Social - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/societe/social/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Thu, 04 Dec 2025 16:54:55 +0000 fr-FR hourly 1 Marrakech : une exposition d’art arabesque au service de l’inclusion des enfants autistes https://lnt.ma/marrakech-une-exposition-dart-arabesque-au-service-de-linclusion-des-enfants-autistes/ Thu, 04 Dec 2025 16:54:55 +0000 https://lnt.ma/?p=538690 L’Association des Autistes « القلوب الرحيمة » (Les Bons Cœurs), présidée par Hafida Bou Ouzalim, a organisé, en partenariat avec l’artiste Zin Abidin Moulay Hafid Alaoui, une exposition de tableaux d’art arabesque au cœur de Marrakech, sur l’esplanade de la mosquée Koutoubia. Ce lieu emblématique, à forte portée spirituelle et architecturale, a servi d’écrin à […]

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L’Association des Autistes « القلوب الرحيمة » (Les Bons Cœurs), présidée par Hafida Bou Ouzalim, a organisé, en partenariat avec l’artiste Zin Abidin Moulay Hafid Alaoui, une exposition de tableaux d’art arabesque au cœur de Marrakech, sur l’esplanade de la mosquée Koutoubia. Ce lieu emblématique, à forte portée spirituelle et architecturale, a servi d’écrin à un événement placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Cette exposition s’est inscrite dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de la Marche Verte et du soixante-neuvième anniversaire de la Fête de l’Indépendance. À travers une sélection d’œuvres inspirées de la tradition arabesque et des codes esthétiques marocains, l’événement a mis en valeur la profondeur culturelle du Royaume et la diversité de ses expressions artistiques.

Selon l’Association, l’objectif de cette initiative était double. Il s’agissait d’abord de contribuer à la valorisation de l’art marocain auprès d’un large public, composé notamment de visiteurs de différentes nationalités, confirmant la place de Marrakech et du Maroc comme carrefour culturel ouvert sur le monde. Il s’agissait aussi d’inscrire cette démarche dans une vocation sociale et inclusive clairement assumée.

Pour l’Association des Autistes « Les Bons Cœurs », l’art est envisagé comme un vecteur d’unité et un espace d’ouverture. En organisant cette exposition, elle souhaite sensibiliser le public à la cause des enfants autistes et rappeler que la création artistique peut constituer un puissant moyen d’expression et d’inclusion. L’événement vise ainsi à offrir davantage de visibilité à ces enfants, à défendre leur dignité et à porter un message d’espoir quant à leur pleine intégration dans la société.

Hafida Bou Ouzalim souligne, à cet égard, que l’association œuvre pour que les enfants autistes puissent trouver leur place dans tous les espaces de la vie sociale et culturelle.

LNT

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ONCF: une réduction de 50% pour faciliter la mobilité des personnes handicapées https://lnt.ma/oncf-une-reduction-de-50-pour-faciliter-la-mobilite-des-personnes-handicapees/ Wed, 03 Dec 2025 10:22:10 +0000 https://lnt.ma/?p=538614 La réduction de 50% des tarifs de transports ferroviaires pour les personnes en situation de handicap s’inscrit dans le cadre des efforts continus et des partenariats institutionnels visant à promouvoir les droits de cette frange de la société et à renforcer son intégration sociale, a affirmé, mardi à Salé, la ministre de la Solidarité, de […]

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La réduction de 50% des tarifs de transports ferroviaires pour les personnes en situation de handicap s’inscrit dans le cadre des efforts continus et des partenariats institutionnels visant à promouvoir les droits de cette frange de la société et à renforcer son intégration sociale, a affirmé, mardi à Salé, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia.

Intervenant à l’occasion de la signature d’une convention de partenariat tripartite entre le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, le secrétariat d’État chargé de l’Insertion sociale et l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), relative au lancement d’une carte spéciale de réduction de 50% sur les transports ferroviaires pour les titulaires de la carte « Personne en situation de handicap », la ministre a expliqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre des objectifs sociaux de l’État conformément aux Hautes Directives Royales visant à promouvoir les droits civils, politiques, économiques et sociaux de l’ensemble des Marocains.

Lors de cette rencontre, qui a rassemblé des représentants de plusieurs départements gouvernementaux, d’établissements publics, d’organisations internationales, d’associations de la société civile et des parlementaires, Mme Ben Yahia a mis en avant l’engagement du ministère à mettre en œuvre ses programmes selon une approche intégrée fondée sur les droits et couvrant tous les domaines relatifs aux droits de cette catégorie de la société.

De son côté, le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a affirmé que l’adoption de ce nouveau cadre contractuel constitue une avancée majeure dans une initiative nationale ambitieuse visant à consolider les principes de justice sociale et d’égalité des chances pour les personnes handicapées. Et d’ajouter que cette démarche renforce les efforts de l’État pour soutenir cette frange de la société et ouvre l’accès à des tarifs préférentiels réduits, facilitant les déplacements sur le réseau ferroviaire national dans des conditions respectueuses de la dignité de ces personnes et répondant à leurs besoins quotidiens et pratiques.

Pour sa part, le secrétaire d’État chargé de l’Insertion sociale, Abdeljabbar Rachidi, a souligné l’importance capitale de ce partenariat, qui constitue un modèle pour faciliter la mobilité des personnes en situation de handicap, notant que son département va renforcer la coopération et les partenariats entre les différents acteurs du secteur des transports en vue d’améliorer la liberté de circulation de cette catégorie et de lui garantir un accès durable à tous les services et infrastructures.

Cet accord représente une étape cruciale dans un processus continu et une nouvelle pierre angulaire de la promotion des droits des personnes en situation de handicap, garantissant le droit à la mobilité dans la dignité et la sérénité, a-t-il ajouté.

Quant au directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, il a salué l’importance de cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du processus de réforme en cours au Maroc, plaçant la dignité humaine et les droits au cœur des priorités de la politique publique.

L’ONCF, dans l’exercice de ses responsabilités de service public, s’engage à servir toutes les franges de la société et accorde la priorité à l’accès équitable des personnes en situation de handicap aux services de transport ferroviaire, considérant que le droit à la mobilité est une condition fondamentale pour accéder à l’autonomie et à une participation effective à la vie économique, sociale, culturelle et politique.

Le représentant du PNUD, Yassir Benabdallaoui, a indiqué, quant à lui, que cette initiative concrétise l’inclusion vu que la mobilité améliore l’accès à l’éducation, à l’emploi, aux soins de santé, aux opportunités économiques et à la participation citoyenne.

A cette occasion, l’assistance a suivi une présentation de la plateforme électronique développée par le secrétariat d’État à l’Inclusion sociale conçue pour recevoir et traiter les demandes de cartes de réduction.

Cette convention prévoit la mise en place d’un tarif préférentiel offrant une réduction de 50% aux titulaires de la carte « Personne en situation de handicap », délivrée par le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille.

Les accompagnateurs des personnes aveugles ou malvoyantes bénéficieront, eux aussi, d’une remise spéciale de 50%.

La convention vient consolider les acquis de l’accord du 23 juillet 2025, dédié au développement et à l’amélioration de l’accessibilité du transport ferroviaire pour les personnes en situation de handicap.

 

LNT avec Map

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Solidarité : 143 MDH pour 370 projets associatifs depuis 2022 https://lnt.ma/solidarite-143-mdh-pour-370-projets-associatifs-depuis-2022/ Tue, 25 Nov 2025 09:34:17 +0000 https://lnt.ma/?p=538101 Un total de 370 projets au profit d’associations actives dans le domaine social ont bénéficié, entre 2022 et 2025, de fonds de soutien pour un montant total de près de 143 millions de dirhams, a indiqué, lundi à Rabat, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahya. En […]

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Un total de 370 projets au profit d’associations actives dans le domaine social ont bénéficié, entre 2022 et 2025, de fonds de soutien pour un montant total de près de 143 millions de dirhams, a indiqué, lundi à Rabat, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahya.

En réponse à des questions à la Chambre des représentants, Mme Ben Yahya a relevé que le principe d’égalité des chances a été respecté dans la répartition des projets et des budgets alloués, mentionnant l’allocation de 29 millions de dirhams au domaine de la famille, de 29 millions à l’enfance, de 32 millions aux projets pour les personnes handicapées, de 39 millions aux initiatives en faveur des femmes et de 10 millions à l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées, en plus de 793 programmes communs.

Et de souligner que le partenariat avec les associations œuvrant dans le domaine social, acteurs clés du développement, de la mise en œuvre et de l’évaluation des politiques publiques, constitue l’un des piliers fondamentaux de la mise en œuvre des politiques et programmes du ministère, tout en insistant sur le fait que son département a toujours apporté à ces associations le soutien technique et financier nécessaire.

Le ministère s’engage à respecter les principes de bonne gouvernance, de transparence et d’égalité des chances dans l’accès aux aides publiques allouées, ainsi qu’à fournir les conditions et les ressources nécessaires au succès des partenariats établis et à faciliter la mise en œuvre des projets afin d’assurer la réalisation des objectifs stratégiques, a-t-elle relevé.

Et de préciser que le financement des projets associatifs est assuré par deux mécanismes principaux: un mécanisme de partenariat via un large appel à propositions ouvert aux associations œuvrant dans les domaines d’intervention du ministère, et un mécanisme de partenariats thématiques avec certaines associations possédant l’expertise nécessaire à la mise en œuvre de projets ciblés.

S’agissant de la gouvernance et du contrôle, Mme Ben Yahia a affirmé que le ministère s’efforce de soumettre les projets financés à un suivi, afin de garantir une utilisation optimale des fonds publics et l’atteinte des objectifs visés pour les bénéficiaires.

Dans ce contexte, elle a noté que l’Inspection générale du ministère, en coopération avec l’Inspection de l’Entraide nationale, a mené plusieurs missions de contrôle, qui ont abouti à diverses mesures, dont l’engagement de poursuites judiciaires contre 16 associations, l’émission de 11 avertissements, la mise en place de comités administratifs pour rectifier la situation de 4 institutions, la résiliation d’accords de partenariat avec 3 associations et l’injonction faite à une association de restituer les fonds de soutien, outre l’envoi de correspondances aux associations gérant ces institutions.

En outre, le nombre d’associations gérant des institutions de protection sociale est de 1.315 associations agréées conformément à la loi 05.14, avec une capacité d’environ 116.000 bénéficiaires appartenant à divers catégories sociales vulnérables telles que les enfants en situation difficile, les femmes en situation de vulnérabilité, les personnes âgées et les personnes handicapées, a-t-elle soutenu, précisant que 54% d’entre elles sont actives dans des zones rurales.

 

LNT avec Map

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Prévention du diabète : Sun Pharma mobilise une caravane de dépistage à Casablanca https://lnt.ma/prevention-du-diabete-sun-pharma-mobilise-une-caravane-de-depistage-a-casablanca/ Sat, 15 Nov 2025 14:19:24 +0000 https://lnt.ma/?p=537641 Dans le cadre d’une initiative dédiée à la prévention et au suivi du diabète, une caravane de dépistage des complications liées à cette maladie a été organisée, par le laboratoire pharmaceutique Sun Pharma au Club socio-éducatif Derb Ghallef à Casablanca, en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Protection Sociale, l’ASSED-Casa et […]

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Dans le cadre d’une initiative dédiée à la prévention et au suivi du diabète, une caravane de dépistage des complications liées à cette maladie a été organisée, par le laboratoire pharmaceutique Sun Pharma au Club socio-éducatif Derb Ghallef à Casablanca, en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Protection Sociale, l’ASSED-Casa et l’ADICA.

« Notre objectif est d’offrir à chaque patient diabétique la possibilité d’un suivi médical de qualité et d’un accompagnement personnalisé. À travers cette caravane, nous voulons rendre le dépistage plus accessible et encourager une meilleure gestion de la maladie au quotidien », souligne Dr. Tahri Ghizlane, Medical Manager de Sun Pharma.

L’opération, qui vise à détecter précocement les complications cardiovasculaires, rénales, hépatiques ou ophtalmologiques, a permis de prendre en charge quelque 200 patients. Ces derniers ont bénéficié d’un bilan médical complet incluant analyse glycémique et lipidique, NFS, et exploration des fonctions rénale et hépatique.

Neuf endocrinologues du CHU de Casablanca ont assuré les consultations individuelles permettant d’adapter le suivi thérapeutique et de prodiguer des conseils personnalisés.

La journée a également été marquée par des séances d’éducation autour de la gestion du diabète, la prise de la tension artérielle et la remise des résultats médicaux. L’événement s’est conclu par la distribution gratuite de lecteurs de glycémie

Selon les organisateurs, cette action vise à sensibiliser les participants à l’éducation thérapeutique, à l’autosurveillance glycémique et à la gestion quotidienne du diabète, dans le cadre des efforts de prévention et de dépistage précoce au Maroc.

Il est à noter que Sun Pharma, présent dans plus de 100 pays, est l’un des acteurs majeurs de l’industrie pharmaceutique. Implanté au Maroc depuis 2012, le laboratoire commercialise une cinquantaine de marques couvrant plusieurs aires thérapeutiques, dont les anti-infectieux, la neuropsychiatrie, les maladies cardiovasculaires, l’urologie et les soins intensifs. Son usine de Casablanca participe notamment au Programme national de traitement du VIH/SIDA en fournissant des médicaments antirétroviraux au ministère de la Santé.

AL

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La Princesse Lalla Zineb signe une nouvelle convention pour soutenir les enfants vulnérables https://lnt.ma/la-princesse-lalla-zineb-signe-une-nouvelle-convention-pour-soutenir-les-enfants-vulnerables/ Thu, 13 Nov 2025 10:18:28 +0000 https://lnt.ma/?p=537571 Son Altesse la Princesse Lalla Zineb, Présidente de la Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance, a reçu mercredi à Rabat, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia, en marge de sa visite au centre Lalla Meriem des enfants sans protection familiale. Lors de cette audience, les […]

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Son Altesse la Princesse Lalla Zineb, Présidente de la Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance, a reçu mercredi à Rabat, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia, en marge de sa visite au centre Lalla Meriem des enfants sans protection familiale.

Lors de cette audience, les discussions ont porté sur les moyens de continuer à développer les mécanismes de coopération bilatérale dans les domaines d’intérêt commun tel que l’appui du programme de prise en charge des enfants en situation difficile au sein des différents centres d’accueil et du programme d’accompagnement et d’insertion sociale de la Ligue, dans les différentes régions du Royaume, indique un communiqué de la Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance.

A l’issue de cette audience, Son Altesse la Princesse Lalla Zineb et Mme Ben Yahia ont signé une convention de partenariat pour la consolidation des acquis et la contribution à la réalisation des objectifs définis, visant à préserver les droits des enfants en général et des enfants vulnérables en particulier.

A cette occasion, Son Altesse la Princesse Lalla Zineb a souligné que le renforcement des relations de coopération avec le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, s’inscrit dans le cadre d’une démarche globale multisectorielle de soutien aux enfants en situation de vulnérabilité, conformément à la Vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, appelant à l’extension des projets sociaux et à l’amélioration des conditions de vie de la population cible.

De son côté, Mme Ben Yahia a salué les actions menées par la Ligue auprès des enfants vulnérables et des mères en situation de détresse, réitérant l’engagement de son département à contribuer au renforcement des relations de coopération pour l’échange d’expertise, les bonnes pratiques, la formation, l’accompagnement et l’intégration sociale des groupes cibles, notamment les enfants sans protection familiale et à besoins spécifiques.

Il est à noter que le programme stratégique de la Ligue 2025-2030 projette de réaliser, d’ici à 2030, 10 nouveaux centres de prise en charge des enfants privés de l’environnement familial, afin d’accroître la capacité d’accueil et le nombre de bénéficiaires.

 

LNT avec Map

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CPDH Hay Hassani : la Marche Verte célébrée sous le signe de l’inclusion des jeunes https://lnt.ma/cpdh-hay-hassani-la-marche-verte-celebree-sous-le-signe-de-linclusion-des-jeunes/ Fri, 07 Nov 2025 10:18:07 +0000 https://lnt.ma/?p=537202 À l’occasion du 50ème anniversaire de la Marche Verte, la Préfecture d’arrondissement Hay Hassani a organisé, le 6 novembre 2025, une demi-journée de célébration à la plateforme des jeunes Oum Rabiaa. L’événement a réuni les représentants de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), des élus, des acteurs associatifs, ainsi que des experts et des […]

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À l’occasion du 50ème anniversaire de la Marche Verte, la Préfecture d’arrondissement Hay Hassani a organisé, le 6 novembre 2025, une demi-journée de célébration à la plateforme des jeunes Oum Rabiaa.

L’événement a réuni les représentants de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), des élus, des acteurs associatifs, ainsi que des experts et des médias.

Cette commémoration a mis en lumière les projets soutenus dans le cadre du programme d’amélioration du revenu et de l’inclusion économique des jeunes. À cette occasion, la gouverneure de Hay Hassani a visité les différents espaces de la plateforme, où plusieurs partenaires accompagnent les jeunes de la préfecture dans les domaines de l’entrepreneuriat, de l’emploi et de l’économie sociale et solidaire.

Parmi les initiatives présentées figure le projet Flowmotion School, porté par l’Association Rasm’Art. Ce programme, soutenu par la Coordination nationale de l’INDH et le Comité préfectoral de développement humain (CPDH), offre une formation aux métiers de l’art graphique et de l’animation. Il permet aux jeunes de maîtriser l’ensemble de la chaîne de production d’un film d’animation, du scénario à la post-production.

Depuis son lancement en 2021, Flowmotion School a formé 90 jeunes, dont 90 % ont intégré le marché du travail au sein de studios d’animation et d’agences créatives, et 30 autres sont actuellement en formation.

La cérémonie a également été marquée par la présentation des réalisations des apprenants, dont une vidéo d’animation intitulée « Marche Verte », produite par la troisième promotion, ainsi que par la remise de certificats aux lauréats de la deuxième cohorte en motion design et art graphique.

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Les femmes rurales, nouvelles architectes du développement coopératif au Maroc https://lnt.ma/les-femmes-rurales-nouvelles-architectes-du-developpement-cooperatif-au-maroc/ Wed, 29 Oct 2025 14:48:38 +0000 https://lnt.ma/?p=536650 À l’occasion de la Journée internationale des femmes rurales, l’Office de Développement de la Coopération (ODCO) met en lumière la montée en puissance de l’entrepreneuriat collectif féminin, moteur d’un changement socio-économique profond. En 2025, la participation des femmes au mouvement coopératif a progressé de 6 %, confirmant leur rôle croissant dans l’économie sociale et solidaire. […]

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À l’occasion de la Journée internationale des femmes rurales, l’Office de Développement de la Coopération (ODCO) met en lumière la montée en puissance de l’entrepreneuriat collectif féminin, moteur d’un changement socio-économique profond.

En 2025, la participation des femmes au mouvement coopératif a progressé de 6 %, confirmant leur rôle croissant dans l’économie sociale et solidaire.

Avec 7 891 coopératives exclusivement féminines regroupant plus de 73 000 adhérentes, les femmes marocaines, dont 61 % issues du monde rural, sont désormais au cœur du développement territorial. Ce dynamisme illustre une évolution majeure : la femme rurale ne se contente plus de perpétuer les traditions, elle innove, dirige et crée de la valeur au sein de son territoire.

Pour Aïcha Errifaai, directrice générale de l’ODCO, l’autonomisation économique des femmes rurales représente un pilier du développement durable : «En renforçant leurs compétences, leur accès aux marchés et au financement, nous construisons un modèle coopératif plus inclusif, capable de transformer durablement les territoires ».

L’ODCO accompagne cette transformation à travers la formation, le soutien technique et la facilitation d’accès aux marchés publics. L’objectif : transformer l’entrepreneuriat collectif en levier d’émancipation et de prospérité partagée, tout en réduisant les disparités régionales.

S’appuyant sur la tradition de solidarité rurale, l’Office encourage aujourd’hui les coopératives à se diversifier au-delà des activités classiques, comme la couture la broderie ou l’élevage, vers des secteurs innovants comme la transformation agroalimentaire, le tourisme rural ou encore les énergies renouvelables. Cette stratégie s’appuie sur des partenariats avec l’INDH, les ministères, les universités et les collectivités territoriales.

Entre septembre et octobre 2025, treize rencontres régionales ont réuni 573 participants, dont près de 500 femmes, majoritairement jeunes et issues de zones rurales, signe d’un renouveau générationnel dans le mouvement coopératif.

AL

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Vivo Energy Maroc et INJAZ Al-Maghrib renouvellent leur partenariat pour l’entrepreneuriat des jeunes https://lnt.ma/vivo-energy-maroc-et-injaz-al-maghrib-renouvellent-leur-partenariat-pour-lentrepreneuriat-des-jeunes/ Tue, 28 Oct 2025 10:30:46 +0000 https://lnt.ma/?p=536566 Vivo Energy Maroc et l’association INJAZ Al-Maghrib ont signé, le 24 octobre, une nouvelle convention de partenariat pour la période 2025-2027. Ce renouvellement prolonge une collaboration initiée en 2009 et dédiée au développement de l’esprit entrepreneurial et citoyen des lycéens et étudiants, à travers des programmes éducatifs et le mécénat de compétences. L’accord prévoit la […]

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Vivo Energy Maroc et l’association INJAZ Al-Maghrib ont signé, le 24 octobre, une nouvelle convention de partenariat pour la période 2025-2027. Ce renouvellement prolonge une collaboration initiée en 2009 et dédiée au développement de l’esprit entrepreneurial et citoyen des lycéens et étudiants, à travers des programmes éducatifs et le mécénat de compétences.

L’accord prévoit la poursuite du déploiement du « Company Program », programme phare d’INJAZ Al-Maghrib qui initie les jeunes à la création et à la gestion d’entreprises en conditions réelles. Il ouvre également la voie à la participation de Vivo Energy Maroc à d’autres initiatives éducatives et d’innovation portées par l’association, en fonction des besoins identifiés.

Depuis 2009, ce partenariat a permis de former plus de 250.000 jeunes, de créer plus de 300 junior-entreprises et de mobiliser plus de 170 collaborateurs de Vivo Energy Maroc en tant que mentors bénévoles. La dimension de mécénat de compétences constitue un axe central du dispositif : des salariés interviennent auprès des bénéficiaires pour partager leur expérience professionnelle et les accompagner dans le développement de leurs projets.

Pour Matthias de Larminat, directeur général de Vivo Energy Maroc, ce renouvellement traduit un engagement durable en faveur de la jeunesse, avec la conviction que l’éducation et l’entrepreneuriat sont des leviers d’inclusion et de développement du potentiel des jeunes. Wafaa Joundy, présidente d’INJAZ Al-Maghrib, souligne la solidité de la relation entre les deux institutions et l’objectif commun d’offrir aux jeunes les moyens de renforcer leurs compétences, leur confiance et leur accès à la vie active.

Des témoignages d’anciens lauréats illustrent l’impact des programmes. Abir Aman, lauréate du Company Program 2025 à l’Université Mohammed V – FSJES Agdal, relève que l’accompagnement reçu a permis de transformer une idée en projet concret (« Saferide »), et d’envisager l’entrepreneuriat comme un vecteur de changement.

Vivo Energy Maroc rappelle que ce partenariat s’inscrit dans la continuité de ses actions citoyennes, structurées autour de trois axes : éducation, énergies renouvelables et santé via la sécurité routière. L’entreprise indique ainsi vouloir contribuer activement au développement humain du Royaume et à la promotion d’une jeunesse entreprenante et responsable.

LNT

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Programme d’aide au logement : 71.114 bénéficiaires pour 171.000 demandes déposées https://lnt.ma/programme-daide-au-logement-71-114-beneficiaires-a-ce-jour-selon-el-mansouri/ Tue, 28 Oct 2025 09:09:11 +0000 https://lnt.ma/?p=536550 Le nombre des bénéficiaires du programme d’aide au logement s’élève à 71.114, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri. La responsable a précisé que 171.000 demandes d’aide ont été déposées depuis le […]

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Le nombre des bénéficiaires du programme d’aide au logement s’élève à 71.114, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri. La responsable a précisé que 171.000 demandes d’aide ont été déposées depuis le lancement du dispositif.

