Environnement - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/societe/environnement/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Fri, 23 May 2025 09:22:56 +0000 fr-FR hourly 1 Le Maroc salué comme leader africain de la gouvernance climatique https://lnt.ma/le-maroc-salue-comme-leader-africain-de-la-gouvernance-climatique/ Fri, 23 May 2025 09:22:56 +0000 https://lnt.ma/?p=530087 Le Maroc se positionne en tant que fer de lance de la gouvernance climatique en Afrique, ont affirmé, jeudi les participants à un colloque international tenu à l’Université internationale de Rabat (UIR) sous le thème « Conflit et eau : l’approche préventive maghrébo-sahélienne ». Les intervenants à cet événement, initié par le Center for global studies en […]

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Le Maroc se positionne en tant que fer de lance de la gouvernance climatique en Afrique, ont affirmé, jeudi les participants à un colloque international tenu à l’Université internationale de Rabat (UIR) sous le thème « Conflit et eau : l’approche préventive maghrébo-sahélienne ».

Les intervenants à cet événement, initié par le Center for global studies en partenariat avec l’Institut des études orientales de l’Académie des sciences de Russie, ont été unanimes à souligner que les Initiatives Royales visant à renforcer la souveraineté hydrique et à relever les défis climatiques ont permis au Maroc de s’imposer en tant qu’acteur de premier plan en matière de gouvernance climatique.

Intervenant à l’ouverture de ce conclave, le doyen du Collège des sciences sociales et directeur du Center for global studies à l’UIR, Farid El Asri, a indiqué que les projets lancés par le Maroc en matière de gestion des ressources hydriques reflètent une prise de conscience de l’ampleur des défis relatifs au changement climatique et à la raréfaction des ressources en eau.

À cet égard, M. El Asri a passé en revue les stratégies mises en place par le Royaume pour favoriser une gestion optimale des ressources hydriques et garantir l’accès à l’eau potable pour tous, citant dans ce sens le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI 2020-2027).

De même, il a fait remarquer que le Royaume se dote d’importantes infrastructures destinées notamment au dessalement de l’eau de mer et au traitement des eaux usées, outre les barrages dont la capacité de stockage avoisine les 6.745 millions de m3 et les « autoroutes de l’eau » permettant le transfert de l’eau entre les bassins, dans l’optique de privilégier l’équité et la solidarité interterritoriales.

« Ces projets témoignent d’une impulsion royale structurelle, fondamentale et exponentielle s’inscrivant dans un esprit de prolongement des projets initiés par feu SM le Roi Hassan II », a-t-il soutenu.

De son côté, Abdelhafid Debbagh, conseiller du pre sident de l’UIR et professeur spécialisé dans la gestion durable des ressources en eau, a indiqué que ce colloque aborde une problématique primordiale, celle de la sécurisation de l’accès à l’eau, notant que cette initiative favorise une réflexion selon une approche prospective portant sur les moyens d’anticiper les conflits liés à la raréfaction de cette ressource vitale.

Il a souligné en outre que la sécurisation de l’eau repose notamment sur une bonne gouvernance en matière de gestion des ressources hydriques et l’implication de la population dans la préservation de cette denrée vitale, à travers des actions de communication et de sensibilisation sur l’usage rationnel de cette ressource.

M. Debbagh a également présenté un exposé sur l’impact du changement climatique sur les ressources en eau au Maroc et les efforts déployés pour limiter ses effets néfastes et privilégier une gestion optimale des ressources hydriques, avec un focus sur les mesures entreprises afin d’en faire un levier stratégique de création de la valeur économique.

Pour sa part, le directeur du Centre de recherche de l’Institut des études orientales de l’Acade mie des sciences de Russie, Nikolay Plotnikov, a relevé que la thématique abordée revêt une importance cruciale non seulement pour le Maroc, mais aussi pour l’ensemble du continent africain, notant que ce colloque témoigne de la coopération réussie entre le Centre de recherche et l’UIR.

« L’organisation de cette rencontre s’inscrit dans le cadre du mémorandum d’entente signé, l’année dernière, entre notre Centre de recherche et le Collège des sciences sociales de l’UIR », a-t-il rappelé, ajoutant que les scientifiques russes jouent un rôle clé dans la promotion des relations de coopération Russie-Maroc dans plusieurs domaines.

Les intervenants à ce colloque ont présenté des études de cas mettant en exergue les défis relatifs aux conflits et à l’accès à l’eau, auxquels sont confrontés les pays sujets d’étude Le programme de ce colloque, auquel ont pis part des experts et universitaires marocains, et d’autres étrangers venus de Russie, d’Espagne, du Burkina-Faso et du Sénégal, a été riche en discussions et en panels abordant diverses thématiques liées notamment à la dégradation des sols, aux opportunités et défis du changement climatique au Sahel et aux conflits engendrés par la raréfaction des ressources en eau.

 

LNT avec Map

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Benali: Le Maroc a mis en place officiellement huit aires marines protégées https://lnt.ma/benali-le-maroc-a-mis-en-place-officiellement-huit-aires-marines-protegees/ Fri, 09 May 2025 09:29:26 +0000 https://lnt.ma/?p=529425 Le Maroc a mis en place officiellement huit Aires Marines Protégées (AMP) réparties le long de ses côtes méditerranéennes et atlantiques, a souligné, jeudi à El Jadida, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali. Mettant en avant les actions engagées par le Royaume dans le cadre de la mise en […]

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Le Maroc a mis en place officiellement huit Aires Marines Protégées (AMP) réparties le long de ses côtes méditerranéennes et atlantiques, a souligné, jeudi à El Jadida, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Mettant en avant les actions engagées par le Royaume dans le cadre de la mise en œuvre des engagements liés au nouveau cadre mondial de la biodiversité, Mme Benali a indiqué, lors de la séance d’ouverture de la 8ème édition du Forum de la Mer, que l’objectif est d’atteindre 10% de surface maritime protégée à l’horizon 2030.

Expliquant l’importance de cette démarche, la ministre a fait savoir que 30% d’aires marines protégées permettrait d’augmenter la biomasse des poissons de 500%, offrant plus de certitude à l’industrie de la pêche, tout en augmentant considérablement la valeur ajoutée pour les communautés locales.

Mme Benali a affirmé que sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a mis en œuvre, en étroite concertation avec les parties prenantes, un ensemble de mesures stratégiques, juridiques, institutionnelles et opérationnelles pour protéger ses écosystèmes marins et côtiers.

Elle a noté que la préservation des milieux fragiles, notamment marins, « est aujourd’hui au cœur de notre Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), cadre de référence pour l’intégration des principes de durabilité dans toutes les politiques sectorielles et territoriales ».

La loi sur le littoral a été adoptée, posant les fondements d’une gestion intégrée des zones côtières, en conformité avec les engagements internationaux du Maroc, notamment le Protocole GIZC de la Convention de Barcelone sur la protection de la mer Méditerranée et de son littoral, a-t-elle poursuivi.

En ce qui concerne la lutte contre la pollution, la ministre a mis l’accent sur des résultats positifs du Plan d’action « Littoral sans plastique », en synergie avec les efforts menés dans le cadre du Plan National d’Urgence contre la pollution marine accidentelle, indiquant que « le taux de conformité de la qualité des eaux de baignade a augmenté à 93% en 2024, contre 88% en 2021 » et que « les déchets collectés sur les plages ont baissé de plus de 21% ».

Mme Benali a soutenu que ces progrès concrets illustrent l’importance de l’action collective, portée par la sensibilisation, l’éducation et la mobilisation continue de tous les acteurs, institutions, collectivités, société civile, citoyens, et en particulier de la jeunesse marocaine et du milieu associatif.

Les travaux de la 8ème édition du Forum de la Mer, se sont ouverts jeudi soir à El Jadida, sous le thème « La Mer, avenir de la Terre ».

La cérémonie d’ouverture du Forum a été marquée par la présence notamment de la Consule générale de France à Casablanca, Pascale Trimbach et du gouverneur de la province d’El Jadida, Mhamed Atfaoui.

Organisé jusqu’au 11 mai, ce Forum se veut un espace d’échange, de réflexion et d’action, rassemblant des experts, chercheurs, artistes ainsi que des représentants d’institutions, ONG et entreprises autour des grands défis environnementaux et maritimes.

 

LNT avec Map

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El Jadida accueille la 8ᵉ édition du Forum de la Mer https://lnt.ma/el-jadida-accueille-la-8%e1%b5%89-edition-du-forum-de-la-mer-en-mai-2025/ Wed, 07 May 2025 08:00:09 +0000 https://lnt.ma/?p=529305 Le Forum de la Mer tiendra sa huitième édition à El Jadida du 8 au 11 mai 2025. Consacré au développement durable de la mer et des zones littorales, l’événement attend plus de 7 000 participants, dont des experts, des représentants d’institutions publiques et privées, ainsi que le grand public. La programmation s’organise autour de […]

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Le Forum de la Mer tiendra sa huitième édition à El Jadida du 8 au 11 mai 2025.

Consacré au développement durable de la mer et des zones littorales, l’événement attend plus de 7 000 participants, dont des experts, des représentants d’institutions publiques et privées, ainsi que le grand public.

La programmation s’organise autour de trois volets : un programme destiné aux spécialistes, un autre pour le grand public, et un dernier à l’attention des jeunes. Au total, six ateliers thématiques, deux plénières, trois conférences, un laboratoire d’innovation (SeaLab), un concours d’idées et une nouveauté autour de la bande dessinée maritime sont annoncés.

Selon les organisateurs, le programme destiné aux experts abordera plusieurs enjeux liés à la mer, notamment son rôle dans l’alimentation, la santé, les biotechnologies marines, la préservation des écosystèmes, le commerce maritime, la coopération régionale, la participation citoyenne, ainsi que l’innovation dans les domaines de l’énergie et de la gestion des ressources marines.

Le volet grand public mettra en avant la mer comme source de culture, d’imaginaire et d’engagement à travers des conférences, expositions, projections et rencontres artistiques. L’objectif est de sensibiliser largement aux enjeux maritimes en mobilisant des formes d’expression variées, expliquent les organisateurs.

Dans la même logique de sensibilisation, le programme pour le jeune public prévoit des activités sportives, nautiques et artistiques, ainsi que des ateliers de sensibilisation à l’environnement marin. Ces initiatives visent à faire découvrir la mer tout en développant chez les enfants une conscience écologique.

Depuis sa création en 2013, le Forum de la Mer a réuni plus de 21 000 participants, organisé plus de 70 ateliers et conférences, sensibilisé plus de 35 000 enfants et publié sept éditions des « Livres Bleus » regroupant les recommandations issues des échanges. L’événement, labellisé COP22 et récompensé par le Trophée SAR Lalla Hasnaa Littoral Durable, se veut un espace de réflexion et d’action en faveur de la préservation des milieux marins et côtiers.

Il est à noter que l’initiative est portée par la société Equinoxe, en partenariat avec l’association Planète Citoyenne.

AL

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SIAM 2025 : La gestion de l’eau rassemble le monde à Meknès… https://lnt.ma/siam-2025-la-gestion-de-leau-rassemble-le-monde-a-meknes/ Tue, 22 Apr 2025 15:10:05 +0000 https://lnt.ma/?p=528660 Une Conférence Internationale de Haut Niveau, placée sous le thème « Gestion de l’Eau pour une Agriculture Durable et Résiliente », s’est tenue le mardi 22 avril 2025 à Meknès, en marge du SIAM. Organisée par le ministère de l’Agriculture, cette rencontre a réuni près de trente délégations étrangères conduites par des ministres et Chefs […]

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Une Conférence Internationale de Haut Niveau, placée sous le thème « Gestion de l’Eau pour une Agriculture Durable et Résiliente », s’est tenue le mardi 22 avril 2025 à Meknès, en marge du SIAM. Organisée par le ministère de l’Agriculture, cette rencontre a réuni près de trente délégations étrangères conduites par des ministres et Chefs de délégation.

La session inaugurale a été ouverte par Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Benjamin Haddad, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe au sein du gouvernement de la République Française, Francesco Lollobrigida, Ministre Italien de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et des Forêts, ainsi que Loïc Fauchon, Président du Conseil Mondial de l’Eau.

Cette conférence a constitué une plateforme de dialogue stratégique autour des enjeux liés à l’eau et à l’agriculture ainsi qu’aux impacts du changement climatique.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a souligné que cette conférence s’inscrit dans la continuité des efforts du Ministère pour la mise en œuvre de la stratégie « Génération Green 2020-2030 » et le « Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027 » à travers la réalisation des actions concrètes de mobilisation et de valorisation de l’eau agricole, afin de renforcer la durabilité de l’agriculture marocaine et d’en réduire la vulnérabilité face aux aléas climatiques. Il a appelé à une réflexion innovante et stratégique en vue de garantir l’accès pour tous à l’eau potable et de couvrir, à terme, au moins 80 % des besoins d’irrigation à l’échelle nationale, quelles que soient les circonstances.

La thématique de cette conférence sur la gestion de l’eau pour une agriculture durable et résiliente prend tout son sens dans un contexte d’intensification des changements climatiques. La conférence a été rythmée par deux panels thématiques consacrés, d’une part, à l’alliance Eau-Agriculture comme levier d’adaptation au changement climatique, et d’autre part, aux stratégies intégrées et aux innovations pour une gestion efficiente de l’eau agricole.

À l’issue des travaux des panels, des réflexions et des expériences réussies ont été partagées par les participants autour du renforcement de la gestion intégrée et rationnelle des ressources, des innovations de gestion et d’exploration de mécanismes de financement adaptés, ainsi que du développement de démarches communes pour une agriculture plus résiliente face aux enjeux hydriques.

Ces échanges ouvrent de nouvelles perspectives venant appuyer les politiques publiques engagées dans les domaines de l’eau et de l’agriculture.

A l’issue de la séance inaugurale de la conférence, les deux ministres marocains, M. Ahmed El Bouari et M. Nizar Baraka ont procédé à la signature de deux conventions pour une gestion durable de l’eau agricole et d’une meilleure résilience climatique du secteur.

La première convention porte sur le projet de contrat de gestion participative de la nappe de Fès-Meknès. Celle-ci prévoit la mise en place d’un programme d’action concerté réunissant l’ensemble des parties prenantes, avec pour objectif d’assurer la durabilité environnementale et économique de la nappe phréatique de la plaine de Fès-Meknès à travers une gestion intégrée et durable des ressources en eau. Ce dispositif vise à assurer un équilibre entre la préservation de l’écosystème et la satisfaction des besoins sociaux et économiques liés aux activités agricoles, industrielles et urbaines de la région.

La seconde convention concerne les domaines de l’agriculture, de la météorologie et du climat. Elle établit un cadre de coopération et de coordination entre les deux ministères à travers l’échange de données, d’informations et d’expertises, le développement de services climatiques dédiés au secteur agricole, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs du domaine…

H.Z

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Une amélioration notable du taux de remplissage des barrages au Maroc, mais des points noirs persistent https://lnt.ma/une-amelioration-notable-du-taux-de-remplissage-des-barrages-au-maroc-mais-des-points-noirs-persistent/ Wed, 16 Apr 2025 10:06:20 +0000 https://lnt.ma/?p=528342 Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a annoncé mardi à la Chambre des conseillers que le taux de remplissage des barrages à l’échelle nationale a atteint 49,44 %, un niveau inédit depuis plusieurs années. Cette progression est attribuée aux récentes précipitations et chutes de neige, ayant permis d’atteindre un volume global de […]

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Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a annoncé mardi à la Chambre des conseillers que le taux de remplissage des barrages à l’échelle nationale a atteint 49,44 %, un niveau inédit depuis plusieurs années.

Cette progression est attribuée aux récentes précipitations et chutes de neige, ayant permis d’atteindre un volume global de 6,61 milliards de mètres cubes d’eau stockée, auxquels s’ajoutent 280 millions de mètres cubes issus des nouveaux barrages mis en service depuis 2022.

Répondant à une série de questions orales sur la gestion des ressources hydriques, le ministre a précisé que les apports en eau depuis septembre ont totalisé 3.785 millions de mètres cubes. Les bassins de Sebou, Moulouya et Loukkos se distinguent avec des apports significatifs, atteignant respectivement 1,16 milliard, 450 millions et 448 millions de mètres cubes. Le barrage Al Wahda, le plus important du Royaume, enregistre à lui seul plus de 2 milliards de mètres cubes de retenue.

Malgré cette amélioration, les précipitations restent inférieures de 25 % à la moyenne saisonnière, a noté M. Baraka, soulignant que les ressources hydriques globales demeurent en baisse de 58 % par rapport aux niveaux habituels, bien que les apports récents aient progressé de 45 % par rapport à l’année précédente.

Le ministre a également indiqué que les inquiétudes liées à l’approvisionnement en eau potable cet été sont levées pour l’ensemble des bassins, à l’exception de certaines zones du Sud. Les réserves actuelles permettent de couvrir les besoins pour une durée estimée à un an et demi, tout en assurant des volumes supplémentaires pour l’irrigation agricole.

S’agissant des infrastructures, M. Baraka a fait état de l’avancement des projets de dessalement d’eau de mer, portés par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et le Groupe OCP. Ces installations affichent une capacité cumulée de plus de 300 millions de mètres cubes, permettant notamment de couvrir 100 % des besoins en eau potable de la ville de Safi, ainsi que 80 % de ceux de Casablanca Sud, Berrechid, Settat et Had Soualem, via l’extension de la station de Jorf Lasfar.

La région de Marrakech et d’Al Haouz bénéficie quant à elle de l’interconnexion hydraulique et du dessalement, garantissant un approvisionnement stable jusqu’en mai 2026. Le projet d’interconnexion entre les bassins de Sebou et de Bouregreg devrait également contribuer à renforcer la sécurité hydrique de la région.

Par ailleurs, le ministre a annoncé la poursuite des travaux préparatoires du projet d’autoroute de l’eau reliant Oued Laou à Oum Errbia, via Loukkos. L’étude technique devrait être finalisée d’ici juin prochain. Cette infrastructure vise à répondre au déficit structurel du bassin d’Oum Errbia.

Sur un autre registre, M. Baraka a souligné les efforts déployés pour accroître la capacité de traitement et de réutilisation des eaux usées, avec un objectif de 100 millions de mètres cubes d’ici 2027 et 350 millions d’ici 2035. Ces volumes seront principalement destinés à l’irrigation des espaces verts et des infrastructures sportives.

Enfin, concernant la problématique de l’envasement des barrages, le ministre a indiqué que le Royaume perd chaque année environ 50 millions de mètres cubes de capacité de stockage. Des mesures de reboisement ont été engagées en coordination avec l’Agence nationale des Eaux et Forêts, et les nouveaux projets intègrent désormais des volumes dédiés aux sédiments pour assurer une durée d’exploitation minimale de 50 ans. Il a également évoqué la possibilité de surélever certains barrages existants afin d’en prolonger l’utilité.

LNT

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Comment nourrir le monde de demain ? – Épisode 1 https://lnt.ma/lnt-green-comment-nourrir-le-monde-de-demain-episode-1/ Tue, 08 Apr 2025 09:15:42 +0000 https://lnt.ma/?p=519233 Écoutez la version audio   Face aux défis croissants liés au changement climatique, aux conflits géopolitiques et à l’insécurité alimentaire, le Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, place la sécurité alimentaire mondiale au cœur de ses priorités stratégiques. À travers une coopération Sud-Sud visionnaire et des initiatives structurantes telles que l’initiative Triple A pour […]

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Face aux défis croissants liés au changement climatique, aux conflits géopolitiques et à l’insécurité alimentaire, le Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, place la sécurité alimentaire mondiale au cœur de ses priorités stratégiques. À travers une coopération Sud-Sud visionnaire et des initiatives structurantes telles que l’initiative Triple A pour l’adaptation de l’agriculture africaine, le Royaume déploie une approche intégrée, mêlant développement agricole durable, gestion des ressources naturelles et solidarité africaine.

Cette ambition reflète l’urgence d’une réponse globale pour garantir la durabilité, la stabilité et la sécurité alimentaire dans un monde en quête de paix et d’équité sociale. Dans ce contexte, comprendre les enjeux et les solutions à apporter autant que les changements de paradigmes, permet de mieux appréhender le rôle stratégique et central que le Maroc joue dans ce qui se présente déjà comme un des défis couperets des décennies à venir. Ainsi, chaque épisode de cette série d’articles et de vidéos, permettra de faire le focus sur une des facettes de cette thématique multidimensionnelles du futur des systèmes alimentaires mondiaux. 

Nourrir le monde de demain : défis et solutions durables

Comment allons-nous nourrir une population mondiale en pleine expansion tout en préservant notre planète ? Cette question se pose avec acuité alors que la population mondiale a dépassé les 8 milliards d’habitants en 2022 et que l’insécurité alimentaire continue de s’aggraver, touchant désormais plus de 735 millions de personnes. Face à cette situation alarmante, le secteur agricole et les entreprises comme OCP, détentrice des plus grandes réserves de phosphate, cherchent des solutions pour concilier productivité agricole et respect des objectifs de développement durable.

