Économie et Finance - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/economie-et-finance/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Fri, 12 Dec 2025 10:32:44 +0000 fr-FR hourly 1 270 M€ de la BAD pour moderniser les infrastructures aéroportuaires au Maroc https://lnt.ma/270-me-de-la-bad-pour-moderniser-les-infrastructures-aeroportuaires-au-maroc/ Fri, 12 Dec 2025 10:03:59 +0000 https://lnt.ma/?p=539001 Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 270 millions d’euros (M€) au Maroc pour la mise en œuvre du Programme d’extension et de modernisation des infrastructures aéroportuaires (PEMIA). Cette opération vise à renforcer la compétitivité du transport aérien au Maroc à travers la modernisation de […]

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 270 millions d’euros (M€) au Maroc pour la mise en œuvre du Programme d’extension et de modernisation des infrastructures aéroportuaires (PEMIA).

Cette opération vise à renforcer la compétitivité du transport aérien au Maroc à travers la modernisation de ses principales plateformes, indique la BAD dans un communiqué, faisant savoir que le programme ambitionne d’accroître les capacités opérationnelles des aéroports du Royaume grâce à la mise à niveau des infrastructures, à l’extension du système de navigation aérienne et au renforcement des dispositifs de sûreté.

Ledit programme permettra de répondre à la croissance du trafic passagers et fret à l’horizon 2030, notamment en vue de la co-organisation par le Maroc de la Coupe du monde de football en 2030.

Ces investissements seront complétés par l’installation d’équipements de sûreté de dernière génération, de systèmes automatisés de traitement des bagages et d’équipements de mobilité modernes. L’objectif est d’offrir une expérience de voyage plus fluide, sûre et confortable.

« Développer encore plus la destination Maroc et renforcer sa compétitivité logistique pour préparer un événement d’ampleur mondiale comme la Coupe du monde de football 2030 reste notre priorité stratégique », a dit Achraf Hassan Tarsim, responsable du bureau pays du Groupe de la BAD au Maroc, cité dans le communiqué. Le projet prévoit la modernisation des aéroports de Marrakech, Agadir, Tanger et Fès, comprenant l’agrandissement des aérogares, la construction d’une nouvelle tour de contrôle à Marrakech et l’aménagement de 1,5 million de mètres carrés de parkings avions et de 7,6 kilomètres de voies de circulation. « Ce projet contribuera à propulser la dynamique touristique du Maroc et à moderniser sa logistique aérienne. En réponse à une croissance soutenue du trafic aérien, il modernisera les infrastructures aéroportuaires pour offrir une expérience de voyage sûre, efficace et conforme aux standards internationaux », a souligné Mike Salawou, directeur du Département des infrastructures et du développement urbain du Groupe de la Banque.

Ce programme innovant combine différents aspects de numérisation, de fluidité et de confort pour transformer l’expérience des voyageurs au Maroc.

À court terme, la mise en service d’infrastructures modernisées améliorera la sécurité des opérations et générera plusieurs milliers d’emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes. À moyen terme, le programme stimulera le tourisme, le commerce et les investissements publics et privés dans les secteurs liés au transport.

À l’horizon 2030, le programme permettra une augmentation notable des capacités du Royaume, avec 14 millions de passagers à Marrakech, cinq millions à Agadir, 3,6 millions à Tanger et trois millions à Fès.

Ces évolutions renforceront le rôle du Maroc comme plateforme aérienne régionale, conclut le communiqué.

 

LNT avec Map

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Evernex renforce sa présence au Maroc avec l’acquisition de Sunrise Technologies https://lnt.ma/evernex-renforce-sa-presence-au-maroc-avec-lacquisition-de-sunrise-technologies/ Fri, 12 Dec 2025 09:40:11 +0000 https://lnt.ma/?p=538996 3i Group plc (« 3i ») annonce l’acquisition par Evernex, leader mondial de la maintenance de data centers, de l’entreprise marocaine Sunrise Technologies, reconnue pour son expertise sur les systèmes de stockage IBM et les technologies de virtualisation telles que VMware. Cette opération stratégique consolide le dispositif d’Evernex au Maroc et accélère le développement de […]

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3i Group plc (« 3i ») annonce l’acquisition par Evernex, leader mondial de la maintenance de data centers, de l’entreprise marocaine Sunrise Technologies, reconnue pour son expertise sur les systèmes de stockage IBM et les technologies de virtualisation telles que VMware.

Cette opération stratégique consolide le dispositif d’Evernex au Maroc et accélère le développement de son hub régional. Le pays accueille aujourd’hui l’un des trois Centres de Services Partagés (CSP) mondiaux d’Evernex, aux côtés du Brésil et de la Malaisie. Depuis 2022, ce hub constitue un pilier essentiel de la croissance et du déploiement international de l’entreprise.

L’intégration de Sunrise permettra de consolider les équipes locales de service desk et d’ingénierie, d’élargir le portefeuille technologique et de renforcer la capacité du groupe à fournir des services de maintenance premium.

Cette acquisition, la huitième depuis l’investissement de 3i dans Evernex en octobre 2019, enrichit considérablement l’offre du groupe. L’expertise pointue de Sunrise dans les infrastructures critiques complexes s’aligne parfaitement avec la stratégie d’Evernex, centrée sur la fiabilité, la durabilité et l’excellence opérationnelle pour le cycle de vie complet des équipements IT.

Evernex Maroc : 13 ans d’expertise, formation et ambition internationale

Depuis 2013, sous la direction de Mohamed Bella, Deputy CEO, et de Mounsef Ben Haddouch, VP Global Sales Excellence & MD Afrique, Evernex Maroc s’est imposé comme un acteur incontournable en Afrique, fournissant des solutions de maintenance IT de pointe aux secteurs clés de l’économie. L’entreprise se distingue également par son engagement dans la formation des jeunes talents via l’Evernex Sales Academy, qui a déjà formé plus de 100 diplômés, dont plusieurs ont depuis intégré des postes stratégiques à l’international.

Fort d’une expertise technique reconnue et d’une approche client personnalisée, Evernex Maroc a franchi une nouvelle étape cette année avec le renforcement de son centre de services partagés. Cette infrastructure regroupe désormais des équipes spécialisées (Digital Factory, Help Desk, administration des ventes) et vise à soutenir le déploiement des services et la présence internationale du groupe sur plusieurs continents.

Des perspectives de leadership renforcées

« Nous sommes ravis d’accueillir Sunrise Technologies au sein d’Evernex. Le Maroc est un marché clé pour nous, à la fois centre opérationnel stratégique et marché DCM en croissance. L’expertise technique, l’implantation locale et les solides relations clients de Sunrise nous permettront de renforcer notre capacité à offrir des services fiables et premium dans la région EMEA », a déclaré Stanislas Pilot, PDG d’Evernex.

Mohamed Bella, Deputy CEO d’Evernex, souligne : « Cette acquisition apporte une véritable valeur ajoutée à notre offre de services. En intégrant les compétences de Sunrise Technologies, nous renforçons nos capacités techniques tout en consolidant notre position de leadership sur la région MEA (Moyen-Orient et Afrique). C’est un levier puissant qui nous permettra d’accompagner plus efficacement nos clients régionaux face à la complexité croissante de leurs infrastructures IT.»

Marc Ohayon, Associé et Co-Responsable du Private Equity France chez 3i, a ajouté : « Cette acquisition renforce le leadership d’Evernex en Afrique du Nord et s’aligne parfaitement avec notre stratégie de construction d’une plateforme mondiale intégrée pour la maintenance des data centers. La réputation d’excellence et le savoir-faire technique approfondi de Sunrise renforceront les capacités d’Evernex et soutiendront la croissance continue dans une région clé pour l’entreprise. »

LNT avec CDP

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Holmarcom précise ses discussions avec BNP Paribas au sujet de la BMCI https://lnt.ma/holmarcom-precise-ses-discussions-avec-bnp-paribas-au-sujet-de-la-bmci/ Fri, 12 Dec 2025 09:18:38 +0000 https://lnt.ma/?p=538992 En réaction aux informations circulant sur le marché, Holmarcom Finance Company a publié un communiqué concernant les discussions engagées avec BNP Paribas au sujet de sa participation dans la BMCI. Voici le texte intégral : Des informations ont été relayées sur le marché au sujet de pourparlers relatifs à une acquisition par le Groupe Holmarcom […]

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En réaction aux informations circulant sur le marché, Holmarcom Finance Company a publié un communiqué concernant les discussions engagées avec BNP Paribas au sujet de sa participation dans la BMCI.

Voici le texte intégral :

Des informations ont été relayées sur le marché au sujet de pourparlers relatifs à une acquisition par le Groupe Holmarcom de la participation de BNP Paribas dans le capital de la BMCI. Holmarcom Finance Company confirme être entré en discussions exclusives avec BNP Paribas, en vue d’une éventuelle acquisition de sa participation de 67% dans le capital de la BMCI, dans laquelle le Groupe Holmarcom est actionnaire depuis 30 ans. En effet, le pôle Finance du Groupe a engagé, ces dernières années, une dynamique de croissance structurée, axée sur un développement durable et pérenne, avec la volonté d’accompagner l’évolution continue du secteur financier du Royaume. Ces discussions sont à un stade préliminaire. Nous communiquerons en temps voulu si ce projet venait à se concrétiser, conformément à la réglementation en vigueur.

LNT avec CDP

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Jeep Maroc lance une campagne immersive et offre un Avenger 4xe lors d’un concours inédit https://lnt.ma/jeep-maroc-lance-une-campagne-immersive-et-offre-un-avenger-4xe-lors-dun-concours-inedit/ Thu, 11 Dec 2025 15:10:29 +0000 https://lnt.ma/?p=538985 À l’occasion du lancement du nouveau Jeep® Avenger 4xe, Jeep Maroc a dévoilé une campagne audacieuse, totalement inédite sur le marché marocain, fidèle à l’ADN de la marque : liberté, aventure, authenticité et passion. Avec ce dispositif, la marque Jeep a repoussé les limites de la communication automobile traditionnelle pour offrir au public une expérience […]

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À l’occasion du lancement du nouveau Jeep® Avenger 4xe, Jeep Maroc a dévoilé une campagne audacieuse, totalement inédite sur le marché marocain, fidèle à l’ADN de la marque : liberté, aventure, authenticité et passion. Avec ce dispositif, la marque Jeep a repoussé les limites de la communication automobile traditionnelle pour offrir au public une expérience immersive au cœur des paysages du Royaume.

Pour incarner cette exploration, Jeep Maroc s’est appuyée sur un créateur de contenu marocain bien connu, parti à la découverte de lieux atypiques au volant du Jeep Avenger 4xe. À travers une série de vidéos « reels » immersives et de photos 360°, l’objectif a été de révéler la diversité des paysages marocains, des reliefs montagneux aux vastes étendues désertiques, en passant par les côtes et les villages, autant de terrains d’expression naturels pour le Jeep Avenger 4xe. Ce contenu authentique et inspiré est devenu la matière première d’un dispositif digital innovant et interactif.

Pour la première fois au Maroc, la marque Jeep a lancé une expérience en ligne entièrement immersive : Jeep Avenger Gatekeeper, un concours permettant au public de tester son sens de l’observation et son esprit d’aventure.

Le principe a été de retrouver sur une carte interactive l’emplacement exact — ou le plus proche — des photos 360° prises durant le road trip. Les participants ont dû analyser les paysages, les détails de l’environnement et les indices glissés dans les reels pour se rapprocher le plus possible du lieu réel. Un concept ludique, moderne, en parfaite adéquation avec l’esprit d’aventure de la marque Jeep.
Pour marquer ce lancement d’une empreinte forte, Jeep Maroc a choisi d’aller encore plus loin : le gagnant du concours remporte un Jeep Avenger 4xe.

À l’issue du jeu, les 10 meilleurs participants sont qualifiés pour un tirage au sort final. Le gagnant désigné remportera alors le véhicule, faisant de cette opération l’une des plus audacieuses jamais menées sur le marché marocain.

Avec ce dispositif, Jeep Maroc a confirmé sa volonté d’innover et d’engager les nouvelles générations à travers des expériences digitales interactives et inspirantes, tout en valorisant la richesse géographique du Royaume.

Le lancement du Jeep Avenger 4xe est ainsi devenu plus qu’un événement produit : une invitation à l’exploration.

 

Cdp

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TOD se déploie au Maroc https://lnt.ma/tod-se-deploie-au-maroc/ Thu, 11 Dec 2025 15:06:35 +0000 https://lnt.ma/?p=538982 TOD, la plateforme de streaming sport et divertissement de beIN MEDIA GROUP, se déploie au Maroc avec une expérience sportive premium, alors que le Royaume s’apprête à vivre une année exceptionnelle pour le football. À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, que le Maroc accueillera, la demande pour un streaming haute performance […]

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TOD, la plateforme de streaming sport et divertissement de beIN MEDIA GROUP, se déploie au Maroc avec une expérience sportive premium, alors que le Royaume s’apprête à vivre une année exceptionnelle pour le football.

À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, que le Maroc accueillera, la demande pour un streaming haute performance s’accélère. TOD entre sur le marché avec dynamisme, offrant aux fans une expérience de visionnage plus flexible, adaptée aux audiences toujours connectées d’aujourd’hui.

Ce lancement propose un streaming 4K, des résumés automatiques après les matchs, ainsi que des fonctionnalités personnalisées, incluant listes de visionnage, favoris et recommandations intelligentes de contenus.

Au cœur de cette expérience se trouve TOD360, qui rapproche les fans de l’action grâce aux statistiques en direct, au multi-écran, aux frises temporelles, aux données sur les joueurs, aux heatmaps et aux « fan zones ». Conçue pour les amateurs de football guidés par la donnée, TOD360 transforme la manière de suivre les matchs, à la maison comme en déplacement. Des commentaires en français sont disponibles pour les principales compétitions, aux côtés de commentaires en arabe et en anglais, grâce à des collaborations avec les principaux opérateurs télécoms.

Peter Mrkic, Managing Director chez TOD, souligne : « Le Maroc compte parmi les fans de football les plus passionnés au monde. Nous les voyons. Nous les valorisons. Et nous voulons être présents pour eux de manière significative. Chez TOD, notre vision est simple : offrir à chaque fan le meilleur accès, la meilleure qualité et la meilleure expérience. Nous comprenons le public marocain et nous lui apportons des possibilités de visionnage fluides partout dans le pays. »

Cette expansion s’aligne étroitement sur la transformation numérique rapide du Maroc et sur le déploiement des capacités de réseaux nouvelle génération, y compris les futurs services 5G. Grâce à une infrastructure basée sur le cloud, TOD garantit un streaming stable et de haute qualité, même pendant les pics d’audience.

Mrkic ajoute : «Le Maroc avance à une vitesse impressionnante. Le pays investit, construit et établit de nouvelles références régionales. Chez TOD, nous souhaitons faire partie de cette dynamique. »

Grâce à TOD, les fans marocains peuvent accéder à l’un des catalogues sportifs les plus complets, incluant l’UEFA Champions League, la Coupe du Monde de la FIFA, la Premier League, LaLiga, la Ligue 1, la Ligue des Champions de la CAF, la Coupe de la Confédération de la CAF, la Formule 1, la NBA, l’ATP Tour, ONE Championship, ainsi que les quatre tournois du Grand Chelem de tennis, en plus d’un large éventail de contenus de divertissement, y compris des programmes pour enfants.

Par ailleurs, TOD continue d’investir dans TOD Originals, ses productions originales qui reflètent les voix et les histoires de la région, avec de nouveaux titres prévus pour 2026. Cela s’inscrit dans une ambition plus large de proposer des contenus à forte valeur pour les audiences de toute la région.

 

Cdp

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L’EMSI clôture la 11ᵉ édition de son Forum Entreprises après une tournée nationale réussie https://lnt.ma/lemsi-cloture-la-11%e1%b5%89-edition-de-son-forum-entreprises-apres-une-tournee-nationale-reussie/ Thu, 11 Dec 2025 15:00:36 +0000 https://lnt.ma/?p=538979 L’École Marocaine des Sciences de l’Ingénieur (EMSI) a clôturé vendredi dernier la 11ᵉ édition du Forum EMSI Entreprises, au terme d’une caravane nationale qui a traversé Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger. Placée sous le thème « Ingénieurs du futur : architectes d’un Maroc souverain, durable et innovant », cette édition a confirmé le statut du […]

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L’École Marocaine des Sciences de l’Ingénieur (EMSI) a clôturé vendredi dernier la 11ᵉ édition du Forum EMSI Entreprises, au terme d’une caravane nationale qui a traversé Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger.

Placée sous le thème « Ingénieurs du futur : architectes d’un Maroc souverain, durable et innovant », cette édition a confirmé le statut du Forum comme plateforme incontournable de dialogue et de recrutement, réunissant entreprises, étudiants, lauréats et acteurs institutionnels autour des enjeux stratégiques de l’ingénierie de demain.

Au total, l’édition 2025 du Forum EMSI Entreprises a rassemblé 260 entreprises, mobilisé 754 recruteurs et attiré près de 3.780 visiteurs, confirmant sa portée nationale. Les différentes étapes ont également donné lieu à la signature de 44 conventions structurantes, destinées à enrichir les parcours d’apprentissage et à multiplier les opportunités de stages, de projets de fin d’études et d’insertion professionnelle.

Ces résultats mettent en lumière l’impact du Forum comme passerelle active entre formation et employabilité, mais aussi comme espace de valorisation des innovations et des compétences développées au sein de l’EMSI. Ils reflètent également le renforcement des partenariats entre l’école et le tissu économique, ainsi que la confiance croissante accordée aux ingénieurs formés par l’EMSI. La richesse des échanges, la diversité des partenaires et l’engagement des étudiants montrent la pertinence d’une telle initiative dans un contexte où le Maroc accélère ses transformations technologiques et industrielles.

« Cette quatrième et dernière étape à Tanger vient couronner une tournée nationale qui a démontré la solidité du lien entre l’EMSI et le monde économique. Les milliers d’échanges réalisés et les partenariats conclus illustrent la confiance accordée à nos ingénieurs et la pertinence de nos formations face aux exigences d’un Maroc souverain, durable et innovant. Le Forum EMSI Entreprises demeure un rendez-vous essentiel pour accompagner nos étudiants vers les métiers d’avenir et renforcer notre engagement envers le développement du pays », explique M. Mohammed El Rhabi, directeur général de l’EMSI.

L’étape de Tanger a offert un espace privilégié de rencontres professionnelles, où étudiants et lauréats ont pu échanger avec des recruteurs de secteurs variés et découvrir les opportunités offertes par les entreprises partenaires. Stands de recrutement, ateliers carrière et échanges directs avec les équipes RH ont rythmé cette journée de clôture, fidèle à l’esprit d’une tournée mobilisant un large écosystème national.

Le Forum EMSI Entreprises illustre la volonté de l’école d’accompagner les grandes transitions du Maroc : digitalisation, intelligence artificielle, industrie 4.0, transition énergétique, cybersécurité ou encore souveraineté industrielle. Les thématiques abordées ont permis aux étudiants de mieux comprendre les mutations des métiers de l’ingénieur et d’échanger avec des experts sur les compétences clés de demain, souligne l’organisation.

 

H.Z.

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Digitalisation et intelligence artificielle au centre du Sage Africa Tour https://lnt.ma/digitalisation-et-intelligence-artificielle-au-centre-du-sage-africa-tour/ Thu, 11 Dec 2025 11:26:48 +0000 https://lnt.ma/?p=538970 Sage a organisé, mardi 9 décembre à Casablanca, l’étape marocaine du « Sage Africa Tour », une tournée dédiée aux transformations technologiques qui impactent la gestion et la performance des organisations. Accueilli au Studio des Arts Vivants, l’événement a réuni près de 600 participants, parmi lesquels dirigeants, responsables financiers, spécialistes IT et utilisateurs. Dans son […]

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Sage a organisé, mardi 9 décembre à Casablanca, l’étape marocaine du « Sage Africa Tour », une tournée dédiée aux transformations technologiques qui impactent la gestion et la performance des organisations. Accueilli au Studio des Arts Vivants, l’événement a réuni près de 600 participants, parmi lesquels dirigeants, responsables financiers, spécialistes IT et utilisateurs.

Dans son intervention, Abdellah Marrakchi, Directeur Général de Sage Maroc, a rappelé que l’objectif de cette rencontre était d’offrir aux entreprises une lecture opérationnelle des technologies qui transforment leurs métiers. Il a également souligné la place croissante du Maroc dans la dynamique numérique du continent, portée notamment par la modernisation des infrastructures, la diversification des secteurs et les ambitions nationales à l’horizon 2030, qui incluent le développement des énergies renouvelables, l’essor du digital et l’attraction de nouveaux flux touristiques. Selon lui, « le digital fait désormais partie intégrante de l’économie ».

L’événement a mis en lumière les investissements réalisés par Sage dans l’intelligence artificielle appliquée aux métiers de la gestion. L’entreprise développe depuis plusieurs années des modèles spécialisés destinés à renforcer la fiabilité des processus comptables, fiscaux et financiers. Contrairement aux systèmes génératifs généralistes, ces modèles reposent sur des référentiels métiers visant à réduire les risques d’erreur dans les opérations sensibles.

L’événement a également permis d’aborder les évolutions réglementaires en cours, dont la mise en place de la facturation électronique prévue au Maroc en 2026. Les intervenants ont présenté les enjeux techniques et organisationnels de cette réforme, ainsi que les outils susceptibles d’accompagner les entreprises dans leur mise en conformité.

Le tour panafricain de Sage a adopté un format immersif, combinant démonstrations et retours d’expérience, pour clarifier des concepts techniques tels que le cloud, l’intelligence artificielle, la data ou encore la facturation électronique. Ces présentations ont permis de clarifier des concepts souvent perçus comme complexes et de montrer leurs applications concrètes dans les organisations.

A. Loudni

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« Innovate with Data » 2025 : Dell Technologies Maroc met l’accent sur l’IA et la souveraineté numérique https://lnt.ma/innovate-with-data-2025-dell-technologies-maroc-met-laccent-sur-lia-et-la-souverainete-numerique-2/ Thu, 11 Dec 2025 11:15:21 +0000 https://lnt.ma/?p=538966 Dell Technologies Maroc a rassemblé plus de 350 décideurs publics, dirigeants d’entreprises et experts IT lors de l’édition 2025 de son événement annuel « Innovate with Data », organisée mardi 9 décembre à Casablanca. Consacrée aux usages de l’intelligence artificielle et aux enjeux de cybersécurité, cette rencontre a mis en lumière les avancées et les […]

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Dell Technologies Maroc a rassemblé plus de 350 décideurs publics, dirigeants d’entreprises et experts IT lors de l’édition 2025 de son événement annuel « Innovate with Data », organisée mardi 9 décembre à Casablanca.

Consacrée aux usages de l’intelligence artificielle et aux enjeux de cybersécurité, cette rencontre a mis en lumière les avancées et les ambitions du Royaume en matière de souveraineté numérique.

Le Directeur Général de Dell Technologies pour le Maroc, l’Afrique de l’Ouest et les DOM-TOM, Nawfal Saoud, a ouvert la session en rappelant l’importance de la stratégie Maroc Digital 2030. Il a souligné les ambitions nationales : contribuer à hauteur de 100 milliards de dirhams au PIB d’ici 2030, créer près de 240 000 emplois numériques, former 100 000 talents par an et faire passer le nombre de startups de 700 à près de 3 000. « C’est un programme très ambitieux qui va permettre au Maroc de se hisser encore plus haut au niveau régional et mondial », a-t-il déclaré.

M. Saoud a insisté sur la nécessité d’infrastructures robustes capables de soutenir les workloads IA et d’assurer la souveraineté des données. Il a rappelé le rôle de Dell dans plusieurs projets structurants, notamment le supercalculateur de l’Université Mohammed VI Polytechnique, « une fierté nationale », ou encore les solutions de cyber-résilience déployées dans les banques et organismes publics.

« Jamais dans l’histoire de nos organisations nous n’avons produit autant de données », a-t-il souligné, appelant à imaginer un avenir où chaque institution marocaine pourra faire de l’IA un « moteur de productivité, de sécurité et d’excellence opérationnelle ».

Un élan national pour l’IA et la souveraineté numérique

Intervenant à son tour, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique, Amal El Fallah Seghrouchni, a rappelé que le Maroc aborde cette transformation « avec ambition et détermination », dans un contexte où la souveraineté numérique est devenue un enjeu stratégique mondial.

