Économie et Finance - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/economie-et-finance/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Thu, 04 Dec 2025 15:54:50 +0000 fr-FR hourly 1 Consolidation financière : une fonction en mutation, au cœur de la crédibilité du marché marocain https://lnt.ma/consolidation-financiere-une-fonction-en-mutation-au-coeur-de-la-credibilite-du-marche-marocain/ Thu, 04 Dec 2025 15:54:50 +0000 https://lnt.ma/?p=538686 La Bourse de Casablanca a accueilli la présentation des premiers résultats de la première enquête nationale sur les pratiques de consolidation au Maroc, menée par l’Association marocaine des Consolideurs Financiers (AMCF) auprès de 51 groupes. Au-delà des chiffres, cette restitution a donné lieu à un échange nourri entre praticiens, régulateurs et experts, confirmant que la […]

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La Bourse de Casablanca a accueilli la présentation des premiers résultats de la première enquête nationale sur les pratiques de consolidation au Maroc, menée par l’Association marocaine des Consolideurs Financiers (AMCF) auprès de 51 groupes. Au-delà des chiffres, cette restitution a donné lieu à un échange nourri entre praticiens, régulateurs et experts, confirmant que la consolidation n’est plus un simple exercice comptable, mais un pilier de la confiance sur le marché des capitaux.

En ouverture, Zineb Guennouni, directeur exécutif du développement de la Bourse de Casablanca, a rappelé que la solidité d’un marché financier « ne réside pas dans la technologie, ni dans les règles, ni dans les infrastructures visibles », mais d’abord dans « la qualité de l’information financière ». La consolidation, souvent perçue comme un sujet technique, se trouve ainsi « au cœur de la transparence, de la visibilité et de la crédibilité » de la place casablancaise. La généralisation des comptes consolidés, l’alignement progressif sur les IFRS et la montée en puissance des exigences des investisseurs traduisent, selon elle, une économie qui se structure et une gouvernance qui s’améliore, mais qui impose aux émetteurs, cotés ou non, un niveau croissant d’exigence.

Un contexte boursier dynamique qui renforce les exigences de transparence

Zineb Guennouni a inscrit cette enquête dans un contexte boursier particulièrement dynamique. L’année 2025 s’annonce comme « une année exceptionnelle », marquée par un nombre record de sociétés cotées, avec le franchissement imminent du cap des 80 émetteurs, un marché stabilisé sur des niveaux élevés et plus de 80 000 investisseurs actifs. Les récents taux de sursouscription, parfois supérieurs à 40 fois, témoignent de cet appétit. Cette dynamique, a-t-elle averti, crée une responsabilité accrue en matière de transparence, car « les investisseurs qui regardent la place de Casablanca appliquent les mêmes grilles d’analyse et les mêmes exigences que sur les grandes places internationales ».

Dans ce contexte, la consolidation devient un enjeu stratégique pour les entreprises cotées mais aussi pour celles qui envisagent de recourir demain au marché pour financer leur croissance. S’adressant aux groupes non cotés, Zineb Guennouni a insisté sur le fait que, tôt ou tard, ils auront besoin de lever de la dette ou des fonds propres, et que les investisseurs qui les accompagneront « auront exactement les mêmes besoins de lisibilité et de confiance ». La qualité de l’information consolidée constitue, dès aujourd’hui, « un avantage stratégique » dans un Maroc en pleine transformation, où la fonction finance est appelée à jouer un rôle central dans le financement de l’investissement.

Une enquête inédite pour dresser un état des lieux structuré des pratiques

Pour le président de l’AMCF, Khalid Raji, cette enquête marque une étape structurante pour la profession. Il a rappelé que l’idée remonte à la création de l’Association et s’est concrétisée en 2024 avant de déboucher sur cette première restitution en 2025. « La consolidation n’est plus un simple exercice technique », a-t-il souligné, mais « un levier stratégique pour renforcer la transparence, la gouvernance et la confiance des investisseurs », dans un environnement caractérisé par l’évolution permanente des normes, l’élargissement des groupes et l’essor du reporting extra-financier. L’enquête ne vise pas à distribuer des bons ou des mauvais points, mais à dresser « un état des lieux fidèle » des pratiques, à identifier les défis opérationnels et à éclairer les besoins en compétences, en outils et en accompagnement.

Présentée par Anass Radi, vice-président de l’AMCF, et Siham Akla, membre du conseil d’administration, l’étude repose sur un dispositif mixte combinant un questionnaire de 53 questions structuré autour de huit axes et des entretiens qualitatifs avec les responsables de consolidation. Les 51 groupes interrogés sont majoritairement de taille intermédiaire : 57 % emploient entre 1 000 et 10 000 salariés. Le Maroc reste la principale zone d’implantation, avec une expansion notable vers l’Afrique subsaharienne, puis l’Europe. Quarante pour cent des groupes sont détenus par des institutions publiques, tandis que 31 % seulement sont cotés en Bourse.

Normes comptables, reporting et usage stratégique des comptes consolidés

Sur le plan normatif, le paysage apparaît relativement équilibré : environ la moitié des groupes appliquent les IFRS et 48 % se réfèrent encore aux normes marocaines du CNC. Quelques groupes gèrent un double référentiel, mais ils demeurent minoritaires. S’agissant des motivations, la consolidation est encore perçue, pour 29 % des répondants, d’abord comme un exercice de conformité légale, la transparence vis-à-vis des investisseurs arrivant en second rang. Ce constat évolue toutefois, avec une utilisation grandissante des comptes consolidés pour le pilotage stratégique : 69 % des groupes indiquent que leurs comptes consolidés sont effectivement utilisés par le top management.

L’un des enseignements forts de l’enquête concerne l’organisation de la fonction. Au Maroc, 71 % des groupes internalisent la consolidation, un choix souvent justifié par la maîtrise de la chaîne de production de l’information et par des impératifs de confidentialité, notamment dans les groupes familiaux non cotés. Vingt pour cent externalisent totalement cette fonction, faute de ressources ou d’outils adaptés, tandis que 10 % adoptent un modèle mixte, avec un noyau interne renforcé ponctuellement par des experts pour des opérations complexes, telles que fusions, acquisitions ou changements de référentiel. Parmi les groupes qui internalisent, 67 % disposent d’une entité dédiée, rattachée dans plus de 70 % des cas à la direction financière et, plus rarement, à la direction générale.

Sous-investissement en capital humain et forte pression sur les équipes

Cette structuration masque néanmoins un sous-investissement en capital humain. La plupart des départements consolidation comptent entre un et trois collaborateurs, avec une prédominance de profils juniors ayant entre deux et quatre ans d’expérience. Les consolideurs disposant de 10 à 20 ans de pratique sont rares, dans un contexte de turnover élevé. Les entretiens mettent en avant deux explications récurrentes : la forte pression des délais et la technicité du métier, d’un côté, et l’attractivité des marchés étrangers pour ces profils, de l’autre, notamment en Europe, en Amérique du Nord et dans les pays du Golfe.

Sur les rythmes de clôture, les pratiques restent hétérogènes. Environ un tiers des groupes consolident leurs comptes sur une base trimestrielle, près de 30 % sur une base semestrielle et 20 % annuellement. Une minorité se rapproche d’une fréquence mensuelle. Si les délais de clôture tendent à se réduire, les délais de publication dépassent encore souvent 90 jours. L’un des facteurs explicatifs tient au fait que près de 70 % des plaquettes de publication sont encore produites manuellement, sans automatisation des flux entre systèmes.

Gouvernance, documentation et processus intra-groupes encore perfectibles

Les enjeux de gouvernance ressortent également avec acuité. Un quart des groupes ne dispose d’aucune documentation formalisée en matière de consolidation (manuel de consolidation, règles de retraitement IFRS, procédures intra-groupes). Chez les autres, les manuels existants sont souvent jugés trop généraux et insuffisamment détaillés pour garantir l’homogénéisation des pratiques au sein du groupe. Cette absence de formalisme renforce la dépendance aux personnes et fragilise l’application d’un principe clé de la consolidation : l’homogénisation des comptes des différentes entités, au-delà du seul référentiel comptable.

Les systèmes d’information illustrent la même dualité. Quarante-deux pour cent des groupes s’appuient encore sur Excel comme outil principal de consolidation, tandis qu’une proportion équivalente recourt à des solutions spécialisées de type SAP BFC. Mais 67 % ne disposent pas d’interface entre l’outil de consolidation et la comptabilité générale, et 92 % n’ont pas d’intégration avec les outils de planification budgétaire, alors même que la consolidation prévisionnelle progresse. Ce manque d’interfaçage limite la fiabilisation des données et réduit la capacité à exploiter pleinement la richesse analytique des comptes consolidés, notamment pour le forecast, l’analyse par secteur ou par zone géographique.

Quatre priorités de transformation pour une fonction plus intégrée et plus visible

En conclusion de leur présentation, Anass Radi et Siham Akla ont dégagé quatre grandes priorités de transformation, qui ont été largement reprises lors des échanges avec la salle. Il s’agit d’abord du déploiement d’outils dédiés et intégrés couvrant l’ensemble de la chaîne, de la consolidation au reporting. Vient ensuite le renforcement de la gouvernance à travers des manuels, procédures et règles d’homogénisation formalisés. Troisième axe, l’amélioration des processus intra-groupes, en particulier la réconciliation des transactions, encore largement manuelle. Enfin, les consolidateurs insistent sur la nécessité d’investir dans la formation des équipes et de renforcer l’engagement des directions générales, condition indispensable pour faire évoluer les pratiques.

SB

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Commerce extérieur : Dakhla, 4ème halte de la caravane de PortNet https://lnt.ma/commerce-exterieur-dakhla-4eme-halte-de-la-caravane-de-portnet/ Thu, 04 Dec 2025 13:51:17 +0000 https://lnt.ma/?p=538671 La région de Dakhla-Oued Eddahab, reconnue comme un pôle stratégique majeur et une porte d’entrée cruciale vers l’Afrique subsaharienne, vient d’accueillir la quatrième étape de la Caravane Régionale du Commerce Extérieur organisée par PortNet. L’événement s’inscrit dans la dynamique d’accompagnement et de proximité de la société nationale pour la modernisation des échanges. « Dans un contexte […]

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La région de Dakhla-Oued Eddahab, reconnue comme un pôle stratégique majeur et une porte d’entrée cruciale vers l’Afrique subsaharienne, vient d’accueillir la quatrième étape de la Caravane Régionale du Commerce Extérieur organisée par PortNet. L’événement s’inscrit dans la dynamique d’accompagnement et de proximité de la société nationale pour la modernisation des échanges.

« Dans un contexte marqué par le développement exceptionnel des provinces du Sud, cette initiative vise à positionner Dakhla au cœur de l’intégration économique et logistique du Maroc avec le continent africain », dit-on auprès de PortNet.

Et d’affirmer que l’étape de Dakhla se distingue par un partenariat renforcé avec les acteurs institutionnels locaux, notamment la Région, la Wilaya, la Chambre de Commerce d’industrie et de services Dakhla, le CRI de Dakhla-Oued Eddahab, l’Administration des Douanes et Impôts Indirects et l’Agence en charge du projet du Port Dakhla Atlantique.

L’objectif central de la caravane consiste à sensibiliser et former les opérateurs économiques à la digitalisation comme levier essentiel pour la fluidification des échanges. Il consiste également à mettre en lumière les opportunités offertes par les projets d’infrastructures majeurs, en particulier le futur Port Dakhla Atlantique, la zone logistique et les corridors commerciaux vers l’Afrique.

La caravane ambitionne aussi de démontrer la valeur ajoutée de la plateforme nationale PortNet, présentée comme un catalyseur fondamental de la compétitivité et de la modernisation des procédures du commerce extérieur.

Organisée au sein de l’École Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG) de Dakhla, cette journée a proposé un contenu axé sur la vision stratégique régionale, avec notamment une table ronde réunissant les partenaires régionaux autour du thème porteur : « Dakhla : Port Atlantique et Hub africain pour le commerce extérieur ».

Le programme prévoyait également une séance d’ouverture officielle en présence des figures institutionnelles ; un exposé détaillé sur le Port Dakhla Atlantique, insistant sur son rôle stratégique dans l’intégration africaine du Royaume; une présentation experte des services de la plateforme PortNet et de la digitalisation des procédures; des ateliers pratiques assurés par les équipes de PortNet, garantissant une appropriation concrète des outils digitalisés par les opérateurs.

À travers cette quatrième halte, les objectifs affichés sont clairs, à savoir le soutien à l’attractivité économique et logistique de Dakhla-Oued Eddahab,la promotion de la compétitivité des entreprises régionales (exportateurs et importateurs) et l’accompagnement de la transformation digitale du commerce extérieur dans le Sud.

Et à travers ces objectifs, on veut bien renforcer l’intégration du Maroc dans les chaînes de valeur africaines, en encourageant un écosystème commercial innovant et durable.

H.Z

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AMMC : visa sur le prospectus relatif à l’émission par FEC d’un emprunt obligataire ordinaire de 2 MMDH https://lnt.ma/ammc-visa-sur-le-prospectus-relatif-a-lemission-par-fec-dun-emprunt-obligataire-ordinaire-de-2-mmdh/ Thu, 04 Dec 2025 13:44:51 +0000 https://lnt.ma/?p=538669 L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir visé, mercredi, un prospectus relatif à l’émission par FEC (Fonds d’équipement communal) d’un emprunt obligataire ordinaire de 2 milliards de dirhams (MMDH). D’une maturité de 15 ans et 45 jours, cet emprunt, dont la période de souscription s’étale du 10 au 12 décembre 2025 inclus, […]

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L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir visé, mercredi, un prospectus relatif à l’émission par FEC (Fonds d’équipement communal) d’un emprunt obligataire ordinaire de 2 milliards de dirhams (MMDH).

D’une maturité de 15 ans et 45 jours, cet emprunt, dont la période de souscription s’étale du 10 au 12 décembre 2025 inclus, est composé de deux tranches non cotées, indique l’Autorité dans un communiqué.

Pour la tranche A, le taux d’intérêt facial, situé entre 2,8% et 2,9%, est révisable annuellement. Ce taux est fixé pour la 1ère année, en référence aux taux moyen pondéré 6 mois (180 jours) publiés par Bank Al-Maghrib.

Concernant la tranche B, le taux d’intérêt (entre 2,76% et 2,81%) est également révisable annuellement. Pour la 1ère année, ce taux est fixé en référence au taux Bons du Trésor 52 semaines publié par Bank Al-Maghrib en date du 26 novembre 2025.

La prime de risque varie entre 55 et 65 points de base (pbs) pour la tranche A et entre 45 et 50 pbs pour la tranche B.

LNT

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PLF 2026: Fouzi Lekjaa défend un chantier social et économique de long terme https://lnt.ma/plf-2026-fouzi-lekjaa-defend-un-chantier-social-et-economique-de-long-terme/ Thu, 04 Dec 2025 09:50:41 +0000 https://lnt.ma/?p=538666 Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé, mercredi à Rabat, que le projet de loi de finances (PLF) de 2026 s’inscrit dans un processus historique qui s’étend sur plus de 26 ans, en ligne avec les Hautes Orientations Royales visant à bâtir un modèle de développement conciliant les dimensions économique et sociale. […]

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Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé, mercredi à Rabat, que le projet de loi de finances (PLF) de 2026 s’inscrit dans un processus historique qui s’étend sur plus de 26 ans, en ligne avec les Hautes Orientations Royales visant à bâtir un modèle de développement conciliant les dimensions économique et sociale.

Intervenant lors d’une séance plénière à la Chambre des conseillers, consacrée à la discussion générale du PLF 2026, M. Lekjaa a rappelé que l’Exécutif a veillé depuis le début de son mandat à mettre en œuvre le chantier de l’Etat social conformément à un agenda clair et un calendrier défini.

Il a précisé qu’environ 12 millions de citoyens bénéficient aujourd’hui de l’aide directe, selon un dispositif fondé sur un ensemble de mécanismes de ciblage, soulignant que ce chantier ne peut être évalué à l’échelle d’une seule année budgétaire ni d’une seule législature gouvernementale ou parlementaire. Il s’agit, pour M. Lekjaa, d’un projet progressif reposant sur la capitalisation et l’accumulation, jusqu’à atteindre sa pleine maturité et réaliser ses objectifs. Le ministre a fait savoir que le coût de cet effort gouvernemental s’élève à près de 50 milliards de dirhams (MMDH), notant l’existence d’aspects qui nécessitent un suivi permanent et une approche dynamique et positive, notamment en ce qui concerne les modalités d’éligibilité des différentes catégories, actuellement en cours de révision.

Au sujet du logement, M. Lekjaa a expliqué qu’une décision politique a été prise pour passer d’un dispositif reposant sur les exonérations fiscales à un système d’aide directe, assorti de critères, de conditions et d’enveloppes financières suffisantes pour son déploiement. Cette orientation, a-t-il poursuivi, se reflète clairement dans les tableaux et projections budgétaires du projet de loi de finances.

En outre, le ministre a indiqué que le pilier social englobe l’effort soutenu d’amélioration des systèmes d’éducation et de santé, soulignant que l’accélération de la construction, de la réhabilitation et de la programmation des hôpitaux, ainsi que les crédits qui leur sont dédiés, s’inscrivent dans un choix politique structurant, traduit par une classification budgétaire validée par la loi organique relative à la loi de finances.

Sur le plan économique, M. Lekjaa a affirmé que les choix stratégiques du Royaume constituent une fierté pour tous, compte tenu de leur pertinence et de leur capacité d’adaptation aux transformations et chocs mondiaux.

L’économie nationale, a-t-il rappelé, a réussi à dépasser les répercussions de la pandémie de Covid-19, démontrant une résilience élevée, et se dirige vers la clôture de l’exercice en cours avec un déficit de 3,5% et une réduction de la dette publique à moins de 66%, tout en maintenant la même dynamique en 2026, ce qui constitue un acquis majeur pour le Royaume.

Pour ce qui est de la réforme fiscale, M. Lekjaa a fait savoir qu’elle a permis au Maroc d’enregistrer une hausse annuelle de 18% des recettes sans augmentation de la pression fiscale. Bien au contraire, l’impôt sur les sociétés (IS) a été abaissé de 30% à 20% pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100 millions de dirhams (MDH), a-t-il noté. S’agissant de la nouvelle génération de programmes de développement territorial intégré, annoncée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le Discours du Trône, M. Lekjaa a souligné que le gouvernement a interagi avec les Hautes Orientations Royales en intégrant l’ensemble des mesures nécessaires pour assurer une mise en œuvre optimale et en temps opportun. Il a rappelé, à cet effet, la création d’un compte spécial destiné à accueillir les différents programmes contenus dans le discours Royal.

Le gouvernement, a ajouté le ministre, a lancé un débat public, associant diverses catégories de la société, en vue d’élaborer des programmes répondant aux priorités de la population. Ces programmes seront inscrits dans le cadre de ce compte, lequel sera doté d’une enveloppe financière largement supérieure aux 20 MMDH prévus dans le PLF.

 

LNT avec Map

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La BAD accorde une garantie de 450 M€ pour soutenir l’investissement vert de l’OCP https://lnt.ma/la-bad-accorde-une-garantie-de-450-me-pour-soutenir-linvestissement-vert-de-locp/ Thu, 04 Dec 2025 09:36:07 +0000 https://lnt.ma/?p=538662 Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi, l’octroi d’une garantie partielle de crédit non souveraine de 450 millions d’euros au profit du Groupe de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Déployé pour la première fois au Maroc, ce nouvel instrument de financement a pour ambition de permettre au […]

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi, l’octroi d’une garantie partielle de crédit non souveraine de 450 millions d’euros au profit du Groupe de l’Office chérifien des phosphates (OCP).

Déployé pour la première fois au Maroc, ce nouvel instrument de financement a pour ambition de permettre au Groupe OCP de mobiliser, auprès d’institutions financières internationales, un prêt aligné à son cadre de financement vert pouvant atteindre 530 millions d’euros, afin de sécuriser le financement à long terme de son Programme d’investissement vert 2023‑2030, indique la BAD dans un communiqué.

« En tirant parti de notre notation AAA pour mobiliser des capitaux internationaux, nous soutenons la transition du Groupe OCP vers une production d’engrais à faible empreinte carbone, le développement des énergies renouvelables et une gestion durable de l’eau, des piliers essentiels pour la sécurité alimentaire et climatique sur le continent », a indiqué Achraf Tarsim, responsable-pays de la BAD pour le Maroc.

Les ressources mobilisées contribueront à la mise en place de projets pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, développer les énergies propres et améliorer l’efficacité opérationnelle, tant sur le plan hydrique qu’énergétique, précise la même source, notant qu’elles soutiendront également des initiatives en faveur de la préservation de la santé des sols et de la promotion de pratiques agricoles durables.

Cette opération facilitera le financement d’un portefeuille d’investissements verts permettant d’éviter plus de 43 millions de tonnes d’émissions de CO₂ sur la période 2026-2038 et favoriser la création de milliers d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes.

Le projet s’inscrit dans le cadre des Quatre points cardinaux de la Banque, qui visent notamment à libérer le potentiel financier de l’Afrique et à attirer les capitaux nécessaires au financement du développement durable sur le continent, ainsi que le développement d’infrastructures résilientes créatrices de valeur ajoutée.

 

LNT avec Map

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RAM ouvre la première ligne directe Casablanca-Los Angeles https://lnt.ma/ram-ouvre-la-premiere-ligne-directe-casablanca-los-angeles/ Thu, 04 Dec 2025 09:30:29 +0000 https://lnt.ma/?p=538659 Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, jeudi, le lancement d’une nouvelle liaison aérienne directe entre Casablanca et Los Angeles à compter du 7 juin 2026. Cette route aérienne inédite, première connexion directe (en 12 heures) entre l’Afrique et la côte Pacifique des États-Unis, constitue une avancée majeure dans le développement du réseau long-courrier de la […]

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Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, jeudi, le lancement d’une nouvelle liaison aérienne directe entre Casablanca et Los Angeles à compter du 7 juin 2026.

Cette route aérienne inédite, première connexion directe (en 12 heures) entre l’Afrique et la côte Pacifique des États-Unis, constitue une avancée majeure dans le développement du réseau long-courrier de la compagnie nationale, précise RAM dans un communiqué.

Opérée à raison de trois fréquences par semaine, cette nouvelle ligne répond à une demande croissante de mobilité intercontinentale, à la veille de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, fait savoir la même source.

Elle s’adresse aux diasporas marocaine et africaine, aux touristes américains ainsi qu’aux voyageurs d’affaires et aux supporters marocains, africains et européens souhaitant se rendre aux États-Unis pour cet événement planétaire.

« Cette ligne directe vers Los Angeles est bien plus qu’une nouvelle destination. C’est un jalon historique pour la compagnie et pour la connectivité aérienne du continent africain. Elle illustre notre ambition de rapprocher le Maroc des grands pôles économiques, touristiques et culturels mondiaux, tout en soutenant la dynamique d’ouverture internationale du Royaume », a déclaré le Président-Directeur Général de RAM, Hamid Addou, cité dans le communiqué.

Et de poursuivre : » En tant qu’acteur clé du tourisme national, Royal Air Maroc contribue ainsi à renforcer la visibilité de la destination Maroc sur le marché américain, l’un des plus importants émetteurs de voyageurs ».

Avec cette nouvelle liaison, Casablanca consolide son rôle de hub aérien majeur, reliant efficacement l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. Ce lancement s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement de RAM axé sur le renforcement de la flotte, l’ouverture de nouvelles lignes et la densification des dessertes internationales et domestiques.

