Économie et Finance - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/economie-et-finance/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Tue, 13 May 2025 15:51:48 +0000 fr-FR hourly 1 Changement de présidence à l’APIC : Omar Chaabi succède à Mohammed Lacham https://lnt.ma/changement-de-presidence-a-lapic-omar-chaabi-succede-a-mohammed-lacham/ Tue, 13 May 2025 15:51:48 +0000 https://lnt.ma/?p=529609 L’Association des Professionnels de l’Industrie de la Céramique (APIC) entame une nouvelle phase avec l’élection de Omar Chaabi à sa présidence. Ce choix, validé par les membres de l’association, intervient dans un contexte où le secteur de la céramique fait face à plusieurs enjeux liés à sa transformation et à son développement. Omar Chaabi occupe […]

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L’Association des Professionnels de l’Industrie de la Céramique (APIC) entame une nouvelle phase avec l’élection de Omar Chaabi à sa présidence.

Ce choix, validé par les membres de l’association, intervient dans un contexte où le secteur de la céramique fait face à plusieurs enjeux liés à sa transformation et à son développement.

Omar Chaabi occupe la vice-présidence du groupe YNNA depuis 2009. Il siège également aux conseils d’administration de plusieurs entreprises, telles que SNEP et GPC Papier et Carton. Au sein de l’APIC, il représente l’entreprise SUPERCERAME, active dans le domaine de la céramique.

Cette nomination intervient dans un moment marqué par des défis liés à la compétitivité, à la durabilité et à la souveraineté industrielle.

Dans ce cadre, l’association prévoit d’élaborer un plan d’action sectoriel en collaboration avec les industriels dans l’objectif de répondre aux besoins du marché en matière de modernisation des outils de production, de valorisation de la production locale, de renforcement des compétences et de structuration de la filière.

Omar Chaabi succède à Mohammed Lacham, dont le mandat a été marqué par la mise en place de nouvelles orientations en matière de gouvernance.

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Troisièmes Rencontres de la Finance Durable, pour une structuration de l’investissement à impact en Afrique https://lnt.ma/troisiemes-rencontres-finance-durable/ Tue, 13 May 2025 15:23:40 +0000 https://lnt.ma/?p=529596 L’édition 2025 des Rencontres de la Finance Durable s’est tenue mardi au sein du campus de l’ISCAE à Casablanca, autour du thème « Finance à impact en Afrique ». Cette troisième édition, organisée par le Groupe ISCAE, African Finance Network et Bank of Africa (BOA), a rassemblé universitaires, acteurs du secteur financier, représentants d’institutions publiques […]

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L’édition 2025 des Rencontres de la Finance Durable s’est tenue mardi au sein du campus de l’ISCAE à Casablanca, autour du thème « Finance à impact en Afrique ».

Cette troisième édition, organisée par le Groupe ISCAE, African Finance Network et Bank of Africa (BOA), a rassemblé universitaires, acteurs du secteur financier, représentants d’institutions publiques et du secteur privé pour débattre des enjeux liés à la transition vers une finance plus durable, intégrant des critères d’impact social et environnemental.

Une dynamique de convergence entre recherche, entreprise et régulation

Dans son mot d’ouverture, Tarik El Malki, Directeur Général du Groupe ISCAE, a rappelé que ces rencontres s’inscrivent dans une volonté de créer un espace de dialogue structuré entre les milieux académique et professionnel. Il a souligné que la finance durable constitue aujourd’hui un axe central dans les cursus de nombreuses grandes écoles de commerce à l’échelle internationale, et qu’il est essentiel pour les établissements marocains de s’inscrire dans cette dynamique.

L’événement a notamment été l’occasion de présenter les travaux issus d’un appel à communications ayant suscité une participation significative, avec plus de cent contributions soumises et une soixantaine retenues pour présentation. L’objectif de cette édition, selon les organisateurs, était de dépasser le cadre classique des conférences pour intégrer des dimensions de recherche, d’évaluation d’impact et de mesure de performance.

Représentée par son Administrateur Directeur Général Délégué, Brahim Benjelloun Touimi, Bank of Africa a mis en avant les démarches initiées depuis plus de deux décennies en matière de finance responsable. Le groupe bancaire, à travers plusieurs initiatives, affirme avoir intégré progressivement des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans ses processus de crédit, d’investissement et de gestion interne.

L’intervention a notamment rappelé que Bank of Africa avait été l’un des premiers établissements financiers marocains à émettre une obligation verte par appel public à l’épargne. Elle publie également un rapport intégré aligné sur les normes internationales en matière de reporting extra-financier. Selon M. Benjelloun Touimi, ces engagements visent à concilier performance économique et impact mesurable, conformément aux principes de double matérialité.

Enjeux internationaux et régulation : une conjoncture en mutation

Christian de Boissieu, professeur émérite à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, est intervenu pour situer les débats dans un contexte global caractérisé par des évolutions réglementaires contrastées. Il a observé un ralentissement de certaines dynamiques, notamment en Europe, où la mise en œuvre de nouvelles directives (telles que la CSRD) a suscité des demandes d’assouplissement de la part des PME. Aux États-Unis, certaines décisions récentes marquent, selon lui, un retrait partiel des engagements environnementaux antérieurs.

Il a cependant insisté sur le fait que ces ajustements de rythme ne remettent pas en cause les objectifs globaux liés à la finance durable. L’Afrique, dans ce contexte, serait concernée à la fois par les effets de ces évolutions internationales et par la nécessité de structurer ses propres cadres d’action.

Présidente de la commission durable de la CGEM, Mme Assia Benhida a rappelé que la finance à impact occupe une place croissante dans les stratégies des entreprises marocaines. Elle a souligné que cette orientation répond à la fois à des objectifs de performance et à une exigence de transformation, en cohérence avec les priorités nationales en matière de développement durable, d’inclusion et d’équité territoriale.

Selon cette approche, la finance à impact n’est plus perçue comme une niche, mais comme un levier structurant. L’accès au financement, la compétitivité sur les marchés internationaux, la conformité aux standards ESG et l’innovation font partie des bénéfices mis en avant pour inciter les entreprises à s’engager dans cette voie. Plusieurs leviers ont été identifiés pour accélérer cette dynamique, parmi lesquels la création de mécanismes incitatifs, le développement d’outils de mesure d’impact, ou encore le recours à des instruments financiers hybrides.

Avancées réglementaires et taxonomie : un cadre en construction

Le développement d’un référentiel de classification (taxonomie) pour la finance durable au Maroc a également été abordé. Les autorités financières travaillent actuellement à l’élaboration d’un tel cadre, dont la mise en œuvre est prévue à moyen terme. Cette taxonomie devrait permettre de distinguer clairement les activités à fort impact environnemental ou social, facilitant ainsi la canalisation des capitaux vers les projets durables.

Brahim Benjelloun Touimi a rappelé que le Maroc bénéficie d’un écosystème réglementaire favorable, avec l’implication de la Banque centrale, de l’Autorité des marchés financiers et d’autres parties prenantes. Il a salué l’intégration des risques climatiques dans les processus de supervision bancaire (SREP), ce qui constitue un signal d’alignement avec les pratiques internationales.

Disparités régionales mais convergence d’objectifs en Afrique du Nord

L’Union des Banques Maghrébines (UBM), représentée par Mohamed Vall EL ALEM, son Secrétaire Général, a présenté un état des lieux des avancées en matière de finance durable dans la région. Si le Maroc est perçu comme ayant une longueur d’avance, notamment grâce à ses engagements publics et à l’implication du secteur bancaire, d’autres pays comme la Tunisie ou la Mauritanie progressent également, bien que de manière plus différenciée.

L’UBM a souligné l’importance d’un renforcement des capacités, en particulier pour les établissements bancaires confrontés à des exigences croissantes de la part de partenaires internationaux. L’enjeu, selon ses représentants, est désormais d’éviter une marginalisation des institutions financières non alignées avec les standards ESG, notamment en matière de levée de fonds et de financement du commerce extérieur.

Le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) a réaffirmé son engagement à soutenir la recherche dans le domaine de la finance durable. Trois leviers ont été identifiés : le financement de programmes dédiés, le développement de partenariats public-privé, et la création de réseaux de collaboration à l’échelle nationale et internationale.

Les intervenants académiques ont souligné l’importance de développer une expertise africaine sur la finance à impact, notamment à travers la production d’indicateurs adaptés aux spécificités locales. Plusieurs communications retenues lors de cette édition seront publiées dans la revue Africa Finance for Development Review.

Vers un écosystème africain structuré pour la finance à impact

Les Troisièmes Rencontres de la Finance Durable ont mis en lumière une convergence croissante entre les milieux académiques, institutionnels et financiers autour de la finance à impact comme outil de transformation. Dans un contexte où les besoins de financement du continent africain restent considérables – estimés à 200 milliards de dollars par an pour atteindre les Objectifs de développement durable –, cette approche est perçue comme une réponse complémentaire aux mécanismes de financement classiques.

L’enjeu désormais, selon les participants, est d’assurer une montée en compétence des acteurs, d’améliorer la mesure de l’impact, de renforcer les partenariats régionaux et de créer les conditions d’une finance inclusive et alignée avec les priorités de développement du continent.

Selim Benabdelkhalek

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Casablanca : Coup d’envoi de la 12ème édition de Logismed https://lnt.ma/casablanca-coup-denvoi-de-la-12eme-edition-de-logismed/ Tue, 13 May 2025 14:52:07 +0000 https://lnt.ma/?p=529589 Les travaux de la 12ème édition du Salon International du Transport et de la Logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) ont démarré, mardi à Casablanca, sous le thème « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Placé sous le Haut […]

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Les travaux de la 12ème édition du Salon International du Transport et de la Logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) ont démarré, mardi à Casablanca, sous le thème « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce salon, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, se veut un carrefour dynamique où l’écosystème logistique se réunit pour échanger et s’inspirer mutuellement.

S’exprimant à cette occasion, le président de Logismed, Ali Berrada, a souligné que cet événement constitue une véritable plateforme d’échanges et de débats, où émergent les grandes tendances de demain dans le secteur.

La logistique marocaine est en pleine transformation, confrontée à des enjeux croissants, des défis complexes et de réelles opportunités, a-t-il indiqué, notant que dans un contexte où les chaînes d’approvisionnement sont devenues un levier clé de compétitivité et un pilier de la souveraineté économique, cette édition vise à accompagner cette évolution.

Ainsi, le salon entend jouer un rôle de catalyseur en favorisant les synergies, l’engagement et la coopération durable entre les acteurs du secteur, a-t-il relevé.

Et de poursuivre que cette ambition se traduit notamment par l’envergure de cette édition, qui réunit près de 150 exposants, dont 25% de participants internationaux, et prévoit l’accueil de plus de 6.000 visiteurs professionnels issus de divers secteurs et régions. Un riche programme de conférences animées par des intervenants de renom est également prévu, avec le renforcement de la dimension internationale du salon qui confirme l’attractivité croissante du Maroc et l’objectif affirmé de faire de Logismed une référence incontournable en Méditerranée et en Afrique, selon M. Berrada.

Cette rencontre rassemble durant 3 jours toute la filière marocaine de la logistique et promet de riches échanges autour des enjeux actuels et futurs, notamment la logistique du Mondial 2030, l’innovation dans le secteur de la Supply Chain, l’impact de l’Intelligence artificielle dans la transformation de la chaîne d’approvisionnement ainsi que la décarbonation du transport et de la logistique.

Au programme de ses animations, le salon proposera une riche palette d’événements, notamment Les Rencontres du Digital by Portnet, Les Rendez-vous d’Affaires, l’Espace Emploi & Compétences ainsi que l’Espace Innovation.

 

LNT avec Map

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Maroc–Égypte: les exportations visent 5 MMDH à l’horizon 2027 https://lnt.ma/maroc-egypte-les-exportations-visent-5-mmdh-a-lhorizon-2027/ Tue, 13 May 2025 09:38:07 +0000 https://lnt.ma/?p=529576 Les exportations marocaines vers le marché égyptien devraient enregistrer une hausse significative, passant de 755 millions de dirhams (MDH) actuellement à 5 milliards de dirhams (MMDH) à horizon 2027, a souligné, lundi à la Chambre des représentants, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira. En réponse à une question orale sur les discussions […]

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Les exportations marocaines vers le marché égyptien devraient enregistrer une hausse significative, passant de 755 millions de dirhams (MDH) actuellement à 5 milliards de dirhams (MMDH) à horizon 2027, a souligné, lundi à la Chambre des représentants, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira.

En réponse à une question orale sur les discussions Maroc-Egypte concernant la promotion des exportations marocaines, posée par le groupe du Rassemblement National des Indépendants (RNI), M. Hejira a fait savoir qu’une importante délégation marocaine, composée de plus de 40 chefs d’entreprises et exportateurs, a effectué une visite de travail en Égypte à la fin de la semaine dernière.

Cette visite, a-t-il poursuivi, a donné lieu à des résultats préliminaires notables, dont l’organisation de plus de 200 rencontres entre opérateurs économiques des deux pays, permettant de conclure des accords d’étape en vue de leur mise en œuvre à plus grande échelle à court terme.

M. Hejira a également mis en avant la forte volonté d’améliorer la balance commerciale entre le Maroc et l’Égypte, faisant remarquer que dans le secteur de l’industrie automobile, les exportations marocaines vers l’Égypte sont passées de 400 véhicules à 3.000 véhicules actuellement, avec une perspective d’atteindre 5.000 unités en 2025 et 8.000 unités à l’horizon 2026.

Pour lui, les relations commerciales entre le Maroc et l’Égypte « constituent un modèle de coopération arabe », les deux pays frères étant liés par des liens historiques et des intérêts économiques communs. M. Hejira a aussi noté que, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, cette volonté politique continue de renforcer les relations bilatérales pour un partenariat fructueux et un avenir prometteur.

 

LNT avec Map

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CIH Capital Management : Avis de Convocation des SICAV https://lnt.ma/cih-capital-management-avis-de-convocation-des-sicav/ Tue, 13 May 2025 09:06:26 +0000 https://lnt.ma/?p=529573 The post CIH Capital Management : Avis de Convocation des SICAV appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Nezha Hayat nommée directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement https://lnt.ma/nezha-hayat-nommee-directrice-generale-du-fonds-mohammed-vi-pour-linvestissement/ Tue, 13 May 2025 09:05:59 +0000 https://lnt.ma/?p=529593 Le Roi Mohammed VI a procédé, lundi, à la nomination de Nezha Hayat au poste de directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, succédant ainsi à Mohamed Benchaâboun. Cette nomination est intervenue dans le cadre du Conseil des ministres tenu au Palais Royal à Rabat. Diplômée de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales […]

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Le Roi Mohammed VI a procédé, lundi, à la nomination de Nezha Hayat au poste de directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, succédant ainsi à Mohamed Benchaâboun. Cette nomination est intervenue dans le cadre du Conseil des ministres tenu au Palais Royal à Rabat.

Diplômée de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de Paris, Nezha Hayat dispose d’une solide expérience dans le secteur financier, tant au niveau national qu’international. Avant sa nouvelle fonction, elle occupait depuis 2016 le poste de présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), où elle a supervisé la régulation des marchés financiers et accompagné des chantiers liés à la transparence et à la gouvernance.

Sa carrière a débuté en Espagne, dans le secteur de la finance d’entreprise, en tant que directrice du département Corporate finance au sein de la société de bourse Bravo y Garayalde, affiliée à Banco Inversión Marbella. En 1993, elle rejoint la Banque nationale de Paris (BNP) à Tanger, où elle prend en charge la clientèle privée internationale et la gestion de la succursale off-shore.

En 2007, elle est nommée membre du directoire de Société Générale Maroc, où elle dirige le pôle gestion privée et institutionnelle. Elle a également occupé des fonctions de représentation au sein d’instances du secteur, notamment en tant que présidente de la Commission bancaire de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), et administratrice à la Bourse de Casablanca (BVC).

Le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, créé en 2020, constitue un levier stratégique pour le financement de projets structurants, le soutien au secteur productif et la relance de l’investissement post-crise.

LNT

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Chaabi Lil Iskane, une tournée immobilière 2025 à l’étranger https://lnt.ma/chaabi-lil-iskane-une-tournee-immobiliere-2025-a-letranger/ Mon, 12 May 2025 14:15:40 +0000 https://lnt.ma/?p=529532 Dans le cadre de ses activités à l’international, Chaabi Lil Iskane prévoit pour le premier semestre 2025 une série d’événements incluant la participation à plusieurs salons internationaux ainsi que l’organisation de rencontres avec les Marocains Résidant à l’Étranger dans différents pays. En avril, l’entreprise a organisé une tournée en Amérique du Nord dans le cadre […]

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Dans le cadre de ses activités à l’international, Chaabi Lil Iskane prévoit pour le premier semestre 2025 une série d’événements incluant la participation à plusieurs salons internationaux ainsi que l’organisation de rencontres avec les Marocains Résidant à l’Étranger dans différents pays.

En avril, l’entreprise a organisé une tournée en Amérique du Nord dans le cadre du « Morocco Real Estate Roadshow », avec des étapes à New York, Boston et Montréal. Ces événements ont permis des échanges avec les membres des communautés locales intéressés par l’immobilier au Maroc, explique le groupe dans son communiqué.

La rencontre de New York a notamment été marquée par la présence du Consul Général du Royaume du Maroc, accompagné de membres de son équipe consulaire.

Lors de ces rencontres, Chaabi Lil Iskane a présenté une gamme de projets immobiliers situés au Maroc, couvrant différents segments du marché, ainsi que des services d’accompagnement financier proposés par deux banques marocaines partenaires.

D’autres événements similaires sont prévus en Europe au cours du même semestre. Ces initiatives visent à fournir aux Marocains établis à l’étranger des informations sur l’offre immobilière nationale et les possibilités d’investissement ou de retour au pays, souligne la même source.

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Impression Presse Edition : Exercice au 31 décembre 2024 https://lnt.ma/impression-presse-edition-exercice-au-31-decembre-2024/ Mon, 12 May 2025 10:56:29 +0000 https://lnt.ma/?p=529529 The post Impression Presse Edition : Exercice au 31 décembre 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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L’INRA et Syngenta présentent les résultats d’un partenariat axé sur la protection innovante des semences https://lnt.ma/linra-et-syngenta-presentent-les-resultats-dun-partenariat-axe-sur-la-protection-innovante-des-semences/ Mon, 12 May 2025 09:41:54 +0000 https://lnt.ma/?p=529511 L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et l’entreprise Syngenta ont présenté les résultats des essais réalisés dans le cadre de leur partenariat conclu en 2021. Portée par une volonté commune d’amélioration de la productivité agricole, cette collaboration s’est inscrite dans les objectifs de la stratégie « Génération Green 2020 – 2030 » du Maroc, […]

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L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et l’entreprise Syngenta ont présenté les résultats des essais réalisés dans le cadre de leur partenariat conclu en 2021. Portée par une volonté commune d’amélioration de la productivité agricole, cette collaboration s’est inscrite dans les objectifs de la stratégie « Génération Green 2020 – 2030 » du Maroc, notamment en matière de souveraineté alimentaire et de durabilité des pratiques agricoles.

Engagé pour une durée de trois ans, le programme a porté sur le développement et l’évaluation de solutions de protection des semences de blé et de féverole, deux cultures clés pour l’alimentation au Maroc. Les essais ont été menés sur trois sites pilotes : Saïs, Zaïr et Chaouia. Ils ont permis de comparer différentes technologies et formules, en particulier lors des phases précoces de développement des cultures.

Les premiers résultats indiquent que certaines solutions testées présentent un fort potentiel en matière de protection phytosanitaire et d’amélioration des rendements. Ces conclusions ont été obtenues à travers une approche expérimentale rigoureuse, intégrant des observations en conditions réelles sur plusieurs campagnes agricoles.

La collaboration entre l’INRA et Syngenta illustre l’intérêt de renforcer les liens entre recherche publique et secteur privé. Elle vise à accompagner la transition du secteur agricole vers des pratiques plus résilientes, plus rentables et adaptées aux défis actuels, notamment le changement climatique et la pression sur les ressources.

