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]]>Il y a quelques années, il a décidé de lancer un blog sur les réseaux sociaux pour « mettre en avant toutes mes pensées et partager avec le public ». Cela lui a permis de découvrir qu’il n’était pas seul à avoir cette passion à l’histoire.
Dans son blog Old Morocco (www.instagram.com/oldmaghrib), il publie des photos et images d’époque, accompagnées de capsules historiques. Entretien.
La Nouvelle Tribune : D’où vient votre intérêt pour l’histoire du Maroc ?
Le fait d’avoir grandi ailleurs que dans mon pays d’origine est la principale raison pour laquelle j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire du Maroc. Mon grand-père et mon père depuis mon jeune âge m’ont toujours raconté comment le Maroc d’autrefois était beau. Je visitais le Maroc que l’été, donc j’avais donc deux visions du pays : celle de mon grand-père et mon père, et celle de mes vacances estivales. En partant à la quête de mes origines, je trouvais de vieilles photos de villes marocaines et mon père m’aidait à les situer. Petit à petit, à force de visiter le Maroc, je commençais moi-même à reconnaître les lieux.
J’ai finalement fini par comprendre pourquoi on me disait que le Maroc avait beaucoup changé. Ce qui est merveilleux à travers ces photos, c’est qu’il nous est possible de voyager à travers elles. Grâce à ce qu’on me racontait quand j’étais jeune, je sentais une certaine nostalgie. Je me rappelle plus exactement à quel âge, mais j’ai commencé à collecter des vieilles photos un peu partout ; mon père en possédait déjà beaucoup. J’ai parcouru énormément de souks au Maroc et on y trouve nombre de pépites.
J’ai fini par trouver une passion pour le vintage. Le Maroc a une riche histoire et c’est ce qui m’a motivé depuis de nombreuses années.
Comment décririez-vous votre vision de l’histoire du Maroc ?
Le Maroc a une très vieille et magnifique histoire. L’histoire marocaine est ce qui décrit notre identité et nous devons en être fiers. Le Maroc possède une riche histoire de plus de 1000 ans, avec les différentes conquêtes, sans oublier les différentes dynasties qui se sont succédé depuis des centaines d’années. Le Maroc est l’un des pays qui a l’une des plus anciennes monarchies au Monde. Il ne faut surtout pas oublier la riche culture historique que nous avons et qui s’est transmise de génération en génération.
Quels sont les événements historiques du Maroc que vous jugez les plus marquants ?
Selon moi, l’un des événements les plus marquants de l’histoire du Maroc serait l’ère de la dynastie des Idrissides. Cette dynastie qui a régné sur le Maroc pendant plus d’un siècle a énormément marqué l’histoire, car tout d’abord c’est durant cette époque que la ville impériale de Fès a été fondée. Le développement Fès est allé de pair avec cette dynastie. On y a construit la plus ancienne université du monde dans cette même ville, et de nombreux vestiges historiques qui existent encore ont été édifiés à cette époque. Cette ère aura beaucoup marqué le destin du Maroc.
Quels sont les principaux défis que vous rencontrez en essayant de raconter l’histoire du Maroc de manière précise et accessible à un large public ?
Une des principales difficultés que je rencontre pour raconter l’histoire à travers des images est d’essayer d’être le plus bref possible. Le Maroc possède une grande histoire et souvent, pour respecter le format des réseaux sociaux il faut être le plus court possible, car il y a une limite de caractère. J’essaye d’être le plus bref possible pour essayer de donner au maximum de mes capacités une idée générale en format de capsule historique. Il y a tellement à dire et on pourrait écrire un roman !
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite en apprendre davantage sur l’histoire du Maroc ?
Tout d’abord, il faut être passionné car ce n’est pas facile de trouver des ouvrages qui parlent de l’histoire du Maroc. Il faut faire énormément de recherche et creuser le plus possible. Pour ma part, j’ai beaucoup échangé avec des gens passionnés d’histoire qui me partagent leurs anecdotes et les trouvailles qu’ils ont faites. Cela m’a permis de développer mes connaissances.
Selon vous, quelle est l’importance de préserver le patrimoine historique et culturel du Maroc ?
Le Maroc possède une riche histoire qui fait partie de notre identité et il est important de la préserver. Derrière chaque aspect de notre culture se cache un contexte historique. Il est important de transmettre notre patrimoine historique aux générations futures. Avec les photos que je publie, je crois que c’est une belle façon de faire découvrir au public l’histoire.
Comment cela peut-il être accompli ?
Je crois qu’avec ce que je fais, je participe indirectement à la préservation du patrimoine historique et culturel. L’histoire de notre pays doit aussi plus être mise de l’avant pour la préserver. Chacun qui a une voix doit utiliser les moyens qu’il a pour participer au partage des connaissances.
Comment votre travail en tant que blogueur peut-il contribuer à sensibiliser le public aux questions historiques et culturelles du Maroc ?
Quand j’ai commencé ce travail, on ne parlait pas beaucoup d’histoire sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, de nombreuses personnes communiquent avec moi, me partagent des trouvailles ou des faits historiques. Je trouve que les gens s’intéressent de plus en plus à l’histoire, surtout les jeunes. Partager tout cela sur les réseaux sociaux est une excellente idée car ce sont eux les premiers consommateurs et ce sont eux qui participent à préserver le patrimoine.
Je crois qu’avec ce que je fais, je motive les gens à faire des recherches et à s’intéresser à l’histoire de leur pays. Et si je peux participer, le public aux questions historiques, j’en suis énormément fier.
Propos recueillis par Hamza Elgoumhi
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]]>The post Meurtre d’un policier : Arrestation de 3 individus affiliés à Daech appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les trois suspects avaient décidé de s’en prendre à un fonctionnaire de police en vue de l’exécuter et de s’emparer de son arme de service dans le dessein de braquer une agence bancaire, dont le lieu a préalablement été déterminé et le mode d’attaque défini, dans le but de s’accaparer des sommes d’argent provenant de cet acte criminel, ajoute-t-on. Les recherches et investigations ont montré, à ce stade de l’enquête, que les deux premiers suspects ont été chargés de l’exécution du policier victime de cet acte criminel et de la mutilation de son corps, poursuit le communiqué, faisant savoir que les mis en cause se sont pris au policier sur le lieu de son travail au niveau d’un rond-point alors qu’il accomplissait le service de nuit.
Ils l’ont ainsi agressé physiquement à l’aide de l’arme blanche et volé sa voiture personnelle et son arme de service, avant d’incendier son corps dans une zone rurale.
Les recherches ont aussi révélé que les deux suspects ont coordonné leur acte avec le troisième complice, qui partage les mêmes plans extrémistes, dans le but d’altérer les indices du crime et d’effacer les preuves en incendiant le véhicule de la victime.
Les opérations de ratissage technique et les procédures de fouille ont permis la saisie des armes blanches utilisées dans cet acte et la récupération des menottes ainsi que de l’arme de service de la victime, qui a été dissimulée dans un lieu sûr à Casablanca en vue de s’en servir dans le parachèvement de leur projet terroriste.
Les trois suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête confiée par le parquet qui supervise l’enquête au Bureau Central d’Investigations Judiciaires, relevant de la DGST, en vue d’élucider les éventuelles ramifications de cet acte terroriste et ses liens avec des cellules et organisations terroristes internationales, d’identifier de présumés complices impliqués dans cet acte criminel et de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire ayant coûté la vie au policier victime, martyr du devoir national, alors qu’il accomplissait des services sécuritaires sur la voie publique, conclut le communiqué.
LNT avec Map
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]]>The post Ramadan 2023: Retour à l’heure GMT le 19 mars à 03H00 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce changement intervient conformément aux dispositions du décret 2.18.855 du 26 octobre 2018 relatif à l’heure légale et à l’arrêté du Chef de gouvernement du 06 mars 2023 relatif au même sujet.
Le retour à l’heure légale (GMT+1), en avançant 60 minutes, sera opéré après la fin du mois béni de Ramadan, le dimanche 23 avril 2023 à 02H00, selon le communiqué.
LNT avec Map
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]]>The post Affaire Laurent-Graciet: les deux journalistes condamnés pour chantage au Roi appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les deux prévenus ont aussi été condamnés à 5.000 euros chacun en vertu de l’article 475-1 du Code français de procédure pénale.
Le tribunal a, par ailleurs, jugé recevable en la forme la constitution de partie civile du Royaume du Maroc et condamné les deux journalistes à 1 euro en réparation des différents préjudices présentés par la partie civile.
Eric Laurent et Catherine Graciet, qui avaient menacé le Maroc de publier un livre à charge s’ils ne reçoivent pas la somme de trois millions d’euros, avaient été pris en flagrant délit de chantage, après la plainte déposée par le Maroc auprès de la justice française et des rencontres organisées avec les prévenus sous le contrôle de la police et du parquet.
LNT avec Map
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]]>The post Appel téléphonique entre Nasser Bourita et Sergueï Lavrov appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cet entretien téléphonique a porté sur le développement des relations bilatérales dans le cadre du respect mutuel, du dialogue constructif et du renforcement de la coopération sectorielle, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Les questions régionales et internationales ont été également abordées lors de cet entretien, précise la même source.
LNT avec Map
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]]>The post Regragui exprime sa solidarité avec le président de la FRMF appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Moi-même et le staff de l’équipe nationale sommes tous solidaires avec M. Lekjaa, qui fait face à une cabale médiatique », a-t-il dit lors de la conférence de presse consacrée à la présentation de la liste des joueurs retenus pour les matches amicaux contre le Brésil et le Pérou.
« Attaquer le président de la FRMF revient à attaquer l’équipe nationale et le football marocain », a tenu à préciser Regragui, qui a mis l’accent sur « le dévouement » de M. Lekjaa et « sa passion pour le football marocain ».
« M. Lekjaa est le mieux placé pour accepter la critique, mais quand il y a des insultes et une cabale médiatique comme celle des derniers jours contre un homme qui a beaucoup fait pour le football marocain, il faut dire stop », a dit le sélectionneur national, qui a souligné « l’évolution du football marocain grâce au travail accompli par M. Lekjaa, au niveau du championnat national, des infrastructures, de l’équipe nationale et des clubs marocains, qui règnent sur le football africain ».
« Critiquer c’est bien, par contre être honnête, c’est encore mieux », a-t-il ajouté, affirmant que ceux qui ont lancé cette cabale médiatique ne sont pas de vrais supporters de football.
LNT avec Map
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]]>The post Clap de fin pour la 21ème édition du FICAM appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Parmi les moments marquants, on retiendra l’hommage spécial rendu à Kristof Serrand qui a marqué l’édition avec sa leçon de Cinéma, faisant voyager le public présent dans les plus grands studios d’animation. La journée spéciale du 8 mars a également été un grand succès avec le « Thé à la menthe avec… » dédié aux femmes de l’industrie du film d’animation, offrant des échanges riches en expériences et en parcours.
Le Forum du film d’animation au Maroc a connu un succès et un engouement indéniables pour la seconde année consécutive, notamment autour des nombreuses rencontres et tables rondes programmées au sein du forum.
Concernant le palmarès, Stéphanie Clément a remporté le Grand Prix du Jury doté de 3000 Euros pour le meilleur court-métrage avec son film Pachyderme. Sofia El Khyari a quant à elle reçu la Mention Spéciale du Jury pour son court-métrage L’ombre des papillons. Mohammed Babakoohi a remporté le Prix du Meilleur film étudiant avec son film Feux. C’est La mer à boire d’Eugénie Marguerite qui a obtenu le Prix Jeune public Court’ compèt attribué aux élèves des cours de langue de l’Institut français de Meknès. Le Prix du Jury Junior composé d’élèves de la spécialité Cinéma du lycée Paul Valéry a été décerné à Ecorchée de Joachim Hérisséa. Enfin, le Prix du public a été remporté par A cœur perdu de Sarah Saidan.
Le Prix du Meilleur long-métrage d’animation Long Compet’ doté de 2000 Euros a été attribué au film Dounia et la princesse d’Alep de Marya Zarif, qui a également remporté le prix du Public, choisi par les festivaliers.
Cette édition a été un grand succès avec plus de 28 000 festivaliers qui se sont déplacés pour assister aux divers projections, rencontres et débats à Meknès et à travers le réseau des Instituts français dans le cadre de FICAM Maroc qui se poursuit jusqu’au 12 mars, précisent les organisateurs. « Nous sommes particulièrement satisfaits de l’implication des institutions scolaires de Meknès et Fès qui ont permis à plus de 6700 écoliers de profiter des projections scolaires en présence d’invités prestigieux » précise la même source. La formation reste un axe prioritaire du festival, et cette année, une centaine d’étudiants marocains sélectionnés des écoles des Beaux-Arts, des métiers du cinéma et de l’audiovisuel de plusieurs villes du royaume, ont bénéficié des ateliers de formation encadrés par des professionnels avec des modules professionnalisant du cinéma d’animation.
AL
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]]>The post L’ONCF aspire à atteindre 5 millions de voyageurs dans la LGV en 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Toutes les performances enregistrées par « Al Boraq » et tous les indicateurs commerciaux et financiers, en plus du taux de satisfaction de la clientèle (CSAT) traduisent la pertinence du choix stratégique de notre pays en matière de déploiement de la LGV », a relevé M. Khlie dans un entretien accordé à M24, la chaine télévisée de l’information en continu de la MAP, en marge de la 11è édition du Congrès Mondial de l’Union Internationale des Chemins de Fer (UIC) sur la grande vitesse, tenue sous le thème « La Grande Vitesse Ferroviaire : la bonne vitesse pour notre planète ».
Abordant les indicateurs et performances enregistrées par « Al Boraq », il a indiqué que le nombre de voyageurs empruntant la LGV est passé de 3 millions en 2019, année de son entrée en service, à 4.200.000 voyageurs en 2022, faisant savoir que l’ONCF a élaboré plusieurs programmes d’investissement dans le secteur que ce soit au niveau du réseau ferroviaire ordinaire ou la LGV, qui suscite l’admiration compte tenu de son coût, sa réalisation et ses répercussions positives à tous les niveaux.
Les indicateurs financiers d’ »Al Boraq » démontrent que les bénéfices de la LGV couvrent tous les coûts d’exploitation et laissent une marge pour rembourser les dettes des autres trains, a-t-il fait remarquer, relevant que les bénéfices de la LGV est en mesure de supporter le coût du système relatif aux rails et la signalisation.
Dans ce contexte, il a souligné que le projet de la LGV au Maroc est devenu « une école » étant donné la mobilisation des intervenants en vue de lui garantir la réussite, relevant que ce projet est aussi devenu un modèle inspirant au niveau des projets structurants en comparaison avec les autres pays.
« La réussite de ce projet nous a incités, à réfléchir avec les autorités de tutelle, à aller de l’avant dans le processus de modernisation du système de LGV pour l’étendre à Marrakech et Agadir », a-t-il relevé, indiquant que l’ONCF est en cours de réalisation des études détaillées qui seront suivies par la phase de l’acquisition du foncier pour la réalisation de ces LGV.
L’ONCF s’atèle aussi à étudier le système approprié pour le financement de la réalisation de ces projets visant à étendre les LGV, a-t-il ajouté, faisant savoir qu’en parallèle à tous ces projets, l’ONCF et les autorités de tutelle, réfléchissent à libérer la capacité d’accueil dans les lignes ferroviaires ordinaires dans plusieurs villes telles que Rabat, Casablanca et Kénitra.
Dans ce sens, M. Khlie a indiqué que l’objectif consiste à réaliser des « trains de proximité » à une cadence soutenue dans le but de résorber certains problèmes relatifs à la mobilité durable et l’embouteillage à travers l’adoption de modes de transport éco-friendly à l’instar des orientations adoptées par tous les pays du monde.
Par ailleurs, vu les contraintes écologiques, dont fait face le monde à l’heure actuelle, il a relevé que la tendance mondiale actuelle penche vers des solutions intégrant les dimensions environnementales, soulignant que le déploiement des trains restent une solution efficiente pour la mobilité durable, citant à cet égard « Al Boraq », qui consomme 100% d’énergies propres vertes.
Dans ce contexte, il a indiqué que l’ONCF consomme actuellement 25% d’énergies propres au niveau de sa flotte de trains et à l’horizon 2023, ce taux de consommation de l’énergie propre atteindra 50% pour l’ensemble de la flotte, et 100% en 2024, relevant que ces taux traduisent le souci de l’ONCF pour une meilleure mise en œuvre de la stratégie de décarbonation, tout en œuvrant à développer le transport ferroviaire à travers l’élaboration de politiques menant essentiellement à la réduction des émissions de CO2.
Dans ce cadre, il a estimé que l’ONCF s’oriente vers la modernisation du transport ferroviaire tout en intégrant les dimensions écologiques selon une approche futuriste et proactive, relevant que la transition énergétique représente un choix stratégique pour le Royaume alors que toutes les ambitions fixées en matière d’énergies renouvelables ont été revues à la hausse pour dépasser l’objectif actuel de 52% du mix électrique national avant l’année 2030.
Le secteur des chemins de fer est en mesure de jouer un rôle important et efficace dans ce domaine dans le sens qu’il contribuera à honorer les engagements du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, a-t-il ajouté.
Conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui accorde une attention particulière à la question de la protection de l’environnement, l’ONCF œuvre à la mise en œuvre des objectifs et des finalités de cette Vision Royale selon un calendrier précis, a-t-il tenu à rappeler, faisant savoir que la digitalisation et les énergies propres, qui entretiennent des rapports très étroits, représentent des choix stratégiques pour tous les secteurs, vu leur rôle dans l’amélioration des services aux usagers et leurs bénéfices au niveau de la réduction des coûts.
Il s’agit d’enjeux et préoccupations communs à tous les établissements, publics ou privés, étant donné que l’amélioration de la compétitivité des établissements reste tributaire de l’intégration de la digitalisation, qui représente un choix stratégique pour l’ONCF, -a-t-il conclu.
LNT avec Map
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]]>The post Charte d’investissement, place à l’action ! appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>D’autant que la sortie de la Covid s’est fait attendre avec les vagues successives de variants du virus et que les impacts du conflit russo-ukrainien ont vite pris le pas : inflation des produits énergétiques, alimentaires, problèmes de logistiques de l’acheminement des biens, de stock et de production des produits de tout genre. Les opérateurs économiques se devaient d’attendre plus de visibilité pour investir.