Augmentation de la productivité agricole

D’ici 2050, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’il faudra augmenter la production agricole mondiale de 50 à 60 % pour répondre aux besoins alimentaires. Cette augmentation devra impérativement se faire sans déforestation, et reposera en grande partie sur une agriculture de précision et l’utilisation d’engrais performants. À l’heure actuelle, les engrais contribuent déjà à 50 % de la production alimentaire mondiale, démontrant leur rôle essentiel dans la sécurité alimentaire.

Un impact environnemental non négligeable

Le système agricole actuel est cependant l’un des principaux contributeurs aux défis environnementaux : il est responsable de 25 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 90 % de la déforestation et de la perte de biodiversité. Ces chiffres imposent une réflexion urgente sur des solutions permettant de nourrir la planète sans épuiser ses ressources naturelles.

Exploration des futurs possibles avec les scénarios SSP

Pour anticiper les futurs défis, la communauté scientifique a élaboré des scénarios socio-économiques partagés (SSP) qui illustrent différents futurs possibles pour l’agriculture et la sécurité alimentaire :

SSP1 : Un monde axé sur le développement durable, où les inégalités diminuent et les technologies vertes se multiplient.

SSP2 : Une continuité des tendances actuelles avec un changement progressif mais insuffisant pour éviter des impacts climatiques importants.

SSP3 : Un scénario de rivalité régionale marqué par un faible niveau de collaboration internationale, rendant l’adaptation difficile.

SSP4 : Des inégalités extrêmes, où les pays riches prospèrent tandis que les pays pauvres restent vulnérables.

SSP5 : Un monde de croissance rapide reposant sur les énergies fossiles, augmentant les émissions et rendant la mitigation climatique complexe.

La vision d’OCP : santé des sols et formation des agriculteurs

OCP met en place des stratégies durables pour améliorer les rendements agricoles tout en réduisant les émissions de carbone. Leur vision intègre la formation des agriculteurs, l’application de technologies de pointe, et la création de marketplaces pour optimiser l’accès aux intrants et la commercialisation des produits agricoles. C’est une approche globale visant à assurer une sécurité alimentaire durable tout en respectant les objectifs climatiques et environnementaux.

Bien que le chemin vers un avenir conciliant sécurité alimentaire et action climatique soit semé d’embûches, il reste accessible grâce aux initiatives portées par des acteurs engagés comme OCP. Les efforts d’innovation et de coopération internationale qui s’intensifient grâce à ces initiatives, permettront d’éviter les scénarios les plus critiques et d’assurer un avenir où les populations pourront se nourrir tout en protégeant la planète et ses ressources.

LNT

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Casablanca intensifie ses efforts pour lutter contre le stress hydrique https://lnt.ma/casablanca-intensifie-ses-efforts-pour-lutter-contre-le-stress-hydrique/ Sun, 23 Mar 2025 14:54:06 +0000 https://lnt.ma/?p=527297 À l’occasion de la Journée mondiale de l’Eau, la Commune de Casablanca réaffirme dans un communiqué de presse son engagement dans la mise en œuvre de projets visant à lutter contre le stress hydrique et à valoriser les ressources en eau, dans un contexte marqué par des niveaux de remplissage préoccupants des bassins hydrauliques. Selon […]

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À l’occasion de la Journée mondiale de l’Eau, la Commune de Casablanca réaffirme dans un communiqué de presse son engagement dans la mise en œuvre de projets visant à lutter contre le stress hydrique et à valoriser les ressources en eau, dans un contexte marqué par des niveaux de remplissage préoccupants des bassins hydrauliques.

Selon un communiqué du Conseil communal, le bassin d’Oum Rabie affiche un taux de remplissage de 9,90 %, tandis que celui de Bouregreg ne dépasse pas 58 %, alors que les besoins en eau des Casablancais sont estimés à plus de 200 millions de mètres cubes par an. Malgré les récentes précipitations des deux dernières semaines, la situation demeure préoccupante, nécessitant des mesures durables pour sécuriser l’approvisionnement en eau.

Pour y faire face, la ville a déployé plusieurs initiatives, dont la station d’épuration de Médiouna, qui récupère environ 4 200 m³ d’eau par jour, permettant l’arrosage de 200 hectares d’espaces verts. De plus, la station d’épuration d’El Hank, actuellement en cours de réalisation, devrait produire 2 000 m³ d’eau par jour, contribuant à l’arrosage de 50 hectares supplémentaires. La source de Sidi Abderrahman, équipée d’une bâche de stockage, assure quant à elle une capacité de 300 m³ par jour, utilisée pour le nettoyage des espaces publics et des grands boulevards.

Malgré ces avancées, la Commune de Casablanca insiste sur la nécessité d’une mobilisation collective pour une gestion responsable de l’eau. Elle appelle les citoyens, les entreprises et les institutions à adopter des gestes écoresponsables afin de préserver cette ressource vitale et de contribuer aux efforts nationaux de lutte contre le stress hydrique.

LNT avec CdP

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Nouvelle suspension des liaisons maritimes entre Tarifa et Tanger en raison du mauvais temps https://lnt.ma/nouvelle-suspension-des-liaisons-maritimes-entre-tarifa-et-tanger-en-raison-du-mauvais-temps/ Fri, 21 Mar 2025 13:13:18 +0000 https://lnt.ma/?p=527261 Le trafic maritime entre le port espagnol de Tarifa et celui de Tanger a de nouveau été suspendu vendredi en raison des conditions météorologiques défavorables induites par la tempête Martinho, ont indiqué les autorités portuaires de la baie d’Algésiras. Les traversées programmées jusqu’à 14h00 ont été annulées, à l’exception de celui de 20h00, dont le […]

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Le trafic maritime entre le port espagnol de Tarifa et celui de Tanger a de nouveau été suspendu vendredi en raison des conditions météorologiques défavorables induites par la tempête Martinho, ont indiqué les autorités portuaires de la baie d’Algésiras.

Les traversées programmées jusqu’à 14h00 ont été annulées, à l’exception de celui de 20h00, dont le maintien dépendra de l’évolution des conditions météorologiques, précise la même source.

Cette interruption du trafic s’inscrit dans une série de perturbations enregistrées ces derniers jours dans le détroit de Gibraltar, en lien avec les successives tempêtes affectant la région.

Par ailleurs, les liaisons maritimes entre Algésiras et Tanger Med se poursuivent normalement, selon les autorités portuaires.

La tempête Martinho continue d’impacter vendredi plusieurs régions du sud de l’Espagne, avec des vents pouvant atteindre 61 km/h sur le littoral de Cadix, placé en alerte jaune pour forte houle.

Aucun avis météorologique n’est toutefois en vigueur dans la zone du Détroit, selon l’Agence météorologique d’État espagnole.

LNT

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Précipitations : une amélioration notable mais un déficit persistant, explique Baitas https://lnt.ma/precipitations-une-amelioration-notable-mais-un-deficit-persistant-explique-baitas/ Fri, 21 Mar 2025 11:04:30 +0000 https://lnt.ma/?p=527235 Lors de son point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement ce jeudi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a présenté un bilan actualisé des précipitations enregistrées au Maroc sur la période allant du 1er septembre 2024 au 19 mars 2025. Ce point climatique […]

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Lors de son point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement ce jeudi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a présenté un bilan actualisé des précipitations enregistrées au Maroc sur la période allant du 1er septembre 2024 au 19 mars 2025. Ce point climatique intervient dans un contexte où la disponibilité en ressources hydriques demeure une préoccupation majeure pour le Royaume.

Selon les données communiquées, la moyenne nationale des précipitations s’est établie à 113,9 millimètres sur la période observée. Ce volume représente un excédent conséquent de 88,1% par rapport aux précipitations de l’année précédente, où seulement 60 mm avaient été enregistrés. Toutefois, le ministre a tenu à relativiser cette amélioration, précisant qu’il s’agit toujours d’un déficit de 18,3% comparé à la moyenne générale annuelle, qui s’élève à 139,3 mm.

Depuis le 22 février dernier, le Royaume a connu une nette intensification des précipitations, lesquelles ont dépassé de 130% la moyenne normale observée sur la même période en 2024 (43,5 mm contre 18 mm). Mustapha Baitas a souligné l’importance de ces pluies pour réduire le déficit hydrique chronique, en plus de leur contribution à l’amélioration significative des réserves en eau.

Le volume total des apports hydriques durant cette campagne hydrologique, allant du 1er septembre 2024 au 20 mars 2025, est estimé à 2 981 millions de m³. Si ce chiffre reste inférieur de 60,5% à la moyenne annuelle des apports en eau, il marque néanmoins une progression de 57,5% par rapport à la même période l’année précédente.

Le ministre a également mis en avant les chutes de neige survenues ces dernières semaines dans plusieurs régions du Maroc. Celles-ci ont fortement contribué aux apports en eau, estimés à 1 712 millions de m³ depuis le 1er février. Ces apports supplémentaires ont permis d’améliorer sensiblement le taux de remplissage des barrages nationaux, qui est passé de 27% à 36% au 20 mars 2025, représentant un volume global de 6,12 milliards de m³.

Au-delà de leur impact sur les ressources en eau, ces précipitations et épisodes neigeux ont généré un regain d’optimisme au sein du secteur agricole. « Elles auront des retombées positives sur les différentes filières agricoles, notamment les arbres fruitiers », a affirmé Mustapha Baitas. Ce dernier estime que cette dynamique pluviale permettra de réduire les besoins en irrigation et les coûts énergétiques des agriculteurs, tout en allégeant les charges des éleveurs liées à l’achat de fourrage.

Si la tendance actuelle contribue à atténuer les tensions hydriques, le gouvernement reste vigilant quant à l’évolution du climat et aux besoins futurs en ressources hydriques, dans un contexte de variabilité pluviométrique persistante.

LNT 

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Bassin de Sebou: Plus de 600 millions de DH pour lutter contre la pollution de l’eau https://lnt.ma/bassin-de-sebou-plus-de-600-millions-de-dh-pour-lutter-contre-la-pollution-de-leau/ Thu, 20 Mar 2025 13:05:10 +0000 https://lnt.ma/?p=527190 Des projets d’un investissement total de 658 millions de DH ont été réalisés dans le cadre des efforts visant la protection des ressources en eau de la pollution au niveau de la zone d’action du bassin hydraulique de Sebou, connu pour son activité oléicole intense. Selon des données rendues publiques par l’Agence du Bassin Hydraulique […]

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Des projets d’un investissement total de 658 millions de DH ont été réalisés dans le cadre des efforts visant la protection des ressources en eau de la pollution au niveau de la zone d’action du bassin hydraulique de Sebou, connu pour son activité oléicole intense.

Selon des données rendues publiques par l’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou, à l’occasion de son conseil d’administration au titre de l’année 2024, quatorze stations de traitement des margines d’une capacité de plus de 709.000 m3/an ont été ainsi construites au niveau de cette zone dont onze unité à l’échelle de la région de Fès-Meknès.

Trois stations ont été ainsi mises en place au niveau de la province de Taounate pour une capacité de traitement de 153.800 m3 par an, trois autres à Sefrou (161.759 m3), deux à Moulay Yacoub (plus de 125.000 m3) et à Meknès (63.000 m3) et une à Fès qui a vu également le transfert d’autres unités en dehors de la ville (118.400 m3).

Les trois autres stations ont été réalisées à Sidi Kacem (2) et Ouazzane (1), précise-t-on de même source.

Ces projets ont été concrétisés dans le cadre d’un partenariat entre l’agence du bassin hydraulique de Sebou et ses partenaires.

La lutte contre la pollution est l’une des problématiques dont pâtit le bassin à cause de la margine produite par les unités de trituration des olives, a déclaré à la presse, à cette occasion, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Barraka, qui a noté qu’un important programme est prévu pour la réhabilitation de certains de ces unités et le transfert d’autres pour lutter contre ce phénomène.

Selon l’ABHS, le volume total de la production d’olives au niveau du bassin du Sebou atteint environ 1,8 million de tonnes d’olives par an, ce qui équivaut à 25 % de la production nationale. Le bassin du Sebou compte 565 unités de triturations.

Ces unités produisent annuellement environ un million de mètres cubes de margine, une substance résultant du processus d’extraction de l’huile.

Ces déchets contribuent à hauteur de 80% de la pollution industrielle totale du bassin du Sebou, la margine étant l’une des substances les plus polluantes pour l’eau et l’environnement, selon la même source.

 

LNT avec Map

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Energies renouvelables : Une association européenne loue les avancées du Maroc https://lnt.ma/energies-renouvelables-une-association-europeenne-loue-les-avancees-du-maroc/ Wed, 19 Mar 2025 13:19:13 +0000 https://lnt.ma/?p=527136 Le Maroc continue de s’affirmer comme un acteur clé dans le domaine des énergies renouvelables, selon un rapport publié récemment par l’association européenne SolarPower Europe. Le document met en avant les avancées notables du Royaume en matière de transition énergétique, soulignant son rôle central sur le continent africain et les nombreuses opportunités d’investissement qu’il offre […]

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Le Maroc continue de s’affirmer comme un acteur clé dans le domaine des énergies renouvelables, selon un rapport publié récemment par l’association européenne SolarPower Europe. Le document met en avant les avancées notables du Royaume en matière de transition énergétique, soulignant son rôle central sur le continent africain et les nombreuses opportunités d’investissement qu’il offre dans ce secteur stratégique.

Le rapport rappelle que le Maroc s’est doté d’objectifs ambitieux visant à porter la part des énergies renouvelables dans la capacité électrique installée à au moins 52 % d’ici 2030, avec une répartition ciblée : 20 % provenant de l’énergie solaire, 20 % de l’énergie éolienne et 12 % de l’énergie hydraulique. À l’horizon 2050, le Maroc envisage même d’atteindre 80 % de capacité issue des énergies renouvelables.

Selon SolarPower Europe, cette stratégie s’inscrit dans une démarche globale axée sur le développement durable, l’efficacité énergétique et la sécurité de l’approvisionnement. Le rapport souligne que les efforts du Maroc visent non seulement à garantir un accès abordable à l’énergie pour l’ensemble de la population, mais aussi à réduire la dépendance aux énergies fossiles tout en contribuant aux engagements internationaux pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat.

Un cadre législatif favorable 

Le rapport met également en lumière le cadre juridique mis en place par le Maroc pour favoriser l’investissement dans les énergies renouvelables. La législation marocaine permet désormais aux producteurs indépendants d’électricité de bénéficier d’un accès direct au réseau, tout en leur offrant la possibilité de développer des lignes de transport dédiées et d’exporter de l’électricité. Cette ouverture du marché a favorisé une implication croissante des acteurs privés, contribuant à diversifier l’offre énergétique.

Par ailleurs, SolarPower Europe insiste sur le recours aux partenariats public-privé (PPP) comme un levier essentiel pour la réalisation des projets dans ce secteur. Ce modèle permet de répartir les risques entre les différentes parties prenantes et d’attirer des financements étrangers. Le gouvernement marocain, de son côté, a mis en place plusieurs programmes d’incitations pour soutenir le développement de nouveaux projets d’énergie renouvelable.

L’association met également en avant les investissements consentis par le Maroc pour moderniser ses installations de production d’électricité verte et renforcer ses infrastructures électriques. Le rapport cite notamment la station Noor Ouarzazate, considérée comme la plus grande centrale solaire à concentration au monde. Ce projet emblématique illustre l’engagement du Royaume dans la diversification de son mix énergétique.

Un autre projet majeur évoqué concerne le développement du réseau électrique national, en particulier la construction d’une ligne très haute tension (THT) de 3 GW reliant Oued Lekraâ, près de Dakhla, à Médiouna, dans la région de Casablanca. Cette infrastructure est destinée à accompagner la croissance de la production d’énergies renouvelables et à sécuriser l’approvisionnement en électricité à l’échelle nationale.

Un potentiel solaire attractif pour les industriels européens

Le rapport de SolarPower Europe met également en lumière le potentiel solaire significatif du Maroc, qui attire de plus en plus d’acteurs industriels internationaux. Le pays ne séduit pas uniquement les développeurs de projets énergétiques, mais également les fournisseurs européens d’équipements photovoltaïques.

L’association cite, à titre d’exemple, l’extension récente d’une usine d’assemblage de modules photovoltaïques, désormais considérée comme la plus grande unité de fabrication solaire de la région. Les modules produits dans cette usine sont destinés non seulement au marché marocain, mais aussi aux marchés africains et internationaux, confirmant le rôle du Maroc en tant que plateforme régionale.

Cette dynamique est renforcée par des coûts de main-d’œuvre compétitifs et par les mesures incitatives mises en place pour attirer les investissements étrangers dans le secteur manufacturier. SolarPower Europe estime ainsi que le Maroc dispose du potentiel nécessaire pour devenir un hub régional de la fabrication photovoltaïque.

En conclusion, le rapport souligne que les choix stratégiques du Maroc en matière de transition énergétique offrent des perspectives prometteuses, tant pour les investisseurs que pour les consommateurs. Grâce à une politique volontariste, des infrastructures modernisées et un cadre réglementaire incitatif, le Royaume s’impose aujourd’hui comme un acteur incontournable des énergies renouvelables en Afrique.

Les efforts du Maroc s’inscrivent dans une vision à long terme visant à concilier développement économique, durabilité environnementale et sécurité énergétique, tout en s’intégrant pleinement dans les dynamiques régionales et internationales de lutte contre le changement climatique, selon le rapport.

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Crise climatique: L’ONU préconise l’augmentation du financement de l’adaptation et de la résilience https://lnt.ma/crise-climatique-lonu-preconise-laugmentation-du-financement-de-ladaptation-et-de-la-resilience/ Tue, 18 Mar 2025 16:17:03 +0000 https://lnt.ma/?p=527051 Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a plaidé pour l’augmentation du financement de l’adaptation et de la résilience afin de faire face aux changements climatiques qui s’exacerbent au fil des années. Dans un message à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars, le chef de l’ONU a appelé à […]

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a plaidé pour l’augmentation du financement de l’adaptation et de la résilience afin de faire face aux changements climatiques qui s’exacerbent au fil des années.

Dans un message à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau célébrée le 22 mars, le chef de l’ONU a appelé à accompagner cette démarche d’une réforme de l’architecture financière internationale qui permette de débloquer un financement durable et massif de l’action climatique.

Il a également recommandé aux pays membres de l’organisation internationale de mettre en œuvre des plans d’action nationaux solides pour le climat, ou des contributions déterminées au niveau national, qui cadrent avec l’objectif consistant à limiter à 1,5 degré Celsius le réchauffement planétaire.

M. Guterres a, par ailleurs, rappelé la nomination d’une envoyée spéciale pour l’eau qui a pour mission de renforcer la coopération internationale en matière de gestion durable des ressources en eau douce.

Il a, en outre, relevé que la journée internationale de l’eau rappelle l’urgence de préserver les glaciers qui demeurent « essentiels » pour la sécurité, la prospérité et la justice, notant que ces glaciers sont des réservoirs naturels qui renferment près de 70% de toute l’eau douce de la planète.

« En fondant, les glaciers étanchent la soif des populations, alimentent les écosystèmes et soutiennent l’agriculture, l’industrie et l’énergie propre », a-t-il dit, ajoutant que les températures caniculaires assèchent ces réservoirs à une vitesse record, de l’Himalaya aux Andes, en passant par les Alpes et l’Arctique.

Le haut responsable onusien a rappelé qu’en adoptant le Pacte pour l’avenir en septembre dernier, les Etats membres se sont engagés à prendre des mesures ambitieuses pour protéger, restaurer et préserver les glaciers de la planète et améliorer la résilience des populations.

 

LNT avec Map

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Semaine de pluie au Maroc après sept ans de sécheresse, quels impacts ? https://lnt.ma/semaine-de-pluie-au-maroc-apres-sept-ans-de-secheresse-quels-impacts/ Mon, 17 Mar 2025 12:32:20 +0000 https://lnt.ma/?p=526591 Depuis le 6 mars, le Maroc a été arrosé par des précipitations significatives, une bénédiction après sept années consécutives de sécheresse. Ces pluies généralisées ont eu des répercussions notables sur les ressources hydriques et le secteur agricole du pays. Impact sur les barrages hydroélectriques Les récentes précipitations ont contribué à une augmentation notable des réserves […]

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Depuis le 6 mars, le Maroc a été arrosé par des précipitations significatives, une bénédiction après sept années consécutives de sécheresse. Ces pluies généralisées ont eu des répercussions notables sur les ressources hydriques et le secteur agricole du pays.

Impact sur les barrages hydroélectriques

Les récentes précipitations ont contribué à une augmentation notable des réserves d’eau dans les barrages du Royaume. Entre le 12 et le 14 mars 2025, le taux moyen de remplissage est passé de 30,4% à 32,3%, soit une augmentation de 1,9% en seulement deux jours.Le barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah, l’un des principaux fournisseurs d’eau potable pour la capitale et ses environs, a reçu plus de 13,2 millions de mètres cubes d’eau, portant son taux de remplissage à 51,8%.