Selon les données présentées, 24% des bénéficiaires sont des Marocains résidant à l’étranger, 47% sont des femmes et 54% sont des jeunes de moins de 40 ans. S’agissant des montants attribués, 63% des bénéficiaires ont perçu une aide de 70.000 dirhams, tandis que 37% ont bénéficié d’un soutien de 100.000 dirhams. La cadence d’attribution s’est accélérée, la moyenne mensuelle passant d’environ 2.400 bénéficiaires en 2024 à 3.600 en 2025.

La ministre a souligné les retombées macro-sectorielles observées en parallèle : progression de 12,5% des ventes de ciment, hausse de 3% des crédits à l’habitat et amélioration de 7,58% de l’activité des promoteurs immobiliers. Elle a également relevé la contribution majoritaire des petites entreprises, estimée à plus de 80%, ainsi qu’une hausse de l’emploi dans le BTP à 74.000 postes.

Mme El Mansouri a mis en avant l’effet d’entraînement du programme sur la chaîne de valeur de la construction, en insistant sur la poursuite de la simplification des procédures et le suivi de la qualité des projets. Elle a, par ailleurs, indiqué que le Projet de loi de finances 2026 prévoit d’élargir l’éligibilité aux propriétaires indivis, afin de mieux couvrir les réalités foncières et d’accélérer la mise sur le marché de logements répondant aux critères d’accession principale.

Le gouvernement entend, selon la ministre, maintenir le rythme des réalisations et renforcer l’adéquation entre l’offre et la demande, en s’appuyant sur des partenariats avec les collectivités territoriales, le secteur bancaire et les opérateurs privés, dans une perspective d’accès élargi au logement et de dynamisation durable du secteur.

LNT

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Naïma Ben Yahia : le Maroc compte 1.311 établissements de protection sociale accueillant près de 115.000 personnes https://lnt.ma/naima-ben-yahia-le-maroc-compte-1-311-etablissements-de-protection-sociale-accueillant-pres-de-115-000-personnes/ Mon, 27 Oct 2025 16:42:16 +0000 https://lnt.ma/?p=536535 Le Maroc dispose de 1.311 établissements de protection sociale répartis sur l’ensemble du territoire national, offrant une capacité d’accueil d’environ 115.000 personnes, a indiqué lundi la ministre de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, Naïma Ben Yahia. S’exprimant en réponse à une question orale à la Chambre des représentants, posée par le […]

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Le Maroc dispose de 1.311 établissements de protection sociale répartis sur l’ensemble du territoire national, offrant une capacité d’accueil d’environ 115.000 personnes, a indiqué lundi la ministre de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, Naïma Ben Yahia.

S’exprimant en réponse à une question orale à la Chambre des représentants, posée par le groupe Authenticité et Modernité sur le soutien et la modernisation des établissements de protection sociale, la ministre a précisé que ces structures jouent un rôle central dans la prévention du décrochage scolaire et la réduction des vulnérabilités sociales.

Mme Ben Yahia a rappelé que son département met en œuvre plusieurs mesures d’appui destinées à renforcer la gestion de ces établissements. Parmi celles-ci figurent un programme de subventions en faveur des associations gestionnaires, ainsi que l’amélioration des méthodes de gouvernance par l’adoption d’un guide unifié des procédures destiné à harmoniser les pratiques administratives et financières.

La ministre a également insisté sur la volonté du gouvernement d’accélérer la modernisation de ces structures et de mieux coordonner les efforts publics qui leur sont consacrés. À ce titre, elle a évoqué la mise en place de nouveaux mécanismes de gestion et de suivi, ainsi que le parachèvement du cadre juridique encadrant les établissements de protection sociale.

Mme Ben Yahia a notamment cité l’adoption récente du décret sur la prise en charge hors établissements, publiée trois semaines auparavant. Ce texte permettra, selon elle, de mobiliser des assistants scolaires au profit des enfants autistes, ainsi que d’étendre les services d’accompagnement aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap.

Cette approche, a-t-elle souligné, s’inscrit dans la vision globale du Royaume en matière de protection sociale inclusive, en phase avec les Orientations Royales et la généralisation progressive des dispositifs de soutien destinés aux populations vulnérables.

LNT

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La Fondation Jadara met à l’honneur 400 jeunes lors de la Journée de l’Intégration et de la Gratitude 2025 https://lnt.ma/la-fondation-jadara-met-a-lhonneur-400-jeunes-lors-de-la-journee-de-lintegration-et-de-la-gratitude-2025/ Mon, 27 Oct 2025 14:35:41 +0000 https://lnt.ma/?p=536513 La Fondation Jadara a organisé, samedi au Théâtre Mohammed VI de Casablanca, la nouvelle édition de sa Journée de l’Intégration et de la Gratitude (JIG 2025). L’événement, placé sous le signe de la reconnaissance et de la solidarité, a réuni plus de 400 jeunes, dont 300 nouveaux bénéficiaires et 100 anciens lauréats, venus de l’ensemble […]

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La Fondation Jadara a organisé, samedi au Théâtre Mohammed VI de Casablanca, la nouvelle édition de sa Journée de l’Intégration et de la Gratitude (JIG 2025). L’événement, placé sous le signe de la reconnaissance et de la solidarité, a réuni plus de 400 jeunes, dont 300 nouveaux bénéficiaires et 100 anciens lauréats, venus de l’ensemble des régions du Royaume.

Selon la fondation, les nouveaux bénéficiaires ont été sélectionnés parmi 28 600 candidatures reçues depuis avril dernier. Ils rejoignent les programmes d’accompagnement académique et professionnel de Jadara, destinés à soutenir les jeunes à fort potentiel issus de milieux modestes. Les anciens bénéficiaires célébrés cette année ont, pour leur part, achevé leur formation et entamé leur insertion dans la vie active.

Le président de la fondation, Hamid Belfadhil, a indiqué que cette édition « consacre la mission de Jadara visant à offrir à chaque jeune Marocain une chance équitable de réussir son projet de vie ». Il a souligné que la fondation « s’inscrit dans une démarche d’accompagnement durable qui contribue à bâtir une société solidaire et équitable ».

Pour sa part, Oumima Mhijir, directrice exécutive de la fondation, a rappelé que la JIG « n’est pas seulement une cérémonie, mais un moment de transmission et de confiance ». Elle a précisé que chaque bénéficiaire « reçoit un appui global, combinant accompagnement académique, développement personnel et préparation à la vie professionnelle ».

La cérémonie a également été marquée par la désignation de Zohir Oudghiri, directeur général délégué du groupe Al-Othman Holding, en tant que parrain de la promotion 2025-2026. Ce choix, selon la fondation, illustre la volonté de rapprocher les jeunes du monde économique et de promouvoir des parcours inspirants fondés sur l’effort et la responsabilité.

Plusieurs témoignages de bénéficiaires ont illustré l’impact des actions menées par la fondation. Khalid Waali, étudiant en ingénierie à Meknès, a souligné le soutien apporté « tant sur le plan financier que personnel ». Wahiba Fadel, ingénieure en données diplômée de l’École nationale des sciences appliquées, a exprimé sa « reconnaissance envers une initiative qui a permis de concrétiser ses ambitions ».

Dans le cadre de son ouverture internationale, la fondation a annoncé l’accompagnement de dix étudiants palestiniens au titre de l’année 2025-2026, dans une démarche de coopération éducative et de solidarité internationale.

Créée il y a plus de 23 ans, la Fondation Jadara œuvre pour l’égalité des chances dans l’éducation et l’insertion professionnelle des jeunes Marocains. Elle mobilise un réseau d’acteurs publics et privés autour d’un objectif commun : renforcer le capital humain du pays en soutenant les parcours d’excellence et en valorisant la jeunesse comme moteur du développement durable.

LNT

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Recherche scientifique : Le CESE insiste sur l’urgence d’une stratégie nationale https://lnt.ma/recherche-scientifique-le-cese-insiste-sur-lurgence-dune-strategie-nationale/ Fri, 24 Oct 2025 09:04:54 +0000 https://lnt.ma/?p=536335 Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a publié un nouvel avis, élaboré à la demande de la Chambre des conseillers, intitulé « Contribution de la recherche scientifique à l’innovation, au développement et au renforcement de la compétitivité de l’économie nationale – Urgence d’une stratégie nationale coordonnée et intégrée ». Ce document dresse un diagnostic […]

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Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a publié un nouvel avis, élaboré à la demande de la Chambre des conseillers, intitulé « Contribution de la recherche scientifique à l’innovation, au développement et au renforcement de la compétitivité de l’économie nationale – Urgence d’une stratégie nationale coordonnée et intégrée ». Ce document dresse un diagnostic complet du système national de recherche et d’innovation, tout en formulant des recommandations pour en faire un levier de développement durable et de compétitivité.

Un potentiel scientifique réel mais encore sous-exploité

Dans son analyse, le CESE souligne les progrès réalisés par le Maroc dans la structuration de son système national de recherche et d’innovation, notamment à travers la diversification des acteurs publics et privés, l’augmentation du nombre de chercheurs et doctorants, et la croissance de la production scientifique indexée. Ces avancées témoignent d’un potentiel important, mais celui-ci demeure, selon le Conseil, encore en deçà des standards internationaux.

L’avis note que lorsque les conditions de financement, de partenariat et de convergence entre acteurs sont réunies, les résultats sont probants. Le CESE cite plusieurs réalisations concrètes, comme le développement et la commercialisation de médicaments stratégiques et de traitements génériques dans le domaine de la santé, ou encore la mise au point de procédés innovants pour valoriser des gisements miniers auparavant considérés comme inexploités. Le Conseil mentionne aussi la transformation des résidus miniers en produits commercialisables, notamment dans le domaine du stockage d’énergie par batteries lithium-ion, ainsi que les avancées dans les technologies de pointe, telles que le développement de drones à usages civil et militaire.

Des contraintes structurelles à surmonter

Malgré ces acquis, le CESE identifie plusieurs freins à la pleine transformation de la recherche en innovation et en création de valeur. Le premier est le faible niveau de financement. La dépense intérieure brute en recherche et développement (R&D) reste limitée à 0,75 % du PIB, un ratio inchangé depuis 2016 et nettement inférieur à la moyenne mondiale (2,68 %) et européenne (2,24 %). De plus, le financement repose majoritairement sur des ressources publiques, la contribution du secteur privé n’excédant pas 30 %.

Le Conseil pointe également un cadre institutionnel et juridique encore inachevé. Certaines dispositions de la loi n°01.00 sur l’enseignement supérieur, notamment la possibilité pour les universités de créer des structures de valorisation sous forme de filiales, ne sont toujours pas mises en œuvre.

Par ailleurs, les dispositifs d’incitation à la recherche partenariale et à l’innovation entrepreneuriale restent limités. Le CESE observe l’absence de mécanismes de cofinancement structurés entre universités et entreprises, ainsi que de mesures fiscales incitatives. Les programmes d’appui à l’innovation, notamment ceux destinés aux startups et clusters, peinent à produire des résultats significatifs en matière de valorisation technologique et de création d’entreprises innovantes.

Le Conseil note aussi une coordination insuffisante entre acteurs publics, académiques et privés. Le Conseil national de la recherche scientifique, créé en 2021, ne joue pas encore pleinement son rôle de pilotage stratégique, faute d’une stratégie nationale unifiée et de prérogatives renforcées. Les collaborations entre la recherche et l’industrie restent ponctuelles et fragmentées, malgré des initiatives prometteuses dans certains secteurs tels que la santé, le numérique, l’agroalimentaire ou les énergies renouvelables.

Vers une stratégie nationale coordonnée et intégrée

Face à ce constat, le CESE appelle à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de recherche scientifique, de développement et d’innovation coordonnée, intégrée et alignée sur les priorités du pays. Le Conseil formule un ensemble de recommandations structurées autour de plusieurs axes.

Il préconise d’abord d’accélérer la refonte de la loi n°01.00 et l’adoption de ses textes d’application pour renforcer l’autonomie des universités sur les plans administratif, financier, pédagogique et scientifique. Il recommande également d’augmenter progressivement le financement de la recherche jusqu’à atteindre 3 % du PIB d’ici 2030, tout en mobilisant davantage le secteur privé à travers des mécanismes d’incitation adaptés.

Le CESE plaide pour la création d’un cadre spécifique pour les chercheurs à temps plein, incluant doctorants et post-doctorants, avec des dispositifs de reconnaissance et de rémunération fondés sur la performance scientifique. Il propose aussi de renforcer les capacités institutionnelles du Conseil national de la recherche scientifique pour lui permettre d’assurer le suivi de la stratégie nationale et la coordination entre les différentes parties prenantes.

En matière de valorisation, le CESE recommande de consolider le rôle des universités dans la création de filiales et de partenariats avec les entreprises, ainsi que de promouvoir la constitution de consortiums public-privé inspirés du modèle de la Fondation MAScIR, capables de transformer les résultats de la recherche en produits ou services commercialisables.

Enfin, le Conseil invite à renforcer l’implication des régions dans la recherche appliquée, au-delà de la simple mise à disposition d’infrastructures, en soutenant la création de structures régionales de transfert technologique. Celles-ci auraient pour mission de valoriser les résultats de la recherche, d’accompagner la protection de la propriété intellectuelle, de soutenir l’incubation de startups issues des laboratoires et de favoriser la maturation de projets innovants en collaboration avec le secteur privé.

En conclusion, le CESE considère que la recherche et l’innovation doivent devenir des leviers centraux du développement du Maroc, à la croisée de la transition technologique, écologique et industrielle. L’avis souligne que la réussite de cette transformation passe par une coordination institutionnelle renforcée, un financement soutenu et une articulation efficace entre la recherche académique, le tissu productif et les priorités territoriales.

LNT

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Allocations familiales: Plus de 136.000 familles bénéficiaires en 2024 affirme Baitas https://lnt.ma/allocations-familiales-plus-de-136-000-familles-beneficiaires-en-2024-affirme-baitas/ Fri, 24 Oct 2025 09:01:53 +0000 https://lnt.ma/?p=536336 Le nombre de familles qui bénéficieront des allocations pour enfants à partir du quatrième jusqu’au sixième enfant s’élève à environ 136.745 bénéficiaires, soit 165.249 enfants issus de familles assurées comptant quatre, cinq ou six enfants ayant droit aux allocations familiales pour l’année 2024, a souligné, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des relations avec […]

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Le nombre de familles qui bénéficieront des allocations pour enfants à partir du quatrième jusqu’au sixième enfant s’élève à environ 136.745 bénéficiaires, soit 165.249 enfants issus de familles assurées comptant quatre, cinq ou six enfants ayant droit aux allocations familiales pour l’année 2024, a souligné, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’accord signé le 30 avril 2022 entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives, dans le cadre du dialogue social, visant à revoir à la hausse les allocations familiales pour le quatrième, le cinquième et le sixième enfant à 100 dirhams par mois, à condition de verser ces allocations en une seule fois avec effet rétroactif, a fait savoir M. Baitas en réponse à une question lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement.

La mise en œuvre de cette mesure au cours de l’année 2025 entraînera un coût estimé à environ 122 millions de dirhams, soit 1% du total des dépenses consacrées aux allocations familiales pour l’exercice 2025, a-t-il précisé, ajoutant que l’objectif est de renforcer le pouvoir d’achat des salariés du secteur privé.

Le Conseil de gouvernement a adopté, jeudi, le projet de décret n°2.23.715 modifiant le décret n°2.08.358 du 5 Rajab 1429 (9 juillet 2008) fixant le montant des allocations familiales accordées par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Présenté par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, ce projet permettra aux salariés du secteur privé de bénéficier de cette mesure avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2023, à l’instar de ce qui a été appliqué au profit des fonctionnaires du secteur public.

 

LNT avec Map

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CCME : La revalorisation du capital humain et la transition écologique au centre des débats https://lnt.ma/ccme-la-revalorisation-du-capital-humain-et-la-transition-ecologique-au-centre-des-debats/ Wed, 22 Oct 2025 14:14:21 +0000 https://lnt.ma/?p=536236 La revalorisation du capital humain et la transition écologique ont été au cœur d’un séminaire organisé mardi à Rabat par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), en partenariat avec l’Université internationale de Rabat (UIR), sous le thème « Enseignement, recherche et entrepreneuriat : politiques publiques et Marocains du monde ». Cette rencontre […]

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La revalorisation du capital humain et la transition écologique ont été au cœur d’un séminaire organisé mardi à Rabat par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), en partenariat avec l’Université internationale de Rabat (UIR), sous le thème « Enseignement, recherche et entrepreneuriat : politiques publiques et Marocains du monde ».

Cette rencontre a permis de mettre en perspective le rôle des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans la dynamique de développement du Royaume, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’innovation, de l’investissement et de la formation. Elle a également offert un espace de réflexion sur les politiques publiques visant à valoriser les compétences de la diaspora marocaine, dans un contexte mondial marqué par les transitions écologique, énergétique et numérique.

Le Marocains du monde, acteurs du développement national

Dans son allocution d’ouverture, le président du CCME, Driss El Yazami, a souligné la contribution continue des Marocains du monde à l’édification du Maroc moderne et à la diffusion de la culture et du savoir. Il a rappelé que « la résilience, la patience et l’amour du pays constituent le fer de lance des Marocains du monde dans leur quête d’accomplir des réalisations majeures pour le développement du Maroc ».

M. El Yazami a évoqué le rôle historique joué par les intellectuels, étudiants et chercheurs marocains installés à l’étranger depuis le début du XXᵉ siècle, notamment dans la formation de l’élite nationale et la construction de l’État marocain indépendant. Il a également mis en avant l’apport des artistes, écrivains et scientifiques de la diaspora, dont les œuvres ont contribué à renforcer la présence culturelle du Maroc sur la scène internationale.

Le président du CCME a par ailleurs insisté sur la nécessité de poursuivre la consolidation des politiques publiques dédiées aux MRE, afin de renforcer leur participation à la vie économique et sociale du pays. Il a souligné les progrès réalisés dans la digitalisation des services à destination de la diaspora et appelé à une meilleure coordination entre les politiques nationales et territoriales pour mobiliser plus efficacement les compétences marocaines établies à l’étranger.

Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, est intervenu pour illustrer le rôle des politiques publiques dans la gestion durable des ressources naturelles et l’adaptation aux changements climatiques. Il a mis en avant les résultats obtenus dans le cadre de la stratégie nationale de gestion intégrée des ressources hydriques.

Selon lui, le Maroc s’attache à renforcer sa résilience face au stress hydrique par la généralisation des stations de dessalement, la réutilisation des eaux usées traitées et l’amélioration de l’efficience hydrique. M. Baraka a également souligné l’importance des technologies numériques et des énergies renouvelables dans cette transition, invitant les compétences marocaines du monde à contribuer à la recherche appliquée, à l’innovation et au transfert de technologies.

« Le Maroc veut bâtir un modèle de développement durable et technologiquement autonome, et la diaspora a un rôle clé à jouer dans cette dynamique », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance du capital humain qualifié dans la réussite des transitions écologique et énergétique.

Un pont entre le Maroc et sa diaspora scientifique

Le président de l’Université internationale de Rabat, Noureddine Mouaddib, a souligné pour sa part que la création de l’UIR en 2010 illustre la contribution directe de la diaspora marocaine au développement du Royaume. Il a précisé que l’établissement, né d’une coopération entre acteurs publics, privés et institutionnels, s’est affirmé comme un pôle d’excellence reconnu à l’échelle continentale.

M. Mouaddib a indiqué que l’université œuvre à renforcer la coopération scientifique entre les chercheurs marocains du monde et leurs homologues basés au Maroc, à travers des programmes de recherche conjoints, des échanges académiques et des formations adaptées aux métiers émergents. Il a rappelé que l’UIR a déposé plus de 680 brevets et qu’elle est, pour la sixième année consécutive, la première université africaine en matière de propriété intellectuelle.

« L’UIR encourage les Marocains du monde à revenir à leur pays en leur offrant un cadre favorable à la recherche, à l’innovation et à la formation dans les domaines stratégiques », a-t-il précisé. Parmi ces domaines figurent l’aéronautique, les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et le digital, qui constituent des axes prioritaires pour le développement durable du Royaume.

Le président de l’UIR a également mis en avant l’impact socio-économique de l’université, notamment en matière de création d’emplois directs et indirects, de transfert de compétences et d’accompagnement de la jeunesse marocaine dans l’économie de la connaissance.

Les débats ont mis en évidence la complémentarité entre l’action institutionnelle, la recherche universitaire et la mobilisation des MRE autour des priorités nationales. Les participants ont insisté sur la nécessité de renforcer les partenariats entre les institutions publiques, les collectivités territoriales et les organisations de la diaspora, dans une approche coordonnée et participative.

Deux études ont été présentées à cette occasion. La première, intitulée « Dynamiques et ressorts du retour des compétences marocaines du monde », examine les conditions de retour et d’intégration des experts marocains à l’étranger. La seconde, consacrée au thème « Le stress hydrique et la contribution des compétences marocaines à l’élaboration de solutions innovantes », explore les pistes de coopération scientifique et technologique entre la diaspora et les institutions marocaines.

LNT

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Confiance des ménages : légère baisse au troisième trimestre, mais largement au-dessus du niveau de 2024 https://lnt.ma/confiance-des-menages-legere-baisse-au-troisieme-trimestre-mais-largement-au-dessus-du-niveau-de-2024/ Thu, 16 Oct 2025 08:24:17 +0000 https://lnt.ma/?p=535752 Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) publie les résultats de son enquête de conjoncture auprès des ménages pour le troisième trimestre 2025. L’Indice de Confiance des Ménages (ICM) s’est établi à 53,6 points, contre 54,6 points au trimestre précédent, traduisant une légère baisse, mais une nette amélioration par rapport au niveau de 46,2 points enregistré à […]

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Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) publie les résultats de son enquête de conjoncture auprès des ménages pour le troisième trimestre 2025. L’Indice de Confiance des Ménages (ICM) s’est établi à 53,6 points, contre 54,6 points au trimestre précédent, traduisant une légère baisse, mais une nette amélioration par rapport au niveau de 46,2 points enregistré à la même période de 2024. Cette évolution témoigne d’un sentiment mitigé des ménages marocains, partagé entre prudence économique et espoirs de stabilité à moyen terme.

Perceptions toujours négatives sur le niveau de vie

La majorité des ménages interrogés (77,9 %) estime que le niveau de vie s’est détérioré au cours des douze derniers mois, contre seulement 5 % qui constatent une amélioration. Le solde d’opinion se situe à –72,9 points, en léger recul par rapport au trimestre précédent. Pour les douze prochains mois, 51,4 % des ménages anticipent une dégradation, contre 7,1 % prévoyant une amélioration, plaçant le solde d’opinion à –44,3 points. Bien que négatif, cet indicateur reste meilleur que celui observé un an auparavant, traduisant une certaine modération du pessimisme.

Moins d’inquiétude sur l’emploi, mais prudence sur la consommation

Les ménages se montrent moins pessimistes à l’égard de l’évolution du chômage : 70,5 % s’attendent à une hausse du nombre de chômeurs, contre 14,1 % à une baisse, soit un solde d’opinion de –56,4 points, légèrement amélioré par rapport au trimestre précédent. En revanche, la perception des conditions d’achat reste défavorable : 69,4 % des ménages considèrent que le moment n’est pas opportun pour acquérir des biens durables, malgré une amélioration du solde à –57,7 points.

Situation financière : amélioration lente mais tangible

Concernant leur situation financière actuelle, 59 % des ménages estiment que leurs revenus couvrent leurs dépenses, tandis que 38,7 % déclarent devoir s’endetter ou puiser dans leur épargne. Le solde d’opinion sur la situation financière s’établit à –36,4 points, en amélioration par rapport aux trimestres précédents. Toutefois, la moitié des ménages (50,6 %) rapporte une dégradation de sa situation au cours de l’année écoulée. Pour les douze prochains mois, seuls 14,3 % anticipent une amélioration, contre 24,3 % une dégradation, portant le solde à –10 points.

