Hakimi devient, à cette occasion, le deuxième joueur marocain à inscrire son nom au palmarès de cette distinction, après le gardien de but Yassine Bounou, sacré lors de la 15e édition. En remportant le Lion d’Or pour la deuxième année de suite, le défenseur du Paris Saint-Germain consolide sa place parmi les principaux protagonistes de la scène continentale, alors qu’il figure également parmi les favoris pour le Ballon d’Or africain.

Le vote a nettement tourné à l’avantage du Marocain, qui a recueilli 350 points. Il devance ainsi l’attaquant égyptien Mohamed Salah, crédité de 188 points, et l’international guinéen Serhou Guirassy, troisième avec 115 points. Derrière ce trio de tête, figurent le Nigérian Victor Osimhen, le Marocain Oussama Lamlioui, le Congolais Fiston Mayele, l’Égyptien Omar Marmoush, le Sénégalais Pape Matar Sarr, le Camerounais Frank Zambo Anguissa et le Malien Yves Bissouma, qui complètent le top 10 de cette édition.

Institué par “Al Mountakhab”, le trophée Lion d’Or vise à récompenser le joueur africain ou d’origine africaine ayant marqué la saison par ses performances en club et en sélection. Le scrutin auquel participent des médias de différents pays confère à cette distinction une dimension continentale, en reflétant le regard d’une large palette d’observateurs et de spécialistes du football.

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Dès les premières minutes de jeu, les Lions de l’Atlas ont imposé leur rythme et leur intensité. À la 4ᵉ minute, Ismael Saibari déborde sur le flanc gauche et sert un ballon en direction de la surface. Neil El Aynaoui reprend le cuir promptement, sa frappe étant déviée par un défenseur ougandais dans ses propres filets, offrant au Onze national une entame idéale et un avantage rapide au score.

Portée par cette ouverture précoce, la sélection marocaine conserve le contrôle du ballon et installe son jeu dans le camp adverse. À la 28ᵉ minute, une nouvelle opportunité franche se présente lorsque Brahim Diaz se retrouve face au gardien Denis Onyango après une ouverture de Noussair Mazraoui, mais sa tentative est repoussée, puis la reprise de Hamza Igamane est contrée par la défense. Les offensives répétées finissent toutefois par être récompensées : peu après la demi-heure de jeu, Ismael Saibari inscrit le deuxième but à la suite d’un centre en retrait de Mazraoui, venu de la droite, qui trouve le milieu marocain idéalement placé devant le but.

Au-delà du tableau d’affichage, la première période se caractérise par une bonne cohésion entre les lignes, un pressing constant et une récupération rapide du ballon, limitant les possibilités offensives de l’Ouganda, longtemps cantonné à un rôle défensif. Les visiteurs peinent à se montrer dangereux et n’inquiètent quasiment pas la défense marocaine avant la pause.

Au retour des vestiaires, le scénario reste similaire avec une domination marocaine nette dans la possession et l’occupation du terrain. La seule alerte sérieuse en faveur de l’Ouganda intervient à la 55ᵉ minute sur un centre venu du côté droit, bien dégagé par Jawad El Yamiq avant qu’il ne soit exploité par les attaquants adverses. Cette action isolée ne remet pas en cause la maîtrise des coéquipiers de Ghanem Saïss.

À l’heure de jeu, le sélectionneur national, Walid Regragui, profite de cette configuration favorable pour procéder à plusieurs changements et injecter du sang neuf dans le secteur offensif. À la 64ᵉ minute, Sofyan Amrabat et Hamza Igamane cèdent leurs places à Soufiane Rahimi et Bilal El Khannouss. Ce coaching se révèle rapidement payant, Rahimi apportant de la percussion et El Khannouss de la créativité entre les lignes.

À la 75ᵉ minute, un triple remplacement voit entrer Eliesse Ben Seghir, Ilias Akhomach et Sofiane Diop en lieu et place de Brahim Diaz, Azzedine Ounahi et Ismael Saibari, confirmant la volonté du staff de tester différentes options tout en maintenant une ossature compétitive. Trois minutes plus tard, Soufiane Rahimi obtient un penalty après une obstruction dans la surface de réparation. Il se charge lui-même de transformer la sanction à la 79ᵉ minute, portant le score à 3-0.

En fin de rencontre, Walid Regragui offre également du temps de jeu au jeune défenseur Abdelhamid Ait Boudlal, qui remplace le capitaine Saïss à la 81ᵉ minute. La domination marocaine se concrétise une nouvelle fois à la 88ᵉ minute, lorsque Bilal El Khannouss, lancé en profondeur par Ilias Akhomach après une remontée de balle rapide, ajuste le gardien ougandais et scelle le score à 4-0.

Avec ce succès net, la sélection nationale porte à 18 sa série de victoires consécutives, consolidant son record et confirmant la dynamique positive qui l’accompagne à l’approche de la CAN. À l’issue de la rencontre, Walid Regragui a mis en avant l’état d’esprit de ses joueurs et la solidité du groupe. Il a souligné que l’objectif principal reste la manière d’aborder la compétition continentale, en insistant sur la nécessité de rester fidèles aux valeurs de l’équipe, de conserver un groupe soudé et de continuer à faire preuve d’efficacité offensive.

Le sélectionneur national a également relevé que la rencontre face à l’Ouganda n’a pas été aisée sur le plan physique, en raison de la densité athlétique de l’adversaire, mais que la différence par rapport au précédent match amical contre le Mozambique réside dans la capacité des Lions à concrétiser leurs occasions dans la surface de réparation. Il a rappelé que la sélection a disputé des matchs de profils variés, certains très prolifiques en buts, d’autres plus serrés, tout en conservant le même objectif de maîtrise et de résultat.

Regragui a enfin évoqué la responsabilité particulière qui incombe au groupe à l’heure d’aborder une CAN organisée à domicile, entre ambition de titre et attentes fortes du public. Selon lui, l’enthousiasme des supporters constitue une pression qu’il convient de transformer en moteur pour hisser le niveau de performance.

De son côté, le sélectionneur ougandais Paul Put a salué la qualité du jeu produit par le Maroc et la solidité de l’équipe nationale, qu’il a qualifiée d’« exceptionnelle ». Il a indiqué que ce match, difficile mais riche en enseignements, permettra à sa sélection d’identifier ses points à améliorer avant le début de la CAN, tout en se félicitant de l’accueil et des conditions d’organisation à Tanger.

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Le match démarre sur un rythme soutenu, les deux formations cherchant à prendre rapidement l’ascendant. La sélection marocaine se montre efficace lors de ses phases offensives, ce qui lui permet d’ouvrir le score à la 29ᵉ minute grâce à Ziad Baha, à la conclusion d’un mouvement collectif bien construit. L’avantage acquis ne freine pas les intentions marocaines : Ismail El Aoud double la mise dans le temps additionnel de la première période (45+11ᵉ), offrant au Maroc un avantage conséquent avant la pause.

Entre-temps, le Mali était parvenu à revenir brièvement dans la partie, Raymond Bomba transformant un penalty à la 45+6ᵉ minute. Malgré ce but concédé, la sélection marocaine conserve sa maîtrise et montre une capacité à contenir les offensives adverses grâce à une organisation défensive solide.

En seconde période, les Lionceaux de l’Atlas poursuivent sur le même rythme. Ils confirment leur domination grâce à un troisième but inscrit une nouvelle fois par Ismail El Aoud à la 66ᵉ minute, à la conclusion d’une action collective bien menée. L’attaquant marocain, désigné homme du match, signe ainsi un doublé déterminant pour la qualification de son équipe.

Le Mali réduit l’écart dans les dernières secondes du temps additionnel par Seydou Dembélé (90+6ᵉ), mais cette réalisation tardive ne remet pas en cause la qualification marocaine pour le tour suivant. Grâce à cette prestation solide, le Maroc se hisse en quarts de finale et affrontera le Brésil vendredi à l’Aspire Zone.

À l’issue de la rencontre, l’entraîneur national Nabil Baha a salué la performance de ses joueurs, estimant qu’ils « peuvent aller loin dans la compétition ». Il a souligné la qualité du football produit et la confiance affichée par le groupe : « Le Mali n’était pas une équipe facile, mais nous avons bien maîtrisé la rencontre ». Le sélectionneur a également mis en avant l’importance du premier but, qui a « déstabilisé l’adversaire », et celle du second, inscrit juste avant la pause, qui a permis d’aborder la suite du match « avec confiance et combativité ».

Concernant le quart de finale contre le Brésil, il a indiqué que la rencontre s’annonce disputée, reconnaissant la valeur de l’adversaire tout en exprimant sa confiance : « L’effectif marocain est composé de joueurs capables de faire la différence ».

Ismail El Aoud, auteur d’un doublé et élu homme du match, a lui aussi évoqué un match difficile mais maîtrisé. Il a exprimé son optimisme pour la suite : « Le Brésil est une bonne équipe avec une grande histoire, mais nous analyserons ses forces et ses faiblesses pour aller chercher la qualification. Nous sommes confiants et nous n’épargnerons aucun effort pour ramener le titre au Maroc ».

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Le seul but de la rencontre a été inscrit à la 7e minute par le milieu de terrain Azzedine Ounahi. Servi au terme d’une action construite sur le côté gauche, Ounahi a repris un ballon dans la surface pour le placer du pied gauche sur la gauche du gardien mozambicain Siluane Ernan.

Pour cette rencontre, le sélectionneur national Walid Regragui a reconduit en grande partie son onze habituel, en tenant compte de plusieurs absences pour blessures. Yassine Bounou a gardé les cages, avec une ligne défensive composée de Ghanem Saïss, Noussair Mazraoui, Jawad El Yamiq et Anass Salah-Eddine, aligné pour sa première apparition sous le maillot national. Au milieu, Sofyan Amrabat, Azzedine Ounahi et Neil El Aynaoui ont évolué ensemble, tandis que le trio offensif était formé d’Abdessamad Ezzalzouli, Brahim Diaz et Ayoub El Kaabi.

Dès le coup d’envoi, l’équipe marocaine a cherché à imposer son rythme. Les premières offensives se sont rapidement matérialisées par un coup franc (3e minute) puis un corner (4e). La maîtrise du jeu s’est confirmée après l’ouverture du score, les Mozambicains peinant à inquiéter la défense marocaine. Leur première tentative vers le cadre n’est intervenue qu’après une dizaine de minutes, sans danger pour Yassine Bounou.

Le Maroc s’est procuré plusieurs opportunités d’aggraver le score. À la 24e minute, une frappe puissante d’Ezzalzouli a été repoussée par le gardien. El Kaabi s’est également distingué par une tête au second poteau (29e), avant une autre tentative manquée à la 38e minute sur un service de Mazraoui. En seconde période, la dynamique est restée similaire : domination marocaine, mais manque de réussite dans le dernier geste.

L’action la plus nette du Mozambique est intervenue à la 52e minute, lorsque Elias Pelembe, lancé plein axe, a vu sa tentative passer au-dessus de la barre. Quelques minutes plus tard, le Maroc a manqué l’occasion de faire le break : Ayoub El Kaabi a raté un penalty, consécutif à une main adverse dans la surface.

Walid Regragui a effectué plusieurs changements pour donner du temps de jeu à d’autres joueurs. L’entrée de Hamza Igamane et Youssef En-Nesyri a dynamisé l’attaque. Igamane s’est signalé par une lourde frappe du droit, difficilement repoussée par le gardien mozambicain, tandis qu’En-Nesyri a manqué de peu un face-à-face après une longue relance de Bounou.

Malgré une domination claire, les Lions de l’Atlas n’ont pas trouvé le second but, mais ont conservé le contrôle du match jusqu’au coup de sifflet final.

Lors de la conférence de presse d’après-match, le sélectionneur Walid Regragui a souligné l’importance de maintenir la confiance au sein du groupe. « Le match a été à sens unique. Nous avons eu plusieurs occasions, même si nous n’avons pas concrétisé le second but », a-t-il déclaré, estimant que l’équipe dispose « de nombreuses solutions et de différentes manières de jouer ».

Regragui a salué l’efficacité défensive de son équipe, rappelant que Yassine Bounou « n’a presque pas été sollicité » et que le Mozambique n’a cadré aucune tentative. Il a également insisté sur la nécessité pour les supporters de « continuer à faire confiance aux joueurs », estimant que cette stabilité est essentielle avant la CAN.

Il a par ailleurs mis en avant les performances individuelles de plusieurs joueurs, notamment Ghanem Saïss, Hamza Igamane, Anass Salah-Eddine et Azzedine Ounahi, auteur du but de la victoire. Le sélectionneur s’est aussi montré confiant quant à la solidité de l’équipe malgré l’absence de cadres comme Achraf Hakimi et Nayef Aguerd.