Ce partenariat s’inscrit également dans une logique de transfert de technologies et de valorisation de la recherche appliquée. Il contribue à la mise en œuvre de solutions innovantes directement accessibles aux producteurs et s’aligne avec les efforts nationaux pour réduire la dépendance aux importations de céréales.

Un second programme de collaboration, portant cette fois sur les solutions biologiques, est en cours de finalisation et devrait être clôturé d’ici la fin de l’année 2025. Il témoigne de la continuité des efforts déployés en matière d’innovation agricole durable.

LNT

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Morocco Medical Expo 2025 : Les professionnels du monde de la Santé réunis à Ain Sebaâ https://lnt.ma/morocco-medical-expo-2025-les-professionnels-du-monde-de-la-sante-reunins-a-ain-sebaa/ Mon, 12 May 2025 08:57:34 +0000 https://lnt.ma/?p=529478 La nouvelle édition du Salon International de la Santé « Morocco Medical Expo » ainsi que le Forum Africain Global de la Santé « FAGS » se tiendra au Centre International d’Expositions ICEC, situé dans le complexe Sidi Mohammed à Aïn Sebaâ. Organisé sous le thème « Prévention et résilience : vers un système de […]

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La nouvelle édition du Salon International de la Santé « Morocco Medical Expo » ainsi que le Forum Africain Global de la Santé « FAGS » se tiendra au Centre International d’Expositions ICEC, situé dans le complexe Sidi Mohammed à Aïn Sebaâ.

Organisé sous le thème « Prévention et résilience : vers un système de santé durable », ce rendez-vous se veut en parfaite adéquation avec la stratégie gouvernementale actuelle, visant à réformer en profondeur le système de santé national, à généraliser l’offre de soins et à valoriser les acquis du chantier royal de la protection sociale, dit-on auprès des organisateurs pour qui cette édition ambitionne de rassembler l’ensemble des acteurs du secteur médical afin de consolider les avancées récentes et d’explorer les perspectives futures dans un esprit de coopération et de développement durable.

Plus de 10 000 visiteurs professionnels sont attendus, aux côtés de plus de 150 exposants couvrant des disciplines variées telles que la médecine générale, la médecine spécialisée, la biologie, la radiologie, la pharmacie et les professions paramédicales.

Cette année, la République Démocratique du Congo est le pays à l’honneur, représentée par une délégation officielle composée de 14 personnalités de premier plan.

L’événement réunira également plus de 250 figures médicales influentes, venues du Maroc et de l’étranger, parmi lesquelles des décideurs publics, des doyens de facultés de médecine et de pharmacie, des directeurs de centres hospitaliers universitaires, des présidents de sociétés savantes ainsi que des représentants institutionnels.

La dimension scientifique de cette édition sera particulièrement marquée par l’organisation du Forum Africain Mondial de la Santé – FAGS 2025 – qui proposera un programme comprenant 20 sessions scientifiques et institutionnelles, conférences et ateliers, animés par 120 intervenants de renommée nationale et internationale.

Un des temps forts de cette édition sera le tout premier Congrès International dédié à la transformation numérique et à l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé. Ce congrès, présidé par le Professeur Hicham El Medromi, chercheur à l’Université Hassan II de Casablanca et Directeur Général de l’école d’ingénieurs Supetech Santé, permettra d’aborder les nouveaux outils technologiques et leurs apports dans la modernisation du système de santé.

Sur le plan de l’exposition, la participation internationale sera particulièrement significative avec la présence d’exposants venus de plusieurs pays, dont la Chine, la France, l’Inde, l’Italie, le Pakistan, la Pologne, la République Démocratique du Congo, Taïwan et la Turquie. À ces exposants étrangers s’ajouteront les principaux acteurs marocains du secteur médical, notamment dans les domaines des équipements, des dispositifs médicaux, des mobiliers hospitaliers, des médicaments et des compléments alimentaires.

Le Dr. Saïd Afif, Président de l’Association Marocaine des Sciences Médicales et de cette édition du salon, a insisté sur la nécessité de mettre l’accent sur la formation initiale et continue des professionnels de santé, un enjeu crucial dans un contexte où le Maroc fait face au défi de la migration des médecins à l’étranger, estimée à environ 600 praticiens par an.

Imad Benjelloun, DG de la société Atelier Vita, organisatrice de l’exposition, a pour sa part exprimé son souhait de voir cette nouvelle édition attirer un public encore plus large, national et international, grâce à un programme scientifique dense et orienté vers les enjeux actuels du système de santé marocain. Ce grand rassemblement contribuera ainsi à renforcer les synergies entre les acteurs de la santé, à promouvoir l’innovation et à accompagner les réformes en cours, en cohérence avec les objectifs fixés par la plus haute autorité du pays.

 

H.Z

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Industrie : deux conventions maroco-chinoises signées à Rabat https://lnt.ma/industrie-deux-conventions-maroco-chinoises-signees-a-rabat/ Sat, 10 May 2025 18:22:15 +0000 https://lnt.ma/?p=529459 Deux accords de partenariat ont été conclus vendredi à Rabat entre des entreprises marocaines et chinoises, à l’occasion d’une rencontre officielle entre le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et une délégation chinoise conduite par le gouverneur de la province de Jiangxi, Ye Jianchun. Ces conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de […]

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Deux accords de partenariat ont été conclus vendredi à Rabat entre des entreprises marocaines et chinoises, à l’occasion d’une rencontre officielle entre le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et une délégation chinoise conduite par le gouverneur de la province de Jiangxi, Ye Jianchun. Ces conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération économique bilatérale, notamment dans les secteurs de la santé et de l’investissement financier.

Le premier accord a été signé entre Cooper Pharma, entreprise marocaine opérant dans l’industrie pharmaceutique, et Jemincare Pharmaceutical Group, acteur du secteur en Chine. L’objectif de ce partenariat est de développer des solutions thérapeutiques innovantes, de renforcer les capacités de production locale, et de favoriser les échanges technologiques entre les deux parties.

La seconde convention a été conclue entre Bank of Africa et Jiangxi Geo-engineering Investment Group. Elle reflète l’intérêt des institutions financières et industrielles chinoises pour le marché marocain et leur volonté d’utiliser le Royaume comme plateforme pour accompagner le développement économique en Afrique.

Dans une déclaration à la presse, M. Mezzour a souligné que ces deux conventions traduisent l’évolution notable des relations économiques entre les deux pays. Il a insisté sur leur contribution à deux axes prioritaires : le soutien aux investissements chinois en Afrique et le renforcement de la souveraineté sanitaire du Maroc, en particulier à travers la fabrication locale de médicaments et d’ingrédients pharmaceutiques actifs.

Ces accords, a-t-il précisé, s’inscrivent dans la continuité des orientations stratégiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de coopération solidaire avec les pays africains et de développement industriel national, notamment dans les secteurs à forte valeur ajoutée.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont salué la dynamique du partenariat sino-marocain, marqué ces dernières années par une diversification des secteurs de coopération et par l’installation croissante de groupes industriels chinois dans le Royaume. L’échange a mis en lumière l’intérêt partagé pour le développement de projets industriels conjoints et la mise en réseau des expertises respectives.

La délégation chinoise, composée de responsables institutionnels, d’opérateurs économiques et d’industriels, effectue une visite au Maroc destinée à explorer de nouvelles opportunités d’investissement et à renforcer les liens économiques entre la province de Jiangxi et le Royaume.

LNT

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Cosumar vise une production de 600.000 tonnes de sucre dès 2026 https://lnt.ma/cosumar-vise-une-production-de-600-000-tonnes-de-sucre-des-2026/ Fri, 09 May 2025 10:10:30 +0000 https://lnt.ma/?p=529440 Le groupe Cosumar a annoncé le lancement, dès à présent, des préparatifs pour la prochaine campagne, avec l’ambition de porter la production nationale du sucre blanc à 600.000 tonnes en 2026, renforçant ainsi la souveraineté alimentaire du Royaume. Pour la campagne agricole 2024/2025, les superficies emblavées sont en nette progression, avec une production nationale attendue […]

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Le groupe Cosumar a annoncé le lancement, dès à présent, des préparatifs pour la prochaine campagne, avec l’ambition de porter la production nationale du sucre blanc à 600.000 tonnes en 2026, renforçant ainsi la souveraineté alimentaire du Royaume.

Pour la campagne agricole 2024/2025, les superficies emblavées sont en nette progression, avec une production nationale attendue de 330.000 tonnes de sucre blanc, grâce à la mobilisation de tous les partenaires de la filière et à l’adoption de techniques agricoles de pointe, indique Cosumar dans un communiqué.

Malgré un début d’année marqué par une sécheresse persistante, la filière sucrière marocaine a pu emblaver 40.000 hectares de plantes sucrières dans les cinq périmètres sucriers du pays.

Les dernières pluies de mars et avril ont permis une amélioration significative des performances agronomiques, notamment en termes de rendement et de richesse en sucre, deux facteurs essentiels pour la valorisation des revenus des agriculteurs.

Cette dynamique repose sur l’introduction à grande échelle de technologies agricoles avancées : drones, capteurs intelligents, irrigation de précision et fertilisation raisonnée par parcelle.

Grâce à ces outils, les agriculteurs partenaires bénéficient d’une meilleure maîtrise de leurs charges, d’une réduction notable de la consommation d’eau – jusqu’à 55% à la faveur des solutions intelligentes – et d’un renforcement de la performance économique et environnementale de leurs exploitations.

L’irrigation goutte-à-goutte généralisée permet ainsi une économie moyenne de 25% d’eau par rapport aux méthodes traditionnelles. De plus, l’optimisation de la fertilisation a permis de réduire de 30% la consommation d’engrais.

Objectif 2025/2026 : emblaver 68.500 hectares en plantes sucrières

Cosumar a déjà lancé les préparatifs de la prochaine campagne de 2025/2026. Le groupe vise l’emblavement de 68.500 hectares, dont 60.000 hectares de betteraves à sucre, soit une hausse de plus de 50% par rapport à la campagne actuelle, pour un objectif de production de 600.000 tonnes de sucre blanc d’origine locale, un niveau équivalent à celui de la campagne exceptionnelle de 2016.

Cette progression jouera un rôle stratégique dans la sécurisation des besoins du marché national tout en libérant des volumes significatifs destinés à l’export, en ligne avec l’objectif du groupe d’atteindre 1 million de tonnes exportées par an à partir de 2026.

Ce renforcement de la production s’appuie également sur des conditions hydriques plus favorables, avec l’amélioration du taux de remplissage des barrages desservant les zones sucrières et l’accélération des projets de dessalement lancés par l’Etat.

Ainsi, en libérant les ressources des barrages pour l’irrigation, ces projets contribuent directement à la sécurité alimentaire et au développement agricole durable.

 

LNT avec Map

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COSUMAR vise une production locale de 600 000 tonnes de sucre en 2026 https://lnt.ma/cosumar-vise-une-production-locale-de-600-000-tonnes-de-sucre-en-2026/ Fri, 09 May 2025 09:34:45 +0000 https://lnt.ma/?p=529432 COSUMAR annonce une forte progression de la production sucrière nationale pour la campagne agricole 2024/2025, avec une estimation de 330 000 tonnes de sucre blanc issues de la culture locale. Cette dynamique devrait se poursuivre au cours des prochaines campagnes, avec pour objectif d’atteindre 600 000 tonnes de production en 2026, un niveau similaire à […]

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COSUMAR annonce une forte progression de la production sucrière nationale pour la campagne agricole 2024/2025, avec une estimation de 330 000 tonnes de sucre blanc issues de la culture locale. Cette dynamique devrait se poursuivre au cours des prochaines campagnes, avec pour objectif d’atteindre 600 000 tonnes de production en 2026, un niveau similaire à celui de l’année record 2016.

Cette performance est portée par la mobilisation des partenaires de la filière et par l’adoption généralisée de techniques agricoles avancées. COSUMAR met notamment en avant l’utilisation de solutions technologiques telles que les capteurs intelligents, les drones agricoles, l’irrigation de précision ou encore la fertilisation raisonnée. Ces innovations permettent une meilleure gestion des intrants, avec une économie moyenne de 25 % en eau grâce au goutte-à-goutte, et une réduction de 30 % de la consommation d’engrais.

Malgré une campagne 2024/2025 entamée sous le signe de la sécheresse, les dernières pluies enregistrées en mars et avril ont permis d’améliorer significativement les rendements agronomiques dans les cinq périmètres sucriers du Royaume. Au total, 40 000 hectares ont été emblavés en plantes sucrières, principalement en betterave à sucre, avec des perspectives jugées favorables par les opérateurs du secteur.

Dans la perspective de la campagne 2025/2026, COSUMAR a déjà engagé les préparatifs nécessaires. L’ambition est de porter les surfaces cultivées à 68 500 hectares, dont 60 000 hectares dédiés à la betterave à sucre. Ce programme s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer l’autonomie sucrière du pays et à consolider la place du Maroc dans les exportations régionales, en ligne avec l’objectif de COSUMAR d’atteindre un volume annuel d’un million de tonnes exportées d’ici 2026.

La montée en puissance de la production sucrière nationale repose également sur un contexte hydrique en amélioration, notamment avec une hausse des réserves dans les barrages alimentant les périmètres irrigués et l’avancement des projets de dessalement.

LNT

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LEMO : Avis de réunion valant convocation https://lnt.ma/lemo-avis-de-reunion-valant-convocation-2/ Fri, 09 May 2025 07:55:44 +0000 https://lnt.ma/?p=529419 The post LEMO : Avis de réunion valant convocation appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Le Future of Work Forum revient à Casablanca pour réinventer le travail en Afrique https://lnt.ma/le-future-of-work-forum-revient-a-casablanca-pour-reinventer-le-travail-en-afrique/ Thu, 08 May 2025 11:32:44 +0000 https://lnt.ma/?p=529447 Les 15 et 16 mai 2025, Casablanca accueillera la seconde édition du Future of Work Forum Africa, un événement de référence pour les dirigeants, DRH, experts RH et acteurs de la transformation en Afrique. À travers une programmation dynamique et engagée, Future of Work Forum Africa 2025 propose de réfléchir collectivement à la manière de […]

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Les 15 et 16 mai 2025, Casablanca accueillera la seconde édition du Future of Work Forum Africa, un événement de référence pour les dirigeants, DRH, experts RH et acteurs de la transformation en Afrique. À travers une programmation dynamique et engagée, Future of Work Forum Africa 2025 propose de réfléchir collectivement à la manière de réinventer le travail dans un contexte marqué par des mutations profondes : technologiques, générationnelles, sociales et économiques.

Durant deux jours, les participants bénéficieront :

• de conférences de haut niveau avec des experts internationaux et africains, portés par Bank Of Africa, Capgemini, CDG, Casa Finance City, DXC-CDG, Les Eaux Minérales d’Oulmès, Microsoft et CFG,

• de témoignages inspirants de dirigeants visionnaires,

• d’ateliers pratiques sur l’IA, les soft skills, l’hybridation du travail, la marque employeur ou encore les différentes facettes de l’inclusion et sa mesurabilité,

• de moments de networking ciblé entre pairs,

• des espaces de services et de restauration avec la mise en place d’une solution de Cashless Tookeez.

Des temps forts sont prévus au programme avec :

• Le Memento institutionnel, qui met les projecteurs sur les politiques publiques en termes de Future of Work sur le continent,

• le Harmony Breakfast des DRH, un temps exclusif aux DRH du Maroc et organisé par les membres du Club des femmes DRH,

• la reconduction du Speech Challenge faisant intervenir les étudiant·es des universités et écoles de Casablanca et Rabat, les invitant à exprimer leur définition du futur du travail,

• L’EFE Connect, porté par EFE-Maroc, est un espace d’échange dédié aux besoins actuels et futurs en compétences intergénérationnelles. Il s’accompagne d’un Youth Lab, qui propose des sessions de speed-mentoring et des ateliers interactifs traitant des défis rencontrés par les jeunes et les professionnels des ressources humaines,

• la signature de la charte d’inclusion entre l’association We4She et le Club des femmes DRH,

• le lancement du 2ᵉ Livre Blanc avec la contribution de l’équipe de recherche de l’ESCA, partenaire académique de Future of Work Forum Africa.

Pourquoi participer au Future of Work Forum Africa 2025 ?

Anticiper les mutations du travail : comprendre les tendances émergentes et adapter sa stratégie RH en conséquence.

Échanger avec des pairs : profiter d’un espace de networking pour partager expériences et solutions innovantes.

S’inspirer des meilleures pratiques : découvrir des cas concrets de transformation réussie d’entreprises africaines.

Contribuer au débat : participer activement aux discussions pour façonner le futur du travail sur le continent.

Édition 2024 en chiffres :

1 100 participants représentant le Maroc, l’Algérie, le Canada, la Côte d’Ivoire, la France, la RDC, le Sénégal, l’Espagne, la Corée du Sud, la Tunisie, les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni.

Trois cofondatrices, une vision partagée : bâtir un avenir du travail qui fait sens pour l’Afrique.

À l’approche de la 2ᵉ édition du Future of Work Forum Africa (FOWFA), nous avons posé trois questions aux cofondatrices de ce rendez-vous unique. Elles nous livrent leur vision du thème de cette année, de la programmation et de ce que cette édition a de profondément inédit.

1. Pourquoi avoir choisi le thème « Harmonie, Naviguer entre tensions et synergies » ?

Wissal Assemmar, cofondatrice

Aujourd’hui, le monde du travail est traversé par des contradictions : quête de sens vs pression de performance, digitalisation vs humanité, flexibilité vs besoin de lien. En Afrique, ces tensions se vivent de façon particulièrement intense. Mais c’est aussi là que naissent des formes d’harmonie singulières, enracinées dans la culture, la résilience et l’intelligence collective. Nous avons voulu offrir un espace pour explorer ces équilibres.

2. Quels seront les temps forts de cette édition ?

Wassila Kara, cofondatrice

Le programme du FOWFA 2025 s’articule autour de quatre séquences fortes, conçues comme des accélérateurs de transformation pour repenser le travail en Afrique :

  • Réinventer l’entreprise du futur : innovation, inclusion, durabilité — et si l’Afrique traçait sa propre voie vers un modèle d’entreprise régénératif ?

  • Inclusion & politiques publiques : mobiliser les acteurs publics et privés pour bâtir un marché du travail plus juste, mobile et inclusif.

  • Métiers & IA : automatisation, compétences hybrides, nouvelles opportunités — l’IA peut-elle libérer le potentiel humain africain ?

  • Intergénérationnel : faire dialoguer expérience et jeunesse, transmission et disruption — un levier stratégique souvent sous-exploité.

Ces séquences seront portées par des keynotes, des débats, des ateliers, mais aussi des moments de respiration, de création, d’écoute… parce que l’harmonie se cultive aussi par la forme.

3. En quoi cette édition est-elle spéciale ?

Amal L. Alami, cofondatrice

Déjà par son lieu : Anfa Park Expo à Casablanca, un espace ouvert, lumineux, propice à la circulation des idées, mais aussi à la convivialité. C’était essentiel pour nous de nous placer dans ce lieu symbolisant l’harmonie entre la nature et le business.

Ensuite, par l’expérience proposée : en plus des temps de contenu, il y aura un espace de coworking, un espace de networking, un village des players, des « harmony break » et nous clôturerons l’événement par un Speech Challenge donnant la parole aux étudiant·es.

Enfin, par nos partenaires : cette édition bénéficie du soutien d’acteurs engagés comme la CDG, Capgemini, Les Eaux Minérales d’Oulmès, Bank Of Africa, DXC-CDG, Casa Finance City et l’AUDA, ce qui permet d’ancrer le forum dans des dynamiques concrètes.

