Gemini, Claude, OpenAI, Mistral…), leurs cas d’usage et leurs particularités.
L’événement sera animé par Kirthigan Vijeyakumar, spécialiste en IA générative, reconnu pour ses interventions pédagogiques. Il a accompagné plus de 7 000 professionnels et dirigé plus de 130 sessions de formation. « Notre méthodologie, testée auprès de plus de 70 entreprises marocaines dans 20 industries différentes, permet d’obtenir des résultats mesurables dès le lendemain de la formation », indique-t-il.
Les résultats avancés par les organisateurs incluent un gain de temps quotidien estimé à 1h30, une réduction de 40 % du temps consacré aux tâches répétitives, ainsi qu’une amélioration de la qualité des livrables.
AL
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]]>The post 2ᵉ édition du DeepTech Summit à Benguérir, focus sur l’IA et les enjeux industriels en Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans son discours d’ouverture, Hicham El Habti, président de l’UM6P, a souligné la nécessité d’orienter les avancées technologiques au service de l’intérêt collectif. Il a appelé à une reconfiguration des chaînes de valeur dans une logique de transformation industrielle ambitieuse, portée par la DeepTech et accélérée par les technologies d’IA. Il a également mis en avant la nécessité de construire une gouvernance adaptée, d’élargir l’accès aux infrastructures et de consolider un environnement propice au développement technologique.
Le sommet s’attache à mettre en perspective les mutations des modèles d’innovation dans les pays africains, en particulier dans des contextes où les transformations sont parfois contraintes par des ressources limitées ou des défis structurels. À cet égard, les discussions portent sur la capacité de l’IA à devenir un vecteur de croissance dans des secteurs tels que l’industrie, l’agriculture, l’énergie ou encore la santé.
Yassine Laghzioui, directeur général d’UM6P Ventures – le fonds d’investissement rattaché à l’université – a, pour sa part, estimé que l’Afrique occupe aujourd’hui une position croissante dans les débats sur le progrès technologique. Il a insisté sur l’émergence d’une IA capable de dialoguer avec les utilisateurs humains, ce qui pose de nouveaux enjeux à la fois techniques, éthiques et économiques. Selon lui, le progrès doit être envisagé comme une innovation bénéfique à l’ensemble de la société, au-delà des performances technologiques.
Le DeepTech Summit propose également un dispositif d’accompagnement destiné aux startups technologiques. Au programme figurent des sessions de pitch, des ateliers de formation, ainsi que des rencontres de mise en relation entre entrepreneurs et investisseurs, qu’il s’agisse de fonds de capital-risque, de corporate ventures ou de business angels.
À travers ces échanges, l’événement entend favoriser l’émergence d’un écosystème africain de l’innovation ancré dans les réalités locales et ouvert aux dynamiques globales. Les panels thématiques et conférences prévues sur les deux journées abordent les différents leviers nécessaires pour soutenir une transition technologique inclusive, en lien avec les besoins industriels et les opportunités économiques du continent.
LNT
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]]>The post CNSS, cybersécurité et gouvernance : regards croisés du DG Atlas et du senior advisor DSI de Atlas appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pour y répondre, La Nouvelle Tribune a croisé les regards de deux experts du management de transition exécutif, Amine Belkeziz, Directeur Général d’Atlas Transition, et Michel Devos, Senior Advisor IT du cabinet.
Atlas Transition est un cabinet de conseil opérationnel qui mobilise, sur des périodes critiques, des dirigeants de transition expérimentés capables de piloter temporairement des fonctions stratégiques — IT, finance, opérations, RH — en contexte de transformation ou de crise.
Dans un contexte marocain où la prise de conscience des enjeux IT progresse rapidement, notamment au sein des directions générales, ils proposent ici une lecture directe et constructive des leviers dont disposent les COMEX pour anticiper, piloter et renforcer leur résilience numérique.
Amine Belkeziz :
Ce n’est pas une histoire de bug ou de panne. C’est une alerte sérieuse sur la gouvernance. La CNSS avait des outils, des prestataires, un système d’alerte… mais personne ne tenait la barre. Et ça, je le vois souvent dans les entreprises marocaines : tout est là, sauf le pilotage global.
Michel Devos :
Et ce n’est pas un cas isolé. On est face à un vrai phénomène. Les entreprises sont souvent très équipées — parfois même trop — mais sans direction claire. Les DSI sont coupés des enjeux métiers. Les comités d’audit se rassurent avec un rapport… alors qu’en réalité, ce n’est pas le papier qui compte, c’est la capacité à réagir vite. Et ça, c’est une question de gouvernance.
Amine Belkeziz :
Les moyens, on les a. Ce qui manque, c’est l’intégration de la cybersécurité au bon niveau décisionnel. On ne peut plus traiter ça comme un sujet purement IT. C’est un enjeu de COMEX. Le jour où ça explose, ce n’est pas le DSI qu’on regarde, c’est le DG.
Michel Devos :
Oui, mais il faut éviter l’effet inverse aussi : trop de contrôle tue l’action. Si le COMEX veut tout verrouiller, on ralentit tout. Il faut apprendre à déléguer intelligemment. Un RSSI bien mandaté, avec les bons moyens, peut devenir un véritable levier. Mais encore faut-il lui donner la légitimité.
Amine Belkeziz :
Trois choses simples à mettre en place :
1. Désigner un sponsor cybersécurité au sein du COMEX — pas dans l’IT, mais côté DG, DAF ou COO.
2. Exiger un plan de réponse activable en 48 heures. Pas un fichier Word qui dort dans un dossier.
3. Organiser une simulation de crise, même minimaliste. L’important, c’est de tester les réflexes.
Michel Devos :
Je rajoute un point souvent négligé : impliquer les fonctions métiers. En cas de crise, ce sont la DRH, la Communication et le Juridique qui montent en première ligne. Pas juste le CTO. Et ça, il faut l’anticiper. Ces équipes doivent apprendre à bosser ensemble avant que la crise n’éclate.
Amine Belkeziz :
Trois cas récents :
• Industrie : fuite de documents RH, tensions sociales, menace syndicale. Le COMEX n’avait aucun protocole. L’IT, de son côté, se dédouanait.
• Banque régionale : 72 heures de panne sur l’e-banking. Et personne n’a relevé la crise.
• Retail : une fusion de données clients, phishings ciblés sur les VIP. Résultat : 8 % de CA en moins.
Michel Devos :
Dans tous ces cas, ce n’est pas la faille technique qui a fait mal. C’est le manque de réactivité, l’absence de message cohérent, les cafouillages internes. Et ça, c’est 100 % une question de gouvernance.
Amine Belkeziz : Un incident mal géré peut coûter des millions : perte de chiffre d’affaires, clients stratégiques qui s’en vont, tension sociale, image abîmée… Pour moins de 500 000 dirhams, on peut structurer un dispositif solide, qui sécurise la continuité et renforce la crédibilité externe. C’est un investissement, pas une dépense.
Michel Devos : Et le vrai sujet, c’est la perception. J’ai vu deux entreprises vivre le même type de fuite. L’une avait un plan, une communication prête, un COMEX aligné. Elle en est sortie renforcée. L’autre ? Désengagement des actionnaires. Structurer, ce n’est pas juste se protéger. C’est valoriser son leadership.
En cas d’incident, l’inaction peut coûter cher.
• Loi 09-08 (CNDP) : obligation de protéger les données.
• Directive 2023 : recommandations renforcées pour la gestion des incidents.
• Risques : faute de gestion, non-alignement ESG, perte de confiance des actionnaires.
En clair : ignorer la cybersécurité, c’est aujourd’hui un vrai risque juridique et managérial.
Amine Belkeziz :
On ne vous reprochera pas d’avoir été attaqué. On vous reprochera de ne pas y avoir été préparé.
L’erreur, aujourd’hui, c’est l’inaction.
Michel Devos :
Et souvenez-vous : quand ça explose, ce n’est pas votre DSI qu’on appelle. C’est le DG.
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]]>The post Transition numérique: Seghrouchni affiche les ambitions du Maroc à l’ONU appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intervenant par visioconférence à cette occasion, la ministre déléguée a mis en avant la volonté du Royaume, exprimée dans le programme gouvernemental et guidée par les orientations royales, de renforcer la transition numérique comme levier de transformation économique et sociale. Elle a présenté à ce titre la stratégie nationale « Maroc Digital 2030 », qui vise à accélérer cette transition tout en réduisant les inégalités d’accès et en assurant l’inclusion numérique.
Cette stratégie repose notamment sur l’usage des technologies avancées, notamment l’intelligence artificielle, dans une approche centrée sur l’inclusion sociale et l’innovation responsable. Elle s’inscrit dans une dynamique visant à faire bénéficier l’ensemble des citoyens marocains des apports du numérique dans des domaines variés tels que les services publics, l’éducation, la santé ou encore l’économie.
Mme Seghrouchni a également rappelé que ce Forum intervient dans un contexte marqué par l’adoption du Pacte numérique mondial, qui vise à promouvoir une gouvernance responsable du numérique et à établir des infrastructures résilientes, dans un cadre de coopération internationale. L’enjeu est de construire un environnement numérique global, ouvert et équitable, capable de répondre aux écarts persistants en matière d’accès à la technologie, à la donnée et à l’innovation.
La ministre a par ailleurs évoqué l’implication du Maroc dans les travaux de gouvernance internationale de l’intelligence artificielle. Elle a cité la résolution adoptée en mars 2024 par l’Assemblée générale des Nations Unies, coparrainée par le Maroc et les États-Unis, et soutenue par plus de 120 pays. Cette résolution insiste sur le respect des droits humains dans le développement et l’usage de l’IA, et appelle à une coopération renforcée pour accompagner les pays en développement, en particulier en Afrique, dans leur appropriation des outils numériques.
À ce propos, Mme Seghrouchni a rappelé l’importance accordée par le Royaume à l’inclusion numérique africaine. Elle a cité un extrait du discours prononcé par le Roi Mohammed VI au Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la ZLECA en mars 2018, dans lequel le Souverain soulignait que : « L’Afrique est en passe de devenir un laboratoire du monde numérique. Le digital est en train de changer le visage de notre continent, porté par une jeunesse inventive, créative et audacieuse. »
Le Forum STI, organisé par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), se tient les 7 et 8 mai 2025 autour du thème : « Faire progresser les solutions scientifiques et technologiques durables, inclusives et fondées sur des données probantes pour l’Agenda 2030 et ses objectifs de développement durable ». Il réunit des représentants de gouvernements, d’organisations internationales, du secteur privé, du milieu universitaire et de la société civile.
LNT
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]]>The post Barid Al-Maghrib et la CNOA s’allient pour la transformation numérique des architectes appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’objectif principal de cette convention est de faciliter l’accès des architectes marocains aux outils numériques proposés par les plateformes nationales, tout en leur assurant un cadre sécurisé, conforme aux exigences réglementaires. Elle prévoit la mise à disposition de plusieurs solutions digitales telles que les certificats électroniques, la signature et le cachet électroniques, l’horodatage, le parapheur électronique et l’archivage numérique sécurisé.
