A Casablanca, en ce début de semaine, M. Boutayeb s’est entretenu avec la presse nationale, avec comme principal objectif la présentation de l’état des lieux de l’enseignement préscolaire. Par la même occasion, il a bien voulu démontrer qu’en la matière, après la généralisation ou encore la promotion, la Fondation se penche actuellement sur la qualité et la performance. Et de préciser avec grande conviction que la FMPS multiplie les efforts pour offrir à chaque enfant marocain une éducation préscolaire de qualité.

Cette rencontre a mis également en lumière des initiatives concrètes mises en œuvre sur le terrain, ainsi que les premiers résultats de la Banque de Projets FMPS, conçue pour mobiliser des solutions à fort impact en faveur de la petite enfance.

Boutayeb, et à travers cette rencontre, s’est montré un fervent promoteur de tout ce qui est innovation et NTIC. D’après lui, l’innovation s’avère aujourd’hui plus que jamais un outil indispensable pour un préscolaire équitable, performant, productif et à forte valeur ajoutée pour la petite enfance marocaine : « En plaçant l’innovation au cœur de son action, la FMPS contribue activement à la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales relatives à la généralisation d’un préscolaire de qualité, levier fondamental d’un développement humain durable dès le plus jeune âge ».

En détails, le président de la FMPS a indiqué que la FMPS fonde son action sur une approche intégrée structurée autour de quatre piliers d’innovation, à savoir : les outils pédagogiques contextualisés pour les enfants de 4 à 6 ans ; un dispositif national de formation continue personnalisé, porté par la plateforme numérique Maharat ; un système d’évaluation axé sur l’amélioration continue ; ainsi qu’un programme transversal dédié à la santé et au bien-être de l’enfant. Ces leviers sont déployés dans toutes les régions du pays, avec un souci constant d’équité, de qualité et de proximité.

Et d’expliquer : « Lancée en 2024, la Banque de Projets FMPS constitue un instrument structurant de mobilisation et de financement de projets éducatifs à fort impact, en lien avec les axes stratégiques de la Fondation. Accessible via la plateforme numérique fmpsprojets.ma, elle permet aux institutions, entreprises et citoyens de s’engager concrètement pour la petite enfance ».

Grâce à ce dispositif, dit-il, plusieurs projets ont vu le jour : l’équipement d’unités préscolaires éloignées en panneaux solaires, l’introduction de robots éducatifs dans plus de 300 classes, la création d’un atelier de fabrication de jeux pédagogiques (Fab Lab), ou encore le déploiement de tablettes éducatives pour les éducatrices et les enfants. Un programme pilote de santé scolaire, mis en œuvre dans six régions, a permis le dépistage de plus de 301 000 enfants entre 2023 et 2025. Plus de 13 000 consultations spécialisées ont été assurées, 3 796 lunettes distribuées et 23 679 équipements médicaux livrés aux unités préscolaires.

Pour rappel, entre 2018 et 2024, la scolarisation des enfants de 4 à 5 ans est passée de 45 % à 80 % au niveau national, et de 33 % à 91 % en milieu rural. Ces avancées ont permis de réduire significativement les disparités territoriales et de genre, tout en créant plus de 9 500 emplois pour des éducatrices et encadrants qualifiés. La prochaine étape consiste, tient à noter Boutayeb, à ancrer durablement la qualité dans tous les territoires, notamment la  formation continue, les équipements adaptés, la santé et le bien-être des enfants, l’évaluation des résultats et innovation pédagogique.

Créée en 2008, la FMPS se veut un modèle qui permet une articulation claire des responsabilités, notamment l’élaboration des politiques éducatives et financement par le MENPS, mise en œuvre opérationnelle assurée par des ONG partenaires sélectionnées, dont la FMPS.

La FMPS assure ainsi la gestion directe de près de 70 % du préscolaire public gratuit à l’échelle nationale (dont 72% en milieu rural, et 28% en milieu urbain/périurbain), avec plus de 24 000 classes accueillant plus de 400 000 enfants, encadrés par un réseau de plus de 15 000 éducatrices. Elle est également mandatée pour accompagner les associations gestionnaires partenaires à travers un système de labellisation, de formation et d’évaluation, garantissant une qualité homogène dans toutes les régions.

En 2024, la FMPS a lancé sa vision stratégique Atfalouna 2030, qui structure son action autour de trois axes de développement : excellence opérationnelle, rayonnement institutionnel et diversification des modèles d’intervention. Cette vision affirme une ambition claire : faire du préscolaire un levier structurant du développement humain durable.

À l’occasion de l’évènement du 03 décembre 2025, la Fondation a procédé au lancement officiel de la Banque de Projets FMPS, un dispositif national destiné à fédérer les contributions des institutions publiques, partenaires privés, fondations, organisations internationales et citoyens autour d’un objectif commun : améliorer la qualité́ du préscolaire pour chaque enfant, partout au Maroc.

Cette Banque repose sur une plateforme numérique dédiée, accessible à l’adresse www.fmpsprojets.ma, qui permet de consulter les projets éligibles, d’orienter les dons, de suivre les impacts terrain et de contribuer de manière transparente à des actions ciblées…

H.Z 

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Depuis onze éditions, le Forum EMSI Entreprises constitue une plateforme dédiée à l’insertion professionnelle, en réunissant entreprises, institutions et recruteurs autour des profils formés par l’EMSI. L’étape de Marrakech a maintenu cette orientation en proposant un programme axé sur l’information et l’accompagnement des étudiants. Les participants ont ainsi eu accès à des stands de recrutement, à des séances de conseils carrière et à des échanges directs avec les équipes des ressources humaines présentes.

La journée a également été marquée par une conférence réunissant des intervenants nationaux et internationaux. Les discussions ont porté sur les transformations du secteur de l’ingénierie au Maroc et sur les compétences considérées comme prioritaires pour répondre aux mutations technologiques, énergétiques et industrielles.

Les chiffres de l’étape précédente, organisée à Rabat, illustrent l’intérêt des entreprises pour ce rendez-vous. Cette édition a accueilli 232 recruteurs, enregistré 1 463 visiteurs et réuni 72 entreprises participantes. Treize conventions de partenariat y ont également été signées. Ces résultats témoignent du rôle croissant du Forum dans la mise en relation des étudiants avec le monde professionnel et dans la promotion des métiers de l’ingénierie.

La tournée nationale du Forum EMSI Entreprises doit se poursuivre à Tanger, où la dernière escale est prévue le 5 décembre 2025. L’initiative vise à couvrir plusieurs régions du pays afin d’accompagner au mieux les étudiants dans leur transition vers le marché du travail.

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Placé sous le thème « Ingénieurs du futur : architectes d’un Maroc souverain, durable et innovant », l’événement vise à renforcer les liens entre étudiants et acteurs économiques à travers des rencontres directes avec les recruteurs.

« À travers ce Forum, nous souhaitons offrir aux étudiants un espace privilégié pour comprendre les attentes du marché, identifier les parcours professionnels en croissance et rencontrer des partenaires essentiels à leur avenir professionnel. À travers cette édition 2025, l’EMSI met en avant l’importance de l’ingénieur comme pilier du développement national, au cœur des enjeux de souveraineté technologique, d’innovation et de durabilité », déclare Mr EL RHABI, Directeur Général de l’EMSI.

La première étape à Casablanca avait réuni 94 entreprises, plus de 1 200 visiteurs et près de 290 recruteurs, et débouché sur la signature de 11 conventions de partenariat.

Le Forum se poursuivra à Marrakech le 28 novembre, puis à Tanger le 5 décembre 2025, afin de renforcer la proximité avec les étudiants et les entreprises dans l’ensemble des régions concernées, précise le groupe.

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Ce forum itinérant réunit étudiants, lauréats, entreprises et institutions autour des perspectives professionnelles liées aux métiers de l’ingénierie. Chaque étape prévoit des stands de recrutement, des conférences sectorielles et des espaces d’échanges sur les compétences nécessaires face aux mutations technologiques : transition énergétique, digitalisation, intelligence artificielle, industrie 4.0 et souveraineté technologique.

Selon le Directeur général de l’EMSI, Mohamed El Rhabi, la thématique répond à une évolution stratégique du secteur :
« Former des ingénieurs, c’est préparer les architectes du Maroc de demain. Le Forum EMSI Entreprises traduit cette ambition de rapprocher les talents, les innovations et les besoins réels du marché pour construire ensemble un avenir souverain et durable. »

Le Forum EMSI Entreprises s’affirme comme un levier d’employabilité, permettant chaque année aux jeunes talents de rencontrer un large réseau de partenaires économiques, industriels et institutionnels. L’édition précédente avait rassemblé 268 entreprises et plus de 6.200 visiteurs, aboutissant à 36 nouveaux partenariats.

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Écrit par Benoît Chervalier, banquier d’affaires et directeur exécutif de la Chaire, l’ouvrage explore les grandes mutations économiques, industrielles et géopolitiques du continent à partir d’une expérience de terrain acquise dans plus de quarante pays africains.

Le débat, articulé autour des thématiques Éducation, Géopolitique et Business, a réuni dirigeants, experts et alumni de l’ESSEC pour échanger sur les défis et perspectives du « business made in Africa ». Le Maroc y est présenté comme une économie frontière, moteur de transformation et source d’inspiration pour le continent.

« L’Afrique est multiple, innovante et passionnante : il faut cesser de la regarder à travers un prisme unique », souligne Benoît Chervalier.

Pour l’ESSEC, cette rencontre illustre la mission de son campus africain : relier la réflexion académique à l’action économique et accompagner la transformation du continent.

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Cette cérémonie intervient dans le cadre de la coopération décentralisée entre la région Casablanca-Settat et la région Île‑de‑France, formalisée par la signature, le 24 avril dernier à Casablanca, d’une feuille de route de coopération pour la période 2025-2027. Ce partenariat vise à promouvoir une insertion professionnelle durable à travers un parcours de formation intensif et structuré, centré tant sur les compétences techniques que comportementales des jeunes bénéficiaires.

Le programme Nafass a offert aux diplômés un enseignement complet. Les jeunes ont ainsi suivi un module pratique dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration, couplé à un mois consacré aux soft skills (développement personnel, communication, confiance en soi). Le programme atteint un taux d’insertion professionnelle de 95 %.

A cette occasion, le président du Conseil régional de Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, s’est félicité du succès du programme Nafass, saluant le parcours remarquable des jeunes bénéficiaires.

« Je suis heureux d’organiser cette cérémonie en l’honneur de jeunes qui, il y a peu, étaient sans emploi, sans formation et sans études. Aujourd’hui, ils ont trouvé leur place dans la société, acquis une personnalité affirmée et une reconnaissance sociale, et gagnent désormais leur vie dignement », a indiqué M. Maâzouz dans une déclaration à la presse.

Il a souligné que ces résultats ont été obtenus « en un laps de temps très court, entre quatre et six mois », grâce à une formation pratique rigoureuse et un accompagnement axé sur le développement personnel et la confiance en soi.

M. Maâzouz a également qualifié cette expérience de première réussie, fruit du partenariat entre la région Casablanca-Settat et la région Île-de-France, exprimant la volonté du Conseil régional d’étendre ce modèle d’insertion à d’autres filières et zones du territoire afin d’en faire bénéficier un plus grand nombre de jeunes.

Les jeunes lauréats ont exprimé leur grande fierté à l’issue de cette cérémonie, marquant une étape décisive dans leur parcours personnel et professionnel. Pour beaucoup d’entre eux, cette formation a représenté une véritable chance de réinsertion et de découverte de leur vocation, leur permettant d’acquérir non seulement un métier, mais aussi la confiance nécessaire pour s’affirmer dans la vie active.

Désormais, ces nouveaux diplômés sont des membres pleinement intégrés et actifs de la société, engagés dans des carrières qui correspondent à leurs aspirations et contribuent au dynamisme économique et social de la région Casablanca-Settat.

La région Casablanca-Settat a profité de cette cérémonie pour présenter ses autres actions en faveur de l’emploi des jeunes et de l’inclusion sociale. En partenariat avec la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, elle soutient des projets d’économie sociale et solidaire ayant permis la création de 2 933 emplois, dont 933 en 2025, à travers des programmes dédiés aux TPE, aux activités génératrices de revenus et aux coopératives artisanales et de produits du terroir.

Par ailleurs, la région appuie plusieurs initiatives innovantes, telles que Art Factory pour les industries culturelles, TIBU pour l’entrepreneuriat sportif, Mashrou3i pour les jeunes porteurs de projets et LionsGeek pour la formation aux métiers du numérique, ayant ensemble permis à des centaines de jeunes d’être formés, insérés professionnellement ou d’entreprendre.

LNT avec MAP

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Cette nomination vient consacrer un parcours académique remarquable et un engagement constant en faveur du développement de l’enseignement supérieur. Elle s’inscrit dans la continuité des efforts visant à renforcer l’excellence académique, l’innovation pédagogique du Groupe ISCAE , classé premier Business School marocain publique dans la formation des cadres dirigeants au Maroc.

Le Professeur Salima DEBBARH MOUNIR, Docteure en sciences de gestion du Groupe ISCAE et Maître de conférences habilitée à l’Université Hassan II de Casablanca, dispose d’une riche expérience dans le domaine académique et institutionnel.

Elle a occupé plusieurs fonctions de responsabilité au sein de l’enseignement supérieur, notamment Directrice pédagogique, Coordinatrice de parcours d’excellence et Directrice du Centre LINKS de recherches juridiques, économiques et sociales.

Chercheure reconnue pour ses travaux dans les domaines du management, de l’intelligence relationnelle et du leadership, elle s’est distinguée par son implication dans la promotion de l’innovation pédagogique et du rayonnement académique.

La nouvelle Directrice rejoint ainsi l’équipe de direction du Groupe ISCAE, aux côtés du Professeur Tarik EL MALKI, Directeur Général du Groupe ISCAE, du Professeur Fouad MACHROUH, Directeur de l’ISCAE-Rabat, du Pr. Mohamed Amine ISSAMI, Directeur du Développement, des Relations Internationales et de la Communication et du Professeur Adil BAMI, Directeur Adjoint- Pôle Académique , dans une dynamique collective de consolidation du rayonnement académique et institutionnel du Groupe.

Cdp

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Le ministre a précisé que ce montant comprend plusieurs mesures salariales et statutaires adoptées dans le cadre de la réforme du système éducatif et du renforcement des conditions de travail du personnel. Il a rappelé que le budget de son département a été majoré de 10 milliards de dirhams cette année, en réponse aux revendications des fonctionnaires du secteur, conformément aux orientations royales plaçant l’éducation au cœur des priorités nationales.

M. Berrada a expliqué que les deux accords conclus avec les syndicats les plus représentatifs prévoient notamment une augmentation générale des salaires de 1.500 dirhams pour environ 330.000 enseignants et enseignantes, répartie sur deux tranches, pour un coût total estimé à 10 milliards de dirhams. Il a également fait état d’une revalorisation spécifique de 1.000 dirhams pour les grades de troisième et d’excellence, bénéficiant à 12.000 fonctionnaires, pour un coût de 650 millions de dirhams.

Le nouveau statut a également introduit la création du grade d’excellence, assorti de montants supplémentaires allant de 2.500 à 3.000 dirhams, dont devraient bénéficier près de 80.000 fonctionnaires entre 2024 et 2028, pour un coût global de 2,8 milliards de dirhams.

Abordant la question des écoles pionnières, M. Berrada a indiqué que la subvention dédiée à ces établissements s’est élevée à 170 millions de dirhams l’année dernière, profitant à 12.000 enseignants, et qu’elle atteindra 710 millions de dirhams en 2025 pour un total de 50.000 bénéficiaires. Les indemnités complémentaires octroyées à certaines catégories de personnels varient, a-t-il précisé, entre 170 et 3.500 dirhams, profitant à environ 100.000 fonctionnaires.

Le ministre a par ailleurs souligné qu’un milliard de dirhams a été alloué à la régularisation et à la promotion de 115.000 fonctionnaires sur la période 2024-2025, un montant appelé à atteindre 1,5 milliard de dirhams en 2026. De plus, une indemnité administrative comprise entre 2.200 et 3.000 dirhams sera versée à plusieurs catégories d’employés, pour un coût de 386 millions de dirhams.

En matière de rémunération des heures supplémentaires, le montant horaire a été doublé, passant de 50 à 100 dirhams, a poursuivi M. Berrada, notant que chaque enseignant pourra effectuer jusqu’à quatre heures supplémentaires par semaine, ce qui représente une hausse potentielle de revenu de 1.600 dirhams par mois. Il a également annoncé la réduction du délai de promotion à partir du septième échelon, désormais fixé à deux ans.