Toutefois, aujourd’hui, les chiffres de croissance économique révèlent qu’il n’y a pas eu de dépression économique mondiale et que les prémices d’une reprise économique se pointent, accompagnés de besoins en investissements. Dans ce contexte, le Maroc se doit d’opérer un repositionnement parce la cartographie mondiale du commerce international est en train de changer. La relation commerciale des pays européens avec l’Asie et la Chine est en train de muter en faveur de plus de productions propres ou avec des partenaires de proximité. Le Maroc grâce à son infrastructure, un tissu industriel existant et une stabilité politique donc commerciale peut en bénéficier. Aussi, son positionnement géographique et ses relations avec les pays du Sud sont aussi des leviers pour cette proximité. Il peut se prévaloir d’être un hub et/ou plaque tournante commerciale du pourtour méditerranéen et de l’Afrique.
Dans ce cadre, la nouvelle charte d’investissement, annoncée par SM le Roi en octobre 2021, devenue depuis une réalité depuis sa publication au bulletin officiel et après la sortie de son premier décret d’application, devrait devenir la charpente de la relance de l’Investissement dans notre pays.
En effet, la nouvelle charte d’investissement en question traduit la nouvelle stratégie de notre pays en la matière. Elle se base sur un accompagnement en direct des investisseurs par des subventions sous forme de primes définies selon des critères précis, traduit au cas par cas dans une convention dument signée avec le ministère de l’Investissement.
De ce fait, elle ne propose aucune incitation fiscale et ne concerne en rien la DGI.
Ses objectifs sont clairement définis et consistent en une volonté ferme de faire basculer la part de l’investissement privé de 1/3 de part globale du pays à 2/3. Avec une réalisation en investissements sur un temps court de 2 ou 3 années, d’un volume de 550 milliards de dirhams, accompagné de la promotion de l’emploi avec la création d’au moins 500 000 emplois directs, sans compter l’impact sur les micro-entreprises et les auto-entrepreneurs.
L’autre volonté affirmée par la nouvelle charte d’investissement, très importante, porte sur la transformation d’une grande partie des produits importés en fabrication locale pour réduire notre dépendance aux importations d’intrants qui impacte le déficit commercial qui s’est creusé avec les crises en question, et l’inflation importée, et ce, malgré l’augmentation de nos exportations.
Selon des sources bien informées, le Maroc reçoit une forte demande du marché extérieur en ce moment-même et devrait y trouver l’occasion de diversifier ses marchés traditionnels de l’Europe du Sud en s’adressant à d’autres zones et pays, du Brésil à la Grande-Bretagne… Et il faut compter tout particulièrement sur les pays Africains, nos partenaires, qui nous offrent des opportunités pour booster nos exportations marocaines dans une logique de co-développement pour une production locale de certains intrants.
Sur la plan national, le système bancaire à travers les grandes banques, se lance déjà dans l’accompagnement de ces changements en renouvelant leur attache avec les investisseurs pour leur redonner confiance à travers les arguments de la charte d’investissement en question.
Dans un premier temps, il s’agit d’informer les opérateurs, investisseurs, industriels, promoteurs ou entrepreneurs marocains, des propositions d’accompagnement contenues dans cette dernière dont ils peuvent bénéficier dans leur diversité.
Il faut savoir qu’avant cette charte d’investissement, les subventions de l’État étaient réservées à certains secteurs, tandis qu’aujourd’hui ce sont tous les opérateurs économiques porteurs de projets d’investissement qui vont être accompagnés dans leur démarche d’investissement.
Mais aussi, la nouvelle charte contient une dimension très importante, celle de la réduction des disparités territoriales !
Le principe de l’intervention de l’État se base sur une différenciation de l’encouragement des investisseurs. Lequel se décline sous différentes primes : la prime d’intégration territoriale qui peut être de 10 à 15% en aide à l’investissement ; la prime sectorielle qui peut atteindre 5% ; celle à l’emploi de potentiellement de 10% ou encore la prime au genre de 3% ; celle environnementale et au développement durable de 3%. Ces primes, pouvant être dans certains cas cumulables, dans la limite du plafond de 30% tel que fixé par l’État dans la nouvelle charte.
Par ailleurs, l’accès au foncier est aussi grandement facilité par cette nouvelle charte. Par exemple, au niveau des zones industrielles, les acquéreurs ou propriétaires seront obligés de les développer ou de les restituer à l’État, ce qui permettra de lutter contre la spéculation notamment et permettra le développement de plus de zones industrielles.
Et, pour une mise en application rapide de la charte d’investissement, l’État s’est engagé à réformer le circuit de traitement et de décision, pour accompagner le déploiement de cette dernière. Ainsi, les Centres régionaux d’investissement qui étaient jusqu’à présent sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, passent sous celle du ministère de l’Investissement nouvellement créé. Il leur sera également attribué de façon primordiale un rôle de conseillers et de facilitateurs auprès des investisseurs au sens fonctionnel et opérationnel pour faire aboutir leurs projets. Sachant que les conventions avec l’État jusqu’à hauteur de 250 millions de dirhams, seront décentralisées au niveau de ces centres régionaux d’investissements, CRI.
Mais, les banques font partie du processus de financement des investissements soutenus par la charte. Et pour cause, elles devraient jouer un rôle de relais dans le financement des primes de l’État pour les projets des investisseurs, dans la mesure où celles-ci seraient versés en intégralité par l’État après réalisation totale de l’investissement, en accompagnant le financement tout le long du projet.
Et peut-être interviendront-elles à d’autres niveaux pour adapter la charte d’investissement aux différents interlocuteurs économiques au fur et à mesure que les décrets seront publiés.
A ce jour, seul le premier décret de la charte a été publié, il s’adresse aux entreprises qui réalisent un investissement de plus de 50 millions de dirhams ou qui créent plus de 150 emplois. Les autres attendus concernent les mesures pour les Marocains résidents à l’étranger, pour les investisseurs Marocains à l’étranger notamment qui réalisent des IDE en Afrique, la promotion de l’export et enfin, surement d’ici la fin de l’année, celui en faveur de la TPME.
AWB et la BCP, ont donc lancé des tournées régionales. Pour AWB, 8 villes seront déjà touchées avant le mois de Ramadan, pour que la charte soit vulgarisée, mais où seront aussi présentés tous les outils d’accompagnement proposés par AWB pour la prise en charge des investisseurs afin de les diriger vers les bons interlocuteurs au sein du groupe et auprès des autorités étatiques, du CRI au ministère, en fonction du circuit adapté à leurs besoins.
Différentes cellules sont prévues au niveau de la banque, et tous les centres, jusqu’à la TPME, ont été formés sur la nouvelle charte, pour le montage du projet et les différentes phases d’accompagnement financiers et non-financiers.
La volonté de l’État, qui reste celle de favoriser un plus grand accompagnement des entreprises dans leur démarche d’investissement en les y encourageant, va certainement créer des émules qui indéniablement permettra d’atteindre les objectifs de la charte d’investissement à moyen terme. Sachant qu’en plus, l’ambition de l’État en matière d’investissement est aussi basée sur la création du Fonds Mohammed VI qui va, en appui à la charte d’investissement, jouer le rôle d’un formidable booster d’investissement en renforçant les fonds propre des entreprises concernées…
Afifa Dassouli
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]]>The post Maroc/Portugal : Signature d’un mémorandum d’entente sur le renforcement du partenariat et de la coopération appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En vertu de cet accord, signé par la première Présidente de la Cour des comptes du Maroc, Zineb El Adaoui, et le Président de la Cour des comptes de la République Portugaise, Jose Tavares, les deux parties entendent promouvoir l’échange d’expériences et d’expertises dans les domaines ayant trait à l’audit informatique, la transformation digitale et le big data, ainsi que le renforcement des consultations et échanges de vues sur les questions relatives aux attributions juridictionnelles aussi bien sur le plan bilatéral que sur les plans régional et international, indique un communiqué de la Cour des Comptes. Intervenant à cette occasion, la première Présidente a affirmé que cet accord constitue un cadre durable pour échanger les connaissances et les bonnes pratiques en vue d’adopter une approche du contrôle intégré qui assure une meilleure complémentarité entre les différents types du contrôle aussi bien juridictionnel que non juridictionnel, ainsi que le développement des capacités professionnelles et des approches d’audit et de responsabilité, notamment dans les aspects liés à la transformation digitale et le traitement des réclamations, au bénéfice des citoyens au niveau des deux pays.
M. Tavares a, pour sa part, souhaité renforcer la coopération entre les deux institutions, soulignant les nombreuses similitudes entre les deux systèmes. Il a, dans ce sens, appelé à développer la coopération dans plusieurs domaines, dont principalement la responsabilité financière des gestionnaires publics et la certification des comptes de l’État.
Les deux parties ont également convenu de déployer tous les efforts nécessaires pour atteindre efficacement et durablement les objectifs de ce mémorandum d’entente au service du contrôle supérieur des finances publiques au niveau des deux pays, en particulier l’amélioration de la performance du service public, souligne le communiqué.
LNT avec MAP
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]]>The post Projet Wafira: Le BIT et la FMEF signent une lettre d’entente appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Wafira – « Les femmes en tant qu’actrices rurales financièrement indépendantes » – est un projet pilote de développement de l’entrepreneuriat féminin destiné aux travailleuses migrantes saisonnières des communautés rurales du Maroc. Financé par l’Union européenne, le projet est coordonné par le BIT au Maroc et mis en œuvre en partenariat étroit avec les gouvernements marocain et espagnol ainsi que l’Agence Nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC). La FMEF, du fait de son expertise, vient soutenir les efforts de ce projet en permettant à ces femmes aux profils différents, de développer et renforcer leurs aptitudes financières. Dans l’optique de favoriser une intégration socio-économique durable, notamment à travers la création d’activités génératrices de revenus, la Fondation appuie les activités de formation du projet et concourt à l’adaptation des modules de formation existants. A cette occasion, la directrice du Bureau de l’Organisation internationale du Travail (OIT) pour l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, Rania Bikhazi, a déclaré à la presse que la lettre d’entente signée vise l’autonomisation économique des femmes qui sont employées temporairement pendant la saison de la cueillette des fruits rouges en Espagne chaque année, à travers l’octroie de crédits et l’apport de l’éducation financière pour gérer leur propres projets, en vue de les insérer correctement dans le monde du travail et leur garantir un emploi décent.
« Dans ce sillage, la FMEF nous aide à leur assurer la formation nécessaire, qui se veut importante pour les aider à différencier entre l’argent à investir dans le projet et l’argent dépensé dans leur vie quotidienne », a indiqué Mme Bikhazi, notant que ces femmes nécessitent plus d’assistance et d’aide technique. Pour sa part, la directrice exécutive de la FMEF, Fatima Zahra Aziz, a relevé que cette lettre d’entente qui s’inscrit dans le cadre d’un accord de partenariat qui date de 2016, a pour objectif principal de mettre en place le cadre de collaboration pour le projet Wafira, visant à promouvoir, accompagner et assister les femmes rurales marocaines qui travaillent de manière saisonnière en Espagne. Et de rappeler que ce projet est piloté par l’OIT en collaboration avec les gouvernements de l’Espagne et du Maroc et permet à travers un ensemble de programmes d’accompagnement et d’assistance technique d’encourager ces femmes, les préparer et les assister pour qu’elles mettent en place et réussir une activité génératrice de revenu.
Ce projet met à la disposition de ces femmes des programmes de formation et d’accompagnement visant à développer leurs compétences financières afin qu’elles utilisent les services financiers qui répondent à leurs besoins et à leurs situations et qu’elles puissent également développer leurs activités et acquérir une autonomisation financière et économique qui va contribuer au développement économique du pays, a-t-elle poursuivi. Ensemble, le BIT et la FMEF s’engagent pour améliorer l’autonomie financière des femmes participantes au projet via la facilitation de leur choix et l’utilisation de services bancaires adaptés, l’amélioration de leurs capacités d’épargne et d’investissement ainsi que de leur accès au financement.
LNT avec MAP
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]]>The post Tempête sur les rendements des institutionnels appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pour les institutionnels, l’année 2022 n’aura pas été faste ! En effet, les rendements de leurs portefeuilles ont pris de gros coups tant sur les actions que sur les obligations. Ainsi, le principal indice de la bourse de Casablanca, le MASI, s’est déprécié de -18,8% en 2022, impactant les placements diversifiés qui ont perdu entre 14% et 20%. Quant aux obligations, tout particulièrement les bons du Trésor, ceux à moyen et long terme se sont dégradés également de 6 à 13% sur l’année en question.
Sur les marchés financiers, il faut rappeler que les placements boursiers dits risqués, se comportent en sens contraire des obligations rémunérées par des taux d’intérêts déterminés qui procurent des revenus fixes. Aussi, les investisseurs dans leur stratégie diversifient leurs placements en faveur des actions et des obligations sur la base du choix d’un niveau de risque, les actions étant censées être plus risquées mais plus rémunératrices surtout quand les taux d’intérêts sont faibles. Or depuis la crise financière de 2008 et sa généralisation, ce fut le cas dans tous les pays du monde, et donc les marchés boursiers ont connu une flambée de leurs indices.
Mais, depuis la guerre Russo-Ukrainienne et la forte inflation qu’elle a engendrée, le trend des taux d’intérêt s’est inversé, impactant à la baisse la valeur des titres obligataires qui ont corrigé fortement.
Au Maroc, les marchés financiers n’ont pas fait exception en la matière. Le marché secondaire obligataire, qui se constitue d’une très forte majorité d’obligations publiques, a fortement corrigé à la baisse touchant particulièrement les bons du trésor à moyen et long terme, engendrant un mini krach obligataire qui a endommagé les rendements obligataires des portefeuilles des institutionnels, compagnies d’assurances et caisses de retraite en particulier.
A l’origine de ce tournant des taux d’intérêts, il y a bien sur la politique monétaire des banques centrales qui après avoir été très expansionnistes et maintenu les taux à un bas niveau, ont dû faire face à l’inflation en augmentant leur taux directeur.
Bank Al Maghrib après avoir essayé de résister à cette obligation face à la faiblesse de l’économie, a fini par augmenter son taux directeur 2 fois de suite de 50 points de base à 2, 5% et pourrait aller à 3 ou 3,5%, mettant sous pression les taux des bons du trésor sur le marché secondaire obligataire déjà caractérisé par un manque de liquidités.
Dès la première appréciation du taux directeur, les institutionnels se sont engagés dans une course contre la montre pour transformer leurs obligations à moyen et long terme en court terme ou monétaire prévoyant que le tournant de la remontée des taux est engagé. Malheureusement, l’illiquidité du marché et le manque d’offres qui le caractérise a bloqué ce mouvement imposant aux institutionnels d’importantes pertes de rendement sur leurs portefeuilles obligataires. Et ce, malgré les interventions de BAM sous forme de rachats d’obligations en titres de dette publique, pour d’une part injecter des liquidités et d’autres part venir au secours du Trésor en donnant aux IVT la possibilité de se positionner sur le marché primaire afin de le financer tant qu’il n’a pas encore fait d’émission à l’international pour désengorger le marché domestique, sa seule source de financement actuelle.
La pression du marché obligataire sur les rendements des portefeuilles des institutionnels, a été d’autant plus forte qu’elle est intervenue en fin d’année, ne leur donnant ainsi pas le temps de lisser les pertes encaissées.
Résultat des courses, ces acteurs principaux du marché des capitaux, compagnies d’assurances caisses de retraites, OPCVM et banques, ont connu en 2022 la pire année cumulant des doubles pertes sur leurs actions avec un marché boursier dépressif et leurs obligations pour les raisons qui précèdent. D’autant qu’ils n’ont pas pu jouer des opérations de va et vient, sur leurs portefeuilles pour mieux valoriser ces derniers comme ils avaient l’habitude de procéder. Pour certains de ces institutionnels, ce sont des dizaines de milliards de dirhams qui se sont évaporés pesant sérieusement sur leurs santé et force financières.
Il s’agit maintenant pour ces derniers de procéder au provisionnement de leurs moins-values latentes que les règles imposées par l’ACAPS cernent étroitement, par deux règles parallèles. La première concerne les actions détenues en portefeuilles dont la moins-value est évaluée ligne par ligne en fin d’année mais n’est provisionnée que si elle dépasse les 25% considérant que les variations de cours caractérisent le marché bousier. Aussi, le portefeuille actions est par ailleurs évalué dans son ensemble et s’il dégage une moins-value nette elle est aussi provisionnée.
Article 58 du Code des Assurances concernant les provisions des moins-values
A l’exception des actifs vises à l’article 57 ci-dessus, les autres actifs mentionnés à l’article 39 de la présente circulaire, ainsi que les autres placements financiers et immobiliers sont évalués à leur valeur d’entrée. Toutefois :
Pour les obligations, quand elles sont détenues en direct par un institutionnel, aucune provision de moins-values n’est à faire. Mais, comme pour les actions si le portefeuille obligataire donné en gestion aux OPCVM par un institutionnel, réalise dans son ensemble une moins-value, elle est provisionnée.
C’est ainsi que pour 2022, les provisions doivent être élevées pour couvrir la dépréciation des actifs financiers détenus par les institutionnels dans des circonstances inflationnistes par ailleurs, qui constituent par elles-mêmes d’autres causes de dépréciation des rendements en question…
Enfin, par de tels constats, il ne faut pas oublier que les OPCI avec un taux de rémunération de 6% ont dû contribuer à contrebalancer les pertes subies par certains institutionnels, ceux qui ont été sélectionnés pour y souscrire, sachant qu’ils constituent les « happy few ». Car les OPCI, à un taux si élevé dans la conjoncture actuelle, sont les seuls produits financiers à avoir performé en 2022. Sachant que plus de 90% de ces OPCI sont publics, on pourrait se demander si en offrant une telle performance aux investisseurs, l’État ne s’est pas fait concurrence à lui-même….
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]]>The post La Banque Mondiale propose au Maroc de « compléter les mesures anti-inflationnistes en introduisant des politiques structurelles » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Et de poursuivre que ce rapport rappelle que l’économie marocaine a subi, après un fort rebond post-covid-19 l’an dernier, la pression croissante de chocs d’offres caractérisés par une « grave sécheresse couplée à la flambée des prix des matières premières qui ont nourri l’inflation ».
Cependant, a relevé M. Diaz Cassou, les risques de détérioration persistent en raison des tensions géopolitiques, notamment la guerre en Ukraine, la décélération des principaux partenaires commerciaux de la zone euro et les nouveaux chocs climatiques potentiels.
D’après le rapport de la BM, la croissance réelle du PIB a chuté, passant de 7,9% en 2021 à 1,2% en 2022 (estimation), tandis que le déficit de la balance courante a augmenté de 2,3% à 4,1% du PIB. Comme dans une grande partie du monde, la guerre en Ukraine, conjuguée à la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales, a favorisé une forte augmentation du taux d’inflation, l’inflation annuelle marocaine atteignant un pic de 8,3 % à la fin 2022.