À cette occasion, M. Benjelloun Touimi a souligné que ce partenariat s’inscrit dans une volonté commune de moderniser les métiers d’architecte, en intégrant les technologies numériques pour améliorer l’efficacité et la qualité des services rendus. Il a insisté sur l’importance de bâtir un écosystème numérique national performant, basé sur l’innovation et la sécurité des échanges.
De son côté, M. Benabdellah a mis en avant les bénéfices concrets de cette initiative pour les quelque 4 000 architectes marocains, notamment en termes de simplification des démarches, de réduction des délais administratifs et de sécurisation des documents professionnels. Il a également souligné l’intérêt environnemental de cette transition, qui contribue à limiter l’usage du papier.
Le partenariat prévoit également un accompagnement à travers des actions de formation, de sensibilisation et un support technique adapté. Pour Khalid Yousfi, directeur commercial et marketing de la poste numérique de Barid Al-Maghrib, cette convention s’inscrit dans la continuité des efforts du Groupe pour promouvoir la digitalisation des services professionnels, à l’image des portails « Rokhas » ou des marchés publics.
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]]>The post IBM s’engage à investir 150 milliards de dollars aux États-Unis sur 5 ans appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Interrogé par l’AFP sur les montants d’investissement qui étaient déjà prévus par la société avant cette annonce, IBM n’a pas donné suite dans l’immédiat.
Le groupe centenaire est bien positionné dans la course à l’intelligence artificielle (IA), actif dans les logiciels, le conseil et les infrastructures (serveurs sur site ou à distance), même s’il est loin d’afficher les taux de croissance des géants de l’IA (1,4% de croissance du chiffre d’affaires en 2024).
« Nous sommes axés sur la production et les emplois aux Etats-Unis depuis notre création, il y a 114 ans et avec cet investissement, (…) nous nous assurons qu’IBM reste l’épicentre des capacités mondiales les plus avancées en matière de calcul et d’IA », a déclaré Arvind Krishna, PDG du groupe, cité dans le communiqué de l’entreprise publié lundi.
Référence mondiale en matière de recherche et développement depuis ses débuts, en 1911, IBM est en pointe dans le domaine de l’informatique quantique, où il a passé plusieurs partenariats.
« IBM possède la plus grande flotte de systèmes quantiques », a souligné le groupe.
Si des ordinateurs quantiques sont déjà en fonctionnement, leur capacité de calcul est jugée encore insuffisante pour parvenir aux résultats que vise le secteur, à savoir une cadence bien supérieure à celle de l’informatique classique et des calculs hors de portée d’un ordinateur traditionnel.
Les ordinateurs quantiques commerciaux sont considérés comme la prochaine frontière de l’informatique.
En 2022, l’ancien président américain Joe Biden avait obtenu le vote au Congrès du CHIPS Act, qui a débloqué plusieurs centaines de milliards de dollars de subventions pour favoriser la recherche et la fabrication de semi-conducteurs aux Etats-Unis.
Depuis, de nombreux projets ont été mis sur les rails, notamment par les groupes américains Intel, Micron ou Texas Instruments, mais aussi le taïwanais TSMC.
Le retour de M. Trump à la Maison-Blanche a marqué le début d’une nouvelle vague d’annonces, de Nvidia (500 milliards de dollars), Oracle (500), Apple (500 également) ou TSMC (100).
LNT avec Afp
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]]>The post Orange Maroc déploie un programme de partage d’infrastructure appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’opérateur met désormais son réseau fibre optique à disposition d’autres fournisseurs d’accès, contribuant ainsi à une meilleure couverture territoriale, y compris dans les zones moins desservies. Ce partage d’infrastructure est destiné à faciliter le déploiement de services numériques performants, à renforcer la concurrence et à répondre aux besoins croissants en connectivité des particuliers, des entreprises et des administrations publiques.
Orange Maroc propose une gamme d’offres fibre allant de 20 Mbit/s à 1 Gbit/s. Ces formules sont conçues pour s’adapter à différents profils d’usagers, allant des usages domestiques standards aux besoins intensifs liés au télétravail, au streaming ou aux applications professionnelles. Les services sont accompagnés d’un accompagnement client personnalisé, reconnu pour sa qualité, et ont valu à l’opérateur la distinction de « Service Client de l’Année » pour la huitième fois consécutive en 2025.
Dans un communiqué, Hendrik Kasteel, directeur général d’Orange Maroc, a souligné que « la connectivité haut débit constitue un levier essentiel du développement économique et social ». Il a précisé que cette initiative vise à « mutualiser les ressources pour favoriser un accès élargi et équitable à l’Internet très haut débit, en ligne avec les ambitions nationales en matière de transformation digitale ».
Le programme vient également en appui à la réduction de la fracture numérique, en assurant la disponibilité d’un Internet haut débit stable et sécurisé dans l’ensemble des régions du pays. Ce modèle de mutualisation devrait, selon Orange Maroc, encourager une dynamique collaborative entre opérateurs, tout en améliorant la compétitivité du marché des télécommunications.
En plus de ses efforts techniques et commerciaux, Orange Maroc affirme continuer à investir dans la modernisation de son réseau, notamment à travers l’introduction de technologies avancées comme le WiFi 7, qui vise à optimiser l’expérience utilisateur à domicile.
LNT avec CDP
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]]>The post Naoris amorce un tournant dans la cybersécurité avec un modèle décentralisé post-quantique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Contrairement aux systèmes centralisés classiques, l’architecture développée par Naoris repose sur une logique collaborative inspirée de l’intelligence collective. Le système utilise la blockchain et la validation croisée par les pairs pour créer un environnement de cybersécurité distribué, dans lequel la protection du réseau est assurée collectivement.
Implantée au Maroc depuis 2024 à travers un partenariat stratégique avec BDO Morocco, la société entend ainsi proposer une alternative aux modèles traditionnels, dans un contexte marqué par la hausse des cyberattaques. En 2024, la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d’Information (DGSSI) a recensé 644 incidents, illustrant les limites des infrastructures centralisées.
Depuis sa mise en ligne, le système de Naoris a enregistré plus de 38 millions de transactions post-quantiques et créé près de 1,8 million de portefeuilles numériques. Le réseau compte actuellement plus de 656 000 nœuds de sécurité actifs, dépassant de loin le volume observé sur certains protocoles établis comme Ethereum. En termes d’efficacité, l’outil a permis d’identifier et de neutraliser quelque 200 millions de menaces.
Selon Youssef El Maddarsi, CEO du groupe Naoris Consulting, ce modèle vise à proposer « une cybersécurité plus distribuée, résiliente, souveraine et adaptée aux enjeux post-quantiques », dans un contexte de pression croissante sur les infrastructures critiques.
Le projet bénéficie du soutien de plusieurs personnalités marocaines du monde économique, dont Driss Benomar, président de Al Omra Group, Salaheddine Mezouar, ancien ministre et ex-président de la CGEM, ainsi que Zakaria Fahim, Managing Partner chez BDO Maroc.
Naoris prévoit le lancement de son mainnet dans les mois à venir, avec un déploiement progressif dans les secteurs public et privé. Ce déploiement devra permettre de tester l’applicabilité à grande échelle du modèle, notamment en matière de résilience, de gouvernance et de conformité aux nouvelles exigences éthiques et sécuritaires du numérique.
LNT
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]]>The post inwi revoit son offre Fibre Optique pour renforcer l’accès au Très Haut Débit appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La nouvelle gamme de débits proposée par inwi couvre désormais un large éventail de besoins, allant de la navigation standard à l’utilisation intensive des services connectés. Le débit de base de 50 Mbps est ainsi proposé à 299 dirhams par mois, contre 349 dirhams précédemment. L’abonnement à 100 Mbps passe à 349 dirhams, au lieu de 449 dirhams. L’offre 200 Mbps enregistre également une réduction notable, s’établissant à 449 dirhams contre 649 dirhams auparavant.
Deux nouveaux paliers de vitesse sont également introduits : une offre à 500 Mbps, commercialisée à 749 dirhams, et une autre à 1 Gbps, proposée à 949 dirhams par mois. Ces options visent à répondre aux besoins croissants en bande passante, notamment pour les foyers fortement connectés, les activités de streaming en haute définition, les jeux en ligne ou encore le télétravail intensif.
D’après l’opérateur, cette nouvelle politique tarifaire reflète un engagement à long terme en faveur d’un Internet plus accessible, plus performant et mieux adapté aux réalités numériques actuelles. inwi précise en outre que ses clients existants bénéficieront automatiquement d’un doublement de leur débit à partir de l’offre 50 Mbps, sans frais supplémentaires ni formalités particulières.
En parallèle de cette nouvelle offre, l’opérateur poursuit l’extension de la couverture géographique de son réseau fibre, aujourd’hui disponible dans la majorité des régions du Royaume. Cette extension vise à renforcer la connectivité des zones urbaines, tout en améliorant l’accès à l’Internet haut débit dans les régions moins desservies.
Enfin, inwi met en avant le déploiement, depuis mars 2025, du WiFi 7, une technologie nouvelle génération offrant des vitesses de connexion jusqu’à quatre fois supérieures aux standards actuels, une latence réduite et une meilleure couverture réseau dans l’ensemble du foyer. L’opérateur affirme que cette évolution technique, couplée à ses nouveaux débits, permettra d’optimiser l’expérience numérique à domicile.
HZ
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]]>The post GITEX Africa 2025 : un espace dédié aux femmes met en avant la participation féminine dans la tech appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce corner, conçu comme une plateforme d’échange, a permis de valoriser les trajectoires professionnelles féminines dans le secteur technologique et de favoriser le dialogue autour de l’inclusion dans l’écosystème digital. Il a également offert un cadre de sensibilisation aux enjeux liés à la participation des femmes dans les secteurs numériques.
Une programmation structurée autour de l’inclusion et de la formation
Le 14 avril, la première journée a été marquée par une cérémonie d’ouverture à laquelle ont pris part plusieurs personnalités issues des milieux économique, institutionnel et sportif. Elle a été suivie d’un panel intitulé She Leads in Digital, d’une masterclass sur l’intelligence artificielle animée par Fatima Zahra Bounaffaa, ainsi que d’une séance de présentation d’ouvrage.
Le 15 avril, les discussions ont porté sur les politiques d’inclusion dans la gouvernance numérique, avec la participation de responsables institutionnels et d’expertes du secteur. Une intervention de la ministre déléguée chargée de la Transition Numérique, Amal El Fallah Seghrouchni, a notamment été consacrée à la place des femmes dans les stratégies publiques liées au digital. Plusieurs initiatives en faveur de la formation et de la sensibilisation ont également été présentées.
Transmission intergénérationnelle et perspectives de collaboration
La journée du 16 avril a mis en avant la thématique de la transmission et de l’accompagnement des jeunes. Une session a notamment été consacrée au partenariat entre AI Crafters et eSTEM Morocco, en présence d’élèves du secondaire. Plusieurs intervenantes ont partagé leurs expériences dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique, notamment Lamiae Benmakhlouf, directrice générale du Technopark.
