Environnement - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/societe/environnement/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Wed, 03 Dec 2025 13:48:59 +0000 fr-FR hourly 1 Coopération climatique : le British Council réunit chercheurs et institutions à Marrakech https://lnt.ma/cooperation-climatique-le-british-council-reunit-chercheurs-et-institutions-a-marrakech/ Wed, 03 Dec 2025 13:48:59 +0000 https://lnt.ma/?p=538633 Le British Council organise à Marrakech un séminaire consacré à la collaboration Royaume-Uni – Maroc dans les domaines des compétences et de la recherche pour la résilience climatique. L’événement, tenu ce 4 décembre, réunit plus de 70 participants issus d’institutions universitaires, de centres de recherche, de réseaux de formation professionnelle et du secteur privé des […]

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Le British Council organise à Marrakech un séminaire consacré à la collaboration Royaume-Uni – Maroc dans les domaines des compétences et de la recherche pour la résilience climatique. L’événement, tenu ce 4 décembre, réunit plus de 70 participants issus d’institutions universitaires, de centres de recherche, de réseaux de formation professionnelle et du secteur privé des deux pays.

La rencontre se déroule en présence de l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Alex Pinfield, ainsi que de représentants des ministères marocains en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des compétences. Le séminaire met l’accent sur le rôle des partenariats académiques et professionnels dans l’accompagnement de la transition du Maroc vers une économie verte.

Le programme comprend des interventions, panels et sessions de réseautage. Seize jeunes chercheurs marocains et britanniques présentent des projets développés dans le cadre du « Researcher Challenge » du British Council. Plusieurs initiatives sont également mises en avant, dont Research Environment Links et les International Skills Partnerships, visant le renforcement des capacités, la recherche conjointe et le développement de compétences adaptées aux enjeux climatiques.

L’événement s’inscrit dans la continuité de la coopération engagée depuis plus de soixante ans entre le British Council et les institutions marocaines, notamment dans l’enseignement supérieur, la recherche, la formation professionnelle et l’apprentissage de l’anglais. Il vise à renforcer les perspectives de collaboration scientifique et technique entre les deux pays en matière de durabilité et de résilience climatique.

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Solaire: OCP Green Energy active la 1ère phase de son programme de 202 MWc https://lnt.ma/solaire-ocp-green-energy-active-la-1ere-phase-de-son-programme-de-202-mwc/ Tue, 02 Dec 2025 09:33:57 +0000 https://lnt.ma/?p=538516 OCP Green Energy, filiale du Groupe OCP, a procédé, lundi, à la mise en service effective de la première phase de son programme d’investissement solaire, totalisant une capacité de 202 mégawatts-crête (MWc), marquant ainsi une étape décisive dans la feuille de route de décarbonation du géant mondial des phosphates. Cette première tranche, désormais pleinement opérationnelle, […]

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OCP Green Energy, filiale du Groupe OCP, a procédé, lundi, à la mise en service effective de la première phase de son programme d’investissement solaire, totalisant une capacité de 202 mégawatts-crête (MWc), marquant ainsi une étape décisive dans la feuille de route de décarbonation du géant mondial des phosphates.

Cette première tranche, désormais pleinement opérationnelle, se déploie sur trois sites stratégiques : Benguerir (67 MWc), Foum Tizi (30 MWc) et Oulad Farès dans la province de Khouribga. Avec une capacité installée de 105 MWc, la centrale d’Oulad Farès s’impose d’ailleurs comme la plus grande centrale photovoltaïque actuellement en exploitation au Maroc.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur général d’OCP Green Energy, Omar Kadir, a indiqué que cette filiale a pour vocation d’apporter des solutions concrètes pour répondre aux ambitions stratégiques du Groupe, notamment en termes de décarbonation.

« Le Groupe vise la neutralité carbone à l’horizon 2040, avec des objectifs intermédiaires très ambitieux, notamment sur l’électricité, où nous visons à sécuriser 100% de l’approvisionnement à partir de sources renouvelables », a affirmé M. Kadir, notant que ces objectifs sont en train de se matérialiser à grande échelle.

Mettant l’accent sur l’envergure du projet, M. Kadir a mis en avant les défis techniques relevés par les équipes. « Nous avons dû surmonter plusieurs défis, notamment se connecter directement avec les besoins industriels de la mine d’une façon harmonieuse, sans avoir d’impact sur les opérations de celle-ci », a-t-il expliqué.

Pour sa part, la responsable Développement Durable et Innovation au sein du Groupe OCP, Hanane Morchid, a qualifié cette mise en service de « jalon concret » et fondamental dans la stratégie globale du Groupe.

« Nous célébrons aujourd’hui l’achèvement de la première phase du programme solaire de l’OCP », a noté Mme Morchid dans une déclaration à la presse, mettant en avant l’avantage compétitif du Royaume qui dispose d’un grand potentiel en énergie solaire et éolienne.

Pour le Groupe OCP, la durabilité ne se limite pas à un impératif écologique. « La stratégie de développement durable est une stratégie business également, puisqu’elle nous permet la compétitivité et d’atteindre des coûts d’énergie très bas », a-t-elle précisé.

Ces nouvelles infrastructures couvrent d’ores et déjà une part significative des besoins énergétiques des sites miniers du Groupe, renforçant ainsi sa sécurité d’approvisionnement et sa résilience industrielle grâce à un coût de l’électricité très compétitif.

Dans une démarche d’innovation continue, et pour pallier l’intermittence des énergies renouvelables, OCP Green Energy a également lancé un premier projet de stockage d’électricité à Benguerir. Ce système vise à garantir une alimentation continue et à renforcer la flexibilité du réseau électrique.

Il est à noter que cette première phase, qui a mobilisé un investissement de près de 1,8 milliard de dirhams, a été réalisée en impliquant largement l’écosystème industriel marocain et avec le soutien de partenaires financiers internationaux de premier plan.

Filiale créée en 2022, OCP Green Energy vise à couvrir 100 % des besoins électriques du Groupe dès 2027, avec une capacité cible de 1,2 GW basée sur un mix d’énergies renouvelables et de stockage.

 

LNT avec Map

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Coca-Cola lance le projet “Unite Wetlands Guardians” au Maroc https://lnt.ma/coca-cola-lance-le-projet-unite-wetlands-guardians-au-maroc/ Fri, 28 Nov 2025 10:57:18 +0000 https://lnt.ma/?p=538324 Le système Coca-Cola au Maroc annonce le lancement du projet “Unite Wetlands Guardians”, en partenariat avec Living Planet Morocco (LPM) et sous la coordination du Global Water Challenge (GWC). Cette initiative vise à restaurer des écosystèmes fragiles et à renforcer la résilience hydrique, tout en répondant aux enjeux liés à l’eau dans les régions les […]

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Le système Coca-Cola au Maroc annonce le lancement du projet “Unite Wetlands Guardians”, en partenariat avec Living Planet Morocco (LPM) et sous la coordination du Global Water Challenge (GWC). Cette initiative vise à restaurer des écosystèmes fragiles et à renforcer la résilience hydrique, tout en répondant aux enjeux liés à l’eau dans les régions les plus vulnérables au changement climatique, notamment dans le bassin de l’Oum Er-Rbia.

Deuxième fleuve le plus long du Maroc, le bassin de l’Oum Er-Rbia constitue un élément central de la stratégie nationale de gestion de l’eau. Ses transferts hydriques alimentent plusieurs bassins et grandes villes, dont Casablanca, Marrakech, Settat et Berrechid, soulignant son rôle vital pour les communautés locales et le développement régional.

Le projet prévoit la restauration de plus de 1 200 hectares de zones humides, afin d’améliorer la santé des bassins versants, revitaliser la biodiversité et renforcer la résilience hydrique régionale. Il inclut également l’amélioration de l’efficacité de l’irrigation dans des zones agricoles stratégiques et la formation de 1 500 habitants des communautés rurales pour les préparer aux défis du changement climatique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’Africa Water Stewardship Initiative, lancée par le système Coca-Cola en 2024, et s’aligne sur la stratégie mondiale de sécurité hydrique de l’entreprise, qui vise à restituer 100 % de l’eau utilisée dans ses boissons. Selon Farid Benchekroun, Directeur Général de Coca-Cola Maroc, le projet illustre l’importance de la collaboration pour relever les défis environnementaux et créer des solutions durables.

Yousra Madani, Présidente de Living Planet Morocco, souligne que le projet combine initiatives communautaires, approches fondées sur la nature et outils de suivi avancés pour bâtir un modèle capable de répondre aux enjeux hydriques du Maroc tout en inspirant des solutions à l’échelle mondiale.

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Rabat accueille la 2ᵉ édition du Programme de coopération pour les énergies renouvelables en Afrique https://lnt.ma/rabat-accueille-la-2%e1%b5%89-edition-du-programme-de-cooperation-pour-les-energies-renouvelables-en-afrique/ Thu, 27 Nov 2025 09:01:50 +0000 https://lnt.ma/?p=538252 La Banque Islamique de Développement (BID), l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et la Moroccan Agency for Sustainable Energy (MASEN) ont accueilli à Rabat la deuxième édition du Programme de Coopération pour les Énergies Renouvelables en Afrique (RECPA). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision de Sa Majesté […]

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La Banque Islamique de Développement (BID), l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et la Moroccan Agency for Sustainable Energy (MASEN) ont accueilli à Rabat la deuxième édition du Programme de Coopération pour les Énergies Renouvelables en Afrique (RECPA). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour la promotion d’une coopération Sud-Sud solidaire et opérationnelle, notamment dans le domaine de la transition énergétique.

Cette édition du programme RECPA (Renewable Energy Cooperation Program to Power Africa) a réuni des délégations de haut niveau en provenance de huit pays africains : le Bénin, le Cameroun, les Comores, la Libye, le Nigeria, la Sierra Leone, la Somalie et le Togo. L’événement a également enregistré la participation de plusieurs partenaires institutionnels et techniques, dont l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), la SENELEC et la STEG, confirmant la volonté de renforcer les synergies régionales autour des enjeux énergétiques.

Lancé en 2019 dans le cadre de l’initiative conjointe BID–MASEN pour le développement des énergies renouvelables en Afrique, le programme RECPA a déjà permis de fédérer un nombre croissant de pays partenaires. La tenue de cette deuxième édition à Rabat vise à élargir ce cercle de coopération, en capitalisant sur les acquis et en mettant à disposition des pays africains l’expertise, les outils techniques et les bonnes pratiques développés par les institutions impliquées.

Les organisateurs ont mis l’accent sur la nécessité de bâtir des partenariats solides et inclusifs, fondés sur l’échange d’expériences et la co-construction de projets concrets. L’atelier RECPA ambitionne notamment d’identifier de nouvelles opportunités de développement pour les pays participants, de partager des retours d’expérience sur des modèles déjà éprouvés, d’explorer des pistes de collaboration autour de projets d’énergies renouvelables et de créer des conditions favorables à un développement durable profitant à l’ensemble du continent.

LNT

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Le Groupe Azura distingué par le Trophée Climat 2025 et le « Morocco Sustain Food Standard » https://lnt.ma/le-groupe-azura-distingue-par-le-trophee-climat-2025-et-le-morocco-sustain-food-standard/ Wed, 26 Nov 2025 09:49:25 +0000 https://lnt.ma/?p=538176 Le Groupe Azura a été doublement récompensé mardi à Agadir pour son engagement en faveur du développement durable. L’entreprise a remporté le Trophée Climat 2025, catégorie Agriculture, décerné par le Ministère de la Transition énergétique, la Wilaya, la Région Souss-Massa et la CGEM locale. Cette distinction salue l’impact environnemental mesurable des actions menées par le […]

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Le Groupe Azura a été doublement récompensé mardi à Agadir pour son engagement en faveur du développement durable. L’entreprise a remporté le Trophée Climat 2025, catégorie Agriculture, décerné par le Ministère de la Transition énergétique, la Wilaya, la Région Souss-Massa et la CGEM locale. Cette distinction salue l’impact environnemental mesurable des actions menées par le groupe.

Azura a également obtenu le « Morocco Sustain Food Standard » niveau 3, le plus élevé, développé par la FAO, la BERD et Morocco Foodex, et remis par le ministre de l’Agriculture. Ce label distingue les pratiques durables mises en œuvre sur les sites d’Agadir et de Dakhla, notamment en matière d’optimisation des ressources et d’agriculture innovante.

Depuis plus de trois décennies, le Groupe Azura déploie une stratégie axée sur la réduction de son empreinte écologique. Il agit sur les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, la gestion des déchets et la protection de la biodiversité. Engagé dans la démarche Science-Based Targets depuis 2022, il s’aligne sur les objectifs de l’Accord de Paris.

Azura mise sur des serres non chauffées, l’utilisation d’eau de mer dessalée et l’irrigation de précision, des initiatives qui lui ont valu la certification AWS, une première au Maroc.

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COP30 : le Maroc appelle à une “décennie de mise en œuvre” pour l’adaptation et à un accès direct au financement africain https://lnt.ma/cop30-le-maroc-appelle-a-une-decennie-de-mise-en-oeuvre-pour-ladaptation-et-a-un-acces-direct-au-financement-africain/ Fri, 21 Nov 2025 08:21:31 +0000 https://lnt.ma/?p=537940 Le Maroc, à travers Bouzekri Razi, directeur du Climat et de la Diversité biologique au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, a insisté, jeudi à Belém, sur la nécessité d’engager une “décennie de mise en œuvre” de l’Objectif mondial d’adaptation (GGA), estimant que l’efficacité de ce cadre dépendra essentiellement d’un accès accru, […]

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Le Maroc, à travers Bouzekri Razi, directeur du Climat et de la Diversité biologique au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, a insisté, jeudi à Belém, sur la nécessité d’engager une “décennie de mise en œuvre” de l’Objectif mondial d’adaptation (GGA), estimant que l’efficacité de ce cadre dépendra essentiellement d’un accès accru, direct et prévisible au financement pour les pays africains, lors du Dialogue de haut niveau de Bakou sur l’Adaptation organisé dans le cadre de la COP30.

Selon M. Razi, l’écart persistant entre les ambitions affichées et les moyens disponibles limite fortement la capacité des pays africains à opérationnaliser le GGA et à utiliser pleinement la liste d’indicateurs adoptée. Il a rappelé que, sans un financement suffisant, les actions d’adaptation risquent de rester théoriques, alors même que les vulnérabilités s’accentuent sur le continent.

Le Maroc a souligné que la mise en œuvre constitue désormais le critère déterminant pour évaluer la crédibilité du GGA. L’expérience nationale en matière d’adaptation repose, selon le représentant marocain, sur une planification stratégique et sur une coopération Sud-Sud renforcée. Le pays a aligné sa Contribution déterminée au niveau national (CDN) actualisée sur le cadre des Émirats arabes unis pour la résilience, en identifiant des actions prioritaires contribuant directement aux cibles mondiales, notamment dans les domaines de l’eau, de la sécurité alimentaire, de la santé et de la préservation des moyens de subsistance.

La coopération africaine occupe une place centrale dans la politique climatique du Maroc. L’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA), lancée par SM le Roi Mohammed VI lors de la COP22 à Marrakech, a été citée comme un exemple de plateforme continentale alignée sur la Stratégie Climat de l’Union africaine et sur le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (PDDAA). Cette initiative illustre la traduction du GGA dans des actions concrètes, en reliant la recherche, les politiques publiques et les mécanismes de financement, notamment dans le domaine de l’agriculture climato-intelligente.

Le Royaume a également salué l’Initiative africaine pour l’adaptation (AAI), présentée comme la principale plateforme continentale dédiée au renforcement de la résilience. Il a toutefois rappelé que la prévisibilité et la nature concessionnelle du soutien financier restent essentielles pour inscrire durablement l’adaptation dans les trajectoires de développement africaines.

Malgré les efforts entrepris, le Maroc a souligné que l’Afrique ne reçoit actuellement que moins de 10 % des financements mondiaux consacrés à l’adaptation, un niveau jugé insuffisant pour atteindre les cibles fixées pour 2027 et 2030. Le Royaume a ainsi appelé à élargir les mécanismes permettant l’accès direct au financement, en particulier pour les institutions africaines, les agriculteurs et les coopératives, à travers des dons et des financements hautement concessionnels. Il a également mis en avant l’importance d’indicateurs d’adaptation fiables, capables d’assurer la traçabilité et la transparence du soutien.

Le représentant marocain a ajouté que les indicateurs du GGA doivent être adaptés, flexibles et non prescriptifs afin de refléter les priorités nationales et les différentes situations de vulnérabilité, notamment dans les secteurs clés tels que l’agriculture et l’eau. La réussite de l’adaptation repose également sur un transfert technologique efficace et un renforcement continu des capacités, a-t-il indiqué.

Pour le Maroc, l’opérationnalisation du GGA nécessite enfin l’accompagnement de la liste d’indicateurs par un objectif financier robuste, condition jugée indispensable pour éviter l’élargissement du fossé entre ambitions et mise en œuvre. Le Royaume a ainsi réitéré que seule une combinaison de financement accru, de renforcement institutionnel et de coopération continentale permettra aux pays africains d’avancer vers une adaptation effective et durable.

LNT

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78 MMDH mobilisés au Maroc à l’horizon 2029 pour la mobilité propre, selon Abdellatif Maâzouz https://lnt.ma/78-mmdh-mobilises-au-maroc-a-lhorizon-2029-pour-la-mobilite-propre-selon-abdellatif-maazouz/ Mon, 17 Nov 2025 13:32:30 +0000 https://lnt.ma/?p=537760 Le Maroc a engagé plus de 78 milliards de dirhams pour développer, d’ici 2029, un système de transport public propre, moderne et accessible, a indiqué le président du Conseil régional de Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, lors d’un side-event organisé en marge de la COP30 à Belém par la Direction générale des collectivités territoriales et l’Association marocaine […]

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Le Maroc a engagé plus de 78 milliards de dirhams pour développer, d’ici 2029, un système de transport public propre, moderne et accessible, a indiqué le président du Conseil régional de Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, lors d’un side-event organisé en marge de la COP30 à Belém par la Direction générale des collectivités territoriales et l’Association marocaine des présidents des conseils communaux.

Selon M. Maâzouz, ces investissements comprennent 11 MMDH destinés à l’acquisition de 3.750 bus de nouvelle génération, ainsi que 67 MMDH dédiés au développement des transports en sites propres, incluant les tramways, les lignes de RER et les trains régionaux. Ces projets s’inscrivent dans la stratégie nationale visant à promouvoir une mobilité durable et à réduire les émissions liées au transport.

Il a souligné le rôle central joué par les régions dans l’avancement de la transition vers une mobilité propre dans le cadre de la régionalisation avancée. À cet égard, la région Casablanca-Settat a mobilisé près de 25 MMDH pour les infrastructures et équipements de mobilité urbaine et rurale, représentant environ 40 % du budget de son Plan de développement régional actualisé.

Le président du Conseil régional a précisé que Casablanca-Settat mise sur un modèle intégré de mobilité, reposant sur l’articulation Train–Tramway comme colonne vertébrale du réseau, appuyée par la modernisation du parc de bus et la mise en place d’une plateforme digitale multimodale permettant une gestion intelligente des flux et une information voyageur en temps réel.

S’exprimant lors de cette rencontre placée sous le thème « Mobilité durable et électrification des transports publics : État des lieux et perspectives », M. Maâzouz a indiqué que l’extension du réseau routier urbain, périurbain et rural a amélioré la fluidité du trafic et contribué à la réduction des émissions polluantes. Les données issues des stations de contrôle de la qualité de l’air montrent une amélioration notable entre 2023 et 2025 au niveau régional.

Cette dynamique, a-t-il ajouté, confirme la volonté du Maroc de renforcer son positionnement en matière de développement durable et de partager son expérience avec les pays africains, dans le cadre de la coopération Sud-Sud et des partenariats interrégionaux.

En conclusion, M. Maâzouz a souligné que le Royaume accélère le déploiement de programmes structurants de mobilité durable, en cohérence avec la Charte nationale de mobilité durable 2035 et la Stratégie nationale bas carbone 2030. Ces orientations visent à construire des territoires inclusifs, compétitifs et résilients, tout en intégrant l’électrification progressive des transports publics et la promotion des solutions à faibles émissions.

LNT

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Territoires, éducation, tourisme… le Maroc actif à la COP30 https://lnt.ma/territoires-education-tourisme-le-maroc-actif-a-la-cop30/ Mon, 17 Nov 2025 09:59:10 +0000 https://lnt.ma/?p=537719 Le Maroc a mis en avant, à la COP30 de Belém, une approche intégrée de l’action climatique articulée autour de la territorialisation des financements, de l’éducation et de la jeunesse, du sport et du tourisme durable. À travers une série de side-events organisés avec ses partenaires nationaux et internationaux, le Royaume a défendu un modèle […]

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Le Maroc a mis en avant, à la COP30 de Belém, une approche intégrée de l’action climatique articulée autour de la territorialisation des financements, de l’éducation et de la jeunesse, du sport et du tourisme durable. À travers une série de side-events organisés avec ses partenaires nationaux et internationaux, le Royaume a défendu un modèle où les politiques climatiques s’ancrent dans les territoires, mobilisent les acteurs économiques et s’appuient sur la société civile.