Elle a détaillé les fondements de la feuille de route nationale en matière d’intelligence artificielle, issue des Assises nationales de juillet dernier, qui définit les secteurs prioritaires, les exigences d’infrastructures et les principes éthiques encadrant l’IA.

La ministre a annoncé la création d’une Direction générale dédiée à l’intelligence artificielle, intégrée à l’organigramme ministériel, afin d’assurer cohérence, pilotage et coordination des projets. Elle a également mis l’accent sur la montée en puissance des infrastructures cloud souveraines, avec une architecture nationale de référence opérationnelle en 2026.

Un autre pilier majeur de cette stratégie repose sur le développement d’écosystèmes territoriaux d’innovation. La ministre a présenté le réseau d’instituts « Jazari », un maillage national dédié à l’IA et à l’innovation technologique. Le « Jazari Root », qui sera basé à Rabat et inauguré en janvier 2026, coordonnera des instituts régionaux spécialisés, comme celui de Dakhla orienté vers l’IA et la transition énergétique, ou ceux de Guelmim Oued Noun,  Nador et Marrakech axés sur des thématiques locales. « Imaginez un réseau de neurones où les flux circulent entre le nord, le sud, l’est et l’ouest », a-t-elle illustré.

Sur le plan du financement, plusieurs mécanismes sont en cours de déploiement, a précisé la ministre, dont une offre VC destinée aux sociétés de gestion, représentant près de 2,5 milliards de dirhams, ainsi qu’un dispositif de couverture des premières pertes (First Loss) lancé avec la CDG pour soutenir l’investissement dans les startups. Le ministère accompagne également l’internationalisation des jeunes pousses marocaines à travers leur participation à des événements majeurs comme GITEX ou VivaTech.

En marge de cette édition, deux protocoles d’accord ont été signés. Le premier a été conclu entre Dell Technologies et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) pour le développement d’un Smart Campus (Digital Twin) destiné à soutenir les activités de recherche, de simulation et d’industrialisation des usages liés à l’intelligence artificielle. Le second a été signé avec AtlantaSanad Assurance et porte sur le développement et l’intégration de cas d’usage basés sur l’intelligence artificielle dans le secteur de l’assurance.

Asmaa Loudni

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Lesieur Cristal mise sur l’export et la durabilité pour renforcer sa présence à l’international https://lnt.ma/lesieur-cristal-mise-sur-lexport-et-la-durabilite-pour-renforcer-sa-presence-a-linternational/ Thu, 11 Dec 2025 10:55:16 +0000 https://lnt.ma/?p=538961 Dans cet entretien, M. Idrissi Belkasmi Tayeb, Directeur de Développement Commercial de l’Export chez Lesieur Cristal, revient sur la réorganisation du dispositif export de l’entreprise, les marchés en croissance et les initiatives RSE qui accompagnent son développement à l’international. Pour commencer, pouvez-vous nous expliquer comment Lesieur Cristal a organisé le dispositif export cette année pour […]

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Dans cet entretien, M. Idrissi Belkasmi Tayeb, Directeur de Développement Commercial de l’Export chez Lesieur Cristal, revient sur la réorganisation du dispositif export de l’entreprise, les marchés en croissance et les initiatives RSE qui accompagnent son développement à l’international.

Pour commencer, pouvez-vous nous expliquer comment Lesieur Cristal a organisé le dispositif export cette année pour mieux répondre aux évolutions des marchés internationaux ?

Idrissi Belkasmi Tayeb : Depuis fin 2023, nous avons profondément réorganisé le dispositif export en passant d’une gestion trading à une gestion rapprochée des marchés et en passant d’une entreprise connue principalement par les Huiles à une entreprise FMCG proposant une large gamme de produits de consommation.  De ce fait, l’activité à l’export a connu une évolution significative avec la mise en place de fondamentaux structurants, ce qui a permis d’améliorer à la fois la façon de faire, l’efficacité et la réactivité des équipes.

Cette réorganisation s’est accompagnée d’une nouvelle approche commerciale, centrée sur une plus grande proximité avec les clients et un suivi beaucoup plus fin de la dynamique des marchés stratégiques. La collaboration avec nos partenaires a, elle aussi, été revue en profondeur, en passant d’un modèle essentiellement orienté trading à un modèle focalisé sur le développement durable de la distribution des marques Lesieur Cristal.

Cela nous permet aujourd’hui de mieux capter le potentiel des marchés internationaux en installant nos marques dans la durée, et en adaptant nos offres aux exigences des différents marchés.

En parlant de marchés, lesquels ont le plus progressé cette année, et quel rôle joue l’export dans la croissance globale du groupe ?

L’année 2025 a été marquée par la montée en puissance de la valeur ajoutée générée à l’export, avec une évolution significative de l’activité et la mise en place de fondamentaux solides, ainsi la Mauritanie, l’Arabie Saoudite, le Madagascar et le Gabon ont enregistré la plus grande progression que ça soit en volume ou en chiffre d’affaires.

Dans notre trajectoire globale, l’export est appelé à jouer un rôle croissant. Les bases établies en 2024 offrent une assise stratégique pour aborder les prochaines années en s’appuyant à la fois sur les gains d’efficacité, l’expansion internationale et l’optimisation continue des performances commerciales et financières.

Comment percevez-vous l’évolution de la concurrence et des attentes des marchés à l’international dans le secteur des huiles et produits agroalimentaires ?

Notre environnement est marqué par une pression concurrentielle accrue sur les prix et par une intensification de la concurrence à l’export sans oublier les tensions sur les cours des matières premières

À cela s’ajoutent l’arrivée de nouveaux producteurs nationaux sur le continent, ce qui pousse certains états à revoir leur droit de douane à la hausse, ce qui complique d’avantage notre compétitivité. Toutefois, la notoriété de nos marques et la solidité de nos partenariats nous permettent de sécuriser nos parts de marché et de maintenir une dynamique de croissance.

Face à ces évolutions, Lesieur Cristal a mis à jour sa cartographie des risques et déployé un dispositif structuré de contrôle interne afin de renforcer la résilience financière et la fiabilité des opérations.

En parallèle, l’entreprise s’adapte par des transformations internes ambitieuses, des innovations produits et des stratégies commerciales ciblées.

C’est cette combinaison de maîtrise des risques, d’efficacité opérationnelle et de développement responsable qui structure notre réponse aux attentes des marchés internationaux.

Vous mettez en avant vos engagements RSE : quels progrès concrets avez-vous réalisés en matière de décarbonation et comment cela influence votre positionnement à l’export ?

Notre démarche RSE intègre un plan de décarbonation à l’horizon 2030, avec un objectif de réduction de 34 % de nos émissions de CO par rapport à 2020.

Dans ce contexte, Lesieur Cristal a engagé plusieurs initiatives de décarbonation, notamment la signature d’un partenariat avec Nareva Services pour la mise en place d’une centrale solaire photovoltaïque de 2 MWc sur le site d’Aïn Harrouda, ainsi que l’installation d’une seconde chaudière biomasse permettant d’atteindre un taux de substitution de 90 %.

Ce dispositif incarne notre engagement à réduire notre impact environnemental, à promouvoir des pratiques industrielles durables et à agir activement en faveur du climat, dans une logique de décarbonation compétitive de l’économie nationale.

En renforçant la sobriété énergétique et la performance environnementale de notre outil de production, nous consolidons notre capacité à répondre aux exigences de durabilité qui structurent de plus en plus les échanges internationaux et les relations avec nos partenaires à l’export.

En regardant vers 2026, quelles sont vos priorités pour consolider et développer votre présence à l’export ?

Les priorités qui se dessinent pour les prochaines années s’appuient directement sur les bases posées en 2024. Les fondamentaux mis en place offrent une assise stratégique pour aborder 2026, en capitalisant à la fois sur les gains d’efficacité, l’expansion internationale et l’optimisation continue des performances commerciales et financières sans oublier un des maillons les plus importants assurant notre compétitivité qui est une maîtrise de notre approvisionnement et cela grâce à la restructuration en 2024 de notre équipe dédiée.

Dans cette dynamique, le groupe entend accélérer sa dynamique export en Afrique, en explorant de nouvelles opportunités, en cohérence avec ses objectifs de diversification et d’innovation.

Lesieur Cristal réaffirme son engagement aux côtés de l’écosystème export national, notamment à travers la FENAGRI, Morocco FOODEX et d’autres acteurs. L’entreprise continuera à participer activement aux initiatives valorisant le Made in Morocco, en renforçant sa présence dans les événements et actions collectives qui promeuvent l’excellence agroalimentaire marocaine à l’international. Cette démarche s’inscrit dans notre stratégie de collaboration durable avec les acteurs institutionnels et professionnels, afin de soutenir la compétitivité des produits marocains sur les marchés mondiaux.

Propos recueillis par Asmaa Loudni

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Un plan d’accélération pour dynamiser la formation professionnelle privée au Maroc https://lnt.ma/un-plan-dacceleration-pour-dynamiser-la-formation-professionnelle-privee-au-maroc/ Thu, 11 Dec 2025 10:07:58 +0000 https://lnt.ma/?p=538955 Le Plan d’accélération de la formation professionnelle privée a été lancé, mercredi à Casablanca, par la Fédération de l’Enseignement Privé (FEP) de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Fédération Marocaine de l’Enseignement Professionnel Privé (FMEP), en collaboration avec le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des […]

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Le Plan d’accélération de la formation professionnelle privée a été lancé, mercredi à Casablanca, par la Fédération de l’Enseignement Privé (FEP) de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Fédération Marocaine de l’Enseignement Professionnel Privé (FMEP), en collaboration avec le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.

Lancé lors d’une rencontre présidée par le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, et le président de la CGEM, Chakib Alj, ce plan, proposé par le Département de la Formation professionnelle du ministère, marque une étape majeure dans la consolidation du partenariat public-privé au service du développement des compétences au Maroc.

En effet, le programme s’articule autour de la diversification de l’offre et des modes de formation (apprentissage, cours du soir, nouveaux bénéficiaires), de l’amélioration du modèle d’organisation et de reconnaissance des diplômes, du développement des approches pédagogiques favorisant l’employabilité et de la refonte des mécanismes de soutien social aux stagiaires.

Réunissant l’ensemble de l’écosystème de la formation professionnelle privée, des représentants de fédérations professionnelles, de chambres professionnelles, d’établissements de formation professionnelle privés et de stagiaires, cette rencontre a été couronnée par la signature d’une convention de partenariat entre le ministère, la CGEM, la FEP-CGEM et la FMEP visant la promotion et le développement du secteur, ainsi que de la note ministérielle portant sur l’élargissement des cours du soir pour libérer le potentiel du secteur privé et permettre l’intégration de nouvelles catégories de bénéficiaires.

En outre, deux arrêtés relatifs à la qualification et l’accréditation pour renforcer le processus de qualité au sein des établissements de formation professionnelle privée et raccourcir le délai d’octroi des diplômes accrédités ont été signés.

Intervenant à cette occasion, M. Sekkouri a fait savoir que ce plan d’accélération de la formation professionnelle privée comprend une série de mesures concrètes, dont l’ouverture des cours du soir, un dispositif longtemps resté confiné.

« Dès cette année, ces cours pourront être dispensés dans l’ensemble des établissements de formation professionnelle privée, en particulier ceux accrédités, de 18h à 21h en semaine et de 9h à 17h le samedi », a-t-il révélé, expliquant que cette mesure vise à offrir une solution aux personnes actives qui ne peuvent suivre des programmes en journée, tout en garantissant les mêmes standards pédagogiques.

M. Sekkouri a assuré que les diplômes délivrés ne feront aucune distinction entre cours suivis en journée ou en soirée, ajoutant qu’un dispositif de suivi et de contrôle a été instauré au niveau du ministère afin de veiller au respect des normes pédagogiques et de la qualité de la formation proposée dans ce nouveau cadre.

La deuxième mesure présentée, a-t-il poursuivi, concerne une révision en profondeur de la procédure d’accréditation. Le système actuel limitait l’accès aux diplômes accrédités aux promotions postérieures à la première, engendrant des délais préjudiciables pour les stagiaires. Le ministère prévoit ainsi d’inverser le mécanisme en matière de calendrier afin d’accélérer l’accès à l’accréditation et d’éviter que les apprenants ne soient pénalisés.

Ces avancées se matérialisent à travers une convention de partenariat avec la CGEM et les deux fédérations concernées, deux arrêtés, ainsi qu’une circulaire adressée aux responsables territoriaux en contact avec les établissements, a précisé M. Sekkouri.

D’après lui, l’objectif est d’ouvrir la voie à une contribution plus forte du secteur privé au programme gouvernemental de l’apprentissage « Tadaroj » qui ambitionne de former plus de 100.000 personnes dans plus de sept secteurs, notamment dans les nouveaux métiers du digital et d’autres filières en forte demande.

Pour sa part, M. Alj a affirmé que le plan d’accélération de la formation professionnelle privée, élaboré en concertation avec les fédérations, est un signal fort et porteur d’avenir.

Ce plan, a-t-il soutenu, marque une évolution fondamentale, consacrant la formation professionnelle privée non plus comme un acteur périphérique, mais comme un pilier central du développement du capital humain au Maroc.

La convention signée aujourd’hui s’inscrit dans cette dynamique nationale, a relevé le président de la CGEM, notant qu’elle formalise une alliance qui vise à aligner davantage l’offre de formation sur les besoins réels des entreprises, à renforcer les mécanismes d’assurance qualité, à professionnaliser la gouvernance et à mobiliser les branches professionnelles.

Elle permettra également de soutenir le développement de l’apprentissage, considéré comme un axe stratégique majeur, selon M. Alj qui a rappelé que les échanges tenus à cet égard avec les fédérations ont réaffirmé l’importance de ce modèle.

Secteur stratégique au cœur du développement des compétences, la formation professionnelle privée est consacrée par la loi n°13.00 comme partenaire stratégique de l’Etat. Ce secteur confirme désormais son rôle central dans l’employabilité des jeunes et l’accompagnement des mutations du marché du travail.

En 2024-2025, le secteur comptait 1.477 établissements, plus de 121.000 stagiaires et 132 filières couvrant des domaines variés (santé, digital et IA, services, industrie, BTP, tourisme, etc.). Le dispositif de reconnaissance a permis l’accréditation de 470 établissements, renforçant la qualité et la confiance dans l’offre privée.

 

LNT avec Map

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Renault Maroc signe de nouvelles conventions collectives et renforce son dialogue social https://lnt.ma/renault-maroc-signe-de-nouvelles-conventions-collectives-et-renforce-son-dialogue-social/ Thu, 11 Dec 2025 10:01:53 +0000 https://lnt.ma/?p=538952 Le Groupe Renault Maroc a franchi une nouvelle étape dans le renforcement de son dialogue social en signant, mercredi à Casablanca, des conventions collectives pour l’ensemble de ses entités industrielles et commerciales. Conclues avec la Confédération Démocratique du Travail (CDT) pour l’usine de la SOMACA et Renault Commerce Maroc, et l’Union Marocaine du Travail (UMT) […]

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Le Groupe Renault Maroc a franchi une nouvelle étape dans le renforcement de son dialogue social en signant, mercredi à Casablanca, des conventions collectives pour l’ensemble de ses entités industrielles et commerciales.

Conclues avec la Confédération Démocratique du Travail (CDT) pour l’usine de la SOMACA et Renault Commerce Maroc, et l’Union Marocaine du Travail (UMT) pour l’usine de Tanger, en présence du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, et du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, ces conventions établissent un cadre clair et partagé avec les partenaires sociaux en matière de conditions de travail et de droits sociaux pour plus de 10.000 collaborateurs.

Elles marquent des étapes clés pour chaque entité du groupe. L’usine Renault Group de Tanger renouvelle ses engagements pour la troisième fois depuis 2017, l’usine de Casablanca (SOMACA) procède à la troisième signature depuis la reprise du site par le groupe en 2005, tandis que Renault Commerce Maroc signe sa toute première convention collective avec ses partenaires sociaux.

S’exprimant à cette occasion, M. Sekkouri a souligné que ces conventions constituent le miroir d’un Maroc moderne qui sait allier les intérêts vitaux des travailleurs et l’intérêt de l’entreprise et de la compétitivité.

Le ministre a fait part de sa satisfaction des dispositions prévues, dont la priorité accordée au recrutement des enfants des employés actuels et retraités, qualifiant cette mesure de grande marque de reconnaissance.

Il a également salué l’organisation du dialogue social et le dispositif d’accompagnement de la hausse d’activité en cas de lancement de nouvelles gammes ou de fluctuations de la conjoncture internationale.

De son côté, M. Mezzour a insisté sur la nécessité pour le secteur automobile marocain de s’orienter davantage vers la diversification, plutôt que de se concentrer uniquement sur les coûts.

Il a, dans ce sens, invité le Groupe Renault Maroc à accélérer la montée en gamme et en catégorie.

Revenant sur le syndicat qui accompagne l’entreprise, le ministre a mis l’accent sur l’importance de disposer de représentants de qualité technique capables de relever les défis du secteur.

Pour sa part, le directeur général du Groupe Renault Maroc, Mohamed Bachiri, a exprimé sa fierté de franchir cette nouvelle étape déterminante dans la structuration du modèle social du groupe et dans la consolidation d’un dialogue durable avec les partenaires sociaux.

Il a rappelé que le Maroc occupe une place stratégique dans le dispositif industriel mondial de Renault, avec près d’un véhicule sur cinq vendu au niveau international fabriqué dans le Royaume.

M. Bachiri a fait savoir que ces conventions collectives sont le résultat d’un travail de fond mené dans un esprit de responsabilité et de confiance mutuelle, traduisant la volonté commune de disposer d’un cadre clair et partagé en matière de conditions de travail et de droits sociaux.

Il a affirmé que le capital humain est au cœur de la réussite du groupe au Maroc et que ces conventions participent à l’ouverture d’une nouvelle dynamique sociale tournée vers l’écoute, le partage et le progrès collectif.

Quant au secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, il a qualifié ces conventions collectives de modernes et sectorielles, soulignant que l’Union les avait toujours revendiquées depuis la création de l’usine.

Une entreprise comme Renault mérite d’avoir des relations professionnelles qui dépassent le cadre du simple code du travail, qualifié de SMIC social, a-t-il fait valoir.

M. Moukharik a expliqué que les conventions collectives prennent en considération la spécificité du secteur et ouvrent les perspectives en matière de promotion, de dialogue et d’amélioration des conditions de travail, d’hygiène et de sécurité.

Pour sa part, le secrétaire général de la CDT, Khalid Alami Houir, a indiqué que ces conventions collectives représentent une avancée significative dans la structuration des relations professionnelles au sein du groupe Renault Maroc.

Il a mis en avant l’importance de ce cadre conventionnel qui garantit les droits des travailleurs tout en tenant compte des impératifs de compétitivité de l’entreprise.

M. Alami Houir a salué la qualité du dialogue social qui a permis d’aboutir à ces accords, témoignant de la maturité des relations entre la direction et les partenaires sociaux.

Le groupe Renault est implanté au Maroc depuis 1928 et est le leader incontesté du marché automobile national. Plus d’un véhicule sur trois vendus au Maroc sont commercialisés par le groupe à travers ses deux marques, Renault et Dacia.

 

LNT avec Map

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La BAD débloque 150 M€ pour soutenir les infrastructures locales au Maroc https://lnt.ma/la-bad-debloque-150-me-pour-soutenir-les-infrastructures-locales-au-maroc/ Thu, 11 Dec 2025 09:43:06 +0000 https://lnt.ma/?p=538949 Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi à Abidjan, une ligne de crédit de 150 millions d’euros (M€) au Fonds d’Équipement Communal (FEC) pour financer de nouveaux projets d’investissement et d’infrastructure durables et inclusifs, et consolider la dynamique de développement territorial. Cette opération permettra aux collectivités territoriales […]

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi à Abidjan, une ligne de crédit de 150 millions d’euros (M€) au Fonds d’Équipement Communal (FEC) pour financer de nouveaux projets d’investissement et d’infrastructure durables et inclusifs, et consolider la dynamique de développement territorial.

Cette opération permettra aux collectivités territoriales marocaines d’investir dans des infrastructures durables, renforçant l’accès aux services essentiels, la résilience climatique et la connectivité des territoires, notamment dans les zones rurales, indique un communiqué de la BAD.

Elle privilégiera les infrastructures routières et de transport pour faciliter la mobilité, l’approvisionnement en eau potable, la rénovation urbaine, ainsi que le développement d’infrastructures éducatives, socioculturelles et sportives, ajoute la même source.

« Cette opération est la deuxième avec notre partenaire stratégique, le FEC. Elle renforce le déploiement de projets de développement territorial suivant les meilleurs standards de performance environnementale et sociale », a dit Achraf Hassan Tarsim, responsable pays de la BAD pour le Maroc, cité dans le communiqué.

« En soutenant le FEC dans la consolidation de ses capacités, nous participons à l’émergence de territoires plus résilients, inclusifs et dynamiques », a souligné, de son côté, le directeur du Département du développement du secteur financier à la Banque, Ahmed Attout.

Ces investissements territoriaux à fort impact économique et social, favoriseront de nouvelles opportunités d’emploi et contribueront à renforcer la capacité d’action des collectivités et leur contribution au développement socio-économique du Maroc.

Cette opération soutient la dynamique de décentralisation engagée par le Royaume et contribuera à diversifier et renforcer les capacités de production du pays et à accompagner la croissance dans les secteurs stratégiques de l’économie.

En cohérence avec les Quatre points cardinaux du Groupe de la BAD et le Nouveau modèle de développement du Maroc, ce projet contribuera à soutenir le développement du pays et à améliorer durablement la qualité de vie des populations, conclut le communiqué.

 

LNT avec Map

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Parution de la 12e édition du Rapport ‘‘Atlantic Currents’’ https://lnt.ma/parution-de-la-12e-edition-du-rapport-atlantic-currents/ Thu, 11 Dec 2025 08:51:23 +0000 https://lnt.ma/?p=538975 Le Policy Center for the New South (PCNS) vient de dévoiler la 12e édition de son rapport annuel Atlantic Currents, un ouvrage de référence consacré aux mutations géopolitiques, économiques et climatiques qui redessinent l’espace atlantique. Coordonné par l’ambassadeur Mohammed Loulichki, Senior Fellow au PCNS, le rapport 2025 est publié comme chaque année en amont de […]

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Le Policy Center for the New South (PCNS) vient de dévoiler la 12e édition de son rapport annuel Atlantic Currents, un ouvrage de référence consacré aux mutations géopolitiques, économiques et climatiques qui redessinent l’espace atlantique. Coordonné par l’ambassadeur Mohammed Loulichki, Senior Fellow au PCNS, le rapport 2025 est publié comme chaque année en amont de la conférence internationale Atlantic Dialogues. Placée sous le thème « L’Atlantique élargi : construire des partenariats dans une ère d’instabilité », cette édition explore comment le bassin atlantique peut devenir un cadre structurant de coopération à un moment où l’ordre mondial traverse une phase de forte turbulence.

Loin d’être une zone périphérique, l’Atlantique élargi est présenté comme un espace stratégique où se jouent désormais des enjeux de coordination politique, de gestion collective des crises et de renouveau des relations Nord-Sud. Face aux rivalités croissantes entre puissances, aux transformations technologiques rapides et aux pressions climatiques, le rapport plaide pour des formes de partenariats pragmatiques et plus résilients.

Organisé en sept sections regroupant trente-trois chapitres, l’ouvrage rassemble les contributions de près de quarante auteurs issus de vingt pays, dont dix-huit riverains de l’Atlantique. Cette diversité de profils – experts du secteur public, acteurs privés, représentants d’organisations internationales – illustre la pluralité des visions qui façonnent cet espace géopolitique en recomposition.

Le rapport met particulièrement en lumière les nouvelles configurations du pouvoir international, où les conflits intègrent de plus en plus des dimensions économiques, numériques et cybernétiques. Il souligne également la compétition mondiale autour des technologies émergentes – intelligence artificielle, cybersécurité, ressources critiques, exploitation des grands fonds marins – qui redéfinit les alliances et renforce la centralité de l’innovation.

Un autre axe majeur de l’édition 2025 porte sur les interactions entre climat, sécurité et développement. Le changement climatique, en aggravant les vulnérabilités socio-économiques et en accentuant les déplacements humains, accroît l’instabilité dans plusieurs régions du bassin. Dans ce contexte, l’Atlantique apparaît comme un espace clé pour articuler transition énergétique, résilience et gouvernance durable.