Les vols seront ainsi opérés à bord des Boeing 787 Dreamliner, appareils modernes reconnus pour leur confort, leur performance et leur technologie de pointe. Les passagers bénéficieront d’un service à bord de qualité, d’un divertissement individuel varié et d’un excellent niveau de confort idéal pour les trajets long-courriers. Ainsi, la compagnie confirme son ancrage en Amérique du Nord, où elle dessert déjà New York, Washington, Miami, Montréal et Toronto. Cette nouvelle liaison s’accompagne également d’une augmentation des fréquences sur d’autres routes long-courrier stratégiques, telles que São Paulo, Miami, Washington et Dubaï.

Avec cette ouverture, Royal Air Maroc réaffirme son rôle de compagnie de référence en Afrique et consolide la position du Maroc comme carrefour aérien mondial, en perspective notamment de la Coupe du Monde de la FIFA 2030, coorganisée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal. Le programme des vols prévoit des départs de Casablanca les mardis, vendredis et dimanches, avec un décollage à 04h00 et une arrivée à Los Angeles à 08h20. Depuis Los Angeles, les vols décollent à 10h20 pour une arrivée à Casablanca à 05h25 le lendemain.

Les billets seront disponibles à la vente à partir du jeudi 04 décembre 2025, sur le site internet de Royal Air Maroc, via les centres d’appel et les agences commerciales de la Compagnie, ainsi que dans l’ensemble du réseau des agences de voyages partenaires, conclut le communiqué.

 

LNT avec Map

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BCP fusionne ICF Al Wassit avec Upline Securities pour renforcer son offre boursière https://lnt.ma/bcp-fusionne-icf-al-wassit-avec-upline-securities-pour-renforcer-son-offre-boursiere/ Wed, 03 Dec 2025 12:38:25 +0000 https://lnt.ma/?p=538595 Le Groupe BCP a annoncé la fusion-absorption de sa plateforme de bourse en ligne, ICF Al Wassit, par Upline Securities, la société de bourse du groupe. Cette opération stratégique s’inscrit dans une démarche de convergence destinée à renforcer l’offre globale mise à disposition des investisseurs particuliers et professionnels. En réunissant la dimension digitale d’ICF Al […]

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Le Groupe BCP a annoncé la fusion-absorption de sa plateforme de bourse en ligne, ICF Al Wassit, par Upline Securities, la société de bourse du groupe. Cette opération stratégique s’inscrit dans une démarche de convergence destinée à renforcer l’offre globale mise à disposition des investisseurs particuliers et professionnels.

En réunissant la dimension digitale d’ICF Al Wassit et l’expertise opérationnelle d’Upline Securities, BCP entend proposer une plateforme unifiée, capable d’offrir une intermédiation multicanale conforme aux standards actuels des marchés financiers. Le groupe souligne que cette intégration permettra un accès simplifié aux produits et services boursiers, ainsi qu’à des outils de suivi et d’exécution plus performants.

La complémentarité entre les services physiques et numériques vise notamment à améliorer la qualité d’accompagnement et la fluidité de l’expérience client. BCP met également en avant un renforcement de la robustesse opérationnelle et des capacités d’exécution grâce à cette consolidation.

Le groupe assure que la transition se déroulera sans impact pour les utilisateurs actuels. Les services seront maintenus et les engagements en matière de sécurité, de confidentialité et de continuité opérationnelle resteront garantis. Les équipes des deux entités sont mobilisées pour accompagner les clients tout au long du processus d’intégration.

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Bilan d’exécution de la Loi de Finances 2025 : Un déficit budgétaire de 60 milliards de dhs https://lnt.ma/bilan-dexecution-de-la-loi-de-finances-2025-un-deficit-budgetaire-de-60-milliards-de-dhs/ Wed, 03 Dec 2025 10:38:10 +0000 https://lnt.ma/?p=538622 Le projet de loi de finances 2026 a été adopté en première lecture par la Chambre des Représentants le 14 novembre dernier et devrait l’être définitivement au plus tard le 10 décembre prochain. En même temps, le ministère des Finances a publié sa note de conjoncture datée de novembre, très actualisée, qui expose les exécutions […]

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Le projet de loi de finances 2026 a été adopté en première lecture par la Chambre des Représentants le 14 novembre dernier et devrait l’être définitivement au plus tard le 10 décembre prochain.

En même temps, le ministère des Finances a publié sa note de conjoncture datée de novembre, très actualisée, qui expose les exécutions de la loi de finances 2025 avec ses réalisations économiques et budgétaires.

Rappelons que la loi de finances 2025 est la première d’une programmation budgétaire triennale 2025-2027, qui s’inscrit dans une stratégie visant à réduire progressivement le déficit budgétaire, avec des objectifs de 4,1% à 3,5% du PIB en 2025, 3% en 2026 et 3% en 2027, après avoir modernisé le régime fiscal avec des allègements en faveur des entreprises et des particuliers, renforcé les budgets santé et éducation, et encouragé l’investissement étranger notamment. Et ce, en comptant sur un taux de croissance économique de 4%.

A ce titre, les chiffres et analyses de la Note de conjoncture du ministère des Finances de novembre nous permettent d’évaluer le niveau d’exécution de la Loi de Finances 2025 à la veille de l’entrée en vigueur de celle de 2026 le premier janvier prochain.

Ainsi, dans un environnement économique international, la zone Euro en particulier terminerait l’année avec une croissance atone de moins de 1% pour les principaux pays du continent que sont l’Allemagne avec 0,2%, la France 0,7% et l’Italie 0,4%. Le Maroc devant faire beaucoup mieux avec une tendance à la hausse de sa croissance dans tous les secteurs de son économie. En effet, le secteur agricole, qui suscite toutes les inquiétudes, a connu à fin juin une hausse de sa valeur ajoutée de + 4,6%, le secteur industriel de 5,2% et le tourisme de 14% à fin octobre avec 16,6 millions d’arrivées touristiques en 2025.
Mais, le plus important c’est que les deux facteurs « connus et reconnus » de la croissance économique, à savoir la consommation et l’investissement se conjuguent pour booster la croissance au Maroc. En effet, selon la note de conjoncture en question la consommation des ménages « maintient sa vigueur, soutenue par les mesures en faveur du pouvoir d’achat mises en œuvre par les pouvoirs publics, dans un contexte d’inflation qui reste maîtrisée (+0,1% en octobre). Elle bénéficie aussi des transferts des MRE (+1,1% à 92,7 milliards de dirhams à fin septembre), de la création de 220.000 postes d’emplois rémunérés au T3-2025 et de la hausse des crédits à la consommation (+4,2% à fin septembre) ».

« Alors que l’effort d’investissement est « stimulé par les grands chantiers structurants et les dépenses d’équipement du Budget général de l’État de +8,3% à 86,2 milliards de dirhams à fin octobre. Cette dynamique bénéficierait également du raffermissement notable à fin septembre des recettes des IDE de +39,5%, des importations de biens d’équipement +13,9% et des crédits à l’équipement de +22,8% ».

Par ailleurs la balance commerciale, un des agrégats fondamentaux de la stabilité du Maroc affiche des exportations en hausse de 3,6% à fin septembre, liée notamment à l’augmentation des exportations de phosphates et dérivés (+19,2%), de l’agriculture et agroalimentaire (+3,4%) et de l’aéronautique (+6,1%). Augmentation qui concerne également fortement les importations qui ont cru de 9,2% à la même date, tirées par l’ensemble des groupes de produits, à l’exception des importations des produits énergétiques qui ont reculé de 5,1%, portant le déficit commercial à 17,7% et engendrant ainsi un repli du taux de couverture de 3,1 points, à 57,2% à fin septembre.

Sur le plan budgétaire, la note de conjoncture, compte tenu de l’exécution de la Loi de Finances à fin octobre 2025, affiche un déficit budgétaire de 60,3 milliards de dirhams, contre 47,4 milliards l’année précédente. Il résulte d’un taux d’accroissement des dépenses globales de +56,3 milliards de dirhams soit +16,6%, supérieur à celui des recettes ordinaires qui ont pourtant augmenté de +14,9% à + 43,4 milliards de dirhams.

Et, ce sont les recettes fiscales qui encore cette année tiennent la dragée haute en la matière.  Sachant que si les recettes ordinaires (fiscales et non fiscales), ont enregistré un taux de réalisation de 84,5% à 334,1 milliards de dirhams, les seules recettes fiscales se sont raffermies de 15,2% pour atteindre 280,8 milliards de dirhams à la même date, à hauteur de 87,7% des prévisions de la Loi de Finances 2025.

Elles traduisent un élargissement de l’assiette fiscale engendré par la grande réforme fiscale avec ses réductions de taux. Donc, elles ont été impulsées par les recettes des impôts directs qui se sont consolidées de 23% à 134 milliards enregistrant un taux de réalisation exceptionnelle de 96,2%. Il s’agit de l’IS qui a pris 29,7% à 74,1 milliards de dirhams, avec la précision importante de son taux de réalisation de 101,5 %. Mais aussi, des recettes de l’IR qui se sont accrues de 15,8% pour se situer à 55,9 milliards de dirhams, avec un taux de réalisation de 91,9% et de la TVA dont les recettes se sont améliorées de 9,1% à 79,7 milliards de dirhams pour un taux de réalisation de 79%.

Quant aux recettes non fiscales, elles ont également augmenté de 14,7% pour s’établir à 49,4 milliards de dirhams à fin octobre 2025, se concrétisant à hauteur de 69%. Cette évolution s’explique par l’appréciation des recettes en provenance des établissements et entreprises publics de 18,4% à 16,1 milliards de dirhams et des autres recettes non fiscales de 20% pour s’élever à 33,3 milliards de dirhams, dont 18,8 milliards au titre des mécanismes de financements innovants, résultat de la réforme en la matière et de 11,7 milliards au titre des produits divers des ministères.

Du côté des dépenses ordinaires, qui avec un taux de réalisation de 84,2% se sont appréciées de 16,1% à 298 milliards de dirhams, l’on retient deux éléments importants qui concernent d’une part, les dépenses en intérêts de la dette et celui des charges de la compensation de l’autre.

Le comportement des charges en intérêts de la dette constitue une ligne à regarder de près parce qu’exécutées à hauteur de 89,3%, elles ont augmenté de 23,6% pour atteindre 38,1 milliards de dirhams. Cette évolution recouvre une hausse des charges en intérêts de la dette intérieure de 36,9% à 30,2 milliards de dirhams et une baisse de celles de la dette extérieure de 9,9% à 7,9 milliards de dirhams.

A noter également, la conversion économique du pays avec la baisse importante des charges de la compensation, qui ont enregistré un taux de réalisation de 93,1%, tout en reculant de 25,4% pour se situer à près de 16 milliards de dirhams uniquement. Cette évolution s’explique, d’une part, par la diminution des dépenses liées au gaz butane de -2,1 milliards de dirhams, au sucre de -1,2 milliard de dirhams et à la farine nationale de blé tendre de -441 millions de dirhams, ainsi que par la non-reconduction de la subvention en faveur des professionnels du secteur du transport routier, dont le montant accordé à la même période de l’année précédente avait atteint 1,7 milliard de dirhams.

Dans la note de conjoncture du ministère des Finances de novembre, c’est l’aggravation du niveau du déficit budgétaire à octobre 2025, qui passe de 47,4 à 60,3 milliards de dirhams qui retient l’attention ! Sachant que de la situation des charges et ressources du Trésor dégage un besoin de financement de 73 milliards de dirhams à deux mois de la fin de l’année, contre 52,4 milliards l’année précédente. Lequel besoin a été couvert par le recours aux financements intérieur et extérieur respectivement de 39,3 et 33,7 milliards de dirhams respectivement.

Toutefois, dans un Maroc qui bouge par la mise en œuvre de réformes tous azimuts, qui se traduisent par des investissements publics et privés de grande envergure, réalisés sur tout le pays avec un accent sur les secteurs prioritaires comme la santé et l’éducation dont la construction et la mise à niveau d’écoles et d’hôpitaux et des infrastructures, l’aggravation du déficit budgétaire se justifie et devrait s’améliorer au bout de la loi de finances triennale. D’autant que son financement est réalisé en dirhams et en devises pour un certain confort de la balance des paiements. La diminution du déficit budgétaire programmée par la Loi de finances triennale s’appuie sur la prévision d’une croissance résultant de ces efforts d’investissements qu’il faut mesurer également par des signes d’utilisation massive de nouvelles sources de financement alternatives et innovants comme le démontrent les chiffres publics du marché des capitaux, la bourse et le marché de la dette privée, qui accumulent les émissions d’obligations et les introductions en bourse en milliards de dirhams. Preuve s’il en est, les performances des indices MASI et MASI 20, qui à fin octobre 2025, affichent +28,8 et 29,8 % par rapport à fin octobre 2024…

 

Afifa Dassouli

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LOGINTEK : inauguration d’une zone industrielle et logistique intégrée à Sidi Aidi https://lnt.ma/logintek-inauguration-dune-zone-industrielle-et-logistique-integree-a-sidi-aidi/ Wed, 03 Dec 2025 10:20:48 +0000 https://lnt.ma/?p=538613 ZINAFRIK Développement a procédé, mardi, à l’inauguration officielle de LOGINTEK, présentée comme la première zone industrielle et logistique privée totalement intégrée du Maroc. Implantée à Sidi Aidi, dans la région Casablanca-Settat, cette plateforme se veut un nouvel outil de développement industriel et logistique à l’échelle régionale et nationale. S’étendant sur 123 hectares, pour un investissement […]

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ZINAFRIK Développement a procédé, mardi, à l’inauguration officielle de LOGINTEK, présentée comme la première zone industrielle et logistique privée totalement intégrée du Maroc. Implantée à Sidi Aidi, dans la région Casablanca-Settat, cette plateforme se veut un nouvel outil de développement industriel et logistique à l’échelle régionale et nationale.

S’étendant sur 123 hectares, pour un investissement de 2,3 milliards de dirhams au titre de sa première tranche, LOGINTEK se positionne comme un écosystème complet destiné à accueillir aussi bien les petites et moyennes entreprises que les grands groupes internationaux. Le projet vise à offrir aux opérateurs un environnement opérationnel où les contraintes administratives, logistiques et infrastructurelles sont réduites, afin de leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier.

Selon les données communiquées à l’occasion de l’inauguration, le taux de commercialisation avoisine déjà 50 %, ce qui traduit un intérêt marqué de la part des investisseurs. Des entreprises issues de plusieurs pays – Espagne, Autriche, Corée, France, Suisse, Russie, Égypte, ainsi que des opérateurs marocains – ont d’ores et déjà choisi de s’y implanter. La zone se présente comme multisectorielle et ouverte à une diversité d’activités industrielles et de services.

Située à proximité immédiate des grands axes de transport, la zone bénéficie d’une localisation qualifiée de stratégique. LOGINTEK se trouve à environ 30 kilomètres de l’aéroport international Mohammed V et 50 kilomètres du port de Casablanca. Elle est desservie par l’autoroute A7, la Route nationale 9, ainsi qu’une ligne ferroviaire longeant le site par le nord. Cette configuration est conçue pour faciliter les flux logistiques à différentes échelles – locale, nationale, régionale et internationale – avec des délais de transit réduits et une optimisation des coûts de transport.

La zone intègre un ensemble d’infrastructures complémentaires destinées à renforcer son attractivité. Un port sec sous douane permet de réaliser les formalités douanières directement sur site, sans passage systématique par le port maritime, ce qui vise à réduire les délais et les coûts des opérations d’import-export. LOGINTEK comprend également une zone logistique moderne de 60.000 m², un espace TIR dédié aux transporteurs routiers internationaux, une technopole orientée vers l’innovation et un guichet unique regroupant les principales démarches administratives. L’ensemble est conçu pour centraliser des services habituellement dispersés, dans une optique de simplification des procédures.

Au-delà de sa vocation industrielle et logistique, la zone comprend des équipements destinés à offrir un cadre de travail et de vie jugé attractif. Sont notamment prévus un data center relié à une infrastructure en fibre optique, un centre d’affaires, un centre d’appel, une polyclinique, un hôtel, un centre commercial, une mosquée ainsi que des espaces verts aménagés. Ces installations visent à favoriser l’implantation et la fidélisation des ressources humaines, tout en répondant à des besoins de services de proximité.

Le projet intègre, par ailleurs, des composantes liées au développement durable. La zone est dotée d’infrastructures électriques de dernière génération, de dispositifs d’énergies renouvelables, d’installations photovoltaïques et d’une station de traitement des eaux usées. Ces équipements s’inscrivent dans une démarche de réduction de l’empreinte environnementale et répondent aux attentes croissantes en matière de responsabilité écologique dans le choix des sites d’implantation.

Sur le plan socio-économique, LOGINTEK est présenté comme un vecteur de création d’emplois et de développement régional. Les promoteurs évoquent une fourchette de 12.000 à 15.000 emplois directs à terme, dans une diversité de secteurs et de niveaux de qualification. Ces perspectives d’emploi bénéficieraient notamment aux populations locales, en coordination avec l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC). Le projet devrait également générer des emplois indirects dans les activités connexes, telles que la sous-traitance, la fourniture de services et la logistique.

Les porteurs du projet soulignent que la réalisation de LOGINTEK a reposé sur une coopération étroite avec les pouvoirs publics et les institutions concernées. Le gouvernement, les autorités locales, l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), la province de Settat et le Centre régional d’investissement (CRI) ont accompagné le projet, notamment en matière de facilitation des démarches administratives et d’appui aux investisseurs. Ce mode de coopération est présenté comme un exemple de partenariat public-privé appliqué à une zone industrielle et logistique de nouvelle génération.

Pour accompagner l’essor du site, une usine de construction préfabriquée, MONDE PREFA, est également mise en avant. Elle propose des solutions de bâtiments préfabriqués répondant à des standards internationaux, avec l’objectif de réduire les délais de réalisation et de faciliter l’installation rapide des entreprises au sein de la zone.

Selon les promoteurs, l’inauguration marque le début d’une nouvelle phase de développement pour LOGINTEK. Des extensions et projets complémentaires sont en cours de réflexion, visant à renforcer la position du site comme pôle industriel et logistique de référence en Afrique du Nord.

LNT

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Entretien avec Ouns Lemseffer : « Le continent africain représente l’un des marchés les plus porteurs pour la croissance à long terme » https://lnt.ma/entretien-avec-ouns-lemseffer-le-continent-africain-represente-lun-des-marches-les-plus-porteurs-pour-la-croissance-a-long-terme/ Wed, 03 Dec 2025 10:05:01 +0000 https://lnt.ma/?p=538600 À l’occasion des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum, Ouns Lemseffer, managing partner du bureau d’Ashurst au Maroc, a accepté de répondre à nos questions. Spécialiste du financement de projets, du financement structuré, des marchés de capitaux et du private equity en Afrique francophone, elle évoque les dynamiques actuelles du private capital en Afrique, […]

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À l’occasion des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum, Ouns Lemseffer, managing partner du bureau d’Ashurst au Maroc, a accepté de répondre à nos questions. Spécialiste du financement de projets, du financement structuré, des marchés de capitaux et du private equity en Afrique francophone, elle évoque les dynamiques actuelles du private capital en Afrique, ainsi que les conditions nécessaires pour accélérer les investissements structurants.

 

La Nouvelle Tribune : Vous avez participé aux Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum à un moment où la mobilisation du capital privé est devenue un impératif pour l’Afrique. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur les dynamiques du private capital sur le continent ?

Ouns Lemseffer : Le private capital en Afrique est aujourd’hui à un tournant de maturité. Nous observons une évolution notable : les investisseurs ne perçoivent plus le continent uniquement sous l’angle du risque, mais davantage comme un horizon de diversification et de croissance structurelle et durables. Les investisseurs disposent d’une appétence croissante pour les projets bien structurés, innovant et à fort impact. Nous sommes passés d’une logique opportuniste à une logique de construction et de structuration de projets bancables sur le long terme dans des secteurs clés (transition énergétique, télécom, agribusiness, etc.) ce qui est un signe de maturité du marché.

L’Afrique nécessite environ 150 milliards de dollars par an pour combler ses besoins en infrastructures, contre 75 milliards actuellement investis. Quels leviers peuvent permettre d’accélérer ce rattrapage ?

Trois leviers me paraissent essentiels :

  1. Standardiser et sécuriser les initiatives et cadres réglementaires des PPP au sens large du terme

La prévisibilité juridique reste un facteur décisif pour accélérer les flux de capitaux privés. La standardisation donne de la visibilité aux investisseurs, réduit les coûts de transaction et accélère les délais de bouclage financier.

  1. Renforcer les mécanismes de réduction des risques (derisking)

Garanties de première perte, assurances politiques ou mécanismes de réhaussement de crédit : ces outils permettent de réduire le coût du capital et d’attirer des investisseurs institutionnels plus averses au risque. Certaines institutions offrent également des garanties de liquidité, permettant d’allonger la maturité de certains financements, en particulier pour le financement d’infrastructures durables pour des personnes à faible revenu.

  1. Innover et utiliser davantage les marchés de capitaux pour diversifier le profil des investisseurs

L’innovation financière est clé dans ces marchés. Les investisseurs sont en demande d’outils innovants qui permettent d’aligner les attentes des investisseurs internationaux et régionaux et les besoins des opérateurs publics ou privés. La titrisation, aujourd’hui utilisée comme outil de financement tout secteur confondu, en est un excellent exemple. Le succès du financement du Programme Electricité Pour Tous (PEPT) en Côte d’Ivoire (qui vient de boucler avec succès la deuxième phase de son financement) et auquel j’ai participé lors de ses deux phases, devrait être répliqué à plus grande échelle.

Cette opération emblématique a été soutenue par des partenaires techniques et financiers internationaux qui sont intervenus en qualité d’investisseurs de référence. La structuration s’est effectuée dans le cadre d’une approche holistique et d’une innovation inédite. J’espère voir cette structure se déployer à plus grande échelle sur l’ensemble du continent.

Vous insistez sur l’importance d’une approche holistique du cadre juridique. Quels sont, selon vous, les piliers réglementaires indispensables pour attirer les capitaux de long terme vers les infrastructures africaines ?

British International Investment (BII) a publié un rapport extrêmement intéressant en octobre 2025 sur le rôle de la titrisation dans le développement des marchés de capitaux en Afrique. Ils y décrivent de manière très intéressante et pertinente l’importance d’adopter une approche holistique du cadre juridique afin de passer à l’étape supérieure. Cela signifie :

  1. Un cadre réglementaire de la titrisation soutenu par un système de régulation et d’exécution prévisible et holistique, incluant un traitement fiscal neutre.
  2. Une offre adéquate d’actifs “titrisables”, c’est-à-dire des actifs répondant aux critères nécessaires en matière de qualité de crédit et de structuration, ainsi que des cédants disposés à les fournir.
  3. Des investisseurs capables et disposés à investir, créant une demande pour les actifs titrisés.
  4. Un écosystème de participants compétents, comprenant des conseillers transactionnels, fiduciaires, administrateurs, avocats, émetteurs et gestionnaires, ainsi que des régulateurs disposant des ressources nécessaires pour approuver, suivre et faire respecter les exigences de transparence et de responsabilité.
  5. Une stabilité macroéconomique, et, dans les phases initiales, idéalement la présence d’un “champion”, d’un “disrupteur” ou d’une “crise” suffisamment forte pour rompre le statu quo et impulser les changements nécessaires.

 

Le financement mixte devient un outil essentiel pour catalyser le capital privé. Comment évolue la structuration de ces mécanismes et quel rôle Ashurst joue-t-il dans ce domaine ?

Tout à fait. Le financement mixte a évolué pour être aujourd’hui catalyseur structurant des projets d’infrastructure et de transition énergétique.