Ce programme, déployé sur trois jours, s’inscrivait dans les objectifs de GITEX Africa visant à promouvoir la diversité des profils dans l’écosystème technologique, en lien avec les stratégies nationales d’inclusion numérique.
LNT
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]]>The post Entretien avec Pascal Sero, Oracle : « Nous avons été très agréablement surpris par le système éducatif marocain » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Présente à travers un stand dédié et plusieurs interventions thématiques, l’entreprise américaine a mis en avant ses avancées dans les domaines du cloud, de l’intelligence artificielle et de la recherche appliquée. Dans cet entretien exclusif, Pascal Sero, Vice-Président R&D chez Oracle, revient sur les raisons qui ont conduit le groupe à faire du Maroc un pilier de son expansion en Afrique.
La Nouvelle Tribune : L’année dernière, vous avez annoncé l’ouverture de deux régions cloud au Maroc. Pouvez-vous revenir sur ce projet et ses implications ?
Pascal Sero : Effectivement, nous avons pris l’engagement, l’année dernière, d’ouvrir deux régions. Je n’ai pas les dates exactes, mais normalement, cela devrait se concrétiser cette année.
Dans les grandes lignes, pour Oracle, cela démontre que nous continuons d’investir au Maroc, au-delà de la R&D. C’est la deuxième région sur le continent africain. Pour le Maroc, c’est un jalon important : nous sommes le premier hyperscaler à y installer une région complète. Aucun autre hyperscaler ne propose une infrastructure aussi étendue ici. Les services que nous allons offrir seront les mêmes que ceux proposés dans d’autres régions en Europe, aux États-Unis ou en Asie.
Et en termes de souveraineté numérique, quels sont les avantages que cela représente ?
Les données, l’infrastructure, tout est localisé au Maroc. C’est une garantie importante pour la souveraineté numérique.
Oracle renforce clairement sa présence au Maroc. Pourquoi ce choix ? Est-ce lié aux infrastructures, aux ressources humaines ?
Je peux surtout parler de la partie R&D et des ressources humaines. Depuis sept ans maintenant, nous avons commencé avec une petite équipe au Maroc. L’idée initiale est venue d’un collègue basé aux États-Unis, lui-même marocain, qui nous a suggéré d’explorer cette possibilité. Nous avons alors embauché notre premier PhD en 2009, et cela s’est révélé très concluant.
Nous avons obtenu d’excellents résultats, attiré d’autres talents, et atteint une trentaine de collaborateurs à l’époque. C’est à ce moment-là que nous avons lancé ce que nous appelons aujourd’hui l’Oracle Lab.
En 2022, il y a trois ans, notre CEO, Safra Catz, est venue au Maroc. Elle a passé deux jours sur place, rencontré le Chef du gouvernement, et a voulu voir de ses propres yeux ce que nous avions accompli ici. Elle a été impressionnée. Elle nous a demandé de réfléchir à la manière d’agrandir notre investissement en R&D au Maroc.
Aujourd’hui, nous doublons quasiment notre effectif chaque année. C’est un rythme de croissance exceptionnel — aucun autre pays ne connaît cela actuellement dans notre groupe.
Par ailleurs, comme vous le savez peut-être, nous avons signé un accord avec le ministère de la Transition numérique, dans lequel nous nous sommes engagés à recruter 1 000 personnes d’ici la fin 2027. Et je peux vous dire que nous sommes en avance sur ce calendrier.
Il paraît justement que le taux de conversion des stagiaires en CDI est très élevé chez vous. Qu’est-ce qui, selon vous, fait la différence ?
Nous avons été très agréablement surpris par le système éducatif marocain. Notamment par le dispositif du projet de fin d’études, qui permet aux jeunes diplômés d’effectuer un stage en entreprise. C’est une transition très intéressante entre le système éducatif et le monde professionnel.
Cela nous permet de prendre le temps, pendant six mois, de découvrir ce dont les jeunes sont capables, et pour eux, de voir comment nous travaillons. Et à notre grande surprise, nos managers, pour la plupart à l’étranger et habitués à collaborer avec des profils venus du monde entier, ont trouvé que les ingénieurs marocains sortant d’école étaient parfois plus performants que ceux d’autres pays.
L’année dernière, si je me souviens bien, 87 % des stagiaires ont été convertis en CDI, alors que notre objectif initial était de 64 %. Et si l’on exclut ceux dont la performance n’était pas satisfaisante, ce taux grimpe à 94 %. Les seuls que nous n’avons pas embauchés sont ceux qui sont partis à l’étranger. Nous faisons aussi de notre mieux pour les retenir ici, au Maroc.
Concernant le centre de R&D, quels sont vos objectifs ? Et quel rôle joue-t-il dans la stratégie globale d’Oracle ?
Notre centre au Maroc s’inscrit pleinement dans la stratégie mondiale d’Oracle. Nous développons nos produits via une dizaine de centres à travers le monde, qui forment l’ossature de notre R&D globale. Nous avons des centres aux États-Unis, en Inde, au Mexique, en République tchèque… et désormais, au Maroc.
Les ingénieurs marocains travaillent sur les mêmes produits et avec le même niveau de complexité que leurs homologues californiens ou indiens. Il n’y a pas de hiérarchie entre les pays. Nos équipes ici font partie intégrante de groupes internationaux, et contribuent au même titre que tous les autres.
De nombreuses entreprises utilisent le Maroc comme hub pour l’Afrique. Est-ce aussi l’ambition d’Oracle à moyen et long terme ?
Je peux à nouveau vous répondre sur la partie R&D. Le centre de développement que nous avons ici est notre premier sur le continent africain. Lorsque j’en ai parlé à notre CEO, je lui ai dit que j’aimerais que cela devienne un point de départ pour notre expansion en Afrique.
Nous avons déjà beaucoup travaillé en Inde, en Chine, dans plusieurs régions du monde. Mais aujourd’hui, l’Afrique est le seul continent qui atteindra bientôt un milliard d’habitants. Si nous parvenons à accompagner cette montée en puissance digitale, nous pourrons créer et faire croître des talents locaux, non seulement pour les économies nationales, mais pour toute l’économie africaine.
Une dernière question, plus technologique. Ces dernières années ont été marquées par des ruptures successives : blockchain, intelligence artificielle… Quelles sont les technologies sur lesquelles Oracle va concentrer ses ressources dans les prochaines années ?
C’est une question difficile, mais à mon avis, nous ne faisons qu’entrer dans l’ère de l’intelligence artificielle. C’est le tout début. Il reste encore beaucoup d’investissements à faire dans ce domaine.
En parallèle, nous devons aussi poursuivre nos efforts sur le reste de nos plateformes. Mais clairement, l’intelligence artificielle est aujourd’hui notre priorité principale en matière de recherche.
Et que vous apporte déjà l’IA dans vos produits actuels ?
Je vous invite à consulter Oracle pour les détails techniques, mais nous avons déjà lancé plusieurs produits intégrant des agents d’IA, notamment dans nos applications de finance, de gestion des ressources humaines, et de relation client. Nous avons aussi des fonctionnalités intégrées dans nos bases de données et dans notre infrastructure cloud, qui permettent de développer des outils puissants, tant pour nos produits que pour nos utilisateurs finaux.
Entretien réalisé par Selim Benabdelkhalek
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]]>The post Visa renforce son soutien aux fintechs africaines avec de nouveaux investissements au GITEX Africa 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Konnect se spécialise dans les paiements instantanés via des liens partagés, tandis que PayTic propose des outils de gestion opérationnelle et de conformité pour les acteurs du paiement numérique. Ces investissements visent à accélérer leur développement, tout en renforçant la présence de Visa dans les écosystèmes fintech nord-africains.
Parallèlement, Visa a réaffirmé son partenariat stratégique avec la startup marocaine Chari, active dans les services financiers aux commerces de proximité. Ce partenariat vise à promouvoir la digitalisation des PME au Maroc et dans la région MENA.
Le Visa Africa Fintech Accelerator, lancé en 2023, a déjà accompagné plus de 60 startups et s’inscrit dans l’engagement de Visa à investir un milliard de dollars en Afrique d’ici 2027. La quatrième cohorte sera annoncée en juin prochain.
LNT
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]]>The post Visa et Chari concluent un partenariat stratégique en faveur de l’inclusion financière au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>À travers cette alliance, les deux parties ambitionnent de renforcer l’adoption des paiements électroniques dans les circuits traditionnels de distribution, notamment les épiceries de proximité. En s’appuyant sur le réseau de Chari et son application B2B, qui propose des services combinant commerce électronique et solutions de micro-crédit, le partenariat entend faciliter la transition des transactions en espèces vers des paiements numériques.
Cette démarche s’inscrit dans les efforts plus larges de transformation digitale du marché marocain, en cohérence avec les objectifs de diversification des services financiers et d’élargissement de leur accessibilité. Elle vise également à élargir la clientèle des deux partenaires et à créer de nouvelles opportunités de croissance dans les segments encore peu digitalisés.
Le Directeur Général de Visa au Maroc, Sami Romdhane, a souligné que ce partenariat « s’inscrit dans la continuité de l’engagement de Visa en faveur de l’innovation et de l’inclusion financière », rappelant que Chari fait partie de la première cohorte du Visa Accelerator Program lancé en 2023 à Marrakech.
De son côté, Ismael Belkhayat, cofondateur et CEO de Chari, a déclaré que cette collaboration constitue « une avancée importante pour renforcer l’offre de services de l’entreprise et accompagner davantage de commerçants dans leur transition vers des solutions de paiement numériques ».
LNT
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]]>The post GITEX Africa : Seghrouchni affiche l’ambition numérique du Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« L’intérêt du Maroc est de jouer dans la cour des grands pour attirer des investissements, développer le digital mais aussi développer des solutions digitales pour les exporter à l’échelle régionale et internationale », a expliqué Mme Seghrouchni dans une interview accordée à la MAP en marge de la 3è édition du GITEX Africa Morocco, qui se tient du 14 au 16 avril à Marrakech.
Pour atteindre cet objectif, le ministère a lancé la stratégie Maroc Digital 2030 qui constitue une feuille de route ambitieuse visant à transformer l’économie numérique et consolider la réforme de l’administration et a mis en place plusieurs initiatives innovantes pour consolider l’expérience déjà acquise dans le domaine numérique, a-t-elle précisé.
Ces efforts ont déjà donné des résultats palpables avec le choix du Maroc par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour abriter le Hub digital régional arabo-africain dédié à l’intelligence artificielle (IA), aux sciences des données et à l’innovation technologique, a soutenu Mme Seghrouchni.
« Dans ce contexte, nous aurons le plaisir et la charge du centre d’excellence en intelligence artificielle et sciences des données au niveau régional ce qui consacre la position du Maroc sur la scène continentale et internationale », a fait noter la ministre déléguée, relevant que le Maroc poursuivra sans relâche son engagement pour consolider son leadership régional dans le domaine numérique.
« Nous continuerons à œuvrer pour consacrer nos acquis avec des initiatives d’envergure et à travers des collaborations internationales et régionales autour du domaine du digital, de l’intelligence artificielle et des sciences des données », a-t-elle assuré.