Les Lions de l’Atlas affronteront mardi prochain l’Ouganda, toujours au Grand Stade de Tanger, pour leur deuxième match amical de la trêve internationale

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La première période, équilibrée, s’est achevée sur un score nul et vierge (0-0), malgré une légère domination des hommes de Hicham Dguig dans la possession et le volume d’occasions. Le verrou s’est toutefois brisé au retour des vestiaires. En seconde période, le Maroc a pris l’avantage grâce à des réalisations de Yanis Reddaf, Ismail Amzal et Sofiane Bourite. Les Saoudiens ont répondu par l’intermédiaire d’Ihab Mohammed, Saleh El Garni et Nawaf Arwan, revenant à hauteur et relançant entièrement le suspense dans les dernières minutes du temps réglementaire.

La décision est intervenue lors des prolongations, où l’équipe nationale a fait preuve d’efficacité et de maîtrise. Sofiane Chaaraoui a redonné l’avantage aux Marocains, avant que Driss Rais El Fenni et Bilal El Bakkali n’alourdissent le score, scellant une qualification acquise dans le sillage d’une gestion plus convaincante des temps forts et d’une solidité retrouvée dans le repli défensif.

Cette victoire confirme la régularité du Maroc dans la compétition et son aptitude à hausser le niveau dans les moments décisifs. Elle ouvre la voie à une finale annoncée relevée face à l’Iran, tombeur de l’Ouzbékistan (4-2) dans l’autre demi-finale. La rencontre pour le titre est programmée mardi à 17h00.

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Selon la FIFA, « en surclassant la Nouvelle-Calédonie sur le score épatant de 16-0, le Maroc a logiquement signé dimanche le record de la plus large victoire de l’histoire de la Coupe du monde U17 ». Le précédent record était détenu par l’Espagne, victorieuse 13-0 de la Nouvelle-Zélande lors de l’édition 1997 organisée en Égypte.

La rencontre, marquée par une nette domination marocaine dès le coup d’envoi, a rapidement basculé en faveur des Lionceaux de l’Atlas. Les deux expulsions de joueurs néo-calédoniens, Typhan Dreuko et Jean Canehmez, en première période, ont accentué la différence, alors que le Maroc menait déjà 7-0 à la pause. La FIFA a qualifié la soirée vécue par les Néo-Calédoniens de « cauchemardesque ».

Du côté marocain, la performance offensive s’est illustrée par la diversité de ses buteurs. Oualid Ben Salah, Abdelali Eddaoudi, Ziyad Baha, Nahel Haddani, Ismail El Aoud et Abdellah Ouazane ont chacun inscrit un doublé, traduisant la supériorité collective de la formation entraînée par Nabil Baha. Le joueur Abdelali Eddaoudi a été désigné homme du match par la FIFA à l’issue de cette rencontre.

Avec ce succès, le Maroc termine troisième du groupe B, derrière le Japon et le Portugal. Malgré son élimination, la sélection marocaine quitte la compétition avec une performance historique et un record mondial à son actif.

Dans l’autre match du groupe, le Japon a battu le Portugal 2-1 sur la pelouse du terrain n° 5 de l’Aspire Zone. Les Japonais ont pris l’avantage grâce à des buts de Takeshi Wada (35ᵉ) et Taiga Seguchi (45ᵉ), tandis que Zeega a réduit l’écart pour le Portugal à la 80ᵉ minute.

À l’issue de cette troisième journée, le Japon termine en tête avec 7 points, suivi du Portugal (6 points), du Maroc (3 points) et de la Nouvelle-Calédonie (1 point).

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Dans un contexte marqué par la poursuite du développement de ses infrastructures sportives du pays, et une dynamique nourrie par la préparation de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde 2030, la Fédération Marocaine des Professionnels du Sport (FMPS) lance le label « Équipementier Sportif », destiné à mettre en avant les entreprises marocaines spécialisées dans l’aménagement et l’installation d’équipements sportifs.

Imaginé et piloté par la commission « Infrastructures et Équipements Sportifs » de la FMPS, ce label se veut à la fois un gage de confiance pour les maîtres d’ouvrage et les utilisateurs, et une reconnaissance de l’expertise des acteurs marocains du secteur. Il marque la volonté de la fédération d’encourager les bonnes pratiques, d’élever les standards de qualité et de renforcer la crédibilité des entreprises locales sur un marché en pleine structuration.

L’appel à candidatures, ouvert du 20 octobre au 21 novembre 2025 sur le site officiel de la FMPS (www.fmpsport.ma), s’adresse à toutes les sociétés marocaines opérant dans les domaines du revêtement de sol, du matériel de fitness, de l’équipement sportif ou encore des piscines. Les entreprises sélectionnées rejoindront la première promotion d’équipementiers labellisés, dont la certification sera valable jusqu’au 31 décembre 2026.

Les candidatures seront examinées par un jury indépendant, sur la base d’un ensemble de critères englobant la conformité administrative et fiscale, la qualité technique, la gestion des ressources humaines et la stratégie de communication. Les lauréats seront révélés lors d’une cérémonie officielle prévue le 18 décembre 2025, dans le cadre du salon Africa Sports Expo.

Pour Mehdi Sekkouri Alaoui, président de la FMPS : ‘‘ À travers ce label, nous réaffirmons notre volonté de garantir à tous les citoyens marocains un accès à des infrastructures sportives de qualité, conçues pour favoriser la pratique dans des conditions optimales. Ce dispositif vise également à accompagner les maîtres d’ouvrage publics et privés dans leurs processus de sélection et de choix des meilleurs aménageurs, en établissant des standards exigeants d’excellence, de durabilité et d’innovation’’.

De son côté, Walid Saber El Idrissi, président de la commission « Infrastructures et Équipements Sportifs », insiste sur la nécessité de valoriser les véritables professionnels du terrain : ‘‘ Il est primordial de mettre en avant les sociétés spécialisées et compétentes. L’expérience prouve que la concurrence indirecte, souvent basée sur des stratégies de prix agressives, nuit à la qualité globale et s’éloigne des standards attendus par le marché’’.

A noter que ce label s’inscrit dans une démarche plus large de montée en compétence et de reconnaissance du tissu entrepreneurial marocain actif dans le sport : ‘‘En encourageant l’excellence, la transparence et la spécialisation, la FMPS entend faire du secteur des équipements sportifs un véritable levier de développement durable, au service d’une économie plus compétitive et d’une société plus active’’, dit-on auprès de la FMPS.

H.Z

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Les clubs et fédérations investissent de plus en plus dans la collecte et le traitement de données sportives. Cependant, les intervenants ont souligné que l’enjeu majeur ne réside pas seulement dans la quantité de données disponibles, mais dans la manière dont elles sont interprétées et dans les ressources humaines mobilisées pour les exploiter.

Comme l’a rappelé Karim Hassani, co-fondateur et chercheur du groupe MAI&FOOT : « La donnée est un consommable. Sans les bonnes personnes pour l’analyser et lui donner du sens, elle ne vaut rien ».

Les présentations ont démontré comment l’intelligence artificielle et la data permettent d’améliorer la gestion des transferts, le scouting, l’évaluation des joueurs et la performance collective. Dans un contexte marocain en pleine transformation, cette approche scientifique constitue également un levier d’optimisation des ressources financières des clubs, en orientant les investissements vers les talents et les stratégies les plus performantes.

Les études de cas présentées du Benfica Lisbonne à l’Ajax Amsterdam, en passant par la Fédération jordanienne et l’équipe nationale d’Angleterre, ont illustré l’impact concret des modèles analytiques (xG, xT, DxT, VAEP) sur la prise de décision sportive, dit-on auprès des participants pour qui l’analyse de la donnée dans le football ne vise pas à déshumaniser ce sport, mais à réduire le facteur chance pour permettre une lecture plus juste de la performance : ‘‘ L’IA ne remplace pas l’intuition du coach ou le talent du joueur : elle les éclaire…L’objectif n’est pas de retirer l’incertitude du football, mais de mieux la comprendre’’.

Pour l’organisation, ce workshop confirme la place du Maroc comme acteur émergent de l’intelligence artificielle appliquée au sport. Tenu dans le cadre de la conférence SITA’25 – IEEE, ce rendez-vous a rassemblé des experts issus de clubs, de fédérations et d’universités, créant un pont entre recherche scientifique et innovation de terrain.

H.Z

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Pour sa première apparition sur la scène mondiale, Clear Vision entend défendre les couleurs du Maroc et de la région MEA face aux meilleures équipes internationales. « Nous savons que nous allons affronter l’élite mondiale, mais notre présence ici n’est pas symbolique. Clear Vision vient pour concourir, pas pour figurer. Nous voulons jouer avec rigueur, passion et détermination, et prouver que le Maroc mérite pleinement sa place sur la scène mondiale de l’esport », affirme l’entraîneur, Mohammed “S9AND7” El Kabous.

Clear Vision rassemble cinq jeunes joueurs marocains considérés comme les représentants d’une nouvelle génération d’esportifs. Mustapha « DOWLY » Meshoul et Younes « YUNES » Idoufaqir, déjà présents au FFWS 2023 sous les couleurs de Team WASK, apportent leur expérience. À leurs côtés, Younes « PROBAY » Fikir, Zakaria « Z4CK » Anebarou et Ayman « SHARIIN » Namir incarnent le renouveau de la scène nationale.
Pour PROBAY, âgé de 18 ans, cette qualification représente une étape marquante : « C’est presque irréel de me retrouver en finale mondiale à seulement 18 ans », confie-t-il, ajoutant qu’il souhaite démontrer le potentiel des joueurs marocains sur la scène internationale.

Le titre de champion MEA 2025 a été décroché en septembre dernier, à l’issue d’un parcours exigeant marqué par une victoire décisive lors de la huitième manche du format Champion Rush. Clear Vision s’est imposée face à des équipes venues du Maroc, d’Algérie, de Jordanie, d’Égypte et de Tunisie, confirmant sa montée en puissance après son élimination lors du Free Fire Battle of Morocco 2025.
Arrivée à Jakarta le 23 octobre, l’équipe participera à la phase éliminatoire (Knockout Stage) à partir du 31 octobre. L’objectif est de figurer parmi les douze meilleures équipes mondiales pour accéder à la grande finale.
Les matchs du FFWS 2025 seront diffusés en direct sur les chaînes officielles de Garena Free Fire (YouTube, Facebook, TikTok et Instagram), permettant au public international de suivre la compétition.
En parallèle du tournoi, l’éditeur Garena lance la campagne Flame Arena, active du 29 octobre au 16 novembre 2025. Celle-ci proposera des missions en ligne, des objets virtuels à collectionner et des mises à jour des modes de jeu, impliquant des joueurs professionnels de plusieurs régions, dont le Maroc, le Vietnam, l’Indonésie, le Brésil et la Thaïlande.

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Organisée pour la première fois sur le continent africain, la compétition s’est déroulée sur trois jours et a réuni 23 équipes issues de 20 pays. Le Mali complète le podium à la troisième place, tandis que l’Angleterre termine quatrième, signant sa meilleure performance dans l’histoire du tournoi.

Le président de la Fédération internationale de football corporatif (FIFCO), Albert Zbily, a salué l’intensité des rencontres et le niveau de jeu observé, exprimant la satisfaction de la fédération quant au déroulement de cette édition au Maroc.

L’entraîneur de Ventec, Baizakh Abdelhak, a indiqué que ce titre mondial s’ajoute aux succès nationaux de l’équipe, victorieuse du Championnat du Maroc des entreprises en 2023, 2024 et 2025. Il a remercié les supporters et la direction de l’entreprise, précisant que l’objectif est de maintenir la cohésion du groupe et de poursuivre la participation aux compétitions locales.

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Dazza s’est imposé sur la distance de 42,195 km en 2 h 09 min 43 s, devant son compatriote Omar Ait Chitachen (2 h 10 min 31 s). Le Kényan Mathew Samperu complète le podium en 2 h 12 min 20 s.

Chez les dames, la victoire est revenue à la Marocaine Keltoum Bouasriya en 2 h 29 min 49 s, suivie de Hasna Zahi (2 h 29 min 55 s) et de l’Éthiopienne Zenebu Fekadu (2 h 30 min 08 s).

Dans l’épreuve du semi-marathon (21 km), les athlètes marocains ont dominé la compétition. Yassine El Alami s’est classé premier en 1 h 03 min 02 s, devant Said Ibssoui (1 h 03 min 05 s) et Mouad Hadout (1 h 07 min 41 s). Chez les dames, Kaoutar Farkoussi l’a emporté en 1 h 09 min 58 s, suivie de Fatima Zahra Birdaha (1 h 11 min 21 s) et Nazha Machrouh (1 h 11 min 32 s).

À l’issue de la course, El Mahjoub Dazza a indiqué avoir accéléré dès le cinquième kilomètre et parcouru les sept derniers kilomètres en tête, tout en précisant que les conditions ne lui ont pas permis d’améliorer le record de l’épreuve. Keltoum Bouasriya a, de son côté, attribué sa performance à une préparation prolongée et a exprimé son intention de viser le record lors des prochaines éditions.

Le président de l’Association des coureurs du Grand Casablanca, Bouchta El Fadel, organisatrice de l’événement, a signalé une participation record, avec plus de 75 nationalités représentées, et une forte affluence du public sur le parcours.