 

Cdp

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Visa présente une nouvelle génération de solutions de paiement assistées par l’IA https://lnt.ma/visa-presente-une-nouvelle-generation-de-solutions-de-paiement-assistees-par-lia/ Thu, 08 May 2025 10:42:39 +0000 https://lnt.ma/?p=529404 Le groupe Visa a dévoilé, dans le cadre de son évènement mondial “Global Product Drop”, une série de nouvelles initiatives et produits visant à intégrer plus largement l’intelligence artificielle (IA) dans l’univers des paiements. Ces annonces traduisent l’orientation stratégique de l’entreprise vers un commerce de plus en plus automatisé, connecté et assisté par des technologies […]

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Le groupe Visa a dévoilé, dans le cadre de son évènement mondial “Global Product Drop”, une série de nouvelles initiatives et produits visant à intégrer plus largement l’intelligence artificielle (IA) dans l’univers des paiements. Ces annonces traduisent l’orientation stratégique de l’entreprise vers un commerce de plus en plus automatisé, connecté et assisté par des technologies émergentes.

À cette occasion, Visa a mis en avant sa nouvelle plateforme Visa Intelligent Commerce, qui vise à rendre son réseau de paiements accessible aux développeurs d’agents d’IA. Ce dispositif permettra, à terme, aux utilisateurs de déléguer des tâches commerciales – comme la recherche de produits, les achats ou la gestion de commandes – à des agents numériques capables d’effectuer des transactions en leur nom. Ces opérations s’effectueront dans un cadre sécurisé, en s’appuyant sur le réseau Visa existant, utilisé par plus de 4,8 milliards de cartes et accepté par 150 millions de commerçants dans le monde.

Selon les responsables de l’entreprise, cette évolution s’inscrit dans la continuité de l’utilisation de l’IA par Visa dans des domaines tels que la lutte contre la fraude. L’objectif désormais est d’élargir son usage à l’ensemble de l’expérience commerciale, en coordination avec plusieurs partenaires technologiques, parmi lesquels OpenAI, Microsoft, Anthropic, IBM, Mistral AI, Stripe et Samsung.

Visa a également annoncé le développement de nouveaux produits liés à cette stratégie. Parmi eux figure l’extension de la carte Flex Credential, introduite l’année dernière, qui permet de basculer entre différents modes de paiement (débit, crédit, paiement différé). Ce produit sera prochainement déployé aux États-Unis, en partenariat avec Klarna, et introduit progressivement dans d’autres marchés, notamment en Europe.

Dans le domaine des paiements numériques, deux nouvelles offres ont été présentées : Visa Pay, qui permettra de régler des achats en ligne ou en magasin via des portefeuilles numériques compatibles ; et Visa Accept, qui donnera la possibilité à des vendeurs individuels d’encaisser des paiements à partir de n’importe quel smartphone équipé de la technologie NFC. Ces services seront lancés dans un premier temps sur certains marchés d’Asie et d’Amérique latine.

En parallèle, Visa a confirmé son engagement dans l’intégration des stablecoins aux circuits de paiement traditionnels. À travers un partenariat avec Bridge, filiale de Stripe, l’entreprise proposera des cartes liées aux stablecoins, avec un objectif d’élargissement de l’accès aux paiements numériques dans différents contextes géographiques.

LNT

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Marché financier : lancement imminent du premier contrat à terme ferme sur l’indice MASI 20 https://lnt.ma/marche-financier-lancement-imminent-du-premier-contrat-a-terme-ferme-sur-lindice-masi-20/ Thu, 08 May 2025 10:39:51 +0000 https://lnt.ma/?p=529401 La Société Gestionnaire du Marché à Terme (SGMT) a annoncé avoir obtenu le visa de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) pour le document d’information relatif au premier instrument financier à terme listé au Maroc. Il s’agit d’un contrat à terme ferme sur l’indice MASI 20, marquant une étape importante dans le développement des […]

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La Société Gestionnaire du Marché à Terme (SGMT) a annoncé avoir obtenu le visa de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) pour le document d’information relatif au premier instrument financier à terme listé au Maroc. Il s’agit d’un contrat à terme ferme sur l’indice MASI 20, marquant une étape importante dans le développement des instruments dérivés sur le marché boursier national.

Ce contrat, standardisé et aligné sur les standards internationaux, porte sur l’achat et la vente fermes à terme de l’indice MASI 20. Cet indice boursier reflète l’évolution des 20 entreprises les plus liquides parmi les 40 plus grandes capitalisations flottantes cotées à la Bourse de Casablanca.

Selon les spécifications publiées, la taille du contrat est fixée à 10 dirhams par point d’indice, avec un dépôt de garantie initial de 1 000 dirhams. Le produit sera négocié en continu par point d’indice et proposera des échéances trimestrielles – mars, juin, septembre et décembre. Le règlement se fera exclusivement en espèces.

Ce nouveau produit financier vise à offrir aux investisseurs institutionnels comme individuels un outil additionnel de couverture contre les risques de marché et de diversification des portefeuilles. Il permettra également de soutenir la liquidité du marché et de renforcer l’attrait de la place financière de Casablanca auprès des opérateurs locaux et internationaux.

La SGMT souligne que cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de développement des instruments financiers au Maroc, conformément aux orientations stratégiques de modernisation du marché des capitaux.

Le document d’information, visé sous la référence VI/MAT/01/2025 par l’AMMC, est consultable sur les sites officiels de la Bourse de Casablanca et de l’Autorité des marchés.

LNT

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Casablanca accueille la 9ᵉ édition de Smart City autour de l’innovation urbaine et de la durabilité https://lnt.ma/casablanca-accueille-la-9%e1%b5%89-edition-de-smart-city-autour-de-linnovation-urbaine-et-de-la-durabilite/ Wed, 07 May 2025 14:01:31 +0000 https://lnt.ma/?p=529364 La ville de Casablanca organise les 21 et 22 mai 2025 la 9ᵉ édition de Casablanca Smart City, un événement devenu un rendez-vous majeur pour les acteurs de l’innovation urbaine au Maroc et en Afrique. Organisé par Casablanca Events & Animation, ce forum vise à promouvoir une vision de la ville tournée vers l’intelligence territoriale, […]

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La ville de Casablanca organise les 21 et 22 mai 2025 la 9ᵉ édition de Casablanca Smart City, un événement devenu un rendez-vous majeur pour les acteurs de l’innovation urbaine au Maroc et en Afrique.

Organisé par Casablanca Events & Animation, ce forum vise à promouvoir une vision de la ville tournée vers l’intelligence territoriale, l’inclusion sociale et la durabilité environnementale.

Cette nouvelle édition qui se tiendra sous le thème « Smart NexGenCities : Innover pour une métropole durable et inclusive », abordera les principaux enjeux auxquels font face les métropoles contemporaines : mobilité intelligente, participation citoyenne, transformation numérique des services publics et adaptation des infrastructures urbaines aux impératifs climatiques et sociaux.

Depuis sa création, Casablanca Smart City réunit régulièrement des représentants de collectivités locales, d’entreprises, de startups, du monde académique et de la société civile. L’événement propose un cadre de rencontres et de discussions autour des enjeux liés à l’évolution des villes africaines face aux défis technologiques, sociaux et environnementaux.

Le programme de l’édition 2025 proposera plusieurs conférences, ateliers thématiques et tables rondes, avec la participation d’experts nationaux et internationaux issus des secteurs public et privé. Un village startup mettra en avant des projets technologiques portés par de jeunes entrepreneurs marocains et africains. En complément, un hackathon de 48 heures rassemblera 200 jeunes autour de problématiques concrètes, telles que l’énergie, la mobilité ou la civic tech, renforçant ainsi leur implication dans les dynamiques d’innovation urbaine.

L’événement s’inscrit dans les orientations définies par le discours royal du 29 juillet 2023, qui appelle à bâtir des territoires plus résilients et durables, expliquent les organisateurs. Il s’aligne également sur les Objectifs de Développement Durable (notamment l’ODD 11 sur les villes durables) et s’insère dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement ainsi que de la stratégie Maroc Digital 2030, souligne la même source.

AL

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La location meublée au Maroc, entre enjeux et perspectives https://lnt.ma/la-location-meublee-au-maroc-entre-enjeux-et-perspectives/ Wed, 07 May 2025 13:34:13 +0000 https://lnt.ma/?p=522545 Le Cabinet Roche et Mameri groupe Exygene, composé de trois cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim Mameri, associé expert-comptable, et M. Hakim Essadiq, associé dirigeant du réseau Maroc, ont récemment publié une étude approfondie du marché de la location meublée, en pleine mutation, à travers […]

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Le Cabinet Roche et Mameri groupe Exygene, composé de trois cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim Mameri, associé expert-comptable, et M. Hakim Essadiq, associé dirigeant du réseau Maroc, ont récemment publié une étude approfondie du marché de la location meublée, en pleine mutation, à travers ses deux principales catégories, la Location de Courte Durée (LCD) et la Location de Longue Durée (LLD). L’étude met en lumière les cadres juridique et fiscal entourant ces activités, tout en exposant les défis et opportunités qu’elles représentent pour les propriétaires, qu’ils soient particuliers, personnes physiques ou personnes morales.

Deux modèles aux caractéristiques bien distinctes

La Location de Courte Durée : flexibilité et rentabilité

La Location de Courte Durée concerne des séjours inférieurs à un mois, principalement destinés aux voyageurs de loisir ou d’affaires. Ce type de location est régi par des textes spécifiques, notamment la loi N° 61-00 pour les établissements touristiques classés, la loi N° 80-14 et son décret d’application de 2023, pour les hébergements dits « alternatifs ». Cette dernière catégorie inclut les biens non classés comme les villas, appartements ou riads, souvent proposés sur des plateformes numériques telles qu’Airbnb.

La LCD offre une grande flexibilité grâce à des outils de gestion de tarifs dynamiques permettant d’adapter rapidement les prix en fonction de la demande et de la saisonnalité. Elle séduit de nombreux propriétaires par ses rendements élevés, notamment dans les zones touristiques à forte demande. Une occupation moyenne de seulement vingt nuitées par mois peut surpasser les revenus d’une LLD sur la même période. En outre, les propriétaires disposent de leur bien à certaines périodes de l’année, un avantage non négligeable.

Cependant, la gestion de la LCD est exigeante. Elle nécessite une attention quotidienne pour la gestion des réservations, l’accueil des locataires, l’entretien des lieux, et le respect des normes réglementaires. De nombreux propriétaires délèguent ces responsabilités à des agences de conciergerie, ce qui engendre des frais pouvant atteindre un tiers des revenus bruts annuels. En parallèle, les risques de co-responsabilité civile et pénale en cas de manquement aux règles ou de comportements des locataires posent un défi de taille.

La Location de Longue Durée : stabilité et simplicité

La Location de Longue Durée repose sur un contrat de bail formel, souvent pour une durée d’un an ou plus. Elle garantit une stabilité financière grâce à des revenus réguliers et des frais de gestion réduits. Ce type de location est encadré par le Code des Obligations et des Contrats (COC), qui impose un bail écrit mentionnant les termes essentiels : durée, loyer, préavis, état des lieux, entre autres.

La LLD attire les propriétaires recherchant des revenus réguliers sans les contraintes d’une gestion opérationnelle intense. En effet, l’usure du mobilier est moins importante, et les interactions avec les locataires sont moins fréquentes. Cependant, elle est souvent perçue comme moins lucrative à court terme, notamment dans les zones où la demande pour la LCD est forte. De plus, certains locataires, bénéficiant de la stabilité offerte par la LLD, peuvent contester ou retarder les paiements, rendant la gestion parfois plus complexe.

Fiscalité : des régimes distincts et des implications majeures

Fiscalité de la LCD

En matière fiscale, les revenus issus de la Location de Courte Durée sont considérés comme une activité commerciale. Les particuliers exploitant un bien sont soumis à l’Impôt sur le Revenu (IR), tandis que les personnes morales doivent s’acquitter de l’Impôt sur les Sociétés (IS). Concernant la TVA, les établissements classés bénéficient d’un taux réduit de 10 %, alors que les hébergements alternatifs non classés sont soumis au taux normal de 20 %. En outre, les propriétaires de biens en LCD doivent collecter une taxe de séjour pour chaque nuitée, sans pour autant percevoir la taxe de promotion touristique, laquelle est réservée aux établissements touristiques classés.

La gestion des obligations fiscales et sociales constitue une charge supplémentaire. Les propriétaires sont tenus de déclarer leurs revenus locatifs et, lorsqu’ils emploient du personnel, de les inscrire à la Sécurité Sociale. Ces formalités renforcent la conformité de l’activité, mais elles impliquent également des coûts supplémentaires pour les exploitants.

Fiscalité de la LLD

Pour la LLD, les revenus locatifs sont classés comme des revenus fonciers. Ceux-ci bénéficient d’un abattement forfaitaire de 40 % sur les loyers bruts, rendant ce régime fiscal relativement simple et avantageux. Les charges liées à l’entretien du bien et aux éventuelles réparations sont également moindres par rapport à la LCD, du fait d’une usure limitée du mobilier et des équipements.

Avantages et défis comparatifs

Selon l’étude du Cabinet Roche et Mameri, le choix entre la Location de Courte Durée et la Location de Longue Durée dépend des priorités et des capacités des propriétaires. La LLD séduit par sa simplicité et sa stabilité, particulièrement prisée des investisseurs à la recherche de revenus réguliers et pérennes. En revanche, la LCD, bien que plus exigeante en termes de gestion, offre des rendements souvent supérieurs. Toutefois, elle expose les propriétaires à des coûts d’exploitation élevés, une usure accrue des biens et des responsabilités civiles et pénales supplémentaires.

Vers une régulation plus structurée

L’étude met en avant la nécessité d’une régulation claire et stricte pour encadrer le secteur de la location meublée, en particulier pour la LCD. Une réglementation équilibrée pourrait inclure une fiscalité incitative semblable au modèle de la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) en France. Cette approche viserait à encourager la déclaration complète des revenus tout en offrant des avantages fiscaux attractifs.

Ce cadre réglementaire permettrait également d’améliorer la qualité des services offerts aux locataires, de lutter contre le phénomène des « lits froids » dans les zones touristiques et de promouvoir une utilisation optimale du parc immobilier. En favorisant la formalisation des emplois liés à l’entretien et à la gestion des biens, le Maroc pourrait renforcer son offre d’hébergement touristique tout en augmentant ses recettes fiscales.

En conclusion, bien que la Location de Courte Durée et la Location de Longue Durée répondent à des besoins distincts, leur développement harmonieux dépendra d’une approche réglementaire claire et rigoureuse. En structurant ces secteurs de manière cohérente, le Maroc pourrait non seulement répondre à la demande croissante des voyageurs, mais également renforcer sa compétitivité sur la scène touristique internationale.

LNT (avec étude du Cabinet Roche et Mameri)

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CNSS, cybersécurité et gouvernance : regards croisés du DG Atlas et du senior advisor DSI de Atlas https://lnt.ma/cnss-cybersecurite-et-gouvernance-regards-croises-du-dg-atlas-et-du-senior-advisor-dsi-de-atlas/ Wed, 07 May 2025 11:44:44 +0000 https://lnt.ma/?p=529361 Suite aux récents événements ayant affecté la CNSS, la question de la cybersécurité et de la gouvernance numérique s’impose avec acuité dans le débat public. Au-delà du secteur public, cet incident soulève de profondes interrogations pour les grandes entreprises privées : sont-elles prêtes à faire face à une crise cyber ? Disposent-elles d’une gouvernance suffisamment […]

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Suite aux récents événements ayant affecté la CNSS, la question de la cybersécurité et de la gouvernance numérique s’impose avec acuité dans le débat public. Au-delà du secteur public, cet incident soulève de profondes interrogations pour les grandes entreprises privées : sont-elles prêtes à faire face à une crise cyber ? Disposent-elles d’une gouvernance suffisamment robuste ?

Pour y répondre, La Nouvelle Tribune a croisé les regards de deux experts du management de transition exécutif, Amine Belkeziz, Directeur Général d’Atlas Transition, et Michel Devos, Senior Advisor IT du cabinet.

Atlas Transition est un cabinet de conseil opérationnel qui mobilise, sur des périodes critiques, des dirigeants de transition expérimentés capables de piloter temporairement des fonctions stratégiques — IT, finance, opérations, RH — en contexte de transformation ou de crise.

Dans un contexte marocain où la prise de conscience des enjeux IT progresse rapidement, notamment au sein des directions générales, ils proposent ici une lecture directe et constructive des leviers dont disposent les COMEX pour anticiper, piloter et renforcer leur résilience numérique.

L’affaire CNSS a marqué les esprits. Mais en quoi concerne-t-elle directement les grandes entreprises privées ?

Amine Belkeziz :
Ce n’est pas une histoire de bug ou de panne. C’est une alerte sérieuse sur la gouvernance. La CNSS avait des outils, des prestataires, un système d’alerte… mais personne ne tenait la barre. Et ça, je le vois souvent dans les entreprises marocaines : tout est là, sauf le pilotage global.
Michel Devos :
Et ce n’est pas un cas isolé. On est face à un vrai phénomène. Les entreprises sont souvent très équipées — parfois même trop — mais sans direction claire. Les DSI sont coupés des enjeux métiers. Les comités d’audit se rassurent avec un rapport… alors qu’en réalité, ce n’est pas le papier qui compte, c’est la capacité à réagir vite. Et ça, c’est une question de gouvernance.

Où est le vrai problème selon vous ? Les moyens ? La culture ? Le pilotage ?

Amine Belkeziz :
Les moyens, on les a. Ce qui manque, c’est l’intégration de la cybersécurité au bon niveau décisionnel. On ne peut plus traiter ça comme un sujet purement IT. C’est un enjeu de COMEX. Le jour où ça explose, ce n’est pas le DSI qu’on regarde, c’est le DG.
Michel Devos :
Oui, mais il faut éviter l’effet inverse aussi : trop de contrôle tue l’action. Si le COMEX veut tout verrouiller, on ralentit tout. Il faut apprendre à déléguer intelligemment. Un RSSI bien mandaté, avec les bons moyens, peut devenir un véritable levier. Mais encore faut-il lui donner la légitimité.

Que peut faire un COMEX, concrètement, sans tomber dans une usine à gaz ?

Amine Belkeziz :
Trois choses simples à mettre en place :
1. Désigner un sponsor cybersécurité au sein du COMEX — pas dans l’IT, mais côté DG, DAF ou COO.
2. Exiger un plan de réponse activable en 48 heures. Pas un fichier Word qui dort dans un dossier.
3. Organiser une simulation de crise, même minimaliste. L’important, c’est de tester les réflexes.
Michel Devos :
Je rajoute un point souvent négligé : impliquer les fonctions métiers. En cas de crise, ce sont la DRH, la Communication et le Juridique qui montent en première ligne. Pas juste le CTO. Et ça, il faut l’anticiper. Ces équipes doivent apprendre à bosser ensemble avant que la crise n’éclate.

Vous avez des exemples vécus dans des entreprises marocaines ?

Amine Belkeziz :
Trois cas récents :
• Industrie : fuite de documents RH, tensions sociales, menace syndicale. Le COMEX n’avait aucun protocole. L’IT, de son côté, se dédouanait.
• Banque régionale : 72 heures de panne sur l’e-banking. Et personne n’a relevé la crise.
• Retail : une fusion de données clients, phishings ciblés sur les VIP. Résultat : 8 % de CA en moins.
Michel Devos :
Dans tous ces cas, ce n’est pas la faille technique qui a fait mal. C’est le manque de réactivité, l’absence de message cohérent, les cafouillages internes. Et ça, c’est 100 % une question de gouvernance.

Structurer une gouvernance cyber, combien ça coûte ? Et l’inaction, combien coûte-t-elle ?

Amine Belkeziz : Un incident mal géré peut coûter des millions : perte de chiffre d’affaires, clients stratégiques qui s’en vont, tension sociale, image abîmée… Pour moins de 500 000 dirhams, on peut structurer un dispositif solide, qui sécurise la continuité et renforce la crédibilité externe. C’est un investissement, pas une dépense.
Michel Devos : Et le vrai sujet, c’est la perception. J’ai vu deux entreprises vivre le même type de fuite. L’une avait un plan, une communication prête, un COMEX aligné. Elle en est sortie renforcée. L’autre ? Désengagement des actionnaires. Structurer, ce n’est pas juste se protéger. C’est valoriser son leadership.