Sur le volet financier, un side-event consacré à « l’accès des Régions du Maroc à la finance climat » a permis de présenter l’expérience marocaine en matière de décentralisation de l’action climatique. La Direction générale des collectivités territoriales (DGCT) y a rappelé que, malgré l’ampleur des besoins, seuls 10 % des financements climatiques internationaux atteignent aujourd’hui les échelons locaux, alors que les villes concentrent près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Le Maroc a déjà engagé une part importante de ses ressources nationales pour mettre en œuvre sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), dont le coût global dépasse 80 milliards de dollars, mais la réalisation de l’ensemble des programmes demeure conditionnée à un accès renforcé aux financements extérieurs.

Depuis la COP22 de Marrakech et l’adoption d’une feuille de route pour la localisation de la finance climat, plusieurs dispositifs ont été déployés pour outiller les territoires : formation de cadres régionaux, guides méthodologiques, appui au montage de projets éligibles aux fonds nationaux et internationaux. Des partenariats avec des institutions comme le Global Green Growth Institute (GGGI) et la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement (FM6E) ont permis de faire émerger des notes conceptuelles et des projets climatiques dans différentes régions. Des présidents de région, à l’instar de Casablanca-Settat, ont illustré cette dynamique par des opérations concrètes de financement auprès de bailleurs internationaux, tout en plaidant pour la création de guichets dédiés, le renforcement des capacités locales et une meilleure intégration des territoires dans la Stratégie Nationale Bas Carbone.

L’éducation au climat et la mobilisation de la jeunesse ont constitué un deuxième axe fort de la présence marocaine. Lors du side-event « Vers le Net Zéro : l’enjeu de l’éducation au climat », le Centre international Hassan II de formation à l’environnement, bras académique de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a présenté un modèle fondé sur l’apprentissage tout au long de la vie, de la maternelle à l’université. Sous la présidence effective de SAR la Princesse Lalla Hasnaa, la Fondation a fait de l’éducation au développement durable et au climat un pilier de la stratégie nationale, en travaillant avec les ministères, les établissements scolaires et les partenaires internationaux.

Dans le cadre de la CDN 3.0, actualisée avant la COP30, une vaste consultation de la jeunesse a été menée dans les douze régions du Royaume, en partenariat avec les ministères concernés. Les priorités exprimées par les jeunes sont désormais intégrées dans la gouvernance et le suivi de la CDN, créant un lien direct entre politiques publiques et participation citoyenne. Le dispositif African Youth Climate Hub, lancé en 2019, illustre également cette volonté de donner aux jeunes Africains des outils de formation, de mentorat et de mise sur le marché pour leurs projets climatiques. Les intervenants ont souligné que la généralisation de l’éducation climatique, la formation des enseignants et la mesure des résultats constituent des conditions essentielles pour accélérer la transition vers des sociétés bas carbone.

Le Maroc a également choisi de mettre en valeur, à Belém, le rôle du sport comme levier de mobilisation pour le climat. Un side-event intitulé « À fond pour le climat : mobiliser le sport au service de l’action climatique », organisé par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a souligné les multiples interactions entre infrastructures sportives, empreinte carbone et sensibilisation des publics. À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, que le Maroc accueillera, et de la Coupe du monde 2030 co-organisée avec l’Espagne et le Portugal, les participants ont insisté sur l’opportunité de faire de ces événements des vitrines d’un modèle africain de sport durable, fondé sur des stades alimentés en énergie propre, une mobilité verte entre les villes hôtes et une gestion circulaire des déchets.

Les interventions ont également mis en avant les programmes internationaux, tels que « Sports for Climate Action » et « Sports for Nature », qui appellent les fédérations et clubs à mesurer et réduire leurs émissions, protéger la biodiversité et intégrer des critères de durabilité dans l’organisation des compétitions. Des représentants d’organisations onusiennes, d’ONG et d’initiatives citoyennes ont rappelé le rôle du sport comme puissant vecteur de sensibilisation, notamment auprès des jeunes, et présenté des expériences mêlant pratique sportive, éducation environnementale et actions de terrain.

Le tourisme durable a constitué un autre volet important de la contribution marocaine à la COP30. Lors d’un side-event organisé avec la CGEM au pavillon de la Confédération nationale de l’industrie brésilienne, sous le thème « Voyage & Durabilité : un tourisme responsable pour répondre aux enjeux climatiques », le Maroc a défendu une vision qui concilie attractivité touristique, compétitivité et réduction de l’empreinte carbone. Les débats ont rappelé que le tourisme représente près de 10 % du PIB mondial et un volume significatif d’emplois, tout en étant fortement exposé aux impacts du dérèglement climatique et responsable d’une part notable des émissions de CO₂, principalement liées au transport.

Les intervenants marocains ont mis en avant la Charte marocaine du tourisme durable, le déploiement du label « Eco-Hôtel Maroc » et les efforts de restauration écologique de sites emblématiques, comme la Palmeraie de Marrakech, pour illustrer la traduction concrète de ces engagements. L’Office national marocain du tourisme a souligné la dynamique croissante des échanges avec l’Amérique latine, tandis que Royal Air Maroc a détaillé sa feuille de route de décarbonation, fondée sur l’optimisation des opérations de vol, le renouvellement de la flotte, l’usage progressif de carburants d’aviation durables et des partenariats technologiques. Des experts ont enfin insisté sur la nécessité d’indicateurs harmonisés et de standards partagés pour mieux valoriser les efforts des destinations africaines et sud-américaines dans les classements internationaux du tourisme durable.

À travers ces différents volets – financement des territoires, éducation et jeunesse, sport et tourisme – la participation marocaine à la COP30 traduit une même orientation : inscrire l’action climatique dans une logique de long terme, inclusive et territorialisée, en mobilisant l’ensemble des acteurs publics, privés et associatifs.

LNT

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Des manifestants autochtones perturbent de nouveau la COP30 https://lnt.ma/des-manifestants-autochtones-perturbent-de-nouveau-la-cop30/ Fri, 14 Nov 2025 15:24:44 +0000 https://lnt.ma/?p=537669 La COP30 a de nouveau été perturbée vendredi matin à Belém, en Amazonie brésilienne, après qu’une soixantaine de manifestants autochtones ont bloqué l’entrée principale du site. L’action, menée pacifiquement par des membres de la communauté munduruku, visait à attirer l’attention sur la situation des peuples amazoniens et à obtenir une rencontre avec le président brésilien […]

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La COP30 a de nouveau été perturbée vendredi matin à Belém, en Amazonie brésilienne, après qu’une soixantaine de manifestants autochtones ont bloqué l’entrée principale du site. L’action, menée pacifiquement par des membres de la communauté munduruku, visait à attirer l’attention sur la situation des peuples amazoniens et à obtenir une rencontre avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Le blocage, qui a duré environ deux heures, intervient dans un contexte où l’organisation du sommet, co-piloté par le gouvernement brésilien et l’ONU Climat, est déjà scrutée après une précédente intrusion mardi soir. Ce jour-là, d’autres manifestants indigènes avaient pénétré dans la zone sécurisée, provoquant des tensions avec le personnel de sécurité.

Vendredi, les protestataires – hommes, femmes et enfants, souvent torse nu et portant des ornements traditionnels – se sont postés devant l’entrée principale de la « zone bleue », espace où se tiennent les négociations officielles. Ils bloquaient également une rue adjacente, obligeant les milliers de délégués à emprunter une entrée latérale. L’ONU a qualifié l’action de « manifestation pacifique » ne présentant « pas de danger », mais des renforts militaires ont été mobilisés autour du site.

Le président de la COP30, le diplomate brésilien André Correa do Lago, a dû modifier son programme pour venir dialoguer avec les manifestants. « Il faut absolument les écouter », a-t-il déclaré devant la presse.

Brandissant des pancartes dénonçant les projets d’infrastructures en Amazonie, les manifestants réclamaient une rencontre directe avec Lula. « Nous exigeons la présence du président Lula, mais comme toujours, nous n’y arrivons pas », a regretté une représentante autochtone, dénonçant un manque d’écoute de la part des autorités.

Après un premier échange, André Correa do Lago a accompagné les manifestants vers un tribunal situé à proximité de la COP pour une réunion prévue avec les ministres Sonia Guajajara (Peuples indigènes) et Marina Silva (Environnement). Pendant ce temps, l’accès principal du site a été rouvert, mettant fin à l’attente de milliers de participants sous la chaleur.

Lula, qui se présente comme un allié historique de la cause autochtone, est crédité de l’homologation de 16 terres indigènes et d’une baisse notable de la déforestation. Il a également créé le premier ministère des Peuples indigènes, confié à Sonia Guajajara. Mais plusieurs organisations dénoncent la lenteur du processus de démarcation territoriale et les projets controversés lancés récemment, comme l’exploration pétrolière près de l’embouchure de l’Amazone.

Le projet Ferrograo – une voie ferrée de près de 1.000 km destinée au transport de céréales d’ouest en est – était au centre des revendications des Munduruku. Très critiqué par les communautés locales, il est perçu comme une menace directe pour leurs territoires.

Jeudi, le cacique Raoni, figure emblématique de la lutte autochtone, avait lui aussi fustigé ces projets. S’adressant à Lula, il avait estimé qu’il devrait « lui tirer l’oreille » pour se faire entendre.

L’incursion de mardi dans la « zone bleue » continue également d’alimenter les tensions. Selon la presse brésilienne, Simon Stiell, chef de l’ONU Climat, aurait dénoncé une « violation grave du cadre de sécurité » dans un courrier adressé aux autorités. Le gouvernement brésilien a indiqué avoir renforcé les dispositifs, tout en rappelant que la sécurité dans la zone onusienne relève directement des Nations unies.

Une réunion entre Simon Stiell, André Correa do Lago et des représentants autochtones s’est tenue jeudi pour apaiser les tensions et rétablir le dialogue.

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Le SG de l’ONU souligne l’urgence d’accélérer l’action climatique mondiale https://lnt.ma/le-sg-de-lonu-souligne-lurgence-daccelerer-laction-climatique-mondiale/ Tue, 11 Nov 2025 09:00:01 +0000 https://lnt.ma/?p=537406 Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé, lundi, à enclencher une « décennie » d’accélération de l’action climatique mondiale dans l’objectif de limiter le réchauffement de la planète. « Nous devons avancer plus vite et ensemble » pour contrer le réchauffement climatique, a souligné le chef de l’ONU dans une publication sur le réseau X, alors […]

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé, lundi, à enclencher une « décennie » d’accélération de l’action climatique mondiale dans l’objectif de limiter le réchauffement de la planète.

« Nous devons avancer plus vite et ensemble » pour contrer le réchauffement climatique, a souligné le chef de l’ONU dans une publication sur le réseau X, alors que des chefs d’Etat et de gouvernement et d’autres parties prenantes sont réunis à Belém, au Brésil, pour la 30è Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30).

Il a, en outre, assuré que les Nations Unies ne renonceront pas à l’objectif de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius, notant que l’enjeu est certes de taille, mais les choix à faire par la communauté internationale sont clairs.

Dans la même veine, le Secrétaire exécutif d’ONU Climat, Simon Stiell, a, de son côté, exhorté les participants à la COP30 à “combattre ensemble” la crise climatique, appelant à transformer la réalité par l’action et la solidarité, dix ans après l’Accord de Paris.

“Il y a dix ans, à Paris, nous dessinions l’avenir. Aujourd’hui, nous y sommes”, a déclaré M. Stiell à l’ouverture de la conférence à Belém, saluant une “inflexion de la courbe mondiale des émissions” grâce aux efforts collectifs même si “le rythme actuel reste bien en-deçà de ce que la science exige”.

Des délégations de 194 pays, ainsi que de l’Union européenne, participent à cette conférence de deux semaines. Le Maroc y est représenté par une délégation officielle conduite par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

 

LNT avec Map

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Coup d’envoi à Belém de la COP30 https://lnt.ma/coup-denvoi-a-belem-de-la-cop30/ Mon, 10 Nov 2025 15:06:58 +0000 https://lnt.ma/?p=537347 Les travaux de la 30ᵉ Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP30) ont été officiellement ouverts, lundi à Belém, en Amazonie brésilienne, avec pour ambition de donner un nouvel élan à l’action climatique mondiale. Le Maroc prend part à cette rencontre planétaire, qui se poursuivra jusqu’au 21 novembre, […]

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Les travaux de la 30ᵉ Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP30) ont été officiellement ouverts, lundi à Belém, en Amazonie brésilienne, avec pour ambition de donner un nouvel élan à l’action climatique mondiale.

Le Maroc prend part à cette rencontre planétaire, qui se poursuivra jusqu’au 21 novembre, à travers une délégation officielle conduite par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Des délégations de 194 pays, ainsi que de l’Union européenne, participent à la COP30, selon les informations communiquées par le gouvernement de l’État du Pará.

La capitale de cet État amazonien s’attend à accueillir plus de 50.000 visiteurs, parmi lesquels des négociateurs, des observateurs, des scientifiques, des représentants gouvernementaux, des organisations de la société civile et des mouvements sociaux.

Tous débattront des priorités fixées par la présidence brésilienne : renforcer le multilatéralisme, rapprocher les politiques climatiques de la vie quotidienne des populations et accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

Pour la première fois, la COP se tient au cœur de l’Amazonie, territoire emblématique de l’urgence climatique mondiale. Le choix de Belém consacre le rôle stratégique de la forêt amazonienne dans la régulation du climat planétaire et dans la quête de solutions durables.

La COP30 devrait également accueillir la plus grande mobilisation autochtone de toutes les éditions précédentes, avec plus de 3.000 participants issus des peuples indigènes d’Amazonie.

Au total, 286 événements sont programmés dans les zones bleue et verte, répartis sur quatre auditoriums. Les pavillons accueilleront la communauté brésilienne et internationale autour de dialogues sur la lutte contre le changement climatique.

Les négociations porteront principalement sur la révision des Contributions déterminées au niveau national (CDN), ces engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi sur le financement climatique et les mécanismes d’appui aux pays en développement dans leurs transitions énergétiques.

Chaque « Jour Thématique » a été conçu pour s’aligner sur les six axes de l’Agenda d’Action de la COP30 – Énergie, Industrie et Transport ; Forêts, Océans et Biodiversité ; Agriculture et Systèmes Alimentaires ; Villes, Infrastructures et Eau ; Développement Humain et Social ; et Questions Transversales – et pour mettre en lumière les actions et solutions prioritaires définies dans les 30 Objectifs clés pour la mise en œuvre de la présidence de la COP30.

Au-delà de la zone bleue, où se dérouleront les négociations officielles, de nombreuses activités animeront la ville afin de sensibiliser le grand public aux multiples dimensions de la crise climatique.

La COP30 a été précédée d’un Sommet des dirigeants sur le climat, tenu les 6 et 7 novembre, qui a réuni des chefs d’État et de gouvernement, des ministres et des représentants d’organisations internationales issus de 153 délégations, dont celle du Maroc, représentée par Mme Benali aux côtés de l’ambassadeur de SM le Roi au Brésil, Nabil Adghoghi, pour débattre des défis urgents du changement climatique et des engagements nécessaires pour y faire face.

 

LNT avec Map

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L’Amazonie accueille l’une des négociations climatiques les plus difficiles de mémoire récente https://lnt.ma/lamazonie-accueille-lune-des-negociations-climatiques-les-plus-difficiles-de-memoire-recente/ Mon, 10 Nov 2025 13:01:25 +0000 https://lnt.ma/?p=537333 Sous la moiteur étouffante de l’Amazonie, la ville brésilienne de Belém accueille à partir de ce lundi plus de 50 000 participants venus du monde entier pour la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat (COP30). Une édition décisive, alors que la coopération internationale sur le climat semble plus fragile que jamais. Après l’odeur […]

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Sous la moiteur étouffante de l’Amazonie, la ville brésilienne de Belém accueille à partir de ce lundi plus de 50 000 participants venus du monde entier pour la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat (COP30). Une édition décisive, alors que la coopération internationale sur le climat semble plus fragile que jamais.

Après l’odeur d’hydrocarbures de la COP29 à Bakou, c’est le parfum des forêts amazoniennes qui imprègne désormais les négociations. Pour le président Luiz Inacio Lula da Silva, l’organisation de cette conférence au cœur du bassin amazonien n’est pas un hasard. « Il serait plus facile d’organiser la COP dans un pays riche, mais nous voulons que le monde voie la réalité de nos forêts, de nos fleuves et des peuples qui y vivent », a-t-il affirmé.

Malgré un an de préparation diplomatique, le Brésil fait face à de sérieux défis logistiques. Les infrastructures d’accueil peinent à suivre l’afflux des délégations : hôtels insuffisants, pavillons encore en chantier à la veille de l’ouverture, inquiétudes sur les connexions et même sur l’approvisionnement en nourriture. « Il y a une grande inquiétude sur le fait que tout soit prêt à temps », confie une source proche de l’ONU. Lula espère pourtant que cette édition ancrée dans l’Amazonie donnera un nouvel élan à la lutte climatique mondiale. La région, essentielle à la régulation du climat planétaire, subit une pression croissante : déforestation, orpaillage illégal, pollution et violences contre les populations autochtones continuent d’y proliférer.

Sur le fond, la COP30 s’annonce comme l’une des plus complexes de ces dernières années. Les négociateurs devront répondre à une question cruciale : le monde peut-il encore s’unir pour freiner le réchauffement climatique alors que les divisions entre pays riches et pays en développement s’accentuent ? Les débats devraient être dominés par les enjeux de financement de la transition écologique et du soutien aux pays les plus vulnérables. Après les catastrophes récentes — ouragan dévastateur en Jamaïque, typhons meurtriers aux Philippines —, la question de l’aide financière aux nations sinistrées sera au cœur des échanges.

Autre point de tension : la « feuille de route » sur les énergies fossiles présentée par Lula en amont du sommet. Elle fait suite à l’accord signé à Dubaï en 2023 sur la transition hors des combustibles fossiles, mais les pays producteurs et les industries du secteur affichent désormais une résistance renouvelée. « Comment allons-nous procéder ? Y aura-t-il un consensus ? C’est l’un des grands mystères de cette COP », a reconnu André Corrêa do Lago, président brésilien de la conférence.

Depuis 30 ans, la communauté internationale tente de renforcer les engagements issus de la Convention climat des Nations unies, signée à Rio en 1992. L’accord de Paris de 2015 avait fixé un objectif ambitieux : limiter le réchauffement à 2°C, et si possible à 1,5°C, par rapport à l’ère préindustrielle. Mais le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, admet aujourd’hui que ce seuil sera « inévitablement franchi ». Il appelle désormais à limiter au maximum la durée de ce dépassement, ce qui exige une réduction drastique des émissions mondiales. Les petits États insulaires, en première ligne face aux effets du changement climatique, refusent de voir cet objectif relégué au second plan. « 1,5°C n’est pas qu’un chiffre, c’est une question de survie », rappelle Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés.

Pour la première fois depuis la création de ces conférences, les États-Unis, première puissance économique mondiale et deuxième émetteur de gaz à effet de serre, sont absents des négociations. Le président Donald Trump, revenu au pouvoir, a choisi de ne pas envoyer de délégation officielle. Il n’a toutefois pas ignoré la COP30 : dimanche, sur son réseau social, il a dénoncé le « scandale » du déboisement près de Belém pour la construction d’une route, en réaction à une séquence diffusée sur Fox News.

LNT avec AFP

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À la veille de la COP30, moins de la moitié des pays ont actualisé leurs engagements climatiques https://lnt.ma/a-la-veille-de-la-cop30-moins-de-la-moitie-des-pays-ont-actualise-leurs-engagements-climatiques/ Mon, 10 Nov 2025 08:04:58 +0000 https://lnt.ma/?p=537296 À quelques heures de l’ouverture de la 30ᵉ Conférence des Parties sur le climat (COP30), prévue à Belém, au cœur de l’Amazonie brésilienne, moins de la moitié des pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ont actualisé leurs engagements nationaux. Cette situation intervient alors que la communauté internationale s’apprête à […]

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À quelques heures de l’ouverture de la 30ᵉ Conférence des Parties sur le climat (COP30), prévue à Belém, au cœur de l’Amazonie brésilienne, moins de la moitié des pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ont actualisé leurs engagements nationaux. Cette situation intervient alors que la communauté internationale s’apprête à entamer un nouveau cycle de négociations présenté comme déterminant pour la mise en œuvre effective de l’Accord de Paris.