Le départ s’est déroulé en présence du Wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, de la présidente du Conseil communal de Casablanca, Nabila Rmili, ainsi que de plusieurs élus et personnalités sportives. La cérémonie de clôture a été marquée par la remise des prix et distinctions aux lauréats.

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Selon un communiqué publié sur le site officiel de la CAF, des supporters issus de 135 pays ont réservé leurs places via la plateforme de billetterie tickets.cafonline.com, illustrant l’ampleur de l’intérêt suscité par cette édition. La CAF précise que cette première phase a porté sur environ un tiers de la capacité totale des stades appelés à accueillir les rencontres.

L’instance indique par ailleurs que les billets des matchs de la sélection nationale marocaine ont été épuisés dès la première heure de l’ouverture de cette première phase de vente.

La CAF souligne que ce volume de ventes constitue un nouveau record, tant pour l’organisation que pour la CAN, et s’inscrit dans la perspective d’une forte affluence attendue durant la compétition.

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Le match d’ouverture a opposé Ventec Casablanca à Supersim (Brésil) et s’est soldé par une victoire marocaine 4-1. Dans la phase de poules disputée le même jour, Ansamble Maroc l’a emporté 10-1 face aux Écossais de Creditspring, tandis que ECWP a battu Corporate Soccer Nigeria 4-2. L’équipe Ventec Maroc +35 s’est imposée 5-2 contre la formation gabonaise Eramet Comilog.

Plusieurs autres rencontres ont opposé des équipes venues de quatre continents. La Police nationale du Cap-Vert a dominé Fabbro Paris (France) 4-1 ; Corporate Soccer Tunisia a gagné 4-2 contre une équipe canadienne ; Asyad (Oman) s’est imposée 2-1 face à Mastercard (États-Unis). Par ailleurs, Synergy Recruitment (Irlande) a battu PayPal (Pays de Galles) 3-0, et SAER Group (Mali) a pris le meilleur sur Assist Football School (Arabie saoudite) 6-5.

La compétition réunit des équipes d’entreprises issues de 16 pays, avec pour objectifs la promotion de la pratique sportive en milieu professionnel et le renforcement des échanges culturels. Les rencontres de groupes se poursuivent samedi au Complexe Sportif Maracana. Les phases finales sont programmées dimanche pour désigner le vainqueur de cette 7ᵉ édition.

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Dès le coup d’envoi, les Lionceaux de l’Atlas ont affiché leur ambition. À la 5e minute, Yasser Zabiri obtenait une faute à la lisière de la surface après une percée rapide sur l’aile droite. L’attaquant marocain ouvrait ensuite le score à la 12e minute d’un coup franc parfaitement exécuté. Face à une équipe argentine désorganisée, les Marocains ont imposé un pressing constant et exploité la vitesse de leurs ailiers. Une nouvelle accélération d’Othmane Maamma sur le flanc droit aboutissait à une passe décisive pour Zabiri, qui inscrivait le deuxième but à la 29e minute.

Solides défensivement, les protégés du sélectionneur Mohamed Ouahbi ont maîtrisé le rythme du match, contraignant l’Albiceleste à la précipitation. Le sélectionneur argentin Diego Placente procédait à des changements précoces dès la 33e minute pour tenter d’inverser la tendance, sans succès. La première période se concluait sur une avance confortable de deux buts en faveur du Maroc.

En seconde période, les Argentins ont tenté de réagir, multipliant les offensives, mais la défense marocaine, emmenée par le capitaine Hossam El-Saddak et le gardien Ibrahim Gomis, est restée impériale. À la 62e minute, Ouahbi faisait entrer Saad El Haddad à la place de Yassine Khelifi pour apporter de la fraîcheur. Les Lionceaux ont continué de faire bloc, lançant des contre-attaques rapides par le trio Zabiri-El Haddad-Maamma. Malgré la pression adverse, le Maroc a conservé son avantage jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre italien Maurizio Mariani.

Ce triomphe couronne un parcours exceptionnel ponctué de victoires face à des nations majeures comme l’Espagne, le Brésil et les États-Unis. Il illustre la maturité tactique et la rigueur technique d’une génération issue de la formation moderne marocaine.

À l’issue du match, le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres de la sélection nationale pour leur « parcours héroïque couronné par un sacre amplement mérité ». Le Souverain a salué « le haut degré de confiance en soi, la foi en leur potentiel et l’esprit d’équipe » des jeunes champions, qui ont « honoré leur pays et représenté dignement le continent africain ».

Le Roi a également rendu hommage à l’ensemble des composantes de la sélection — joueurs, entraîneurs, staffs technique et médical, et responsables de la Fédération Royale Marocaine de Football — pour leur patriotisme et leur engagement. Il a appelé les jeunes champions à « maintenir le cap avec le même sérieux » et leur a exprimé Sa Haute sollicitude, les exhortant à poursuivre leur ascension et à confirmer la place du football marocain parmi les grandes nations du sport mondial.

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Lors de la conférence de presse précédant la rencontre, le sélectionneur de l’équipe nationale, Mohamed Ouahbi, a affirmé que les Lionceaux de l’Atlas aborderont cette finale avec la conviction que « il n’y a pas d’équipe invincible ». Conscient du calibre de l’adversaire, il a souligné : « L’Argentine possède de nombreux atouts, notamment tactiques, et une grande vivacité au milieu de terrain. Mais elle aspire à remporter le titre, tout comme nous. Nous ferons le maximum pour y parvenir. »

Un groupe mentalement prêt et soudé

Le sélectionneur a insisté sur le travail mené depuis la demi-finale face à la France, mettant l’accent sur la récupération physique et la préparation mentale des joueurs. « Nous travaillons sur le bien-être psychologique de nos jeunes, en leur rappelant qu’une finale se gagne aussi par la maîtrise des émotions. Les joueurs doivent rester calmes et concentrés, tout en exploitant leurs atouts individuels et collectifs », a-t-il expliqué.

Mohamed Ouahbi a ajouté que le Maroc s’efforcera de « créer des difficultés à ses adversaires » en s’appuyant sur le style de jeu qui a conduit l’équipe jusqu’à ce stade du tournoi. « Les finales ont leurs propres particularités et se décident souvent sur des détails. Les joueurs sont conscients de l’enjeu et prêts à faire la différence sur le terrain », a-t-il poursuivi.

Le sélectionneur a par ailleurs confirmé que Yassine Gessime, l’attaquant vedette de la sélection, est totalement remis de son effort intense lors de la demi-finale. « Gessime est prêt, comme tous ses coéquipiers, à livrer un grand match. L’équipe est animée par un mental de vainqueur et une détermination sans faille à ramener le trophée au Maroc », a-t-il déclaré.

Ouahbi a tenu à souligner l’importance du soutien du public marocain, saluant notamment l’initiative des deux vols spéciaux affrétés pour acheminer des supporters à Santiago. « Cette présence symbolise l’attachement profond du peuple marocain à son équipe nationale. Les joueurs en ressentent une immense fierté et puisent une motivation supplémentaire dans cet élan de solidarité », a-t-il affirmé. « Nous sommes conscients que notre performance reflète la confiance et l’amour que le peuple marocain nous porte », a-t-il ajouté.

Cette dimension émotionnelle est partagée par les joueurs eux-mêmes. L’attaquant Yassine Gessime, héros de la demi-finale face à la France, a déclaré que les Lionceaux « aborderont la finale avec le même état d’esprit et la même discipline » que lors des précédents matchs. « Nous jouerons avec courage et lucidité pour décrocher la victoire. Nous ne ressentons pas de pression, seulement une immense envie de hisser le drapeau national encore plus haut », a-t-il confié.

Gessime, ému, a également révélé que la finale coïncidait avec l’anniversaire de sa mère, présente dans les tribunes. « Remporter le titre serait le plus beau cadeau que je puisse lui offrir », a-t-il dit.

Le défenseur Ismail Bakhti a, pour sa part, salué la rigueur du travail accompli par le staff technique et médical. « Nous sommes prêts physiquement et mentalement. L’envie de gagner et de ramener le trophée à la maison est plus forte que toute pression. » Il a insisté sur le fait que la participation à cette finale constitue « un jalon majeur dans la carrière de chaque joueur et une expérience inoubliable. »

De son côté, le capitaine Hossam Essadak a souligné que cette finale représente bien plus qu’un simple match : « Le rêve de notre génération est de donner de la joie au peuple marocain. Les résultats que nous avons obtenus ne sont pas le fruit du hasard, mais celui d’un travail collectif et constant mené par le staff technique. » Il a ajouté : « Nous savons que la rencontre se jouera sur les détails. Chacun de nous est prêt à faire la différence à tout moment. »

Essadak a également tenu à rappeler que les performances de la sélection marocaine « reflètent le dynamisme et les progrès du football national, portés par la Haute sollicitude de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le soutien constant du président de la Fédération Royale Marocaine de Football ». Il a reconnu que l’Argentine reste « une équipe forte et expérimentée », mais a affirmé que « les Lionceaux joueront leur propre jeu pour aller chercher la victoire ».

La Fédération internationale de football (FIFA) a désigné l’arbitre italien Maurizio Mariani pour diriger cette finale entre le Maroc et l’Argentine, prévue dimanche à minuit (heure marocaine), sur la pelouse du stade Julio Martinez Pradanos de Santiago. Les Lionceaux de l’Atlas tenteront de conclure un parcours exceptionnel, marqué par des victoires face aux États-Unis, au Japon et à la France, en décrochant un titre historique pour le football marocain.

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Le match, disputé dans une atmosphère tendue, s’est soldé sur un score de 1-1 à l’issue du temps réglementaire et des prolongations. Le héros de la rencontre a été le troisième gardien Abdelhakim Mesbahi, auteur de l’arrêt décisif sur le dernier tir au but français, permettant aux Lionceaux de l’Atlas de décrocher leur billet pour la finale.

Les Marocains ont ouvert le score à la 32e minute grâce à Yasser Zabiri, sur penalty obtenu après une faute sur Ismaïl Baouf. L’équipe nationale s’est ensuite créée plusieurs occasions nettes avant la pause, notamment une frappe d’Othman Maama repoussée de justesse par le gardien français. Malgré une domination marocaine en première période, les Bleus ont égalisé à la 59e minute par Lucas Michal, profitant d’un désalignement défensif.

La rencontre a ensuite gagné en intensité. Le gardien marocain Yanis Benchaouch a dû céder sa place sur blessure à Ibrahim Gomez, avant que la défense marocaine ne parvienne à contenir les offensives adverses. Les prolongations ont été marquées par une forte débauche d’énergie et un engagement physique soutenu. À la 107e minute, le Français Rabby Nzingoula a été expulsé après un second avertissement, laissant son équipe à dix. Aucun but n’a été inscrit par la suite, menant à une séance de tirs au but remportée par les Marocains (5-4).

Le sélectionneur national Mohammed Ouahbi s’est dit « fier et ému » après cette qualification : « L’objectif des Lionceaux de l’Atlas est de revenir du Chili avec la Coupe du Monde. Les joueurs ont disputé ce tournoi avec un seul but : apporter de la joie au peuple marocain et à Sa Majesté le Roi », a-t-il déclaré à la presse.

Il a salué la discipline tactique et la cohésion du groupe, précisant que « l’équipe a su gérer les temps forts et faibles du match avec calme et lucidité ». Selon lui, la victoire est le fruit d’un plan de jeu offensif et d’un pressing constant sur le porteur du ballon, une stratégie qui a permis de créer plusieurs occasions franches.

Le sélectionneur a également souligné l’importance du travail collectif, estimant que « chaque joueur a contribué à cette performance remarquable », avant de rendre hommage au troisième gardien, Abdelhakim Mesbahi, pour son rôle décisif dans la qualification.

Grâce à ce succès, le Maroc devient le premier pays africain à atteindre la finale du Mondial U20, qui aura lieu dimanche soir, contre l’Argentine, au Stade National de Santiago (00h00, heure marocaine).

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La rencontre, globalement maîtrisée par le Maroc, s’est jouée sur un but inscrit en seconde période. Le Maroc a ensuite conservé son avantage jusqu’au terme du match. Déjà assurés de terminer en tête de leur groupe avant cette dernière journée, les Lions de l’Atlas bouclent les éliminatoires avec un bilan sans défaite.

Walid Regragui a reconduit un dispositif privilégiant la solidité défensive et la gestion des temps de jeu, choix qui a de nouveau permis à l’équipe de contrôler le rythme de la rencontre. Les changements opérés en seconde période ont visé à préserver l’équilibre entre conservation du score et exploitation des espaces laissés par l’adversaire. Le Congo, contraint de courir après l’égalisation, n’a pas réussi à convertir ses opportunités.

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Selon la CAF, la prévente dédiée aux cartes VISA s’étendra du 13 octobre à 08h00 GMT au 15 octobre à 08h00 GMT. À l’issue de cette période, la billetterie sera accessible à tous les autres moyens de paiement. L’objectif affiché est de permettre aux supporters du continent et d’ailleurs de planifier leur présence à ce qui est présenté comme la plus grande fête du football africain.