Les innovations récentes portent sur :

  • la combinaison d’instruments différents (dette, equity, quasi-equity)
  • la combinaison d’investisseurs différents (banques commerciales, DFIs, ECAs, fonds de dette)

Avec mes collègues Meriem Komiha et Yasmine Hitane (qui ont également rejoint Ashurst), nous avions conseillé l’ensemble du pool de prêteurs composé de banques commerciales et de fonds de dette dans le cadre du financement innovant de la centrale à gaz Al Wahda de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) au Maroc d’une capacité de 990MW, d’un investissement total de 4,2 milliards de dirhams (420 millions d’euros). Il s’agit de la première mise en place de fonds de dette sur le Continent et nous sommes très fiers de voir le Maroc et l’ONEE comme pionnier dans l’utilisation des fonds de dettes pour la diversification des sources de financement dans le développement des infrastructures stratégiques. Cette opération fait suite à la réforme d’envergure de la loi 33-06 sur la titrisation à laquelle j’avais participé aux côtés du Ministère de l’Economie et des Finances pour faire de la titrisation un véritable outil de diversification des sources de financement. Ashurst dispose d’une expertise reconnue en financements structurés et notre rôle avec plusieurs autres associés comme Tom Longmuir et Agathe Motte et d’accélérer la standardisation de ces produits en innovants et blended finance en combinant les meilleurs standards internationaux et une connaissance approfondie du droit local dans chacun des marchés où nous opérons.

En matière de private equity, quels secteurs africains observez-vous aujourd’hui comme les plus porteurs : énergie, digital, agriculture, logistique, santé ?

Les opportunités les plus fortes se situent aujourd’hui dans :

  • Énergie et transition énergétique : particulièrement le solaire, les réseaux, le stockage et l’hydrogène bas-carbone.
  • Digital et infrastructures de données : Data centers, fibre, fintech : c’est un secteur où la demande croissance dépasse largement l’offre.
  • Logistique et supply chain: l’intégration régionale et l’essor du commerce intra-africain créent un besoin massif d’infrastructures logistiques.
  • Santé et pharma : Portée par l’urbanisation, la croissance démographique et les leçons post-Covid (souveraineté sanitaire).
  • Agro-industrie et chaînes de valeur agricoles : Un secteur en pleine montée en gamme avec un potentiel export croissant.

L’ouverture du bureau d’Ashurst à Casablanca marque une nouvelle étape forte pour la firme. Quels seront vos axes prioritaires au lancement des opérations au Maroc ?

L’ouverture du bureau de Casablanca marque une étape stratégique pour la Firme : il s’agit de créer une plateforme totalement intégrée à la solide équipe Afrique d’Ashurst basée à Londres, Paris, Madrid et au Moyen-Orient, qui accompagnera les clients qui opèrent ou investissent sur le continent, à travers un large éventail de dossiers, en développement de projets, financements y compris structurés, marchés de capitaux et M&A/Private Equity. L’équipe apporte un niveau additionnel d’expertises en financement de projets, financements structurés et dans la mobilisation de capitaux privés sous diverses formes, au Maroc ainsi que sur l’ensemble des pays d’Afrique francophone.

Enfin, quel message souhaitez-vous adresser aux investisseurs internationaux qui observent l’Afrique avec intérêt mais hésitent encore à y déployer du capital ?

Le continent africain représente l’un des marchés les plus porteurs pour la croissance à long terme. Les fondamentaux économiques s’améliorent : urbanisation rapide, adoption technologique, transition énergétique et intégration régionale. Certes, il existe des défis, mais ils s’accompagnent d’opportunités uniques pour ceux qui savent anticiper, innover et souhaitent investir avec un fort impact.

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

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CDG: Khalid Safir appelle à étendre le modèle des caisses de dépôt en Afrique https://lnt.ma/cdg-khalid-safir-appelle-a-etendre-le-modele-des-caisses-de-depot-en-afrique/ Wed, 03 Dec 2025 09:26:49 +0000 https://lnt.ma/?p=538601 Le directeur de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Khalid Safir, a plaidé, mardi à Nouakchott, pour la généralisation du modèle économique des caisses de dépôt au niveau continental, en tant que pilier du développement durable. S’exprimant lors de la 8e Conférence internationale du Forum des fonds de dépôt, M. Safir a expliqué […]

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Le directeur de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Khalid Safir, a plaidé, mardi à Nouakchott, pour la généralisation du modèle économique des caisses de dépôt au niveau continental, en tant que pilier du développement durable.

S’exprimant lors de la 8e Conférence internationale du Forum des fonds de dépôt, M. Safir a expliqué que l’originalité du modèle de ces caisses réside dans leur double mission : elles agissent à la fois en tant qu’acteur au service de l’intérêt général et acteur compétitif, capable d’œuvrer sur le long terme avec la prudence et la responsabilité nécessaires à la protection, au développement et à la mobilisation de l’épargne privée.

Le défi que nous rencontrons aujourd’hui consiste à mettre en valeur ce rôle de catalyseur de l’investissement et de protecteur de l’épargne, a-t-il noté, estimant qu’une Caisse de Dépôt, du fait de la nature des fonds que le législateur lui confie, doit se positionner comme un acteur économique pouvant assumer, dans les limites de risques définies, le rôle de précurseur et d’amorçage dans des secteurs porteurs à encourager, mais qui n’attirent pas encore les investisseurs privés.

Et d’ajouter que la “Caisse d’épargne” est un partenaire incontournable des pouvoirs publics et des collectivités locales dans le financement des projets d’infrastructures, indiquant que ce Forum a pour mission de convaincre les pays frères ne disposant pas de cet outil de la pertinence de ce modèle économique.

Les Caisses de Dépôt Africaines jouent un rôle important en faveur de l’investissement dans des secteurs stratégiques clés tels que les infrastructures, l’immobilier, l’entrepreneuriat et les entreprises (en particulier les PME), tout en développant leurs activités dans d’autres domaines stratégiques nationaux selon les pays comme par exemple les énergies renouvelables, le tourisme, la mobilisation de l’épargne de la diaspora, etc.

De son côté, le Directeur de la Caisse de dépôt et de développement de Mauritanie (CDD), Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a mis en avant le rôle central que compte jouer la Caisse qu’il dirige en tant que partenaire stratégique de l’État et « partie de confiance » pour assurer la bonne mise en œuvre des grands programmes économiques et sociaux du gouvernement.

Par ailleurs, le responsable mauritanien a expliqué que l’importance de ces fonds réside dans leur capacité à fournir le capital nécessaire au développement durable, ainsi que dans leur flexibilité, qui leur permet d’intervenir dans des domaines tels que la transition énergétique, les infrastructures sociales ou le soutien au secteur privé et aux secteurs productifs.

Prenant la parole à l’ouverture de ce forum, des représentants gouvernementaux et des représentants d’organismes financiers régionaux et internationaux ont souligné l’importance des efforts concertés des différentes parties prenantes pour renforcer l’impact des fonds d’épargne sur le développement économique et social, conformément aux priorités nationales.

Placé sous le thème « Les caisses de dépôt, tiers de confiance, mobilisent l’épargne nationale au service du financement des politiques publiques », cet événement a été marqué par des séminaires sur des sujets tels que « Modèles innovants pour mobiliser l’épargne intérieure » et « Financement des politiques publiques ».

 

LNT avec Map

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Tourisme : le secteur poursuite sa dynamique avec 18 millions d’arrivées à fin novembre https://lnt.ma/tourisme-le-secteur-poursuite-sa-dynamique-avec-18-millions-darrivees-a-fin-novembre/ Wed, 03 Dec 2025 08:19:20 +0000 https://lnt.ma/?p=538598 Le Maroc a enregistré 18 millions d’arrivées touristiques durant les onze premiers mois de l’année 2025, atteignant un niveau inédit qui dépasse déjà le total de l’année 2024, avec plus de 600.000 visiteurs supplémentaires, selon le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire. Dans un communiqué, le ministère souligne que ce […]

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Le Maroc a enregistré 18 millions d’arrivées touristiques durant les onze premiers mois de l’année 2025, atteignant un niveau inédit qui dépasse déjà le total de l’année 2024, avec plus de 600.000 visiteurs supplémentaires, selon le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire.

Dans un communiqué, le ministère souligne que ce résultat s’accompagne d’une progression de 13,5 % par rapport à la même période de 2024, confirmant la dynamique de reprise et d’expansion que connaît le secteur depuis plusieurs exercices. Cette évolution s’inscrit dans un contexte où le tourisme occupe une place croissante dans l’économie nationale, tant en termes de recettes en devises que de contribution à l’emploi et au développement territorial.

Le ministère attribue cette performance à la mise en œuvre progressive de la Feuille de route 2023-2026, qui fixe les grands axes de développement du secteur. Parmi les leviers identifiés, figurent le renforcement de la connectivité aérienne, l’intensification des actions de promotion à l’international et l’enrichissement de l’offre touristique, notamment à travers la diversification des produits et des expériences proposées aux visiteurs.

La hausse soutenue des arrivées serait ainsi portée par l’ouverture de nouvelles lignes aériennes, l’augmentation des fréquences sur des marchés émetteurs stratégiques et la consolidation du positionnement du Maroc sur plusieurs segments : tourisme culturel, balnéaire, de nature, sportif ou encore city-break. Les efforts déployés dans la modernisation des infrastructures d’accueil et l’amélioration de la qualité des services contribuent également à renforcer l’attractivité de la destination.

Citée dans le communiqué, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a souligné que ces résultats « traduisent les avancées majeures enregistrées ces dernières années sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi que le potentiel remarquable de la destination Maroc ». Elle a relevé que la trajectoire actuelle du secteur conforte les objectifs fixés dans les différentes stratégies nationales en matière de développement touristique.

La ministre a par ailleurs indiqué que les perspectives de fin d’année demeurent favorables. Elle a estimé que le Royaume est « sur la bonne trajectoire pour clôturer l’année en force », en mettant en avant l’impact attendu de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui devrait contribuer à un mois de décembre « exceptionnel » en termes de fréquentation.

LNT

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PME Supply Chain : un nouveau programme pour booster la logistique marocaine https://lnt.ma/pme-supply-chain-un-nouveau-programme-pour-booster-la-logistique-marocaine/ Tue, 02 Dec 2025 15:39:45 +0000 https://lnt.ma/?p=538590 Le nouveau programme d’accompagnement dédié aux entreprises logistiques pour la période 2025-2029, « PME Supply Chain », a été lancé, mardi à Rabat, avec un budget global de 100 millions de dirhams. Développé conjointement par le ministère du Transport et de la Logistique, le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique […]

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Le nouveau programme d’accompagnement dédié aux entreprises logistiques pour la période 2025-2029, « PME Supply Chain », a été lancé, mardi à Rabat, avec un budget global de 100 millions de dirhams.

Développé conjointement par le ministère du Transport et de la Logistique, le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL), Maroc PME, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Fédération du Transport et de la Logistique (FTL), ledit programme ambitionne de générer, par un effet de levier significatif, d’importants investissements privés dédiés à la modernisation des services logistiques.

Dans le détail, il vise à déployer une offre d’accompagnement et d’assistance technique et stratégique auprès des logisticiens, structurée autour de trois axes principaux, à savoir l’amélioration de la performance opérationnelle, la transformation digitale et la transition vers des systèmes de management intégrés Qualité, Sécurité et Environnement (QSE). En outre, le programme sera déployé dans le cadre d’une gouvernance concertée et participative, mobilisant pleinement les professionnels du secteur.

Intervenant à cette occasion, le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a souligné que le programme PME Supply Chain revêt une importance particulière dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique en répondant directement aux besoins exprimés par les professionnels lors de la rencontre consultative tenue avec son département.

Et de rappeler que ces échanges avaient mis en lumière plusieurs défis liés à l’intégration du secteur logistique dans les chaînes de valeur nationales et internationales, ainsi qu’aux exigences croissantes en matière de digitalisation, de qualité, de sécurité et de durabilité.

Dans ce sillage, le ministre a relevé que les transformations rapides que connaît le secteur, tant sur le plan technologique que réglementaire, ont mis en avant la nécessité de mettre en place un mécanisme d’accompagnement spécialisé pour aider les entreprises à moderniser leurs pratiques et à renforcer leur compétitivité.

Parallèlement, M. Kayouh a mis en exergue les progrès significatifs réalisés par le Maroc dans le développement des infrastructures logistiques, citant la création de plateformes modernes, le renforcement des connexions portuaires, ferroviaires et autoroutières, ainsi que le développement d’un réseau routier performant.

Pour lui, cette dynamique s’inscrit dans les préparatifs majeurs à l’horizon 2030, qui exigent un effort collectif pour rendre l’écosystème logistique encore plus compétitif.

Le ministre a toutefois affirmé que la performance logistique du Maroc ne repose pas uniquement sur ces infrastructures structurantes, mais également sur la montée en compétence des acteurs du secteur.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce, Taoufiq Moucharraf, a relevé que le lancement du « PME Supply Chain » constitue un moment fort pour un secteur dont l’importance est désormais indéniable.

En tant que composante centrale de la chaîne d’approvisionnement, a-t-il poursuivi, la logistique influence directement la capacité du Maroc à s’affirmer comme un acteur réactif et compétitif sur les marchés internationaux.

M. Moucharraf a, en outre, noté que les enjeux stratégiques du secteur se sont particulièrement révélés durant la crise du Covid-19, qui a mis en évidence la nécessité de disposer de chaînes d’approvisionnement plus résilientes, moins dépendantes de flux mondiaux volatils et capables d’absorber les chocs externes.

Dans ce sens, il a insisté sur le rôle de la logistique comme facteur déterminant de compétitivité pour les entreprises marocaines, que ce soit en matière d’efficacité opérationnelle, de réduction de coûts ou de qualité de service.

Ainsi, le secrétaire général a soulevé que le programme se distingue par son caractère complet et intégré, conçu « par et pour les acteurs » du secteur, s’adressant tant aux entreprises qu’à leurs associations représentatives et permettant de financer des projets de montée en gamme, de digitalisation, de certification et de durabilité.

De son côté, le vice-président de la CGEM, Mohamed Fikrat, a indiqué que le secteur du transport et de la logistique constitue un levier déterminant de compétitivité pour les entreprises marocaines, rappelant que les coûts logistiques représentent encore près de 19% du PIB, soit près du double de la moyenne internationale.

M. Fikrat a également mis en avant plusieurs priorités pour accompagner la transformation du secteur, notamment la modernisation du parc de véhicules, l’accès équitable aux dispositifs de financement adaptés aux TPE et PME, et la généralisation des outils numériques de traçabilité et de gestion.

Il a rappelé, à cet égard, les résultats de la première édition du programme d’accompagnement logistique (2017-2021), qui avait permis d’appuyer 208 PME et de financer 278 projets, estimant que la nouvelle édition vient répondre à une “urgence stratégique” pour renforcer la compétitivité du tissu productif national.

De plus, M. Fikrat a insisté sur l’importance d’un partenariat public-privé efficace pour élever les standards logistiques au niveau international, appelant à poursuivre la modernisation des pratiques et à consolider la présence du Maroc dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Piloté conjointement par l’AMDL et l’Agence Maroc PME, le programme cible spécifiquement les PME opérant dans les activités d’entreposage, le 3PL/4PL, la logistique du e-commerce, le transport routier de marchandises et les différents services spécialisés de la supply chain. Marqué notamment par la présence du directeur général de l’AMDL, Ghassane El Machrafi, du directeur général de Maroc PME, Anouar Alaoui Ismaili et du vice-président de la FTL, Mohammed Talal, cet événement se veut un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique.

 

LNT avec Map

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Casablanca : l’ONDA lance une navette Aérobus vers l’aéroport Mohammed V https://lnt.ma/casablanca-londa-lance-une-navette-aerobus-vers-laeroport-mohammed-v/ Tue, 02 Dec 2025 15:20:19 +0000 https://lnt.ma/?p=538542 L’Office national des aéroports (ONDA) a mis en service Aérobus, une nouvelle navette reliant Casablanca à l’aéroport Mohammed V. Le service, opérationnel depuis hier, propose un départ toutes les 30 minutes entre Casa Port et le Terminal 2, avec un arrêt au Terminal 1 et la desserte de plusieurs quartiers de la ville. Développée en […]

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L’Office national des aéroports (ONDA) a mis en service Aérobus, une nouvelle navette reliant Casablanca à l’aéroport Mohammed V. Le service, opérationnel depuis hier, propose un départ toutes les 30 minutes entre Casa Port et le Terminal 2, avec un arrêt au Terminal 1 et la desserte de plusieurs quartiers de la ville.

Développée en coordination avec Alsa Al Baida, la navette complète les options déjà disponibles (train et taxis) et vise à améliorer la mobilité vers l’aéroport, notamment en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Le trajet est proposé au tarif fixe de 50 MAD.

La flotte, disponible 24h/24 et 7j/7, est composée de bus climatisés équipés de wifi, d’espaces pour les bagages et accessibles aux personnes à mobilité réduite. Chaque véhicule, conforme à la norme Euro VI, peut transporter jusqu’à 80 passagers, dont 26 assis. L’objectif annoncé est d’atteindre 4 500 voyageurs par jour, avec un renforcement du dispositif durant la CAN.

Ce nouveau service s’inscrit dans la stratégie « Aéroports 2030 » de l’ONDA, axée sur l’amélioration de l’expérience passager et la modernisation des infrastructures. Aérobus devrait également contribuer à réduire le trafic automobile vers l’aéroport, notamment lors des pics saisonniers comme le Hajj, l’Omra et l’opération Marhaba.

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La plateforme égyptienne Taager lance officiellement ses activités au Maroc https://lnt.ma/la-plateforme-egyptienne-taager-lance-officiellement-ses-activites-au-maroc/ Tue, 02 Dec 2025 15:20:16 +0000 https://lnt.ma/?p=538545 La start-up égyptienne Taager a annoncé son lancement au Maroc, après s’être implantée en Égypte, en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis. Créée en 2019, la plateforme propose un modèle intégré permettant aux particuliers de se lancer dans le e-commerce sans stock ni investissement initial, en prenant en charge la logistique, le stockage et […]

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La start-up égyptienne Taager a annoncé son lancement au Maroc, après s’être implantée en Égypte, en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis. Créée en 2019, la plateforme propose un modèle intégré permettant aux particuliers de se lancer dans le e-commerce sans stock ni investissement initial, en prenant en charge la logistique, le stockage et le paiement à la livraison.

Taager revendique l’accompagnement de plus de 65 000 vendeurs indépendants, parmi lesquels étudiants, influenceurs et spécialistes du marketing digital. Les utilisateurs ont accès à un catalogue d’environ 5 000 produits sélectionnés pour leur potentiel commercial.

L’arrivée au Maroc s’inscrit dans la stratégie régionale d’expansion de la scale-up, qui voit dans le marché marocain un écosystème numérique en croissance et une forte demande pour des solutions d’accès simplifié au commerce en ligne. La direction de la filiale marocaine a été confiée à Salma Ammor, spécialisée dans le développement digital sur le continent.

Taager prévoit également de renforcer ses équipes locales, notamment sur des postes de media buyers, account managers et télévendeurs, afin d’accompagner son développement dans le pays.

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Libre Tribune : La location de courte durée, un secteur enfin clarifié par les décrets 2025 ? https://lnt.ma/libre-tribune-la-location-de-courte-duree-un-secteur-enfin-clarifie-par-les-decrets-2025/ Tue, 02 Dec 2025 14:52:32 +0000 https://lnt.ma/?p=538565 Le cabinet Roche Mameri et Associés, réseau Exygene Group, composé de quatre cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim MAMERI, associé expert-comptable, et Hakim ESSADIQ, associé responsable du réseau Maroc, ont récemment publié une étude sur le cadre légiférant la location de courte durée après les […]

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Le cabinet Roche Mameri et Associés, réseau Exygene Group, composé de quatre cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim MAMERI, associé expert-comptable, et Hakim ESSADIQ, associé responsable du réseau Maroc, ont récemment publié une étude sur le cadre légiférant la location de courte durée après les modifications survenues en 2025.

 Face à l’essor des plateformes numériques et à la croissance continue des hébergements touristiques classiques et alternatifs, particulièrement dans les villes touristiques, la LCD fait désormais, en théorie, l’objet d’un encadrement juridique et fiscal renforcé. Les réformes introduites par les décrets de 2024 et 2025 viennent compléter la loi N° 61-00 relative aux établissements touristiques et la loi N° 80-14 encadrant les hébergements alternatifs non classés. Notre étude entend présenter une synthèse claire, complète et à jour de ce cadre réglementaire.

 

Catégories de location de courte durée

Le dispositif légal distingue désormais deux (2) types d’hébergements touristiques.

  • Les établissements touristiques classés qui continuent de disposer des avantages fiscaux de la loi N° 61-00, B.O N° 5030 du 15 août 2002, inscrits au Code Général des Impôts dans sa version 2025 et la loi N° 80-14, B.O du 15 octobre 2015 complétée par le décret N° 2.23.441, B.O du 7 août 2023.
  • Les hébergements alternatifs non classés : loi N° 80-14, décret 2.23.441 et autres décrets 2024 et 2025.

Ces différents types d’hébergement répondent à des obligations distinctes en matière d’autorisations, de normes et de fiscalité.

 

Etablissements touristiques classés : renvoi à la loi n° 61-00

Les hôtels, maisons d’hôtes classées, Riads classés, résidences touristiques, motels, villages de vacances, auberges, campings et autres structures similaires… relèvent historiquement de la loi 61-00, notamment en matière fiscale et de la loi N° 80-14.

 

Obligations principales

  • Autorisation préalable d’exploitation.
  • Décision de classement délivrée après inspection de la commission inter-administrative.
  • Strict respect des normes de sécurité, d’hygiène et de qualité.
  • Inspections régulières renforcées depuis 2025.
  • Tenue obligatoire d’un registre des nuitées clients et transmission de fiches de nuitées -numériques – quotidiennement aux autorités compétentes.

 

Hébergements alternatifs non-classés : renvoi à loi n° 80-14 et décrets complémentaires

Les logements meublés en LCD sans classement touristique : appartements, studios, villas, Riads non classés, logements gérés en direct, à travers des conciergeries ou plateformes sont soumis à la loi N° 80-14 et à ses décrets d’application de 2023 à 2025.

 

Obligations 2025

  • Délivrance par la Commune d’une Licence d’Exploitation Obligatoire pour une durée de validité de cinq (5) ans.
  • Présentation d’un permis d’habiter pour le logement en LCD pour obtenir la déclaration d’existence.
  • Déclaration du nombre d’unités louées par la personne morale ou la personne physique.
  • Respect du cahier des charges réglementaire pour la catégorie de l’hébergement.
  • Assurances multirisque habitation et responsabilité civile « LCD » obligatoires.
  • Soumission aux mêmes obligations déclaratives que celles applicables aux hébergements traditionnels en matière de nuitées.
  • Pas de limitation annuelle en termes de nombre de nuitées.
  • Les communes conseillent aux hébergeurs de privilégier le système de télédéclaration numérique des nuitées et la tenue d’un registre à viser mensuellement par les autorités compétentes.
  • Contrôles renforcés et réguliers par les autorités locales.

 

Fiscalité de la location de courte durée

Impôt sur le revenu pour les personnes physiques

La LCD constitue une activité commerciale et est imposée comme telle.

Les revenus issus de la LCD par une personne physique sont soumis au barème progressif de de l’article 73 du CGI. Dans les cas limitatifs de l’exercice de la LCD, exercée par des personnes physiques à titre individuel dans le cadre de l’auto-entrepreneur, prévu à l’article 42 bis du CGI, sont soumis à l’IR selon le taux de 1% du chiffre d’affaires encaissé dont le montant ne dépasse pas deux cent mille (200.000) dirhams pour les prestataires de services.

Toute location non déclarée expose, depuis 2025, à une application renforcée des pénalités prévues par le législateur et inscrites au Code Général des Impôt.

 

Impôt sur les sociétés pour les personnes morales

Les exploitations opérées par une personne morale sont soumises au taux d’IS prévu à l’article 19 du CGI.