Malgré cette amélioration, le taux de remplissage des barrages reste en deçà des niveaux optimaux, reflétant la persistance des effets de la sécheresse prolongée. La gestion efficace de ces ressources est cruciale pour assurer un approvisionnement stable en eau et en électricité.

Les précipitations enregistrées depuis le 6 mars ont considérablement contribué aux réserves en eau du pays. Par exemple, le bassin d’Oum Errbia a bénéficié de 84,5 millions de mètres cubes d’apports hydriques après ces pluies.Bien que ces chiffres soient encourageants, une analyse plus approfondie est nécessaire pour déterminer la proportion exacte de ces précipitations par rapport à la moyenne annuelle, car cela varie selon les régions et les années.

Impact sur les cultures agricoles

Les pluies de mars ont eu un effet bénéfique sur diverses cultures au Maroc. Elles ont favorisé la croissance des cultures de printemps telles que le maïs, les lentilles et les haricots, en améliorant la levée des semis et l’enracinement.De plus, les cultures légumières de printemps ont bénéficié d’une augmentation de la biomasse et d’une réduction temporaire des coûts d’irrigation, ce qui pourrait stabiliser les prix des légumes sur les marchés locaux.

Concernant les arbres fruitiers, ces précipitations ont amélioré l’état hydrique des plantes, ce qui est essentiel pour un débourrement réussi et une bonne fructification. Cela laisse présager une saison estivale favorable pour les fruits, avec des rendements potentiellement accrus.

Inondations et problèmes connexes

Cependant, l’intensité des précipitations a également entraîné des inondations dans certaines régions, notamment à Rabat et Salé, perturbant la circulation et endommageant des infrastructures. Ces événements mettent en lumière la nécessité d’améliorer les infrastructures de drainage et de renforcer les mesures de prévention pour faire face aux aléas climatiques.

En conclusion, les récentes précipitations ont apporté un répit bienvenu pour l’agriculture marocaine et les réserves d’eau, mais elles soulignent également l’importance d’une gestion proactive des ressources hydriques et des infrastructures pour assurer une résilience face aux conditions climatiques variables.

Soufia Khabbouch

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Le Maroc participe à Londres à une table ronde ministérielle sur la sécurité de l’eau https://lnt.ma/le-maroc-participe-a-londres-a-une-table-ronde-ministerielle-sur-la-securite-de-leau/ Sun, 16 Mar 2025 11:22:21 +0000 https://lnt.ma/?p=526452 Le Maroc a pris part, vendredi à Londres, à une table ronde ministérielle consacrée à la sécurité de l’eau, organisée dans le contexte des défis liés au changement climatique et au développement durable. La rencontre a été présidée par la Baronne Chapman, ministre britannique du Développement international, et initiée par l’ONG WaterAid, placée sous le […]

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Le Maroc a pris part, vendredi à Londres, à une table ronde ministérielle consacrée à la sécurité de l’eau, organisée dans le contexte des défis liés au changement climatique et au développement durable. La rencontre a été présidée par la Baronne Chapman, ministre britannique du Développement international, et initiée par l’ONG WaterAid, placée sous le patronage du Roi Charles III.

Le Royaume a été représenté par la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali. À cette occasion, Mme Benali a rappelé que le Maroc considère le développement durable comme un « choix stratégique », conformément à la vision du Roi Mohammed VI.

Elle a souligné que le Nouveau Modèle de Développement place la durabilité au cœur de la stratégie nationale, en veillant à concilier croissance économique et préservation des ressources naturelles. La ministre a également mis l’accent sur l’importance accordée à la question de l’eau, considérée comme un pilier central de la politique environnementale du pays. Elle a cité les initiatives déployées pour optimiser la gestion des ressources hydriques, notamment le projet des « autoroutes de l’eau », destiné à mieux redistribuer cette ressource vitale.

Mme Benali a par ailleurs rappelé que le Maroc est particulièrement exposé aux risques de sécheresse, ce qui exige des actions continues pour faire face aux aléas climatiques. Elle a mis en lumière le rôle actif du Royaume sur les questions du développement durable, tant sur le plan continental qu’international, en faveur d’une coopération axée sur la protection de l’environnement et le renforcement de la résilience face au changement climatique.

Cette rencontre, à laquelle le Maroc était le seul pays d’Afrique du Nord invité, a rassemblé plusieurs ministres ainsi que des représentants d’organisations internationales. Les discussions ont porté sur les mécanismes permettant d’assurer une gestion durable et équitable de l’eau, en lien avec les objectifs climatiques mondiaux. D’autres sujets, tels que le renforcement de la stabilité économique et la protection des populations vulnérables face aux effets du changement climatique, ont également été abordés.

LNT avec MAP

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OCP Green Water renforce l’approvisionnement en eau potable de Casablanca Sud https://lnt.ma/ocp-green-water-renforce-lapprovisionnement-en-eau-potable-de-casablanca-sud/ Thu, 27 Feb 2025 15:49:02 +0000 https://lnt.ma/?p=525390 Depuis octobre 2024, OCP Green Water a mis en service une capacité annuelle de 60 millions de mètres cubes (Mm³) d’eau dessalée destinée à l’alimentation en eau potable de Casablanca Sud. Ce projet s’inscrit dans une démarche durable visant à répondre aux défis du stress hydrique dans le bassin Oum Rabii. Réalisé en un temps […]

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Depuis octobre 2024, OCP Green Water a mis en service une capacité annuelle de 60 millions de mètres cubes (Mm³) d’eau dessalée destinée à l’alimentation en eau potable de Casablanca Sud. Ce projet s’inscrit dans une démarche durable visant à répondre aux défis du stress hydrique dans le bassin Oum Rabii.

Réalisé en un temps record grâce à une collaboration avec OCP Manufacturing, JESA, des industriels nationaux et internationaux ainsi que les autorités concernées, ce projet illustre l’engagement du Groupe OCP en faveur de solutions innovantes pour la gestion des ressources en eau.

Une infrastructure de pointe pour la sécurisation de l’eau potable

Après avoir contribué à l’approvisionnement en eau potable dessalée des villes de Safi et El Jadida, OCP Green Water poursuit son engagement en assurant, depuis le 19 octobre 2024, l’alimentation en eau dessalée de Casablanca Sud. Cette nouvelle infrastructure repose sur une unité de dessalement située sur le site OCP de Jorf Lasfar, avec une capacité initiale de 20 Mm³/an, portée à 60 Mm³/an dès la fin décembre 2024.

Le projet intègre une station de dessalement, une station de pompage et une conduite de 54,5 km reliant l’installation à la station du barrage de Daourate, permettant ainsi de sécuriser l’approvisionnement en eau potable de Casablanca Sud.

Dans une démarche d’optimisation des ressources et de réduction de l’empreinte environnementale, un système innovant de recyclage de l’eau de mer utilisée pour le dessalement a été mis en place. Cette synergie avec l’unité de production du site OCP de Jorf Lasfar favorise une utilisation efficace des ressources hydriques.

Des bénéfices concrets pour les communautés

L’approvisionnement de 60 Mm³/an d’eau dessalée ne se limite pas à un projet technique, mais représente un levier essentiel pour renforcer l’accès à l’eau potable, réduire la pression sur les ressources naturelles et accroître la résilience face aux défis climatiques.

OCP Green Water se positionne comme un acteur clé dans la production d’eau à partir de sources non conventionnelles, en intégrant des technologies de dessalement et de traitement des eaux usées alimentées exclusivement par des énergies propres. L’entreprise répond ainsi aux besoins en eau industrielle des sites d’OCP et alimente plusieurs grandes villes en eau potable, notamment Safi, El Jadida et Casablanca.

D’autres villes, telles que Khouribga, Youssoufia, Benguerir et Marrakech, bénéficieront également de ces infrastructures entre 2025 et 2026. La capacité de dessalement installée par OCP Green Water à Jorf Lasfar et Safi atteindra 280 Mm³ en 2025 et 560 Mm³ à l’horizon 2027, en complément d’une capacité de traitement des eaux usées de 50 Mm³.

LNT

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Une dynamique très positive des projets verts au Maroc, selon Benali https://lnt.ma/une-dynamique-tres-positive-des-projets-verts-au-maroc-selon-benali/ Thu, 20 Feb 2025 10:04:44 +0000 https://lnt.ma/?p=524857 La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a indiqué, mercredi à Salé, que son département a multiplié le nombre des licences accordées pour la réalisation de projets d’énergie renouvelable ainsi que le volume des investissements dans le secteur. Invitée à une rencontre/débat à la Fondation Lafqui Titouani sur les défis […]

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La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a indiqué, mercredi à Salé, que son département a multiplié le nombre des licences accordées pour la réalisation de projets d’énergie renouvelable ainsi que le volume des investissements dans le secteur.

Invitée à une rencontre/débat à la Fondation Lafqui Titouani sur les défis de la transition énergétique et du développement durable, Mme Benali a indiqué que son ministère a, dès la première année du mandat gouvernemental, multiplié annuellement par 15 le nombre des licences de projets de d’énergie renouvelable, et porté de 1,5 milliard de dirhams (MMDH) annuels à 6 MMDH les investissements dans ce secteur entre 2023 et 2024.

Elle a souligné que le secteur a réalisé un saut qualitatif en matière de créations d’emplois, en multipliant par 11 leur taux dans le secteur des énergies renouvelables, alors que les investissements dans le réseau électrique ont vu leur volume se multiplier par 5, avec une croissance importante.

Concernant les hydrocarbures, Mme Benali a relevé que son département a œuvré à multiplier les investissements dans ce secteur à travers la mise en œuvre des recommandations du Conseil de la Concurrence, notamment en portant le nombre de distributeurs de 19 à 35 et en créant 600 nouvelles stations-service, ce qui a permis de créer 3.500 emplois.

Par ailleurs, elle a mis l’accent sur la nécessité d’adopter des réformes profondes dans tous les secteurs afin de relever les différents défis économiques et sociaux, notant que le gouvernement s’emploie à consolider les acquis réalisés durant les trois dernières années et à surmonter les dysfonctionnements dans un certain nombre de secteurs.

La ministre a, dans ce sens, estimé que le renforcement de la confiance dans l’action politique représente un pilier essentiel pour le succès des réformes futures, mettant en avant l’importance de conjuguer les efforts pour réaliser les objectifs de développement et renforcer la stabilité économique et sociale du Royaume.

Elle a en outre évoqué les défis futurs du Royaume, notamment les préparatifs pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et du Mondial 2030, ainsi que les grandes initiatives économiques et géopolitiques portées par le Maroc, à l’instar du projet Gazoduc africain atlantique et l’Initiative Royale Atlantique.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme « La politique autrement », organisé par la fondation Lafqui Titouani dans le but d’engager le débat autour de questions d’actualité avec des personnalités issues des mondes de la politique, de l’économie et de la société civile. Ce programme entend aussi enclencher la réflexion autour de nouvelles approches pour aborder et pratiquer la politique au Maroc.

 

LNT avec Map

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Tétouan: 133 MDH mobilisés contre les risques d’inondations https://lnt.ma/tetouan-133-mdh-mobilises-contre-les-risques-dinondations/ Sun, 16 Feb 2025 11:21:42 +0000 https://lnt.ma/?p=524632 Un total de 133 millions de dirhams (MDH) ont été mobilisés par la province de Tétouan et la commune de la ville, pour la mise en œuvre d’un ensemble de projets d’infrastructure dans la ville, portant principalement sur la protection contre les inondations et la modernisation et la généralisation du réseau d’assainissement liquide. Les projets […]

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Un total de 133 millions de dirhams (MDH) ont été mobilisés par la province de Tétouan et la commune de la ville, pour la mise en œuvre d’un ensemble de projets d’infrastructure dans la ville, portant principalement sur la protection contre les inondations et la modernisation et la généralisation du réseau d’assainissement liquide.

Les projets de protection des quartiers de Tétouan contre les inondations figurent parmi les grands chantiers lancés en décembre dernier, visant à adopter des mesures préventives pour faire face aux risques de crues et protéger les vies et les biens dans plusieurs « points noirs » souvent submergés dès que la région enregistre des précipitations importantes.

Dans ce sens, la ville entreprend trois grands projets de protection contre les inondations. Le premier, mené par l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos en collaboration avec la Direction des équipements hydrauliques, mobilise un budget de 66 MDH, le deuxième, piloté par la société Amendis, nécessite 33 MDH, tandis que le troisième, assurée également par Amendis pour un coût global de 34 MDH, sera lancé dans les semaines à venir.

À cette occasion, le chef du département de gestion durable des ressources en eau à l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos, Soufiane Aafir, a souligné que l’agence, en collaboration avec la Direction des équipements hydrauliques relevant du ministère de l’Équipement et de l’Eau, est en train d’effectuer des travaux pour protéger la ville de Tétouan contre les inondations des oueds Boussafou et Chajra.

Il a également relevé, dans une déclaration à la MAP, qu’un canal d’évacuation des eaux pluviales est en cours de réalisation sur une longueur de 1.150 mètres en aval des oueds Boussafou et Chajra, en plus de la construction d’un ouvrage hydraulique sur l’oued Charga au niveau de la route nationale n°16.

Le coût total de ce projet s’élève à 66 millions de dirhams, a-t-il indiqué, précisant que les travaux de réalisation du canal touchent à leur fin et que la construction de l’ouvrage hydraulique commencera dès que les réseaux interférents avec le projet seront déviés.

Pour sa part, François-Xavier Waluszka, directeur opérationnel d’Amendis à Tétouan, a indiqué que la société met en œuvre, au profit de la commune de Tétouan et de la préfecture de la province de Tétouan, un projet structurant visant à protéger la ville des inondations.

Ces travaux portent sur la construction de canaux d’évacuation des eaux pluviales sur une longueur de 5 kilomètres, dont certains mesurent 2,5 mètres de largeur sur 2 mètres de hauteur, avec une capacité d’écoulement de 12 mètres cubes par seconde, a-t-il précisé, soulignant que ce dispositif constitue un volume hydraulique important qui permettra de résoudre le problème des inondations dans plusieurs quartiers.

Le responsable d’Amendis a noté que ces canalisations seront en mesure de collecter les eaux pluviales de cinq quartiers, à savoir le quartier administratif, Souani, Inara, le lotissement Mouna et le quartier Louziyine à l’entrée de la ville.

Il a ajouté que ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’une convention regroupant le ministère de l’Intérieur, la préfecture de Tétouan, la commune de Tétouan, le conseil provincial, l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN) et la société Amendis, pour un budget global de 67 MDH. Sur ce montant, 33 MDH sont consacrés aux travaux en cours, tandis que le reste financera les travaux prévus avant la fin de l’année pour achever le réseau d’évacuation des eaux pluviales vers l’oued Martil dans plusieurs quartiers.

Le projet de protection de la ville de Tétouan contre les inondations est l’un des projets majeurs et structurants, à travers lequel les autorités visent à mettre en place un réseau de canalisations et de tunnels souterrains à grande capacité, capables d’évacuer les eaux pluviales vers l’oued Martil et ainsi assurer la protection des vies et des biens en cas de fortes précipitations.

Ces projets s’ajoutent à une série d’initiatives structurantes visant à renforcer les infrastructures de la ville, notamment en matière de raccordement à l’eau potable et à l’électricité, ainsi que l’aménagement des routes, des passages et des places publiques.

Au total, environ 105 projets sont programmés et seront réalisés dans le cadre d’un partenariat entre la préfecture de Tétouan, la commune et le conseil provincial de Tétouan, le conseil régional Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, l’APDN, l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos et plusieurs départements ministériels.

LNT avec MAP

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Stress hydrique, El Bouari salue « les efforts des agriculteurs » https://lnt.ma/stress-hydrique-el-bouari-salue-les-efforts-des-agriculteurs/ Fri, 14 Feb 2025 10:03:28 +0000 https://lnt.ma/?p=524525 Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, jeudi à Rabat, que l’approvisionnement des marchés nationaux en produits agricoles se poursuit malgré le faible niveau des précipitations. Intervenant lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, M. El […]

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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, jeudi à Rabat, que l’approvisionnement des marchés nationaux en produits agricoles se poursuit malgré le faible niveau des précipitations.

Intervenant lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, M. El Bouari a expliqué que la campagne agricole actuelle connaît, pour la troisième année consécutive, une forte baisse des réserves des barrages dans les principaux périmètres irrigués.

« La situation hydrique a eu un impact significatif sur le secteur agricole dans ces périmètres qui constituent le moteur de l’économie agricole et de l’emploi en milieu rural », a-t-il déploré.

En dépit de cette situation, l’activité agricole et l’approvisionnement des marchés nationaux se poursuivent, a assuré le ministre, saluant, à cet égard, les efforts déployés par les agriculteurs pour garantir la disponibilité des produits agricoles.

M. El Bouari a rappelé que le ministère a mis en place une série de mesures pour soutenir et accompagner les agriculteurs au cours de cette campagne agricole, notamment à travers la mise à disposition et la subvention des semences sélectionnées des céréales d’automne (environ 1,3 million de quintaux), ainsi que des engrais azotés (près de 200.000 tonnes).

Par ailleurs, il a noté que la production de volailles et d’œufs a augmenté par rapport à l’année précédente, ajoutant que le ministère ambitionne d’accroître cette production tout en maintenant des prix abordables pour les citoyens dans les mois à venir.

M. El Bouari a aussi évoqué l’initiative visant à assurer une offre de poissons à des prix accessibles aux citoyens pendant le mois sacré de Ramadan.

LNT avec MAP

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Le 1er Green Impact Expo & Summit clôt ses travaux https://lnt.ma/le-1er-green-impact-expo-summit-clot-ses-travaux/ Fri, 14 Feb 2025 09:12:30 +0000 https://lnt.ma/?p=524513 La première édition du Green Impact Expo & Summit (GIES 2025) s’est achevée jeudi soir à Casablanca. Cet événement a réuni des acteurs publics et privés afin de mettre en lumière les expertises et solutions innovantes en matière de mobilité durable. Selon Si Mohamed Hifdi, président du GIES 2025, cette initiative visait à rassembler des […]

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La première édition du Green Impact Expo & Summit (GIES 2025) s’est achevée jeudi soir à Casablanca. Cet événement a réuni des acteurs publics et privés afin de mettre en lumière les expertises et solutions innovantes en matière de mobilité durable.

Selon Si Mohamed Hifdi, président du GIES 2025, cette initiative visait à rassembler des acteurs de divers secteurs pour favoriser une approche systémique intégrant l’énergie, l’industrie, le commerce et la transition numérique, dans le but d’accélérer la décarbonation conformément aux engagements du Maroc. Il a souligné l’importance d’un dialogue multi-acteurs impliquant le secteur public, le secteur privé, les collectivités et la société civile, dans un contexte où la mobilité est un enjeu fondamental, au même titre que l’emploi, la santé et l’éducation.

Les discussions ont porté sur plusieurs leviers d’accélération de la transition durable, notamment les aspects techniques, réglementaires, fiscaux et financiers. Un point particulier a été accordé au mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, prévu pour 2026, et à son impact sur l’industrie exportatrice marocaine.

Les échanges ont également abordé les retours d’expériences internationaux en matière de logistique et de gestion des flux lors de grands événements. Dans ce cadre, une planification globale du transport est jugée essentielle en prévision de l’organisation de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030.

La cérémonie de clôture a été marquée par la remise des trophées du Green Impact Expo & Summit Challenge, organisé en collaboration avec StartGate, le campus de startups de l’Université Mohammed VI Polytechnique. Ce challenge a mis en avant des entrepreneurs et startups marocaines et africaines développant des solutions concrètes face aux défis de la mobilité durable.

Cinq startups ont été récompensées pour leurs projets innovants :

  • Weego
  • Pogo
  • Findcharge
  • Lowgistic
  • Simpower

Le GIES 2025, organisé par la Fédération du Transport et de la Logistique (FTL-CGEM), s’est tenu sous l’égide de plusieurs ministères : Industrie et Commerce, Transition énergétique et Développement durable, Transport et Logistique, ainsi que Transition numérique et Réforme de l’Administration.

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Livraison début 2026 du barrage « Tamri », annonce Nizar Baraka https://lnt.ma/livraison-debut-2026-du-barrage-tamri-annonce-nizar-baraka/ Wed, 12 Feb 2025 09:22:03 +0000 https://lnt.ma/?p=524358 Initialement prévue pour 2029, la livraison du barrage « Tamri », situé au niveau de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane aura lieu en début de l’année 2026, a fait savoir mardi, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Les travaux de réalisation de cet ouvrage hydraulique dont la capacité est estimée à 204 millions de m3, […]

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Initialement prévue pour 2029, la livraison du barrage « Tamri », situé au niveau de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane aura lieu en début de l’année 2026, a fait savoir mardi, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka.

Les travaux de réalisation de cet ouvrage hydraulique dont la capacité est estimée à 204 millions de m3, progressent de manière significative et avec un rythme accéléré , a assuré M. Baraka dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de terrain au chantier du barrage « Tamri ».