« Pour atténuer les répercussions de la hausse des prix des aliments et de l’énergie sur les ménages, le Maroc a adopté une série de mesures, notamment l’octroi de subventions générales sur certains produits de première nécessité et le maintien des prix réglementés préexistants. Cette approche a stabilisé les prix des biens et des services qui absorbent près d’un quart des dépenses moyennes des ménages, évitant ainsi une augmentation plus prononcée de la pauvreté. Cela aura nécessité la mobilisation de dépenses publiques supplémentaires, correspondant à presque 2% du PIB », fait remarquer la BM. Malgré ces mesures, ce sont les ménages modestes et vulnérables qui continuent de souffrir le plus de l’impact de la poussée inflationniste des prix alimentaires et autres prix, souligne ledit rapport qui présente des calculs montrant que l’inflation annuelle a été pratiquement 30% plus élevée pour les 10% les plus pauvres de la population, par rapport aux 10% les plus riches, principalement en raison de l’impact de la hausse des prix alimentaires qui représentent une part plus importante de dépenses chez les ménages les plus pauvres.
Le rapport établit également que la grande réforme de la protection sociale envisagée par le Royaume, permettra le ciblage des aides publiques aux ménages modestes et vulnérables.
Intervenant à cette occasion, M. Hentschel a affirmé que « les mesures récentes visant à contrer les chocs d’offres et à préserver le pouvoir d’achat des ménages marocains ont atténué l’impact dans une large mesure, et empêché que davantage de personnes ne tombent dans la pauvreté ». « Le déploiement prévu du système d’allocations familiales permettra au Maroc de cibler efficacement la population vulnérable de manière rentable et équitable afin de faire face aux hausses de prix d’une telle ampleur », a-t-il ajouté.
Le rapport note que face à la situation économique actuelle, Bank Al-Maghrib (BAM) a opté pour la prudence en relevant deux fois ses taux d’intérêt depuis septembre 2022, de 100 points de base au total. Le rapport affirme également qu’à l’avenir, la réponse optimale du Maroc en matière de politique monétaire dépendra de la persistance de la pression sur les prix et de l’évolution des prévisions sur l’inflation. Dans un contexte aussi complexe, les autorités pourraient envisager de compléter les mesures anti-inflationnistes en introduisant des politiques structurelles visant à assouplir les contraintes d’offre. Ces mesures pourraient inclure des initiatives ou des actions permettant de remédier aux goulots d’étranglement existants dans les marchés alimentaires, où l’écart important entre les prix à la production et les prix de détail ne se justifient pas toujours par la valeur ajoutée créée dans la chaîne d’approvisionnement.
LNT avec Map
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]]>The post L’Ukraine utilise plus de munitions que l’Otan n’en produit, avertit Stoltenberg appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse à la veille d’une réunion des ministres de la Défense des pays de l’Otan.
« Cela met nos industries de défense sous pression », a ajouté M. Stoltenberg.
« Oui, nous avons un problème, oui, c’est un défi », a-t-il reconnu, tout en soulignant que l’Alliance avait commencé à agir, évoquant à la fois l’augmentation des capacités à court terme – avec le travail le week-end par exemple – mais aussi, sur le moyen terme, des investissements dans les capacités de production.
Les membres de l’Otan cherchaient mardi les moyens d’accélérer leurs livraisons d’armements et de munitions à l’Ukraine lors d’une rencontre à Bruxelles où devait être abordée la question sensible de la fourniture d’avions de combat pour lui permettre de résister à la Russie.
« La priorité, l’urgence, est de fournir aux Ukrainiens les armements qui leur ont été promis pour maintenir leur capacité de se défendre », a insisté Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’organisation transatlantique, avant une réunion du « groupe de Ramstein ».
Toutes les décisions pour les fournitures d’armements à l’Ukraine sont prises dans cette enceinte constituée et présidée par les Etats-Unis, à laquelle participent une cinquantaine de pays. La plupart de ses réunions se tiennent sur la base américaine de Ramstein en Allemagne.
Les pays alliés se sont engagés à fournir à l’Ukraine de l’artillerie, des véhicules blindés et chars, des systèmes de défense anti-aériens et « d’autres engagements vont être pris », a précisé Jens Stoltenberg.
« Les avions de combats ne sont pas la question la plus urgente, mais une discussion est en cours », a-t-il ajouté.
Le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov, présent à Bruxelles, a insisté dans un message sur son compte twitter sur la nécessité d’assurer des stocks de munition suffisants et la maintenance des matériels, de protéger le ciel ukrainien et de renforcer la « coalition des chars ».
« Il s’agit d’une guerre d’usure et d’une bataille logistique », a insisté Jens Stoltenberg. Le président russe « Vladimir Poutine ne se prépare pas à la paix. Il se prépare à une nouvelle offensive, à de nouvelles attaques. Nous devons donc continuer à fournir à l’Ukraine ce dont elle a besoin pour vaincre », a-t-il expliqué.
Par la voix de son président Volodymyr Zelensky, qui s’est rendu la semaine dernière à Londres, Paris et Bruxelles, l’Ukraine réclame des avions de combats et des missiles longue portée.
– « Industries sous pression » –
Mais la crainte d’être impliqués dans le conflit bloque de nombreux alliés. « Aucune décision n’est attendue mardi pour les avions de combat », ont assuré plusieurs délégations.
« Le soutien à l’Ukraine a évolué depuis le début du conflit. La fourniture d’avions de combat sera discutée », a toutefois assuré Jens Stoltenberg. « Cela prendra du temps et les priorités à court terme sont les munitions et des armements promis avec du carburant et des pièces détachées », a-t-il aussitôt ajouté.
« Il faut privilégier les livraisons utiles pour permettre aux Ukrainiens de résister et de mener des opérations plutôt que des engagements qui arriveront très tard », avait insisté le président français Emmanuel Macron après sa rencontre avec son homologue ukrainien.
Les munitions pour les armements fournis aux Ukrainiens sont devenues la priorité et le problème des alliés.
« Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production », a averti Jens Stoltenberg. « Cela épuise nos stocks et met nos industries de défense sous pression », a-t-il ajouté, appelant à augmenter les cadences d’une part et investir dans les capacités de production d’autre part.
Lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE jeudi à Bruxelles, la Première ministre estonienne Kaja Kallas avait suggéré que les pays membres du bloc utilisent un mécanisme similaire à celui utilisé pour l’achat de vaccins afin de pousser l’industrie de défense à produire davantage.
« Les États membres versent des fonds, la Commission se charge des achats et l’aide va directement à l’Ukraine », a-t-elle plaidé. « Cela pourrait permettre d’accélérer le processus ».
LNT avec Afp
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]]>The post Séisme en Turquie et en Syrie: plus de 35.000 morts, les autorités face au défi de l’aide aux sans-abris appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Alors que les chances de retrouver des survivants deviennent quasiment nulles, la priorité est désormais l’aide aux centaines de milliers voire aux millions de personnes dont les logements ont été détruits par le tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 qui a frappé le 6 février.
Selon le gouvernement turc, quelque 1,2 million de personnes ont été logées dans des résidences pour étudiants, plus de 206.000 tentes ont été dressées dans dix provinces et 400.000 sinistrés ont été évacués des régions dévastées.
L’Organisation mondiale santé (OMS) a déploré mardi « le plus grand désastre naturel en un siècle » pour l’Europe.
A Antakya, l’Antioche de l’Antiquité, des toilettes ont été installées, au grand soulagement des rescapés qui en ont été privés pendant plusieurs jours, et le réseau téléphonique a été rétabli dans une partie de la ville.
Une forte présence policière et militaire était visible afin de prévenir les pillages, après plusieurs incidents durant le weekend, alors que beaucoup d’habitants se trouvaient dans un état de nécessité absolue.
Au dénuement matériel extrême s’ajoute la détresse psychologique, qui frappe de plein fouet les plus jeunes. Plus de 7 millions d’enfants –4,6 en Turquie et 2,5 en Syrie– vivent dans les régions frappées, selon l’Unicef, qui craint que plusieurs milliers d’entre eux fassent partie des tués.
La ministre turque de la Famille Derya Yanik a déclaré lundi soir que 1.362 enfants non accompagnés ont été recensés dans les provinces touchées, dont 369 ont été remis à leurs familles.
– « Traumatisée » –
« Mes enfants ont été gravement affectés par le séisme », explique à l’AFP Serkan Tatoglu, dont la femme et les quatre enfants âgés de 6 à 15 ans ont trouvé refuge dans un village de tentes dressées à côté du stade de la ville de Kahramanmaras.
« J’ai perdu une dizaine de membres de ma famille. Mes enfants ne sont toujours pas au courant mais la plus jeune est traumatisée par les répliques. Elle n’arrête pas de demander +Papa, va-t-on mourir?+ », confie-t-il. « Avec ma femme, nous les serrons dans nos bras et leur disons +tout ira bien+ ».
Lueur d’espoir, de nouveaux survivants ont été extraits des décombres bien au-delà de la période cruciale des 72 heures après la catastrophe.
Un jeune homme de 18 ans a ainsi été extrait vivant après une semaine sous les décombres dans la province d’Adiyaman, ainsi que dans la province voisine de Kahramanmaras où des jumeaux ont été sortis par les sauveteurs qui ont pratiqué un tunnel de 5 mètres pour les atteindre.
Autre épisode réconfortant: à Kahramanmaras, un journaliste de l’AFP a vu lundi des secouristes retrouver un chien en vie sous les décombres.
Mais le bilan du tremblement de terre s’alourdit inexorablement et pourrait même doubler prévenait l’ONU dimanche: il s’élevait mardi en milieu de journée à 35.662 morts –31.974 morts dans le sud de la Turquie, selon l’Afad, organisme public turc de gestion des catastrophes, tandis que les autorités ont dénombré 3.688 morts en Syrie.
« 72.663 personnes pourraient avoir perdu la vie et 193.399 personnes pourraient être blessées », selon un rapport de l’association patronale Turkonfed publié lundi par les médias turcs. Le coût économique du séisme pourrait atteindre « 84,1 milliards de dollars », a indiqué la même source.
– Postes frontières ouverts –
La Syrie a pour sa part annoncé l’ouverture, pour une période initiale de trois mois, de deux nouveaux points de passage avec la Turquie pour accélérer l’arrivée de l’aide humanitaire.
Avant le séisme, la quasi totalité de l’aide, cruciale pour plus de 4 millions de personnes vivant dans les zones rebelles du nord-ouest du pays, était acheminée à partir de la Turquie par un seul poste frontière, celui de Bab al-Hawa.
Les appels à ouvrir de nouveaux points de passage entre la Turquie et le nord-ouest de la Syrie, dont certaines zones sont contrôlées par la rébellion, s’étaient multipliés ces derniers jours.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a salué cette décision du président syrien Bachar al-Assad qui « va permettre à plus d’aide d’entrer, plus vite ».
Des camions avec à leur bord de quoi confectionner des abris grâce à des bâches en plastique, ainsi que des couvertures, des matelas, des cordes ou encore des vis et des clous, ont franchi lundi la frontière.
Selon le ministère syrien des Transports, 62 avions chargés d’aide ont jusqu’à présent atterri en Syrie, dont un d’Arabie saoudite, une première depuis dix ans, d’autres étant attendus dans les heures et les jours à venir, en provenance en particulier du royaume.
LNT avec Afp
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]]>The post Les promesses climatiques des multinationales souvent trompeuses, pointe une étude appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette étude réalisée par les groupes de réflexion NewClimate Institute et Carbon Market Watch évalue les stratégies de ces géants du commerce, de l’agroalimentaire, du transport ou encore d’industries diverses qui représentaient à elles seules quelque 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2019. Elles ont en commun de mettre en avant leurs engagements en faveur du climat.
Mais la réalité est souvent loin d’être à la hauteur des promesses, conclut le rapport, qui constate une absence généralisée de progrès depuis une précédente édition il y a un an.
« La plupart des stratégies climatiques des entreprises sont empêtrées dans des engagements ambigus, des plans de compensation qui manquent de crédibilité et des exclusions dans le périmètre des émissions », pointe-t-il.
Ainsi de la compagnie aérienne American Airlines qui n’a qu’une lointaine promesse de neutralité carbone pour 2050, sans objectif pour 2030, et fait tout dépendre de carburants « durables » encore très incertains.
Toutefois « des bonnes pratiques reproductibles peuvent être identifiées chez une minorité ».
Parmi les 24 entreprises étudiées, seule la stratégie climatique du géant danois du transport maritime Maersk – qui investit dans des carburants alternatifs et des nouveaux navires – présente une intégrité jugée « raisonnable ». Aucune entreprise n’atteint un niveau de « haute » intégrité.
– Mauvais élèves-
La stratégie de 15 autres des entreprises étudiées est jugée d’intégrité « faible » ou « très faible ».
Les mauvais élèves identifiés sont American Airlines, les supermarchés français Carrefour, le géant brésilien de la viande JBS et le coréen Samsung.
Ces conclusions s’appuient sur les données d’émissions des entreprises elles-mêmes et, entre autres, sur leur recours à la « compensation ».
Cette dernière est très utilisée puisque 23 entreprises sur 24 l’utilisent pour atteindre leurs objectifs climatiques. Elle consiste à financer par exemple la plantation de millions d’arbres ou des projets d’énergie renouvelable, qui « compenseront » ou absorberont ensuite du CO2.
Le recours à ces mécanismes, peu ou mal vérifiés, qui se substitue souvent à la baisse des émissions, est sévèrement critiqué par les experts de l’ONU. Le rapport en pointe également les limites, comme le recours affiché à des capacités d’absorption du CO2 par les terres et forêts qui dépassent leurs capacités réelles.
« Dans cette décennie critique pour l’action climatique, les plans actuels des entreprises ne reflètent pas l’urgence nécessaire à réduire les émissions », regrette Thomas Day, du NewClimate Institute, l’un des auteurs.
– « Gouffre immense » –
A l’horizon 2030, leurs promesses sont ainsi loin de ce qui serait nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5°C, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris.
Elles s’engagent dans l’ensemble à réduire leurs émissions de seulement 15%, voire de 21% selon une interprétation optimiste, là où il faudrait deux fois plus (-43%), ont calculé les auteurs.
A plus long terme, ces multinationales affichent toutes des ambitions de « neutralité » carbone ou « zéro émissions nettes » à des horizons différents (par exemple 2050 pour Nestlé), ce qui impliquerait une réduction de 90% ou 95% des émissions pour la plupart des secteurs. Mais là encore, la réalité est décevante et le « gouffre immense », les réductions combinées prévues atteignant seulement 36%.
Le rapport dénonce aussi une tendance de certains à ne pas comptabiliser des émissions. Carrefour, encore coiffé du bonnet d’âne cette année, semble ainsi exclure plus de 80% de ses magasins (par exemple franchisés) de ses objectifs climatiques, selon le rapport.
« Nous ne sommes pas d’accord », a réagi le groupe auprès de l’AFP, mettant en avant une trajectoire chiffrée de réduction, y compris sur des émissions indirectes, mais sans répondre sur la question du périmètre de magasins retenus.
JBS, épinglé pour des engagements vagues, juge le rapport « trompeur » et regrette que ses clarifications auprès des ONG n’aient pas été retenues.
D’autres entreprises mises en cause, contactées par l’AFP, ont aussi assuré de leur sincérité. Un porte-parole de Samsung s’est dit prêt à « écouter » les remarques. Des engagements qui ne manqueront pas d’être évalués par les experts.
LNT avec Afp
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]]>The post Séisme en Turquie : L’Ambassade du Maroc annonce quatre nouveaux décès parmi les ressortissants appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Quatre nouveaux décès -des femmes- ont trouvé la mort dans ce séisme, précise la représentation diplomatique.
Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, avait indiqué, jeudi dernier, que le nombre des ressortissants marocains décédés dans le séisme avait atteint quatre victimes.
Un violent séisme d’une magnitude de 7,7 sur l’échelle de Richter a secoué lundi dernier le district de Pazarcık à Kahramanmaraş, dans le sud de la Turquie, causant d’énormes dégâts dans les localités de « Gaziantep », « Adana », « Malatya », « Diyarbakir », « Sanliurfa » et « Osmaniye », en plus de l’épicentre.
Quelques heures après cette première secousse violente, un autre séisme a frappé au nord de la ville de Gaziantep avec quasiment la même intensité et à proximité de l’épicentre du premier tremblement de terre, ce qui a aggravé le bilan de la catastrophe.
Le bilan des victimes s’élève à ce jour à plus de 31.000 morts et 80.000 blessés.
Les autorités turques ont déclaré un deuil officiel pour une période de sept jours et l’état d’urgence dans les zones touchées pendant trois mois.
LNT avec MAP
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]]>The post Hausse des prix, le Gouvernement s’active appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ainsi, une réunion ministérielle, tenue jeudi au siège du ministère de l’Intérieur à Rabat, a été marquée par l’activation d’une commission interministérielle de haut niveau chargée de la veille qui assurera jusqu’à la fin du mois de Ramadan le suivi de l’état d’approvisionnement des marchés nationaux et des prix des denrées de base, le traitement des problématiques, ainsi que l’encadrement et le renforcement des administrations et instances compétentes.
Cette commission est composée des ministres de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances, de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, de l’Industrie et du Commerce et de la Transition Energétique et du Développement Durable.
Cette réunion a été consacrée à l’examen des moyens de mise en œuvre des différentes mesures nécessaires qui permettraient de répondre aux besoins du marché national et d’assurer un stock suffisant et régulier de tous les produits de base, outre les mesures à même d’assurer la sécurité du consommateur, de préserver son pouvoir d’achat et de lutter contre les différentes pratiques illégales. Il est vrai que « les prix ne peuvent subir des modifications que par le jeu de l’offre et de la demande », comme l’a indiqué le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, mais il existe des pratiques auxquelles ont recours les spéculateurs et les courtiers entraînant la hausse des prix de certains produits, ce qui nécessite une vigilance et une mobilisation constantes pour y faire face, notamment à l’approche du mois sacré du Ramadan qui connaît une augmentation de la demande pour les biens de consommation, en général.
Au cours de cette réunion, l’accent a été mis sur la nécessité d’intensifier le travail des commissions de contrôle au niveau de l’ensemble des régions, préfectures et provinces et préfectures d’arrondissements du Royaume sous la supervision effective des walis et des gouverneurs pour assurer le suivi régulier des différentes chaînes de production, de commercialisation et de la situation des marchés, traiter les éventuels dysfonctionnements relevés au niveau local, garantir la transparence des transactions commerciales, faire face à toutes les pratiques suspectes et prendre les sanctions nécessaires en cas de violation avérée des lois en vigueur.