 

Une distinction essentielle en matière de TVA

  • Etablissements classés : TVA au taux réduit de 10% (article 99-B-1 du CGI).
  • Hébergements non classés : TVA au taux normal de 20% (article 99-A).

Le bénéfice du taux réduit est donc strictement réservé aux hébergements touristiques et restaurateurs classés.

 

Fiscalité locale

Encadrée par la loi N°07-20 modificative de la loi N°47-06 :

  • Taxe professionnelle.
  • Taxe de séjour obligatoire pour toute LCD.
  • Taxe de Services Communaux.
  • Pas de Taxe de Promotion Touristique pour les établissements non classés.

 

Obligations sociales

Les employés affectés à la gestion de la LCD doivent être déclarés à la CNSS soient en tant que :

  • Personnel domestique.
  • Employés de conciergerie ou de sociétés d’hébergement de courte durée.
  • Personnel hôtelier pour les structures classées.

 

Avantages, risques et enjeux

La LCD peut offrir un rendement potentiel plus élevé que la LLD mais expose à une réglementation de plus en plus exigeante de son application.

Avantages

  • Rendements potentiellement supérieurs à la Location Longue Durée.
  • Flexibilité d’occupation et de jouissance du bien loué.
  • Tarification dynamique selon la saisonnalité.

Risques

  • Responsabilité civile et pénale du propriétaire.
  • Coût élevé des conciergeries (jusqu’à 30% des revenus bruts).
  • Usure accélérée des aménagements, agencements et mobiliers.
  • Risques de sanctions administratives et fiscales renforcés par les contrôles à partir de 2025.

 

Perspectives de réformes

Les professionnels appellent à un statut inspiré du modèle français de la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) afin d’encourager la déclaration intégrale des revenus tout en offrant un cadre fiscal incitatif par le biais de l’élargissement de l’assiette.

 

Un tel modèle favoriserait :

  • Une meilleure formalisation de l’emploi.
  • Une hausse des recettes fiscales par un élargissement de la base imposable.
  • Une amélioration de la qualité du parc d’hébergement.
  • Un renforcement effectif de l’image touristique du Maroc pour toutes les échéances de préparation de la « vision 2030 ».

 

Conclusion

Portée par un cadre réglementaire enfin clarifié, la location de courte durée au Maroc entame une véritable phase de structuration. La consolidation législative de 2025 marque une étape décisive : le secteur se dirige vers davantage de transparence, de professionnalisme et un encadrement mieux maîtrisé. L’objectif est clair : harmoniser les pratiques, renforcer le respect des obligations légales et garantir une croissance durable au service d’une offre touristique modernisée donc plus compétitive.

Sur le terrain, cependant, la mise en conformité des hébergements « alternatifs » avance difficilement. A Marrakech, de nombreux propriétaires ayant tenté la régularisation de leur situation auprès de leur commune d’appartenance se sont heurtés à l’impossibilité de faire enregistrer leur bien en hébergement de courte durée. Ce « vide administratif » est lié à la non-transmission, à ce jour, du canevas déterminant la catégorie à attribuer à ce type d’hébergements, par l’office du tourisme, pour l’obtention de la déclaration d’existence ou d’activité. En conséquence, les hébergeurs ne peuvent ni déclarer ni payer les taxes de séjour ni déposer les fiches et registres de nuitées auprès des autorités de sécurité. Pour tenter de débloquer cette situation dans les meilleurs délais, il est désormais conseillé de déposer des lettres de réclamation officielles auprès des bureaux d’ordre des Wilayas, dans l’espoir d’accélérer les procédures de régularisation.

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L’OCDE plus optimiste pour la croissance des poids lourds économiques en 2025 https://lnt.ma/locde-plus-optimiste-pour-la-croissance-des-poids-lourds-economiques-en-2025/ Tue, 02 Dec 2025 11:34:44 +0000 https://lnt.ma/?p=538548 Malgré les tensions commerciales et l’instabilité politique, l’économie mondiale devrait mieux résister que prévu en 2025. Dans ses prévisions actualisées publiées mardi, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) affiche un optimisme prudent pour les principales puissances économiques, tout en soulignant une fragilité croissante du contexte mondial. L’OCDE estime que l’activité mondiale a fait […]

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Malgré les tensions commerciales et l’instabilité politique, l’économie mondiale devrait mieux résister que prévu en 2025. Dans ses prévisions actualisées publiées mardi, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) affiche un optimisme prudent pour les principales puissances économiques, tout en soulignant une fragilité croissante du contexte mondial.

L’OCDE estime que l’activité mondiale a fait preuve de solidité en 2025, malgré la montée des droits de douane américains et le climat d’incertitude autour des politiques publiques. L’organisation cite plusieurs facteurs de résilience : la hausse anticipée des tarifs douaniers, qui a accéléré les échanges au début de l’année, les investissements liés à l’intelligence artificielle, la détente progressive des politiques monétaires ainsi que les mesures budgétaires destinées à soutenir la demande.

Après une croissance mondiale de 3,3 % en 2024, l’OCDE confirme une progression de 3,2 % en 2025. L’activité devrait ensuite ralentir à 2,9 % en 2026 avant de repartir légèrement à 3,1 % en 2027.

Pour les États-Unis, les prévisions sont relevées de 0,2 point par rapport à celles de septembre. La croissance est attendue à 2 % en 2025 et 1,7 % en 2026, avant de remonter à 1,9 % en 2027. Malgré un marché de l’emploi moins dynamique et une inflation persistante, l’économie américaine amortirait mieux que prévu l’effet des droits de douane et le recul de l’immigration nette.

L’OCDE explique cette résilience par des investissements importants dans les technologies numériques, notamment les logiciels et les équipements informatiques, ainsi que par la solidité des marchés financiers. Depuis l’annonce de la hausse des droits de douane, Washington a par ailleurs conclu plusieurs accords commerciaux avec des partenaires comme l’Union européenne, le Japon, la Suisse et le Royaume-Uni.

Le taux effectif des droits de douane américains, qui avait atteint 15,4 % en juin, serait ainsi redescendu à 14 % fin novembre.

En Europe, l’OCDE prévoit une croissance de 1,3 % pour la zone euro en 2025, soit 0,1 point de plus qu’anticipé précédemment. L’activité progresserait ensuite de 1,2 % en 2026 et 1,4 % en 2027.

La France, malgré un contexte politique et budgétaire instable, verrait son PIB augmenter de 0,8 % en 2025, soutenu par les exportations aéronautiques et les investissements des entreprises. La croissance atteindrait ensuite 1 % en 2026 et 2027.

L’Allemagne, première économie du continent, resterait à la traîne : 0,3 % de croissance prévue en 2025, puis une amélioration progressive à 1 % en 2026 et 1,5 % en 2027.

Dans les économies émergentes, la croissance « a étonnamment bien résisté », souligne l’OCDE. En Chine, elle devrait atteindre 5 % en 2025, soit 0,1 point de plus qu’annoncé en septembre, avant de diminuer à 4,4 % en 2026 et 4,3 % en 2027. L’organisation note toutefois que la dynamique reste vulnérable face à la faiblesse de la demande intérieure et aux contraintes structurelles du pays.

Malgré ces prévisions globalement plus favorables, l’OCDE met en garde contre une économie mondiale « de plus en plus fragile ». L’organisation identifie deux risques majeurs : une nouvelle escalade tarifaire entre grandes puissances économiques et une généralisation des restrictions sur les exportations de produits stratégiques, comme les terres rares. Ces tensions pourraient entraîner une reconfiguration des chaînes d’approvisionnement, avec des coûts supplémentaires susceptibles d’alimenter l’inflation.

L’OCDE alerte également sur la possibilité de corrections brusques sur les marchés boursiers, en particulier pour les entreprises de l’intelligence artificielle très valorisées, ainsi que sur les vulnérabilités budgétaires de nombreux États, qui pourraient voir leurs taux d’emprunt augmenter.

LNT avec AFP

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Le Maroc dans le top des destinations touristiques 2025 selon TTW https://lnt.ma/le-maroc-dans-le-top-des-destinations-touristiques-2025-selon-ttw/ Tue, 02 Dec 2025 09:44:26 +0000 https://lnt.ma/?p=538526 Le Maroc s’impose aujourd’hui comme une destination touristique de premier plan en Afrique et au Moyen Orient, écrit le magazine spécialisé Travel and Tour World (TTW). Dans un article consacré aux atouts touristiques du Royaume, sous le titre « Le Maroc brille dans les classements mondiaux du tourisme en tant que destination phare pour 2025 », le […]

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Le Maroc s’impose aujourd’hui comme une destination touristique de premier plan en Afrique et au Moyen Orient, écrit le magazine spécialisé Travel and Tour World (TTW).

Dans un article consacré aux atouts touristiques du Royaume, sous le titre « Le Maroc brille dans les classements mondiaux du tourisme en tant que destination phare pour 2025 », le magazine souligne que le Maroc est reconnu aujourd’hui comme l’une des meilleures destinations touristiques du monde et figure dans le top 10 de plusieurs classements internationaux du tourisme pour 2025-2026.

La publication rappelle, à cet égard, que le Royaume a franchi un nouveau cap dans son développement touristique en occupant la 13e place dans le dernier classement publié par ONU Tourisme, relevant que ce classement reflète les efforts continus du pays pour améliorer son offre touristique et ses infrastructures, ainsi que la popularité croissante de la destination Maroc auprès des touristes internationaux.

« Son patrimoine exceptionnel, sa culture et son tourisme côtier enrichissent et diversifient l’expérience touristique dans le pays, qui ne cesse de se faire remarquer dans le monde entier », explique le magazine, faisant remarquer que les prix mondiaux du voyage et du tourisme et les distinctions que le Royaume a décroché au cours des dernières années témoignent des « réalisations exceptionnelles » et des « avancées notables » du pays dans le secteur du tourisme, fruit d’un développement économique rapide.

A cet égard, le média spécialisé rappelle que le Maroc a été désigné récemment à Bruxelles en tant que « destination de l’année » au titre de l’édition 2025 des prix touristiques « Travel Awards », estimant que cette reconnaissance renforce non seulement l’image de marque touristique du Maroc, mais illustre également le potentiel du Royaume à attirer un nombre croissant de voyageurs internationaux dans les années à venir.

Passant en revue les atouts touristiques de Marrakech « la destination hivernale de choix », de Fès, la capitale spirituelle du Royaume, de Rabat, « la capitale en plein essor », et de Taghazout « le paradis du surf marocain », la publication relève que le Maroc s’efforce de garantir une croissance durable du secteur touristique et d’en faire bénéficier les communautés locales.

Les initiatives gouvernementales visant à améliorer les infrastructures, à promouvoir le tourisme responsable et à mettre en valeur l’identité culturelle singulière du Maroc contribuent à positionner le pays comme une destination de choix pour les années à venir, conclut le magazine.

 

LNT avec Map

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Transport au Maroc : les indicateurs 2022-2025 révèlent une reprise robuste, assure Abdessamad Kayouh https://lnt.ma/transport-au-maroc-les-indicateurs-2022-2025-revelent-une-reprise-robuste-assure-abdessamad-kayouh/ Tue, 02 Dec 2025 09:34:21 +0000 https://lnt.ma/?p=538513 Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a indiqué, lundi à Rabat, que les indicateurs enregistrés entre 2022 et 2025 montrent une reprise du secteur des transports, tous modes confondus, qui atteint et dépasse, dans plusieurs domaines, les niveaux d’avant la pandémie de Covid-19. Présentant le projet de budget sectoriel de son […]

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Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a indiqué, lundi à Rabat, que les indicateurs enregistrés entre 2022 et 2025 montrent une reprise du secteur des transports, tous modes confondus, qui atteint et dépasse, dans plusieurs domaines, les niveaux d’avant la pandémie de Covid-19.

Présentant le projet de budget sectoriel de son département devant la Commission de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Infrastructures à la Chambre des conseillers, M. Kayouh a souligné que cette évolution concerne l’ensemble des composantes du système national de transport public. Selon lui, les services de transport ont pu répondre de manière continue aux besoins de mobilité des citoyens, y compris lors des périodes de pointe, comme Aïd Al-Adha, les vacances d’été et l’opération Marhaba.

Le ministre a relevé que ce fonctionnement régulier a permis d’assurer l’approvisionnement des marchés nationaux en biens et produits de première nécessité, en soutenant les chaînes d’approvisionnement internes. Le système de transport contribue également, a-t-il noté, à relier les unités de production aux marchés extérieurs, que ce soit à travers l’importation de matières premières ou l’exportation de produits marocains, ce qui en fait un élément important du dispositif de compétitivité de l’économie nationale.

S’agissant du transport ferroviaire, M. Kayouh a indiqué que ce segment a connu une amélioration des indicateurs de trafic voyageurs et fret. L’Office national des chemins de fer (ONCF) a transporté plus de 55 millions de passagers en 2024, contre 45,9 millions en 2022. Le volume de fret ferroviaire a atteint 21 millions de tonnes en 2024. Selon le ministre, ces chiffres traduisent l’impact des investissements réalisés sur le réseau et les services, ainsi que le rôle du rail dans le transport des marchandises.

Le transport aérien a, de son côté, poursuivi sa reprise. M. Kayouh a fait état d’une progression du trafic aérien international, avec un total de 32,6 millions de passagers (arrivées et départs) enregistrés dans les aéroports marocains en 2024, contre 20,5 millions en 2022. Il a estimé que cette évolution confirme la place du Maroc en tant que destination touristique et économique, tout en soulignant l’effet des mesures prises pour relancer l’activité du secteur après la pandémie.

Concernant l’opération Marhaba 2025, organisée du 5 juin au 10 septembre, le ministre a fait savoir que 3,19 millions de passagers et 738.000 véhicules ont franchi les frontières dans les deux sens, ce qui représente une hausse de 7 % pour les passagers et de 6 % pour les véhicules par rapport à l’édition 2024. Ces chiffres, a-t-il précisé, rendent compte de l’évolution des flux et de l’adaptation des dispositifs d’accueil et de gestion du trafic, notamment en direction des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Le transport maritime de marchandises a également enregistré une progression sur la période 2021-2024. Le volume global du trafic portuaire est passé de 192,1 millions de tonnes en 2021 à 241,2 millions de tonnes en 2024, soit une augmentation de près de 25 %. Selon M. Kayouh, cette tendance confirme la capacité des chaînes logistiques maritimes à accompagner la croissance des échanges commerciaux et à s’ajuster aux exigences du commerce international.

Pour ce qui est du transport routier, le ministre a mis en avant la poursuite des efforts en matière de formation et de régulation. Il a évoqué l’agrément de nouveaux centres de formation de conducteurs, ainsi que la délivrance d’un nombre important d’autorisations exceptionnelles durant les périodes de forte demande, en particulier lors de l’Aïd Al-Fitr et de l’Aïd Al-Adha. Ces mesures visent, a-t-il indiqué, à mieux répondre aux besoins ponctuels de mobilité et à maintenir un niveau de service jugé satisfaisant.

Abordant la situation financière des établissements et entreprises publics opérant dans les transports et la logistique, M. Kayouh a fait état d’une amélioration des indicateurs entre 2021 et 2024. Selon lui, cette évolution traduit l’effet des mesures et réformes engagées pour rationaliser la gestion, améliorer la performance et renforcer la viabilité des opérateurs du secteur.

Au cours des échanges, plusieurs conseillers ont pris la parole pour souligner l’importance stratégique du secteur des transports pour l’économie nationale, le commerce extérieur, la cohésion sociale et le développement territorial. Ils ont relevé la diversité des modes concernés – routier, ferroviaire, aérien et maritime – et insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts de modernisation.

Les intervenants ont en particulier mis l’accent sur la logistique, considérée comme un levier essentiel pour réduire les coûts de transaction, améliorer les délais et renforcer l’intégration du Maroc dans les chaînes de valeur internationales. Ils ont appelé à la mise en œuvre de mesures supplémentaires pour optimiser les plateformes logistiques, fluidifier les corridors de transport et soutenir la compétitivité des entreprises.

LNT

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BIM, IA et durabilité au cœur de la première édition du hackathon national d’architecture https://lnt.ma/bim-ia-et-durabilite-au-coeur-de-la-premiere-edition-du-hackathon-national-darchitecture/ Mon, 01 Dec 2025 16:04:33 +0000 https://lnt.ma/?p=538491 BIMOBTECH, première bibliothèque marocaine d’objets BIM (Building Information Modeling, un processus de modélisation des données d’un bâtiment) dédiés aux matériaux de construction, annonce le lancement de son Hackathon national d’architecture en sa première édition, un évènement qui réunira pendant trois jours plus de 100 participants dont des étudiants issus des principales écoles d’architecture du Maroc. […]

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BIMOBTECH, première bibliothèque marocaine d’objets BIM (Building Information Modeling, un processus de modélisation des données d’un bâtiment) dédiés aux matériaux de construction, annonce le lancement de son Hackathon national d’architecture en sa première édition, un évènement qui réunira pendant trois jours plus de 100 participants dont des étudiants issus des principales écoles d’architecture du Maroc.

Prévu du 4 au 6 décembre au Garden Event de Casablanca, ce hackathon vise à stimuler l’innovation numérique dans l’architecture marocaine à travers l’usage du BIM, de la modélisation 3D, de l’IA générative, de l’IoT, des jumeaux numériques, ainsi que de solutions liées aux risques assurantiels et financiers, à la durabilité et à la performance énergétique.

Selon l’organisation, le secteur de la construction en Afrique et au Maroc est au cœur d’une transformation digitale accélérée, motivée par la nécessité d’améliorer l’efficacité, la durabilité et la collaboration dans un contexte de croissance urbaine rapide et de défis climatiques.

Et d’axpliquer qu’au Maroc, la stratégie “Maroc Digital 2030” accélère la connectivité numérique, les services d’e-gouvernement et le développement des infrastructures cloud, facilitant l’intégration du BIM dans les projets de construction, notamment pour les grands projets comme les ports et les infrastructures énergétiques. Ainsi, l’un des plus grands donneurs d’ordre du pays, l’ANEP, adopte déjà le BIM dans l’ensemble de ses projets importants.

Dans ce cadre, BimobTech (www.bimob.tech) s’inscrit pleinement dans cette dynamique en tant que première bibliothèque numérique marocaine dédiée aux objets et matériaux de construction en format BIM. Elle offre un hub collaboratif pour télécharger des fiches techniques, descriptions CPS et objets BIM adaptés aux produits locaux, contribuant à la digitalisation du secteur BTP.

Soutenue par des partenariats locaux, la plateforme accélère la transformation digitale en favorisant l’innovation, la collaboration et l’intégration de technologies comme le BIM dans les pratiques quotidiennes, alignée sur les tendances globales de 2025 telles que l’IA-driven design et les modèles 3D/BIM.

‘‘Organiser un hackathon dédié à la transformation digitale du secteur de la construction en Afrique et au Maroc est une opportunité stratégique pour promouvoir BimobTech tout en contribuant à l’écosystème numérique continental. Cet événement stimule l’innovation ouverte, attire des talents émergents et génère de la visibilité, en démontrant comment des outils comme BimobTech peuvent catalyser des solutions digitales pour des défis locaux, tels que la durabilité et l’efficacité énergétique’’, dit-on auprès des organisateurs, notant par la même occasion qu’en se focalisant sur des étudiants en architecture de 4e année et plus, le hackathon forme la prochaine génération de professionnels à intégrer des technologies digitales dans leurs pratiques, renforçant ainsi l’adoption du BIM et d’autres outils dans un contexte africain en pleine expansion numérique…

Pour rappel, les participants proviennent des principales institutions Marocaines, notamment l’ENA de Rabat, l’ENA de Tétouan, l’ENA de Marrakech, l’ENA d’Agadir, l’ENA de Fès, l’ENA d’Oujda, l’EAC, l’UIR, SAP+D de l’UM6P et l’EUROMED de Fès réparties en équipes multidisciplinaires. Ils auront pour mission de développer des solutions concrètes permettant d’améliorer : l’usage de la maquette numérique, l’attractivité de la plateforme BIMOBTECH, l’intégration du risque assurantiel et financier dans les processus BIM, les performances environnementales des projets de construction.

Les projets proposés devront s’inscrire dans l’un ou plusieurs des axes suivants : Durabilité, Construction verte numérique et efficacité énergétique, Collaboration Jumeaux numériques IoT, simulations et suivi intelligent BIM & la prévention des risques assurantiels et financiers.

Chaque équipe devra intégrer des objets BIMOBTECH, produire une maquette ou une interface fonctionnelle, et proposer des indicateurs de performance explicites.

Le jury est composé de représentants majeurs de l’écosystème Marocain : Un architecte représentant l’Ordre National, un membre de la FNPI, un professeur de l’École Hassania des Travaux Publics, Deux représentants institutionnels : CIH et SANLAM et un représentant de BIMOBTECH.

Trois prix seront décernés, valorisant la pertinence et l’impact des solutions, l’intégration des enjeux de durabilité, finance et assurance, les axes d’amélioration proposés pour BIMOBTECH, la qualité du pitch final : ‘‘Ce hackathon marque une étape décisive pour le développement de la construction 4.0, à l’aube des échéances 2030 au Maroc. Il permet à la nouvelle génération d’architectes d’explorer les technologies qui transformeront durablement notre secteur’’, déclare le comité d’organisation de BIMOBTECH.

Un membre du jury indique a indiqué pour sa part que l’intégration du risque, de la finance et de la durabilité dans les workflows BIM n’est plus une option : ‘‘ C’est un impératif pour moderniser le secteur et renforcer la qualité des projets’’.

H.Z  

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Alliances : Émission d’un emprunt obligataire ordinaire https://lnt.ma/alliances-emission-dun-emprunt-obligataire-ordinaire/ Mon, 01 Dec 2025 14:41:37 +0000 https://lnt.ma/?p=538480 The post Alliances : Émission d’un emprunt obligataire ordinaire appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Tourisme : les recettes de voyage atteignent 113 MMDH à fin octobre, dépassant déjà le total de 2024 https://lnt.ma/tourisme-les-recettes-de-voyage-atteignent-113-mmdh-a-fin-octobre-depassant-deja-le-total-de-2024/ Mon, 01 Dec 2025 14:36:54 +0000 https://lnt.ma/?p=538472 Les recettes de voyage du Maroc ont atteint 113 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre 2025, dépassant d’ores et déjà le total généré sur l’ensemble de l’année 2024. C’est ce qu’indique le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire dans un communiqué publié lundi, soulignant une progression notable d’une année […]

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Les recettes de voyage du Maroc ont atteint 113 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre 2025, dépassant d’ores et déjà le total généré sur l’ensemble de l’année 2024. C’est ce qu’indique le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire dans un communiqué publié lundi, soulignant une progression notable d’une année sur l’autre.

Selon les données du ministère, ces recettes enregistrent une hausse exceptionnelle de 17 % par rapport à fin octobre 2024, soit plus de 16 MMDH additionnels sur les dix premiers mois de l’année. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de forte croissance des flux touristiques vers le Royaume, qui confirment la résilience du secteur et la montée en puissance de l’offre nationale.

La progression s’explique en premier lieu par l’augmentation des arrivées touristiques, en hausse de 14 % à fin octobre, portée par la reprise mondiale de la mobilité, l’amélioration de la connectivité aérienne et l’attractivité renforcée du Maroc sur ses marchés émetteurs traditionnels comme sur de nouveaux segments. Le ministère met également en avant la diversification continue du produit touristique marocain, qui s’adapte aux attentes changeantes des voyageurs en combinant expériences culturelles, nature, sport, bien-être et tourisme d’affaires.