Capacité d’épargne faible et perception négative des prix

La capacité future à épargner demeure limitée : seulement 9,6 % des ménages estiment pouvoir mettre de l’argent de côté, contre 90,4 % qui pensent le contraire, soit un solde de –80,8 points. Sur le plan des prix, 95,7 % des ménages constatent une hausse des produits alimentaires au cours des douze derniers mois, et 81,8 % s’attendent à une nouvelle augmentation dans l’année à venir.

Dans l’ensemble, le HCP relève que si la confiance des ménages reste inférieure à son niveau d’avant-crise, elle montre des signes de redressement progressif depuis 2024, portés par une meilleure stabilité financière et une modération de l’inflation perçue, bien que le climat économique global demeure marqué par la prudence.

LNT

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ElleMoutmir : OCP met à l’honneur les femmes rurales et l’agriculture inclusive https://lnt.ma/ellemoutmir-ocp-met-a-lhonneur-les-femmes-rurales-et-lagriculture-inclusive/ Wed, 15 Oct 2025 14:00:25 +0000 https://lnt.ma/?p=535736 À l’occasion de la Journée internationale des femmes rurales, célébrée le 13 octobre à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Benguérir, le programme ElleMoutmir a mis en avant le rôle central des femmes dans la transformation du secteur agricole au Maroc et en Afrique. Déployé dans le cadre de l’initiative Al Moutmir du Groupe OCP, […]

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À l’occasion de la Journée internationale des femmes rurales, célébrée le 13 octobre à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Benguérir, le programme ElleMoutmir a mis en avant le rôle central des femmes dans la transformation du secteur agricole au Maroc et en Afrique. Déployé dans le cadre de l’initiative Al Moutmir du Groupe OCP, ce dispositif vise à autonomiser les femmes rurales et à promouvoir une agriculture plus inclusive, durable et résiliente.

Lancé en 2018, Al Moutmir s’est imposé comme un modèle de développement agricole intégré, reposant sur une approche scientifique et partenariale. L’initiative accompagne aujourd’hui plus de 40 000 agriculteurs et agricultrices directement, et plus de 540 000 de manière indirecte à travers ses solutions digitales. En 2020, OCP a étendu cette démarche à la question du genre en lançant ElleMoutmir, un programme spécifiquement dédié à l’autonomisation des femmes rurales.

Ce dispositif entend renforcer les compétences agricoles et entrepreneuriales des femmes et leur permettre de devenir des actrices du changement au sein de leurs communautés. Il cible quatre groupes principaux : les agricultrices, les revendeuses d’intrants, les coopératives féminines et les jeunes leaders rurales.

Un modèle d’accompagnement axé sur la formation et la science

ElleMoutmir s’appuie sur une offre de renforcement des capacités adaptée aux besoins des femmes, combinant formations techniques, développement des compétences transversales et solutions digitales. Des plateformes comme @tmar (application de conseil agricole), Minassat Attakwin 3an Bou3d (formation à distance) ou encore T@swiq (marketplace agricole) permettent aux bénéficiaires d’améliorer la gestion de leurs exploitations, d’accéder à de nouveaux marchés et de réduire la fracture numérique.

Depuis sa création, le programme a permis d’accompagner 1 000 femmes agricultrices, de soutenir plus de 400 coopératives, et de connecter 26 revendeuses d’intrants agricoles et 200 jeunes leaders à des réseaux professionnels. Il repose sur cinq leviers stratégiques, dont l’analyse des sols, la formation sur le terrain, l’innovation locale et la diffusion des connaissances par le digital.

L’édition 2025 de la Journée internationale des femmes rurales a mis l’accent sur le thème « Coopératives agricoles portées par les femmes : le pouvoir collectif pour une agriculture durable et inclusive en Afrique ». Chercheuses, agricultrices, institutions et organisations internationales ont échangé sur les leviers d’inclusion économique et sur les bonnes pratiques. La remise des Trophées Al Moutmir a distingué des parcours féminins exemplaires, illustrant la contribution croissante des femmes à la modernisation du secteur.

LNT

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Journée nationale de l’alphabétisation : une nouvelle dynamique portée par l’ANLCA et l’Union européenne https://lnt.ma/journee-nationale-de-lalphabetisation-une-nouvelle-dynamique-portee-par-lanlca-et-lunion-europeenne/ Tue, 14 Oct 2025 16:57:11 +0000 https://lnt.ma/?p=535685 À l’occasion de la Journée nationale de l’alphabétisation, célébrée chaque année le 13 octobre, l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme (ANLCA) a donné, ce lundi à Rabat, le coup d’envoi officiel d’une Campagne nationale de lutte contre l’analphabétisme, organisée avec le soutien de l’Union européenne au Maroc. Cet événement marque un moment fort de sensibilisation […]

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À l’occasion de la Journée nationale de l’alphabétisation, célébrée chaque année le 13 octobre, l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme (ANLCA) a donné, ce lundi à Rabat, le coup d’envoi officiel d’une Campagne nationale de lutte contre l’analphabétisme, organisée avec le soutien de l’Union européenne au Maroc. Cet événement marque un moment fort de sensibilisation autour d’un enjeu majeur : l’accès aux savoirs de base – lecture, écriture et calcul – considéré comme un levier essentiel d’émancipation et de développement social.

La cérémonie, placée sous le signe de l’engagement collectif, a réuni plusieurs responsables institutionnels et partenaires internationaux, dont Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Lise Paté, cheffe de section développement social et rural à la Délégation de l’Union européenne au Maroc, et Abdelouadoud Kharbouch, directeur de l’ANLCA.

Dans son allocution, S.E. Dimiter Tzantchev, ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, a souligné la dimension humaine et inclusive de cette initiative. « L’Union européenne est engagée depuis de nombreuses années aux côtés de l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme pour accompagner ce chantier stratégique. À travers cette action de sensibilisation, nous réaffirmons notre conviction que l’alphabétisation n’est pas seulement un droit fondamental, c’est aussi un vecteur d’inclusion et de développement social pour tous, les jeunes en particulier », a-t-il déclaré.

De son côté, Abdelouadoud Kharbouch a rappelé que la lutte contre l’analphabétisme s’inscrit dans une vision nationale portée par les Hautes Orientations Royales, réaffirmant la nécessité d’un apprentissage tout au long de la vie. « Conformément aux Hautes Orientations Royales, l’ANLCA a engagé la mise en œuvre de la Stratégie nationale de l’alphabétisation 2023-2035. Plus qu’un objectif d’acquisition des compétences de base, cette stratégie ambitionne de construire un système d’enseignement inclusif, au service d’une insertion socio-professionnelle durable », a-t-il expliqué.

C’est dans ce cadre qu’a été lancée la Campagne nationale de lutte contre l’analphabétisme, placée sous le slogan « ديرو الخطوة الأولى » (« Faites le premier pas »). Cette campagne invite les personnes non alphabétisées à franchir une étape décisive vers l’autonomie à travers des parcours d’apprentissage adaptés. Elle s’appuie sur une approche intégrée, combinant communication digitale, sensibilisation médiatique et actions de proximité menées par les directions régionales de l’ANLCA en partenariat avec les associations locales.

Dans son discours, M. Kharbouch a insisté sur la volonté de l’Agence de coordonner ses efforts avec l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs pour atteindre un objectif commun : l’éradication définitive de l’analphabétisme à l’horizon 2029. « Nous invitons toutes les personnes concernées à s’inscrire aux cours d’alphabétisation et à franchir le premier pas vers leur autonomie », a-t-il lancé, soulignant que cette campagne s’adresse à toutes les composantes de la société marocaine — femmes, jeunes adultes, populations rurales et urbaines — et qu’elle se déroulera du 13 au 27 octobre 2025.

L’initiative s’inscrit dans une refonte globale de la stratégie de communication de l’ANLCA, conduite avec l’appui technique de l’Union européenne. Cette évolution vise à moderniser l’image de l’Agence, renforcer sa visibilité et améliorer la diffusion de ses programmes auprès du grand public. Elle comprend notamment la mise en place d’une nouvelle identité visuelle, le lancement d’un site internet modernisé et une présence accrue sur les plateformes numériques.

Le nouveau site web de l’ANLCA (www.anlca.gov.ma) a été présenté lors de la cérémonie. Il se distingue par une double interface : la première, destinée aux bénéficiaires, propose des contenus audiovisuels explicatifs pour les guider dans les démarches d’inscription aux cours d’alphabétisation ; la seconde, tournée vers le grand public, offre des informations détaillées sur les programmes, les actualités et les services de l’Agence. Le site assure également un accès direct aux plateformes numériques IFMA et SIMPA, permettant la consultation des ressources et le suivi des projets en ligne.

En clôture de la cérémonie, l’ANLCA a annoncé la création du Prix National d’Alphabétisation, une première au Maroc. Ce prix vise à valoriser les acteurs engagés dans ce domaine, en récompensant les associations actives, les formateurs et formatrices les plus investis, ainsi que les apprenants ayant achevé avec succès leur parcours d’alphabétisation.

Cette distinction, a précisé M. Kharbouch, « incarne la reconnaissance du rôle central joué par celles et ceux qui, au quotidien, contribuent à transformer la société à travers l’accès au savoir ».

LNT

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Abolition de la peine de mort : un processus « graduel et ascendant » au Maroc, selon le CNDH https://lnt.ma/abolition-de-la-peine-de-mort-un-processus-graduel-et-ascendant-au-maroc-selon-le-cndh/ Sat, 11 Oct 2025 11:56:30 +0000 https://lnt.ma/?p=535572 L’abolition de la peine de mort au Maroc s’inscrit dans un processus « graduel et ascendant » où se conjuguent évolution législative, décisions publiques et débat sociétal, a indiqué vendredi la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la Journée mondiale contre […]

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L’abolition de la peine de mort au Maroc s’inscrit dans un processus « graduel et ascendant » où se conjuguent évolution législative, décisions publiques et débat sociétal, a indiqué vendredi la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort.

Selon Mme Bouayach, ce processus se caractérise par la « vitalité » et la « continuité » du débat national, marqué par la diversité des références au sein de l’espace démocratique. Elle a relevé deux évolutions intervenues depuis octobre 2024 : le vote, en décembre 2024, en faveur d’une résolution de l’ONU appelant à un moratoire sur la peine de mort, et l’adoption, mardi dernier à Genève, d’une résolution du Conseil des droits de l’Homme relative à cette peine.

Les principaux points de ce texte exhortent à réduire le champ des infractions passibles de la peine capitale, à en limiter l’application dans les pays qui la maintiennent et à adhérer au Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Mme Bouayach a présenté la rencontre comme un moment de réaffirmation de l’engagement du CNDH en faveur de l’abolition, rappelant la centralité du droit à la vie dans tout projet sociétal fondé sur la dignité humaine.

Le coordinateur de la Coalition marocaine contre la peine de mort, Me Abderrahim Jamaï, a replacé cette Journée — observée depuis 25 ans — dans une dynamique internationale faite d’évolutions graduelles, dont la baisse des condamnations à mort dans plusieurs pays. Le président de l’Observatoire marocain des prisons, Abderrahmane Allali, a, pour sa part, rappelé le thème retenu par la Coalition mondiale contre la peine de mort pour 2024–2025, « Personne n’est à l’abri de la peine de mort : abolissez-la maintenant », et souligné que l’Observatoire œuvre pour l’abolition depuis sa création en 1999, notamment via son adhésion aux réseaux nationaux, régionaux et internationaux concernés.

Les intervenants ont salué la dynamique mondiale et relevé les efforts menés au niveau national. La rencontre, tenue en partenariat avec la Coalition marocaine contre la peine de mort, l’Observatoire marocain des prisons, l’association « Ensemble contre la peine de mort » et des réseaux de parlementaires, d’avocats, de journalistes, d’entrepreneurs et de professionnels de l’éducation, s’inscrit dans la continuité des actions de plaidoyer en faveur de l’abolition.

La session a réuni des représentants d’institutions et d’organisations nationales et internationales, ainsi que des ambassadeurs et membres de missions diplomatiques accréditées à Rabat. Les échanges ont porté sur l’état des lieux, les engagements internationaux et les perspectives d’évolution du cadre juridique, dans la perspective d’une convergence progressive vers l’abolition.

LNT

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Autonomisation des femmes : le programme “Tahfiz Niswa” voit le jour à Salé https://lnt.ma/autonomisation-des-femmes-le-programme-tahfiz-niswa-voit-le-jour-a-sale/ Wed, 08 Oct 2025 09:51:57 +0000 https://lnt.ma/?p=535417 Le programme « Tahfiz Niswa » a été lancé, mardi à Salé, avec pour but de promouvoir l’autonomisation économique des femmes par le biais de l’entreprenariat dans le domaine de l’économie sociale et solidaire (ESS). Ce projet a été lancé par le Secrétariat d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, en coopération avec l’Agence […]

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Le programme « Tahfiz Niswa » a été lancé, mardi à Salé, avec pour but de promouvoir l’autonomisation économique des femmes par le biais de l’entreprenariat dans le domaine de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Ce projet a été lancé par le Secrétariat d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, en coopération avec l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID) et en partenariat avec les Conseils des régions de l’Oriental, de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de Casablanca-Settat et de Souss-Massa.

Le programme vise à accompagner et à soutenir la création d’entreprises coopératives féminines structurées et durables, répondant aux besoins de la population locale et ce, à travers la mobilisation des ressources et des moyens disponibles aux niveaux territoriaux.

En vertu de ce projet, les coopératives créées, bénéficieront, trois ans durant, d’un suivi relatif notamment au renforcement de leurs capacités, d’une contribution au financement des projets proposés, en plus d’une participation aux efforts de promotion des produits et services de ces coopératives.

A cette occasion, le Secrétaire d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Lahcen Essaadi a affirmé que l’économie sociale et solidaire constitue un levier essentiel pour le développement local et un outil efficace pour l’intégration des femmes dans le tissu socio-économique, soulignant la nécessité de placer ce secteur au centre des programmes gouvernementaux, pour en faire un véritable vecteur de développement global et équitable.

Il a également fait savoir que ce programme traduit la volonté en mesures concrètes, à travers le suivi des coopératives féminines dans les différentes régions, précisant que l’objectif étant de créer 5.000 postes d’emplois à l’horizon 2028 et de renforcer les capacités de gestion au profit de plus de 400 coopératives féminines actives dans le domaine de l’ESS.

Les coopératives féminines nécessitent un soutien financier, technique et de formation continue, en plus de la valorisation de leurs efforts, a-t-il poursuivi, notant que les politiques publiques nationales placent la femme au cœur des priorités.

De son côté, l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Enrique Ojeda Vila a indiqué que l’ESS ne se mesure pas seulement par la rentabilité financière, mais aussi par sa capacité à favoriser l’intégration sociale, à consolider la justice et l’égalité et à protéger l’environnement, notant que l’accès au financement constitue le principal défi à relever pour le développement de ce secteur.

Dans ce sens, l’ambassadeur a souligné que l’Espagne, par le biais de l’AECID, et en partenariat avec des associations et des organisations opérant dans ce domaine, œuvre à développer des mécanismes de financement inclusifs et adaptés aux particularités des entrepreneurs sociaux locaux, tout en louant l’importance du rôle que jouent les différentes régions du Royaume en la matière.

Il a, de même, indiqué que les deux pays partagent la même ambition de réaliser un développement inclusif, appelant à renforcer la coopération bilatérale dans ce domaine vital en vue de développer des mécanismes de financement innovants, qui répondent aux besoins des femmes entrepreneures opérant dans l’économie sociale.

En marge de cette rencontre, quatre conventions ont été signées avec des institutions et acteurs nationaux, visant à accompagner et à encadrer les acteurs de l’ESS dans le cadre d’une approche intégrée et un partenariat multilatéral.

Ainsi, la première convention, signée avec le Centre Mohammed VI de soutien à la microfinance solidaire, porte sur l’accompagnement des acteurs de l’économie sociale et solidaire, tandis que la deuxième, signée avec le Centre de recherche en économie sociale et solidaire, concerne le renforcement de la cohésion territoriale de l’ESS dans la région de Casablanca-Settat.

La troisième convention, signée avec l’Union de l’action féminine Tanger, vise quant à elle à renforcer l’écosystème de l’ESS dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, alors que la quatrième, conclue avec le Réseau marocain de l’économie sociale et solidaire, ambitionne de renforcer la cohésion territoriale du secteur dans la région de l’Oriental.

 

LNT avec Map

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Le CNDH rapporte des manifestations pacifiques et un respect du droit de rassemblement https://lnt.ma/le-cndh-rapporte-des-manifestations-pacifiques-et-un-respect-du-droit-de-rassemblement/ Sun, 05 Oct 2025 08:38:46 +0000 https://lnt.ma/?p=535306 Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a indiqué avoir poursuivi l’observation des protestations organisées dans plusieurs villes du Royaume et affirme que les manifestations des deux derniers jours se sont déroulées dans une atmosphère pacifique, sans relever de comportements de nature à transgresser le droit au rassemblement pacifique, tant au niveau régional que […]

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Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a indiqué avoir poursuivi l’observation des protestations organisées dans plusieurs villes du Royaume et affirme que les manifestations des deux derniers jours se sont déroulées dans une atmosphère pacifique, sans relever de comportements de nature à transgresser le droit au rassemblement pacifique, tant au niveau régional que national.

Dans un communiqué, l’institution estime que cette situation traduit la capacité des citoyens protestataires comme des forces de l’ordre à mettre en œuvre une interprétation conforme aux droits humains du droit de manifester, conçu comme une responsabilité partagée entre les organisateurs et les autorités publiques. Selon le CNDH, cette approche a permis d’atteindre un équilibre entre le maintien de l’ordre public, la protection des biens privés et publics, et la garantie de l’exercice du droit au rassemblement pacifique.

Le Conseil souligne que les formes d’expression collectives observées sur le terrain ont illustré des « bonnes pratiques » de la part des organisateurs et des services chargés de l’application de la loi, contribuant à préserver le caractère pacifique des rassemblements au cours des deux derniers jours.

Par ailleurs, le CNDH relève que les expressions numériques émergentes se sont inscrites dans la même dynamique pacifique, constituant, selon l’institution, un acquis supplémentaire pour le processus démocratique et des droits humains au sein de la société marocaine.

LNT

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Le CESE appelle à accélérer la mise en œuvre du Plan national pour le vieillissement actif https://lnt.ma/le-cese-appelle-a-accelerer-la-mise-en-oeuvre-du-plan-national-pour-le-vieillissement-actif/ Wed, 01 Oct 2025 14:32:43 +0000 https://lnt.ma/?p=535147 Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a plaidé pour une accélération de la mise en œuvre du Plan d’action national pour la promotion du vieillissement actif 2023-2030, lors d’un atelier de restitution consacré à la présentation des conclusions de son rapport annuel 2024. L’institution recommande également l’adoption d’une loi-cadre relative aux personnes âgées, afin […]

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Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a plaidé pour une accélération de la mise en œuvre du Plan d’action national pour la promotion du vieillissement actif 2023-2030, lors d’un atelier de restitution consacré à la présentation des conclusions de son rapport annuel 2024. L’institution recommande également l’adoption d’une loi-cadre relative aux personnes âgées, afin de définir les grands principes de l’action publique en la matière.

Le rapport, intitulé « Intégration socio-économique des personnes âgées au Maroc : pour mieux se préparer à s’adapter au vieillissement démographique rapide », met en évidence l’urgence d’une meilleure cohérence entre les différents programmes et mesures existants. Le CESE insiste sur la nécessité de soutenir concrètement cette catégorie de la population, notamment à travers la revalorisation des pensions de retraite, l’adaptation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) à leurs besoins spécifiques, et la mise en place de services tels que les soins à domicile ou l’accompagnement par des aides-soignants qualifiés.

Le Conseil recommande aussi de renforcer la gouvernance de l’écosystème institutionnel afin d’améliorer l’effectivité des droits fondamentaux des personnes âgées. Parmi les pistes avancées figurent la facilitation de leur accès au marché du travail par des dispositifs adaptés, la réforme du Code du travail et du statut de la fonction publique, ainsi que l’introduction de modalités de travail flexibles permettant le cumul d’un revenu d’activité avec la pension. Le rapport préconise également des incitations fiscales pour les entreprises qui recrutent ou maintiennent en poste des seniors, ainsi que la promotion de l’entrepreneuriat à travers un accompagnement individualisé et un accès facilité au financement.

Au-delà des aspects immédiats, le CESE propose de développer une « silver economy » à long terme. Inspirée des expériences internationales, cette démarche viserait à transformer le vieillissement démographique en levier de création de valeur économique et sociale. Elle impliquerait de faire correspondre les besoins des personnes âgées avec une offre territorialisée de services adaptés, tout en favorisant l’émergence d’activités génératrices d’emplois.

Lors de la présentation, le président du CESE, Abdelkader Amara, a souligné que le Maroc fait face à des mutations démographiques profondes, marquées par un vieillissement rapide et une espérance de vie en hausse, tels que le montre le Recensement général de la population et de l’habitat de 2024. Selon lui, ces évolutions exigent de repenser les politiques publiques pour considérer les personnes âgées non seulement comme des bénéficiaires de soins, mais aussi comme un capital humain productif capable de contribuer activement au développement socio-économique.

M. Amara a également insisté sur l’importance de valoriser leurs compétences et leur expérience, afin de favoriser le transfert intergénérationnel des savoirs et de consolider la cohésion sociale.

LNT

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La CMR assure la mise en paiement des pensions des nouveaux retraités de l’Éducation nationale https://lnt.ma/la-cmr-assure-la-mise-en-paiement-des-pensions-des-nouveaux-retraites-de-leducation-nationale/ Tue, 30 Sep 2025 08:25:32 +0000 https://lnt.ma/?p=535059 La Caisse Marocaine des Retraites (CMR) a annoncé avoir procédé avec succès au paiement des pensions des nouveaux retraités relevant du Département de l’Éducation nationale. Cette opération concerne plus de 4.000 affiliés mis à la retraite au 31 août 2025, que ce soit à la suite de l’atteinte de l’âge légal ou sur demande anticipée. […]

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La Caisse Marocaine des Retraites (CMR) a annoncé avoir procédé avec succès au paiement des pensions des nouveaux retraités relevant du Département de l’Éducation nationale. Cette opération concerne plus de 4.000 affiliés mis à la retraite au 31 août 2025, que ce soit à la suite de l’atteinte de l’âge légal ou sur demande anticipée.

Selon la CMR, le taux de réalisation de cette opération avoisine les 99%, traduisant l’efficacité des dispositifs mis en place pour assurer la continuité des revenus des bénéficiaires. Les nouveaux retraités percevront ainsi leurs pensions dès le mois qui suit leur départ à la retraite, sans interruption.

La réussite de cette opération résulte d’une coordination étroite entre la CMR, le Département de l’Éducation nationale et la Trésorerie Générale du Royaume. Cette collaboration a permis d’assurer la régularité et la fluidité du processus, répondant aux attentes des affiliés et renforçant la confiance dans le système de retraite.

LNT

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Casablanca : le calvaire quotidien d’un vendeur âgé https://lnt.ma/casablanca-le-calvaire-quotidien-dun-vendeur-age/ Mon, 29 Sep 2025 10:48:01 +0000 https://lnt.ma/?p=535003 Au grand marché de Casablanca, Bouchaib, 75 ans, continue d’exercer comme vendeur ambulant. Comme nombre de Marocains de son âge qui ne peuvent pas bénéficier d’une retraite, il poursuit son activité pour subvenir à ses besoins. Son visage et sa démarche témoignent d’années de travail physique. On l’aperçoit régulièrement transportant deux caisses de légumes sur […]

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Au grand marché de Casablanca, Bouchaib, 75 ans, continue d’exercer comme vendeur ambulant. Comme nombre de Marocains de son âge qui ne peuvent pas bénéficier d’une retraite, il poursuit son activité pour subvenir à ses besoins.