Porté par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, cet ouvrage hydraulique contribuera à l’approvisionnement du grand Agadir en eau potable, ainsi qu’à l’irrigation des terres agricoles avoisinantes, au renforcement de la nappe phréatique et à lutte contre les inondations, a-t-il précisé.

Réalisé dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, cette installation hydraulique est d’une hauteur totale de 75 mètres et d’une longueur de 460 mètres.

Ce projet d’envergure intervient dans le cadre d’une série de chantiers stratégiques qui visent à garantir l’approvisionnement constant en eau potable pour l’ensemble de la population, tout en répondant aux besoins en irrigation.

Par ailleurs, M,Baraka qui était accompagné notamment du Wali de la région Souss-Massa, gouverneur de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane, Saaid Amzazi, a suivi une présentation sur les travaux de surélévation du barrage « Mokhtar Soussi » situé sur l’Oued Aouzioua à environ 100 Km à l’Est de la ville de Taroudant et qui permettra d’augmenter sa capacité de stockage à 281 millions de m3 pour renforcer le système hydraulique du Souss.

Ce projet qui sera fin prêt en novembre 2026, a pour objectifs, le renforcement et la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable de la ville de Taroudant et les centres avoisinants, l’irrigation des terrains agricoles situés à l’aval, la recharge de la nappe de Souss et la protection contre l’inondation des zones situées à l’aval.

D’autre part, il a été procédé à la présentation des ouvrages hydrauliques dans la zone d’action de l’Agence hydraulique de la région Souss-Massa (ABHSM), le bilan du programme de reconnaissance, et le bilan des travaux de protection contre les inondations outre les projets routiers réalisés et ceux programmés au niveau de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane.

Il a été procédé également au démarrage des travaux de déviation de la route régionale N 113 reliant la route nationale N1 et la route nationale N 11 au niveau du barrage « Tamri » sur une longueur de 10 Km.

 

LNT avec Map

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Mouja, première startup marocaine primée par UN Tourism https://lnt.ma/mouja-premiere-startup-marocaine-primee-par-un-tourism/ Mon, 10 Feb 2025 08:27:25 +0000 https://lnt.ma/?p=524218 Lors d’une cérémonie organisée à Marrakech, la startup marocaine Mouja a reçu le Prix de l’Innovation en Économie Bleue, remis par Zurab Pololikashvili, Secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). La distinction a été attribuée en présence de Fatim-Zahra Ammor, Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Karim Zidan, Ministre […]

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Lors d’une cérémonie organisée à Marrakech, la startup marocaine Mouja a reçu le Prix de l’Innovation en Économie Bleue, remis par Zurab Pololikashvili, Secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). La distinction a été attribuée en présence de Fatim-Zahra Ammor, Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Karim Zidan, Ministre délégué chargé de l’Investissement, ainsi qu’Imad Barrakad, Directeur général de la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) et Natalia Bayona, Directrice exécutive de l’OMT.

Mouja est une plateforme numérique marocaine axée sur le tourisme maritime. Elle propose des outils permettant aux voyageurs et aux professionnels d’accéder à divers services, notamment des recommandations de spots de surf et d’activités nautiques basées sur l’intelligence artificielle. La plateforme intègre également un système de réservation pour les hébergements, les cours de surf et les excursions en mer.

En plus de ses services technologiques, Mouja propose une marketplace digitale permettant aux coopératives locales et aux artisans de promouvoir leurs produits à une clientèle plus large. Cette initiative vise à encourager la valorisation des savoir-faire locaux et à favoriser une économie plus inclusive.

L’approche de Mouja s’inscrit dans une logique de durabilité, en sensibilisant les utilisateurs à la préservation des écosystèmes marins et en favorisant des pratiques plus responsables dans le secteur du tourisme.

Anas Zaki, fondateur de Mouja, est originaire de Taghazout, une destination reconnue pour le surf. Son projet repose sur son expertise en transformation digitale et en marketing, avec l’objectif de dpper le tourisme maritime au Maroc en intégrant des outils numériques.

Avec cette distinction, Mouja envisage d’élargir son réseau de partenaires et d’attirer des investissements pour renforcer son développement. Ce prix met également en avant les opportunités offertes par les initiatives technologiques dans le secteur du tourisme au Maroc.

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Green Impact Expo & Summit 2025 : Vers une mobilité durable en Afrique https://lnt.ma/green-impact-expo-summit-2025-vers-une-mobilite-durable-en-afrique/ Wed, 05 Feb 2025 12:58:54 +0000 https://lnt.ma/?p=523951 Casablanca s’apprête à accueillir le Green Impact Expo & Summit 2025 (GIES 2025), un événement phare sur la mobilité durable et la décarbonation des transports en Afrique, qui se tiendra du 11 au 13 février 2025 à Anfa Park. La conférence de lancement, organisée le 5 février, a permis de présenter les ambitions et les […]

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Casablanca s’apprête à accueillir le Green Impact Expo & Summit 2025 (GIES 2025), un événement phare sur la mobilité durable et la décarbonation des transports en Afrique, qui se tiendra du 11 au 13 février 2025 à Anfa Park. La conférence de lancement, organisée le 5 février, a permis de présenter les ambitions et les thématiques de cet événement qui vise à fédérer les acteurs publics et privés pour accélérer la transition vers une mobilité plus verte.

Sous l’égide de quatre ministères marocains et en partenariat avec la ville de Casablanca, GIES 2025 se distingue par sa volonté de traiter la mobilité sous un angle intégratif. Mohamed Hifdi, président du Green Impact Expo & Summit, a souligné l’importance de cette approche novatrice, insistant sur la complexité de la mobilité, qui englobe non seulement les transports de personnes et de marchandises, mais aussi les enjeux technologiques, réglementaires et financiers nécessaires à la décarbonation.

« L’événement se veut une réponse aux défis mondiaux de la mobilité durable, en particulier dans le cadre des objectifs de l’accord de Paris et des objectifs de développement durable », a affirmé M. Hifdi. Et de préciser que cet événement se positionne comme une plateforme multidimensionnelle, alliant un salon professionnel et un sommet international, destiné aussi bien aux acteurs institutionnels, industriels et de la société civile qu’au grand public.

L’exposition du GIES 2025 se structure autour de plusieurs écosystèmes clés : l’énergie, l’industrie, le transport et le numérique. Ces secteurs seront représentés par des partenaires publics tels que les ministères de l’industrie, du transport, de la transition énergétique et numérique, ainsi que des institutions telles que la CGEM, la ville de Casablanca, Casa Transport et l’Université Mohamed VI Polytechnique, explique Mohamed Hifdi. Ces acteurs seront rejoints par des entreprises privées et des startups, qui viendront présenter des solutions innovantes pour une mobilité plus durable.

Un des moments forts du salon sera le Startup Challenge, en partenariat avec l’incubateur de l’Université Mohamed VI Polytechnique, qui mettra en lumière des solutions numériques innovantes pour la mobilité durable. Un programme d’accompagnement sera offert aux cinq meilleures startups lauréates.

L’événement proposera également une programmation scientifique riche, abordant des thématiques cruciales telles que la gouvernance de la mobilité durable, la décarbonation des transports, les infrastructures nécessaires et l’innovation technologique. Des experts nationaux et internationaux partageront leur expertise sur des sujets d’actualité comme le mécanisme d’ajustement carboneux et son impact sur l’industrie, notamment le secteur automobile.

Une attention particulière sera portée à l’inclusion sociale et à l’équité territoriale dans le cadre de la transition énergétique, avec des discussions sur la transition des compétences et la sensibilisation du citoyen. À ce titre, la signature d’une charte volontaire et citoyenne, engageant à la fois les partenaires institutionnels et les citoyens, marquera un moment symbolique de l’événement.

Le Green Impact Expo & Summit 2025 bénéficiera également d’une forte dimension internationale, avec la présence de plus de 17 pays africains. La France, en tant que pays d’honneur de cette première édition, apportera son expertise dans le domaine de la mobilité durable et de la transition énergétique. Ce partenariat s’inscrit dans une dynamique internationale renforcée par la visite d’État du président français, Emmanuel Macron, en octobre 2024.

A. Loudni

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Ifrane vise un label international de ville 100% propre https://lnt.ma/ifrane-vise-un-label-international-de-ville-100-propre/ Wed, 29 Jan 2025 09:45:00 +0000 https://lnt.ma/?p=523527 La province d’Ifrane ambitionne de devenir un modèle mondial en matière de durabilité environnementale en décrochant le label international de ville 100 % propre, a affirmé mardi à Ifrane, le wali de la région de Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, Mouaad Jamai. S’exprimant lors d’une rencontre de communication réunissant les principaux acteurs et […]

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La province d’Ifrane ambitionne de devenir un modèle mondial en matière de durabilité environnementale en décrochant le label international de ville 100 % propre, a affirmé mardi à Ifrane, le wali de la région de Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, Mouaad Jamai.

S’exprimant lors d’une rencontre de communication réunissant les principaux acteurs et les investisseurs de la province, M. Jamai a relevé que l’objectif est de faire d’Ifrane un modèle d’excellence écologique, en visant notamment l’obtention d’un label international « Ifrane, ville propre ».

Pour concrétiser cette vision ambitieuse, il a insisté sur la nécessité de stimuler les investissements dans les secteurs verts, tels que les véhicules et taxis écologiques, annonçant l’intention de rendre les transports publics d’Ifrane 100% propres.

« Il s’agit là d’une stratégie globale axée sur la protection de l’environnement et le respect de la nature », a détaillé le responsable, soulignant la ferme volonté de positionner Ifrane comme une référence mondiale en matière de développement durable.

Il a, par ailleurs, indiqué que cette rencontre de communication avait pour objectif d’explorer les opportunités prometteuses qu’offre la région et de discuter des moyens renforçant son attractivité pour attirer davantage d’investissements à forte valeur ajoutée.

M. Jamai a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la lignée des directives de SM le Roi Mohammed VI, qui place l’investissement au cœur du développement économique et social.

La région de Fès-Meknès, a-t-il poursuivi, aspire à une relance économique basée sur un modèle de développement durable et inclusif, puisant sa force dans un capital humain qualifié, un patrimoine riche de plus de 12 siècles, une position stratégique et des ressources uniques en matière d’innovation.

Il a, également, mis en avant le rôle capital de l’Université Al Akhawayn, qui célèbre cette année son 30ème anniversaire, dans le développement de la province.

Pour concrétiser la vision de développement de la province, M. Jamai a insisté sur la nécessité de transformer Ifrane en un modèle mondial d’innovation technologique et de croissance verte, à l’instar de certains pays développés.

Dans ce cadre, il a souligné le rôle clé qu’Al Akhawayn, à travers ses partenariats locaux et internationaux, peut jouer dans cette transformation, notamment en créant des incubateurs d’entreprises et des laboratoires pour encourager les jeunes à créer des startups axées sur la durabilité dans l’innovation technologique.

Concernant les infrastructures, M. Jamai a annoncé que 5,5 MMDH ont été alloués entre 2015 et 2023 pour des projets d’infrastructure, des secteurs sociaux et le développement humain.

S’agissant des investissements privés, le wali a précisé que le Comité Régional Unifié d’Investissement (CRUI) a approuvé depuis 2022 des projets d’une valeur de 1,1 milliard de dirhams, notant que le dernier trimestre de 2024 a vu une accélération du rythme des investissements, avec 55% des projets approuvés, pour une valeur de 258 millions de dirhams, soit 91% du montant total des projets d’investissement approuvés en 2024.

Pour sa part, le gouverneur de la province d’Ifrane, Driss Misbah, a souligné l’importance de la rigueur et du sérieux dans l’approche de l’investissement, en tirant les leçons des expériences réussies et en surmontant les obstacles rencontrés.

Il a, ainsi, mis en lumière le caractère écologique exceptionnel de la province, avec ses zones humides classées RAMSAR, ses vastes forêts riches en biodiversité (116 000 hectares), et son riche patrimoine culturel et artisanal.

Le gouverneur a souligné, à cet égard, que la province d’Ifrane est une destination prisée pour le tourisme écologique, les activités sportives et le tourisme médical, avec une capacité d’accueil de 3 818 lits et 5 680 places de camping.

Il a, de même, mis en avant le caractère agricole de la région, avec 72.000 hectares de terres cultivées, principalement en pommiers et cerisiers, faisant d’Ifrane le principal producteur régional de ces fruits.

M. Misbah a évoqué le Parc National d’Ifrane, qui couvre 85% de la superficie de la province et qui sera réhabilité pour un montant de 734 millions de dirhams, rappelant qu’Ifrane a été classée deuxième ville la plus propre du monde en 2016 et parmi les plus belles villes d’Afrique en 2023.

De son côté, le président de la région Fès-Meknès, Abdelouahed Al Ansari, a souligné l’importance de cette rencontre, la huitième d’une série de consultations initiée par la wilaya depuis décembre dernier.

Il a détaillé les nombreux projets menés ou initiés par le Conseil régional dans la province, notamment en matière d’infrastructures routières, d’accès à l’eau potable, de santé, de sport et de culture.

« Si d’importants efforts ont été consentis, nous restons conscients des défis persistants pour la province », a-t-il admis, réaffirmant l’engagement du Conseil à poursuivre le développement et à concevoir de nouveaux projets répondant aux besoins de la population.

LNT avec Map

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Les mégafeux sont « encore mal compris » par les scientifiques https://lnt.ma/les-megafeux-sont-encore-mal-compris-par-les-scientifiques/ Sat, 18 Jan 2025 11:31:32 +0000 https://lnt.ma/?p=523008 À l’ère des mégafeux qui brûlent les villes et génèrent des panaches de fumée visibles depuis l’espace, les scientifiques reconnaissent qu’ils sont loin d’avoir compris tous leurs impacts sur les gens, la nature et même le climat. Athènes, Maui et maintenant Los Angeles ont subi des incendies extrêmes, tandis que les incendies dans les forêts […]

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À l’ère des mégafeux qui brûlent les villes et génèrent des panaches de fumée visibles depuis l’espace, les scientifiques reconnaissent qu’ils sont loin d’avoir compris tous leurs impacts sur les gens, la nature et même le climat.
Athènes, Maui et maintenant Los Angeles ont subi des incendies extrêmes, tandis que les incendies dans les forêts canadiennes ont battu des records ces dernières années.

Ces changement de comportement « représentent un risque sans précédent qui est encore très mal compris », a averti l’année dernière un groupe international de scientifiques dans un livre blanc soutenu par l’Agence spatiale européenne (ESA) et FutureEarth.

Partout dans le monde, des chercheurs cherchent à comprendre: à bord d’avions traversant les fumées des brasiers, en analysant les images satellite des panaches visibles depuis l’espace ou en prélevant des échantillons dans les sols et les cours d’eau, ils tentent d’évaluer les effets des incendies sur les humains et la planète.

Ils en sont parfois victimes eux-mêmes.

Fin décembre 2021, Christine Wiedinmyer, professeure à l’université du Colorado spécialisée dans la pollution de l’air et les émissions des incendies, a soudain été priée d’évacuer alors qu’elle travaillait chez elle: un feu attisé par des vents tempétueux approchait.
« On voyait le panache de fumée juste derrière chez moi », raconte-t-elle à l’AFP. Elle a dû fuir au milieu de fumées et de braises tourbillonnantes avec des dizaines de milliers de personnes.

Le lendemain, la neige tombait sur la ville. En rentrant chez elle, la spécialiste des incendies a retrouvé une maison maculée de suie et des questions nouvelles de ses voisins: les maisons étaient-elles contaminées? Si oui, comment les nettoyer?

– « Poudrière » –

Le feu a longtemps été « un compagnon » pour l’humanité « et maintenant il devient notre pire ennemi », explique Stephen Pyne, un historien des incendies.

Cet expert a baptisé l’ère actuelle de »pyrocène ». Le changement du climat depuis un siècle rend plus propices des conditions de type « poudrière »: chaleur, sécheresse et vents forts.

Mais le réchauffement n’est pas la seule cause.

De fortes précipitations, certes favorisées par le dérèglement climatique qui modifie le cycle de l’eau, peuvent aussi accentuer le risque, car elles font pousser rapidement les plantes qui, lors de la sécheresse suivante, deviennent un combustible idéal, comme ce fut le cas à Los Angeles.

Des travaux de recherche menés en 2021 ont établi un lien entre la fonte de la banquise arctique et des incendies de forêt plus importants dans l’ouest des États-Unis.
Mais parfois ce sont la foudre, des lignes électriques défectueuses ou des incendies criminels qui provoquent le départ de feu.

Ailleurs, des techniques mal adaptées de prévention des feux ont entraîné une accumulation de végétation inflammable.

Et les métropoles, comme en Californie, ont tendance à mordre dans des zones boisées naturellement plus sujettes aux incendies.

– Pollution –

Les scientifiques ne cessent de découvrir de nouveaux effets.

Les feux changent la météo: ils modifient les vents, projettent de la suie en altitude et peuvent provoquer des éclairs.

Ils peuvent générer des quantités prodigieuses de CO2 et affecter jusqu’à l’atmosphère.

Les incendies de forêt canadiens de 2023 ont libéré plus de carbone en cinq mois que la Russie n’en a émis à partir des combustibles fossiles en un an, ont calculé des scientifiques de la NASA, même si une partie a été réabsorbée par les arbres.

En 2023, des scientifiques ont montré qu’une réaction chimique provenant de la fumée libérée par des incendies massifs en Australie avait élargi de 10 % le trou de la couche d’ozone en 2020.

Les incendies ont parfois des conséquences insoupçonnées.

Une étude a montré que les cendres d’incendies en Australie avaient atterri dans l’océan à des milliers de kilomètres de là, déclenchant des proliférations de plancton qui ont absorbé le CO2 supplémentaire, au moins temporairement.

Ces cendres peuvent voyager loin. Joan Llort, du Barcelona Supercomputing Center, qui a dirigé cette étude, dit aussi qu’une partie a atterri sur la calotte glaciaire, avec pour effet de la faire fondre plus rapidement: il décrit un « changement de régime » en Arctique.

– Résidus de suie –

À l’hiver 2021 dans le Colorado, restait à savoir pour Christine Wiedinmyer comment décontaminer les maisons noircies par les fumées – une question d’actualité pour les dizaines de milliers d’habitants de Los Angeles des zones d’évacuation.

« Beaucoup de choses assez nocives s’échappent lorsqu’une maison, une voiture ou des appareils électroniques brûlent », dit la chercheuse.

Avec des collègues, elle a réalisé des prélèvements dans l’air, les sols et les maisons, avant et après nettoyage.

Ses travaux ont montré que les résidus les plus nocifs étaient aspirés par les murs, où ils peuvent rester des jours ou des mois.

Pour décontaminer efficacement, son conseil de scientifique est simple: laver murs et sols avec de l’eau et du savon.

LNT avec AFP

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PDI 4 GRI, des recommandations pour une transition écologique réussie https://lnt.ma/pdi-4-gri-des-recommandations-pour-une-transition-ecologique-reussie/ Fri, 17 Jan 2025 09:05:31 +0000 https://lnt.ma/?p=522956 Les résultats de l’implémentation de l' »Index de performance de la démocratie participative pour une transition verte résiliente et inclusive » (PDI 4 GRI) ont été présentés jeudi à Casablanca. Cet index, appliqué dans plusieurs collectivités territoriales de la région Casablanca-Settat, met en lumière les efforts déployés pour une transition écologique tout en identifiant les défis persistants. […]

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Les résultats de l’implémentation de l' »Index de performance de la démocratie participative pour une transition verte résiliente et inclusive » (PDI 4 GRI) ont été présentés jeudi à Casablanca. Cet index, appliqué dans plusieurs collectivités territoriales de la région Casablanca-Settat, met en lumière les efforts déployés pour une transition écologique tout en identifiant les défis persistants.

L’étude souligne la nécessité d’une vision partagée du développement urbain à l’horizon des 5, 10 et 20 prochaines années, reposant sur une collaboration entre les décideurs locaux et les citoyens. Ce projet, développé par l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD) sur la période 2023-2024, vise à mesurer la participation citoyenne dans l’intégration des exigences climatiques, énergétiques et environnementales dans la gestion territoriale.

Hassan Agouzoul, expert associé au projet, a mis en avant l’importance pour les collectivités locales d’adopter des approches axées sur l’efficience énergétique, la gestion des déchets et la promotion d’une mobilité durable. Il a précisé que ces mesures ne nécessitent pas forcément de ressources financières considérables, mais reposent sur l’intelligence collective et territoriale.

L’index souligne également la nécessité de développer des plateformes numériques offrant des informations actualisées sur les services municipaux et les opportunités économiques, sociales et culturelles. En outre, les recommandations préconisent une amélioration des indices de durabilité urbaine, notamment par la digitalisation et l’utilisation de l’intelligence artificielle dans des secteurs tels que le transport, la santé et la gestion des déchets.