Le rapport analyse également l’évolution du régionalisme atlantique, marqué par l’émergence de coopérations plus flexibles, moins institutionnelles, fondées sur des coalitions d’intérêts autour de thématiques communes. Cette dynamique favorise des approches pragmatiques, notamment dans des domaines comme l’économie bleue, la gestion des ressources marines, la pêche, l’aquaculture, les énergies renouvelables ou la protection des écosystèmes.

À travers cette nouvelle édition, le PCNS défend une vision de l’Atlantique comme un bien commun mondial, un espace qui doit dépasser les logiques de confrontation pour devenir un lieu de coopération, d’innovation et de solidarité. Atlantic Currents offre ainsi un panorama éclairant des transformations en cours et constitue un outil indispensable pour comprendre les recompositions stratégiques d’un espace atlantique en pleine transition.

 

LNT avec Cdp

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L’État investit, le FM6I multiplie https://lnt.ma/letat-investit-le-fm6i-multiplie/ Wed, 10 Dec 2025 09:24:44 +0000 https://lnt.ma/?p=538900 La Loi de finances 2026 est désormais adoptée, mais au-delà du budget global qu’elle prévoit d’exécuter l’année prochaine, elle consiste principalement en la valorisation de l’Investissement public. Et comme le dit l’adage bien connu chez nous « on n’applaudit pas d’une seule main », le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, est l’autre moteur de l’investissement qui « transforme […]

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La Loi de finances 2026 est désormais adoptée, mais au-delà du budget global qu’elle prévoit d’exécuter l’année prochaine, elle consiste principalement en la valorisation de l’Investissement public. Et comme le dit l’adage bien connu chez nous « on n’applaudit pas d’une seule main », le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, est l’autre moteur de l’investissement qui « transforme l’initiative publique en puissance d’investissement privé ». C’est en effet, ce que précise un récent communiqué du FM6I, en marge de l’AIF, l’African Investment Forum, qui s’est réuni à Rabat les 26, 27 et 28 novembre dernier sur le thème : « Réduire les écarts, mobiliser les capitaux pour libérer le plein potentiel de l’Afrique ».

En effet, si la loi de Finances s’appuie d’une part sur une note détaillée de la répartition régionale de l’investissement et d’autre part sur un rapport sur le foncier public pour l’investissement, Mme Nezha Hayat, Directrice Générale du FM6I, a explicité dans son dernier communiqué que : « le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement n’est pas un simple mécanisme de financement. Il agit comme un catalyseur et un accélérateur, alignant les stratégies nationales avec les capitaux privés, et transformant les ambitions publiques en opportunités bancables ».

Ainsi, la note de répartition régionale de l’investissement du ministère des Finances, démontre l’engagement en chiffres de l’État en matière d’investissement régional, avec un investissement public qui a augmenté considérablement de 86,8 % sur la période 2020-2025, et devrait atteindre 380 MMDH au titre de l’année 2026. Cet effort volontariste d’investissement de l’état a pour objectif d’appuyer la réalisation des grands chantiers structurants d’infrastructure, d’accompagner la mise en œuvre des différentes stratégies sectorielles et d’accès aux services sociaux de base. Il traduit un effort important d’investissement en faveur des secteurs prioritaires, et constitue un levier fondamental pour réussir une relance durable et inclusive de l’économie, assurer une répartition équitable de la richesse, et in fine renforcer la résilience des territoires face aux chocs endogènes et exogènes.

L’investissement public est érigé au cœur des priorités nationales. En effet, les investissements publics dans les routes, l’eau, l’électricité, …, facilitent l’accès des citoyens aux services de base, réduisent les disparités, et renforcent l’attractivité et la compétitivité du pays, de la même façon que les investissements publics dans les secteurs sociaux tels que l’éducation, la santé ou l’habitat, contribuent à réduire la pauvreté, et à renforcer l’inclusion. De fait, de tels efforts ont été couronnés par une nette amélioration des indicateurs sociaux, à l’instar du taux de scolarisation qui a atteint 83% au préscolaire, 100% au primaire et 80% au secondaire collégial, du taux d’électrification par région qui traduit actuellement une couverture quasi-totale, et du niveau de pauvreté multidimensionnelle qui a nettement reculé à l’échelle nationale, en passant de 11,9% en 2014 à 6,8% en 2024.

La Loi de finances 2026, persiste dans sa lutte contre les disparités sociales et territoriales d’autant que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans son discours du Trône du 29 juillet 2025, a dit « il n’y a pas aujourd’hui ni demain de place pour un Maroc à deux vitesses ». Une nouvelle génération de programmes de développement territorial intégré a été lancée, en matière de promotion de l’investissement public. La LDF2026 repose encore sur le renforcement des infrastructures et des services de base, tout en s’appuyant sur la dynamique de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde de football 2030. Tout en renforçant davantage l’effort d’investissement public vers la création de l’emploi et de la valeur ajoutée, tout en exploitant la richesse économique et les potentialités propres de chaque territoire.

Par ailleurs, la Loi de finances 2026, en matière d’investissement public, s’appuie également sur un rapport sur le foncier public mobilisé pour l’investissement, qui prend de plus en plus d’importance. La note en question sur laquelle la LDF s’appuie, précise l’effort d’investissement régional qui sera déployé en 2026, en termes quantitatif et qualitatif bénéficiant à la population dans chaque Région du Royaume. En effet, la Direction des Domaines de l’État, en sa qualité d’agent foncier de l’État, joue un rôle déterminant dans le développement socio-économique national. Concrètement, à travers la mobilisation du foncier privé de l’État, elle vise à soutenir les politiques publiques en matière d’investissement productif et accompagne les stratégies sectorielles de l’État pour la réalisation des équipements publics et le renforcement des services sociaux en appuyant entre autres les programmes d’Habitat Social et les opérations de relogement des bidonvilles. Il s’agit d’une réelle dynamique entre le « Domaine Privé de l’État » qui est devenu un levier pour la promotion des investissements productifs. En termes de chiffres, la Direction des Domaines de l’État a mobilisé, au cours des trois dernières années, une superficie de 1.518.551 Ha.

Cette contribution a permis de soutenir de grands projets de développement et des programmes de mise à niveau des infrastructures, pour un volume d’investissement estimé à 688 Milliards de Dirhams, et une création de 121.220 postes d’emploi. La bonne gestion du foncier de l’état, a permis en 2024 une récupération de 2.755 Ha auprès d’investisseurs défaillants, en vue de leur réaffectation à de nouveaux projets à fort impact socio-économique.

Quant à l’autre acteur de la promotion de l’investissement dans notre pays, le FM6I, il joue déjà le rôle de « Game Changer » de l’industrie du capital-investissement au Maroc. En sélectionnant 14 sociétés de gestion, il a mobilisé 14,5 MMDH de capitaux privés, auxquels s’ajoutent 4,5 MMDH injectés par le fonds (soit le tiers des capitaux investis). Au total ce sont 19 milliards de DH qui seront déployés dans l’économie marocaine avec un effet multiplicateur de plus de 4. « C’est là l’essence même de notre modèle : un capital public qui multiplie l’investissement privé » précise Mme Hayat, Directrice Générale du FM6I.

En tant qu’accélérateur systémique, le Fonds ne se contente d’ailleurs pas de financer, il réduit les risques, débloque des projets, sécurise les investisseurs, booste la transformation verte et digitale, et connecte l’économie marocaine aux standards internationaux les plus exigeants. Le tout en transformant cette dynamique en opportunités réelles pour l’économie et l’emploi.  Le Fonds Mohamed VI pour l’investissement est ainsi incontestablement la seconde main qui associée à l’investissement public traditionnel permet d’applaudir la multiplication, la diversification et l’extension de l’investissement au Maroc…

 

Afifa Dassouli

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Alfa Romeo Maroc inaugure la 1ère édition de l’Alfisti Day https://lnt.ma/alfa-romeo-maroc-inaugure-la-1ere-edition-de-lalfisti-day/ Tue, 09 Dec 2025 13:44:22 +0000 https://lnt.ma/?p=538888 Une immersion exclusive au cœur de la sportivité italienne Alfa Romeo Maroc vient de lancer la première édition de l’Alfisti Day, un événement inédit imaginé pour célébrer la passion automobile et l’âme sportive de la marque italienne. Organisée au centre UTAC d’Oued Zem, seule infrastructure d’essais de ce calibre au Maroc, cette journée a permis […]

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Une immersion exclusive au cœur de la sportivité italienne

Alfa Romeo Maroc vient de lancer la première édition de l’Alfisti Day, un événement inédit imaginé pour célébrer la passion automobile et l’âme sportive de la marque italienne. Organisée au centre UTAC d’Oued Zem, seule infrastructure d’essais de ce calibre au Maroc, cette journée a permis de réunir les aficionados d’Alfa Romeo autour d’une expérience immersive, construite comme une plongée au cœur de l’ADN de la marque.

Pensé comme un rendez-vous où performance et émotion se rencontrent, l’Alfisti Day a proposé un programme dense articulé autour de plusieurs temps forts. Des sessions de conduite sportive, encadrées par des instructeurs professionnels, ont permis aux participants de tester les limites des modèles mis à disposition, parmi lesquels la Junior, le Tonale, la Giulia, le Stelvio et la nouvelle édition spéciale Tonale Leil. Les propriétaires ont également bénéficié d’un accès piste pour éprouver les capacités de leur propre véhicule dans des conditions sécurisées.

Au-delà de l’adrénaline, l’événement a offert un espace de découverte et de transmission, avec des ateliers techniques consacrés au design et à l’ingénierie italienne, ainsi que des zones d’exposition dédiées aux technologies embarquées. Un village Alfisti, aménagé comme un lieu de rencontre, a renforcé l’esprit de communauté qui caractérise l’univers Alfa Romeo.

Le choix du centre UTAC d’Oued Zem n’a rien d’anodin. Ses pistes techniques et son environnement contrôlé constituent un cadre idéal pour mettre en valeur les performances des modèles Alfa Romeo et offrir une expérience de conduite fidèle à leurs ambitions sportives.

Avec ce premier Alfisti Day, Alfa Romeo Maroc entend instaurer un nouveau rendez-vous pour les passionnés. L’objectif affiché est d’ancrer cette initiative dans la durée et de faire de cette célébration annuelle un moment privilégié pour entretenir le lien entre la marque et ceux qui voient en Alfa Romeo non seulement une voiture, mais un style, une culture et une certaine idée du plaisir de conduire.

LNT avec CP

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Nouveauté Auto : Lancement de la BYD SEAL 5 au Maroc https://lnt.ma/nouveaute-auto-lancement-de-la-byd-seal-5-au-maroc/ Tue, 09 Dec 2025 13:40:39 +0000 https://lnt.ma/?p=538883 BYD Maroc dévoile aujourd’hui la BYD SEAL 5, un nouveau modèle hybride qui vient renforcer la présence du constructeur sur le marché national. Présentée pour la première fois à Casablanca, cette berline équipée des dernières avancées technologiques du groupe illustre la volonté de BYD d’élargir son offre et de proposer des solutions de mobilité toujours […]

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BYD Maroc dévoile aujourd’hui la BYD SEAL 5, un nouveau modèle hybride qui vient renforcer la présence du constructeur sur le marché national. Présentée pour la première fois à Casablanca, cette berline équipée des dernières avancées technologiques du groupe illustre la volonté de BYD d’élargir son offre et de proposer des solutions de mobilité toujours plus performantes.

La BYD SEAL 5 s’inscrit dans cette dynamique grâce à sa motorisation hybride de nouvelle génération. Dotée de la technologie DM-i, elle combine un moteur thermique 1,5 L et un moteur électrique pour offrir une conduite souple, silencieuse et réactive. L’autonomie cumulée dépasse les 1 000 km, couvrant aisément les besoins des trajets quotidiens comme ceux des longs parcours.

Pour Adil Bennani, DG d’Auto Nejma, le succès rencontré par BYD au Maroc traduit l’intérêt croissant des conducteurs pour une mobilité moderne et efficiente : « Avec la SEAL 5, nous franchissons une nouvelle étape. Il s’agit d’un hybride abouti, en phase avec les attentes du marché marocain. Notre ambition est de continuer à élargir la gamme, de proposer des modèles toujours plus innovants et de répondre à la demande d’un public désormais très sensible à la qualité, à la technologie et à la durabilité. »

Depuis son lancement au Maroc en juillet 2023, BYD a introduit progressivement une gamme diversifiée composée des modèles HAN, TANG, ATTO 3, SEAL, SEALION 7, SEAL U PHEV et de la citadine SEAGULL.

« Avec cette stratégie, BYD s’affirme comme l’un des acteurs les plus dynamiques du secteur automobile au Maroc », souligne BYD Maroc. La marque se distingue par sa capacité à proposer des véhicules adaptés à des profils très variés, alliant efficience énergétique, robustesse, confort et standards élevés de sécurité : « Cette approche, résolument tournée vers l’innovation utile, fait aujourd’hui de BYD un choix privilégié par un nombre croissant d’automobilistes marocains. »

La SEAL 5 sera commercialisée au prix de 259 900 DH pour la version Confort et 279 900 DH pour la version Design. Elle sera disponible à Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger, Agadir et Oujda : « Cette couverture nationale permet à BYD d’assurer un accompagnement de proximité et un service après-vente complet sur l’ensemble du territoire. »

H. Z.


Caractéristiques techniques

Technologie hybride DM-i avec moteur thermique 1,5 L + moteur électrique
Puissance combinée : 212 ch
Accélération 0–100 km/h : 7,5 s
Vitesse maximale : 180 km/h
Batterie Blade LFP : 18,3 kWh
Autonomie électrique WLTP mixte : jusqu’à 100 km
Autonomie totale : plus de 1 050 km

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Stellantis Maroc et EQDOM s’allient pour financer la micro-mobilité électrique https://lnt.ma/stellantis-maroc-et-eqdom-sallient-pour-financer-la-micro-mobilite-electrique/ Tue, 09 Dec 2025 13:39:22 +0000 https://lnt.ma/?p=538882 Stellantis Maroc, acteur clé de l’industrie automobile nationale, et EQDOM, pionnier du crédit à la consommation au Maroc, annoncent la signature d’un partenariat stratégique, destiné à renforcer l’accès au financement des véhicules de micro-mobilité proposés par Stellantis et son réseau agréé. Ce partenariat répond à une ambition partagée : faciliter la mobilité quotidienne des marocains […]

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Stellantis Maroc, acteur clé de l’industrie automobile nationale, et EQDOM, pionnier du crédit à la consommation au Maroc, annoncent la signature d’un partenariat stratégique, destiné à renforcer l’accès au financement des véhicules de micro-mobilité proposés par Stellantis et son réseau agréé.

Ce partenariat répond à une ambition partagée : faciliter la mobilité quotidienne des marocains tout en favroisant la transition vers des solutions respectueuses de l’environnement. Il s’inscrit pleinement dans l’évolution du marché où les usages évoluent vers des formes de mobilité plus légères, plus accessibles et plus adaptées aux réalités locales.

Véritable vitrine de cette initiative, le Fiat TRIS incarne la vision d’une mobilité urbaine moderne, pratique et abordable. Compact, 100 % électrique et pensé pour les trajets de proximité, il répond parfaitement aux besoins des particuliers comme des professionnels urbains.

Le Fiat TRIS est accessible à un plus large public, permettant à chacun de profiter d’une solution de transport propre, économique et conforme aux ambitions environnementales du Royaume.

Dans le cadre de cette convention, EQDOM met à disposition des clients de Stellantis des offres de financement dédiées avec ou sans apport. Le processus est conçu pour être à la fois simple et garantit une réponse ainsi qu’un décaissement rapides pour tout dossier complet, après validation.

Pour EQDOM, cette initiative dépasse la simple logique de financement : elle s’inscrit dans une démarche RSE renouvelée visant à réduire l’empreinte carbone, encourager des modes de déplacement plus responsables et favoriser l’inclusion économique.

« Ce partenariat avec EQDOM illustre notre ambition de rendre la mobilité durable accessible à tous. Ensemble, nous contribuons à bâtir un modèle de mobilité urbaine plus vert, plus inclusif et ancré dans les réalités économiques marocaines », a déclaré Yves Peyrot Des Gachons, Directeur Général de Stellantis Maroc.

« Nous sommes heureux d’accompagner Stellantis Maroc pour soutenir le développement de la micro-mobilité. Cette initiative s’inscrit pleinement dans notre mission d’inclusion financière, en offrant à chaque client une solution adaptée à ses besoins, au service d’un progrès économique durable », a souligné Amine Lahrichi, Directeur Général d’EQDOM.

 

Cdp

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Alstom investit 100 MDH au Maroc: lancement d’une nouvelle ligne de production https://lnt.ma/alstom-investit-100-mdh-au-maroc-lancement-dune-nouvelle-ligne-de-production/ Tue, 09 Dec 2025 11:53:56 +0000 https://lnt.ma/?p=538868 Alstom, leader mondial de la mobilité propre et durable, annonce un investissement stratégique de 100 millions de dirhams pour élargir et diversifier ses capacités industrielles au Maroc. Au cœur de cette initiative se trouve la première ligne de production mondiale dédiée et multi-plateforme de pupitres de conduite pour trains, marquant une étape majeure qui positionne […]

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Alstom, leader mondial de la mobilité propre et durable, annonce un investissement stratégique de 100 millions de dirhams pour élargir et diversifier ses capacités industrielles au Maroc. Au cœur de cette initiative se trouve la première ligne de production mondiale dédiée et multi-plateforme de pupitres de conduite pour trains, marquant une étape majeure qui positionne le Royaume comme une référence internationale dans la chaîne de valeur industrielle ferroviaire.

« L’implantation de cette première ligne de production mondiale au sein de notre région AMECA est un signal fort du dynamisme industriel que nous construisons », déclare Martin Vaujour, Président d’Alstom Afrique Moyen-Orient et Asie Centrale. « Les pupitres de conduite fabriqués ici équiperont des projets à travers le monde, démontrant la capacité de notre région à fournir des solutions industrielles stratégiques pour le Groupe. »

En plus de cette nouvelle ligne de production, un plan de développement industriel plus large est lancé. Il comprend le doublement de la capacité de production de transformateurs, ainsi que la création d’un bureau de développement et d’ingénierie pour renforcer l’expertise locale et soutenir l’innovation.

Martin Vaujour ajoute : « Cette initiative s’inscrit dans un plan plus large qui renforcera durablement nos capacités de production et d’ingénierie dans toute la région AMECA. »

Grâce à cette expansion, le projet générera plus de 200 emplois directs, renforçant ainsi l’écosystème industriel ferroviaire marocain et contribuant à la croissance économique de la région.

« Le doublement de notre capacité Mitrac et l’ouverture d’un bureau d’ingénierie représentent une étape majeure pour l’écosystème industriel marocain », déclare Mehdi Sahel, Directeur Général d’Alstom Maroc. « Ces développements complètent la mise en place de la ligne de production de pupitres de conduite et renforcent la contribution du Maroc à la chaîne de valeur ferroviaire mondiale. »

Alstom, qui emploie déjà plus de 1 400 personnes au Maroc, a livré des projets clés, dont 270 tramways Citadis pour Rabat et Casablanca, 12 trains Avelia Euroduplex pour la ligne à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca, et 77 locomotives Prima. Depuis 2020, Alstom a investi près de 200 millions de dirhams dans la création du site industriel de Fès et le lancement de la première ligne de production de transformateurs du pays. Ces investissements ont jeté les bases de l’écosystème industriel actuel et permettent l’expansion annoncée aujourd’hui.

 

Cdp

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Vivo Energy Maroc dévoile ses nouveaux ambassadeurs de marque https://lnt.ma/vivo-energy-maroc-devoile-ses-nouveaux-ambassadeurs-de-marque/ Tue, 09 Dec 2025 11:47:19 +0000 https://lnt.ma/?p=538865 Vivo Energy Maroc, l’entreprise en charge de la commercialisation et de la distribution des carburants et lubrifiants de marque Shell au Maroc, ainsi que du Gaz de Pétrole Liquéfié de marque Butagaz, annonce la nomination de ses nouveaux ambassadeurs de marque : Noureddine Naybet, Hamza Igamane, Didier Drogba et Jay-Jay Okocha. Une équipe d’exception réunie […]

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Vivo Energy Maroc, l’entreprise en charge de la commercialisation et de la distribution des carburants et lubrifiants de marque Shell au Maroc, ainsi que du Gaz de Pétrole Liquéfié de marque Butagaz, annonce la nomination de ses nouveaux ambassadeurs de marque : Noureddine Naybet, Hamza Igamane, Didier Drogba et Jay-Jay Okocha.

Une équipe d’exception réunie autour d’une même conviction : du nord au sud du continent, une même énergie relie le Maroc et l’Afrique : celle du dépassement, du collectif et du progrès.

Des ambassadeurs qui incarnent l’énergie d’un Maroc qui avance

Noureddine Naybet, figure emblématique du football marocain, incarne l’excellence et la fierté nationale qui ont marqué plusieurs générations.  À ses côtés, Hamza Igamane, étoile montante de la sélection nationale, représente quant à lui la détermination, la progression et la nouvelle dynamique du football marocain. Ensemble, ils illustrent la transmission générationnelle et l’élan qui accompagne le Royaume sur sa trajectoire de progrès.

Une dimension panafricaine portée par deux légendes du continent

Didier Drogba et Jay-Jay Okocha incarnent la dimension continentale du groupe Vivo Energy. Ces légendes du football continental reflètent l’esprit panafricain, la réussite collective et la force unificatrice du ballon rond, en écho à la présence du Groupe Vivo Energy dans 28 pays à travers l’Afrique.

« Nous croyons profondément au rôle des valeurs du sport pour créer des opportunités et accompagner l’élan d’un continent en pleine transformation. Cette initiative reflète notre volonté d’être un acteur engagé du développement africain, en soutenant ce qui unit, inspire et fait avancer nos sociétés. », Stan Mittelman, CEO de Vivo Energy.

« Le sport, comme l’énergie, relie les personnes et ouvre des horizons. Avec ces quatre nouvelles figures emblématiques, nous célébrons les valeurs du football, mais aussi l’optimisme résolument marocain, l’unité africaine et la jeunesse. », Matthias de Larminat, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

« Représenter le Maroc, c’est avant tout le privilège et la responsabilité de porter l’espoir de toute une nation. À travers cette initiative, nous partageons cette fierté et encourageons les jeunes à poursuivre leurs rêves avec passion et persévérance. », Noureddine Naybet, ancien capitaine des Lions de l’Atlas.

« Je suis fier de représenter le football marocain et d’être aux côtés de ceux qui ont marqué l’histoire du football national et africain. Aujourd’hui, je voudrai que mon parcours contribue à inspirer les nouvelles générations afin qu’elles croient en leurs rêves, car chaque rêve peut devenir réalité. », Hamza Igamane, international marocain.

« Le football m’a appris que l’on avance lorsqu’on avance ensemble. C’est un plaisir de participer à cette initiative qui reflète cet esprit de partage et de fraternité que nous devons continuer à nourrir pour notre continent. C’est un honneur d’y contribuer. », Didier Drogba, ancien international de Côte d’Ivoire.

« Le football, c’est la liberté, la créativité et la joie. Nous voulons rappeler aux jeunes qu’en jouant avec passion et respect, ils deviennent les acteurs d’un avenir meilleur. » Jay Jay Okocha, ancien international du Nigeria.

Une continuité approfondie avec les initiatives en faveur de la jeunesse

Cette initiative s’inscrit des actions de Vivo Energy Maroc en faveur de la jeunesse et la promotion du sport. L’entreprise a notamment lancé, en 2025, le programme “Bhamasna La3bine”, un tournoi national dédié à la découverte de jeunes talents du football ayant sillonné le Royaume, et valorisant l’esprit d’équipe, la persévérance et le dépassement de soi.

Avec ses nouveaux ambassadeurs, Vivo Energy Maroc réaffirme sa volonté de contribuer à insuffler l’énergie d’un Maroc qui avance.