À savoir – Ce que dit le droit

En cas d’incident, l’inaction peut coûter cher.
• Loi 09-08 (CNDP) : obligation de protéger les données.
• Directive 2023 : recommandations renforcées pour la gestion des incidents.
• Risques : faute de gestion, non-alignement ESG, perte de confiance des actionnaires.

En clair : ignorer la cybersécurité, c’est aujourd’hui un vrai risque juridique et managérial.

Le mot de la fin ?

Amine Belkeziz :
On ne vous reprochera pas d’avoir été attaqué. On vous reprochera de ne pas y avoir été préparé.
L’erreur, aujourd’hui, c’est l’inaction.
Michel Devos :
Et souvenez-vous : quand ça explose, ce n’est pas votre DSI qu’on appelle. C’est le DG.

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Le Maroc à l’honneur au Forum Europe-Afrique de Marseille https://lnt.ma/le-maroc-a-lhonneur-au-forum-europe-afrique-de-marseille/ Wed, 07 May 2025 11:03:13 +0000 https://lnt.ma/?p=529356 La 4ᵉ édition du Forum Europe-Afrique s’est ouverte ce mardi au Palais du Pharo à Marseille, avec le Maroc comme pays invité d’honneur et autour de la thématique « Innovons ensemble ». La délégation marocaine est conduite par plusieurs membres du gouvernement, parmi lesquels Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, Leila Benali, ministre […]

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La 4ᵉ édition du Forum Europe-Afrique s’est ouverte ce mardi au Palais du Pharo à Marseille, avec le Maroc comme pays invité d’honneur et autour de la thématique « Innovons ensemble ».

La délégation marocaine est conduite par plusieurs membres du gouvernement, parmi lesquels Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, et Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement. Sont également présents Samira Sitaïl, ambassadrice du Maroc en France, ainsi que plusieurs responsables d’institutions économiques nationales comme la CGEM, l’AMDIE, Tanger Med et Casablanca Finance City.

Une ouverture placée sous le signe du partenariat euro-africain

La séquence inaugurale a été consacrée à une présentation du Maroc en tant que pays d’honneur. À cette occasion, le ministre Karim Zidane a souligné la dynamique de transformation de l’investissement au Maroc, portée par une réforme structurelle engagée sous l’impulsion du Roi Mohammed VI. Il a rappelé l’entrée en vigueur de la nouvelle Charte de l’investissement en 2023, qui vise à encourager les projets à forte valeur ajoutée, générateurs d’emplois et favorisant un développement territorial équilibré.

M. Zidane a indiqué que 191 projets ont été validés dans le cadre de cette nouvelle gouvernance, représentant plus de 31 milliards d’euros d’engagements et environ 150 000 emplois, dont 85 % sont en cours de réalisation. Le ministre a par ailleurs mis en avant le positionnement du Maroc comme acteur stratégique dans le domaine des énergies renouvelables. Il a évoqué l’« Offre Maroc » pour l’hydrogène vert, publiée en 2023, qui a suscité un fort intérêt de la part du secteur privé international, avec six projets majeurs validés à ce jour pour un montant global de 32 milliards d’euros.

La ministre Leila Benali est revenue sur les fondements de la stratégie énergétique nationale. Elle a rappelé les investissements massifs réalisés au cours des deux dernières décennies dans le domaine des infrastructures énergétiques, qui ont permis au Maroc de produire une électricité renouvelable compétitive, à un coût inférieur d’un tiers par rapport à certaines centrales nucléaires européennes. La ministre a également mis en avant les perspectives liées à la production d’hydrogène vert, de méthanol et d’ammoniac thermique, destinés notamment aux flottes maritimes internationales.

Mme Benali a insisté sur la nécessité d’intégrer les chaînes de valeur des minerais stratégiques dans les politiques de transition énergétique. Le Maroc, selon elle, travaille à la mise en place d’un cadre normatif commun avec ses partenaires africains et internationaux, afin de garantir la durabilité et la traçabilité des matières premières nécessaires à la transition verte.

Une coopération économique fondée sur des réalisations concrètes

Le ministre du Transport, Abdessamad Kayouh, a pour sa part illustré la profondeur des relations franco-marocaines à travers des projets d’infrastructure emblématiques. Il a évoqué le lancement récent de la deuxième ligne à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech, réalisée avec la participation de plusieurs entreprises françaises, dont le groupe Alstom. Ce projet, d’une longueur de 430 kilomètres, s’inscrit dans le prolongement de la première LGV Tanger-Kénitra, déjà opérationnelle.

Le ministre a également rappelé la coopération dans le secteur industriel, citant l’exemple des usines Renault à Tanger et Stellantis à Kénitra, qui ont contribué à structurer un écosystème automobile intégré au sein du tissu industriel marocain. Il a mentionné la récente acquisition par Airbus de l’usine Spirit AeroSystems à Casablanca, intégrée désormais à la plateforme industrielle mondiale de l’avionneur européen.

Sur le plan portuaire et logistique, M. Kayouh a cité le partenariat entre Marsa Maroc et le groupe CMA CGM pour l’exploitation d’un terminal à Nador West Med. Il a également insisté sur la qualité des infrastructures logistiques et la densité des liaisons aériennes et maritimes entre les deux pays, soulignant le rôle du Maroc comme plateforme de distribution au croisement des chaînes de valeur africaines et européennes.

Des perspectives d’intégration économique renforcée

Le directeur général de l’AMDIE, Ali Seddiki, a mis l’accent sur la vision stratégique portée par le Maroc pour renforcer les liens entre l’Europe et l’Afrique. Il a souligné l’importance d’une coopération fondée sur l’exemplarité, le partage de savoir-faire et l’intégration sud-sud. Pour M. Seddiki, le Maroc illustre par sa trajectoire économique la possibilité d’un développement structuré, fondé sur la stabilité, la rigueur budgétaire et l’engagement en faveur d’une croissance durable.

Chakib Alj, président de la CGEM, a rappelé l’intensification des relations économiques franco-marocaines depuis la visite du président Emmanuel Macron à Rabat en 2024. Il a mis en évidence l’interdépendance entre les deux économies, la France étant le premier investisseur étranger au Maroc et l’un de ses principaux partenaires commerciaux. M. Alj a présenté la Coupe du Monde 2030 comme une opportunité catalytique pour renforcer les investissements dans les infrastructures et moderniser les systèmes économiques régionaux.

Samira Sitaïl, ambassadrice du Royaume en France, a insisté sur la nécessité d’instaurer une relation euro-africaine fondée sur des principes d’équité, de confiance mutuelle et de responsabilité partagée. Elle a souligné l’engagement constant du Maroc en faveur de l’Afrique, rappelant que le Souverain a effectué plus de 50 visites officielles sur le continent et que le Royaume a signé plus de 1 500 accords de coopération avec ses partenaires africains.

La diplomate a également mis en avant l’Initiative Atlantique pour les pays du Sahel, lancée par le Maroc, comme illustration concrète de cette volonté d’agir pour une Afrique stable, souveraine et prospère.

Les différentes interventions ont convergé vers une même idée : celle d’un corridor économique structurant entre l’Europe et l’Afrique, avec le Maroc comme point de jonction. Cette perspective est soutenue par la densité des infrastructures marocaines, la compétitivité énergétique, l’environnement des affaires et les accords de libre-échange conclus avec plus de 50 pays.

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Les statistiques du commerce international au coeur d’une réunion à Marrakech https://lnt.ma/les-statistiques-du-commerce-international-au-coeur-dune-reunion-a-marrakech/ Wed, 07 May 2025 10:40:38 +0000 https://lnt.ma/?p=529348 Les statistiques produites par l’Office des Changes répondent aux principes de qualité, de transparence, de comparabilité et d’indépendance, a déclaré mardi à Marrakech son directeur, Driss Benchikh, lors de la séance d’ouverture de la réunion du Groupe d’experts sur les statistiques du commerce international, organisée en partenariat avec le Département des statistiques des Nations Unies […]

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Les statistiques produites par l’Office des Changes répondent aux principes de qualité, de transparence, de comparabilité et d’indépendance, a déclaré mardi à Marrakech son directeur, Driss Benchikh, lors de la séance d’ouverture de la réunion du Groupe d’experts sur les statistiques du commerce international, organisée en partenariat avec le Département des statistiques des Nations Unies (UNSD).

Intervenant devant des représentants de plus de 30 pays, M. Benchikh a précisé que l’Office poursuit la digitalisation de ses processus métiers, tout en renforçant la gouvernance de la donnée et la sécurité de ses systèmes d’information, conformément aux normes internationales. Ces évolutions s’inscrivent dans une démarche globale de consolidation d’un système statistique fiable, harmonisé et en adéquation avec les exigences du contexte économique mondial.

Dans ce cadre, l’Office des Changes entretient des relations de coopération active avec plusieurs organisations internationales, parmi lesquelles les Nations Unies, le FMI, l’OMC, l’OCDE ou encore Eurostat. Sa participation régulière à des groupes de travail, séminaires et missions d’assistance technique lui permet de contribuer à différents programmes, tels que MEDSTAT ou les bases de données de l’OCDE sur la valeur ajoutée dans le commerce international (TiVa). L’Office est également impliqué dans le programme statistique panafricain initié par l’Union africaine.

Le directeur de l’Office a également rappelé que le Maroc assure depuis peu la coprésidence de l’Équipe spéciale des Nations Unies sur les statistiques du commerce international de biens et de services (TT-ITS), une fonction qu’il a qualifiée de reconnaissance du rôle actif et durable du pays dans les dynamiques statistiques internationales. Cette responsabilité, a-t-il ajouté, vient conforter la position de l’Office en tant que producteur national unique des données relatives au commerce extérieur et aux comptes extérieurs du Maroc.

De son côté, Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, a souligné l’importance croissante des données dans les prises de décision économiques. Il a mis en avant le rôle structurant des statistiques du commerce international, en particulier dans un contexte d’ouverture et de diversification des échanges commerciaux. M. Tazi a indiqué que les échanges extérieurs du Maroc ont progressé de plus de 80 % entre 2014 et 2024, passant de 662 à 1 216 milliards de dirhams. Il a également relevé que le ratio échanges/PIB du Maroc est comparable à celui de pays européens comme l’Espagne, le Portugal ou la France.

Selon lui, disposer de données fiables est essentiel pour identifier les opportunités d’investissement, de production et d’exportation. Il a, à ce titre, salué l’existence d’outils comme la base de données requêtable proposée par l’Office des Changes, permettant une meilleure lecture du commerce extérieur au niveau des entreprises.

La réunion de Marrakech s’inscrit dans un processus de révision des manuels méthodologiques relatifs aux statistiques du commerce international de biens et de services. Les travaux menés par l’équipe spéciale TT-ITS depuis 2021 visent à améliorer la qualité, l’exhaustivité et la comparabilité des données à l’échelle mondiale. Cette session hybride, qui se tient jusqu’au 9 mai, réunit des experts issus de 32 pays, représentant les offices statistiques, les administrations douanières, les banques centrales, ainsi que des ministères techniques et une vingtaine d’organisations internationales.

LNT

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Baraka : le BTP a généré 52.000 emplois au T1-2025 https://lnt.ma/baraka-le-btp-a-genere-52-000-emplois-au-t1-2025/ Wed, 07 May 2025 10:26:57 +0000 https://lnt.ma/?p=529343 Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a affirmé, mardi à Rabat, que le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) a contribué à la création de 52.000 opportunités d’emploi, au premier trimestre de l’année 2025, témoignant ainsi du dynamisme de ce secteur. Dans une déclaration à la presse en marge de […]

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Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a affirmé, mardi à Rabat, que le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) a contribué à la création de 52.000 opportunités d’emploi, au premier trimestre de l’année 2025, témoignant ainsi du dynamisme de ce secteur.

Dans une déclaration à la presse en marge de la 4ème réunion présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et consacrée au suivi de la mise en œuvre de la feuille de route du secteur de l’emploi, M. Baraka a souligné que conformément aux Hautes Orientations Royales, les grands chantiers engagés par le gouvernement contribuent à la création de nombreuses opportunités d’emploi, notant que l’objectif de cette réunion est d’examiner les moyens de renforcer et de renforcer l’offre d’emploi à travers ces chantiers.

Et d’ajouter que cette rencontre avait également pour objectif l’opérationnalisation de la feuille de route relative à la création d’emplois, notamment dans le cadre des préparatifs liés à l’organisation de la Coupe du Monde de football 2030.

Il a, à cet égard, mis en exergue les secteurs concernés, en particulier le BTP, le soutien direct à l’habitat, les plans régionaux de développement, ainsi que le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation à l’horizon 2027.

 

LNT avec Map

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VIVA distinguée dans deux catégories du label « Élu Produit de l’Année Maroc 2025 » https://lnt.ma/viva-distinguee-dans-deux-categories-du-label-elu-produit-de-lannee-maroc-2025/ Wed, 07 May 2025 10:09:17 +0000 https://lnt.ma/?p=529340 La marque VIVA, commercialisée par OLAND GROUP, a obtenu deux distinctions dans le cadre de l’édition 2025 du label « Élu Produit de l’Année Maroc ». Les produits primés sont VIVA Slice Cheddar dans la catégorie fromage en tranche, ainsi que VIVA Triangle 3 Fromages dans celle du fromage fondu triangulaire. Ces reconnaissances s’appuient sur […]

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La marque VIVA, commercialisée par OLAND GROUP, a obtenu deux distinctions dans le cadre de l’édition 2025 du label « Élu Produit de l’Année Maroc ». Les produits primés sont VIVA Slice Cheddar dans la catégorie fromage en tranche, ainsi que VIVA Triangle 3 Fromages dans celle du fromage fondu triangulaire.

Ces reconnaissances s’appuient sur une évaluation réalisée auprès de plus de 3 000 consommateurs marocains, qui ont jugé les produits selon des critères combinant innovation perçue, attractivité, intention d’achat, ainsi que des tests hédoniques et analyses sensorielles. Présent dans plus de 40 pays, le label « Élu Produit de l’Année » repose sur une méthodologie standardisée permettant de valoriser les produits les mieux notés dans leurs catégories respectives.

La performance de la marque VIVA repose sur plusieurs éléments relevés lors de l’étude, notamment la constance de la qualité, la praticité d’utilisation et l’intensité des saveurs. Ces résultats sont attribués à une stratégie de développement orientée vers la modernisation des procédés de fabrication et la sélection rigoureuse des ingrédients. Les produits concernés sont élaborés localement dans l’unité industrielle d’Oland Group à Casablanca, conformément à des standards de sécurité et de qualité reconnus à l’international, incluant les certifications FSSC 22000, ISO 22000 et GMP-HACCP, ainsi qu’un label halal.

Selon la direction marketing de l’entreprise, cette distinction confirme l’adhésion des consommateurs à une offre de produits conçus pour allier goût, accessibilité et facilité d’usage. L’entreprise met également en avant le caractère entièrement local de la production, de la formulation des recettes à la mise en marché.

Lancée en 2024, la marque VIVA s’est rapidement positionnée sur le marché national avec une gamme de produits fromagers diversifiés : fondus en triangle, tranches, blocs et pâte pressée. Début 2025, la marque a élargi sa gamme avec deux nouveautés : la mozzarella en bloc et le cream cheese, dans le but de répondre à une demande croissante pour des produits pratiques et adaptés à différents usages culinaires.

LNT

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Tribune libre : Le BPO, moteur discret de la souveraineté économique du Maroc https://lnt.ma/tribune-libre-le-bpo-moteur-discret-de-la-souverainete-economique-du-maroc/ Wed, 07 May 2025 10:03:23 +0000 https://lnt.ma/?p=529335 Par Yassine Guerraoui, Directeur de la communication de Foundever Maroc   Alors que le Maroc s’emploie à renforcer sa compétitivité dans un monde régi par la technologie, la data et la réactivité opérationnelle, un levier discret mais stratégique mérite d’être réévalué à sa juste mesure, celui du BPO, ou Business Process Outsourcing. À l’heure où […]

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Par Yassine Guerraoui, Directeur de la communication de Foundever Maroc

 

Alors que le Maroc s’emploie à renforcer sa compétitivité dans un monde régi par la technologie, la data et la réactivité opérationnelle, un levier discret mais stratégique mérite d’être réévalué à sa juste mesure, celui du BPO, ou Business Process Outsourcing. À l’heure où le Royaume bâtit une économie fondée sur le savoir et la valeur ajoutée, les activités d’externalisation apparaissent comme un maillon essentiel d’un modèle économique plus autonome, plus résilient et plus inséré dans les flux mondiaux.

Une industrie d’exportation à part entière

Avec plus de 100 000 emplois directs et des milliers d’emplois indirects, le BPO ne relève plus d’un simple segment d’appoint. C’est une industrie à part entière, dont la contribution dépasse largement le cadre des services téléphoniques ou du support client. Aujourd’hui, le secteur génère des revenus en devises, alimente la balance commerciale en prestations à haute valeur ajoutée, et positionne le Maroc comme un acteur de l’économie tertiaire internationale avec qui il faut compter.

Cette évolution s’inscrit dans une dynamique régionale. Face à la volatilité des chaînes d’approvisionnement industrielles et aux impératifs de souveraineté numérique, de nombreuses entreprises européennes se tournent vers des partenaires de proximité, culturellement et géographiquement compatibles, pour externaliser des fonctions stratégiques. Le Maroc, fort de son multilinguisme, de sa stabilité macroéconomique et de sa jeunesse qualifiée, s’affirme dans ce contexte comme une plateforme d’externalisation fiable, performante et évolutive.

Souveraineté numérique : un enjeu qui dépasse la technique

Le BPO participe aussi, de manière structurelle, à la consolidation de la souveraineté numérique du Royaume. Il permet la montée en compétence des talents dans des domaines sensibles – cybersécurité, gestion de la donnée, intelligence artificielle appliquée – tout en renforçant la capacité du pays à maîtriser les flux d’information stratégiques.

Ce n’est pas un hasard si le secteur attire des clients de plus en plus exigeants, issus de l’assurance, de la finance ou du e-commerce. Cette confiance témoigne d’un niveau de maturité et de conformité qui crédibilise le Maroc sur le marché global des services numériques. À terme, cette maîtrise technologique renforcera l’autonomie décisionnelle du pays face aux dépendances extérieures, notamment dans les domaines critiques de l’économie digitale.

Un levier d’emploi et de mobilité sociale

L’un des apports les plus tangibles du BPO réside dans sa capacité à offrir aux jeunes une porte d’entrée rapide vers l’emploi. Le secteur embauche massivement, forme, et responsabilise ses collaborateurs dès les premiers mois d’activité.

Il permet à une génération souvent confrontée à l’incertitude de bâtir des parcours solides, en valorisant des compétences transversales (relation client, rigueur opérationnelle, adaptabilité, outils numériques, soft skills) immédiatement mobilisables dans d’autres secteurs. Au-delà de l’emploi, c’est donc un levier de mobilité sociale, de structuration des parcours et d’autonomisation individuelle.

Mais pour que ce potentiel se réalise pleinement, encore faut-il continuer à faire évoluer le regard porté sur ces métiers. Trop souvent cantonné à des fonctions d’exécution, le BPO est en réalité une école de professionnalisation, un accélérateur de maturité professionnelle et un terrain de monté en maturité pour les jeunes diplômés.

Vers un modèle de compétence plus qu’un modèle de coût

Le BPO marocain vit une mutation rapide, d’un modèle historiquement tiré par les coûts, il évolue vers un modèle tiré par la compétence. Centres de contacts, centres d’expertise, hubs de pilotage multilingues, analystes data, responsables IA appliquée : les profils recrutés et les fonctions assurées n’ont plus rien à voir avec les représentations des débuts.