Le Comité local d’organisation (LOC) indique par ailleurs le lancement officiel de l’application YALLA, plateforme dédiée au Fan ID. La création d’un identifiant de supporter valide via cette application est obligatoire pour acheter des billets et pour solliciter un E-visa/AEVM d’entrée au Maroc. Chaque Fan ID permet l’achat d’un seul billet par match. Les supporters sont invités à finaliser leur enregistrement afin de fluidifier l’expérience d’achat et d’accès.

La phase finale de la CAN Maroc-2025 se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Les modalités pratiques (création du Fan ID, calendrier des rencontres et informations d’accès) seront précisées par la CAF et le LOC dans le cadre du dispositif d’accompagnement des supporters.

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Le Maroc a ouvert le score à la 31e minute par le latéral gauche Fouad Zahouani, à la conclusion d’une action construite sur le flanc gauche et initiée par Saad El Haddad. Les Américains ont égalisé dans le temps additionnel de la première période, Cole Campbell transformant un penalty (45+4).
Au retour des vestiaires, la sélection nationale a repris l’avantage à la 66e minute : une frappe de Yassir El Zabiri a été déviée contre son camp par le défenseur Joshua Wynder. Le break est intervenu à la 87e minute sur une contre-attaque conclue par Yassin Guessime, servi par Ilias Boumessaoudi.
La Commission technique de la FIFA a désigné Othmane Maama « Homme du match ».

Dès l’entame, les deux équipes se sont montrées offensives (tentatives de Zavier Gozo à la 1re minute et d’El Haddad à la 7e). La première période a été marquée par une possession légèrement américaine et par la prudence des deux blocs. Le Maroc a privilégié la construction courte depuis l’arrière, quand les États-Unis ont cherché la profondeur sur les ailes.
En seconde période, les Américains ont accru le pressing et les incursions dans la surface de Yanis Benchaouch, mais les Marocains ont répondu par des transitions rapides. Côté remplacements, Younes Bahraoui a relayé Yassir El Zabiri, et Ilias Boumessaoudi est entré à la place d’El Haddad, apportant de la fraîcheur dans le dernier tiers.

Avec ce résultat, la sélection dirigée par Mohammed Ouahbi égale la performance de la « génération 2005 » en atteignant le dernier carré du Mondial U20. Le Maroc affrontera en demi-finale la France, mercredi à Valparaiso.

Après la rencontre, Mohammed Ouahbi a indiqué que « l’objectif principal » de l’équipe est « d’atteindre la finale et de remporter le titre », précisant que le groupe se préparera « de la même manière que pour les matches précédents ».
Revenant sur le quart de finale, il a estimé que la première période n’avait pas pleinement respecté le plan établi, avant d’appeler ses joueurs, à la pause, « au calme et à éviter la précipitation », ce qui a permis « de reprendre l’initiative en attaque » et de faire preuve de « cohésion défensive ».
Le sélectionneur a par ailleurs souligné la motivation du groupe, « déterminé à faire honneur au pays », et a mis en avant une approche simple pour la suite : « faire ce que nous savons faire, sans surcharger les joueurs d’idées », afin de préserver la confiance et l’efficacité.

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Dès les premières minutes, les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont imposé leur rythme. Les phases offensives menées par Ismael Saibari, Abdessamad Ezzalzouli et Ayoub El Kaabi ont multiplié les occasions, mais la défense compacte du Bahreïn et les interventions décisives de son gardien Ibrahim Khalil ont retardé l’ouverture du score. Les tentatives d’El Yamiq, Ezzalzouli et Saibari en première période n’ont pas trouvé le cadre.

En seconde mi-temps, l’entrée de Hamza Igamane, Youssef En-Nesyri, Eliesse Benseghir et Oussama Targhaline a apporté plus de dynamisme au jeu offensif. La délivrance est finalement arrivée dans le temps additionnel (90+4e) grâce à Jawad El Yamiq, auteur du seul but de la rencontre.

Le sélectionneur national Walid Regragui a salué l’utilité d’un tel match de préparation : « Je suis content d’avoir ce genre de rencontre qui nous permet de mettre le doigt sur nos lacunes, sur lesquelles nous devons travailler et nous améliorer. » Selon lui, le Bahreïn a offert « une opposition solide » face au Maroc, tout en reconnaissant que « certains joueurs ont cru que le match allait être facile ».

Regragui a insisté sur l’importance du banc de touche, capable de « changer la trajectoire du match », et a souligné que l’équipe avait « manqué de rythme et de projection dans la surface de réparation ». Concernant la suite, il a rappelé l’objectif : « Nous avons un challenge mardi prochain face au Congo, pour battre le record mondial de victoires consécutives. »

L’entraîneur du Bahreïn, Dragan Talajic, a de son côté salué la prestation marocaine : « Vous avez une bonne équipe qui a de la qualité. Jouer contre le Maroc a été une belle leçon et une opportunité d’apprentissage pour mes joueurs, face à une valeur sûre du football mondial. »

Avec cette 15ᵉ victoire consécutive, le Maroc rejoint l’Espagne au sommet des meilleures séries mondiales. Le prochain match, prévu mardi contre le Congo dans le cadre des éliminatoires africaines du Mondial 2026 (groupe E), pourrait permettre aux Lions de l’Atlas de s’emparer seuls du record.

Déjà qualifiée depuis la victoire contre le Niger (5–0) en septembre, la sélection marocaine aborde cette rencontre décisive avec la possibilité d’écrire une nouvelle page de son histoire récente.

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Le Maroc a ouvert le score dès la 8e minute sur un but contre son camp de Shin Min-Ha, puis a doublé la mise par Yassir Zabiri à la 58e. La Corée a réduit l’écart dans le temps additionnel, Kim Tae-won transformant un penalty à la 90e+6. La rencontre, engagée, a vu le Maroc maîtriser la première période avant de concéder davantage d’espaces après la pause, sous la pression de centres répétés côté asiatique.

À l’issue du match, l’entraîneur national, Mohamed Ouahbi, a mis en avant « l’intelligence, l’effort et la générosité » de ses joueurs depuis le début du tournoi, estimant que ces éléments « ouvrent les portes de l’espoir pour aller loin ». Il a salué « la volonté ferme » affichée dès le coup d’envoi et la gestion « des moments difficiles » face à une équipe coréenne « performante en contre-attaques et transitions rapides ».

Le technicien a reconnu « une première période bien défendue » et « davantage d’espaces laissés après la pause », tout en soulignant que « la combativité et l’intelligence des joueurs ont permis de bien gérer le score ». À propos du prochain tour, il a annoncé « un match difficile face à une bonne équipe des États-Unis », précisant que « le groupe est déjà concentré » avec l’objectif « d’aller le plus loin possible ».

Le quart de finale Maroc–États-Unis est programmé dimanche à 21h00 (GMT+1) au stade El Teniente, à Rancagua.

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Le sélectionneur national, Mohamed Ouahbi, a procédé à une large revue d’effectif en intégrant neuf nouveaux joueurs d’entrée : Gomis Ibrahim dans les buts ; Mahsoub Ilyas et El Kabdani Mohamed en défense ; Tajouart Anas et Byar Naïm au milieu ; El Bahraoui Younes, Boumssaoudi Ilias, Majni Taha et Hamony Mohamed devant. Le début de match a été équilibré, les deux gardiens — le Marocain Gomis Ibrahim et le Mexicain Ochoa Emmanuel — se distinguant par plusieurs interventions. La première période, rythmée mais fermée, n’a pas permis de débloquer le score.

Au retour des vestiaires, le « Tri » a pris l’initiative et obtenu un penalty, transformé par Gilberto Mora six minutes après la pause. Le Mexique s’est ensuite replié pour préserver son avantage, tandis que le Maroc a multiplié les tentatives, la plus franche étant à l’actif de Yassir Zabiri, sans parvenir à égaliser.

Ouahbi : « Le Mexique a mérité sa victoire, cap sur les huitièmes »

Au terme de la rencontre, l’entraîneur national Mohamed Ouahbi a estimé que « le Mexique a mérité la victoire », rappelant que l’objectif demeure de « bien se préparer pour les huitièmes de finale ». Il a souligné que l’important est de représenter au mieux le Maroc « que ce soit dans des matches à contexte difficile ou des rencontres sans enjeu où nous sommes déjà qualifiés ».

Le sélectionneur a expliqué que la large rotation opérée n’impliquait pas un renoncement à la victoire : « Les Mexicains ont été meilleurs. Nous nous sommes peu créé d’occasions. Le match s’est joué sur des détails — le deuxième ballon et les duels — qu’ils ont davantage remportés. » Évoquant l’arbitrage, il a jugé que des avertissements auraient pu être adressés à des joueurs mexicains en première période, tout en précisant que cela « n’est pas la cause de notre défaite ».

« Cette défaite nous met les pieds sur terre. Elle nous servira pour la suite », a conclu Ouahbi, alors que le Maroc aborde les huitièmes de finale dans la peau d’un leader de groupe, après ses victoires initiales contre l’Espagne (2-0) et le Brésil (2-1).

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Portés par leur succès initial face à l’Espagne (2–0), les Lionceaux ont confirmé leur solidité collective. Après une première période fermée, marquée côté marocain par plusieurs situations dangereuses et deux interventions décisives du gardien Yanis Benchaouch, l’équipe de Mohamed Ouahbi a fait la différence au retour des vestiaires.

Othmane Maama a ouvert le score d’un retourné acrobatique à la 60ᵉ minute sur un centre de Yassine Gessime, particulièrement remuant. Mohamed Yassir Zabiri a doublé la mise à la 76ᵉ, scellant l’issue de la rencontre avant que le Brésil ne réduise l’écart sur penalty par Iago Teodoro dans le temps additionnel (90ᵉ+2).

Ce deuxième succès consécutif, obtenu face à deux références de la catégorie (Espagne puis Brésil), assure au Maroc la première place provisoire du groupe C avec 6 points. Le Mexique suit avec 2 points après son nul contre l’Espagne (2–2) plus tôt dans la journée. Le Brésil et l’Espagne comptent chacun 1 point. Comme le prévoit le règlement, les deux premiers de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes accèdent aux huitièmes de finale.

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Dès le coup d’envoi, les Marocains ont affiché un pressing haut et un parti pris offensif, se créant les premières situations sans toutefois concrétiser, la précipitation jouant quelques tours face à une défense espagnole sous pression. Bien en place collectivement et portés par plusieurs éclats individuels, les Lionceaux ont progressivement imposé leur rythme, tout en s’appuyant sur une assise défensive solide. Les tentatives espagnoles — à l’image d’un tir de David Mella (11e) — ont buté sur le bloc marocain et sur un Yanis Benchaouch vigilant dans les buts.

Au retour des vestiaires, l’Espagne a tenté de reprendre la main, mais le Maroc a su exploiter les espaces laissés par son adversaire. Sur une ouverture en profondeur de Gessime, Zabiri a gagné son face-à-face et glissé le ballon avec sang-froid pour l’ouverture du score (54e). Portés par cet avantage, les hommes de Mohamed Ouahbi ont enchaîné : une percée d’Othmane Maama côté droit a trouvé Gessime, qui a conclu pour le break quelques minutes plus tard. La gestion de fin de match a été facilitée par des ajustements de banc — entrées de Younes El Bahraoui (pour Saad El Haddad) et Anas Tajouart (pour Maama) — et par une réduction des espaces qui a étouffé les velléités espagnoles.

« Nous sommes heureux de ces trois points, mais nous n’avons encore rien fait », a tempéré le sélectionneur Mohamed Ouahbi après la rencontre. « Les joueurs ont montré leur capacité tactique et technique à gérer toutes les phases : défendre avec solidité, surtout en seconde période, et garder la possession quand il le fallait. Nous avons la confiance et le potentiel, mais il faut rester humbles. »

Avec ce succès, le Maroc lance idéalement sa campagne dans une poule relevée où figurent également le Brésil et le Mexique. Prochain rendez-vous pour les Lionceaux : un choc face au Brésil, jeudi à 00h00 (GMT+1), toujours à Santiago, avec l’ambition de confirmer cette entame prometteuse.

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Sur un parcours certifié pour la première fois par l’IAAF, Elías Fifa s’est imposé en 27 min 51 s, devançant le Kényan Silas Senchura (27:53) et le Marocain Zineddine Ouria (28:02). Chez les dames, Likina Amebaw (Éthiopie) l’emporte en 29:55, devant la Kényane Chacha Jani Ghati (31:32) et Lydia Jeptarus (31:33), signant une performance de référence et, selon les organisateurs, le premier chrono sous les 30 minutes enregistré au Maroc sur 10 km féminin.