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BTP: Création de la première fédération des laboratoires d’essais et de contrôle… https://lnt.ma/btp-creation-de-la-premiere-federation-des-laboratoires-dessais-et-de-controle/ Tue, 09 Dec 2025 11:30:00 +0000 https://lnt.ma/?p=538859 En ce début de semaine, il a été procédé à la création officielle de la Fédération Interprofessionnelle des Laboratoires d’Essais et de Contrôle (FILEC). Regroupant cinq associations majeures, à savoir l’AMLEC, l’AMLG, l’ALEB, l’ACGM et l’ALMG, cette nouvelle fédération consolide pour la première fois un cadre structuré réunissant les expertises techniques et scientifiques de l’ensemble […]

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En ce début de semaine, il a été procédé à la création officielle de la Fédération Interprofessionnelle des Laboratoires d’Essais et de Contrôle (FILEC). Regroupant cinq associations majeures, à savoir l’AMLEC, l’AMLG, l’ALEB, l’ACGM et l’ALMG, cette nouvelle fédération consolide pour la première fois un cadre structuré réunissant les expertises techniques et scientifiques de l’ensemble des laboratoires d’essais et de contrôle du Maroc.

Pour son Président Omar Moudden, la création de la FILEC est une étape décisive pour professionnaliser et fiabiliser l’écosystème des laboratoires du BTP au Maroc : ‘‘ Notre ambition est claire, garantir la qualité et la transparence des contrôles qui fondent la sécurité des infrastructures nationales et soutiennent la compétitivité du secteur…Cette fédération permettra  d’unifier les pratiques, d’élever les standards techniques et de renforcer la confiance entre laboratoires, institutions publiques et maîtres d’ouvrage’’ .

La FILEC fédère un ensemble de métiers essentiels : géotechnique, géophysique, essais et contrôle, investigation maritime, contrôle qualité, expertise du bâtiment et recherche & développement. Cette union permet de structurer un réseau national de compétences indispensable à la fiabilité des ouvrages, à la sécurité des constructions et à la réalisation des grands projets structurants du Royaume, dit-on auprès de cette fédération qui a annoncé le démarrage opérationnel de ses travaux lors d’une cérémonie officielle le lundi 8 décembre 2025, au Centre d’accueil et de conférences du ministère de l’Équipement et de l’Eau à Rabat. L’événement a rassemblé représentants ministériels, institutions publiques, fédérations professionnelles et acteurs du BTP, et a marqué le lancement du plan stratégique 2025–2030 ainsi que la signature de premiers partenariats institutionnels.

Créée pour structurer, organiser et réglementer l’accès à la profession de laboratoire BTP, la FILEC porte plusieurs missions majeures : harmoniser les pratiques, renforcer les compétences des équipes, instaurer un label national dédié à la fiabilité des laboratoires publics et privés, et représenter la voix de la profession auprès des pouvoirs publics. Elle ambitionne également d’intensifier la normalisation, la certification, la formation continue et la coopération scientifique.

Le président élu précise, « Nous voulons faire du Maroc une référence régionale en ingénierie d’essais et d’expertise, non seulement grâce à des standards techniques élevés, mais aussi par des partenariats renforcés avec nos voisins africains et des solutions numériques innovantes ».

H.Z


Encadré :

Les associations fondatrices…

  • Association Marocaine des Laboratoires d’Essais et de Contrôle (AMLEC) ;
  • Association Marocaine des Laboratoires de Géophysique (AMLG) ;
  • Association des Laboratoires Marocains de Géophysique (ALMG) ;
  • Association des Laboratoires d’Expertise de Bâtiment (ALEB) ;
  • Association Cercle des Géotechniciens Marocains (ACGM).

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Sekkouri expose les chiffres de la formation et de l’entrepreneuriat https://lnt.ma/sekkouri-hausse-de-175-du-nombre-dentreprises-creees-a-fin-aout-2025/ Tue, 09 Dec 2025 09:38:55 +0000 https://lnt.ma/?p=538833 Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a présenté, lundi à la Chambre des représentants, un état des lieux complet de deux secteurs clés : la formation professionnelle et la création d’entreprises, révélant une dynamique en nette progression. Le nombre d’établissements privés de formation professionnelle a […]

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Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a présenté, lundi à la Chambre des représentants, un état des lieux complet de deux secteurs clés : la formation professionnelle et la création d’entreprises, révélant une dynamique en nette progression.

Le nombre d’établissements privés de formation professionnelle a atteint 1.487 instituts à travers le Royaume, marquant une forte augmentation de l’offre. Environ 740.000 jeunes bénéficient aujourd’hui du système de formation, dont 120.000 au sein du privé. Mais le ministre a souligné des disparités persistantes, notamment dans les filières médicales et paramédicales qui concentrent près de 50.000 stagiaires, reflet d’un besoin croissant lié à la généralisation de la protection sociale.

Sekkouri a également pointé plusieurs « anomalies » dans les mécanismes d’accréditation et d’habilitation, à l’issue d’une étude couvrant plus de 400 établissements. Pour y remédier, une révision des procédures sera engagée, accompagnée d’un renforcement des partenariats public-privé et de la mise en place de cours du soir élargis dès l’an prochain (18h-21h en semaine, 9h-17h le samedi). Le soutien social aux étudiants du privé sera aussi simplifié et adossé au Registre social unifié.

Sur le volet entrepreneurial, Sekkouri a annoncé une progression notable : 72.343 entreprises ont été créées entre janvier et août 2025, soit une hausse de 17,5% par rapport à la même période de 2024. Les cessations d’activité, elles, n’ont pas dépassé 15.000.

Le ministre a également relevé l’amélioration de la formalisation : les entreprises déclarant régulièrement leurs salariés auprès de la CNSS sont passées de 255.000 en 2019 à 344.000 fin 2024, une hausse de 34%. Des chiffres qui, selon lui, traduisent le renforcement de la confiance et une meilleure structuration du tissu économique national.

À travers ces deux volets, Sekkouri décrit un écosystème en transformation, porté par une expansion de l’offre de formation, un intérêt croissant pour les métiers de la santé, et une dynamique entrepreneuriale soutenue, malgré les défis persistants.

 

LNT avec Map

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L’Office des Changes autorise le change de devises par cartes internationales https://lnt.ma/loffice-des-changes-autorise-le-change-de-devises-par-cartes-internationales/ Tue, 09 Dec 2025 09:29:28 +0000 https://lnt.ma/?p=538828 L’Office des Changes a publié une circulaire relative aux nouvelles facilités accordées aux opérateurs de change de devises pour la réalisation d’opérations de change de devises via cartes bancaires internationales. Cette circulaire marque une étape importante dans le renforcement du dispositif opérationnel de change de devises et accompagne la transition vers des solutions de paiement […]

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L’Office des Changes a publié une circulaire relative aux nouvelles facilités accordées aux opérateurs de change de devises pour la réalisation d’opérations de change de devises via cartes bancaires internationales.

Cette circulaire marque une étape importante dans le renforcement du dispositif opérationnel de change de devises et accompagne la transition vers des solutions de paiement plus modernes et plus sécurisées, indique l’Office des changes dans un communiqué.

Dans ce cadre, les opérateurs de change de devises agréés par l’Office des Changes, sont désormais autorisés à utiliser les Terminaux de Paiement Électronique (TPE) pour réaliser les opérations d’achat de devises via les cartes bancaires internationales, contre des dirhams, précise le communiqué.

Ils ont également la possibilité de remettre à leur clientèle des cartes de paiement chargées en dirhams lors des opérations d’achat de devises, ajoute la même source.

Ces mesures traduisent l’engagement de l’Office des Changes à accompagner l’évolution des services au sein de l’écosystème financier national, en favorisant l’adoption de solutions de paiement innovantes et alignées sur les standards internationaux.

Elles reflètent également l’engagement constant de l’Office des Changes en matière de conformité, notamment au regard des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du Terrorisme (LBC/FT), telles que prévues par la recommandation 17 du Groupe d’Action Financière-GAFI.

A ce titre, l’Office des Changes souligne l’importance du recours à des tiers appliquant les mêmes règles de vigilance, ainsi que de la traçabilité des opérations réalisées au profit des clients.

La mise en œuvre de ces nouvelles facilités contribue ainsi au renforcement du dispositif national tout en soutenant le développement d’un environnement de paiement plus intégré et plus transparent.

 

LNT avec Map

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Cash Plus réussit une introduction en Bourse historique à Casablanca https://lnt.ma/cash-plus-reussit-une-introduction-en-bourse-historique-a-casablanca/ Mon, 08 Dec 2025 16:34:45 +0000 https://lnt.ma/?p=538849 L’entrée de Cash Plus à la Bourse de Casablanca, officialisée le 8 décembre 2025, marque l’une des opérations financières les plus marquantes de l’année. La Fintech marocaine, devenue en deux décennies un acteur central de l’inclusion financière, a attiré un engouement exceptionnel de la part des investisseurs, confirmant la solidité de son modèle et la […]

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L’entrée de Cash Plus à la Bourse de Casablanca, officialisée le 8 décembre 2025, marque l’une des opérations financières les plus marquantes de l’année. La Fintech marocaine, devenue en deux décennies un acteur central de l’inclusion financière, a attiré un engouement exceptionnel de la part des investisseurs, confirmant la solidité de son modèle et la confiance du marché dans son potentiel de croissance. Selon le dossier officiel, l’opération a été sursouscrite 64 fois, un niveau rarement atteint, mobilisant près de 81.000 souscripteurs venus aussi bien des institutions financières que du grand public.  

Dotée d’un montant global de 750 millions de dirhams, dont 400 millions levés par augmentation de capital, cette introduction en Bourse vise à accompagner une nouvelle phase d’expansion de Cash Plus. L’entreprise, forte d’un réseau dépassant les 5.000 points de vente sur l’ensemble du territoire, prévoit d’intensifier sa présence notamment dans les zones rurales, où elle joue un rôle crucial dans l’accès aux services financiers. La levée de fonds permettra également d’accélérer sa transformation digitale, avec le développement d’une « super application » regroupant services financiers et usages du quotidien, ainsi que d’explorer des opportunités de croissance externe destinées à consolider son leadership. 

Fondée en 2004, Cash Plus s’est imposée comme un modèle hybride associant réseau physique et plateforme numérique, un positionnement qui lui a valu l’obtention d’une licence d’établissement de paiement en 2019. Cette évolution a permis à l’entreprise d’élargir son offre et de participer activement aux programmes nationaux d’aides sociales, en assurant aujourd’hui le service pour plus de 1,5 million de familles. À travers son introduction en Bourse, Cash Plus confirme son ambition d’accélérer son développement tout en renforçant sa contribution à l’inclusion financière au Maroc. 

Au-delà de l’opération elle-même, cette IPO illustre le rôle stratégique que la Bourse de Casablanca joue dans le financement de l’économie nationale. En offrant un accès direct à l’épargne publique, le marché boursier s’affirme comme un levier essentiel de transparence, de modernisation et de croissance pour les entreprises marocaines. Les tendances des dernières années montrent d’ailleurs un regain de dynamisme : depuis 2022, les différentes introductions en Bourse ont permis de mobiliser 147,2 milliards de dirhams pour une demande globale de 4,3 milliards, confirmant l’attractivité de la place casablancaise pour les investisseurs et pour les entreprises en expansion. 

Avec cette opération réussie, Cash Plus s’inscrit pleinement dans les orientations du Nouveau Modèle de Développement, qui place au cœur de ses priorités la digitalisation, l’innovation et l’inclusion financière. Son entrée remarquée à la Bourse de Casablanca ouvre ainsi un nouveau chapitre de croissance, tout en renforçant la dynamique positive du marché financier marocain.

 

LNT

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1,1 million de bénéficiaires pour INJAZ Al-Maghrib en 2024-2025 https://lnt.ma/11-million-de-beneficiaires-pour-injaz-al-maghrib-en-2024-2025/ Mon, 08 Dec 2025 15:26:11 +0000 https://lnt.ma/?p=538819 Le Conseil d’administration d’INJAZ Al-Maghrib, présidé par Wafaa Joundy Guessous, s’est réuni afin d’examiner l’activité de l’association et d’arrêter les comptes pour l’exercice 2024-2025. Au terme de cet exercice, près de 350 000 jeunes ont bénéficié des programmes dédiés à l’entrepreneuriat, à l’employabilité, au digital et à l’accompagnement des porteurs de projets ainsi que des […]

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Le Conseil d’administration d’INJAZ Al-Maghrib, présidé par Wafaa Joundy Guessous, s’est réuni afin d’examiner l’activité de l’association et d’arrêter les comptes pour l’exercice 2024-2025.

Au terme de cet exercice, près de 350 000 jeunes ont bénéficié des programmes dédiés à l’entrepreneuriat, à l’employabilité, au digital et à l’accompagnement des porteurs de projets ainsi que des structures de l’économie sociale et solidaire. Ce volume marque une progression de 34 % par rapport à l’exercice précédent et porte à 1,1 million le nombre total de bénéficiaires depuis la création de l’association.

Cette dynamique a été rendue possible grâce à l’implication d’environ 5 000 bénévoles et à la participation de 971 établissements publics, du primaire à l’université, souligne l’association. INJAZ Al-Maghrib indique avoir renforcé ses actions dans les zones rurales et auprès des publics à besoins spécifiques, portant le nombre de bénéficiaires concernés à près de 30 000, soit un triplement en un an.

L’exercice 2024-2025 correspond également à la première année de la Vision Triennale adoptée en juillet 2024, qui fixe de nouveaux objectifs d’impact à l’horizon 2027. Dans ce cadre, plusieurs projets structurants ont été lancés et l’organisation des programmes a été revue autour de parcours d’apprentissage intégrant une forte composante digitale, notamment via le déploiement de la plateforme INJAZ Campus.

Ces réalisations s’inscrivent dans la continuité des efforts de l’association pour promouvoir la culture entrepreneuriale, renforcer l’employabilité des jeunes et soutenir leur inclusion. Le Conseil d’administration a salué les résultats obtenus et réaffirmé sa confiance dans la stratégie engagée pour les années à venir.

Il a également adressé ses remerciements aux partenaires publics et privés, aux bénévoles, aux enseignants, aux collaborateurs des entreprises partenaires ainsi qu’aux alumni, soulignant leur contribution essentielle au développement de l’entrepreneuriat et à l’accompagnement de la jeunesse au Maroc.

AL

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Attijariwafa bank conclut une mission multisectorielle stratégique en Côte d’Ivoire https://lnt.ma/attijariwafa-bank-conclut-une-mission-multisectorielle-strategique-en-cote-divoire/ Mon, 08 Dec 2025 10:28:37 +0000 https://lnt.ma/?p=538795 La 43e mission multisectorielle du Club Afrique Développement (CAD) du groupe Attijariwafa bank, organisée en partenariat avec la Société Ivoirienne de Banque, s’est achevée le 5 décembre à Abidjan sur un succès remarquable. Placée sous le thème « Made in Côte d’Ivoire, Made for Africa », cette édition a réuni plus de 300 chefs d’entreprises […]

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La 43e mission multisectorielle du Club Afrique Développement (CAD) du groupe Attijariwafa bank, organisée en partenariat avec la Société Ivoirienne de Banque, s’est achevée le 5 décembre à Abidjan sur un succès remarquable. Placée sous le thème « Made in Côte d’Ivoire, Made for Africa », cette édition a réuni plus de 300 chefs d’entreprises et représentants institutionnels venus de 14 pays africains, autour de l’ambition commune de renforcer la coopération économique Sud-Sud et de stimuler les échanges intercontinentaux.

Présidée par le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani, représentant le Premier ministre ivoirien, la rencontre a rassemblé des délégations d’entreprises venues du Congo, du Gabon, d’Égypte, du Mali, du Maroc, de Mauritanie, du Sénégal, du Togo et de Tunisie, accompagnées des dirigeants des filiales du groupe Attijariwafa bank implantées dans chacun de ces pays. Parmi eux figuraient notamment Mouawia Essekelli, directeur général d’Attijariwafa bank Egypt, Mounir Ibrahim d’Attijari bank Mauritanie, Larbi Allabouch de l’Union Gabonaise de Banque, ou encore Amine Kittane de la Banque Internationale pour le Mali.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par les interventions de Mohamed El Ghazi, directeur général de la SIB, de Mouna Kadiri, directrice du Club Afrique Développement, et du ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Souleymane Diarrassouba. Tous ont insisté sur l’importance stratégique du thème retenu cette année, soulignant la nécessité pour la Côte d’Ivoire d’accélérer son industrialisation, de renforcer la compétitivité de ses entreprises et d’orienter davantage sa production vers le marché africain.

Dans son allocution, Mohamed El Ghazi a salué l’engagement d’Attijariwafa bank en faveur d’une intégration économique africaine plus fluide et plus structurée, appelant les participants à exploiter pleinement les opportunités offertes par cette plateforme régionale. Le ministre d’État Adjoumani a, pour sa part, réaffirmé la volonté du gouvernement ivoirien de créer un environnement propice à l’investissement et d’accompagner les acteurs économiques dans la transformation structurelle du pays.

L’événement a également été rythmé par la présentation du nouveau Code de l’investissement ivoirien et un panel de haut niveau réunissant des figures majeures de l’économie africaine, parmi lesquelles Ahmed Baya (CHEMAL Holding), Daouda Coulibaly (Attijari West Africa), Fatoumata Fofana (ZLECAf Côte d’Ivoire) et Jean-Pierre Carpentier (Groupe PORTEO).

Au-delà des sessions officielles, la mission a donné lieu à une activité B2B intense, avec plus de 500 rencontres organisées entre entreprises, illustrant l’intérêt croissant pour les opportunités d’affaires intra-africaines et la vitalité du modèle de coopération porté par Attijariwafa bank et la SIB. Les participants ont également visité le complexe industriel TRANSCAO, considéré comme le plus vaste centre de transformation de cacao en Afrique de l’Ouest, doté d’une usine de broyage de 50.000 tonnes, d’un entrepôt de stockage de 160.000 tonnes et d’un centre de formation dédié aux métiers du cacao et du chocolat.

Avec cette 43e mission multisectorielle, le Club Afrique Développement confirme son rôle de plateforme panafricaine incontournable pour la mise en relation des écosystèmes économiques du continent et pour la promotion d’un modèle pragmatique de coopération Sud-Sud.

 

LNT

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Richesse, épargne, pouvoir d’achat : les tendances 2024 du HCP https://lnt.ma/richesse-epargne-pouvoir-dachat-les-tendances-2024-du-hcp/ Mon, 08 Dec 2025 10:12:58 +0000 https://lnt.ma/?p=538790 Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a publié lundi les comptes nationaux des secteurs institutionnels pour l’année 2024, révélant une photographie détaillée de la création de richesse, de l’épargne, de l’investissement et du pouvoir d’achat au Maroc. L’économie nationale a affiché un produit intérieur brut (PIB) de 1.596,8 milliards de dirhams, en hausse de 7,9% en […]

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Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a publié lundi les comptes nationaux des secteurs institutionnels pour l’année 2024, révélant une photographie détaillée de la création de richesse, de l’épargne, de l’investissement et du pouvoir d’achat au Maroc. L’économie nationale a affiché un produit intérieur brut (PIB) de 1.596,8 milliards de dirhams, en hausse de 7,9% en valeur, confirmant une dynamique de reprise soutenue.

Le secteur des sociétés financières et non financières s’est distingué comme premier producteur de richesse nationale, représentant 45,7% du PIB. Ces acteurs ont également généré 60,3% de l’épargne nationale et assuré 59,2% de la formation brute du capital fixe (FBCF), confirmant leur rôle moteur dans l’investissement. En comparaison, les administrations publiques ont contribué à hauteur de 14,8% au PIB et de 14,7% à l’investissement, tandis que les ménages et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) ont produit 28,4% de la richesse nationale et participé à 26,1% de l’effort d’investissement.

Le revenu national brut disponible (RNBD) a progressé de 7,7%, atteignant 1.709,1 milliards de dirhams. Cette hausse est portée par une amélioration de 8% du revenu des sociétés, de 6,9% de celui des ménages et de 10% pour les administrations publiques. Les ménages et ISBLSM concentrent 63,1% du RNBD, confirmant leur poids central dans la répartition du revenu national, contre 20,3% pour les administrations publiques et 16,6% pour les sociétés.

L’épargne nationale, pour sa part, s’est appréciée de 11,6% pour atteindre 461,7 milliards de dirhams. Les sociétés financières et non financières en ont fourni la majeure part (60,3%), suivies des ménages (26,8%) et des administrations publiques (12,9%). Parallèlement, l’investissement a connu une forte dynamique, avec une FBCF de 422,5 milliards de dirhams, en hausse de 13,9% grâce à une reprise marquée des investissements des entreprises (+19,9%) et à une progression de ceux des ménages (+7,9%) comme des administrations publiques (+3,2%).

Malgré cette vigueur, le besoin de financement de la nation s’est établi à 18,5 milliards de dirhams, soit 1,2% du PIB, en détérioration par rapport à 2023. Le secteur des sociétés non financières, auparavant en capacité de financement, affiche désormais un besoin de 8,2 milliards de dirhams. Les sociétés financières ont également vu leur déficit se creuser à 9,1 milliards. À l’inverse, les ménages ont amélioré leur capacité de financement de 10,9 milliards, et le besoin des administrations publiques s’est allégé grâce notamment à un recours accru à l’endettement intérieur (48,8 milliards de flux nets) et extérieur (19 milliards).

S’agissant des ménages, le HCP fait état d’une nette amélioration du pouvoir d’achat, en hausse de 5,1 points en 2024 contre 1,8 point un an plus tôt, dans un contexte d’inflation modérée (+0,9%). Le revenu disponible brut des ménages a augmenté de 6,7% pour atteindre 1.059,7 milliards de dirhams, soutenu par la progression de la rémunération des salariés (+6,7%), du revenu mixte (+4%) et des revenus de la propriété (+10,6%). La consommation finale des ménages a absorbé 89,2% de ce revenu, portant leur taux d’épargne à 11,3%. Par habitant, le revenu disponible atteint désormais 28.808 dirhams, en hausse de 6%.

Au final, les comptes 2024 du HCP illustrent une économie marocaine portée par la vigueur des entreprises, une reprise solide de l’investissement, une amélioration sensible du revenu des ménages et une dynamique d’épargne en renforcement, malgré une pression plus marquée sur les besoins de financement nationaux.

 

LNT avec Map

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Bourse de Casablanca : Engouement record pour l’IPO de Cash Plus https://lnt.ma/bourse-de-casablanca-engouement-record-pour-lipo-de-cash-plus/ Mon, 08 Dec 2025 09:42:58 +0000 https://lnt.ma/?p=538783 L’introduction en Bourse (IPO – Initial Public Offering) de Cash Plus a été sursouscrite 64 fois par 80.759 souscripteurs, soit un taux de satisfaction de 1,56%, a annoncé, lundi à Casablanca, le directeur général par intérim de la Bourse de Casablanca, Mohamed Saad. « Nous accueillons aujourd’hui à la Bourse de Casablanca Cash Plus, un intervenant […]

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L’introduction en Bourse (IPO – Initial Public Offering) de Cash Plus a été sursouscrite 64 fois par 80.759 souscripteurs, soit un taux de satisfaction de 1,56%, a annoncé, lundi à Casablanca, le directeur général par intérim de la Bourse de Casablanca, Mohamed Saad.

« Nous accueillons aujourd’hui à la Bourse de Casablanca Cash Plus, un intervenant du marché de l’inclusion financière et un leader de l’innovation et de la croissance. L’opération est sursouscrite 64 fois, en accueillant 80.759 souscripteurs », a dit M. Saad lors de la cérémonie de première cotation du groupe, tenue en présence notamment du président du Conseil d’administration de la Bourse de Casablanca, Brahim Benjelloun Touimi, le président-directeur général de Cash Plus, Nabil Amar, et le directeur du Pôle Métiers à l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), Nasser Seddiqi, ainsi que plusieurs dirigeants d’entreprises.

Et de poursuivre : « Cette opération nous conforte et nous rassure, car, depuis quatre à cinq ans, la Bourse de Casablanca œuvre activement à renforcer son accessibilité et à attirer des entreprises issues de secteurs d’activité variés ».

Ainsi, M. Saad s’est dit fier de l’IPO de cette fintech qui rejoindra la cote casablancaise, tout en poursuivant son propre développement, sa croissance et son ancrage territorial dans l’ensemble des régions du Royaume.

Pour sa part, M. Amar a souligné que cette introduction en Bourse constitue une étape historique dans la trajectoire de croissance de Cash Plus, faisant part de ses remerciements aux souscripteurs qui ont accordé leur confiance et adhéré à la vision du groupe, laquelle est axée sur une digitalisation progressive, inclusive et déjà porteuse de résultats.

« Aujourd’hui, près de deux millions de Marocains disposent d’un compte doté d’un RIB, leur permettant de percevoir salaires et aides sociales, mais également d’effectuer des opérations via notre application mobile ou au sein de notre réseau de 5.000 agences réparties sur l’ensemble du territoire », a-t-il fait savoir.