Cette tendance positive illustre, selon la même source, l’impact des stratégies mises en œuvre ces dernières années, notamment la promotion ciblée de la destination, la structuration des filières régionales et la montée en gamme de l’offre d’hébergement et de services. Dans ce contexte, le Maroc continue de renforcer sa position parmi les destinations les plus compétitives du bassin méditerranéen.

Commentant ces résultats, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a souligné que cette progression va au-delà d’un simple indicateur quantitatif. « Ces résultats confirment notre conviction : nous ne poursuivons pas les chiffres pour les chiffres. Ce que nous recherchons, c’est précisément ce type de croissance, qui génère plus de recettes en devises, et donc plus d’activité économique et plus d’emplois pour les Marocains. Et c’est cette trajectoire que nous allons consolider dès 2026 », a-t-elle affirmé.

La ministre a rappelé que la priorité du gouvernement reste l’amplification des retombées économiques du tourisme, en particulier dans les régions, grâce au soutien aux acteurs locaux, à l’amélioration de la qualité des services et à l’accélération des investissements dans les infrastructures touristiques. Elle a également insisté sur la nécessité d’adapter le secteur aux nouveaux comportements des voyageurs, davantage orientés vers les séjours immersifs, durables et expérientiels.

Avec ces indicateurs en nette progression, le secteur aborde la fin de l’année 2025 sur une dynamique solide, portée par une demande internationale soutenue et la montée en puissance de nouveaux marchés. Cette performance devrait contribuer à un impact positif sur les équilibres extérieurs et soutenir la création d’emplois dans un secteur parmi les plus générateurs de valeur ajoutée pour l’économie nationale.

Le ministère a enfin indiqué que les efforts se poursuivront en 2026 pour consolider cette trajectoire, à travers la diversification des produits, le renforcement du marketing territorial et l’amélioration continue de la compétitivité du secteur.

LNT

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Menuiserie : TALORA Afrique s’allie à ALUPLAC https://lnt.ma/menuiserie-talora-afrique-sallie-a-aluplac/ Mon, 01 Dec 2025 11:02:03 +0000 https://lnt.ma/?p=538459 S’appuyant sur une fonderie italienne et une unité d’extrusion d’aluminium pur à 99 % certifiée selon les normes européennes, TALORA vient d’annoncer la signature officielle de son premier contrat avec son premier partenaire ALUPLAC, un spécialiste et un expert marocain de plus d’une trentaine d’année en menuiserie aluminium et aménagements techniques. Il s’agit là d’un […]

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S’appuyant sur une fonderie italienne et une unité d’extrusion d’aluminium pur à 99 % certifiée selon les normes européennes, TALORA vient d’annoncer la signature officielle de son premier contrat avec son premier partenaire ALUPLAC, un spécialiste et un expert marocain de plus d’une trentaine d’année en menuiserie aluminium et aménagements techniques.

Il s’agit là d’un premier partenaire certifié, marquant ainsi une étape majeure dans le développement des activités d’ALUPLAC et dans la consolidation de sa présence sur le marché marocain. Et à travers le lancement de la gamme ORIENTA, ce partenariat dans son ensemble vient illustrer ce savoir-faire et s’inscrira prochainement dans un projet d’industrialisation locale au Maroc.

Pour les signataires, cette initiative s’inscrit dans la vision portée par M. Amine Nihrane, entrepreneur marocain établi en Belgique, qui souhaite investir dans son pays d’origine et contribuer au développement industriel, à la création d’emplois qualifiés et à l’introduction de solutions innovantes dans le secteur du bâtiment.

Concrètement, TALORA introduit au Maroc la gamme ORIENTA, une solution brevetée, innovante et unique sur le marché national. Fabriqués en Italie en aluminium extrudé pur à 99 %, les volets ORIENTA offrent des fonctionnalités inédites grâce à leurs lames orientables, tout en répondant aux standards européens de performance et d’efficacité énergétique, explique-t-on auprès des signataires.

Et de poursuivre que TALORA déploiera progressivement un réseau de partenaires certifiés dans toutes les grandes régions du Maroc afin de garantir une qualité d’installation homogène et conforme aux standards internationaux. Cette stratégie accompagne les orientations nationales en matière de construction durable et d’amélioration de la performance énergétique du bâtiment. D’autres partenaires rejoindront prochainement cette dynamique.

Dans une déclaration, M. Amine Nihrane, DG de TALORA a dit : ‘‘ Nous sommes fiers de concrétiser ce premier partenariat avec M. Ali Makhoud, Directeur Général d’ALUPLAC. En tant que Marocain de la diaspora, investir au Maroc représente un engagement fort. Ce partenariat constitue la première étape d’un projet plus large visant l’innovation, la création d’emplois et le renforcement du secteur à travers des solutions modernes et durables ’’.

Et de préciser : ‘‘Nos équipes sont pleinement engagées pour garantir un déploiement efficace et durable de cette collaboration’’.

H.Z

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Crédit du Maroc : Une dynamique de croissance confirmée au 30 septembre 2025 https://lnt.ma/credit-du-maroc-une-dynamique-de-croissance-confirmee-au-30-septembre-2025/ Mon, 01 Dec 2025 10:22:13 +0000 https://lnt.ma/?p=538431 Crédit du Maroc a confirmé, au troisième trimestre 2025, une progression soutenue de l’ensemble de ses indicateurs commerciaux et financiers, traduisant un modèle de développement robuste et une maîtrise continue des risques. Les données publiées dans son communiqué financier arrêté au 30 septembre 2025 font apparaître une croissance généralisée des crédits, des dépôts, du produit […]

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Crédit du Maroc a confirmé, au troisième trimestre 2025, une progression soutenue de l’ensemble de ses indicateurs commerciaux et financiers, traduisant un modèle de développement robuste et une maîtrise continue des risques. Les données publiées dans son communiqué financier arrêté au 30 septembre 2025 font apparaître une croissance généralisée des crédits, des dépôts, du produit net bancaire et du résultat net consolidé.

Le volume des crédits à la clientèle a atteint 58,07 milliards de dirhams (MDH), en hausse de 5,2 % sur un an. Cette performance est portée principalement par une forte dynamique du marché des entreprises, où les crédits ont progressé de 8 %, notamment au profit des PME. Les crédits d’équipement ont enregistré une croissance significative de 21,2 %, le crédit-bail s’est accru de 44,4 %, tandis que les prêts aux promoteurs immobiliers ont augmenté de 18,4 %. Sur le segment des particuliers, la banque a renforcé son soutien aux ménages, avec une progression de 9,6 % des crédits à la consommation et de 2,5 % des crédits à l’habitat.

Les ressources consolidées ont atteint 58,47 MMDH, en hausse de 6,8 % sur douze mois. Cette évolution provient essentiellement de la dynamique des dépôts à vue, dont les encours ont augmenté de 10,7 % pour s’établir à 42,14 MMDH. Les dépôts d’épargne se sont stabilisés à 10,08 MMDH, tandis que les ressources à terme se sont chiffrées à 4,80 MMDH.

Le produit net bancaire (PNB) consolidé a progressé de 9,8 % pour atteindre 2,68 MMDH. La marge nette d’intérêt a augmenté de 10,9 % à 1,99 MMDH, grâce à la hausse des encours de crédit et au renforcement de la collecte. La marge sur commissions s’est établie à 379 MDH (+8 %), tirée par les performances des filiales spécialisées, notamment en leasing, factoring, marché des capitaux et commerce international. Le résultat des opérations de marché s’est inscrit en hausse de 6,3 % pour atteindre 385 MDH.

Cette dynamique s’est traduite par une amélioration notable du résultat brut d’exploitation, en hausse de 13,1 % à 1,47 MMDH, portée par la progression du PNB et la maîtrise continue des charges générales d’exploitation. Le coefficient d’exploitation s’est amélioré de 162 points de base pour s’établir à 45,2 %, selon les données figurant dans le communiqué.

La banque a également renforcé la qualité de son portefeuille grâce à une baisse marquée du coût du risque, qui s’est établi à 228 MDH, en recul de 21 %. Les créances en souffrance ont diminué de 5,9 % pour se situer à 4,31 MMDH, contribuant à l’amélioration du taux de créances douteuses et litigieuses à 7,4 %, contre 8,3 % un an plus tôt. Le taux de couverture des créances douteuses a progressé pour atteindre 88,7 %, confirmant une politique de provisionnement prudente.

Au total, le résultat net consolidé part du groupe s’est établi à 690 MDH, en hausse de 19,9 % par rapport à la même période de 2024, traduisant la capacité de Crédit du Maroc à renforcer durablement sa rentabilité dans un environnement économique en transformation. Le ratio de solvabilité s’est inscrit à 13,86 %, supérieur au minimum réglementaire, selon le tableau présenté dans le document.

Enfin, les investissements engagés par la banque ont atteint 200 MDH sur l’année, principalement orientés vers la transformation digitale et technologique

LNT

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Africa Investment Forum 2025 : Le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, catalyseur d’un nouveau cycle d’investissement privé en Afrique https://lnt.ma/africa-investment-forum-2025-le-fonds-mohammed-vi-pour-linvestissement-catalyseur-dun-nouveau-cycle-dinvestissement-prive-en-afrique/ Mon, 01 Dec 2025 08:34:08 +0000 https://lnt.ma/?p=538426 Lors de son intervention en Keynote au Africa Investment Forum 2025, la Directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement (FM6I), Nezha Hayat, a rappelé le rôle central du fonds souverain marocain dans la transformation du paysage de l’investissement, tant au Maroc qu’à l’échelle continentale. Elle a insisté sur la nature profondément structurante du FM6I, […]

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Lors de son intervention en Keynote au Africa Investment Forum 2025, la Directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement (FM6I), Nezha Hayat, a rappelé le rôle central du fonds souverain marocain dans la transformation du paysage de l’investissement, tant au Maroc qu’à l’échelle continentale. Elle a insisté sur la nature profondément structurante du FM6I, qu’elle décrit comme « un catalyseur et un accélérateur », alignant stratégies publiques et capitaux privés tout en transformant les ambitions nationales en projets bancables.

Selon Mme Hayat, le modèle du FM6I repose sur une logique d’effet de levier sans précédent dans le capital-investissement marocain. Grâce à la sélection de 14 sociétés de gestion, le Fonds a permis de mobiliser 14,5 milliards de dirhams (MMDH) de capitaux privés, auxquels s’ajoutent 4,5 MMDH investis directement par le FM6I. Au total, près de 19 MMDH seront injectés dans l’économie marocaine, illustrant un effet multiplicateur supérieur à 4x. « C’est là l’essence même de notre modèle : un capital public qui multiplie l’investissement privé », a-t-elle souligné.

Au-delà du financement, le FM6I se positionne comme un accélérateur systémique capable de réduire les risques, de débloquer des projets, de sécuriser les investisseurs et de favoriser la transformation verte et digitale des entreprises. Pour Mme Hayat, cette approche traduit une conviction forte : « Nous transformons l’initiative publique en dynamique privée. Et nous transformons cette dynamique en opportunités réelles pour l’économie et l’emploi. »

Guidé par les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le FM6I s’inscrit désormais comme un pilier essentiel de la nouvelle architecture nationale de l’investissement. Son action vise à stimuler des projets plus ambitieux, renforcer la compétitivité des entreprises, accélérer la création d’emplois et favoriser une économie marocaine plus durable et résiliente. « Ensemble, nous formons les piliers d’une architecture financière africaine renouvelée, destinée à accompagner la transformation structurelle du continent », a déclaré Mme Hayat en conclusion.

En marge de son intervention, la Directrice générale du FM6I a tenu une réunion bilatérale avec le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Sidi Ould Tah. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité d’un partenariat engagé dès l’opérationnalisation du Fonds en 2023, visant à accompagner le développement de projets structurants et renforcer la mobilisation de capitaux privés au Maroc.

Les échanges ont porté sur le rôle catalytique du FM6I dans l’investissement productif, sur le développement de solutions conjointes en faveur des PME, des infrastructures durables et des projets stratégiques, ainsi que sur l’élargissement de la coopération entre institutions souveraines et acteurs multilatéraux. Les deux parties ont également insisté sur l’importance du partage de bonnes pratiques, notamment autour du modèle marocain d’investissement public-privé, afin de contribuer à une dynamique continentale d’intégration financière et de transformation économique.

LNT

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HCP : le PIB touristique franchit 116 MMDH en 2024, en nette hausse par rapport à 2019 https://lnt.ma/hcp-le-pib-touristique-franchit-116-mmdh-en-2024-en-nette-hausse-par-rapport-a-2019/ Mon, 01 Dec 2025 08:09:12 +0000 https://lnt.ma/?p=538423 Le secteur du tourisme a confirmé en 2024 son rôle de pilier majeur de l’économie nationale, avec un Produit intérieur brut (PIB) touristique estimé à 116,2 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 38,4 % par rapport à son niveau de 2019, selon les données du compte satellite du tourisme publiées par le Haut-Commissariat au […]

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Le secteur du tourisme a confirmé en 2024 son rôle de pilier majeur de l’économie nationale, avec un Produit intérieur brut (PIB) touristique estimé à 116,2 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 38,4 % par rapport à son niveau de 2019, selon les données du compte satellite du tourisme publiées par le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Dans sa note d’information, le HCP souligne que cette progression est portée notamment par l’augmentation de 46 % des impôts nets de subventions sur les produits touristiques. Le PIB touristique, qui s’établissait à 83,9 MMDH en 2019, a ainsi vu sa contribution au PIB national passer de 6,8 % à 7,3 % en 2024, confirmant la place stratégique du secteur dans la création de richesse.

La dynamique de reprise et d’expansion se reflète également dans la consommation intérieure du tourisme, qui a atteint 201,7 MMDH en 2024, contre 141,4 MMDH en 2019, soit une progression de 42,6 %. Cette évolution est le résultat combiné d’une forte hausse de la consommation du tourisme récepteur, passée de 93,2 MMDH à 136,9 MMDH (+46,8 %), et de la croissance de la consommation liée au tourisme interne et émetteur, qui s’est établie à 64,8 MMDH, en hausse de 34,6 % par rapport aux 48,2 MMDH enregistrés en 2019.

Dans ce contexte, la structure de la demande touristique continue d’être dominée par le tourisme récepteur, dont la part dans la consommation intérieure a atteint 67,9 % en 2024, contre 65,9 % en 2019. À l’inverse, la part du tourisme interne et émetteur a reculé à 32,1 %, après 34,1 % en 2019, confirmant le poids prépondérant des visiteurs non-résidents dans la dynamique globale du secteur.

Du côté de l’offre, la production du secteur du tourisme s’est établie à 181,9 MMDH en 2024, contre 127,8 MMDH en 2019, soit une progression de 42,3 %. La valeur ajoutée générée par le secteur a, elle aussi, enregistré une hausse significative pour atteindre 96,4 MMDH en 2024, après 70,4 MMDH en 2019, ce qui représente une croissance de 37 %.

Ces résultats s’inscrivent dans un contexte où le tourisme marocain a déjà battu plusieurs records en termes de recettes en devises et de nuitées, portés par la diversification de l’offre, l’amélioration des infrastructures et la montée en puissance de nouvelles destinations au sein du Royaume.

Pour le HCP, les indicateurs du compte satellite du tourisme confirment la consolidation de la reprise post-pandémie et la montée en régime d’un secteur qui contribue de manière croissante à la création d’emplois, à l’animation des territoires et au renforcement des équilibres macroéconomiques. La progression conjointe du PIB touristique, de la consommation intérieure et de la valeur ajoutée traduit, selon la même source, la capacité du tourisme marocain à capitaliser sur la dynamique récente et à renforcer sa résilience face aux chocs externes.

LNT

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Bourse : AGR recommande de souscrire à l’IPO du groupe SGTM https://lnt.ma/bourse-agr-recommande-de-souscrire-a-lipo-du-groupe-sgtm/ Mon, 01 Dec 2025 08:09:07 +0000 https://lnt.ma/?p=538422 Selon Attijari Global Research (AGR), l’introduction en Bourse du groupe Société Générale des Travaux du Maroc (SGTM), d’un montant de 5 milliards de dirhams, marque un tournant majeur pour la place financière de Casablanca et pour tout le secteur du BTP. En s’affichant comme la deuxième plus grande IPO de l’histoire du marché marocain après […]

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Selon Attijari Global Research (AGR), l’introduction en Bourse du groupe Société Générale des Travaux du Maroc (SGTM), d’un montant de 5 milliards de dirhams, marque un tournant majeur pour la place financière de Casablanca et pour tout le secteur du BTP. En s’affichant comme la deuxième plus grande IPO de l’histoire du marché marocain après celle de Maroc Telecom en 2004, cette opération consacre l’émergence d’un champion national appelé à jouer un rôle structurant dans la décennie d’investissements qui s’ouvre pour le Maroc.

L’analyse publiée par AGR met en lumière les multiples raisons qui justifient une recommandation claire : souscrire. Le rapport souligne que le groupe SGTM se trouve au croisement d’un contexte macroéconomique favorable, de perspectives sectorielles exceptionnelles et d’un positionnement stratégique sur l’ensemble de la chaîne de valeur du BTP. Cette combinaison place le groupe dans une situation unique pour capter la très forte dynamique des investissements publics et privés attendus d’ici 2030.

L’indice sectoriel BTP illustre déjà ce mouvement : entre 2023 et 2025, il a bondi de près de 330 %, dopé par l’effervescence autour des projets nationaux, des chantiers d’infrastructures et de la préparation de la Coupe du monde 2030 que le Maroc co-organisera. Dans cette même période, le MASI n’a progressé « que » de 60 %, ce qui témoigne de la surperformance structurelle du secteur et de l’intérêt croissant des investisseurs pour les entreprises exposées aux grands travaux. SGTM arrive donc en Bourse au moment précis où le marché manifeste un appétit particulier pour ce type d’acteurs.

Le rapport rappelle également que les entreprises alignées sur les priorités stratégiques de l’État ont historiquement enregistré des performances remarquables. Cosumar, accompagnant le Plan Maroc Vert, Marsa Maroc dans la stratégie portuaire 2030 ou encore Akdital dans la dynamique de généralisation de l’AMO, ont affiché des progressions allant de 120 % à plus de 360 % sur des cycles de trois à cinq ans. Dans cette perspective, AGR estime que SGTM, situé au cœur du « Programme National d’Infrastructure 2030 » et premier opérateur en capacité de réalisation de grands ouvrages, présente un potentiel comparable, voire supérieur.

Le contexte économique national conforte cette vision. À partir de 2025, le Maroc devrait atteindre un nouveau palier de croissance durable supérieur à 4,5 %, porté par les réformes structurelles, la modernisation de l’industrie, l’accélération des investissements publics et la montée en puissance d’une économie de projets. Entre 2024 et 2026, l’investissement public devrait s’établir autour de 350 milliards de dirhams par an, soit environ 60 % de plus que le rythme observé entre 2019 et 2022. Cette intensification historique constitue le moteur principal du cycle haussier attendu pour tout le secteur du BTP.

Un indicateur emblématique confirme cette dynamique : les ventes nationales de ciment. Après une longue période de stagnation, elles connaissent une rupture profonde, avec une croissance attendue entre 8 % et 9 % par an jusqu’en 2028. Pour un opérateur intégré comme SGTM, cette inversion de tendance se traduit par une visibilité exceptionnelle sur plusieurs années de commandes, et par une capacité accrue à honorer des projets d’envergure nationale.

Le rapport d’AGR consacre une large analyse au positionnement de SGTM, soulignant que l’entreprise couvre toute la chaîne de valeur du BTP : bâtiments tertiaires, infrastructures hydrauliques, travaux portuaires et maritimes, ouvrages d’art, projets industriels et énergétiques. À travers ses filiales et ses équipes multidisciplinaires, SGTM est capable de déployer simultanément plusieurs chantiers complexes sur l’ensemble du territoire.

Plusieurs projets emblématiques illustrent cette expertise : les campus de l’UM6P, l’autoroute de l’eau reliant le Sebou au Bouregreg, les infrastructures portuaires de Dakhla Atlantique et de Nador West Med, ainsi que divers projets de mobilité et logistique. Cette capacité d’exécution, combinée à une forte capitalisation technique et humaine, constitue l’un des arguments majeurs du rapport.

Les méthodes de réalisation développées par SGTM sont également mises en avant. Le modèle « Fast Track », qui permet de réduire considérablement les délais de construction, a déjà démontré son efficacité lors de la rénovation du stade Moulay Abdellah réalisée en un temps record de 14 mois. L’offre « clés en main », qui intègre génie civil, montage mécanique et process technologique, a également fait ses preuves, notamment dans les projets industriels tels que l’usine de ciment Novacim. Ces approches différenciantes renforcent la compétitivité du groupe dans un marché où les contraintes de délais sont devenues déterminantes.

Sur le plan financier, le Business Plan présenté par SGTM est qualifié de prudent. Il table sur un taux de croissance annuel moyen de 7,5 % du chiffre d’affaires entre 2025 et 2028, alors que les analystes jugent que la dynamique sectorielle et la taille du carnet de commandes — évalué à 37 milliards de dirhams à fin mai 2025 — pourraient conduire à des performances plus élevées. AGR estime que le résultat net consolidé pourrait dépasser les 1,7 milliard de dirhams à l’horizon 2028, soit une croissance moyenne de l’ordre de 16 % par an.

Du point de vue de la valorisation, les multiples ressortent comme attractifs : un P/E moyen de 16,3x sur 2026-2028, ce qui représente une décote d’environ 19 % par rapport au niveau historique du MASI estimé à 20x. À cela s’ajoute un rendement de dividende projeté supérieur à 4 % en 2028, nettement plus élevé que la moyenne du marché et que les rendements obligataires souverains de maturité équivalente. Ces éléments plaident pour une surperformance potentielle du titre à moyen terme.

Enfin, cette IPO modifie les équilibres sectoriels de la Bourse de Casablanca. Avec l’entrée de SGTM, la part du secteur BTP dans la capitalisation totale devrait passer de 6 % à 8,3 %, propulsant ce secteur dans le trio de tête des secteurs les plus représentés.

En conclusion, l’introduction en Bourse de SGTM se présente non seulement comme une opération financière majeure, mais aussi comme un événement stratégique susceptible de redessiner la trajectoire du marché actions marocain. Pour AGR, le message est clair : SGTM est bien positionnée pour devenir l’un des titres phares de la décennie 2025-2035, à la croisée des grands projets nationaux et des ambitions d’un Maroc en pleine transformation.

LNT

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Clôture de la 17e édition du Forum international MEDays à Tanger https://lnt.ma/cloture-de-la-17e-edition-du-forum-international-medays-a-tanger/ Sun, 30 Nov 2025 12:07:03 +0000 https://lnt.ma/?p=538405 La 17e édition du Forum international MEDays s’est achevée samedi soir à Tanger, au terme de quatre jours d’échanges intenses autour du thème « Fracture et polarisation : Réinventer l’équation globale ». Placé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, l’évènement a réuni de nombreux responsables, experts et décideurs venus débattre des défis géostratégiques […]

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La 17e édition du Forum international MEDays s’est achevée samedi soir à Tanger, au terme de quatre jours d’échanges intenses autour du thème « Fracture et polarisation : Réinventer l’équation globale ». Placé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, l’évènement a réuni de nombreux responsables, experts et décideurs venus débattre des défis géostratégiques et des opportunités émergentes pour l’Afrique et les pays du Sud.

Au fil d’une cinquantaine de sessions, les discussions ont porté sur les mutations de l’ordre international, les transitions climatique et numérique, la sécurité collective, la croissance africaine ou encore la place des économies émergentes dans un monde marqué par l’incertitude. Les intervenants ont souligné la pertinence du thème retenu, dans un contexte où les fractures géopolitiques et économiques se creusent et où les vulnérabilités des petits États deviennent plus apparentes.