Le départ a été donné au pied des Twin Center, sur le boulevard Al Massira, en hommage au 50e anniversaire de la Marche Verte. Le tracé a mené les participants à travers des lieux emblématiques — Anfa, My Youssef, Corniche, Sidi Mohamed Ben Abdellah — conciliant exigences de performance pour l’élite et accessibilité pour les amateurs. Un système de sas de départ (SAS 1 à 4), déterminés selon le temps estimé, a fluidifié la mise en route et renforcé la sécurité.

À l’arrivée, les vainqueurs ont salué la qualité de l’organisation et l’intensité de la compétition. Elías Fifa s’est dit « très heureux » de sa victoire et des conditions de course, tandis que Likina Amebaw a qualifié ce succès d’« étape importante » dans son parcours. Pour Mohamed Jouahri, directeur général de Casablanca Events & Animation, « cette édition 2025 franchit une étape importante dans l’ambition de positionner Casablanca parmi les grandes capitales mondiales du sport urbain. La participation massive, l’enthousiasme populaire et la qualité de l’organisation traduisent une dynamique qui place le sport au cœur du projet de ville et du rayonnement international de notre métropole ».

Au-delà de la course, la Place Rachidi a accueilli, du 17 au 27 septembre, un village sportif qui a rassemblé plus de 9.500 visiteurs autour d’ateliers, d’animations familiales, de rencontres avec des champions et d’espaces partenaires, soulignant la dimension inclusive et intergénérationnelle de l’événement. La réussite logistique a reposé sur l’engagement de 170 bénévoles mobilisés sur tout le dispositif.

La cérémonie de clôture, marquée par la remise des prix aux lauréates et lauréats, s’est tenue en présence du Wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, du gouverneur de la préfecture d’arrondissements de Casablanca-Anfa, Aziz Dades, de la présidente du Conseil communal, Nabila Rmili, ainsi que de plusieurs élus et figures du sport.

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À l’issue de la réunion, qui s’est déroulée dans les bureaux de la FIFA à la Trump Tower, M. Akhannouch a indiqué que les trois pays hôtes ont fait le point sur l’avancement des chantiers liés à l’organisation. Il a mis en avant les infrastructures de pointe, les projets d’envergure et la dynamique de réformes engagée dans des secteurs clés, soulignant la volonté de garantir une préparation conforme aux standards de la compétition.

Le Chef du gouvernement a également évoqué la création de la « Fondation Maroc 2030 », appelée à servir d’interface avec l’exécutif pour le suivi des programmes liés à l’événement. L’objectif affiché est d’assurer une coordination efficace et une visibilité sur la mise en œuvre des projets, en veillant à leur impact durable au-delà de la Coupe du monde.

De son côté, Gianni Infantino s’est félicité de l’état d’avancement des projets et actions programmés au Maroc, se référant notamment à sa récente visite au Grand Stade de Tanger et au Stade Prince Moulay Abdellah de Rabat. Il a salué le rythme des travaux « au niveau des stades comme des infrastructures » et estimé que « tout est presque prêt », tout en mettant en avant la qualité des relations de coopération entre la FIFA et le Maroc.

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Dans un bref communiqué, la CAF précise travailler en étroite collaboration avec le Comité d’Organisation Local (COL) et ses partenaires afin d’ajuster les derniers paramètres opérationnels liés à la billetterie en ligne, à la répartition des quotas et aux dispositifs d’accueil. Une nouvelle date d’ouverture sera annoncée « en temps voulu ». L’instance a également présenté ses excuses pour les désagréments occasionnés.

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Né dans les années 1990, le parkour — ou art du déplacement — consiste à évoluer avec agilité dans l’espace urbain en franchissant les obstacles grâce au seul usage du corps. Au-delà de la performance physique, la discipline revendique liberté, créativité, maîtrise de soi et respect de l’environnement, tout en invitant à repenser la ville comme un terrain d’expression, de solidarité et de vivre-ensemble.

La programmation 2025 se veut accessible et participative. Elle combine ateliers d’initiation, démonstrations et performances, rencontres associatives, temps de formation et actions de sensibilisation. Des professionnels du parkour venus du Maroc et de France encadreront les activités, avec l’objectif de transmettre les fondamentaux techniques et les bonnes pratiques de sécurité, d’élargir la communauté de pratiquants et d’accompagner les jeunes dans une pratique structurée.

Le coup d’envoi sera donné à Tanger le samedi 27 septembre, avec la présentation du programme et une exploration urbaine. Le lendemain, l’Institut français de Tanger accueillera des ateliers d’initiation (10h-13h), suivis, le lundi, d’un forum sur la pratique du parkour au Maroc (salle Becket) et d’une session de pratique libre en ville. À Casablanca, une exploration urbaine est prévue le mardi 30 septembre, avant des ateliers d’initiation à l’Institut français et un forum sur la transmission du parkour aux nouvelles générations. Un temps de croisement entre parkour et danse contemporaine s’inscrira dans les Rencontres chorégraphiques de Casablanca, avec ateliers et démonstrations.

À Marrakech, un forum consacré à l’avenir de la discipline — notamment après les Jeux olympiques — se tiendra à la Maison Denise Masson le vendredi 3 octobre (19h). Le lendemain, la journée « Parkour Day » proposera, à l’Institut français, une exposition « Parkour / Regard croisé France-Maroc », des ateliers d’initiation pour associations puis tout public (sur inscription, à partir de 7 ans), du slackline et du « baby parkour », des défis libres (mur, pneus), une performance live graffiti et une session de pratique dans les jardins en fin de journée. Le dimanche 5 octobre, la communauté se mobilisera pour une session de nettoyage et de pratique libre au quartier Anbar, suivie d’explorations urbaines et d’échanges de bonnes pratiques. Une journée de renforcement de la cohésion à Ourika est prévue le lundi 6 octobre.

Le cycle se conclura à Agadir le mardi 7 octobre, avec un atelier d’initiation mené en partenariat avec une association locale (15h-17h) et une exploration de la ville (17h-19h). La clôture interviendra le mercredi 8 octobre.

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Portée par une équipe de bénévoles issus de la course à pied et de l’organisation d’événements, l’ACGC place le coureur « au centre de l’expérience » et aligne l’édition 2025 sur les standards internationaux (AIMS, World Athletics, FRMA). Trois formats seront proposés : marathon (42,195 km), semi-marathon (21,097 km) et relais par équipes de quatre. Le parcours marathon, certifié AIMS/World Athletics, permettra l’homologation des performances. Les organisateurs visent une « dizaine de milliers » de participants sur l’ensemble des courses.

Le tracé a été entièrement repensé pour offrir une traversée des quartiers emblématiques de la métropole, avec près de vingt zones d’animation musicale et une mise en valeur du patrimoine urbain. L’objectif est de transformer la course en expérience de ville, en faisant vibrer le parcours au rythme de concerts et d’installations festives.

Plusieurs nouveautés concrètes visent à améliorer la fluidité et la sécurité : suivi en direct des coureurs via application dédiée, service de consignes sécurisé, organisation des SAS de départ, et dispositif sanitaire renforcé comprenant 12 ambulances, 13 postes de secours, 4 unités de réanimation mobile et 100 sanitaires répartis sur le parcours. Un « village marathon », ouvert quatre jours avant l’épreuve, proposera animations, stands, DJ sets, food trucks, actions de sensibilisation au running et opérations solidaires.

Au-delà de l’enjeu sportif, le Marathon de Casablanca se positionne comme un événement structurant : vecteur d’attractivité touristique et d’image, il mobilise plus de 1 000 bénévoles et prestataires et s’inscrit dans une démarche écoresponsable. Les organisateurs annoncent des dispositifs de tri et de recyclage en partenariat avec des acteurs locaux engagés, afin de réduire l’empreinte environnementale de l’événement.

Cette montée en puissance s’accompagne d’objectifs chiffrés à moyen terme. À l’horizon de trois à cinq ans, l’ACGC vise 20 000 à 25 000 participants, dont au moins 5 000 sur l’épreuve reine. La trajectoire recherchée : faire du Marathon de Casablanca une référence sur les circuits méditerranéen, africain et européen, en capitalisant sur la taille de la ville, ses infrastructures et un calendrier attractif.

L’édition 2025 mise, enfin, sur la dimension fédératrice d’un rendez-vous « par les coureurs, pour les coureurs », en associant institutions, sponsors et tissu associatif local. « Le Marathon de Casablanca 2025 n’est pas une simple course. C’est une fête populaire, et un projet de ville qui conjugue sport, culture, tourisme et vivre-ensemble », souligne l’équipe organisatrice, qui revendique une « organisation rigoureuse, humaine » et adaptée aux attentes d’un public de plus en plus diversifié.

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Cette course urbaine est certifiée par l’IAAF (Association internationale des fédérations d’athlétisme). Elle est portée par Casablanca Events & Animation, en partenariat avec la Commune de Casablanca. Selon les organisateurs, ce rendez-vous s’inscrit dans la continuité des actions engagées depuis 2016 par la Société de Développement Local (SDL) pour ancrer Casablanca dans le paysage international du sport urbain.

Mohamed Jouahri, Directeur général de Casablanca Events & Animation, a souligné lors de la conférence que « avec cette édition 2025, Casablanca franchit une nouvelle étape », ajoutant que « les 10KM International by WeCasablanca représentent une expérience fédératrice, ouverte à tous, et une belle vitrine de l’énergie de notre métropole ».

Un parcours panoramique au cœur de la ville

Le départ sera donné au pied des Twin-Center sur le boulevard Zerktouni. Le tracé proposé traverse certains des axes emblématiques de la ville : les boulevards d’Anfa, My Youssef, Sidi Mohamed Ben Abdellah puis la Corniche, offrant aux participants une expérience mêlant performance sportive et découverte urbaine.

Le parcours est présenté comme accessible mais exigeant, adapté aussi bien aux coureurs amateurs qu’aux compétiteurs confirmés. Il met également en avant le patrimoine architectural et les vues panoramiques de Casablanca, dans un cadre festif.

En amont de la course, les organisateurs installeront un village sportif à la Place Rachidi, en plein centre de Casablanca, du 17 au 27 septembre. Ce village accueillera participants, familles et grand public, avec une programmation variée : ateliers pratiques, rencontres avec des athlètes, espaces d’exposition pour les sponsors et animations interactives. L’objectif est de créer une ambiance conviviale tout en promouvant le sport urbain.

Une politique sportive municipale affichée

Abdellatif Enassiri, vice-président de la commune de Casablanca chargé du sport, a indiqué que cette course s’inscrit dans la dynamique sportive que connaît la métropole, marquée par l’organisation de compétitions internationales régulières. Il a mis en avant la double ambition de l’événement : conjuger performance sportive et valorisation des sites emblématiques de Casablanca, tout en affirmant une vision de vitalité urbaine partagée.

Le challenge du 10KM by WeCasablanca est ouvert aux coureurs amateurs et professionnels. Les inscriptions sont proposées via les plateformes officielles (site de l’organisation). Le pack du coureur comprendra typiquement le dossard, le tee-shirt officiel, la puce de chronométrage, le ravitaillement sur le parcours ainsi qu’à l’arrivée, et l’assistance médicale. Le départ est prévu le matin, à une heure qui sera confirmée par les organisateurs.

Le tarif d’inscription est modeste (à partir d’environ 12 USD selon certaines plateformes, soit un peu plus de 100 dirhams selon le taux de change) pour encourager une large participation.

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Selon le communiqué publié sur le site de la CAF, les supporters souhaitant être alertés dès l’ouverture des ventes peuvent s’inscrire durant la période dédiée. Les billets seront ensuite commercialisés en ligne, avec un dispositif de prévente et de vente grand public.

Partenaire officiel de la CAF et acteur majeur des paiements numériques, Visa bénéficiera d’une prévente exclusive réservée aux détenteurs de cartes Visa, du 25 septembre à 12h00 (heure marocaine) au 27 septembre à 12h00. L’ouverture de la vente grand public interviendra le 27 septembre à 14h00 (heure marocaine).

La CAF a en outre indiqué qu’un nouveau partenaire relatif aux offres d’hospitalité sera annoncé le lundi 15 septembre. Cette annonce s’inscrit dans la préparation logistique et commerciale de la compétition, qui mobilise l’ensemble des parties prenantes pour garantir une expérience d’accueil conforme aux standards internationaux.

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L’unique but de la rencontre a été inscrit par Walid Sabbar à la 36e minute, offrant aux Rouges un succès d’entrée devant leur public. Le Kawkab aurait pourtant pu ouvrir le score plus tôt, à la 16e minute, mais Youssef Zghoudi a manqué un penalty qui aurait pu changer le cours de la rencontre.

Les Marrakchis ont ensuite vu leurs espoirs de revenir au score s’amenuiser à la 80e minute, après l’expulsion du défenseur kényan Johnstone Omurwa Otieno, contraignant l’équipe à terminer la partie à dix.

Dans les autres matchs de la première journée, l’Ittihad de Tanger a concédé un nul à domicile face au Hassania d’Agadir (1-1). La Renaissance de Berkane s’est distinguée en s’imposant largement à Agadir contre l’Olympique Dcheira sur le score de 4-0. De son côté, l’Olympic de Safi a partagé les points avec l’Union de Touarga, également sur le score d’un but partout (1-1).