Selon Abderrahim El Ksiri, membre de l’AMCDD et coordinateur du projet, l’index a été appliqué en 2023 dans dix communes de la région Casablanca-Settat. Cette initiative prend en compte la diversité des communes et leurs spécificités environnementales et énergétiques. L’objectif est d’évaluer la conformité des collectivités aux critères des villes durables dans cinq domaines clés : l’eau, le transport, les espaces verts, la gestion des déchets et la démocratie participative.

Le PDI 4 GRI a été réalisé par l’AMCDD, qui regroupe plus de 800 associations, en partenariat avec le ministère délégué chargé des Relations avec le Parlement, la Direction Générale des Collectivités Territoriales, l’Agence Belge de Développement (Enabel) et avec le soutien de l’Union européenne.

LNT

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L’ONU tire à nouveau la sonnette d’alarme pour éviter une catastrophe climatique https://lnt.ma/lonu-tire-a-nouveau-la-sonnette-dalarme-pour-eviter-une-catastrophe-climatique/ Wed, 15 Jan 2025 15:24:08 +0000 https://lnt.ma/?p=522882 Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour agir de manière décisive afin d’éviter « le pire des catastrophes climatiques ». Cette déclaration intervient à la lumière des conclusions alarmantes de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui a confirmé que l’année 2024 a été la plus chaude jamais […]

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Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour agir de manière décisive afin d’éviter « le pire des catastrophes climatiques ». Cette déclaration intervient à la lumière des conclusions alarmantes de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui a confirmé que l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée et la première à dépasser le seuil critique de 1,5°C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle.

Un constat alarmant pour le climat

L’OMM a publié un rapport basé sur six ensembles de données internationales, révélant que la température moyenne mondiale en 2024 a dépassé de 1,55°C la moyenne de l’ère préindustrielle. Ce chiffre dépasse la limite fixée par l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. António Guterres a qualifié ces résultats de « nouvelle preuve indéniable du réchauffement de la planète », tout en exhortant les gouvernements à redoubler d’efforts pour contenir l’augmentation des températures à ce niveau critique.

Les données soulignent également une élévation record de la température des océans, qui a atteint 20,87°C en moyenne, soit 0,51°C de plus que la moyenne de la période 1991-2020. Selon le rapport, les océans, qui absorbent environ 90 % de la chaleur excédentaire due au réchauffement climatique, jouent un rôle central dans la régulation des températures mondiales. Cette hausse des températures océaniques a contribué à des événements climatiques extrêmes, notamment des vagues de chaleur, des tempêtes dévastatrices et des précipitations records.

Les conséquences du dépassement du seuil de 1,5°C

Les effets du changement climatique deviennent de plus en plus visibles, a déclaré Clare Nullis, porte-parole de l’OMM. Elle a mis en avant des phénomènes tels que le recul des glaciers, la fonte de la banquise et des conditions météorologiques extrêmes qui ont impacté des millions de personnes dans le monde. En 2024, un record de température quotidienne a été enregistré le 22 juillet, atteignant 17,16°C en moyenne globale.

Samantha Burgess, du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, a souligné que « chaque fraction de degré supplémentaire de réchauffement exacerbe les impacts sur les vies humaines, les écosystèmes et les économies ». Elle a toutefois précisé qu’une seule année au-delà de 1,5°C ne signifie pas nécessairement un échec des objectifs de l’Accord de Paris, mais marque un signal d’alerte nécessitant des actions immédiates.

Le rapport de l’OMM attribue principalement cette situation aux activités humaines, notamment les émissions de gaz à effet de serre dues à la combustion d’énergies fossiles. À cela s’ajoute l’impact du phénomène climatique El Niño, qui a intensifié les températures déjà élevées en 2024. Les concentrations de dioxyde de carbone et de méthane ont atteint des niveaux records, respectivement 422 ppm et 1 897 ppb, renforçant l’effet de serre.

Selon une étude distincte publiée par Advances in Atmospheric Sciences, le contenu thermique des océans a augmenté de manière significative, équivalent à 140 fois la production mondiale d’électricité en 2023. Cela reflète l’ampleur de la chaleur excédentaire stockée dans les océans, contribuant aux déséquilibres climatiques globaux.

Appel à une action immédiate et coordonnée

António Guterres a appelé les dirigeants mondiaux à adopter de nouveaux plans d’action nationaux ambitieux pour le climat dès cette année. Il a insisté sur l’urgence de renforcer les mesures d’adaptation pour protéger les populations les plus vulnérables face aux impacts dévastateurs du climat.

La coopération internationale est essentielle, a-t-il rappelé, pour répondre à cette crise mondiale. Cependant, le financement climatique reste insuffisant, et les tensions géopolitiques entravent les progrès dans la lutte contre le réchauffement climatique. Malgré ces défis, Guterres a insisté sur le fait qu’il est encore possible de limiter les dégâts en prenant des mesures immédiates.

Alors que les Nations Unies se préparent pour la 29ᵉ Conférence sur le climat, qui se tiendra à Bakou plus tard cette année, les attentes sont élevées quant à des engagements renforcés de la part des gouvernements. Les scientifiques et les experts appellent à une transition rapide vers les énergies renouvelables, à des investissements dans l’efficacité énergétique et à une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre.

La publication des données climatiques pour 2024 constitue un rappel brutal de l’urgence climatique. Elle met également en lumière l’importance de chaque fraction de degré supplémentaire dans le réchauffement climatique, et ses répercussions sur les écosystèmes, les économies et les populations.

LNT

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Météo : Une vague de froid attendue dans plusieurs régions https://lnt.ma/meteo-une-vague-de-froid-attendue-dans-plusieurs-regions/ Sun, 12 Jan 2025 14:27:47 +0000 https://lnt.ma/?p=522713 Un temps froid avec des températures variant entre -08 et 09 °C est prévu, de mardi à vendredi prochains, dans plusieurs provinces du Royaume, a indiqué la Direction générale de la météorologie (DGM). Ainsi, des températures minimales oscillant entre -08 et -02 °C et maximales entre 00 et 06 °C seront enregistrées, durant cette période, […]

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Un temps froid avec des températures variant entre -08 et 09 °C est prévu, de mardi à vendredi prochains, dans plusieurs provinces du Royaume, a indiqué la Direction générale de la météorologie (DGM).

Ainsi, des températures minimales oscillant entre -08 et -02 °C et maximales entre 00 et 06 °C seront enregistrées, durant cette période, dans les provinces d’Ifrane, Boulemane, Sefrou, Azilal, Beni Mellal, Khenifra, Al Haouz, Figuig, Chichaoua, Tinghir, Ouarzazate, Midelt et Taroudant, souligne la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance orange.

Des températures minimales entre -04 et 01 °C et maximales entre 03 et 09 °C sont par ailleurs prévues, durant la même période, dans les provinces de Jerada, Taourirt et les reliefs relevant des provinces de Guercif, Taza, Al Hoceima, Chefchaouen, Zagora, Errachidia, Tiznit et Tata, précise la DGM. Pour leur part, les provinces de Oujda-Angad, Driouch, El Hajeb, Khemisset, Khouribga, Fquih Ben Salah, Casablanca, Mohammadia, El Jadida, Benslimane, Nouaceur, Settat, Sidi Bennour, Mediouna, Berrechid, El Kelaa des Sraghna, Rehamna, Safi, Marrakech et Youssoufia enregistreront des températures minimales allant de -01 à 04 °C, conclut la même source.

LNT avec MAP

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Météo : Alerte à l’orage dans plusieurs régions https://lnt.ma/meteo-alerte-a-lorage-dans-plusieurs-regions-2/ Sat, 04 Jan 2025 10:40:08 +0000 https://lnt.ma/?p=522343 De fortes averses orageuses (40-60 mm) et des chutes de neige (15-30 cm) au-delà de 1.700 m, sont prévues de dimanche à lundi, dans plusieurs provinces du Royaume, a indiqué la Direction générale de la météorologie (DGM). Ainsi, de fortes averses orageuses (40-60 mm) sont attendues dans les provinces de Tanger-Assilah, Larache, Mdiq-Fnideq, Tetouan, Ouezzane, […]

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De fortes averses orageuses (40-60 mm) et des chutes de neige (15-30 cm) au-delà de 1.700 m, sont prévues de dimanche à lundi, dans plusieurs provinces du Royaume, a indiqué la Direction générale de la météorologie (DGM). Ainsi, de fortes averses orageuses (40-60 mm) sont attendues dans les provinces de Tanger-Assilah, Larache, Mdiq-Fnideq, Tetouan, Ouezzane, Fahs-Anjra, Chefchaouen, Taounate, Sidi Kacem et Kénitra, du dimanche à 18h au lundi à 16h, a précisé la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ».

Sur les hauteurs dépassant 1.700 m, des chutes de neige (15-30 cm) concerneront, lundi, les provinces de Chefchaouen, Azilal, Ifrane, Midelt, Boulemane, Sefrou et Al Hoceima, a ajouté la même source.

LNT avec MAP

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Météo : Une vague de froid annoncée dans plusieurs régions https://lnt.ma/meteo-une-vague-de-froid-annoncee-dans-plusieurs-regions/ Sun, 29 Dec 2024 14:15:25 +0000 https://lnt.ma/?p=522092 Des chutes de neige sur les hauteurs dépassant 1800 m, une vague de froid et des averses orageuses sont attendues dans plusieurs provinces du Royaume, a indiqué dimanche la Direction générale de la météorologie (DGM) dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ». Ainsi, des chutes de neige (15-35 cm) sont attendues, dimanche et […]

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Des chutes de neige sur les hauteurs dépassant 1800 m, une vague de froid et des averses orageuses sont attendues dans plusieurs provinces du Royaume, a indiqué dimanche la Direction générale de la météorologie (DGM) dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ».

Ainsi, des chutes de neige (15-35 cm) sont attendues, dimanche et lundi, dans les provinces de Azilal, Tinghir, Al Haouz et Ouarzazate.

Le même phénomène (05-10 cm) est prévu durant la même période dans les provinces de Midelt, Taroudant, Beni Mellal et Ifrane.

Des températures minimales entre -05 et 01 °C et maximales entre 04 et 10°C sont attendues, de dimanche à mercredi, dans les provinces de Boulemane, Midelt, Ifrane, Beni Mellal, Azilal, Al Haouz, Tinghir, Figuig et Ouarzazate.

Aussi, des averses orageuses localement fortes (15-30 mm) sont attendues, dimanche de 15h à 23h, dans les provinces de Youssoufia, Rehamna, Marrakech, El Kelaa des Sraghna, Chichaoua, Settat, Khouribga, Benslimane et Fquih Ben Salah.

LNT avec MAP

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Casablanca rejoint le réseau mondial C40 des villes engagées dans des actions climatiques https://lnt.ma/casablanca-rejoint-le-reseau-mondial-c40-des-villes-engagees-dans-des-actions-climatiques/ Fri, 20 Dec 2024 16:39:20 +0000 https://lnt.ma/?p=521649 La Commune de Casablanca a annoncé vendredi son adhésion au réseau mondial C40 des villes, un collectif regroupant près de 100 villes engagées dans des actions climatiques. Un communiqué de la Commune fait savoir que Casablanca devient ainsi la 14ème ville africaine et la première de l’Afrique du Nord à rejoindre ce réseau. Selon la […]

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La Commune de Casablanca a annoncé vendredi son adhésion au réseau mondial C40 des villes, un collectif regroupant près de 100 villes engagées dans des actions climatiques.

Un communiqué de la Commune fait savoir que Casablanca devient ainsi la 14ème ville africaine et la première de l’Afrique du Nord à rejoindre ce réseau.

Selon la même source, l’adhésion de Casablanca à ce collectif a été approuvée lors de la réunion du Comité directeur du C40 qui s’est tenue à Rio de Janeiro en novembre dernier. La ville intégrera officiellement le réseau en janvier 2025.

En devenant la première ville d’Afrique du Nord à rejoindre C40, Casablanca se positionne comme un exemple d’engagement pour la durabilité et la lutte contre les changements climatiques, indique le communiqué, soulignant que la ville renforce ainsi la voix du continent dans les initiatives globales contre le changement climatique.

« Rejoindre C40 Cities témoigne de notre volonté de construire une ville verte, smart et inclusive », a déclaré la Présidente du conseil communal de Casablanca, Nabila Rmili, citée par le communiqué.

« En tant que première ville du Maghreb à rejoindre ce réseau, nous voulons partager nos actions et apprendre des autres villes pour mieux lutter contre les changements climatiques », a-t-elle souligné.

Cette adhésion s’inscrit dans la continuité des avancées réalisées par Casablanca, notamment dans l’expansion des espaces verts, le développement de transports intelligents, la gestion durable des ressources en eau et la résilience climatique.

Grâce à cette collaboration, Casablanca bénéficiera du soutien du C40 pour intégrer pleinement les objectifs climatiques dans sa planification urbaine et échanger des bonnes pratiques avec d’autres membres du réseau.

Pour la Commune de Casablanca, « rejoindre cette coalition mondiale marque un nouveau chapitre dans notre quête de durabilité et nous aspirons à ce que l’adhésion de Casablanca renforce la représentativité des villes africaines dans la lutte contre le changement climatique », relève le communiqué.

Le C40 Cities représente plus de 700 millions d’habitants et un quart de l’économie mondiale. Il regroupe près de 100 des plus grandes villes du monde, qui prennent des mesures audacieuses et innovantes pour faire face aux défis climatiques et soutient leurs efforts pour devenir des leaders en matière de durabilité.

LNT avec Map

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Geocycle Maroc inaugure sa semaine dédiée à l’économie circulaire https://lnt.ma/geocycle-maroc-inaugure-sa-semaine-dediee-a-leconomie-circulaire/ Tue, 03 Dec 2024 14:45:44 +0000 https://lnt.ma/?p=520480 Le lundi 2 décembre, Geocycle Maroc a lancé la Geocycle Week 2024, un événement consacré à la valorisation des déchets et à l’économie circulaire. La cérémonie d’ouverture a rassemblé des acteurs industriels, des experts en développement durable et des représentants institutionnels. Lors de son discours inaugural, José Antonio Primo, Administrateur Directeur Général de Geocycle Maroc, […]

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Le lundi 2 décembre, Geocycle Maroc a lancé la Geocycle Week 2024, un événement consacré à la valorisation des déchets et à l’économie circulaire. La cérémonie d’ouverture a rassemblé des acteurs industriels, des experts en développement durable et des représentants institutionnels. Lors de son discours inaugural, José Antonio Primo, Administrateur Directeur Général de Geocycle Maroc, a mis en avant l’importance de la coopération pour relever les défis environnementaux. Il a rappelé le rôle clé de Geocycle, filiale de LafargeHolcim Maroc, dans la transformation des déchets en ressources, une démarche qui réduit l’utilisation des combustibles fossiles tout en favorisant une économie plus durable.

De son côté, Mohamed Agoumi, Directeur Développement Durable chez LafargeHolcim, a abordé les enjeux globaux, tels que l’urbanisation et la croissance démographique, et a présenté les efforts de Geocycle à l’échelle mondiale. En valorisant 14 millions de tonnes de déchets par an, l’entreprise contribue à réduire de 15 millions de tonnes les émissions de CO₂. Au Maroc, les initiatives de substitution énergétique et de valorisation des déchets illustrent la transition vers des solutions durables, a-t-il souligné.

Reda Boukallal, Directeur de Geocycle Maroc, a détaillé les réalisations locales, notamment la valorisation de 200 000 tonnes de déchets en 2024 grâce à cinq plateformes réparties dans le pays. Il a évoqué l’importance de solutions innovantes, comme le recyclage des pneus usagés et la gestion des déchets ménagers, en invitant les partenaires à visiter ces installations pour développer des initiatives communes.

Une table ronde a permis de mettre en lumière les défis liés aux déchets de construction et de démolition, qui représentent 14 millions de tonnes par an au Maroc. Les intervenants ont plaidé pour une application renforcée de la loi 28-00 sur la gestion des déchets et pour des mécanismes de financement adaptés, essentiels au développement d’une économie circulaire durable dans ce secteur.

L’événement a également été marqué par le dévoilement du nouveau logo de Geocycle Maroc, inspiré du symbole de l’infini. Ce changement reflète l’engagement de l’entreprise envers la circularité et la transformation des déchets en ressources. Selon Reda Boukallal, cette évolution visuelle traduit la mission de Geocycle de répondre aux défis environnementaux grâce à des solutions durables et innovantes.

A. Loudni

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COP16: les sécheresses coûtent près de 300 milliards d’euros par an au monde, alerte l’ONU https://lnt.ma/cop16-les-secheresses-coutent-pres-de-300-milliards-deuros-par-an-au-monde-alerte-lonu/ Tue, 03 Dec 2024 14:45:27 +0000 https://lnt.ma/?p=520486 Les sécheresses coûtent près de 300 milliards d’euros par an, au niveau mondial, alerte l’ONU mardi, au deuxième jour de la COP16 sur la désertification, dans un rapport appelant à des investissements urgents dans des solutions fondées sur la nature, comme la reforestation. Les sécheresses, alimentées par le changement climatique et une gestion insoutenable des […]

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Les sécheresses coûtent près de 300 milliards d’euros par an, au niveau mondial, alerte l’ONU mardi, au deuxième jour de la COP16 sur la désertification, dans un rapport appelant à des investissements urgents dans des solutions fondées sur la nature, comme la reforestation.

Les sécheresses, alimentées par le changement climatique et une gestion insoutenable des ressources en eau et des sols, devraient toucher 75% de la population mondiale d’ici 2050, indique un rapport de l’ONU publié mardi, intitulé « Économie de la sécheresse: investir dans des solutions fondées sur la nature pour la résilience face aux sécheresses ».

Le rapport illustre comment ces solutions fondées sur la nature, comme la « reforestation » ou la « gestion des pâturages » peuvent à la fois permettre de réduire les pertes et augmenter les revenus agricoles tout en offrant des avantages climatiques et environnementaux.

Une étude de 2020 parue dans la revue scientifique Global Change Biology concluait que « les interventions fondées sur la nature se révèlent le plus souvent aussi efficaces, voire plus efficaces » dans 59% des cas, « que d’autres interventions pour lutter contre les effets du changement climatique ».

L’année 2024, qui sera très certainement la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, a été marquée par plusieurs sécheresses dévastatrices en Méditerranée, en Equateur, au Brésil, au Maroc, en Namibie, au Malawi, provoquant incendies, pénuries d’eau et de nourriture.

Leur coût « dépasse les pertes agricoles immédiates, il affecte l’ensemble des chaînes d’approvisionnement, réduit le Produit intérieur brut (PIB), impacte les moyens de subsistance et entraîne des problèmes à long terme tels que la faim, le chômage, la migration », a souligné Kaveh Madani, co-auteur du rapport et directeur de l’Institut universitaire des Nations unies pour l’eau, l’environnement et la santé (UNU-INWEH).

« Gérer nos terres et nos ressources en eau de manière durable est essentiel pour stimuler la croissance économique et renforcer la résilience des communautés enfermées dans des cycles de sécheresse », a affirmé, Andrea Meza, secrétaire exécutive adjointe de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).

C’est son organisation qui organise la COP16 qui a lieu cette semaine à Ryad, en Arabie saoudite.

« Alors que des discussions pour une décision historique sur la sécheresse sont en cours, le rapport appelle les dirigeants mondiaux à reconnaître les coûts excessifs et évitables des sécheresses, et à utiliser des solutions proactives et fondées sur la nature pour sécuriser le développement humain dans les limites planétaires », a-t-elle expliqué.

LNT avec Afp

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COP29 : Le Maroc signe une participation remarquable https://lnt.ma/cop29-le-maroc-signe-une-participation-remarquable/ Mon, 25 Nov 2024 09:45:10 +0000 https://lnt.ma/?p=519867 Le Maroc, un acteur clé dans la lutte contre les changements climatiques, a signé une participation remarquable à la 29-ème session de la Conférences des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), dont les travaux ont pris fin dimanche à Bakou, en Azerbaïdjan, après deux semaines intenses, riches en échanges […]

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Le Maroc, un acteur clé dans la lutte contre les changements climatiques, a signé une participation remarquable à la 29-ème session de la Conférences des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), dont les travaux ont pris fin dimanche à Bakou, en Azerbaïdjan, après deux semaines intenses, riches en échanges et en activités.

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui représentait Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Segment de haut niveau des Chefs d’État et de gouvernement, tenu dans le cadre de la COP29, a mis, à cette occasion, en avant l’expérience du Royaume en matière d’adaptation aux changements climatiques.

‘’Sous la Conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, le Maroc s’est engagé depuis de nombreuses années à jouer un rôle majeur dans la transition énergétique, tant aux niveaux national et international que continental’’, a indiqué M. Akhannouch, relevant que conformément à la Vision éclairée du Souverain, les énergies renouvelables au Maroc représentent aujourd’hui environ 40% de la capacité de production électrique, un chiffre qui sera porté à 52% avant 2030.