M. Amar a aussi précisé que cette opération vise à accélérer la stratégie de digitalisation de l’entreprise, à équiper davantage de commerçants, à renforcer les moyens de paiement et à développer une application financière complète, conçue pour simplifier le quotidien des Marocains, ajoutant que les capitaux levés grâce à cette IPO permettront au groupe d’aller plus vite et plus loin, au service de l’inclusion financière du Royaume.

Avec un montant souscrit de près de 48,82 milliards de dirhams (MMDH) et 244.163.978 actions demandées, l’IPO de Cash Plus a rencontré un engouement exceptionnel de la part des investisseurs, témoignant de la confiance du marché à la fois dans la Bourse de Casablanca et dans le modèle de croissance du groupe et son rôle stratégique pour l’inclusion financière au Maroc.

D’un montant global de 750 millions de dirhams (MDH), l’opération, deuxième de l’année 2025, a confirmé le vif intérêt des investisseurs pour le secteur de la technologie financière et pour les entreprises innovantes.

Cet intérêt constitue un indicateur de la maturité du marché et de l’attrait croissant pour des modèles de croissance innovants et à impact social. Il illustre également la capacité du marché à mobiliser l’épargne en faveur du financement des entreprises et de l’économie nationale.

L’IPO permet à Cash Plus de lever les fonds nécessaires à l’accélération de son plan de développement. Les 400 MDH levés par augmentation de capital, soutiendront trois axes stratégiques à savoir, le renforcement du maillage territorial, l’accélération de la transformation digitale avec le développement d’une « super application » et la saisie d’opportunités de croissance externe. Par ailleurs, l’arrivée de Cash Plus à la Bourse de Casablanca renforce la dynamique positive du marché, reconfirme parfaitement le rôle de la Bourse comme partenaire de long terme pour les entreprises en croissance et ce, en parfaite adéquation avec les objectifs du Nouveau Modèle de Développement qui place l’inclusion financière et la digitalisation au cœur de ses priorités.

 

LNT avec Map

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Turkish Airlines Holidays : une nouvelle approche du voyage organisé https://lnt.ma/turkish-airlines-holidays-une-nouvelle-approche-du-voyage-organise/ Mon, 08 Dec 2025 09:40:16 +0000 https://lnt.ma/?p=538789 À une période où les pratiques de voyage évoluent, Turkish Airlines propose désormais une plateforme intégrée, Turkish Airlines Holidays, dédiée à la réservation de séjours. Accessible sur holidays.turkishairlines.com, elle permet de réserver vols, hébergements, transferts et diverses activités dans plus de 200 destinations depuis une soixantaine de pays. La plateforme centralise l’ensemble des étapes liées […]

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À une période où les pratiques de voyage évoluent, Turkish Airlines propose désormais une plateforme intégrée, Turkish Airlines Holidays, dédiée à la réservation de séjours.

Accessible sur holidays.turkishairlines.com, elle permet de réserver vols, hébergements, transferts et diverses activités dans plus de 200 destinations depuis une soixantaine de pays.

La plateforme centralise l’ensemble des étapes liées à l’organisation du voyage au sein d’un même espace. Elle s’appuie sur le réseau international de la compagnie, qui dessert un large nombre de destinations.

Turkish Airlines Holidays met en avant des politiques tarifaires annoncées comme transparentes et des conditions de réservation flexibles. Une assistance multilingue est disponible 24 h/24 et 7 j/7, pour répondre aux demandes des voyageurs.

Le service propose également une articulation avec le programme de fidélité Miles&Smiles, permettant aux membres d’accumuler des Miles lors des réservations effectuées via la plateforme.

La Türkiye occupe une place importante dans l’offre, avec la mise en avant de plusieurs destinations du pays. Cette approche s’inscrit dans la stratégie touristique nationale, qui insiste notamment sur la durabilité et la valorisation des ressources locales.

Bien que la plateforme repose sur des outils numériques, une attention particulière est portée au suivi et à l’accompagnement des utilisateurs. L’ensemble vise à proposer une solution centralisée pour la planification et la gestion de séjours à l’international.

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Dakhla: Lancement de nouveaux hubs logistiques et commerciaux https://lnt.ma/dakhla-lancement-de-nouveaux-hubs-logistiques-et-commerciaux/ Sat, 06 Dec 2025 14:45:36 +0000 https://lnt.ma/?p=538747 Trois conventions visant le développement des infrastructures logistiques et commerciales dans la région Dakhla-Oued Eddahab ont été signées, samedi à Dakhla, en présence du ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, et du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. Ces trois conventions s’inscrivent dans la mise en œuvre de la Stratégie […]

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Trois conventions visant le développement des infrastructures logistiques et commerciales dans la région Dakhla-Oued Eddahab ont été signées, samedi à Dakhla, en présence du ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, et du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.

Ces trois conventions s’inscrivent dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique, ainsi que du programme prioritaire d’aménagement de 750 hectares de zones logistiques à l’horizon 2028.

La première convention concerne la création d’une zone d’activités économiques et logistiques à El Argoub, qui s’étend sur une superficie de 20 hectares et mobilise un budget d’environ 134 millions de dirhams (MDH).

Ce projet vise à mettre en place une plateforme logistique moderne et intégrée, à structurer les activités économiques, à réduire les coûts de transport et de stockage, ainsi qu’à offrir des opportunités d’emploi aux habitants de la région.

La seconde convention porte, elle, sur l’aménagement de la première tranche du centre routier d’El Guerguerat, implanté sur une superficie de deux hectares dans la commune de Bir Gandouz (province d’Aousserd).

Cette première tranche est destinée à renforcer la sécurité routière, à organiser les flux de transports, ainsi qu’à offrir des espaces équipés pour les conducteurs et les professionnels, contribuant ainsi à la compétitivité de la région en tant que principal corridor commercial entre le Maroc et l’Afrique.

Enfin, la troisième convention concerne la création d’une zone de commerce et de distribution à El Guerguerat, laquelle s’inscrit dans le cadre du contrat-programme de développement intégré de la région Dakhla-Oued Eddahab.

Ce projet ambitionne de renforcer le commerce extérieur grâce à des infrastructures modernes et des espaces dédiés aux échanges commerciaux, tout en attirant les investissements, en créant des emplois et en consolidant l’attractivité économique de la région.

L’accord spécifique à ce projet permet, en outre, à la région de bénéficier de l’expertise de l’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL) dans la mise en œuvre du partenariat public-privé.

Intervenant à cette occasion, M. Kayouh a souligné que les trois conventions s’inscrivent au cœur de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a fait de Dakhla un pôle de développement et un hub économique africain d’excellence.

Elles participent également de manière effective à la dynamique lancée par le Souverain pour la mise à niveau de la façade Atlantique et le renforcement du positionnement du Maroc en tant que pont stratégique reliant l’Europe à la profondeur africaine du Royaume, a-t-il poursuivi.

Ces projets, engagés à Dakhla, El Argoub et El Guerguerat, constituent, selon le ministre, un écosystème logistique intégré, en synergie avec les grands chantiers de la région, notamment le Port Dakhla Atlantique, ajoutant qu’ils redessinent la carte du développement régional et confortent le rôle de la région comme porte économique vers l’Afrique.

Pour sa part, M. Mezzour a mis en avant la dynamique économique importante que connaissent aujourd’hui les provinces du Sud du Royaume, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi et aux grands projets réalisés dans le cadre du modèle de développement des provinces du Sud lancé en 2015.

« Les fruits de cette vision se concrétisent désormais sur le terrain à travers des projets structurants qui ont conféré à la région Dakhla-Oued Eddahab une place stratégique et lui ont ouvert de larges perspectives », s’est-il félicité.

En phase avec cette dynamique de développement, a enchaîné M. Mezzour, trois conventions stratégiques ont été signées, constituant un dispositif intégré visant à renforcer l’infrastructure logistique et commerciale de la région.

Ces conventions s’inscrivent toutes dans un processus de développement continu conduit sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi, a-t-il dit, ajoutant qu’elles ambitionnent de mettre en place un hub logistique et commercial moderne, d’organiser les flux de transport, de faciliter les chaînes d’approvisionnement et de consolider le positionnement de la région en tant que pôle commercial et logistique reliant l’Afrique au reste du monde.

Ont notamment pris part à la cérémonie de signature des trois conventions le wali de la région Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Ali Khalil, le gouverneur de la province d’Aousserd, Mohammed Rochdy, le président du Conseil régional, El Khattat Yanja, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), Benacer Boulaajoul et le directeur général de l’AMDL, Ghassane El Machrafi.

 

LNT avec Map

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CFC renforce les échanges économiques ouest-africains lors de son Africa Tour 2025 https://lnt.ma/cfc-renforce-les-echanges-economiques-ouest-africains-lors-de-son-africa-tour-2025/ Sat, 06 Dec 2025 13:44:17 +0000 https://lnt.ma/?p=538890 Du 17 au 21 novembre, Casablanca Finance City (CFC) a mené une délégation d’une vingtaine d’entreprises membres de sa communauté au Bénin, au Togo et au Ghana pour la deuxième édition du CFC Africa Tour. Après une première édition réussie au Sénégal et en Côte d’Ivoire en 2024, cette tournée confirme le rôle de CFC dans […]

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Du 17 au 21 novembre, Casablanca Finance City (CFC) a mené une délégation d’une vingtaine d’entreprises membres de sa communauté au Bénin, au Togo et au Ghana pour la deuxième édition du CFC Africa Tour. Après une première édition réussie au Sénégal et en Côte d’Ivoire en 2024, cette tournée confirme le rôle de CFC dans le renforcement des échanges économiques en Afrique de l’Ouest.

Les entreprises participantes – actives dans l’agroalimentaire, les énergies renouvelables, le numérique, le conseil, la santé ou la construction – étaient accompagnées de représentants d’institutions marocaines telles que le Ministère de l’Industrie et du Commerce, l’AMDIE, la CDG et MASEN. Leur présence illustre l’engagement du Royaume à soutenir l’expansion africaine des membres de CFC.

 

CFC Africa Tour : un levier stratégique pour rapprocher les écosystèmes économiques africains

Conçu comme un outil d’intégration continentale au service des entreprises membres, le CFC Africa Tour est un pilier de l’offre CFC. En favorisant des rencontres avec acteurs institutionnels, agences d’investissement et opérateurs locaux, il facilite les contacts stratégiques avec les acteurs économiques, décideurs et institutionnels africains, tout en favorisant l’identification de projets d’investissements et de partenariats concrets.

“Cette tournée a pour vocation de créer des passerelles, de rapprocher des écosystèmes, et de favoriser la naissance de projets structurants porteurs de valeur ajoutée et d’impact”, a souligné Hicham Chaoudri, Directeur des Affaires Institutionnelles et des Partenariats Africains de CFC.

Cette initiative s’inscrit dans la vision de SM le Roi Mohammed VI, qui place l’Afrique au cœur des priorités du Royaume, et vise à attirer investissements et talents via le hub de Casablanca : “Aujourd’hui plus que jamais, renforcer les investissements intra-africains n’est plus une option : c’est une nécessité. Comme l’a souligné Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste : L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique.”, a ajouté Hicham Chaoudri.

 

Le Bénin, un pôle industriel et commercial en forte croissance

La tournée a débuté au Bénin, dont la croissance économique a atteint 7,5 % en 2024.  Le pays constitue la porte d’entrée vers le marché de la CEDEAO, représentant plus de 300 millions de consommateurs. L’inauguration du Tour a bénéficié d’un fort appui institutionnel, notamment celui de S.E.M Rachid Rguibi, Ambassadeur du Maroc au Bénin, représenté par M. Mohammed El Yamani, chef de mission adjoint, ainsi que la participation de M. Éric Kader Tabé Gbian, Secrétaire Général du Ministère de l’Industrie et du Commerce béninois.

La délégation CFC a également rencontré Mme Shadiya Alimatou Assouman, Ministre de l’Industrie et du Commerce, et visité la Zone Économique Spéciale de Glo-Djigbé, constatant le développement croissant de l’industrialisation dans le textile, l’agroalimentaire et la pharmacie.

 

Le Togo, un hub logistique régional et un modèle de réformes structurelles

La délégation s’est ensuite rendue au Togo, dont le PIB devrait croître de 6,6 % en 2025. Classé premier pays réformateur de la sous-région selon le rapport Business Ready 2024, le Togo offre de nombreuses opportunités pour les investisseurs. Le forum d’affaires co-organisé par CFC et l’API-ZF en présence de M. Hamid Mechino, chargé d’affaires de l’Ambassade du Maroc, a renforcé les liens économiques et approfondi les perspectives de coopération, dans la continuité du protocole d’accord signé en juillet 2025.

Représentant le ministre délégué chargé de la Promotion des Investissements et de la Souveraineté économique, M. Atsou Ayawo Sikpa, Directeur général de l’API-ZF, a déclaré : “Le Togo continuera de travailler sans relâche au renforcement de la coopération bilatérale. Les potentialités de nos deux pays sont considérables, et nous espérons que les partenariats noués porteront des retombées positives durables pour nos économies.”

L’étape togolaise a également été marquée par des rencontres de haut niveau avec le Ministre délégué chargé de la Promotion des Investissements et de la Souveraineté Économique et avec le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts. Elle s’est conclue par la visite du Port Autonome de Lomé (PAL), seul port en eau profonde d’Afrique de l’Ouest, hub logistique majeur et porte d’entrée vers les pays de l’hinterland.

 

Le Ghana, un environnement d’affaires attractif et ouvert à l’investissement

La tournée s’est achevée au Ghana, dont les relations diplomatiques et économiques avec le Maroc se sont renforcées depuis la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2017. Le 21 novembre, la délégation, accompagnée de S.E.M Imane Ouaadil, Ambassadrice du Royaume du Maroc au Ghana, a rencontré le Ghana Investment Promotion Centre (GIPC) et l’Association of Ghana Industries (AGI).

Simon Madjie, CEO du GIPC, a présenté des initiatives gouvernementales visant à améliorer l’environnement des affaires et à stimuler l’investissement privé telles que la vision 24-Hour Economy et le programme Big Push Agenda, tout en soulignant la stabilité et le dynamisme de l’économie ghanéenne. Ces échanges ont mis en lumière plusieurs secteurs à fort potentiel pour les investisseurs, notamment la fintech, les infrastructures, le tourisme, l’eau, la construction, l’agro-industrie et les énergies renouvelables.

 

Casablanca Finance City, un catalyseur de la coopération économique africaine

Avec plus de 24 partenariats conclus avec des agences africaines de promotion des investissements, CFC renforce son positionnement de plateforme panafricaine au service de l’intégration économique continentale, de l’attraction des investissements dans le continent et de l’impulsion de projets économiques à fort impact.

 

LNT avec Cdp

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CAN 2025: Lancement à Rabat d’un programme de formation hôtelière https://lnt.ma/can-2025-lancement-a-rabat-dun-programme-de-formation-hoteliere/ Sat, 06 Dec 2025 12:36:19 +0000 https://lnt.ma/?p=538744 Le Conseil Régional du Tourisme (CRT) de Rabat–Salé–Kénitra vient de lancer un programme stratégique de renforcement des compétences des professionnels de l’hôtellerie-restauration, en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Initié en collaboration avec l’Association Régionale de l’Industrie Hôtelière (ARIH) de Rabat–Salé–Kénitra avec le soutien de la Wilaya de Rabat–Salé–Kénitra, ce programme s’inscrit […]

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Le Conseil Régional du Tourisme (CRT) de Rabat–Salé–Kénitra vient de lancer un programme stratégique de renforcement des compétences des professionnels de l’hôtellerie-restauration, en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025.

Initié en collaboration avec l’Association Régionale de l’Industrie Hôtelière (ARIH) de Rabat–Salé–Kénitra avec le soutien de la Wilaya de Rabat–Salé–Kénitra, ce programme s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la qualité des services hôteliers et de la consolidation du rôle central de la capitale aux niveaux national et international, indique un communiqué conjoint du CRT et de l’ARIH.

Rabat accueillera plus du tiers des matchs de la phase de groupes ainsi que plusieurs rencontres déterminantes, faisant d’elle un pôle stratégique en matière de flux touristiques, de visibilité internationale et de retombées économiques, relève le communiqué.

Dans cette dynamique exceptionnelle, la montée en compétences des équipes hôtelières constitue une priorité afin de garantir un accueil et des services exemplaires, souligne la même source, précisant que ledit programme, structuré autour d’une approche immersive et opérationnelle, couvre les domaines clés de l’accueil, de la sécurité, du Housekeeping et des normes d’hygiène. L’objectif étant de préparer les professionnels à répondre aux exigences d’un événement international d’une telle envergure.

Le programme comprend deux sessions successives de formation pour maximiser l’impact, à savoir une première session, du 4 au 10 décembre, qui se décline en quatre modules complémentaires portant sur l’accueil et la prise en charge des clients, la sécurité des personnes et des biens, le Housekeeping ainsi que les normes d’hygiène. La deuxième session (11 décembre) vise, quant à elle, à élargir le nombre de participants et à répliquer les bonnes pratiques auprès d’un plus grand nombre d’établissements de la région.

Cité par le communiqué, Mehdi Hameda Benchekroun, président du CRT Rabat–Salé–Kénitra, relève que « cette initiative reflète notre volonté d’offrir aux visiteurs une expérience à la hauteur de l’importance historique de la CAN 2025 pour notre pays et pour la capitale », ajoutant que « Rabat sera au centre de l’attention continentale et nous nous engageons à garantir un accueil chaleureux, professionnel et exemplaire tout au long de la compétition ».

De son côté, le président de l’ARIH Rabat, Jabir Bendaoud, a affirmé que « les hôteliers de Rabat sont pleinement mobilisés pour répondre aux attentes d’un événement d’une telle ampleur », notant qu' »en renforçant les compétences de nos équipes, nous investissons directement dans la qualité des services destinés aux délégations, supporters et visiteurs, une préparation essentielle pour démontrer la capacité de Rabat à exceller lors des plus grands rendez-vous internationaux ».

 

LNT avec Map

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Casablanca : la 13ᵉ édition du SISTEP industriel placée sous le signe de la souveraineté industrielle https://lnt.ma/casablanca-la-13%e1%b5%89-edition-du-sistep-industriel-placee-sous-le-signe-de-la-souverainete-industrielle/ Fri, 05 Dec 2025 14:14:16 +0000 https://lnt.ma/?p=538720 La 13ᵉ édition du Salon international de la sous-traitance et des partenariats industriels (SISTEP industriel) s’est ouverte mercredi à Casablanca, avec pour ambition affirmée de contribuer au renforcement de la souveraineté industrielle du Maroc. Organisé sous l’égide du ministère de l’Industrie et du Commerce, le salon se tient jusqu’au 6 décembre et réunit plus de […]

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La 13ᵉ édition du Salon international de la sous-traitance et des partenariats industriels (SISTEP industriel) s’est ouverte mercredi à Casablanca, avec pour ambition affirmée de contribuer au renforcement de la souveraineté industrielle du Maroc. Organisé sous l’égide du ministère de l’Industrie et du Commerce, le salon se tient jusqu’au 6 décembre et réunit plus de 120 exposants issus de plusieurs pays africains, représentant plus de 400 marques.

Cette édition met particulièrement en lumière le rôle stratégique des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (IMME) dans la consolidation du tissu productif national. La sécurité industrielle et l’innovation technologique sont au cœur des priorités, dans un contexte où le Royaume cherche à consolider sa base industrielle tout en accélérant sa montée en gamme.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de la Fédération des Industries Métallurgiques, Mécaniques et Électromécaniques (FIMME), Abdelhamid Souiri, a rappelé que le SISTEP s’est imposé, au fil des années, comme un rendez-vous majeur pour l’ensemble de l’écosystème industriel marocain. Selon lui, le salon reflète la volonté partagée des acteurs publics et privés de renforcer la compétitivité, de stimuler l’innovation et de bâtir une industrie nationale solide et résiliente.

M. Souiri a souligné que le développement des industries nationales repose aujourd’hui sur un triptyque déterminant, associant une base industrielle robuste, une innovation continue et une maîtrise rigoureuse des risques. Cette approche guide l’action de la FIMME et inspire également l’engagement du Groupement interprofessionnel pour la prévention et la sécurité industrielle (GIPSI), qui œuvre à la diffusion de la culture de prévention et à la gestion proactive des risques au sein des entreprises.

Le président de la FIMME a précisé que le SISTEP 2025 se distingue par une structuration articulée autour de trois piliers stratégiques. Le premier est consacré aux industries IMME, cœur du salon. Le deuxième, regroupé au sein de l’espace SIPEX, est dédié à la sécurité industrielle et à la prévention. Le troisième, rassemblé dans l’espace SITEC-IMME, met en avant l’innovation technologique et les entreprises créatives du secteur. Cette organisation vise à offrir une vision intégrée de l’industrie marocaine de demain, en conjuguant performance, innovation et sécurité.

En unissant performance technique, créativité technologique et culture d’excellence en matière de sécurité, le SISTEP industriel 2025 entend contribuer à poser les bases d’une souveraineté industrielle durable. Le salon se présente comme un espace de rencontres et d’échanges entre industriels, donneurs d’ordres, chercheurs et jeunes talents, avec l’objectif de favoriser l’émergence de solutions industrielles innovantes, l’adoption de technologies de pointe et la diffusion d’un modèle industriel marocain moderne, sûr et à fort contenu technologique.

Invité à prendre part à cette édition, le président de la Fédération mauritanienne des industries, des mines et de l’énergie, Ichidou Nagi, s’est déclaré impressionné par le niveau d’innovation observé sur les stands. Il a estimé que la diversité des exposants illustre le dynamisme industriel marocain et témoigne du succès du salon. Il a exprimé le souhait de voir les échanges et partenariats se renforcer entre la FIMME et la fédération mauritanienne, soulignant la volonté de son pays d’explorer de nouvelles pistes de coopération au service du développement industriel des deux économies.

Le SISTEP industriel 2025 met également l’accent sur l’interconnexion entre les différentes filières industrielles, la diffusion des technologies avancées et l’accélération des transitions énergétique et numérique. Le programme prévoit des conférences thématiques, des rencontres B2B, des démonstrations techniques ainsi que des présentations dédiées aux start-up et à la recherche appliquée.

LNT

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Réunion consacrée au suivi du projet de ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech https://lnt.ma/reunion-consacree-au-suivi-du-projet-de-ligne-a-grande-vitesse-kenitra-marrakech/ Fri, 05 Dec 2025 11:52:43 +0000 https://lnt.ma/?p=538753 Une réunion de coordination consacrée au suivi et à l’examen du projet de création de la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech s’est tenue, jeudi au siège de la Wilaya de la région Marrakech-Safi. Présidée par le Wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech, Khatib El Hebil, et le directeur général de […]

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Une réunion de coordination consacrée au suivi et à l’examen du projet de création de la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech s’est tenue, jeudi au siège de la Wilaya de la région Marrakech-Safi.

Présidée par le Wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech, Khatib El Hebil, et le directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie, en présence du directeur général adjoint, des cadres et responsables de l’Office, ainsi que des représentants du Conseil communal de Marrakech et des directeurs et chefs des services déconcentrés concernés, cette rencontre a été l’occasion de présenter les différentes composantes du projet, indiqué un communiqué de la Wilaya de la région.

Un exposé, présenté à cette occasion par les cadres de l’ONCF, a passé en revue la vision globale du tracé, le montage financier, les délais de réalisation, ainsi que les aspects techniques et logistiques liés aux communications, à la main-d’œuvre et à la gestion des chantiers, en plus de la création et l’aménagement d’un ensemble de nouvelles gares le long du tracé du train sur le territoire de la région.

Dans ce cadre, M. Khlie a souligné que ce projet sera réalisé selon les plus hauts standards de qualité, compte tenu de son importance stratégique aux niveaux régional et national.

Dans ce contexte, il a tenu à saluer les efforts considérables déployés par les autorités locales, mettant en relief la coordination efficace et la collaboration constructive qui ont prévalu durant les différentes phases de préparation.

Il a également exprimé sa confiance que le système concerné contribuera à hisser ce projet structurant à la Hauteur des aspirations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et en parfaite harmonie avec la Vision Royale.

De son côté, M. El Hebil a relevé la nécessité de garantir une circulation normale pendant l’exécution des travaux, appelant à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter de nuire à la fluidité du trafic routier et de garantir d’excellentes conditions de déplacement des citoyens.