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Walid Regragui avait opté d’entrée pour un 4-2-3-1 porté vers l’avant, avec une pression haute qui a rapidement installé l’équipe nationale dans le camp adverse. Achraf Hakimi s’est signalé le premier sur coup franc dès la 6e minute, tandis que le Niger tentait de répliquer par des transitions depuis l’entrejeu, sans réellement inquiéter la défense marocaine.

Le tournant intervient à la 28e minute avec l’expulsion de Djibril Diori pour une seconde faute. Dans la foulée, Ismail Saibari ouvre le score (29e) sur une passe de Youssef Belammari, avant de s’offrir le doublé (38e) sur un service d’Achraf Hakimi. Dominateurs dans les couloirs et entre les lignes, les Marocains regagnent les vestiaires avec un avantage logique.

Au retour, la même intensité est maintenue. Ayoub El Kaabi inscrit le troisième but (51e) à la conclusion d’une nouvelle action animée par Belammari. Les entrants poursuivent l’œuvre collective : Hamza Igamane, entré à la 66e minute, marque le quatrième but (69e) après une remise de Nayef Aguerd, puis Azzedine Ounahi scelle le score (84e) sur une passe d’Igamane. Solides défensivement et tranchants offensivement, les Lions de l’Atlas n’auront laissé aucune opportunité aux hommes de Badou Zaki, contraints de se regrouper pour limiter l’ampleur du résultat.

Au classement, le Maroc consolide sa première place avec 18 points (6 victoires en 6 matches), devant la Tanzanie (10 points), la Zambie et le Niger (6 points chacun) et le Congo (1 point). La qualification actée, la sélection marocaine enchaîne une troisième participation consécutive à la phase finale (après 2018 et 2022), la septième de son histoire (1970, 1986, 1994, 1998, 2018, 2022, 2026).

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Selon lui, l’ensemble des espaces intérieurs a été refait afin de répondre aux normes de la FIFA en vue du Mondial 2030, coorganisé par le Maroc, l’Espagne et le Portugal. Le coût total de cette mise à niveau s’élève à 360 millions de dollars. « La charpente du stade est la deuxième plus grande au monde après celle du Maracana au Brésil. Elle est de type mixte, moitié métallique, moitié câble », a-t-il précisé, ajoutant que les travaux sont réalisés par des entreprises marocaines avec une assistance technique allemande.

Omar Khyari, conseiller du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), a souligné que le nouveau visage du stade apportera une réelle valeur ajoutée à l’infrastructure sportive nationale, en faisant de l’enceinte tangéroise l’une des plus grandes du Royaume. Il a salué la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui inscrit ce projet dans une dynamique plus large d’infrastructures connexes et de modernisation des équipements sportifs.

La capacité du stade atteint désormais 75.000 places, avec une transformation en enceinte exclusivement dédiée au football, marquée par la suppression de la piste d’athlétisme. Les tribunes, rapprochées du terrain, offrent une meilleure atmosphère de match. Le terrain conserve ses dimensions réglementaires (105 x 68 m) avec une pelouse naturelle conforme aux standards de la FIFA.

Une nouvelle toiture monumentale, en cours d’installation, permettra de protéger l’ensemble des spectateurs, plaçant le stade parmi les infrastructures les plus avancées d’Afrique. Le projet architectural met l’accent sur l’esthétique et la fonctionnalité, afin de répondre aux exigences des grandes compétitions internationales.

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Face à une équipe zambienne déterminée à ouvrir le score, les Lions de l’Atlas ont fait preuve d’une organisation défensive solide. Les premières tentatives marocaines, signées Youssef Mehri, Marouane Louadni (13ᵉ) et Khalid Aït Ouarkhane (15ᵉ), ont été repoussées par le gardien adverse. La domination marocaine a fini par être récompensée dans le temps additionnel de la première période, grâce à un but du capitaine Mohamed Rabie Hrimat (45+2ᵉ).

En seconde période, les Marocains ont poursuivi leur pressing offensif. Oussama Lamlioui a doublé la mise à la 67ᵉ minute, avant qu’Andrew Phiri ne réduise l’écart pour la Zambie trois minutes plus tard. Dans le temps additionnel, Sabir Bougrine a scellé la victoire (90+5ᵉ). Trois cartons jaunes ont été infligés à Kelvin Mwanza (57ᵉ), Mathews Banda (77ᵉ) et Kelvin Kampamba (81ᵉ).

À l’issue de cette rencontre, le Maroc a pris provisoirement la deuxième place du groupe avec six points en trois matches.

Le sélectionneur national, Tarik Sektioui, a salué « la force mentale » de ses joueurs, estimant qu’ils ont su « bien gérer ce match difficile » face à un adversaire menaçant offensivement. Il a relevé une amélioration dans la finition par rapport au précédent match contre le Kenya et insisté sur l’importance du prochain duel contre la RD Congo, qualifié de « décisif ».

Désigné joueur du match, Youssef Mehri a attribué cette victoire « au travail collectif et à la discipline tactique » de l’équipe, affirmant que le groupe est « pleinement concentré sur l’objectif de passer le premier tour ».

Dans l’autre rencontre de la journée, la RD Congo a battu l’Angola 2-0, permettant au Maroc de conserver sa deuxième place grâce à un meilleur nombre de buts inscrits. Le Kenya reste leader avec 7 points. L’Angola (4 points) et la Zambie (0 point) quittent la compétition.

La dernière journée, prévue dimanche, opposera le Maroc à la RD Congo, tandis que le Kenya affrontera la Zambie. Ce match entre Lions de l’Atlas et Léopards déterminera l’un des qualifiés pour la phase suivante.

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Dès les premières minutes, les Lions de l’Atlas ont tenté d’imposer leur jeu, multipliant les passes courtes pour pénétrer la défense kényane et obtenant une première occasion franche sur coup franc à la 10e minute. Le sélectionneur national, Tarik Sektioui, a été contraint d’effectuer un changement précoce après la blessure d’Ayoub Mouloua, remplacé par Youness El Kaabi à la 23e minute.

Contre le cours du jeu, le Kenya a ouvert le score à la 42e minute par Ryan Ogam, à la suite d’une action confuse devant la cage d’El Mehdi Al Harrar. Réduits à dix après l’expulsion de Chrispine Erambo pour une faute sur Anas El Mahraoui (45+4e), les Kényans ont opté pour un bloc défensif compact en seconde période.

Le Maroc a accentué la pression après la pause, notamment par Youssef Mehri (46e, 48e) et grâce aux entrées de Salaheddine Errahouli et Oussama Lamlioui à l’heure de jeu. Malgré plusieurs tentatives, dont celles de Sabir Bougrine (65e) et Mohamed Moufid (66e), les Marocains n’ont pas réussi à égaliser.

En conférence de presse, Tarik Sektioui a estimé que son équipe « a manqué d’animation offensive » pour revenir au score, soulignant que « la dernière touche pour marquer a fait défaut » et que « la supériorité numérique ne garantit pas un avantage si elle n’est pas exploitée par une meilleure présence dans la surface adverse ».

Le sélectionneur kényan, Benni McCarthy, a salué la performance de ses joueurs, évoquant « une victoire méritée face à une équipe marocaine au bon niveau de jeu », et soulignant la discipline tactique de son équipe malgré l’infériorité numérique.

Avec trois points en deux rencontres, la sélection marocaine affrontera la Zambie jeudi, toujours au stade Kasarani de Nairobi.

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Dès les premières minutes de la rencontre, les Angolais ont tenté de prendre l’ascendant par une offensive rapide de Antonio Hossi, dont la frappe a frôlé le poteau droit de El Mehdi Al Harrar. Mais les Marocains, bien en place tactiquement, ont rapidement pris le contrôle du jeu en misant sur la circulation rapide du ballon et les décalages en profondeur.

Les premières occasions franches côté marocain sont venues par Khalid Ait Ourkhane (22e) puis Marouane Louadni (25e), avant qu’Imad Riahi n’ouvre le score à la 29e minute, concrétisant la montée en puissance des hommes de Tarik Sektioui. Boostée par ce but, l’équipe nationale a ensuite affiché une meilleure maitrise technique et une supériorité dans les duels, tout en maintenant une organisation défensive solide.

Au retour des vestiaires, les Angolais ont tenté de revenir dans la partie, notamment par Aguinaldo Matias (48e) et Jô Paciência (56e), mais le gardien marocain El Harrar a su répondre présent. Malgré cette phase offensive angolaise, les Marocains ont résisté avec rigueur avant d’inscrire un second but, inscrit contre son camp par Joaquim Balanga (81e), sous la pression du pressing marocain.

Avec cette victoire, le Maroc se hisse en tête du groupe A (3 points), devant le Kenya, vainqueur de la RD Congo (1-0) grâce à un but d’Austin Odhiambo (45+2e). Les Lions de l’Atlas affronteront les Harambee Stars le 10 août prochain au stade Kasarani, dans un match qui s’annonce décisif pour la qualification.

Sektioui : « Une victoire construite sur la maturité tactique »

Intervenant après la rencontre, le sélectionneur national Tarik Sektioui a salué la performance de ses joueurs, mettant en avant leur discipline et leur lecture du jeu. « Nous savions que le match serait difficile, mais grâce à l’intelligence collective de nos joueurs, nous avons su prendre l’avantage », a-t-il déclaré en conférence de presse.

Selon lui, cette victoire « importante » pose les bases d’un parcours prometteur dans ce tournoi, à condition de garder le même niveau d’engagement. « Nous avons affronté une équipe rapide et bien organisée. Contre le Kenya, nous devrons rester concentrés, disciplinés et agressifs pour continuer sur cette lancée », a-t-il ajouté.

Le capitaine de la sélection, Mohamed Rabie Hrimat, élu homme du match, a exprimé sa satisfaction : « C’est une très bonne entame. Nous avons un groupe soudé, composé des meilleurs joueurs du championnat national. Notre ambition est claire : aller chercher le titre ».

Réactions côté angolais

Pour le sélectionneur de l’Angola, Pedro Gonçalves, la défaite s’explique davantage par le manque d’efficacité que par un déséquilibre structurel. « Nous avons bien commencé, nous avons eu des occasions et dominé par moments la possession. Mais face à une équipe comme le Maroc, il faut concrétiser », a-t-il commenté.

Il a aussi reconnu l’expérience et la maîtrise tactique du Maroc : « Ils ont su faire la différence dans les moments clés. Nous avons pris plus de risques en seconde période, ce qui a ouvert des espaces derrière, et cela a coûté le second but ».

Avec cette première journée, le ton est donné dans le groupe A, où le Maroc semble déjà en position favorable pour poursuivre sa route dans cette édition 2024 du CHAN. Le choc face au pays hôte, le Kenya, s’annonce comme l’un des temps forts de la phase de groupes.

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Dès le coup d’envoi, les joueuses marocaines ont montré une grande détermination. L’ouverture du score par Ghizlane Chebbak dès la 13e minute, suivie du second but signé Sanaa Mssoudy à la 24e minute, a permis au Maroc de prendre une avance notable dès la première période. Face à une équipe nigériane réputée pour sa puissance physique et son efficacité offensive, les joueuses de Jorge Vilda ont su imposer leur jeu, tout en maintenant un bloc défensif discipliné.

Toutefois, en seconde mi-temps, la dynamique s’est inversée. Les Nigérianes, plus présentes physiquement, ont réduit l’écart sur penalty grâce à Ijeoma Okoronkwo à la 64e minute, avant d’égaliser par Folashade Ijamilusi sept minutes plus tard. Le but décisif est intervenu en fin de match, inscrit par Onyi Echegini à la 88e minute. Cette remontée a privé le Maroc de son premier sacre continental, malgré une prestation globalement solide.

Présent en tribunes, le sélectionneur national Jorge Vilda a estimé que cette défaite s’était jouée sur « de petits détails ». Lors de la conférence de presse d’après-match, il a salué la qualité de la première mi-temps de son équipe, tout en soulignant la baisse physique enregistrée après l’effort fourni en demi-finale face au Ghana. Il a également regretté l’annulation d’un penalty en fin de match, perçu comme un tournant défavorable. Le sélectionneur a néanmoins affirmé que l’équipe dispose d’un noyau solide pour envisager sereinement les échéances futures.

Côté nigérian, l’entraîneur Justin Madugu a reconnu que son équipe avait été bousculée en première période et a salué les ajustements tactiques opérés qui ont permis de revenir au score. Il a également souligné l’élévation du niveau global des équipes africaines féminines au cours de cette édition, une dynamique dans laquelle s’inscrit pleinement la sélection marocaine.