À ce jour, seuls 79 pays sur les 197 parties à la Convention ont soumis leurs nouvelles Contributions déterminées au niveau national (CDN), représentant environ 64 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les 118 autres États doivent encore déposer leurs engagements révisés, alors que la date butoir fixée par le Secrétariat de la Convention approche. Cette lenteur met en évidence les difficultés rencontrées par de nombreux pays pour concilier objectifs climatiques, contraintes économiques et équilibres sociaux.

Le Maroc figure parmi les États ayant actualisé leur contribution. Sa CDN 3.0 prévoit une réduction de 53 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035, dont 22 % de manière inconditionnelle. Le Royaume met en avant une approche intégrée reposant sur la diversification énergétique, la décarbonation industrielle et la consolidation de la finance climatique, en cohérence avec ses engagements pris lors des précédentes conférences.

Dans une lettre adressée aux pays membres, le président désigné de la COP30, André Corrêa do Lago, a lancé un appel à un sursaut collectif. Il a exhorté les délégations à dépasser les clivages traditionnels pour faire de cette conférence « le début d’un nouveau cycle d’action » et un « laboratoire de solutions », plutôt qu’un simple forum de négociations. « La COP30 peut marquer le moment où l’humanité se réconcilie avec la planète et entre générations », a-t-il écrit, invitant les participants à considérer « la responsabilité collective comme un privilège à assumer pour les générations passées, présentes et futures ».

Le diplomate brésilien a également résumé les priorités de la présidence : renforcer le multilatéralisme, rapprocher les politiques climatiques des réalités sociales et économiques des populations, et accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Il a insisté sur la nécessité de restaurer la confiance entre pays développés et pays en développement, notamment à travers des engagements concrets en matière de financement, de transfert de technologies et de soutien à la résilience.

Les travaux de Belém s’ouvriront lundi autour de trois axes principaux : la révision des CDNs, les mécanismes de financement climatique, et les dispositifs d’appui aux transitions énergétiques des pays les plus vulnérables. Ces discussions interviennent dans un contexte de pressions croissantes liées à l’augmentation des événements climatiques extrêmes et à la nécessité d’atteindre un pic mondial des émissions avant 2030.

« Ou nous choisissons de changer ensemble, ou nous serons contraints de le faire par la tragédie », a averti Corrêa do Lago, soulignant que la COP30 devra être « la COP de la vérité », celle où les engagements devront se traduire en actions tangibles. Pour le Brésil, pays hôte, cette conférence représente également un moment symbolique, dix ans après la signature de l’Accord de Paris, et une opportunité de replacer l’Amazonie au cœur des solutions climatiques mondiales.

LNT

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COP30 : Leïla Benali appelle à un nouveau pacte de confiance climatique https://lnt.ma/cop30-leila-benali-appelle-a-un-nouveau-pacte-de-confiance-climatique/ Sat, 08 Nov 2025 16:55:27 +0000 https://lnt.ma/?p=537284 En marge du Sommet des dirigeants sur le climat, en prélude à la COP30, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, a multiplié les échanges bilatéraux axés sur la coopération internationale en matière de financement climatique et d’investissement durable, tout en présentant la nouvelle méthodologie de la Contribution déterminée au […]

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En marge du Sommet des dirigeants sur le climat, en prélude à la COP30, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, a multiplié les échanges bilatéraux axés sur la coopération internationale en matière de financement climatique et d’investissement durable, tout en présentant la nouvelle méthodologie de la Contribution déterminée au niveau national du Maroc (CDN 3.0). À Belém, la ministre a appelé à l’instauration d’un « nouveau pacte de confiance climatique » pour relancer la dynamique multilatérale et restaurer la crédibilité du processus mondial d’action pour le climat.

Présentation de la CDN 3.0 et plaidoyer pour un multilatéralisme rénové

Intervenant lors d’une session de haut niveau intitulée « Dix ans de l’Accord de Paris : Contributions déterminées au niveau national et financement climatique », Mme Benali a rappelé que le Maroc a soumis sa CDN 3.0 avant la COP30, rehaussant son ambition climatique à une réduction de 53 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035, dont 22 % de manière inconditionnelle. Elle a souligné que cette nouvelle contribution ne se limite pas à un engagement quantitatif, mais introduit deux innovations méthodologiques majeures destinées à relier la performance économique, la rentabilité financière et les retombées environnementales et sociales des politiques climatiques.

La première innovation repose sur l’intégration d’indicateurs de coût d’atténuation exprimés en dollars par tonne de CO₂ équivalent réduite, par secteur, en tenant compte des rendements réels sur investissement. Ce dispositif, a expliqué Mme Benali, fournit un outil de pilotage permettant d’accélérer les efforts dans les secteurs les plus émetteurs, tels que l’énergie, les métaux ou le transport maritime. La seconde innovation consiste à relier directement les flux financiers à des projets d’adaptation territoriaux, adossés aux actions d’atténuation réalisées, notamment dans les transitions énergétique, minière et industrielle. Cette approche territoriale, selon elle, pourrait enrichir le deuxième Global Stocktake prévu en 2028 et renforcer la cohérence de l’action collective mondiale.

Mme Benali a insisté sur la nécessité de refonder la confiance entre États et acteurs institutionnels. Elle a estimé que la COP30 doit démontrer que le multilatéralisme « ne se bâtit pas sur des négociations prolongées, mais sur la responsabilité partagée, la solidarité et la préservation de la paix et de la sécurité internationales ». Le Maroc plaide, dans ce contexte, pour une feuille de route opérationnelle du financement climatique reliant Bakou à Belém, ainsi que pour la mise en œuvre de CDN innovantes, traduisant l’action climatique en projets tangibles et mesurables sur le terrain. « La mise en œuvre et la confiance sont aujourd’hui nos seuls véritables tests », a-t-elle affirmé, regrettant que la majorité des 100 milliards de dollars promis aient été octroyés sous forme de prêts non concessionnels, accentuant les tensions de dette et la défiance.

Réitérant l’engagement du Maroc à renforcer sa résilience, Mme Benali a invité les pays à s’inspirer des innovations méthodologiques de la CDN 3.0 et à privilégier des actions concrètes capables de préserver la trajectoire climatique mondiale. Elle a souligné que dans la région MENA, « le seuil de 1,5°C n’est plus une alerte, mais une réalité déjà dépassée depuis des années ».

Renforcement des partenariats internationaux

Dans le prolongement de cette intervention, Mme Benali a tenu plusieurs entretiens bilatéraux à Belém. Avec la directrice exécutive du Fonds vert pour le climat (FVC), Mafalda Duarte, les discussions ont porté sur le renforcement du partenariat stratégique à travers un nouveau programme pays aligné sur la CDN 3.0. Ce cadre vise à promouvoir des projets combinant efficacité économique, rentabilité financière et impacts sociaux et environnementaux mesurables. Le Maroc a réitéré son intérêt pour l’accueil d’un bureau régional du FVC afin de consolider la coopération Sud–Sud en matière de finance durable et d’action climatique.

La ministre a également évoqué le potentiel du Corridor OTC (« Origination, Transit et Certification »), destiné à faire du Maroc un hub énergétique et logistique africain connecté aux marchés internationaux, en capitalisant sur la certification verte et la traçabilité des flux énergétiques. Ce mécanisme s’inscrit dans la stratégie de transition du Royaume et dans ses ambitions régionales en matière d’intégration industrielle et de développement durable.

Finance climatique et inclusion économique

Les entretiens avec le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Bo Li, ont porté sur la diversification des sources de financement climatique et sur l’appui technique du FMI pour renforcer la budgétisation verte, la gestion des risques climatiques et l’évaluation du stress climatique. L’objectif est d’améliorer la cohérence entre les politiques publiques, les mécanismes de financement et la résilience des secteurs vitaux. Cette approche territoriale vise à adapter les moyens aux besoins spécifiques de chaque région et à renforcer la convergence entre atténuation et adaptation.

Mme Benali s’est également entretenue avec John W. H. Denton AO, secrétaire général de la Chambre de commerce internationale (ICC). Les échanges ont porté sur la coopération en matière d’investissement, d’entrepreneuriat et de développement économique. M. Denton a salué les progrès du Royaume et mis en avant le Groupe OCP comme exemple de réussite marocaine en matière d’investissement et de gouvernance. Il a exprimé l’intérêt de l’ICC pour participer au Marrakech Mining Forum, en soulignant le rôle du Maroc dans la promotion d’une transition industrielle et minière durable.

LNT

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Philippines: le typhon Kalmaegi tue plus de 90 personnes https://lnt.ma/philippines-le-typhon-kalmaegi-tue-plus-de-90-personnes/ Wed, 05 Nov 2025 09:40:17 +0000 https://lnt.ma/?p=537049 Le typhon Kalmaegi a frappé de plein fouet les Philippines, provoquant des inondations d’une ampleur exceptionnelle et un lourd bilan humain. Selon les chiffres officiels compilés mercredi, au moins 93 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe naturelle, qui a dévasté plusieurs régions du centre du pays, notamment la province de Cebu, la plus […]

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Le typhon Kalmaegi a frappé de plein fouet les Philippines, provoquant des inondations d’une ampleur exceptionnelle et un lourd bilan humain. Selon les chiffres officiels compilés mercredi, au moins 93 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe naturelle, qui a dévasté plusieurs régions du centre du pays, notamment la province de Cebu, la plus durement touchée.

Mardi, des villes entières ont été submergées, poussant les habitants à chercher refuge sur les toits des maisons pour échapper à la montée rapide des eaux boueuses. Véhicules, camions et conteneurs ont été emportés par la puissance du courant. « La rivière a débordé, c’est de là que l’eau est venue. Vers 4 ou 5 heures du matin, le flot était si fort qu’on ne pouvait pas sortir », témoigne Reynaldo Vergara, un habitant de Cebu, encore sous le choc.

Selon Rhon Ramos, porte-parole de la province, 35 corps ont été découverts à Liloan, dans la zone métropolitaine de Cebu, portant le bilan régional à 76 morts. À l’échelle nationale, 17 autres décès ont été enregistrés dans d’autres provinces, selon la Défense civile. Près de 400 000 habitants avaient été évacués avant l’arrivée du typhon, mais les dégâts restent considérables.

La gouverneure de Cebu, Pamela Baricuatro, a évoqué une situation « sans précédent ». « Nous nous attendions à des vents dangereux, mais c’est l’eau qui a véritablement mis notre population en danger », a-t-elle déclaré, qualifiant les inondations de « dévastatrices ».

Kalmaegi a touché terre lundi soir dans la province des îles Dinagat, avec des vents atteignant jusqu’à 180 km/h. En seulement 24 heures, 183 millimètres de pluie se sont abattus sur la région de Cebu, dépassant largement la moyenne mensuelle. Mercredi matin, le typhon progressait vers l’ouest, en direction de Palawan, région touristique, accompagné encore de rafales puissantes.

Chaque année, une vingtaine de tempêtes ou typhons frappent l’archipel philippin, souvent au détriment des zones les plus pauvres. Avec Kalmaegi, le pays a déjà atteint sa moyenne annuelle, et les météorologues redoutent trois à cinq autres phénomènes d’ici la fin de l’année.

Les scientifiques rappellent que le réchauffement climatique accentue la fréquence et la violence de ces épisodes extrêmes. Après les typhons Ragasa et Bualoi, survenus en septembre, Kalmaegi s’ajoute à une série de catastrophes climatiques qui mettent une nouvelle fois en lumière la vulnérabilité des Philippines face aux dérèglements du climat.

LNT avec AFP

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Climat: l’Europe en quête d’un compromis de dernière minute avant la COP https://lnt.ma/climat-leurope-en-quete-dun-compromis-de-derniere-minute-avant-la-cop/ Tue, 04 Nov 2025 14:29:47 +0000 https://lnt.ma/?p=536990 À la veille de la COP30 au Brésil, l’Union européenne tente d’éviter ce que plusieurs diplomates qualifient déjà de « catastrophe diplomatique ». Les ministres de l’Environnement des vingt-sept États membres se réunissent ce mardi à Bruxelles pour tenter de s’accorder sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2035 […]

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À la veille de la COP30 au Brésil, l’Union européenne tente d’éviter ce que plusieurs diplomates qualifient déjà de « catastrophe diplomatique ». Les ministres de l’Environnement des vingt-sept États membres se réunissent ce mardi à Bruxelles pour tenter de s’accorder sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2035 et 2040, un enjeu crucial pour la crédibilité du bloc sur la scène internationale.

« C’est une journée cruciale », a averti la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, en arrivant à la réunion. Selon elle, ce serait un « désastre » si l’Union européenne arrivait à la COP sans position commune. Le commissaire européen au climat, Wopke Hoekstra, a quant à lui reconnu que les discussions s’annonçaient ardues, glissant avec humour : « Il faut être 27 pour danser le tango. »

L’objectif proposé par la Commission européenne – une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040 par rapport à 1990 – suscite en effet de fortes divisions. Alors que l’UE avait déjà atteint une réduction de 37 % en 2023, cette nouvelle étape impliquerait des transformations profondes pour l’industrie et le quotidien des citoyens européens. L’Allemagne, l’Espagne et les pays scandinaves soutiennent la proposition, tandis que la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et l’Italie y voient une menace pour leur compétitivité.

La position de la France, longtemps incertaine, a entretenu le suspense. Paris a exigé des garanties sur la prise en compte du nucléaire, le financement des industries propres et la création d’un « frein d’urgence » pour adapter les objectifs en cas d’évolution des puits de carbone, alors que les forêts européennes montrent des signes inquiétants de fragilité.

Afin de rallier les États les plus réticents, les discussions portent également sur les « flexibilités » du plan européen, notamment la possibilité d’intégrer des crédits carbone internationaux représentant jusqu’à 3 % des objectifs de réduction. Paris demande que ce seuil soit relevé à 5 %. Certains États proposent aussi une clause de révision bisannuelle pour ajuster les objectifs selon la conjoncture.

Ces concessions irritent les organisations environnementales, qui dénoncent une dilution des ambitions climatiques de l’Europe. « Les États membres ne devraient pas affaiblir les objectifs avec des échappatoires inutiles », critique Sven Harmeling, du réseau CAN Europe.

Malgré tout, Bruxelles espère parvenir à un compromis avant le départ de la délégation européenne pour la COP30, où l’Union veut réaffirmer son rôle de leader dans la lutte contre le réchauffement climatique et sa volonté d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

Les Européens doivent également formaliser un objectif de réduction pour 2035, compris entre –66,25 % et –72,5 % par rapport à 1990, afin de le présenter officiellement à l’ONU comme leur nouvelle contribution nationale (NDC). Pour Monique Barbut, il serait « impensable » que l’Europe arrive à Belem sans cet engagement, rappelant que le continent, quatrième émetteur mondial de gaz à effet de serre derrière la Chine, les États-Unis et l’Inde, a une responsabilité historique et morale à tenir.

LNT avec AFP 

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L’Oréal Maroc mise sur la beauté rechargeable pour un avenir plus durable https://lnt.ma/loreal-maroc-mise-sur-la-beaute-rechargeable-pour-un-avenir-plus-durable/ Tue, 04 Nov 2025 13:52:39 +0000 https://lnt.ma/?p=536975 L’Oréal Maroc a réuni la presse autour d’un workshop consacré à la beauté responsable et à l’innovation durable, avec un focus sur les produits rechargeables, désormais au cœur de la stratégie du groupe. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme mondial L’Oréal for the Future, qui vise à concilier performance économique, environnementale et sociale […]

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L’Oréal Maroc a réuni la presse autour d’un workshop consacré à la beauté responsable et à l’innovation durable, avec un focus sur les produits rechargeables, désormais au cœur de la stratégie du groupe.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme mondial L’Oréal for the Future, qui vise à concilier performance économique, environnementale et sociale à l’horizon 2030.

Première filiale du groupe implantée hors d’Europe, L’Oréal Maroc revendique un rôle moteur dans la transition vers une consommation plus responsable. L’entreprise ambitionne de réduire de 50 % son utilisation de plastique vierge dans les emballages et d’y intégrer 50 % de matériaux recyclés ou biosourcés. En 2024, 49 % des emballages plastiques du groupe étaient déjà rechargeables, réutilisables, recyclables ou compostables.

Les produits rechargeables constituent un levier central de cette démarche circulaire. Ils permettent, selon L’Oréal, de réduire l’empreinte environnementale tout en rendant la beauté plus accessible : les recharges sont proposées au Maroc à un prix jusqu’à 25 % inférieur à celui du format classique. Par exemple, opter pour une recharge de parfum Libre d’Yves Saint Laurent de 100 ml au lieu de deux flacons de 50 ml permet d’économiser 41 % de verre, 67 % de métal et 38 % de plastique, explique-t-ou auprès de marque.

L’Oréal Maroc souhaite également sensibiliser les consommateurs locaux à ce nouveau geste beauté encore peu ancré dans les habitudes. Le groupe a lancé la campagne « Join the Refill Movement », première initiative mondiale multimarque dédiée aux produits rechargeables. Soutenue par la chaîne de parfumeries Beauty Success, cette campagne entend transformer la recharge en réflexe quotidien.

Des marques emblématiques telles que Kérastase, Lancôme, YSL Beauty, Giorgio Armani, Prada ou La Roche-Posay proposent désormais leurs produits en format rechargeable. L’Oréal investit parallèlement dans la formation de ses conseillers en points de vente afin d’accompagner et d’informer les consommateurs sur les bénéfices écologiques et économiques de cette nouvelle routine.

À travers cette démarche, L’Oréal Maroc cherche à encourager une évolution des pratiques de consommation dans le secteur de la beauté, en mettant l’accent sur la durabilité et la réduction de l’impact environnemental.

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Casablanca-Settat : la SRM se prépare pour la saison pluviale https://lnt.ma/casablanca-settat-la-srm-se-prepare-pour-la-saison-pluviale/ Wed, 29 Oct 2025 15:22:04 +0000 https://lnt.ma/?p=536666 À l’approche de la saison pluviale, la Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat intensifie ses opérations pour assurer la continuité et la performance du service d’assainissement liquide sur l’ensemble de la région. Dans le cadre de son programme annuel de maintenance préventive, la SRM déploie plus de 400 agents spécialisés et mobilise plus de 250 équipements, […]

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À l’approche de la saison pluviale, la Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat intensifie ses opérations pour assurer la continuité et la performance du service d’assainissement liquide sur l’ensemble de la région.

Dans le cadre de son programme annuel de maintenance préventive, la SRM déploie plus de 400 agents spécialisés et mobilise plus de 250 équipements, dont hydrocureuses, aspiratrices, mini-cureuses et pompes, pour entretenir et curer le réseau et les ouvrages d’assainissement. Les interventions ciblent en priorité les zones critiques et les points bas des différentes préfectures et provinces, afin de renforcer la capacité d’évacuation des eaux pluviales.

Le patrimoine géré par la SRM comprend plus de 11.000 km de réseaux, 242 stations de relevage, 278 bassins d’orage, 114 déversoirs et 27 stations d’épuration des eaux usées. D’ici fin 2025, l’entreprise prévoit l’inspection de plus de 630 km de réseaux et le curage d’environ 1.800 km, avec l’extraction prévue de près de 18.700 tonnes de sédiments.

Un plan d’action territorial a été mis en place en coordination avec les autorités locales. Il prévoit des campagnes d’hydrocurage ciblées, l’inspection télévisée des collecteurs pour détecter d’éventuelles anomalies, ainsi que la vérification systématique des ouvrages de réception des eaux pluviales, tels que grilles, avaloirs et bassins d’orage.

La SRM Casablanca-Settat assure également la gestion des services publics essentiels, eau potable, électricité, assainissement liquide et éclairage public, au profit de plus de 7 millions d’habitants. La société met l’accent sur la performance opérationnelle et la réactivité de terrain pour limiter les risques liés aux épisodes pluvieux et garantir la continuité des services.

LNT avec CdP

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L’inaction contre le changement climatique cause « des millions de morts », selon un rapport du Lancet https://lnt.ma/linaction-contre-le-changement-climatique-cause-des-millions-de-morts-selon-un-rapport-du-lancet/ Wed, 29 Oct 2025 14:38:57 +0000 https://lnt.ma/?p=536663 Canicules, sécheresses, pollution de l’air… Les effets du réchauffement climatique sur la santé s’aggravent dans le monde, entraînant chaque année des millions de décès, avertit un rapport annuel publié mercredi par la revue médicale The Lancet. « Le changement climatique menace la santé à un niveau sans précédent », résume le Lancet Countdown, rédigé par […]

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Canicules, sécheresses, pollution de l’air… Les effets du réchauffement climatique sur la santé s’aggravent dans le monde, entraînant chaque année des millions de décès, avertit un rapport annuel publié mercredi par la revue médicale The Lancet.