Il a été également souligné la nécessité de renforcer le processus de contrôle continu sur le terrain, moyen le plus efficace pour soutenir le pouvoir d’achat des citoyens, maintenir la stabilité des prix, assurer un approvisionnement régulier des marchés, aborder avec la rigueur et la fermeté nécessaires toute forme de spéculation, de monopole et de diverses pratiques illégales qui perturberaient le bon fonctionnement des marchés et porteraient atteinte à la santé, à la sécurité du citoyen et à son pouvoir d’achat, en plus d’appliquer les sanctions nécessaires en cas de violation avérée des lois en vigueur dans le domaine des prix, des transactions commerciales et de la protection des consommateurs.
Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch avait appelé, à l’ouverture des travaux du conseil de gouvernement, à accroitre le contrôle de l’état d’approvisionnement des marchés du Royaume en denrées alimentaires, à renforcer le suivi en matière de distribution et de qualité et à traquer et sanctionner les auteurs de toute infraction ou tout comportement opportuniste.
Durant la réunion, des mesures ont été prises pour assurer la priorité de l’approvisionnement du marché national en produits agricoles en quantités suffisantes avant de recourir aux circuits d’exportation, ce qui aura une incidence positive sur la stabilité.
Cette procédure vient renforcer d’autres mesures préventives prises par les départements gouvernementaux concernés qui contribueraient à stabiliser les prix des denrées alimentaires dans les jours et les semaines à venir, à l’instar de la poursuite de la subvention des prix du transport, de l’annulation de la taxe sur la valeur ajoutée et de l’arrêt de la perception des droits de douane sur l’importation de bovins destinés à l’abattage, permettant l’importation de près de 30.000 têtes, contribuant ainsi, à faire baisser les prix de vente au détail de la viande. La ministre de l’économie et des finances avait indiqué, dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion, que les prix de la viande et des légumes devraient connaitre une baisse au cours des prochains jours ou semaines, grâce à des mesures « importantes » prises par le gouvernement pour réduire la hausse des prix et assurer l’approvisionnement des marchés.
Cette réunion a été l’occasion pour les ministres concernés d’évoquer certaines données sur les chaînes de production de nombre de produits agricoles et de rassurer quant à l’impact positif prévu au cours des prochains jours ou semaines, de certaines mesures préventives prises. La production de légumes et de tomates cette année a atteint un bon niveau et la récente hausse des prix des tomates est attribuée à la vague de froid que connaît actuellement le Royaume.
Il est prévu que les prix de la tomate enregistrent, durant les semaines à venir, une baisse avec le retour de températures plus clémentes, ce qui contribuera à la maturité des cultures nationales et à leur disponibilité sur les marchés.
Aussi, l’opérationnalité de la mise en place de nouveaux cycles agricoles, notamment pour les oignons et la pomme de terre, permettra de renforcer leur disponibilité sur le marché de manière à répondre aux besoins des consommateurs et partant impacter leur prix.
Les récentes pluies et chutes de neige enregistrées dans plusieurs régions du Royaume, ainsi que celles attendues dans les prochains jours, permettront, quant à elles, d’améliorer le couvert végétal et un retour à la normale de la production nationale.
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]]>The post Le Maroc met fin aux fonctions d’ambassadeur de Mohammed Benchaâboun en France, avec un message subtil appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Si, depuis sa nomination à la direction générale du Fonds Mohammed VI, il était attendu par beaucoup que M. Benchaâboun revienne au Maroc, le Royaume, dans sa communication, n’a pas manqué l’occasion d’exprimer de nouveau son mécontentement quant aux décisions européennes récentes, dont la France est à l’épicentre.
En effet, le communiqué est daté du 19 janvier 2023, jour du vote, rappelons-le, de la résolution du parlement européen relative à la situation de la liberté d’expression et des médias au Maroc.
Il ne s’agit évidemment pas d’une coïncidence, mais d’une condamnation discrète de l’attitude du Gouvernement Macron, qui est à la source du refroidissement récent des relations franco-marocaines.
LNT
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]]>The post Viandes rouges: les prix vont baisser avant Ramadan, assure Sadiki appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les prix des viandes rouges ont connu une hausse causée par des perturbations de la chaine de viandes, induite par les effets de la pandémie et la sécheresse, ce qui a impacté l’approvisionnement des marchés en quantités suffisantes et du coup la hausse des prix, a expliqué M. Sadiki dans une déclaration à la presse à l’occasion d’une réunion tenue avec la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR). A cet égard, le ministre a assuré que les prix devrait se stabiliser pour retrouver leurs niveaux d’avant crise, soulignant que le gouvernement a pris des mesures importantes pour faire baisser les prix, dont la suppression des taxes de douanes, la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ainsi que l’encouragement de la procédure d’importation des bovins destinés à l’abattage de l’Europe et de l’Amérique latine.
Il a, en outre, fait savoir que l’importation des bovins destinés à l’abattage permettrait de préserver les bovins internes pour rééquilibrer la chaine du cheptel national et garantir ainsi le retour des prix à leur niveau. Le ministre a également relevé que les importations des bovins a commencé depuis 3 jours, notant que les prix commencent à baisser d’environ 3 à 5 dirhams depuis ces derniers jours, notamment sur les marchés de Casablanca. Cette baisse se poursuivra jusqu’à ce que les prix retrouvent leur niveau, a-t-il fait remarquer, ajoutant que le but de la réunion avec la FIVIAR est de mettre en œuvre ces mesures prises par le gouvernement, en vue de rééquilibrer cette chaine, dans laquelle nous avons atteint l’auto-suffisance. Pour sa part, le Président de la FIVIAR, M’hammed Karimine, a fait savoir que le Plan Maroc Vert (PMV) a permis de garantir l’auto-suffisance en matière de production des viandes rouges. Ledit Plan a aussi permis de passer de la production de 450.000 tonnes par an à 606.000 tonnes annuellement et ce, grâce à un fort soutien de l’État dans l’amélioration de la race et de la productivité, ainsi que l’accompagnement des agriculteurs, a précisé M. Karimine. Et de poursuivre qu’actuellement, nous faisons face à un problème de hausse des prix, qui résulte de la succession de crises, notamment le covid-19 et les effets des conflits géopolitiques, ayant entrainé la hausse des prix du fourrage entrant dans la production de viandes rouges.
Pour remédier à cette situation, M. Karimine a fait remarquer que le ministère a veillé au soutien des éleveurs et des agriculteurs, notant que la Fédération a accepté l’importation des bovins pour protéger le cheptel national et le pouvoir d’achat du citoyen.
LNT avec Map
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]]>The post Les compétitions sportives suspendues jusqu’à nouvel ordre en Turquie en raison du séisme appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mehmet Muharrem Kasapoglu, a annoncé que toutes les compétitions sportives nationales étaient suspendues jusqu’à nouvel ordre en raison du tremblement de terre », écrit le ministre dans un communiqué diffusé sur son compte Twitter.
Trois rencontres de la 23e journée de la SüperLig, le championnat turc de football, devaient notamment avoir lieu ce lundi: deux à Istanbul, Ümraniyespor-Adana Demirspor et Fenerbahçe-Konyaspor, et la troisième dans l’est du pays au bord de la mer Noire, Giresunspor-Kayserispor.
Elles ont été reportées à une date non précisée, a annoncé la Fédération turque de football.
« Comme l’a annoncé notre ministre de la Jeunesse et des Sports, les compétitions sportives ont été reportées. Nous avons ainsi reporté les matches de nos ligues de football », a indiqué la Fédération.
« Vous savez, je viens de Gaziantep (proche de l’épicentre, NDLR). Je connais bien la région », a déclaré le président de l’instance, Mehmet Büyükeksi. « En tant que président de la Fédération turque de football, nous sommes au côté de notre État et de notre nation. Aujourd’hui il faut agir plus que jamais dans l’unité pour panser nos plaies ensemble », a-t-il ajouté.
L’équipe d’Adana Demirspor, l’un des clubs de la ville d’Adana, située près de l’épicentre du séisme, était déjà arrivée à Istanbul en vue de son match contre Ümraniyespor.
La formation est entraînée par l’Italien Vincenzo Montellla et compte dans ses rangs Benjamin Stambouli et Younès Belhanda, champions de France avec Montpellier en 2012, ou encore l’international suisse Gökhan Inler.
Sur leurs réseaux sociaux, la plupart des clubs de football turcs, dont les profils et les bannières se sont parés de noir, ont adressé des messages de condoléances et de soutien aux victimes de la catastrophe.
Des initiatives ont aussi été annoncées par le monde sportif, à l’image de la collecte de sang organisée mardi matin par le Croissant-Rouge au stade de Besiktas, dans le quartier éponyme d’Istanbul.
Les deux autres grands clubs stambouliotes, Fenerbahçe et Galatasaray, ont annoncé qu’ils mettaient en place des collectes de nourriture, matériel, vêtements et kits d’hygiène à destination des zones touchées par le séisme. Les dons sont à apporter dans les stades des deux clubs.
LNT avec Afp
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]]>The post Plus de 5.000 morts dans le puissant séisme en Turquie et en Syrie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Vingt-trois millions de personnes sont « potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables », a averti l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a promis son soutien sur le long terme.
L’aide internationale doit arriver mardi en Turquie et Syrie pour les régions touchées. La première secousse tôt lundi, suivie de plusieurs fortes répliques, a atteint une magnitude de 7,8 et été ressentie jusqu’au Liban, à Chypre et dans le Nord de l’Irak.
En Turquie, le décompte des morts s’établit pour le moment à 3.419 et celui des blessés à 20.534, a déclaré mardi le vice-président Fuat Oktay. En Syrie, au moins 1.602 personnes sont mortes et 3.640 ont été blessées, selon un dernier décompte des autorités syriennes et des secouristes dans les zones rebelles.
Dans la partie de la Syrie contrôlée par le gouvernement, le bilan a grimpé à 812 morts et 1.449 blessés selon le ministère de la Santé. Dans les zones sous contrôle des rebelles, les Casques blancs (volontaires de la protection civile) ont fait état de 790 morts et plus de 2.200 blessés.
Les secours se sont acharnés dans le froid, sous la pluie battante ou la neige, parfois à mains nues, pour sauver chaque vie qui pouvait l’être, comme cette enfant de sept ans sortie des ruines à Hatay (Sud), à la frontière syrienne, sous les yeux de l’AFP, après plus de 20 heures de terreur, le pyjama maculé de poussière. « Où est ma maman? », a-t-elle dit au secouriste qui la tenait dans les bras.
Le mauvais temps qui plane sur l’Anatolie complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés.
– Premières aides internationales –
L’aide internationale à la Turquie doit commencer à arriver mardi avec les premières équipes de secouristes, de France et du Qatar notamment. Le président américain Joe Biden a promis à son homologue Recep Tayyip Erdogan « toute l’aide nécessaire, quelle qu’elle soit ».
Les Français envisageaient de se rendre en particulier à Kahramanmaras, épicentre du premier séisme, région difficile d’accès et profondément meurtrie ensevelie sous la neige.
Deux détachements américains de 79 secouristes chacun se préparaient lundi à se rendre sur place, selon la Maison Blanche.
La Chine a annoncé mardi l’envoi d’une aide de 5,9 millions de dollars, incluant des secouristes spécialisés en milieu urbain, des équipes médicales et du matériel d’urgence, selon un média d’Etat à Pékin .
Selon le président turc, 45 pays ont proposé leur aide.
En revanche en Syrie, l’appel lancé par les autorités de Damas a été surtout entendu par son allié russe, promettant des équipes de secours « dans les prochaines heures », alors que selon l’armée, plus de 300 militaires russes sont déjà sur les lieux pour aider les secours.
L’ONU a également réagi, mais en insistant que l’aide fournie irait « à tous les Syriens sur tout le territoire », dont une partie n’est pas sous le contrôle du gouvernement.
Dans ces zones tenues par les rebelles, frontalières de la Turquie dans le Nord-Ouest de la Syrie, au moins 700 morts ont été dénombrés.
Profitant du chaos créé par le tremblement de terre, une vingtaine de combattants présumés du groupe jihadiste Etat islamique (EI) se sont évadés d’une prison militaire à Rajo, contrôlée par des rebelles pro-turcs.
Les bilans de part et d’autre de la frontière n’ont cessé de s’alourdir et compte tenu de l’amplitude des dégâts ils devraient augmenter au fur et à mesure des recherches.
Rien qu’en Turquie, les autorités ont dénombré près de cinq mille immeubles effondrés. Et la chute radicale des températures fait courir un risque supplémentaire d’hypothermie aux blessés, coincés dans les ruines.
– Dortoirs –
L’OMS a dit elle-même s’attendre au pire et redouter « des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux ».
Dans la journée de lundi, pas moins de 185 répliques ont été enregistrées, consécutives aux deux premières secousses: l’une de 7,8 survenue en pleine nuit (04H17 locales), l’autre, de magnitude 7,5, à la mi-journée, les deux dans le Sud-Est de la Turquie.
Plusieurs répliques ont été enregistrées dans la nuit, mardi avant l’aube. La plus forte, de magnitude 5,5, a été enregistrée à 6H13 locales (3H13 GMT) à 9 km au sud-est de Gölbasi (Sud).
Des dortoirs ont été ouverts par les autorités locales dans les gymnases ou les collèges ou même dans les mosquées afin d’héberger les rescapés. Mais par crainte de nouveaux séismes, nombre d’habitants ont préféré passer la nuit dehors, comme à Sanliurfa, dans le Sud-Est turc.
« Qui n’a pas peur? Tout le monde a peur! », assurait Mustafa Koyuncu, 55 ans, entassé avec sa femme et ses cinq enfants dans la voiture familiale.
Ce séisme est le plus important en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999, qui avait causé la mort de 17.000 personnes, dont un millier à Istanbul.
Le chef de l’Etat turc a décrété un deuil national de sept jours et la fermeture des écoles pour la semaine.
LNT avec Afp
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]]>The post Séisme en Turquie: L’ambassade du Maroc à Ankara prend des mesures d’urgence appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Un communiqué de la représentation diplomatique indique que « l’ambassade du Royaume du Maroc à Ankara informe les membres de la communauté marocaine résidant en République de Turquie qu’elle met à leur disposition des adresses de courrier électronique et des numéros de téléphone pour communiquer avec des membres de l’ambassade ».
L’ambassade peut être contactée via les numéros de téléphone suivants : 00903124376020, 00903124376021, 00905346871318, 00905550372743, 00905349205305.
Ou à travers les e-mails suivants : ambassademarocankara@gmail.com/ marocamb.ankara@maec.gov.ma.
L’ambassade dit avoir appris avec beaucoup de tristesse les informations faisant état de nombreux décès et blessés dans le tremblement de terre meurtrier qui a frappé le sud de la Turquie, présentant ses plus sincères condoléances à la République de Turquie, à la présidence, au gouvernement et au peuple, et à travers eux, aux familles des victimes, d’après le communiqué.
Le bilan, encore provisoire, du tremblement de terre de magnitude 7,7 degrés sur l’échelle de Richter, s’établit à 912 morts et 5.383 blessés.
LNT avec Map
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]]>The post Renault et Nissan « rééquilibrent » leur alliance appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Alors que Renault détenait 43,4% de Nissan, les entreprises vont conclure un nouvel accord de 15 ans selon lequel elles auront une « participation croisée de 15% », ont-elles annoncé lundi lors d’une conférence de presse à Londres.
Renault, Nissan et Mitsubishi, entré dans l’alliance en 2016, ont négocié pendant de longs mois les détails de cet accord, validé dimanche soir par le conseil d’administration de Renault, et lundi matin par celui de Nissan, ont indiqué les deux groupes.
C’est la fin d’une longue domination française, débutée en 1999 avec l’entrée de Renault au capital de Nissan.
La relation avait été compliquée par la montée surprise de l’Etat français au capital de Renault, en 2015, puis par la spectaculaire chute de Carlos Ghosn, alors patron de l’alliance, et arrêté fin 2018 au Japon pour des accusations de malversations financières.
Les discussions achoppaient notamment autour de la question des brevets technologiques de Nissan, selon des sources proches de l’alliance.
Le patron de Nissan Makoto Uchida a souligné lundi que ce rééquilibrage était nécessaire pour reconstruire « une culture de transparence et de respect » entre les constructeurs.
« A la base de cet accord, il y a la réactivation des initiatives commerciales et industrielles initiées avec l’alliance », a souligné le directeur général de Renault, Luca de Meo. « Nous serons cohérents, concentrés sur les résultats, généreux et équitables, comme nous l’avons été pendant ces négociations », a-t-il indiqué à M. Uchida.
– « Retour de la confiance » –
Le groupe français ne va toutefois pas vendre immédiatement le reste de ses actions Nissan (28,4%), car leur valeur de marché est très inférieure à celle actuellement inscrite dans ses comptes. Renault continuera d’en toucher les dividendes.
Quand le contexte sera « commercialement raisonnable », ces actions pourront être revendues au profit de Renault, et Nissan pourra faire la première offre.
Dans le cadre de cette alliance aux 375.000 salariés, Renault, Nissan et Mitsubishi collaborent déjà sur de nombreux véhicules, avec des économies à la clé.
Des Renault et Nissan partagent des mêmes moteurs, et des Renault sont vendues sous badge Mitsubishi.
Avec le nouvel accord, les partenaires ont également annoncé plusieurs nouvelles initiatives industrielles, notamment sur les marchés indien et sud-américains, qui pourraient leur rapporter des « centaines de millions d’euros, ou des milliards chaque année », a lancé M. De Meo.
Nissan, qui a une usine en Inde, va y commercialiser « des nouveaux SUV », dont un dérivé de la petite Dacia Spring.
En Argentine, Nissan va lancer un pickup conçu par Renault. Au Mexique, où Nissan est un des leaders du marché, le constructeur japonais va relancer Renault en y produisant un de ses modèles.
Nissan et Renault envisagent également de lancer sur ces marchés, où leur marge de progression reste énorme, deux petits véhicules électriques communs.
En Europe, Renault partagera avec Nissan son prochain projet d’utilitaire électrique, le FlexEVan. Et au-delà de 2026, Nissan et Renault étudieront des « possibilités de collaboration » sur le segment roi du marché, les voitures de taille moyenne.
Au total, les trois partenaires comptent investir ensemble 23 milliards d’euros dans l’électrification au cours des cinq prochaines années.
Après cette longue période de troubles, Nissan doit encore préciser son implication dans les projets de Renault: le groupe a indiqué lundi qu’il allait acheter jusqu’à 15% des parts d’Ampere, la future filiale électrique du Losange.
La participation de Nissan dans Ampere dépendra de l’ampleur des brevets que le groupe japonais voudra placer dans cette société. Mitsubishi doit aussi préciser la hauteur de sa participation.