Sur le plan statutaire, le ministre a fait savoir que le statut de « fonctionnaire » a été étendu à l’ensemble du personnel du secteur, soit 135.000 agents. L’accès au poste d’enseignant du secondaire est désormais ouvert aux titulaires d’un master, tandis que celui de professeur assistant est accessible aux titulaires d’un doctorat, 600 d’entre eux ayant déjà intégré cette nouvelle catégorie en 2025.

M. Berrada a aussi mis en avant les progrès réalisés en matière de mobilité et d’évolution de carrière. Les mouvements de mutation annuels concerneront ainsi 34.000 bénéficiaires en 2025, tandis que l’ancienneté discrétionnaire pour la promotion d’échelle a déjà profité à 19.285 enseignants, dont 36 % sont passés de la 9e à la 10e échelle.

En outre, cette ancienneté discrétionnaire a été attribuée à 3.526 enseignants au titre de la promotion par grade. Le ministre a enfin précisé que le dossier du personnel temporaire et des catégories assimilées a connu une avancée significative, permettant de régulariser la situation de quelque 5.500 employés.

Ces mesures traduisent, selon M. Berrada, la volonté du gouvernement de consolider la valorisation du capital humain du secteur éducatif et d’accompagner la mise en œuvre des réformes structurelles engagées pour améliorer la qualité de l’enseignement au Maroc.

LNT

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Selon un communiqué conjoint des deux institutions, le laboratoire vise à conjuguer la recherche scientifique et les besoins industriels en exploitant le potentiel de l’intelligence artificielle pour la conception de matériaux avancés. Ce projet s’inscrit dans la continuité de la stratégie d’innovation portée par l’UM6P, qui fait de l’IA un levier majeur de transformation technologique et industrielle au Maroc.

Le laboratoire AI-ARC se positionne comme un espace de collaboration interdisciplinaire, combinant l’expertise de l’UM6P en intelligence artificielle appliquée et l’expérience de Syensqo dans la recherche chimique et la science des matériaux. L’objectif est de transformer les découvertes scientifiques en applications concrètes à forte valeur ajoutée dans les domaines de l’énergie, de la durabilité et des matériaux intelligents.

Dans ce cadre, un accord de partenariat a été signé entre les deux entités, structurant la coopération autour de trois axes : l’intelligence artificielle, les matériaux avancés et la durabilité. Cette approche vise à accélérer le passage de la recherche fondamentale vers l’innovation industrielle, en intégrant les outils d’IA dans la modélisation, la simulation et la conception de nouveaux procédés.

Le partenariat prévoit également l’installation d’un bureau Syensqo sur le campus de l’UM6P à Benguérir. Ce nouvel espace permettra à ses ingénieurs et scientifiques de travailler directement avec les chercheurs, doctorants et étudiants de l’Université, créant ainsi un environnement propice à l’échange de connaissances et à l’expérimentation.

Les activités du laboratoire s’accompagneront de programmes de formation et de recherche conjoints destinés à renforcer les compétences techniques et le leadership scientifique des jeunes chercheurs. L’initiative ambitionne d’offrir aux étudiants de l’UM6P des opportunités d’apprentissage immersif à travers la participation à des projets concrets de résolution de problématiques industrielles.

Dans une déclaration citée par le communiqué, la directrice générale de Syensqo, Ilham Kadri, a souligné que « ce laboratoire traduit notre volonté commune de transformer la vision en action, en accélérant l’innovation, en valorisant les jeunes talents et en développant des solutions qui ont un impact réel sur les personnes et la planète ».

Pour sa part, le président de l’UM6P, Hicham El Habti, a affirmé que « la collaboration avec Syensqo nous permet d’intégrer l’intelligence artificielle avancée dans les applications industrielles, en transformant les découvertes de laboratoire en technologies capables d’améliorer l’efficacité, de réduire l’impact environnemental et de créer de nouvelles opportunités économiques ».

Le partenariat entre les deux institutions s’inscrit dans une dynamique plus large de collaboration scientifique et technologique. L’UM6P et Syensqo sont déjà co-partenaires du projet Climate Impulse, porté par l’explorateur et environnementaliste Bertrand Piccard, qui vise à développer le premier avion à hydrogène capable d’effectuer un tour du monde sans escale.

LNT

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Cette année encore, Excelia Business School figure dans le QS Business Masters Rankings, avec quatre programmes classés pour la quatrième année consécutive :

• Master in Management : 131–140 sur 235 programmes

• MSc Sustainable Global Supply Chain Management : 61–70 sur 106 programmes et 7ᵉ Business School française

• MSc Digital Marketing : 101–150 sur 164 programmes

• MSc Audit and Consultancy : 151–200 sur 248 programmes

En parallèle, mi-septembre, le Programme Grande École d’Excelia s’est hissé à la 39ᵉ place mondiale du classement Financial Times Master in Management, et 12ᵉ parmi les écoles françaises. L’école se distingue particulièrement par sa 6ᵉ place mondiale pour l’enseignement de la RSE et de la neutralité carbone, confirmant son leadership dans la formation aux enjeux de la transition écologique.

Le Financial Times souligne également la dimension internationale du Master in Management d’Excelia, à travers ses stages à l’étranger, séjours académiques internationaux, et la mission Humacité, un programme solidaire qui plonge les étudiants dans des projets humanitaires, éducatifs ou communautaires à travers le monde — une expérience qui renforce leur ouverture et leur engagement global.

« Les classements internationaux sont plus qu’une reconnaissance : ils reflètent la qualité de notre enseignement, l’engagement de nos enseignants-chercheurs, ainsi que la réussite de nos étudiants et diplômés. Être présents à la fois dans les classements du Financial Times et de QS met en lumière nos réussites en matière de durabilité et d’internationalisation. Ces résultats confirment qu’Excelia fait partie de ce cercle d’institutions de qualité qui répondent aux aspirations des étudiants d’aujourd’hui et aux attentes des employeurs de demain. »

— Tamym Abdessemed, directeur général adjoint d’Excelia, Dean d’Excelia Business School

Cdp

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Cette progression, après son intégration au Top 500 dans le classement 2025, consacre l’UM6P comme la première université au Maroc et en Afrique du Nord et la quatrième sur le continent africain, confirmant son positionnement parmi les institutions de recherche et d’innovation d’excellence à l’échelle internationale.

L’édition 2026 du classement THE a évalué plus de 2 191 universités issues de 115 pays sur la base de 18 indicateurs regroupés en cinq grandes catégories : enseignement (environnement d’apprentissage), qualité de la recherche (volume, revenus et réputation), environnement de la recherche (réputation, revenus et productivité), ouverture internationale (étudiants internationaux, staff international, collaborations) et relation avec l’industrie (revenus et brevets).

Sur cette base, l’UM6P figure dans la tranche des 351e à 400e universités mondiales.

Cette reconnaissance reflète la dynamique scientifique portée par l’université ces dernières années. Entre 2020 et 2025, l’UM6P a produit plus de 6 600 publications scientifiques indexées, dont 85 % dans des revues Q1, totalisant près de 84 000 citations. Le corps professoral de l’université compte aujourd’hui plus de 379 professeurs permanents et 1 300 doctorants, illustrant la consolidation de ses capacités de recherche et de formation doctorale.

L’UM6P accueille aujourd’hui 8 756 étudiants issus de 40 nationalités, dont 55 % sont des femmes, répartis sur 45 programmes d’enseignement. Dans le domaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat, le réseau d’incubateurs et d’accélérateurs de l’université a accompagné plus de 1 600 startups et porteurs de projets à travers le continent, avec 5 500 jeunes formés dans les programmes d’incubation et d’accélération.

Cdp

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La Fondation Al Mada, en partenariat avec l’Institut National des Postes et Télécommunications (INPT), a donné ce lundi 6 octobre 2025 le coup d’envoi du Master Data & IA.

Ce Master d’une durée de deux ans, s’adresse aux titulaires d’une licence en mathématiques, informatique ou physique et s’articule autour d’une première année de tronc commun suivie d’une deuxième année de spécialisation. Ce programme se distingue par une spécificité unique au Maroc : un parcours en alternance rémunérée, alliant formation académique et expérience en entreprise sur toute la durée des deux années. Son ambition est de former une nouvelle génération de talents hautement qualifiés, capables d’accompagner et de stimuler les transitions numériques et technologiques du Royaume.

Dans un contexte où la Data et l’Intelligence Artificielle redéfinissent les modèles économiques et les compétences clés des entreprises, le Master Data & IA ambitionne de former des data scientists et data engineers alliant expertise technique, vision stratégique et responsabilité numérique.

La formation, prise en charge par la Fondation Al Mada et ses partenaires, est prodiguée par des enseignants-chercheurs et des professionnels expérimentés. Elle intègre des cas pratiques issus des entreprises partenaires et accorde une place centrale aux soft skills, afin de préparer les étudiants à devenir des acteurs clés de la transformation digitale nationale.

Quatre entreprises de référence accompagnent ce programme : Attijariwafa bank, inwi, Managem et Marjane Group, qui accueilleront les étudiants pendant des périodes prédéterminées et les accompagneront avec l’INPT tout au long du cursus.

À travers ce programme, la Fondation Al Mada réaffirme son engagement en faveur du « Positive Impact », en soutenant une éducation de qualité, résolument orientée vers les métiers d’avenir et en adéquation avec les besoins réels du marché. L’INPT confirme, de son côté, sa position d’acteur de référence nationale dans la formation d’excellence au service de la transformation digitale du Maroc.

« Ce Master illustre pleinement notre mission : former des profils hautement qualifiés, capables de répondre aux grands défis de la transformation numérique et technologique du Royaume. Grâce à ce partenariat avec la Fondation Al Mada, nous offrons à nos étudiants une formation de pointe, conjuguant rigueur académique et expérience professionnelle, afin de préparer les talents dont le Maroc a besoin pour son avenir », a déclaré M. Ahmed Tamtaoui, Directeur par intérim de l’INPT.

Le lancement officiel de ce Master s’est tenu le 6 octobre, lors d’un événement rassemblant les étudiants ainsi que l’ensemble des parties prenantes du programme. La première promotion, composée de 30 étudiants retenus à l’issue d’un processus de sélection rigoureux – fondé sur l’examen du dossier académique, un concours écrit et des épreuves orales – a entamé les cours le 22 septembre 2025. La première immersion en entreprise est prévue dès janvier 2026.

Cette expérience pilote a vocation à se développer et permettra, dans les prochaines années, de former un nombre croissant d’étudiants.

Cdp

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Certains métiers disparaissent progressivement, remplacés par l’automatisation et l’intelligence artificielle, tandis que de nouvelles professions émergent. Ainsi, des postes autrefois stables comme celui de caissier ou de téléopérateur sont aujourd’hui menacés par les machines et les logiciels. À l’inverse, la demande explose pour des profils tels que les analystes de données, les ingénieurs en intelligence artificielle, les experts en cybersécurité ou encore les spécialistes de la transition énergétique. Selon l’OCDE, près d’un emploi sur cinq pourrait être transformé ou supprimé d’ici 2030. Au Maroc, le Haut-Commissariat au Plan estimait en 2024 que plus de 28 % des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur étaient sans emploi, un chiffre qui illustre le décalage entre formations suivies et besoins réels du marché.

Dans ce contexte, l’orientation scolaire se retrouve en première ligne face à l’incertitude. Beaucoup d’élèves et de familles continuent de privilégier des filières traditionnelles : médecine, droit, ingénierie  sans toujours mesurer les perspectives réelles d’emploi. Or, dans un monde en rapide évolution, il devient essentiel d’amener les jeunes à réfléchir très tôt à leur avenir. « Beaucoup d’élèves au Maroc ne commencent à réfléchir à leur orientation qu’au moment du baccalauréat, parfois même après », observe Ichrak El Alami, cofondatrice de Weejha, une agence qui accompagne les jeunes bacheliers marocains dans leurs choix d’études, au Maroc comme à l’étranger. « Cela crée beaucoup de stress et des décisions prises dans la précipitation. Si la réflexion commençait plus tôt, dès le collège ou le lycée, les jeunes auraient le temps de mieux se connaître, d’explorer différents domaines et de comprendre les réalités du marché du travail. »

L’experte pointe également un manque d’information claire et fiable. « Beaucoup de parents restent attachés aux filières classiques parce que ce sont les repères qu’ils connaissent. Mais ces choix ne garantissent plus forcément une insertion facile », souligne-t-elle.

Pourtant, des solutions existent. L’accompagnement personnalisé, les ateliers pratiques, les rencontres avec des professionnels ou les stages d’observation apparaissent comme autant de leviers pour mieux guider les jeunes. « Il faut introduire les métiers émergents : digital, intelligence artificielle, environnement, design, dans le discours avec les élèves et les familles », insiste Mme El Alami.

Si les métiers évoluent, certaines compétences demeurent récurrentes dans les attentes des recruteurs. Selon plusieurs études de l’OCDE et du Forum économique mondial, les entreprises accordent une importance croissante aux « soft skills », créativité, esprit critique, communication, travail en équipe, qui complètent les savoirs techniques.

Les métiers émergents ne sont pas uniquement liés aux technologies de pointe. Ils se situent souvent à l’intersection de plusieurs disciplines. Des professions comme l’éthique de l’intelligence artificielle, le journalisme de données, le design d’expériences immersives ou encore l’accompagnement psychologique dans des environnements numériques en sont déjà des exemples concrets.

Dans ce contexte, plusieurs acteurs jouent un rôle déterminant dans l’accompagnement des jeunes : établissements scolaires et universitaires, centres de formation, entreprises et plateformes numériques, qui multiplient les initiatives pour proposer des informations, des tests d’aptitudes et des mises en relation. Parallèlement, la formation professionnelle et l’apprentissage connaissent un regain d’intérêt, portés comme des filières capables de répondre aux besoins immédiats du marché du travail.

Soufia Khabbouch

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Le groupe d’enseignement supérieur a voulu traduire, à travers cette refonte, son engagement à délivrer une éducation d’excellence en phase avec les transformations du monde, à innover dans ses modèles pédagogiques et à renforcer sa position d’acteur académique de référence en France et à l’international.

Une identité issue d’une réflexion collective

La plateforme de marque a été pensée à partir d’un diagnostic partagé. L’enquête menée auprès de la communauté Excelia a mis en avant plusieurs points forts : qualité des enseignements, dispositifs pédagogiques innovants, notoriété croissante en France et à l’étranger, participation active au débat public et progression régulière dans les classements. Parmi les attentes exprimées, figuraient un logo modernisé, une identité visuelle plus ambitieuse et un marqueur fort de la transformation d’Excelia en groupe pluridisciplinaire multi-campus.

Les fondements de la nouvelle identité

Le symbole XL, profondément ancré dans l’histoire du groupe, a été repensé. Ses lignes filaires symbolisent l’ouverture, ses parties en creux la transparence, et son tracé affirmé la structure et la force. Associé à un typogramme en lettres capitales rouges, il devient l’élément visuel central de la nouvelle marque. Un système de logotypes permet également de hiérarchiser la marque-mère et les écoles-filles, grâce à une palette de couleurs dynamiques adaptée à leurs spécificités.

Excelia conserve ses valeurs fondatrices – partage, humanisme, audace, responsabilité et engagement – et adopte une nouvelle baseline, « Intelligences for our futureS », directement inspirée de son plan stratégique 2025-2030.

Une ambition académique et sociétale

Avec cette refonte, Excelia affirme son ambition de fédérer des intelligences plurielles au service des grands défis sociétaux, environnementaux et technologiques. Le groupe entend ainsi renforcer son attractivité auprès des étudiants, des entreprises et de ses partenaires académiques, tout en consolidant sa réputation d’institution d’intérêt général.

Pour Bruno Neil, directeur général d’Excelia, « cette nouvelle plateforme de marque incarne le projet stratégique ambitieux d’un établissement en plein essor, qui affirme son rôle d’acteur engagé et de repère dans un monde en transition ». Christine Bracaval, directrice des relations extérieures et de la communication, souligne pour sa part que cette identité modernisée « permet de renforcer la visibilité et l’attractivité d’Excelia, en France comme à l’international, en traduisant de façon authentique et moderne ses spécificités et ses ambitions collectives ».