« Le changement climatique menace la santé à un niveau sans précédent », résume le Lancet Countdown, rédigé par une centaine de chercheurs internationaux coordonnés par l’University College London, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le rapport, publié à quelques semaines de la COP 30 qui se tiendra au Brésil, tire la sonnette d’alarme sur les multiples conséquences sanitaires du réchauffement : vagues de chaleur — particulièrement dangereuses pour les personnes âgées et les nourrissons —, sécheresses mettant en péril l’alimentation, pollution atmosphérique, feux de forêts…

Pour la première fois, l’étude fournit des estimations précises de la mortalité liée à certains de ces phénomènes. Entre 2012 et 2021, environ 546 000 personnes sont mortes chaque année à cause de la chaleur, un chiffre en nette augmentation par rapport aux années 1990. La fumée des feux de forêts aurait, quant à elle, provoqué 154 000 décès en 2024. Plus largement, la pollution de l’air extérieur et liée aux énergies fossiles a entraîné plus de 2,5 millions de morts en 2022.

« Chaque année, des millions de morts évitables surviennent à cause de l’inaction des États », concluent les auteurs du rapport.

Le document pointe également la persistance des subventions aux énergies fossiles, notamment en Europe, où des aides publiques visent à compenser la hausse des factures d’énergie liée au conflit russo-ukrainien. Mais il souligne un recul plus général des politiques publiques, avec un net désengagement des pays riches dans l’aide au développement des pays les plus pauvres, pourtant essentielle pour l’adaptation au changement climatique.

Si ce désengagement est en partie lié aux coupes budgétaires effectuées sous l’administration Trump, il concerne également d’autres pays occidentaux, comme l’Allemagne et la France, selon le rapport.

Avec des températures mondiales qui continuent de grimper et la dépendance aux énergies fossiles à son plus haut niveau en 2024, le Lancet Countdown tire un signal d’alarme : sans action rapide et coordonnée, le coût humain du réchauffement climatique ne cessera de croître.

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La campagne agricole de nouveau menacée par la sécheresse https://lnt.ma/la-campagne-agricole-menacee-de-nouveau-par-la-secheresse/ Wed, 29 Oct 2025 10:21:42 +0000 https://lnt.ma/?p=536624 Il semble que l’agriculture n’est plus ce secteur stratégique, levier de premier plan de l’économie marocain et garant de sa souveraineté alimentaire ! En plus de résultats parfois décevants des politiques agricoles, la pénurie d’eau vient, ces huit dernières années, compliquer cruellement la situation des Fellahs, les petits en particulier. En ce début de semaine, à […]

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Il semble que l’agriculture n’est plus ce secteur stratégique, levier de premier plan de l’économie marocain et garant de sa souveraineté alimentaire ! En plus de résultats parfois décevants des politiques agricoles, la pénurie d’eau vient, ces huit dernières années, compliquer cruellement la situation des Fellahs, les petits en particulier.

En ce début de semaine, à Rabat et en réponse à une question sur la « politique de l’eau destinée aux zones rurales », le ministre istiqlalien de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka a dressé un bilan alarmant de la situation des barrages : « Le taux de remplissage des barrages atteint actuellement 32%, contre 40% en mai dernier. Une situation principalement due au volume des ressources en eau allouées à l’agriculture et à l’eau potable, ainsi qu’à l’évaporation d’un total de 650 millions de mètres cubes à cause des vagues de chaleur extrême ».

Et de poursuivre que la saison agricole écoulée a enregistré une amélioration relative par rapport aux années précédentes, avec une moyenne nationale de précipitations de 142 mm, et un total de 4,8 milliards de mètres cubes de ressources en eau, soit une augmentation de 50% par rapport à la saison précédente. Cependant, a-t-il signalé, ce taux reste inférieur de 22 % à la moyenne nationale normale, avec un déficit estimé à 58% par rapport à la moyenne des apports en eau.

Accélération des projets

Par la même occasion, Baraka a expliqué que le gouvernement a accéléré le rythme de réalisation des projets de renforcement des ressources en eau, à la tête desquels la construction de grands barrages. Depuis 2021, six nouveaux barrages ont été mis en service, en l’occurrence Kaddoussa (Errachidia), Tiddas (Khemisset), Todgha (Tinghir), Agdez (Zagora), Fask (Guelmim) et M’dez (Sefrou), en plus du lancement du remplissage des barrages de Koudiat Borna à Sidi Kacem et Ghis à Al Hoceima.

Il a ajouté que 14 grands barrages sont actuellement en construction, tandis que 11 autres sont programmés entre 2025 et 2027. Parallèlement, les travaux de construction de quatre barrages moyens sont en cours, à savoir Tassa Ouirgane (Al Haouz), Msalit (Tata), Ain Ksob (Benslimane) et Sidi Yakoub (Tiznit).

Dans le même contexte, le ministre a indiqué que 155 petits barrages ont été programmés entre 2022 et 2027 dans le cadre d’un accord entre les ministères de l’Équipement et de l’Eau, l’Économie et les Finances, l’Intérieur, l’Agriculture, et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable. Il a précisé que 50 de ces barrages sont en cours de réalisation.

Le ministre a indiqué que, pour le stockage des eaux souterraines, 4.221 puits d’exploration ont été creusés, pour une profondeur totale de près de 671.000 mètres et un débit de 8.889 litres par seconde, notant que 5,8 millions de ruraux bénéficient de l’eau potable.

M. Baraka a, par ailleurs, souligné que la phase urgente du projet d’interconnexion des bassins de Sebou et de Bouregreg a permis de transférer 871 millions de mètres cubes, entre octobre 2023 et octobre 2025, une opération qui a assuré l’approvisionnement en eau potable des grandes villes et profité à 500.000 habitants des zones rurales.

Le ministre a également relevé que le dessalement de l’eau de mer permettra de fournir de l’eau potable à plus de 60 % de la population d’ici 2030, précisant que 110 stations de dessalement mobiles ont été installées.

Et de conclure que 1.200 camions-citernes et 10.000 citernes ont été mobilisés pour approvisionner les villages en eau, permettant ainsi à environ 2,7 millions de personnes de bénéficier chaque année de cette opération.

 

Une crise qui perdure

Dans tous les cas, notre pays face aujourd’hui plus que jamais à une crise hydrique très aigue. Ces dernières années, il pleut très peu, et cette ressource vitale se fait de plus en plus rare… Si en ville, les citadins ne vivent pas cette angoisse quotidienne de l’eau, la population du monde rural, elle, scrute le ciel au jour le jour. Chaque soir, les yeux sont bien rivés sur la météo présentée à la fin du JT d’Attalfaza Al Watania. Un souci permanent pour tous ces Fellahs marocains, particulièrement en cette période d’attente des pluies, considérées comme étant incontournables pour préparer une bonne campagne aussi bien céréalière que fruitière. Mais hélas, le déficit pluviométrique constaté menace la campagne agricole 2025-26. En effet, la période actuelle est particulièrement sensible : blé tendre, orge et blé dur sont au stade de l’épiaison, c’est-à-dire de la formation de l’épi et des grains. On craint que, cette année, la pluie risque de ne pas être au rendez-vous. La situation est aussi alarmante pour les éleveurs, en mal d’assurer du foin à leurs bétails.

Encore plus inquiétante est la situation hydrique dans les grandes régions agricoles du pays, notamment Doukkala, Al Haouz, Ben Ahmed et M’zab, le Souss et autres Abda et Rh’mna, qui continuent de vivre sous la menace de la sécheresse. Des villes comme Settat, Berrechid, Fquih Bensaleh, Khouribga,  ont connu durant l’été dernier des coupures d’eau fréquentes. Tout cela alors que la chaleur continue de s’abattre sur ces régions et bien d’autres.

En somme, nous sommes en face d’une situation hydrique plus que préoccupante et qui ne cesse de compromettre la sécurité alimentaire du pays, l’obligeant ainsi à dépendre de l’extérieur. Incontestablement, notre rapport à l’eau est appelé à changer !

Hassan Zaatit

 

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Maroc–Espagne : Une coopération météorologique renforcée https://lnt.ma/maroc-espagne-une-cooperation-meteorologique-renforcee/ Tue, 28 Oct 2025 09:39:57 +0000 https://lnt.ma/?p=536556 Le Maroc et l’Espagne vont intensifier leur coopération en matière de météorologie afin de mieux anticiper et gérer les effets du changement climatique. Conformément aux recommandations de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la Direction de la météorologie nationale (DMN) et l’Agence espagnole de météorologie (Aemet) mettront en place un dispositif d’échange d’informations destiné à améliorer la […]

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Le Maroc et l’Espagne vont intensifier leur coopération en matière de météorologie afin de mieux anticiper et gérer les effets du changement climatique. Conformément aux recommandations de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la Direction de la météorologie nationale (DMN) et l’Agence espagnole de météorologie (Aemet) mettront en place un dispositif d’échange d’informations destiné à améliorer la surveillance et la détection des phénomènes extrêmes.

Au-delà du partage de données, le partenariat vise à approfondir la collaboration sur la gestion de l’eau, l’agriculture durable et la préservation des écosystèmes, avec pour objectif d’accompagner la demande croissante en services météorologiques fiables. Les deux institutions coordonneront par ailleurs la diffusion d’informations destinées à la navigation aérienne et travailleront à l’intégration du Maroc dans le système d’alerte aux tempêtes de sable couvrant l’Europe, la Méditerranée et l’Afrique du Nord.

Un cadre commun pour les prévisions saisonnières sera développé afin d’appuyer la décision publique dans des secteurs stratégiques, en particulier l’agriculture et la gestion des ressources hydriques. La communication et la sensibilisation du public constituent également un axe prioritaire, notamment lors d’épisodes météorologiques extrêmes susceptibles d’affecter les deux pays.

Selon l’Aemet, cette coopération renforcée doit permettre d’optimiser l’utilisation des ressources publiques et de consolider le rôle de leadership régional des deux services météorologiques.

LNT

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Un consortium international appelle à renforcer l’action climatique avant la COP30 https://lnt.ma/un-consortium-international-appelle-a-renforcer-laction-climatique-avant-la-cop30/ Mon, 27 Oct 2025 09:01:32 +0000 https://lnt.ma/?p=536460 Le consortium international « 2050 c’est maintenant » a publié un communiqué sur l’importance des stratégies de développement à long terme et à faibles émissions de gaz à effet de serre (SNBC ou LT-LEDS), soulignant leur rôle essentiel pour aligner les politiques nationales sur l’objectif de limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C. Selon le […]

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Le consortium international « 2050 c’est maintenant » a publié un communiqué sur l’importance des stratégies de développement à long terme et à faibles émissions de gaz à effet de serre (SNBC ou LT-LEDS), soulignant leur rôle essentiel pour aligner les politiques nationales sur l’objectif de limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C.

Selon le communiqué, 2025 marque un moment déterminant pour l’action climatique mondiale : dix ans après l’Accord de Paris, les États sont appelés à soumettre des contributions déterminées au niveau national (CDN) actualisées et plus ambitieuses. Ces engagements, couvrant la période jusqu’en 2035, doivent traduire un alignement clair entre les politiques à court terme et les trajectoires de neutralité carbone à l’horizon 2050.

Le consortium rappelle que 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne mondiale supérieure de 1,55 °C aux niveaux préindustriels. Bien que ce dépassement temporaire ne remette pas en cause la pertinence de l’objectif de 1,5 °C, il renforce l’urgence d’accélérer la transition énergétique et d’intensifier les réductions d’émissions dans tous les secteurs économiques.

Les auteurs soulignent que les progrès réalisés depuis quinze ans — notamment la réduction des projections de réchauffement de 4 °C à environ 2,7 °C, la multiplication des politiques climatiques nationales et la montée en puissance des investissements verts — témoignent d’une dynamique encourageante, mais encore insuffisante pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

La COP30, qui se tiendra au Brésil, est ainsi présentée comme la « COP de la mise en œuvre », appelée à transformer les engagements en actions concrètes. Les stratégies nationales bas carbone sont, dans ce cadre, considérées comme des instruments clés pour articuler la planification à long terme, la coopération internationale et la mobilisation du financement climatique.

Le communiqué insiste sur la valeur stratégique des SNBC (LT-LEDS), qui permettent d’élaborer des visions nationales cohérentes de développement neutre en carbone, d’identifier les besoins en ressources technologiques et financières, et d’assurer une coordination entre ministères, institutions et acteurs économiques. Ces stratégies favorisent également l’intégration des priorités sociales et économiques dans les politiques climatiques et renforcent la transparence vis-à-vis des investisseurs.

En conclusion, le consortium formule plusieurs recommandations à l’attention de la COP30, notamment :

  • encourager la mise à jour des stratégies nationales bas carbone d’ici la COP31,

  • évaluer leur efficacité dans la mise en œuvre des politiques nationales,

  • promouvoir leur rôle dans les transitions justes et la planification de la neutralité carbone,

  • et renforcer leur intégration avec les contributions nationales (CDN) et les plans d’adaptation (PNA).

Pour les membres de « 2050 c’est maintenant », la réussite de la transition climatique mondiale passe par une planification à long terme crédible, inclusive et financièrement soutenue, condition essentielle pour maintenir le réchauffement global dans les limites fixées par l’Accord de Paris.

LNT

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Partenariat entre Veolia Maroc et l’Association Bahri pour la Coupe du Monde de Spogomi https://lnt.ma/partenariat-entre-veolia-maroc-et-lassociation-bahri-pour-la-competition-internationale-spogomi/ Wed, 22 Oct 2025 14:20:04 +0000 https://lnt.ma/?p=536219 L’Association Bahri annonce un partenariat exclusif avec Veolia Maroc pour accompagner l’équipe nationale marocaine de collecte des déchets lors de la 2ᵉ édition de la Coupe du Monde de Spogomi, prévue en octobre 2025 à Tokyo, au Japon. Cette collaboration vise à soutenir la participation du Maroc dans cette compétition internationale qui transforme le ramassage […]

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L’Association Bahri annonce un partenariat exclusif avec Veolia Maroc pour accompagner l’équipe nationale marocaine de collecte des déchets lors de la 2ᵉ édition de la Coupe du Monde de Spogomi, prévue en octobre 2025 à Tokyo, au Japon.

Cette collaboration vise à soutenir la participation du Maroc dans cette compétition internationale qui transforme le ramassage des déchets en activité sportive collective. Le pays avait déjà pris part à la première édition en 2023, terminant 5ᵉ sur 24 pays participants. L’équipe marocaine s’envolera pour Tokyo le 25 octobre 2025, après avoir été sélectionnée lors d’une étape qualificative organisée à Casablanca en juin, sous l’égide de l’Ambassade du Japon, avec la participation de 30 équipes.

Dans le cadre de sa préparation, l’équipe nationale a participé à une opération de nettoyage de plage à Rabat le 18 octobre 2025, organisée par l’Association Bahri. Cette action a mobilisé des bénévoles, étudiants, citoyens et collaborateurs de Veolia Maroc.

Créé au Japon en 2008, Spogomi, contraction de Sport Gomihiroi (ramassage de déchets), combine sport et écologie pour sensibiliser le public aux enjeux environnementaux. L’Association Bahri, fondée en 2010, promeut le civisme et l’engagement citoyen à travers des actions de nettoyage, des programmes éducatifs et des projets innovants comme Chbyka, une solution de collecte de microplastiques.

Veolia Maroc, filiale du Groupe Veolia, intervient dans la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, en déployant des solutions pour préserver et renouveler les ressources. Présent sur cinq continents, le groupe a servi 111 millions de personnes en eau potable et traité 65 millions de tonnes de déchets en 2024.

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Pauvre et exposé aux chocs climatiques: la double peine pour près de 900 millions de personnes https://lnt.ma/pauvre-et-expose-aux-chocs-climatiques-la-double-peine-pour-pres-de-900-millions-de-personnes/ Fri, 17 Oct 2025 10:50:28 +0000 https://lnt.ma/?p=535893 Près de 80 % des personnes vivant dans la pauvreté dans le monde, soit près de 900 millions d’individus,  sont en plus directement exposées à des aléas climatiques renforcés par le réchauffement de la planète, alerte l’ONU. Cette double vulnérabilité frappe principalement les populations déjà fragiles, souligne le Programme des Nations unies pour le développement […]

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Près de 80 % des personnes vivant dans la pauvreté dans le monde, soit près de 900 millions d’individus,  sont en plus directement exposées à des aléas climatiques renforcés par le réchauffement de la planète, alerte l’ONU. Cette double vulnérabilité frappe principalement les populations déjà fragiles, souligne le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

À quelques semaines de la COP30 qui se tiendra en novembre au Brésil, Haoliang Xu, directeur par intérim du PNUD, appelle les dirigeants mondiaux à considérer « l’action climatique comme une action contre la pauvreté ». « Personne n’est épargné par les impacts de plus en plus forts et fréquents du changement climatique, mais les plus pauvres d’entre nous sont les plus durement touchés », insiste-t-il.

Le PNUD, en partenariat avec l’Initiative d’Oxford sur la pauvreté et le développement humain (OPHI), publie chaque année l’Indice mondial de pauvreté multidimensionnelle, qui couvre désormais 109 pays et 6,3 milliards de personnes. Cet indice prend en compte la malnutrition, la mortalité infantile, mais aussi le manque de logement adéquat, d’assainissement, d’électricité et d’accès à l’éducation.

Selon les dernières données, 1,1 milliard de personnes vivaient en 2024 dans une pauvreté multidimensionnelle « aiguë », dont la moitié étaient des enfants. Les chiffres restent stables par rapport à l’an passé, illustrant une stagnation préoccupante. Le rapport met en avant des exemples concrets, comme celui de Ricardo, membre de la communauté indigène guarani vivant à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, avec sa famille élargie dans un seul logement, sans accès à l’école pour ses enfants et dépendant de cuissons au bois et au charbon.

L’Afrique sub-saharienne (565 millions de pauvres) et l’Asie du Sud (390 millions) apparaissent comme les régions les plus touchées, tout en étant particulièrement vulnérables aux effets du climat. Le rapport analyse la coïncidence entre pauvreté et quatre risques environnementaux : chaleur extrême, sécheresse, inondations et pollution de l’air. Résultat : 78,8 % des populations pauvres (887 millions de personnes) sont exposées à au moins un de ces dangers. Parmi elles, 651 millions sont exposées à au moins deux risques, 309 millions à trois ou quatre, et 11 millions ont subi les quatre en une seule année.

« La concomitance de la pauvreté et des aléas climatiques est clairement un problème mondial », affirme le rapport, soulignant que les événements extrêmes menacent les progrès en matière de développement. L’Asie du Sud, malgré ses succès récents dans la réduction de la pauvreté, voit 99,1 % de sa population pauvre exposée à au moins un aléa climatique.

Alors que la planète s’est déjà réchauffée d’environ 1,4 °C par rapport à l’ère préindustrielle, la situation devrait encore se dégrader. Le rapport plaide pour des actions rapides et coordonnées : « Aligner réduction de la pauvreté, baisse des émissions, adaptation aux impacts et restauration des écosystèmes permet l’émergence de communautés résilientes, sans laisser personne au bord de la route, en particulier ceux en première ligne dans un monde qui se réchauffe ».

LNT avec AFP 

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Essaouira accueille le Congrès international sur les changements climatiques https://lnt.ma/essaouira-accueille-le-congres-international-sur-les-changements-climatiques/ Fri, 17 Oct 2025 10:30:10 +0000 https://lnt.ma/?p=535883 Plus de 50 experts du Maroc et d’ailleurs prennent part à la 6e édition du Congrès international sur les changements climatiques (CI2C-2025), dont les travaux ont débuté jeudi à Essaouira, en présence d’un parterre de représentants d’institutions publiques et privées, de chercheurs, d’acteurs associatifs et d’étudiants. Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi […]

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Plus de 50 experts du Maroc et d’ailleurs prennent part à la 6e édition du Congrès international sur les changements climatiques (CI2C-2025), dont les travaux ont débuté jeudi à Essaouira, en présence d’un parterre de représentants d’institutions publiques et privées, de chercheurs, d’acteurs associatifs et d’étudiants.

Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce conclave de trois jours, organisé par le Centre International de Recherche et de Renforcement des Capacités (CI2RC), en partenariat avec l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech et avec le concours de plusieurs institutions internationales de renom, vise à explorer les solutions innovantes et durables face aux défis posés par les changements climatiques, tout en échangeant autour des moyens à même d’assurer une transition énergétique équitable, notamment dans les pays africains.

Dans une allocution d’ouverture, la présidente du CI2RC, Khouloud Kahime, a indiqué que cette nouvelle édition s’inscrit dans la continuité des dynamiques enclenchées lors des précédents congrès, notamment celui de 2024 consacré à la décarbonation, qui avait permis d’identifier des solutions concrètes pour atteindre la neutralité carbone et de sceller des partenariats stratégiques en faveur de la transition énergétique au Maroc et en Afrique.