Les joueuses marocaines ont, de leur côté, exprimé leur déception mais aussi leur détermination à capitaliser sur cette expérience. La capitaine Ghizlane Chebbak, désignée meilleure buteuse du tournoi, a insisté sur la qualité de la prestation marocaine en première mi-temps et évoqué l’importance des détails dans une finale. Elle a affirmé que cette deuxième finale consécutive représentait une base solide pour l’avenir du football féminin au Maroc. Khadija Rmichi, gardienne de but, a souligné la progression du groupe et la promesse d’un avenir meilleur grâce à l’expérience accumulée. Soukaina Ouzraoui a exprimé sa frustration quant au résultat final mais a insisté sur la volonté de l’équipe de rebondir.

En face, les Nigérianes ont salué le bon déroulement du tournoi. Esther Okoronkwo, désignée meilleure joueuse de la finale, a mis en avant l’ambiance qui a régné dans les stades marocains, tandis que sa coéquipière Chioma Okafor a salué l’organisation et la qualité de l’accueil tout au long de la compétition.

La finale s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités du monde du sport, notamment Gianni Infantino, président de la FIFA, Patrice Motsepe, président de la CAF, et Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football. Cette édition de la CAN féminine confirme le rôle grandissant du Maroc dans le développement du football africain, tant sur le plan sportif qu’organisationnel.

Enfin, la troisième place du tournoi a été remportée par le Ghana, qui s’est imposé aux tirs au but face à l’Afrique du Sud (4-3, après un match nul 1-1), vendredi au stade Larbi Zaouli de Casablanca.

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par ALAOUI Yasmine

Professeure chercheure Universitaire habilitée à diriger les recherches

Experte en attractivité des territoires et stratégies inclusives

« Le pays dispose d’un levier rare : une jeunesse féminine motivée et engagée, un imaginaire collectif renouvelé et une prédisposition positive à l’implication direct et à la participative active dans la co-construction de l’héritage des grands événements à venir » Y.Alaoui.

Elles ont conquis nos cœurs, les Lionnes de l’Atlas ont honorées les pronostics et ont fait vibrer tout un pays TITRIT (la mascotte) a brillée. Leur performance dépasse le terrain : elles ancrent encore plus et mieux l’image du Maroc inclusive et audacieuse ; une suite de pages qui s’écrivent pour un Maroc tourné vers l’avenir.

Le rayonnement d’un territoire ne dépend pas que de ses agrégats macroéconomiques, il dépend aussi et surtout de ses récits, de ses symboles et de ses valeurs, (d’ailleurs le marketing territorial pourrait se résumer dans la co-construction d’une belle histoire pour les habitants et pour les cibles extérieures) les femmes deviennent un vecteur central d’inspiration, de leadership et d’espoir, des ambassadrices puissantes d’un Maroc en mouvement.

C’est dans cette optique que s’inscrit le concept d’arkh-identité, que j’ai développé en 2015. Issu du mot grec arkhè —qui signifie à la fois « commencement » et « commandement », ce concept désigne une identité historiquement enracinée dans le passé mais conjuguée au présent, passé et au futur et est en perpétuel devenir. Dans les territoires amazighs comme sahariens, à travers les âges, les femmes ont toujours été les gardiennes (au commencement) de la transmission, de la diplomatie du quotidien et de l’âme collective mais aussi et surtout porteur d’éducation (au commandement). Ce n’est pas qu’un cadre théorique : ce lien entre femmes, territoire et fierté nationale se concrétise dans toutes nos recherches sur le terrain et s’est concrétisé aussi dans le cadre de cette compétition. En effet, Le soir même de la qualification historique pour la demi-finale, nous avons lancé une étude en ligne auprès de 1137 jeunes femmes marocaines, issues de toutes les régions du Royaume. Les résultats sont parlants :

92 % des répondantes ont déclaré s’être senties fières d’être marocaines en suivant les performances des Lionnes ;

74 % disent que cette victoire renforce leur confiance en elles en tant que femmes marocaines ;

Plus de 60 % affirment vouloir s’impliquer davantage dans la vie publique ou associative de leur territoire ;

Près d’une sur deux dit vouloir désormais participer à l’agenda sportif qui attend le Maroc.

Pour 72% des répondantes, au-delà du résultat sportif, victoire ou défaite à la finale importe peu : ce qui compte c’est la place qu’occupent ces joueuses dans le récit collectif, leur capacité à incarner une femme marocaine forte, inspirante et à mobiliser toute une nation.

C’est à ce niveau précis que le marketing territorial entre en jeu. Car ce que les Lionnes déclenchent, ce n’est pas qu’un moment de gloire : c’est un récit à inscrire dans la durée, une émotion à structurer, une appartenance à nourrir. Le Maroc peut — et doit — capitaliser sur cette énergie pour bâtir une marque pays plus inclusive, plus fière, plus ambitieuse.

À l’approche de la CAN masculine, l’organisation des cinq éditions de la coupe du monde féminine U-17 de 2025 à 2029 et de la Coupe du Monde 2030, le pays dispose d’un levier rare : une jeunesse féminine motivée et engagée, un imaginaire collectif renouvelé et une prédisposition positive à l’implication direct et à la participative active dans la co-construction de l’héritage des grands événements à venir.

Comme « TITRIT » leur mascotte qui signifie « étoile », elles brillent et éclairent leur époque, modèle pour une nouvelle génération de marocaines, leur victoire ne se lisent pas en but ; elle se mesure en impact, en symbole et en narration partagée. OUI, l’étoile du Maroc peut briller AUSSI au féminin.

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Face à un adversaire solide, les Marocaines ont rapidement pris l’initiative du jeu, misant sur une animation offensive dynamique tout en assurant une bonne couverture défensive. Plusieurs incursions marocaines ont mis à mal la défense sénégalaise, notamment à travers les actions de Jraïdi, Tagnaout ou encore Chebbak. Le Sénégal s’est montré dangereux en début de rencontre, mais la sélection nationale a progressivement pris le dessus.

L’unique but de la rencontre est intervenu dans le temps additionnel de la première période (45+2e) sur un penalty transformé par Yasmin Mrabet, consécutif à une faute de la gardienne sénégalaise Adji Ndiaye sur Ibtissam Jraïdi dans la surface de réparation.

En seconde période, le Maroc a continué de dominer, multipliant les tentatives pour alourdir le score, sans parvenir à concrétiser. Les remplaçantes, à l’image d’Imane Saoud, ont tenté d’apporter de la fraîcheur dans le jeu. La gardienne Khadija Er-Rmichi s’est illustrée à plusieurs reprises, notamment sur un coup franc de Marième Babou à la 68e minute.

En conférence de presse, le sélectionneur national Jorge Vilda s’est félicité de la solidité défensive de son équipe. « Les joueuses ont bien contrôlé la ligne défensive et ont réussi à préserver leur avantage face à un adversaire qui nous a bien défié », a-t-il déclaré. Il a salué la possession maîtrisée de balle et les nombreuses occasions créées malgré l’absence d’un second but, ajoutant que cette victoire est « positive pour la suite de la compétition ».

Désignée meilleure joueuse du match, Aziza Rabbah a souligné la combativité des Lionnes de l’Atlas : « Le match contre le Sénégal était le plus difficile car décisif. Nous n’avons pas baissé les bras et nous avons été déterminées. »

Côté sénégalais, l’entraîneur Mame Moussa Cissé a salué la performance de son équipe malgré la défaite : « Nous avons bien combattu et nous méritions au moins le match nul. Nous avons répondu présent défensivement, mais notre attaque n’a pas été assez efficace. »

Grâce à ce succès, le Maroc termine premier de son groupe avec un total de sept points et un meilleur goal-average que la Zambie, qui s’est imposée de son côté contre la RD Congo (1-0). Les Lionnes de l’Atlas affronteront en quarts de finale un adversaire issu du groupe B, avec pour objectif de confirmer leur progression dans cette compétition continentale organisée sur leur sol.

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Double champion olympique (Tokyo 2020, Paris 2024) et double champion du monde en titre (Eugene 2022, Budapest 2023), El-Bakkali, 29 ans, a imposé son rythme dès le départ. Après avoir pris les devants au terme d’un premier tour d’observation, il a creusé l’écart au fil des tours, avant d’accélérer nettement dans la dernière ligne droite. Il s’impose avec une confortable avance sur ses poursuivants.

Le Japonais Ryuji Miura prend la deuxième place en 8 min 03 s 43, tandis que le Kényan Edmund Serem complète le podium avec un temps de 8 min 04 s. Le Marocain Salaheddine Ben Yazide, également engagé sur la course, signe sa meilleure performance personnelle avec un chrono de 8 min 06 s 44, terminant à la quatrième position.

Absent de cette étape monégasque, l’Éthiopien Lamecha Girma, détenteur du record du monde de la discipline (7 min 52 s 11) et vice-champion olympique, n’a pas pris part à l’épreuve.

Cette victoire permet à El-Bakkali de conforter sa position de leader au classement général de la Ligue de diamant 2025. Elle s’ajoute à une série de performances régulières cette saison, à quelques semaines des Championnats du monde d’athlétisme prévus à Tokyo en août.

Le meeting de Monaco s’est également distingué par deux autres performances notables, qui constituent les meilleures marques mondiales de l’année dans leurs disciplines respectives. La Néerlandaise Femke Bol a dominé le 400 mètres haies en 51 s 95, établissant un nouveau record du meeting. Elle devance largement les Américaines Dalilah Muhammad (52 s 58) et Anna Cockrell (52 s 91).

Chez les hommes, sur le 800 mètres, l’Ougandais Emmanuel Wanyonyi, champion olympique en titre, s’est imposé en 1 min 41 s 44, également record du meeting.

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À l’occasion des matchs amicaux face à la Tunisie (6 juin) et au Bénin (10 juin), des milliers de supporters se sont déplacés, souvent depuis les villes voisines, pour assister à la rencontre tant attendue avec Achraf Hakimi et ses coéquipiers. Mais pour beaucoup, l’enthousiasme s’est rapidement mué en frustration.

Munis de billets achetés légalement, de nombreux supporters se sont vu refuser l’entrée au stade, les accès étant bloqués bien avant le coup d’envoi. La raison avancée ? Le stade était déjà plein. Une situation incompréhensible pour ceux qui avaient fait le déplacement avec des tickets en main. Les vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrent des files d’attente chaotiques, des bousculades à l’entrée et des spectateurs excédés par le désordre.

Ce retour de l’équipe nationale dans une ville aussi symbolique que Fès, qui en plus accueille des matchs de la CAN, devait être une fête populaire. Il s’est transformé en scandale. L’absence de coordination entre les services de sécurité, les organisateurs et les responsables de la billetterie a révélé des lacunes majeures dans la gestion de l’événement. La colère est d’autant plus vive que ces matchs étaient présentés comme un test grandeur nature avant la Coupe d’Afrique des Nations 2025, que le Maroc accueillera dans quelques mois.

Ces incidents posent une question cruciale : le pays est-il vraiment prêt à accueillir la CAN dans les meilleures conditions ? À Fès, ce ne sont pas seulement les capacités d’accueil qui ont fait défaut, mais toute une chaîne de responsabilités, de la distribution des billets à l’organisation des accès au stade.

À l’heure où le Maroc ambitionne d’être un hôte exemplaire pour la CAN et un pilier de la co-organisation de la Coupe du Monde 2030, ces incidents vus à Fès ne peuvent être ignorés.

Ils doivent au contraire être le point de départ d’une remise à niveau urgente, tant sur le plan de la logistique que de la gestion des foules et de la communication avec les supporters.

Organiser une CAN n’est pas qu’une question d’infrastructure : c’est aussi la capacité à offrir aux spectateurs, aux joueurs et aux partenaires un cadre fiable, sécurisé et digne d’un événement international !

A. Loudni

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Les buts marocains ont été inscrits en seconde période. Achraf Hakimi a ouvert le score à la 80ᵉ minute avant qu’Ayoub El Kaabi ne double la mise dans le temps additionnel (90+3), scellant ainsi la victoire des Lions de l’Atlas.

À l’issue de la rencontre, le sélectionneur national Walid Regragui a mis en avant la profondeur de l’effectif et la capacité de son banc à influer sur le jeu. « Désormais, nous avons un banc qui fait la différence et offre des options en termes de choix de joueurs », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse d’après-match.

Regragui a également salué la solidité de l’adversaire du jour. « C’était une bonne opposition contre une équipe tunisienne expérimentée et accrocheuse. Il y avait beaucoup d’absences de notre côté en cette fin de saison, avec des joueurs touchés physiquement après une année intense », a-t-il souligné.

Le sélectionneur a profité de cette rencontre pour expérimenter différentes configurations, en alignant de jeunes éléments et en procédant à une réorganisation défensive. « Nous avons essayé une nouvelle formule offensive avec Saibari et Bensghir sur les côtés, afin d’évaluer leur complémentarité », a-t-il expliqué, ajoutant que malgré une première mi-temps manquant de profondeur et d’espaces, l’équipe a montré davantage d’initiative et de pressing après la pause.

Avec cette victoire, l’équipe nationale enchaîne une onzième rencontre sans défaite, une série que Regragui espère prolonger lors du prochain match prévu le 9 juin face au Bénin, toujours au Complexe sportif de Fès. « Nous voulons maintenir cette dynamique et viser un nouveau record », a-t-il confié.