LNT avec Afp
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]]>The post Ballon abattu: les relations Washington-Pékin « gravement affectées et endommagées », estime la Chine appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Les actions américaines ont gravement affecté et endommagé les efforts et progrès des deux parties pour stabiliser les relations sino-américaines depuis la rencontre de Bali » entre les présidents Joe Biden et Xi Jinping en novembre, a déclaré dans un communiqué le vice-ministre des Affaires étrangères, Xie Feng.
L’armée américaine a abattu samedi, au large des côtes de Caroline du Sud, dans le sud-est du pays, ce ballon chinois considéré par le Pentagone comme un ballon espion, destiné à récolter des informations sensibles.
L’incident a provoqué une crise diplomatique entre Pékin et Washington avec l’annulation de dernière minute d’une visite en Chine du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.
Pékin, qui soutient de son côté qu’il s’agissait d’un aéronef civil, a accusé les Etats-Unis d’avoir « surréagi » en employant la force.
Le gouvernement chinois « suit de près l’évolution de la situation » et « se réserve le droit de prendre les mesures nécessaires », indique le ministère lundi.
Le ballon était entré une première fois dans l’espace aérien américain le 28 janvier, au nord des îles Aléoutiennes (Alaska). Il avait ensuite pénétré l’espace aérien canadien le 30 janvier, puis était repassé côté américain, au niveau de l’Idaho dans le nord-ouest des Etats-Unis, le 31 janvier, soit mardi.
Le grand public n’a lui appris son existence que jeudi, lorsqu’il était au-dessus du Montana. Il avait ensuite continué son périple vers l’est jusqu’à atteindre la côte atlantique.
La Colombie a elle annoncé ce week-end qu’un ballon avait survolé son territoire, avant de quitter son espace aérien. Elle a dit procéder à « des vérifications (…) pour établir l’origine de l’objet ».
Vendredi, le Pentagone avait déclaré qu’un deuxième ballon chinois avait été repéré survolant l’Amérique latine.
LNT avec Afp
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]]>The post Air Arabia Maroc lance ses nouvelles lignes aériennes d’été vers plusieurs villes européennes appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Air Arabia consolide d’année en année sa place de leader du secteur, en proposant des produits et des services innovants qui répondent aux besoins des voyageurs, affirme le communiqué, notant que la compagnie aérienne offre à ses clients des politiques de réservation généreuses et flexibles.
Les clients d’Air Arabia pourront en outre profiter du nouveau service de check in en ligne qui leur permet de s’enregistrer directement sur le site web ou l’application Air Arabia, en plus de pouvoir profiter du programme de fidélité AirRewards.
LNT avec Map
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]]>The post Maroc-Espagne : un partenariat sur tous les fronts appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>De fait, ces deux événements sont stratégiques pour le Maroc. D’un point de vue économique d’abord, l’Espagne a une place de poids vis-à-vis du Maroc avec 10 milliards d’euros d’exportations espagnoles en 2022 quand le Maroc exporte près de 6 milliards. C’est aussi notre principal partenaire de pêche pour un secteur qui pèse 2,5% de notre PIB national. Mais, la coopération économique qui est au beau fixe aujourd’hui, est sous-jacente à des intérêts et des enjeux politiques d’autant plus stratégiques pour les deux pays.
Ainsi, tout le monde garde à l’esprit le froid glacial qui a caractérisé les relations bilatérales entre les deux Royaumes ces dernières années, notamment sur le plan diplomatique. Les bonnes intentions économiques qui sont affichées des deux côtés, sont la conséquence directe du rétablissement complet de l’entente historique et profonde qui lie les deux rives de la méditerranée marocaine et espagnole.
Autre épée de Damoclès, l’immigration illégale en provenance d’Afrique vers l’Europe et dont la route migratoire espagnole est une des plus empruntées. Sur ce volet, le Maroc a rempli sa part du contrat puisque les chiffres officiels espagnols révèlent que le nombre de migrants en provenance du Maroc a baissé respectivement de 30% pour les Canaries et de 20% pour la côte méditerranéenne espagnole. Une politique qui a un coût économique et politique pour le Maroc, mais aussi social, comme en témoignent les camps de migrants qui pullulent désormais à Casablanca notamment.
Il est nécessaire également de relever que le réchauffement des relations bilatérales entre le Maroc et l’Espagne n’est pas forcément accueilli avec autant d’enthousiasme à Paris ou Alger, qu’à Rabat et Madrid. En effet, la situation délétère qui caractérise les relations entre le Maroc et l’Algérie, mais aussi le brouillard profond dans lequel semble perdue l’entente entre le Maroc et la France, sont au mieux une opportunité à saisir pour l’Espagne, qui lorgne notamment sur les contrats publics pour les entreprises espagnoles, au pire un risque d’accentuation du ressentiment envers le Maroc.
Car, ce qui se joue également sur l’échiquier régional, c’est le rôle et la place des puissances européennes que sont la France et l’Espagne en Afrique. Qui aura la préséance économique sur la région, qui profitera des réseaux marocains désormais fortement déployés en Afrique, ou par ailleurs des faveurs gazières de l’Algérie voisine, quid des gazoducs africains ? De même que la résolution de la question de la marocanité du Sahara occidental est la ligne rouge, le fil d’ariane de la stratégie marocaine, de sa diplomatie à l’économie, gardons en tête les intérêts stratégiques affichés ou induits de nos partenaires, voisins, alliés.
Zouhair Yata
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]]>The post Le Nouvel IS, ses taux et exonérations appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le cas de l’Impôt sur les Sociétés est le plus probant, la révision de ses taux intervient dans le cadre de la convergence progressive vers un taux unifié. Car, avant la loi de finances 2023, l’article 19 du CGI prévoyait que l’impôt sur les sociétés était calculé, sur la base du bénéfice réalisé, de la nature d’activité ou du secteur économique concerné, et donc les taux variaient entre 10%, 15%, 20%, 26%, 31% à 37%.
Avec la LF 2023, la réforme globale des taux de l’IS donne une vision claire du régime de cet impôt progressivement sur les quatre prochaines années. Ainsi, les taux ciblés pour 2026 selon l’article 19 du Code Général des Impôts sont : 20%, le taux unifié de droit commun applicable à toutes les sociétés ; 35%, le taux applicable aux sociétés dont le montant du bénéfice net est égal ou supérieur à 100 millions de dirhams ; et 40%, le taux applicable aux établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al Maghrib, la Caisse de dépôt et de gestion et les entreprises d’assurances et de réassurance.
Toutefois pour le taux 35%, des exceptions persistent dans cette catégorie d’agents économiques puisqu’il ne s’appliquera pas aux sociétés de services bénéficiant du régime fiscal « Casablanca Finance City », qui bénéficiant d’un taux d’IS de 7% depuis la création de la place, seront dorénavant taxées à 20 %. Le taux de 35% ne sera pas non plus appliqué aux entreprises qui exercent leurs activités dans les zones d’accélération industrielle et aux sociétés créées à compter du 1er janvier 2023 qui s’engagent dans le cadre d’une convention signée avec l’État à investir un montant d’au moins 1,5 milliards de dirhams durant une période de cinq ans, à compter de la date de signature de cette convention. Bien sûr, il faut que les entreprises concernées investissent ce montant dans des immobilisations corporelles qu’elles conservent pendant au moins dix ans pour qu’elles soient soumises au taux de 20% seulement au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023.
Sur la base de l’étendue de cette réforme sur les 4 prochaines années, la DGI a fixé les taux d’IS applicables pendant la période transitoire allant du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2026. Donc les précédents taux d’IS de 10%, 15%, 20%, 26%, 31% et 37% seront majorés, minorés ou maintenus, selon le cas comme le montre le tableau ci-dessous. Et les acomptes provisionnels dus, au titre de chaque exercice ouvert durant cette période, seront calculés selon les taux d’impôt sur les sociétés applicables à cet exercice.
Pour ce qui concerne l’IS et dans le but de rationaliser les incitations fiscales, conformément aux dispositions de la loi-cadre portant réforme fiscale, la LF 2023 a limité l’application de l’exonération totale de l’IS accordée aux sociétés ayant le statut « Casablanca Finance City », à l’expiration des 60 premiers mois suivant la date de leur constitution dans le but d’orienter ladite exonération quinquennale vers les sociétés nouvellement créées. Toutefois, afin de sauvegarder la compétitivité et l’attractivité de ce pôle financier, la LF 2023 vient d’instituer une mesure permettant auxdites sociétés de services de CFC, de constituer des provisions pour investissement déductibles, dans la limite de 25 % du bénéfice fiscal après report déficitaire.
Lesquels investissements doivent être réalisés dans des titres de participation, au cours de l’exercice comptable suivant celui de la constitution des provisions en question et que l’entreprise concernée doit conserver pendant au moins quatre ans, à compter de la date de leur acquisition et avant impôt.
Par ailleurs, compte tenu de la démarche progressive sur quatre ans, retenue pour le relèvement du taux spécifique de l’IS de 15% à 20% en faveur de ces sociétés, l’article 247- du CGI a fixé les limites des taux admis pour la constitution des provisions pour investissement au titre de chaque exercice ouvert durant la période allant du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2026, soi 7,70% en 2023, 14,30% en 2024, 20% en 2025 et 25% en 2026.
Selon le même principe, le taux de la retenue à la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés connaîtra une réduction progressive sur les 4 années précitées. Ainsi le taux de l’impôt sur les sociétés (IS) retenu à la source sur le montant des produits des actions, parts sociales et revenus assimilés qui était de 15% avant 2023 devrait baisse progressivement vers 10%, à fin 2026, selon l’évolution suivante, 13,75% au titre de l’exercice 2023, 12,50% pour 2024, 11,25% pour 2025 et 10% en 2026. Avec la grande précision que les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés distribués et provenant des bénéfices réalisés au titre des exercices ouverts avant le 1er janvier 2023, resteront soumis au taux de 15%.
Pour ce qui concerne l’impôt sur les Sociétés, IS, et dans l’objectif de la rationalisation des avantages fiscaux, certaines entreprises financières installées dans les zones d’accélération industrielles (ZAI) bénéficiaient des avantages fiscaux prévus en faveur de ces zones, alors même que d’autres similaires, qui rendent les mêmes prestations à ces zones de l’extérieur, étaient soumises aux règles de droit commun. La LF 2023 vient d’exclure les entreprises financières, notamment les établissements de crédit et les entreprises d’assurances et de réassurance ayant cette qualité, des avantages des ZAI.
En conclusion, l’IS évolue à travers deux principes, l’uniformisation de son taux et l’harmonisation de son étendu aux entreprises, secteurs et activités. Ainsi, l’ambition de la réforme fiscale tant attendue, celui de la suppression des niches fiscales, est clairement affiché avec l’espoir de voir l’assiette fiscale s’élargir, pour plus de justice fiscale et de recettes budgétaires…
Afifa Dassouli
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]]>The post Bourita : La présence de la pseudo « rasd » est « une anomalie » au sein de l’UA appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« L’existence de la pseudo +rasd+ est une aberration juridique car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international », a affirmé M. Bourita qui recevait d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains, signataires de l’ »Appel solennel à l’expulsion de la +pseudo-rasd+ de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger ».
« Sa présence est un obstacle institutionnel et une anomalie au sein de l’organisation panafricaine », a indiqué le ministre, expliquant que l’existence de la « rasd » constitue un problème pour l’Afrique.
La création de cette entité fantoche est « une violation » du droit international et des principes de l’unité nationale, a poursuivi M. Bourita, soulignant que la « rasd » incarne « une Afrique de divisions » et « un contre-sens » à la pratique de l’UA.
« On peut construire un plan d’action à partir du +Livre Blanc+ pour approcher les responsables et sensibiliser les juristes et les médias par rapport à cette aberration », a-t-il préconisé, estimant que « si la +rasd+ est un Etat, sa première place doit être aux Nations Unies ».
Adopté à l’unanimité par d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains lors de la première réunion de suivi de « l’Appel de Tanger » à l’expulsion de la pseudo « rasd » de l’UA, tenue samedi dernier à Marrakech, le « Livre Blanc » admet que la présence au sein de l’UA de cette émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé illustre la vulnérabilité institutionnelle de l’Organisation et représente un frein incontestable à l’intégration économique régionale et continentale.
LNT avec MAP
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]]>The post Pêche: le Maroc, 1er exportateur de la sardine en conserve appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« De par son importance au niveau des captures (64% des captures totales), la pêche de la sardine occupe une place très importante dans l’activité du secteur de la pêche maritime au Maroc. Le Maroc reste aussi le premier exportateur de la sardine en conserve au monde avec 152.137 T qui représente près de 5,9 MMDH en 2022 conformément aux données émanant de Morocco Foodex », a-t-elle dit dans une interview accordée à la MAP à l’occasion du 6ème Salon Halieutis (01-05 février à Agadir).
L’importance économique de l’activité de pêche de la sardine au Maroc ne se limite pas aux captures, a soutenu Mme Driouich, relevant qu’elle s’étend aussi à l’activité de transformation notamment dans ses principales activités à savoir la conserve, la congélation et le frais.
Cette activité joue donc un rôle important dans l’accroissement des exportations marocaines des produits de la mer, a-t-elle noté, affirmant que la diversité du tissu industriel permet au Maroc d’occuper une place de premier rang dans les échanges mondiaux des produits de la pêche, soit le principal exportateur mondial de conserves de la sardine.
Dans ce sens, Mme Driouich a fait savoir que le Département de la Pêche Maritime a veillé à augmenter le niveau d’approvisionnement des unités de conserve, qu’elles soient existantes ou nouvelles, notamment à travers les différents appels à manifestation d’intérêt lancés, notant que les possibles difficultés d’approvisionnement de cette industrie peuvent porter sur des considérations liées aux répercussions des crises internationales (prix d’achat de la matière première, coût du carburant, …).
Au niveau social, cette activité de pêche génère plusieurs postes de travail, premièrement en mer, par le biais notamment d’une flotte de senneurs côtiers considérée la plus importante en nombre et en emplois créés, a indiqué la Secrétaire Générale du Département de la Pêche Maritime. Également à terre, au niveau des conserveries et autres unités de transformation au niveau desquelles le traitement de la sardine est l’activité la plus importante.
Et de poursuivre: « Nonobstant, le développement de l’activité de pêche de cette espèce ne peut être réalisé sans préserver cette ressource. Aussi, dans le cadre de la stratégie ‘Halieutis’ notamment, son premier axe de durabilité de la ressource, un plan d’aménagement des petits pélagiques, qui incluent principalement la sardine, a été mis en place depuis l’année 2008 de façon à protéger ces ressources et permettre ainsi une pêche durable pour les opérateurs ».
Parallèlement, Mme Driouich a indiqué que le secteur de la pêche est exposé à plusieurs défis, notamment le changement climatique, la surpêche, les répercussions des crises mondiales (Covid-19 et la guerre en Ukraine), la durabilité des ressources halieutiques et la diversité biologique des écosystèmes marins.
Dans ce cadre, le Département de la Pêche Maritime n’épargne aucun effort pour préserver les ressources halieutiques pour les générations futures à travers notamment la mise en place des plans d’aménagement de pêcherie, la planification spatiale des pêcheries, le développement des aires marines protégées (AMP) aux fins de pêche et le zoning qui constituent un chantier crucial pour l’avenir du secteur.
Ce dernier, a précisé Mme Driouich, s’implique davantage sur l’initiative de la ceinture bleue et la stratégie de développement durable du secteur de la pêche. Et de soutenir: « Cette initiative (ceinture bleue) ambitionne de faire de la pêche et de l’aquaculture un facteur majeur de croissance économique durable et inclusive et vise à appuyer l’émergence des systèmes intégrés d’observation côtière et favoriser leur intégration au niveau mondial pour une pêche de plus en plus durable ».
Elle a, en outre, fait remarquer que la hausse des coûts de l’énergie pèse de plus en plus sur la rentabilité des unités de pêche notamment dans les zones du nord les moins productives où les navires sont contraints de réduire les jours de pêche
Mme Driouich a également fait savoir que les produits de la pêche, qu’ils soient frais, congelés ou transformés, sont exportés pratiquement vers tous les continents, avec une dominance du continent européen, notant que la diversification des marchés à l’export est l’un des défis majeurs du secteur.
La valorisation des produits de la mer et l’innovation en sont d’autres défis qui ont été initiés mais qui méritent d’être encore plus approfondis, a-t-elle ajouté, relevant que la stratégie Halieutis, et dans la continuité de la politique du secteur, ouvre la voie à de nouvelles orientations stratégiques et à la recherche de nouveaux partenariats fructueux notamment en matière de renforcement de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, de l’échange de bonnes pratiques et de transfert de technologies, et de la promotion des partenariats économiques.
Par ailleurs, compte tenu des efforts déployés en matière de la protection et de la gestion rationnelle des ressources halieutiques, de la promotion de la recherche scientifique halieutique, de la lutte contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée et du développement durable du secteur de l’aquaculture, le Maroc a été distingué par des organisations régionales et internationales de pêche, dont récemment la CGPM ayant attribué au Royaume en 2022, le prix de conformité de catégorie 1, et ce pour la deuxième année consécutive au même titre que l’UE et la Turquie, a rappelé Mme Driouich.
Elle a également relevé que ce secteur, malgré les répercussions avérées des crises ayant secoué le monde récemment, est l’un des secteurs clés qui ont pu montrer une bonne résilience, faisant savoir que durant la période de crise de covid-19, ce secteur a pu maintenir l’ensemble de ses activités en enregistrant le taux le plus faible en termes d’entreprises en arrêt d’activité pendant le confinement et le taux le moins élevé en termes d’entreprises ayant réduit leurs effectifs.
LNT avec Map
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]]>The post Grèves en France, Royal Air Maroc annule de nouveau plusieurs vols appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Faisant suite au préavis de grève de la fonction publique en France le 31 janvier 2023, il a été demandé à toutes les compagnies aériennes de réduire leur programme de vols pour la journée du 31 janvier 2023 (applicable de 5h00 TU à 22h30 TU) sur l’aéroport de Paris-ORY et Royal Air Maroc accompagne ses Clients en les transférant sur d’autres vols », indique RAM sur son site web.
Les clients prévus sur les vols annulés AT764 et AT765 du 31 janvier 2023 ont été transférés à bord des vols AT770 et AT771 du 31 janvier 2023, fait savoir la même source.
Les clients prévus sur le vol annulé AT777 du 31 janvier 2023 ont, quant à eux, été transférés à bord du vol AT761 du 31 janvier2023.
Pour ce qui est des clients prévus sur le vol annulé AT776 du 31 janvier 2023, ils ont été transférés à bord du vol AT760 et reliquat o/b at764 du 01 février 2023.