Elle a, dans ce sens, relevé que l’édition 2025 ambitionne d’élargir la réflexion à d’autres dimensions cruciales de la lutte contre les changements climatiques, en abordant les volets de l’adaptation, de l’atténuation, des pertes et préjudices, ainsi que du renforcement de la résilience des territoires face aux dérèglements climatiques.

« La COP29, tenue à Bakou en 2024, a souligné la nécessité de tripler le financement climatique en faveur des pays en développement d’ici 2035, afin de renforcer leurs capacités d’adaptation et d’atténuation », a-t-elle rappelé, estimant que « ces engagements ouvrent de nouvelles perspectives et appellent à une action concertée entre acteurs gouvernementaux, scientifiques et du secteur privé, pour traduire les politiques climatiques en solutions concrètes et durables ».

De son côté, Stéphane Pouffary, directeur général de « ENERGIES 2050 », organisation environnementale partenaire de l’événement, a mis en avant l’importance de ce congrès, qui « offre l’occasion de débattre des leviers d’innovation, de coopération et de mutualisation des solutions face au changement climatique », notant que « les échanges ne se limiteront pas à la recherche scientifique, mais se pencheront également sur les aspects géopolitiques, économiques et sociétaux de la transition écologique ».

M. Pouffary a également annoncé que les conclusions du conclave seront portées à la COP30, prévue du 10 au 21 novembre prochain à Belém (Brésil), afin de contribuer à la réflexion mondiale sur les mécanismes de financement, d’adaptation et de résilience climatique, saluant, d’autre part, la portée symbolique d’Essaouira, « ville ouverte, riche de son patrimoine et de son esprit de dialogue, qui incarne les valeurs de paix, de tolérance et de coopération », que ce congrès cherche à promouvoir.

Par ailleurs, l’assistance a suivi un panel inaugural sous le thème « Climat et lien Eau-Énergie-Alimentation », où plusieurs intervenants ont partagé leurs expertises sur les moyens de consolider la résilience des écosystèmes et des territoires face aux changements climatiques, notamment via des innovations scientifiques.

Dans cette lignée, l’ancien ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chiheb Bouden, a insisté sur l’importance d’une approche intégrée reliant eau, énergie et alimentation, considérées comme « un système interdépendant dont le bon fonctionnement est essentiel pour la résilience des territoires et la sécurité alimentaire face aux dérèglements climatiques ».

Pour sa part, Abdelhamid El Haj, responsable à l’Agence Nationale pour le développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), a exposé des solutions concrètes pour les oasis et les zones arides, mettant en avant des pratiques agricoles durables et des initiatives locales permettant de renforcer la résilience des communautés tout en préservant les écosystèmes fragiles.

Prenant la parole à son tour, Khalid Temsamani, directeur stratégique de la plateforme « Science Policy for Climate Urgencies », s’est attardé sur les enjeux de la transition énergétique, en présentant les stratégies nationales pour le développement de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables, évoquant en outre le rôle central de la planification intégrée et des partenariats internationaux pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.

D’autres conférenciers ont conclu sur la nécessité d’actions concertées et transversales, impliquant pouvoirs publics, scientifiques et acteurs de la société civile, pour traduire les engagements climatiques en solutions concrètes et durables sur le terrain.

La programmation de ce congrès d’envergure inclut une panoplie de conférences plénières avec des intervenants de haut niveau, des sessions scientifiques, des immersions sur le terrain, ainsi que des ateliers thématiques portant sur trois axes majeurs, à savoir la décarbonation, la résilience climatique et la justice climatique.

Parmi les moments marquants de cette édition figure une journée de rencontre baptisée « Meet a Leader », où des étudiants auront l’occasion d’échanger avec des personnalités éminentes autour de trois grands thèmes, à savoir « Mémoire et pont culturel », « Vision et leadership » et « Impact et avenir », favorisant ainsi le partage d’expériences et l’inspiration pour la prochaine génération de décideurs et d’acteurs du changement climatique.

Cette édition prendra fin avec la remise du « Prix CI2C de l’Excellence en Communication de la Recherche Climatique », une initiative visant à faire la lumière sur les talents de jeunes chercheurs marocains capables de transformer la science en dialogue et en action, en communiquant leurs travaux avec clarté, créativité et passion.

 

LNT avec Map

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Transition Juste : Quelles incitations économiques pour réussir une politique climatique au Maroc ? https://lnt.ma/transition-juste-quelles-incitations-economiques-pour-reussir-une-politique-climatique-au-maroc/ Thu, 09 Oct 2025 10:47:07 +0000 https://lnt.ma/?p=535483 De prime abord, il faut rappeler que le Maroc aspire à devenir leader dans l’atténuation du changement climatique au niveau mondial. Dans sa nouvelle CDN (Contribution Déterminée au niveau National), le pays s’est fixé l’objectif ambitieux de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 53% d’ici 2035, par rapport aux émissions projetées […]

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De prime abord, il faut rappeler que le Maroc aspire à devenir leader dans l’atténuation du changement climatique au niveau mondial. Dans sa nouvelle CDN (Contribution Déterminée au niveau National), le pays s’est fixé l’objectif ambitieux de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 53% d’ici 2035, par rapport aux émissions projetées d’ici là, dont 21,6% de façon inconditionnelle.

Incontestablement, la réalisation des engagements climatiques et sociaux du Maroc nécessitera des instruments économiques efficaces, des financements supplémentaires et des mesures qui garantissent non seulement une transition vers une économie inclusive à même de ne laisser personne de côté.

C’est dans cette optique que s’inscrit « Transition Juste », un projet cofinancé par le ministère fédéral allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ) et l’UE dans le cadre de son « Partenariat Vert ». Le projet est mis en œuvre en coopération avec le ministre de la Transition Energétique et du Développement Durable avec l’objectif d’améliorer l’utilisation d’instruments économiques pour une mise en œuvre socialement équitable de la CDN (Contribution Déterminée au niveau National).

Le coût des mesures d’atténuation du changement climatique dans la CDN 3.0 du Maroc est estimé à 60 milliards USD et les coûts d’adaptation à 36 milliards USD pour la période 2026-2035. Pour les actions d’atténuation, le pays vise à mobiliser 33 milliards de dollars d’investissements internationaux, notamment par le biais des mécanismes financiers de la CCNUCC.

Pour combler l’écart important entre les ressources disponibles et les besoins d’investissement, le Gouvernement marocain prévoit de renforcer l’alignement entre la gestion des finances publiques et les objectifs et programmes de la CDN, ainsi que d’introduire des instruments de politique économique appropriés.

« Transition Juste » que vise le Maroc, reste ainsi un projet qui soutient la mobilisation d’incitations économiques pour le financement public et privé. Concrètement, il s’agit d’un projet qui vise à améliorer la coordination interministérielle et les instruments de planification pour une politique de protection du climat socialement équitable et inclusive.

Le projet vise également à encourager la coopération internationale pour augmenter les investissements climatiques internationaux (par exemple des projets dans le cadre de l’article 6 de l’Accord de Paris). A cela s’ajoute l’objectif de mettre en œuvre des mécanismes nationaux d’incitation socialement équitable pour la protection du climat au sein du Gouvernement marocain (par exemple en formulant des politiques fiscales pour la protection du climat).

« Transition Juste » ambitionne enfin de soutenir le secteur privé pour mesurer, vérifier, planifier et financer la décarbonation de l’industrie en facilitant par exemple la comptabilité carbone, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Mécanisme d’Ajustement Carbone au Frontières Européennes (MACF).

H.Z

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Chefchaouen: l’incendie de Derdara maîtrisé après trois jours de mobilisation https://lnt.ma/chefchaouen-lincendie-de-derdara-maitrise-apres-trois-jours-de-mobilisation/ Fri, 15 Aug 2025 08:54:25 +0000 https://lnt.ma/?p=533462 Les équipes d’intervention ont réussi à circonscrire, jeudi, l’incendie de forêt qui s’est déclaré mardi à la forêt Derdara dans la province de Chefchaouen, a indiqué le directeur provincial de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), Youssef Zarroqi. Les opérations de lutte contre l’incendie se poursuivront dans les prochains jours afin d’éteindre complètement le […]

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Les équipes d’intervention ont réussi à circonscrire, jeudi, l’incendie de forêt qui s’est déclaré mardi à la forêt Derdara dans la province de Chefchaouen, a indiqué le directeur provincial de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), Youssef Zarroqi.

Les opérations de lutte contre l’incendie se poursuivront dans les prochains jours afin d’éteindre complètement le feu de forêt, a précisé M. Zarroqi dans une déclaration à la MAP.

Il a, en outre, rappelé que dès la déclaration du feu, l’ensemble des parties concernées dont les autorités provinciale et locale, des éléments des Forces armées royales, de la Gendarmerie royale, de la Protection civile, des Eaux et forêts et des Forces auxiliaires, se sont mobilisées afin de contenir et circonscrire l’incendie.

Les conditions météorologiques exceptionnelles, caractérisées par une faible humidité de l’air, des températures élevées et des vents dépassant les 40 km/h, en plus de la densité du couvert forestier et des arbres, ont entravé et compliqué les opérations d’extinction de l’incendie, a expliqué le responsable.

Dans ce sens, la priorité a été donnée à la protection des vies humaines, des biens et des ressources forestières, grâce à la mobilisation d’avions “Canadair” des Forces Royales Air et d’avions “Turbo Trush” de la Gendarmerie Royale, a-t-il poursuivi.

La journée du mardi, trois des quatre principaux foyers avaient déjà été maîtrisés, a-t-il noté, précisant que les efforts et la mobilisation de l’ensemble des ressources, y compris les moyens aériens et terrestres, se sont poursuivis mercredi, permettant de circonscrire 80% de l’incendie le jour même, avant de complètement circonscrire le feu jeudi.

M. Zarroqi a, par ailleurs, relevé que l’ANEF exhorte l’ensemble des citoyens, résidents et visiteurs de la province à prendre l’ensemble des précautions nécessaires pour éviter les incendies, rappelant que le risque est particulièrement élevé en cette période de l’année, marquée par des températures élevées et une affluence accrue de visiteurs et de vacanciers.

 

LNT avec Map

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Casablanca accueille la première édition de l’Africa EV Mobility Expo https://lnt.ma/casablanca-accueille-la-premiere-edition-de-lafrica-ev-mobility-expo/ Tue, 05 Aug 2025 10:18:51 +0000 https://lnt.ma/?p=533238 Le Maroc s’apprête à accueillir, du 19 au 22 novembre 2025, la première édition de l’Africa EV Mobility Expo, un salon international consacré à la mobilité électrique et durable. L’événement se tiendra au Parc d’Exposition d’Anfa Park à Casablanca et réunira un large éventail d’acteurs nationaux et internationaux engagés dans la décarbonation des transports et […]

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Le Maroc s’apprête à accueillir, du 19 au 22 novembre 2025, la première édition de l’Africa EV Mobility Expo, un salon international consacré à la mobilité électrique et durable. L’événement se tiendra au Parc d’Exposition d’Anfa Park à Casablanca et réunira un large éventail d’acteurs nationaux et internationaux engagés dans la décarbonation des transports et la transition énergétique sur le continent africain.

Organisé en partenariat avec l’Association Marocaine pour l’Industrie et la Construction Automobile (AMICA), ce rendez-vous vise à positionner le Maroc comme un pôle industriel stratégique dans le domaine de la mobilité propre. L’engagement de l’AMICA dans cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par les autorités publiques et les opérateurs privés pour promouvoir des solutions de transport durables, compétitives et innovantes, répondant aux nouveaux impératifs environnementaux et économiques.

L’Africa EV Mobility Expo se distingue par sa forte dimension internationale. Des délégations venues d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique sont attendues à Casablanca pour exposer leurs technologies, échanger sur les tendances du secteur et identifier de nouvelles opportunités de collaboration. Le salon vise ainsi à favoriser les investissements étrangers et à catalyser des partenariats industriels dans les domaines des véhicules électriques – deux-roues, trois-roues, voitures, utilitaires –, des batteries, des systèmes de recharge et des infrastructures associées.

Au-delà de l’espace d’exposition, le salon proposera un programme structuré combinant conférences, tables rondes et ateliers thématiques, animés par des experts, des représentants d’institutions publiques et des dirigeants du secteur privé. Des rencontres B2B seront également organisées afin de faciliter les échanges entre fournisseurs, investisseurs, porteurs de projets et grands donneurs d’ordre. Des démonstrations sur piste permettront par ailleurs aux visiteurs de tester en conditions réelles les performances de différents modèles de véhicules électriques.

En s’inscrivant dans les objectifs de développement durable du Royaume et dans sa stratégie industrielle orientée vers l’innovation et la mobilité verte, l’Africa EV Mobility Expo se veut un espace de réflexion stratégique et un levier de transformation économique. L’événement ambitionne de contribuer à l’émergence d’un écosystème africain de la mobilité électrique et de renforcer l’indépendance énergétique du continent, en misant sur des solutions technologiques adaptées aux besoins locaux.

LNT

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Vague de chaleur et épisodes orageux attendus dans plusieurs provinces du Royaume https://lnt.ma/vague-de-chaleur-et-episodes-orageux-attendus-dans-plusieurs-provinces-du-royaume/ Sun, 03 Aug 2025 11:07:11 +0000 https://lnt.ma/?p=533181 Une vague de chaleur accompagnée par endroits d’averses orageuses, de chutes de grêle et de rafales de vent est attendue dans plusieurs provinces du Royaume à partir de dimanche et jusqu’à vendredi prochain, selon un bulletin d’alerte émis par la Direction générale de la météorologie (DGM). Cette alerte, de niveau de vigilance orange, fait état […]

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Une vague de chaleur accompagnée par endroits d’averses orageuses, de chutes de grêle et de rafales de vent est attendue dans plusieurs provinces du Royaume à partir de dimanche et jusqu’à vendredi prochain, selon un bulletin d’alerte émis par la Direction générale de la météorologie (DGM).

Cette alerte, de niveau de vigilance orange, fait état de températures maximales comprises entre 40 et 44°C dimanche 4 et lundi 5 août dans les provinces de Tata, Zagora, Khouribga, Ouezzane, Beni Mellal, Fquih Ben Salah, Meknès, El Hajeb, Fès, Sefrou, Moulay Yacoub, Taounate et Taza.

La même situation persistera mardi 6 et mercredi 7 août dans plusieurs provinces du centre et du sud, notamment Rehamna, El Kelaa des Sraghna, Marrakech, Zagora, Taroudant, Taounate, Taza, Moulay Yacoub, Meknès, Fès, Fquih Ben Salah et Beni Mellal.

Une intensification de la chaleur est prévue à partir de mardi et jusqu’à vendredi 9 août dans les provinces du sud, avec des températures maximales comprises entre 44 et 47°C. Les provinces concernées sont Tata, Assa-Zag, Es-Semara, Oued Ed-Dahab, Boujdour et Aousserd.

En parallèle, des épisodes orageux accompagnés de chutes de grêle et de rafales de vent sont attendus dimanche, entre 14h et 23h, dans les provinces montagneuses et de l’intérieur. Les zones concernées sont Azilal, Figuig, Khénifra, Boulemane, Midelt, Tinghir, Errachidia et Ifrane, avec des cumuls de précipitations estimés entre 15 et 30 mm.

La DGM recommande à la population de rester vigilante face aux risques liés aux fortes chaleurs et aux phénomènes orageux localement violents, en particulier dans les zones exposées aux crues soudaines, aux glissements de terrain et à l’instabilité atmosphérique.

LNT

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Noor Ouarzazate: vitrine marocaine de l’excellence solaire et du développement local https://lnt.ma/noor-ouarzazate-vitrine-marocaine-de-lexcellence-solaire-et-du-developpement-local/ Tue, 29 Jul 2025 10:21:25 +0000 https://lnt.ma/?p=533028 L’exploitation du complexe solaire Noor Ouarzazate depuis 2016 a permis au Maroc de consolider une expertise reconnue dans la mise en œuvre, la gestion et la maintenance d’infrastructures solaires de grande envergure, a souligné le Président Directeur Général de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), Tarik Ameziane Moufaddal. « Cela a démontré la capacité du Royaume […]

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L’exploitation du complexe solaire Noor Ouarzazate depuis 2016 a permis au Maroc de consolider une expertise reconnue dans la mise en œuvre, la gestion et la maintenance d’infrastructures solaires de grande envergure, a souligné le Président Directeur Général de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), Tarik Ameziane Moufaddal.

« Cela a démontré la capacité du Royaume à assurer, avec des compétences quasi exclusivement nationales, l’exploitation efficace de centrales complexes, en favorisant le transfert de savoir-faire dans le secteur des énergies renouvelables », a expliqué le PDG de MASEN dans une interview à la MAP.

Au-delà de l’aspect technique, a-t-il dit, cette expérience a permis d’affiner les mécanismes d’accompagnement territorial, ajoutant que l’expertise acquise dans la conception et la gestion de projets de développement local a facilité la mobilisation de financements et renforcé l’impact sur les communautés environnantes.

M. Moufaddal a également souligné que ce mégaprojet, doté d’une capacité totale de 582 MW, s’intègre pleinement dans l’effort national de montée en puissance des énergies renouvelables, notant que sa production équivaut à la consommation énergétique domestique d’environ 2,2 millions de citoyens marocains.

Chaque année, ces centrales permettent d’éviter l’émission d’environ 900.000 tonnes de CO2, contribuant ainsi aux engagements climatiques du Royaume, a-t-il relevé.

Le PDG de MASEN a aussi fait savoir que le complexe solaire Noor Ouarzazate a généré, depuis sa mise en service, des retombées socio-économiques significatives au niveau local.

Des milliers d’emplois ont été créés pendant la phase de construction, pour la main-d’œuvre locale, a-t-il indiqué, ajoutant qu’en phase d’exploitation, des emplois durables ont été maintenus dans des domaines relatifs notamment à la maintenance, à la sécurité ou à la gestion des installations, tout en assurant un transfert de compétences aux jeunes de la région.

MASEN a fait appel à des entreprises nationales pour la réalisation de ce projet, ce qui a permis de dépasser les objectifs d’intégration industrielle initialement fixés, d’autant plus qu’elle a mobilisé des entreprises locales à travers des contrats de sous-traitance, notamment dans le transport et la logistique, a-t-il précisé.

Parallèlement, plus de 180 actions de développement au profit des populations locales ont été menées entre 2010 et 2025, bénéficiant directement ou indirectement à plus de 110.000 personnes. Ces projets ont couvert des domaines essentiels tels que l’éducation, la santé, les infrastructures de base, l’accès à l’eau, et l’éclairage public ou encore le soutien au tissu associatif local, a-t-il poursuivi.

Au-delà de sa contribution énergétique, le complexe solaire Noor Ouarzazate joue un rôle stratégique dans l’innovation en abritant une plateforme dédiée à la recherche et développement.

Faisant partie du grand chantier de la transition énergétique mis en œuvre conformément à la Vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le complexe Noor Ouarzazate contribue à atteindre les objectifs stratégiques visant à promouvoir une croissance plus inclusive et plus verte au Maroc, à dynamiser la création d’emplois et à favoriser le partage et l’acquisition des technologie de pointe.

 

LNT avec Map

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Forum régional de l’économie verte : la Déclaration de Tanger appelle à une transition accélérée vers des villes africaines neutres en carbone https://lnt.ma/forum-regional-de-leconomie-verte-la-declaration-de-tanger-appelle-a-une-transition-acceleree-vers-des-villes-africaines-neutres-en-carbone/ Sun, 27 Jul 2025 11:57:20 +0000 https://lnt.ma/?p=532951 Le Forum régional de l’économie verte (RGEF), consacré aux villes neutres en carbone, s’est achevé vendredi à Tanger par l’adoption de la « Déclaration de Tanger ». Ce document stratégique, résultat de deux jours de travaux, recommande l’intensification des efforts en faveur d’une transition accélérée des villes africaines vers une économie verte et une neutralité […]

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Le Forum régional de l’économie verte (RGEF), consacré aux villes neutres en carbone, s’est achevé vendredi à Tanger par l’adoption de la « Déclaration de Tanger ». Ce document stratégique, résultat de deux jours de travaux, recommande l’intensification des efforts en faveur d’une transition accélérée des villes africaines vers une économie verte et une neutralité carbone.

Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le Forum a réuni plus de 400 participants autour d’une trentaine d’ateliers. Il a été porté par l’Organisation mondiale de l’économie verte (WGEO), en partenariat avec le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, le Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et l’Organisation des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique).

La déclaration finale articule quinze engagements considérés comme essentiels pour intégrer les objectifs de neutralité carbone dans les plans de développement urbain, en cohérence avec les Contributions déterminées au niveau national (CDN) actualisées. Les participants ont souligné l’importance d’adopter une vision inclusive de l’économie verte, adaptée aux réalités locales du continent africain.

Parmi les principaux axes figurent la promotion de partenariats entre secteurs public et privé, la mobilisation d’investissements dans des domaines prioritaires – notamment les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la gestion durable des déchets, l’agriculture résiliente au climat, la réutilisation des eaux usées, le transport propre, les technologies numériques au service de la durabilité urbaine et la construction de bâtiments écologiques.