Revenant sur cette 3è édition du GITEX Africa Morocco, la ministre a mis en avant la « forte croissance » que connaît ce grand rendez-vous avec la participation de près de 1.500 exposants internationaux, plus de 800 startups, dont 260 marocaines, 650 institutions gouvernementales et politiques et 660 intervenants pendant trois jours.
« A l’issue de la première journée du GITEX Africa Morocco, nos attentes sont plus que comblées avec un engouement important et nous espérons dépasser les attentes initiales lors de cette édition », a dit Mme Seghrouchni.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’édition 2025 du Gitex Africa Morocco se démarque par une multitude de conférences sectorielles, des initiatives innovantes dans l’industrie créative et des forums de networking à forte valeur ajoutée.
Cet événement marque une nouvelle étape dans le positionnement du Royaume en tant que plateforme incontournable de l’innovation numérique en Afrique. Le salon réunit chaque année les principaux acteurs de la technologie autour des enjeux du numérique, de l’IA et de l’innovation en Afrique.
LNT avec Map
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]]>The post L’Union européenne prend part au Gitex Africa Morocco appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Plus de 100 entreprises et startups européennes sont présentes au plus grand salon Tech et Start-up d’Afrique pour présenter leur expertise, renforcer les partenariats avec les écosystèmes africains de l’innovation et contribuer à la dynamique entrepreneuriale sur le continent.
Cette mobilisation est incarnée par la participation du Conseil européen de l’innovation, créé pour soutenir les innovations révolutionnaires, à travers un pavillon qui accueille 5 sociétés technologiques européennes de pointe qui opèrent dans des domaines stratégiques tels que le traitement de l’eau et l’efficacité de l’irrigation agricole ou encore les solutions d’échange de données sécurisées et transparentes.
De même, de nombreux Etats membres de l’UE sont présents à cet événement d’envergure à travers des stands nationaux.
A l’occasion de sa visite au Gitex, l’Ambassadrice de l’Union européenne auprès du Royaume du Maroc, Patricia Llombart-Cussac, a indiqué que « cette forte présence reflète la solidité du partenariat UE-Afrique dans le domaine de l’innovation et de la recherche soutenu dans le cadre de la stratégie européenne Global Gateway », qui vise à promouvoir des connexions dans des secteurs clés du développement durable, notamment la transformation numérique.
« L’adoption de l’Agenda de l’innovation Union Africaine-Union européenne en juillet 2023 marque une étape majeure dans la coopération entre les deux continents, qui se déploie autour de quatre priorités clés, à savoir la santé, la transition verte, le numérique et la science pour la société », a fait remarquer Mme Llombart-Cussac.
« D’ailleurs, nous célébrons cette année, le 25e anniversaire d’un partenariat UA-UE unique solide et fructueux, et qui demeure un modèle de coopération et de progrès, axé principalement sur la prospérité, la paix, les peuples et la planète », a-t-elle précisé, notant que de nombreux programmes de l’UE illustrent son engagement aux côtés du Maroc et des pays africains pour soutenir les PME et startups, porteuses de solutions innovantes face aux défis actuels et futurs.
Et de poursuivre que le Maroc figure parmi les partenaires africains les plus actifs dans les domaines de la recherche et innovation, relevant que le Royaume participe activement à plusieurs programmes européens tels que le programme « Horizon Europe », PRIMA ou encore Erasmus+, qui contribuent au renforcement du transfert de connaissances et de technologies.
Par ailleurs, l’UE et le Maroc ont créé un partenariat pour accompagner les efforts de modernisation de l’administration publique notamment à travers le programme Islah, doté de 50 millions d’euros, pour une digitalisation au service des citoyens et des entreprises.
Ce programme est déployé en partenariat avec le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, l’Agence du Développement Digital (ADD), la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) relevant du Ministère de l’Intérieure et le Secrétariat Général du Gouvernement.
L’UE souhaite élaborer, avec ses partenaires, un nouveau Pacte pour la Méditerranée. Ce Pacte visera à approfondir le partenariat euro-méditerranéen et à identifier des domaines de coopération offrant des bénéfices concrets pour les sociétés et les citoyens des deux rives. Le numérique figurera parmi les priorités centrales de ce Pacte, qui devrait être présenté au quatrième trimestre de 2025, rappelle-t-on.
LNT avec Map
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]]>The post Gitex Africa: Partenariat entre le Maroc et Ericsson pour l’inclusion numérique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce partenariat permettra aux entrepreneurs et hommes d’affaires d’acquérir des compétences numériques essentielles clés du 21e siècle, contribuant à l’emploi durable et à l’innovation dans tous les secteurs. Il s’inscrit pleinement dans la vision du ministère en matière de promotion de l’inclusion économique et de soutien aux petites entreprises.
Dans une déclaration à la presse, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué que ce protocole d’accord vise à accélérer l’inclusion numérique au Maroc, notant que ce partenariat contribuera à enrichir l’écosystème entrepreneurial national.
De son côté, Majda Lahlou Kassi, présidente d’Ericsson Maroc et vice-présidente d’Ericsson Afrique de l’Ouest et Australe, a relevé que cet accord permettra à l’entreprise suédoise de partager son expertise et mettre à disposition ses plateformes d’apprentissage au profit de l’écosystème entrepreneurial du Royaume, considéré comme l’un des plus résilients du continent.
LNT avec Map
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]]>The post Sony annonce une hausse des prix de sa PlayStation 5 dans plusieurs régions appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Dans un contexte économique difficile, marqué par une forte inflation et des taux de change fluctuants », Sony a décidé « d’augmenter le prix de vente recommandé (PAV) de la console PlayStation 5 sur certains marchés d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique (EMEA), d’Australie et de Nouvelle-Zélande », explique le groupe dans un billet publié dimanche sur le blog PlayStation.
Le prix de la PS5 en édition numérique, qui ne dispose pas de lecteur de disque, augmentera de plus de 10% en Europe, au Royaume-Uni et en Australie, a précisé la société lundi à l’AFP.
En Europe, le prix de l’édition numérique de la console coûtera désormais 499,99 euros, selon Sony, soit une augmentation d’environ 11% par rapport à son prix initial (449,99 euros).
Parmi les régions concernées, Sony a annoncé une hausse des prix de la PS5 au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande et en Australie, touchant à la fois l’édition numérique et le modèle avec lecteur Blu-ray.
En revanche, le prix du lecteur de disque vendu séparément sera revu en baisse.
Tous ces ajustements de prix entrent en vigueur dès ce lundi, a indiqué Sony, en précisant que le tarif de la PlayStation Pro, plus chère et plus performante, lancée en novembre, ne sera pas modifié.
Cette hausse de prix a été décidée alors que les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump ont déstabilisé les marchés mondiaux et menacent de désorganiser les chaînes de production de l’industrie électronique en Asie.
Au lendemain d’exemptions sur les produits high-tech annoncées par les Etats-Unis, le président Trump a averti dimanche qu’aucun pays n’était « tiré d’affaire » face à son offensive douanière, « surtout pas la Chine » qu’il a de nouveau attaquée, au lendemain d’exemptions sur les produits high-tech annoncées par les États-Unis.
Renforçant l’incertitude, M. Trump a ajouté qu’il annoncerait « dans la semaine » de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs entrant aux Etats-Unis.
LNT avec Afp
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]]>The post Schneider Electric met en avant ses solutions d’intelligence industrielle au GITEX Africa 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Schneider Electric, acteur mondial reconnu dans la gestion de l’énergie et l’automatisation, mettra en avant des technologies conçues pour accompagner les industriels dans l’optimisation de leurs opérations. À travers AVEVA, l’entreprise propose une suite de solutions logicielles couvrant l’ensemble du cycle de vie des actifs industriels, avec des applications allant de la surveillance en temps réel à la maintenance prédictive.
Dans un contexte marqué par une demande croissante pour la digitalisation dans plusieurs secteurs au Maroc, notamment dans l’agroalimentaire et les industries extractives, Schneider Electric souhaite mettre en lumière les bénéfices liés à l’automatisation et à la gestion intelligente des données industrielles. « Nous constatons un engouement croissant de l’industrie marocaine pour la digitalisation, visant à améliorer leur compétitivité et à se positionner en leaders sur le marché. Notre expertise et notre présence locale ont joué un rôle crucial dans la réalisation de nombreux projets, notamment dans les secteurs miniers et agroalimentaires », a déclaré Nezha Bregeon, Vice-Présidente Automatisation et Software chez Schneider Electric.
Les solutions d’AVEVA permettent une meilleure visibilité sur les processus industriels et offrent des outils d’analyse en temps réel, facilitant la prise de décision basée sur des données fiables. Cette capacité à détecter rapidement les points d’amélioration contribue à l’optimisation de la production, à l’augmentation de la fiabilité des équipements et à la réduction des coûts opérationnels. En parallèle, ces solutions s’intègrent facilement aux systèmes existants, ce qui permet une transition fluide vers l’industrie 4.0, tout en renforçant la collaboration entre les différents acteurs de la chaîne de valeur.
Lors du GITEX Africa 2025, les équipes de Schneider Electric et d’AVEVA seront présentes pour présenter leurs solutions aux professionnels du secteur industriel, répondre aux interrogations des visiteurs et partager leurs retours d’expérience sur des projets déjà réalisés dans la région. L’entreprise entend ainsi participer activement à la dynamique de transformation numérique qui s’accélère sur le continent, en accompagnant les industries africaines dans leur modernisation et leur transition vers des modèles de production plus durables.
LNT avec Cdp
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]]>The post Gitex Africa 2025 : la Suisse met en avant son savoir-faire technologique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Organisé conjointement par l’Ambassade de Suisse au Maroc et la Chambre de Commerce Suisse au Maroc, le pavillon suisse ambitionne de valoriser l’expertise helvétique dans des secteurs clés de la transition numérique. Il servira de plateforme de présentation pour des solutions avancées dans la fintech, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et les technologies durables, autant de domaines qui occupent une place croissante dans les politiques de transformation numérique en Afrique.
Sept entreprises suisses seront présentes pour représenter cette expertise technologique. SICPA, spécialisée dans la sécurisation des produits et des transactions, figurera parmi les participants. Revartis, entreprise orientée vers la transformation digitale et l’intégration stratégique de l’IA, proposera des approches sur mesure destinées à optimiser la performance durable des organisations. Reichle & De-Massari (R&M), pour sa part, présentera ses solutions de connectivité haut de gamme pour datacenters et réseaux de communication.
SGS Maroc mettra en avant ses services d’analyse, d’inspection et de certification, contribuant à garantir la qualité et la sécurité des produits dans le respect de normes internationales. L’ingénierie dans le déploiement de la fibre optique sera représentée par Helltec, tandis que RCK Services présentera ses solutions en cybersécurité et en veille stratégique contre les cybermenaces. Enfin, RISTV (Edge Interactive SARL) exposera ses solutions de télévision interactive à destination du secteur de l’hospitalité.