Son visage et sa démarche témoignent d’années de travail physique. On l’aperçoit régulièrement transportant deux caisses de légumes sur le dos, un effort qui révèle la pénibilité de la tâche à son âge. Chaque déplacement, chaque chargement, traduit la contrainte d’un métier exigeant et la persistance d’une volonté de rester actif malgré la fatigue.

Le cas de Bouchaib illustre la situation de nombreuses personnes âgées dans le Royaume qui, faute d’alternative, prolongent leur vie professionnelle au-delà de l’âge de la retraite.

Crédit photo : Ahmed Boussarhane/LNT.

LNT

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Rentrée syndicale 2025 : Les syndicalistes de l’UMT interpellent le FMI sur plusieurs dossiers https://lnt.ma/rentree-syndicale-2025-les-syndicalistes-de-lumt-interpellent-le-fmi-sur-plusieurs-dossiers/ Wed, 24 Sep 2025 13:41:08 +0000 https://lnt.ma/?p=534779 En ce début de semaine, au QG de l’UMT de Casablanca, des responsables du FMI se sont entretenus avec la centrale de Miloudi Moukharik. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations annuelles menées par le FMI avec le Maroc sur la situation économique et sociale du pays, ses défis et ses perspectives. Ses statuts […]

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En ce début de semaine, au QG de l’UMT de Casablanca, des responsables du FMI se sont entretenus avec la centrale de Miloudi Moukharik. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations annuelles menées par le FMI avec le Maroc sur la situation économique et sociale du pays, ses défis et ses perspectives. Ses statuts l’obligent d’ailleurs à consulter le mouvement syndical de chaque pays afin de recueillir son avis avant la rédaction du rapport annuel final.

Cette délégation est conduite par Mme Laura Jarmaillo, directrice du département Afrique du Nord, Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, et à laquelle ont participé des experts en finances, en politiques publiques et en prêts et en politiques publiques du FMI à Washington.

A Casablanca, cette rencontre a été consacrée à un débat autour de la situation économique et sociale du Maroc, ainsi qu’à l’examen et à l’évaluation des projets structurants et des chantiers stratégiques, notamment la généralisation de la couverture sociale et la réforme de l’éducation, de la Santé et de l’Administration.

Elle a également porté sur les positions et visions de l’UMT sur plusieurs aspects en rapport avec le monde du travail, notamment la problématique du chômage et de l’emploi, le secteur informel, la question des systèmes de retraite, la mise en œuvre et le renforcement de la législation du travail, le dialogue social, l’amélioration des indicateurs de développement social, la réduction des disparités spatiales et sociales, l’accompagnement des travailleurs agricoles.

Devant les experts du FMI, le SG de l’UMT, Miloudi Moukhariq a saisi cette occasion pour affirmer la position de l’Union Marocaine du Travail à l’égard de l’approche adoptée par le FMI, et de ses « diktats et recommandations », « qui sont très éloignés de la réalité économique et sociale de notre pays, et qui ont souvent des conséquences désastreuses sur les conditions de la classe ouvrière et des classes populaires en général ».

Et de souligner la nécessité de rationaliser et d’adapter les recommandations du FMI et de les adapter à la réalité économique et sociale du Maroc, ainsi que la nécessité d’établir un cadre social de coopération fondé sur la réalisation du développement durable et la consécration des droits et du travail décent.

Dans le même ordre d’idées, le SG a réitéré la position de l’UMT sur ce que le gouvernement appelle « la réforme du système de retraite qui repose sur un grave retour en arrière des acquis des salariés ».

Cette occasion a été également l’occasion pour l’UMT d’exprimer son rejet catégorique de la nouvelle tentative du ministère du Travail de réviser le Code du Travail « en vue d’instaurer une plus grande flexibilité et précarité dans le monde du travail ».

Pour sa part, Mme Laura Jarmaillo a affirmé son engagement à inclure et à soumettre les observations et positions de l’UMT dans le rapport annuel du FMI sur le Maroc.

Par la même occasion, les membres de la délégation ont souligné l’importance que le Fonds accorde aux consultations annuelles qui les réunissent avec l’UMT, et enregistrent positivement les positions et propositions de la centrale syndicale exprimées lors de cette rencontre.

En fin de cette rencontre, les deux parties ont souligné l’importance et le caractère positif de ces consultations. L’UMPT a affirmé pour sa part son engagement continu à jouer pleinement et loyalement son rôle social, en défendant les intérêts de la classe ouvrière marocaine et de toutes les composantes de la société.

Il est important de constater que cette rencontre entre l’UMT et le FMI intervient dans un climat politique tendu à l’approche de la rentrée parlementaire. En effet, la reprise des travaux parlementaires en octobre s’annonce agitée, marquée par des dissensions au sein de la majorité et des accusations de corruption. Des rapports internationaux, notamment de Transparency International, dénoncent un recul du Maroc dans l’indice de perception de la corruption, affectant la confiance des investisseurs. Le projet de loi de finances risque de raviver les tensions sociales… Du pain sur la planche pour le Gouvernement Akhannouch !

 

Hassan Zaatit

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Nutrition et éducation par le sport : Fromageries Bel Maroc et l’ONG Tibu Africa lancent un programme national https://lnt.ma/nutrition-et-education-par-le-sport-fromageries-bel-maroc-et-long-tibu-africa-lancent-un-programme-national/ Wed, 24 Sep 2025 09:57:27 +0000 https://lnt.ma/?p=534742 Fromageries Bel Maroc et l’ONG Tibu Africa, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, ont lancé un programme national de sensibilisation à la nutrition équilibrée et à l’éducation par le sport. Déployée sous l’égide de l’initiative « La Vache qui rit for Good », cette première édition 2025-2026 cible […]

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Fromageries Bel Maroc et l’ONG Tibu Africa, avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, ont lancé un programme national de sensibilisation à la nutrition équilibrée et à l’éducation par le sport. Déployée sous l’égide de l’initiative « La Vache qui rit for Good », cette première édition 2025-2026 cible 30.000 élèves de l’enseignement primaire public dans 48 écoles réparties sur les 12 régions du Royaume.

Cette action s’inscrit dans la continuité de l’engagement sociétal de Fromageries Bel Maroc, entreprise labellisée RSE par la CGEM, et dans un partenariat durable avec Tibu Africa, organisation de référence pour l’inclusion des jeunes par le sport. Elle s’aligne sur la stratégie nationale multisectorielle de nutrition 2024-2030, qui vise notamment à réduire les carences en micronutriments essentiels comme le fer et l’iode, ainsi que sur la feuille de route 2022-2026 du ministère de l’Éducation nationale.

Le dispositif associe des ateliers de sensibilisation nutritionnelle et des séances sportives adaptées, animés tout au long de l’année scolaire par des coachs formés par Tibu Africa. Au-delà de l’éducation à une alimentation plus équilibrée et à l’activité physique régulière, le programme intègre une dimension d’insertion socio-professionnelle en créant des opportunités d’emploi pour des jeunes en situation de NEET, mobilisés comme animateurs au sein des écoles bénéficiaires.

Le lancement officiel s’est tenu à l’école primaire El Ouahda, en présence de Bouchra Berradi, gouverneur de l’arrondissement d’Aïn Chock, de Latifa Lamlif, directrice provinciale du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, et de Mohamed Dib, directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Casablanca-Settat. Le déploiement opérationnel débutera le 1er octobre dans les 48 établissements ciblés.

Au cœur de cette démarche, la marque La Vache qui rit entend illustrer la mission du Groupe Bel consistant à proposer une alimentation plus saine et durable. Produite localement sur le site industriel de Tanger – un pôle stratégique pour le Royaume – La Vache qui rit est aujourd’hui consommée dans huit foyers marocains sur dix. Sa portion, enrichie en fer, iode, zinc et vitamine D, vise à répondre aux enjeux de nutrition des enfants, en préservant la qualité et la sécurité des aliments, en limitant le gaspillage et en offrant un format pratique et ludique.

« Nous sommes fiers de lancer ce programme qui bénéficiera à 30.000 enfants à travers le Maroc. Cette initiative, portée par notre marque La Vache qui rit, s’inscrit dans notre volonté de créer un impact positif sur le plan national, en contribuant à sensibiliser les plus jeunes à adopter une alimentation équilibrée et une activité physique régulière », a déclaré Laila Aggadi, directrice marketing de Fromageries Bel Maroc.

Pour Mohamed Amine Zariat, président-fondateur de Tibu Africa, « ce partenariat allie l’expertise de Fromageries Bel Maroc en matière de nutrition et celle de Tibu Africa en matière d’éducation par le sport. Et c’est ainsi qu’ensemble nous déployons nos efforts avec le soutien et la confiance du ministère pour toucher des milliers d’enfants à travers le pays, en leur inculquant les valeurs d’une vie saine et active ».

LNT

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Droit de Grève : Après plus d’un demi-siècle, la loi organique va entrer en vigueur… https://lnt.ma/droit-de-greve-apres-plus-dun-demi-siecle-la-loi-organique-va-entrer-en-vigueur/ Tue, 23 Sep 2025 09:33:06 +0000 https://lnt.ma/?p=534706 Six mois après sa publication au BO le 24 mars dernier, la loi organique n°97-15 encadrant le droit de grève entre en vigueur début octobre. Très polémique, mais aussi très attendu, ce texte est censé établir un cadre juridique pour l’exercice du droit de grève. Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? « D’un droit constitutionnel […]

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Six mois après sa publication au BO le 24 mars dernier, la loi organique n°97-15 encadrant le droit de grève entre en vigueur début octobre. Très polémique, mais aussi très attendu, ce texte est censé établir un cadre juridique pour l’exercice du droit de grève. Pourquoi et comment en est-on arrivé là ?

« D’un droit constitutionnel à un piège juridique » : c’est ainsi que les syndicalistes de tout bord qualifient cette loi organique régissant l’exercice du droit de grève. Vivement critiques, les centrales syndicales soulignent avec force qu’il s’agit là d’une grave atteinte à un droit constitutionnel et un regrettable retour en arrière en matière de libertés syndicales.

Pour d’autres, plus qu’une simple réglementation, cette loi organique est un cadre légal censé offrir un nouveau souffle, voire une nouvelle approche à même d’assurer un exercice correct de ce droit constitutionnel.

Certains jugent qu’après plus d’un demi-siècle, il était grand temps d’adopter une nouvelle formule juridique, jusqu’alors non spécifiée, par un texte d’application clair, en vue d’être à jour des défis et autres contraintes socio-économiques de l’heure. Et de poursuivre que ce texte vise un « rééquilibrage » entre les droits de la classe ouvrière, la continuité des services essentiels et les droits des employeurs.

Unanimes, les centrales syndicales continuent de rappeler à qui veut bien l’entendre que sans le respect du droit de grève, le syndicalisme n’aurait pas de sens. Ils sont, depuis des années déjà, contre le principe d’élaboration d’une loi organique qui réglemente le droit de grève (depuis déjà 1962) et préfèrent le renforcement du dialogue social, la modernisation des relations professionnelles et la conclusion de conventions collectives pour éviter les grèves, citant dans ce sens, l’exemple de la France qui ne dispose pas d’une loi organique sur la grève.

En effet, entre la procédure obligatoire imposée pour l’appel à la grève et le délai dont le non-respect est assorti d’illégalité, elles jugent que cette législation est une atteinte aux droits des travailleuses et travailleurs du pays. Le texte a été massivement rejeté par les principales centrales syndicales, notamment l’UMT, la CDT et l’UGTM, qui l’ont qualifié de « loi d’interdiction de la grève ».

Il est important de rappeler que le droit de grève est garanti par la Constitution marocaine depuis 1962. Pourtant, faute de législation organique dédiée, son exercice s’effectuait jusqu’ici de manière relativement empirique, laissant place à de nombreuses interprétations parfois divergentes. Des conflits sociaux survenaient régulièrement, notamment dans le secteur privé, sans cadre légal clair pour fixer la durée, les modalités de préavis ou encore les obligations réciproques des employeurs et des salariés. Parallèlement, la loi impose également des conditions strictes pour le déclenchement d’une grève, comme l’approbation par un syndicat représentatif ou un pourcentage de salariés.

Depuis 2016, plusieurs projets de loi ont circulé sur la table du gouvernement et au Parlement, suscitant un vif débat parmi les syndicats, qui craignaient que certaines dispositions ne restreignent leur liberté d’action. Le texte aujourd’hui adopté se présente donc comme un compromis. Il entend, selon le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, « protéger d’abord le droit de grève » tout en assurant la continuité de l’activité dans les services vitaux pour la société.

Politiquement, le Gouvernement Akhannouch, à travers son ministère de l’Emploi, ne cesse d’ailleurs de répondre à ses détracteurs en précisant que la loi 97-15 veille sur la protection des grévistes, puisque la loi interdit les mesures de représailles de la part des employeurs tel le licenciement et autres manœuvres.

En effet, la position de l’Exécutif conduit par le Rniste Akhannouch reste sans équivoque. On nous dit à ce niveau qu’on est pour le droit de grève, mais contre l’anarchie et l’abus de son usage. Mais certains se demandent s’il est vraiment prioritaire pour le Gouvernement d’adopter un texte aux enjeux de taille pour les syndicalistes, notamment à l’heure d’une situation socio-économique tendue. On murmure que le patron du Gouvernement serait inquiété par l’instrumentalisation de l’action syndicale pour casser le projet gouvernemental du RNI, qui a l’ambition d’être le Gouvernement du Mondial.

Hassan Zaatit

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Nuisances urbaines : la tranquillité en sursis ! https://lnt.ma/nuisances-urbaines-la-tranquillite-en-sursis/ Thu, 18 Sep 2025 09:35:38 +0000 https://lnt.ma/?p=534518 Dans de nombreuses villes marocaines, le quotidien des habitants est rythmé par des nuisances qui fragilisent leur qualité de vie. Elles ne se limitent pas au bruit : elles peuvent être sonores (chantiers, musique provenant de commerces, activités nocturnes), mais aussi visuelles et environnementales (déchets, saletés, poussière de chantiers), ou encore liées à l’occupation anarchique […]

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Dans de nombreuses villes marocaines, le quotidien des habitants est rythmé par des nuisances qui fragilisent leur qualité de vie. Elles ne se limitent pas au bruit : elles peuvent être sonores (chantiers, musique provenant de commerces, activités nocturnes), mais aussi visuelles et environnementales (déchets, saletés, poussière de chantiers), ou encore liées à l’occupation anarchique de l’espace public par des travaux ou des marchandises étalées. Répétées et prolongées, ces atteintes perturbent directement le droit au repos et au bien-être des citoyens, déjà éprouvés par la fatigue des longues journées de travail.

Le cas récent de l’influenceuse Rawaa Beauty a mis en lumière ces tensions. Agacée par un chantier situé en face de son domicile et dénonçant des nuisances répétées, elle a décidé de filmer la situation et de partager la vidéo sur ses réseaux sociaux. Selon elle, les travaux réalisés un dimanche, en dehors des horaires habituels, rendaient la vie des riverains invivable. Mais cette démarche, destinée à interpeller, a débouché sur une plainte pour diffamation et une condamnation judiciaire. L’affaire illustre le tiraillement entre deux droits fondamentaux : celui de la tranquillité et du bien-être, et celui de la protection de la vie privée et de la réputation.

L’expérience de cette jeune mère n’est pas isolée. De nombreux Marocains se plaignent de chantiers lancés sans autorisation claire, de travaux qui se poursuivent tard le soir ou même les week-ends, ou encore de commerces diffusant de la musique à plein volume jusque tard dans la nuit. Les riverains évoquent aussi la multiplication des bars à chicha et commerces bruyants, ou encore le vacarme constant des marchands ambulants. Face à ces nuisances, la patience s’effrite : les citoyens, privés de repos dans leur propre foyer, développent stress, irritabilité et parfois des réactions agressives.

Ce que dit la loi

Le cadre juridique marocain existe, mais son application reste inégale. La loi n°11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement interdit clairement les bruits, vibrations et pollutions qui perturbent le voisinage. En matière de travaux, les horaires sont fixés localement, selon les communes. Les dimanches et jours fériés, les activités bruyantes sont censées être interdites.

De même, les établissements commerciaux, cafés ou restaurants ont l’obligation de respecter des limites sonores et de ne pas troubler le voisinage. En cas de manquement, la loi prévoit des amendes, voire des fermetures administratives. Sur le plan civil, toute personne physique ou morale générant des nuisances peut être poursuivie pour atteinte au bien-être des riverains.

Si les citoyens disposent de recours (documentation des nuisances, signalement aux autorités locales, dialogue avec les responsables ou action en justice), leur mise en œuvre reste lourde et souvent inefficace face à la lenteur administrative. Dans ce contexte, certains choisissent de médiatiser leur situation, comme l’a fait Rawaa Beauty. Mais cette stratégie comporte un risque juridique : filmer et diffuser des vidéos sans autorisation peut constituer une atteinte à la vie privée ou à l’image d’autrui.

Les nuisances urbaines ne sont pas de simples désagréments passagers : elles posent un enjeu de santé publique et de cohésion sociale. Elles questionnent la capacité des villes marocaines à garantir un cadre de vie équilibré à leurs habitants. Trouver un juste milieu entre le droit des citoyens à un environnement paisible et la liberté d’entreprendre ou de s’exprimer est devenu indispensable.

Une régulation plus stricte des chantiers, un meilleur contrôle des établissements commerciaux et une gestion encadrée de l’espace public seraient autant de mesures susceptibles d’apaiser les tensions. Car au-delà des cas individuels médiatisés, c’est le bien-être collectif qui est en jeu !

A. Loudni

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Réforme de la protection sociale, quelles avancées ? https://lnt.ma/reforme-de-la-protection-sociale-quelles-avancees/ Wed, 17 Sep 2025 09:17:06 +0000 https://lnt.ma/?p=534451 Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé mardi 16 septembre 2025 à Rabat une réunion de la Commission ministérielle chargée du pilotage de la réforme de la protection sociale. Cette rencontre a permis d’examiner le bilan des programmes en cours, le suivi du processus d’inscription au Registre national de la population (RNP) et au […]

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Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé mardi 16 septembre 2025 à Rabat une réunion de la Commission ministérielle chargée du pilotage de la réforme de la protection sociale. Cette rencontre a permis d’examiner le bilan des programmes en cours, le suivi du processus d’inscription au Registre national de la population (RNP) et au Registre social unifié (RSU), ainsi que l’état d’avancement du régime AMO-Tadamon et du programme d’aide sociale directe.

Dès l’ouverture, M. Akhannouch a rappelé que « le gouvernement reste pleinement attaché à la mise en œuvre optimale du chantier national de solidarité relatif à la généralisation de la protection sociale, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ». Il a insisté sur la nécessité d’une politique sociale plus équitable et pérenne, menée dans le respect de l’échéancier royal.

La Commission a relevé que 22,5 millions de personnes sont désormais inscrites au RNP et que 5,3 millions de familles figurent dans le RSU. Le nombre des bénéficiaires des régimes de couverture médicale a connu une forte progression, passant de 8,6 millions en 2021 à 24,3 millions fin 2024.

S’agissant de l’AMO-Tadamon, près de 4 millions de familles, soit environ 11 millions de personnes, en bénéficient. Le nombre de dossiers déposés quotidiennement auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dépasse les 102.000 en juillet 2025, contre 93.000 un an plus tôt.

Le directeur général de la CNSS, Hassan Boubrik, a souligné que « le chantier de la généralisation de la couverture sanitaire a enregistré de grandes avancées, avec un triplement du nombre de bénéficiaires en l’espace de quatre ans ». Il a précisé que la CNSS poursuit ses efforts pour consolider ce dispositif et accompagner le déploiement du programme d’aide sociale directe.

La Commission a noté que le programme d’aide sociale directe bénéficie désormais à 4 millions de familles, dont 5,5 millions d’enfants et plus de 1,3 million de personnes âgées de plus de 60 ans. Depuis son lancement en décembre 2023, 40,5 milliards de dirhams ont été distribués, 60 % des familles bénéficiaires se situant en milieu rural.

Concernant la rentrée scolaire, une aide supplémentaire exceptionnelle a été versée afin de soutenir la scolarisation et d’alléger les charges de 1,8 million de familles inscrites au RSU, avec une capacité de ciblage atteignant 3,2 millions d’élèves.

Parallèlement, la mise en place du régime de pensions pour les professionnels, travailleurs indépendants et non-salariés a été présentée comme un facteur de stabilité sociale. Ce dispositif a permis l’accès à la couverture médicale pour 4,28 millions de bénéficiaires, incluant les assurés et leurs ayants droit.

La Commission a toutefois souligné les défis liés à la pérennité financière du système, notamment la question du recouvrement des cotisations sociales. Le Chef du gouvernement a indiqué que « ces enjeux doivent être anticipés pour garantir la viabilité à long terme du chantier de la protection sociale ».

Pour sa part, M. Boubrik a rappelé que « l’État consacre un budget conséquent au programme d’aide sociale directe, qui constitue une réponse concrète aux manifestations de vulnérabilité sociale ».

LNT

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Entretien avec Dounia Z. Mseffer, RMJM : Migrants au Maroc, le silence médiatique qui nourrit la haine https://lnt.ma/entretien-avec-dounia-z-mseffer-rmjm-migrants-au-maroc-le-silence-mediatique-qui-nourrit-la-haine/ Mon, 15 Sep 2025 08:40:33 +0000 https://lnt.ma/?p=534364 Alors que les campagnes de haine visant les personnes migrantes connaissent une amplification inquiétante au Maroc, notamment en ligne, les médias se retrouvent face à une responsabilité accrue. Entre fake news, stéréotypes persistants et absence d’un contre-discours solide, l’espace médiatique laisse trop souvent le champ libre aux narratifs racistes et xénophobes. Pour Dounia Z. Mseffer, […]

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Alors que les campagnes de haine visant les personnes migrantes connaissent une amplification inquiétante au Maroc, notamment en ligne, les médias se retrouvent face à une responsabilité accrue. Entre fake news, stéréotypes persistants et absence d’un contre-discours solide, l’espace médiatique laisse trop souvent le champ libre aux narratifs racistes et xénophobes. Pour Dounia Z. Mseffer, journaliste et présidente du Réseau Marocain des Journalistes des Migrations (RMJM), il est impératif que la presse dépasse les représentations réductrices et accorde une place réelle aux récits et aux voix des migrants eux-mêmes. Dans cet entretien, elle analyse les dérives actuelles, pointe les failles du paysage médiatique et appelle à un sursaut éthique et professionnel afin de réaffirmer le rôle du journalisme comme rempart contre la haine.

 

La Nouvelle Tribune : Aujourd’hui, on parle de plus en plus de discours de haine et de propos racistes visant les personnes migrantes, notamment en ligne. Comment percevez-vous cette évolution au Maroc ?

Dounia Z. Mseffer : Au niveau du Réseau marocain des journalistes des migrations (RMJM), nous percevons cette évolution avec une grande inquiétude, car le phénomène a pris une ampleur nouvelle. Il ne s’agit plus de commentaires isolés, mais de véritables campagnes organisées sur les réseaux sociaux, notamment via Facebook et X, qui visent à créer des tensions entre la population locale et les populations d’Afrique de l’Ouest et centrale vivant au Maroc.

Ce qui est frappant, c’est que ces campagnes instrumentalisent des discours de suprémacisme noir, marginaux en Afrique, pour légitimer des comportements et des propos racistes au Maghreb et au Maroc et importent des éléments de langage du discours raciste occidental vers le Maroc (Grand remplacement, invasion démographique, colonisation africaine, etc.). Ces discours sont souvent marqués par la diffusion de fausses nouvelles (fake news) basées sur la peur, la stigmatisation et la généralisation. Et les premières victimes de ces discours sont les diasporas marocaines, maghrébines et africaines à travers l’Europe, comme l’ont montré les événements racistes survenus en juillet dernier à Torre Pacheco en Espagne.