S’exprimant lors de la séance de clôture, le président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, a salué le succès d’une édition qu’il a qualifiée de « fructueuse, respectueuse et sincère ». Il a affirmé que le Forum a permis aux pays du Sud « de regarder le Nord droit dans les yeux, sans complexe ni compromission », soulignant que sa notoriété croissante s’explique aussi par le rôle du Maroc en tant que plateforme crédible de dialogue, porté par la vision de SM le Roi Mohammed VI.

Le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, a estimé que le thème de cette édition résonnait « avec une acuité particulière » dans un monde où les certitudes se dissipent et les inégalités s’accentuent. Il a rappelé que les échanges de Tanger ont mis en évidence « l’indissociabilité » des destins des nations, insistant sur l’importance d’une approche inclusive des transitions climatique et numérique.

La présidente du Commonwealth de la Dominique, Sylvanie Burton, a réaffirmé le soutien constant de son pays à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Maroc. Elle a salué le leadership du Royaume et mis en avant le « consensus international croissant » autour de la marocanité du Sahara, renforcé, selon elle, par l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, qui confirme l’Initiative marocaine d’autonomie comme base crédible et durable pour le règlement du différend.

Pour sa part, le premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, a qualifié le Forum de « moment exceptionnellement significatif », notant le rôle central du Maroc dans la dynamique africaine et la nécessité d’une solidarité internationale renouvelée face à l’affaiblissement du multilatéralisme. Le premier ministre somalien, Hamza Abdi Barre, a également salué l’engagement du Royaume pour le dialogue et le développement en Afrique, estimant que l’esprit d’ouverture et d’ambition observé à Tanger « illustre le chemin à suivre » pour une Afrique plus influente.

La ministre des Affaires étrangères de São Tomé-et-Príncipe, Ilza María dos Santos Amado Vaz, a loué la performance de la diplomatie marocaine, tandis que le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, a mis en avant l’Initiative atlantique Royale comme une démarche porteuse d’espoir pour les pays enclavés. Il a également salué la résolution 2797, qui consacre l’Initiative d’autonomie comme « base solide et viable » pour la résolution du dossier du Sahara.

Du côté du gouvernement marocain, le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, a insisté sur l’importance de proposer des solutions innovantes aux dilemmes actuels, estimant que le Maroc dispose d’atouts considérables à partager. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a lui aussi appelé les pays africains à « croire en leurs propres capacités » et à repenser leur stratégie d’investissement pour mieux valoriser le potentiel continental.

LNT

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AMMC : feu vert à une émission obligataire de plus de 449 MDH par Alliances https://lnt.ma/ammc-feu-vert-a-une-emission-obligataire-de-plus-de-449-mdh-par-alliances/ Sat, 29 Nov 2025 10:13:16 +0000 https://lnt.ma/?p=538384 L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé, vendredi, avoir visé le prospectus relatif à une nouvelle émission obligataire de la société Alliances Développement Immobilier, d’un montant supérieur à 449,4 millions de dirhams (MDH). Cette opération est réservée aux détenteurs d’obligations émises par « FT DOMUS » et est assortie de garanties réelles sous […]

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L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé, vendredi, avoir visé le prospectus relatif à une nouvelle émission obligataire de la société Alliances Développement Immobilier, d’un montant supérieur à 449,4 millions de dirhams (MDH). Cette opération est réservée aux détenteurs d’obligations émises par « FT DOMUS » et est assortie de garanties réelles sous forme d’hypothèque.

Selon le communiqué de l’AMMC, l’emprunt obligataire est d’une maturité de 7 ans, avec une valeur nominale unitaire de 100 dirhams. La période de souscription est fixée du 9 au 12 décembre 2025 inclus. Le taux d’intérêt facial est révisable annuellement et s’établit, pour la première année, à 3,62 %, avec une prime de risque de 130 points de base.

LNT

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La Bourse de Casablanca clôture la semaine en hausse, le MASI gagne 2,19 % https://lnt.ma/la-bourse-de-casablanca-cloture-la-semaine-en-hausse-le-masi-gagne-219/ Sat, 29 Nov 2025 10:12:20 +0000 https://lnt.ma/?p=538382 La Bourse de Casablanca a terminé la semaine du 24 au 28 novembre 2025 sur une dynamique favorable, marquée par une progression notable de ses principaux indices. Le MASI, indice global regroupant l’ensemble des valeurs cotées, a gagné 2,19 % pour atteindre 18.603,59 points, confirmant un climat de confiance renforcé sur le marché. Le MASI […]

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La Bourse de Casablanca a terminé la semaine du 24 au 28 novembre 2025 sur une dynamique favorable, marquée par une progression notable de ses principaux indices. Le MASI, indice global regroupant l’ensemble des valeurs cotées, a gagné 2,19 % pour atteindre 18.603,59 points, confirmant un climat de confiance renforcé sur le marché.

Le MASI 20, qui rassemble les vingt valeurs les plus liquides, a affiché une hausse de 2,65 % à 1.516,88 points, tandis que le MASI ESG, indicateur des entreprises les mieux notées sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) par Moody’s ESG Solutions, a progressé de 1,78 % à 1.258,57 points.

Les petites et moyennes capitalisations ont également évolué positivement : le MASI Mid and Small Cap a pris 1,6 % à 1.797,78 points, traduisant un intérêt soutenu pour ce segment.

Sur le plan sectoriel, les performances ont été contrastées. Les plus fortes hausses ont été enregistrées par :

  • Santé : +10,15 %

  • Industrie agricole : +5,38 %

  • Participation et promotion immobilières : +3,36 %

  • Sociétés de financement et autres activités financières : +3,36 %

En revanche, certains indices ont reculé, notamment :

  • Ingénieries et biens d’équipements industriels : -4,51 %

  • Pétrole et gaz : -2,15 %

  • Transport : -1,91 %

Les échanges ont atteint près de 1,4 milliard de dirhams, principalement sur le marché central « Actions ». Trois valeurs ont concentré l’essentiel des transactions : Akdital (25,92 % du volume), Sodep-Marsa Maroc (11,12 %) et Attijariwafa Bank (8,85 %).

La capitalisation boursière a dépassé 982,4 milliards de dirhams, confirmant la solidité du marché.

Au niveau des valeurs individuelles, plusieurs titres se sont distingués. Les meilleures performances hebdomadaires reviennent à :

  • Vicenne : +16,22 % à 523 DH

  • Involys : +10,28 % à 234,9 DH

  • Akdital : +8,87 % à 1.350 DH

  • TGCC : +8,14 % à 930 DH

  • Maroc Leasing : +7,32 % à 365,95 DH

À l’opposé, les plus fortes baisses ont concerné :

  • Zellidja : -11,62 % à 215,65 DH

  • BMCI : -7,14 % à 520 DH

  • AGMA : -5,99 % à 6.391 DH

  • Colorado : -5,64 % à 82 DH

  • Stroc Industrie : -5,08 % à 280 DH

LNT

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Crédit bancaire et masse monétaire : une dynamique modérée en octobre 2025 https://lnt.ma/credit-bancaire-et-masse-monetaire-une-dynamique-moderee-en-octobre-2025/ Sat, 29 Nov 2025 10:03:37 +0000 https://lnt.ma/?p=538380 Les données publiées par Bank Al-Maghrib (BAM) dans son bulletin des statistiques monétaires montrent une évolution globalement stable du financement de l’économie en octobre 2025, marquée par une accélération du crédit au secteur non financier et une croissance soutenue de la masse monétaire, malgré une légère décélération par rapport au mois précédent. Selon BAM, le […]

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Les données publiées par Bank Al-Maghrib (BAM) dans son bulletin des statistiques monétaires montrent une évolution globalement stable du financement de l’économie en octobre 2025, marquée par une accélération du crédit au secteur non financier et une croissance soutenue de la masse monétaire, malgré une légère décélération par rapport au mois précédent.

Selon BAM, le crédit bancaire au secteur non financier a progressé de 3,6 % en octobre, après 3 % en septembre. Cette hausse s’explique par un renforcement du financement accordé aux sociétés non financières privées, dont la croissance est passée de 0,8 % à 1,4 %, ainsi qu’aux entreprises publiques, dont le crédit a augmenté de 11 % après 6,4 %. Les prêts aux ménages se sont également inscrits en légère amélioration, enregistrant une croissance de 3,1 % contre 2,9 % un mois auparavant.

Par catégorie de crédit, les évolutions restent contrastées. La baisse des facilités de trésorerie s’est atténuée à -4,8 %, tandis que les crédits à la consommation ont progressé de 4,5 %. Les crédits à l’équipement, en hausse de 16,4 %, maintiennent un rythme quasi stable, tout comme les prêts à l’immobilier, dont la croissance s’établit à 3,2 %.

Les créances en souffrance ont marqué une quasi-stagnation, avec une progression annuelle de 3,7 %. Leur ratio rapporté au crédit est resté stable à 8,6 %, le même niveau qu’en septembre, traduisant une situation maîtrisée malgré un contexte de hausse graduelle du financement.

Parallèlement, la masse monétaire a poursuivi sa croissance. L’agrégat M3 s’est établi à 1.982,14 milliards de dirhams en octobre 2025, en progression annuelle de 7,4 %, après 7,8 % en septembre. Cette évolution reste dynamique, bien qu’en légère décélération.

BAM explique cette tendance par plusieurs facteurs. D’une part, la croissance des créances nettes sur l’Administration centrale a ralenti de 1,4 % à 0,3 %. D’autre part, la progression du crédit bancaire au secteur non financier a contribué à soutenir l’agrégat, passant de 3 % à 3,6 %.

Les avoirs officiels de réserve, en revanche, ont connu une accélération notable, avec une hausse de 19,6 % après 14,1 %, renforçant la position extérieure du Royaume.

La variation des composantes de la masse monétaire reflète des mouvements contrastés. Les détentions en OPCVM monétaires, en ralentissement, ont vu leur progression annuelle passer à 9,1 %. La monnaie fiduciaire, en revanche, a augmenté de 11,7 %, traduisant une demande persistante de liquidités. Les comptes à terme ont progressé de 1,4 %, tandis que les dépôts à vue ont maintenu un rythme élevé (+10,2 %). Les comptes d’épargne, pour leur part, n’ont augmenté que de 1,9 %.

L’analyse par secteur institutionnel montre que les actifs monétaires des ménages, hors numéraire, ont quasi stagné à 6,5 %. Les sociétés non financières privées ont enregistré une hausse de 10,8 %, portée par l’accélération des dépôts à vue et un ralentissement moins marqué des dépôts à terme. Leurs détentions en OPCVM monétaires ont, en revanche, nettement décéléré (12,7 % après 29,6 %). Les entreprises publiques, quant à elles, ont vu la progression de leurs actifs monétaires ralentir.

LNT

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RCI Finance Maroc : L’AMMC vise le prospectus relatif à l’émission d’un emprunt obligataire ordinaire https://lnt.ma/rci-finance-maroc-lammc-vise-le-prospectus-relatif-a-lemission-dun-emprunt-obligataire-ordinaire/ Sat, 29 Nov 2025 08:51:29 +0000 https://lnt.ma/?p=538398 L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir visé, en date du 28 novembre 2025, le prospectus relatif à l’émission par RCI Finance Maroc d’un emprunt obligataire ordinaire. Cette opération, référencée VI/EM/039/2025, s’inscrit dans la stratégie de financement de la société et intervient après l’enregistrement, par l’AMMC, du document de référence 2024 de […]

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L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir visé, en date du 28 novembre 2025, le prospectus relatif à l’émission par RCI Finance Maroc d’un emprunt obligataire ordinaire. Cette opération, référencée VI/EM/039/2025, s’inscrit dans la stratégie de financement de la société et intervient après l’enregistrement, par l’AMMC, du document de référence 2024 de l’émetteur et de sa première actualisation.

Selon le prospectus visé, l’émission porte sur un plafond global de 900 millions de dirhams, réparti en trois tranches non cotées. Ces tranches se distinguent par des maturités respectives de 2 ans (Tranche A), 3 ans (Tranche B) et 4 ans (Tranche C), avec un remboursement du principal in fine.

Le taux d’intérêt facial sera révisable toutes les 13 semaines. Pour la première période, il correspondra au taux plein 13 semaines déterminé en référence à la courbe des taux de référence du marché secondaire des bons du Trésor publiée par Bank Al-Maghrib le 4 décembre 2025, augmenté d’une prime de risque. Celle-ci est fixée à 45 points de base pour la Tranche A, 55 pbs pour la Tranche B et 65 pbs pour la Tranche C.

L’allocation des titres se fera par adjudication au prorata, sans priorisation entre les tranches, et leur négociabilité s’effectuera de gré à gré, en dehors de la Bourse.

La période de souscription s’étalera du 5 au 9 décembre 2025 inclus, précise l’AMMC.
Comme l’exige la réglementation, le prospectus est mis à disposition du public, aussi bien au siège social de RCI Finance Maroc que sur le site internet de l’émetteur, ainsi que sur le site de l’AMMC.

LNT

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Communiqué Alliances Darna : COMMUNICATION FINANCIÈRE AU 30 SEPTEMBRE 2025 https://lnt.ma/communique-alliances-darna-communication-financiere-au-30-septembre-2025/ Sat, 29 Nov 2025 05:00:20 +0000 https://lnt.ma/?p=538392 The post Communiqué Alliances Darna : COMMUNICATION FINANCIÈRE AU 30 SEPTEMBRE 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Communiqué financier Wafa Assurance : Résultats T3-2025 https://lnt.ma/communique-financier-wafa-assurance-resultats-trimestriels-t3-2025/ Fri, 28 Nov 2025 15:26:24 +0000 https://lnt.ma/?p=538361 The post Communiqué financier Wafa Assurance : Résultats T3-2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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AIF 2025 : Une édition qui veut affirmer une ambition africaine partagée https://lnt.ma/aif-2025-une-edition-qui-veut-affirmer-une-ambition-africaine-partagee/ Fri, 28 Nov 2025 15:22:12 +0000 https://lnt.ma/?p=538358 Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, l’édition 2025 de l’Africa Investment Forum (AIF), organisée du 26 au 28 novembre à Rabat, a confirmé la volonté croissante du continent de mobiliser les investissements privés, d’accélérer son intégration économique et de renforcer ses capacités industrielles, financières et logistiques. Les différentes interventions ont mis en […]

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Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, l’édition 2025 de l’Africa Investment Forum (AIF), organisée du 26 au 28 novembre à Rabat, a confirmé la volonté croissante du continent de mobiliser les investissements privés, d’accélérer son intégration économique et de renforcer ses capacités industrielles, financières et logistiques. Les différentes interventions ont mis en valeur à la fois la dynamique continentale et le rôle structurant du Maroc, dont la trajectoire de développement demeure étroitement liée à celle de l’Afrique.

Lors de la cérémonie de clôture, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a affirmé que la vision marocaine repose sur une conviction claire : « Le Maroc avance vite, mais jamais seul. Notre trajectoire nationale est indissociable de celle du continent ». Elle a rappelé que le Royaume, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, défend depuis plus de deux décennies une stratégie fondée sur la coopération, la co-investissement et l’intégration régionale.

Mme Fettah a également salué les résultats enregistrés lors des Market Days de l’AIF 2025, qui ont généré plus de 15,2 milliards de dollars d’intérêts d’investissement, couvrant des secteurs déterminants tels que l’énergie, les infrastructures, le transport, l’agro-industrie, les technologies numériques et les fintechs. Selon elle, ces engagements illustrent le sérieux des réformes opérées par les pays africains pour renforcer la prévisibilité et créer des environnements propices à l’investissement privé.

Le président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Sidi Ould Tah, a confirmé cet engouement en soulignant que les projets présentés cette année bénéficient d’études environnementales, sociales et financières solides, ce qui a renforcé la confiance des investisseurs. Il a précisé que 39 projets bancables ont été soumis en boardrooms, dont les deux tiers relèvent de secteurs dans lesquels le Maroc et la BAD disposent d’une expertise reconnue, comme l’énergie et le transport. « Le travail commence maintenant : il s’agit de transformer ces annonces en actions concrètes », a-t-il déclaré.

La question de l’intégration continentale a également dominé les discussions. Intervenant lors d’un panel consacré à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la directrice générale adjointe de Casablanca Finance City (CFC), Lamia Merzouki, a souligné le rôle déterminant des centres financiers africains comme accélérateurs stratégiques. Elle a présenté un plan d’action articulé autour de quatre piliers, visant notamment à renforcer le dialogue public-privé, combler le déficit infrastructurel, harmoniser les cadres juridiques et réglementaires, et promouvoir la libre circulation des capitaux et des compétences.

Mme Merzouki a rappelé que CFC accueille aujourd’hui le Fonds Africa50 et des équipes pilotant plus de 20 milliards de dollars de projets en Afrique, démontrant la capacité des centres financiers à structurer et attirer des investissements majeurs au service du développement continental.

La connectivité du continent est apparue comme une autre priorité stratégique. Les intervenants du panel dédié ont appelé à une amélioration substantielle des infrastructures aériennes, routières et frontalières. La vice-présidente de la BAD, Nnenna Mwabufo, a souligné qu’une mise en œuvre effective du Marché unique africain du transport aérien pourrait générer jusqu’à 1,3 milliard de dollars de PIB supplémentaire et plus de 150.000 emplois dans une douzaine de pays.

La Chief Operating Officer de Royal Air Maroc, Ilham Kazzini, a rappelé pour sa part que l’Afrique ne représente que 2% du trafic aérien mondial, malgré 20% de la population. Elle a mis en avant les efforts de la compagnie pour renforcer les liaisons intra-africaines, en lien avec l’objectif d’atteindre une flotte de 130 avions en 2030 et 200 en 2037. Les questions de digitalisation, d’harmonisation des procédures et de fluidification des contrôles ont également été mises en avant comme leviers décisifs pour améliorer la mobilité.

Le PDG de Scanning Systems, Mory Diane, a, quant à lui, insisté sur l’importance d’une intégration technologique des systèmes de douane, de santé et d’immigration pour fluidifier les flux commerciaux et sécuriser les frontières. Il a cité des expériences africaines ayant permis de multiplier par près de dix la capacité de traitement de certains postes frontaliers grâce à des solutions technologiques avancées.

Au-delà des chiffres, cette édition de l’AIF aura révélé une Afrique qui « assume son ambition et se définit par ses solutions », selon les termes de Nadia Fettah. Les intervenants ont insisté sur la nécessité d’un engagement renforcé du capital africain, de la poursuite des réformes, et de partenariats internationaux alignés sur les priorités des États.

Pour la BAD comme pour les partenaires fondateurs du Forum, l’édition 2025 marque « un nouveau départ » dans la mobilisation des ressources privées en faveur du développement du continent.

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Casablanca-Settat fait le point sur le secteur MICE lors de la 2ᵉ édition du MICE Meeting https://lnt.ma/casablanca-settat-fait-le-point-sur-le-secteur-mice-lors-de-la-2%e1%b5%89-edition-du-mice-meeting/ Fri, 28 Nov 2025 14:45:19 +0000 https://lnt.ma/?p=538327 La deuxième édition du MICE Meeting Casablanca s’est tenue les 27 et 28 novembre, réunissant des professionnels du tourisme d’affaires venus de plusieurs pays. L’événement, organisé par le Conseil Régional du Tourisme (CRT) Casablanca-Settat, a permis de dresser un état des lieux du secteur MICE dans la région et de mettre en avant les enjeux […]

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La deuxième édition du MICE Meeting Casablanca s’est tenue les 27 et 28 novembre, réunissant des professionnels du tourisme d’affaires venus de plusieurs pays. L’événement, organisé par le Conseil Régional du Tourisme (CRT) Casablanca-Settat, a permis de dresser un état des lieux du secteur MICE dans la région et de mettre en avant les enjeux liés à l’accueil d’événements à forte valeur ajoutée.

Lors de son intervention, Othmane Cherif Alami, président du CRT, a rappelé que Casablanca-Settat dispose désormais d’infrastructures hôtelières et logistiques capables de soutenir une montée en gamme du tourisme d’affaires. Il a également fait observer que la région avance dans un contexte de projets structurants, dont l’extension de l’aéroport Mohammed V, la modernisation des liaisons ferroviaires ou encore les futurs équipements prévus dans le cadre des grandes échéances sportives internationales à l’horizon 2030. Pour lui, le secteur MICE constitue l’un des leviers majeurs pour diversifier l’activité touristique et renforcer l’attractivité économique du territoire.

Il a insisté sur le rôle des rencontres B2B, considérées comme un outil concret pour soutenir les opérateurs privés et favoriser la mise en relation avec des partenaires internationaux.

De son côté, Asmaa Belkeziz, vice-présidente du CRT Casablanca-Settat, a indiqué que cette édition visait avant tout à créer un espace de travail permettant d’identifier les besoins réels du marché. « L’objectif est de rassembler l’écosystème, d’écouter les professionnels et d’accompagner la structuration d’une offre régionale plus cohérente », a-t-elle expliqué. Elle a également rappelé que la région ne se limite pas à Casablanca, mais englobe des destinations complémentaires, telles qu’El Jadida, Mazagan ou Bouznika, qui contribuent à l’équilibre global de l’offre MICE.

Avec la présence de délégations étrangères, de conférenciers et de décideurs du secteur, les deux jours de travaux ont permis d’aborder des thématiques liées aux tendances internationales, à la capacité d’accueil de la région et aux perspectives de développement. Les organisateurs ont indiqué que plusieurs centaines de rendez-vous professionnels ont été enregistrés, confirmant l’intérêt des participants pour une plateforme de mise en relation dédiée au tourisme d’affaires.

« Grâce aux conférences et aux rencontres B2B, nous créons un hall networking porteur des meilleurs atouts pour lancer très vite la troisième édition », a souligné Othmane Cherif Alami. Celle-ci est d’ores et déjà annoncée pour les 22 et 23 octobre 2026.

Au-delà de cette dynamique, l’événement a également mis en évidence des défis persistants : la nécessité d’une gouvernance plus intégrée, le renforcement de la visibilité internationale et une meilleure coordination entre acteurs publics et privés.

A. Loudni

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Casablanca au cœur des enjeux énergétiques africains https://lnt.ma/casablanca-au-coeur-des-enjeux-energetiques-africains/ Thu, 27 Nov 2025 16:20:11 +0000 https://lnt.ma/?p=538287 Les salons internationaux Elec Expo, EneR Event et Tronica Expo 2025 ont ouvert leurs portes au Centre international des expositions de Casablanca (OFEC), réunissant les acteurs de l’électricité, de l’électronique, des énergies renouvelables et des technologies intelligentes. L’édition 2025, organisée autour du thème « Stockage de l’énergie et équipements intelligents : la clé des réseaux […]

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Les salons internationaux Elec Expo, EneR Event et Tronica Expo 2025 ont ouvert leurs portes au Centre international des expositions de Casablanca (OFEC), réunissant les acteurs de l’électricité, de l’électronique, des énergies renouvelables et des technologies intelligentes. L’édition 2025, organisée autour du thème « Stockage de l’énergie et équipements intelligents : la clé des réseaux électriques de demain », met en avant le rôle du Maroc comme plateforme régionale d’innovation et de coopération énergétique.

Intervenant à l’ouverture, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie et du Commerce, chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a appelé à engager une réflexion stratégique sur les moyens d’accroître l’impact social du secteur de l’électricité. Il a souligné que près de la moitié du chiffre d’affaires sectoriel est destinée à l’export et qu’environ un tiers des 650 entreprises opérant dans le secteur sont exportatrices, tout en relevant que cette filière ne contribue qu’à hauteur de 4 % à l’emploi industriel.