La participation suisse au Gitex Africa 2025 s’inscrit dans une volonté de renforcement du partenariat bilatéral avec le Maroc, en particulier dans le domaine du digital. En tant que pays reconnu pour son intensité en innovation – la Suisse figure régulièrement parmi les nations les plus innovantes au monde selon les classements internationaux –, cette présence vise également à soutenir l’écosystème numérique africain à travers des collaborations concrètes.
Le pavillon suisse est conçu comme un espace de rencontre et de dialogue entre acteurs suisses et marocains, favorisant la mise en place de partenariats technologiques, l’identification d’opportunités de co-développement et l’émergence de projets conjoints dans le numérique. Cette dynamique vise à accompagner les ambitions du Maroc en matière de digitalisation, tout en offrant aux entreprises suisses des perspectives d’expansion sur les marchés africains.
LNT avec CdP
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]]>The post Gitex Africa : le ministère de la Transition numérique subventionne la participation de 200 startups appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En avril 2025, Marrakech, sera une fois de plus, le carrefour de l’innovation et du digital en accueillant la 3ème édition de Gitex Africa qui rassemblera plus de 45.000 visiteurs et 1.500 exposants représentant un écosystème diversifié, allant des géants technologiques aux startups prometteuses, en passant par des décideurs et des investisseurs de premier plan, avaient indiqué les organisateurs dans un communiqué lors de l’annonce du programme.
Dans l’optique de favoriser l’internationalisation des startups marocaines et de dynamiser leur présence sur la scène technologique mondiale, le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, en collaboration avec l’Agence de développement du digital (ADD), a lancé l’initiative « Gitex Africa Morocco 200 », soulignent les organisateurs.
Ce programme permet à 200 startups de valoriser leurs innovations, de se connecter à un réseau de partenaires stratégiques et de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Les lauréates disposeront d’un stand subventionné à hauteur de 95% des frais de location, leur assurant une visibilité optimale. Afin de les préparer au mieux, elles participent à des bootcamps et roadshows animés par des experts et investisseurs. Elles ont également la chance de concourir au Supernova Challenge, une compétition internationale prestigieuse récompensant les meilleures startups avec des prix.
Les candidatures étaient ouvertes aux entreprises de droit marocain ou aux entrepreneurs marocains résidant à l’étranger, proposant un produit ou service technologique innovant, avec un modèle économique scalable. La priorité était donnée aux startups n’ayant pas encore participé aux éditions précédentes. Les critères de sélection incluaient l’innovation, l’opportunité de marché, la viabilité économique, la traction commerciale et l’expertise de l’équipe fondatrice.
Cette initiative représente une occasion unique pour les startups marocaines d’intégrer l’écosystème technologique africain et de saisir des opportunités à l’international, concluent les organisateurs.
LNT
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]]>The post GITEX : Quarante ans d’innovation technologique et une ouverture sur l’Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le premier GITEX voit le jour en 1981 au World Trade Centre de Dubaï, avec l’ambition de positionner l’émirat comme un point névralgique de la technologie dans la région du Golfe. À ses débuts, l’événement était centré principalement sur l’informatique de bureau, les logiciels d’entreprise et les équipements télécoms. Mais à mesure que la révolution numérique prenait de l’ampleur, GITEX s’est adapté pour devenir le miroir de l’évolution technologique mondiale.
Dans les années 1990 et 2000, alors que les nouvelles technologies de l’information explosaient, GITEX s’imposait comme l’événement incontournable du Moyen-Orient pour les entreprises cherchant à établir des partenariats dans la région. Des géants comme Microsoft, IBM ou encore Oracle y faisaient leurs premières démonstrations en terres arabes, consolidant ainsi le prestige du salon.
Aujourd’hui, GITEX Global, organisé chaque année en octobre au Dubai World Trade Centre, attire plus de 170 000 visiteurs venant de plus de 170 pays. L’événement réunit des startups, des multinationales, des chercheurs, des investisseurs, ainsi que des gouvernements en quête de transformation digitale. Il est reconnu pour ses zones thématiques comme AI Everything, North Star (pour les startups), Cybersecurity, Digital Cities, ou encore Future Mobility.
Ce qui distingue GITEX des autres salons, c’est sa capacité à combiner innovation technologique et réflexion géopolitique. Le salon est souvent l’occasion de grandes annonces de politiques publiques numériques, de lancements de plateformes de e-gouvernement et de discussions de haut niveau sur les enjeux éthiques de l’IA ou la souveraineté numérique.
C’est dans cette dynamique d’expansion que le GITEX Africa voit le jour. En mai 2023, Marrakech accueille pour la première fois cette déclinaison africaine, organisée par KAOUN International (filiale du Dubai World Trade Centre), en partenariat avec l’Agence de Développement du Digital (ADD) du Royaume du Maroc. L’objectif ? Faire de l’Afrique un acteur central de l’économie numérique mondiale.
La première édition fut un véritable succès : plus de 900 exposants, 130 délégations gouvernementales, et 35 000 visiteurs se sont réunis pour échanger sur les défis et opportunités numériques du continent. Le salon a été salué pour sa capacité à fédérer les pays africains autour de thématiques essentielles telles que la transformation numérique des services publics, le développement de l’e-santé, la fintech inclusive ou encore la cybersécurité.
Le choix du Maroc pour accueillir cet événement n’est pas anodin. Le pays s’est imposé ces dernières années comme un hub digital régional, avec des infrastructures solides, une politique volontariste en matière de digitalisation et une position géographique stratégique. Marrakech, avec ses atouts logistiques et son attractivité touristique, a su offrir un cadre dynamique et propice à l’innovation.
La deuxième édition, en mai 2024, a confirmé cette dynamique en élargissant la participation à davantage de startups africaines et en renforçant les liens entre écosystèmes technologiques du nord et du sud du continent. Des incubateurs, fonds d’investissement et ministères africains y ont signé plusieurs accords bilatéraux visant à renforcer l’interopérabilité des systèmes numériques et le partage des données.
Le GITEX Africa n’est pas qu’un salon : c’est devenu un catalyseur de projets concrets. Depuis sa première édition, des dizaines de jeunes pousses africaines ont obtenu financements, visibilité et partenariats grâce à leur présence à Marrakech. Le salon a aussi favorisé le développement de plateformes régionales dans la santé numérique, l’agritech ou encore l’éducation à distance, répondant à des enjeux critiques pour le développement durable du continent.
De nombreux gouvernements africains y voient une opportunité stratégique pour accélérer leurs agendas digitaux. En misant sur l’inclusion numérique, l’open data et l’innovation locale, l’Afrique cherche ainsi à s’émanciper de certaines dépendances technologiques étrangères tout en valorisant son propre potentiel.
Après plus de quarante ans d’existence, le GITEX a su transformer un salon régional en un mouvement mondial de l’innovation. Avec l’ajout de GITEX Africa, l’événement affirme son ambition d’accompagner l’Afrique dans sa révolution numérique. Dans un monde toujours plus connecté, où les défis sont aussi transversaux que globaux, la montée en puissance du continent africain sur la scène tech mondiale est non seulement une opportunité, mais une nécessité.
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]]>The post Transformation numérique : Le grand impact des télécoms sur la société, les comportements et l’économie au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030, ces deux grandes compétitions footbalistiques, elles, viennent accélérer davantage la cadence d’un paysage digital devenu de plus en plus indispensable pour le développement, l’attractivité, les investissements, l’emploi, l’innovation, la transparence… En somme, bâtir l’économie escomptée de demain.
C’est un fait ! La Toile crée des emplois et de la valeur ajoutée avec une transformation sociétale profonde des comportements des usagers marocains.
Cette belle et passionnelle évolution numérique à la Marocaine commence dès la fin des années 90. En effet, internet chez nous commence à faire ses premiers pas à partir de 1995 avec le lancement des premières offres (introduction du GSM au Maroc ; usage limité aux appels vocaux et SMS ; téléphones basiques et couverture encore faible en zones rurales). En 2000, le secteur va connaître l’apparition du deuxième opérateur (lancement des premières offres ADSL. Navigation limitée, usage principal : email, navigation, messagerie instantanée. Internet reste un service domestique et urbain).
La période 2006-2010 a connu le lancement de la 3G où le mobile est devenu un outil de masse. La même période a connu aussi la démocratisation des smartphones (BlackBerry, premiers Android, la montée des usages Facebook, MSN, BBM, YouTube).
Important de souligner que l’année 2010 a enregistré l’arrivée du troisième opérateur inwi, qui n’a pas manqué de chambouler les télécoms, rendant le mobile de plus en plus accessible.
Entre 2011 et 2016, le secteur a connu d’importantes avancées avec le lancement de la 4G en 2015, l’usage intensif des réseaux sociaux, du streaming et de WhatsApp, la multiplication des smartphones d’entrée de gamme, une forte demande de data et plus de vitesse, ainsi que l’explosion du prépayé avec des pass flexibles.
Entre 2017 et 2019, ce fut l’étape d’internet pour tous les foyers marocains avec le lancement de idar 4G par inwi (internet foyer sans fil), l’arrivée de la fibre dans les grandes villes, l’accélération des usages (Netflix, YouTube, jeux en ligne, etc.), et l’introduction d’applications locales : transport, livraison, paiement mobile.
Néanmoins, entre 2020-2025, avec une période Covid-19, ça a été quand même le grand tournant avec l’explosion du télétravail, le e-learning, les appels vidéo. Pendant cette période, Internet devient indispensable avec une forte pression sur le réseau. Par la même occasion, les attentes des usagers ont beaucoup changé en termes de qualité, de stabilité et de service, et une forte croissance de la fibre optique, y compris hors des grandes villes : « le mobile devient le couteau suisse pour travailler, apprendre et gérer son quotidien », explique-t-on auprès des experts d’inwi.
Important de noter que l’année 2020 a connu l’accélération de l’internet filaire et, de nos jours, le secteur vit au rythme du déploiement de la 5G avec l’ouverture de nouvelles opportunités.
Cela étant, de la simple voix à la vie connectée, notre pays a connu au fil des années une explosion des smartphones et de l’internet, soit 58 millions de mobiles, 37,4 millions d’usagers internet mobile. Le taux de pénétration est passé de 16 % en 2006 à 58,3 % en 2024, soit un taux de pénétration du mobile estimé à 158 %.
Pour ce qui est d’internet fixe, le nombre de clients est de 2,8 millions. À noter également que de 2006 à 2024, le parc internet fixe est passé de 0,4 % à 2,8 %. Actuellement, 30 % des foyers marocains disposent d’une solution wifi filaire.
La part d’inwi dans ce trend évolutif des télécoms au Maroc est significative :
– La facturation à la seconde
– Des pass thématiques voix nationaux et internationaux adaptés au besoin et au budget du client
– Des forfaits mobile incluant de la voix illimitée
– La démocratisation de la data mobile avec plusieurs initiatives
– La connectivité foyer pour tous
– La démocratisation de l’accès aux forfaits mobiles
– La mise en place d’une large gamme d’offres d’infrastructure permettant d’accélérer les projets de digitalisation
Aujourd’hui, le Maroc est 2e en Afrique avec un indice de développement TIC (Measuring Digital Development) de 86,8 %.
L’opérateur inwi compte s’investir davantage dans cette dynamique, en particulier à l’heure des événements footbalistiques que le Maroc organise fin 2025 et en 2030.