LNT

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Lors d’une conférence de presse organisée au Technopark de Casablanca, la présidente de l’Association, Dr Majda Brabije, a souligné que cette participation constitue « un moment de fierté et d’honneur, ainsi qu’une opportunité de mettre en lumière les talents scientifiques de la jeunesse marocaine devant le monde ». Elle a rappelé que cette présence s’inscrit dans le sillage des hautes orientations royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui placent la recherche scientifique et l’encouragement des compétences nationales au cœur des priorités, afin de faire des jeunes Marocains de véritables ambassadeurs du Royaume dans les forums internationaux.

Le programme scientifique marocain se déploiera autour du thème « Le cerveau et la cognition à l’ère des distractions numériques ». Les projets porteront sur les mécanismes de concentration, les fonctions cognitives liées à l’apprentissage et à la lecture, ainsi que sur le rôle de la flexibilité cognitive dans un environnement en mutation permanente. Pour présenter ces travaux, le Maroc disposera de trois pavillons à vocation scientifique, auxquels s’ajoutera un pavillon culturel destiné à mettre en valeur la richesse et la diversité du patrimoine national. La délégation participera également à des conférences, des ateliers, des compétitions et des rencontres scientifiques internationales prévues dans le cadre du salon.

Dr Brabije a insisté sur la portée formatrice de cette plateforme : « Les leaders de demain sont les jeunes d’aujourd’hui. Investir dans leurs compétences constitue une base stratégique pour bâtir l’avenir du Royaume. » Elle a, par ailleurs, rappelé son implication au niveau international : à la tête de la commission Afrique et Moyen-Orient de la Fédération internationale des sports cognitifs (GOMSA), elle dispose d’une solide expérience en développement des aptitudes cognitives et intellectuelles et intervient comme arbitre internationale lors des championnats mondiaux de lecture rapide et de cartes mentales.

La conférence de presse a réuni les représentants de la délégation, les encadrants et les parents des jeunes talents, témoignant d’un engagement partagé en faveur de l’excellence scientifique et de la diffusion de la culture de l’innovation. Pour les organisateurs, l’ESI 2025 offre un cadre d’émulation et d’échanges propice au perfectionnement des compétences, à l’ouverture internationale et à la création de ponts entre la recherche, l’éducation et l’industrie.

Au-delà de la visibilité immédiate qu’apportera l’événement, cette participation se veut un levier pour structurer, dans la durée, des projets dédiés aux sciences cognitives et à l’éducation aux compétences du XXIe siècle. L’objectif affiché est d’encourager la production de contenus scientifiques accessibles, d’intégrer davantage les technologies éducatives dans les cursus et de renforcer la coopération avec les écosystèmes académiques et industriels de la région MENA et d’ailleurs.

LNT

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Cet élargissement de l’offre s’inscrit dans la continuité d’une rentrée qualifiée de « réussie » par l’OFPPT, qui aligne désormais 510 établissements opérationnels pour une capacité globale de 418.000 places, dont près de 300.000 réservées aux entrants en première année. L’offre de formation actualisée couvre 463 filières réparties sur 18 secteurs, combinant 218 parcours diplômants, 224 qualifiants et 21 parcours professionnalisants. À cette occasion, Loubna Tricha a salué « un partenariat solide et ancien » avec la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, rappelant qu’il a permis la création de plus de 70 centres dans divers métiers, ainsi que d’établissements dédiés à des publics spécifiques, notamment les jeunes en milieu rural et les femmes.

Le Centre de formation aux métiers de la métallerie-soudure de Tit Mellil propose 800 places pédagogiques et des cursus conçus en cohérence avec les besoins de la filière : génie mécanique, construction métallique, production mécanique, soudage multiprocédés, conduite d’opérations en construction métallique, coordination en soudage et tuyauterie métallique. L’établissement se distingue par des infrastructures immersives, avec deux ateliers de soudage, deux ateliers de construction métallique, un atelier de fabrication mécanique et un laboratoire d’essais et de contrôle équipé selon les standards internationaux du secteur. Des espaces communs — salle de compétences comportementales et d’entrepreneuriat, médiathèque, centre d’orientation, salles de langues et de soft skills — complètent le dispositif. L’investissement global atteint 94 MDH, dont 36 MDH pour la construction et 58 MDH pour l’équipement.

À Sidi Othmane, le Centre de formation aux métiers de l’électricité et de l’électronique décline une offre structurée autour du génie électrique et industriel, de l’électromécanique des systèmes automatisés, de la mécatronique, de la maintenance, de l’infrastructure digitale et de l’électricité industrielle. Afin de favoriser l’apprentissage par la pratique, le site intègre des ateliers d’entretien mécanique, d’électricité du bâtiment, d’automatisme et régulation, ainsi que d’électronique et mécatronique. Un Fablab vient renforcer l’exposition des stagiaires aux technologies et à l’innovation. D’une capacité de 608 places, le centre s’étend sur 4.707 m² et a mobilisé 21 MDH pour la construction et 11,5 MDH pour l’équipement.

Le Centre de formation aux métiers du tertiaire d’Oasis, établissement sectoriel moderne, accompagne la montée en compétences dans la gestion, l’assistanat administratif et le commerce. Sa capacité totale est de 840 places, dont 360 proposées dès cette rentrée, majoritairement en filières diplômantes. L’objectif est de préparer des profils immédiatement opérationnels pour les métiers administratifs, commerciaux et bancaires. Une « entreprise virtuelle » y simule les situations réelles de l’entreprise afin d’ancrer les enseignements dans des cas d’usage concrets. Avec des infrastructures axées sur la pratique et des espaces dédiés aux compétences transversales, le centre vise une meilleure employabilité dans un tertiaire en expansion. L’investissement s’élève à 25 MDH, dont 18,5 MDH pour la construction et 6,5 MDH pour l’équipement, sur une superficie de 3.650 m².

Ces ouvertures renforcent le maillage de la région Casablanca-Settat où l’OFPPT compte désormais 101 établissements, 11 centres en milieu pénitentiaire et 7 internats accessibles selon des critères prédéfinis. Pour l’année 2025-2026, l’appareil régional garantit 102.888 places pédagogiques, avec 213 formations diplômantes, 139 qualifiantes et 15 filières professionnalisantes. L’OFPPT souligne que la dynamique conjointe avec la Fondation Mohammed V pour la Solidarité poursuit un objectif d’inclusion : faciliter l’accès des jeunes, en particulier ceux issus de milieux défavorisés, à une offre de formation adaptée aux spécificités locales et aux besoins des marchés. Cette ambition se traduit par l’introduction continue de nouvelles filières — numérique, coding, énergies renouvelables — et par le déploiement d’une nouvelle génération d’infrastructures intégrant des modèles pédagogiques renouvelés.

Pour l’institution, l’entrée en service des trois centres casablancais illustre une approche de proximité, alignant contenus, ateliers et équipements sur les réalités de l’emploi, du tissu productif et des chaînes de valeur. Elle répond également aux impératifs d’un marché du travail en transformation, où l’employabilité des jeunes dépend de plus en plus de compétences techniques actualisées et de compétences comportementales avérées. À terme, l’OFPPT anticipe un effet d’entraînement sur l’écosystème local : meilleure adéquation formation-emploi, soutien aux besoins des PME industrielles et de services, et contribution à la compétitivité des filières stratégiques de la région.

LNT

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Lors d’un exposé présenté jeudi devant le Conseil du gouvernement, M. Berrada a rappelé que cette rentrée s’inscrit dans la Feuille de route 2022-2026, articulée autour du mot d’ordre : « Pour une école publique de qualité ». Au total, 8.271.256 élèves ont regagné les salles de classe le 8 septembre, tous cycles confondus.

Le ministre a également souligné que le corps enseignant compte désormais 299.129 professeurs, dont 14.000 nouveaux recrutés cette année. Ces derniers viennent renforcer le réseau des 12.441 établissements scolaires du Royaume, répartis entre le primaire (8.480 écoles), le secondaire collégial (2.337) et le secondaire qualifiant (1.624).

L’élargissement de l’offre éducative traduit une volonté de l’État de moderniser l’école publique et d’assurer une meilleure couverture territoriale. Les nouvelles infrastructures devraient contribuer à désengorger les classes surchargées, particulièrement dans les grandes agglomérations, et à réduire la fracture éducative qui pénalise depuis des années le monde rural.

De plus, le recrutement de 14.000 enseignants supplémentaires vient renforcer un système longtemps critiqué pour le manque de ressources humaines, ce qui devrait améliorer, au moins en partie, l’encadrement pédagogique.

Mais malgré ces annonces, de nombreux observateurs rappellent que l’école marocaine reste confrontée à des défis structurels. Le déficit en équipements de base dans certaines écoles rurales, la question de la qualité de l’enseignement, la formation des enseignants et la persistance de classes multi-niveaux continuent de peser sur l’efficacité du système.

La généralisation du modèle des « écoles pionnières », expérimenté dans plusieurs régions, apparaît comme une piste prometteuse mais reste encore limitée à une poignée d’établissements. Quant à la lutte contre l’abandon scolaire, notamment des filles en milieu rural, elle demeure un chantier sensible malgré les efforts engagés.

LNT

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Ce partenariat a pour objectif l’ouverture, à l’horizon de la rentrée 2027, d’un nouvel établissement scolaire privé de référence à Conakry. Inspiré du modèle pédagogique qui fait la réputation du Groupe Scolaire Jacques Chirac (GSJC) de Rabat, dont la première promotion de bacheliers a été célébrée le 30 juin 2025, le futur établissement ambitionne d’offrir aux familles guinéennes et internationales un accès à un enseignement international de haut niveau, conforme aux standards d’excellence académique, tout en développant des dispositifs d’ouverture et de soutien destinés à favoriser la diversité sociale et culturelle.

Conçu pour accueillir progressivement jusqu’à 1 200 élèves, de la maternelle au baccalauréat, il proposera un enseignement conforme aux programmes de l’Éducation nationale française, avec pour objectif une homologation par l’Agence de l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) dès son ouverture. Son projet éducatif, fondé sur les valeurs d’excellence, de rigueur académique et d’ouverture interculturelle, intégrera le multilinguisme, en adéquation avec les attentes des familles et le contexte guinéen.

Implanté sur un site de plus de trois hectares, le futur établissement bénéficiera d’une architecture moderne et innovante, en dialogue avec le patrimoine et le paysage environnant. Il sera en outre doté d’infrastructures sportives de haut niveau, où le sport scolaire sera pensé comme un levier éducatif, un vecteur de bien-être et un outil de cohésion sociale, offrant aux élèves les plus talentueux des conditions optimales pour exceller aussi bien sur le plan académique que sportif.

À travers ce projet éducatif ambitieux, le Groupe Hayan & CO et le Groupe Guicopres SA entendent diversifier l’offre éducative en Guinée et promouvoir l’excellence académique, en apportant une contribution nouvelle et structurante au paysage scolaire de Conakry. Ce projet s’inscrit pleinement dans l’ambition de développement de la République de Guinée, en mettant l’éducation au cœur de sa stratégie d’avenir. Il illustre également la vitalité des liens d’amitié et de coopération entre la Guinée, le Maroc et la France, appelés à se renforcer encore davantage autour de valeurs partagées de progrès, de savoir, d’ouverture et d’excellence.

« En investissant dans l’éducation, nous investissons dans l’avenir de la Guinée et dans l’amitié entre nos nations. »

LNT avec CDP

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Le SNE-Sup a par ailleurs rassemblé des représentants de plusieurs universités lors d’une réunion de sa commission administrative, tenue le 14 septembre. L’objectif de cette réunion était de dégager une position commune face à la loi, que le syndicat présente comme un bouleversement majeur de la gouvernance universitaire.

Dans un communiqué diffusé ce lundi, le syndicat détaille un programme de protestation qui combine grèves, sit-in, marches et gel des mandats dans les instances élues. Le SNE-Sup précise que ses réunions resteront en session ouverte, afin d’adapter en temps réel l’ampleur des actions en fonction de l’évolution du dialogue avec le ministère de tutelle.

Tout en affichant son opposition ferme au texte, l’organisation insiste sur son attachement à préserver le déroulement de l’année universitaire. Elle appelle les enseignants-chercheurs à assurer leurs missions pédagogiques et d’encadrement, conformément aux normes en vigueur, afin de ne pas perturber le calendrier académique.

La loi 59.24, approuvée par le Conseil de gouvernement le 28 août 2025, vise à réorganiser le système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Si ses promoteurs y voient un levier de modernisation et d’efficacité, une partie de la communauté universitaire estime qu’elle remet en cause certains acquis et affaiblit le rôle stratégique des universités dans le développement national.

À la veille de la rentrée, la contestation dépasse désormais le cadre strictement syndical. Des organisations étudiantes ont également exprimé leur inquiétude et n’excluent pas de se joindre à la mobilisation dans les prochaines semaines.

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Face à ce constat, une question s’impose : comment éviter que nos systèmes éducatifs, trop focalisés sur les savoirs académiques, n’étouffent cette richesse intérieure ?

La créativité, clé d’un apprentissage vivant

La créativité ne sert pas seulement à dessiner ou inventer des histoires. Elle développe la pensée critique, la résolution de problèmes et l’adaptabilité, autant de qualités indispensables pour évoluer dans une économie numérique et mondialisée.

C’est pourquoi des initiatives innovantes voient le jour : tutorat en ligne adapté au rythme de l’élève (Perply), ou classes de codage comme iCodejr, première plateforme du genre en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, qui initie les jeunes à la logique et au raisonnement scientifique.

Dans ce mouvement, des acteurs privés comme Epson s’engagent à rendre ces outils accessibles au plus grand nombre. Pour la rentrée 2025, la marque japonaise propose à chaque étudiant qui achète une imprimante EcoTank Home ou Home+ de bénéficier de trois cours en ligne gratuits, pour une valeur pouvant atteindre 650 dirhams. Un geste qui dépasse la promotion commerciale pour devenir un investissement dans le potentiel de chaque jeune.

Quand la technologie nourrit l’imaginaire

Parce que l’école ne peut pas tout, la créativité se cultive aussi à la maison, dans les temps de loisirs. C’est pourquoi Epson a lancé Creative Corner, une plateforme gratuite de ressources artistiques à imprimer. L’objectif : encourager les familles à stimuler l’imaginaire de leurs enfants à travers des activités manuelles simples, à une époque où les écrans ont souvent tendance à capter toute leur attention.

Parallèlement, ses solutions interactives, des projecteurs aux imprimantes EcoTank, permettent de transformer une idée numérique en création tangible, et d’ancrer la technologie dans une logique d’expression plutôt que de substitution.

Un engagement local et durable

Loin des simples campagnes de rentrée, Epson mise aussi sur le temps long. L’entreprise accompagne depuis des années des académies régionales marocaines (Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra, Tanger-Tétouan-Al Hoceima) en équipant des salles de classe publiques et en soutenant des initiatives pédagogiques.

Cet engagement dans l’éducation s’inscrit dans une politique plus large de développement durable et de responsabilité sociétale qu’Epson déploie à l’international. Sa vision ne s’arrête pas aux frontières du Maroc : fidèle à sa philosophie « Sho-Sho-Sei » (efficacité, compacité, précision), Epson a basculé en 2023 sur 100 % d’électricité renouvelable dans le monde et vise la neutralité carbone d’ici 2050. Ses efforts en matière de durabilité lui valent d’ailleurs d’être reconnue sur la « liste A » du CDP pour la cinquième année consécutive.

Une rentrée différente pour un avenir inventif

Au-delà des cahiers et des cartables, la rentrée est une opportunité pour poser un choix collectif : voulons-nous des générations qui savent apprendre… ou des générations capables d’inventer ?

En intégrant la créativité au cœur de ses solutions et en associant offre commerciale, pédagogie et durabilité, Epson défend une conviction forte : l’avenir se prépare moins en remplissant des pages qu’en donnant aux jeunes les moyens de les écrire différemment.

LNT avec EPSON

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On peut dire également que dans le cadre de cette rentrée sociale 2025, le Gouvernement Akhannouch ne cesse d’afficher son objectif premier, à savoir le social avant tout, en maîtrisant les équilibres des finances publiques.

Commençant par la rentrée des classes, qui est celle en réalité des parents et des ménages marocains qui se trouvent, en ce mois de septembre, face à tous les frais scolaires qui ponctionnent sérieusement un portefeuille déjà malmené par la détérioration du pouvoir d’achat, la hausse du coût de la vie de ces dernières années, les extras des vacances et autres occasions festives…

La rentrée des classes nous renvoie aussi et surtout à Al Madrassa Al Watania, qui a toujours du mal à aller de l’avant. L’école publique nécessite une réforme en profondeur pour améliorer les infrastructures scolaires et la qualité de l’enseignement, afin de préparer efficacement les élèves aux challenges futurs et réduire la dépendance à la remédiation.