Par ailleurs, pour tous les détenteurs de billets d’avion Royal Air Maroc sur les vols ci-haut, ne souhaitant pas voyager à bord de vols ci-haut mis à leur disposition, la compagnie nationale accordera le remboursement du billet dans son moyen de paiement d’origine ou un changement de date gratuit, selon la disponibilité, de et vers la même destination ou une destination du réseau RAM en Europe, pour une nouvelle date de voyage dans les 15 jours suivant la date du vol annulé sous réserve que la durée de séjour initiale soit maintenue.
Il est à noter que pour tout changement de destination, l’éventuelle différence dans les taxes est à la charge du passager.
LNT avec CdP
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]]>The post Manal Benchlikha en Showcase privé pour l’ouverture officielle de Maybelline au Morocco Mall appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>LNT avec CP
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]]>The post L’ONMT signe un accord majeur avec Easy Jet qui va doubler son offre appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>«Cet accord est historique pour la destination Maroc. La compagnie aérienne dispose d’une véritable expertise sur le marché européen, notre premier bassin émetteur de touristes. Ce qui nous conforte dans notre stratégie offensive sur nos marchés cibles » souligne Adel El Fakir, Directeur Général de l’ONMT.
L’accord quinquennal couvre la période allant de la saison été 2023 à l’hiver 2027-2028. Au terme de ces 10 saisons, la compagnie EasyJet Airlines doublera son offre en sièges vers le Maroc, passant de près de 800.000 actuellement à 1,6 million de sièges début 2028. Sept marchés sont concernés, à savoir le Royaume-Uni, la France, la Suisse, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Portugal, des marchés où la compagnie arienne dispose de bases aériennes.
Dans le cadre de cet accord, EasyJet Airlines et l’ONMT ont convenu de développer plusieurs connectivités aériennes sur les destinations que la compagnie dessert déjà, à savoir Marrakech, Agadir, Essaouira et Tanger et de programmer de nouvelles destinations comme Rabat, Fès et Ouarzazate.
Pour Johan Lundgren, Directeur Général d’EasyJet Airlines, “easyJet a doublé son activité vers le Maroc vu que sa popularité ne cesse de croître auprès de nos clients. Nous restons attachés à notre coopération continue avec l’Office National Marocain du Tourisme et sommes impatients de travailler ensemble aujourd’hui et dans les années à venir pour promouvoir la destination Maroc et tout ce qu’elle a à offrir ! ».
Au niveau de sa branche tour-operating, Easyjet Holidays s’est engagé a développé son portefeuille client sur la destination Maroc dès cet été. Cette coopération avec l’ONMT comprendra une large campagne de marketing et de communication portant sur les destinations touristiques marocaines pour booster les ventes.
M. Garry Wilson, PDG d’easyJet holidays, a déclaré : « Je suis extrêmement heureux que nous ayons signé notre engagement officiel à coopérer avec l’Office national du tourisme du Maroc pour les 5 prochaines années »
LNT avec CdP
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]]>The post Parlement européen : balayer devant sa porte appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Avec pas moins de 356 voix pour, seulement 32 contre et 42 abstentions, la résolution semble faire l’unanimité parmi les eurodéputés qui s’attaquent pour la première fois de manière aussi frontale au Maroc et à ses institutions judiciaires notamment. Sur le fond, la lecture des députés européens que décrit cette résolution, s’appuie sur les rapports à charge de certaines ONG dont on connait à la fois le financement et l’inimitié qui les lie au Maroc. Rien de nouveau donc sur les arguments qui sont connus et utilisés depuis des mois voire des années par les détracteurs habituels du Royaume. Sur la forme, les députés européens font preuve de véhémence, dans une belle posture de donneurs de leçons post-coloniales et de garants du respect des Droits de l’Homme dans le monde.
Pourtant, la compétence universelle que s’attribue le Parlement européen a peu ou pas d’impact dans la réalité. Le Soft power européen a été construit comme seule alternative à la super puissance américaine et aux puissances continentales mondiales parce que c’est un nain politique. En ce sens, la résolution européenne est agressive mais non contraignante, comme un chien qui aboie mais ne mord pas.
Alors oui, la résolution fait du tort au Maroc parce qu’elle le met sous les projecteurs, mais la levée de boucliers qu’elle a déclenché dans nos institutions témoigne d’une posture assumée du Maroc, sur le fond comme sur la forme.
Mais, quelle mouche a piqué les eurodéputés ? Tsé-tsé ou Seum-Seum ? Paris ou Alger ? On ne peut éluder la question « à qui profite le crime » ? Pourquoi le Maroc est-il visé maintenant par une résolution inédite du Parlement européen ? Faut-il y voir derrière la main de la France macroniste qui semble avoir une longue dent contre le Maroc ou celle des nombreux lobbyistes algériens qui gravitent autour des institutions européennes ?
On ne peut pas non plus ne pas s’étonner de la prise d’initiative du Parlement européen sur le cas du Maroc et de son silence assourdissant sur celui de l’Algérie.
Les Droits de l’Homme en Algérie, la liberté de la presse, l’indépendance des institutions judiciaires et parlementaires ne méritent pas quelques résolutions, même non contraignantes ?
Les autodafés du Coran en Suède non plus ? Pas de cas de conscience quant à la protection de la liberté des journalistes non plus lorsqu’il s’agit d’interdire la chaine russe RT, jugée trop proche du pouvoir à Moscou ?
Que dire également de la composition de ce Parlement européen dans lequel se rassemblent, depuis plusieurs décennies, les représentants les plus extrêmes de la Droite européenne ? Le Parlement marocain pourrait-il se fendre d’une résolution, non-contraignante bien sûr, invitant les Européens à prendre au sérieux la montée de la xénophobie, du racisme, des idéologies fascistes ?
Pourtant, l’excellence des relations avec l’Europe sur sa politique de voisinage, la capacité du Maroc à répondre à l’écrasante majorité des critères de coopération économique avec Bruxelles depuis plusieurs décennies, la lutte contre le terrorisme à laquelle le Royaume contribue de manière concrète, ou même les tonnes de poissons pêchées au large de nos côtes, sont autant d’arguments que les eurodéputés pourraient avoir en tête plutôt que de pratiquer une ingérence aveugle et punitive sous couvert de vertu.
Le Maroc est loin d’être parfait, mais ses institutions et sa démocratie avancent peu ou prou au rythme de son développement et c’est au peuple marocain avant tout, d’en juger l’avancement.
Zouhair Yata
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]]>The post La réalité des camps de subsahariens à Casablanca – MicroHamouz by LNT appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pour mieux comprendre cette situation, Micro Hamouz est allé à la rencontre des migrants vivant dans ces camps et des résidents des habitations voisines.
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]]>The post Maroc-UE : Le Parlement marocain décide de « reconsidérer ses relations avec le PE » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette annonce a été faite dans une déclaration des deux Chambres du Parlement marocain lue par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami à l’issue d’une réunion commune co-présidée avec le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara et marquée par les interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupement parlementaires et les parlementaires sans appartenance politique.
Le Parlement marocain a ainsi dénoncé la campagne tendancieuse qui cible le Royaume, et dont le dernier acte en date a été l’adoption par le PE d’une résolution le 19 janvier 2023.
Le Parlement marocain a aussi décidé d’informer la Présidence du PE du procès-verbal de cette séance contenant les positions et interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupement parlementaires et les parlementaires sans appartenance politique lors de cette séance, ainsi que des décisions qui seront prises à l’avenir.
« Le Parlement marocain prend note avec grand étonnement et profonde consternation de cette résolution, qui a gravement nui au capital confiance entre les deux institutions législatives, et porté profondément atteinte aux acquis positifs du travail commun sur plusieurs décennies », indique-t-on dans cette déclaration des deux Chambres du Parlement, lue par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami.
Il regrette que le Parlement européen se soit laissé entrainer par certains milieux hostiles en son sein, dans une campagne d’accusations fallacieuses visant un partenaire traditionnel et crédible, qui assume des rôles majeurs dans la protection des droits et libertés, et la défense de la paix et de la sécurité régionales et internationales. Partenaire qui est considéré comme un pilier de la stabilité, du bon voisinage et de la compréhension entre les peuples, les cultures et les civilisations.
Face à cette dérive dangereuse venant d’une institution censée faire preuve de discernement, être capable de distinguer les vérités des contrevérités, œuvrer à consacrer la primauté des principes et la protection des droits et l’intégrité des législations, dans le plein respect de la souveraineté des Etats partenaires, le Parlement du Royaume du Maroc, toutes composantes confondues, dénonce vigoureusement les tentatives hostiles de porter atteinte aux intérêts du Maroc et de ternir son image, ainsi qu’aux relations profondes et historiques liant le Maroc et l’Union Européenne; relations qui reposent sur un socle de valeurs partagées et d’intérêts communs.
Le Parlement marocain considère aussi que cette résolution du PE constitue un dépassement inadmissible de ses prérogatives et attributions, et une attaque inacceptable contre la souveraineté, la dignité et l’indépendance des institutions judiciaires du Royaume.
Il exprime ainsi son rejet catégorique des relents de tutelle et des propensions à donner des leçons au Maroc de la part de quelque partie que ce soit et quel que soit le niveau des relations qui la lient au Royaume.
Le Parlement marocain, avec toutes ses composantes et sensibilités politiques, exprime, en outre, sa déception vis-à-vis de la position négative et du rôle non-constructif joué lors des débats et des concertations au sujet du projet de la résolution hostile à notre pays, par certains groupes politiques appartenant à un pays considéré comme un partenaire historique du Maroc, de même qu’il déplore ces positions et ces pratiques sans rapport avec la sincérité et la loyauté qu’exige l’esprit du partenariat.
« Le Parlement n’a nullement besoin de rappeler l’attachement du Royaume aux droits de l’Homme tels qu’ils sont internationalement reconnus », souligne la même source, ajoutant que le Maroc se démarque en effet, dans son environnement régional, par le dynamisme de sa société civile, la vitalité de son paysage médiatique et la crédibilité de ses institutions et mécanismes indépendants dédiés aux droits de l’Homme, ainsi que par son respect effectif des conventions internationales y afférentes, et sa marche volontariste vers la consécration et la consolidation de l’Etat de droit et des institutions, dans le cadre du pluralisme politique et de la liberté d’opinion et d’expression.
Et le communiqué de poursuivre que le Parlement marocain veille au respect et à l’application des droits et libertés, exerce le pouvoir législatif, vote les lois, contrôle l’action du gouvernement et évalue les politiques publiques. Il est également chargé de légiférer dans des domaines tels les droits et libertés fondamentales énoncés dans le préambule et les articles de la Constitution du Royaume de 2011, et prioritairement la protection des droits humains, leur promotion et la contribution à leur développement, en tenant compte du caractère universel de ces droits et de leur indivisibilité.
Le Parlement marocain est un acteur majeur au sein de nombreuses organisations parlementaires, régionales et internationales, précise la même source, notant que force est de constater qu’à aucun moment une institution partenaire n’avait outrepassé ses attributions pour s’attaquer de la sorte à un Etat souverain et à ses institutions en s’immisçant dans ses affaires internes, au moment où elle est tenue de respecter son indépendance et de consolider la confiance institutionnelle commune.
« Le Parlement marocain était toujours un espace de dialogue et de communication multidimensionnel. Il a abrité de nombreux congrès et rencontres publiques et thématiques multilatérales, aussi bien sur les plans international que continental et régional, ayant traité des questions d’actualité, notamment la lutte contre le terrorisme, la défense de la paix, la démocratie, la migration, les droits humains, l’environnement, l’intégration des jeunes dans le développement, l’égalité hommes/femmes…etc », rappelle le communiqué, relevant que de nombreux projets et programmes parlementaires communs entre le Parlement marocain et son homologue européen font aujourd’hui l’objet d’interrogations et de questionnements légitimes, à la lumière de ladite résolution. Il en va de même pour la coordination parlementaire sur plusieurs thèmes et dossiers, du fait de cette remise en cause de la confiance, la question étant de savoir si le Parlement européen est toujours un partenaire stratégique du Parlement marocain.
Par ailleurs, le Parlement marocain rejette l’instrumentalisation et la politisation d’affaires relevant de la compétence de la justice pénale et du droit commun ; affaires ayant fait l’objet de poursuites voire de condamnations pour des faits n’ayant aucun lien que ce soit avec une activité journalistique ou la pratique de la liberté d’opinion et d’expression.
Ces affaires, selon le communiqué, portent en effet sur des faits de traite d’êtres humains, de viol, d’agressions sexuelles ou d’exploitation de la vulnérabilité des personnes, passibles de peines lourdes tel que d’usage de par le monde.
A cet égard, le Parlement marocain réitère la nécessité de respecter le caractère souverain et l’indépendance de la justice marocaine, qui a constamment et scrupuleusement veillé à garantir les conditions et les fondements du procès équitable.
Le Parlement marocain considère que la résolution du Parlement européen a sapé les bases de confiance et de coopération entre les parlements marocain et européen et nui aux acquis positifs accumulés au fil de décennies d’action commune, au moment où nous aspirions tous à de nouvelles perspectives prometteuses dans les relations entre les deux institutions vers davantage d’efficience et de coordination au service de l’intérêt commun de nos peuples.
Et de soutenir que cette résolution du PE a sciemment contourné tous les mécanismes institutionnels de dialogue et de coordination, lesquels avaient précisément été créés pour servir de cadre de dialogue et de débat franc et sans exclusive, à la hauteur du partenariat et du respect mutuel.
« Cette résolution a vidé ces mécanismes de leur sens et finalité, bafoué les contenus et résolutions des rencontres bilatérales et multilatérales, ainsi que les efforts inlassables menés par la Commission Parlementaire Mixte Maroc-UE depuis sa création en octobre 2010, laquelle avait jusqu’alors concrétisé la dimension parlementaire du partenariat entre le Maroc et l’UE et joué un rôle important dans le renforcement et l’institutionnalisation des relations entre les parlements marocain et européen », déplore-t-on.
Dans ce sens, le Parlement marocain appelle les forces politiques européennes à faire preuve de sagesse et de discernement et à rejeter tout amalgame délibéré entre les droits de l’Homme, protégés au Maroc par la Constitution, les lois et les institutions, d’une part, et les allégations véhiculées par certaines parties et organisations connues pour leurs positions hostiles et dogmatiques à l’encontre du Maroc, d’autre part.
LNT avec MAP
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]]>The post Grèves en France : Royal Air Maroc annule plusieurs vols appeared first on La Nouvelle Tribune.
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LNT
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]]>The post À Davos, Akhannouch met en avant les progrès économiques et sociaux du Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans une intervention lors du Forum Economique Mondial de Davos, M Akhannouch a réitéré l’engagement du gouvernement à accompagner les partenaires « dans l’acte d’investir, à travers l’accélération des réformes et l’amélioration continue des conditions d’investissement, afin de bâtir ensemble le chemin de la création de valeur commune ».
“Aujourd’hui dans un monde multipolaire, le Royaume, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, est devenu un modèle régional”, a-t-il ajouté, rappelant l’édification d’institutions modernes et démocratiques incarnées par la Constitution de 2011, la réforme du Code de la famille, et le lancement de la régionalisation avancée en tant que mécanisme de démocratie participative.
“Nous avons construit des infrastructures aux meilleurs standards internationaux, qui confèrent au Maroc une connectivité air-terre-mer inégalée dans la région: 2000 Km de réseau autoroutier – la première ligne ferroviaire à grande vitesse d’Afrique – le plus grand port du continent sur la Méditerranée – et bientôt le plus grand sur l’Atlantique ainsi que 14 aéroports internationaux offrant une capacité de projection africaine très importante », a-t-il ajouté.
Ces infrastructures ont permis au Maroc de se doter d’une agriculture résiliente, d’un secteur du tourisme particulièrement attractif et d’industries performantes, à l’instar de l’automobile ou encore de l’aéronautique, qui font aujourd’hui figure de référence, s’est félicité le Chef du gouvernement.
Au niveau continental, M. Akhannouch a relevé que le Royaume a noué des « relations de confiance » l’établissant en tant que partenaire privilégié.
Contre les réflexes protectionnistes, c’est en Afrique que la ZLECAF, plus grande zone de libre-échange, a vu le jour, a-t-il ajouté, notant que “fort de ses accords de libre-échange avec l’Union Européenne, les Etats-Unis et à travers la mise en place de la ZLECAF, investir au Maroc donne accès à un marché de 2 milliards de consommateurs”.
M. Akhannouch a en outre relevé que le Maroc est également devenu un leader du développement durable, qui constitue le défi économique et humain de la génération actuelle, notant que “les énergies renouvelables représentent 38% de notre mix énergétique, et notre ambition est de les porter à plus de 50% d’ici 2030”.
Le Chef du gouvernement a mis en avant l’avantage compétitif du Maroc en ce qui concerne les énergies renouvelables, précisant que le Maroc table sur le développement de la filière Hydrogène vert en vue de devenir “un acteur majeur de la décarbonation de l’économie mondiale”.
A la croisée de l’Europe, de l’Atlantique et de l’Afrique, le potentiel géostratégique du Royaume le positionne favorablement dans la réorganisation des chaînes de valeur mondiales, a noté M. Akhannouch, notant que pour saisir les différents atouts, le Maroc s’est doté d’une nouvelle Charte de l’Investissement, “posant un nouveau cadre attractif et incitatif qui s’adresse à tous les investisseurs, nationaux comme étrangers, et à tous les investissements, petits et grands”.
“C’est également le sens des réformes que nous avons récemment introduites afin d’harmoniser et de simplifier les règles fiscales et de les mettre aux meilleurs standards internationaux en réduisant la pression fiscale sur les TPE et PME, qui sont nos meilleurs relais de croissance”, a-t-il dit.
Le Maroc aborde une nouvelle phase de son développement
Par ailleurs, le Chef du gouvernement a déclaré que le Maroc aborde une nouvelle phase de son développement caractérisée par l’édification d’un État Social, a souligné, mercredi à Davos, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
En un an, le gouvernement a respecté l’Agenda Royal en mettant en place le cadre réglementaire pour l’assurance maladie obligatoire et en ouvrant les droits pour les deux tiers de la population qui n’en bénéficiaient pas jusque-là, a indiqué le chef du gouvernement.
Cette année, le gouvernement veut aller plus loin et généraliser également les allocations familiales, grâce à un système de ciblage efficace des aides sociales, a-t-il assuré.
Parallèlement, a relevé M. Akhannouch que l’Exécutif a affronté avec détermination les multiples crises de l’année 2022 : énergétique avec l’envolée record des prix mondiaux, climatique avec la pire sécheresse enregistrée depuis 40 ans, monétaire avec le retour de l’inflation.