Inwi ne cache pas d’ailleurs ses ambitions pour les années à venir, avec notamment :
– Le lancement et le déploiement de la 5G avec l’ouverture de nouvelles opportunités
– La généralisation de la FTTH pour répondre à la demande croissante de très haut débit fixe
– L’intégration de l’IA
– L’ouverture des API (catalyseur pour les startups et l’innovation locale)
– L’organisation de la Coupe du Monde 2030, qui reste pour inwi une occasion de propulser l’écosystème télécom vers une nouvelle ère, en combinant connectivité de pointe, innovation digitale et image internationale.
Hassan Zaatit
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]]>The post Samsung lance Samsung Finance+ au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce partenariat vise à rendre les produits Samsung plus accessibles à un plus grand nombre de consommateurs marocains en proposant une solution de financement simplifiée et innovante, explique-t-on auprès de Samsung. A travers à cette initiative, Samsung Finance+ offre aux utilisateurs une application mobile leur permettant de suivre l’évolution de leur financement et d’avoir une vision claire de leur plan de paiement, facilitant ainsi la gestion de leur budget.
« Nous sommes heureux de lancer Samsung Finance+ au Maroc, en partenariat avec SOFAC », a déclaré Hyun Joong Kim, Président de Samsung Electronics Maghreb Arab (SEMAG). Et de préciser que ce service permettra à davantage de consommateurs marocains d’accéder à des produits innovants de la marque, marquant ainsi une étape importante dans l’accessibilité de la technologie Samsung.
De son côté, Ghassane Lahsaini, directeur exécutif en charge du Commercial salué ce partenariat : « Sofac s’associe avec Samsung pour offrir une solution de financement totalement digitalisée, permettant aux clients d’acheter des smartphones Samsung facilement et de manière sécurisée ».
Le processus de financement est simple et rapide. Les demandes sont initiées et suivies via l’application Samsung Finance+, disponible dans les magasins Samsung et chez les partenaires agréés à travers le Maroc. La procédure ne prend que 20 à 30 minutes et se fait entièrement en magasin avec l’accompagnement d’un agent dédié. Une fois la demande approuvée, le client peut choisir le smartphone Samsung de son choix et finaliser son achat. Samsung prévoit d’étendre progressivement ce service à l’ensemble du territoire marocain, permettant ainsi à un plus grand nombre de consommateurs d’en bénéficier.
Avec des paiements mensuels dès 110 dirhams, ce programme est accessible aux consommateurs, qu’ils soient bancarisés ou non, et offre des solutions de crédit personnalisées, avec des conditions de financement flexibles pouvant aller jusqu’à 36 mois.
Samsung Finance+ sera disponible dans les magasins Samsung et les partenaires agréés à travers le Maroc à partir du mois de mai.
A. Loudni
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]]>The post ChatGPT pourrait-il remplacer nos enseignants ? appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces dernières années, de nouveaux robots conversationnels ont été conçus et testés sur leur aptitude à dispenser des cours et à accompagner les élèves dans leur apprentissage. Si ces chatbots parviennent à égaler certaines qualités humaines, comme la patience, l’accessibilité et la capacité à expliquer de manière claire, sont-ils pour autant capables de la même pédagogie et de la même adaptation aux besoins des élèves ? C’est la question que se sont posée des chercheurs en sciences de l’éducation de l’université de Bordeaux.
Trop de failles à ce jour
En partant de la question de l’enseignement personnalisé, ils ont comparé la pédagogie humaine aux procédés informatiques. Selon leurs conclusions, les enseignants virtuels présentent trop de failles à ce jour pour prétendre remplacer leurs homologues humains. Car si la méthode d’un enseignant peut être influencée par des facteurs subjectifs, comme son expérience, sa créativité pédagogique ou encore sa relation avec ses élèves, le robot, lui aussi, est entravé par certaines limites. Comme le rappellent les auteurs, sa base de données, qui sert ici de modèle d’enseignement, a été conçue par des humains avec leurs propres biais et approches pédagogiques. Ainsi, l’IA, pas plus qu’un professeur humain, ne saurait être totalement objective en matière d’apprentissage. Pire encore, son caractère rigide et prédéfini pourrait la rendre moins efficace pour s’adapter aux difficultés spécifiques des élèves, là où un enseignant dispose de plus de souplesse pour modifier ses explications, ajuster son discours et capter les signaux non verbaux indiquant une incompréhension. Et bien évidemment, d’une présence humaine et d’une bienveillance incarnée que les robots n’auront jamais…
Pour approfondir cette réflexion, nous avons sollicité l’avis de plusieurs professeurs ainsi que d’informaticiens spécialisés dans l’IA. Les enseignants interrogés soulignent que, bien que l’IA puisse être un outil complémentaire intéressant, elle ne peut se substituer totalement à un professeur humain. L’un d’eux explique que « l’apprentissage ne se résume pas uniquement à la transmission d’un savoir brut, mais implique également un accompagnement psychologique, une adaptation aux émotions des élèves et une motivation continue, ce que l’IA ne peut reproduire avec la même sensibilité ». De plus, les professeurs insistent sur l’importance de l’interaction sociale dans l’éducation, élément fondamental qui ne peut être remplacé par une machine.
Une vision plus nuancée
Du côté des informaticiens travaillant sur OpenAI et d’autres modèles d’IA, la vision est plus nuancée. L’un des experts interrogés met en avant les avancées considérables réalisées ces dernières années : « Les systèmes d’IA évoluent rapidement et peuvent déjà personnaliser les parcours d’apprentissage, proposer des exercices adaptés au niveau de chaque élève et répondre instantanément à leurs questions ». Toutefois, il reconnaît également les limites actuelles de ces technologies : « Une IA ne peut pas encore comprendre les nuances d’un échange humain, détecter la fatigue ou l’ennui d’un élève, ni proposer une approche alternative en cas de blocage intellectuel ».
Au Maroc, la question de l’introduction de l’IA dans l’enseignement commence à émerger. Certaines institutions testent déjà des outils d’IA pour aider les élèves dans leurs révisions ou proposer des cours interactifs en ligne. Toutefois, le défi majeur reste l’accessibilité à ces technologies, notamment dans les régions rurales où l’infrastructure numérique est encore insuffisante. Un professeur marocain interrogé sur la question souligne : « L’IA peut être un formidable atout pour accompagner les élèves en complément de l’enseignement classique, mais elle ne doit en aucun cas se substituer à l’interaction humaine qui est au cœur du processus d’apprentissage ».
L’adoption croissante de l’intelligence artificielle, notamment de ChatGPT, transforme significativement le paysage éducatif au Maroc. Avec 80 % des Marocains conscients de l’existence de ChatGPT et 38 % l’utilisant activement, le pays se positionne en tête de liste mondiale pour l’utilisation de cet outil. Parallèlement, 67 % des enseignants marocains ont déjà intégré l’IA dans leurs pratiques pédagogiques .
Cette adoption massive reflète une volonté d’améliorer la qualité de l’enseignement et de le rendre plus accessible. Cependant, elle soulève également des défis, notamment en matière de formation des enseignants, de protection des données et d’éthique. Il est donc essentiel que les institutions éducatives marocaines élaborent des stratégies pour intégrer l’IA de manière responsable, en veillant à ce que les enseignants et les étudiants soient formés aux opportunités et aux risques associés à ces technologies.
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]]>The post Meta étend ses « comptes adolescents » à Facebook et Messenger appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pour le moment réservés aux Etats-Unis, au Canada, à l’Australie et au Royaume-Uni, ils seront dans un second temps proposés dans d’autres pays.
« Nous annonçons aujourd’hui de nouvelles protections et l’extension des Comptes Ado à Facebook et Messenger, pour offrir aux parents une tranquillité d’esprit accrue sur toutes les applications du groupe », a indiqué Meta.
Ces comptes, dédiés aux utilisateurs de 13 à 17 ans, comportent des paramètres de protection pour les jeunes utilisateurs, qui limitent notamment « le contenu inapproprié et les contacts indésirables ». Ces paramètres ne sont pas modifiables sans accord parental pour les moins de 16 ans.
Les utilisateurs « reçoivent également des limites de notifications pendant la nuit, des rappels pour quitter l’application après 60 minutes et ne peuvent être contactés que par des personnes qu’ils suivent ou avec lesquelles ils sont déjà connectés », est-il détaillé.
En parallèle, un renforcement des paramètres de protection des « comptes adolescents » sur Instagram a été présenté.
Les utilisateurs de moins de 16 ans ne pourront plus lancer de « Live », des vidéos diffusées en direct, sans l’autorisation de leurs parents. Cette autorisation sera aussi requise « pour désactiver la fonctionnalité qui floute les images suspectées de contenir de la nudité dans les messages directs » sur le même réseau social, a précisé le groupe.
D’après les chiffres de l’entreprise, 54 millions d’utilisateurs disposent d’un compte adolescent, depuis le lancement de cette fonctionnalité sur Instagram en septembre 2024.
L’utilisation des réseaux sociaux par les adolescents a suscité ces dernières années des inquiétudes, concernant notamment le temps passé devant les écrans et le manque de modération sur certaines plateformes.
En novembre, l’Australie a adopté l’une des règlementations les plus strictes au monde en votant une loi pour interdire l’utilisation des réseaux sociaux pour tous les adolescents de moins de 16 ans.
Après Meta, le réseau social TikTok a récemment lancé en France et dans l’Union européenne une fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps que passent les adolescents sur l’application.
LNT avec Afp
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]]>The post Gitex Africa 2025 : Jabra présente ses dernières solutions pour améliorer la collaboration hybride appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>À l’occasion du salon, Jabra présentera plusieurs innovations technologiques destinées à optimiser l’expérience de collaboration à distance, notamment dans les espaces de réunion. Parmi les produits dévoilés figurent la PanaCast 40 VBS, une nouvelle barre de visioconférence Android dotée d’un champ de vision à 180°, et les mises à jour de la PanaCast 50 VBS, intégrant des fonctions avancées de flexibilité et de sécurité. L’entreprise introduira également une amélioration de l’enceinte de conférence Speak2 75, qui permet désormais l’appairage de deux dispositifs pour une meilleure couverture sonore.
La PanaCast 40 VBS a été pensée pour les petites salles de réunion. Elle combine un double capteur vidéo à un champ de vision étendu, offrant une captation complète de l’espace, et intègre un haut-parleur ainsi que six microphones directionnels. Le dispositif est compatible avec les normes Microsoft Teams Express Install, permettant une installation rapide sans interventions techniques majeures.
Concernant la PanaCast 50 VBS, déjà présente sur le marché, plusieurs évolutions sont annoncées. Elle dispose désormais d’un mode BYOD (Bring Your Own Device) permanent, autorisant les utilisateurs à connecter leurs propres équipements. Elle est également compatible avec la plateforme Microsoft Devices Ecosystem, assurant une meilleure intégration avec les environnements informatiques existants. À cela s’ajoute la fonctionnalité Intelligent Meeting Space, qui ajuste automatiquement le cadrage visuel en fonction des mouvements dans la salle, dans le but d’optimiser la concentration et de limiter les distractions.