On sait qu’au Maroc, la qualité des apprentissages reste insuffisante par rapport aux normes internationales. Les élèves obtiennent des résultats faibles en lecture, mathématiques et sciences, tant au primaire qu’au secondaire, en dehors des profils exceptionnels dont les officiels se vantent. Les disparités socioéconomiques et territoriales, entre zones urbaines et rurales et entre écoles publiques et privées, accentuent ces défis, d’où la nécessité de réduire ces écarts de performance dans l’éducation marocaine. Avec 85 % d’élèves « peu performants » dans le public contre 54 % dans le privé, et des disparités marquées selon le genre et le niveau socio-économique, l’heure est incontestablement à l’action. L’école privée, elle, complique davantage la situation, avec des prix élevés souvent jugés injustifiés au vu du niveau de la qualité pédagogique et éducative. Des institutions privées devenues malheureusement des opportunités d’investissement pour tous ces « Moul Chekara » en quête de gain facile et rapide sans se soucier du reste… à savoir l’École et son importance pour la construction et le développement humain. Face ainsi un secteur public qui ne relève pas la tête, le privé est considéré comme un choix de contrainte. Un privé composé d’institutions hétérogènes et où la motivation de nombreux investisseurs est plus orientée business que pédagogie et souci d’une formation de qualité.

Le regard des parents sur la rentrée des classes est marqué par l’inquiétude. Une inquiétude légitime tant qu’il est vrai que non seulement les frais de la scolarisation grimpent, mais surtout que l’institution scolaire ne parvient toujours pas à s’organiser pour offrir au plus grand nombre les chances de succès. En effet, aujourd’hui, les attentes sont grandes : la feuille de route apparait pleine de promesses, mais elle se traduit toujours par des difficultés à rétablir la confiance des familles dans l’école publique.

Les foyers s’interrogent sur l’usage fait des moyens croissants consacrés à la formation, avec comme conséquence une demande vers plus de qualité, davantage de pédagogie, le tout sans évidemment amputer la quantité d’enseignement. Face à cette situation, beaucoup ont le sentiment que l’ascenseur social restera toujours en panne… La pédagogie de l’apprentissage reste l’enjeu crucial pour rassurer les parents qui attendent non seulement une amélioration qualitative de l’offre scolaire, mais aussi la réduction de l’encombrement dans les classes, etc.

L’extension du modèle « École pionnière », qui semble donner des résultats qualifiés de probants en termes de qualité de l’apprentissage et de performance, est à suivre de près.

D’autres enjeux ne sont pas de moindre importance :  accélérer les chantiers de la généralisation d’un préscolaire de qualité selon le modèle de gestion approprié ; développer l’utilisation du numérique pour l’enseignement ; reprofiler l’appui social pour un meilleur ciblage des populations vulnérables et des territoires en déficit.

Pour d’autres analystes, l’enjeu reste l’amélioration du niveau des apprentissages des élèves pour qu’ils puissent maîtriser les compétences fondamentales et l’épanouissement des élèves en favorisant l’esprit civique, leur curiosité, culture générale, créativité et aptitude à la communication.

En attendant sa propre rentrée prévue chaque année à fin octobre, le Gouvernement Akhannouch est contraint de poursuivre, rectifier, améliorer les chantiers entamés, de répondre aux attentes et aspiration des ménages marocains, et surtout de faire preuve de plus d’immédiateté, surtout dans l’action.

Hassan Zaatit

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Malgré les progrès réalisés, le système éducatif marocain reste marqué par des inégalités : environ 36 % des enfants de 4 à 5 ans ne bénéficient pas encore d’un enseignement préscolaire, de nombreuses infrastructures ont été fragilisées par le séisme de 2023, et plus de 300 000 élèves quittent prématurément le système chaque année (source : MEN).

Pour répondre à ces défis, CARE Maroc déploie plusieurs projets complémentaires. Le programme Child Step, soutenu par Stellantis, a permis la réhabilitation de deux unités préscolaires, l’installation de trois classes modulaires, l’équipement complet de cinq unités et la construction de neuf latrines adaptées, offrant aujourd’hui un cadre sécurisé à plus de 150 enfants et une formation aux pédagogies inclusives pour les éducatrices, tout en impliquant les parents dans la réussite scolaire, explique-t-on auprès de CARE Maroc.

Le projet AMEAL, avec le soutien de l’Agence Française de Développement et de la Fondation de France, accompagne 160 enfants, dix éducatrices et dix gestionnaires scolaires grâce à l’installation et la rénovation de classes préscolaires, la construction de latrines et des activités parascolaires renforçant le bien-être et la cohésion communautaire. Miftah Anajah, financé par l’Union européenne, soutient 36 établissements scolaires dans deux régions, mobilise des associations de parents, met en place des outils de gouvernance inclusive et favorise l’innovation éducative par le partage de bonnes pratiques, souligne la même source.

« L’éducation est au cœur de notre mission. Chaque rentrée scolaire est un rappel que l’égalité des chances doit commencer dès l’école. Avec nos partenaires, nous travaillons main dans la main pour que chaque enfant puisse apprendre dans un environnement sûr, inclusif et motivant » souligne Mme Hlima Raskaoui, Directrice de CARE Maroc.

Depuis le lancement de ses programmes, CARE Maroc a permis à plus de 33 000 enfants d’accéder à une éducation de qualité et à plus de 100 éducateurs et éducatrices de renforcer leurs compétences professionnelles.

AL

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Parmi cet effectif, le ministère fait état, dans un communiqué, de 7,4 millions élèves dans l’enseignement public encadrés par plus de 299.000 enseignantes et enseignants, répartis sur plus de 12.441 établissements, dont 6.886 basés dans le monde rural.

Selon la même source, le nombre des élèves qui ont entamé leur scolarité en primaire s’élève à 730.000, en hausse de 7,4 %.

Cette rentrée est marquée par la création de 169 nouveaux établissements scolaires dont 72 en milieu rural, outre six écoles communautaires. A cela s’ajoute la construction de 2.461 nouvelles classes dans le cadre des opérations d’extension ainsi que quinze nouveaux internats, tous dans le monde rural.

Autre chiffre, la création de plus de 2.500 nouvelles classes réservées à l’enseignement préscolaire qui accueille cette année environ 985.375 élèves (+4,5 %), dont 663.000 dans l’enseignement public préscolaire, soit 67 % de l’ensemble des effectifs.

Concernant, par ailleurs, l’amélioration de la qualité d’enseignement préscolaire, on note de même source que près de 2.500 éducateurs et éducatrices ont bénéficié d’une formation initiale, auxquels s’ajoutent 13.800 bénéficiaires de la formation continue.

Toujours selon le communiqué, cette rentrée représente une étape cruciale dans la poursuite de la mise en œuvre de la feuille de route 2022-2026, surtout en ce qui concerne la mise en œuvre du programme des Écoles Pionnières, qui compte désormais 4.626 établissements primaires, soit une augmentation de 2.000 écoles par rapport à l’année précédente, encadrées par 75.000 enseignants (32.000 supplémentaires). Quant au total des élèves dans le primaire, il s’élève à près de 2 millions dont 640.000 nouveaux.

Concernant les Collèges Pionniers, leur nombre cette année est de 786 (+ 554 en comparaison de l’année dernière) et un total d’enseignants de 23.716 dont 16.716 nouveaux assurant la scolarité de 677.586 élèves, soit environ 478.000 nouveaux élèves.

Et pour favoriser l’aboutissement de cet ambitieux programme, le ministère a équipé les établissements scolaires ciblés de toute la logistique nécessaire, une manière d’améliorer la qualité de l’enseignement et d’instaurer un environnement scolaire favorable et motivant.

S’agissant de l’enseignement des langues, on note l’augmentation du nombre des établissements primaires enseignant la langue amazighe, outre la généralisation de l’enseignement de l’anglais dans les collèges et les lycées.

Et pour renforcer le rôle des centres de deuxième chance, la même source indique la création de 60 nouvelles écoles, ce qui porte le nombre total des bénéficiaires à 35.000 (+ 6.000 nouveaux élèves).

Dans le registre de la promotion de la gouvernance, cette nouvelle année scolaire sera marquée par l’achèvement de la mise en place du nouvel organigramme du ministère ainsi que la consolidation du mécanisme de contractualisation, outre la poursuite de la généralisation du « projet d’établissement intégré (PEI) » pour tirer vers le haut niveau de rendement et de gestion des établissements scolaires.

A noter que le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Mohamed Saad Berrada, a donné, lundi à Médiouna, le coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire 2025-2026 qui démarre sous le thème « Pour une école de qualité », effectuant, à cette occasion, une tournée dans plusieurs établissements scolaires basés dans cette province relevant de la région de Casablanca-Settat.

LNT avec Map

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Alors que les multinationales continuent d’attirer la majorité des jeunes talents, l’étude montre que plusieurs ministères, offices et entreprises publiques se démarquent comme des employeurs de choix pour les nouvelles générations.

En effet, ceci montre de manière évidente un switch de paradigme et un changement profond et durable dans l’image du travail pour l’Etat en général et la fonction public en particulier. La majorité des jeunes aujourd’hui sont pour le travail pour l’état providence qui offre une stabilité de l’emploi avec des salaires et avantages de plus en plus compétitifs par rapport au secteur privé, voire beaucoup mieux dans certain cas et en particulier pour les cadres qualifiés et les hautes fonctions. Les augmentations répétitives durant les dernières décennies ont permis de répondre aux revendications des fonctionnaires mais aussi rattraper le gap avec le secteur privé voire le dépasser.

Ainsi, l’étude montre qu’un ingénieur, un lauréat d’une grande école de commerce, ou un architecte, choisissent la fonction publique en premier au regard de ce qu’elle présente comme avantages, stabilité et équilibre entre vie personnel et professionnel.

L’analyse des préférences des lauréats révèle que le Ministère de l’Économie et des Finances domine l’attractivité, attirant 43 % des diplômés, principalement issus des écoles de commerce et des filières financières. Il s’impose comme un choix privilégié en raison de la visibilité stratégique de ses missions, de la qualité des projets et des perspectives de carrière dans la haute fonction publique. Le Ministère de l’Intérieur, avec 32 % d’intérêt, attire les profils orientés vers la gouvernance et l’administration publique, tandis que le Ministère de la Transition Énergétique et de l’Environnement séduit 14 % des jeunes diplômés motivés par l’innovation et les enjeux énergétiques durables. Enfin, Le Ministère de l’Équipement et de l’Eau, plébiscité par 11 % des lauréats, séduit surtout les ingénieurs civils et spécialistes des travaux publics, reflétant l’intérêt pour les projets d’infrastructure et les missions techniques d’envergure nationale en cohérence avec les grands chantiers en cours au Maroc dans la perspective du Mondial en 2030.

L’étude montre que les offices, agences publiques et grandes entreprises publiques montre que les structures techniques et sectorielles dominent l’attractivité auprès des lauréats des grandes écoles. Le groupe OCP, en première place avec 41 % d’intérêt, se distingue par ses projets industriels et sa réputation internationale, son niveau de salaire, attirant les ingénieurs en génie industriel et mécanique ainsi que les profils en management et finance…

Parmi ceux qui ont recruté le plus en 2025, l’ONEE se positionne comme un choix majeur dépassant l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), séduisant les ingénieurs en électricité et hydraulique grâce à ses projets stratégiques d’énergie et d’eau.

L’ONCF suit de près, attirant les profils en génie civil et logistique, reflétant l’attrait pour les infrastructures ferroviaires et les missions d’envergure nationale dans le cadre des grands projets en cours. L’ONDA arrive en quatrième position suivi par MASEN qui se distingue auprès des jeunes diplômés orientés vers les énergies renouvelables et les solutions durables, illustrant l’intérêt croissant pour la transition énergétique.

Les agences orientées vers la régulation ou le développement sectoriel, comme ANRT et l’ONMT, suscitent un intérêt ciblé, notamment auprès des profils IT, télécoms et marketing. Dans l’ensemble, ces chiffres soulignent que les offices, agences et grandes entreprises publiques offrant des projets techniques, innovants et à forte valeur nationale sont particulièrement attractifs pour les jeunes talents marocains.

 Cette enquête confirme que, malgré la prédominance du secteur privé, le secteur public marocain demeure attractif pour les lauréats des grandes écoles. Selon les résultats de l’étude, cette attractivité repose autant sur la stabilité de l’emploi que sur la réputation et l’impact stratégique des missions proposées. À l’avenir, le succès des ministères, offices et entreprises publiques dépendra de leur capacité à offrir des parcours de carrière stimulants, des projets innovants et des opportunités de leadership, afin de séduire et retenir les nouvelles générations de talents marocains, à la recherche à la fois de contribution nationale et d’épanouissement professionnel.

H.Z

Critères d’attractivité

Les lauréats interrogés citent comme principales raisons de rejoindre ces organisations publiques :

• Sécurité de l’emploi et stabilité
• Salaire et avantages
• Prestige et reconnaissance sociale par l’accès à des projets stratégiques et structurants pour le pays
• Possibilités d’évolution vers des postes à responsabilité

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La Nouvelle Tribune : Qu’est-ce qui peut provoquer l’angoisse de la rentrée chez les enfants ?

Dr Imane Oukheir : Pour la majorité des enfants, la rentrée scolaire constitue une période génératrice d’angoisse, tant pour eux que pour leurs parents. Cette appréhension est principalement liée à l’incertitude : la première rencontre avec les enseignants, la sortie du cadre sécurisant de la maison, l’adaptation à de nouvelles règles de vie. Elle est d’autant plus marquée chez certains enfants présentant des prédispositions particulières, tels que ceux au tempérament anxieux, ceux souffrant d’anxiété de séparation, ou encore ceux ayant vécu des expériences traumatisantes liées à la séparation parentale, à des difficultés scolaires ou à des situations de harcèlement.

Par ailleurs, il convient de souligner l’effet de contagion émotionnelle : l’anxiété des parents au moment de la première rentrée peut être transmise inconsciemment à l’enfant, qui, tel une éponge, reproduit et manifeste les mêmes symptômes.

Comment distinguer un stress normal d’un trouble préoccupant ?

La distinction entre un stress dit « normal » et un stress pathologique repose sur plusieurs critères. Elle dépend notamment de la durée des symptômes, de leur intensité, ainsi que de leurs répercussions sur l’enfant et sur sa famille. La notion de récurrence est également déterminante : certains enfants ne présentent une symptomatologie anxieuse qu’à l’occasion de leur première rentrée, tandis que d’autres, malheureusement, restent ancrés dans ce schéma et reproduisent les mêmes manifestations à chaque début d’année scolaire.

Quels signes devraient alerter les parents ou les enseignants ?

Concernant les signes pouvant révéler un trouble anxieux lié à la rentrée scolaire, plusieurs manifestations doivent être prises en considération. Chez les jeunes enfants en particulier, l’anxiété s’exprime souvent par des symptômes somatiques tels que des douleurs abdominales, des céphalées ou une fatigue persistante. Elle peut également se traduire par un refus d’aller à l’école, une préférence marquée pour rester à la maison ou encore des crises d’agitation lors de la séparation avec les parents, voire même à l’intérieur de l’établissement.

Certains enfants adoptent une attitude de retrait, allant jusqu’à développer un mutisme sélectif, c’est-à-dire un refus de parler en public et de participer aux activités collectives. D’autres sollicitent fréquemment un retour à la maison ou demandent à contacter leurs parents. Les manifestations peuvent aussi être affectives : attaques de panique, réactions de colère ou de tristesse. Sur le plan verbal, certains expriment le sentiment de ne pas être aimés par les autres.

Enfin, il n’est pas rare d’observer des signes de régression : un enfant ayant jusque-là bien évolué peut présenter une régression du langage ou une énurésie secondaire. L’ensemble de ces symptômes constitue des indicateurs évocateurs de manifestations anxieuses, fréquemment associées à la période de rentrée scolaire.

Quelles bonnes pratiques recommander pour apaiser l’enfant avant et pendant la rentrée ?