Ce décalage entre poids économique et création d’emplois invite, selon lui, à repenser les leviers de développement afin de transformer cette industrie en vecteur de croissance inclusive et de création d’emplois qualifiés, en cohérence avec les priorités du gouvernement. M. Hejira a également rappelé le potentiel énergétique et industriel de l’Afrique, tout en notant sa faible intégration dans les échanges mondiaux : le commerce intra-africain représente moins de 15 % du commerce total, tandis que seulement 2 % des investissements mondiaux dans l’énergie solaire sont dirigés vers un continent qui dispose pourtant de 60 % des meilleures ressources solaires.

De son côté, le président de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC), Ali El Harti, a mis en avant le rôle déterminant du stockage d’énergie, présenté comme un élément central des réseaux électriques de demain. S’appuyant sur des données chiffrées, il a indiqué que le coût des batteries de stockage est désormais inférieur à 100 USD/kWh, permettant une restitution de l’énergie à moins de 0,20 dirham par kWh, soit un niveau nettement inférieur au prix de l’électricité distribuée par le réseau.

Selon lui, une batterie de 5 kWh peut générer des économies cumulées de l’ordre de 36.000 dirhams, avec un retour sur investissement estimé entre deux et trois ans, ce qui confirme le caractère dynamique et prometteur de cette technologie pour les ménages et les entreprises. M. El Harti a également insisté sur la dimension africaine de cette dynamique, rappelant que les entreprises marocaines disposent d’une expérience de plus de cinquante ans sur le continent dans le domaine des infrastructures électriques.

La présence de plus d’une cinquantaine d’entrepreneurs africains issus de treize pays à cette édition est, selon lui, le signe de la confiance accordée à l’expertise marocaine et de l’ouverture croissante du Royaume vers son environnement continental. Les besoins énergétiques de l’Afrique devraient tripler d’ici 2040, représentant un potentiel d’investissement annuel estimé à 30 milliards de dollars, ce qui confère à ces salons une portée stratégique particulière.

Réunissant plus de 200 exposants issus de 24 pays, Elec Expo, EneR Event et Tronica Expo 2025 offrent un espace de rencontres, de démonstrations et d’échanges autour des nouvelles solutions de stockage, de la numérisation des réseaux et des équipements intelligents. Les organisateurs mettent en avant le rôle de l’innovation, de la formation et de la montée en compétences des talents nationaux comme facteurs clés pour renforcer la compétitivité du secteur et accompagner la transition énergétique durable au Maroc et en Afrique.

LNT

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Ouverture prochaine d’un centre HQ à Sidi Bernoussi, fruit d’un partenariat entre Camus Solution Immobilier et IWG https://lnt.ma/ouverture-prochaine-dun-centre-hq-a-sidi-bernoussi-fruit-dun-partenariat-entre-camus-solution-immobilier-et-iwg/ Thu, 27 Nov 2025 13:36:09 +0000 https://lnt.ma/?p=538284 Camus Solution Immobilier, acteur marocain de la promotion immobilière, et IWG, leader mondial des espaces de travail flexibles, ont annoncé l’ouverture prochaine d’un centre HQ au sein de la Résidence Camus à Sidi Bernoussi. Cette initiative commune vise à accompagner la transformation de ce quartier en plein essor et à répondre à la demande croissante […]

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Camus Solution Immobilier, acteur marocain de la promotion immobilière, et IWG, leader mondial des espaces de travail flexibles, ont annoncé l’ouverture prochaine d’un centre HQ au sein de la Résidence Camus à Sidi Bernoussi. Cette initiative commune vise à accompagner la transformation de ce quartier en plein essor et à répondre à la demande croissante d’espaces de travail modernes, agiles et collaboratifs.

Le nouvel espace HQ proposera une offre complète comprenant des bureaux privatifs, des postes en coworking et des salles de réunion dotées d’équipements technologiques. L’objectif est d’offrir un cadre professionnel clé en main adapté aux besoins des indépendants, startups, petites entreprises et organisations souhaitant disposer de solutions flexibles.

Selon les porteurs du projet, ce centre constitue également une opportunité pour l’écosystème entrepreneurial local. Grâce à des formules de location flexibles – à l’heure, à la journée ou au mois – les jeunes entreprises pourront maîtriser leurs coûts de démarrage sans assumer les engagements des baux classiques. L’espace proposera un environnement opérationnel complet incluant accès Internet sécurisé, mobilier ergonomique, services de reprographie et zones de détente.

Les promoteurs soulignent que ce futur centre aura vocation à encourager les échanges et la collaboration. En réunissant entrepreneurs, porteurs de projets et professionnels issus de différents secteurs, l’espace HQ permettra un réseautage naturel et le partage d’expertise au sein de la communauté IWG.

L’implantation dans le quartier de Sidi Bernoussi s’inscrit dans une logique de proximité et de décentralisation de l’offre de coworking. Cette ouverture permettra aux talents de la zone de disposer d’un espace de travail structuré à proximité de leur lieu de résidence, réduisant les temps de trajet et favorisant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Pour Camus Solution Immobilier, ce partenariat avec IWG illustre la volonté de contribuer à la dynamique économique du quartier. La direction de l’entreprise a souligné que l’ouverture de ce centre HQ participe à la création d’un environnement dédié au développement de l’entrepreneuriat et à la valorisation du potentiel local.

De son côté, IWG a mis en avant l’importance de cette nouvelle implantation dans l’expansion de son réseau au Maroc. L’entreprise estime que le centre de Sidi Bernoussi offrira un appui adapté aux PME et startups, en leur permettant de bénéficier d’un lieu de travail flexible et d’une communauté propice à leur croissance.

LNT

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Intelcia rachète la participation d’Altice et prépare une nouvelle phase de développement https://lnt.ma/intelcia-rachete-la-participation-daltice-et-prepare-une-nouvelle-phase-de-developpement/ Thu, 27 Nov 2025 13:29:49 +0000 https://lnt.ma/?p=538278 Intelcia franchit une étape majeure avec la signature, le 24 novembre 2025, d’un accord entre ses actionnaires dirigeants et Altice portant sur la reprise des 65 % du capital détenus par ce dernier depuis 2016. Cette opération permet au management d’Intelcia de contrôler désormais 100 % des parts, ouvrant « un nouveau cycle de croissance […]

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Intelcia franchit une étape majeure avec la signature, le 24 novembre 2025, d’un accord entre ses actionnaires dirigeants et Altice portant sur la reprise des 65 % du capital détenus par ce dernier depuis 2016.

Cette opération permet au management d’Intelcia de contrôler désormais 100 % des parts, ouvrant « un nouveau cycle de croissance ».

Ce changement d’actionnariat intervient après une décennie de transformation qui a fait basculer Intelcia d’un acteur régional à un groupe multiservices mondial de 40 000 collaborateurs, présent dans 19 pays et figurant parmi les leaders internationaux de l’expérience client. En dix ans, le groupe a « multiplié son chiffre d’affaires par dix au global », consolidé sa place dans le Top 15 mondial, le Top 5 en Espagne et le Top 3 en France et au Portugal, tout en renforçant sa présence dans les marchés anglophones. Intelcia a également réussi sa diversification avec le lancement d’Intelcia IT Solutions, qui rassemble aujourd’hui près de 1000 ingénieurs.

Karim Bernoussi, CEO et cofondateur, souligne : « Nous tenons à exprimer notre gratitude à Altice pour l’accompagnement constant durant ces années… Aujourd’hui, nous abordons cette nouvelle étape avec confiance, enthousiasme et détermination pour poursuivre notre chemin vers le top 10 mondial».

Le groupe réaffirme ainsi son ambition d’intégrer le top 10 mondial d’ici 2030, en misant sur une accélération de la croissance dans l’expérience client, notamment via une stratégie de croissance externe ciblée en Europe et en Amérique latine.

L’innovation technologique constitue également un axe central pour le groupe, avec des investissements soutenus dans l’intelligence artificielle. Comme l’explique Youssef El Aoufir, Deputy CEO : « À travers Evoluciona, notre hub d’innovation dédié à l’expérience client, nous accélérons le déploiement de l’Intelligence Artificielle dans toutes nos activités… En 2025, nos solutions ont été intégrées dans plus de 180 projets. »

Parallèlement, le développement d’Intelcia IT Solutions s’intensifie pour faire du groupe un acteur de référence de la transformation digitale, couvrant infrastructure, applications, cybersécurité, données et cloud.

La finalisation de l’opération est prévue au premier trimestre 2026, sous réserve des autorisations réglementaires. Elle doit permettre à Intelcia d’amplifier sa dynamique : croissance accélérée, diversification renforcée et consolidation de sa position de leader marocain à portée mondiale, souligne le groupe.

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Uber lance officiellement ses services de transport à Casablanca et Marrakech https://lnt.ma/uber-lance-officiellement-ses-services-de-transport-a-casablanca-et-marrakech/ Thu, 27 Nov 2025 13:28:58 +0000 https://lnt.ma/?p=538275 Uber a officiellement lancé son service de transport au Maroc, offrant désormais la possibilité de commander des courses via son application à Casablanca et Marrakech. Le déploiement se fait en partenariat avec des véhicules de transport agréés, avec une extension prévue à d’autres villes, souligne l’entreprise. Cette arrivée intervient alors que le Maroc renforce ses […]

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Uber a officiellement lancé son service de transport au Maroc, offrant désormais la possibilité de commander des courses via son application à Casablanca et Marrakech.

Le déploiement se fait en partenariat avec des véhicules de transport agréés, avec une extension prévue à d’autres villes, souligne l’entreprise.

Cette arrivée intervient alors que le Maroc renforce ses infrastructures de mobilité et se prépare à accueillir plusieurs événements internationaux. Uber souhaite s’inscrire dans cette dynamique en apportant son expertise technologique, déjà éprouvée sur de grands rendez-vous mondiaux comme la Coupe du Monde 2022 au Qatar, souligne la même source.

Les utilisateurs peuvent choisir entre UberX et UberXL, avec plusieurs fonctionnalités destinées à faciliter les déplacements : trajets multi-destinations, réservations programmées, paiement dématérialisé et assistance disponible 24h/24 et 7j/7.

L’entreprise affirme vouloir contribuer durablement à l’écosystème marocain de mobilité, en complément de l’offre existante. À l’occasion du lancement, un code promotionnel (GOMOROCCO) offre une réduction sur trois courses jusqu’au 15 décembre 2025.

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Casablanca accueille la 3ème édition du Salon international Morocco Covering & Woodex 2025 https://lnt.ma/casablanca-accueille-la-3eme-edition-du-salon-international-morocco-covering-woodex-2025/ Thu, 27 Nov 2025 10:20:34 +0000 https://lnt.ma/?p=538267 La troisième édition du Salon international du design, des finitions et des industries du bois, Morocco Covering & Woodex, a débuté mercredi au Parc des expositions de l’OFEC, à Casablanca. L’événement, qui se poursuit jusqu’au 29 novembre, réunit des acteurs de la décoration intérieure, du bois, de l’hôtellerie, du marbre et des matériaux de revêtement, […]

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La troisième édition du Salon international du design, des finitions et des industries du bois, Morocco Covering & Woodex, a débuté mercredi au Parc des expositions de l’OFEC, à Casablanca. L’événement, qui se poursuit jusqu’au 29 novembre, réunit des acteurs de la décoration intérieure, du bois, de l’hôtellerie, du marbre et des matériaux de revêtement, attirant un public professionnel venu du Maroc et de plusieurs pays partenaires.

Organisé par Global Fairs & Events, en partenariat avec la Fédération nationale du bâtiment et de l’immobilier (FNPI), la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), le Centre d’études et de techniques des industries du bois (CETIBA) et la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des artisans traditionnels, le salon regroupe deux volets complémentaires : « Covex », consacré aux solutions de revêtement et de décoration, et « Woodex », dédié aux industries du bois, de la menuiserie et du mobilier.

Selon Chakib El Ouddghiri, président du Centre technique de l’industrie du bois et du mobilier et co-organisateur, cette édition accompagne l’évolution continue de l’industrie marocaine. Il a souligné que l’appui public au label “Made in Morocco” favorise l’émergence d’entreprises capables de se positionner sur les salons internationaux, avec l’ambition de rivaliser avec les grandes nations industrielles. Il a ajouté que la dynamique liée à l’organisation prochaine de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030 constitue un moteur pour l’ensemble des filières productives, y compris celles du bois et des finitions.

Pour sa part, le directeur général de la FNIH, Abdelaziz Samim, a estimé que le secteur hôtelier marocain enregistre une croissance soutenue, en lien étroit avec l’évolution du tourisme, de l’industrie et des services. Il a indiqué que la participation à ce type de rendez-vous professionnels constitue un soutien direct aux marques nationales et une opportunité de coopération, relevant l’intérêt croissant exprimé par plusieurs pays africains, dont le Sénégal, pour s’inspirer de l’expertise marocaine dans le domaine hôtelier.

Morocco Covering & Woodex 2025 accueille plus de 80 exposants issus de sept pays. Le salon met en avant les tendances émergentes du design, les matériaux innovants, les techniques de finition avancées, ainsi que le savoir-faire artisanal marocain. L’accent est placé sur la durabilité, les matériaux haut de gamme et la capacité des artisans à conjuguer tradition et technologies contemporaines.

Le programme prévoit des conférences scientifiques, des ateliers spécialisés et des démonstrations animées par des experts marocains et internationaux, traitant notamment de la compétitivité industrielle, des perspectives de transition écologique et des préparatifs liés au Mondial 2030. Une compétition baptisée “L’Maâlem” mettra également à l’honneur les maîtres artisans du bois et de la décoration, valorisant leur créativité et leur contribution au patrimoine artisanal.

LNT

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Rabat : La digitalisation des paiements au Maroc au centre d’une conférence https://lnt.ma/rabat-la-digitalisation-des-paiements-au-maroc-au-centre-dune-conference/ Thu, 27 Nov 2025 09:54:03 +0000 https://lnt.ma/?p=538258 La transformation numérique et l’avenir des paiements digitaux ont été au centre des débats, mercredi à Rabat, lors de la conférence “The Future of Morocco’s Digital Economy” organisée par le Policy Center for the New South (PCNS), en partenariat avec VISA. L’événement a réuni des experts, chercheurs et acteurs de l’écosystème financier pour examiner les […]

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La transformation numérique et l’avenir des paiements digitaux ont été au centre des débats, mercredi à Rabat, lors de la conférence “The Future of Morocco’s Digital Economy” organisée par le Policy Center for the New South (PCNS), en partenariat avec VISA. L’événement a réuni des experts, chercheurs et acteurs de l’écosystème financier pour examiner les enjeux, opportunités et défis liés à la digitalisation des paiements, à la souveraineté numérique et à la gouvernance des données.

Intervenant à l’ouverture des travaux, le président exécutif du PCNS, Karim El Aynaoui, a rappelé que la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 a constitué un moment de bascule, révélant l’importance stratégique du numérique pour la résilience, la souveraineté technologique et la continuité économique. Les évolutions technologiques convergent, selon lui, vers des plateformes intégrées regroupant paiement, commerce et mobilité, une tendance mondiale à laquelle le Maroc s’aligne progressivement.

M. El Aynaoui a également mis en avant les efforts menés au sein de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), particulièrement dans le développement d’un écosystème d’innovation dynamique. Il a cité les programmes dédiés aux startups, l’initiative “Stargate” ainsi que le lancement d’un nouvel incubateur destiné à soutenir l’émergence de solutions technologiques nationales. Ces initiatives, a-t-il souligné, s’inscrivent dans une stratégie visant à renforcer la capacité du pays à maîtriser ses chaînes de valeur numériques.

De son côté, le directeur général de Visa Maroc, Sami Romdhane, a salué la collaboration avec le PCNS autour d’une thématique qu’il juge centrale pour le futur de l’économie marocaine. Il a souligné que le numérique figure aujourd’hui parmi les principales priorités des institutions publiques, des banques, des opérateurs privés et des fintechs, relevant que l’essor d’une économie digitale performante repose sur une approche collective et concertée entre les différents acteurs.

M. Romdhane a précisé que VISA concentre ses efforts sur l’innovation dans les paiements, considérés comme un maillon essentiel de l’activité économique, puisqu’ils interviennent à l’issue ou au début de toute transaction commerciale. Il a souligné que la réflexion sur la digitalisation de l’économie implique également d’évaluer la fiabilité des infrastructures existantes et l’efficacité des processus, deux aspects déterminants pour assurer une transition fluide et sécurisée vers des solutions de paiement modernes.

La conférence s’est structurée autour de deux panels complémentaires. Le premier, intitulé “Digitalisation de l’économie marocaine : perspectives croisées”, a permis d’analyser les avancées, les obstacles et les priorités stratégiques pour accélérer la transformation numérique à l’échelle nationale. Le second panel, “Paiement digital : accélérateur de croissance et d’inclusion”, s’est focalisé sur les leviers permettant d’étendre l’usage des paiements électroniques, d’améliorer l’inclusion financière et de favoriser la formalisation de segments économiques encore peu intégrés.

Les intervenants ont notamment insisté sur la nécessité d’un cadre de gouvernance des données robuste, garantissant transparence, sécurité et confiance, ainsi que sur l’importance de partenariats public-privé pour soutenir les investissements technologiques et l’innovation. La souveraineté numérique a également occupé une place centrale dans les discussions, en lien avec la capacité du Maroc à développer des plateformes locales et à réduire sa dépendance vis-à-vis d’infrastructures étrangères.

LNT

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La SRM Casablanca-Settat ouvre 200 postes dans le cadre de son plan de recrutement 2025 https://lnt.ma/la-srm-casablanca-settat-ouvre-200-postes-dans-le-cadre-de-son-plan-de-recrutement-2025/ Wed, 26 Nov 2025 16:40:15 +0000 https://lnt.ma/?p=538242 La Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat lance la troisième vague de son plan de recrutement pour 2025, avec l’ouverture de 200 postes dans les métiers de l’eau potable, de l’assainissement liquide, de l’électricité, de la relation client et des fonctions de gestion. Cette nouvelle phase s’inscrit dans la dynamique de développement de la région et […]

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La Société Régionale Multiservices (SRM) Casablanca-Settat lance la troisième vague de son plan de recrutement pour 2025, avec l’ouverture de 200 postes dans les métiers de l’eau potable, de l’assainissement liquide, de l’électricité, de la relation client et des fonctions de gestion.

Cette nouvelle phase s’inscrit dans la dynamique de développement de la région et vise à renforcer les équipes mobilisées au service des habitants des provinces et préfectures de Casablanca, Mohammedia, El Jadida, Sidi Bennour, Settat, Berrechid, Benslimane, Médiouna et Nouaceur.

La SRM affirme conduire ce processus avec un haut niveau d’exigence en matière de transparence et de professionnalisme, afin d’attirer des profils qualifiés et en adéquation avec ses valeurs et ses ambitions territoriales.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er décembre 2025 sur la plateforme dédiée de la SRM.

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Zeekr lance son SUV électrique 7X au Maroc et renforce son positionnement premium https://lnt.ma/zeekr-lance-son-suv-electrique-7x-au-maroc-et-renforce-son-positionnement-premium/ Wed, 26 Nov 2025 16:13:31 +0000 https://lnt.ma/?p=538233 Zeekr a présenté, mercredi 26 novembre 2025, son nouveau SUV électrique 7X au Maroc, un lancement considéré comme stratégique pour renforcer la présence de la marque sur un marché en pleine structuration. Selon Younes El Aouad, directeur général de Tractafric Motors Maroc, le 7X vient compléter une gamme qui a rapidement gagné en visibilité depuis […]

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Zeekr a présenté, mercredi 26 novembre 2025, son nouveau SUV électrique 7X au Maroc, un lancement considéré comme stratégique pour renforcer la présence de la marque sur un marché en pleine structuration.

Selon Younes El Aouad, directeur général de Tractafric Motors Maroc, le 7X vient compléter une gamme qui a rapidement gagné en visibilité depuis l’arrivée de Zeekr en avril dernier. La marque occupe désormais la 5e place du marché national du véhicule électrique et se classe première des marques premium 100% électriques.

Hicham Hasnaoui, directeur véhicules particuliers, a souligné que le segment visé représente 38% du marché marocain, faisant du 7X un modèle clé pour la croissance de Zeekr.

À l’international, le véhicule affiche déjà une forte dynamique, avec plus de 61.000 unités livrées en 2025 et une montée en puissance sur le marché européen.

Présenté comme un SUV familial premium, le 7X mise sur un design futuriste, une qualité perçue haut de gamme et des technologies embarquées de dernière génération. Le modèle intègre une motorisation 100% électrique, un intérieur épuré conforme à la « Human Design Philosophy », et des équipements avancés, dont des systèmes de sécurité renforcés et une batterie certifiée sans risque de combustion spontanée.

Côté prix, le 7X est proposé à partir de 575 000 MAD pour la version Core RWD, 625 000 MAD pour la version Long Range RWD, et 675 000 MAD pour la version Privilege AWD.

AL

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Épargne, IPOs, FBCF : l’effet domino https://lnt.ma/epargne-ipos-fbcf-leffet-domino/ Wed, 26 Nov 2025 14:28:47 +0000 https://lnt.ma/?p=538213 Entre 2023 et 2024, la Bourse a pris un nouvel élan incontestable. Les performances des indices MASI et MASI 20 ont pris respectivement +23,9% et +25,4% d’une année à l’autre. Ce saut spectaculaire s’est concrétisé par une progression de la capitalisation boursière de 20,18%, de 626 milliards de dirhams en 2023 à 752,44 à fin […]

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Entre 2023 et 2024, la Bourse a pris un nouvel élan incontestable. Les performances des indices MASI et MASI 20 ont pris respectivement +23,9% et +25,4% d’une année à l’autre. Ce saut spectaculaire s’est concrétisé par une progression de la capitalisation boursière de 20,18%, de 626 milliards de dirhams en 2023 à 752,44 à fin 2024. De même, la liquidité du marché s’est confortée avec un volume transactionnel global en 2024 de 99 milliards de dirhams, en hausse de 52,29% par rapport à 2023, quand le volume transactionnel au niveau du marché central de la Bourse de Casablanca s’est établi en 2024 à 61 milliards de dirhams, en hausse de 82,4% par rapport à l’année 2023.

Cette dynamique a été instiguée par les opérations d’introductions en bourse qui se sont multipliées, animant le marché et augmentant sa capitalisation boursière avec des volumes traités au quotidien qui créent un effet boomerang pour une meilleure liquidité du marché financier.

En effet, les 66 opérations financières en bourse de 2024 en hausse de 83% par rapport à l’année 2023, ont créé des événements notables et mobilisé une épargne de 108 milliards de dirhams, soit le plus important montant réalisé au cours des 10 dernières années.

Le volume global des opérations sur titres de capital visées par l’AMMC en 2024 a atteint 7,3 milliards de dirhams contre 3,4 milliards de dirhams une année auparavant, soit une hausse de 118%.

Concrètement, cette année-là il y a eu essentiellement l’introduction en Bourse de CMGP Group, un leader marocain dans les solutions solaires et l’infrastructure de l’eau, pour un montant de 1,1 milliard de dirhams qui a été sursouscrite 37 fois. Et, celle de CFG Bank qui a levé 600 millions de dirhams en décembre 2023, avec une sursouscription de 35 fois. Pour 2025, on attend début décembre, en plus de Cashplus qui est en cours, l’immense introduction en bourse de la Société Générale des Travaux du Maroc (SGTM), qui vise à lever 5,04 milliards de dirhams. Ces introductions en bourse témoignent de l’intérêt croissant des investisseurs pour les entreprises marocaines, notamment celles qui opèrent dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture et la finance.

En effet, la cartographie des investisseurs sur le marché boursier est caractérisée par la forte présence des institutionnels et des personnes morales. Dont les OPCVM qui sur le compartiment actions sur le marché central, concentrent 36,7 % du volume total des transactions, suivis des personnes physiques marocaines avec une part de 27,9%, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis le troisième trimestre 2017. Les personnes morales marocaines ne représentent plus que 25,4 %, et les personnes morales étrangères 6,3 %.