La mise à jour du Speak2 75 vise à améliorer la couverture audio des salles de taille moyenne à grande. Il est désormais possible de connecter deux appareils en simultané, avec un passage automatique entre les modes mono et stéréo. L’enceinte conserve également une connexion Bluetooth active en continu, facilitant ainsi les échanges en réunion sans configuration préalable.
Par sa participation au Gitex Africa 2025, Jabra entend poursuivre le développement de sa présence sur le continent africain, en réponse à la croissance des besoins en équipements numériques adaptés au travail hybride. Selon Jean-Baptiste Pain, Managing Director – Vice President South Europe & North West Africa chez Jabra, « les exigences du travail hybride ne cessent d’évoluer, et les entreprises doivent s’équiper d’outils performants pour répondre à ces nouveaux défis. Avec nos dernières innovations, nous leur offrons des solutions qui allient qualité, flexibilité et simplicité d’utilisation ».
Pour plus d’informations, les visiteurs et professionnels intéressés peuvent consulter le site officiel de l’entreprise : www.jabra.com.
LNT avec CdP
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]]>The post GITEX Africa 2025 : L’écosystème numérique marocain mis en avant au Village APEBI appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Conçu comme un espace collaboratif, le Village réunira plus d’une cinquantaine de structures, parmi lesquelles des startups, des PME technologiques, des entreprises de plus grande taille ainsi que des partenaires publics et privés. L’objectif est de favoriser les interactions entre ces différents intervenants, d’encourager les synergies et de mettre en lumière les compétences développées localement dans le domaine de la transformation numérique.
Situé à proximité des espaces occupés par les institutions et les décideurs internationaux, le Village bénéficie d’un emplacement stratégique au sein du salon, permettant aux exposants d’optimiser leur visibilité auprès d’un public professionnel varié.
Parallèlement à l’espace d’exposition, le programme Agora Tech proposera une série d’échanges et de conférences autour des enjeux liés à la transition numérique en Afrique. Cette tribune accueillera des experts, dirigeants d’entreprises, décideurs publics et représentants de la société civile afin d’aborder des thématiques telles que l’innovation, la souveraineté numérique, les tendances émergentes ou encore les perspectives de développement du secteur technologique.
Dans le cadre de cette édition, l’APEBI lance également le programme PME Tech Export, destiné à accompagner des entreprises marocaines à fort potentiel dans leur ouverture à l’international. Ce programme se déroulera en plusieurs étapes, à commencer par la sélection de 20 entreprises qui seront mises en avant lors du GITEX Africa. Celles-ci bénéficieront ensuite, en novembre 2025, d’un voyage d’affaires en France axé sur le développement de partenariats, suivi d’un événement de clôture au Maroc en janvier 2026 consacré au retour d’expérience et à la valorisation des initiatives réussies à l’export.
En complément de ces dispositifs, le Village accueillera une édition spéciale de l’émission “Ça Va Connecter”, en partenariat avec des médias spécialisés. Ce format audiovisuel prévoit des interviews, pitchs, séquences de présentation et reportages diffusés pendant et après le salon, avec l’objectif de renforcer la visibilité médiatique des exposants. L’animation de ce plateau sera assurée par le journaliste Philippe Régnoux.
À travers cette initiative, la Fédération APEBI entend contribuer à la valorisation de l’écosystème numérique national et à son positionnement à l’échelle régionale et internationale. Le GITEX Africa 2025 constitue, selon la Fédération, une opportunité pour promouvoir les capacités technologiques marocaines dans le cadre de la stratégie Maroc Digital 2030. L’édition sera ponctuée par un dîner de gala le 14 avril, réunissant les représentants du secteur numérique marocain ainsi que des invités internationaux.
LNT
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]]>The post GITEX Africa 2025 : inwi présente pour mettre en avant ses solutions en matière de transformation numérique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>À travers sa marque dédiée inwi Business, l’opérateur mettra en avant une offre composée de services de connectivité, de communication unifiée, de cybersécurité, d’hébergement dans ses datacenters certifiés, ainsi que de solutions de cloud souverain. Ces services sont destinés à répondre aux besoins numériques croissants des entreprises, en matière d’infrastructure et de sécurité.
La participation d’inwi à ce salon technologique sera également l’occasion de présenter « win by inwi », son produit 100 % digital. Cette solution proposera un parcours interactif destiné à illustrer l’évolution des usages numériques et l’expérience client en ligne. Win by inwi a été désigné « Produit de l’Année 2025 » pour la troisième année consécutive.
En partenariat avec l’APEBI, inwi accompagnera également un groupe de PME technologiques marocaines en leur facilitant l’accès à l’événement. Un espace dédié leur permettra d’exposer leurs services et de rencontrer des acteurs nationaux et internationaux du secteur, dans l’objectif de renforcer leur visibilité et d’explorer de nouvelles opportunités de développement.
Par ailleurs, dans le cadre de son programme inwi Innov, l’entreprise soutiendra six startups marocaines sélectionnées pour leur potentiel d’innovation dans différents domaines, tels que la deeptech, la HR tech, la retailtech, la sportech ou encore la traveltech. Celles-ci disposeront d’un espace sur le stand de l’opérateur pour présenter leurs produits et solutions.
LNT avec CdP
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La Nouvelle Tribune : Pourquoi le Maroc a-t-il été choisi comme point d’entrée pour les innovations coréennes en Afrique, et quels résultats ont été obtenus avec les 28 startups coréennes accompagnées depuis 2023 au GITEX Africa ?
M. Jongkil Lee : Le Maroc s’impose comme un hub d’innovation numérique en Afrique, porté par une forte volonté politique. Sa position géographique stratégique et son environnement culturel en font une porte d’entrée idéale vers les marchés francophones et nord-africains. Pour les startups coréennes, le Maroc représente le point de départ optimal pour s’étendre sur le continent.
Par ailleurs, le GITEX Africa, aujourd’hui dans sa troisième édition, est devenu le plus grand salon technologique du continent. C’est une plateforme clé où se rencontrent gouvernements, investisseurs et entreprises du monde entier, offrant aux startups coréennes une opportunité précieuse de valider leurs idées et de créer un premier réseau.
Depuis 2023, la Korea-Africa Foundation a soutenu 28 startups au GITEX Africa. Cela a conduit à des discussions de collaboration avec des agences gouvernementales et des entreprises locales, ainsi qu’à la signature de plusieurs MoUs. Les secteurs de la healthtech et de l’edtech ont reçu un accueil particulièrement favorable, avec des validations de marché déjà en cours en Afrique.
Dans quelle mesure les solutions technologiques coréennes, comme celles en agritech ou en EdTech, répondent-elles aux besoins des marchés africains ?
En agritech, les technologies d’agriculture intelligente, de gestion de l’eau et de précision farming sont essentielles pour répondre aux enjeux de sécurité alimentaire. Les outils de suivi agricole basés sur l’IA, les drones et les systèmes d’irrigation intelligente développés en Corée permettent d’atténuer les effets du changement climatique et la dégradation des sols.
En edtech, de nombreuses régions africaines souffrent encore d’un faible taux de pénétration d’internet et d’un manque d’infrastructures éducatives. Les plateformes d’apprentissage mobile, les systèmes de tutorat basés sur l’IA, ainsi que les outils d’enseignement en VR / AR (réalité virtuelle / réalité augmentée) offrent des solutions économiques et de qualité pour réduire les inégalités entre zones urbaines et rurales.
Des projets pilotes et des partenariats locaux sont déjà en cours dans plusieurs pays africains, avec une volonté d’élargir leur portée dans les prochaines années.
Quels partenariats stratégiques envisagez-vous de développer au GITEX Africa 2025 pour garantir un impact durable des innovations coréennes en Afrique ?
Notre objectif au GITEX Africa 2025 n’est pas seulement de présenter des technologies, mais de créer des opportunités concrètes de collaboration avec les entreprises du Continent africain, les institutions publiques et les investisseurs.
Programmes de co-innovation : lancer des projets de co-développement entre startups coréennes et entreprises africaines, axés sur la localisation des solutions.
Expansion des réseaux d’investissement : renforcer les liens avec les VCs et les accélérateurs pour faciliter le financement et l’intégration sur le marché africain.
Partenariats gouvernementaux et réglementaires : dialoguer avec les gouvernements africains autour de projets pilotes dans les secteurs des TIC, de l’agriculture intelligente et de la healthtech.
Ces partenariats garantiront la diffusion continue des technologies coréennes en Afrique et renforceront une coopération durable.
Grâce au soutien de PEN Ventures, accélérateur de référence en Corée, et à l’implication stratégique d’IMPACT Lab, acteur incontournable de l’innovation en Afrique, nous avons conçu un programme d’accompagnement sur-mesure. IMPACT Lab a joué un rôle déterminant en ouvrant les portes du marché marocain et africain aux startups coréennes, facilitant ainsi l’émergence de synergies concrètes entre les deux écosystèmes.
En quoi les startups coréennes présentes cette année se distinguent-elles des éditions précédentes, et quel type d’impact espérez-vous qu’elles aient sur l’Afrique ?
Les startups sélectionnées pour le GITEX Africa 2025 proposent des solutions plus localisées et des modèles économiques encore plus concrets que lors des éditions précédentes. Cette année, sept startups ont été sélectionnées : EKLEER, Movements, CAST, BODIT, Purple Education, H2O Hospitality et Sherpa Space. La sélection a porté sur des entreprises ayant un fort potentiel de déploiement sur le Continent.
Certaines sont déjà engagées dans des démarches de partenariat avec des acteurs africains, avec des perspectives concrètes d’implémentation.
C’est le cas de BODIT, une IA au service des éleveurs déjà déployée au Kenya. En 10 mois, sa technologie de surveillance comportementale des veaux a permis de réduire le taux de mortalité de 32,6 % à 0,6 % sur 13 fermes kényanes, et d’augmenter la production laitière de 12L à 20L par vache.
Ou encore de la solution d’agriculture de précision Sherpa Space, qui a lancé des projets pilotes en Ouganda sur les exploitations d’ananas et de café. Grâce à ses capteurs, ses lampes adaptatives et ses systèmes intelligents, Sherpa space aide les petits agriculteurs à mieux anticiper, irriguer et fertiliser, tout en réduisant les pertes. Cette startup espère se développer au Maghreb.
Par rapport à l’an dernier, nous avons renforcé notre réseau pour maximiser les résultats à travers des rendez-vous B2B, des rencontres avec des investisseurs et des programmes de collaboration gouvernementale. Cette édition vise à accélérer la transformation numérique en Afrique tout en développant des liens plus étroits entre écosystèmes coréens et africains.
Comment la KAF voit-elle la collaboration entre les startups coréennes et les entreprises africaines pour accélérer la transformation numérique du Continent ?
La coopération entre la Corée et l’Afrique va au-delà du transfert de technologie : elle repose sur la création d’un écosystème d’innovation mutuellement bénéfique.
Renforcement du modèle de co-création : les startups coréennes apportent les technologies, les entreprises africaines apportent les connaissances terrain et les réseaux. C’est la garantie d’un partenariat durable et évolutif.