En matière de recommandations pour faciliter la rentrée scolaire, plusieurs mesures peuvent être envisagées par les parents. Avant la rentrée, il est conseillé d’adopter une approche progressive : faire visiter l’école à l’enfant afin qu’il s’habitue à son environnement, lui permettre de rencontrer ses futurs camarades de classe et s’approprier l’espace scolaire, voire organiser un court moment de jeu à l’intérieur de l’établissement. Ces étapes contribuent à réduire l’appréhension et à préparer l’enfant à la transition.

Il est également utile de mettre en place des rituels favorisant l’adaptation, tels que limiter l’usage des écrans avant l’école, instaurer des horaires de coucher réguliers et adopter des routines structurées.

Pendant la rentrée, un accompagnement quotidien fondé sur le soutien et la rassurance s’avère bénéfique : demander à l’enfant comment s’est déroulée sa journée, l’aider à gérer ses émotions et à communiquer sur celles-ci, proposer des alternatives pour surmonter les moments d’anxiété. Il est également recommandé de valoriser toute attitude positive, par des félicitations pour les efforts fournis et, le cas échéant, l’octroi de petites récompenses symboliques, afin d’encourager la persévérance et le renforcement des comportements adaptatifs.

Quelle rôle l’école peut-elle jouer dans la gestion de cette anxiété ?

L’école peut jouer un rôle déterminant dans l’accompagnement de l’enfant lors de la rentrée scolaire. Il est essentiel d’établir un contact et une communication réguliers avec les parents, car plus l’enfant perçoit une relation de confiance entre ses parents et les enseignants, plus il est enclin à développer lui-même cette confiance à l’égard du personnel éducatif.

Par ailleurs, il est important de personnaliser l’approche éducative en accordant une attention particulière aux enfants présentant des manifestations anxieuses dès les premiers jours. L’alternance entre activités pédagogiques et activités ludiques peut faciliter l’appropriation des lieux et favoriser un climat rassurant. En cas de besoin, l’école peut également recourir à des réunions pédagogiques impliquant les professionnels accompagnant l’enfant, afin d’assurer une orientation plus spécifique et un suivi adapté.

Y a-t-il des exercices que les parents peuvent mettre en place ?

En ce qui concerne le refus scolaire ou les difficultés d’adaptation à l’école chez certains enfants, il est fréquent que ces derniers présentent un tempérament plus réservé ou sensible. L’accompagnement parental doit alors viser le développement de plusieurs compétences essentielles. Parmi celles-ci figurent les compétences sociales, notamment la capacité à s’intégrer dans un groupe, ainsi que l’autonomie, qui peut être travaillée dès le domicile à travers des routines liées au sommeil, à l’alimentation ou à l’accomplissement des besoins physiologiques.

Ces acquis facilitent le développement de l’autonomie au sein de la classe. Il est également important d’aider l’enfant à améliorer ses moyens de communication, à exprimer et à gérer ses émotions. Des stratégies spécifiques peuvent être mises en place pour atténuer les manifestations anxieuses, telles que des exercices de relaxation et de respiration, des activités corporelles ou la mise en œuvre de pensées positives. L’ensemble de ces approches contribue à soutenir l’enfant dans la gestion de son anxiété et à favoriser son adaptation scolaire.

Propos recueillis par Soufia Khabbouch

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La dimension identitaire du Festival est confiée à la créativité des participants, via un concours national de design graphique chargé de réinventer l’image de l’événement. Le projet lauréat sera adopté comme nouvelle identité visuelle et donnera lieu à une reconnaissance officielle, une bourse d’études et des opportunités d’insertion académique et professionnelle, en partenariat avec une école de design reconnue par l’État. L’objectif est d’articuler valorisation des talents, professionnalisation et mise en réseau, dans une logique d’apprentissage par la pratique.

Côté sport, la Moroccan Student’s League positionne le football comme levier d’inclusion et de cohésion. Des sélections locales, organisées avec des établissements scolaires et universitaires, permettront de constituer des équipes représentatives de toutes les régions, des grands pôles urbains jusqu’aux territoires moins desservis. Le dispositif se veut un cadre d’égalité des chances et de vivre-ensemble, où la compétition sportive s’accompagne d’un encadrement éducatif et d’une dynamique collective à l’échelle nationale.

L’orientation et l’employabilité forment l’autre pilier de la programmation. Des rencontres avec des entreprises de divers secteurs, organisées sous forme de tournées et de contenus digitaux, visent à exposer les bacheliers aux réalités des métiers et aux compétences recherchées. Un concours de développement informatique ciblera les profils technophiles, tandis que des ateliers métiers — animés par des professionnels de la santé, de l’architecture, du design, de l’ingénierie et d’autres domaines — présenteront les parcours de formation et les conditions d’accès aux professions. Cette offre entend rapprocher les jeunes des exigences du marché du travail, tout en favorisant des choix d’orientation éclairés.

Le numérique est également au cœur du dispositif à travers un pôle gaming combinant compétitions, activités interactives et sensibilisation aux débouchés de la filière. Une émission dédiée, pensée comme un espace d’échanges entre bacheliers, acteurs économiques et institutions éducatives, traitera des enjeux actuels et des métiers émergents dans l’ingénierie, la gestion ou encore les technologies de pointe. L’ensemble doit contribuer à structurer un continuum entre information, expérimentation et projection professionnelle.

Au-delà des capitales régionales, le Festival annonce des actions sociales dans les zones rurales, mêlant sport, culture et initiatives communautaires. Cette extension territoriale traduit la volonté d’une couverture inclusive, afin que les opportunités de participation, de formation et de découverte des métiers bénéficient à tous les jeunes, indépendamment de leur lieu de résidence.

Acteur installé de l’orientation post-bac, le Festival du Bachelier revendique plus de quatorze années d’activité, 200.000 jeunes accompagnés, 340 établissements partenaires et une trentaine d’acteurs académiques mobilisés à travers le Royaume. Son modèle gratuit et territorial vise à consolider un réseau national d’information et d’accompagnement, au service d’une génération appelée à prendre part aux mutations économiques et technologiques du pays.

LNT

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Également enseignante de français, Fatima Oussi Abal accompagne depuis plusieurs années élèves et parents dans leur parcours éducatif et personnel. Diplômée en psychopédagogie, en coaching scolaire et en PNL, elle a enrichi son expérience dans différents établissements scolaires avant de se tourner vers le conseil et l’accompagnement individuel. Passionnée par la transmission et l’épanouissement des jeunes, elle met son expertise au service de stratégies concrètes pour surmonter le stress, améliorer l’organisation et renforcer la confiance en soi.

La Nouvelle Tribune : Quels conseils donneriez-vous aux élèves qui s’apprêtent à vivre leur première rentrée au collège ou au lycée ? Et comment les parents peuvent-ils les accompagner au mieux ?

Coach Fatima Oussi Abal : Voir la rentrée comme une nouvelle opportunité est déjà un bon départ. Les élèves se trouvent à un tournant : nouveaux professeurs, nouveaux camarades, parfois un changement de ville ou de système scolaire. Dans ce moment, rester curieux, ne pas hésiter à poser des questions et garder une routine organisée sont des atouts puissants. Quant aux parents, leur rôle est essentiel : offrir un soutien moral, valoriser les efforts plutôt que la perfection, et montrer qu’ils croient en leurs enfants. Ce soutien, bienveillant et posé, est souvent plus rassurant qu’un discours trop exigeant.

Quelles sont les principales difficultés organisationnelles que les élèves rencontrent dès la première semaine ? Et quel rôle concret peuvent jouer les parents ?

 S’adapter à un nouvel emploi du temps, à davantage de matières, et parfois à la fatigue des trajets, notamment dans les grandes villes, sont des réalités souvent sous-estimées. Pour les parents, instituer une routine claire à la maison : des horaires réguliers pour les repas, les devoirs et le sommeil, crée des repères rassurants. Cette stabilité aide les jeunes à se raccrocher à une forme de normalité dans cette phase de transition.

Comment gérer efficacement son emploi du temps pour éviter le stress ? Et comment les parents peuvent-ils soutenir cette organisation sans être intrusifs ?

Un petit carnet ou un agenda est un outil précieux : noter les devoirs, examens, et activités à l’avance permet de visualiser sa semaine et de réduire l’angoisse des oublis. Côté parents, il est utile de vérifier régulièrement, tout en respectant l’autonomie de l’élève : encourager le compromis entre travail et détente, et rappeler l’importance du repos est une manière subtile mais précieuse de soutenir son enfant.

Quelle est l’importance de la préparation mentale avant la rentrée ? Quel rôle peuvent y jouer les parents ?

La rentrée mobilise autant l’esprit que l’agenda : la crainte d’un nouvel environnement ou d’un nouvel établissement est normale, surtout au Maroc où la mobilité scolaire peut être plus fréquente. Pour préparer l’enfant, le dialogue est essentiel. Les parents peuvent évoquer ses craintes, encourager en se remémorant ensemble des réussites passées, et valoriser les qualités de l’élève. Cela fortifie la confiance et adoucit naturellement les tensions du début d’année.

Quels outils simples recommander pour rester organisé au quotidien ? Et quelle habitude instaurer côté parental pour encourager cette organisation ?

Pas besoin d’outils sophistiqués : un agenda papier, un planning hebdomadaire affiché dans la chambre, ou même un simple tableau avec les tâches du jour suffisent, à condition d’être utilisés régulièrement. Pour les parents, instaurer un rituel d’échange le soir, trois ou cinq minutes pour revenir sur la journée, noter les devoirs, préparer la journée suivante,  crée un moment constructif et bienveillant, et renforce l’organisation de l’élève.

Pouvez-vous partager une astuce concrète et simple qui aide vraiment les élèves à démarrer l’année sereinement ? Et comment les parents peuvent-ils y contribuer ?

Une astuce toute simple, mais souvent sous-estimée : préparer ses affaires la veille, cartable, cahiers, vêtements, pour éviter le stress et la précipitation du matin. Cela permet de commencer la journée avec calme et clarté. Les parents peuvent encourager cette démarche en félicitant l’autonomie de l’enfant lorsqu’il prend l’initiative, ce qui favorise la confiance en soi et une routine durable.

 Quel message d’encouragement adresseriez-vous aux élèves et aux parents pour cette rentrée ?

Pour les élèves : voyez chaque rentrée comme une opportunité de découvrir, d’évoluer et de vous surpasser. Les difficultés sont des étapes normatives sur le chemin de la croissance, pas des freins.

Aux parents : votre soutien inconditionnel, vos paroles encourageantes et une écoute sincère sont vos meilleurs outils. Ce que vous transmettez, ce n’est pas la réussite académique immédiate, mais surtout la confiance et la sérénité nécessaires pour apprendre durablement.

Propos recueillis par Soufia Khabbouch

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Les élèves du préscolaire, des deux premières années du primaire, de la première année du collège et du tronc commun du secondaire qualifiant sont reçus en premier ; suivent les élèves de 3e et 4e années du primaire, de 2e année du collège et de 1re année du baccalauréat ; avant ceux de 5e et 6e années du primaire, de 3e année du collège et de 2e année du baccalauréat. Ce phasage d’accueil, distinct du démarrage officiel des cours, vise à réduire le stress de la rentrée et à renforcer la communication avec les familles.

Sur le plan des contenus, l’année 2025-2026 s’inscrit dans la continuité de la feuille de route 2022-2026, centrée sur trois priorités : l’amélioration des apprentissages fondamentaux (lecture, écriture, mathématiques) dès la fin du primaire ; la lutte contre le décrochage scolaire, particulièrement en milieu rural ; et le développement de la vie scolaire par des activités sportives, artistiques et culturelles. Cette stratégie se traduit par l’extension du réseau des « écoles pionnières » — 4 634 établissements dans le primaire dont 2 008 nouvellement intégrés, et 786 collèges après l’ajout de 554 — avec l’ambition de rapprocher l’offre éducative des élèves et d’élever les standards pédagogiques. Parallèlement, la généralisation du préscolaire se poursuit avec une attention accrue à la qualité des pratiques et aux infrastructures adaptées.

Des changements

Deux évolutions linguistiques structurent également cette rentrée. D’une part, l’amazighe doit couvrir 50 % des écoles primaires dès cette année, marquant une étape importante pour la diversité linguistique et culturelle. D’autre part, l’anglais est généralisé aux trois niveaux du cycle secondaire collégial, afin de préparer les élèves à un environnement académique et professionnel plus internationalisé. À l’échelle des structures, le modèle d’« établissement intégré », qui regroupe préscolaire, primaire et collège, continue de se consolider pour offrir un parcours plus harmonieux et cohérent.

L’accompagnement des élèves demeure un axe fort. Les établissements sont invités à renforcer le suivi individualisé, à déployer des dispositifs de soutien pour les élèves en difficulté et à diversifier les activités parascolaires favorisant les compétences sociales et le bien-être. Un accent particulier est mis sur l’inclusion : classes adaptées et matériels spécifiques pour les enfants en situation de handicap, dispositifs d’aide sociale (cantines, transport, fournitures) et partenariats territoriaux pour réduire les inégalités d’accès.

Ces orientations s’appuient sur la dynamique enclenchée lors de l’année précédente. La rentrée 2024-2025 avait mobilisé environ 8,11 millions d’élèves à tous les niveaux, avec l’ouverture de 189 établissements publics et l’ajout d’environ 3 500 salles pour désengorger les classes. Côté encadrement, 18 000 enseignants avaient été recrutés — dont 8 000 en remplacement des départs —, même si la surcharge demeure : environ 4 % des classes du primaire, 20 % au collège et 10 % au lycée dépassent encore 40 élèves. Les efforts de préscolarisation ont porté le taux des 4-5 ans à 78,7 % en 2023-2024, et les mesures sociales ont soutenu la scolarisation de millions d’élèves (fournitures, restauration, transport, particulièrement en zones rurales).

Malgré ces avancées, plusieurs défis persistent. Dans de nombreux territoires, surtout ruraux, les infrastructures de base restent incomplètes (sanitaires, bibliothèques, espaces sportifs), et les effectifs élevés nuisent à la qualité des apprentissages. La disponibilité des enseignants demeure un enjeu : si les recrutements se poursuivent, le déficit n’est pas totalement résorbé et la stabilisation des parcours professionnels continue d’alimenter le débat. Les familles, de leur côté, font face à la hausse du coût de la rentrée (manuels, fournitures, uniformes), tandis que les écarts entre l’école publique et l’école privée nourrissent des arbitrages contraints.

La dimension numérique progresse, mais de façon hétérogène. La diffusion d’outils et de plateformes d’apprentissage en ligne s’accélère, sans toutefois effacer les disparités d’accès à Internet et d’équipement, notamment dans les zones reculées. Les attentes du corps enseignant demeurent claires : amélioration des conditions de travail, classes moins chargées, formation continue régulière et stabilité des statuts. Celles des parents le sont tout autant : une école qui permette à la fois la réussite scolaire et l’épanouissement personnel, dans un contexte de transformation rapide des compétences requises.

En perspective, le ministère projette l’extension du programme des écoles pionnières à 4 000 établissements dès cette rentrée — soit près de 51 % des élèves du primaire —, avec l’objectif d’atteindre environ 70 % à partir de 2026. Combinée à l’élargissement de l’amazighe et de l’anglais, à la consolidation des « établissements intégrés » et à l’effort soutenu sur le préscolaire, cette trajectoire vise un système plus inclusif, plus moderne et mieux aligné sur les besoins d’un monde en mutation.

LNT

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Ce programme a rassemblé des étudiants marocains issus de différents établissements universitaires, avec pour objectif de renforcer leurs compétences dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.

Du 18 au 23 août 2025, les participants ont suivi une formation en Chine, à Dongguan et Shenzhen. Le programme a combiné des cours théoriques, des ateliers pratiques et des visites d’infrastructures technologiques. Des étudiants venus d’autres pays y ont également pris part, ce qui a permis d’encourager les échanges interculturels et la mise en réseau à l’échelle internationale, expliquent le organisateurs.

En parallèle, un programme de mobilité académique est en cours du 23 au 28 août 2025 pour des doctorants marocains à Shenzhen. Les travaux portent sur des thématiques telles que le cloud computing et les infrastructures digitales multisectorielles. Les participants ont l’occasion d’échanger avec des chercheurs et experts internationaux afin d’approfondir leurs connaissances dans le domaine des TIC.

Selon M. Jason Chen, Vice-Président de Huawei Maroc, le programme Seeds for the Future permet aux jeunes talents marocains de bénéficier d’une immersion approfondie et d’un accès aux technologies avancées, tout en contribuant à préparer la prochaine génération de professionnels du numérique et à renforcer la présence du Maroc dans le domaine de l’innovation technologique à l’international.