Cette transformation appelle un accompagnement stratégique. Il s’agit non seulement de renforcer la formation initiale et continue, mais aussi d’inscrire cette industrie dans les priorités industrielles nationales. L’intégration du BPO dans les feuilles de route sectorielles – numérique, emploi, export – est en soi un signal fort.

Une industrie à valoriser, un rôle à assumer

L’heure n’est plus à la  sous-évaluation du BPO. Dans un monde fracturé, polarisé entre innovation technologique et repli protectionniste, il offre une voie médiane : celle d’une économie ouverte mais ancrée, insérée mais souveraine.

Pour le Maroc, cette industrie constitue une réponse à la fois économique, sociale et géopolitique. Encore faut-il lui accorder la place qu’elle mérite dans les stratégies de développement. Car c’est en valorisant ce qui fonctionne, en structurant les écosystèmes existants, et en faisant confiance aux compétences locales que le pays  renforcera sa souveraineté économique et sociale.

 

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Tarifa-Tanger Ville : Baleària s’engage pour une traversée 100% électrique à zéro émission https://lnt.ma/tarifa-tanger-ville-balearia-sengage-pour-une-traversee-100-electrique-a-zero-emission/ Wed, 07 May 2025 09:48:36 +0000 https://lnt.ma/?p=529332 Baleària va commencer à assurer la liaison Tarifa-Tanger Ville le 8 mai prochain avec le fast ferry Avemar Dos, qui a récemment effectué des essais d’accostage dans les ports espagnol et marocain.  Les billets pour cette nouvelle ligne, la quatrième que la compagnie propose entre l’Espagne et le Maroc, sont en vente depuis quelques semaines. […]

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Baleària va commencer à assurer la liaison Tarifa-Tanger Ville le 8 mai prochain avec le fast ferry Avemar Dos, qui a récemment effectué des essais d’accostage dans les ports espagnol et marocain.  Les billets pour cette nouvelle ligne, la quatrième que la compagnie propose entre l’Espagne et le Maroc, sont en vente depuis quelques semaines.

Baleària assurera, dans un premier temps, quatre liaisons quotidiennes au départ de chaque port, un service qui sera renforcé progressivement au fil de la saison estivale, avec des départs dès tôt le matin jusqu’en soirée.

« Le lancement de cette ligne entre Tarifa et Tanger Ville est une étape clé pour consolider notre présence au Maroc, dont nous sommes très satisfaits. Nos clients pourront profiter d’un service basé sur la qualité, la fiabilité et le confort », explique Georges Bassoul, DG de Baleària.

Au menu, la compagnie commencera à assurer cette traversée d’une heure avec le fast ferry Avemar, puis ajoutera un deuxième fast ferry. Les deux navires ont été entièrement rénovés afin d’offrir un niveau de confort et de qualité supérieur aux passagers, qui pourront profiter de services à bord tels qu’un bar-cafétéria, un espace enfants, des aménagements pour les animaux de compagnie et une boutique de souvenirs, entre autres. En outre, la compagnie propose également des excursions d’un ou deux jours à Tanger, qui permettront aux passagers de découvrir le patrimoine culturel, historique et gastronomique de la ville, encadrés d’un guide local.

Pour cette nouvelle ligne, Baleària fera construire deux fast ferries 100 % électriques à zéro émission, qui feront de cette liaison le premier corridor vert entre l’Espagne et le Maroc. Ces catamarans jumeaux seront construits dans les chantiers navals Astilleros Armon de Gijón, avec une mise en service prévue en 2027. Chacun aura une puissance électrique de 16 MW, grâce à quatre unités de propulsion alimentées par des batteries dont la capacité de 11 500  kWh leur permettra d’effectuer la totalité de la traversée (18 milles) par propulsion électrique et sans émissions. Chaque navire disposera également de quatre générateurs de secours à combustion diesel, d’une capacité totale de 11 200  kW, pour parer à toute éventualité.

La recharge complète des batteries de ces fast ferries aura lieu pendant l’escale d’une heure dans chacun des ports. À cette fin, des batteries de 8 MWh bruts chacune seront installées dans les deux ports et viendront s’ajouter à l’approvisionnement en électricité terrestre. La recharge sera effectuée à l’aide de deux bras robotiques autonomes innovants installés dans chaque port, qui seront connectés au navire par connexion OPS.

Pour rappel, Baleària dessert le Royaume du Maroc depuis 2003, année où elle a commencé à relier Algésiras à la ville de Tanger. Plus tard, en 2017, la compagnie a ouvert une ligne dans la mer d’Alboran entre Nador et Almeria, et fin 2022, elle a lancé un service quotidien entre Tanger Med et Motril. En 2024, Baleària a transporté un million de passagers sur ses trois lignes avec le Maroc, ce qui représente près de 20 % de son trafic total de passagers. Elle a également enregistré une hausse de 7 % du transport de marchandises, avec plus de 2,2 millions de mètres linéaires de fret, soit l’équivalent de près de 150.000  camions.

H.Z

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ONDA : deux appels à manifestation d’intérêt pour le nouveau terminal de l’aéroport Mohammed V https://lnt.ma/onda-deux-appels-a-manifestation-dinteret-pour-le-nouveau-terminal-de-laeroport-mohammed-v/ Wed, 07 May 2025 09:12:18 +0000 https://lnt.ma/?p=529328 L’Office National des Aéroports (ONDA) a annoncé le lancement de deux appels à manifestation d’intérêt (AMI) internationaux dans le cadre du projet de construction d’un nouveau terminal à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Ce projet vise à porter la capacité annuelle de la plateforme à 35 millions de passagers à l’horizon 2030, contre une capacité […]

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L’Office National des Aéroports (ONDA) a annoncé le lancement de deux appels à manifestation d’intérêt (AMI) internationaux dans le cadre du projet de construction d’un nouveau terminal à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Ce projet vise à porter la capacité annuelle de la plateforme à 35 millions de passagers à l’horizon 2030, contre une capacité actuelle de 15 millions.

L’opération s’inscrit dans la stratégie de développement aéroportuaire de l’ONDA, baptisée « Aéroports 2030 ». Le futur terminal, dont l’ouverture est envisagée d’ici fin 2029, est conçu pour accueillir à lui seul 20 millions de passagers supplémentaires. Il s’agit d’un investissement estimé à 15 milliards de dirhams, soit environ 1,6 milliard de dollars. Le projet entend répondre à la croissance anticipée du trafic aérien dans le contexte de la Coupe du Monde FIFA 2030, que le Maroc coorganisera avec l’Espagne et le Portugal.

Selon l’ONDA, le nouveau terminal s’appuiera sur des standards techniques et opérationnels conformes aux normes internationales. Il intégrera notamment des solutions de digitalisation des parcours passagers, des dispositifs visant à renforcer l’efficacité énergétique et des équipements adaptés aux enjeux de durabilité climatique. Le projet prévoit également la construction d’une gare ferroviaire à grande vitesse au sein du terminal, permettant des liaisons directes vers Rabat et Marrakech, respectivement en 30 minutes et moins d’une heure.

Le premier appel à manifestation d’intérêt concerne la sélection d’un gestionnaire de programme chargé de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour l’ensemble du projet. Ce mandat inclura la supervision du bâtiment terminal, des pistes, des zones annexes, ainsi que la coordination avec les différents intervenants. Le second appel vise à identifier un constructeur ou un groupement d’entreprises pour la réalisation des travaux de construction, incluant l’ingénierie détaillée et l’intégration des systèmes aéroportuaires fournis par des prestataires tiers.

L’ONDA précise que ces deux procédures ont pour objectif de garantir une mise en œuvre cohérente et maîtrisée du projet, conformément aux exigences techniques et aux délais fixés. Le choix d’une consultation internationale reflète la volonté de mobiliser des expertises diversifiées et de bénéficier de retours d’expérience adaptés à des infrastructures de grande envergure.

Le projet de terminal s’inscrit plus largement dans une dynamique de renforcement de la connectivité nationale et internationale du Maroc. L’aéroport Mohammed V de Casablanca joue un rôle central dans le réseau aéroportuaire du pays et constitue un point d’ancrage pour les liaisons intercontinentales. La mise en œuvre de ce projet devrait accompagner l’évolution du secteur du transport aérien au Maroc, en lien avec les orientations économiques et touristiques nationales.

L’ONDA indique que les prochaines étapes du processus de sélection se dérouleront dans le courant de l’année 2025, avec une attribution des marchés à l’issue de l’évaluation des candidatures.

LNT

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L’efficacité énergétique au cœur de la 4ème édition de REFRIGAIR Expo https://lnt.ma/lefficacite-energetique-au-coeur-de-la-4eme-edition-de-refrigair-expo/ Wed, 07 May 2025 08:43:19 +0000 https://lnt.ma/?p=529324 Coorganisé par l’Association Marocaine des Professionnels du Froid (AMPF) et Smart Expos, le Salon International de la Climatisation, de la Ventilation, de la Réfrigération et du Chauffage, REFRIGAIR EXPO, revient pour sa 4ᵉ édition, qui se tiendra du 20 au 22 mai 2025 à l’Office des Foires et Expositions de Casablanca (OFEC). Placée sous le […]

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Coorganisé par l’Association Marocaine des Professionnels du Froid (AMPF) et Smart Expos, le Salon International de la Climatisation, de la Ventilation, de la Réfrigération et du Chauffage, REFRIGAIR EXPO, revient pour sa 4ᵉ édition, qui se tiendra du 20 au 22 mai 2025 à l’Office des Foires et Expositions de Casablanca (OFEC).

Placée sous le thème « Froid, vecteur socio-économique de développement & efficacité énergétique », cette édition ambitionne de souligner l’importance stratégique du secteur dans les grandes chaînes industrielles marocaines et africaines, en lien avec la transition énergétique et les objectifs de développement durable.

Cette édition 2025 réunira plus de 120 exposants venus du Maroc, d’Afrique, d’Europe et d’Asie, ainsi que 5 000 visiteurs professionnels issus des filières agroalimentaire, halieutique, pharmaceutique, logistique, bâtiment et énergie.

Le salon s’articulera autour de trois journées riches en contenus, à savoir 30 conférences et ateliers de formation, des workshops thématiques, des rencontres B2B, des démonstrations technologiques, des espaces dédiés à la formation continue.

Pour l’organisation, REFRIGAIR Expo se positionne comme le rendez-vous majeur des technologies du froid en Afrique, en synergie avec les enjeux d’efficacité énergétique et d’innovation industrielle.

Le Directeur du Salon, Taha Chokry, l’édition 2025 s’annonce comme la plus ambitieuse à ce jour : « Le salon est devenu un carrefour incontournable d’échanges, de formation, et de développement commercial pour les professionnels du froid, de la climatisation, de la ventilation et du chauffage. Cette plateforme professionnelle contribue activement à la structuration du secteur, à la diffusion des bonnes pratiques, et à la promotion des solutions à haute performance énergétique ».

Pour rappel, ce salon est soutenu par l’Union des Associations Africaines des Acteurs de la Réfrigération et de la Climatisation (U-3ARC), dont l’AMPF est membre fondateur. Cette dynamique s’inscrit dans la vision du Maroc de faire du continent africain un espace de co-développement industriel durable, dit-on auprès des organisateurs pour qui « à travers des expositions, des conférences techniques, des workshops et des rencontres B2B, nous visons à renforcer la dynamique de modernisation du secteur et à créer de véritables passerelles entre industrie, innovation et durabilité ».

H.Z

 

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Pourquoi introduire une entreprise publique en bourse n’est pas une privatisation https://lnt.ma/pourquoi-introduire-une-entreprise-publique-en-bourse-nest-pas-une-privatisation/ Wed, 07 May 2025 08:29:41 +0000 https://lnt.ma/?p=529321 L’introduction en bourse n’est pas uniquement un mécanisme de financement pour une entreprise ! Et pour cause, la nature juridique exigée, celle de la Société Anonyme, indique en soi l’importance de la gouvernance à travers des organes que sont le Conseil d’administration et le Président Directeur Général dans la forme simple et le Conseil de Surveillance […]

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L’introduction en bourse n’est pas uniquement un mécanisme de financement pour une entreprise ! Et pour cause, la nature juridique exigée, celle de la Société Anonyme, indique en soi l’importance de la gouvernance à travers des organes que sont le Conseil d’administration et le Président Directeur Général dans la forme simple et le Conseil de Surveillance et Directoire avec son Président dans la SA la plus moderne qui sépare les actionnaires des opérationnels. Donc, seule une SA est admise en bourse, induisant qu’elle bénéficie déjà d’une certaine gouvernance !

Mais, le financement sur le marché financier signifie faire appel public aux épargnants et aux investisseurs à travers des communications dites financières régulières, une habitude à prendre en s’appuyant sur un bon service financier en interne et une fiduciaire commissaire aux comptes de l’extérieur. Et on peut être tenté de se dire : c’est tout ?

En effet, en dehors de la bourse, une société peut ouvrir son capital à un fonds d’investissement pour consolider son capital ou s’associer à un partenaires industriel, lesquels, avec une participation minoritaire, exigeraient des clauses de contrôle de décisions importantes, voire la nomination à certains postes  comme le DAF, ou encore de vouloir au conseil d’administration des sièges et des voix, rendant ainsi les autres voies d’ouverture du capital d’entreprise, autre que la bourse, souvent plus contraignantes. L’IPO n’oblige les actionnaires majoritaires à aucune de ces exigences, et se base sur la bonne gouvernance. Les mécanismes boursiers sont conçus pour accorder aux entreprises le plus de liberté, soit la clé de leur destin. La notion de perte de contrôle n’entre pas en ligne de compte, l’introduction se faisant avec 10 ou 15 % du capital par cession ou augmentation de ce dernier dans le souci de créer un flottant pour animer le cours. Le problème de perte de contrôle des sociétés cotées au profit du marché est insignifiant face au réel problème celui de la liquidité pour une bonne évaluation de la capitalisation.  Toute entreprise privée ou publique est la bienvenue, sur la base de la maîtrise du contrôle de son capital. A ce titre, une IPO d’une part minoritaire d’une entreprise publique ne traduit pas une privatisation ! Pour toute introduction en bourse publique ou privée, seules deux choses s’imposent : avoir une image fidèle de son activité et prendre des administrateurs indépendants de son choix.

Les entreprises publiques cotées, et elles sont nombreuses à l’être à travers le monde, témoignent de ce dont elles ont pu bénéficier sans aller jusqu’à être privatisées. La privatisation étant un outil stratégique de politique alors que l’introduction est un outil technique de financement. Car, la gouvernance d’une entreprise publique s’améliore avec son introduction en bourse. Et aussi, la bourse leur ouvre la perspective de la performance boursière qui s’accompagne de rationalisation.

A la cote de la bourse de Casablanca, il y a eu des privatisations comme celle de BMCE, mais la BCP et le CIH sont des banques publiques cotées en bourses, et Marsa, qui a comme actionnaire majoritaire l’État, a été cotée en bourse en 2016. Ses actionnaires l’État, TMSA le RCAR et la RCR, deux caisses de retraites, y ont beaucoup gagné car la valeur de la société traduite par la valorisation de 30% de son capital, introduite en bourse est passée de 5 milliards de dirhams à plus de 50 milliards de dirhams aujourd’hui, soit 10 fois plus en moins de 10 ans.  Une entreprise publique gagne donc autant qu’une privée à être cotée en bourse.

Pour plus de détails, Marsa a aussi profité du financement du marché financier pour la réalisation de son immense potentiel  et sa restructuration financière.  Avec la précision de taille que son parcours boursier a profité également aux caisses de retraite qui ont engrangé des résultats sur leurs investissements en bourse et amélioré ainsi leurs résultats financiers.

In fine, toute entreprise publique ne perd pas sa qualité d’appartenance à l’État en s’introduisant en bourse, tant que celui-ci détient la majorité du capital. En revanche, elle se doit d’accepter les standards de gouvernance imposés par le marché bousier qui attend que les sociétés publiques se convertissent à cette bonne gouvernance et viennent étoffer la côte. Les exemples de sociétés publiques qui sont cotées en bourse et se financent sur le marché financier sont nombreux et se rapprochent de nos exemples nationaux.

Nous consacrons un focus des cas les plus inspirants dans  l’encadré ci-dessous.

Le Groupe OCP, la Royal Air Maroc, l’ONDA ou encore l’ONCF, pourraient franchir le pas sur la base de leur activité commerciale. Elles auraient toutes intérêt à le faire mais ne sont pas toutes prêtes.  L’OCP est un  groupe n’a rien à envier à toutes les sociétés cotées réunies, du simple fait que pour se financer sur les marchés de capitaux internationaux, il a un niveau de transparence conforme aux meilleurs standards financiers. Idem pour les émissions obligataires qu’il émet sur le marché marocain en milliards de dirhams. En s’introduisant à la bourse, du moins à travers ses filiales une à une, il gagnerait à être valorisé, mesurant ainsi sa taille, sa force de frappe et sa solidité financière, pour prendre une place auprès de ses pairs au niveau mondial. Car si au Maroc son importance est unique et son rôle incontestable, sa valorisation financière est plus importante que son activité commerciale. Ce, dans l’objectif d’établir un mécanisme de communication progressif qu’il élargit dans le temps au fur et à mesure de l’évolution du cours de la valeur de son action, pour accompagner les investisseurs sur le chemin du rendement.

Le groupe a fait 70% de ce chemin de la transparence il s’est transformé en SA depuis 15 ans,  il lui reste à faire un grand pas vers la communauté financière marocaine et internationale pour convaincre les investisseurs en montrant que sa capitalisation est croissante.

Autre cas probable, celui de l’ONDA et de la RAM dont les objectifs à atteindre à l’horizon 2030 sont tellement élevés que l’apport des capitaux boursiers pourrait être une solution pour financer les infrastructures et les investissements massifs nécessaires.

Le Maroc a fait des choix il y a 30 ans, dont celui des partenariats publics privés. Les entreprises publiques doivent être au service de l’économie marocaine et doivent ruisseler sur le privé en améliorant leur gouvernance. Dans ce sens, l’économie marocaine doit tendre vers les benchmarks internationaux et s’aligner sur les tendances mondiales.

S’introduire en bourse doit être même un devoir pour tous les bienfaits récoltés par les entreprises, le marché boursier,  et l’ensemble de l’économie. Le nouveau modèle de développement voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI considère d’ailleurs que « développer la bourse est important pour établir la confiance ».  Et, avec la création de l’Agence nationale de la gestion stratégique des participations de l’État, le chemin de la restructuration mène droit au développement de la bourse car il s’agit de rehausser l’efficience économique du secteur public. Pourvu que ça bouge plus vite…

Afifa Dassouli

 


Exemples d’entreprises publiques introduites en bourse à travers le monde

Saudi Aramco

Création : 1933

CEO : Amin H. Nasser

Activité : Exploration, production, raffinage et distribution de pétrole et de gaz naturel

Actionnariat : État saoudien (environ 98,5 % après l’IPO)

Résultat net : 106,25 milliards USD (2023)

Focus IPO

Date : Décembre 2019

Montant levé : 25,6 milliards USD (record mondial)

Pourcentage du capital : 1,5 %

Objectifs : Financer le fonds souverain PIF et soutenir le programme Vision 2030

Évolution du cours post IPO : -12,30%

 

DEWA (Dubai Electricity and Water Authority)

Création : 1992

CEO : Saeed Mohammed Al Tayer

Activité : Production et distribution d’électricité et d’eau à Dubaï.

Actionnariat : Gouvernement de Dubaï (82 % après l’IPO)

Chiffre d’affaires : 8,43 milliards USD (2024) EBIDTA : 4,27 milliards USD (2024)

Focus IPO

Date : Avril 2022

Montant levé : 6,1 milliards USD

Pourcentage du capital : 18%

Objectifs : Financer des projets d’infrastructure et renforcer la transparence

Évolution du cours post IPO : -10,07%

 

Petrobras : Brazilian Energy

Création : 1953

CEO : Magda Chambriard

Activité : Exploration, production, raffinage et distribution de pétrole et de gaz naturel.