Malheureusement, cette rhétorique agressive trouve un terrain d’autant plus fertile que le paysage médiatique peine à offrir un contre-discours solide et nuancé. Et, dans une ère alimentée par les faits divers et les campagnes de haine, le manque d’un traitement médiatique approfondi laisse le champ libre à ces narratifs toxiques. Face à cette situation alarmante, nous avons décidé d’agir en lançant, le 21 juillet dernier, un appel invitant les médias marocains à respecter leur devoir éthique et la rigueur professionnelle dans la déconstruction du discours raciste.

 

Quel est le rôle des médias dans la représentation de ces jeunes et de leurs histoires ?

Le rôle des médias est absolument crucial. Ils ont le pouvoir de construire ou de déconstruire les perceptions. Les journalistes, par leur proximité avec l’actualité et leur capacité à raconter des histoires humaines, sont souvent les premiers à sensibiliser le public aux défis de la migration. Leur pouvoir de donner une voix à ceux et celles qui sont souvent marginalisés dans les récits dominants est donc inestimable. Et aujourd’hui plus que jamais, que ce soit au Maroc ou ailleurs dans le monde, les médias ont la responsabilité de défendre les principes fondateurs de la profession : l’indépendance, la recherche de la vérité et le sentiment d’humanité.

Malheureusement, comme le confirme notre étude sur la couverture médiatique de l’immigration étrangère dans la presse marocaine, publiée en mai 2025, cette couverture  est souvent occasionnelle, dramatique et dominée par une information issue de sources officielles. Elle est plus informative que analytique ou investigative. Elle repose massivement sur les “petits genres” journalistiques comme la brève ou le reportage d’actualité et s’appuie sur les communiqués officiels, ce qui favorise une vision institutionnelle et sécuritaire de la migration.

L’étude a également relevé la présence de stéréotypes et de discours discriminatoires avec une focalisation sur la migration subsaharienne consistant à dramatiser la représentation des migrants en les dépeignant comme des éléments dangereux qui nécessitent une vigilance accrue. Nous avons également constaté que les médias se concentrent  principalement sur la migration irrégulière et les tentatives de migration clandestine aux frontières, que ce soit par voie terrestre ou maritime, ce qui est réducteur des migrations dans leur diversité.

Face à cela, le rôle essentiel des médias est de proposer une alternative radicale. Il faut dépasser les stéréotypes et éviter de réduire les personnes migrantes à leur seul statut de “migrants”, pour enfin montrer leur humanité, leur courage et leur résilience. Il est fondamental de donner une voix aux sans-voix. Notre étude a montré un chiffre alarmant : les migrants eux-mêmes ne représentent que 3 % des intervenants dans les articles qui les concernent. Leur donner la parole, et en particulier aux mineurs isolés et aux femmes par exemple, permet de raconter leurs histoires, leurs souffrances et leurs espoirs avec leurs propres mots, tout en veillant bien évidemment à ne jamais les mettre en danger, et en respectant leur dignité et leur droit à l’image. C’est en humanisant le sujet que les médias pourront réellement sensibiliser l’opinion publique et jouer leur rôle de rempart contre la désinformation et les discours racistes et xénophobes.

 

Selon vous, quels sont les facteurs qui favorisent la circulation de ces discours dans l’espace numérique et médiatique marocain ?

La question migratoire est devenue aujourd’hui un enjeu politique majeur, instrumentalisé et polarisé à l’échelle internationale. Nous assistons à une montée de discours d’exclusion, de racisme et de xénophobie partout dans le monde. Et comme nous le soulignons dans notre appel aux médias lancé en juillet 2025, ces discours sont directement portés par des chefs d’État, au Nord (ex : États-Unis) comme au Sud (ex : Tunisie). Cette rhétorique agressive, légitimée au plus haut niveau, s’importe et trouve un terrain fertile au Maroc. Ce phénomène est également amplifié par le renoncement des grandes plateformes numériques (META et X particulièrement) à leur devoir de modération des contenus racistes et xénophobes, ouvrant la voie à des discours criminalisant les migrants et leurs défenseurs.

Ce contexte toxique s’infiltre d’autant plus facilement que le paysage médiatique marocain est en crise profonde. Cette crise n’est pas seulement économique, elle est aussi une crise de contenu, de qualité et de liberté. Le déclin de la presse, couplé à un recul général de la liberté d’expression, a des conséquences directes sur la qualité de l’information Le manque d’un journalisme indépendant, critique et approfondi crée un véritable vide médiatique. Les citoyens qui cherchent à comprendre les enjeux migratoires ne trouvent pas de réponses nuancées dans la presse traditionnelle, qui privilégie un traitement superficiel. Et c’est ce vide qui est exploité par les groupes actifs sur les réseaux sociaux. Ils profitent de l’absence d’une information de qualité pour diffuser massivement leurs messages de haine, basés sur la peur, le populisme et la désinformation, sans faire face à un contre-pouvoir journalistique suffisamment fort pour les analyser et les déconstruire.

 

Pourquoi est-il important que les journalistes accordent une attention particulière à la diversité des profils migratoires, notamment aux femmes, aux sans-papiers, ou aux travailleuses et travailleurs migrants ?

C’est un enjeu fondamental d’éthique et de fidélité à la réalité. Notre étude a révélé une invisibilisation choquante de certains groupes. La représentation de la  femme migrante  et des groupes vulnérables, tels que les mineurs non accompagnés, les personnes en situation de handicap, les minorités ethniques et religieuses, ou les victimes de violence est quasiment inexistante : sur 184 articles analysés, seuls trois l’évoquent, soit moins de 2 % de la couverture totale. De même, la couverture se focalise presque exclusivement sur les migrants d’Afrique subsaharienne, souvent dans le contexte de la migration irrégulière, rendant les autres nationalités presque invisibles.

Ignorer cette diversité, c’est présenter une image tronquée et déshumanisée de la migration. Cela renforce les stéréotypes en réduisant un phénomène complexe à une seule de ses facettes, souvent la plus problématique. Rendre compte de la diversité des parcours, des statuts et des expériences est une condition indispensable pour permettre une compréhension juste et humaine des enjeux migratoires et pour lutter contre les préjugés.

 

Enfin, quels sont, selon vous, les leviers les plus urgents pour encourager un journalisme plus éthique, plus documenté et plus respectueux des droits humains lorsqu’il est question de migration ?

Pour encourager un journalisme plus éthique, il faut une prise de conscience et une action concertée de l’ensemble de l’écosystème médiatique. De manière générale, les leviers les plus urgents sont clairs. Le premier est de réinvestir dans la qualité et la profondeur de l’information et de promouvoir un journalisme indépendant et responsable. Cela signifie de sortir de la logique du fait divers et de la couverture superficielle. Les médias doivent jouer pleinement leur rôle de médias d’information, et privilégier la mise en perspective, l’analyse, et le travail sur le terrain pour lutter contre les fausses informations, les tentatives de manipulation et la dramatisation autour des migrations étrangères au Maroc. Ils ont le devoir de contrer et déconstruire les discours racistes et xénophobes et ne pas être une simple caisse de résonance à ces amalgames, raccourcis et stéréotypes qui sont véhiculés aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Pour cela, il est impératif que les rédactions allouent des ressources au journalisme d’investigation et aux formats longs qui permettent de contextualiser et d’analyser un phénomène aussi complexe que la migration.

Le deuxième levier est celui du pluralisme des voix. Le journalisme ne peut plus se contenter de relayer les communiqués officiels. Une approche éthique exige également d’aller chercher activement la parole des premiers concernés : les personnes migrantes mais aussi les chercheurs, les juristes et les acteurs de la société civile.

Le troisième levier est celui de la formation et de la spécialisation. La migration est un domaine technique, avec ses propres enjeux juridiques, sociaux et économiques. On ne peut pas le couvrir correctement sans un minimum de connaissances. Il est donc urgent que la formation des journalistes devienne une priorité pour les rédactions et les instances de régulation, notamment le Conseil national de la presse.

Enfin, le dernier levier est celui de la responsabilité déontologique et éthique et de l’imputabilité. Les médias doivent s’auto-réguler et appliquer rigoureusement les chartes de déontologie qui interdisent la discrimination, un principe rappelé dans la charte marocaine. Les régulateurs, de leur côté, ont la responsabilité d’assurer une vigilance accrue, dans le respect de la liberté d’expression et de la presse, face à la propagation massive du discours de haine sur les réseaux sociaux au Maroc et leur présence sur les différents médias au Maroc.

C’est précisément pour actionner ces leviers que le Réseau Marocain des Journalistes des Migrations (RMJM) a été créé et concentre ses efforts. Pour répondre au besoin de formation, nous organisons régulièrement des ateliers pour renforcer les capacités des journalistes sur le contexte migratoire, la terminologie et les approches éthiques. Pour soutenir un journalisme de qualité, nous avons lancé un programme de “Bourses journalistiques sur les migrations”, qui finance et accompagne la production d’enquêtes de terrain approfondies. Et pour briser la dépendance aux sources officielles et diversifier les voix, nous organisons des “Dialogues” entre les journalistes et les communautés migrantes, les universitaires et la société civile. Nous avons aussi collaboré à la publication d’ouvrages collectifs, comme “Migrations Maroc : l’impasse ?”, édité par la maison d’édition marocaine indépendante En Toutes Lettres, qui visent précisément à donner la voix aux migrants et aux acteurs de la société civile. Enfin, concernant la responsabilité, notre réseau s’est doté d’une structure de “veille et de vigilance éthique”, et la réalisation de notre étude sur le traitement médiatique est notre principal outil de plaidoyer et de sensibilisation des médias, de la société civile et du grand public pour encourager une meilleure prise de conscience collective des enjeux des migrations étrangères au Maroc et pousser à l’amélioration des pratiques.

 

Propos recueillis par Soufia Khabbouch

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Al Haouz : la reconstruction des logements entre dans sa phase finale, selon les responsables https://lnt.ma/al-haouz-la-reconstruction-des-logements-entre-dans-sa-phase-finale-selon-les-responsables/ Mon, 08 Sep 2025 08:34:13 +0000 https://lnt.ma/?p=534063 Deux ans après le séisme de septembre 2023, la reconstruction des logements sinistrés dans la province d’Al Haouz atteint un stade avancés, selon Hassan Ighighi, coordinateur du programme de reconstruction et de réhabilitation des zones touchées. L’état d’avancement s’élèverait à 91,33%, avec près de 24.000 habitations déjà rebâties selon des normes techniques et architecturales de […]

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Deux ans après le séisme de septembre 2023, la reconstruction des logements sinistrés dans la province d’Al Haouz atteint un stade avancés, selon Hassan Ighighi, coordinateur du programme de reconstruction et de réhabilitation des zones touchées. L’état d’avancement s’élèverait à 91,33%, avec près de 24.000 habitations déjà rebâties selon des normes techniques et architecturales de haut niveau. Les tentes installées au lendemain de la catastrophe ont, par ailleurs, été définitivement démontées, assure le responsable.

Le dispositif poursuit sa montée en cadence : le taux d’achèvement devrait atteindre 93% d’ici fin septembre, puis 96% dans les deux mois suivants. Environ 4% des ménages n’ont pas encore entamé la reconstruction, des situations liées notamment à des litiges successoraux ou à des refus de bâtir malgré la perception de la première tranche d’aide publique. Les autorités locales indiquent avoir pris les mesures légales nécessaires après avoir invité les bénéficiaires à engager les travaux.

Et d’ajouter que la phase amont a été particulièrement exigeante. Pilotées par la commission de suivi, les opérations de sauvetage, de recensement des populations, de déblaiement — plus de 23.500 maisons effondrées — et de délivrance des permis de construire ont été menées dans un contexte topographique difficile. L’acheminement d’équipements spécialisés, d’engins lourds et de ressources humaines importantes a été indispensable, de nombreuses localités étant situées en zones escarpées et peu accessibles.

Les autorités soulignent la coordination « exemplaire » entre acteurs locaux — autorités territoriales, ingénieurs, entrepreneurs, associations — qui a permis d’atteindre ces résultats. Plusieurs bénéficiaires, désormais relogés, disent retrouver progressivement une vie économique et sociale plus stable.

La délivrance des permis a reposé sur des critères stricts, sous supervision d’architectes et de bureaux d’études, selon les autorités, précisant que les projets répondent à un cahier des charges conforme aux normes parasismiques et tiennent compte des spécificités architecturales et culturelles de la région.

LNT

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Entretien avec Fatima Oussi Abal : Rentrée scolaire, comment bien s’organiser dès la première semaine https://lnt.ma/entretien-avec-fatima-oussi-abal-rentree-scolaire-comment-bien-sorganiser-des-la-premiere-semaine/ Tue, 02 Sep 2025 13:26:41 +0000 https://lnt.ma/?p=533887 À l’approche de la rentrée scolaire, les élèves et les parents se préparent à vivre de nombreux défis : emploi du temps chargé, nouvelles matières, nouveaux enseignants et parfois même changement d’établissement. Pour accompagner cette transition et aider les jeunes à démarrer l’année sereinement, nous avons échangé avec Fatima Oussi Abal, coach de vie et […]

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À l’approche de la rentrée scolaire, les élèves et les parents se préparent à vivre de nombreux défis : emploi du temps chargé, nouvelles matières, nouveaux enseignants et parfois même changement d’établissement. Pour accompagner cette transition et aider les jeunes à démarrer l’année sereinement, nous avons échangé avec Fatima Oussi Abal, coach de vie et scolaire, qui partage ses conseils pratiques et sa vision du bien-être éducatif.

Également enseignante de français, Fatima Oussi Abal accompagne depuis plusieurs années élèves et parents dans leur parcours éducatif et personnel. Diplômée en psychopédagogie, en coaching scolaire et en PNL, elle a enrichi son expérience dans différents établissements scolaires avant de se tourner vers le conseil et l’accompagnement individuel. Passionnée par la transmission et l’épanouissement des jeunes, elle met son expertise au service de stratégies concrètes pour surmonter le stress, améliorer l’organisation et renforcer la confiance en soi.

La Nouvelle Tribune : Quels conseils donneriez-vous aux élèves qui s’apprêtent à vivre leur première rentrée au collège ou au lycée ? Et comment les parents peuvent-ils les accompagner au mieux ?

Coach Fatima Oussi Abal : Voir la rentrée comme une nouvelle opportunité est déjà un bon départ. Les élèves se trouvent à un tournant : nouveaux professeurs, nouveaux camarades, parfois un changement de ville ou de système scolaire. Dans ce moment, rester curieux, ne pas hésiter à poser des questions et garder une routine organisée sont des atouts puissants. Quant aux parents, leur rôle est essentiel : offrir un soutien moral, valoriser les efforts plutôt que la perfection, et montrer qu’ils croient en leurs enfants. Ce soutien, bienveillant et posé, est souvent plus rassurant qu’un discours trop exigeant.

Quelles sont les principales difficultés organisationnelles que les élèves rencontrent dès la première semaine ? Et quel rôle concret peuvent jouer les parents ?

 S’adapter à un nouvel emploi du temps, à davantage de matières, et parfois à la fatigue des trajets, notamment dans les grandes villes, sont des réalités souvent sous-estimées. Pour les parents, instituer une routine claire à la maison : des horaires réguliers pour les repas, les devoirs et le sommeil, crée des repères rassurants. Cette stabilité aide les jeunes à se raccrocher à une forme de normalité dans cette phase de transition.

Comment gérer efficacement son emploi du temps pour éviter le stress ? Et comment les parents peuvent-ils soutenir cette organisation sans être intrusifs ?

Un petit carnet ou un agenda est un outil précieux : noter les devoirs, examens, et activités à l’avance permet de visualiser sa semaine et de réduire l’angoisse des oublis. Côté parents, il est utile de vérifier régulièrement, tout en respectant l’autonomie de l’élève : encourager le compromis entre travail et détente, et rappeler l’importance du repos est une manière subtile mais précieuse de soutenir son enfant.

Quelle est l’importance de la préparation mentale avant la rentrée ? Quel rôle peuvent y jouer les parents ?

La rentrée mobilise autant l’esprit que l’agenda : la crainte d’un nouvel environnement ou d’un nouvel établissement est normale, surtout au Maroc où la mobilité scolaire peut être plus fréquente. Pour préparer l’enfant, le dialogue est essentiel. Les parents peuvent évoquer ses craintes, encourager en se remémorant ensemble des réussites passées, et valoriser les qualités de l’élève. Cela fortifie la confiance et adoucit naturellement les tensions du début d’année.

Quels outils simples recommander pour rester organisé au quotidien ? Et quelle habitude instaurer côté parental pour encourager cette organisation ?

Pas besoin d’outils sophistiqués : un agenda papier, un planning hebdomadaire affiché dans la chambre, ou même un simple tableau avec les tâches du jour suffisent, à condition d’être utilisés régulièrement. Pour les parents, instaurer un rituel d’échange le soir, trois ou cinq minutes pour revenir sur la journée, noter les devoirs, préparer la journée suivante,  crée un moment constructif et bienveillant, et renforce l’organisation de l’élève.

Pouvez-vous partager une astuce concrète et simple qui aide vraiment les élèves à démarrer l’année sereinement ? Et comment les parents peuvent-ils y contribuer ?

Une astuce toute simple, mais souvent sous-estimée : préparer ses affaires la veille, cartable, cahiers, vêtements, pour éviter le stress et la précipitation du matin. Cela permet de commencer la journée avec calme et clarté. Les parents peuvent encourager cette démarche en félicitant l’autonomie de l’enfant lorsqu’il prend l’initiative, ce qui favorise la confiance en soi et une routine durable.

 Quel message d’encouragement adresseriez-vous aux élèves et aux parents pour cette rentrée ?

Pour les élèves : voyez chaque rentrée comme une opportunité de découvrir, d’évoluer et de vous surpasser. Les difficultés sont des étapes normatives sur le chemin de la croissance, pas des freins.

Aux parents : votre soutien inconditionnel, vos paroles encourageantes et une écoute sincère sont vos meilleurs outils. Ce que vous transmettez, ce n’est pas la réussite académique immédiate, mais surtout la confiance et la sérénité nécessaires pour apprendre durablement.

 

Propos recueillis par Soufia Khabbouch

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Entretien avec Dr Jacob Azeroual : « Aimer sans blesser, les clés d’une relation saine entre parents et enfants » https://lnt.ma/entretien-avec-dr-jacob-azeroual-aimer-sans-blesser-les-cles-dune-relation-saine-entre-parents-et-enfants/ Mon, 01 Sep 2025 10:09:08 +0000 https://lnt.ma/?p=533820 Comment aimer son enfant sans, malgré soi, lui faire du mal ? Dans son dernier ouvrage Des parents qui aiment, pourtant des enfants qui souffrent, le Dr Jacob Azeroual, médecin psychothérapeute spécialisé dans le couple, l’enfant et l’anxio-dépression, décrypte les formes d’amour mal exprimé et les limites de l’amour parental. Auteur de Couple, les clefs […]

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Comment aimer son enfant sans, malgré soi, lui faire du mal ? Dans son dernier ouvrage Des parents qui aiment, pourtant des enfants qui souffrent, le Dr Jacob Azeroual, médecin psychothérapeute spécialisé dans le couple, l’enfant et l’anxio-dépression, décrypte les formes d’amour mal exprimé et les limites de l’amour parental. Auteur de Couple, les clefs pour le réussir! et de Savoir (s’)aimer, il partage également des conseils concrets pour bâtir une relation fondée sur la confiance, la bienveillance et l’écoute mutuelle.

La Nouvelle Tribune : Quelles sont les formes les plus fréquentes d’amour “mal exprimé” que vous observez dans les familles ?

Dr Jacob Azeroual : En fait le plus étrange, c’est comme dans les couples : la grande majorité des couples s’aiment pourtant vivent parfois un enfer. Il en est de même pour les parents : la grande majorité aime leurs enfants. Pourtant les enfants ne sont pas toujours épanouis ou ne se sentent pas aimés. Le plus souvent il s’agit de maladresse. Parfois, d’une incapacité à se remettre en question. Par égo ou par personnalité psychorigide. Notamment un adulte face à un enfant peut croire que c’est à l’enfant de se remettre en question. En effet c’est parfois le cas. Mais parfois c’est aux parents de se remettre en question. Par exemple en parlant de manière agressive, voire humiliante à son fils ou à sa fille. Pire : j’ai reçu en consultation une mère qui a frappé si fort sa fille qu’elle lui a cassé l’avant-bras. Selon elle, « c’est pour son bien ; elle ne travaille pas assez en classe ! » Comment pouvoir affirmer une telle ineptie ? Aimer c’est bien. Savoir aimer c’est mieux. On ne peut pas dire aimer quelqu’un et lui faire du mal que ce soit physique ou mental.

À partir de quel moment l’amour parental peut-il devenir toxique sans que le parent en ait conscience ?

Mon livre Savoir aimer comporte une partie consacrée à comment aimer de manière constructive. Aimer se décline de plusieurs manieres. La première définition que j’en ai donnée c’est : Aimer c’est Comprendre. En effet comprendre est la première étape élémentaire et fondamentale de l’amour. Comment est-ce possible d’être « toxique » sans en prendre conscience ? Pardonner l’exemple mais même votre coiffeur quand il vous fait le shampoing vous demande si la température de l’eau vous convient. On peut se tromper une fois. Cela s’appelle de la maladresse. Mais quand vous récidivez, cela s’appelle de la bêtise ou de la méchanceté. Par exemple : vous faites remarquer à votre fille qu’elle a pris du poids. Sa réaction est d’exprimer verbalement que ce n’est pas ainsi que vous allez l’aider.La grimace sur son visage montre bien qu’elle n’est pas contente. Si je reprends cet exemple précis, ce n’est pas en harcelant votre fille ou votre fils sur son alimentation que vous allez améliorer la situation.

Comment construire, au quotidien, une relation fondée sur la confiance, la sécurité et l’écoute mutuelle ?

Le maitre mot est la Bienveillance. Le plus difficile et compliqué dans une relation c’est de donner la juste image de ce que nous sommes et de ce que nous voulons. Rien de pire que lorsque les parents sont perçus comme des anti-bonheur de leur enfant. La confiance se construit avec les expériences qui montrent que vous avez été présent lorsque votre fille ou vote fils avait besoin de vous que ce soit pour expliquer un cours ou pour un chagrin. Le sentiment de sécurité est de percevoir ses parents comme des personnes qui veulent vote bien et sont là pour vous protéger. Justement la Bienveillance (page 59 dans le live Des parents qui aiment Pourtant des enfants qui souffrent ) est une fermeté douce et expliquée. Comme un peuple capable de supporter des sacrifices parfois nécessaires lorsque cela est bien expliqué et pas vécu comme du fascisme totalitariste.

Que diriez-vous à un parent qui découvre qu’il a pu blesser son enfant malgré ses bonnes intentions ? Peut-on “réparer” ? 

La grandeur d’un homme est dans sa capacité à demander pardon. (lire chapitre sur le pardon dans le livre Savoir s’aimer aux éditions Guy Trédaniel). C’est le plus beau cadeau que vous puissiez faire à vote enfant. 1/ D’abord car c’est une preuve d’amour : que vous tenez à lui. 2/Vous donnez une image positive de vous : celle d’une personne humble. 3/ vous lui transmettez une belle leçon de vie : demain à son tour il sera amené à demander pardon à son fils ou à sa femme, et le fait d’avoir vu son propre père demander pardon, l’encourage à faire de même. Peut-on réparer ? Les anciens, qui ont souvent raison, disent qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Certes il existe des choses irrattrapables. Mais même si elles sont irrattrapables, votre enfant en vous voyant vous investir à vouloir réparer,comprend à quel point vous l’aimez ; et c’est cela l’essentiel !

Enfin, quel serait votre principal conseil aux parents d’aujourd’hui pour construire une relation saine, fondée sur la confiance et l’écoute ?