Il a également mis l’accent sur l’importance de prendre en compte le cachet architectural unique de Marrakech, en veillant à ce que les composantes et l’architecture du projet soient en harmonie avec l’identité urbaine et esthétique de la ville, appelant aussi au respect strict des normes de prévention et de sécurité durant toutes les phases de réalisation du projet, de façon à garantir la protection des équipes de travail, des usagers et de l’environnement des chantiers.

A l’issue de cette réunion, M. El Hebil a appelé à renforcer la coordination continue entre les différents intervenants, afin d’assurer un suivi rigoureux des phases de réalisation et le respect des délais impartis, étant donné la valeur stratégique du projet dans le cadre du renforcement de la connectivité entre les régions et le soutien de la dynamique économique et de développement que connaît la région de Marrakech-Safi.

 

LNT avec Map

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La Chambre des conseillers adopte à la majorité le projet de loi de finances 2026 https://lnt.ma/la-chambre-des-conseillers-adopte-a-la-majorite-le-projet-de-loi-de-finances-2026/ Fri, 05 Dec 2025 09:11:25 +0000 https://lnt.ma/?p=538698 La Chambre des conseillers a adopté, jeudi, à la majorité, l’intégralité du projet de loi de finances (PLF) n°50.25 pour l’année budgétaire 2026, au terme d’une séance plénière tenue en présence du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa. Le texte a été approuvé par 36 voix pour, 12 voix contre et 6 abstentions. Ce […]

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La Chambre des conseillers a adopté, jeudi, à la majorité, l’intégralité du projet de loi de finances (PLF) n°50.25 pour l’année budgétaire 2026, au terme d’une séance plénière tenue en présence du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.

Le texte a été approuvé par 36 voix pour, 12 voix contre et 6 abstentions. Ce vote intervient à l’issue du processus d’examen en commission puis en séance plénière, marqué par la présentation des grandes orientations du budget, la discussion des priorités sectorielles et l’examen des amendements proposés par les différents groupes et groupements parlementaires.

Plus tôt dans la journée, la Chambre des conseillers avait adopté, également à la majorité, la première partie du projet de loi de finances, consacrée notamment aux dispositions fiscales et aux mesures de nature à encadrer les ressources de l’État. La seconde partie, relative aux crédits de dépenses et aux budgets des départements ministériels et institutions publiques, a ensuite été examinée et soumise au vote en séance plénière.

Le texte sera transmis à la Chambre des représentants pour une deuxième lecture, conformément aux dispositions de la Constitution et du règlement intérieur des deux Chambres. Cette seconde lecture permettra aux députés de se prononcer à nouveau sur le texte, dans la version amendée par la Chambre des conseillers.

LNT

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Rabat : signature de la Charte relative au financement et à l’accompagnement des TPE https://lnt.ma/rabat-signature-de-la-charte-relative-au-financement-et-a-laccompagnement-des-tpe/ Fri, 05 Dec 2025 08:58:53 +0000 https://lnt.ma/?p=538696 La Charte relative au financement et à l’accompagnement des très petites entreprises (TPE) a été signée jeudi à Rabat par le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Bank Al-Maghrib (BAM), Tamwilcom, Maroc PME, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), la […]

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La Charte relative au financement et à l’accompagnement des très petites entreprises (TPE) a été signée jeudi à Rabat par le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Bank Al-Maghrib (BAM), Tamwilcom, Maroc PME, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), la Fédération nationale des associations de microcrédit (FNAM) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Intervenant lors de la cérémonie de signature, le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a rappelé que le secteur financier doit accompagner la volonté exprimée au plus haut niveau de l’État pour réduire les écarts entre les territoires. Il a souligné que l’un des principaux défis demeure l’importance du cash dans l’économie marocaine : la circulation fiduciaire représente 28 % du PIB, un taux parmi les plus élevés au niveau international.

Selon M. Jouahri, les solutions identifiées passent notamment par le renforcement du numérique, du digital et de l’intelligence artificielle. Il a également évoqué la stratégie d’inclusion financière visant à assurer un point d’accès aux services financiers dans chaque commune du Royaume.

Banques et institutions financières mobilisées

Le vice-président du GPBM, Mohamed El Kettani, a mis en avant les efforts conjoints menés par la Banque centrale et les différentes institutions impliquées pour soutenir les TPE. Il a indiqué que cette Charte établit des lignes directrices claires qui orienteront les activités du secteur bancaire dans les prochains mois.

M. El Kettani a insisté sur la nécessité de spécialiser les équipes dédiées aux TPE, de digitaliser davantage les offres bancaires et d’améliorer les modèles de scoring grâce à une base nationale de données comportementales. Selon lui, l’intelligence artificielle jouera un rôle clé pour traiter chaque mois plusieurs dizaines de milliers de dossiers de petits crédits.

Pour le représentant de la CGEM à la Chambre des Conseillers, Youssef El Alaoui, 90 % des entreprises affiliées à la Confédération sont des PME ou des TPE. Il a souligné que la Charte complète l’arsenal de financement existant, notamment en intégrant un système national de scoring, un accompagnement non financier et un reporting régulier.

Selon lui, une meilleure coordination entre les institutions, un accès facilité au financement et un renforcement des capacités entrepreneuriales permettront aux TPE d’accéder à des trajectoires de croissance plus solides.

Le directeur général de Tamwilcom, Said Jabrani, a rappelé pour sa part que son institution a contribué en 2024 à la mobilisation de 41 milliards de dirhams de financements, dont 89 % ont bénéficié aux TPE. Il a précisé que Tamwilcom délègue depuis une décennie la gestion des dossiers inférieurs à un million de dirhams aux banques et qu’elle s’engage à améliorer sa politique de garantie afin d’accompagner tous les dossiers transmis par le secteur bancaire.

Un dispositif aligné sur la Charte de l’investissement

La Charte TPE s’inscrit dans le prolongement de la Charte de l’investissement, qui a introduit de nouveaux mécanismes de soutien destinés notamment aux TPME, afin de renforcer la création d’emplois, encourager l’investissement privé et réduire les disparités territoriales.

Elle s’inscrit également dans la continuité des efforts menés depuis plus de vingt ans pour améliorer l’accès des TPE au financement, notamment dans le cadre de la Stratégie nationale d’inclusion financière portée conjointement par BAM et le ministère de l’Économie et des Finances.

Les TPE représentent près de 94 % du tissu productif national et jouent un rôle important dans la création d’emplois, bien que leur potentiel reste largement sous-exploité. La Charte vise ainsi à lever les freins qui entravent leur développement et à favoriser une croissance plus inclusive.

Les parties signataires s’engagent à mettre en œuvre plusieurs actions concrètes :

– Renforcement des offres de crédits et de garanties adaptées aux besoins des TPE ;
– Mise en place, par BAM, d’un mécanisme de refinancement spécifique aux TPE à taux préférentiel (opérationnel depuis mars 2025) ;
– Modernisation des dispositifs internes de notation pour intégrer le futur système national de scoring prévu début 2026 ;
– Coordination des programmes d’accompagnement, de formation et de soutien technique destinés aux TPE.

La Charte institue également un Comité TPE chargé d’assurer le suivi de la mise en œuvre des engagements pris.

LNT

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Consolidation financière : une fonction en mutation, au cœur de la crédibilité du marché marocain https://lnt.ma/consolidation-financiere-une-fonction-en-mutation-au-coeur-de-la-credibilite-du-marche-marocain/ Thu, 04 Dec 2025 15:54:50 +0000 https://lnt.ma/?p=538686 La Bourse de Casablanca a accueilli la présentation des premiers résultats de la première enquête nationale sur les pratiques de consolidation au Maroc, menée par l’Association marocaine des Consolideurs Financiers (AMCF) auprès de 51 groupes. Au-delà des chiffres, cette restitution a donné lieu à un échange nourri entre praticiens, régulateurs et experts, confirmant que la […]

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La Bourse de Casablanca a accueilli la présentation des premiers résultats de la première enquête nationale sur les pratiques de consolidation au Maroc, menée par l’Association marocaine des Consolideurs Financiers (AMCF) auprès de 51 groupes. Au-delà des chiffres, cette restitution a donné lieu à un échange nourri entre praticiens, régulateurs et experts, confirmant que la consolidation n’est plus un simple exercice comptable, mais un pilier de la confiance sur le marché des capitaux.

En ouverture, Zineb Guennouni, directeur exécutif du développement de la Bourse de Casablanca, a rappelé que la solidité d’un marché financier « ne réside pas dans la technologie, ni dans les règles, ni dans les infrastructures visibles », mais d’abord dans « la qualité de l’information financière ». La consolidation, souvent perçue comme un sujet technique, se trouve ainsi « au cœur de la transparence, de la visibilité et de la crédibilité » de la place casablancaise. La généralisation des comptes consolidés, l’alignement progressif sur les IFRS et la montée en puissance des exigences des investisseurs traduisent, selon elle, une économie qui se structure et une gouvernance qui s’améliore, mais qui impose aux émetteurs, cotés ou non, un niveau croissant d’exigence.

Un contexte boursier dynamique qui renforce les exigences de transparence

Zineb Guennouni a inscrit cette enquête dans un contexte boursier particulièrement dynamique. L’année 2025 s’annonce comme « une année exceptionnelle », marquée par un nombre record de sociétés cotées, avec le franchissement imminent du cap des 80 émetteurs, un marché stabilisé sur des niveaux élevés et plus de 80 000 investisseurs actifs. Les récents taux de sursouscription, parfois supérieurs à 40 fois, témoignent de cet appétit. Cette dynamique, a-t-elle averti, crée une responsabilité accrue en matière de transparence, car « les investisseurs qui regardent la place de Casablanca appliquent les mêmes grilles d’analyse et les mêmes exigences que sur les grandes places internationales ».

Dans ce contexte, la consolidation devient un enjeu stratégique pour les entreprises cotées mais aussi pour celles qui envisagent de recourir demain au marché pour financer leur croissance. S’adressant aux groupes non cotés, Zineb Guennouni a insisté sur le fait que, tôt ou tard, ils auront besoin de lever de la dette ou des fonds propres, et que les investisseurs qui les accompagneront « auront exactement les mêmes besoins de lisibilité et de confiance ». La qualité de l’information consolidée constitue, dès aujourd’hui, « un avantage stratégique » dans un Maroc en pleine transformation, où la fonction finance est appelée à jouer un rôle central dans le financement de l’investissement.

Une enquête inédite pour dresser un état des lieux structuré des pratiques

Pour le président de l’AMCF, Khalid Raji, cette enquête marque une étape structurante pour la profession. Il a rappelé que l’idée remonte à la création de l’Association et s’est concrétisée en 2024 avant de déboucher sur cette première restitution en 2025. « La consolidation n’est plus un simple exercice technique », a-t-il souligné, mais « un levier stratégique pour renforcer la transparence, la gouvernance et la confiance des investisseurs », dans un environnement caractérisé par l’évolution permanente des normes, l’élargissement des groupes et l’essor du reporting extra-financier. L’enquête ne vise pas à distribuer des bons ou des mauvais points, mais à dresser « un état des lieux fidèle » des pratiques, à identifier les défis opérationnels et à éclairer les besoins en compétences, en outils et en accompagnement.

Présentée par Anass Radi, vice-président de l’AMCF, et Siham Akla, membre du conseil d’administration, l’étude repose sur un dispositif mixte combinant un questionnaire de 53 questions structuré autour de huit axes et des entretiens qualitatifs avec les responsables de consolidation. Les 51 groupes interrogés sont majoritairement de taille intermédiaire : 57 % emploient entre 1 000 et 10 000 salariés. Le Maroc reste la principale zone d’implantation, avec une expansion notable vers l’Afrique subsaharienne, puis l’Europe. Quarante pour cent des groupes sont détenus par des institutions publiques, tandis que 31 % seulement sont cotés en Bourse.

Normes comptables, reporting et usage stratégique des comptes consolidés

Sur le plan normatif, le paysage apparaît relativement équilibré : environ la moitié des groupes appliquent les IFRS et 48 % se réfèrent encore aux normes marocaines du CNC. Quelques groupes gèrent un double référentiel, mais ils demeurent minoritaires. S’agissant des motivations, la consolidation est encore perçue, pour 29 % des répondants, d’abord comme un exercice de conformité légale, la transparence vis-à-vis des investisseurs arrivant en second rang. Ce constat évolue toutefois, avec une utilisation grandissante des comptes consolidés pour le pilotage stratégique : 69 % des groupes indiquent que leurs comptes consolidés sont effectivement utilisés par le top management.

L’un des enseignements forts de l’enquête concerne l’organisation de la fonction. Au Maroc, 71 % des groupes internalisent la consolidation, un choix souvent justifié par la maîtrise de la chaîne de production de l’information et par des impératifs de confidentialité, notamment dans les groupes familiaux non cotés. Vingt pour cent externalisent totalement cette fonction, faute de ressources ou d’outils adaptés, tandis que 10 % adoptent un modèle mixte, avec un noyau interne renforcé ponctuellement par des experts pour des opérations complexes, telles que fusions, acquisitions ou changements de référentiel. Parmi les groupes qui internalisent, 67 % disposent d’une entité dédiée, rattachée dans plus de 70 % des cas à la direction financière et, plus rarement, à la direction générale.

Sous-investissement en capital humain et forte pression sur les équipes

Cette structuration masque néanmoins un sous-investissement en capital humain. La plupart des départements consolidation comptent entre un et trois collaborateurs, avec une prédominance de profils juniors ayant entre deux et quatre ans d’expérience. Les consolideurs disposant de 10 à 20 ans de pratique sont rares, dans un contexte de turnover élevé. Les entretiens mettent en avant deux explications récurrentes : la forte pression des délais et la technicité du métier, d’un côté, et l’attractivité des marchés étrangers pour ces profils, de l’autre, notamment en Europe, en Amérique du Nord et dans les pays du Golfe.

Sur les rythmes de clôture, les pratiques restent hétérogènes. Environ un tiers des groupes consolident leurs comptes sur une base trimestrielle, près de 30 % sur une base semestrielle et 20 % annuellement. Une minorité se rapproche d’une fréquence mensuelle. Si les délais de clôture tendent à se réduire, les délais de publication dépassent encore souvent 90 jours. L’un des facteurs explicatifs tient au fait que près de 70 % des plaquettes de publication sont encore produites manuellement, sans automatisation des flux entre systèmes.

Gouvernance, documentation et processus intra-groupes encore perfectibles

Les enjeux de gouvernance ressortent également avec acuité. Un quart des groupes ne dispose d’aucune documentation formalisée en matière de consolidation (manuel de consolidation, règles de retraitement IFRS, procédures intra-groupes). Chez les autres, les manuels existants sont souvent jugés trop généraux et insuffisamment détaillés pour garantir l’homogénéisation des pratiques au sein du groupe. Cette absence de formalisme renforce la dépendance aux personnes et fragilise l’application d’un principe clé de la consolidation : l’homogénisation des comptes des différentes entités, au-delà du seul référentiel comptable.

Les systèmes d’information illustrent la même dualité. Quarante-deux pour cent des groupes s’appuient encore sur Excel comme outil principal de consolidation, tandis qu’une proportion équivalente recourt à des solutions spécialisées de type SAP BFC. Mais 67 % ne disposent pas d’interface entre l’outil de consolidation et la comptabilité générale, et 92 % n’ont pas d’intégration avec les outils de planification budgétaire, alors même que la consolidation prévisionnelle progresse. Ce manque d’interfaçage limite la fiabilisation des données et réduit la capacité à exploiter pleinement la richesse analytique des comptes consolidés, notamment pour le forecast, l’analyse par secteur ou par zone géographique.

Quatre priorités de transformation pour une fonction plus intégrée et plus visible

En conclusion de leur présentation, Anass Radi et Siham Akla ont dégagé quatre grandes priorités de transformation, qui ont été largement reprises lors des échanges avec la salle. Il s’agit d’abord du déploiement d’outils dédiés et intégrés couvrant l’ensemble de la chaîne, de la consolidation au reporting. Vient ensuite le renforcement de la gouvernance à travers des manuels, procédures et règles d’homogénisation formalisés. Troisième axe, l’amélioration des processus intra-groupes, en particulier la réconciliation des transactions, encore largement manuelle. Enfin, les consolidateurs insistent sur la nécessité d’investir dans la formation des équipes et de renforcer l’engagement des directions générales, condition indispensable pour faire évoluer les pratiques.

SB

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Commerce extérieur : Dakhla, 4ème halte de la caravane de PortNet https://lnt.ma/commerce-exterieur-dakhla-4eme-halte-de-la-caravane-de-portnet/ Thu, 04 Dec 2025 13:51:17 +0000 https://lnt.ma/?p=538671 La région de Dakhla-Oued Eddahab, reconnue comme un pôle stratégique majeur et une porte d’entrée cruciale vers l’Afrique subsaharienne, vient d’accueillir la quatrième étape de la Caravane Régionale du Commerce Extérieur organisée par PortNet. L’événement s’inscrit dans la dynamique d’accompagnement et de proximité de la société nationale pour la modernisation des échanges. « Dans un contexte […]

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La région de Dakhla-Oued Eddahab, reconnue comme un pôle stratégique majeur et une porte d’entrée cruciale vers l’Afrique subsaharienne, vient d’accueillir la quatrième étape de la Caravane Régionale du Commerce Extérieur organisée par PortNet. L’événement s’inscrit dans la dynamique d’accompagnement et de proximité de la société nationale pour la modernisation des échanges.

« Dans un contexte marqué par le développement exceptionnel des provinces du Sud, cette initiative vise à positionner Dakhla au cœur de l’intégration économique et logistique du Maroc avec le continent africain », dit-on auprès de PortNet.

Et d’affirmer que l’étape de Dakhla se distingue par un partenariat renforcé avec les acteurs institutionnels locaux, notamment la Région, la Wilaya, la Chambre de Commerce d’industrie et de services Dakhla, le CRI de Dakhla-Oued Eddahab, l’Administration des Douanes et Impôts Indirects et l’Agence en charge du projet du Port Dakhla Atlantique.

L’objectif central de la caravane consiste à sensibiliser et former les opérateurs économiques à la digitalisation comme levier essentiel pour la fluidification des échanges. Il consiste également à mettre en lumière les opportunités offertes par les projets d’infrastructures majeurs, en particulier le futur Port Dakhla Atlantique, la zone logistique et les corridors commerciaux vers l’Afrique.

La caravane ambitionne aussi de démontrer la valeur ajoutée de la plateforme nationale PortNet, présentée comme un catalyseur fondamental de la compétitivité et de la modernisation des procédures du commerce extérieur.

Organisée au sein de l’École Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG) de Dakhla, cette journée a proposé un contenu axé sur la vision stratégique régionale, avec notamment une table ronde réunissant les partenaires régionaux autour du thème porteur : « Dakhla : Port Atlantique et Hub africain pour le commerce extérieur ».

Le programme prévoyait également une séance d’ouverture officielle en présence des figures institutionnelles ; un exposé détaillé sur le Port Dakhla Atlantique, insistant sur son rôle stratégique dans l’intégration africaine du Royaume; une présentation experte des services de la plateforme PortNet et de la digitalisation des procédures; des ateliers pratiques assurés par les équipes de PortNet, garantissant une appropriation concrète des outils digitalisés par les opérateurs.

À travers cette quatrième halte, les objectifs affichés sont clairs, à savoir le soutien à l’attractivité économique et logistique de Dakhla-Oued Eddahab,la promotion de la compétitivité des entreprises régionales (exportateurs et importateurs) et l’accompagnement de la transformation digitale du commerce extérieur dans le Sud.

Et à travers ces objectifs, on veut bien renforcer l’intégration du Maroc dans les chaînes de valeur africaines, en encourageant un écosystème commercial innovant et durable.

H.Z

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AMMC : visa sur le prospectus relatif à l’émission par FEC d’un emprunt obligataire ordinaire de 2 MMDH https://lnt.ma/ammc-visa-sur-le-prospectus-relatif-a-lemission-par-fec-dun-emprunt-obligataire-ordinaire-de-2-mmdh/ Thu, 04 Dec 2025 13:44:51 +0000 https://lnt.ma/?p=538669 L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir visé, mercredi, un prospectus relatif à l’émission par FEC (Fonds d’équipement communal) d’un emprunt obligataire ordinaire de 2 milliards de dirhams (MMDH). D’une maturité de 15 ans et 45 jours, cet emprunt, dont la période de souscription s’étale du 10 au 12 décembre 2025 inclus, […]

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L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir visé, mercredi, un prospectus relatif à l’émission par FEC (Fonds d’équipement communal) d’un emprunt obligataire ordinaire de 2 milliards de dirhams (MMDH).

D’une maturité de 15 ans et 45 jours, cet emprunt, dont la période de souscription s’étale du 10 au 12 décembre 2025 inclus, est composé de deux tranches non cotées, indique l’Autorité dans un communiqué.

Pour la tranche A, le taux d’intérêt facial, situé entre 2,8% et 2,9%, est révisable annuellement. Ce taux est fixé pour la 1ère année, en référence aux taux moyen pondéré 6 mois (180 jours) publiés par Bank Al-Maghrib.

Concernant la tranche B, le taux d’intérêt (entre 2,76% et 2,81%) est également révisable annuellement. Pour la 1ère année, ce taux est fixé en référence au taux Bons du Trésor 52 semaines publié par Bank Al-Maghrib en date du 26 novembre 2025.

La prime de risque varie entre 55 et 65 points de base (pbs) pour la tranche A et entre 45 et 50 pbs pour la tranche B.

LNT

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PLF 2026: Fouzi Lekjaa défend un chantier social et économique de long terme https://lnt.ma/plf-2026-fouzi-lekjaa-defend-un-chantier-social-et-economique-de-long-terme/ Thu, 04 Dec 2025 09:50:41 +0000 https://lnt.ma/?p=538666 Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé, mercredi à Rabat, que le projet de loi de finances (PLF) de 2026 s’inscrit dans un processus historique qui s’étend sur plus de 26 ans, en ligne avec les Hautes Orientations Royales visant à bâtir un modèle de développement conciliant les dimensions économique et sociale. […]

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Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé, mercredi à Rabat, que le projet de loi de finances (PLF) de 2026 s’inscrit dans un processus historique qui s’étend sur plus de 26 ans, en ligne avec les Hautes Orientations Royales visant à bâtir un modèle de développement conciliant les dimensions économique et sociale.

Intervenant lors d’une séance plénière à la Chambre des conseillers, consacrée à la discussion générale du PLF 2026, M. Lekjaa a rappelé que l’Exécutif a veillé depuis le début de son mandat à mettre en œuvre le chantier de l’Etat social conformément à un agenda clair et un calendrier défini.

Il a précisé qu’environ 12 millions de citoyens bénéficient aujourd’hui de l’aide directe, selon un dispositif fondé sur un ensemble de mécanismes de ciblage, soulignant que ce chantier ne peut être évalué à l’échelle d’une seule année budgétaire ni d’une seule législature gouvernementale ou parlementaire. Il s’agit, pour M. Lekjaa, d’un projet progressif reposant sur la capitalisation et l’accumulation, jusqu’à atteindre sa pleine maturité et réaliser ses objectifs. Le ministre a fait savoir que le coût de cet effort gouvernemental s’élève à près de 50 milliards de dirhams (MMDH), notant l’existence d’aspects qui nécessitent un suivi permanent et une approche dynamique et positive, notamment en ce qui concerne les modalités d’éligibilité des différentes catégories, actuellement en cours de révision.

Au sujet du logement, M. Lekjaa a expliqué qu’une décision politique a été prise pour passer d’un dispositif reposant sur les exonérations fiscales à un système d’aide directe, assorti de critères, de conditions et d’enveloppes financières suffisantes pour son déploiement. Cette orientation, a-t-il poursuivi, se reflète clairement dans les tableaux et projections budgétaires du projet de loi de finances.

En outre, le ministre a indiqué que le pilier social englobe l’effort soutenu d’amélioration des systèmes d’éducation et de santé, soulignant que l’accélération de la construction, de la réhabilitation et de la programmation des hôpitaux, ainsi que les crédits qui leur sont dédiés, s’inscrivent dans un choix politique structurant, traduit par une classification budgétaire validée par la loi organique relative à la loi de finances.

Sur le plan économique, M. Lekjaa a affirmé que les choix stratégiques du Royaume constituent une fierté pour tous, compte tenu de leur pertinence et de leur capacité d’adaptation aux transformations et chocs mondiaux.