Les institutionnels collecteurs de liquidités, comme les compagnies d’assurances, les caisses de retraite et les gestionnaires de fonds collectifs de placement, sont toujours les premiers intervenants collecteurs d’épargne du marché des capitaux dans l’objectif de rentabiliser leurs avoirs au profit de leurs clients et d’eux-mêmes.

C’est ce qu’ils ont traditionnellement fait, sauf qu’ils sont tenus de souscrire à la dette du Trésor dont ils doivent détenir une proportion bien définie pour contribuer au financement du budget public, à des taux d’intérêts peu rémunératifs.

Donc, pour améliorer leur rendement, ils ont recours au marché boursier sachant que celui des obligations privées donne des rendements fixes également et à peine plus intéressant que la dette publique.

Toutefois, à leur grand regret, le marché boursier, depuis sa réforme en 1993 est resté peu dynamique n’offrant que peu de nouveaux papiers, donc peu de liquidité et d’efficience ! En conséquence, les institutionnels se sont contentés de constituer des fonds de portefeuille d’actions sures, de sociétés connues pour leur solidité financière même si leur rendement boursier restait faible et leur dividende yeld pas suffisamment rémunérateur.

Pourtant, ces institutionnels collecteurs d’épargne des ménages sont destinés, au-delà de la recherche de rendement, à utiliser leurs immenses moyens pour financer l’investissement national privé. Celui que les entreprises réalisent notamment pour le développement de leur acticité par leur croissance externe pour s’agrandir et s’étendre au Maroc et à l’international. Les premiers prétendants à leur contribution étant les entreprises cotées à la bourse, plus attractives et surtout transparentes.

Mais jusqu’à présent, ces entreprises privées privilégiaient le financement bancaire à celui du marché financier, mettant la bourse en stand-by.

Depuis fin 2023, en 2024 et 2025, c’est justement ce qui a changé ! Le marché financier a été fortement sollicité par des appels publics à l’épargne de milliards de dirhams renforçant le mode de financement de la bourse et donc le financement désintermédié.

Alors que sur les 20 dernières années, les introductions en bourses étaient conservatrices, se faisaient par cessions de capital pour permettre aux actionnaires fondateurs de réaliser des bénéfices en valorisant leur activité antérieure, et donc ne finançaient pas des projets d’investissements. De fait, un nouveau vent souffle sur le marché financier marocain parce qu’aujourd’hui, non seulement les IPO se succèdent, mais elles consistent en des augmentations de capital pour financer leur croissance.

C’est ainsi que l’épargne nationale collectée par les institutionnels et qui se cumulaient chez eux sous forme de FBCF, commence à jouer son rôle de financement de l’économie. En effet, la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) est un indicateur économique qui mesure la valeur totale des biens de capital fixe nouvellement produits et acquis par les entreprises, les ménages et les administrations publiques au cours d’un an.

Concrètement, la FBCF comprend les investissements en équipements (machines, véhicules, etc.), les constructions (bâtiments, routes, ponts, etc.) et les améliorations apportées aux actifs existants sous forme de rénovations et extensions. Ainsi, la FBCF est un indicateur important de l’investissement et de la croissance économique d’un pays.

Si par exemple la FBCF d’un pays est de 20% du PIB, cela signifie que 20% de la production totale du pays est consacrée à l’investissement en capital. Elle indique donc son effort d’investissement, évalue la capacité de production de son économie et donc les tendances de sa croissance économique. Selon les derniers chiffres de la FBCF du pays, celle-ci reste faible et donc gagnerait à profiter de l’élan boursier en cours pour s’améliorer. Car selon les chiffres publiés, en 2022 elle indiquait 1330 milliards de dirhams soit 3,6% du PIB, en augmentation par rapport aux 1284 MMdhs de 2021. En 2023, elle affichait une croissance de 10,1% pour 1463 MMdhs, confirmant sa tendance à l’amélioration.

Cette forte tendance qui met enfin en valeur le rôle du marché boursier dans le financement de l’investissement à la faveur des entreprises cotées est donc très positive !

Elle répond entièrement à l’appel de Sa Majesté de faire contribuer le privé à hauteur des deux tiers des besoins d’investissements du pays à l’objectif de 2030.

Il s’agit d’un tournant très important pour notre économie et ses principaux acteurs, les entreprises et les ménages consommateurs. Et bien sûr, également, pour les opérateurs financiers du marché des capitaux qui vont aussi améliorer leurs rendements…

 

Afifa Dassouli

 

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Africa Investment Forum 2025 : L’Afrique, une opportunité unique d’investissement https://lnt.ma/africa-investment-forum-2025-lafrique-une-opportunite-unique-dinvestissement/ Wed, 26 Nov 2025 13:57:16 +0000 https://lnt.ma/?p=538198 C’est dans un contexte marqué par une effervescence économique continentale qu’une nouvelle édition de l’Africa Investment Forum (AIF) a ouvert en ce mercredi 26 novembre ses travaux à Rabat. L’objectif principal : faire de l’investissement privé en Afrique un catalyseur essentiel de cette croissance escomptée dans le grand espoir d’accélérer le développement du Continent.  La […]

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C’est dans un contexte marqué par une effervescence économique continentale qu’une nouvelle édition de l’Africa Investment Forum (AIF) a ouvert en ce mercredi 26 novembre ses travaux à Rabat. L’objectif principal : faire de l’investissement privé en Afrique un catalyseur essentiel de cette croissance escomptée dans le grand espoir d’accélérer le développement du Continent. 

La 6ème édition de l’Africa Investment Forum (AIF), un espace regroupant les gros bonnets de la finance africaine, à leur tête la BAD, ainsi qu’une palette d’acteurs économiques aussi bien officiels que privés, se déroule du 26 au 28 novembre à Rabat.

Cette édition 2025 tenue sous le thème « Réduire les écarts : mobiliser les capitaux privés pour libérer le plein potentiel de l’Afrique », résonne comme une véritable feuille de route. L’enjeu se mesure ainsi en projets financés, opérationnels et accélérateurs de transformation.

Cette édition se veut également une plateforme incontournable, en ouvrant la voie à des investissements stratégiques soutenant la transformation économique de l’Afrique, et en fournissant un accès direct à des opportunités de transactions à travers le Continent.

De l’avis des différents intervenants et participants ici à Rabat, l’Afrique constitue une opportunité unique d’investissement, avec une population qui devrait doubler d’ici 2050 à 2,4 milliards d’habitants, une demande en logement estimée à 1,4 milliard d’euros et des opportunités annuelles d’investissements en infrastructures atteignant 170 milliards de dollars.

A travers les débats, on retient également qu’à l’heure où les chaînes de valeur se redessinent sous l’effet de la régionalisation, de la transition énergétique et de la volonté des grandes puissances de sécuriser leurs approvisionnements, le continent apparaît comme un pivot logistique et productif majeur.

La mise en œuvre progressive de la ‘‘Zone de Libre-Échange Continentale Africain’’ (ZLECAF) amplifie cette dynamique. Cette zone modifie la perception des investisseurs en leur offrant la possibilité d’accéder à tout un espace continental en pleine expansion, ce qui permet aux projets transfrontaliers, aux plateformes d’exportation et aux chaînes industrielles régionales de jouer le rôle de moteurs du capital-investissement.

Parallèlement, la richesse en matière de ressources constitue un levier d’investissement de premier plan. Qu’il s’agisse des minerais critiques indispensables à la transition énergétique, du potentiel hydrogène vert, du solaire et de l’éolien continental, des terres agricoles fertiles ou des réservoirs de biodiversité, l’Afrique concentre des actifs qui sont au cœur des priorités industrielles mondiales.

Pour les différents participants, ces ressources ne sont plus seulement une matière première à exporter mais un socle d’industrialisation, de transformation locale et de création d’emplois.
Il est toutefois important de constater que c’est la troisième fois  consécutive que l’AIF se tient à Rabat. D’ailleurs, lors des deux dernières, les projets mis en avant reflètent les priorités de la transformation structurelle du continent qui portent, entre autres, sur les énergies renouvelables, les infrastructures de transport, les hubs logistiques, l’industrie et la chaînes de valeur, la santé, l’agriculture durable, l’économie numérique, la connectivité, etc.

Autant de secteurs dont l’impact dépasse les frontières, puisqu’ils conditionnent l’emploi, l’inclusion, l’industrialisation et l’intégration régionale, et permettent de créer un effet d’entraînement massif, en phase avec le besoin d’infrastructures en Afrique.

Cet intérêt renouvelé repose aussi sur une réalité géoéconomique dans laquelle l’Afrique occupe désormais un emplacement stratégique au sein du commerce international.

Néanmoins, une chose est sûre, l’édition de l’AIF de cette année promet un changement d’échelle pour l’Afrique, à condition que les engagements pris, se traduisent en investissements créateurs d’emplois, de richesse et de valeur ajoutée.

Pour rappel, depuis son lancement en 2018, l’AIF a suscité plus de 180 milliards de dollars d’intérêts d’investissement pour des projets d’envergures dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de la santé et de l’agriculture, renforçant ainsi son statut de principale plateforme d’investissement en Afrique pour les investisseurs mondiaux. Son événement annuel phare, les Market Days, constitue de ce fait un espace privilégié dédié à mettre en lumière, à discuter et à faire avancer les opportunités d’investissement à travers l’Afrique.

Devant une salle archicomble, le président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Sidi Ould Tah, a bien voulu démontrer l’importance des capitaux privés pour le développement des économies africaines. Idem pour le potentiel humain, majoritairement jeune, dont regorge le continent.

 

H.Z

 


Le défi d’investir en Afrique selon Nadia Fettah

‘‘Selon les analyses internationales, le monde devra mobiliser 4 000 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour atteindre les ODD. Pour l’Afrique seule, le besoin est estimé à environ 1 300 milliards de dollars chaque année. Face à ce besoin colossal, les financements publics, indispensables mais limités, ne suffisent plus. Il devient impératif d’élargir la base des investisseurs, d’attirer des capitaux privés et d’innover dans les mécanismes de mobilisation financière. Le secteur privé doit occuper une place centrale : sa capacité à investir, innover, industrialiser, créer de la valeur et réduire les risques systémiques est indispensable pour accompagner les grandes transitions africaines, énergétique, numérique, industrielle, agricole et logistique. Ces impératifs rejoignent les dynamiques internationales les plus récentes, notamment l’Engagement de Séville, qui appelle explicitement à une mobilisation accrue du secteur privé dans le financement du développement durable. De même, la BAD, dont je salue ici la stratégie ambitieuse 2024-2033, place au cœur de ses priorités la transformation structurelle du continent, l’accès au financement, l’appui aux PME et les partenariats public-privé. Donner et recevoir ne sont pas deux mouvements distincts : ils sont consubstantiels l’un de l’autre. Nous construisons nos conditions internes pour mieux attirer les financements externes, et nous mobilisons ces financements pour accélérer nos réformes internes. C’est ce cercle vertueux qui permettra à l’Afrique d’exprimer pleinement son potentiel. Le Maroc s’est fixé un objectif clair : porter la part de l’investissement privé à deux tiers du total national d’ici 2035, contre un tiers aujourd’hui. Cette ambition résume une conviction profonde : l’investissement privé est la clé de l’emploi, de l’innovation et de la compétitivité. L’Africa Investment Forum, dont le Maroc est une nouvelle fois fier d’être l’hôte, incarne parfaitement cette dynamique. Son thème 2025, « Combler l’écart : mobiliser le capital privé pour libérer tout le potentiel de l’Afrique », résume un défi collectif pour mobiliser les ressources et faire émerger une génération de projets ambitieux et durables’’.

 


L’avis de Sidi Ould Tah, Président du Groupe de la BAD

« Si l’Afrique regorge d’opportunités d’investissement, un déficit de financement persistant continue à entraver la réalisation de notre ambition commune. Pour cela, nos institutions financières, nos fonds de garantie, nos fonds souverains, nos fonds de pension, nos assurances, nos bourses gagneraient à mieux travailler ensemble et développer des synergies […] Notre continent connaît une croissance démographique remarquable qui en fera d’ici 2050 deux quarts de l’humanité. Nous devons transformer cette démographie en force économique »


De la « Mission 300 » 

Les annonces majeures au menu des ‘‘ Market Days’’ de l’AIF sont :

La présentation des Pactes nationaux pour l’énergie ; les feuilles de route des pays engagés pour atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030 ; les opportunités d’investissement mobilisant gouvernements, bailleurs et secteur privé ; les avancées de l’initiative visant à connecter 300 millions de personnes supplémentaires sur le continent.

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Dette américaine, boom de l’IA : les risques pour la stabilité financière demeurent élevés, selon la BCE https://lnt.ma/dette-americaine-boom-de-lia-les-risques-pour-la-stabilite-financiere-demeurent-eleves-selon-la-bce/ Wed, 26 Nov 2025 11:23:58 +0000 https://lnt.ma/?p=538188  Les déficits publics américains et l’essor rapide de l’intelligence artificielle constituent des facteurs de risque importants pour la stabilité financière en zone euro, avertit mercredi la Banque centrale européenne (BCE) dans son rapport semestriel. Selon l’institution monétaire, les États-Unis affichent des « déficits budgétaires durablement élevés » qu’il faut financer, alors même que les taux d’intérêt d’emprunt […]

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 Les déficits publics américains et l’essor rapide de l’intelligence artificielle constituent des facteurs de risque importants pour la stabilité financière en zone euro, avertit mercredi la Banque centrale européenne (BCE) dans son rapport semestriel.

Selon l’institution monétaire, les États-Unis affichent des « déficits budgétaires durablement élevés » qu’il faut financer, alors même que les taux d’intérêt d’emprunt restent élevés. Cette situation alimente les inquiétudes sur la capacité du pays à rembourser sa dette à long terme.

« Combinées aux inquiétudes du marché concernant l’indépendance des banques centrales, ces évolutions ont affaibli le rôle de valeur refuge des bons du Trésor américain et du dollar », souligne la BCE. Or, un dollar plus faible peut renforcer les effets des droits de douane américains sur les exportateurs européens, en réduisant la compétitivité de leurs produits.

La BCE note que les marchés financiers mondiaux, fortement influencés par l’économie américaine, pourraient être perturbés, mettant en danger la stabilité financière européenne. Ces tensions pourraient se traduire par « des fluctuations désordonnées des devises, des effets négatifs sur la compétitivité commerciale et des variations des coûts de financement pour les États, les entreprises et les banques ».

Le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, a rappelé que les marchés avaient déjà été secoués en avril dernier lors du lancement de la guerre commerciale américaine, obligeant à réévaluer le profil de risque des actifs américains. Depuis, le risque d’un conflit commercial majeur semble écarté, mais la BCE souligne que les annonces et revirements liés aux droits de douane restent « une constante du paysage mondial ».

L’institution met également en garde contre l’euphorie entourant l’intelligence artificielle, qui a conduit à des valorisations élevées dans le secteur technologique américain. Selon M. de Guindos, les marchés anticipent un scénario optimiste dans lequel l’IA serait pleinement adoptée et intégrée, mais « la tâche de la banque centrale est d’identifier les faiblesses possibles si ce scénario ne se réalise pas ou s’il y a un accident ».

La BCE se veut toutefois rassurante, précisant que la situation actuelle n’est pas comparable à la bulle Internet du début des années 2000, lorsque de nombreuses start-ups technologiques et sites web avaient atteint des capitalisations boursières astronomiques sans modèle économique viable, avant de s’effondrer.

LNT avec AFP

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Le Groupe Azura distingué par le Trophée Climat 2025 et le « Morocco Sustain Food Standard » https://lnt.ma/le-groupe-azura-distingue-par-le-trophee-climat-2025-et-le-morocco-sustain-food-standard/ Wed, 26 Nov 2025 09:49:25 +0000 https://lnt.ma/?p=538176 Le Groupe Azura a été doublement récompensé mardi à Agadir pour son engagement en faveur du développement durable. L’entreprise a remporté le Trophée Climat 2025, catégorie Agriculture, décerné par le Ministère de la Transition énergétique, la Wilaya, la Région Souss-Massa et la CGEM locale. Cette distinction salue l’impact environnemental mesurable des actions menées par le […]

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Le Groupe Azura a été doublement récompensé mardi à Agadir pour son engagement en faveur du développement durable. L’entreprise a remporté le Trophée Climat 2025, catégorie Agriculture, décerné par le Ministère de la Transition énergétique, la Wilaya, la Région Souss-Massa et la CGEM locale. Cette distinction salue l’impact environnemental mesurable des actions menées par le groupe.

Azura a également obtenu le « Morocco Sustain Food Standard » niveau 3, le plus élevé, développé par la FAO, la BERD et Morocco Foodex, et remis par le ministre de l’Agriculture. Ce label distingue les pratiques durables mises en œuvre sur les sites d’Agadir et de Dakhla, notamment en matière d’optimisation des ressources et d’agriculture innovante.

Depuis plus de trois décennies, le Groupe Azura déploie une stratégie axée sur la réduction de son empreinte écologique. Il agit sur les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, la gestion des déchets et la protection de la biodiversité. Engagé dans la démarche Science-Based Targets depuis 2022, il s’aligne sur les objectifs de l’Accord de Paris.

Azura mise sur des serres non chauffées, l’utilisation d’eau de mer dessalée et l’irrigation de précision, des initiatives qui lui ont valu la certification AWS, une première au Maroc.

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Africa Investment Forum : une première « Journée Mission 300 » pour accélérer l’accès universel à l’électricité en Afrique https://lnt.ma/africa-investment-forum-une-premiere-journee-mission-300-pour-accelerer-lacces-universel-a-lelectricite-en-afrique/ Wed, 26 Nov 2025 09:03:13 +0000 https://lnt.ma/?p=538171 En marge des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum (AIF), le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement ont organisé, mardi à Rabat, la première « Journée Mission 300 », avec l’appui de la Fondation Rockefeller, de l’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de […]

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En marge des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum (AIF), le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement ont organisé, mardi à Rabat, la première « Journée Mission 300 », avec l’appui de la Fondation Rockefeller, de l’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de la planète, et de l’initiative Énergie durable pour tous (SEforALL).

Cette rencontre a mis en lumière les Pactes nationaux pour l’énergie élaborés par les pays africains et a présenté un ensemble de projets prêts à l’investissement, dans la perspective d’atteindre l’objectif d’assurer l’accès à l’électricité à 300 millions de personnes supplémentaires d’ici 2030.

Réunissant des ministres de plusieurs pays, des investisseurs et des institutions financières internationales, l’événement a permis de présenter les engagements nationaux, de détailler les feuilles de route opérationnelles et d’examiner les progrès réalisés en matière de réformes réglementaires destinées à mobiliser davantage de capitaux privés. Les échanges ont également favorisé un dialogue direct entre gouvernements, investisseurs et partenaires techniques sur les meilleures pratiques permettant d’étendre l’accès à l’électricité, y compris dans les régions les plus isolées.

Mission 300 est une initiative commune du Groupe de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, engagée à fédérer les gouvernements africains, le secteur privé et les partenaires au développement autour d’un objectif unique : connecter 300 millions de personnes supplémentaires d’ici 2030. À ce jour, 29 pays africains ont adopté leurs Pactes nationaux pour l’énergie, assortis d’échéances précises et d’objectifs visant à renforcer les services publics, élargir la couverture électrique et attirer des investissements privés à grande échelle.

Lors de cette journée, les ministres des Comores, de Guinée, de Gambie et du Lesotho ont présenté leurs feuilles de route nationales pour atteindre l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030. Ils ont échangé avec les institutions financières et les opérateurs privés sur les réformes nécessaires pour accélérer la mise en œuvre, améliorer la viabilité des services publics et lever les obstacles à l’investissement.

Depuis sa création en 2018, l’Africa Investment Forum a mobilisé plus de 225 milliards de dollars d’intérêts d’investissement dans des secteurs considérés comme prioritaires pour le développement durable, en cohérence avec les objectifs internationaux et les visions stratégiques africaines. Les Market Days 2025 offrent ainsi une plateforme essentielle pour consolider la collaboration entre acteurs publics et privés autour de la question énergétique.

Intervenant à cette occasion, Erik Fernstrom, directeur régional des infrastructures pour l’Afrique de l’Est et australe à la Banque mondiale, a souligné que les avancées réglementaires et les projets prêts à être financés démontrent que « l’Afrique est ouverte aux affaires ». Il a estimé que l’accès à l’énergie constitue « un levier de croissance économique, de création d’emplois et d’amélioration des conditions de vie ».

Pour sa part, Kevin Kariuki, vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte au sein de la Banque africaine de développement, a insisté sur l’importance d’investissements rapides dans les infrastructures de production, de transmission et de distribution, combinés à des réformes permettant la viabilité financière des services publics et des tarifs abordables.

De son côté, Carol Koech, vice-présidente Afrique de l’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de la planète, a rappelé le rôle clé de l’innovation, notamment à travers les énergies renouvelables distribuées et les mécanismes de financement mixtes destinés à attirer les investisseurs privés vers des projets déployables à grande échelle.

Damilola Ogunbiyi, directrice générale de SEforALL et représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, a mis en avant les instruments financiers innovants développés pour élargir la participation du secteur privé et mobiliser des capitaux en monnaie locale.

Enfin, William Asiko, vice-président principal de la Fondation Rockefeller, a qualifié Mission 300 de « projet d’envergure majeure », illustrant la capacité des gouvernements, des institutions financières et des partenaires philanthropiques à s’aligner autour d’un objectif commun : fournir une énergie propre, fiable et accessible à des centaines de millions d’Africains.

LNT

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BMCI : Sébastien Rollet nommé Secrétaire général https://lnt.ma/bmci-sebastien-rollet-nomme-secretaire-general/ Wed, 26 Nov 2025 08:19:37 +0000 https://lnt.ma/?p=538161 La BMCI a annoncé, mercredi 26 novembre 2025 à Casablanca, la nomination de Sébastien Rollet au poste de Secrétaire général, à compter du 1er octobre 2025, sous réserve de la validation des autorités compétentes. Cette nomination s’inscrit dans la stratégie de la Banque visant à accélérer sa transformation, soutenir ses ambitions de développement et optimiser […]

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La BMCI a annoncé, mercredi 26 novembre 2025 à Casablanca, la nomination de Sébastien Rollet au poste de Secrétaire général, à compter du 1er octobre 2025, sous réserve de la validation des autorités compétentes. Cette nomination s’inscrit dans la stratégie de la Banque visant à accélérer sa transformation, soutenir ses ambitions de développement et optimiser son efficacité opérationnelle au service de ses clients et partenaires.

Fort de plus de vingt ans d’expérience au sein du groupe BNP Paribas, en France et à l’international, Sébastien Rollet a occupé plusieurs fonctions de direction dans des environnements de transformation bancaire. Il a notamment exercé en tant que Chief Operating Officer pour les opérations à distance de BNP Paribas Bank Polska, où il a piloté l’évolution du modèle opératoire, contribué à des gains d’efficacité opérationnelle et participé à la mise en œuvre d’une stratégie omnicanale récompensée.

Il a également dirigé des programmes de transformation au sein d’Ukrsibbank, filiale ukrainienne de BNP Paribas, ainsi que des projets stratégiques pour BNP Paribas en Égypte. Ces expériences l’ont amené à intervenir sur des chantiers structurants liés à l’organisation, au digital et à la conduite du changement.

Avant cette nomination, Sébastien Rollet était déjà engagé dans la transformation de la BMCI, en charge des programmes d’efficacité opérationnelle ainsi que des stratégies digitale et data. Dans ses nouvelles fonctions, il supervisera désormais l’ensemble des activités opérationnelles, avec pour objectif d’assurer une gestion intégrée entre transformation et fonctionnement quotidien des fonctions clés de la Banque.

LNT

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