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Désormais, les commissions de sélection, présidées par les doyens ou leurs représentants, examineront les dossiers en fonction des critères précisés dans la fiche descriptive de chaque filière. Les épreuves écrites et orales, qui constituaient jusque-là l’étape principale du processus, sont supprimées.

La réforme introduit également deux catégories de Masters : les Masters généraux ou de continuité, ouverts aux titulaires d’une licence, et les Masters spécialisés ou d’excellence, accessibles par sélection, mais sans concours.

Selon le ministère, cette nouvelle organisation vise à uniformiser les procédures, à élargir progressivement l’accès au cycle Master et à préserver la gratuité des inscriptions pour les étudiants. Les candidats en temps aménagé, notamment les fonctionnaires, continueront toutefois de s’acquitter de frais spécifiques.

Ce changement marque une étape importante dans la restructuration du système universitaire marocain, en privilégiant une admission basée sur le parcours académique des étudiants plutôt que sur des épreuves ponctuelles.

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Dans un communiqué, l’UH2C indique qu’elle est l’unique université marocaine à figurer dans ce palmarès de référence de l’Academic Ranking of World Universities (ARWU), qui recense chaque année les 1000 universités les plus performantes à l’échelle planétaire, se positionnant dans la catégorie 901e-1000e mondiale.

L’université souligne que cette reconnaissance, obtenue pour la deuxième année consécutive, vient consacrer l’engagement constant de l’UH2C pour l’excellence académique et scientifique, ainsi que sa vision stratégique pour le rayonnement de l’enseignement supérieur national.

Dans le domaine des Sciences Biologiques, l’Université se positionne dans le rang 301 – 400 au niveau mondial, ajoute-t-on de même source, soulignant que cette performance atteste de la qualité de la recherche menée dans des disciplines à fort impact sociétal et témoigne du dynamisme de ses équipes pédagogiques et scientifiques.

« Ce classement n’est pas une fin en soi, mais un jalon dans notre démarche continue d’amélioration et de rayonnement. Il reflète les efforts soutenus de toute notre communauté universitaire et illustre la capacité du Maroc à se positionner dans l’espace mondial de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nous poursuivrons avec détermination nos actions pour renforcer la qualité de nos formations, soutenir l’excellence scientifique et contribuer activement au développement du pays », a expliqué le président de l’Université Hassan II de Casablanca, Houssine Azeddoug, cité dans le communiqué.

Par ailleurs, deux enseignants-chercheurs de L’UH2C ont brillé cette année par leur classement parmi les 200 meilleurs chercheurs mondiaux selon le AD Scientific Index 2025, à savoir Abdessalam Houmada et Idriss Benchekroun.

Et de noter qu’à travers cette distinction, l’UH2C confirme son statut d’acteur majeur de la recherche et de l’innovation, tout en contribuant activement au développement scientifique, économique et social du Maroc, réaffirmant ainsi sa mission au service de la société et son ambition d’inscrire durablement l’enseignement supérieur marocain dans les standards internationaux de qualité et de performance.

LNT avec Map

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A travers cette collaboration, Cisco et l’UIR ont l’intention de se concentrer sur la cybersécurité et l’intelligence artificielle, avec pour ambition de positionner l’UIR comme centre stratégique de développement et d’innovation.

Cisco entend ainsi encourager la synergie entre l’université, le secteur privé et les institutions publiques, afin d’accélérer l’innovation, créer un impact durable dans la région et former la prochaine génération de leaders technologiques, notamment à travers des programmes tels que la Cisco Networking Academy.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de soutenir l’écosystème marocain de l’innovation, en pleine croissance.

Le Centre EDGE (Experience, Design, Go-to-market, Earn) fait partie du programme mondial Country Digital Acceleration de Cisco, qui favorise la transformation numérique en connectant le monde académique, les startups, les acteurs industriels et les institutions publiques, afin d’accélérer l’adoption des nouvelles technologies.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Mme Francine Katsoudas, Vice-Présidente Exécutive et Chief People, Policy & Purpose Officer de Cisco, Mme Meryem Medaghri Alaoui, Directrice Générale Cisco Maroc, et M. Noureddine Mouaddib le Président de l’Université Internationale de Rabat.

A cette occasion, Mme Katsoudas a souligné que cette initiative pose les bases d’une croissance numérique future à travers l’Afrique du Nord, notant qu’avec dix centres d’innovation Cisco sur le continent africain, « nous travaillons aux côtés des nations pour libérer le potentiel de l’IA et des technologies avancées ».

« Notre collaboration s’inscrit dans la vision globale de Cisco visant à former trois millions de professionnels qualifiés à travers l’Afrique, afin de supporter un avenir numérique sécurisé et inclusif pour tous », a fait savoir la Vice-Présidente Exécutive et Chief People, Policy & Purpose Officer de Cisco.

LNT avec Map

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Signées par le Directeur de l’école de la Deuxième Chance et de l’Éducation inclusive, Hsain Oujour et 22 associations, ces conventions s’inscrivent dans le cadre des efforts visant à contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques de la feuille de route 2022-2026, en particulier la réduction d’un tiers du taux de décrochage scolaire.

Dans ce sens, M. Oujour a fait savoir que les associations ont soumis 46 projets au ministère pour contribuer à la gestion des centres de la deuxième chance nouvelle génération, notant qu’à cet effet, 22 ont été retenues, ce qui permettra d’assurer l’éducation et la formation en vue d’une insertion socioprofessionnelle à 1.760 apprenants et apprenantes.

Il a, en outre, indiqué que ces bénéficiaires s’ajouteront aux effectifs des élèves profitant déjà des centres ouverts dans le cadre des conventions renouvelées pour une deuxième ou une troisième année, ainsi qu’aux conventions conclues par les Académies régionales d’éducation et de formation, suite aux appels à projets aux niveaux régional et local.

M. Oujour a également souligné que cette signature vient couronner des années de travail commun entre les associations de la société civile et le ministère, en vue de fournir un service public essentiel : offrir une seconde chance en matière d’éducation et de formation aux jeunes et adolescents n’ayant pas pu poursuivre leur parcours scolaire.

Par le biais de cette initiative, a-t-il poursuivi, le ministère ouvre de nouvelles perspectives à cette catégorie à travers des centres combinant remise à niveau éducative et insertion professionnelle, dans le but de les réintégrer soit dans le système éducatif formel, soit sur le marché du travail, ajoutant que ces programmes ont connu un succès notable au sein de ces centres, grâce à l’engagement fort et à l’implication sérieuse de l’ensemble des partenaires.

De son côté, Houria Arrad, présidente de l’Association « jeunesse des personnes en situation de handicap et leurs amis » à Oujda, a affirmé que l’association s’active depuis plus de vingt ans aux côtés du ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre du programme « Deuxième chance – nouvelle génération », précisant qu’elle dispose de deux centres dans la ville d’Oujda, accueillant des adolescents contraints d’abandonner l’école à un âge précoce à cause de conditions sociales difficiles, telles que la pauvreté, la précarité ou l’éclatement familial.

Mme Arad a aussi souligné que l’association entreprend des campagnes de sensibilisation visant à réintégrer cette catégorie dans le parcours scolaire ou la formation professionnelle de manière progressive, les bénéficiaires reçoivent une formation de qualification professionnelle.

Concernant le bilan de l’année scolaire en cours, les statistiques du ministère font ressortir que 20.236 apprenantes et apprenants ont bénéficié de formations dans les centres de la deuxième chance, en partenariat avec 192 associations qui assurent la gestion de 222 centres.

Le taux d’insertion après la fin de la formation s’élève à près de 81%, dont 29% dans l’enseignement formel, 20% dans les centres de formation professionnelle et 32% dans le marché du travail.

LNT avec Map

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Le programme propose un cursus intégré de quatre ans : deux années de formation à l’ESITH au Maroc, suivies d’une année d’études à Donghua University, puis d’une dernière année en entreprise. Cette approche collaborative vise à former des ingénieurs possédant une double compétence technique et interculturelle, adaptés aux besoins des industries des deux pays.

Au-delà de la formation, le partenariat entend renforcer la recherche collaborative et favoriser la création de laboratoires conjoints pour développer des solutions technologiques innovantes, en réponse aux défis industriels sino-africains.

Créée en 1996, l’ESITH est une école d’ingénieurs de référence en Afrique du Nord, spécialisée dans le textile, l’habillement, la logistique et l’ingénierie industrielle. Donghua University, quant à elle, est reconnue internationalement pour ses compétences dans les domaines du textile, des matériaux avancés et du design.

La cérémonie de signature a réuni les membres du Conseil de Surveillance de l’ESITH, ainsi que des représentants des ministères marocains et de l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH)

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L’événement vise à célébrer une double mémoire : celle de l’école elle-même, véritable pionnière dans la modernisation de l’enseignement supérieur au Maroc, et celle de son fondateur, aujourd’hui âgé de 83 ans. Très affaibli par la maladie, Jacques Knafo recevra un hommage “ante mortem”, dans une volonté assumée de saluer son œuvre de son vivant, en présence de sa famille, d’anciens professeurs, collaborateurs, journalistes et bien sûr, des centaines d’“ESGistes”.

Avec sa devise “Être, Savoir, Gagner”, l’ESG avait su imposer dès les années 80 une pédagogie novatrice, alliant excellence académique, intelligence émotionnelle et développement personnel. À une époque où ces concepts étaient encore balbutiants, Jacques Knafo formait déjà des cadres visionnaires et humanistes, dans un esprit d’exigence et d’ouverture.

Au fil de ses trois décennies d’existence, l’établissement a formé près de 20.000 lauréats, devenus pour beaucoup des dirigeants, entrepreneurs ou acteurs engagés dans la transformation du Maroc. Malgré sa fermeture, l’école continue de vivre à travers ses anciens étudiants, dont l’attachement reste intact.

Par cette célébration, les lauréats veulent aussi réaffirmer l’importance historique de l’ESG dans le paysage éducatif marocain, et transmettre à la jeune génération la mémoire d’un projet éducatif visionnaire. Un moment fort, entre souvenirs partagés et hommage à un homme qui a façonné des destins, souvent en silence, toujours avec foi.

Lundi 21 juillet, à 18h30, à l’hôtel JM Suites, Casablanca.

Une mémoire à raviver. Un homme à honorer. Un héritage à faire vivre.

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S’agissant de la catégorie des collèges, l’Établissement d’épanouissement pour l’éducation et la formation, basé à Taounate, s’est vu décerner la première place. Le Collège Ibn Battouta de la préfecture de M’Diq-Fnideq s’est classé en deuxième position, suivi du Lycée Collégial Moukhtar Soussi, situé à Tata, qui a décroché la troisième place.

Enfin, dans la catégorie des lycées, le premier prix a été remporté par le Lycée Al Bouhtouri d’Agadir Ida-Ou-Tanane. Le Lycée Moulay Ali Cherif de Midelt a obtenu la deuxième place, alors que le Collège Ibn Al Mounassif de Meknès a été classé troisième.

Lancé en 2021, le programme « inwi Challenge » est le fruit d’un partenariat étroit entre le ministère de l’Éducation nationale et l’opérateur télécom inwi. Il a pour ambition de stimuler la créativité des élèves, de renforcer leurs compétences en pensée critique, résolution de problèmes, collaboration et créativité grâce à Minecraft Education, et d’accompagner les enseignants dans l’utilisation pédagogique des technologies numériques.

Cette initiative s’inscrit dans une vision globale d’un système éducatif plus inclusif, plus équitable et tourné vers l’avenir.

Lors de la 5ᵉ édition, 440 enseignants ont été mobilisés dans 399 établissements scolaires, donnant lieu à 1 504 ateliers et à 2 250 heures de formation. Depuis la première édition, 1 308 enseignants ont été formés dans 1 029 établissements, bénéficiant à plus de 110 000 élèves à travers le Royaume.

«  »inwi Challenge » s’aligne parfaitement avec les priorités de la feuille de route 2022-2026 du ministère de l’Éducation nationale, qui positionne l’intégration des technologies de l’information et de la communication comme un levier essentiel pour transformer les pratiques pédagogiques », dit-on auprès d’inwi, tout en notant qu’en proposant un apprentissage actif, collaboratif et créatif, fondé sur le jeu et en cohérence avec les programmes scolaires, cette plateforme permet aux élèves de construire leurs savoirs de manière engageante : « Elle contribue ainsi à renforcer la qualité des apprentissages, à développer la pensée critique et la créativité, tout en favorisant une inclusion équitable dans l’acquisition des compétences numériques. »

HZ

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Lors de cette cérémonie, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a présenté cette initiative comme un levier central de la stratégie industrielle et technologique du Royaume. Il a indiqué que le Pôle Technologique, conçu dans le prolongement des Hautes Orientations Royales, entend répondre aux enjeux actuels liés à l’eau, à l’énergie, aux matériaux et aux infrastructures. Le ministre a souligné que le projet repose sur la convergence des compétences de trois institutions sous tutelle : l’EHTP pour la formation d’ingénieurs, le Centre d’Études Techniques (CID) pour l’expertise opérationnelle, et le Laboratoire Public d’Essais et d’Études (LPEE) pour la recherche appliquée.

L’objectif annoncé est de développer une dynamique articulant formation, ingénierie et recherche, afin de soutenir les projets structurants du pays et de favoriser l’autonomie nationale en matière de solutions technologiques. Dans cette perspective, le Pôle sera appuyé par des partenariats internationaux ciblés, notamment avec des centres de recherche de référence, tout en s’appuyant sur une stratégie de mobilisation des ressources humaines, combinant excellence académique, encadrement d’experts, et formation continue.

De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, a mis en avant la vocation du Pôle à soutenir les politiques publiques en matière de recherche et de développement, notamment dans un contexte de mutations technologiques accélérées. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les institutions concernées afin de répondre aux défis transversaux affectant plusieurs secteurs.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a quant à lui rappelé que la souveraineté technologique représente un enjeu stratégique pour le Maroc, tant en matière de résilience que de compétitivité. Il a également salué les avancées enregistrées dans des secteurs d’infrastructure comme les routes et les ouvrages d’art, mettant en lumière la capacité du pays à s’appuyer sur ses propres compétences.

Intervenant à cette occasion, le directeur de l’EHTP, Jaouad Boutahar, a précisé que l’établissement est engagé dans une transformation profonde, visant à le positionner comme une école d’ingénierie de rang international. Il a évoqué la volonté de développer un nouveau modèle académique fondé sur l’innovation, en s’ouvrant à des partenariats universitaires à l’échelle mondiale.

LNT

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Cette rencontre revêtait un caractère particulier puisqu’elle coïncidait avec le dixième anniversaire de la mise en œuvre du programme Erasmus+ au Maroc. Depuis son lancement en 2015, ce programme a contribué à renforcer les relations entre les jeunesses marocaine et européenne, à travers des opportunités de formation, de mobilité académique et de coopération institutionnelle.

Les 23 étudiants sélectionnés cette année ont été retenus sur la base de critères académiques et d’engagement. Ils suivront un parcours d’études pluridisciplinaire dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur, répartis sur au moins trois pays. Cette mobilité internationale s’inscrit dans l’esprit du programme Erasmus+, qui promeut une formation académique multiculturelle et co-diplômante.

Les boursiers de cette promotion poursuivront leurs cursus dans divers pays européens tels que l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas ou la Suède. Certains intégreront également des établissements situés en dehors de l’Union européenne, notamment en Suisse, au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis ou en Afrique du Sud. Les domaines d’études retenus couvrent un large éventail de disciplines, allant des sciences exactes à la criminologie, en passant par le changement climatique, les villes intelligentes, les sciences sociales, la didactique et les sciences politiques.

La promotion 2025 est composée de 13 étudiantes et 10 étudiants originaires de différentes régions du Royaume. Deux lauréats, ressortissants du Togo et de la Somalie ayant étudié au Maroc, figurent également parmi les bénéficiaires.

Le programme de Master conjoint Erasmus Mundus, qui constitue un pilier du dispositif Erasmus+, continue d’attirer un intérêt croissant au Maroc. Plus de 180 étudiants marocains y ont participé depuis 2015, malgré un processus de sélection compétitif à l’échelle internationale.

Dans son intervention, Mme Patricia Llombart Cussac a souligné que cette cérémonie illustre la solidité du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la jeunesse. Elle a rappelé que le programme Erasmus+ offre aux jeunes l’opportunité de renforcer leurs compétences, de développer leurs parcours professionnels et de s’inscrire dans une dynamique d’ouverture et de coopération internationale.