L’économie nationale, a-t-il rappelé, a réussi à dépasser les répercussions de la pandémie de Covid-19, démontrant une résilience élevée, et se dirige vers la clôture de l’exercice en cours avec un déficit de 3,5% et une réduction de la dette publique à moins de 66%, tout en maintenant la même dynamique en 2026, ce qui constitue un acquis majeur pour le Royaume.

Pour ce qui est de la réforme fiscale, M. Lekjaa a fait savoir qu’elle a permis au Maroc d’enregistrer une hausse annuelle de 18% des recettes sans augmentation de la pression fiscale. Bien au contraire, l’impôt sur les sociétés (IS) a été abaissé de 30% à 20% pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100 millions de dirhams (MDH), a-t-il noté. S’agissant de la nouvelle génération de programmes de développement territorial intégré, annoncée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le Discours du Trône, M. Lekjaa a souligné que le gouvernement a interagi avec les Hautes Orientations Royales en intégrant l’ensemble des mesures nécessaires pour assurer une mise en œuvre optimale et en temps opportun. Il a rappelé, à cet effet, la création d’un compte spécial destiné à accueillir les différents programmes contenus dans le discours Royal.

Le gouvernement, a ajouté le ministre, a lancé un débat public, associant diverses catégories de la société, en vue d’élaborer des programmes répondant aux priorités de la population. Ces programmes seront inscrits dans le cadre de ce compte, lequel sera doté d’une enveloppe financière largement supérieure aux 20 MMDH prévus dans le PLF.

 

LNT avec Map

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La BAD accorde une garantie de 450 M€ pour soutenir l’investissement vert de l’OCP https://lnt.ma/la-bad-accorde-une-garantie-de-450-me-pour-soutenir-linvestissement-vert-de-locp/ Thu, 04 Dec 2025 09:36:07 +0000 https://lnt.ma/?p=538662 Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi, l’octroi d’une garantie partielle de crédit non souveraine de 450 millions d’euros au profit du Groupe de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Déployé pour la première fois au Maroc, ce nouvel instrument de financement a pour ambition de permettre au […]

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi, l’octroi d’une garantie partielle de crédit non souveraine de 450 millions d’euros au profit du Groupe de l’Office chérifien des phosphates (OCP).

Déployé pour la première fois au Maroc, ce nouvel instrument de financement a pour ambition de permettre au Groupe OCP de mobiliser, auprès d’institutions financières internationales, un prêt aligné à son cadre de financement vert pouvant atteindre 530 millions d’euros, afin de sécuriser le financement à long terme de son Programme d’investissement vert 2023‑2030, indique la BAD dans un communiqué.

« En tirant parti de notre notation AAA pour mobiliser des capitaux internationaux, nous soutenons la transition du Groupe OCP vers une production d’engrais à faible empreinte carbone, le développement des énergies renouvelables et une gestion durable de l’eau, des piliers essentiels pour la sécurité alimentaire et climatique sur le continent », a indiqué Achraf Tarsim, responsable-pays de la BAD pour le Maroc.

Les ressources mobilisées contribueront à la mise en place de projets pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, développer les énergies propres et améliorer l’efficacité opérationnelle, tant sur le plan hydrique qu’énergétique, précise la même source, notant qu’elles soutiendront également des initiatives en faveur de la préservation de la santé des sols et de la promotion de pratiques agricoles durables.

Cette opération facilitera le financement d’un portefeuille d’investissements verts permettant d’éviter plus de 43 millions de tonnes d’émissions de CO₂ sur la période 2026-2038 et favoriser la création de milliers d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes.

Le projet s’inscrit dans le cadre des Quatre points cardinaux de la Banque, qui visent notamment à libérer le potentiel financier de l’Afrique et à attirer les capitaux nécessaires au financement du développement durable sur le continent, ainsi que le développement d’infrastructures résilientes créatrices de valeur ajoutée.

 

LNT avec Map

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RAM ouvre la première ligne directe Casablanca-Los Angeles https://lnt.ma/ram-ouvre-la-premiere-ligne-directe-casablanca-los-angeles/ Thu, 04 Dec 2025 09:30:29 +0000 https://lnt.ma/?p=538659 Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, jeudi, le lancement d’une nouvelle liaison aérienne directe entre Casablanca et Los Angeles à compter du 7 juin 2026. Cette route aérienne inédite, première connexion directe (en 12 heures) entre l’Afrique et la côte Pacifique des États-Unis, constitue une avancée majeure dans le développement du réseau long-courrier de la […]

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Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, jeudi, le lancement d’une nouvelle liaison aérienne directe entre Casablanca et Los Angeles à compter du 7 juin 2026.

Cette route aérienne inédite, première connexion directe (en 12 heures) entre l’Afrique et la côte Pacifique des États-Unis, constitue une avancée majeure dans le développement du réseau long-courrier de la compagnie nationale, précise RAM dans un communiqué.

Opérée à raison de trois fréquences par semaine, cette nouvelle ligne répond à une demande croissante de mobilité intercontinentale, à la veille de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, fait savoir la même source.

Elle s’adresse aux diasporas marocaine et africaine, aux touristes américains ainsi qu’aux voyageurs d’affaires et aux supporters marocains, africains et européens souhaitant se rendre aux États-Unis pour cet événement planétaire.

« Cette ligne directe vers Los Angeles est bien plus qu’une nouvelle destination. C’est un jalon historique pour la compagnie et pour la connectivité aérienne du continent africain. Elle illustre notre ambition de rapprocher le Maroc des grands pôles économiques, touristiques et culturels mondiaux, tout en soutenant la dynamique d’ouverture internationale du Royaume », a déclaré le Président-Directeur Général de RAM, Hamid Addou, cité dans le communiqué.

Et de poursuivre : » En tant qu’acteur clé du tourisme national, Royal Air Maroc contribue ainsi à renforcer la visibilité de la destination Maroc sur le marché américain, l’un des plus importants émetteurs de voyageurs ».

Avec cette nouvelle liaison, Casablanca consolide son rôle de hub aérien majeur, reliant efficacement l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. Ce lancement s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement de RAM axé sur le renforcement de la flotte, l’ouverture de nouvelles lignes et la densification des dessertes internationales et domestiques.

Les vols seront ainsi opérés à bord des Boeing 787 Dreamliner, appareils modernes reconnus pour leur confort, leur performance et leur technologie de pointe. Les passagers bénéficieront d’un service à bord de qualité, d’un divertissement individuel varié et d’un excellent niveau de confort idéal pour les trajets long-courriers. Ainsi, la compagnie confirme son ancrage en Amérique du Nord, où elle dessert déjà New York, Washington, Miami, Montréal et Toronto. Cette nouvelle liaison s’accompagne également d’une augmentation des fréquences sur d’autres routes long-courrier stratégiques, telles que São Paulo, Miami, Washington et Dubaï.

Avec cette ouverture, Royal Air Maroc réaffirme son rôle de compagnie de référence en Afrique et consolide la position du Maroc comme carrefour aérien mondial, en perspective notamment de la Coupe du Monde de la FIFA 2030, coorganisée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal. Le programme des vols prévoit des départs de Casablanca les mardis, vendredis et dimanches, avec un décollage à 04h00 et une arrivée à Los Angeles à 08h20. Depuis Los Angeles, les vols décollent à 10h20 pour une arrivée à Casablanca à 05h25 le lendemain.

Les billets seront disponibles à la vente à partir du jeudi 04 décembre 2025, sur le site internet de Royal Air Maroc, via les centres d’appel et les agences commerciales de la Compagnie, ainsi que dans l’ensemble du réseau des agences de voyages partenaires, conclut le communiqué.

 

LNT avec Map

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BCP fusionne ICF Al Wassit avec Upline Securities pour renforcer son offre boursière https://lnt.ma/bcp-fusionne-icf-al-wassit-avec-upline-securities-pour-renforcer-son-offre-boursiere/ Wed, 03 Dec 2025 12:38:25 +0000 https://lnt.ma/?p=538595 Le Groupe BCP a annoncé la fusion-absorption de sa plateforme de bourse en ligne, ICF Al Wassit, par Upline Securities, la société de bourse du groupe. Cette opération stratégique s’inscrit dans une démarche de convergence destinée à renforcer l’offre globale mise à disposition des investisseurs particuliers et professionnels. En réunissant la dimension digitale d’ICF Al […]

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Le Groupe BCP a annoncé la fusion-absorption de sa plateforme de bourse en ligne, ICF Al Wassit, par Upline Securities, la société de bourse du groupe. Cette opération stratégique s’inscrit dans une démarche de convergence destinée à renforcer l’offre globale mise à disposition des investisseurs particuliers et professionnels.

En réunissant la dimension digitale d’ICF Al Wassit et l’expertise opérationnelle d’Upline Securities, BCP entend proposer une plateforme unifiée, capable d’offrir une intermédiation multicanale conforme aux standards actuels des marchés financiers. Le groupe souligne que cette intégration permettra un accès simplifié aux produits et services boursiers, ainsi qu’à des outils de suivi et d’exécution plus performants.

La complémentarité entre les services physiques et numériques vise notamment à améliorer la qualité d’accompagnement et la fluidité de l’expérience client. BCP met également en avant un renforcement de la robustesse opérationnelle et des capacités d’exécution grâce à cette consolidation.

Le groupe assure que la transition se déroulera sans impact pour les utilisateurs actuels. Les services seront maintenus et les engagements en matière de sécurité, de confidentialité et de continuité opérationnelle resteront garantis. Les équipes des deux entités sont mobilisées pour accompagner les clients tout au long du processus d’intégration.

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Bilan d’exécution de la Loi de Finances 2025 : Un déficit budgétaire de 60 milliards de dhs https://lnt.ma/bilan-dexecution-de-la-loi-de-finances-2025-un-deficit-budgetaire-de-60-milliards-de-dhs/ Wed, 03 Dec 2025 10:38:10 +0000 https://lnt.ma/?p=538622 Le projet de loi de finances 2026 a été adopté en première lecture par la Chambre des Représentants le 14 novembre dernier et devrait l’être définitivement au plus tard le 10 décembre prochain. En même temps, le ministère des Finances a publié sa note de conjoncture datée de novembre, très actualisée, qui expose les exécutions […]

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Le projet de loi de finances 2026 a été adopté en première lecture par la Chambre des Représentants le 14 novembre dernier et devrait l’être définitivement au plus tard le 10 décembre prochain.

En même temps, le ministère des Finances a publié sa note de conjoncture datée de novembre, très actualisée, qui expose les exécutions de la loi de finances 2025 avec ses réalisations économiques et budgétaires.

Rappelons que la loi de finances 2025 est la première d’une programmation budgétaire triennale 2025-2027, qui s’inscrit dans une stratégie visant à réduire progressivement le déficit budgétaire, avec des objectifs de 4,1% à 3,5% du PIB en 2025, 3% en 2026 et 3% en 2027, après avoir modernisé le régime fiscal avec des allègements en faveur des entreprises et des particuliers, renforcé les budgets santé et éducation, et encouragé l’investissement étranger notamment. Et ce, en comptant sur un taux de croissance économique de 4%.

A ce titre, les chiffres et analyses de la Note de conjoncture du ministère des Finances de novembre nous permettent d’évaluer le niveau d’exécution de la Loi de Finances 2025 à la veille de l’entrée en vigueur de celle de 2026 le premier janvier prochain.

Ainsi, dans un environnement économique international, la zone Euro en particulier terminerait l’année avec une croissance atone de moins de 1% pour les principaux pays du continent que sont l’Allemagne avec 0,2%, la France 0,7% et l’Italie 0,4%. Le Maroc devant faire beaucoup mieux avec une tendance à la hausse de sa croissance dans tous les secteurs de son économie. En effet, le secteur agricole, qui suscite toutes les inquiétudes, a connu à fin juin une hausse de sa valeur ajoutée de + 4,6%, le secteur industriel de 5,2% et le tourisme de 14% à fin octobre avec 16,6 millions d’arrivées touristiques en 2025.
Mais, le plus important c’est que les deux facteurs « connus et reconnus » de la croissance économique, à savoir la consommation et l’investissement se conjuguent pour booster la croissance au Maroc. En effet, selon la note de conjoncture en question la consommation des ménages « maintient sa vigueur, soutenue par les mesures en faveur du pouvoir d’achat mises en œuvre par les pouvoirs publics, dans un contexte d’inflation qui reste maîtrisée (+0,1% en octobre). Elle bénéficie aussi des transferts des MRE (+1,1% à 92,7 milliards de dirhams à fin septembre), de la création de 220.000 postes d’emplois rémunérés au T3-2025 et de la hausse des crédits à la consommation (+4,2% à fin septembre) ».

« Alors que l’effort d’investissement est « stimulé par les grands chantiers structurants et les dépenses d’équipement du Budget général de l’État de +8,3% à 86,2 milliards de dirhams à fin octobre. Cette dynamique bénéficierait également du raffermissement notable à fin septembre des recettes des IDE de +39,5%, des importations de biens d’équipement +13,9% et des crédits à l’équipement de +22,8% ».

Par ailleurs la balance commerciale, un des agrégats fondamentaux de la stabilité du Maroc affiche des exportations en hausse de 3,6% à fin septembre, liée notamment à l’augmentation des exportations de phosphates et dérivés (+19,2%), de l’agriculture et agroalimentaire (+3,4%) et de l’aéronautique (+6,1%). Augmentation qui concerne également fortement les importations qui ont cru de 9,2% à la même date, tirées par l’ensemble des groupes de produits, à l’exception des importations des produits énergétiques qui ont reculé de 5,1%, portant le déficit commercial à 17,7% et engendrant ainsi un repli du taux de couverture de 3,1 points, à 57,2% à fin septembre.

Sur le plan budgétaire, la note de conjoncture, compte tenu de l’exécution de la Loi de Finances à fin octobre 2025, affiche un déficit budgétaire de 60,3 milliards de dirhams, contre 47,4 milliards l’année précédente. Il résulte d’un taux d’accroissement des dépenses globales de +56,3 milliards de dirhams soit +16,6%, supérieur à celui des recettes ordinaires qui ont pourtant augmenté de +14,9% à + 43,4 milliards de dirhams.

Et, ce sont les recettes fiscales qui encore cette année tiennent la dragée haute en la matière.  Sachant que si les recettes ordinaires (fiscales et non fiscales), ont enregistré un taux de réalisation de 84,5% à 334,1 milliards de dirhams, les seules recettes fiscales se sont raffermies de 15,2% pour atteindre 280,8 milliards de dirhams à la même date, à hauteur de 87,7% des prévisions de la Loi de Finances 2025.

Elles traduisent un élargissement de l’assiette fiscale engendré par la grande réforme fiscale avec ses réductions de taux. Donc, elles ont été impulsées par les recettes des impôts directs qui se sont consolidées de 23% à 134 milliards enregistrant un taux de réalisation exceptionnelle de 96,2%. Il s’agit de l’IS qui a pris 29,7% à 74,1 milliards de dirhams, avec la précision importante de son taux de réalisation de 101,5 %. Mais aussi, des recettes de l’IR qui se sont accrues de 15,8% pour se situer à 55,9 milliards de dirhams, avec un taux de réalisation de 91,9% et de la TVA dont les recettes se sont améliorées de 9,1% à 79,7 milliards de dirhams pour un taux de réalisation de 79%.

Quant aux recettes non fiscales, elles ont également augmenté de 14,7% pour s’établir à 49,4 milliards de dirhams à fin octobre 2025, se concrétisant à hauteur de 69%. Cette évolution s’explique par l’appréciation des recettes en provenance des établissements et entreprises publics de 18,4% à 16,1 milliards de dirhams et des autres recettes non fiscales de 20% pour s’élever à 33,3 milliards de dirhams, dont 18,8 milliards au titre des mécanismes de financements innovants, résultat de la réforme en la matière et de 11,7 milliards au titre des produits divers des ministères.

Du côté des dépenses ordinaires, qui avec un taux de réalisation de 84,2% se sont appréciées de 16,1% à 298 milliards de dirhams, l’on retient deux éléments importants qui concernent d’une part, les dépenses en intérêts de la dette et celui des charges de la compensation de l’autre.

Le comportement des charges en intérêts de la dette constitue une ligne à regarder de près parce qu’exécutées à hauteur de 89,3%, elles ont augmenté de 23,6% pour atteindre 38,1 milliards de dirhams. Cette évolution recouvre une hausse des charges en intérêts de la dette intérieure de 36,9% à 30,2 milliards de dirhams et une baisse de celles de la dette extérieure de 9,9% à 7,9 milliards de dirhams.

A noter également, la conversion économique du pays avec la baisse importante des charges de la compensation, qui ont enregistré un taux de réalisation de 93,1%, tout en reculant de 25,4% pour se situer à près de 16 milliards de dirhams uniquement. Cette évolution s’explique, d’une part, par la diminution des dépenses liées au gaz butane de -2,1 milliards de dirhams, au sucre de -1,2 milliard de dirhams et à la farine nationale de blé tendre de -441 millions de dirhams, ainsi que par la non-reconduction de la subvention en faveur des professionnels du secteur du transport routier, dont le montant accordé à la même période de l’année précédente avait atteint 1,7 milliard de dirhams.

Dans la note de conjoncture du ministère des Finances de novembre, c’est l’aggravation du niveau du déficit budgétaire à octobre 2025, qui passe de 47,4 à 60,3 milliards de dirhams qui retient l’attention ! Sachant que de la situation des charges et ressources du Trésor dégage un besoin de financement de 73 milliards de dirhams à deux mois de la fin de l’année, contre 52,4 milliards l’année précédente. Lequel besoin a été couvert par le recours aux financements intérieur et extérieur respectivement de 39,3 et 33,7 milliards de dirhams respectivement.

Toutefois, dans un Maroc qui bouge par la mise en œuvre de réformes tous azimuts, qui se traduisent par des investissements publics et privés de grande envergure, réalisés sur tout le pays avec un accent sur les secteurs prioritaires comme la santé et l’éducation dont la construction et la mise à niveau d’écoles et d’hôpitaux et des infrastructures, l’aggravation du déficit budgétaire se justifie et devrait s’améliorer au bout de la loi de finances triennale. D’autant que son financement est réalisé en dirhams et en devises pour un certain confort de la balance des paiements. La diminution du déficit budgétaire programmée par la Loi de finances triennale s’appuie sur la prévision d’une croissance résultant de ces efforts d’investissements qu’il faut mesurer également par des signes d’utilisation massive de nouvelles sources de financement alternatives et innovants comme le démontrent les chiffres publics du marché des capitaux, la bourse et le marché de la dette privée, qui accumulent les émissions d’obligations et les introductions en bourse en milliards de dirhams. Preuve s’il en est, les performances des indices MASI et MASI 20, qui à fin octobre 2025, affichent +28,8 et 29,8 % par rapport à fin octobre 2024…

 

Afifa Dassouli

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LOGINTEK : inauguration d’une zone industrielle et logistique intégrée à Sidi Aidi https://lnt.ma/logintek-inauguration-dune-zone-industrielle-et-logistique-integree-a-sidi-aidi/ Wed, 03 Dec 2025 10:20:48 +0000 https://lnt.ma/?p=538613 ZINAFRIK Développement a procédé, mardi, à l’inauguration officielle de LOGINTEK, présentée comme la première zone industrielle et logistique privée totalement intégrée du Maroc. Implantée à Sidi Aidi, dans la région Casablanca-Settat, cette plateforme se veut un nouvel outil de développement industriel et logistique à l’échelle régionale et nationale. S’étendant sur 123 hectares, pour un investissement […]

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ZINAFRIK Développement a procédé, mardi, à l’inauguration officielle de LOGINTEK, présentée comme la première zone industrielle et logistique privée totalement intégrée du Maroc. Implantée à Sidi Aidi, dans la région Casablanca-Settat, cette plateforme se veut un nouvel outil de développement industriel et logistique à l’échelle régionale et nationale.

S’étendant sur 123 hectares, pour un investissement de 2,3 milliards de dirhams au titre de sa première tranche, LOGINTEK se positionne comme un écosystème complet destiné à accueillir aussi bien les petites et moyennes entreprises que les grands groupes internationaux. Le projet vise à offrir aux opérateurs un environnement opérationnel où les contraintes administratives, logistiques et infrastructurelles sont réduites, afin de leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier.

Selon les données communiquées à l’occasion de l’inauguration, le taux de commercialisation avoisine déjà 50 %, ce qui traduit un intérêt marqué de la part des investisseurs. Des entreprises issues de plusieurs pays – Espagne, Autriche, Corée, France, Suisse, Russie, Égypte, ainsi que des opérateurs marocains – ont d’ores et déjà choisi de s’y implanter. La zone se présente comme multisectorielle et ouverte à une diversité d’activités industrielles et de services.

Située à proximité immédiate des grands axes de transport, la zone bénéficie d’une localisation qualifiée de stratégique. LOGINTEK se trouve à environ 30 kilomètres de l’aéroport international Mohammed V et 50 kilomètres du port de Casablanca. Elle est desservie par l’autoroute A7, la Route nationale 9, ainsi qu’une ligne ferroviaire longeant le site par le nord. Cette configuration est conçue pour faciliter les flux logistiques à différentes échelles – locale, nationale, régionale et internationale – avec des délais de transit réduits et une optimisation des coûts de transport.

La zone intègre un ensemble d’infrastructures complémentaires destinées à renforcer son attractivité. Un port sec sous douane permet de réaliser les formalités douanières directement sur site, sans passage systématique par le port maritime, ce qui vise à réduire les délais et les coûts des opérations d’import-export. LOGINTEK comprend également une zone logistique moderne de 60.000 m², un espace TIR dédié aux transporteurs routiers internationaux, une technopole orientée vers l’innovation et un guichet unique regroupant les principales démarches administratives. L’ensemble est conçu pour centraliser des services habituellement dispersés, dans une optique de simplification des procédures.

Au-delà de sa vocation industrielle et logistique, la zone comprend des équipements destinés à offrir un cadre de travail et de vie jugé attractif. Sont notamment prévus un data center relié à une infrastructure en fibre optique, un centre d’affaires, un centre d’appel, une polyclinique, un hôtel, un centre commercial, une mosquée ainsi que des espaces verts aménagés. Ces installations visent à favoriser l’implantation et la fidélisation des ressources humaines, tout en répondant à des besoins de services de proximité.

Le projet intègre, par ailleurs, des composantes liées au développement durable. La zone est dotée d’infrastructures électriques de dernière génération, de dispositifs d’énergies renouvelables, d’installations photovoltaïques et d’une station de traitement des eaux usées. Ces équipements s’inscrivent dans une démarche de réduction de l’empreinte environnementale et répondent aux attentes croissantes en matière de responsabilité écologique dans le choix des sites d’implantation.

Sur le plan socio-économique, LOGINTEK est présenté comme un vecteur de création d’emplois et de développement régional. Les promoteurs évoquent une fourchette de 12.000 à 15.000 emplois directs à terme, dans une diversité de secteurs et de niveaux de qualification. Ces perspectives d’emploi bénéficieraient notamment aux populations locales, en coordination avec l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC). Le projet devrait également générer des emplois indirects dans les activités connexes, telles que la sous-traitance, la fourniture de services et la logistique.

Les porteurs du projet soulignent que la réalisation de LOGINTEK a reposé sur une coopération étroite avec les pouvoirs publics et les institutions concernées. Le gouvernement, les autorités locales, l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), la province de Settat et le Centre régional d’investissement (CRI) ont accompagné le projet, notamment en matière de facilitation des démarches administratives et d’appui aux investisseurs. Ce mode de coopération est présenté comme un exemple de partenariat public-privé appliqué à une zone industrielle et logistique de nouvelle génération.

Pour accompagner l’essor du site, une usine de construction préfabriquée, MONDE PREFA, est également mise en avant. Elle propose des solutions de bâtiments préfabriqués répondant à des standards internationaux, avec l’objectif de réduire les délais de réalisation et de faciliter l’installation rapide des entreprises au sein de la zone.

Selon les promoteurs, l’inauguration marque le début d’une nouvelle phase de développement pour LOGINTEK. Des extensions et projets complémentaires sont en cours de réflexion, visant à renforcer la position du site comme pôle industriel et logistique de référence en Afrique du Nord.