Actionnariat : État brésilien (environ 50,3 %)

Résultat Net : 25 milliards USD (2023)

Date : 2000

Montant levé : 4,04 milliards USD

Pourcentage du capital : Environ 49 %

Objectifs : Développement de nouveaux gisements pétroliers et modernisation des infrastructures.

Évolution du cours post IPO : +4,19K%

 

PetroChina

Création : 1999

CEO : Dai Houliang

Activité : Exploration, production, raffinage et distribution de pétrole et de gaz naturel.

Actionnariat : État chinois via CNPC China National Petroleum Corporation (environ 86 %)

Chiffre d’affaires : 397,67 milliards USD (2024)

Focus IPO

Date : 2000 (NYSE, HKEX)

Montant levé : 2,9 milliards USD

Pourcentage du capital : Environ 22,5 %

Objectifs : Lever des fonds pour le développement et renforcer la présence internationale

Évolution du cours post IPO : -80,65%

 


 

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El Bouari annonce une 2ᵉ phase du programme de réduction des inégalités rurales https://lnt.ma/el-bouari-annonce-une-2%e1%b5%89-phase-du-programme-de-reduction-des-inegalites-rurales/ Tue, 06 May 2025 10:02:08 +0000 https://lnt.ma/?p=529297 Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, que plus de 500.000 éleveurs, en majorité de petits agriculteurs, ont bénéficié de la distribution de fourrages subventionnés dans le cadre du soutien au monde rural. En réponse […]

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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, que plus de 500.000 éleveurs, en majorité de petits agriculteurs, ont bénéficié de la distribution de fourrages subventionnés dans le cadre du soutien au monde rural.

En réponse à une question sur l’appui aux petits éleveurs, M. El Bouari a précisé que 70% des incitations et aides directes du Fonds de développement agricole sont destinées aux petites exploitations. Il a également souligné l’importance des campagnes sanitaires gratuites menées chaque année, avec 17 millions de têtes d’ovins et de caprins vaccinées.

Le ministre a rappelé que 80% des éleveurs au Maroc possèdent moins de 30 têtes, d’où la priorité donnée à cette catégorie dans le cadre de la stratégie “Génération Green”. Il a par ailleurs annoncé la préparation d’un programme intégré pour la campagne 2025-2026, incluant des projets de production animale financés par l’État, en vue de reconstituer et améliorer la productivité du cheptel national.

Dans le même cadre de soutien au monde rural, Ahmed El Bouari a également révélé que le gouvernement étudie le lancement d’une deuxième phase du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural, après le succès de la première phase.

Doté d’un budget de 48 milliards de dirhams, ce programme – le plus ambitieux dans l’histoire du développement rural au Maroc – a ciblé 1.243 communes et 140 centres ruraux, touchant plus de 14 millions d’habitants.

Parmi les réalisations majeures figurent la construction de 22.000 km de routes et pistes rurales, l’extension de 1.091 km de réseaux d’eau potable, le raccordement de 1.135 douars à l’électricité, ainsi que des milliers d’opérations de réhabilitation d’écoles, de centres de santé et d’infrastructures sociales.

Ce bilan, conjugué aux efforts d’accompagnement des petits éleveurs, confirme l’engagement du ministère à placer le monde rural au cœur des politiques publiques de développement.

 

LNT avec Map

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Agriculture : une croissance de 5,1% portée par les céréales https://lnt.ma/agriculture-une-croissance-de-51-portee-par-les-cereales/ Tue, 06 May 2025 09:36:13 +0000 https://lnt.ma/?p=529289 La récolte des principales céréales devrait atteindre 44 millions de quintaux (Mqx) au titre de la campagne agricole 2024-2025, en hausse de 41% par rapport à la campagne précédente, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El […]

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La récolte des principales céréales devrait atteindre 44 millions de quintaux (Mqx) au titre de la campagne agricole 2024-2025, en hausse de 41% par rapport à la campagne précédente, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari.

En réponse à des questions sur le déroulement de la campagne agricole actuelle, M. El Bouari a précisé que le secteur agricole devrait afficher une croissance de 5,1%, après avoir enregistré une baisse de 4% l’année écoulée.

Pour ce qui est des précipitations enregistrées, le ministre a fait savoir qu’elles se sont améliorées à partir du mois de mars dernier, atteignant un cumul de 295 mm jusqu’au 29 avril, soit une baisse de 20% comparativement à une année normale, mais une hausse de 15% par rapport à la campagne agricole précédente.

Il a aussi fait état d’une augmentation des retenues des barrages à usage agricole à 5,31 milliards de mètres cubes, contre 4,38 milliards de mètres cubes lors de la campagne écoulée, soit un taux de remplissage avoisinant les 38%.

Par ailleurs, M. El Bouari a souligné qu’environ 740.000 quintaux de semences sélectionnées de céréales d’automne ont été commercialisées (+10%), que 1,3 Mqx d’engrais azotés ont été subventionnés au profit de 78.000 bénéficiaires et que 661.000 hectares de céréales, légumineuses et cultures oléagineuses ont été assurés.

Il a noté que la superficie emblavée en grandes cultures d’automne s’élève à 3,11 millions d’hectares, dont 10% irrigués, répartis entre 2,6 millions d’hectares de céréales, 400.000 hectares de cultures fourragères et 100.000 hectares de légumineuses.

Concernant les cultures printanières, le ministre a relevé qu’elles couvrent environ 158.000 hectares, répartis entre le maïs (47% de la superficie totale), suivi du pois chiche (35%), puis du tournesol (13%), tandis que la superficie semée en haricots secs représente près de 5%.

Quant aux cultures sucrières, M. El Bouari a affirmé que cette campagne a connu un saut qualitatif, avec une superficie semée en betterave sucrière de plus de 35.000 hectares, et la plantation de 1.155 hectares de canne à sucre.

En outre, le ministre a précisé que 91% du programme prévu pour les légumes d’automne a été réalisé, soit environ 97.000 hectares, tandis que la superficie réalisée pour les légumes d’hiver s’élève à 65.000 hectares, représentant près de 90% du programme établi.

 

LNT avec Map

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Sekkouri dévoile une nouvelle feuille de route intégrée pour l’emploi https://lnt.ma/sekkouri-devoile-une-nouvelle-feuille-de-route-integree-pour-lemploi/ Tue, 06 May 2025 09:27:28 +0000 https://lnt.ma/?p=529287 Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, que le gouvernement a adopté une nouvelle feuille de route pour l’emploi reposant sur une approche intégrée fondée sur deux piliers essentiels à savoir, l’offre et la demande sur le marché […]

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Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, que le gouvernement a adopté une nouvelle feuille de route pour l’emploi reposant sur une approche intégrée fondée sur deux piliers essentiels à savoir, l’offre et la demande sur le marché du travail.

En réponse à des questions orales sur la politique de l’emploi, M. Sekkouri a expliqué que les politiques précédentes se concentraient principalement sur la « Demande », à travers la formation des chercheurs d’emploi et leur rapprochement du marché du travail, tandis que la vision actuelle s’élargit pour englober également « l’Offre », soit les opportunités d’emploi créées par les différents secteurs productifs.

À ce sujet, le ministre a révélé la création d’un comité interministériel chargé du suivi de la création d’emplois, soulignant que chaque département est désormais tenu d’atteindre des objectifs précis en la matière, tout en étant responsable des pertes de postes relevant de son domaine.

M. Sekkouri a également rappelé qu’un budget de 15 milliards de dirhams (MMDH) a été alloué pour soutenir l’investissement destiné aux petites et moyennes entreprises, en vertu d’un décret prévoyant un soutien aux investissements allant de 1 à 50 millions de dirhams, avec pour condition la création d’emplois de qualité.

En outre, il a fait savoir que le gouvernement a lancé un programme pour soutenir plus de 110.000 très petites entreprises (TPE) et auto-entrepreneurs, comprenant la couverture d’une partie des dépenses opérationnelles (OPEX), en plus des investissements (CAPEX), notamment la location d’équipements, la rémunération des salariés et l’acquisition de matériels nécessaires.

Sur le volet de la « Demande », M. Sekkouri a mis en avant l’importance de la formation par apprentissage en tant que mécanisme efficace d’intégration des chercheurs d’emploi, assurant que l’objectif de l’Exécutif est de porter le nombre de bénéficiaires de ce système à 100.000, contre 24.000 auparavant, avec un soutien financier de 500 millions de dirhams.

Le ministre a également évoqué un plan de réforme de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) visant à renforcer sa capacité à cibler les chercheurs d’emploi, en particulier ceux qui ne possèdent ni diplôme ni certificat, rappelant que le dernier rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP) fait état de 910.000 chômeurs sans aucun diplôme, et que des programmes ont été spécialement conçus pour cette catégorie.

M. Sekkouri a aussi mis l’accent sur les chiffres publiés plus tôt dans la journée par le HCP, révélant que l’économie nationale a créé 282 000 emplois entre le premier trimestre 2024 et le même trimestre en 2025, après avoir perdu 80.000 postes l’année précédente, considérant que ce chiffre traduit une dynamique positive par rapport aux années passées.

 

LNT avec Map

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Marché des capitaux marocain : l’année 2024 marquée par un regain d’activité https://lnt.ma/marche-des-capitaux-marocain-lannee-2024-marquee-par-un-regain-dactivite/ Tue, 06 May 2025 08:09:15 +0000 https://lnt.ma/?p=529283 Dans un contexte économique global en stabilisation, l’édition 2024 du rapport Le Marché des Capitaux en Chiffres, publié par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), met en lumière une nette amélioration des principaux indicateurs financiers du pays. Ce document, qui précède le rapport annuel officiel de l’AMMC, dresse un panorama détaillé des performances du […]

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Dans un contexte économique global en stabilisation, l’édition 2024 du rapport Le Marché des Capitaux en Chiffres, publié par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), met en lumière une nette amélioration des principaux indicateurs financiers du pays. Ce document, qui précède le rapport annuel officiel de l’AMMC, dresse un panorama détaillé des performances du marché des capitaux, incluant la bourse, la gestion d’actifs, les levées de fonds, la conservation des titres et la participation des investisseurs.

Une croissance soutenue sur le marché boursier

La Bourse de Casablanca a enregistré en 2024 une progression significative de ses principaux indices. L’indice MASI, référence du marché, a connu une hausse annuelle de +22,2 %, tandis que le MASI 20 et le FTSE CSE Morocco 15 ont enregistré des croissances respectives de +20,5 % et +21,8 %. La capitalisation boursière a atteint 752,4 milliards de dirhams, soit une progression de 126 milliards par rapport à fin 2023. Ce résultat porte le ratio capitalisation boursière/PIB à 49 %, contre 42,78 % un an plus tôt.

Evolution des indices de la Bourse de Casablanca (base 100 = dec 2023)

L’amélioration de la liquidité du marché est également notable. Le volume global des transactions a atteint 99 milliards de dirhams, soit une hausse de +52,3 %. Le marché central, en particulier, a vu son activité progresser de +82,5 %, représentant 62 % du total échangé. Le ratio de liquidité, indicateur essentiel de la fluidité des échanges, s’est établi à 12,5 % en décembre, en hausse par rapport aux 8,9 % de 2023.

Une dynamique renouvelée dans les levées de capitaux

Les levées de fonds sur les marchés ont connu une expansion importante en 2024, totalisant 107,5 milliards de dirhams, en progression de +23,1 % par rapport à 2023. La dette privée reste prédominante avec 101 milliards de dirhams levés, soutenue principalement par le secteur financier (73 %) et les mines (18 %). Le marché du capital a également été animé par l’introduction en bourse de CMGP Group pour un montant de 1,1 milliard de dirhams, opération marquée par un fort engouement des investisseurs.

En parallèle, plusieurs augmentations de capital ont été réalisées, représentant un montant global de 5,2 milliards de dirhams. Parmi les plus significatives figurent celles de MANAGEM, AKDITAL, et CIH Bank. Du côté de la dette, 28 émissions obligataires ont été enregistrées, dont celles de grandes institutions telles que BANK OF AFRICA, ATTIJARIWAFA BANK, et OCP.

Un secteur de la gestion d’actifs en expansion

La gestion collective a poursuivi son développement. L’actif net des OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) a atteint 653,2 milliards de dirhams, enregistrant une hausse de +16,7 % sur un an. Le nombre de fonds OPCVM s’élève à 589 à fin décembre. En tenant compte des autres structures (OPCI, OPCC et FPCT), le total de l’actif sous gestion s’établit à 783 milliards de dirhams.

Les OPCI (immobilier) affichent une croissance de +27,9 %, atteignant un actif net de 109,3 milliards de dirhams. Les fonds diversifiés et actions se distinguent également, avec des hausses respectives de +25,9 % et +24 %. Cette progression générale reflète à la fois la performance des marchés financiers et la confiance renouvelée des investisseurs institutionnels, notamment les entreprises financières, qui détiennent plus de 71 % de l’actif net des OPCVM.

Évolution de la structure des investisseurs

En matière d’investissements, la participation des personnes physiques marocaines a sensiblement augmenté, représentant 25 % des transactions sur le marché central, contre 14 % en 2023. Les OPCVM et les entreprises marocaines se partagent à parts égales 64 % du volume échangé. À l’inverse, les investisseurs étrangers ont réduit leur activité à 5 % du total, en baisse de cinq points.

Le nombre total de comptes-titres s’élève à 230 604 à fin 2024, dont 87 % sont détenus par des personnes physiques résidentes. Le nombre de clients actifs auprès des sociétés de bourse a également connu une forte hausse de +26 %, atteignant 14 564.

Renforcement du rôle de la conservation des titres

Le dépositaire central Maroclear affiche une croissance continue, avec un encours total de titres conservés atteignant 2 533 milliards de dirhams à fin 2024. En moyenne, 87 milliards de dirhams ont été dénoués chaque jour sur le marché, pour un total de 1 647 opérations sur titres, incluant paiements d’intérêts et remboursements d’emprunts.

LNT

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La commande publique verte, levier clé du développement durable, selon Fouzi Lekjaa https://lnt.ma/fouzi-lekjaa-la-commande-publique-verte-levier-cle-du-developpement-durable/ Mon, 05 May 2025 16:25:50 +0000 https://lnt.ma/?p=529263 La commande publique verte constitue un pivot de la stratégie de développement durable au Maroc, a souligné, lundi à Rabat, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa. Cette commande publique verte « symbolise la cohérence entre nos paroles et nos actes en orientant la dépense et l’argent publics vers un avenir durable, nous donnant plus […]

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La commande publique verte constitue un pivot de la stratégie de développement durable au Maroc, a souligné, lundi à Rabat, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.

Cette commande publique verte « symbolise la cohérence entre nos paroles et nos actes en orientant la dépense et l’argent publics vers un avenir durable, nous donnant plus de possibilités de développement et plus de cohérence à nos politiques », a dit M. Lekjaa lors de la « Climate Smart Public Procurement Conference » pour les pays du monde Arabe et de la région MENA (Middle East and North Africa – Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Dans ce sens, le ministre a relevé que la commande publique verte, qui se veut un outil transversal, touchant à l’énergie, au transport, à l’économie circulaire et à l’inclusion sociale, peut orienter les pratiques vers plus de durabilité et envoyer un signal fort aux opérateurs privés.

Pour lui, la création d’une demande publique d’innovation verte est non seulement un outil d’efficacité économique sur le long terme, mais c’est aussi un vecteur d’exemplarité de l’Etat. M. Lekjaa a également rappelé que les finances publiques jouent un rôle de levier du développement durable, mettant en avant les efforts déployés pour orienter la dépense publique vers des projets à forte value environnementale et sociale, ajuster la fiscalité pour qu’elle encourage les comportements écoresponsables en développant les financements verts comme les obligations souveraines vertes et en verdissant la commande publique.

L’intégration des critères écologiques et sociaux dans les appels d’offres permet notamment de stimuler l’innovation verte et d’encourager le tissu entrepreneurial local et de créer un effet d’entraînement sur l’ensemble du marché, a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « Nous sommes déterminés à faire de l’Etat un modèle de durabilité et nous veillerons ensemble à ce que l’Administration marocaine intègre progressivement des pratiques écoresponsables dans son fonctionnement quotidien, la consommation d’énergie, la gestion des déchets, l’achat public, etc., démontrant l’exemplarité de l’administration à l’ensemble des acteurs de la société ».

De son côté, le directeur régional prospérité à la Banque mondiale pour la région MENA, Nadir Mohamed, a présenté une vision globale pour transformer les défis environnementaux en opportunités de développement économique, indiquant que la région MENA est particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, mais elle dispose d’atouts considérables pour devenir un leader de l’économie verte.

Il a, à cet égard, souligné le rôle central des marchés publics dans cette transformation. « Dans la région MENA, les achats publics représentent en moyenne 18% du PIB. Orienter cette masse financière vers des biens, services et infrastructures respectueux de l’environnement peut créer un effet d’entraînement majeur sur l’ensemble de l’économie et stimuler l’émergence de filières vertes compétitives. La Banque mondiale s’engage à soutenir cette transition à travers des financements ciblés et une assistance technique adaptée ».

M. Mohamed a détaillé la stratégie de la Banque mondiale pour accompagner les pays de la région dans cette transition. Il s’agit, d’après lui, d’une approche combinant trois dimensions, à savoir le renforcement des cadres réglementaires pour institutionnaliser la commande publique durable, le développement des capacités techniques des acheteurs publics, et la promotion de l’innovation à travers des projets pilotes.

Pour sa part, la directrice de l’Agence Française de Développement (AFD) au Maroc, Quiterie Pincent, a mis en lumière l’approche de l’AFD en matière de commande publique verte. « Notre stratégie repose sur trois piliers : le financement de projets à forte valeur environnementale, l’assistance technique aux institutions publiques et le soutien aux initiatives locales innovantes », a-t-elle expliqué.

M. Pincent a fait savoir que l’Agence a élaboré des outils d’évaluation de l’impact climatique des marchés publics qui permettent d’intégrer systématiquement les considérations climatiques dans les processus d’achat public et d’assurer un suivi rigoureux des résultats.

« L’AFD mobilise également une assistance technique dédiée pour accompagner les institutions publiques dans l’élaboration de leurs stratégies d’achat durable », a-t-elle ajouté, jugeant important le partage d’expériences au niveau international.

Ont également pris part à l’ouverture de cette conférence, le Trésorier Général du Royaume, Noureddine Bensouda et le directeur de Division de la Banque mondiale au Maroc, Ahmadou Moustapha Ndiaye, ainsi qu’Ahmed Ag Aboubacrine, Hub Manager à IsDB (Islamic Development Bank – Banque islamique de développement) au Maroc, Valerie Robert, Directrice associée à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et Anand Kumar Srivastava, Chief Procurement (Operations) à NDB (New Development Bank).

 

LNT avec Map

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Forum d’investissement égypto-marocain, l’objectif d’une alliance économique durable et structurée entre Rabat et Le Caire https://lnt.ma/forum-dinvestissement-egypto-marocain-lobjectif-dune-alliance-economique-durable-et-structuree-entre-rabat-et-le-caire/ Mon, 05 May 2025 09:51:09 +0000 https://lnt.ma/?p=529241 La coopération économique entre le Maroc et l’Égypte s’est invitée au cœur des débats lors du Forum d’investissement et de commerce égypto-marocain, tenu au Caire du 3 au 5 mai. Présidée conjointement par Omar Hejira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, et Hassan El-Khatib, ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce, la rencontre a réuni […]

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La coopération économique entre le Maroc et l’Égypte s’est invitée au cœur des débats lors du Forum d’investissement et de commerce égypto-marocain, tenu au Caire du 3 au 5 mai. Présidée conjointement par Omar Hejira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, et Hassan El-Khatib, ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce, la rencontre a réuni des représentants des pouvoirs publics, des responsables d’institutions économiques et de nombreux chefs d’entreprise des deux pays.