Il s’agit de mesures à la fois d’accompagnement, de soutien budgétaire et de maintien des équilibres macroéconomiques et des réformes prioritaires, a-t-il expliqué, ajoutant que le gouvernement a garanti l’approvisionnement, contenu l’inflation et continué à résorber les déficits hérités de 2020.
En 2023, a fait savoir le chef du gouvernement, un tiers du budget de l’État a été alloué à la Santé et à l’Éducation, dont 7 milliards de dollars consacrés à l’école, dans l’objectif de rebâtir la confiance dans l’école publique et de renforcer les compétences essentielles pour tous les écoliers.
M. Akhannouch a mis en avant la nécessité de »donner du futur au présent » en permettant à la jeunesse marocaine de multiplier les opportunités pour intégrer le marché formel de l’emploi et pour libérer son énergie créatrice, relevant que le Royaume ambitionne de créer une liaison plus forte entre l’économie et le social, tout en consolidant le fil rouge de la transition écologique.
Pour rappel, une délégation marocaine, conduite par le Chef du gouvernement, prend part aux travaux du Forum économique mondial, qui se tient du 16 au 20 janvier à Davos.
La délégation présente à Davos, en Suisse, comprend le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques, Mohcine Jazouli et le directeur général de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations, Ali Seddiki.
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]]>The post Bank Al-Maghrib, FMI, GAFI, les enjeux du financement du Trésor appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Bank Al Maghrib vient de procéder à deux opérations d’injection de liquidités sur le marché monétaire, les lundis 9 et 16 janvier, d’un montant respectif de 15 et 1,3 milliards de dirhams, tout en annonçant une nouvelle pour lundi prochain.
Certes, il s’agit d’une injection de liquidités comme celles qu’elle fait chaque semaine en faveur du système bancaire à travers des avances à 7 jours qui se montent depuis un certain temps, à près de 100 milliards de dirhams. Celles-ci destinées à refinancer les banques sont d’ailleurs garanties par des collatéraux sous forme de prêts ou des mécanismes de swaps de change ou autres.
Mais, quels sont les facteurs d’assèchement des liquidités sur le marché interbancaire ? Il s’agit d’une part, des retraits de monnaie fiduciaire et d’autres part des importations du pays en forte augmentation.
Concrètement, les crédits bancaires, par le principe des vases communicants, passent du compte d’un agent économique à l’autre sans générer de liquidité. Par-contre, les retraits d’espèces opérés par les clients créent un déséquilibre. Or, aujourd’hui, il semblerait que les retraits de liquidités se situent à un niveau très élevé à plus de 350 milliards de dirhams soit 10% de plus par an, tout particulièrement depuis la période de la covid, à cause des aides de l’État, versées à des populations pas forcément bancarisées.
On assiste donc à une importante croissance de la monnaie fiduciaire, ce qui s’expliquerait par des raisons fiscales, les ATD avis à tiers détenteurs, et saisies arrêts sur les comptes, par la DGI étant très redoutées.
Par ailleurs, les importations marocaines augmentant substantiellement du fait de l’inflation, engendrent aussi un besoin de liquidités bancaires supplémentaire. En effet, quand elles sont financées par des crédits bancaires, elles créent un besoin de liquidités parce que l’argent sort du système bancaire. Ce, alors même que la balance des paiements est presque équilibrée avec un déficit de 3% du PIB seulement et des réserves de change de 6 mois d’importations du fait des transferts des MRE qui ont atteint 100 MMDHS, des exportations de l’OCP qui explosent et les recettes de tourisme qui sont sur le même trend.
En conséquence, l’assèchement des liquidités bancaires s’impose comme le montre les derniers chiffres de BAM, relatifs au comportement de M1, M2 et M3 et de leurs composantes, qui se sont dégradés entre 2021 et 2022 (cf tableau ci-après). Et ce d’autant que la réserve obligatoire qui aurait pu être un outil de renflouement des liquidités du marché monétaire par sa baisse, est aujourd’hui réduite à zéro.
C’est dans ces circonstances que BAM a décidé de procéder à ces injections à hauteur de 10% du besoin de liquidités structurel. Elle a présenté cette opération d’open market comme une opération d’injection structurelle qui par la même occasion a liquéfié le marché secondaire des Bons du trésor.
Vu de cet angle, les interventions de BAM en question, se rapprochent de la politique de « quantitative easing » initiée par la BCE et la FED au lendemain de la crise financière de 2007-2008, avec la différence que l’objectif de BAM ne porte pas sur la baisse des taux longs.
D’ailleurs Bank Al Maghrib dans le cas d’espèces, n’accepte que les Bons du Trésor à court terme à moins de 3 mois, qui sont échues en 2023, pour ne pas prendre de risque de duration et garder les taux existants autour de 3%. Ce qui, de fait, minimise la gravité de l’intervention de BAM par injection de liquidité.
En revanche, la liquidité qu’elle restaure sur le marché secondaire des Bons du Trésor est bienvenue. En effet, les banques ayant un acheteur de dernier recours de leurs BT, sont plus enclins à acquérir d’autres titres de BT sur le marché secondaire, le rendant ainsi plus liquide. Il faut savoir que ce marché a connu des moments difficiles avec une courbe des taux inversée où les taux courts rejoignaient voire dépassaient les longs. Mais aussi que les besoins du Trésor qui atteignent les 150 MMDhs, doivent être satisfaits par les marchés marocains des BT primaire et secondaire, parce que l’État marocain n’est pas encore sorti à l’international.
A ce sujet, le Maroc attend que le FMI renouvelle sa ligne de précaution et de liquidités de 3 milliards de dollars en la remplaçant par une ligne dite « modulable de liquidités « qui n’est pas plafonnée et dont les conditions sont très avantageuses. Il ne s’agira plus d’une garantie mais d’un soutien du FMI au Maroc, sur le long terme. Ce qui ne saurait tarder parce que cette dernière serait conditionnée par les conclusions du GAFI, Groupe d’Actions Financières de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, concernant la position du Maroc sur la liste grise. Une délégation de ce groupe d’importance est d’ailleurs au Maroc entre le 16 et le 18 janvier pour une nouvelle enquête relative aux quatre derniers griefs contre le Maroc en suspens. Notre pays pourrait donc sortir définitivement de la liste grise qui impacte son image et accroit son niveau de risque. Et donc d’obtenir la ligne modulable du FMI.
Pour ce faire, les acteurs du marché des capitaux et l’AMMC, son autorité de tutelle, qui seront auditionnés par le GAFI, sont très mobilisés…
Afifa Dassouli
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]]>The post CHAN 2023 : Fouzi Lekjaa dénonce « un acte très déplorable » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine », a déclaré M. Lekjaa à la presse, en marge de la réception du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino et du président de la Confédération africaine (CAF), Patrice Motsepe, arrivés vendredi à l’Aéroport de Rabat-Salé afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc. La sélection marocaine de football, double tenante du titre du CHAN, était arrivée vendredi matin à l’aéroport Rabat-Salé en prévision de s’envoler vers Constantine pour y disputer ce tournoi, a expliqué M. Lekjaa.
Dans un communiqué rendu public jeudi, la FRMF a indiqué que la sélection marocaine n’était pas en mesure de faire le déplacement à Constantine en Algérie pour disputer la 7ème édition du CHAN et défendre son titre, dans la mesure où l’autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des sélections marocaines de football, de Rabat vers Constantine n’a pas été confirmée.
Suite à sa demande d’autorisation d’un vol RAM de Rabat vers Constantine, la FRMF a été informée en date du 22 décembre 2022 par la CAF, en tant qu’instance en charge de l’organisation du CHAN 2022, qu’une autorisation de principe avait été obtenue, note la même source.
Sur la base de cette autorisation de principe, la FRMF a communiqué les détails du plan et des coordonnées de vols de la sélection marocaine afin d’obtenir l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine et a poursuivi la préparation du voyage et de la participation de la sélection marocaine au CHAN, notamment le stage de préparation au Complexe Mohammed VI de Football à Salé du 6 au 10 janvier au cours duquel deux matchs amicaux contre l’Ethiopie ont été disputés, ajoute le communiqué.
Alors que le déplacement de la sélection marocaine de Rabat vers Constantine est organisé par la FRMF et que le coup d’envoi du CHAN est prévu le 13 janvier, la FRMF « prend note avec regret que l’obtention de l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine n’a malheureusement toujours pas été confirmée par la CAF », conclut le communiqué.
LNT avec Map
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]]>The post Fausse alerte à la bombe devant une synagogue à Casablanca appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Une fois le véhicule repéré, les éléments des forces de l’ordre sont intervenus pour évacuer les alentours et prendre les dispositions prévues en cas d’alerte à la bombe, avec matériel de déminage et chiens policiers.
Il a finalement été constaté que la voiture ne transportait aucun matériel suspect et ne présentait aucune menace pour la sécurité des personnes et des biens.
Les procédures de perquisition et d’enquête ont permis d’identifier le propriétaire de la voiture, qui l’avait abandonnée et avait quitté les lieux. Il a également été localisé et arrêté au domicile de sa famille, où les données préliminaires de la perquisition et les témoignages des membres de sa famille ont révélé qu’il poursuit un traitement en raison d’une maladie mentale.
LNT
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]]>The post Coupe du monde des clubs: Le Wydad de Casablanca affrontera le club saoudien d’Al Hilal en quart de finale appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce tirage au sort s’est déroulé en présence des présidents de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, et de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe.
Si le Wydad de Casablanca se qualifie en demi-finale, il retrouvera le club brésilien de Flamengo.
Cette édition de la Coupe du monde des clubs se tiendra du 1er au 11 février à Rabat et Tanger au Maroc.
LNT avec MAP
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]]>The post Achraf Hakimi dans le Onze type de l’année de l’IFFHS appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Hakimi, 25 ans, a évolué dans les meilleurs clubs européens, à l’image du Real Madrid, l’Inter Milan et le Borussia Dortmund, avant d’atterrir au Paris Saint Germain.
Il dispose d’un palmarès des plus étoffés. Il est, en effet, vainqueur de la Ligue des Champions (2017) et du Mondial des Clubs (2018) avec le Real Madrid, de la Supercoupe d’Allemagne avec le Borussia (2019), du Championnat d’Italie avec l’Inter Milan (2021) et du championnat de France avec le Paris Saint Germain en 2022.
Sa première sélection remonte au 11 octobre 2016 lors du match amical Maroc-Canada (4-0). Depuis, il compte une soixantaine de matches internationaux, dont plusieurs coupes d’Afrique des Nations. Il disputait au Qatar sa deuxième coupe du monde avec le Maroc après celle de 2018 en Russie.
Hakimi est connu par ses montées percutantes en attaque qui lui ont permis de marquer plusieurs buts, que ce soit en club ou avec les Lions de l’Atlas.
Voici le Onze type de l’année de l’IFFHS:
Thibaut Courtois (Belgique/Real Madrid)
Achraf Hakimi (Maroc/Paris SG)
Josko Gvardiol (Croatie/RB Leipzig)
Virgil Van Dijk (Pays-Bas/Liverpool)
Alphonso Davies (Canada/Bayern München)
Luka Modric (Croatie/Real Madrid)
Kevin De Bruyne (Belgique/Manchester City)
Lionel Messi (Argentine/Paris SG)
Erling Haaland (Norvège/Dortmund/Manchester City)
Karim Benzema (France/Real Madrid)
Kylian Mbappe (France/Paris SG).
LNT avec Map
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]]>The post Le Maroc n’ira pas à la CHAN 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans un communiqué publié sur son site internet, la FRMF rappelle que son Comité Directeur, réuni le 27 décembre 2022, avait pris une décision relative à la participation du Maroc au CHAN 2022, visant à assurer le déplacement de la sélection marocaine de Rabat vers Constantine à bord d’un vol RAM.
Suite à sa demande d’autorisation d’un vol RAM de Rabat vers Constantine, la FRMF a été informée en date du 22 décembre 2022 par la Confédération Africaine de Football (CAF), en tant qu’instance en charge de l’organisation du CHAN 2022, qu’une autorisation de principe avait été obtenue, note le communiqué.
Sur la base de cette autorisation de principe, la FRMF a communiqué les détails du plan et des coordonnés de vols de la sélection marocaine afin d’obtenir l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine et a poursuivi la préparation du voyage et de la participation de la sélection marocaine au CHAN, notamment le stage de préparation au Complexe Mohammed VI de Football à Salé du 6 au 10 janvier au cours duquel deux matchs amicaux contre l’Ethiopie ont été disputés, relève la même source.
Alors que le déplacement de la sélection marocaine de Rabat vers Constantine est organisé par la FRMF et que le coup d’envoi du CHAN est prévu le 13 janvier 2023, soit dans 24 heures, la Fédération Royale Marocaine de Football « prend note avec regret que l’obtention de l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine n’a malheureusement toujours pas été confirmée par la CAF », conclut le communiqué.
LNT avec MAP
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]]>The post SIAM 2023 : Une 15ème édition très spéciale ! appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>C’est dans un contexte pareil que sera tenue la 15 éme édition du SIAM : « C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que nous vous retrouvons pour une nouvelle édition du SIAM inscrite sous le thème « Génération Green, pour une souveraineté alimentaire durable », avec cette année le Royaume-Uni comme pays à l’honneur », explique M. Jaouad Chami, Commissaire Général du Salon, pour qui le SIAM constitue un véritable carrefour d’échanges et de rencontres business to business, un lieu d’exposition par excellence et catalyseur de business, ajoutant qu’il se positionne, à ce jour, comme le premier salon en Afrique et parmi les meilleurs du secteur dans le monde. Et de poursuivre que le Salon est aussi un espace adéquat pour mettre en avant les innovations de chaque filière et l’occasion pour le public et l’écosystème sectoriel de découvrir toutes les avancées dans les différents domaines composant la chaine de valeur du secteur agricole.
Pour sa part, Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, un fin connaisseur du salon, estime que cette nouvelle édition du Salon constituera l’occasion de présenter les évolutions du secteur au Maroc, notamment celles relatives au volet recherche et développement et technologies, ainsi que la stratégie « Generation Green 2020-2030 ». M. Sadiki a, en outre, fait savoir que le Salon devrait accueillir 900.000 visiteurs, 1.400 exposants et 65 pays participants, notant que le thème retenu pour cette édition se focalise sur la sécurité alimentaire, élément fondamental de la stratégie « Generation Green ».
De son côté, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin, a indiqué que la présence du Royaume-Uni en tant qu’invité d’honneur au Salon sera l’occasion de présenter l’expérience britannique dans ce secteur clé. Il a également précisé que cette présence permettra une amplification des potentialités de coopération agricole entre les deux pays, notant que le Maroc et le Royaume-Uni ont une coopération historique, tant au niveau diplomatique que commercial, qui s’est consolidée avec la ratification d’un nouvel accord de coopération en décembre 2021. Par ailleurs, l’ambassadeur a mis en avant le rôle du Maroc en tant que hub du continent africain, ce qui représente une réelle opportunité pour les entreprises britanniques à la recherche de nouvelles perspectives de développement.
Pour rappel, le Royaume Uni est le 1er producteur européen d’ovins et de caprins, 3ème producteur de céréales, de lait et de bétail et 6ème producteur agricole d’Europe, soit une production agricole de 27,3 milliards GBP en 2019.
Pou rappel aussi, la production agricole au Royaume-Uni a laissé place au fil des années au développement du secteur industriel qui représente un important levier pour son économie. Il n’en reste pas moins que l’industrie agroalimentaire est un des secteurs industriels les plus importants de l’économie britannique.
Concernant la relation séculaire qui lie le Royaume-Uni au Maroc, celle-ci se veut en constante évolution : Le Royaume-Uni est un des dix premiers investisseurs étrangers dans le pays. La Grande Bretagne est le 9ème client et le 12ème fournisseur du Maroc. Le Maroc est le 1er partenaire commercial du Royaume-Uni dans le Maghreb. Prés de 10% des exportations marocaines à destination du Royaume-Uni sont des produits alimentaires.
H.Z
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]]>The post HCP : Le moral des ménages termine l’année à son plus bas historique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’indice de confiance des ménages (ICM) s’établit à 46,6 points au lieu de 47,4 points enregistrés le trimestre précédent et 61,2 points le même trimestre de l’année précédente.
Ressenti par les ménages d’une détérioration de leur niveau de vie
Au quatrième trimestre de 2022, 83,1%des ménages déclarent une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, 11,8%un maintien au même niveau et 5,1%une amélioration. Le solde d’opinion sur l’évolution passée du niveau de vie est resté négatif, à moins 78,0 points, contre moins 74,6 points au trimestre précédent et moins 55,2 points au même trimestre de l’année passée.
Plus de la moitié des ménages (52,4%)s’attendent à une dégradation du niveau de vie au cours des 12 prochains mois,38,2%à un maintien au même niveau et 9,4%à une amélioration. Le solde d’opinion relatif à cet indicateur s’établit, ainsi à moins 43,0 points contre moins 41,6 points au trimestre précédent et moins 1,4 points au même trimestre de l’année passée.
Evolution du chômage : perception relativement moins négative
Au quatrième trimestre de 2022, 85,0% contre 5,4%des ménages s’attendent à une hausse du chômage au cours des 12 prochains mois. Le solde d’opinion est resté ainsi négatif à moins 79,6 points contre moins 83,5 points enregistré un trimestre auparavant et moins 77,6 points au même trimestre de l’année passée.
Une conjoncture peu favorable à l’achat des biens durables selon les perceptions des ménages
Au quatrième trimestre de 2022, 79,9%contre 9,6%des ménages considèrent que le moment n’est pas opportun pour effectuer des achats de biens durables. Le solde d’opinion de cet indicateur s’est ainsi établi à moins 70,3 points contre moins 74,0 points le trimestre précédent et moins 62,8 points le même trimestre de l’année 2021.
Sentiment par les ménages de la détérioration de leur situation financière
Au quatrième trimestre de 2022,52,0%des ménages estiment que leurs revenus couvrent leurs dépenses, 45,0%déclarent s’endetter ou puiser dans leur épargne et 3,0%affirment épargner une partie de leur revenu.Le solde d’opinion relatif à la situation financière actuelle des ménages est resté ainsi négatif, à moins 42,0 points contre moins //40,9pointsle trimestre précédent et moins 40,4points l’année précédente.
Quant à l’évolution de leur situation financière au cours des 12 derniers mois, 57,8%contre 4,8%des ménages considèrent qu’elle s’est dégradée. Le solde d’opinion relatif à cet indicateur est resté ainsi négatif et atteint son niveau le plus bas avec moins 53,0 points contre moins 47,7 points au trimestre précèdent et moins 49,0 points au même trimestre de l’année précédente.