LNT

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Entretien avec Ouns Lemseffer : « Le continent africain représente l’un des marchés les plus porteurs pour la croissance à long terme » https://lnt.ma/entretien-avec-ouns-lemseffer-le-continent-africain-represente-lun-des-marches-les-plus-porteurs-pour-la-croissance-a-long-terme/ Wed, 03 Dec 2025 10:05:01 +0000 https://lnt.ma/?p=538600 À l’occasion des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum, Ouns Lemseffer, managing partner du bureau d’Ashurst au Maroc, a accepté de répondre à nos questions. Spécialiste du financement de projets, du financement structuré, des marchés de capitaux et du private equity en Afrique francophone, elle évoque les dynamiques actuelles du private capital en Afrique, […]

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À l’occasion des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum, Ouns Lemseffer, managing partner du bureau d’Ashurst au Maroc, a accepté de répondre à nos questions. Spécialiste du financement de projets, du financement structuré, des marchés de capitaux et du private equity en Afrique francophone, elle évoque les dynamiques actuelles du private capital en Afrique, ainsi que les conditions nécessaires pour accélérer les investissements structurants.

 

La Nouvelle Tribune : Vous avez participé aux Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum à un moment où la mobilisation du capital privé est devenue un impératif pour l’Afrique. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur les dynamiques du private capital sur le continent ?

Ouns Lemseffer : Le private capital en Afrique est aujourd’hui à un tournant de maturité. Nous observons une évolution notable : les investisseurs ne perçoivent plus le continent uniquement sous l’angle du risque, mais davantage comme un horizon de diversification et de croissance structurelle et durables. Les investisseurs disposent d’une appétence croissante pour les projets bien structurés, innovant et à fort impact. Nous sommes passés d’une logique opportuniste à une logique de construction et de structuration de projets bancables sur le long terme dans des secteurs clés (transition énergétique, télécom, agribusiness, etc.) ce qui est un signe de maturité du marché.

L’Afrique nécessite environ 150 milliards de dollars par an pour combler ses besoins en infrastructures, contre 75 milliards actuellement investis. Quels leviers peuvent permettre d’accélérer ce rattrapage ?

Trois leviers me paraissent essentiels :

  1. Standardiser et sécuriser les initiatives et cadres réglementaires des PPP au sens large du terme

La prévisibilité juridique reste un facteur décisif pour accélérer les flux de capitaux privés. La standardisation donne de la visibilité aux investisseurs, réduit les coûts de transaction et accélère les délais de bouclage financier.

  1. Renforcer les mécanismes de réduction des risques (derisking)

Garanties de première perte, assurances politiques ou mécanismes de réhaussement de crédit : ces outils permettent de réduire le coût du capital et d’attirer des investisseurs institutionnels plus averses au risque. Certaines institutions offrent également des garanties de liquidité, permettant d’allonger la maturité de certains financements, en particulier pour le financement d’infrastructures durables pour des personnes à faible revenu.

  1. Innover et utiliser davantage les marchés de capitaux pour diversifier le profil des investisseurs

L’innovation financière est clé dans ces marchés. Les investisseurs sont en demande d’outils innovants qui permettent d’aligner les attentes des investisseurs internationaux et régionaux et les besoins des opérateurs publics ou privés. La titrisation, aujourd’hui utilisée comme outil de financement tout secteur confondu, en est un excellent exemple. Le succès du financement du Programme Electricité Pour Tous (PEPT) en Côte d’Ivoire (qui vient de boucler avec succès la deuxième phase de son financement) et auquel j’ai participé lors de ses deux phases, devrait être répliqué à plus grande échelle.

Cette opération emblématique a été soutenue par des partenaires techniques et financiers internationaux qui sont intervenus en qualité d’investisseurs de référence. La structuration s’est effectuée dans le cadre d’une approche holistique et d’une innovation inédite. J’espère voir cette structure se déployer à plus grande échelle sur l’ensemble du continent.

Vous insistez sur l’importance d’une approche holistique du cadre juridique. Quels sont, selon vous, les piliers réglementaires indispensables pour attirer les capitaux de long terme vers les infrastructures africaines ?

British International Investment (BII) a publié un rapport extrêmement intéressant en octobre 2025 sur le rôle de la titrisation dans le développement des marchés de capitaux en Afrique. Ils y décrivent de manière très intéressante et pertinente l’importance d’adopter une approche holistique du cadre juridique afin de passer à l’étape supérieure. Cela signifie :

  1. Un cadre réglementaire de la titrisation soutenu par un système de régulation et d’exécution prévisible et holistique, incluant un traitement fiscal neutre.
  2. Une offre adéquate d’actifs “titrisables”, c’est-à-dire des actifs répondant aux critères nécessaires en matière de qualité de crédit et de structuration, ainsi que des cédants disposés à les fournir.
  3. Des investisseurs capables et disposés à investir, créant une demande pour les actifs titrisés.
  4. Un écosystème de participants compétents, comprenant des conseillers transactionnels, fiduciaires, administrateurs, avocats, émetteurs et gestionnaires, ainsi que des régulateurs disposant des ressources nécessaires pour approuver, suivre et faire respecter les exigences de transparence et de responsabilité.
  5. Une stabilité macroéconomique, et, dans les phases initiales, idéalement la présence d’un “champion”, d’un “disrupteur” ou d’une “crise” suffisamment forte pour rompre le statu quo et impulser les changements nécessaires.

 

Le financement mixte devient un outil essentiel pour catalyser le capital privé. Comment évolue la structuration de ces mécanismes et quel rôle Ashurst joue-t-il dans ce domaine ?

Tout à fait. Le financement mixte a évolué pour être aujourd’hui catalyseur structurant des projets d’infrastructure et de transition énergétique.

Les innovations récentes portent sur :

  • la combinaison d’instruments différents (dette, equity, quasi-equity)
  • la combinaison d’investisseurs différents (banques commerciales, DFIs, ECAs, fonds de dette)

Avec mes collègues Meriem Komiha et Yasmine Hitane (qui ont également rejoint Ashurst), nous avions conseillé l’ensemble du pool de prêteurs composé de banques commerciales et de fonds de dette dans le cadre du financement innovant de la centrale à gaz Al Wahda de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) au Maroc d’une capacité de 990MW, d’un investissement total de 4,2 milliards de dirhams (420 millions d’euros). Il s’agit de la première mise en place de fonds de dette sur le Continent et nous sommes très fiers de voir le Maroc et l’ONEE comme pionnier dans l’utilisation des fonds de dettes pour la diversification des sources de financement dans le développement des infrastructures stratégiques. Cette opération fait suite à la réforme d’envergure de la loi 33-06 sur la titrisation à laquelle j’avais participé aux côtés du Ministère de l’Economie et des Finances pour faire de la titrisation un véritable outil de diversification des sources de financement. Ashurst dispose d’une expertise reconnue en financements structurés et notre rôle avec plusieurs autres associés comme Tom Longmuir et Agathe Motte et d’accélérer la standardisation de ces produits en innovants et blended finance en combinant les meilleurs standards internationaux et une connaissance approfondie du droit local dans chacun des marchés où nous opérons.

En matière de private equity, quels secteurs africains observez-vous aujourd’hui comme les plus porteurs : énergie, digital, agriculture, logistique, santé ?

Les opportunités les plus fortes se situent aujourd’hui dans :

  • Énergie et transition énergétique : particulièrement le solaire, les réseaux, le stockage et l’hydrogène bas-carbone.
  • Digital et infrastructures de données : Data centers, fibre, fintech : c’est un secteur où la demande croissance dépasse largement l’offre.
  • Logistique et supply chain: l’intégration régionale et l’essor du commerce intra-africain créent un besoin massif d’infrastructures logistiques.
  • Santé et pharma : Portée par l’urbanisation, la croissance démographique et les leçons post-Covid (souveraineté sanitaire).
  • Agro-industrie et chaînes de valeur agricoles : Un secteur en pleine montée en gamme avec un potentiel export croissant.

L’ouverture du bureau d’Ashurst à Casablanca marque une nouvelle étape forte pour la firme. Quels seront vos axes prioritaires au lancement des opérations au Maroc ?

L’ouverture du bureau de Casablanca marque une étape stratégique pour la Firme : il s’agit de créer une plateforme totalement intégrée à la solide équipe Afrique d’Ashurst basée à Londres, Paris, Madrid et au Moyen-Orient, qui accompagnera les clients qui opèrent ou investissent sur le continent, à travers un large éventail de dossiers, en développement de projets, financements y compris structurés, marchés de capitaux et M&A/Private Equity. L’équipe apporte un niveau additionnel d’expertises en financement de projets, financements structurés et dans la mobilisation de capitaux privés sous diverses formes, au Maroc ainsi que sur l’ensemble des pays d’Afrique francophone.

Enfin, quel message souhaitez-vous adresser aux investisseurs internationaux qui observent l’Afrique avec intérêt mais hésitent encore à y déployer du capital ?

Le continent africain représente l’un des marchés les plus porteurs pour la croissance à long terme. Les fondamentaux économiques s’améliorent : urbanisation rapide, adoption technologique, transition énergétique et intégration régionale. Certes, il existe des défis, mais ils s’accompagnent d’opportunités uniques pour ceux qui savent anticiper, innover et souhaitent investir avec un fort impact.

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

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CDG: Khalid Safir appelle à étendre le modèle des caisses de dépôt en Afrique https://lnt.ma/cdg-khalid-safir-appelle-a-etendre-le-modele-des-caisses-de-depot-en-afrique/ Wed, 03 Dec 2025 09:26:49 +0000 https://lnt.ma/?p=538601 Le directeur de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Khalid Safir, a plaidé, mardi à Nouakchott, pour la généralisation du modèle économique des caisses de dépôt au niveau continental, en tant que pilier du développement durable. S’exprimant lors de la 8e Conférence internationale du Forum des fonds de dépôt, M. Safir a expliqué […]

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Le directeur de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Khalid Safir, a plaidé, mardi à Nouakchott, pour la généralisation du modèle économique des caisses de dépôt au niveau continental, en tant que pilier du développement durable.

S’exprimant lors de la 8e Conférence internationale du Forum des fonds de dépôt, M. Safir a expliqué que l’originalité du modèle de ces caisses réside dans leur double mission : elles agissent à la fois en tant qu’acteur au service de l’intérêt général et acteur compétitif, capable d’œuvrer sur le long terme avec la prudence et la responsabilité nécessaires à la protection, au développement et à la mobilisation de l’épargne privée.

Le défi que nous rencontrons aujourd’hui consiste à mettre en valeur ce rôle de catalyseur de l’investissement et de protecteur de l’épargne, a-t-il noté, estimant qu’une Caisse de Dépôt, du fait de la nature des fonds que le législateur lui confie, doit se positionner comme un acteur économique pouvant assumer, dans les limites de risques définies, le rôle de précurseur et d’amorçage dans des secteurs porteurs à encourager, mais qui n’attirent pas encore les investisseurs privés.

Et d’ajouter que la “Caisse d’épargne” est un partenaire incontournable des pouvoirs publics et des collectivités locales dans le financement des projets d’infrastructures, indiquant que ce Forum a pour mission de convaincre les pays frères ne disposant pas de cet outil de la pertinence de ce modèle économique.

Les Caisses de Dépôt Africaines jouent un rôle important en faveur de l’investissement dans des secteurs stratégiques clés tels que les infrastructures, l’immobilier, l’entrepreneuriat et les entreprises (en particulier les PME), tout en développant leurs activités dans d’autres domaines stratégiques nationaux selon les pays comme par exemple les énergies renouvelables, le tourisme, la mobilisation de l’épargne de la diaspora, etc.

De son côté, le Directeur de la Caisse de dépôt et de développement de Mauritanie (CDD), Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a mis en avant le rôle central que compte jouer la Caisse qu’il dirige en tant que partenaire stratégique de l’État et « partie de confiance » pour assurer la bonne mise en œuvre des grands programmes économiques et sociaux du gouvernement.

Par ailleurs, le responsable mauritanien a expliqué que l’importance de ces fonds réside dans leur capacité à fournir le capital nécessaire au développement durable, ainsi que dans leur flexibilité, qui leur permet d’intervenir dans des domaines tels que la transition énergétique, les infrastructures sociales ou le soutien au secteur privé et aux secteurs productifs.

Prenant la parole à l’ouverture de ce forum, des représentants gouvernementaux et des représentants d’organismes financiers régionaux et internationaux ont souligné l’importance des efforts concertés des différentes parties prenantes pour renforcer l’impact des fonds d’épargne sur le développement économique et social, conformément aux priorités nationales.

Placé sous le thème « Les caisses de dépôt, tiers de confiance, mobilisent l’épargne nationale au service du financement des politiques publiques », cet événement a été marqué par des séminaires sur des sujets tels que « Modèles innovants pour mobiliser l’épargne intérieure » et « Financement des politiques publiques ».

 

LNT avec Map

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Tourisme : le secteur poursuite sa dynamique avec 18 millions d’arrivées à fin novembre https://lnt.ma/tourisme-le-secteur-poursuite-sa-dynamique-avec-18-millions-darrivees-a-fin-novembre/ Wed, 03 Dec 2025 08:19:20 +0000 https://lnt.ma/?p=538598 Le Maroc a enregistré 18 millions d’arrivées touristiques durant les onze premiers mois de l’année 2025, atteignant un niveau inédit qui dépasse déjà le total de l’année 2024, avec plus de 600.000 visiteurs supplémentaires, selon le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire. Dans un communiqué, le ministère souligne que ce […]

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Le Maroc a enregistré 18 millions d’arrivées touristiques durant les onze premiers mois de l’année 2025, atteignant un niveau inédit qui dépasse déjà le total de l’année 2024, avec plus de 600.000 visiteurs supplémentaires, selon le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire.

Dans un communiqué, le ministère souligne que ce résultat s’accompagne d’une progression de 13,5 % par rapport à la même période de 2024, confirmant la dynamique de reprise et d’expansion que connaît le secteur depuis plusieurs exercices. Cette évolution s’inscrit dans un contexte où le tourisme occupe une place croissante dans l’économie nationale, tant en termes de recettes en devises que de contribution à l’emploi et au développement territorial.

Le ministère attribue cette performance à la mise en œuvre progressive de la Feuille de route 2023-2026, qui fixe les grands axes de développement du secteur. Parmi les leviers identifiés, figurent le renforcement de la connectivité aérienne, l’intensification des actions de promotion à l’international et l’enrichissement de l’offre touristique, notamment à travers la diversification des produits et des expériences proposées aux visiteurs.

La hausse soutenue des arrivées serait ainsi portée par l’ouverture de nouvelles lignes aériennes, l’augmentation des fréquences sur des marchés émetteurs stratégiques et la consolidation du positionnement du Maroc sur plusieurs segments : tourisme culturel, balnéaire, de nature, sportif ou encore city-break. Les efforts déployés dans la modernisation des infrastructures d’accueil et l’amélioration de la qualité des services contribuent également à renforcer l’attractivité de la destination.

Citée dans le communiqué, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a souligné que ces résultats « traduisent les avancées majeures enregistrées ces dernières années sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi que le potentiel remarquable de la destination Maroc ». Elle a relevé que la trajectoire actuelle du secteur conforte les objectifs fixés dans les différentes stratégies nationales en matière de développement touristique.

La ministre a par ailleurs indiqué que les perspectives de fin d’année demeurent favorables. Elle a estimé que le Royaume est « sur la bonne trajectoire pour clôturer l’année en force », en mettant en avant l’impact attendu de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui devrait contribuer à un mois de décembre « exceptionnel » en termes de fréquentation.

LNT

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PME Supply Chain : un nouveau programme pour booster la logistique marocaine https://lnt.ma/pme-supply-chain-un-nouveau-programme-pour-booster-la-logistique-marocaine/ Tue, 02 Dec 2025 15:39:45 +0000 https://lnt.ma/?p=538590 Le nouveau programme d’accompagnement dédié aux entreprises logistiques pour la période 2025-2029, « PME Supply Chain », a été lancé, mardi à Rabat, avec un budget global de 100 millions de dirhams. Développé conjointement par le ministère du Transport et de la Logistique, le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique […]

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Le nouveau programme d’accompagnement dédié aux entreprises logistiques pour la période 2025-2029, « PME Supply Chain », a été lancé, mardi à Rabat, avec un budget global de 100 millions de dirhams.

Développé conjointement par le ministère du Transport et de la Logistique, le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL), Maroc PME, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Fédération du Transport et de la Logistique (FTL), ledit programme ambitionne de générer, par un effet de levier significatif, d’importants investissements privés dédiés à la modernisation des services logistiques.

Dans le détail, il vise à déployer une offre d’accompagnement et d’assistance technique et stratégique auprès des logisticiens, structurée autour de trois axes principaux, à savoir l’amélioration de la performance opérationnelle, la transformation digitale et la transition vers des systèmes de management intégrés Qualité, Sécurité et Environnement (QSE). En outre, le programme sera déployé dans le cadre d’une gouvernance concertée et participative, mobilisant pleinement les professionnels du secteur.

Intervenant à cette occasion, le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a souligné que le programme PME Supply Chain revêt une importance particulière dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique en répondant directement aux besoins exprimés par les professionnels lors de la rencontre consultative tenue avec son département.

Et de rappeler que ces échanges avaient mis en lumière plusieurs défis liés à l’intégration du secteur logistique dans les chaînes de valeur nationales et internationales, ainsi qu’aux exigences croissantes en matière de digitalisation, de qualité, de sécurité et de durabilité.

Dans ce sillage, le ministre a relevé que les transformations rapides que connaît le secteur, tant sur le plan technologique que réglementaire, ont mis en avant la nécessité de mettre en place un mécanisme d’accompagnement spécialisé pour aider les entreprises à moderniser leurs pratiques et à renforcer leur compétitivité.

Parallèlement, M. Kayouh a mis en exergue les progrès significatifs réalisés par le Maroc dans le développement des infrastructures logistiques, citant la création de plateformes modernes, le renforcement des connexions portuaires, ferroviaires et autoroutières, ainsi que le développement d’un réseau routier performant.

Pour lui, cette dynamique s’inscrit dans les préparatifs majeurs à l’horizon 2030, qui exigent un effort collectif pour rendre l’écosystème logistique encore plus compétitif.

Le ministre a toutefois affirmé que la performance logistique du Maroc ne repose pas uniquement sur ces infrastructures structurantes, mais également sur la montée en compétence des acteurs du secteur.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce, Taoufiq Moucharraf, a relevé que le lancement du « PME Supply Chain » constitue un moment fort pour un secteur dont l’importance est désormais indéniable.

En tant que composante centrale de la chaîne d’approvisionnement, a-t-il poursuivi, la logistique influence directement la capacité du Maroc à s’affirmer comme un acteur réactif et compétitif sur les marchés internationaux.

M. Moucharraf a, en outre, noté que les enjeux stratégiques du secteur se sont particulièrement révélés durant la crise du Covid-19, qui a mis en évidence la nécessité de disposer de chaînes d’approvisionnement plus résilientes, moins dépendantes de flux mondiaux volatils et capables d’absorber les chocs externes.

Dans ce sens, il a insisté sur le rôle de la logistique comme facteur déterminant de compétitivité pour les entreprises marocaines, que ce soit en matière d’efficacité opérationnelle, de réduction de coûts ou de qualité de service.

Ainsi, le secrétaire général a soulevé que le programme se distingue par son caractère complet et intégré, conçu « par et pour les acteurs » du secteur, s’adressant tant aux entreprises qu’à leurs associations représentatives et permettant de financer des projets de montée en gamme, de digitalisation, de certification et de durabilité.

De son côté, le vice-président de la CGEM, Mohamed Fikrat, a indiqué que le secteur du transport et de la logistique constitue un levier déterminant de compétitivité pour les entreprises marocaines, rappelant que les coûts logistiques représentent encore près de 19% du PIB, soit près du double de la moyenne internationale.

M. Fikrat a également mis en avant plusieurs priorités pour accompagner la transformation du secteur, notamment la modernisation du parc de véhicules, l’accès équitable aux dispositifs de financement adaptés aux TPE et PME, et la généralisation des outils numériques de traçabilité et de gestion.

Il a rappelé, à cet égard, les résultats de la première édition du programme d’accompagnement logistique (2017-2021), qui avait permis d’appuyer 208 PME et de financer 278 projets, estimant que la nouvelle édition vient répondre à une “urgence stratégique” pour renforcer la compétitivité du tissu productif national.

De plus, M. Fikrat a insisté sur l’importance d’un partenariat public-privé efficace pour élever les standards logistiques au niveau international, appelant à poursuivre la modernisation des pratiques et à consolider la présence du Maroc dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Piloté conjointement par l’AMDL et l’Agence Maroc PME, le programme cible spécifiquement les PME opérant dans les activités d’entreposage, le 3PL/4PL, la logistique du e-commerce, le transport routier de marchandises et les différents services spécialisés de la supply chain. Marqué notamment par la présence du directeur général de l’AMDL, Ghassane El Machrafi, du directeur général de Maroc PME, Anouar Alaoui Ismaili et du vice-président de la FTL, Mohammed Talal, cet événement se veut un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique.

 

LNT avec Map

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Casablanca : l’ONDA lance une navette Aérobus vers l’aéroport Mohammed V https://lnt.ma/casablanca-londa-lance-une-navette-aerobus-vers-laeroport-mohammed-v/ Tue, 02 Dec 2025 15:20:19 +0000 https://lnt.ma/?p=538542 L’Office national des aéroports (ONDA) a mis en service Aérobus, une nouvelle navette reliant Casablanca à l’aéroport Mohammed V. Le service, opérationnel depuis hier, propose un départ toutes les 30 minutes entre Casa Port et le Terminal 2, avec un arrêt au Terminal 1 et la desserte de plusieurs quartiers de la ville. Développée en […]

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L’Office national des aéroports (ONDA) a mis en service Aérobus, une nouvelle navette reliant Casablanca à l’aéroport Mohammed V. Le service, opérationnel depuis hier, propose un départ toutes les 30 minutes entre Casa Port et le Terminal 2, avec un arrêt au Terminal 1 et la desserte de plusieurs quartiers de la ville.

Développée en coordination avec Alsa Al Baida, la navette complète les options déjà disponibles (train et taxis) et vise à améliorer la mobilité vers l’aéroport, notamment en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Le trajet est proposé au tarif fixe de 50 MAD.

La flotte, disponible 24h/24 et 7j/7, est composée de bus climatisés équipés de wifi, d’espaces pour les bagages et accessibles aux personnes à mobilité réduite. Chaque véhicule, conforme à la norme Euro VI, peut transporter jusqu’à 80 passagers, dont 26 assis. L’objectif annoncé est d’atteindre 4 500 voyageurs par jour, avec un renforcement du dispositif durant la CAN.

Ce nouveau service s’inscrit dans la stratégie « Aéroports 2030 » de l’ONDA, axée sur l’amélioration de l’expérience passager et la modernisation des infrastructures. Aérobus devrait également contribuer à réduire le trafic automobile vers l’aéroport, notamment lors des pics saisonniers comme le Hajj, l’Omra et l’opération Marhaba.

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La plateforme égyptienne Taager lance officiellement ses activités au Maroc https://lnt.ma/la-plateforme-egyptienne-taager-lance-officiellement-ses-activites-au-maroc/ Tue, 02 Dec 2025 15:20:16 +0000 https://lnt.ma/?p=538545 La start-up égyptienne Taager a annoncé son lancement au Maroc, après s’être implantée en Égypte, en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis. Créée en 2019, la plateforme propose un modèle intégré permettant aux particuliers de se lancer dans le e-commerce sans stock ni investissement initial, en prenant en charge la logistique, le stockage et […]

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La start-up égyptienne Taager a annoncé son lancement au Maroc, après s’être implantée en Égypte, en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis. Créée en 2019, la plateforme propose un modèle intégré permettant aux particuliers de se lancer dans le e-commerce sans stock ni investissement initial, en prenant en charge la logistique, le stockage et le paiement à la livraison.

Taager revendique l’accompagnement de plus de 65 000 vendeurs indépendants, parmi lesquels étudiants, influenceurs et spécialistes du marketing digital. Les utilisateurs ont accès à un catalogue d’environ 5 000 produits sélectionnés pour leur potentiel commercial.

L’arrivée au Maroc s’inscrit dans la stratégie régionale d’expansion de la scale-up, qui voit dans le marché marocain un écosystème numérique en croissance et une forte demande pour des solutions d’accès simplifié au commerce en ligne. La direction de la filiale marocaine a été confiée à Salma Ammor, spécialisée dans le développement digital sur le continent.

Taager prévoit également de renforcer ses équipes locales, notamment sur des postes de media buyers, account managers et télévendeurs, afin d’accompagner son développement dans le pays.

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