Dans son allocution d’ouverture, Mohamed Ali Tazi, président du Conseil d’affaires Maroc-Égypte (partie marocaine), a mis en avant l’intérêt de jeter les bases d’un partenariat économique « intégré, structuré et durable ». Il a souligné que l’objectif de cette rencontre n’était pas de sceller des accords ponctuels, mais d’initier un processus à long terme susceptible de favoriser la création d’emplois, la transmission de savoir-faire et le renforcement de la compétitivité des industries marocaines et égyptiennes.

M. Tazi a rappelé que les deux pays disposent de nombreux atouts, à commencer par leur position géographique stratégique, leurs infrastructures modernes et la convergence de leurs réformes économiques. Ces éléments, a-t-il affirmé, permettent d’envisager une complémentarité dans plusieurs secteurs porteurs : l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, les énergies renouvelables, la logistique ou encore les services financiers.

Il a également insisté sur le potentiel d’intégration régionale, en soulignant que l’Égypte pouvait constituer une plateforme d’accès vers le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Est, alors que le Maroc représente une porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest et l’Europe. Cette configuration géographique, appuyée par la volonté politique des deux pays, pourrait faire émerger un axe économique capable de s’inscrire dans une dynamique continentale.

À cette fin, le président du Conseil d’affaires a proposé plusieurs mécanismes destinés à donner un contenu opérationnel au partenariat bilatéral. Il a notamment évoqué la mise en place d’un programme commun de soutien aux PME, un dispositif de cofinancement, une assistance technique spécialisée ainsi que la création d’une plateforme numérique dédiée à l’échange d’opportunités d’affaires.

M. Tazi a également suggéré l’organisation de rencontres semestrielles entre opérateurs économiques, en alternance entre les deux pays, afin d’assurer un suivi régulier des projets lancés et d’identifier de nouvelles synergies sectorielles. Ces initiatives visent à institutionnaliser la coopération économique entre les deux pays et à faire du Conseil d’affaires Maroc-Égypte un interlocuteur structurant pour les milieux d’affaires.

Réactivation de l’Accord d’Agadir et modèle de partenariat renouvelé

Le responsable marocain a en outre plaidé pour une activation renforcée de l’Accord d’Agadir, signé en 2004 entre plusieurs pays arabes, dont le Maroc et l’Égypte. Cet accord, a-t-il rappelé, offre un cadre favorable pour une meilleure intégration commerciale régionale. Son activation pourrait accroître la compétitivité des produits marocains et élargir leur accès aux marchés du Proche-Orient et d’Afrique subsaharienne.

Plus généralement, M. Tazi a appelé à repenser les relations économiques entre les deux pays selon une approche basée sur la création de valeur partagée, au-delà de la seule logique d’échange de biens et services. Un nouveau modèle de coopération, axé sur des partenariats de développement et la valorisation des chaînes de production communes, serait à même de générer des retombées durables pour les deux économies.

Le Forum a constitué une plateforme de dialogue et de prospection pour de nombreuses entreprises marocaines actives dans des secteurs exportateurs stratégiques, notamment l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie automobile, l’énergie, les TIC, la pharmacie, les cosmétiques ou encore le textile.

Les participants ont pu identifier des opportunités d’investissement, explorer des pistes de partenariats industriels ou commerciaux et établir des liens directs avec leurs homologues égyptiens. L’événement a également mis en lumière le potentiel de co-développement dans des domaines comme les énergies renouvelables ou l’industrie de transformation.

La dimension africaine du partenariat égypto-marocain a également été soulignée par les organisateurs. À travers cette coopération renforcée, les deux pays entendent élargir leur périmètre d’influence économique en Afrique, en nouant des alliances avec d’autres pays du continent dans le cadre d’initiatives régionales. Le forum a ainsi mis l’accent sur la nécessité de construire une stratégie commune de présence sur les marchés africains, en capitalisant sur les complémentarités logistiques, industrielles et commerciales.

LNT

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Marché du travail : une reprise contrastée au T1 entre emploi, chômage et sous-emploi https://lnt.ma/marche-du-travail-une-reprise-contrastee-au-t1-entre-emploi-chomage-et-sous-emploi/ Mon, 05 May 2025 08:15:42 +0000 https://lnt.ma/?p=529228 L’économie marocaine a amorcé une dynamique de reprise en matière d’emploi au cours du premier trimestre 2025, selon la dernière note d’information du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Avec la création nette de 282.000 postes d’emploi à l’échelle nationale, contre une perte de 80.000 postes à la même période en 2024, cette évolution traduit une amélioration […]

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L’économie marocaine a amorcé une dynamique de reprise en matière d’emploi au cours du premier trimestre 2025, selon la dernière note d’information du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Avec la création nette de 282.000 postes d’emploi à l’échelle nationale, contre une perte de 80.000 postes à la même période en 2024, cette évolution traduit une amélioration globale, bien que contrastée selon les secteurs d’activité et les catégories sociales.

Le tissu économique marocain a généré 285.000 nouveaux emplois en milieu urbain, tandis que le milieu rural a enregistré une légère perte de 3.000 postes. La création d’emplois a concerné exclusivement les postes rémunérés, au nombre de 319.000, tandis que les emplois non rémunérés ont reculé de 37.000 unités.

Les services restent le principal pourvoyeur d’emplois, avec 216.000 postes créés (+4 %), suivis de l’industrie avec 83.000 emplois supplémentaires (+6 %), puis du secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), qui enregistre une progression de 52.000 emplois (+4 %). À l’inverse, l’agriculture, la forêt et la pêche ont connu une contraction marquée avec 72.000 emplois perdus (-3 %), en raison notamment des conditions climatiques défavorables.

Le taux d’activité national s’est établi à 42,9 %, en légère hausse de 0,3 point par rapport au premier trimestre 2024. Cette progression est soutenue par une augmentation plus marquée en milieu urbain (+0,4 point à 41,5 %), alors qu’il est resté stable en milieu rural (45,6 %). Le taux d’emploi a également progressé à 37,2 % (+0,5 point), porté par les hommes (60,1 %, +0,6 point) et, dans une moindre mesure, par les femmes (14,8 %, +0,2 point).

Un chômage en recul, mais toujours préoccupant chez les jeunes et les femmes

Le chômage a connu une baisse relative au niveau national, avec 15.000 chômeurs en moins, ramenant le total à 1,63 million de personnes. Cette amélioration est essentiellement portée par les zones urbaines (-40.000 chômeurs), tandis que le chômage rural a augmenté (+25.000).

Le taux de chômage national passe ainsi de 13,7 % à 13,3 % (-0,4 point). En milieu urbain, il recule d’un point à 16,6 %, tandis qu’en milieu rural, il augmente à 7,3 % (+0,5 point). La situation demeure cependant critique pour les jeunes de 15 à 24 ans, dont le taux de chômage atteint 37,7 % (+1,8 point), et pour les femmes (19,9 %, -0,2 point). Les diplômés restent également exposés à un fort taux de chômage (19,4 %), malgré une baisse de 0,9 point par rapport à l’année précédente.

En parallèle de la création d’emplois, le sous-emploi a progressé de manière significative. Il concerne désormais 1,254 million de personnes, soit une hausse de près de 200.000 par rapport au premier trimestre 2024. Le taux de sous-emploi national atteint 11,8 % (+1,5 point), avec une progression plus marquée en milieu rural (14,8 %, +2,3 points) qu’en milieu urbain (10 %, +1 point).

Le BTP reste le secteur le plus touché avec un taux de sous-emploi de 22,6 % (+3,6 points), suivi de l’agriculture (14,4 %, +2,3 points), de l’industrie (7,3 %, +1 point) et des services (9 %, +0,7 point).

Cinq régions concentrent près de 72 % de la population active, Casablanca-Settat arrivant en tête avec 22,3 %, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,2 %), Marrakech-Safi (13 %), Fès-Meknès (11,9 %) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11,7 %). Le taux d’activité le plus élevé est observé dans la région du Nord (Tanger-Tétouan-Al Hoceima) avec 47,1 %, tandis que Souss-Massa et l’Oriental ferment la marche avec respectivement 40,1 % et 39,3 %.

Concernant le chômage, l’Oriental (25,2 %) et les régions du Sud (23,8 %) affichent les taux les plus élevés, nettement au-dessus de la moyenne nationale. À l’inverse, les régions de Drâa-Tafilalet (8 %), Marrakech-Safi (8,9 %) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11,2 %) enregistrent les niveaux les plus bas.

Sur l’ensemble de la population active occupée, seuls 31,1 % bénéficient d’une couverture médicale liée à l’emploi, avec une forte disparité entre les milieux urbain (42,4 %) et rural (12,3 %), ainsi qu’entre les femmes (63,1 %) et les hommes (42,4 %). Ce taux est le plus élevé dans l’industrie (48,9 %), suivi des services (42,6 %), tandis qu’il reste limité dans les secteurs des BTP (13,6 %) et de l’agriculture (7,6 %).

LNT

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Casablanca et CDG scellent un partenariat pour la Tech Valley de Sidi Othmane https://lnt.ma/casablanca-et-cdg-scellent-un-partenariat-pour-la-tech-valley-de-sidi-othmane/ Fri, 02 May 2025 12:23:33 +0000 https://lnt.ma/?p=529204 La commune de Casablanca et le Groupe Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) ont signé, récemment à Casablanca, une convention de partenariat pour la création et le lancement officiel de « Casablanca Tech Valley », un nouveau pôle technologique à Sidi Othmane. Paraphée par la présidente de la commune de Casablanca, Nabila Rmili, et le directeur […]

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La commune de Casablanca et le Groupe Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) ont signé, récemment à Casablanca, une convention de partenariat pour la création et le lancement officiel de « Casablanca Tech Valley », un nouveau pôle technologique à Sidi Othmane.

Paraphée par la présidente de la commune de Casablanca, Nabila Rmili, et le directeur général de la CDG, Khalid Safir, sous l’égide du Wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, cette convention de partenariat constitue une étape stratégique vers un développement urbain équilibré et une attractivité territoriale renforcée, indique un communiqué de la Commune.

Ce projet, qui sera réalisé par la société Ewane, filiale du groupe CDG, se veut une extension directe de la zone « Casa Nearshore », ajoute la même source.

Selon le communiqué, « Casablanca Tech Valley » incarne une vision ambitieuse pour une ville compétitive et capable de drainer des investissements tout en créant des emplois à haute valeur ajoutée, consolidant ainsi la position de Casablanca comme un hub technologique africain d’excellence.

Ainsi, ce projet représente également un levier pour la justice spatiale et la transformation urbaine, grâce à une approche intégrée combinant innovation, inclusion sociale et attractivité du territoire.

Inscrit parmi les nouveaux projets structurants de la préfecture Moulay Rachid, arrondissement de Sidi Othmane, ce projet vise à soutenir une croissance économique inclusive et durable, en anticipant la pression croissante sur les zones d’activités économiques existantes et en répondant aux exigences d’aménagement urbain moderne et aux normes environnementales.

La création de ce pôle technologique devrait contribuer à rééquilibrer les dynamiques territoriales au sein de la ville, tout en valorisant les atouts locaux de Sidi Othmane.

En outre, il permettra de créer un tissu économique diversifié, générant plus de 20.000 emplois directs, et d’élargir la base du développement à différentes zones de la capitale économique.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du gouverneur de la préfecture d’arrondissements de Moulay Rachid, Jamal Mokhtatar, du deuxième vice-président de la commune de Casablanca, chargé du patrimoine, Houssine Nasrallah, et du directeur général de la société Ewane, Mehdi El Kabbaj.

 

LNT avec Map

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La Banque Populaire Maroco Guinéenne lance deux cartes Visa pour promouvoir la digitalisation et l’inclusion financière https://lnt.ma/la-banque-populaire-maroco-guineenne-lance-deux-cartes-visa-pour-promouvoir-la-digitalisation-et-linclusion-financiere/ Fri, 02 May 2025 10:29:03 +0000 https://lnt.ma/?p=529199 La Banque Populaire Maroco Guinéenne (BPMG), filiale du groupe Banque Centrale Populaire, élargit son offre avec le lancement de deux nouvelles cartes internationales, visant à combiner sécurité, accessibilité et innovation. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de digitalisation et d’inclusion financière de la banque. Les cartes Visa « Gold » et « Balafon », récemment lancées, sont […]

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La Banque Populaire Maroco Guinéenne (BPMG), filiale du groupe Banque Centrale Populaire, élargit son offre avec le lancement de deux nouvelles cartes internationales, visant à combiner sécurité, accessibilité et innovation.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de digitalisation et d’inclusion financière de la banque.

Les cartes Visa « Gold » et « Balafon », récemment lancées, sont destinées à répondre aux besoins diversifiés d’une clientèle de particuliers, allant des segments moyenne et haut de gamme aux clients patrimoniaux et aux membres de la diaspora.

La cérémonie de lancement, qui s’est tenue le 30 avril à Conakry, a été marqué par la présence de plusieurs personnalités, dont le ministre de l’Économie et des Finances, M. Mourana Soumah, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc en République de Guinée, M. Issam Taib, et le représentant du Gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée, M. Gassim Komara, ainsi que d’autres figures du monde politique et économique.

Les cartes Visa Gold et Visa Balafon permettent d’effectuer des retraits, paiements et achats en ligne aussi bien en Guinée qu’à l’international, via le réseau Visa. Elles intègrent les normes de sécurité les plus strictes et donnent accès à des services d’assurance et d’assistance, en particulier lors des déplacements à l’étranger.

Le positionnement différencié des deux cartes répond à la diversité des profils clients, tout en garantissant une expérience fluide, pratique et adaptée aux nouveaux usages.

« Cette initiative traduit notre volonté d’accompagner plus efficacement nos clients avec des solutions bancaires pratiques, accessibles et sécurisées, en leur offrant une expérience optimale, à la fois moderne, innovante et de proximité », a déclaré Ibrahima Kourouma, Directeur Général de la BPMG.

À travers ce lancement, la BPMG affiche son ambition de faciliter l’accès aux moyens de paiement modernes, d’intensifier la digitalisation de ses services et de contribuer activement à la promotion de l’inclusion financière en Guinée. Selon le Groupe, cette démarche est conforme à ses engagements panafricains en faveur d’une finance plus accessible et tournée vers l’avenir.

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Office des Changes : le déficit commercial s’aggrave, tiré par les importations https://lnt.ma/office-des-changes-le-deficit-commercial-saggrave-tire-par-les-importations/ Fri, 02 May 2025 08:55:40 +0000 https://lnt.ma/?p=529189 Le déficit commercial du Maroc s’est établi à 71,63 milliards de dirhams (MMDH) au terme du premier trimestre 2025, en hausse de 16,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données publiées par l’Office des Changes. Cette évolution résulte d’une progression des importations de biens de 6,9 %, à 187,7 […]

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Le déficit commercial du Maroc s’est établi à 71,63 milliards de dirhams (MMDH) au terme du premier trimestre 2025, en hausse de 16,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données publiées par l’Office des Changes.

Cette évolution résulte d’une progression des importations de biens de 6,9 %, à 187,7 MMDH, conjuguée à une hausse plus modérée des exportations, en augmentation de 1,5 % à 116,07 MMDH. Le taux de couverture des importations par les exportations s’est ainsi replié de 3,3 points, pour s’établir à 61,8 %.

L’augmentation des importations concerne l’ensemble des principaux postes : les produits bruts (+27,6 % à 9,36 MMDH), les produits alimentaires (+9,4 % à 23,94 MMDH), les produits finis de consommation (+8,7 % à 43,59 MMDH), les biens d’équipement (+6,1 % à 43,04 MMDH), les demi-produits (+4,3 % à 39,17 MMDH) ainsi que les produits énergétiques (+0,5 % à 28,22 MMDH).

Du côté des exportations, plusieurs secteurs ont contribué positivement, notamment les phosphates et dérivés (+18,2 % à 20,3 MMDH), les extractions minières hors phosphates (+20,2 % à 1,38 MMDH), les autres industries manufacturières (+16,8 % à 7,52 MMDH), le secteur aéronautique (+15 % à 7,03 MMDH), et le secteur agricole et agroalimentaire (+0,8 % à 26,74 MMDH).

À l’inverse, des reculs ont été enregistrés pour les secteurs de l’électronique et de l’électricité (-11,6 % à 4,21 MMDH), de l’automobile (-7,8 % à 37,36 MMDH) et du textile et cuir (-1,4 % à 11,51 MMDH).

Voyages : un excédent de 17,62 milliards de dirhams à fin mars

Les recettes au titre des voyages ont atteint 24,63 MMDH, en hausse de 2,4 % par rapport à la même période en 2024, tandis que les dépenses ont progressé de 4,8 % à 7 MMDH. Le solde de la balance des voyages s’est ainsi établi à 17,62 MMDH, en légère progression de 1,5 % sur un an.

Les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE), quant à eux, se sont établis à 26,22 MMDH, contre 27,96 MMDH à fin mars 2024.

Investissements directs étrangers : progression notable au premier trimestre

Le flux net des investissements directs étrangers (IDE) a atteint 9,16 MMDH sur les trois premiers mois de l’année, en progression de 63,6 % par rapport à la même période de 2024. Cette hausse s’explique par une croissance des recettes de 24,6 % à 12,9 MMDH, conjuguée à une baisse des dépenses de 20,8 % à 3,81 MMDH.

En revanche, le flux net des investissements directs marocains à l’étranger (IDME) a reculé de 59,5 % à 388 millions de dirhams. Les dépenses afférentes à ces investissements ont diminué de 22,6 % à 4,26 MMDH, tandis que les recettes, issues des cessions, ont baissé de 14,8 % à 3,87 MMDH.

LNT

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Bourse de Casablanca : Un mois d’avril dans le rouge https://lnt.ma/bourse-de-casablanca-un-mois-davril-dans-le-rouge/ Fri, 02 May 2025 08:55:16 +0000 https://lnt.ma/?p=529192 La Bourse de Casablanca a clôturé le mois d’avril 2025 en baisse, l’indice global MASI reculant de 2,06 % pour s’établir à 17.390,38 points. L’indice MASI.20, qui regroupe les 20 valeurs les plus liquides, a cédé 1,91 % à 1.418,46 points, tandis que le MASI.ESG, représentant les entreprises les mieux notées en matière environnementale, sociale […]

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La Bourse de Casablanca a clôturé le mois d’avril 2025 en baisse, l’indice global MASI reculant de 2,06 % pour s’établir à 17.390,38 points. L’indice MASI.20, qui regroupe les 20 valeurs les plus liquides, a cédé 1,91 % à 1.418,46 points, tandis que le MASI.ESG, représentant les entreprises les mieux notées en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) selon Moody’s ESG Solutions, a diminué de 1,51 % à 1.198,85 points.

L’indice MASI Mid and Small Cap, dédié aux petites et moyennes capitalisations, a enregistré la baisse la plus marquée, en recul de 3,61 % à 1.707,26 points.

Sur le plan sectoriel, les plus fortes baisses ont été observées dans les secteurs du « Transport » (-17,81 %), de la « Participation et promotion immobilières » (-14,74 %) et des « Télécommunications » (-6,57 %). À l’inverse, les secteurs de la « Santé » (+14,09 %), de la « Chimie » (+11,83 %) et de l’ »Industrie pharmaceutique » (+4,66 %) ont enregistré les meilleures performances mensuelles.

Le volume global des échanges a dépassé 13,4 milliards de dirhams, principalement sur le marché central (Actions). Les transactions ont été dominées par les titres Akdital (15,06 % du volume), Attijariwafa Bank (9,5 %) et Sodep-Marsa Maroc (8,92 %).

La capitalisation boursière globale s’est établie à environ 908 milliards de dirhams à la fin du mois.

Du côté des valeurs individuelles, les plus fortes baisses mensuelles ont été enregistrées par CTM (-17,81 % à 909 DH), Addoha (-16,41 % à 38,1 DH), Alliances (-13,51 % à 480 DH), Résidences Dar Saada (-11,3 % à 102 DH) et Jet Contractors (-10,42 % à 2.150 DH).