Promotion de la collaboration Startups – Grands comptes – Gouvernements : la KAF soutient des projets qui lient ces différents acteurs pour stimuler la croissance numérique.
Déploiement de fonds conjoints et de programmes d’accélération : nous travaillons avec des investisseurs coréens et internationaux pour créer des dispositifs spécifiquement adaptés aux réalités africaines.
À travers ces initiatives, la KAF souhaite jouer un rôle clé dans la transformation digitale du continent, en favorisant des coopérations solides et de long terme entre startups coréennes et partenaires africains.
Propos recueillis par Asmaa Loudni
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]]>La conférence a réuni plusieurs hauts responsables, dont la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement, Mme Amal El Fallah Seghrouchni, le directeur général de l’Agence de Développement du Digital, M. Mohammed Drissi Melyani, et Mme Trixie LohMirmand, vice-présidente exécutive du Dubai World Trade Center.
Un moteur de développement inclusif
Prenant la parole en ouverture, Mme Seghrouchni a rappelé l’importance stratégique de GITEX Africa dans l’agenda technologique du Royaume. Elle a souligné que la tenue de cet événement, inscrit dans la continuité du GITEX Dubaï, représente “l’engagement collectif des pouvoirs publics, des institutions et des acteurs privés pour positionner le Maroc comme un carrefour numérique régional et un catalyseur de transformation digitale à l’échelle africaine”. Pour la ministre, cet engagement s’inscrit dans une vision royale claire qui ambitionne de faire du numérique un moteur de développement inclusif, tant au niveau national que continental. Elle a également insisté sur l’impératif de réduire la fracture numérique entre les pays africains et les économies avancées, en misant sur la formation des talents, la modernisation des infrastructures et la création d’un cadre réglementaire propice à l’innovation.
L’édition 2025 de GITEX Africa, prévue à Marrakech, s’annonce plus vaste et plus structurée que les précédentes. Elle réunira plus de 1 600 exposants et environ 1 200 start-up venues de 130 pays. Près de 850 délégations internationales, dont des investisseurs institutionnels, des agences gouvernementales et des opérateurs économiques, sont attendues. La diversité et l’origine des participants traduisent l’intérêt croissant pour le marché numérique africain, mais aussi pour le modèle marocain de développement digital. Le site de Bab Jdid à Marrakech accueillera l’événement sur une superficie étendue, repensée pour favoriser l’interaction entre les visiteurs, les exposants et les partenaires.
Lors de son intervention, M. Mohammed Drissi Melyani a présenté les grandes lignes de la participation marocaine à cette édition. Il a annoncé la mise en place d’un pavillon national de 500 m² qui regroupera plus de 25 départements ministériels et institutions publiques. Ce pavillon vise à démontrer les avancées concrètes du pays en matière de digitalisation des services publics, d’innovation technologique et de transition numérique dans les administrations. Le directeur général de l’ADD a également insisté sur l’accompagnement spécifique de 200 start-up marocaines, dont la participation est subventionnée à plus de 90 %. Il a précisé que ce soutien ne se limite pas à une simple prise en charge logistique, mais s’accompagne de formations, de mentorats et de sessions de mise en réseau avec des investisseurs internationaux. Ce dispositif vise à créer des opportunités concrètes de croissance pour les jeunes entreprises innovantes du Royaume.
Les talents africains doivent être mis en valeur
L’accent mis sur la jeunesse entrepreneuriale n’est pas fortuit. L’un des axes structurants de l’événement est la mise en valeur des talents africains, notamment à travers le Studio du Prix Africain de l’Innovation. Cet espace est conçu pour offrir une vitrine à la créativité du continent, avec pour objectif de stimuler l’investissement, de favoriser l’émergence de nouveaux champions technologiques et de renforcer les passerelles entre les diasporas africaines et leurs pays d’origine. Dans la même logique, l’initiative “She Builds Africa”, soutenue par la Société Financière Internationale, sera reconduite pour promouvoir les start-up portées par des femmes et renforcer leur visibilité dans les écosystèmes d’innovation.
Sur le plan international, l’événement bénéficiera d’une couverture renforcée avec la présence de plus de 350 investisseurs étrangers, dont un quart participeront pour la première fois à un événement au Maroc. Pour Mme Trixie LohMirmand, cette dynamique illustre la capacité de GITEX Africa à s’imposer comme une plateforme crédible et compétitive dans le paysage mondial de la tech. Elle a souligné que près de 40 % des entreprises présentes cette année proposeront des solutions basées sur l’intelligence artificielle, ce qui témoigne, selon elle, de l’entrée de l’Afrique dans la “décennie de l’IA”. Elle a également mis en exergue les efforts déployés pour renforcer la représentation marocaine, avec près de 300 start-up locales sélectionnées dans le cadre du programme Morocco 200 Startups.
Les résultats enregistrés lors des éditions précédentes confirment la montée en puissance de l’événement. En 2024, plus de 1 500 exposants et 700 médias venus de 75 pays avaient participé à l’événement. Le salon avait généré un impact économique évalué à plus de 600 millions d’euros, avec plus de 1 000 réunions B2B organisées entre start-up et investisseurs. Les retombées médiatiques ont été significatives, avec plus de 73 000 mentions presse recensées dans une vingtaine de pays.
La conférence a également permis d’aborder la question des perspectives à moyen terme pour le salon. Selon Mme Seghrouchni, l’ambition est de faire de GITEX Africa une plateforme permanente d’échange, d’investissement et de collaboration technologique, en lien avec les objectifs du Royaume en matière de souveraineté numérique, d’ouverture sur les marchés africains et de consolidation de la diplomatie économique. Elle a également souligné l’importance de construire des partenariats structurants, notamment en matière de datacenters, de cybersécurité et de gouvernance de l’IA.
Interrogée sur les retombées concrètes pour le Maroc, la ministre a évoqué un double enjeu : améliorer la visibilité du pays comme destination numérique de référence et créer un environnement attractif pour les investisseurs internationaux. Elle a rappelé que plus de 40 % des solutions présentées cette année par des start-up marocaines sont orientées vers des applications à fort impact sociétal, dans des domaines tels que la santé, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles.
GITEX Africa veut ainsi devenir, au fil des éditions, un espace structurant pour la construction d’une économie numérique africaine intégrée, innovante et compétitive.
Selim Benabdelkhalek
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]]>Après la mise en ligne de la version actualisée de ChatGPT (GPT-4o), internet a été inondé d’images et de memes générés dans le style du fameux studio d’animation, à qui l’on doit notamment les films d’animation « Mon voisin Totoro », « Porco Rosso » ou « Princesse Mononoké ».
« Il ne serait pas surprenant que, dans deux ans, un film (d’animation) soit entièrement réalisé par l’IA », affirme Goro Miyazaki, pour qui l’IA pourrait un jour « remplacer » les créateurs.
Cette vague d’images virales générées par le programme de l’entreprise OpenAI a d’ailleurs ouvert un débat sur la violation potentielle des droits d’auteur et l’utilisation de contenus pour développer ces logiciels.
Mais lors d’un entretien réalisé fin mars dans les locaux du Studio Ghibli, à l’ouest de Tokyo, Goro Miyazaki se demande tout de même si le public serait prêt à regarder un film d’animation entièrement généré par l’IA.
Le réalisateur de 58 ans admet toutefois que les nouvelles technologies offrent « un fort potentiel pour l’émergence de talents inattendus. »
Le Japon est confronté à une pénurie d’animateurs qualifiés, notamment parce que la plupart d’entre eux survivent d’abord avec des emplois mal rémunérés pendant des années pour apprendre les ficelles du métier.
Pour le fils Miyazaki, la Gen Z (nés entre fin 1990 et début 2010), très au fait des technologies numériques, pourrait également progressivement rejeter le travail manuel.
« De nos jours, le monde regorge d’occasions de regarder n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où », ce qui rend plus difficile l’idée de vivre de l’acte physique de dessiner, ajoute-t-il.
Le père de Goro, qui créait en dessinant, a fondé le Studio Ghibli avec Isao Takahata en 1985, un an après avoir réalisé le film d’animation post-apocalyptique « Nausicaa de la vallée du vent ».
Après le décès de M. Takahata en 2018, Hayao Miyazaki, aujourd’hui âgé de 84 ans, a continué de réaliser des films d’animations avec le producteur Toshio Suzuki, 76 ans.
« Si ces deux personnes ne peuvent plus faire d’animation ou ne peuvent plus bouger, alors que se passera-t-il ? », s’interroge Goro Miyazaki, interrogé sur l’avenir du Studio Ghibli.
« Ce n’est pas comme s’ils pouvaient être remplacés ».
Malgré son âge, Hayao Miyazaki a remporté le deuxième Oscar de sa carrière l’an dernier avec son film « Le garçon et le héron », qui sera probablement son dernier long métrage.
Les dessins animés sont communément destinés aux enfants, mais Takahata et Hayao, issus « de la génération qui a connu la guerre », ont inclus des éléments plus sombres qui plaisent aux adultes, selon Goro Miyazaki.
« Il n’y a pas que de la douceur, mais aussi de l’amertume et d’autres choses qui s’entrelacent magnifiquement dans l’oeuvre », ajoute-t-il, décrivant une « odeur de mort » qui imprègne ces films.
« C’est ce qui donne toute la profondeur de ce travail. »
Pour les jeunes qui ont grandi en temps de paix, « il est impossible de créer quelque chose avec le même sens, la même approche et la même attitude que la génération de mon père », affirme Goro Miyazaki.
Alors que les images générées par l’IA dans le style Ghibli se multiplient en ligne, une vidéo d’Hayao Miyazaki datant de 2016 a refait surface, témoignant pour certains de son aversion pour la technologie.
« Je pense sincèrement que c’est une insulte à la vie même », exprimait alors le co-fondateur du Studio Ghibli dans un documentaire de la télévision publique japonaise NHK.
Il réagissait à une animation assistée par de l’IA d’une créature semblable à un zombie, qu’il a même qualifié d' »extrêmement désagréable ».
Le fils d’Hayao Miyazaki a, quant à lui, rejoint le Studio Ghibli en 1998 et a réalisé deux films d’animations, dont « Les contes de terremer » en 2006 et « La colline aux coquelicots » en 2011.
Il a également supervisé le développement du musée Ghibli dans le quartier de Kichijoji à Tokyo et le parc Ghibli qui a ouvert ses portes en novembre 2022 dans la région d’Aichi (centre du Japon).
Enfant, Goro Miyazaki aimait dessiner et confie avoir beaucoup appris en regardant le travail de son père et de Takahata, même s’il ne « pensait pas pouvoir devenir un animateur » à la hauteur de leur talent.
« Ma mère, qui était animatrice, m’a également dit de ne pas poursuivre cette carrière car c’est un travail difficile et très prenant », raconte le réalisateur, ajoutant que son père Hayao était très rarement à la maison.
« Mais j’ai toujours voulu faire quelque chose de créatif…et je pense que le métier de réalisateur me convient », ajoute-t-il.
LNT avec Afp
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