S’agissant de l’évolution de leur situation financière au cours des 12 prochains mois,17,5% contre 25,2%des ménages s’attendent à une amélioration de leur situation financière.Le solde d’opinion de cet indicateur s’est ainsi établit à moins 7,7 point contre moins 5,9 points un trimestre auparavant et 15,1 points un an auparavant.
Evolution d’autres indicateurs trimestriels de la conjoncture
L’enquête fournit également des données trimestrielles sur la perception des ménages relatives à d’autres aspects des conditions de vie. Il s’agit en particulier de la capacité des ménages à épargner et de l’évolution des prix des produits alimentaires.
Capacité future des ménages à épargner : perceptions toujours pessimistes
Au quatrième trimestre de 2022,11,1%contre 88,9%des ménages s’attendent à épargner au cours des 12 prochains mois. Le solde d’opinion relatif à cet indicateur est resté négatif, à moins 77,8 points au lieu de moins 78,0 points au trimestre précédent et moins 69,5 points au même trimestre de l’année passée.
Ressenti unanime par les ménages d’une augmentation des prix des produits alimentaires
Au quatrième trimestre de 2022, la totalité des ménages (98,9%) déclarent que les prix des produits alimentaires ont augmenté au cours des 12 derniers mois. Le solde d’opinion est ainsi resté négatif, à moins 98,8 points, après avoir été de moins 99,1 points un trimestre auparavant et de moins 95,9 points un an auparavant.
Quant aux perspectives de leur évolution au cours des 12 prochains mois, les prix des produits alimentaires devraient continuer à augmenter selon 76,8%des ménages contre 5,0%seulement qui s’attendent à leur baisse. Le solde d’opinion est resté ainsi négatif, se situant à moins 71,8 points, au lieu de moins 73,6 points enregistrés un trimestre auparavant et de moins 76,3 points un an auparavant.
Evolution d’autres indicateurs annuels de la conjoncture
En plus des indicateurs trimestriels, le HCP calcule à la fin de chaque année le solde relatif à la perception par les ménages de certaines composantes de leur environnement dont la variabilité n’est pas significative d’un trimestre à l’autre. Il s’agit de l’évolution, entre 2021 et 2022, de l’opinion des ménages sur la situation des droits de l’Homme, la protection de l’environnement et la qualité de certains services publics.
Qualité des prestations administratives : perception relativement plus positive
En 2022, 55,5%des ménages perçoivent une amélioration de la qualité des prestations administratives contre 18,6% qui perçoivent sa dégradation. Le solde qui résume cette opinion a enregistré 36,9 points contre 34,4 points une année auparavant.
Protection de l’environnement : opinions positives
En 2022, 50,2% contre 15,8% des ménages perçoivent que la qualité de la situation en matière de protection de l’environnement s’est améliorée. Le solde relatif à cet indicateur enregistre ainsi, 34,4 points au lieu de 35,7 points en 2021.
Situation des droits de l’Homme : perception d’une relative amélioration
En 2022, 36,7% des ménages contre 19,6% pensent que la situation des droits de l’Homme s’est améliorée. Le solde relatif à cet indicateur est passé à 17,1 points en 2022 au lieu de 24,0 points en 2021.
Services de l’enseignement : perception négative
En 2022, 43,7%contre 30,7% des ménages ont ressenti une dégradation de la qualité des services de l’enseignement.Le solde relatif à cet indicateur est passé de moins 35,3 points en 2021 à moins 13,0 points en 2022.
Services de santé : persistance d’une situation dégradée
En 202260,8%des ménages perçoivent une dégradation de la qualité des services de santé contre 12,6%qui perçoivent son amélioration.Ces proportions étaient de 61,0% et 15,1% respectivement en 2021.Le solde relatif à cet indicateur est passé ainsi,à moins 48,2 points contre moins 45,9 points en 2021.
LTN avec CdP
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]]>The post Fatim-Zohra Ammor et les professionnels du tourisme actent la feuille de route du secteur appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans le cadre de la démarche collaborative ayant caractérisé l’élaboration de la feuille de route du secteur en collaboration avec les opérateurs privés, Mme Ammor a présenté, en avant-première, la version définitive de la feuille de route lors d’une réunion avec la CNT et ses principales associations et fédérations membres, en présence de Hamid Bentahar, président de la CNT, Adel El Fakir, Directeur Général de l’Office national marocain du Tourisme (ONMT) et Imad Barrakad, Directeur Général de la société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT), indique un communiqué du ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire – Département du Tourisme. En introduction de cette réunion, la ministre a tenu à remercier les professionnels du tourisme pour leur implication dans l’élaboration de la feuille de route du secteur ainsi que leur forte mobilisation aux côtés des équipes du ministère, de la SMIT et de l’ONMT pour une reprise rapide du secteur en 2022.
Cette mobilisation, combinée à l’action gouvernementale, les mesures proactives entreprises par notre pays ainsi que les plans de promotion de la destination et d’accélération de l’aérien ont permis de récupérer à fin novembre 2022 plus de 80% des arrivées et 112% des recettes de voyage en devises par rapport à 2019, poursuit la même source.
Mme Ammor a aussi souligné le Momentum inédit dont a bénéficié la destination Maroc pendant la coupe du monde en reconfirmant la mobilisation du ministère et de ses organismes sous tutelles pour capitaliser sur cet engouement, tout en sensibilisant les professionnels du secteur sur l’importance de redoubler d’efforts pour améliorer l’expérience client.
C’est dans cet élan d’optimisme quant aux perspectives ambitieuses du secteur, qu’a été lancée la présentation de la feuille de route définitive du secteur qui tient compte des recommandations des professionnels émises dans le cadre des différentes rencontres avec la ministre, ainsi que les ateliers de travail thématiques réalisés pendant l’élaboration de la feuille de route et ayant connu la participation d’une centaine d’opérateurs privés.
Ainsi, les principaux leviers de la feuille de route ont été exposés, notamment une nouvelle ingénierie de l’offre touristique qui mettra davantage en avant l’expérience touristique et un plan offensif pour le développement des connectivités aériennes internationales et domestiques.
Il s’agit aussi du renforcement de la promotion et du marketing, avec une importance particulière accordée au digital, la stimulation de l’investissement privé et d’un plan de structuration de l’offre hôtelière basé sur la mise à niveau du parc hôtelier existant et la création de nouvelles capacités hôtelières.
A l’issue de la présentation, les opérateurs ont réitéré leurs remerciements pour les mesures gouvernementales et pour l’engagement de la ministre, aux côtés des professionnels, en faveur de la relance rapide du secteur en 2022. Ils ont par ailleurs salué le caractère opérationnel de la feuille de route qui apporte des solutions concrètes aux priorités nécessaires au développement de l’industrie touristique, ainsi que les moyens financiers importants qui seront mobilisés pour concrétiser la vision très ambitieuse de la feuille de route.
Mme Ammor, à son tour, a confirmé que le partenariat public-privé constituera un prérequis pour la réussite de la feuille de route, et qu’il devra se concrétiser via la participation effective des opérateurs privés dans la gouvernance, la réflexion et le déploiement des différents chantiers.
Les prochaines semaines connaitront le lancement effectif de la feuille de route stratégique du tourisme et l’opérationnalisation de ses axes prioritaires à court et moyen terme, conclut le communiqué.
LNT avec MAP
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]]>The post Botola Pro D1 « Inwi » : Le Wydad trébuche à domicile face au Chabab de Mohammedia appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Après avoir clos la première mi-temps sur un score nul (0-0), le Chabab Mohammedia l’a au final emporté deux buts à un.
Lors de la dernière saison, le Wydad l’avait emporté contre le SCCM pour le compte de la 20e journée (2-1), alors que les deux formations avaient fait match nul pour le compte de la 5e journée (0-0).
LNT avec MAP
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]]>The post Pelé est mort: trois jours de deuil au Brésil, hommage planétaire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Après la mort d’Elizabeth II en septembre, c’est une autre figure majeure du XXe siècle qui disparaît en 2022, suscitant des réactions du monde du football, mais aussi bien au-delà, de la politique ou encore de la culture.
La santé de Pelé, seul joueur de l’histoire à avoir remporté trois éditions de la Coupe du monde (1958, 1962, 1970), était chancelante depuis plusieurs mois: il luttait contre un cancer du côlon et avait été hospitalisé fin novembre à Sao Paulo, en plein Mondial au Qatar.
« Nous t’aimons à l’infini, repose en paix »: c’est par ces mots, publiés sur Instagram que l’une de ses filles, Kely Nascimento, a annoncé le décès du Brésilien le plus connu de l’histoire, entouré de plusieurs membres de sa famille depuis quelques jours à l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo.
Quelques heures plus tard, un décret annonçait un « deuil officiel » de trois jours, « une marque de respect après le décès d’Edson Arantes do Nascimento, Pelé ».
Une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi et durera 24 heures, au stade du Santos FC, club où l’éternel numéro 10 a brillé de 1956 à 1974.
L’enterrement, mardi, se déroulera en revanche dans l’intimité familiale, après un cortège suivant le cercueil dans les rues de Santos, ville portuaire à 80 km de Sao Paulo qui a décrété pour sa part un deuil de sept jours.
Devant l’hôpital de Sao Paulo où « O Rei » est décédé, des fans ont brandi une banderole où l’on pouvait lire: « Roi Pelé éternel ». A Rio de Janeiro, le Christ Rédempteur du Corcovado, monument emblématique qui domine la baie, a été illuminé en hommage à Pelé, tout comme le mythique stade Maracana.
– « Le plus grand » –
« Deuil » pour le « roi immortel du football », a titré le quotidien brésilien O Globo sur son site, avec des images du joueur sous le maillot national, notamment celle, iconique, où tout sourire, il lève le bras droit, porté par son coéquipier Jairzinho vu de dos avec son numéro 7.
Le monde du foot a fait part sur les réseaux sociaux de son émotion et dessiné la dimension du personnage. « Il a fait du football un art », a écrit Neymar, son lointain successeur sous le N.10 de l’équipe brésilienne et qui a égalé au Qatar son record national de 77 buts pour la « Seleçao ».
Hommages également des superstars actuelles Lionel Messi et Kylian Mbappé: « Repose en paix, Pelé », a souhaité l’Argentin, tandis que le Français relevait que « son héritage ne sera(it) jamais oublié ».
Les Français Michel Platini et Zinédine Zidane, le Portugais Cristiano Ronaldo, évidemment d’innombrables Brésiliens, comme l’ex-attaquant Ronaldo, tous ont partagé quelques mots et des photos en compagnie de l’icône, « le plus grand », selon ses anciens coéquipiers Mario Zagallo (Brésil) et Franz Beckenbauer (Cosmos New York).
Le monde politique a fait chorus, ou équipe, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Au Brésil, bien sûr: « Jamais il n’y a eu un numéro 10 comme lui », a réagi le président élu Luiz Inacio Lula da Silva, qui sera investi dimanche. Le président sortant Jair Bolsonaro a salué la mémoire de celui qui a « porté le nom du Brésil dans le monde entier ».
Ailleurs, l’Américain Joe Biden a salué « une histoire de ce qui est possible », le Français Emmanuel Macron tweeté un triptyque « Le Jeu. Le Roi. L’Eternité. » et le Sénégalais Macky Sall a applaudi « sa virtuosité, son génie et son humanisme ».
Pelé, élu athlète du siècle par le Comité international olympique en 1999, a été un sportif hors du commun. Il y a son record de buts -1.281 en 1.363 matches sous les maillots de Santos, son club au Brésil (1956-74), de la Seleçao et du Cosmos de New York (1975-77), record homologué par la Fédération internationale (Fifa).
Mais, au-delà des statistiques, Pelé a révolutionné le foot, joueur emblématique du « jogo bonito » (beau jeu) et du Brésil titré à la Coupe du monde 1970 – « il était le plus grand, et elle était la plus belle », écrit Vincent Duluc dans l’éditorial du quotidien sportif français L’Equipe.
« Le ballon pleure: Pelé est mort », résume le quotidien sportif argentin Olé, tandis qu’un autre quotidien argentin AS consacre sa Une au célèbre cliché des pieds de Pelé pris par Annie Leibovitz qui disent tout de son incroyable parcours.
– Promesse à son père –
Né le 23 octobre 1940 dans une famille pauvre à Tres Coraçoes, petite ville du Minas Gerais (sud-est) entourée de plantations de café, le petit Edson doit vendre des cacahuètes dans la rue pour aider ses parents.
La légende dit que, enfant, il voit son père pleurer lors du « Maracanazo » de 1950, cette défaite du Brésil face à l’Uruguay privant le pays de son premier titre mondial, et il lui promet qu’il le remportera.
Et il remplit sa promesse à 17 ans, en éclaboussant la Coupe du monde 1958 en Suède de ses buts et de sa classe. En larmes, il est porté en triomphe par ses coéquipiers. Il est à nouveau titré en 1962, même si son tournoi est abrégé par une blessure -une autre écourte aussi sa participation à l’édition 1966. Le Mondial-1970, le premier retransmis en couleur à la télévision, marque son apothéose.
C’est depuis un monument national et mondial même si, contrairement à l’éternel rebelle Diego Maradona ou à l’idole du peuple Garrincha, il a souvent été perçu au Brésil comme un homme proche du pouvoir établi, y compris pendant la dictature militaire (1964-1985).
Sa notoriété le poussera aussi vers d’autres terrains -le cinéma, la chanson et même la politique, avec un poste de ministre des Sports (1995-1998)- parallèlement à un trajectoire personnelle mouvementée -trois mariages, sept enfants (reconnus) et une vie de telenovela. Royale.
LNT avec Afp
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]]>The post Le « Roi » Pelé, première star planétaire du football, est mort appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’hôpital a précisé dans un communiqué que le décès avait été causé par « une défaillance de multiples organes ».
Seul footballeur ayant remporté à trois reprises la Coupe du Monde (1958, 1962 et 1970), Pelé, de son vrai nom Edson Arantes do Nascimento, avait été élu athlète du siècle par le Comité international olympique en 1999.
L’annonce de sa mort est un choc pour tous les amateurs de football, onze jours après la fin de la Coupe du Monde au Qatar, et un peu plus de deux ans après celle de Diego Maradona.
Tout au long du tournoi, le « roi » avait publié depuis la chambre de l’hôpital Albert-Einstein où il avait admis le 29 novembre des messages sur les réseaux sociaux, encourageant le Brésil ou félicitant Messi de son sacre « mérité » avec l’Argentine face à la France.
Au moment de Noël, ses filles ont publié sur Instagram des photos de la famille réunie presque au grand complet autour de la légende du football, exprimant leur gratitude alors qu’affluaient des messages de soutien du monde entier.
Vendredi dernier, Kely Nascimento publiait une photo émouvante d’elle enlaçant tendrement son père allongé dans son lit d’hôpital. On ne voyait sur ce cliché qu’une partie du visage de Pelé, qui portait des canules nasales d’assistance respiratoire.
– Trésor national –
La disparition de Pelé est une immense perte pour le Brésil, où il est considéré comme un « Trésor national ».
Aucun joueur n’a fait autant trembler les filets: 1.281 buts en 1.363 matches sous les maillots de Santos (1956-74), son club au Brésil, de la « Seleçao » nationale et du Cosmos New York (1975-77).
Mais au-delà des chiffres, Pelé restera dans les mémoires comme le « Roi » qui a révolutionné son sport, avec son éternel numéro 10 dans le dos.
Ce dribbleur de génie a été le précurseur du football moderne, avec une qualité technique exceptionnelle conjuguée à des capacités athlétiques hors norme en dépit de sa taille modeste (1,72 m).
Pelé était aussi un grand émotif, comme l’attestent les images en noir et blanc du gamin de 17 ans éclatant en sanglots après avoir décroché le premier de ses trois titres mondiaux, en 1958, en Suède.
Il tenait ainsi la promesse faite à son père, huit ans après l’avoir vu pleurer en écoutant à la radio le « Maracanazo », la défaite contre l’Uruguay qui avait privé le Brésil d’un premier sacre mondial en 1950 à domicile.
En 1970, lors du premier Mondial retransmis en couleurs, c’est avec un sourire radieux que le Roi, au sommet de son art, avait fêté le triplé historique, au sein d’une équipe que beaucoup considèrent comme la plus talentueuse de tous les temps, avec Rivelino, Tostao ou Jairzinho.
– « Un seul rein, trois coeurs » –
Le monde du ballon rond avait déjà retenu son souffle en novembre 2014, quand le Brésilien avait été placé en soins intensifs après une infection urinaire sérieuse qui avait nécessité son placement sous dialyse.
C’est finalement un cancer du côlon qui a terrassé le « Roi ». Pelé était pourtant resté optimiste tout au long de son combat contre la maladie, après la détection d’une tumeur en septembre 2021: « Je vais jouer ce nouveau match avec le sourire », avait-il déclaré sur Instagram.
Pendant sa carrière de joueur, une côte cassée pendant un match avait endommagé son rein droit, qui avait fini par être retiré.
Il n’avait qu’un rein, mais « trois coeurs », blaguait-il, en référence au nom de sa ville natale, Tres Coraçoes, dans l’Etat de Minas Gerais (sud-est).
Né le 23 octobre 1940 dans une famille pauvre, le petit Edson doit vendre des cacahuètes dans la rue pour aider ses parents. Son prénom a été choisi en hommage à Thomas Edison, inventeur de l’ampoule électrique.
Il signe son premier contrat pro à l’âge de 15 ans, avec Santos, club avec lequel il a empilé les titres, soulevant notamment deux coupes intercontinentales consécutives, contre Benfica (1962) et le Milan AC (1963).
Le 19 novembre 1969, quand il marque le millième but de sa carrière dans le mythique stade Maracana de Rio de Janeiro, le match est interrompu pendant une vingtaine de minutes, le temps d’un interminable tour d’honneur.
– Ministre et chanteur –
Lors de tournées de matches amicaux à l’étranger avec Santos ou avec la Seleçao, il était reçu comme un chef d’État.
Pelé n’a jamais cédé aux avances des grands clubs européens, mais s’est offert une dernière pige dorée au New York Cosmos, contribuant au premier essor, éphémère, du « soccer » aux États-Unis, où il met un terme à sa carrière, en 1977.
Son règne s’est aussi prolongé en dehors des terrains, avec des rôles au cinéma, des chansons enregistrées et même un poste de ministre des Sports (1995-1998).
Contrairement à l’éternel rebelle Maradona, il a souvent été perçu au Brésil comme un homme proche du pouvoir établi, y compris pendant la dictature militaire (1964-1985).
Parfois jugé hautain et vaniteux, critiqué pour certaines déclarations à l’emporte-pièce, Pelé n’était pas toujours prophète en son pays, contrairement à des héros au destin tragique comme le footballeur Garrincha ou le pilote automobile Ayrton Senna.
LNT avec Afp
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