M. Akhannouch, qui conduisait une importante délégation comprenant notamment la ministre de l’Énergie et du Développement durable, Leila Benali, a été accueilli au site de la COP, par le président de la République d’Azerbaïdjan Ilham Aliyev et le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Le Chef du gouvernement a également visité les différents espaces des pavillons du Royaume du Maroc et de l’Azerbaïdjan, aménagés dans la zone bleue du Stade Olympique de Bakou, et a écouté des explications sur les réalisations des deux pays en matière climatique, particulièrement dans le domaine des énergies renouvelables.

Le Pavillon marocain, auquel convergeait quotidiennement des participants des quatre coins de la planète, a constitué, en effet, un espace d’échanges et de débats intenses entre institutionnels et experts marocains et étrangers sur plusieurs thématiques.

Ce Pavillon a mis en lumière, neuf jours durant, le rôle du Royaume dans le développement de modèles durables adaptés aux enjeux climatiques mondiaux, ainsi que des projets novateurs dans d’autres secteurs, tels que l’efficacité énergétique, l’agriculture durable et la gestion de l’eau.

Il a aussi permis à des pays africains frères de présenter leurs expériences respectives et leurs actions locales dans le domaine de l’adaptation climatique.

La COP de Bakou a été marquée par plusieurs initiatives et déclarations auxquelles le Maroc a adhéré, notamment la Déclaration sur la réduction du méthane provenant des déchets organiques, la Déclaration sur l’eau et la Déclaration de Bakou sur l’action renforcée et le tourisme.

L’accord final de la COP de Bakou, qui a fait l’objet de nombreuses divergences ces derniers jours, a finalement été adopté, après des nuits blanches de consultations et des négociations difficiles.

Cet accord prévoit un financement d’au moins 300 milliards de dollars par an d’ici 2035, les pays développés s’étant engagés à relever de 100 milliards de dollars par an leur engagement financier en faveur des pays en développement, pour faire face au dérèglement climatique.

Les négociations ont connu aussi une ‘’percée’’, avec la conclusion d’un accord sur la création de marchés du carbone, en vertu de l’article 6 de l’Accord de Paris, annonçant ainsi ‘’la fin de l’attente d’une décennie pour la conclusion des négociations sur les marchés du carbone à haute intégrité’’.

La COP29 compte un autre succès à son actif, avec l’opérationnalisation du Fonds pour pertes et dommages.

LNT avec Map

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Météo : Une vague de chaleur se profile https://lnt.ma/meteo-une-vague-de-chaleur-se-profile-2/ Sat, 23 Nov 2024 15:17:59 +0000 https://lnt.ma/?p=519781 Un temps chaud est prévu de samedi à lundi et de fortes rafales de vent avec chasse-poussières sont attendues, dimanche, dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM) dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ». Des températures entre 28 et 33 °C sont ainsi attendues, de samedi […]

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Un temps chaud est prévu de samedi à lundi et de fortes rafales de vent avec chasse-poussières sont attendues, dimanche, dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM) dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ».

Des températures entre 28 et 33 °C sont ainsi attendues, de samedi à lundi, dans les provinces de Sidi Bennour, Kénitra, Guelmim, Tan-Tan, Agadir-Ida-Ou-Tanane, Chtouka-Ait Baha, Inezgane-Ait Melloul, Sidi Ifni, Tiznit, Benslimane, Berrechid, Essaouira, Casablanca, Mediouna, Mohammedia, Nouaceur, Rabat, Salé, Skhirate-Témara, El Jadida et Safi, fait savoir la DGM.

Les fortes rafales de vent avec chasse-poussières (75/85 km/h) sont attendues, dimanche, dans les provinces de Guelmim, Agadir-Ida-Ou-Tanane, Chtouka-Ait Baha, Inezgane-Ait Melloul, Sidi Ifni, Taroudant, Tiznit, Al Haouz, Chichaoua et Essaouira, précise la Direction générale de la météorologie.

LNT avec MAP

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Le Maroc se fait remarquer à la COP29 à Bakou https://lnt.ma/le-maroc-se-fait-remarquer-a-la-cop29-a-bakou/ Wed, 20 Nov 2024 15:02:39 +0000 https://lnt.ma/?p=519639 Le Pavillon marocain, présent à la COP29 qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan, met en avant les progrès du Maroc dans la lutte contre les changements climatiques. Cet espace met en lumière les initiatives et les politiques menées par le Royaume en matière de transition énergétique, d’innovation durable et de gestion des ressources, tout […]

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Le Pavillon marocain, présent à la COP29 qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan, met en avant les progrès du Maroc dans la lutte contre les changements climatiques. Cet espace met en lumière les initiatives et les politiques menées par le Royaume en matière de transition énergétique, d’innovation durable et de gestion des ressources, tout en illustrant son rôle actif dans les discussions internationales sur le climat.

Une plateforme d’échange et de coopération

Le Pavillon marocain se positionne comme un lieu propice aux échanges entre experts, décideurs et acteurs de divers secteurs. À travers des rencontres, panels et événements parallèles, il aborde des thématiques variées telles que la transition énergétique, l’adaptation climatique, la décarbonation et le financement climatique.

Selon Kholoud Kahime, présidente du Centre international de recherche et renforcement des capacités à l’Université Cadi Ayyad, le Pavillon marocain met en évidence une feuille de route ambitieuse tracée par le Roi Mohammed VI. Elle souligne que les initiatives présentées témoignent du rôle du Maroc en tant que pays pionnier dans plusieurs domaines liés au climat. De son côté, Karim Anegay, coordinateur de la Plateforme Internationale pour les Métriques de l’Adaptation, a noté la richesse du programme, qui permet aux participants de partager leurs expériences et de participer à des discussions constructives.

Transition énergétique et initiatives environnementales

Le Maroc a développé une politique ambitieuse en matière de transition énergétique, visant à réduire son empreinte carbone et à promouvoir une économie plus verte. Lors d’un événement parallèle organisé au Pavillon marocain, l’accent a été mis sur le rôle du dessalement de l’eau de mer comme réponse aux défis hydriques du pays.

Mbarka Bouaida, présidente du Conseil de la région Guelmim-Oued Noun, a mis en avant l’importance des collectivités territoriales dans l’application de la feuille de route nationale pour la gestion de l’eau. Elle a souligné que le dessalement constitue une solution stratégique pour renforcer la résilience hydrique et appuyer le développement durable.

Le Maroc dispose actuellement de 15 stations de dessalement opérationnelles, avec 17 autres en cours de réalisation ou à l’étude. Ces infrastructures devraient permettre de couvrir 50 % des besoins en eau potable d’ici 2030. Jaouad El Kharraz, expert au sein du think tank italien ECCO, a également noté que ces projets apportent des opportunités économiques, notamment en termes de création d’emplois et de résilience face aux changements climatiques.

L’agriculture et l’adaptation climatique

Le Pavillon marocain a également présenté un outil de suivi de l’adaptation agricole, développé par l’Initiative AAA (Adaptation de l’Agriculture Africaine). Cet outil, décrit comme une innovation majeure, permet de mesurer les progrès en matière d’adaptation climatique dans le secteur agricole.

Riad Balaghi, directeur des projets de l’Initiative AAA, a expliqué que cet outil gratuit et accessible en ligne aide à suivre les efforts d’adaptation et à informer les stratégies nationales, notamment les Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et les Plans Nationaux d’Adaptation.

L’outil a été conçu pour répondre aux besoins des gouvernements, des communautés locales et des agriculteurs, en mettant en lumière les meilleures pratiques et en facilitant la prise de décision.

Le Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 a également été présenté au Pavillon marocain. Ce programme vise à anticiper les besoins en eau à travers des investissements dans le dessalement, la gestion des eaux usées et l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable, notamment en milieu rural.

Mohamed Rifki, du ministère de l’Intérieur, a souligné que ce programme prévoit la mobilisation annuelle de plus de 1,7 milliard de mètres cubes d’eau grâce au dessalement. Il a également insisté sur l’importance de promouvoir une agriculture alternative consommant moins d’eau, afin de répondre aux défis posés par la demande croissante en ressources hydriques.

Une participation marocaine remarquée

La participation du Maroc à la COP29 met en avant son engagement pour une transition écologique et son rôle actif dans les discussions internationales sur le climat. Les initiatives présentées dans le cadre du Pavillon marocain montrent les efforts déployés pour construire une économie durable et résiliente, tout en contribuant aux solutions globales face aux défis climatiques. La COP29, qui se poursuit jusqu’au 22 novembre, reste un espace clé pour le partage d’expertise et la mobilisation internationale en faveur du financement climatique.

LNT

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COP29: Akhannouch met en avant l’expérience marocaine en matière d’adaptation climatique https://lnt.ma/cop29-akhannouch-met-en-avant-lexperience-marocaine-en-matiere-dadaptation-climatique/ Wed, 13 Nov 2024 14:40:29 +0000 https://lnt.ma/?p=519048 Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui représente SM le Roi Mohammed VI au Segment de haut niveau des Chefs d’Etat et de gouvernement, tenu dans le cadre de la COP29, a mis en avant, mercredi à Bakou, l’expérience du Royaume en matière d’adaptation aux changements climatiques. Sous la conduite éclairée de SM le Roi, […]

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Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui représente SM le Roi Mohammed VI au Segment de haut niveau des Chefs d’Etat et de gouvernement, tenu dans le cadre de la COP29, a mis en avant, mercredi à Bakou, l’expérience du Royaume en matière d’adaptation aux changements climatiques.

Sous la conduite éclairée de SM le Roi, le Maroc s’est engagé depuis de nombreuses années à jouer un rôle majeur dans la transition énergétique, tant aux niveaux national et international que continental, a indiqué M. Akhannouch qui s’exprimait lors de ce Segment.

Conformément à la vision éclairée du Souverain, les énergies renouvelables au Maroc représentent aujourd’hui environ 40% de la capacité de production électrique, un chiffre qui sera porté à 52% avant 2030, a-t-il précisé.

Il a aussi rappelé le lancement de l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (Triple A) sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi lors de la COP22, tenue en 2016 à Marrakech.

Cette initiative est porteuse d' »une vision audacieuse : transformer l’agriculture africaine et protéger l’environnement, pour faire face au changement climatique », a fait savoir le Chef du gouvernement, qui a félicité l’Azerbaïdjan pour l’organisation de la COP29 et pour son engagement constant tout au long de la préparation de cet événement d’envergure.

En collaboration étroite avec l’Initiative Africaine d’Adaptation, l’Initiative Triple A poursuit son action sur trois principaux axes, à savoir l’amélioration de la gestion des sols, l’accès accru à l’eau pour l’irrigation et l’intégration des technologies agricoles résilientes, a expliqué M. Akhannouch.

Aussi, le Maroc a déjà entamé l’actualisation de sa Contribution Déterminée au Niveau National (CDN), en revoyant à la hausse ses ambitions de décarbonation et en intégrant de nouveaux projets structurants, notamment le dessalement de l’eau de mer via l’énergie renouvelable, la valorisation de la biomasse ainsi que l’hydrogène vert, a-t-il enchaîné.

Doté des ressources solaires et éoliennes parmi les plus compétitives, ainsi que d’une expérience reconnue dans l’attractivité des investisseurs, le Maroc entend jouer un rôle important dans la réponse aux enjeux majeurs de neutralité carbone, a-t-il souligné.

« Le Maroc assume pleinement ses responsabilités. Cependant, ces défis concernent chaque nation de la planète, en particulier les pays les plus industrialisés », a dit le Chef du gouvernement.

Les catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique, qui deviennent plus fréquentes et intenses, génèrent des pertes humaines et économiques considérables et affectent la sécurité alimentaire, les infrastructures de santé et l’accès à l’eau potable, a-t-il déploré. Le monde attend de la COP29 des engagements concrets pour accélérer la transition écologique et fournir de manière solidaire les moyens nécessaires à sa mise en œuvre, notamment les solutions de financement durables pour les fonds d’adaptation et les mécanismes d’assurance climatique, pour permettre aux pays les plus vulnérables, souvent les moins responsables des émissions historiques, de renforcer leur résilience, a conclu M. Akhannouch.

Le Chef du gouvernement, qui préside la délégation marocaine participant à la COP29 en Azerbaïdjan, a été accueilli mardi à Bakou par le président de la République d’Azerbaïdjan Ilham Aliyev et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

La COP 29 (11-22 novembre) met essentiellement l’accent sur le financement climatique, eu égard au besoin de permettre à l’ensemble des pays de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de protéger les vies ainsi que sur les moyens de subsistance contre l’aggravation des effets du changement climatique, notamment pour les communautés vulnérables.

LNT avec Map

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Dessalement, un objectif de 1,7 milliard m3 par an https://lnt.ma/dessalement-un-objectif-de-17-milliard-m3-par-an/ Mon, 28 Oct 2024 16:06:51 +0000 https://lnt.ma/?p=361823 Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, lundi à Rabat, que le gouvernement vise à atteindre 1,7 milliard de mètres cubes (m 3 ) d’eau dessalée par an. En réponse à une question orale sur « le renforcement de la sécurité alimentaire […]

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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, lundi à Rabat, que le gouvernement vise à atteindre 1,7 milliard de mètres cubes (m 3 ) d’eau dessalée par an.

En réponse à une question orale sur « le renforcement de la sécurité alimentaire au Maroc » posée par le groupe Socialiste – Opposition Ittihadi, M. El Bouari a souligné que l’accès à ces ressources s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts déployés pour renforcer la sécurité alimentaire à travers la stratégie « Génération Green ». En outre, il sera procédé au renforcement de la mise à niveau des filières agricoles via des contrats-programmes avec les professionnels, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de commercialisation et la structuration des chaînes de distribution, a ajouté le ministre.

Dans ce sens, M. El Bouari a assuré que les marchés n’ont pas connu de perturbations dans l’approvisionnement ni de pénuries de produits alimentaires, en dépit de la faible pluviométrie durant les dernières années.

Et de soutenir : « Le Maroc a pu, grâce aux divers plans agricoles, notamment le Plan Maroc Vert, consolider les bases de la sécurité alimentaire ».

LNT avec MAP

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COP16: les chiffres clés sur l’état alarmant de la nature dans le monde https://lnt.ma/cop16-les-chiffres-cles-sur-letat-alarmant-de-la-nature-dans-le-monde/ Mon, 28 Oct 2024 09:51:27 +0000 https://lnt.ma/?p=361770 Le constat des experts est sans appel: les terres, les mers et les être vivants qu’elles abritent sont menacés par les destructions de l’humanité, qui doit faire la « paix avec la nature » pour éviter une facture désastreuse. Mais sur quelles données s’appuie ce diagnostic qui a conduit le monde à adopter l’accord de Kunming-Montréal et […]

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Le constat des experts est sans appel: les terres, les mers et les être vivants qu’elles abritent sont menacés par les destructions de l’humanité, qui doit faire la « paix avec la nature » pour éviter une facture désastreuse.

Mais sur quelles données s’appuie ce diagnostic qui a conduit le monde à adopter l’accord de Kunming-Montréal et sa liste de 23 objectifs pour stopper l’hémorragie d’ici 2030 ? Revue de quelques chiffres clés au cœur des négociations de la COP16 biodiversité à Cali en Colombie.

– Trois quarts des terres altérées par l’humanité –

Environ 75% de la surface terrestre a été dégradée de manière significative par l’humanité – un chiffre qui inclut les forêts défrichées et les écosystèmes convertis en terres cultivées ou en espaces urbains. Les zones humides, les plus touchées, ont disparu à 87% depuis trois siècles.

C’est le constat dressé par la principale autorité scientifique invoquée dans les COP de la Convention sur la diversité biologique, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes), l’équivalent des experts du climat mandatés par l’ONU (Giec).

Les conséquences sont multiples: perte d’habitat pour les animaux sauvages, infertilité de terres épuisées, réduction de l’absorption de CO2, baisse de la qualité de l’air, risque de zoonoses, menaces sur l’eau potable,…

« La dégradation des sols due aux activités humaines compromet le bien-être d’au moins 3,2 milliards de personnes », estimait l’Ipbes en 2018. Et « la population des zones arides passera de 2,7 milliards d’habitants en 2010 à 4 milliards d’ici 2050 ».

Mais tout n’est pas perdu, et « les bienfaits de la restauration sont dix fois plus élevés que son coût », selon cette autorité. L’un des 23 objectifs du « Cadre mondial pour la nature » prévoit que les pays restaurent 30% des terres dégradées d’ici 2030.

-Un million d’espèces menacées –

Sur les quelque 8 millions d’espèces animales et végétales estimées sur la planète, un million sont menacées d’extinction, selon l’Ipbes. Pour parvenir à ce chiffre, la plateforme scientifique a retenu une estimation « prudente » de 10% des espèces d’insectes menacées de disparition, soit quelque 600.000.

Le total est vingt fois supérieur à celui de la liste rouge de l’UICN, référence mondiale qui recense 46.000 espèces menacées. Mais l’inventaire de l’UICN se limite lui aux quelque 166.000 espèces pour lesquelles de solides données scientifiques existent, la majeure partie restant méconnues.

Les pollinisateurs, indispensables à la reproduction des plantes et de trois-quarts des cultures qui nourrissent l’humanité, sont en première ligne.

Les coraux, dont dépendent l’alimentation et le travail d’environ 850 millions de personnes, sont un autre exemple flagrant: ces animaux, dont les récifs abritent une faune immense et protègent les littoraux en servant de brise-lames, subissent des épisodes record de blanchiment à cause de l’acidification et du réchauffement des océans. Dans un monde 1,5°C plus chaud qu’à l’ère préindustrielle, 70 à 90% disparaîtraient (99% à +2°C).

-Les « cinq cavaliers de l’Apocalypse »

Pour l’ONU, la crise de la biodiversité a cinq facteurs, tous d’origine humaine, surnommés les « cinq cavaliers de l’Apocalypse ». Par ordre décroissant: la destruction des habitats, la surexploitation des ressources, les changements climatiques, la pollution et les espèces envahissantes.

A elle seule, la destruction des habitats a provoqué une perte de 2 à 11% de la biodiversité mondiale au cours du XXe siècle, selon une vaste étude publiée dans Science en avril. Mais c’est le réchauffement climatique qui pourrait devenir la première cause de destruction de la nature d’ici 2050, selon les auteurs.

-La moitié du PIB mondial dépend de la nature

Plus de la moitié (55%) du produit intérieur brut mondial, soit 58.000 milliards de dollars, dépend « fortement ou modérément » de la nature et de ses services, a calculé le géant de l’audit PwC.

L’agriculture, la sylviculture, la pêche et l’aquaculture, ainsi que l’industrie de l’agroalimentaire et des boissons ou encore le secteur de la construction, sont les plus exposés. Que serait l’économie mondiale sans les céréales, le bois, les poissons, le café, le cuir ou le caoutchouc?

La pollinisation, la qualité de l’eau et le contrôle des maladies sont aussi décomptés dans la valeur de ces « services rendus par la nature », concept omniprésent dans les textes des COP biodiversité mais accusé par des écologistes de « financiariser » et « asservir » la nature.

-Des milliards de dollars de « subventions néfastes »

Non seulement la nature rend des services inestimables à l’humanité, mais l’argent public encourage des activités qui l’abîment: extraction d’énergies fossiles, surpêche, agriculture intensive, etc.

Pour quels montants ? C’est un des objectifs de l’accord de Kunming-Montréal que de chiffrer les subventions ou avantages fiscaux « néfastes » d’ici 2025 et de les réduire « d’au moins 500 milliards de dollars par an » d’ici 2030.

Très débattu, le montant des « subventions néfastes pour l’environnement » a été estimé jusqu’à 2.600 milliards de dollars par an, soit 2,5% du PIB mondial, par l’organisation Earth Track.

LNT avec Afp

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Météo : De fortes précipitations attendues dans plusieurs régions https://lnt.ma/meteo-de-fortes-precipitations-attendues-dans-plusieurs-regions/ Sat, 26 Oct 2024 14:53:06 +0000 https://lnt.ma/?p=361665 Des pluies localement fortes sont prévues samedi et dimanche dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM). Ces pluies (15-35mm) concerneront, de samedi à 18h00 au dimanche à 9h00, les provinces de Tanger-Assilah, Fahs-Anjra, Mdiq-Fnideq, Tétouan, Chefchaouen, Larache et Kénitra, précise la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau […]

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Des pluies localement fortes sont prévues samedi et dimanche dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM).

Ces pluies (15-35mm) concerneront, de samedi à 18h00 au dimanche à 9h00, les provinces de Tanger-Assilah, Fahs-Anjra, Mdiq-Fnideq, Tétouan, Chefchaouen, Larache et Kénitra, précise la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ».

Le même phénomène est prévu le dimanche de 7h00 à 19h00 dans les provinces de Khémisset, Sidi Slimane, Sidi Kacem, Ouezzane, Meknès, El Hajeb, Fès, Moulay Yacoub, Taza, Taounate, Al Hoceima et Driouch, ajoute la DGM.