Préserver le couple parental qu’il soit solide, stable et complice car un couple qui s’aime, ce sont des enfants aimés. Et passer du temps avec les enfants. Parfois de manière exclusive avec chacun des enfants. Le temps est le plus précieux des trésors. Et bien sûr lire la trilogie sur l’amour : Savoir s’aimer, Couple les clefs pour le réussir,et enfin le nouvel ouvrage Des parents qui aiment, pourtant des enfants qui souffrent. Les 3 sont parus aux éditions Guy Trédaniel et distribués au Maroc par Sochpress ;disponibles librairie LivreMoi…

 

Propos recueillis par Soufia Khabbouch

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Inauguration de plusieurs projets sociaux à Fquih Ben Salah https://lnt.ma/inauguration-de-plusieurs-projets-sociaux-a-fquih-ben-salah/ Thu, 31 Jul 2025 09:35:56 +0000 https://lnt.ma/?p=533102 À l’occasion de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI et dans le cadre de la troisième phase de l’INDH, la province de Fquih Ben Salah a connu, les 28 et 29 juillet derniers, le lancement et l’inauguration d’une série de projets de développement et d’action sociale. Ces initiatives visent à […]

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À l’occasion de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI et dans le cadre de la troisième phase de l’INDH, la province de Fquih Ben Salah a connu, les 28 et 29 juillet derniers, le lancement et l’inauguration d’une série de projets de développement et d’action sociale. Ces initiatives visent à améliorer les conditions de vie des citoyens, à lutter contre la précarité, et à renforcer les infrastructures, notamment dans les zones rurales.

C’est ainsi que dans le prolongement de la dynamique de développement que connaît cette province, que le Gouverneur de Fquih Ben Salah, président également du Comité provincial de développement humain, a procédé, le mardi 29 juillet, à la pose de la première pierre pour la construction et l’équipement d’un Centre d’ouverture pour les enfants et les jeunes dans la ville d’Oulad Ayad, pour un coût de plus de 3 MDH, entièrement financé par le Fonds de l’INDH.

Concrètement, ce nouveau centre accueillera plusieurs ateliers de formation et d’expression créative, expression corporelle, arts plastiques, robotique et électronique, à destination des enfants et des jeunes, dans le but de renforcer leurs compétences et de développer leurs talents dans un environnement sécurisé et stimulant.

Parallèlement à ce projet, le Gouverneur a également posé la première pierre de la construction et de l’équipement d’un centre dédié aux personnes en situation de handicap dans la même ville. Ce projet, financé également par le Fonds de l’INDH, mobilise un budget de plus de 2,5 MDH, et s’inscrit pleinement dans les Hautes Orientations Royales appelant à la promotion de l’inclusion sociale et de l’égalité des chances.

La veille, soit le lundi 28 juillet, le Gouverneur a supervisé la distribution de quatre minibus scolaires, pour un montant global de 1,6 MDH, au profit de plusieurs communes de la province. Cette initiative s’inscrit dans une nouvelle stratégie visant la création d’une Société de Développement Local (SDL) baptisée « Tahfiz », chargée de la gestion structurée et durable du transport scolaire, en particulier en milieu rural, et plus spécifiquement pour soutenir la scolarisation des jeunes filles.

Dans le même cadre, le Gouverneur a donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement d’une route au niveau de la commune rurale de El Borj (douar Oulad Idriss), sur une distance de 3 kilomètres, reliant plusieurs infrastructures sociales et éducatives, afin de faciliter l’accès des élèves aux établissements scolaires.

Ce chantier s’inscrit dans le cadre du programme de réduction des déficits en infrastructures et services de base dans les territoires les moins équipés, avec une enveloppe budgétaire de 13 MDH, visant la réhabilitation de près de 12,8 kilomètres de routes dans différentes communes de la province.

Dans une déclaration à cette occasion, M. Nabil Bouchou, chef du Service de l’action sociale à la préfecture de Fquih Ben Salah, a souligné que ces projets incarnent l’ambition de la troisième phase de l’INDH, à travers des interventions ciblées, ayant un impact direct et durable sur la vie des citoyens, notamment dans des domaines clés tels que le transport scolaire, l’aménagement des routes, et la mise en place de structures sociales favorisant la scolarisation et l’inclusion.

Il a ajouté que ces initiatives s’inscrivent également dans le nouveau modèle de gouvernance locale adopté par la province, avec la création de la SDL « Tahfiz », qui sera en charge de la gestion de ce service social essentiel, dans le but de lutter contre le décrochage scolaire et de promouvoir l’accès à l’éducation, notamment pour les jeunes filles issues des zones rurales.

 

H.Z

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Confiance des ménages : une nette amélioration au deuxième trimestre 2025, malgré des inquiétudes persistantes https://lnt.ma/confiance-des-menages-une-nette-amelioration-au-deuxieme-trimestre-2025-malgre-des-inquietudes-persistantes/ Sat, 19 Jul 2025 18:54:27 +0000 https://lnt.ma/?p=532590 L’Indice de Confiance des Ménages (ICM) a connu une progression notable au deuxième trimestre de l’année 2025, atteignant 54,6 points contre 46,6 points au trimestre précédent, selon les résultats de l’enquête permanente de conjoncture menée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette évolution positive traduit une amélioration généralisée des perceptions des ménages sur plusieurs volets […]

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L’Indice de Confiance des Ménages (ICM) a connu une progression notable au deuxième trimestre de l’année 2025, atteignant 54,6 points contre 46,6 points au trimestre précédent, selon les résultats de l’enquête permanente de conjoncture menée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette évolution positive traduit une amélioration généralisée des perceptions des ménages sur plusieurs volets économiques et sociaux, bien que certains indicateurs restent encore fortement négatifs.

Une confiance en progression, mais encore en deçà des niveaux d’avant-crise

Avec 54,6 points, l’ICM retrouve un niveau inédit depuis plusieurs trimestres, en hausse de 8 points par rapport au début de l’année et de 8,5 points en glissement annuel. Bien que cette progression marque un regain d’optimisme, l’indice reste inférieur à la moyenne enregistrée avant la crise sanitaire et ses prolongements socioéconomiques. Cette amélioration s’explique par une évolution positive des soldes d’opinions sur les perspectives du niveau de vie, du chômage, des situations financières et des intentions d’achat.

Perception du niveau de vie : des perspectives moins pessimistes

Malgré une majorité de ménages (76 %) déclarant une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, le solde d’opinion sur cet indicateur s’est amélioré à –69,2 points, contre –76,5 points un trimestre auparavant. Concernant les perspectives d’évolution du niveau de vie au cours des 12 prochains mois, 9,7 % des ménages anticipent une amélioration, contre 44,9 % qui redoutent une détérioration. Le solde d’opinion, bien que toujours négatif, s’est renforcé, passant de –46,3 points à –35,2 points.

Chômage : un pessimisme en recul

L’une des évolutions les plus significatives concerne les attentes en matière d’emploi. Si 71,8 % des ménages s’attendent à une hausse du chômage dans l’année à venir, ce taux recule nettement par rapport aux trimestres précédents. Le solde d’opinion relatif au chômage s’établit à –57,5 points, contre –73,4 points au premier trimestre 2025, traduisant une amélioration sensible du climat social et de l’anticipation du marché du travail.

Une conjoncture encore peu favorable aux achats durables

Malgré l’amélioration générale, les ménages continuent de percevoir le contexte comme peu propice à l’achat de biens durables. Près de 73 % des personnes interrogées estiment qu’il ne s’agit pas du bon moment pour effectuer ce type d’achat. Toutefois, le solde d’opinion se redresse à –62,8 points, en nette amélioration par rapport aux –72 points enregistrés au trimestre précédent. Cette évolution suggère une relative reprise de confiance en la stabilité financière et une atténuation des tensions inflationnistes.

Situation financière : un redressement progressif du ressenti

S’agissant de la situation financière actuelle, 57,6 % des ménages déclarent que leurs revenus couvrent leurs dépenses, 40,6 % recourent à l’endettement ou puisent dans leur épargne, et 1,8 % parviennent à épargner une partie de leurs revenus. Le solde d’opinion atteint –38,8 points, un niveau en légère amélioration par rapport aux trimestres précédents.

Quant à l’évolution passée de la situation financière, elle reste jugée dégradée par 50,1 % des ménages, mais l’indicateur s’améliore à –45,9 points, contre –49,3 points au trimestre précédent. Les perspectives financières sont également en progression : 15,1 % des ménages s’attendent à une amélioration dans l’année à venir, et seuls 23,6 % à une dégradation, ce qui porte le solde d’opinion à –8,5 points, en hausse de près de 8 points sur un trimestre.

Épargne et prix alimentaires : un climat toujours difficile

Malgré ces améliorations, certains indicateurs témoignent de difficultés persistantes. Seuls 8,7 % des ménages estiment pouvoir épargner dans les 12 prochains mois. Le solde d’opinion sur la capacité d’épargne reste fortement négatif, à –82,6 points, en détérioration par rapport au trimestre précédent (–77,6 points).

En ce qui concerne les prix alimentaires, la quasi-totalité des ménages (94,2 %) déclare avoir constaté une hausse au cours des 12 derniers mois. Le solde d’opinion, bien que légèrement amélioré, reste très négatif à –92,5 points. Pour les 12 prochains mois, 78,9 % des ménages anticipent une poursuite de la hausse des prix alimentaires, contre seulement 2,3 % qui prévoient une baisse, ce qui fixe le solde d’opinion à –76,6 points.

LNT

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Entretien avec EPIK Leaders : « La jeunesse africaine n’est pas seulement l’avenir, elle est le présent » https://lnt.ma/entretien-avec-epik-leaders-la-jeunesse-africaine-nest-pas-seulement-lavenir-elle-est-le-present/ Thu, 17 Jul 2025 10:29:01 +0000 https://lnt.ma/?p=532496 Former une génération de leaders africains capables de relever les défis contemporains tout en construisant les opportunités de demain : telle est l’ambition affichée par EPIK Leaders. Nouvelle organisation panafricaine, elle a choisi le Maroc pour lancer sa première Académie d’Été, réunissant à Agadir une quarantaine de jeunes venus de tout le continent. À travers une […]

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Former une génération de leaders africains capables de relever les défis contemporains tout en construisant les opportunités de demain : telle est l’ambition affichée par EPIK Leaders. Nouvelle organisation panafricaine, elle a choisi le Maroc pour lancer sa première Académie d’Été, réunissant à Agadir une quarantaine de jeunes venus de tout le continent. À travers une pédagogie immersive, un accompagnement sur les soft skills et un engagement collectif, EPIK Leaders entend bâtir un réseau solide de jeunes acteurs du changement. Rencontre avec Dr Nizar Chaari, Fondateur, et Mahmoud Cherkaoui, Président de l’association, autour de leur vision, de leurs choix stratégiques et de leur foi en la jeunesse africaine.  

 

La Nouvelle Tribune : Comment est née l’idée de créer EPIK Leaders ? Quelle vision portez-vous pour la jeunesse africaine à travers ce projet ?

Dr. Nizar Chaari : L’idée d’EPIK Leaders est le fruit d’un cheminement personnel et d’une rencontre extraordinaire. Depuis 2012, je me suis engagé en Tunisie dans le développement des jeunes leaders. Cela a abouti à la création de la Fondation Tunivisions en 2016, un réseau qui compte aujourd’hui plus de 450 clubs et 45 000 membres, devenant ainsi le plus grand réseau de clubs étudiants et de jeunesse du pays. Cette expérience m’a révélé l’immense soif de leadership et d’impact chez la jeunesse africaine. Elle ne veut plus être spectatrice de son avenir, mais en être l’architecte.

Ensuite, la rencontre avec Mahmoud a été déterminante : nous avons immédiatement partagé cette conviction que les jeunes devaient prendre part à la transformation du continent.

 Mahmoud Cherkaoui : Pour moi, EPIK Leaders est la réponse à un besoin criant : équilibrer le développement rapide de l’intelligence artificielle par la création d’une nouvelle « intelligence humaine générative ». Notre vision est d’utiliser la méritocratie pour « hacker l’ascenseur social », permettant aux jeunes les plus compétents et les plus engagés de devenir les leaders de demain. Nous voulons former des leaders qui non seulement savent, mais surtout, qui « font » et qui « grandissent ». C’est une synergie parfaite entre nos deux parcours et nos deux passions.

 

La Nouvelle Tribune : Pourquoi avoir choisi de lancer l’Académie d’Été au Maroc, et précisément à Agadir ?

Mahmoud Cherkaoui : Le Maroc, avec sa vision panafricaine impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI – que Dieu l’assiste – et son environnement propice à l’innovation et à la formation de la jeunesse est le terrain idéal pour ce lancement. Agadir, en particulier, a été choisie pour son potentiel et sa capacité à accueillir un tel événement, mais aussi pour sa symbolique en tant que ville tournée vers l’avenir. C’est un véritable laboratoire idéal pour nous.

Nous avons pu bénéficier de partenariats institutionnels solides : l’Université Ibn Zohr, Technopark, et les ENCG de Casablanca, Agadir, Dakhla, entre autres. Ces ancrages locaux ont été essentiels pour structurer une académie exigeante et inclusive

L’engouement que nous avons vu à Agadir, avec 200 jeunes venus de tout le Maroc et de 15 pays africains a confirmé que ce pari était le bon.

 

 

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans l’engagement des jeunes participants ?

Dr Nizar Chaari : Leur énergie était incroyable. Ils ne venaient pas pour écouter passivement, mais pour apprendre, contribuer, débattre. Ils ont pleinement adhéré à l’approche du « learning by doing », se connaître pour mieux agir, travailler en collectif. Leurs interventions en ateliers, leur curiosité, leur capacité à collaborer étaient bluffantes. À travers chaque débat, on percevait une véritable volonté de reprendre la main sur leur avenir. Cela confirme que notre jeunesse n’attend que des cadres exigeants et bienveillants pour s’exprimer.

L’intégration de la solution Innermetrix® nous a également permis de voir à quel point ils étaient désireux de se connaître en profondeur, de comprendre leurs talents naturels et leurs motivations intrinsèques, pour mieux se positionner et interagir. Cet engagement proactif envers leur propre développement et leur avenir est une source d’immense fierté et une confirmation que nous sommes sur la bonne voie.

 

En parlant d’Innermetrix®, comment fonctionne cet outil ? Quels résultats permet-il d’obtenir ?

Mahmoud Cherkaoui : Innermetrix® est un outil psychométrique de pointe, et nous sommes fiers d’être les seuls en Afrique et en France à le proposer spécifiquement adapté aux jeunes leaders que nous accompagnons chez EPIK Leaders. Son fonctionnement est basé sur une analyse approfondie qui permet à chaque jeune de découvrir plusieurs dimensions essentielles de sa personnalité. Il identifie leurs talents naturels, leurs motivations intrinsèques et leur style comportemental. C’est une véritable carte d’identité psychologique, si l’on peut dire. Les résultats que nous obtenons sont multiples et profondément impactants. Certains jeunes, pour la première fois, comprenaient pourquoi ils étaient à l’aise dans certains rôles et moins dans d’autres. Cette prise de conscience est essentielle pour développer un leadership authentique, ancré dans la connaissance de soi et le respect des différences.

 

Quelles compétences ou qualités cette Académie a-t-elle particulièrement voulu transmettre ?

Mahmoud Cherkaoui : Notre priorité était d’équilibrer développement personnel et leadership stratégique. Nous avons donc insisté sur la connaissance de soi, l’esprit entrepreneurial, la créativité, l’intelligence émotionnelle, mais aussi la capacité à penser complexe et agir concrètement. Chaque activité était pensée pour faire émerger ces qualités. Les jeunes sont repartis avec des outils, des projets, un réseau, et une vision claire de ce qu’ils veulent incarner dans leurs communautés.

 

Pour finir, quelles sont les prochaines étapes de votre action et quel message souhaitez-vous adresser à cette jeunesse africaine qui doute parfois de sa place ou de son avenir ?

Dr. Nizar Chaari : L’Académie d’Été EPIK Leaders 2025 est le premier jalon d’un chemin bien plus vaste et ambitieux. Notre vision est à long terme et à l’échelle du continent. Les prochaines étapes s’articulent autour de plusieurs axes majeurs. Dès septembre 2025, nous allons déployer notre « Welcome Fest », tournée nationale à travers le Royaume du Maroc pour aller à la rencontre de la jeunesse et essaimer l’esprit EPIK Leaders. Nous allons également accompagner les jeunes qui ont participé à cette Académie dans la structuration des premiers « Bureaux nationaux » d’EPIK, et à terme, des « Bureaux internationaux » dans leurs pays respectifs. L’idée est de leur donner les moyens de devenir les animateurs de notre vision sur le terrain. Nous proposerons également des programmes de formation continus et modulaires pour poursuivre leur apprentissage et concrétiser leurs projets d’impact, avec Innermetrix® au cœur de ce suivi personnalisé. Enfin, nous allons renforcer nos partenariats stratégiques au Maroc et sur le reste du continent, et l’objectif à terme est de répliquer le modèle de l’Académie d’Été dans d’autres pays africains.

Quant au message que je souhaite adresser à la jeunesse africaine : ne doutez jamais de votre potentiel immense. L’Afrique est un continent de solutions, de créativité, et d’opportunités sans précédent. Vous êtes la ressource la plus précieuse de ce continent. Ne laissez personne vous dire le contraire.

Mahmoud Cherkaoui : Pour ma part, je veux insister sur le fait que la jeunesse africaine n’est pas seulement l’avenir, elle est le présent. Nous voyons chaque jour cette soif immense d’apprendre, de faire, de croître. Mon message est simple : « Learn. Do. Grow. » Apprenez sans cesse, car le savoir est le pouvoir. Faites, osez entreprendre, passez à l’action car c’est en agissant que vous transformerez vos idées en réalité et que vous créerez de la valeur. Et enfin, grandissez, non seulement personnellement mais aussi collectivement, en bâtissant des réseaux solides et en vous soutenant mutuellement.

Propos recueillis par Soufia Khabbouch

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Aides sociales directes: 98,4% des demandes acceptées en juin https://lnt.ma/aides-sociales-directes-984-des-demandes-acceptees-en-juin/ Tue, 15 Jul 2025 10:19:18 +0000 https://lnt.ma/?p=532360 Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, que 98,4% des demandes de bénéfice des aides sociales directes ont été acceptées durant le mois de juin dernier. En réponse à une question sur « les problèmes liées à l’aide sociale directe » posée par le groupe Istiqlalien de l’unité […]

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Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, que 98,4% des demandes de bénéfice des aides sociales directes ont été acceptées durant le mois de juin dernier.

En réponse à une question sur « les problèmes liées à l’aide sociale directe » posée par le groupe Istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, M. Lekjaa a précisé que 1,6% des demandes ont été rejetées pour plusieurs raisons liées aux « dynamiques » que connaissent certaines familles, ainsi qu’à la perception d’aides dans le cadre d’autres programmes relevant du secteur public ou privé.

« La loi garantit aujourd’hui à toute personne ayant reçu une décision de rejet la possibilité d’interagir avec les autorités chargées du registre social unifié, en fournissant les documents et les justificatifs prouvant ses droits », a-t-il rappelé, ajoutant que garantir la transparence et permettre à tous les ayants droit de bénéficier de cette aide est un travail qui doit être participatif.

Le ministre a fait savoir que le gouvernement envisage de revoir à l’avenir les modalités d’application du seuil d’éligibilité, notant que le déploiement du programme se déroule de manière fluide au profit des catégories éligibles et des personnes déclarant correctement leur situation.

L’aide sociale directe constitue l’un des piliers du projet royal relatif à la réforme sociale qui est elle-même l’un des fondements de l’Etat social, a relevé M. Lekjaa, précisant que ce programme fait l’objet d’un « suivi permanent ».

 

LNT avec Map

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Fécondité et dynamiques démographiques : l’UNFPA et le HCP unissent leurs réflexions https://lnt.ma/fecondite-et-dynamiques-demographiques-lunfpa-et-le-hcp-unissent-leurs-reflexions/ Fri, 11 Jul 2025 14:25:19 +0000 https://lnt.ma/?p=532277 À l’occasion de la Journée mondiale de la population, célébrée chaque année le 11 juillet, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Haut-Commissariat au Plan (HCP) ont organisé conjointement une rencontre consacrée aux enjeux contemporains de la fécondité. L’événement, qui s’est tenu en présence de plusieurs institutions académiques et partenaires stratégiques, […]

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À l’occasion de la Journée mondiale de la population, célébrée chaque année le 11 juillet, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Haut-Commissariat au Plan (HCP) ont organisé conjointement une rencontre consacrée aux enjeux contemporains de la fécondité. L’événement, qui s’est tenu en présence de plusieurs institutions académiques et partenaires stratégiques, a permis de présenter les principaux enseignements du rapport 2025 sur l’état de la population mondiale, publié par l’UNFPA.

Ce rapport, intitulé « La véritable crise de la fécondité : la quête du libre arbitre en matière de procréation dans un monde en mutation », repose sur des données issues d’une enquête internationale réalisée en collaboration avec YouGov dans quatorze pays, dont le Maroc. Il met en exergue les écarts persistants entre les intentions parentales et les trajectoires reproductives effectives, souvent façonnées par des contraintes économiques, sociales ou institutionnelles.

Au Maroc, les résultats de cette enquête révèlent que 33 % des personnes âgées de plus de 50 ans estiment avoir eu moins d’enfants qu’elles ne le souhaitaient. Parmi elles, près de la moitié (47 %) attribuent cette situation à des difficultés financières. Ces données illustrent les tensions croissantes qui affectent les choix reproductifs dans un contexte marqué par des transformations économiques et culturelles profondes.

La rencontre a également permis d’initier un échange pluridisciplinaire autour des tendances démographiques actuelles, en s’appuyant notamment sur les résultats préliminaires du 7ᵉ Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH), mené par le HCP en septembre 2024. Les analyses croisées des chercheurs et experts présents ont contribué à mieux cerner les évolutions en cours et à proposer des pistes pour adapter les politiques publiques à ces mutations.

Parmi les institutions représentées figuraient l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), l’Université Mohammed V de Rabat, l’Institut Royal des Études Stratégiques (IRES), l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), ainsi que le Policy Center for the New South. Leurs contributions ont mis en lumière la complexité des enjeux liés à la baisse de la fécondité, à la transition démographique et à la nécessité de garantir un environnement favorable à l’exercice des droits reproductifs.

En marge de la réflexion académique et institutionnelle, cet événement a aussi marqué le 50ᵉ anniversaire de la présence de l’UNFPA au Maroc. À cette occasion, un visuel commémoratif a été dévoilé. Il rend hommage à l’évolution sociale du pays, en valorisant les liens intergénérationnels, les fondements familiaux et les dimensions culturelles qui continuent de structurer les parcours de vie au Maroc.

LNT

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A Fquih Ben Salah, des initiatives humaines qui ravivent l’espoir et restaurent la dignité https://lnt.ma/a-fquih-ben-salah-des-initiatives-humaines-qui-ravivent-lespoir-et-restaurent-la-dignite/ Fri, 11 Jul 2025 10:49:06 +0000 https://lnt.ma/?p=532245 A quelques kilomètres de la ville de Khouribga, Fquih Ben Salah, un patelin où il fait très chaud et qui est connu pour être le fief des MRE d’Italie, vit au rythme d’un océan de problématiques socioéconomiques des plus compliquées. Et avec la sécheresse accrue ces dernières années et son terrible impact sur l’agriculture, la […]

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A quelques kilomètres de la ville de Khouribga, Fquih Ben Salah, un patelin où il fait très chaud et qui est connu pour être le fief des MRE d’Italie, vit au rythme d’un océan de problématiques socioéconomiques des plus compliquées. Et avec la sécheresse accrue ces dernières années et son terrible impact sur l’agriculture, la situation s’empire pour tous ces jeunes de la région en quête d’emploi et d’avenir.

Néanmoins, des histoires inspirantes de coopératives de personnes en situation de handicap prouvent que la volonté et la détermination pourraient dépasser tous les obstacles et les relever les challenges de toute sorte.