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Lors de cette rencontre, plusieurs axes prioritaires ont été abordés, dans le but d’élaborer une feuille de route claire, concertée et ambitieuse. Le nouveau président a insisté sur l’importance d’un travail collectif, coordonné et soutenu, pour permettre au tennis de table marocain de franchir un cap décisif.

M. Ziati a souligné que la responsabilité qui lui incombe exige une vision stratégique partagée, alignée sur les attentes des clubs et en harmonie avec les objectifs des institutions sportives nationales. Il a également réaffirmé l’engagement du bureau fédéral à repositionner cette discipline sur la scène continentale, et à lui redonner une visibilité internationale.

« Cette première réunion marque ainsi le début d’une nouvelle phase pour la Fédération, avec pour objectif de renforcer les bases du tennis de table national et d’en soutenir le développement à moyen et long terme » a-t-il précisé.

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Dominatrice tout au long de la campagne africaine, la RSB a su imposer sa solidité collective et sa discipline tactique malgré un contexte difficile au match retour. Les hommes de Mouine Chaâbani, soumis à une forte pression dès les premières minutes de jeu, ont fait preuve de maturité pour contenir les assauts adverses. L’ouverture du score précoce de Joshua Mutale pour Simba SC à la 17ᵉ minute aurait pu relancer le suspense, mais les Berkanis sont restés concentrés, multipliant les tentatives en première période, sans parvenir à concrétiser.

Au retour des vestiaires, l’expulsion du milieu tanzanien Yusuph Kagoma (50ᵉ minute) a changé la dynamique du match. Réduits à dix, les locaux ont vu leur avance s’effriter. C’est finalement dans le temps additionnel que Soumaila Sidibe a inscrit le but de l’égalisation (90+3ᵉ), scellant ainsi définitivement le sort de la rencontre et du trophée.

Cette performance consacre la RSB comme l’un des clubs phares du football africain, après ses sacres précédents en 2020 et 2022. Un statut confirmé par les propos de l’entraîneur Mouine Chaâbani, qui a salué le parcours de son équipe : « Nous avons été constants et performants, avec presque la meilleure attaque et la meilleure défense. Ce titre est mérité ».

Lors de la conférence de presse d’après-match, Chaâbani a insisté sur la régularité du groupe tout au long de la compétition : « Nous avons su faire preuve de personnalité sur tous les terrains, et notre performance lors du match aller a été déterminante. Les joueurs ont su rester calmes dans les moments décisifs, et les changements opérés ont été stratégiques pour maintenir notre équilibre ».

Le triomphe de la RSB a également été salué au plus haut niveau de l’État. Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres du club, dans lequel Il exprime Sa fierté et souligne l’importance de ce succès pour le rayonnement du football marocain. Le Souverain a qualifié la RSB de « club brillant » et d’« exemple de professionnalisme », louant son engagement à porter haut les couleurs nationales sur la scène continentale.

LNT

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Cette édition intervient dans un contexte particulier pour le Royaume, à cinq ans de l’organisation conjointe de la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal. Le président de l’AIPS, Gianni Merlo, a souligné avec enthousiasme que ce congrès constitue un véritable « avant-goût » de ce que sera ce Mondial qu’il a qualifié de « grandiose ». Il a salué le choix du Maroc pour accueillir cette rencontre internationale des journalistes sportifs, soulignant le rôle croissant que joue le pays dans les sphères sportives et médiatiques.

À l’ouverture du congrès, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a mis en exergue le rôle fondamental de la presse sportive dans l’accompagnement des grandes échéances sportives. Il a particulièrement insisté sur l’importance de la formation continue des journalistes, élément crucial dans un contexte de transformation rapide des pratiques médiatiques. Le ministre a aussi rappelé l’engagement du Maroc, sous la conduite de SM le Roi, dans le développement du football africain et l’élévation de ses standards d’organisation.

De son côté, Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), a souligné que la presse constitue un maillon essentiel de l’écosystème sportif. Il a mis en avant les efforts déployés par le Maroc pour accueillir avec succès des compétitions d’envergure, comme la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030. À ses yeux, ces événements représentent une opportunité stratégique pour renforcer la coopération avec la presse internationale autour de valeurs d’universalité et d’ouverture.

Le président de l’AMPS, Badreddine Idrissi, a de son côté insisté sur la vocation du congrès à susciter un débat profond sur les défis auxquels est confrontée la presse sportive à l’ère du numérique, de l’instantanéité et des mutations sociales. Il a rappelé que la mission du journalisme sportif va bien au-delà de la couverture des compétitions : elle consiste aussi à défendre une information pluraliste, rigoureuse et responsable.

La cérémonie d’ouverture a également été l’occasion de distinguer plusieurs figures emblématiques du journalisme sportif marocain, à travers des hommages rendus à Najib Salmi, Mohamed Selhami, Mostafa Badri et feu Belaid Bouimid, salués pour leur contribution à la profession et à la transmission des valeurs du sport.

Par ailleurs, les représentants de la presse sportive espagnole et portugaise, Jesús Álvarez Cervantes et Manuel Queiroz, ont salué à l’unisson les avancées du Maroc dans le domaine du sport. Tous deux ont exprimé leur confiance dans la capacité des trois pays co-organisateurs à faire du Mondial 2030 une édition mémorable, grâce à leur complémentarité historique, culturelle et logistique.

LNT

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L’annonce a été faite mardi par les organisateurs lors d’une conférence à Casablanca où ils ont présenté la programmation de cet événement qui représente, pour eux, une compétition sportive mais bien plus, un engagement en faveur de l’environnement et du développement durable et qui plus est, s’impose aujourd’hui en haut du classement en Afrique et au 10ème rang au niveau méditerranéen.

Ils ont aussi indiqué que cette édition sera marquée par l’organisation d’une course exclusivement réservée aux femmes issues de la région, 100 au total, outre la participation de personnes en situation de handicap ainsi que 100 enfants et ce, en vue de préparer d’ores et déjà la relève.

Concernant les participants professionnels, ils ont fait savoir qu’ils représentent 18 pays avec au programme une compétition d’endurance pour les athlètes de haut niveau, « le 80 Km expérience » alliant trois épreuves à savoir la natation (1,8 km) , le cyclisme (63 km) et la course à pied (16 km).

La deuxième épreuve consistera en un « Triathlon olympique » avec 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course. Quant à l’épreuve « le Jbala Tri’’, elle comptera 1,8 Km de nage, 35 km de vélo et 11 km de course. Et enfin, pour les rapides, il y aura le « Sprint’ » avec 750 m de nage, 20 km de vélo et 5 km de course.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur du Tamuda Bay Eco Triathlon, Othmane Benhalima a affirmé que cette édition se démarque des précédentes par le nombre important de participants, outre la participation de plus de 50 athlètes en situation de handicap, avant de noter que le parcours a été tracé de manière à permettre aux participants de découvrir les paysages magnifiques situés entre les montagnes du Rif et les plages de la Méditerranée.

Il a aussi assuré que cette édition propose un service de transport des vélos pour réduire l’empreinte carbone, expliquant que cette initiative vise à faciliter la participation des passionnés de cyclisme à cet événement tout en promouvant une mobilité durable.

Cette édition sera aussi marquée par la mise en place de stations de tri sélectif pour faciliter la gestion des déchets générés par le ravitaillement et les repas après la fin de la course, a-t-il précisé. Pour sa part, Kaoutar Bendoumou, présidente de l’association Al Amal pour le sport et le développement durable, organisatrice de cet événement, a mis en avant l’importance de cette compétition sportive éco-responsable dans la promotion du tourisme dans la région ainsi que le développement durable.

Et de conclure en affichant l’ambition que cette compétition devienne au fil des éditions la plus relevée et la plus prestigieuse en Méditerranée.

LNT avec Map

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Pendant deux jours, près de 5 000 participants ont pris part à cet événement sportif, inclusif et citoyen, dans une ambiance conviviale réunissant familles, groupes d’amis, coureurs passionnés et marcheurs de tous niveaux.

RabatRun, organisé en collaboration avec la communauté sportive locale — associations, groupes de coureurs, coachs et champions — vise à promouvoir la santé, le sport pour tous et un mode de vie actif, tout en valorisant les espaces naturels urbains.

Au-delà de l’événement ponctuel, RabatRun ambitionne de renforcer les liens entre les participants et de créer une dynamique collective autour du sport, accessible même après la fin du week-end.

Après les éditions réussies de CasablancaRun, TangerRun et MarrakechRun, cette édition à Rabat s’est distinguée par :

• une programmation enrichie,

• un dispositif logistique renforcé,

• une inscription simplifiée,

• des activités sportives variées, pour petits et grands,

• et, pour la première fois, une course chronométrée avec dossards, proposée aux coureurs.

L’événement est resté entièrement gratuit, grâce à l’engagement de partenaires comme Redal, l’ONCF et la Fondation Orange, qui soutiennent activement les initiatives en faveur du sport, de la santé et de la cohésion sociale.

RabatRun s’inscrit dans le programme national TheCityRun 2025, une série d’événements sportifs qui traversent plusieurs villes du Maroc, dans le but de fédérer les citoyens autour du sport et des valeurs partagées.

Calendrier TheCityRun 2025 :

• CasablancaRun : 22-23 février (réalisé)

• RabatRun : 10-11 mai (réalisé)

• TangerRun : 28-29 juin

• FesRun : octobre (à confirmer)

• AgadirRun : novembre

• MarrakechRun, OujdaRun, DakhlaRun : dates à venir

Avec TheCityRun, le sport devient un moteur de lien social et un levier de bien-être collectif.

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Cette manifestation sportive a réuni plus de 950 coureurs, hommes et femmes, venus des différentes régions du Royaume et de l’étranger, qui se sont affrontés dans des conditions idéales sur des parcours montagneux et des sentiers escarpés traversant 15 douars, sur une distance totale de 340 km répartie sur six courses de différentes longueurs.

Plus qu’un simple rendez-vous sportif, cet événement a constitué une occasion privilégiée pour les participants de découvrir la beauté du Haut Atlas et de rencontrer les populations locales, dans une ambiance alliant performance sportive et ouverture culturelle.

Outre sa dimension sportive, cette manifestation s’est également distinguée par sa portée sociale et économique, en contribuant à la promotion du tourisme rural et en impliquant des dizaines de jeunes locaux dans l’organisation.

Des espaces ont été aménagés pour permettre aux coopératives féminines et locales de présenter leurs produits, bénéficiant ainsi d’une visibilité exceptionnelle auprès de plus de 2.000 visiteurs, venus de différentes régions du Royaume et de l’étranger.

L’événement a aussi renforcé son impact local en récompensant plus de 70 habitants locaux et 10 jeunes de la région pour leur contribution logistique à l’organisation de la course, tandis que 30 volontaires ont pu acquérir des compétences pratiques sur le terrain à la faveur d’une formation dans la gestion d’événements sportifs.

Par ailleurs, plusieurs initiatives à caractère solidaire ont été réalisées au profit des populations locales, notamment une caravane médicale au profit des habitants du douar Assif Zagzawne, un projet d’assainissement à Ouirgane en partenariat avec les autorités et les associations locales, ainsi que des ateliers de formation en environnement et en matière d’accueil pour environ 60 volontaires impliqués dans l’organisation.

Othmane Benhlima, membre du comité d’organisation, a salué le fort engouement des participants marocains et étrangers pour cette manifestation, qui s’est déroulée dans une ambiance de compétition marquée par un esprit sportif exemplaire.

Il a relevé que cet événement a permis aux coureurs de toutes les catégories de découvrir la région du Haut Atlas et ses paysages spectaculaires, à travers des itinéraires reliant Imlil à Ouergane.

Au-delà de son aspect compétitif, la manifestation a contribué, selon lui, à dynamiser le tourisme local et à soutenir les objectifs de développement durable dans la région, mettant en avant le rôle fondamental que peut jouer le sport dans le développement territorial.

M. Benhalima a également salué le succès notable du « Sonasid Kids Trail », qui a réuni plus de 200 enfants issus des différents douars de la province d’Al Haouz, affirmant que cette catégorie de participants incarne la future génération de champions.

Cette édition a enregistré une participation féminine notable, avoisinant les 40% et a vu le lancement d’une course réservée aux adolescents et aux jeunes, dans l’objectif de détecter les talents locaux et de les accompagner dans leur parcours sportif.

Le « Sonasid High Atlas Ultra Trail » a par ailleurs franchi un cap important sur la scène internationale, en ce sens qu’il est désormais officiellement reconnue comme qualitative pour la prestigieuse course suisse « Sierre-Zinal », connue sous le nom de « Course des cinq 4000 », grâce à un partenariat stratégique avec l’Ambassade de Suisse au Maroc. Ce partenariat ouvre de nouvelles perspectives aux coureurs marocains pour participer aux plus grandes compétitions de trail et porter haut les couleurs du Haut Atlas.

LNT avec Map

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