La Déclaration recommande également d’intégrer les solutions fondées sur la nature, telles que le reboisement en milieu urbain ou la préservation des zones côtières, dans les stratégies d’aménagement des villes. Un mécanisme de suivi transparent est proposé, reposant sur des indicateurs harmonisés, afin de mesurer les progrès, encourager les échanges régionaux, appuyer les prises de décision fondées sur les données, et renforcer la coopération Sud-Sud.

Les échanges ont également mis en avant le rôle clé de l’innovation et de la recherche scientifique, avec une attention particulière portée à l’intelligence artificielle et aux solutions technologiques locales. L’adoption de l’approche Nexus Eau-Énergie-Alimentation (WEFE) a été recommandée pour garantir une meilleure coordination des politiques publiques.

Les participants ont rappelé que les villes représentent un maillon central dans la lutte contre le changement climatique et doivent être accompagnées dans leurs efforts de transition. Ils ont également insisté sur la nécessité d’élargir l’accès des pays africains au financement climatique, tout en valorisant les expériences locales et les initiatives existantes.

Le rôle de la jeunesse a été largement souligné, les jeunes étant considérés comme des catalyseurs de changement dans la mise en œuvre d’un modèle urbain durable. Le potentiel d’innovation propre au continent africain a été mis en exergue comme un levier important pour développer des solutions adaptées et inclusives.

En marge du Forum, un accord-cadre de partenariat a été signé entre le Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et la WGEO. Cet accord vise à établir une coopération stratégique dans les domaines de l’expertise verte, en accompagnement des objectifs fixés dans le Programme de développement régional 2022-2027 et le Schéma régional d’aménagement du territoire. Il s’inscrit dans la continuité des engagements du Maroc en matière de durabilité et de lutte contre les changements climatiques.

LNT 

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Opération de nettoyage sur la plage Sibe Moulaya à Saïdia https://lnt.ma/operation-de-nettoyage-sur-la-plage-sibe-moulaya-a-saidia/ Thu, 24 Jul 2025 09:15:27 +0000 https://lnt.ma/?p=532892 Une opération de nettoyage de grande ampleur s’est tenue le 23 juillet sur la plage Sibe Moulaya, dans le cadre de la deuxième étape du Chbyka Summer Tour 2025. Organisée par Saïdia Méditerrania, en partenariat avec l’Association Bahri, le groupe scolaire Benalmanara et avec le soutien de la Fondation BMCI, l’initiative a mobilisé 152 participants. […]

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Une opération de nettoyage de grande ampleur s’est tenue le 23 juillet sur la plage Sibe Moulaya, dans le cadre de la deuxième étape du Chbyka Summer Tour 2025.

Organisée par Saïdia Méditerrania, en partenariat avec l’Association Bahri, le groupe scolaire Benalmanara et avec le soutien de la Fondation BMCI, l’initiative a mobilisé 152 participants. Elle a permis de collecter 1107 kg de déchets, dont 21 kg de microplastiques.

L’événement s’est déroulé en présence du Bacha et du Président de la Commune de Saïdia, avec l’appui du Gouverneur de la province de Berkane, des autorités locales, du Croissant Rouge de Berkane, des Eaux et Forêts et de l’hôtel Radisson Blu Saïdia Beach.

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Pic historique de la demande électrique sous l’effet de la canicule, selon Benali https://lnt.ma/benali-pic-historique-de-la-demande-electrique-sous-leffet-de-la-canicule/ Tue, 15 Jul 2025 09:45:39 +0000 https://lnt.ma/?p=532351 Le système électrique national a enregistré un pic de la demande en raison de l’utilisation des climatiseurs, à l’occasion de la vague de chaleur du 30 juin dernier, a indiqué lundi la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali. En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur […]

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Le système électrique national a enregistré un pic de la demande en raison de l’utilisation des climatiseurs, à l’occasion de la vague de chaleur du 30 juin dernier, a indiqué lundi la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur l’approvisionnement du marché national en climatiseurs économes et moins énergivores, la ministre a précisé que ce pic a atteint environ 7,9 gigawatts, en hausse de près de 5% par rapport à 2024, notant que cette pression sur le système électrique pourrait encore s’intensifier dans les jours à venir en raison de la hausse prévue des températures.

À cet égard, Mme Benali a fait savoir qu’un arrêté conjoint avait été signé en septembre 2024 avec le ministre de l’Industrie et du Commerce, fixant le niveau minimal de performance énergétique et l’étiquetage énergétique obligatoire des climatiseurs, notamment en milieu urbain, ajoutant qu’en vertu de cet arrêté, les critères de performance énergétique des bâtiments ont été définis, lesquels doivent être régulièrement actualisés dans le sillage du changement climatique accéléré.

S’agissant des zones montagneuses et rurales, elle a précisé que le ministère œuvre avec l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) à favoriser le retour à l’utilisation des matériaux de construction locaux et traditionnels, soulignant que la température des bâtiments modèles inspirés des murs en pierre sèche reste modérée oscillant entre 15 et 25 degrés, y compris dans certaines régions à températures élevées.

 

LNT avec Map

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Dessalement de l’eau de mer : 5 MMDH pour le pipeline Jorf Lasfar-Khouribga https://lnt.ma/ocp-green-water-mise-en-service-du-pipeline-jorf-lasfar-khouribga-pour-renforcer-la-souverainete-hydrique/ Tue, 15 Jul 2025 09:43:17 +0000 https://lnt.ma/?p=532344 En ce début de semaine à Khouribga, plus précisément sur son célèbre site phosphatier, le plus grand au monde, OCP a mis en service son pipeline reliant la station de dessalement de Jorf Lasfar au site minier de Khouribga, sur une distance de plus de 200 kilomètres. Objectif : couvrir l’ensemble des besoins en eau conventionnelle […]

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En ce début de semaine à Khouribga, plus précisément sur son célèbre site phosphatier, le plus grand au monde, OCP a mis en service son pipeline reliant la station de dessalement de Jorf Lasfar au site minier de Khouribga, sur une distance de plus de 200 kilomètres. Objectif : couvrir l’ensemble des besoins en eau conventionnelle du Groupe OCP sur le site minier de Khouribga, en plus de l’eau utilisée pour le transfert de la pulpe de phosphate par pipeline. Le coût du projet s’élève à 5 MMDH.

Pour Ahmed Zniber, DG d’ OCP Green Water, la filiale du groupe en charge du développement, de la production et de la commercialisation des eaux de sources non conventionnelles, ce projet constitue une étape majeure pour visant à atteindre la souveraineté hydrique, tout en contribuant à l’effort national de lutte contre le stress hydrique et couvrir les besoins de la ville de Khouribga en eau potable.

Et de poursuivre que « ce projet de transfert d’eau dessalée relie la station de Jorf Lasfar au bassin de Khouribga, qui abrite la plus grande mine de phosphates au monde via un pipeline de 203 km permettant le transfert d’une capacité d’eau dessalée de 80 millions de m³ par an. Il permettra d’atteindre l’autonomie pour les besoins industriels de la mine de Khouribga, tout en assurant l’approvisionnement de la ville en eau potable et en soutenant les projets agricoles de la région en eau d’irrigation… et devrait permettre d’économiser 80% des ressources en eau issues des barrages ».

De son côté, la directrice du développement durable et de l’innovation et membre du Comité stratégique au sein du Groupe OCP, Hanane Mourchid, explique que la stratégie d’OCP a pour objectif d’atteindre une autonomie totale en eau non conventionnelle d’ici 2027. Et de préciser que cet objectif a été atteint avec deux ans d’avance.

Par la même occasion, Mme Mourchid a indiqué que le pipeline d’eau dessalée symbolise l’aboutissement de ce processus, en acheminant l’eau dessalée depuis la côte atlantique jusqu’aux zones intérieures pour alimenter les installations d’OCP en eau non conventionnelle, tout en réservant une partie de cette ressource pour alimenter les populations locales en eau potable à l’avenir.

Sur un autre registre, avec une capacité installée de 320 millions de m³ en 2025, OGW assure actuellement l’autonomie hydrique de toutes les opérations minières et industrielles du Groupe OCP, alimente en eau potable les villes de Safi, El Jadida et Casablanca Sud et est désormais en capacité de desservir la ville de Khouribga en eau potable.

La montée en puissance des capacités à 610 millions de m³ d’ici 2027 permettra de soutenir le développement des nouvelles installations minières et industrielles du Groupe ainsi que l’alimentation en eau potable d’autres villes du pays, notamment Marrakech.

OCP Green Water alimente l’ensemble de ses systèmes avec des énergies 100 % vertes. Elle développe une approche circulaire de l’eau, fondée sur un écosystème de recherche et d’innovation porté par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), INNOVX, JESA et des partenaires internationaux.

Enfin, il est important de rappeler que cette réalisation arrive à temps, à un moment justement où la région de Khouribga souffre terriblement des conséquences de la sécheresse persistante. Elle arrive également dans un contexte où OCP n’avait plus d’autre choix que de mettre en place un pipeline en mesure de répondre à ses contraintes hydriques industrielles. On dira qu’il est grand temps après de longues années où le site minier de Khouribga puisait ses besoins en eau dans les napes phréatique de la région et dans le fleuve Oum Rabiâ qui se trouve aujourd’hui dans une situation hydrique désastreuse. On peut maintenant espérer que son état s’améliore dans les années à venir !

 

H.Z

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Météo : Une nouvelle vague de chaleur annoncée https://lnt.ma/meteo-une-nouvelle-vague-de-chaleur-annoncee-4/ Sun, 13 Jul 2025 19:42:49 +0000 https://lnt.ma/?p=532300 Une vague de chaleur est prévue de mardi à vendredi prochain dans plusieurs provinces du Royaume, avec des températures oscillant entre 40 et 47°C, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM). Ainsi, des températures variant entre 44 et 47°C seront ainsi enregistrées de mardi à vendredi, dans les provinces d’Errachidia, Zagora, Taroudant, Tata, […]

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Une vague de chaleur est prévue de mardi à vendredi prochain dans plusieurs provinces du Royaume, avec des températures oscillant entre 40 et 47°C, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM).

Ainsi, des températures variant entre 44 et 47°C seront ainsi enregistrées de mardi à vendredi, dans les provinces d’Errachidia, Zagora, Taroudant, Tata, Assa-Zag, Es-Semara, Oued Eddahab et Aousserd, précise la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance orange.

De même, des températures allant de 40 à 44°C sont attendues de mardi à jeudi dans les provinces de Beni Mellal, Fquih Ben Salah, Meknès, Khénifra, Fès, Moulay Yaacoub, Taounate, Taza, Ouezzane, Guelmim, Agadir-Ida-Ou-Tanane, Inezgane-Ait Melloul, Sidi Kacem, Sidi Slimane, Benslimane, Khouribga, Settat, Chichaoua, El Kelaa des Sraghna, Essaouira, Marrakech, Rehamna, Khemisset, Sidi Bennour et Youssoufia.

LNT

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Gestion de l’eau : les barrages à 37,4 % de remplissage au 7 juillet https://lnt.ma/gestion-de-leau-les-barrages-a-374-de-remplissage-au-7-juillet/ Thu, 10 Jul 2025 10:50:21 +0000 https://lnt.ma/?p=532162 Au 7 juillet, la retenue des barrages s’élève à environ 4,3 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 37,4%, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement publié à l’issue d’une réunion, mercredi à Rabat, du Comité de pilotage du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027. Présidée par le […]

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Au 7 juillet, la retenue des barrages s’élève à environ 4,3 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 37,4%, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement publié à l’issue d’une réunion, mercredi à Rabat, du Comité de pilotage du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027.

Présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, cette réunion a été l’occasion de relever, qu’en dépit de l’amélioration de la situation hydrique, il y a lieu de faire preuve de davantage de prudence et de renforcer la prise de conscience quant à l’importance de l’utilisation rationnelle de l’eau, particulièrement au cours de la période estivale qui connait une pression accrue sur les ressources en eau, et ce, à travers l’organisation de campagnes de sensibilisation et le suivi des mesures d’urgence destinées à assurer l’approvisionnement continu en eau potable, notamment dans le milieu rural, souligne le communiqué.

Cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre du suivi permanent de cette question stratégique, a été l’occasion de faire le point sur l’avancement de la mise en œuvre des différentes composantes du programme, ainsi que sur les mesures d’urgence prises en vue de garantir l’approvisionnement en eau potable et d’alléger le déficit en eaux d’irrigation, en application des Hautes Directives Royales.

De même, elle a permis de faire le point sur l’état d’avancement global de la mise en œuvre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027 par les départements ministériels et établissements publics concernés. Il s’agit notamment de la réalisation de deux projets d’interconnexion, le premier reliant les deux bassins hydrauliques de Sebou et Bouregreg et le deuxième reliant les deux barrages Dar Khrofa et Oued Makhazine.

Il s’agit également de la mise en eau de 8 grands barrages entre 2021 et 2025, de l’accélération des projets de dessalement de l’eau de mer dans le but de porter la capacité de production en eaux dessalées à plus de 1,7 milliard de m3 à l’horizon 2030, et du renforcement de l’approvisionnement du monde rural en eau potable et de la réutilisation des eaux usées traitées à des fins d’irrigation.

La réunion a par ailleurs été l’occasion de procéder à un réajustement du programme des petits barrages et à la programmation et réajustement de projets de grands et moyens barrages dans les zones à forte pluviométrie.

M. Akhannouch a appelé les différents intervenants à poursuivre leur implication et leur mobilisation pour la mise en œuvre optimale et efficiente de ce programme, conformément à l’échéancier arrêté, en application des Hautes Directives Royales. Il a également mis l’accent sur la nécessité d’œuvrer pour assurer l’harmonie requise entre la politique hydrique et la politique agricole.

Ont pris part à cette réunion, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et le directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable, Tarik Hamane.

 

LNT avec Map

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Dessalement : Le Maroc vise 1,7 milliard de m³ d’eau par an d’ici 2030 https://lnt.ma/dessalement-le-maroc-vise-17-milliard-de-m%c2%b3-deau-par-an-dici-2030/ Thu, 10 Jul 2025 10:43:23 +0000 https://lnt.ma/?p=532157 Les projets de dessalement de l’eau de mer progressent à un rythme régulier avec l’objectif d’atteindre, annuellement, une capacité de production de 1,7 milliards de m³ à l’horizon 2030, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion du […]

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Les projets de dessalement de l’eau de mer progressent à un rythme régulier avec l’objectif d’atteindre, annuellement, une capacité de production de 1,7 milliards de m³ à l’horizon 2030, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion du comité de pilotage du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027 (PNAEPI 20-27), présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le ministre a fait observer que ce Programme comporte également la reprogrammation de certains projets de barrages et l’accélération de l’achèvement des travaux d’autres barrages prioritaires, conformément aux Hautes Orientations Royales pour une politique hydrique durable.

De même, M. Baraka a indiqué que cette réunion a été l’occasion d’évaluer la situation hydrique actuelle, qui connait une relative amélioration, malgré la forte pression exercée sur les ressources en eau, en particulier à la lumière de l’augmentation des températures ayant marqué ces derniers jours.

Dans ce cadre, il a relevé que certaines régions rurales et villages souffrent encore d’un faible approvisionnement en eau, soulignant que cette situation a nécessité la prise d’une série de mesures urgentes, notamment l’acquisition de camions citernes supplémentaires pour assurer l’approvisionnement en eau dans les zones affectées, ainsi que l’accélération de la mise en œuvre de plusieurs projets d’investissement liés aux barrages et à l’amélioration de la gestion des ressources en eau.

Dans ce sens, M. Baraka a souligné que son département, œuvre, en coordination avec les différents intervenants, à assurer l’approvisionnement continu en eau potable, particulièrement lors de la saison estivale, en mettant en œuvre des mécanismes proactifs reposant sur la rationalisation de la consommation et la mobilisation des ressources aux niveaux régional et local.

 

LNT avec Map

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Crédits carbone : le Maroc se positionne comme acteur clé en Afrique https://lnt.ma/credits-carbone-le-maroc-se-positionne-comme-acteur-cle-en-afrique/ Wed, 09 Jul 2025 10:20:51 +0000 https://lnt.ma/?p=532089 Le Maroc dispose d’une opportunité « incontournable » pour se positionner comme un pôle régional de création de crédits carbone de haute qualité, a affirmé, mardi à Casablanca, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali. « Nous avons aujourd’hui une opportunité incontournable pour devenir ce pôle de création de crédits carbone de haute […]

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Le Maroc dispose d’une opportunité « incontournable » pour se positionner comme un pôle régional de création de crédits carbone de haute qualité, a affirmé, mardi à Casablanca, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

« Nous avons aujourd’hui une opportunité incontournable pour devenir ce pôle de création de crédits carbone de haute qualité, générateur de co-bénéfices environnementaux et sociaux », a indiqué Mme Benali à l’occasion de la 2ème édition de la conférence « Scaling up carbon market in Africa : Shaping fair and effective markets », tenue à l’initiative de Casablanca Finance City Authority (CFCA) et le groupe CDG, en collaboration avec l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).

La ministre a, dans ce sens, insisté sur la nécessité d’harmoniser le cadre réglementaire, de renforcer la transparence et la gouvernance, d’assurer l’intégrité environnementale et l’équité dans la répartition des bénéfices, en plus de mobiliser des financements massifs.

Elle a relevé que le marché carbone demeure un instrument économique de premier ordre qui constitue, au Maroc, un outil politique et social, essentiel pour asseoir la transition énergétique, économique et sociale.

En outre, Mme Benali a fait remarquer que l’engagement du Maroc ne répond pas à une logique de conformité ou de simple alignement international, mais procède d’un choix profondément éthique, stratégique et économique, mû par la conviction que l’action climatique ne doit plus être l’apanage exclusif des grands émetteurs, mais doit au contraire s’appuyer sur les atouts compétitifs des pays comme le nôtre.

La ministre a, à cet égard, mis en avant le potentiel du Royaume en énergies renouvelables et les investissements importants engagés ces dernières décennies dans les infrastructures physiques et immatérielles, ce qui permet le développement d’un marché carbone.

Parallèlement, Mme Benali a estimé que le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM – Carbon Border Adjustment Mechanism) s’est révélé être une opportunité plus qu’une contrainte pour le Maroc, du fait qu’il a permis d’insuffler cette politique industrielle énergétique et de compétitivité pour accélérer la transition énergétique, en particulier au profit des industries et des services exportateurs.

Pour elle, la certification carbone devient ainsi un véritable instrument de compétitivité, de préservation des parts de marché et de soutien à la décarbonation des chaînes de valeur internationales.

Cette conférence s’est articulée autour de panels abordant, entre autres, le développement de projets sur les marchés carbone en Afrique, les perspectives des acheteurs et investisseurs sur ces marchés, ainsi que sur l’émergence de Casablanca comme un hub régional du marché carbone.

 

LNT avec Map

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Chbyka Summer Tour 2025 : mobilisation contre la pollution plastique https://lnt.ma/chbyka-summer-tour-2025-mobilisation-contre-la-pollution-plastique/ Fri, 04 Jul 2025 15:36:14 +0000 https://lnt.ma/?p=531918 L’Association Bahri lance, du 18 juillet au 31 août 2025, la deuxième édition du Chbyka Summer Tour, une tournée environnementale qui sillonnera 30 plages du littoral marocain, de Dar Bouazza à Dakhla, en passant par Saïdia, Tanger, Rabat, Safi, Agadir et Laâyoune. Cette opération vise à sensibiliser les citoyens à la pollution plastique et à […]

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L’Association Bahri lance, du 18 juillet au 31 août 2025, la deuxième édition du Chbyka Summer Tour, une tournée environnementale qui sillonnera 30 plages du littoral marocain, de Dar Bouazza à Dakhla, en passant par Saïdia, Tanger, Rabat, Safi, Agadir et Laâyoune. Cette opération vise à sensibiliser les citoyens à la pollution plastique et à encourager la participation active à des actions de nettoyage.

Ce projet est mené en partenariat avec la Fondation BMCI, engagée depuis plusieurs années dans des initiatives en faveur de la protection de l’environnement, notamment en lien avec les enjeux liés à l’eau et au développement durable. Lors de la première édition, plus de 5200 kilos de déchets avaient été collectés grâce à l’implication de 1800 bénévoles.

Le programme prévoit, à chaque escale, une opération de nettoyage de plage ouverte au public, des ateliers de sensibilisation utilisant l’outil pédagogique Chbyka pour collecter les microplastiques, ainsi que des animations ludiques et éducatives. L’ensemble des activités est gratuit et accessible à tous, notamment aux jeunes et vacanciers.

L’outil Chbyka, conçu par l’Association Bahri en 2022, permet de visualiser et de ramasser les micro-déchets présents sur le sable. Il est rapidement devenu un symbole de lutte contre la pollution plastique et a rencontré un large écho sur les réseaux sociaux.