En marge de l’événement, un échange informel, baptisé « Coffee Talk », a permis à une quinzaine de jeunes participants d’échanger avec l’Ambassadrice autour des enjeux de l’employabilité, des compétences nécessaires pour l’avenir et des perspectives professionnelles à l’échelle euro-méditerranéenne.

LNT

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Cette année, le programme de bourses financera six étudiants originaires de pays membres de la Ligue arabe, qui suivent des cours de deuxième cycle dans cette université historique. Il s’agit de la première bourse d’études destinée spécifiquement aux étudiants des pays arabes à l’université Tsinghua. Elle a notamment pour objectif de renforcer les relations sino-arabes.

L’une des meilleures universités chinoises, l’université Tsinghua est réputée pour son excellence dans les domaines de la technologie et de l’ingénierie, souvent comparée au MIT. Fondée en 1911, elle compte 20 facultés et 90 programmes de premier cycle, ce qui lui permet de couvrir un large éventail de disciplines. Les diplômés de Tsinghua contribuent de manière significative au développement économique, culturel, scientifique et technologique de la Chine et au-delà. L’actuel président chinois, Xi Jingping, est lui-même issu de cette université.

« Depuis plus de mille ans, la région arabe et la Chine sont liées par des échanges dynamiques de biens, de connaissances et un dialogue culturel. En donnant à de brillants étudiants arabes la possibilité d’étudier à Tsinghua, fleuron de l’excellence académique en Chine, nous aspirons à développer des leaders qui perpétueront cet esprit de curiosité et de collaboration séculaire, faisant ainsi des relations arabo-chinoises un modèle de coopération dans un monde de plus en plus fragmenté. Le programme de bourses offre une excellente opportunité aux étudiants de premier cycle et de deuxième cycle de poursuivre leurs études dans une université de renommée mondiale », a précisé Hazem Ben-Gacem, fondateur et DG de BlueFive Capital.

« Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes représente une étape importante dans l’engagement de Tsinghua de former des talents internationaux. En accueillant ces étudiants d’exception issus du monde arabe, nous enrichissons notre campus sur le plan intellectuel et culturel, et nous offrons également à ces étudiants une opportunité unique de tirer parti de l’environnement académique rigoureux de Tsinghua. Nous sommes profondément reconnaissants à M. Ben-Gacem pour cette collaboration visionnaire à l’origine de cette initiative, qui renforcera les liens entre nos peuples et favorisera nos progrès communs », a indiqué le Professeur Yang Bin, vice-chancelier du Conseil de l’université Tsinghua.

Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes débutera cette année universitaire 2025-2026.

H.Z

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L’étude, de nature qualitative et exploratoire, a été menée dans 13 établissements secondaires répartis entre les régions de Rabat-Salé-Kénitra et Casablanca-Settat. Elle s’est concentrée sur le cycle de l’enseignement secondaire qualifiant (15-19 ans), en interrogeant aussi bien les élèves que le corps enseignant et le personnel administratif. L’objectif : comprendre comment les stéréotypes de genre continuent à façonner les représentations, les comportements et les trajectoires scolaires.

Des stéréotypes toujours présents et multiformes

Selon les constats de l’ADFM, les lycées marocains restent imprégnés de discours et pratiques sexistes, véhiculés de manière consciente ou inconsciente par l’ensemble des acteurs scolaires. Le rapport relève notamment la persistance de stéréotypes relatifs au corps et à la personnalité : les filles sont perçues comme physiquement plus fragiles, et leur tenue vestimentaire souvent pointée comme facteur de distraction ou source de harcèlement. Sur le plan des traits de caractère, les jeunes filles sont souvent associées à l’émotion, tandis que les garçons sont valorisés pour leur rationalité, une dichotomie qui influence directement les choix d’orientation.

Le document souligne également l’émergence de formes plus insidieuses de sexisme, qualifiées de « latentes » ou « bienveillantes ». Ces attitudes, plus difficiles à détecter, se manifestent souvent chez les enseignant.e.s ou les encadrants, à travers un discours mêlant valeurs d’égalité et justification de rôles traditionnels, perpétuant ainsi une hiérarchisation implicite des genres.

La mixité scolaire, bien que formellement acquise, reste partiellement mise en œuvre. L’étude relève que les activités éducatives et sportives, ainsi que le positionnement en classe, reproduisent des schémas de séparation, témoignant d’un entre-soi persistant entre les genres.

Des différences marquées 

Les milieux ruraux et périurbains apparaissent plus vulnérables aux discours antiféministes et aux stéréotypes de genre, souvent intériorisés par les garçons mais aussi par une proportion non négligeable de filles. Ce phénomène est notamment lié à la précarité socio-économique et à une moindre exposition aux discours progressistes.

Par ailleurs, la discipline enseignée influence fortement la perception de l’égalité. Si nombre d’enseignants affirment promouvoir les droits et les opportunités pour tous, ceux des disciplines à référent religieux, comme l’éducation islamique, mettent souvent en avant une logique d’équité fondée sur la complémentarité entre les sexes, générant des ambiguïtés chez les élèves.

Le contenu des manuels scolaires n’échappe pas non plus à la critique. L’étude dénonce une « transmission aveugle » de stéréotypes, souvent liés à des figures féminines passives ou soumises, notamment dans les œuvres littéraires étudiées en classe. Les enseignants, peu formés à l’analyse critique de ces contenus, reproduisent sans remise en question les messages transmis par les supports pédagogiques.

Les espaces numériques sont identifiés comme des catalyseurs de diffusion des stéréotypes de genre. L’influence des images, des algorithmes ou des influenceurs en ligne alimente souvent des discours sexistes, contre lesquels les jeunes, peu formés à une lecture critique, sont peu armés. Le numérique devient ainsi un lieu de renforcement des inégalités plutôt que d’ouverture vers l’égalité.

Un appel à l’action et une vision stratégique pour l’école

« Malgré les intentions et les réformes, notre système éducatif n’a toujours pas fait de la pédagogie de l’égalité un pilier central. L’école continue de reproduire les inégalités au lieu de les combattre », a déclaré Amina Lotfi, membre du bureau exécutif de l’ADFM. Elle a plaidé pour une stratégie nationale cohérente, dotée d’objectifs mesurables et d’un dispositif de suivi rigoureux, insistant sur la nécessité d’une volonté politique ferme.

Le rapport ne se limite pas à un constat. Il formule une série de recommandations concrètes : renforcer l’égalité dans les textes éducatifs, réviser les programmes, former les enseignants à l’approche genre, intégrer des évaluations sensibles au genre, et impliquer activement les garçons dans les actions de sensibilisation.

La publication de ce recueil s’inscrit dans une démarche initiée depuis plusieurs années par la dynamique Pour une école de l’égalité, pilotée par l’ADFM et ses partenaires. Parmi les actions menées figurent la présentation d’un mémorandum au ministère de l’Éducation en 2022, des journées d’étude avec des parlementaires, des campagnes nationales de sensibilisation ou encore des ateliers interactifs organisés dans plusieurs établissements et centres culturels du pays.

Ces initiatives ont notamment mis en évidence l’intérêt croissant des jeunes pour les questions d’égalité et leur rôle potentiel comme vecteurs de changement au sein des communautés scolaires.

LNT

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Rappelons que depuis l’annonce soudaine, fin mai, de l’obligation de porter un uniforme à la rentrée 2025, la contestation s’est structurée. Près de 200 parents d’élèves se sont regroupés dans un collectif actif via WhatsApp, et une pétition circule toujours. Le rejet exprimé n’est pas dirigé contre l’uniforme en soi, mais contre la manière dont cette décision a été imposée, sans consultation ni débat.

Sur les 50 élèves délégués de classe, 40 se sont prononcés contre la mesure. Les familles dénoncent une absence totale de concertation, des coûts supplémentaires imposés dans un contexte économique tendu, et un manque de transparence dans la prise de décision. Ce climat a conduit à la création d’une nouvelle structure indépendante, la CIPE – Coordination Indépendante des Parents d’Élèves – née du vide laissé par les associations officielles, accusées d’être inactives ou complaisantes.

Une déclaration relayée dans la presse française a particulièrement choqué les familles. Nathalie Rocamorat, représentante de la PEEP, y affirme : « Si les parents ne veulent pas respecter le règlement intérieur, ils sont libres d’aller dans un autre établissement. » Une prise de position perçue comme brutale et déplacée, d’autant plus qu’à cette date, la période de réinscription et de transfert était déjà terminée.

Plusieurs faits récents ont contribué à nourrir la colère des familles : des enfants auraient été convoqués en classe pour des essayages d’uniformes sans l’accord des parents ; des messages insistant sur l’obligation du port de l’uniforme, parfois jugés menaçants, ont été envoyés aux familles. Les parents ajoutent que le règlement intérieur a par ailleurs été modifié le 10 juin, soit après les dates limites de transfert, renforçant l’impression d’un processus verrouillé.

La situation est d’autant plus tendue que la direction aurait annoncé que seules les familles françaises boursières bénéficieraient d’une prise en charge de 80 % du coût de l’uniforme. Les familles marocaines, pourtant majoritaires, ne seraient pas concernées par cette aide, alimentant un fort sentiment de discrimination.

Cette polémique intervient alors que les frais de scolarité dans le réseau AEFE connaissent une hausse continue. Entre 2021 et 2025, les frais annuels pour un élève français en élémentaire sont passés de 32 700 à 38 500 dirhams, et de 41 200 à 47 300 dirhams pour un élève marocain. Les droits de première inscription ont bondi de 22 000 à 30 000 dirhams, soit une augmentation de plus de 36 %.

Dans ce contexte, l’imposition de l’uniforme représente une charge financière supplémentaire difficilement acceptable pour de nombreuses familles. La CIPE alerte sur les risques d’inégalités accrues et remet en question la légitimité d’une mesure qui ne répond à aucune urgence pédagogique.

Des élèves ont même composé une chanson pour exprimer leur point de vue, preuve que le débat dépasse le cadre des parents. Selon la CIPE, cette affaire soulève des questions fondamentales sur le mode de gouvernance au sein des établissements français à l’étranger, le respect des familles et la prise en compte des réalités économiques et sociales des élèves.

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Organisé sous le thème «Accompagner les familles dans leur navigation du monde numérique», l’événement a connu la participation de Myriam Bahri, psychothérapeute et membre du Conseil consultatif sur la sécurité de TikTok pour la région MENAT,  le Dr Youssef Bentaleb, président fondateur du Centre Marocain de Recherche Polytechnique et d’Innovation et directeur d’Espace Maroc Cyberconfiance ainsi que Myriam Ezzakhrajy, consultante en éducation aux médias.

Les échanges ont porté sur plusieurs problématiques rencontrées par les familles, telles que la gestion du temps d’écran chez les adolescents, la prévention du harcèlement en ligne, ou encore les pressions sociales liées à l’usage des réseaux sociaux. Les panélistes ont partagé des stratégies pour aider les parents à aborder ces sujets avec leurs enfants et favoriser un usage plus encadré du numérique.

« Les parents ont souvent l’impression d’être à la traîne par rapport à des technologies que leurs adolescents maîtrisent déjà, mais l’objectif n’est pas de devenir des experts du jour au lendemain. Il s’agit de rester connecté avec son adolescent et de comprendre son monde numérique », a expliqué Myriam Bahri. Elle a également souligné que les outils de sécurité mis en place doivent encourager le dialogue autour des limites et habitudes numériques.

Le Dr Youssef Bentaleb a pour sa part estimé que « Impliquer les familles dans le débat national sur la sécurité numérique et le bien-être des jeunes est à la fois opportun et essentiel ». Il a salué l’introduction d’outils de sécurité adaptés au contexte local, tout en précisant : « Ces fonctionnalités soutiennent non seulement les parents dans l’orientation et la protection de leurs adolescents, mais elles contribuent aussi à favoriser un dialogue plus constructif et ouvert au sein des familles sur l’engagement numérique responsable ».

Myriam Ezzakhrajy a insisté sur l’importance de la responsabilité partagée : « Protéger nos ados contre les effets néfastes d’une mauvaise utilisation des plateformes digitales et des réseaux sociaux est une responsabilité collective, une responsabilité citoyenne qui concerne toute la communauté éducative, les parents en premier lieu, les acteurs du numérique et des médias et bien sûr les pouvoirs publics ».

TikTok a profité de cette rencontre pour présenter de nouvelles fonctionnalités de sécurité, ajoutées à son « Mode Connexion Famille » lancé en 2020. Parmi elles : « Time Away », qui permet aux parents de définir des plages horaires sans écran, « Family Pairing », qui leur donne accès aux interactions sociales de leurs enfants, « Wind Down », accompagnés de musique relaxante aux utilisateurs mineurs après 22h afin d’encourager la déconnexion, et enfin « les limites de temps d’écran », configurables selon les besoins.

TikTok a également mis en avant son Fil STEM, un flux de contenus éducatifs portant sur les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, accessible dans plus de 100 pays.

A. Loudni

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Cette performance remarquable vient confirmer l’efficacité du modèle éducatif novateur adopté par les deux institutions, qui repose sur une parfaite complémentarité entre le parcours scolaire et l’engagement sportif, en droite ligne avec les Hautes Orientations Royales visant à offrir aux jeunes un environnement éducatif intégré, valorisant leurs talents et spécificités.

Dans une déclaration faite à cette occasion, M. Ibrahim Naânaâi, PDG du Groupe Scolaire Jean Jaurès – Deroua, a souligné que « le taux de réussite de 100 % obtenu par nos élèves témoigne de notre engagement profond à offrir toutes les conditions de réussite et d’épanouissement, quel que soit le profil de chaque apprenant ».

Et d’ajouter que l’alliance entre études et sport n’est plus un idéal lointain : « C’est une réalité concrète que nous vivons au quotidien, grâce au dévouement de nos équipes pédagogiques et sportives, et à la détermination exemplaire de nos élèves ».

Cette cérémonie a été marquée par la présence de figures nationales de premier plan, dont Dr. Saad Eddine El Othmani, ancien Chef du Gouvernement, Hassan Aourid, ex-Porte-parole du Palais Royal, et Ahmed Bhiri, ancien présentateur du journal télévisé sur la première chaîne, qui ont chacun exprimé, à travers de courtes interventions, leur fierté envers cette génération montante et prometteuse.

« Plus qu’une simple cérémonie, cet événement a été un moment fort porteur de messages : l’excellence académique et la réussite sportive peuvent coexister dans un cadre éducatif cohérent, centré sur l’élève, porteur d’un projet de développement global », dit-on auprès de l’organisation pour qui, à travers ce modèle pédagogique intégré, le Groupe Scolaire Jean Jaurès – Deroua et l’Académie du Raja ambitionnent de former une nouvelle génération de jeunes marocains capables de représenter dignement le Royaume tant sur le plan scientifique que sportif, tout en étant porteurs de valeurs citoyennes et animés par l’esprit de défi.

Il est à noter que c’est pour la deuxième année consécutive, que les élèves de l’Académie du Raja, inscrits dans le cursus scolaire du Groupe Jean Jaurès, ont enregistré un taux de réussite de 100 % au baccalauréat.

Une cérémonie similaire avait été organisée l’année précédente, sous le parrainage de M. Bachir Boukhrouaa, Chef des systèmes de données économiques au Fonds Monétaire International, qui avait exprimé à son tour sa fierté d’accompagner une jeunesse ambitieuse, brillante sur les plans scolaire et sportif.

H.Z

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Destinée aux acteurs du développement social, cette initiative vise à renforcer les compétences professionnelles dans le domaine de l’innovation sociale au Maroc et en Afrique francophone. Chaque participant a été accompagné de manière personnalisée dans la structuration d’un projet à visée sociale, dans le cadre d’un cursus articulé autour de 15 modules de formation couvrant les dimensions clés du management de l’innovation à impact.

Selon Aimane Cherragui, manager du programme académique de la Fondation Abdelkader Bensalah, cette première cohorte représente « les bases d’une nouvelle génération de porteurs de projets engagés », contribuant à structurer un écosystème d’innovation sociale plus opérationnel et pérenne.

Pour Nassef Hmimda, directeur de l’Executive Education et de l’Innovation Pédagogique à l’École Centrale de Casablanca, les résultats obtenus confirment la pertinence du dispositif mis en place. Il souligne que le passage au format Mastère Spécialisé traduit une volonté de renforcer l’offre académique en matière d’innovation sociale, à travers une formation plus intensive, ancrée sur l’impact et orientée vers les besoins des professionnels du secteur.