En effet, des expériences de coopératives fondées par des personnes en situation de handicap. Ces dernières ont su transformer les défis en opportunités, le désespoir en espoir, et l’exclusion en participation active et productive. Deux initiatives se distinguent dans ce contexte : la coopérative “Kifahi & Ishraqa pour le traiteur et l’organisation d’événements” et la coopérative des huiles naturelles, deux exemples vivants de ce que peut accomplir l’autonomisation économique et sociale lorsqu’elle repose sur une volonté solide et un accompagnement réel de l’État et de la société.

À Fquih Ben Salah, au cœur des difficultés quotidiennes et de la précarité sociale, est née l’idée de la coopérative “Kifahi & Ishraqa” : un modèle qui illustre comment le handicap peut devenir une source de force, et comment le désespoir peut donner naissance à un projet porteur d’avenir. Cette expérience incarne pleinement la philosophie de l’INDH, à travers l’autonomisation économique et sociale des personnes en situation de vulnérabilité.

Fondée en 2022 dans la province de Fquih Ben Salah, la coopérative “Kifahi & Ishraqa pour le traiteur” réunit cinq membres unis par des parcours de vie marqués par la volonté d’aller de l’avant.

Née en 1973, Saadia Chrahbil, la présidente de la coopérative est une femme divorcée confrontée pendant des années à des réalités sociales difficiles. Aïcha Bahija, née en 1970, également divorcée, a choisi de transformer ses expériences de vie en une énergie positive au service d’un projet collectif. Aman Hanin, jeune femme célibataire née en 1990, incarne quant à elle une génération de femmes ambitieuses, convaincues que l’avenir se construit par l’effort et non par l’attente. Les rejoignent El Hassan Moudden (né en 1982) et Mustapha Laouatani (né en 1973), deux chefs de famille que le handicap n’a pas empêchés de croire en la valeur du travail comme voie vers une vie digne.

La coopérative a bénéficié d’un appui direct de l’INDH à Fquih Ben Salah. Un soutien qui ne s’est pas limité aux équipements ou à l’aide financière, mais s’est aussi traduit par un accompagnement de proximité durant les étapes de création, de formation et d’encadrement, avec l’implication effective des autorités locales, en tête desquelles le Gouverneur de la province, qui a personnellement suivi le projet et facilité la levée des obstacles.

‘‘Ce que nous avons vécu au sein de la coopérative est une victoire contre l’exclusion. Je tiens à adresser mes remerciements les plus sincères à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, pour avoir placé l’humain au cœur du projet de développement, ainsi qu’à l’INDH qui a cru en nous et nous a soutenus dès le début. Un remerciement spécial également à M.le Gouverneur pour sa confiance et son accompagnement décisif’’, a dit Saadia Chrahbil confie :

Pour sa part, Aïcha Bahija ajoute que ce projet nous a donné la force de faire face à la vie avec dignité. Nous ne sommes plus dans l’attente d’aides, nous sommes désormais porteuses d’espoir pour les autres’’. Même son de cloche chez El Hassan Moudden qui affirme pour sa part que la coopérative a marqué un tournant dans sa vie : ‘‘ Je ne me sens plus comme un poids pour la société. Aujourd’hui, nous produisons, planifions et construisons notre avenir de nos propres mains. Je remercie l’INDH de Fquih Ben Salah et toutes les personnes qui nous ont tendu la main’’.

Le projet a démarré avec des prestations simples : préparation de repas, décoration de salles, organisation de tables… Pour devenir progressivement une référence locale en matière de qualité et d’engagement professionnel. Aujourd’hui et après plus de deux ans, la coopérative ambitionne d’élargir ses activités, de proposer de nouveaux services, et de créer des opportunités d’emploi pour d’autres femmes et hommes dans des situations de handicap ou issus de milieux défavorisés avec comme objectif principal, à savoir le renforcement de l’économie locale et réduction du chômage.

“Kifahi & Ishraqa”, ce n’est pas qu’un projet économique : c’est un message sociétal fort. Il affirme que les personnes handicapées n’ont pas besoin de compassion, mais de chances égales. Que la dignité s’acquiert par la volonté, la formation et la solidarité.

Toujours à Fquih Ben Salah, la Coopérative des Huiles Naturelles vient démontrer comment Mohamed Achaab, 49 ans, a réussi à écrire un chapitre singulier dans l’histoire de la résilience.

En effet et malgré son handicap physique, il n’a jamais cédé au fatalisme. Bien au contraire, il a su transformer sa situation en une opportunité de changement, en misant sur la confiance en soi, l’esprit d’initiative et le soutien institutionnel offert par les dispositifs publics d’intégration professionnelle et sociale.

En 2022, il s’associe à quatre amis, également en situation de handicap, unis par des parcours de vie difficiles, mais portés par la même volonté d’avancer. Ensemble, ils fondent une coopérative spécialisée dans l’extraction d’huiles naturelles, avec l’appui direct de l’INDH de la province de Fquih Ben Salah.

Les membres de cette coopérative sont des hommes mariés, pères de famille, dont l’engagement a été renforcé par leur responsabilité familiale et leur désir d’offrir une meilleure vie à leurs proches.

Les premières productions ont concerné des huiles naturelles comme l’huile d’olive, l’huile d’argan ou encore l’huile de lavande, vendues dans des points de vente locaux. Malgré les défis liés au marketing, à la logistique et à la distribution, les membres ont réussi à persévérer, grâce notamment à l’appui de l’INDH et le suivi attentif des autorités locales. Trois ans plus tard, le projet est devenu une réussite exemplaire en matière d’inclusion professionnelle des personnes handicapées, et une expérience pionnière au niveau provincial.

Mohamed Achaab, président de la coopérative, raconte que « quand nous avons lancé ce projet, nous cherchions une opportunité, pas de la pitié. L’INDH de Fquih Ben Salah nous a offert cette chance précieuse, en nous accompagnant dès le premier jour ».

Et d’ajouter que « ce que nous espérons aujourd’hui, c’est d’améliorer nos équipements, développer notre production et créer des emplois pour d’autres personnes dans la même situation. Nous avons la volonté. Il nous faut juste continuer à bénéficier de soutien ».

Cette initiative humaine prend tout son sens en ce mois de juillet, marqué par la Journée internationale des coopératives, et rappelle que le travail coopératif, lorsqu’il repose sur des valeurs de solidarité et d’accompagnement, peut devenir un puissant levier d’intégration, de dignité et de transformation sociale.

L’histoire de Mohamed Achaab et de ses amis, comme d’ailleurs celle de Saadia Chrahbil et bien d’autres, dépasse la simple réussite économique ou l’inclusion sociale. Elle constitue un exemple vivant de l’impact concret des politiques sociales nationales lorsqu’elles s’ancrent dans l’humain, le collectif, et la volonté de construire un avenir meilleur…

H.Z

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Protection de l’enfance : le ministère prépare un système d’information intégré https://lnt.ma/protection-de-lenfance-le-ministere-prepare-un-systeme-dinformation-integre/ Wed, 09 Jul 2025 10:06:30 +0000 https://lnt.ma/?p=532079 La ministre de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahya, a annoncé, mardi à la Chambre des conseillers, la préparation d’un projet de système d’information intégré de protection de l’enfance qui vise à assurer le suivi des enfants dans le processus de protection, allant de l’identification des cas et leur […]

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La ministre de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahya, a annoncé, mardi à la Chambre des conseillers, la préparation d’un projet de système d’information intégré de protection de l’enfance qui vise à assurer le suivi des enfants dans le processus de protection, allant de l’identification des cas et leur accompagnement jusqu’à leur intégration.

En réponse à des questions sur « les politiques intégrées de protection de l’enfance », la ministre a relevé que ce système englobe le renforcement des capacités des intervenants dans les dispositifs territoriaux, le soutien à la création de structures de proximité pour la protection de l’enfance et la généralisation de la mise en place de centres d’accompagnement de la protection de l’enfance dans les provinces sous la supervision des délégations provinciales de l’Entraide Nationale, encadrés par des équipes expérimentés en la matière.

Dans ce sens, elle a rappelé la création de 43 unités de protection de l’enfance au niveau national, en partenariat avec les associations, pour un coût dépassant 11 millions de dirhams, en coordination avec les centres d’accompagnement pour la protection de l’enfance. Aussi elle a noté que les efforts se poursuivent pour appuyer le service d’aide mobile d’urgence sociale dans plusieurs villes, qui œuvrent principalement avec les enfants en situation de rue, avec la programmation de la création de dix nouvelles unités en 2025 et la mise à disposition de 20 unités en 2024.

Intégration de 1400 enfants

Dans le même registre, Mme Ben Yahya a ajouté que ces structures ont permis en 2024 l’intégration de 1400 enfants en situation de rue, alors que le nombre des bénéficiaires de services d’aide mobile d’urgence sociale au premier semestre de 2025 a atteint environ 1099 enfants.

Aussi, elle a mis en avant la contribution de l’Entraide Nationale dans l’intégration et la réintégration des enfants, faisant état de l’intégration de 259 enfants dans les programmes de formations professionnelle et de formation en alternance, et la réinsertion scolaire de 585 enfants en situation d’abandon scolaire.

Par ailleurs, elle a noté la poursuite de l’amélioration de la qualité de prise en charge des enfants en situation difficile au sein des institutions de protection sociale, à travers le renforcement du cadre légal et l’élaboration des textes organiques de la loi relative à ces institutions, outre le renforcement des mécanismes de prise en charge psychologique pour traiter les traumatismes chez les enfants.

Par ailleurs, Mme Ben Yahya a relevé que l’évaluation du premier programme national exécutif de la politique publique intégrée de protection de l’enfance a révélé plusieurs acquis, dont le renforcement du cadre légal et des mécanismes de gouvernance et de coordination, ainsi que le développement des structures de protection aux niveaux des tribunaux, des hôpitaux et auprès de la Sûreté Nationale et de la Gendarmerie Royale, outre l’Entraide nationale et les associations.

Parallèlement, cette évaluation a mis en évidence le besoin d’un système intégré de protection de l’enfance en situation difficile, ainsi que certaines conclusions relatives aux défis, en relation avec la mise en œuvre territoriale des mesures de politique publique, dont notamment les mesures d’opérationnalisation des dispositifs territoriaux intégrés de protection de l’enfance dans les provinces, et la multiplicité des intervenants dans les différentes questions relatives à l’enfance.

Sur la base de ces conclusions, Mme Ben Yahya a souligné que le ministère œuvre à l’élaboration du deuxième programme national exécutif de la politique publique intégrée de protection de l’enfance au titre de 2026, qui met les droits de l’enfant et ses intérêts au cœur de l’action gouvernementale, conformément aux Hautes Orientations Royales, aux dispositions constitutionnelles et aux recommandations de la commission des droits de l’enfant à l’issue de l’examen du troisième et quatrième rapport relatif à la mise en œuvre de la convention sur les droits de l’enfant.

Ce programme accorde une importance particulière à la dimension de la prévention, pour son rôle dans la réduction du coût de la protection et dans la prévention de toutes les formes de violence et de discrimination à l’égard des enfants, en se concentrant également sur l’élargissement de l’offre de services pour réaliser la justice territoriale, et dans la création d’une nouvelle génération de services prenant en compte les différentes étapes de l’enfance, ainsi que le développement personnel et le divertissement.

 

LNT avec Map

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SOS Villages d’Enfants Maroc organise un Hackathon pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes https://lnt.ma/sos-villages-denfants-maroc-organise-un-hackathon-pour-soutenir-lentrepreneuriat-des-jeunes/ Tue, 08 Jul 2025 15:00:27 +0000 https://lnt.ma/?p=532044 L’association SOS Villages d’Enfants Maroc a annoncé le lancement d’un Hackathon dédié à la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes issus de ses programmes d’accompagnement, en particulier ceux sans soutien familial. L’événement se tiendra le 16 juillet au Village d’Enfants SOS de Dar Bouazza, sous le thème « L’entrepreneuriat par et pour les jeunes ». […]

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L’association SOS Villages d’Enfants Maroc a annoncé le lancement d’un Hackathon dédié à la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes issus de ses programmes d’accompagnement, en particulier ceux sans soutien familial. L’événement se tiendra le 16 juillet au Village d’Enfants SOS de Dar Bouazza, sous le thème « L’entrepreneuriat par et pour les jeunes ».

Cette initiative s’inscrit dans une approche à la fois participative et orientée vers l’autonomisation économique. Elle vise à doter les jeunes d’outils concrets pour développer leurs idées entrepreneuriales et favoriser leur insertion socioprofessionnelle. À la suite d’un appel à candidatures, plus de 100 jeunes ont manifesté leur intérêt, dont 20 ont été sélectionnés pour suivre un programme de formation intensive de 60 heures, centré sur le développement de compétences entrepreneuriales et la transformation d’idées en projets réalisables.

Selon Samya El Mousti, Directrice Nationale de SOS Villages d’Enfants Maroc, cette démarche traduit la volonté de l’organisation de faire émerger le potentiel de chaque jeune accompagné, indépendamment de son parcours familial. Elle a souligné que « l’entrepreneuriat constitue un levier efficace pour favoriser l’autonomie, stimuler la créativité et encourager la création de valeur au sein de cette jeunesse souvent confrontée à des défis majeurs d’inclusion ».

Lors du Hackathon, les participants seront invités à présenter leurs projets devant un jury composé de professionnels, d’experts sectoriels et de représentants d’organismes partenaires. Trois initiatives seront distinguées et recevront un soutien financier respectif de 50 000, 30 000 et 20 000 dirhams. Au-delà des prix, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement spécifique après l’événement pour favoriser la concrétisation de leurs idées.

L’ensemble des jeunes participants auront également l’occasion d’échanger avec des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat, notamment des incubateurs, en vue d’explorer les possibilités de financement et de développement de leurs projets.

LNT

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Le PASD enregistre un taux de satisfaction de 87,5 %, selon l’ONDH https://lnt.ma/le-pasd-enregistre-un-taux-de-satisfaction-de-875-selon-londh/ Thu, 03 Jul 2025 10:02:32 +0000 https://lnt.ma/?p=531833 Le Programme d’aide sociale directe (PASD) a enregistré un taux de satisfaction globale de 87,46 % auprès de ses bénéficiaires, a indiqué, mercredi à Rabat, le président de l’Observatoire national du développement humain (ONDH), Othman Gayer. Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats d’une enquête de terrain menée par l’ONDH durant […]

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Le Programme d’aide sociale directe (PASD) a enregistré un taux de satisfaction globale de 87,46 % auprès de ses bénéficiaires, a indiqué, mercredi à Rabat, le président de l’Observatoire national du développement humain (ONDH), Othman Gayer.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats d’une enquête de terrain menée par l’ONDH durant le 1er trimestre de mise en œuvre du PASD, M. Gayer a souligné que ce programme a eu un « impact positif tangible » sur plusieurs volets essentiels de la vie des ménages concernés.

Ainsi, 89,2% des bénéficiaires interrogés ont déclaré une amélioration de leur niveau de vie, dont 31% de manière significative, 92% un renforcement de leur sécurité alimentaire (dont 28% ont observé un progrès notable) et 82% un renforcement du soutien à la scolarisation de leurs enfants, a-t-il précisé.

Par ailleurs, M. Gayer a relevé que 95% des chefs de ménage ayant participé à l’enquête ont affirmé que le traitement des demandes d’inscription « s’effectue de manière transparente » et que les informations relatives au PASD sont « claires et compréhensibles ». 39,72% des personnes sondées ont qualifié ces informations de « très claires et faciles à appréhender » tandis que 53,43% les ont qualifiées de « relativement claires ».

Il ressort également de cette étude que 90,4% des répondants ont jugé le programme comme « équitable en termes d’accès », soulignant toutefois que la simplification des procédures d’inscription demeure « un défi à relever » d’autant plus que 67% des bénéficiaires les décrivent comme « d’une complexité moyenne » contre 5% qui les trouvent « faciles ».

Par ailleurs, le président de l’ONDH a relevé que la plupart des ménages ont dû recourir à une assistance extérieure pour finaliser leur inscription sur la plateforme numérique du programme, alors même que les critères d’éligibilité ont été jugés clairs par près des deux tiers des personnes interrogées (67%), indépendamment de leurs sexe ou lieu de résidence.

Le responsable a, d’autre part, indiqué que l’ONDH a procédé à une analyse comparative avec des dispositifs analogues mis en œuvre au Brésil, au Mexique, en Indonésie et en Afrique du Sud. Il en ressort que le PASD s’inscrit parmi les initiatives les plus performantes et plébiscitées, affichant des résultats équivalents à ceux des programmes de référence en matière de satisfaction, de ciblage, de régularité et de confiance.

Le PASD confirme également son rôle déterminant dans l’amélioration des conditions de vie des ménages à faible revenu, a souligné M. Gayer, tout en relevant certaines différences par rapport aux meilleures pratiques internationales.

Parallèlement, l’ONDH a mis au point un Indice national de satisfaction sociale (INSS), fixé à 71 points sur 100, destiné à mesurer l’opinion des bénéficiaires vis-à-vis des services offerts par les programmes d’aide sociale, a-t-il précisé, notant que cet indice évalue la satisfaction globale des au travers de cinq dimensions : accessibilité, impact, utilité, adéquation et transparence.

Cette enquête de terrain a été conçue pour répondre aux attentes des citoyens ciblés, dans l’esprit de solidarité nationale, afin d’aider les ménages à couvrir leurs besoins essentiels, a-t-il indiqué.

Il s’agit de la première enquête du genre réalisée dans le cadre du suivi et de l’évaluation des programmes inscrits dans le Chantier Royal de l’État social. L’objectif est de mesurer et d’analyser l’impact de la mise en œuvre du PASD sur les bénéficiaires, en évaluant notamment les critères d’équité, de facilité d’accès, d’efficacité ainsi que les retombées économiques et sociales.

 

LNT avec Map

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CDD : La RSE, plus qu’un simple supplément, un socle de stratégie https://lnt.ma/cdd-la-rse-plus-quun-simple-supplement-un-socle-de-strategie/ Mon, 30 Jun 2025 10:16:50 +0000 https://lnt.ma/?p=531624 La ville de Tanger vient d’abriter les travaux de la 3è édition du Congrès “RSE Now” pour débattre, pendant deux jours, des principaux enjeux de la RSE des entreprises. « Organisé par le Club Des Dirigeants (CDD Maroc), sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, cet événement incarne la volonté du […]

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La ville de Tanger vient d’abriter les travaux de la 3è édition du Congrès “RSE Now” pour débattre, pendant deux jours, des principaux enjeux de la RSE des entreprises.

« Organisé par le Club Des Dirigeants (CDD Maroc), sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, cet événement incarne la volonté du secteur privé de s’aligner sur les ODD et de faire de la RSE un levier de performance globale et d’innovation au service du Nouveau modèle de Développement et du Plan National pour le Climat 2020-2030 », explique-t-on auprès des organisateurs.

Placé sous le thème “Performance, Innovation, Responsabilité: Faites le choix durable !”, cette visait à renforcer la culture de la durabilité au sein des entreprises marocaines, en mettant en lumière les meilleures pratiques en matière de gouvernance responsable, d’engagement environnemental et d’impact social.

S’exprimant à cette occasion, le président du CDD Maroc, Driss Drif, a souligné que la 3è édition de cet événement s’inscrit dans une dynamique de transformation, notant que les participants sont réunis autour d’un thème essentiel et d’une forte conviction, celle de “gouverner autrement”.

La RSE ne doit plus être perçue comme un supplément, mais plutôt comme “un centre de stratégie, un lieu de performance, d’innovation et surtout de sens”, a-t-il relevé, notant que dans un contexte marqué par l’urgence climatique, les inégalités sociales et les mutations économiques, il est impératif de repenser les modes de décision et de gouvernance au sein des entreprises.

“Nous devons revoir nos façons de décider, de gérer et d’agir, car les enjeux économiques, sociaux et environnementaux sont devenus cruciaux”, a-t-il insisté, faisant savoir que le congrès est l’occasion idoine pour partager des expériences concrètes, découvrir des solutions durables et connecter des acteurs engagés en matière de RSE.

Pour sa part, Mme Kawtar Bennis, présidente du CDD de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a déclaré que “la responsabilité sociétale des entreprises n’est plus un effet de mode, mais une nécessité à laquelle toutes les entreprises doivent répondre, en s’engageant pleinement et en agissant concrètement”.

Elle a, en outre, rappelé l’engagement du Maroc dans l’agenda 2030 des Nations Unies, qui témoigne de la volonté d’inscrire le pays dans une démarche sociétale et durable, et de faire de la durabilité un axe stratégique central du Nouveau modèle de développement, notant que la société civile a un rôle clé à jouer dans cette dynamique, en créant des passerelles entre les différentes parties prenantes, notamment les institutions publiques, les entreprises, les industriels et les citoyens.

Les autres intervenants ont, quant à eux, souligné l’importance de la RSE en tant que nécessité fondamentale pour les entreprises marocaines, mettant en avant son rôle clé comme levier de développement, permettant d’anticiper et de maîtriser les risques sociaux, environnementaux et juridiques, tout en renforçant la compétitivité durable et l’engagement social.

Ils ont également insisté sur le fait qu’intégrer la RSE dans la stratégie d’entreprise permet de créer de la valeur économique, mais aussi une valeur partagée bénéfique pour l’ensemble des parties prenantes, estimant que la transformation responsable est désormais une composante centrale de l’entreprise, qui s’affirme comme un acteur engagé du développement durable à l’échelle nationale et mondiale.

L’événement, qui s’est étalé sur deux jours, a prévu des conférences et interventions sur des thématiques clés de la RSE, notamment l’aspect environnemental: “De la décarbonation à la régénération”, la dimension sociale: “Gouverner par le capital humain responsable : inclusion, diversité, éthique, santé et qualité de vie au travail” et le volet économique: “Compétitivité durable & création de valeur responsable”.

Autrement dit, aujourd’hui plus que jamais, la RSE se veut de plus en plus une priorité, une exigence, voire une urgence. Et pour beaucoup, il est grand temps de passer à l’action, à savoir « de la Stratégie à l’Impact ».

H.Z

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Koun organise une journée consacrée à l’impact social et environnemental https://lnt.ma/koun-organise-une-journee-consacree-a-limpact-social-et-environnemental/ Thu, 26 Jun 2025 10:35:44 +0000 https://lnt.ma/?p=531550 L’entreprise sociale Koun, développée par l’Association Al Ikram – Fondation Valyans, a organisé le 20 juin une journée axée sur l’impact environnemental et social. Deux temps forts ont marqué cette initiative : la clôture du programme “Koun Citoyen” et le lancement des rencontres annuelles du “Koun Upcycling Club”. L’événement a rassemblé des partenaires institutionnels, des […]

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L’entreprise sociale Koun, développée par l’Association Al Ikram – Fondation Valyans, a organisé le 20 juin une journée axée sur l’impact environnemental et social. Deux temps forts ont marqué cette initiative : la clôture du programme “Koun Citoyen” et le lancement des rencontres annuelles du “Koun Upcycling Club”. L’événement a rassemblé des partenaires institutionnels, des représentants du secteur privé et des bénéficiaires, autour de thématiques telles que l’inclusion, l’économie circulaire et la sensibilisation citoyenne.

Programme “Koun Citoyen” : accompagnement de jeunes et de femmes en situation de précarité

La matinée a été dédiée à la clôture du programme “Koun Citoyen” pour l’année 2024-2025. Ce dispositif, lancé en 2021, vise à accompagner des jeunes en situation de décrochage scolaire (NEETs) ainsi que des femmes cheffes de famille issues de quartiers défavorisés. Il s’appuie sur des cycles de sensibilisation aux Objectifs de Développement Durable, des formations pratiques et un accompagnement individualisé. L’objectif est de favoriser l’engagement civique et de structurer des initiatives locales à impact social.