À l’opposé, les meilleures performances ont été signées par S2M (+49,51 % à 639,9 DH), Réalisations Mécaniques (+14,3 % à 475,5 DH), Akdital (+14,09 % à 1.449 DH), Bank of Africa (+13,83 % à 223 DH) et SNEP (+13,6 % à 699,9 DH).

LNT

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LEMO : Rapport financier annuel 2024 https://lnt.ma/lemo-rapport-financier-annuel-2024/ Wed, 30 Apr 2025 16:08:13 +0000 https://lnt.ma/?p=529081 Les Eaux Minérales d’Oulmès met à la disposition du public son Rapport Financier Annuel au titre de l’exercice 2024 à partir du 30 avril 2025. Le Rapport Financier Annuel peut être consulté au niveau de son site internet à travers le lien suivant. 

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Les Eaux Minérales d’Oulmès met à la disposition du public son Rapport Financier Annuel au titre de l’exercice 2024 à partir du 30 avril 2025. Le Rapport Financier Annuel peut être consulté au niveau de son site internet à travers le lien suivant. 

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La 12ème édition de Logismed du 13 au 15 mai à Casablanca https://lnt.ma/la-12eme-edition-de-logismed-du-13-au-15-mai-a-casablanca/ Wed, 30 Apr 2025 14:44:16 +0000 https://lnt.ma/?p=529152 La 12ème édition du Salon international du transport et de la logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) se tiendra du 13 au 15 mai à Casablanca, sous le thème « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Pour cette édition, […]

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La 12ème édition du Salon international du transport et de la logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) se tiendra du 13 au 15 mai à Casablanca, sous le thème « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ».

Pour cette édition, Logismed 2025 réunira près de 150 exposants, dont 25% internationaux, et accueillera plus de 6.000 visiteurs professionnels.

Vitrine de l’industrie du transport et de la logistique, Logismed s’impose au fil des ans comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la filière, pour devenir bien plus qu’un salon : un fédérateur de communauté, un accélérateur d’affaires, une plateforme de débats et un hub de solutions où émergent les tendances de demain.

Logismed a pour vocation d’accompagner les opérateurs économiques, de tous secteurs d’activité et de toutes les tailles d’entreprise, dans leur quête de compétitivité et de performance en leur apportant des solutions adaptées à leurs défis quotidiens et à leurs besoins.

Pour cela, le salon propose un panorama complet et pertinent des métiers de la chaîne logistique, à savoir « Transport & Services Logistiques », « Equipements de Transport », « Services et solutions technologiques », « Emballage, Palette & Conditionnement, « Infrastructures », « Immobilier » et « Conseil, Formation et Financement ».

Logismed rassemble durant 3 jours toute la filière marocaine de la logistique et promet de riches échanges autour des enjeux actuels et futurs : la logistique du Mondial 2030, l’innovation dans le secteur de la Supply Chain, l’impact de l’IA (intelligence artificielle) dans la transformation de la chaîne d’approvisionnement, la décarbonation du transport et la logistique, la logistique urbaine, la mobilité des flux et des personnes,…

Par ailleurs, et dans le cadre de son programme d’animations, le salon organisera de nombreux événements, dont Les Rencontres du Digital by Portnet, Les rendez-vous d’affaires, Espace Emploi & Compétence et Espace Innovation.

Logismed dépasse les frontières nationales et s’affirme comme un rendez-vous incontournable sur la scène méditerranéenne et africaine. Il accueillera des exposants et visiteurs de différents horizons (Espagne, France, Allemagne, Italie, Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun…).

Près d’une trentaine d’acteurs espagnols de différentes régions et métiers de la chaine logistique seront présents pour, à la fois, mettre à la disposition des visiteurs leurs offres et expertises, et renforcer et développer des relations de partenariats avec les opérateurs marocains.

Cette forte présence, représentée par deux pavillons d’exposants, reflète les liens solides et un partenariat stratégique multidimensionnel et exemplaire entre le Maroc et l’Espagne, notamment en matière de transport et logistique, selon les organisateurs.

H.Z

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Yamed Group devient Ynexis Group et élargit son périmètre d’activité https://lnt.ma/yamed-group-devient-ynexis-group-et-elargit-son-perimetre-dactivite/ Wed, 30 Apr 2025 14:34:19 +0000 https://lnt.ma/?p=529149 Yamed Group a annoncé, mardi, un changement de dénomination pour devenir Ynexis Group, marquant ainsi une nouvelle étape dans son développement. Cette évolution reflète l’élargissement progressif de ses activités au-delà de la promotion immobilière, vers un modèle intégré combinant immobilier, gestion d’actifs et hôtellerie. Créé en 2013, Yamed Group s’est affirmé comme un acteur indépendant […]

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Yamed Group a annoncé, mardi, un changement de dénomination pour devenir Ynexis Group, marquant ainsi une nouvelle étape dans son développement. Cette évolution reflète l’élargissement progressif de ses activités au-delà de la promotion immobilière, vers un modèle intégré combinant immobilier, gestion d’actifs et hôtellerie.

Créé en 2013, Yamed Group s’est affirmé comme un acteur indépendant du secteur immobilier. Sous sa nouvelle identité, Ynexis Group entend structurer ses activités autour de trois pôles principaux : la promotion immobilière (sous la marque Yamed), la gestion d’actifs immobiliers (Ynexis Investment Management), et l’hospitality.

Le changement de nom s’accompagne d’une redéfinition de l’ambition stratégique du groupe, avec pour objectif de contribuer au développement urbain à travers des solutions intégrées. Le nom « Ynexis » fait référence au mot latin « Nexus », évoquant les liens et connexions que le groupe souhaite établir entre les différents métiers, investisseurs et territoires.

La promotion immobilière maintenue sous la marque Yamed

L’activité historique de promotion immobilière du groupe reste portée par la marque Yamed, qui conserve son positionnement sur l’ensemble des segments résidentiels, du logement social au haut standing, ainsi que sur les projets à usage mixte. Le portefeuille actuel comprend plusieurs projets résidentiels et urbains, notamment à Casablanca et à Marrakech, dont « Terre Océane », « Villas28 », « Amlak Bernoussi », ou encore « Résidence Mina » à Oulfa.

Parmi les projets structurants figure le développement du complexe « Metropolitan » sur le site des anciennes Arènes de Casablanca. Ce programme d’environ 78 000 m² inclut des composantes résidentielles, de bureaux, de commerce, ainsi que deux hôtels signés Hilton et une offre de restauration en partenariat avec le groupe Moma.

Ynexis Investment Management : un pôle de gestion d’actifs structuré

La gestion d’actifs immobiliers est assurée par Ynexis Investment Management, qui gère un portefeuille de plus de 17 milliards de dirhams répartis dans plusieurs secteurs, dont la santé, l’enseignement, les bureaux et l’hôtellerie. L’activité repose sur un modèle intégré couvrant l’ensemble du cycle d’investissement, avec une présence dans les principales métropoles marocaines : Casablanca, Rabat, Tanger et Marrakech.

Développement du pôle Hospitality

Ynexis Group structure par ailleurs un pôle Hospitality autour de trois axes : hôtellerie, restauration et résidences étudiantes.

Dans le secteur hôtelier, le groupe s’appuie sur des partenariats internationaux, notamment avec Hilton, à travers les enseignes LXR Hotels & Resorts et Curio Collection. Plusieurs projets sont en cours de développement à Casablanca et Rabat.

Dans le domaine de la restauration, une joint-venture a été constituée avec Moma Group, acteur européen du foodtertainment. Déjà présent à Marrakech, le partenariat prévoit l’ouverture de neuf nouvelles adresses à Casablanca et Rabat en 2026.

Enfin, la première résidence étudiante opérée par Twenty Campus Maroc ouvrira ses portes à Casa Anfa à la rentrée universitaire 2025-2026, avec une capacité de plus de 380 étudiants.

LNT

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Rabat accueille le siège de l’AFROSAI https://lnt.ma/rabat-accueille-le-siege-de-lafrosai/ Wed, 30 Apr 2025 13:56:52 +0000 https://lnt.ma/?p=529141 Un accord a été signé mercredi à Rabat en vertu duquel la capitale marocaine accueillera le siège de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI). Le document a été signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et par la […]

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Un accord a été signé mercredi à Rabat en vertu duquel la capitale marocaine accueillera le siège de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI).

Le document a été signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et par la secrétaire générale de l’AFROSAI, Zineb El Adaoui, également première présidente de la Cour des comptes du Royaume. L’accord précise les modalités d’établissement de l’Organisation au Maroc ainsi que les dispositions relatives à son fonctionnement et aux privilèges liés à son siège.

Cette signature fait suite à la désignation de la Cour des comptes du Royaume en tant qu’institution hôte et secrétaire général de l’AFROSAI lors de l’assemblée générale tenue du 4 au 6 décembre 2024 à Tripoli, en Libye.

L’accueil du siège de l’AFROSAI à Rabat s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les institutions de contrôle des finances publiques africaines. L’accord vise à favoriser l’échange d’expériences, le partage de bonnes pratiques et le renforcement des capacités institutionnelles et professionnelles dans ce domaine.

Selon les signataires, la mise en œuvre de cet accord devrait contribuer à la coordination entre institutions membres et à l’amélioration des performances dans le domaine du contrôle des finances publiques. Il s’inscrit également dans les efforts de coopération menés par la Cour des comptes du Royaume avec ses homologues africains.

Le texte souligne par ailleurs l’objectif de promouvoir des standards de transparence, de gouvernance publique et de gestion financière au sein des administrations publiques du continent.

LNT

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COSUMAR : États financiers au 31 décembre 2024 https://lnt.ma/cosumar-etats-financiers-sociaux-au-31-decembre-2024/ Wed, 30 Apr 2025 12:49:28 +0000 https://lnt.ma/?p=529127 The post COSUMAR : États financiers au 31 décembre 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Le besoin en liquidité bancaire recule au premier trimestre 2025, selon la DEPF https://lnt.ma/le-besoin-en-liquidite-bancaire-recule-au-premier-trimestre-2025-selon-la-depf/ Wed, 30 Apr 2025 11:36:26 +0000 https://lnt.ma/?p=529115 Le besoin en liquidité des banques marocaines s’est atténué au cours du premier trimestre 2025, s’établissant en moyenne hebdomadaire à 129,8 milliards de dirhams, contre 137,9 milliards au trimestre précédent, selon la note de conjoncture publiée par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances. Dans […]

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Le besoin en liquidité des banques marocaines s’est atténué au cours du premier trimestre 2025, s’établissant en moyenne hebdomadaire à 129,8 milliards de dirhams, contre 137,9 milliards au trimestre précédent, selon la note de conjoncture publiée par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances.

Dans ce contexte d’amélioration relative de la liquidité bancaire, Bank Al-Maghrib a réduit le volume de ses injections, qui se sont élevées à 144 milliards de dirhams en moyenne hebdomadaire au cours de la période.

Les interventions de la Banque centrale ont principalement concerné les avances à 7 jours, à hauteur de 61,8 milliards de dirhams, les opérations de pensions livrées (49,4 milliards), ainsi que les prêts garantis dans le cadre des dispositifs de soutien au financement des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), pour un montant de 32,9 milliards de dirhams.

Le volume moyen des transactions interbancaires a enregistré un repli de 3,2 % par rapport au quatrième trimestre 2024, pour s’établir à 2,7 milliards de dirhams. Le taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour (TIMPJJ) a également diminué de 25 points de base pour s’établir à 2,46 %. Cette baisse intervient à la suite des deux réductions successives du taux directeur décidées par Bank Al-Maghrib les 17 décembre 2024 et 18 mars 2025, chacune de 25 points de base, portant le taux directeur à 2,25 %. Ces ajustements ont été opérés dans un contexte de désinflation progressive, en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, et afin de soutenir la reprise économique et l’emploi.

Par ailleurs, l’enquête trimestrielle de Bank Al-Maghrib sur les taux débiteurs pour le quatrième trimestre 2024 révèle une baisse du taux moyen pondéré global de 13 points de base, à 5,08 %. Cette évolution résulte du recul des taux sur les crédits à l’équipement (-27 pbs à 4,99 %), à l’immobilier (-22 pbs à 5,02 %), de trésorerie (-8 pbs à 5 %) et à la consommation (-7 pbs à 6,99 %).

LNT

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Réunions de Printemps 2025 FMI/BM : priorité à l’emploi, la résilience et la réforme multilatérale https://lnt.ma/reunions-de-printemps-2025-fmi-bm-priorite-a-lemploi-la-resilience-et-la-reforme-multilaterale/ Wed, 30 Apr 2025 11:27:10 +0000 https://lnt.ma/?p=529083 Les Réunions de Printemps 2025 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, tenues à Washington en avril, ont été marquées par une double tonalité : l’inquiétude grandissante face à la fragmentation économique mondiale, et une volonté affirmée de recentrer l’action multilatérale sur des objectifs concrets, en particulier la création d’emplois, […]

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Les Réunions de Printemps 2025 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, tenues à Washington en avril, ont été marquées par une double tonalité : l’inquiétude grandissante face à la fragmentation économique mondiale, et une volonté affirmée de recentrer l’action multilatérale sur des objectifs concrets, en particulier la création d’emplois, la transition énergétique, et la mobilisation du secteur privé.

Un ralentissement mondial plus sévère qu’anticipé

Le FMI a révisé à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2025, les établissant à 2,8 %, contre 3,3 % précédemment. Cette révision s’explique en grande partie par l’escalade des tensions commerciales, à commencer par les nouvelles mesures tarifaires annoncées par les États-Unis, ainsi que par la persistance des fragilités post-Covid dans de nombreuses économies émergentes. « Il est urgent d’éviter de nouvelles sources de fragmentation », a averti Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, appelant à « préserver les acquis du commerce multilatéral ».

L’incertitude entourant les politiques commerciales mondiales a été largement commentée. Agnès Bénassy-Quéré, sous-gouverneure de la Banque de France, a souligné que « l’incertitude actuelle pèse davantage sur les décisions d’investissement que le niveau même des droits de douane ». Elle a insisté sur la nécessité d’un cap politique clair, notamment pour éviter une contraction des investissements privés dans les pays en développement.

Créer massivement des emplois, priorité de la Banque mondiale

Le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, a placé la question de l’emploi au cœur des discussions, notamment lors d’un événement phare intitulé « Emploi : la voie de la prospérité ». Julia Chatterley, journaliste et modératrice de cette session, a posé le cadre : 1,2 milliard de jeunes arriveront sur le marché du travail d’ici 2035, alors que les économies en développement ne devraient générer que 420 millions d’emplois à cette échéance.

À travers les témoignages de figures comme Nonkululeko Nyembezi (Standard Bank), Anthony Tan (Grab) et Christina Williams (avocate jamaïcaine), les défis d’accès à l’énergie, à l’éducation, à la connectivité et à des infrastructures économiques ont été abordés comme les conditions préalables à une insertion professionnelle durable. Le programme sud-africain REIPPP, qui a permis de mobiliser 13 milliards de dollars d’investissements privés dans les énergies renouvelables et de créer 82 000 emplois, a été cité comme exemple de partenariat public-privé réussi, démontrant l’importance d’un cadre réglementaire favorable.

La Banque mondiale a identifié cinq secteurs clés pour générer massivement des emplois dans les pays en développement : l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, la santé et le tourisme. « Le tourisme a un effet multiplicateur majeur : chaque emploi direct génère quatre emplois indirects », a rappelé Rania Al-Mashat, ministre égyptienne du Plan, soulignant aussi la pertinence de l’investissement dans l’hospitalité et les services. Dilhan Pillay, PDG de Temasek Holdings, a mis l’accent sur le potentiel de l’agriculture de précision, de l’irrigation intelligente et des technologies d’analyse des données pour transformer la productivité des petits exploitants.

Quant à Douglas Peterson, conseiller chez S&P Global, il a insisté sur l’importance des infrastructures financières pour attirer le capital. « Le capital est mobile, mais il a besoin de données fiables, de prévisibilité réglementaire et d’une gouvernance solide pour s’investir dans les économies à faible revenu », a-t-il expliqué.

Le « Private Sector Lab », lancé par la Banque mondiale, se donne pour objectif d’accélérer la mobilisation du capital privé pour financer des projets à fort impact social et environnemental. Ajay Banga a plaidé pour une approche holistique, combinant les instruments de la Banque mondiale (IDA, BIRD, IFC, MIGA) dans des programmes intégrés. « L’emploi n’est pas seulement une question économique, c’est une question de dignité », a-t-il déclaré. Il a réitéré l’ambition de connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030 dans le cadre de la « Mission 300 ».

IA, transition verte et régionalisation 

Le débat a également abordé l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi. Pour Tharman Shanmugaratnam, président de Singapour, « l’enjeu n’est pas l’IA elle-même, mais la capacité des pays à la mettre au service de la productivité dans des secteurs comme l’agriculture ou la santé ». Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili, a pour sa part plaidé pour une réduction de l’informalité, particulièrement pénalisante pour les femmes et les jeunes, à travers la reconnaissance du travail domestique, l’égalité salariale, et l’élargissement des systèmes de protection sociale.

Enfin, les discussions ont souligné l’importance de la régionalisation du commerce. « Les chaînes de valeur régionales peuvent permettre à des économies comme celles d’Afrique subsaharienne de monter en gamme », a affirmé Shanmugaratnam, évoquant le potentiel transformateur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Au-delà des diagnostics, les Réunions de Printemps 2025 ont acté une volonté d’adaptation du modèle multilatéral. Le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a appelé à « recentrer le FMI et la Banque mondiale sur leurs missions économiques fondamentales », tout en reconnaissant leur rôle essentiel dans un monde fragmenté.

Pour de nombreux intervenants, il s’agit moins d’augmenter les volumes de prêts que de mieux organiser la synergie entre financements, expertise et accompagnement des réformes. L’investissement privé devra jouer un rôle accru, mais à condition que les gouvernements garantissent la stabilité des règles du jeu.

Selim Benabdelkhalek

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El Bouari veut faire de l’agriculture un levier d’avenir pour la jeunesse rurale https://lnt.ma/el-bouari-veut-faire-de-lagriculture-un-levier-davenir-pour-la-jeunesse-rurale/ Wed, 30 Apr 2025 10:51:42 +0000 https://lnt.ma/?p=529104 Le gouvernement prévoit de soutenir les jeunes en milieu rural et de les encourager à créer des entreprises agricoles, a assuré, mardi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion consacrée au […]

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Le gouvernement prévoit de soutenir les jeunes en milieu rural et de les encourager à créer des entreprises agricoles, a assuré, mardi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion consacrée au sujet de la promotion de l’emploi, M. El Bouari a indiqué que cette rencontre, présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en présence des départements ministériels concernés, a constitué une occasion d’examiner la problématique de la perte des postes d’emploi dans le secteur agricole et de discuter des moyens à même de remédier à cette situation.

À cet égard, le ministre a souligné que les récentes précipitations enregistrées dans le Royaume ont contribué à relancer l’activité agricole et à redynamiser le monde rural, ajoutant que cette réunion s’est penchée sur les mécanismes à mettre en place pour restaurer la confiance et renforcer l’emploi, en particulier au profit des jeunes.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en œuvre efficace de la feuille de route de l’emploi et de la mise en place des mécanismes de gouvernance et d’outils de coordination entre les différents intervenants.

 

LNT avec Map

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Alliances Darna : Résultats au 31 Décembre 2024 – Comptes sociaux https://lnt.ma/alliances-darna-resultats-au-31-decembre-2024-comptes-sociaux/ Wed, 30 Apr 2025 09:41:46 +0000 https://lnt.ma/?p=529089 The post Alliances Darna : Résultats au 31 Décembre 2024 – Comptes sociaux appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Alliances : Résultats au 31 Décembre 2024 – Comptes sociaux https://lnt.ma/alliances-resultats-au-31-decembre-2024-comptes-sociaux/ Wed, 30 Apr 2025 09:39:52 +0000 https://lnt.ma/?p=529084 The post Alliances : Résultats au 31 Décembre 2024 – Comptes sociaux appeared first on La Nouvelle Tribune.

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