Le programme s’appuie sur une approche pédagogique immersive et interdisciplinaire, fondée notamment sur le design thinking. L’objectif est d’équiper les participants de compétences pratiques et analytiques leur permettant de concevoir, mettre en œuvre et évaluer des projets complexes dans des contextes variés. L’apprentissage repose sur l’observation, l’expérimentation, la collaboration et l’intelligence collective, dans le but de produire des solutions innovantes adaptées aux enjeux locaux.

Le développement de ce Mastère s’inscrit dans le cadre d’un partenariat durable entre la Fondation Abdelkader Bensalah et l’École Centrale de Casablanca, qui conjuguent expertise académique et ancrage terrain. Ensemble, les deux institutions poursuivent un objectif commun : accompagner la montée en compétences des acteurs de terrain et promouvoir des réponses innovantes aux défis sociaux et environnementaux du continent.

LNT

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Dans un monde où l’intelligence artificielle redéfinit les compétences, les pratiques pédagogiques et les attentes des apprenants, ce partenariat vise à repenser l’introduction de l’IA dans les structures éducatives de manière progressive, humaine et impactante.

L’intégration de l’intelligence artificielle dans l’éducation n’est plus un luxe, mais une nécessité. Les établissements scolaires et universitaires au Maroc doivent désormais préparer leurs élèves à un monde profondément transformé par les technologies intelligentes. Ignorer cette transition reviendrait à creuser davantage les inégalités d’accès au savoir, à l’innovation et à l’employabilité. Ce partenariat s’inscrit dans une démarche de souveraineté éducative : donner aux enseignants, aux directions et aux élèves les clés pour comprendre, utiliser et tirer parti de l’IA, sans subir ses effets, mais en en faisant un levier d’émancipation et de progrès.

Objectif de ce partenariat :

• Intégrer concrètement l’IA dans les cursus et les outils scolaires
• Accompagner les directions, enseignants et élèves face aux transformations à venir
• Outiller les structures pour qu’elles deviennent actrices du changement

Ce que couvre cette collaboration :

• Formations immersives et accessibles autour de l’intelligence artificielle
• Projets éducatifs intégrés à la plateforme BOTI School avec modules IA
• Création et déploiement d’outils concrets pour les écoles (suivi, automatisation, analyse pédagogique, etc.)
• Sensibilisation et accompagnement des communautés éducatives
• Renforcement de la culture numérique responsable dans les établissements

Un appel à l’écosystème éducatif : BOTI School et AI Crafters invitent dès à présent toutes les écoles, universités, associations et institutions éducatives à rejoindre cette dynamique collective. C’est l’occasion d’être parmi les pionniers d’une nouvelle ère éducative, où la technologie ne remplace pas l’humain, mais le révèle.

À propos de AI Crafters

AI Crafters opère au Maroc, aux Émirats Arabes Unis et en France. Notre Lab d’IA au Maroc pilote la Recherche & Développement, produisant +50 cas d’usage IA par mois dans divers secteurs tels que l’éducation, la santé, la finance et le retail.

En 2 ans, AI CRAFTERS a formé et accompagné plus d’une centaine d’organisations et propose aussi des solutions AI sur mesure.

AI Crafters porte également le programme AI4Education, une initiative pour intégrer l’IA dans l’éducation de façon éthique et pédagogique. Elle vise à outiller enseignants, élèves et institutions afin de préparer la prochaine génération aux enjeux de l’IA.

Site officiel : https://aicrafters.com/

À propos de BOTI

BOTI School est une plateforme 360° et un acteur leader de la digitalisation des établissements éducatifs, de la petite enfance à l’enseignement supérieur.

Présente au Maroc et dans plusieurs pays d’Afrique, Boti School propose une solution tout-en-un qui couvre l’ensemble des besoins d’une école : gestion pédagogique, commerciale, administrative, financière, RH, communication et vie scolaire… Et bien plus encore.

Alliant technologie de pointe et accompagnement personnalisé, BOTI School permet aux établissements de réussir leur transformation numérique à travers des outils puissants, un suivi sur-mesure, des formations continues gratuites et une vision claire de l’école de demain.

Site officiel : https://boti.education

Cdp

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Selon le communiqué officiel, les filles représentent la majorité des candidats admis, avec 145.918 lauréates, soit un taux de réussite de 71,3 % contre 61,81 % chez les garçons. En tout, 374.371 candidats scolarisés ont pris part aux épreuves, enregistrant un taux de présence de 97,14 %, contre 97,36 % l’année précédente.

Concernant les candidats libres, leur nombre s’est élevé à 71.361, avec un taux de présence de 64,42 %. Le taux de réussite pour cette catégorie s’est établi à 36,95 %, en recul par rapport aux 39,56 % obtenus en 2024.

L’ensemble des candidats scolarisés et libres ayant obtenu leur diplôme, au nombre de 250.075, comprend 152.261 lauréats ayant obtenu une mention, ce qui représente 54,9 % des admis. Le ministère indique également que les candidats en situation de handicap ont enregistré un taux de réussite de 69,66 %, certains ayant bénéficié de mesures d’adaptation spécifiques pour les épreuves et leur correction.

En ce qui concerne les différentes filières, le taux de réussite s’est établi à 68,95 % pour les filières internationales du baccalauréat marocain, tandis que les filières professionnelles ont enregistré un taux supérieur, atteignant 76,15 %.

Le ministère a souligné que cette session a été marquée par la poursuite des efforts de digitalisation du processus d’organisation des examens, notamment à travers l’utilisation du codage électronique secret des copies d’examen, en place pour la deuxième année consécutive. Ce dispositif vise à renforcer la transparence et l’objectivité dans la correction. Par ailleurs, la production des diplômes et relevés de notes continue à être assurée sous format numérique.

Des mesures organisationnelles et de sensibilisation ont également été renforcées, en coordination avec les autorités judiciaires et sécuritaires, afin de prévenir et lutter contre les différentes formes de fraude, notamment celles impliquant des moyens électroniques.

Les résultats ont été communiqués aux candidats dès les premières heures de la matinée du 14 juin, via la plateforme taalim.ma et par SMS. Les diplômes numériques seront mis à disposition à partir du 15 juin.

Par ailleurs, la session de rattrapage est prévue pour les 3, 4 et 5 juillet prochains. Elle concernera 153.612 candidats, dont les résultats seront publiés le 12 juillet.

Le ministère a enfin annoncé que les élèves ayant obtenu des résultats particulièrement élevés participeront au concours général des sciences et techniques, organisé le 4 juillet au lycée Moulay Youssef à Rabat. Les disciplines concernées sont les mathématiques, la physique-chimie, les sciences de la vie et de la terre, ainsi que les sciences de l’ingénieur.

LNT

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D’après M. Bensaid, les orientations stratégiques adoptées au cours des cinq dernières années ont permis d’obtenir des résultats concrets. Il a notamment indiqué que 84 % des étudiants de la promotion 2024 avaient reçu une proposition d’emploi avant la fin de leur cursus universitaire, un indicateur présenté comme révélateur de l’adéquation entre la formation dispensée et les attentes du marché du travail.

L’Université Al Akhawayn avait lancé, en 2020, un plan stratégique centré sur plusieurs axes, dont l’excellence académique, l’inclusion, la flexibilité des parcours, l’employabilité et le bien-être étudiant. Ce plan visait à consolider le modèle pédagogique de l’université, tout en assurant sa capacité à évoluer dans un environnement en mutation constante.

Selon le président de l’université, cette stratégie a permis de renforcer la cohérence de l’offre éducative avec les besoins du tissu économique et social, à l’échelle nationale et internationale. À ce jour, plus de 8 000 lauréats ont été formés par l’université et exercent dans des secteurs variés tels que l’économie, la gestion, la diplomatie ou encore la culture.

Lors de cette rencontre, le chancelier de l’université, Abdellatif Jouahri, a rappelé que l’établissement s’est imposé, depuis sa création en 1993, comme une institution académique de référence. Il a précisé que la mission de l’université repose sur les principes d’ouverture, d’excellence académique, de service à la société et d’impact durable.

M. Jouahri a également mentionné l’accréditation obtenue en 2017 auprès de la New England Commission of Higher Education (NECHE), organisme d’évaluation nord-américain qui accrédite notamment des universités telles que Harvard et le MIT. Cette reconnaissance est perçue comme un gage de qualité et de conformité aux standards internationaux en matière d’enseignement supérieur.

À l’occasion de son trentième anniversaire, l’Université Al Akhawayn engage une nouvelle phase de réflexion stratégique. Le chancelier a précisé que cet anniversaire constitue un moment propice à l’échange avec les partenaires institutionnels, à l’écoute des attentes des jeunes générations et à la formulation d’une nouvelle vision d’avenir.

Dans ce cadre, l’université prévoit de lancer prochainement sa stratégie 2025–2030. Celle-ci visera à accompagner les transformations nationales et les évolutions globales dans les domaines de l’enseignement, de l’innovation, et de la gouvernance universitaire. L’objectif affiché est de maintenir la compétitivité de l’université tout en contribuant activement aux chantiers de développement du pays.

LNT

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Cette progression témoigne du développement constant et de la qualité des programmes de formation continue proposés par l’école.

Une reconnaissance portée par les entreprises

Particularité de ce classement : 80 % des résultats reposent sur l’évaluation des entreprises clientes. Excelia Business School enregistre une nette amélioration sur la quasi-totalité des critères liés à leur satisfaction, atteignant la 33ᵉ place mondiale pour la satisfaction globale.

Les plus fortes progressions de l’école cette année portent sur :

• le retour sur investissement : +19 places

• la qualité du suivi : +17 places

• les objectifs atteints : +14 places

• la conception des programmes et méthodes pédagogiques : +10 places

Une ambition affirmée pour l’executive education

« Au moment où l’école affirme un plan ambitieux de développement de son activité executive dans le cadre de sa nouvelle trajectoire “Business Education for our futureS”, ce résultat et cette reconnaissance sont un point d’appui très fort pour déployer l’offre que porte le Centre Executive Education, sous la direction de Guillaume Pernoud. Cela concerne aussi bien nos trois grands territoires qu’à l’international, avec toujours la volonté d’être en adéquation avec les besoins d’adaptation des entreprises et de cultiver l’esprit de co-construction qui caractérise nos réponses. »

— Tamym Abdessemed, Directeur général adjoint d’Excelia, Directeur d’Excelia Business School

« Ce résultat témoigne de la pertinence de nos programmes conçus en étroite collaboration avec les entreprises, pour répondre aux transformations profondes des métiers et accompagner durablement leur évolution. Il souligne également l’engagement de l’ensemble des équipes du Centre Executive Education. »

— Guillaume Pernoud, Directeur du Centre Executive Education, Excelia Business School

Cdp

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Cet accord vise à renforcer l’engagement commun dans le cadre du projet « Classes Connectées Dir iddik », pour faire du numérique un levier de renforcement et d’excellence dans le système éducatif national.

Marquée par la présence de Mohamed Benribarg, Wali de la région de Béni Mellal – Khénifra, de Azdine El Mountassir Billah, PDG de inwi, de Imad Toumi, PDG de Managem, cette signature symbolise une étape majeure dans le déploiement de cette initiative collective découlant d’une démarche RSE commune, dit-on auprès de inwi.

Par la même occasion, une visite officielle à l’école Ouled Abdoun à Fqih Bensalah, a été organisée et où les partenaires ont annoncé le lancement du 2^ème lot du projet « Classes Connectées Dir iddik », qui ambitionne de fournir aux élèves l’opportunité de développer de nouvelles compétences grâce aux outils numériques pour une éducation moderne et innovante, afin d’élargir son impact et toucher un plus grand nombre de bénéficiaires.

La Fondation Al Mada, en étroite collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports, aspire à toucher plus de 30 000 élèves d’ici 2026, en équipant plus de 100 écoles primaires rurales à travers les 12 régions du Maroc.

En plus d’apporter les équipements nécessaires et d’assurer une connectivité optimale, cette nouvelle étape du projet inclut notamment des formations destinées à renforcer les compétences des élèves et des enseignants, notamment à travers le programme « Caravane Coding pour tous ».

Développé par le Ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, ce programme prévoit des formations aux enseignants en coding, en robotique et en initiation à l’IA en vue d’assurer des ateliers d’apprentissages aux élèves du primaire.

En outre, des sessions de formation seront proposées par l’association Injaz Al Maghrib sur des thématiques variées telles que l’économie locale, le fonctionnement d’une entreprise ou encore la gestion budgétaire, afin de préparer les élèves à l’économie moderne.

Pour rappel, le premier lot du projet « Classes Connectées Dir iddik », lancé en mars 2024, initiative de la Fondation Al Mada avec le concours de inwi, Managem, Nareva et leurs partenaires, a déjà permis d’équiper 30 classes dans plusieurs régions du Maroc.

Ces efforts ont bénéficié à plus de 12 200 élèves, couvrant des régions telles que Casablanca-Settat, Béni Mellal-Khénifra, Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra, Draa-Tafilalet et Marrakech-Safi. Ce premier bilan met en lumière l’impact positif de ce projet ambitieux et notamment l’adoption du numérique dans l’enseignement pour offrir aux élèves un accompagnement éducatif de qualité, améliorant ainsi leurs conditions d’apprentissage.

H.Z

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C’est par un simple courrier adressé aux familles que l’annonce est tombée : à compter de la rentrée de septembre 2025, tous les élèves devront porter un uniforme scolaire. La décision, qui aurait été prise au cours d’un conseil d’établissement, a pris de court la communauté scolaire. Selon plusieurs témoignages recueillis, les familles ont été informées après avoir déjà procédé à la réinscription de leurs enfants.

« Nous ne sommes pas opposés à l’uniforme en soi, mais à la méthode brutale avec laquelle cette décision a été imposée », explique un parent. « Il n’y a eu ni consultation préalable, ni explication claire, ni prise en compte des réalités sociales de nombreuses familles. » Plusieurs parents rappellent en effet que le port de l’uniforme ne constitue pas une obligation dans le droit marocain, et qu’il n’est pas généralisé dans les autres établissements AEFE au Maroc, ce qui crée un sentiment d’injustice.

Face à cette annonce, plus de 130 parents d’élèves se sont organisés de manière informelle à travers un groupe WhatsApp. Selon une représentante du mouvement, cette initiative découle d’un sentiment de solitude et d’abandon face au silence des associations de parents d’élèves en place. « Nous avons senti qu’il fallait nous représenter nous-mêmes, car nos inquiétudes n’étaient pas relayées. »

Les griefs sont multiples : au-delà du défaut de concertation, les familles dénoncent les coûts supplémentaires que représente l’uniforme, notamment en raison d’un partenariat exclusif avec un fournisseur unique. « Le coût est important, alors que les frais de scolarité, déjà très élevés, augmentent chaque année sans explication claire », déplore un parent. D’autres parents pointent les enjeux d’équité, dans un contexte où certaines familles consacrent jusqu’à 70 % de leurs revenus à la scolarité de leurs enfants.

Le 2 juin 2025, une réunion s’est tenue entre la direction du collège et les parents mobilisés. L’échange a été qualifié de « tendu » par plusieurs participants. Les parents y ont réitéré leur opposition à une décision qu’ils jugent arbitraire, précipitée et prise « par une vingtaine de personnes seulement », sans réelle implication de la communauté éducative, ni des élèves concernés.

Un sondage mené en interne montre d’ailleurs que la majorité des parents et des élèves seraient contre le port obligatoire de l’uniforme. Les délégués de classe se sont également mobilisés : sur 50, 40 se seraient prononcés contre la mesure. Pour beaucoup, le processus décisionnel n’a pas été transparent, et l’attitude de la direction alimente un climat de défiance.

Le mécontentement ne faiblit pas. Une pétition initiée par les élèves circule depuis quelques jours, et plusieurs familles évoquent déjà l’éventualité d’un recours en justice pour faire valoir leurs droits. Les parents réclament la suspension immédiate de la décision et l’ouverture d’un « véritable dialogue respectueux » avec l’administration de l’établissement.

Selon eux, il ne s’agit pas uniquement d’un débat sur l’uniforme, mais d’un enjeu plus large : celui de la gouvernance au sein des établissements français à l’étranger, du respect des familles, et d’une prise en compte réelle de la diversité des contextes économiques et sociaux des élèves.

LNT

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