LNT avec MAP

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Libre Tribune : E pur si muove – Et si nous agissions aujourd’hui au lieu d’attendre trois siècles ? https://lnt.ma/libre-tribune-e-pur-si-muove-et-si-nous-agissions-aujourdhui-au-lieu-dattendre-trois-siecles/ Tue, 22 Oct 2024 14:08:21 +0000 https://lnt.ma/?p=361136                                                   Par Kawtar OUATIKI, PhD Dans un contexte universel, présenter des excuses est un geste symbolique qui relie la reconnaissance des torts commis et la volonté de les éviter dans le futur. Mais dans un monde en pleine crise écologique, les excuses suffisent-elles face à l’ampleur des dégâts que nous avons nous même générés ? Ce […]

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                                                  Par Kawtar OUATIKI, PhD

Dans un contexte universel, présenter des excuses est un geste symbolique qui relie la reconnaissance des torts commis et la volonté de les éviter dans le futur. Mais dans un monde en pleine crise écologique, les excuses suffisent-elles face à l’ampleur des dégâts que nous avons nous même générés ?

Ce que les générations futures attendent de nous, ce ne sont pas des gestes symboliques, car ils n’effaceront rien en eux-mêmes nos erreurs, mais plutôt des actions concrètes qui, si elles ne peuvent pas inverser le cours des choses, peuvent transformer en profondeur le monde que nous laisserons derrière nous.

L’excuse : Un pas vers le changement

L’excuse est un mécanisme humain qui marque une prise de conscience d’une erreur commise et ouvre une porte vers une transition entre une phase marquée par le « tort » et une autre tournée vers l’amélioration. Dans l’histoire, ce mécanisme a souvent été un début vers le changement, la réconciliation ou la guérison, que ce soit entre individus, communautés ou nations.

A titre d’exemple, en 1992, le Pape Jean-Paul II a présenté des excuses officielles au nom de l’Eglise, trois siècles plus tard, pour la condamnation de Galilée qui critiquait le géocentrisme et soutenait l’héliocentrisme. La phrase attribuée à Galilée, « E pur si muove » (« Et pourtant, elle tourne ») illustre à quel point nous avons mal compris la Terre, et combien nous avons refusé la vérité même si elle semblait évidente. Cette reconnaissance même si tardive, n’a pas changé le passé, mais elle a marqué une réconciliation entre la science et la Religion. Elle rappelle qu’admettre les torts est déjà un pas vers le dialogue constructif et le progrès.

De la même manière, une excuse collective dans le contexte de la crise écologique ne peut être qu’un point de départ. Elle va éveiller la conscience collective et amorcer une volonté sincère de réparer ce que nous avons déjà détruit. L’acte en lui-même n’est pas le plus important, mais tout le chemin qui se crée à partir de ce moment, qui va révolutionner notre manière de voir et de protéger notre planète.

Le paradoxe du progrès et de la destruction

A cette ère, nous nous retrouvons paradoxalement entre le progrès et la destruction. L’un semble inévitablement lié à l’autre. Le développement industriel, l’exploitation excessive des ressources naturelles, les avancées technologiques et l’urbanisation accélérée ont transformé nos vies et nous ont offert des niveaux de confort jamais atteints par nos ancêtres. Toutefois, on n’est pas arrivé à ce confort sans coût. Nous avons sacrifié notre humanité et l’équilibre de notre planète : l’air, les océans, la faune et la flore ont tous payé le prix.

Ironiquement, nous avons réalisé aujourd’hui combien notre progrès est fragile, car nous vivons dans ce même monde que nous détruisons. C’est comme si nous étions dans une boite fermée : Nous lançons une balle vers le plafond, bien qu’elle ne nous touche pas peut être immédiatement, elle finira par nous retomber dessus. Nous ne pouvons plus arrêter la balle, mais nous pouvons amortir son mouvement pour atténuer son impact. Concrètement, nous ne pouvons pas freiner notre développement et revenir à l’Age de pierre, mais nous pouvons réinventer notre modèle de croissance pour en tirer des leçons qui nous permettrons d’avancer vers un chemin plus durable.

Pourquoi reconnaitre nos excuses est essentiel

La reconnaissance de nos erreurs par des excuses est essentielle pour avancer vers ce chemin, pour plusieurs raisons. D’abord, lorsqu’on admet nos torts, on assume nos actes, ce qui transforme un problème isolé en un enjeu collectif. Ensuite, reconnaitre nos erreurs permet de les éviter ou de les répéter dans le futur, de chercher d’autres moyens pour atteindre nos objectifs, sans passer par ces mêmes faits qui ont déclenché nos erreurs. Enfin, s’excuser est un acte d’humilité qui illustre quand bien même nous avons été intelligents et innovants, nous n’avons pas pu protéger notre propre « chez nous » qui est la Terre. Cet acte est une forme d’engagement entre l’Homme et la Nature, basé sur le respect et la protection.

Des actes concrets liés aux excuses

C’est dans ce sens que les arbres entrent en jeu. L’arbre est symbole de la vie et de la continuité, un pont entre le passé et le futur. En plantant des arbres aujourd’hui, on ouvre le dialogue avec le futur, on reconnait nos torts et on promet de faire mieux. Chaque arbre purifie l’air, stabilise les sols et représente un refuge pour la faune. C’est un geste symbolique certes mais aussi une manifestation d’une volonté sincère de préserver la nature pour ceux qui viendront après nous.

A l’image du Vatican envers Galilée, nous devons nous excuser envers la Terre qui, « pourtant, continue de tourner » et envers les générations futures qui subiront les conséquences de nos actes.  C’est l’esprit de l’initiative « 1 excuse 1 arbre » qui invite chacun à présenter des excuses sincères pour les torts infligés à notre planète, tout en agissant concrètement : chaque excuse se traduit par un arbre planté.

L’initiative « #1excuse1arbre » :  Un acte d’espoir et d’action

L’initiative #1excuse1arbre repose sur l’écriture d’une lettre collective d’excuses aux générations futures, sous forme d’un livre, dont les bénéfices seront entièrement consacrés à la plantation de 100 000 arbres, un geste concret pour compenser nos torts à l’égard de notre planète.  Cette initiative, à laquelle chacun peut participer par sa propre lettre d’excuses est détaillée sur le site www.mining-future.com

« E pur si muove –Et pourtant, elle tourne » malgré nos erreurs certes, mais nous avons toujours l’opportunité de choisir un meilleur monde pour les générations futures, en agissant aujourd’hui par des actes sincères et concrets et des initiatives semblables à celle-ci.

Ensemble, nous pouvons réécrire le futur et réinventer un chemin de croissance durable. Cette lettre collective que je suis en train de rassembler, n’est qu’un premier pas qui incarne une invitation à repenser notre relation avec la nature et à encourager chacun à s’engager d’une manière authentique et sincère envers la Terre.


Exploratrice d’idées et passionnée par l’avenir, Kawtar OUATIKI jongle entre sciences, littérature et projets altruistes. Ingénieure en mines et docteure en géologie de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs, elle puise son inspiration dans la nature et les relations humaines.

Actuellement en pleine rédaction d’un livre-manifeste sous forme de lettre collective d’excuses aux générations futures pour avoir détruit notre planète, elle promet à ses futurs lecteurs une expérience immersive et collective : en plus d’être des co-auteurs, ils choisiront eux-mêmes le futur qu’ils laisseront à leurs enfants et à leurs petits-enfants.  A travers cette méthode créative et participative, chaque excuse formulée par les participants devient un point de départ pour changer notre regard envers notre planète, éveiller notre conscience et raviver notre humanité. Mais l’aventure ne s’arrête pas là, après la publication du livre, Kawtar prévoit de planter des arbres avec ses lecteurs, plongeant ainsi le passage des idées vers des actions concrètes. Car au fond, ce projet n’est pas qu’un livre ou une lettre ; ce processus d’excuses transformées en actions, amorce une reconnexion intérieure qui oriente doucement chacun vers un engagement plus sincère envers la planète.

Pour participer à cette initiative, il suffit de laisser une lettre d’excuse sur le site www.mining-future.com ou de laisser des réflexions /excuses avec le hashtag « #1excuse1arbre ».

Cette initiative est entièrement altruiste.

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Météo : Encore des orages au menu https://lnt.ma/meteo-encore-des-orages-au-menu/ Mon, 14 Oct 2024 10:43:04 +0000 https://lnt.ma/?p=360806 Des averses orageuses localement fortes, accompagnées de grêle et de rafales de vent, sont attendues lundi dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM). Les averses orageuses (30-60 mm) intéressent lundi de 8h30 à 20h, les provinces de Midelt, Tinghir et Errachidia, a précisé la DGM dans un bulletin […]

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Des averses orageuses localement fortes, accompagnées de grêle et de rafales de vent, sont attendues lundi dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM).

Les averses orageuses (30-60 mm) intéressent lundi de 8h30 à 20h, les provinces de Midelt, Tinghir et Errachidia, a précisé la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ».

Le même phénomène est attendu de 12h à 23h dans les provinces de Taounate, Taza, Tetouan, Beni Mellal, Ifrane, Khenifra, Boulemane, Sefrou, Azilal, Moulay Yacoub, Al Haouz, Al Hoceima, Ouarzazate, Chefchaouen, Fes et Figuig.

Par ailleurs, des rafales de vent localement fortes de (70/85Km/h) sont attendues, lundi de 09H à 21h, dans les provinces de Figuig, Jerada, Guercif, Taourirt, Boulmane et Midelt, fait savoir la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance « orange ».

LNT avec MAP

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Entretien avec Benjamin Rombaut, CEO de Sand to Green : « Nous veillons à ce que nos projets aient un impact direct sur les communautés » https://lnt.ma/entretien-avec-benjamin-rombaut-ceo-de-sand-to-green-nous-veillons-a-ce-que-nos-projets-aient-un-impact-direct-sur-les-communautes/ Mon, 07 Oct 2024 14:16:56 +0000 https://lnt.ma/?p=360531 Dans un contexte où les projets d’énergies renouvelables connaissent une forte croissance au Maroc, des acteurs comme Nareva, ACWA Power, ENGIE, et Xlinks jouent un rôle clé dans cette transition énergétique. Cependant, près de 40 % de ces initiatives rencontrent des retards, souvent liés à des problèmes d’acceptabilité sociale et d’impact environnemental local. Face à […]

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Dans un contexte où les projets d’énergies renouvelables connaissent une forte croissance au Maroc, des acteurs comme Nareva, ACWA Power, ENGIE, et Xlinks jouent un rôle clé dans cette transition énergétique. Cependant, près de 40 % de ces initiatives rencontrent des retards, souvent liés à des problèmes d’acceptabilité sociale et d’impact environnemental local. Face à ces défis, Sand to Green, une start-up franco-marocaine, se distingue par son approche innovante. Spécialisée dans l’agroforesterie adaptée aux environnements arides et semi-arides, l’entreprise propose des solutions qui allient développement durable et intégration harmonieuse des infrastructures énergétiques. Le CEO et co-fondateur de Sand to Green, Benjamin Rombaut, a accepté de répondre à nos questions pour les défis environnementaux et sociétaux posés par l’expansion des énergies renouvelables et des réponses à y apporter.

 

Comment Sand to Green se positionne-t-elle pour relever les défis liés à l’intégration sociale et environnementale des projets énergétiques ?

Le Maroc est en pleine transition énergétique, avec l’ambition de devenir un leader mondial des énergies renouvelables, en particulier dans le secteur de l’hydrogène vert en exploitant ses ressources naturelles en soleil et en vent. Cependant, 40 % des projets d’énergies renouvelables* rencontrent des retards en raison de problèmes d’acceptabilité sociale et d’impacts environnementaux​. C’est dans ce contexte que Sand to Green se positionne comme un acteur clé dans l’intégration des enjeux sociaux et environnementaux au sein des projets énergétiques à travers son modèle d’agriculture régénérative. En utilisant des technologies telles que le dessalement, l’agroforesterie adaptée aux milieux, des modèles carbones, etc. nous transformons des zones arides en écosystèmes agricoles viables. Cette approche permet non seulement de capter du carbone et de restaurer les sols, mais aussi de créer des emplois durables pour les communautés locales, renforçant ainsi l’acceptabilité sociale des projets énergétiques. En intégrant ces solutions dans les projets énergétiques, nous apportons une réponse holistique qui prend en compte à la fois les besoins en énergie propre et les impératifs de durabilité sociale et environnementale​​.

 

Quels sont, selon vous, les principaux obstacles à l’acceptabilité sociale des projets d’énergies renouvelables au Maroc et en Afrique ?

L’un des obstacles majeurs à l’acceptabilité sociale des projets d’énergies renouvelables au Maroc et en Afrique est la perception d’un déséquilibre entre les bénéfices pour les entreprises et ceux pour les communautés locales. Trop souvent, les populations rurales voient ces projets comme des initiatives extérieures qui n’apportent pas directement de bénéfices économiques ou sociaux à leur échelle. Pour surmonter cet obstacle, il est essentiel d’intégrer les communautés dans le processus, en les impliquant dès le début du projet. Chez Sand to Green, nous veillons à ce que nos projets aient un impact direct sur les communautés en créant des emplois locaux et en favorisant la sécurité alimentaire grâce à la régénération des terres arides​.

 

Avec l’augmentation prévue de la demande mondiale d’électricité d’ici 2050, comment le Maroc et l’Afrique peuvent-ils s’adapter pour répondre à ces besoins tout en respectant les enjeux sociaux ? 

Le Maroc et l’Afrique disposent d’un potentiel immense en matière de ressources renouvelables, notamment solaire et éolien, qui sont des atouts majeurs pour répondre à l’augmentation prévue de la demande mondiale d’électricité d’ici 2050. Pour relever ce défi tout en respectant les enjeux sociaux, il est essentiel de mettre en place des projets énergétiques intégrés qui combinent l’exploitation des énergies renouvelables et des initiatives de développement local. Chez Sand to Green, nous adoptons une approche innovante en utilisant l’énergie renouvellable pour dessaler l’eau, créant ainsi des oasis agricoles dans les déserts. Cette stratégie génère non seulement des ressources agricoles essentielles, mais capte également du carbone, contribue à la lutte contre la désertification, et surtout, crée des emplois locaux durables qui améliorent les conditions de vie des communautés rurales.

De plus, en intégrant des technologies telles que l’agroforesterie régénérative, nous optimisons l’utilisation des ressources naturelles tout en préservant la biodiversité et en réduisant la pression sur les terres arables. En combinant ces approches avec les projets énergétiques à grande échelle, le Maroc et l’Afrique ont la capacité de devenir des leaders mondiaux de la transition énergétique.

 

La production de CO2 biogénique à partir de la biomasse est un secteur émergent au Maroc. Comment Sand to Green peut-elle contribuer à développer ce type de filière agricole innovante ?

Sand to Green est parfaitement positionnée pour contribuer au développement de la filière du CO2 biogénique grâce à son expertise en agroforesterie dans les zones arides. Cette filière est cruciale pour créer des sources d’énergie durable tout en régénérant les sols dégradés. Pour éviter de concurrencer les terres arables, nous développons des plantations dans les déserts, combinant production agricole et biomasse tout en captant du carbone et en luttant contre la désertification.

De plus, nous utilisons la saumure issue du dessalement pour cultiver de la biomasse via l’agriculture biosaline, maximisant ainsi l’utilisation des ressources disponibles. Cette approche permet de valoriser la biomasse et les résidus agricoles, créant une économie circulaire qui alimente les processus industriels en CO2 biogénique, offrant une alternative durable aux énergies fossiles​​.

 

L’équipe Sand to Green

 

Pouvez-vous nous donner un aperçu des projets actuels de Sand to Green et de l’impact que vous avez déjà eu sur les communautés locales au Maroc ?

Actuellement, Sand to Green a lancé plusieurs projets pilotes au Maroc, dont des initiatives de restauration des oasis traditionnelles à Tiskmoudine, Tighmert, et Abeynoun, ainsi que des projets de création d’oasis sur des terrains de 20 à 40 hectares. En appliquant nos modèles agroforestiers innovants, ces projets démontrent l’efficacité de nos technologies, qui combinent dessalement solaire et agroforesterie.

Ces initiatives ne se contentent pas de produire des rendements agricoles importants ; elles génèrent également des crédits carbone et créent des emplois durables pour les communautés locales. Grâce à ces projets, nous améliorons la résilience des populations face à la désertification, tout en renforçant la sécurité alimentaire et en offrant des revenus supplémentaires. L’impact direct sur les communautés se traduit par une meilleure qualité de vie et des opportunités économiques à long terme dans des zones souvent marginalisées​​. Nous avons également des projets en cours au Sénégal, en Namibie et en Mauritanie.

De quelle manière les projets de Sand to Green au Maroc et en Afrique peuvent-ils être reproduits dans d’autres régions du monde ?

Les solutions développées par Sand to Green sont parfaitement adaptées pour être répliquées dans d’autres régions du monde confrontées à des problèmes de désertification et de stress hydrique. Notre approche clé en main est spécifiquement conçue pour les écosystèmes arides et semi-arides, dont les caractéristiques similaires facilitent la réplication de nos projets. De plus, en standardisant notre modèle agroforestier, nous l’avons rendu compatible avec des projets énergétiques souvent standardisés, ce qui en simplifie l’intégration.

Nous prévoyons également de licencier nos technologies afin que d’autres acteurs puissent déployer des projets similaires à grande échelle. Notre modèle peut ainsi contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la restauration des sols dans des régions allant de l’Afrique subsaharienne au Moyen-Orient, jusqu’à l’Australie et l’Amérique du Sud​​.

*  (Source : Science Direct)

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

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Rabat: Un partenariat MTEED/CGC pour accélérer la transition verte https://lnt.ma/rabat-signature-dune-convention-cadre-de-partenariat-visant-a-accelerer-la-transition-vers-une-economie-verte-et-sobre-en-carbone/ Wed, 02 Oct 2024 10:30:46 +0000 https://lnt.ma/?p=360347 Une convention-cadre de partenariat a été signée, mardi à Rabat, entre le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable (MTEDD) et la Caisse de Dpôt et de Gestion (CDG) visant à accélérer la transition vers une économie verte et sobre en carbone. Paraphée par la ministre de la Transition énergétique et du Développement […]

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Une convention-cadre de partenariat a été signée, mardi à Rabat, entre le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable (MTEDD) et la Caisse de Dpôt et de Gestion (CDG) visant à accélérer la transition vers une économie verte et sobre en carbone.

Paraphée par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le directeur général de la CDG, Khalid Safir, cette convention cadre de partenariat s’inscrit dans le cadre des Hautes Orientations Royales prônant l’intégration des principes du développement durable dans l’ensemble des politiques publiques et des secteurs économiques du Royaume.

Dans une déclaration à la MAP, Mme Benali a indiqué que cette convention permettra d’adopter des approches innovantes pour le financement des différentes politiques publiques relatives à la transition énergétique et au développement durable, insistant sur l’importance d’accélérer le rythme des investissements et d’améliorer la qualité des types d’investissements que le ministère propose dans le domaine des énergies renouvelables et de la transformation verte.

Un travail sera également fait au niveau du Pacte d’exemplarité de l’administration afin de démontrer l’exemplarité de l’administration en termes de transition énergétique et de développement durable, a-t-elle fait savoir, soulignant qu’un accompagnement sera fait sur la structuration des projets d’investissement en la matière.

Ce partenariat, qui s’inscrit également dans une dynamique nationale de soutien aux projets stratégiques en faveur du développement durable, définit les modalités de collaboration entre la CDG et le MTEDD pour accompagner la mise en œuvre des initiatives clés et des projets stratégiques dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, des infrastructures écologiques, et de l’innovation verte.

Les principaux axes de partenariat concernent notamment la contribution au déploiement de la Stratégie nationale pour le développement durable, l’exemplarité de l’administration publique en matière de développement durable et la participation à la mise en œuvre des projets de la Contribution déterminée au niveau national.

Ces axes concernent aussi l’appui aux plans climats territoriaux, et la promotion de l’efficacité énergétique, notamment dans les secteurs de l’éclairage public, des bâtiments, de la mobilité, et de la gestion des déchets, ainsi que le financement et la structuration de projets d’énergies renouvelables, notamment dans les domaines de l’hydrogène vert et du transport d’électricité.

S’ajoute aussi l’accompagnement à la création d’écosystèmes industriels et de mécanismes de soutien à la recherche et à l’innovation dans les secteurs liés à la transition énergétique.

Ce partenariat représente une nouvelle étape dans l’engagement commun de la CDG et du MTEDD pour favoriser un développement durable, inclusif et résilient, en alignement avec les ambitions stratégiques du Royaume en matière de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique.