Le point d’orgue de cette séquence a été le “Pitch Day”, au cours duquel douze groupes de bénéficiaires ont présenté leurs projets devant un jury pluridisciplinaire composé notamment de représentants de l’Entraide nationale, de collectivités territoriales et de la société civile. Trois projets ont été sélectionnés pour bénéficier d’un fonds d’amorçage et d’un accompagnement en mécénat de compétences assuré par des entreprises partenaires.

Le programme, mené en partenariat avec des organismes tels que les Nations Unies, l’Union européenne et le Conseil national des droits de l’Homme, s’inscrit dans une approche plus large de soutien à l’insertion sociale et économique.

Rencontres du Koun Upcycling Club : mobilisation autour de l’économie circulaire

En soirée, l’entreprise sociale Koun a lancé officiellement les rencontres annuelles de son “Upcycling Club”, une plateforme de mobilisation collective dédiée à la valorisation des déchets et à la promotion de l’économie circulaire. Cet espace vise à réunir des entreprises engagées, des collaborateurs et des clients autour d’expériences et de pratiques durables.

Un panel d’intervenants issus de différentes entreprises et institutions a partagé des retours d’expérience sur les enjeux de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), la gestion des déchets et l’économie circulaire. Parmi les intervenants figuraient notamment Mehdi El Boury (Bosch Africa), Saadia Slaoui (Valyans Consulting), Nadia Benbahtane (Intelcia), Hana Oukbich (Capgemini) et Amal Benzakour (AtlantaSanad).

Au cours de la rencontre, plusieurs partenaires ont été mis à l’honneur pour leurs initiatives en matière de tri sélectif, de co-création de produits circulaires et de soutien à l’insertion professionnelle. L’événement a également été l’occasion de dévoiler la collection “Koun Impérial”, composée d’objets revalorisés présentés en exclusivité aux partenaires et aux médias.

LNT avec CdP

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Le 12ᵉ Forum des droits humains à Essaouira explore le lien entre mobilités humaines et dynamiques culturelles https://lnt.ma/le-12%e1%b5%89-forum-des-droits-humains-a-essaouira-explore-le-lien-entre-mobilites-humaines-et-dynamiques-culturelles/ Sat, 21 Jun 2025 15:55:02 +0000 https://lnt.ma/?p=531312 La 12ᵉ édition du Forum des droits humains s’est ouverte vendredi à Essaouira dans le cadre du Festival Gnaoua et Musiques du Monde. Organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), le Forum porte cette année sur le thème : « Mobilités humaines et dynamiques culturelles ». Prenant part à […]

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La 12ᵉ édition du Forum des droits humains s’est ouverte vendredi à Essaouira dans le cadre du Festival Gnaoua et Musiques du Monde. Organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), le Forum porte cette année sur le thème : « Mobilités humaines et dynamiques culturelles ».

Prenant part à la séance d’ouverture, la productrice du festival, Neila Tazi, a mis l’accent sur la contribution des mobilités humaines à la création culturelle. Selon elle, les mouvements migratoires favorisent la circulation des traditions, des langues et des pratiques artistiques, produisant des formes culturelles hybrides en constante évolution.

Elle a souligné que ces dynamiques sont désormais amplifiées par les nouvelles technologies de communication, qui facilitent la diffusion des idées et des influences culturelles à l’échelle mondiale. Face à la montée des replis identitaires et à la prédominance d’approches sécuritaires dans les discours sur la migration, Mme Tazi a estimé que la culture doit retrouver sa place centrale dans le débat.

Elle a également rappelé que le Forum des droits humains, organisé en marge du Festival Gnaoua, est devenu un espace de réflexion récurrent sur les enjeux liés aux mobilités et à la diversité culturelle.

Le président du CCME, Driss El Yazami, a, pour sa part, mis en évidence les multiples facteurs qui influencent les dynamiques migratoires actuelles, notamment les tensions géopolitiques, les disparités en matière de développement humain et les évolutions socio-économiques des pays du Sud. Il a souligné que les migrations concernent aujourd’hui un milliard de personnes, et que les pays d’Europe et d’Asie accueillent la majorité des migrants.

M. El Yazami a également évoqué la diversification croissante des profils migratoires, allant au-delà de la figure traditionnelle du travailleur immigré. Il a cité, entre autres, la circulation des compétences, la migration de mineurs non accompagnés et la mobilité étudiante, appelant à une adaptation des politiques publiques à cette complexité accrue.

Selon lui, cette diversité appelle à repenser les cadres de la citoyenneté et de la gouvernance, en tenant compte des réalités sociales et culturelles multiples. Il a insisté sur l’importance de considérer la migration non seulement sous l’angle économique, mais aussi en termes d’apports culturels pour les sociétés d’origine, de transit et de destination.

LNT

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Clôture du projet GREEN, plus de 2100 jeunes accompagnés et formés https://lnt.ma/cloture-du-projet-green-plus-de-2100-jeunes-accompagnes-et-formes/ Fri, 20 Jun 2025 09:29:19 +0000 https://lnt.ma/?p=531257 EFE-Maroc, en partenariat avec l’AECID et EFE-Europe, vient de clôturer à Tanger le projet “GREEN – Generating Renewed Hope for Moroccan Youth through Training and Job Placements in the Green Economy”. Il s’agit en effet d’une initiative lancée en février 2023 avec comme objectif principal l’accompagnement des jeunes au Maroc vers une insertion socio-professionnelle durable […]

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EFE-Maroc, en partenariat avec l’AECID et EFE-Europe, vient de clôturer à Tanger le projet “GREEN – Generating Renewed Hope for Moroccan Youth through Training and Job Placements in the Green Economy”. Il s’agit en effet d’une initiative lancée en février 2023 avec comme objectif principal l’accompagnement des jeunes au Maroc vers une insertion socio-professionnelle durable dans les secteurs de l’économie verte.

Pour rappel, ce programme de plus de deux ans avait pour objectif de renforcer l’employabilité de 2000 jeunes, en particulier ceux en situation de vulnérabilité. De quoi permettre à 2100 jeunes d’acquérir les compétences clés en entreprenariat vert, en emploi durable tout en couvrant les domaines numériques, linguistiques, comportementaux et techniques. Cette approche multidisciplinaire a facilité aux bénéficiaires du programme l’accès au marché du travail pour ceux en recherche d’emploi, ainsi que le soutien dans la création de leur propre activité pour les porteurs de projet accompagnés.

Déployé à l’échelle nationale, le projet GREEN a été mis en œuvre dans plusieurs régions, notamment Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les régions de l’Oriental, de Casablanca-Settat, de Souss-Massa et Drâa-Tafilalet. Il a combiné différentes approches : formations gratuites, salons de l’emploi, activités citoyennes, modules en ligne, mentora, coaching et accompagnement personnalisé pour les jeunes entrepreneures et porteurs de projets.

Plus de 2100 jeunes ont ainsi été accompagnés et formés, dont 50 % de femmes, traduisant un engagement fort en faveur de l’inclusion sociale et de l’égalité des genres.

Le projet a également contribué à la formation de formateurs et au renforcement des capacités d’institutions publiques et éducatives, afin de pérenniser les acquis et soutenir la durabilité du programme au-delà de l’intervention du consortium.

Outre la montée en compétences des chercheurs d’emploi de façon transversale, le projet a conduit à l’insertion de 262 jeunes sur le marché du travail et a encouragé l’auto-emploi, notamment chez les jeunes femmes, en accompagnant le lancement de plus de 40 projets entrepreneuriaux. Ces derniers couvrent des domaines aussi variés que les énergies renouvelables, le recyclage, l’éducation ou encore la boulangerie-pâtisserie.

« Au-delà de cet impact chiffré, le projet GREEN soutenu par l’AECID nous a permis de construire un écosystème solide d’acteurs engagés, tous mobilisés pour le renforcement des compétences des jeunes et la préparation de la nouvelle génération de leaders à évoluer dans un contexte de transition énergétique à fort potentiel. », a déclaré Houda Barakate, DG d’EFE-Maroc. « L’économie verte n’est pas un concept lointain. Elle est déjà une source d’emploi, d’innovation et d’impact social qui requiert une agilité et une adaptation au quotidien. »

Pour Naiara Imedio de Larrinaga, Coordinatrice Générale par intérim de l’AECID au Maroc : « La jeunesse est le moteur du changement. Et ce changement commence lorsqu’on lui donne l’opportunité d’apprendre, de grandir et de croire en ses capacités. Aujourd’hui, nous voyons des jeunes qui, autrefois, ne trouvaient pas de voie claire, transformer des idées en entreprises, des défis en emplois, et des rêves en réalités. Vous avez démontré que lorsque le talent rencontre les bons outils, il n’y a pas de limites. »

H.Z

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Afriquia met à l’honneur l’entrepreneuriat national à travers le 1000Fikra Showcase https://lnt.ma/afriquia-met-a-lhonneur-lentrepreneuriat-national-a-travers-le-1000fikra-showcase/ Wed, 18 Jun 2025 14:34:52 +0000 https://lnt.ma/?p=531170 Afriquia a organisé le « 1000Fikra Showcase », un événement dédié à la présentation des résultats de son programme d’accompagnement entrepreneurial et à l’annonce de sa prochaine édition. La rencontre a rassemblé à Casablanca de jeunes porteurs de projets, des acteurs économiques, ainsi que des mentors et experts nationaux et internationaux. Depuis son lancement en […]

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Afriquia a organisé le « 1000Fikra Showcase », un événement dédié à la présentation des résultats de son programme d’accompagnement entrepreneurial et à l’annonce de sa prochaine édition. La rencontre a rassemblé à Casablanca de jeunes porteurs de projets, des acteurs économiques, ainsi que des mentors et experts nationaux et internationaux.

Depuis son lancement en 2019, le programme 1000Fikra a permis la création de 650 entreprises à travers différentes régions du Royaume. Il s’inscrit dans une démarche de soutien à l’initiative entrepreneuriale, en proposant un accompagnement structuré pour la concrétisation d’idées de projets. Ce programme est conçu comme une plateforme d’apprentissage, d’échange et de mise en réseau.

Lors du 1000Fikra Showcase, plusieurs échanges thématiques ont été organisés. Le panel intitulé « From Idea to Funding » a permis de discuter des étapes de structuration d’un projet, des mécanismes de financement et des démarches de planification. Un second panel, « Hack Your Growth », a abordé les leviers de développement d’une entreprise, notamment en matière d’acquisition de clientèle, de stratégies de croissance et d’utilisation d’outils technologiques comme l’intelligence artificielle.

Des lauréats des précédentes éditions du programme ont partagé leurs expériences, apportant un éclairage sur les bénéfices de l’accompagnement reçu et les obstacles rencontrés. Leurs témoignages ont également mis en lumière les réalités concrètes du parcours entrepreneurial dans le contexte marocain.

Lancement de la troisième édition du programme

Au cours de la rencontre, Afriquia a officiellement annoncé le lancement de la troisième édition de 1000Fikra. Cette nouvelle étape vise à renforcer les dispositifs d’accompagnement existants et à élargir la portée du programme à un plus grand nombre de bénéficiaires. L’approche adoptée reste centrée sur la structuration des projets, l’accès à l’expertise, le mentorat et le renforcement des capacités entrepreneuriales.

Selon les organisateurs, cette nouvelle édition ambitionne de consolider les acquis des éditions précédentes, tout en intégrant de nouveaux outils d’accompagnement pour améliorer l’impact du programme à l’échelle nationale.

À travers cette initiative, Afriquia entend soutenir un écosystème entrepreneurial dynamique et inclusif. Le programme vise à favoriser l’émergence de projets viables, à promouvoir la culture entrepreneuriale et à encourager les synergies entre différents acteurs de l’accompagnement et du financement.

LNT

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Le CESE appelle à un encadrement légal des formes d’emploi non conventionnelles https://lnt.ma/le-cese-appelle-a-un-encadrement-legal-des-formes-demploi-non-conventionnelles/ Wed, 18 Jun 2025 14:11:45 +0000 https://lnt.ma/?p=531162 Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a organisé, ce mercredi à son siège à Rabat, une rencontre de présentation de son avis sur le thème : « Les formes non conventionnelles d’emploi et les relations professionnelles : nouveaux défis et opportunités émergentes ». À cette occasion, l’institution a plaidé pour une meilleure reconnaissance et un encadrement […]

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Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a organisé, ce mercredi à son siège à Rabat, une rencontre de présentation de son avis sur le thème : « Les formes non conventionnelles d’emploi et les relations professionnelles : nouveaux défis et opportunités émergentes ». À cette occasion, l’institution a plaidé pour une meilleure reconnaissance et un encadrement juridique des nouvelles formes d’emploi, en vue de préserver les droits des travailleurs tout en favorisant la compétitivité des entreprises.

Dans son allocution d’ouverture, le président du Conseil, Dr. Abdelkader Amara, a souligné que le marché du travail au Maroc connaît, à l’instar d’autres pays, des mutations rapides marquées par l’essor de formes d’emploi dites non conventionnelles. Celles-ci s’éloignent des modèles traditionnels fondés sur des relations de travail stables, permanentes et salariées. Selon lui, ces nouvelles modalités d’emploi offrent certes des avantages tant pour les employeurs que pour les travailleurs, mais elles posent également de nombreux défis, notamment en matière de protection sociale, de stabilité des revenus et de respect des droits économiques et sociaux.

Face à ces enjeux, le CESE recommande de favoriser un environnement de travail flexible et inclusif, capable d’intégrer ces formes d’emploi émergentes tout en garantissant les standards fondamentaux du travail décent. Il s’agit notamment d’assurer une rémunération équitable, l’accès à la protection sociale, la sécurité et la santé au travail, ainsi que la liberté syndicale et le droit à la négociation collective. Le Conseil insiste sur la nécessité de préserver les droits garantis par la Constitution, les conventions internationales ratifiées par le Maroc et les dispositions du droit national du travail.

Lors de la présentation du contenu de l’avis, M. Mohamed Mostaghfer, membre du CESE et rapporteur du dossier, a estimé que l’émergence des formes non conventionnelles d’emploi constitue une opportunité pour le Maroc. Elle pourrait contribuer à attirer de nouveaux investissements, créer des emplois pour les jeunes et les femmes, et renforcer la compétitivité des entreprises. Il a toutefois insisté sur la nécessité d’accompagner cette dynamique par un cadre réglementaire adapté, de nature à sécuriser les relations professionnelles et à protéger les travailleurs concernés.

Vers un cadre juridique rénové pour les formes d’emploi émergentes

Le CESE propose plusieurs recommandations concrètes, visant à mettre à jour les textes législatifs et à adapter les politiques publiques à la réalité du marché du travail. En premier lieu, il appelle à la reconnaissance juridique explicite des formes non conventionnelles d’emploi, comme le travail à temps partiel, le télétravail et le travail via les plateformes numériques.

Il recommande ainsi l’introduction de dispositions claires dans le Code du travail marocain pour encadrer le travail à temps partiel, en définissant précisément les droits et obligations des employeurs et des employés concernés. Il préconise également une révision de l’article 8 du Code du travail pour prendre en compte les travailleurs à distance utilisant les technologies de communication modernes.

S’agissant des travailleurs des plateformes numériques – un secteur en forte croissance – le Conseil propose l’adoption d’une définition légale précise des relations de travail les liant à ces entreprises, afin d’identifier clairement les statuts applicables (salarié, indépendant, sous-traitant, etc.) en fonction de la nature de l’activité exercée. Cette clarification permettrait de garantir une meilleure protection juridique à ces travailleurs, souvent exposés à une forte précarité.

Le CESE insiste par ailleurs sur la nécessité d’assurer le respect des normes du travail décent dans ces nouvelles formes d’emploi, en élargissant l’accès à la couverture sociale et en intégrant les risques liés aux nouvelles conditions de travail – y compris les accidents et maladies professionnelles spécifiques – dans les régimes existants.

Un accès élargi à la formation et à la négociation collective

Le Conseil souligne également l’importance d’offrir aux travailleurs concernés l’accès à la formation continue, qu’ils soient salariés ou indépendants. Il recommande notamment la mobilisation des mécanismes existants, tels que les contrats spéciaux de formation, au bénéfice des entreprises et de leurs collaborateurs.

Le CESE propose aussi d’intégrer la question de l’emploi non conventionnel dans le dialogue social, aussi bien au niveau national que sectoriel. Cela permettrait, selon le Conseil, de développer des politiques publiques concertées et de rapprocher les visions des partenaires économiques et sociaux autour des défis liés à la flexibilité, à la compétitivité et à la qualité du travail.

Le droit à la négociation collective constitue un autre axe clé de ces recommandations. Le Conseil appelle à garantir aux travailleurs non conventionnels la possibilité de se regrouper en organisations syndicales ou professionnelles représentatives et de conclure des accords collectifs, notamment à travers la reconnaissance de leur droit à la représentation.

Enfin, le CESE propose de renforcer les capacités du système national d’observation et d’anticipation des évolutions du marché du travail. Il suggère notamment la mise en place de dispositifs de veille et d’études prospectives régulières sur les métiers et compétences d’avenir, en s’appuyant sur l’Observatoire national du marché du travail, les institutions statistiques et de recherche, ainsi que les acteurs économiques et sociaux.

LNT

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DXC CDG célèbre la deuxième promotion de son programme national d’inclusion numérique « Digital Explorers » https://lnt.ma/dxc-cdg-celebre-la-deuxieme-promotion-de-son-programme-national-dinclusion-numerique-digital-explorers/ Tue, 17 Jun 2025 08:49:48 +0000 https://lnt.ma/?p=531042 DXC CDG a organisé, le jeudi 12 juin, une cérémonie de remise des certificats en l’honneur de la deuxième promotion de son programme Digital Explorers, initiative dédiée à l’inclusion numérique des jeunes publics. L’événement s’est tenu sur le site de l’entreprise à Technopolis – Sala Al Jadida, en présence de plusieurs partenaires associatifs et institutionnels, […]

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DXC CDG a organisé, le jeudi 12 juin, une cérémonie de remise des certificats en l’honneur de la deuxième promotion de son programme Digital Explorers, initiative dédiée à l’inclusion numérique des jeunes publics. L’événement s’est tenu sur le site de l’entreprise à Technopolis – Sala Al Jadida, en présence de plusieurs partenaires associatifs et institutionnels, ainsi que des enfants bénéficiaires venus de sept villes du Royaume.

Ce programme, à portée nationale, vise à initier chaque année environ 150 enfants âgés de 5 à 13 ans aux notions de base du codage informatique et de l’intelligence artificielle. Il repose sur un partenariat avec huit associations locales et sur l’implication de collaborateurs bénévoles de DXC CDG.

L’objectif de Digital Explorers est de contribuer à la réduction de la fracture numérique dès le plus jeune âge, en proposant une approche pédagogique accessible, ludique et inclusive. À travers cet engagement, l’entreprise entend participer à la démocratisation des compétences numériques de base, considérées aujourd’hui comme essentielles à l’insertion future des jeunes dans un environnement de plus en plus technologique.

S’exprimant à cette occasion, Mehdi Kettani, président-directeur général de DXC CDG, a déclaré : « À travers Digital Explorers, nous souhaitons transmettre aux jeunes générations non seulement des compétences numériques, mais aussi la confiance et les perspectives d’un avenir ouvert sur l’innovation. Ce programme national représente une réelle fierté pour DXC CDG. »

LNT

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Match Maroc-Bénin : la FRMF met l’inclusion à l’honneur avec Trésors 21 https://lnt.ma/match-maroc-benin-la-frmf-met-linclusion-a-lhonneur-avec-tresors-21/ Wed, 11 Jun 2025 14:48:03 +0000 https://lnt.ma/?p=530913 À l’occasion du match amical opposant l’Équipe Nationale du Maroc à celle du Bénin, la Fédération Royale Marocaine de Football a convié l’Association Marocaine des Trésors 21, marquant ainsi un geste fort en faveur de l’inclusion et de la diversité. Cette initiative, bien au-delà d’un simple moment de convivialité sportive, témoigne d’un engagement national croissant […]

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À l’occasion du match amical opposant l’Équipe Nationale du Maroc à celle du Bénin, la Fédération Royale Marocaine de Football a convié l’Association Marocaine des Trésors 21, marquant ainsi un geste fort en faveur de l’inclusion et de la diversité.

Cette initiative, bien au-delà d’un simple moment de convivialité sportive, témoigne d’un engagement national croissant en faveur de la reconnaissance et de l’intégration des personnes porteuses de trisomie 21. Par ce geste symbolique, la FRMF offre une tribune à l’inclusion et place les valeurs humaines au cœur des grands rendez-vous sportifs.

Le sport, en tant que langage universel, devient ainsi un vecteur de cohésion sociale, un espace où chacun – indépendamment de son parcours – peut ressentir un sentiment d’appartenance, de fierté et de partage. À travers cette invitation, c’est toute la société marocaine qui est encouragée à célébrer la diversité et à porter un regard nouveau, plus juste et plus ouvert, sur la différence.

 

LNT

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Journée mondiale contre le travail des enfants : le Maroc rappelle les mesures engagées pour la protection des mineurs https://lnt.ma/journee-mondiale-contre-le-travail-des-enfants-le-maroc-rappelle-les-mesures-engagees-pour-la-protection-des-mineurs/ Wed, 11 Jun 2025 13:01:17 +0000 https://lnt.ma/?p=530864 Le Maroc, à l’instar de la communauté internationale, célèbre ce jeudi la Journée mondiale contre le travail des enfants. Cette journée, placée en 2025 sous le thème « Les progrès sont visibles, mais il reste beaucoup à faire : accélérons nos efforts ! », vise à faire le point sur les avancées enregistrées dans ce […]

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Le Maroc, à l’instar de la communauté internationale, célèbre ce jeudi la Journée mondiale contre le travail des enfants. Cette journée, placée en 2025 sous le thème « Les progrès sont visibles, mais il reste beaucoup à faire : accélérons nos efforts ! », vise à faire le point sur les avancées enregistrées dans ce domaine et à souligner la nécessité de renforcer les actions engagées pour lutter contre ce phénomène.

Le Royaume a mis en place une feuille de route nationale à l’horizon 2030, articulée autour de trois axes : la prévention à travers la lutte contre la pauvreté et l’abandon scolaire, le développement de compétences professionnelles adaptées pour les enfants, ainsi que la sensibilisation aux risques liés au travail des mineurs. Parallèlement, une stratégie sectorielle spécifique repose sur le contrôle de l’application de la législation en vigueur et le soutien apporté aux projets associatifs encadrés dans le cadre de partenariats formels.

Dans le cadre de ses engagements internationaux, le Maroc a ratifié les principales conventions relatives au travail des enfants et a instauré des mécanismes de suivi destinés à assurer leur mise en œuvre effective. Divers programmes nationaux ont ainsi été élaborés en vue de promouvoir les droits des enfants et de renforcer leur protection contre les formes d’exploitation, de violence ou de négligence.

Ces efforts ont été reconnus sur le plan international. En mars 2025, le Conseil d’administration de l’Organisation internationale du Travail (OIT) a désigné le Maroc, par acclamation, en tant que pays hôte de la sixième Conférence mondiale sur l’élimination du travail des enfants prévue en 2026. Ce sera la première fois qu’un pays arabe accueillera cette conférence.

Cette rencontre internationale permettra de dresser un état des lieux des progrès réalisés depuis la précédente édition, tenue à Durban en 2022, et de formuler des recommandations pour la période post-2030, en lien avec la cible 8.7 des Objectifs de développement durable (ODD), qui vise l’élimination du travail des enfants.

La Conférence constituera également une plateforme d’échange sur les approches nationales, les pratiques régionales et les mécanismes internationaux en matière de protection des enfants, notamment à travers la coopération technique, l’échange d’expertise et le renforcement des capacités.

À ce jour, la convention de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants (n°182) a été ratifiée de manière universelle. Toutefois, la convention relative à l’âge minimum d’admission à l’emploi (n°138) n’a pas encore atteint la ratification universelle, avec 11 États membres en attente. Selon les dernières estimations mondiales publiées en 2021, environ 160 millions d’enfants à travers le monde sont engagés dans une activité économique, souvent dans des conditions incompatibles avec leurs droits fondamentaux.

LNT

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