À travers cette tournée, l’Association Bahri et la Fondation BMCI entendent renforcer leur engagement environnemental en mobilisant les citoyens et en favorisant des gestes concrets pour la préservation du littoral marocain.

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Déchets électriques et électroniques: Le CESE recommande la création d’une filière de valorisation https://lnt.ma/dechets-electriques-et-electroniques-le-cese-recommande-la-creation-dune-filiere-de-valorisation/ Tue, 01 Jul 2025 15:50:39 +0000 https://lnt.ma/?p=531727 Face à la progression rapide du volume des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) au Maroc, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a publié un nouvel avis plaidant pour la mise en place d’une chaîne de valeur nationale structurée et durable. Intitulé « Vers une économie circulaire des équipements électriques et électroniques : du […]

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Face à la progression rapide du volume des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) au Maroc, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a publié un nouvel avis plaidant pour la mise en place d’une chaîne de valeur nationale structurée et durable. Intitulé « Vers une économie circulaire des équipements électriques et électroniques : du déchet à la ressource », cet avis s’inscrit dans la continuité des travaux menés par le Conseil en matière d’économie circulaire et de gestion durable des ressources.

Un enjeu croissant

Les DEEE représentent aujourd’hui un enjeu croissant, tant du point de vue environnemental qu’économique. En 2022, le Maroc a produit environ 177 000 tonnes de ces déchets, un volume qui pourrait atteindre 213 000 tonnes à l’horizon 2030. Cette croissance s’explique par la multiplication des usages des équipements électroniques dans des secteurs clés tels que l’industrie, la santé, la communication, la mobilité ou encore l’éducation. Bien que cette évolution suscite des préoccupations environnementales et sanitaires, elle offre également un potentiel important en matière de valorisation de ressources. Les DEEE contiennent en effet des matériaux précieux et réutilisables, notamment des métaux rares, du cuivre ou des plastiques techniques, qui pourraient être récupérés localement et réinjectés dans des chaînes de production nationales. Cette valorisation contribuerait à préserver les ressources naturelles tout en stimulant le développement de filières industrielles locales génératrices d’emplois.

Toutefois, le Conseil relève que ce potentiel reste, à ce jour, largement sous-exploité. En 2020, le taux de recyclage des DEEE n’était que de 13 %. Plusieurs facteurs expliquent cette situation. D’une part, le cadre juridique en vigueur ne permet pas encore de structurer une filière compétitive et durable. D’autre part, les initiatives existantes, qu’elles soient publiques ou privées, demeurent souvent fragmentées, sans réelle coordination entre les différents acteurs concernés. Par ailleurs, le secteur informel occupe une place prépondérante dans la collecte et le traitement des DEEE, détournant ainsi une part significative des flux vers des circuits non encadrés. Ce phénomène se traduit par une perte de ressources stratégiques, une absence de traçabilité et une exposition à des pratiques non conformes aux normes environnementales et sanitaires.

Dans son analyse, le CESE insiste sur l’importance de structurer une filière nationale intégrée, capable de couvrir l’ensemble du cycle de vie des équipements électriques et électroniques, depuis leur conception jusqu’à leur valorisation en fin de vie. Cette chaîne de valeur devrait être pensée de manière concertée, en associant les producteurs, les distributeurs, les collectivités territoriales, les établissements publics, les opérateurs de traitement ainsi que les acteurs de la recherche et de l’innovation. L’objectif est de faire émerger un écosystème cohérent, reposant sur des mécanismes de responsabilité partagée, une gouvernance claire et des incitations économiques appropriées.

Définir les responsabilités

Parmi les pistes mises en avant par le Conseil figure la nécessité d’une refonte du cadre réglementaire encadrant la gestion des DEEE. Il s’agirait notamment de définir plus explicitement les responsabilités des producteurs et des distributeurs, en intégrant des exigences d’éco-conception dès la fabrication des équipements, ainsi qu’une obligation de durabilité, de réparabilité et de reprise des appareils en fin de vie. Ce cadre devrait également être étendu à de nouvelles catégories de déchets, encore peu prises en compte dans les dispositifs actuels, comme les panneaux photovoltaïques ou les équipements liés à la mobilité électrique et hybride. Une telle extension permettrait d’assurer une meilleure couverture réglementaire et une anticipation des évolutions technologiques.

Dans cette optique, le CESE propose également de renforcer la traçabilité des matériaux contenus dans les DEEE, en mettant en place une nomenclature normalisée des composants, accompagnée d’un inventaire national des matériaux stratégiques. Ce dispositif faciliterait le suivi des ressources tout au long de la chaîne de traitement et leur réintégration dans les circuits de production industrielle. Pour dynamiser la filière, le Conseil estime également essentiel de mettre en œuvre des incitations fiscales et financières ciblées, destinées à encourager les investissements dans le recyclage, à soutenir les initiatives innovantes et à renforcer les capacités des différents maillons de la chaîne.

La question de l’infrastructure est également centrale. Le CESE recommande de transformer les décharges existantes en plateformes de tri et de démantèlement encadrées par des normes sanitaires, sociales et environnementales rigoureuses. De telles installations offriraient un cadre plus sécurisé pour la récupération et le traitement des DEEE, tout en créant des opportunités d’emploi dans un secteur à fort potentiel.

Concernant le secteur informel, le Conseil préconise une démarche d’intégration progressive, via la structuration de ces activités sous forme de coopératives ou de groupements d’intérêt économique. Cette formalisation permettrait d’améliorer les conditions de travail des intervenants informels, d’accroître la qualité des opérations de tri et de démantèlement, et de canaliser une part importante des flux vers les circuits réglementés.

Par ailleurs, le CESE propose de sensibiliser les consommateurs en introduisant un étiquetage obligatoire sur les équipements, mentionnant notamment un score de réparabilité, la présence éventuelle de substances dangereuses, ainsi que l’instruction explicite de ne pas jeter les appareils dans les ordures ménagères. Cette mesure viserait à renforcer la responsabilité des utilisateurs finaux et à encourager de meilleurs comportements en matière de recyclage.

Enfin, le Conseil souligne la nécessité de développer des partenariats régionaux et continentaux dans ce domaine. Une mutualisation des efforts de collecte, de traitement et de valorisation à l’échelle africaine permettrait de gagner en efficacité, de mieux rentabiliser les investissements et de favoriser l’émergence d’une chaîne de valeur régionale intégrée autour du recyclage des DEEE.

LNT

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Réchauffement climatique : Un bilan 2024 inquiétant pour le Maroc https://lnt.ma/rechauffement-climatique-des-chiffres-de-2024-inquietants-pour-le-maroc/ Sat, 21 Jun 2025 16:12:22 +0000 https://lnt.ma/?p=531326 La Direction générale de la météorologie (DGM) a présenté, vendredi 20 juin 2025 à Rabat, son rapport annuel sur l’état du climat au Maroc pour l’année 2024, lors d’une rencontre organisée en présence du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Ce document, publié pour la cinquième année consécutive, dresse un état des lieux […]

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La Direction générale de la météorologie (DGM) a présenté, vendredi 20 juin 2025 à Rabat, son rapport annuel sur l’état du climat au Maroc pour l’année 2024, lors d’une rencontre organisée en présence du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Ce document, publié pour la cinquième année consécutive, dresse un état des lieux détaillé des principales évolutions climatiques enregistrées au cours de l’année écoulée, tout en mettant en lumière les événements extrêmes ayant eu un impact notable sur le pays.

Prenant la parole à cette occasion, M. Baraka a souligné que ce rapport constitue désormais une référence scientifique majeure, aussi bien au niveau national qu’international. Il a insisté sur le rôle central de cet outil dans l’anticipation des risques liés au climat, tels que les inondations et les périodes de sécheresse, et dans l’orientation des politiques publiques. « Ce rapport annuel n’est pas seulement un document gouvernemental. Il constitue un mécanisme stratégique orientant les politiques économiques, sociales et de planification territoriale, en particulier à travers l’incitation des investissements vers des secteurs productifs et durables », a-t-il déclaré.

Le ministre a également mis l’accent sur l’importance croissante de l’information environnementale dans la prise de décision. Il a invité l’ensemble des parties prenantes — institutions publiques, secteur privé, communauté scientifique et société civile — à intégrer les données climatiques dans leurs stratégies et choix futurs. « Ce rapport se veut un appel à l’action. Il nous engage collectivement à adapter nos politiques et nos comportements aux réalités du changement climatique », a-t-il affirmé.

Parmi les évolutions notables révélées par l’analyse de la DGM, l’année 2024 se distingue comme la plus chaude jamais enregistrée au Maroc. Le Directeur général de la météorologie, Mohamed Dkhissi, a indiqué que la température moyenne nationale a connu une anomalie de +1,49 °C par rapport à la normale climatologique de la période 1991-2020. Ce pic de chaleur s’inscrit dans une tendance globale au réchauffement climatique, qui a vu, à l’échelle mondiale, le dépassement du seuil symbolique de +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle.

Selon M. Dkhissi, cette hausse s’est particulièrement manifestée durant les saisons d’automne et d’hiver, avec des records mensuels établis en janvier et novembre 2024. Plusieurs vagues de chaleur intenses ont été observées, accompagnées de pics de température atteignant jusqu’à 47,7 °C à Béni Mellal et 47,6 °C à Marrakech, bien que l’été ait été globalement moins chaud qu’en 2023.

Concernant les précipitations, le rapport met en évidence un déficit national moyen de 24,8 %, confirmant la poursuite d’un cycle de sécheresse prolongé pour la sixième année consécutive. Malgré quelques épisodes de pluies intenses dans certaines régions — notamment l’Atlas, le Sud-Est, l’Oriental et la zone de Tata en septembre — la tendance générale reste marquée par une faible pluviométrie. Ces événements localisés ont toutefois causé des inondations majeures, ainsi que la réapparition notable du lac Iriqui, disparu depuis près de cinquante ans.

L’année hydrologique agricole 2023-2024 s’est également révélée particulièrement déficitaire. Avec un manque de précipitations estimé à -46,64 %, elle est qualifiée par la DGM comme la plus sèche depuis les années 1960. La combinaison de températures élevées, d’une couverture neigeuse quasi absente et de faibles précipitations a accentué la pression sur les ressources hydriques, aggravant ainsi la sécheresse structurelle.

Dans ce rapport, la Direction générale de la météorologie souligne l’importance d’exploiter les avancées technologiques dans le domaine, notamment les réseaux de surveillance terrestres et maritimes, les outils d’observation satellitaire, et le recours croissant à l’intelligence artificielle pour l’analyse des données et l’amélioration des capacités prédictives.

LNT

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Météo : Une vague de chaleur attendue de lundi à mercredi https://lnt.ma/meteo-une-vague-de-chaleur-attendue-de-lundi-a-mercredi/ Sat, 14 Jun 2025 13:40:55 +0000 https://lnt.ma/?p=530986 La Direction générale de la météorologie (DGM) a annoncé, ce samedi, l’arrivée d’une vague de chaleur qui touchera de nombreuses provinces du Royaume entre lundi 16 et mercredi 18 juin. Les températures maximales devraient osciller entre 38 et 45°C, selon un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ». Les températures les plus élevées, […]

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La Direction générale de la météorologie (DGM) a annoncé, ce samedi, l’arrivée d’une vague de chaleur qui touchera de nombreuses provinces du Royaume entre lundi 16 et mercredi 18 juin. Les températures maximales devraient osciller entre 38 et 45°C, selon un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ».

Les températures les plus élevées, comprises entre 42 et 45°C, sont attendues dans les provinces de Taounate, Aousserd, Ouezzane, Larache, Oued-Ed Dahab, Boujdour, Assa–Zag, Es-Semara, Tata, Zagora, Kénitra, Sidi Kacem, Sidi Slimane, El Kalaâ des Sraghna, Marrakech, Rehamna, Khémisset, Béni Mellal, Fquih Ben Salah et Moulay Yacoub.

D’autres provinces connaîtront des températures légèrement inférieures, comprises entre 38 et 42°C. Il s’agit notamment de Guelmim, Taroudant, Benslimane, Berrechid, Khouribga, Settat, Chichaoua, Salé, Skhirate-Témara, Sidi Bennour, Youssoufia, Meknès, Errachidia, Khénifra, Fès, Guercif et Taza.

La DGM recommande la plus grande vigilance, en particulier pour les personnes âgées, les enfants et les personnes souffrant de maladies chroniques, tout en appelant à limiter les déplacements aux heures les plus chaudes de la journée et à s’hydrater régulièrement. Cette alerte intervient alors que plusieurs régions connaissent déjà des conditions climatiques estivales marquées, avec des pics de chaleur précoces pour la saison.

LNT

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« L’Afrique pour l’Océan » : le Maroc trace la voie d’une souveraineté bleue https://lnt.ma/lafrique-pour-locean-le-maroc-trace-la-voie-dune-souverainete-bleue/ Tue, 10 Jun 2025 10:23:32 +0000 https://lnt.ma/?p=530779 Le Sommet « L’Afrique pour l’Océan », organisé lundi à Nice dans le cadre de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (2025), a été marqué par une forte présence marocaine. Coprésidé par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, représentante de SM le Roi Mohammed VI, et le président français Emmanuel Macron, cet […]

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Le Sommet « L’Afrique pour l’Océan », organisé lundi à Nice dans le cadre de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (2025), a été marqué par une forte présence marocaine. Coprésidé par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, représentante de SM le Roi Mohammed VI, et le président français Emmanuel Macron, cet événement a réuni chefs d’État, responsables onusiens, dont Antonio Guterres, et des représentants de haut niveau d’organismes internationaux.

À l’ouverture, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a donné lecture du message adressé par SM le Roi Mohammed VI, dans lequel le Souverain a appelé à une relecture stratégique du rôle maritime de l’Afrique, articulée autour de trois axes : la croissance bleue, la coopération Sud-Sud renforcée autour des espaces océaniques, et une effectivité maritime portée par les synergies atlantiques.

Le Roi a souligné que l’économie bleue est une nécessité stratégique, évoquant les secteurs d’avenir comme l’aquaculture durable, les énergies offshore, les biotechnologies marines ou encore le tourisme littoral. Il a rappelé les projets structurants menés par le Maroc, à l’image de Tanger Med, Nador West-Med ou Dakhla Atlantique, qui redéfinissent le paysage portuaire du Royaume.

Le Souverain a également plaidé pour une intégration régionale ambitieuse, affirmant que « partager un océan ne suffit pas, il faut le penser et le gérer ensemble ». Il a mis en avant l’importance d’une approche africaine coordonnée, capable d’optimiser les chaînes de valeur maritimes et de sécuriser les routes commerciales.

Concernant l’axe atlantique, SM le Roi a réitéré la portée de l’Initiative des États Africains Atlantiques, visant à faire de cette façade maritime un levier de développement, de sécurité et de solidarité, notamment envers les pays du Sahel. Il a également mis en lumière le projet de Gazoduc Africain Atlantique, porteur de nouvelles dynamiques géoéconomiques pour l’Afrique de l’Ouest.

Enfin, le message royal a rappelé que l’océan est bien plus qu’un espace écologique : il est au cœur de la souveraineté alimentaire, de la sécurité énergétique, de la cohésion territoriale et de la résilience climatique du continent africain.

Le Sommet, centré sur la recherche de financements pour des infrastructures modernes, la gouvernance des mers, la gestion durable des ressources halieutiques et la connectivité régionale, devrait déboucher sur des partenariats stratégiques à l’échelle continentale, dans une vision d’avenir pour une Afrique maritime forte, unie et souveraine.

 

LNT avec Map

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3ᵉ Conférence des Nations unies sur l’Océan, le Maroc veut porter la voix de l’Afrique https://lnt.ma/3%e1%b5%89-conference-des-nations-unies-sur-locean-le-maroc-veut-porter-la-voix-de-lafrique/ Sun, 08 Jun 2025 10:19:19 +0000 https://lnt.ma/?p=530745 Le Royaume du Maroc prendra part, du 9 au 13 juin à Nice, à la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC-3), en co-présidant, aux côtés de la France, le sommet « Afrique pour l’Océan ». Cette rencontre de haut niveau vise à mettre en avant les perspectives du continent africain en matière de […]

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Le Royaume du Maroc prendra part, du 9 au 13 juin à Nice, à la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC-3), en co-présidant, aux côtés de la France, le sommet « Afrique pour l’Océan ». Cette rencontre de haut niveau vise à mettre en avant les perspectives du continent africain en matière de développement durable de l’économie bleue.

L’objectif de ce sommet est de favoriser la mise en place de partenariats stratégiques dans le domaine océanique, en mettant l’accent sur des solutions adaptées aux spécificités régionales. Les discussions porteront notamment sur la gouvernance des ressources marines, la gestion durable des pêches, la connectivité maritime et l’accès aux financements pour des infrastructures résilientes.

En amont de cette conférence, un atelier préparatoire s’était tenu à Bouknadel, dans la région de Rabat, sous l’initiative de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et en partenariat avec l’ambassade de France au Maroc. Cet atelier a permis de renforcer la coordination entre les différents acteurs africains et de valoriser les initiatives existantes, en vue d’une participation structurée à l’UNOC-3.

À cette occasion, les participants – représentants de gouvernements, d’organisations internationales, de la société civile, du monde académique ainsi que de la jeunesse engagée – ont formulé un ensemble de recommandations autour de trois priorités : l’amélioration des connaissances scientifiques sur les océans, la mobilisation des financements pour l’économie bleue, et la préservation des écosystèmes marins à travers des mécanismes de gouvernance inclusifs.

Lors de son intervention, la secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime, Mme Zakia Driouich, a rappelé les principaux axes de la feuille de route marocaine pour l’économie bleue, qui comprend notamment un cadre juridique intégré, des plans d’aménagement des pêcheries, le développement des Aires Marines Protégées, et la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Elle a souligné l’importance d’une coordination africaine pour faire valoir ces enjeux à l’échelle internationale.

Le Maroc a également été parmi les premiers États à ratifier l’accord international sur la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales (BBNJ), démontrant ainsi son engagement en faveur d’une gestion durable des ressources marines, en cohérence avec l’Objectif de développement durable n°14 consacré à la vie aquatique.

La Conférence de Nice, coorganisée par la France et le Costa Rica, ambitionne d’accélérer les engagements en matière de protection et d’utilisation durable des océans. Parmi les priorités mises en avant figurent la ratification du traité BBNJ, la décarbonation du transport maritime, la promotion de la pêche durable et la réduction de la pollution marine.

D’après les organisateurs, plus de 50 chefs d’État et de gouvernement ainsi que près de 1.500 délégués représentant quelque 200 pays sont attendus. La conférence comprendra 10 sessions plénières, 10 tables rondes thématiques, une zone réservée aux délégations officielles et plusieurs forums parallèles.

Le programme prévoit des échanges autour de sujets majeurs tels que l’impact du changement climatique sur les océans, la hausse du niveau des mers, la préservation de la biodiversité marine et la lutte contre la surpêche. Ces discussions s’inscrivent dans la dynamique du Cadre de Sendai 2015-2030 et visent à renforcer la résilience des pays face aux pressions environnementales croissantes.

LNT

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Le système marocain pilote « Vigirisque Inondations » présenté à Genève https://lnt.ma/le-systeme-marocain-pilote-vigirisque-inondations-presente-a-geneve/ Fri, 06 Jun 2025 07:59:48 +0000 https://lnt.ma/?p=530685 Le dispositif marocain « Vigirisque Inondations », dédié à la gestion anticipative des risques d’inondations, a été présenté lors de la 8ᵉ session de la Plateforme mondiale pour la Réduction des Risques de Catastrophe (GP2025), qui se tient jusqu’au 6 juin à Genève. Cette rencontre internationale, organisée conjointement par l’UNDRR et le gouvernement suisse, réunit plus de […]

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Le dispositif marocain « Vigirisque Inondations », dédié à la gestion anticipative des risques d’inondations, a été présenté lors de la 8ᵉ session de la Plateforme mondiale pour la Réduction des Risques de Catastrophe (GP2025), qui se tient jusqu’au 6 juin à Genève. Cette rencontre internationale, organisée conjointement par l’UNDRR et le gouvernement suisse, réunit plus de 4 000 participants issus de gouvernements, d’organisations internationales, du monde universitaire, du secteur privé et d’ONG.

Mis en œuvre par la Direction de la Gestion des Risques Naturels (DGRN) relevant du ministère de l’Intérieur, le système Vigirisque Inondations est un projet pilote financé par le Fonds spécial de lutte contre les effets des catastrophes naturelles (FLCN). Il vise à renforcer les capacités nationales en matière de prévision, de surveillance et d’alerte, en cohérence avec l’initiative des Nations Unies « Alertes précoces pour tous » (EW4All), dont l’objectif est d’assurer, d’ici 2027, une couverture mondiale face aux événements météorologiques et climatiques extrêmes.