LNT avec Map

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Hydrogène vert: le Maroc peut devenir un acteur majeur à l’échelle mondiale, affirme Benali https://lnt.ma/hydrogene-vert-le-maroc-peut-devenir-un-acteur-majeur-a-lechelle-mondiale-affirme-benali/ Thu, 26 Sep 2024 10:02:55 +0000 https://lnt.ma/?p=360093 Le Maroc, qui dispose d’un potentiel exceptionnel en matière d’énergies renouvelables, peut devenir un acteur majeur dans le domaine de l’hydrogène vert à l’échelle mondiale, a affirmé, mercredi, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali. « Le Maroc peut non seulement jouer un rôle de premier plan dans ce secteur, mais […]

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Le Maroc, qui dispose d’un potentiel exceptionnel en matière d’énergies renouvelables, peut devenir un acteur majeur dans le domaine de l’hydrogène vert à l’échelle mondiale, a affirmé, mercredi, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

« Le Maroc peut non seulement jouer un rôle de premier plan dans ce secteur, mais aussi être l’un des acteurs les plus compétitifs au niveau mondial », a relevé Mme Benali qui intervenait par vidéoconférence lors d’une conférence-débat initiée par la BritCham sous le thème « Hydrogène vert : Enjeux et perspectives pour le Maroc ».

Estimant que le développement de l’hydrogène vert constitue un levier essentiel pour la décarbonisation des économies, M.Benali a noté que le Royaume aspire à devenir un corridor stratégique pour le transit et la certification des molécules et électrons verts.

« Aujourd’hui, le Maroc est définitivement un pays connecteur, l’un des cinq pays émergents à jouer un rôle clé dans le commerce mondial des molécules vertes », a fait savoir la responsable, citant les infrastructures portuaires et ferroviaires marocaines comme atouts majeurs dans cette ambition.

Mme Benali a également mis en avant la nécessité de développer des industries du futur et d’investir dans les infrastructures énergétiques, notamment les réseaux électriques, le stockage d’énergie, et les pipelines pour le gaz et l’hydrogène.

Ainsi, elle a insisté sur l’importance de la coordination entre les acteurs publics et privés, ainsi que sur la création d’un environnement favorable à l’innovation financière pour attirer des investissements, tant au niveau national qu’international.

Par ailleurs, elle a salué le partenariat solide avec le Royaume-Uni dans ce domaine, soulignant l’importance des alliances stratégiques pour garantir une demande durable pour les molécules et électrons verts.

Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin a relevé l’importance pour le gouvernement britannique de collaborer avec la communauté internationale, notamment avec le Maroc et l’Union Européenne, pour soutenir la transition énergétique, à travers des plateformes multilatérales.

Mettant l’accent sur le « break-through agenda » qui mise sur des énergies innovantes, M. Martin a rappelé que le Maroc est signataire de cet agenda mondial visant à rendre l’hydrogène renouvelable et accessible à grande échelle.

Dans ce cadre, l’Union Européenne, les États-Unis et l’Allemagne codirigent l’initiative « hydrogen breakthrough », qui propose un cadre global pour renforcer la coopération internationale autour de l’hydrogène, a-t-il dit.

Selon lui, l’hydrogène joue un rôle clé dans cette transition, et des investissements importants sont prévus pour soutenir son développement, notamment au Maroc.

De son côté, le Vice-président Eau et Energie au sein du Groupe OCP, Karim Saoud, a rappelé que le Maroc bénéficie d’un soutien solide pour sa transition énergétique, notant que les entreprises britanniques, mobilisées via des structures comme la Chambre de Commerce, ont joué un rôle clé dans l’organisation d’événements et rencontres qui ont permis de développer des échanges techniques, financiers et de gestion, renforçant ainsi la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’hydrogène et de l’ammoniaque vert.

Le Maroc, premier importateur mondial d’ammoniaque, cherche à innover dans la production de cet élément à travers l’hydrogène vert et des technologies de décarbonisation, et l’objectif est de produire de l’ammoniaque à partir de procédés totalement décarbonés, comme l’électrolyse de l’eau, a expliqué M. Saoud.

En termes de perspectives, le cadre réglementaire est en pleine structuration, et l’objectif est de renforcer les capacités énergétiques du Maroc, notamment avec des projets représentant plus de 15 gigawatts, a-t-il fait valoir, affirmant que le Royaume-Uni, avec ses startups et son rôle de plateforme de financement international, se positionne comme un partenaire stratégique pour le Maroc dans cette transition énergétique.

Et de conclure que l’hydrogène vert constitue ainsi une opportunité majeure pour les deux pays, avec des objectifs ambitieux en matière de réduction des coûts, d’investissements et d’exportations.

LNT avec Map

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Al Haouz: Les travaux du barrage d’Aït Ziat largement en avance https://lnt.ma/al-haouz-le-taux-davancement-des-travaux-du-barrage-dait-ziat-a-atteint-66/ Mon, 23 Sep 2024 15:14:20 +0000 https://lnt.ma/?p=359937 Le taux d’avancement des travaux de construction du barrage d’Aït Ziat, dans la province d’Al Haouz, a atteint 66%, a fait savoir Yassine Boukoutaya, responsable à la Direction des aménagements hydrauliques relevant du ministère de l’Equipent et de l’Eau. « Les travaux de construction de cette infrastructure hydraulique, qui se distingue par sa grande capacité de […]

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Le taux d’avancement des travaux de construction du barrage d’Aït Ziat, dans la province d’Al Haouz, a atteint 66%, a fait savoir Yassine Boukoutaya, responsable à la Direction des aménagements hydrauliques relevant du ministère de l’Equipent et de l’Eau.

« Les travaux de construction de cette infrastructure hydraulique, qui se distingue par sa grande capacité de stockage (186,46 millions de m3), seront achevés vers fin 2025 au lieu de 2027, soit une réduction de 20 mois de la durée des travaux », a précisé M. Boukoutaya, chef de service terrassement et injection à l’aménagement du barrage d’Aït Ziat.

La construction de ce barrage vise à soutenir l’approvisionnement en eau potable de la ville de Marrakech et à contribuer à l’irrigation des périmètres du Haouz central, en plus de la protection des populations contre les inondations récurrentes, a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP.

« Ce projet stratégique aura un impact positif sur les communes limitrophes, notamment à travers la création d’environ 450.000 jours de travail pendant la période de réalisation du barrage, la qualification de la main d’œuvre locale, la réalisation de plusieurs routes d’accès à même de contribuer au désenclavement des zones concernées, l’amélioration de l’accès de la population locale à l’eau potable et le développement de l’écotourisme en exploitant le lac du barrage », a expliqué le responsable.

Construit sur Oued Ziat, ce barrage, dont l’aire de la retenue au niveau normal s’élève à 992 ha, sera l’un des plus importants barrages dans la région Marrakech-Safi, qui accuse un grand déficit hydrique consécutif à la succession des années de sécheresse.

D’un coût global de 1,9 milliard de DH, cet ouvrage se compose d’un barrage principal, dont la hauteur maximale sur fondation atteint 71 m avec une longueur en crête de 752 m, une dérivation provisoire, dont la longueur de la galerie s’élève à 450 m, des évacuateurs de crue, dont la longueur du seuil déversant est de 60 m permettant un débit maximum évacué de 559 m3/s, en plus d’un vidange de fond dont la longueur de la galerie souterraine s’élève à 370 m permettant une vidange totale sur une durée de 15 jours.

En application des Hautes Instructions Royales visant à garantir l’eau potable et à renforcer la sécurité hydrique du pays, le ministère l’Équipement et de l’Eau a procédé à l’accélération de la cadence de construction de 16 grands barrages à travers le Royaume, avec une capacité de stockage de près de 4,9 milliards de m3.

LNT avec Map

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Intempéries : L’Intérieur veut rassurer https://lnt.ma/intemperies-linterieur-veut-rassurer/ Sat, 21 Sep 2024 18:14:30 +0000 https://lnt.ma/?p=359877 Les autorités locales, en coordination avec les différents départements, services et autorités concernés, ont pris toutes les mesures nécessaires pour faire face aux éventuels dégâts des fortes précipitations orageuses attendues ou observées dans plusieurs provinces du Royaume et fournir toutes les formes de soutien et d’assistance nécessaires, tout en mobilisant l’ensemble des ressources et moyens […]

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Les autorités locales, en coordination avec les différents départements, services et autorités concernés, ont pris toutes les mesures nécessaires pour faire face aux éventuels dégâts des fortes précipitations orageuses attendues ou observées dans plusieurs provinces du Royaume et fournir toutes les formes de soutien et d’assistance nécessaires, tout en mobilisant l’ensemble des ressources et moyens afin d’assurer la sécurité des citoyens et des biens, indique samedi un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Soucieux de la sécurité des citoyens et en vue de prévenir les éventuels risques de ces perturbations météorologiques, le ministère appelle les citoyens au niveau de toutes les provinces concernées par ces intempéries, objet des bulletins d’alerte émis par la Direction générale de la météorologie, à faire preuve de prudence et de vigilance, notamment le long des cours d’eau et des ravins.

Pour assurer leur sécurité, le ministère exhorte également les citoyens à ne pas s’aventurer à traverser les tronçons inondables en période de crues des oueds, à prendre les précautions nécessaires pour éviter tout danger pour soi-même ou autrui, à éviter les comportements hasardeux et à interagir positivement avec les recommandations et instructions des autorités publiques et des équipes d’intervention, conclut le communiqué.

LNT avec MAP

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Plastique dans les océans, l’OCDE tire la sonnette d’alarme https://lnt.ma/plastique-dans-les-oceans-locde-tire-la-sonnette-dalarme/ Wed, 18 Sep 2024 11:45:04 +0000 https://lnt.ma/?p=359739 Bouteilles, pneus, emballages, tuyaux… Chaque année, des millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les cours d’eau, avec le risque de terminer leur course dans les océans. Selon l’OCDE, cette quantité pourrait presque doubler d’ici 2060 sans des mesures renforcées contre cette pollution. Depuis le début de la production massive de plastique dans […]

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Bouteilles, pneus, emballages, tuyaux… Chaque année, des millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les cours d’eau, avec le risque de terminer leur course dans les océans. Selon l’OCDE, cette quantité pourrait presque doubler d’ici 2060 sans des mesures renforcées contre cette pollution.

Depuis le début de la production massive de plastique dans les années 1950 jusqu’à 2019, environ 140 millions de tonnes se sont accumulées dans les milieux aquatiques, d’après une étude publiée en 2023 par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Parmi ces déchets, 22 % forment une « soupe de plastique » dans les océans, tandis que 78 % se trouvent dans les écosystèmes d’eau douce.

– Des déchets mal gérés –
Les déchets brûlés à l’air libre ou jetés dans des décharges non contrôlées constituent la principale source de pollution des milieux aquatiques. Une grande partie de ces plastiques, tels que les bouteilles ou les matériaux utilisés dans la construction, coule dans les rivières et les lacs. Les autres, comme les emballages alimentaires ou les bouteilles fermées, flottent à la surface pendant des « années, voire des décennies » avant d’atteindre les océans, selon l’OCDE.

D’autres sources de pollution plastique dans les océans incluent les déchets issus d’activités maritimes (filets, engins de pêche), bien que dans une moindre mesure, ainsi que les microplastiques (fragments de moins de 5 millimètres). Les macroplastiques (plus de 5 mm), qui ont une durée de vie allant de six mois à 35 ans, se décomposent lentement en microplastiques, « plus susceptibles d’être ingérés par des espèces aquatiques », précise l’OCDE.

– Rivières d’Asie –
Le risque que le plastique migre des terres vers les rivières, puis des rivières vers la mer, varie selon les régions. Sur environ 100 000 cours d’eau, un millier est responsable de 80 % des déchets macroplastiques dans les océans, tandis que 30 000 autres rivières représentent les 20 % restants, selon une étude menée par l’ONG Ocean Cleanup et publiée en 2021 dans « Science Advances ».

Parmi les 50 premières rivières transportant le plus de plastique vers les océans, dont certains petits cours d’eau urbains, 44 se trouvent en Asie. Cette situation s’explique par la « densité de la population et la mauvaise gestion des déchets », indique Laurent Lebreton, directeur de recherche à Ocean Cleanup.

Les Philippines, avec ses milliers d’îles, sont le pays qui rejette le plus de plastique dans la mer. Le fleuve Pasig, se jetant dans la baie de Manille, est considéré comme le « plus pollué » au monde par le plastique. Il forme, avec les rivières Tullahan (Philippines), Ulhas (Inde), Klang (Malaisie) et Meycauayan (Philippines), le top 5 des cours d’eau charriant le plus de plastiques dans les océans.

– Prévisions sombres –
Sous l’effet de la croissance démographique et économique, l’utilisation mondiale des plastiques devrait presque tripler entre 2019 et 2060, pour atteindre 1 231 millions de tonnes par an, selon l’OCDE. Cette hausse s’annonce inquiétante pour les milieux aquatiques, où 493 millions de tonnes de plastique pourraient s’accumuler d’ici 2060. Plus de la moitié de ces déchets proviendraient d’Afrique subsaharienne, de Chine, d’Inde et d’autres pays asiatiques en développement.

En revanche, en Europe et aux États-Unis, les rejets de plastiques dans les milieux aquatiques devraient diminuer, principalement grâce à l’amélioration de la gestion des déchets.

LNT avec AFP

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Barrages: le taux de remplissage s’élève à 27,9% https://lnt.ma/barrages-le-taux-de-remplissage-seleve-a-279/ Wed, 11 Sep 2024 09:41:57 +0000 https://lnt.ma/?p=359519 La situation hydraulique du Royaume s’est améliorée depuis le 22 août dernier, permettant à l’ensemble des barrages d’atteindre un taux de remplissage de 27,9% au 10 septembre, contre 26,7% à la même date l’année dernière, selon le ministère de l’Equipement et de l’Eau. Les très fortes pluies et orages qu’a connu le Royaume ont permis […]

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La situation hydraulique du Royaume s’est améliorée depuis le 22 août dernier, permettant à l’ensemble des barrages d’atteindre un taux de remplissage de 27,9% au 10 septembre, contre 26,7% à la même date l’année dernière, selon le ministère de l’Equipement et de l’Eau.

Les très fortes pluies et orages qu’a connu le Royaume ont permis d’améliorer sensiblement la situation de certains barrages, explique le ministère dans un communiqué, précisant que 6 bassins hydrauliques sur les 10 que compte le pays ont vu leur situation hydraulique s’améliorer.

Selon la même source, plus de 263 millions de m3 ont été captés par l’ensemble des barrages, soit un volume supérieur au besoin annuel en eau potable du grand Casablanca.

Par ailleurs, le Bassin hydraulique de Draa Oued Noun et en particulier le barrage Mansour Eddahbi (proche de Ouarzazate) est celui qui a reçu les plus importants apports en eau (63 millions de m3), améliorant ainsi les réserves de ce barrage de plus de 69% par rapport à l’année dernière, ajoute-t-on.

En deuxième position, les barrages du bassin hydraulique de Guir-Ziz-Rheris (région d’Errachidia) ont largement bénéficié des récentes pluies avec 60 millions de m3, poursuit le communiqué.

Il relève également que le bassin hydraulique de Oum Er Rbiaa, et particulièrement le barrage de Bin El Ouidane, ainsi que les barrages du bassin hydraulique de la Moulouya (nord-est du Maroc) ont reçu respectivement des apports dépassant 40 millions de m3.

Les bassins hydrauliques du Souss Massa et du Sbou ont également profité des récentes pluies avec 14,7 Mm3 et 12,9 Mm3 respectivement, a-t-on enchainé.

Le ministère a rappelé, en revanche, que malgré les dernières pluies et l’ensemble des actions mises en œuvre, la situation hydrique du Maroc reste difficile, exhortant les citoyens à éviter les gaspillages et à utiliser l’eau avec parcimonie.

LNT avec Map

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Inondations : Un bilan provisoire de 11 morts et 9 disparus https://lnt.ma/inondations-un-bilan-provisoire-de-11-morts-et-9-disparus/ Mon, 09 Sep 2024 08:07:26 +0000 https://lnt.ma/?p=359420 Onze personnes ont trouvé la mort et neuf autres sont portées disparues suite aux fortes précipitations torrentielles qui se sont abattues sur 17 préfectures et provinces dans le Royaume, a indiqué le ministère de l’Intérieur, citant un bilan provisoire. Sept décès ont été enregistrés dans la province de Tata, deux dans la province de Tiznit […]

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Onze personnes ont trouvé la mort et neuf autres sont portées disparues suite aux fortes précipitations torrentielles qui se sont abattues sur 17 préfectures et provinces dans le Royaume, a indiqué le ministère de l’Intérieur, citant un bilan provisoire.

Sept décès ont été enregistrés dans la province de Tata, deux dans la province de Tiznit et deux autres victimes, dont un ressortissant étranger, dans la province d’Errachidia, a précisé dimanche le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rachid El Khalfi, dans une déclaration à la presse.

Neuf autres personnes sont portées disparues dans les provinces de Tata, Errachidia et Taroudant, a-t-il ajouté.

Le porte-parole du ministère a, par ailleurs, indiqué que les fortes averses enregistrées au cours des deux derniers jours sont égales à la moitié des précipitations annuelles dans la région ou la dépassent parfois dans certaines zones. Il a précisé à cet égard que 250 mm ont été enregistrés au niveau de Tata, 203 mm à Tinghir, 114 mm à Figuig et 82 mm à Ouarzazate.

Concernant les dégâts matériels dans les zones affectées, le porte-parole a fait état de l’effondrement de 40 maisons, dont 24 totalement, ainsi que de l’effondrement total ou partiel de quatre ouvrages d’art de taille moyenne.

Par ailleurs, M. El Khalfi a précisé que 93 tronçons routiers ont été endommagés, dont des routes nationales, régionales et provinciales, entrainant l’interruption de la circulation au niveau de ces routes, faisant savoir que les autorités publiques ont, jusqu’à présent, pu rétablir la circulation sur 53 tronçons.

Les intempéries ont provoqué également des dommages au niveau des réseaux d’approvisionnement en électricité et en eau potable ainsi qu’au niveau des réseaux téléphoniques, a-t-il enchaîné.

Les autorités locales et l’ensemble des intervenants, notamment les Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale, la Sûreté Nationale, les Forces Auxiliaires et la Protection Civile ainsi que tous les départements techniques concernés, ont été mobilisés dès les premiers instants, tandis que toutes les ressources humaines et logistiques nécessaires ont été déployées pour intervenir immédiatement et faire face à cette situation exceptionnelle, en apportant aide et assistance nécessaires à la population, a relevé le porte-parole.

L’ensemble des intervenants sont à pied d’oeuvre pour désenclaver les zones affectées et assurer la remise en service des réseaux routiers, électriques et d’approvisionnement en eau potable, ainsi que des services de télécommunication, a-t-il souligné.

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre d’une approche globale et proactive adoptée par les autorités publiques pour remédier aux conséquences de cette situation exceptionnelle, depuis le 29 août 2024, à travers l’activation des comités de veille, la sensibilisation de la population locale et la mobilisation des moyens nécessaires, a rappelé M. El Khalfi. Le ministère de l’Intérieur exhorte, à cette occasion, les populations locales et les visiteurs des régions concernées à faire preuve d’extrême vigilance et à s’abstenir de tout comportement susceptible de mettre leur vie en danger, en raison des conditions climatiques instables, et à se conformer strictement aux recommandations et conseils fournis par les autorités, a-t-il noté.

Par ailleurs, d’importants moyens ont été déployés en urgence par le ministère de l’Équipement et de l’Eau pour rétablir la circulation à la suite des inondations et des pluies torrentielles enregistrées dans certaines régions.

Dans un communiqué, le ministère indique que ses services ont déployé près de 200 personnes et 96 engins de terrassement dans les provinces et régions de Zagora, Ouarzazate, Tinghir, Tata, Midelt, Taroudant, Guelmim-Assa Zag, Figuig et Chichaoua.

Selon la même source, 22 routes ont été rouvertes, dimanche à 15h, dont 4 routes nationales, 7 routes régionales et 11 routes provinciales, tandis que les travaux se poursuivent, sans relâche, au niveau de 16 autres routes encore bloquées par les inondations.

La région de Tata, particulièrement touchée, fait l’objet d’une attention particulière et les équipes et les moyens d’intervention ont été renforcées, assure le ministère, qui continue de mobiliser tous les moyens humains et les divers équipements nécessaires pour débloquer au plus vite la circulation sur les différents tronçons routiers.

LNT avec MAP

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Météo : Alerte aux averses orageuses https://lnt.ma/meteo-alerte-aux-averses-orageuses/ Sun, 08 Sep 2024 12:07:59 +0000 https://lnt.ma/?p=359414 Des averses orageuses localement fortes sont prévues ce dimanche dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM). Ainsi, des averses (20 à 35 mm) sont attendues ce dimanche de 15 h à 22 h à Tinghir, Zagora, Al Haouz, Azilal, Errachidia, Midelt, Tata et Ouarzazate, a précisé la DGM […]

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Des averses orageuses localement fortes sont prévues ce dimanche dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM). Ainsi, des averses (20 à 35 mm) sont attendues ce dimanche de 15 h à 22 h à Tinghir, Zagora, Al Haouz, Azilal, Errachidia, Midelt, Tata et Ouarzazate, a précisé la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance orange.

LNT avec MAP

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