Présenté dans le cadre de la session « Ignite Stage », consacrée aux retours d’expériences innovants, le projet Vigirisque a été détaillé par Achraf Hadine, chef du Centre national de Prévision des Risques. Celui-ci a mis en avant les avancées enregistrées dans le domaine de la gestion des risques naturels, rendues possibles grâce à une collaboration étroite entre plusieurs acteurs nationaux, notamment la Direction générale de la Météorologie (DGM), la Direction de la Recherche et de la Planification de l’Eau (DRPE), les agences de bassins hydrauliques concernées et les autorités territoriales impliquées.

Dans sa phase pilote, le système a été testé sur quatre zones représentatives de contextes hydrologiques variés : la ville de Mohammedia, la vallée de l’Ourika, la plaine du Gharb et la région saharienne de Guelmim. Ce choix géographique visait à éprouver l’efficacité du dispositif dans des environnements contrastés, en amont d’une éventuelle généralisation à d’autres territoires à risque.

Le fonctionnement du système repose sur un maillage entre un centre national et des centres provinciaux, chargés de surveiller les données en temps réel, d’anticiper les risques et de soutenir les autorités locales dans le déploiement de mesures préventives et de réponses d’urgence. Il s’agit d’un outil de pilotage opérationnel, pensé pour optimiser la coordination interinstitutionnelle et favoriser une réaction rapide face aux événements extrêmes.

La Banque mondiale, partenaire technique du Maroc sur plusieurs volets liés à la résilience climatique, a salué à plusieurs reprises l’approche adoptée. Elle considère l’expérience marocaine comme une référence régionale en matière de gestion intégrée des risques. À ce titre, l’institution appuie actuellement des pays comme la Tunisie et le Mozambique dans l’adoption de dispositifs similaires, inspirés du modèle marocain.

La délégation marocaine présente à Genève est conduite par Abdallah Nassif, gouverneur et directeur de la gestion des risques naturels au ministère de l’Intérieur. Elle inclut des représentants de divers départements et institutions publiques concernés par la question de la prévention des catastrophes et du renforcement de la résilience.

LNT

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Le Maroc salué comme leader africain de la gouvernance climatique https://lnt.ma/le-maroc-salue-comme-leader-africain-de-la-gouvernance-climatique/ Fri, 23 May 2025 09:22:56 +0000 https://lnt.ma/?p=530087 Le Maroc se positionne en tant que fer de lance de la gouvernance climatique en Afrique, ont affirmé, jeudi les participants à un colloque international tenu à l’Université internationale de Rabat (UIR) sous le thème « Conflit et eau : l’approche préventive maghrébo-sahélienne ». Les intervenants à cet événement, initié par le Center for global studies en […]

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Le Maroc se positionne en tant que fer de lance de la gouvernance climatique en Afrique, ont affirmé, jeudi les participants à un colloque international tenu à l’Université internationale de Rabat (UIR) sous le thème « Conflit et eau : l’approche préventive maghrébo-sahélienne ».

Les intervenants à cet événement, initié par le Center for global studies en partenariat avec l’Institut des études orientales de l’Académie des sciences de Russie, ont été unanimes à souligner que les Initiatives Royales visant à renforcer la souveraineté hydrique et à relever les défis climatiques ont permis au Maroc de s’imposer en tant qu’acteur de premier plan en matière de gouvernance climatique.

Intervenant à l’ouverture de ce conclave, le doyen du Collège des sciences sociales et directeur du Center for global studies à l’UIR, Farid El Asri, a indiqué que les projets lancés par le Maroc en matière de gestion des ressources hydriques reflètent une prise de conscience de l’ampleur des défis relatifs au changement climatique et à la raréfaction des ressources en eau.

À cet égard, M. El Asri a passé en revue les stratégies mises en place par le Royaume pour favoriser une gestion optimale des ressources hydriques et garantir l’accès à l’eau potable pour tous, citant dans ce sens le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI 2020-2027).

De même, il a fait remarquer que le Royaume se dote d’importantes infrastructures destinées notamment au dessalement de l’eau de mer et au traitement des eaux usées, outre les barrages dont la capacité de stockage avoisine les 6.745 millions de m3 et les « autoroutes de l’eau » permettant le transfert de l’eau entre les bassins, dans l’optique de privilégier l’équité et la solidarité interterritoriales.

« Ces projets témoignent d’une impulsion royale structurelle, fondamentale et exponentielle s’inscrivant dans un esprit de prolongement des projets initiés par feu SM le Roi Hassan II », a-t-il soutenu.

De son côté, Abdelhafid Debbagh, conseiller du pre sident de l’UIR et professeur spécialisé dans la gestion durable des ressources en eau, a indiqué que ce colloque aborde une problématique primordiale, celle de la sécurisation de l’accès à l’eau, notant que cette initiative favorise une réflexion selon une approche prospective portant sur les moyens d’anticiper les conflits liés à la raréfaction de cette ressource vitale.

Il a souligné en outre que la sécurisation de l’eau repose notamment sur une bonne gouvernance en matière de gestion des ressources hydriques et l’implication de la population dans la préservation de cette denrée vitale, à travers des actions de communication et de sensibilisation sur l’usage rationnel de cette ressource.

M. Debbagh a également présenté un exposé sur l’impact du changement climatique sur les ressources en eau au Maroc et les efforts déployés pour limiter ses effets néfastes et privilégier une gestion optimale des ressources hydriques, avec un focus sur les mesures entreprises afin d’en faire un levier stratégique de création de la valeur économique.

Pour sa part, le directeur du Centre de recherche de l’Institut des études orientales de l’Acade mie des sciences de Russie, Nikolay Plotnikov, a relevé que la thématique abordée revêt une importance cruciale non seulement pour le Maroc, mais aussi pour l’ensemble du continent africain, notant que ce colloque témoigne de la coopération réussie entre le Centre de recherche et l’UIR.

« L’organisation de cette rencontre s’inscrit dans le cadre du mémorandum d’entente signé, l’année dernière, entre notre Centre de recherche et le Collège des sciences sociales de l’UIR », a-t-il rappelé, ajoutant que les scientifiques russes jouent un rôle clé dans la promotion des relations de coopération Russie-Maroc dans plusieurs domaines.

Les intervenants à ce colloque ont présenté des études de cas mettant en exergue les défis relatifs aux conflits et à l’accès à l’eau, auxquels sont confrontés les pays sujets d’étude Le programme de ce colloque, auquel ont pis part des experts et universitaires marocains, et d’autres étrangers venus de Russie, d’Espagne, du Burkina-Faso et du Sénégal, a été riche en discussions et en panels abordant diverses thématiques liées notamment à la dégradation des sols, aux opportunités et défis du changement climatique au Sahel et aux conflits engendrés par la raréfaction des ressources en eau.

 

LNT avec Map

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Benali: Le Maroc a mis en place officiellement huit aires marines protégées https://lnt.ma/benali-le-maroc-a-mis-en-place-officiellement-huit-aires-marines-protegees/ Fri, 09 May 2025 09:29:26 +0000 https://lnt.ma/?p=529425 Le Maroc a mis en place officiellement huit Aires Marines Protégées (AMP) réparties le long de ses côtes méditerranéennes et atlantiques, a souligné, jeudi à El Jadida, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali. Mettant en avant les actions engagées par le Royaume dans le cadre de la mise en […]

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Le Maroc a mis en place officiellement huit Aires Marines Protégées (AMP) réparties le long de ses côtes méditerranéennes et atlantiques, a souligné, jeudi à El Jadida, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Mettant en avant les actions engagées par le Royaume dans le cadre de la mise en œuvre des engagements liés au nouveau cadre mondial de la biodiversité, Mme Benali a indiqué, lors de la séance d’ouverture de la 8ème édition du Forum de la Mer, que l’objectif est d’atteindre 10% de surface maritime protégée à l’horizon 2030.

Expliquant l’importance de cette démarche, la ministre a fait savoir que 30% d’aires marines protégées permettrait d’augmenter la biomasse des poissons de 500%, offrant plus de certitude à l’industrie de la pêche, tout en augmentant considérablement la valeur ajoutée pour les communautés locales.

Mme Benali a affirmé que sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a mis en œuvre, en étroite concertation avec les parties prenantes, un ensemble de mesures stratégiques, juridiques, institutionnelles et opérationnelles pour protéger ses écosystèmes marins et côtiers.

Elle a noté que la préservation des milieux fragiles, notamment marins, « est aujourd’hui au cœur de notre Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), cadre de référence pour l’intégration des principes de durabilité dans toutes les politiques sectorielles et territoriales ».

La loi sur le littoral a été adoptée, posant les fondements d’une gestion intégrée des zones côtières, en conformité avec les engagements internationaux du Maroc, notamment le Protocole GIZC de la Convention de Barcelone sur la protection de la mer Méditerranée et de son littoral, a-t-elle poursuivi.

En ce qui concerne la lutte contre la pollution, la ministre a mis l’accent sur des résultats positifs du Plan d’action « Littoral sans plastique », en synergie avec les efforts menés dans le cadre du Plan National d’Urgence contre la pollution marine accidentelle, indiquant que « le taux de conformité de la qualité des eaux de baignade a augmenté à 93% en 2024, contre 88% en 2021 » et que « les déchets collectés sur les plages ont baissé de plus de 21% ».

Mme Benali a soutenu que ces progrès concrets illustrent l’importance de l’action collective, portée par la sensibilisation, l’éducation et la mobilisation continue de tous les acteurs, institutions, collectivités, société civile, citoyens, et en particulier de la jeunesse marocaine et du milieu associatif.

Les travaux de la 8ème édition du Forum de la Mer, se sont ouverts jeudi soir à El Jadida, sous le thème « La Mer, avenir de la Terre ».

La cérémonie d’ouverture du Forum a été marquée par la présence notamment de la Consule générale de France à Casablanca, Pascale Trimbach et du gouverneur de la province d’El Jadida, Mhamed Atfaoui.

Organisé jusqu’au 11 mai, ce Forum se veut un espace d’échange, de réflexion et d’action, rassemblant des experts, chercheurs, artistes ainsi que des représentants d’institutions, ONG et entreprises autour des grands défis environnementaux et maritimes.

 

LNT avec Map

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El Jadida accueille la 8ᵉ édition du Forum de la Mer https://lnt.ma/el-jadida-accueille-la-8%e1%b5%89-edition-du-forum-de-la-mer-en-mai-2025/ Wed, 07 May 2025 08:00:09 +0000 https://lnt.ma/?p=529305 Le Forum de la Mer tiendra sa huitième édition à El Jadida du 8 au 11 mai 2025. Consacré au développement durable de la mer et des zones littorales, l’événement attend plus de 7 000 participants, dont des experts, des représentants d’institutions publiques et privées, ainsi que le grand public. La programmation s’organise autour de […]

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Le Forum de la Mer tiendra sa huitième édition à El Jadida du 8 au 11 mai 2025.

Consacré au développement durable de la mer et des zones littorales, l’événement attend plus de 7 000 participants, dont des experts, des représentants d’institutions publiques et privées, ainsi que le grand public.

La programmation s’organise autour de trois volets : un programme destiné aux spécialistes, un autre pour le grand public, et un dernier à l’attention des jeunes. Au total, six ateliers thématiques, deux plénières, trois conférences, un laboratoire d’innovation (SeaLab), un concours d’idées et une nouveauté autour de la bande dessinée maritime sont annoncés.

Selon les organisateurs, le programme destiné aux experts abordera plusieurs enjeux liés à la mer, notamment son rôle dans l’alimentation, la santé, les biotechnologies marines, la préservation des écosystèmes, le commerce maritime, la coopération régionale, la participation citoyenne, ainsi que l’innovation dans les domaines de l’énergie et de la gestion des ressources marines.

Le volet grand public mettra en avant la mer comme source de culture, d’imaginaire et d’engagement à travers des conférences, expositions, projections et rencontres artistiques. L’objectif est de sensibiliser largement aux enjeux maritimes en mobilisant des formes d’expression variées, expliquent les organisateurs.

Dans la même logique de sensibilisation, le programme pour le jeune public prévoit des activités sportives, nautiques et artistiques, ainsi que des ateliers de sensibilisation à l’environnement marin. Ces initiatives visent à faire découvrir la mer tout en développant chez les enfants une conscience écologique.

Depuis sa création en 2013, le Forum de la Mer a réuni plus de 21 000 participants, organisé plus de 70 ateliers et conférences, sensibilisé plus de 35 000 enfants et publié sept éditions des « Livres Bleus » regroupant les recommandations issues des échanges. L’événement, labellisé COP22 et récompensé par le Trophée SAR Lalla Hasnaa Littoral Durable, se veut un espace de réflexion et d’action en faveur de la préservation des milieux marins et côtiers.

Il est à noter que l’initiative est portée par la société Equinoxe, en partenariat avec l’association Planète Citoyenne.

AL

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SIAM 2025 : La gestion de l’eau rassemble le monde à Meknès… https://lnt.ma/siam-2025-la-gestion-de-leau-rassemble-le-monde-a-meknes/ Tue, 22 Apr 2025 15:10:05 +0000 https://lnt.ma/?p=528660 Une Conférence Internationale de Haut Niveau, placée sous le thème « Gestion de l’Eau pour une Agriculture Durable et Résiliente », s’est tenue le mardi 22 avril 2025 à Meknès, en marge du SIAM. Organisée par le ministère de l’Agriculture, cette rencontre a réuni près de trente délégations étrangères conduites par des ministres et Chefs […]

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Une Conférence Internationale de Haut Niveau, placée sous le thème « Gestion de l’Eau pour une Agriculture Durable et Résiliente », s’est tenue le mardi 22 avril 2025 à Meknès, en marge du SIAM. Organisée par le ministère de l’Agriculture, cette rencontre a réuni près de trente délégations étrangères conduites par des ministres et Chefs de délégation.

La session inaugurale a été ouverte par Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Benjamin Haddad, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe au sein du gouvernement de la République Française, Francesco Lollobrigida, Ministre Italien de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et des Forêts, ainsi que Loïc Fauchon, Président du Conseil Mondial de l’Eau.

Cette conférence a constitué une plateforme de dialogue stratégique autour des enjeux liés à l’eau et à l’agriculture ainsi qu’aux impacts du changement climatique.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a souligné que cette conférence s’inscrit dans la continuité des efforts du Ministère pour la mise en œuvre de la stratégie « Génération Green 2020-2030 » et le « Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027 » à travers la réalisation des actions concrètes de mobilisation et de valorisation de l’eau agricole, afin de renforcer la durabilité de l’agriculture marocaine et d’en réduire la vulnérabilité face aux aléas climatiques. Il a appelé à une réflexion innovante et stratégique en vue de garantir l’accès pour tous à l’eau potable et de couvrir, à terme, au moins 80 % des besoins d’irrigation à l’échelle nationale, quelles que soient les circonstances.

La thématique de cette conférence sur la gestion de l’eau pour une agriculture durable et résiliente prend tout son sens dans un contexte d’intensification des changements climatiques. La conférence a été rythmée par deux panels thématiques consacrés, d’une part, à l’alliance Eau-Agriculture comme levier d’adaptation au changement climatique, et d’autre part, aux stratégies intégrées et aux innovations pour une gestion efficiente de l’eau agricole.

À l’issue des travaux des panels, des réflexions et des expériences réussies ont été partagées par les participants autour du renforcement de la gestion intégrée et rationnelle des ressources, des innovations de gestion et d’exploration de mécanismes de financement adaptés, ainsi que du développement de démarches communes pour une agriculture plus résiliente face aux enjeux hydriques.

Ces échanges ouvrent de nouvelles perspectives venant appuyer les politiques publiques engagées dans les domaines de l’eau et de l’agriculture.

A l’issue de la séance inaugurale de la conférence, les deux ministres marocains, M. Ahmed El Bouari et M. Nizar Baraka ont procédé à la signature de deux conventions pour une gestion durable de l’eau agricole et d’une meilleure résilience climatique du secteur.

La première convention porte sur le projet de contrat de gestion participative de la nappe de Fès-Meknès. Celle-ci prévoit la mise en place d’un programme d’action concerté réunissant l’ensemble des parties prenantes, avec pour objectif d’assurer la durabilité environnementale et économique de la nappe phréatique de la plaine de Fès-Meknès à travers une gestion intégrée et durable des ressources en eau. Ce dispositif vise à assurer un équilibre entre la préservation de l’écosystème et la satisfaction des besoins sociaux et économiques liés aux activités agricoles, industrielles et urbaines de la région.

La seconde convention concerne les domaines de l’agriculture, de la météorologie et du climat. Elle établit un cadre de coopération et de coordination entre les deux ministères à travers l’échange de données, d’informations et d’expertises, le développement de services climatiques dédiés au secteur agricole, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs du domaine…

H.Z

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Une amélioration notable du taux de remplissage des barrages au Maroc, mais des points noirs persistent https://lnt.ma/une-amelioration-notable-du-taux-de-remplissage-des-barrages-au-maroc-mais-des-points-noirs-persistent/ Wed, 16 Apr 2025 10:06:20 +0000 https://lnt.ma/?p=528342 Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a annoncé mardi à la Chambre des conseillers que le taux de remplissage des barrages à l’échelle nationale a atteint 49,44 %, un niveau inédit depuis plusieurs années. Cette progression est attribuée aux récentes précipitations et chutes de neige, ayant permis d’atteindre un volume global de […]

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Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a annoncé mardi à la Chambre des conseillers que le taux de remplissage des barrages à l’échelle nationale a atteint 49,44 %, un niveau inédit depuis plusieurs années.

Cette progression est attribuée aux récentes précipitations et chutes de neige, ayant permis d’atteindre un volume global de 6,61 milliards de mètres cubes d’eau stockée, auxquels s’ajoutent 280 millions de mètres cubes issus des nouveaux barrages mis en service depuis 2022.

Répondant à une série de questions orales sur la gestion des ressources hydriques, le ministre a précisé que les apports en eau depuis septembre ont totalisé 3.785 millions de mètres cubes. Les bassins de Sebou, Moulouya et Loukkos se distinguent avec des apports significatifs, atteignant respectivement 1,16 milliard, 450 millions et 448 millions de mètres cubes. Le barrage Al Wahda, le plus important du Royaume, enregistre à lui seul plus de 2 milliards de mètres cubes de retenue.

Malgré cette amélioration, les précipitations restent inférieures de 25 % à la moyenne saisonnière, a noté M. Baraka, soulignant que les ressources hydriques globales demeurent en baisse de 58 % par rapport aux niveaux habituels, bien que les apports récents aient progressé de 45 % par rapport à l’année précédente.

Le ministre a également indiqué que les inquiétudes liées à l’approvisionnement en eau potable cet été sont levées pour l’ensemble des bassins, à l’exception de certaines zones du Sud. Les réserves actuelles permettent de couvrir les besoins pour une durée estimée à un an et demi, tout en assurant des volumes supplémentaires pour l’irrigation agricole.

S’agissant des infrastructures, M. Baraka a fait état de l’avancement des projets de dessalement d’eau de mer, portés par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et le Groupe OCP. Ces installations affichent une capacité cumulée de plus de 300 millions de mètres cubes, permettant notamment de couvrir 100 % des besoins en eau potable de la ville de Safi, ainsi que 80 % de ceux de Casablanca Sud, Berrechid, Settat et Had Soualem, via l’extension de la station de Jorf Lasfar.

La région de Marrakech et d’Al Haouz bénéficie quant à elle de l’interconnexion hydraulique et du dessalement, garantissant un approvisionnement stable jusqu’en mai 2026. Le projet d’interconnexion entre les bassins de Sebou et de Bouregreg devrait également contribuer à renforcer la sécurité hydrique de la région.

Par ailleurs, le ministre a annoncé la poursuite des travaux préparatoires du projet d’autoroute de l’eau reliant Oued Laou à Oum Errbia, via Loukkos. L’étude technique devrait être finalisée d’ici juin prochain. Cette infrastructure vise à répondre au déficit structurel du bassin d’Oum Errbia.

Sur un autre registre, M. Baraka a souligné les efforts déployés pour accroître la capacité de traitement et de réutilisation des eaux usées, avec un objectif de 100 millions de mètres cubes d’ici 2027 et 350 millions d’ici 2035. Ces volumes seront principalement destinés à l’irrigation des espaces verts et des infrastructures sportives.

Enfin, concernant la problématique de l’envasement des barrages, le ministre a indiqué que le Royaume perd chaque année environ 50 millions de mètres cubes de capacité de stockage. Des mesures de reboisement ont été engagées en coordination avec l’Agence nationale des Eaux et Forêts, et les nouveaux projets intègrent désormais des volumes dédiés aux sédiments pour assurer une durée d’exploitation minimale de 50 ans. Il a également évoqué la possibilité de surélever certains barrages existants afin d’en prolonger l’utilité.

LNT

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