Economie - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/economie-et-finance/economie/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Mon, 02 Jun 2025 08:46:55 +0000 fr-FR hourly 1 Mo Ibrahim appelle à des solutions africaines innovantes pour relever les défis du développement https://lnt.ma/mo-ibrahim-appelle-a-des-solutions-africaines-innovantes-pour-relever-les-defis-du-developpement/ Mon, 02 Jun 2025 08:46:55 +0000 https://lnt.ma/?p=530491 Le continent africain est à la croisée des chemins et a besoin de solutions innovantes, durables et conçues à l’échelle locale pour faire face aux défis du développement. C’est l’appel lancé par Dr. Mo Ibrahim, président et fondateur de la Fondation Mo Ibrahim, lors de la cérémonie d’ouverture du Forum « Ibrahim Governance Weekend » (IGW 2025), […]

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Le continent africain est à la croisée des chemins et a besoin de solutions innovantes, durables et conçues à l’échelle locale pour faire face aux défis du développement. C’est l’appel lancé par Dr. Mo Ibrahim, président et fondateur de la Fondation Mo Ibrahim, lors de la cérémonie d’ouverture du Forum « Ibrahim Governance Weekend » (IGW 2025), dimanche à Marrakech.

Dans son intervention, Dr. Mo Ibrahim a souligné que les enjeux actuels liés à la sécurité, à la stabilité politique et à la croissance économique exigent des réponses nouvelles, portées par une gouvernance responsable et une vision collective. Il a insisté sur le fait que « la paix et la sécurité restent des conditions préalables à tout développement équitable en Afrique », tout en appelant les dirigeants africains à œuvrer pour des solutions systémiques reposant sur la participation inclusive et l’appropriation nationale des politiques publiques.

Face aux conflits persistants et aux crises multiformes qui freinent l’attractivité du continent pour les investissements, Mo Ibrahim a plaidé pour une approche plus intégrée et rigoureuse de la gouvernance, estimant que les institutions africaines doivent se renforcer pour garantir la stabilité et assurer le progrès social et économique.

Dans cette perspective, il a encouragé un sursaut de responsabilité et une affirmation de la capacité du continent à tracer son propre chemin. « L’Afrique doit prendre l’initiative de son avenir, avec lucidité et confiance », a-t-il déclaré, en soulignant l’importance de renforcer les mécanismes de dialogue intra-africains et le sentiment d’appartenance continentale.

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, également présente à cette rencontre de haut niveau, a quant à elle estimé que les bouleversements actuels à l’échelle mondiale, bien que préoccupants, pourraient offrir à l’Afrique une opportunité de se repositionner. « Ces crises nous imposent un leadership capable d’agir avec efficacité dans un environnement de plus en plus incertain », a-t-elle déclaré.

Elle a identifié plusieurs priorités majeures pour le continent, en particulier l’amélioration de la gouvernance, l’inclusion économique des jeunes et des femmes, ainsi que la réforme des modèles économiques pour une meilleure résilience.

Intervenant en tant que membre du Conseil de la Fondation Mo Ibrahim, Josep Borrell, ancien Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a pointé du doigt la réduction des aides internationales, qui affecte selon lui gravement les secteurs sociaux en Afrique. Il a appelé les pays européens à adopter une nouvelle posture, en rompant avec une approche centrée sur les enjeux migratoires. « L’Afrique ne peut être perçue uniquement à travers le prisme de l’immigration. C’est un partenaire stratégique qui mérite un engagement sincère et durable », a-t-il affirmé.

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Forum IGW 2025 rassemble à Marrakech un large éventail d’acteurs politiques, économiques et de la société civile, venus de tout le continent et au-delà, pour débattre du financement du développement africain.

Ce rendez-vous annuel de la Fondation Mo Ibrahim, organisé chaque année dans un pays africain différent, se veut une plateforme de réflexion collective sur le rôle des ressources africaines dans la transformation du continent, dans un contexte de reconfiguration de l’économie mondiale.

LNT

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Les recettes voyages poursuivent leur bon comportement à fin avril 2025 https://lnt.ma/les-recettes-voyages-poursuivent-leur-bon-comportement-a-fin-avril-2025/ Sat, 31 May 2025 12:53:03 +0000 https://lnt.ma/?p=530471 Les recettes générées par les activités touristiques ont franchi le seuil des 34,4 milliards de dirhams (MMDH) à fin avril 2025, selon les données publiées par l’Office des changes dans son dernier bulletin des indicateurs mensuels des échanges extérieurs. Cette performance représente une hausse de 7,5 % par rapport à la même période de l’année […]

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Les recettes générées par les activités touristiques ont franchi le seuil des 34,4 milliards de dirhams (MMDH) à fin avril 2025, selon les données publiées par l’Office des changes dans son dernier bulletin des indicateurs mensuels des échanges extérieurs. Cette performance représente une hausse de 7,5 % par rapport à la même période de l’année précédente, soit une augmentation de 2,4 MMDH.

Cette progression témoigne de la continuité de la reprise du secteur du tourisme, consolidée par un contexte favorable à l’échelle nationale et internationale, notamment grâce à l’afflux des visiteurs étrangers et au dynamisme des Marocains résidant à l’étranger (MRE) lors des premiers mois de l’année.

Les dépenses voyages, de leur côté, ont atteint près de 9,2 MMDH à fin avril, en progression de 3,5 % en glissement annuel. Malgré cette hausse des sorties de devises, le solde net de la balance voyages s’établit à plus de 25,24 MMDH, en amélioration de 9 % comparé à la même période de 2024. Ce solde conforte la position excédentaire du secteur touristique dans la balance des paiements du pays.

Les transferts des MRE, autre indicateur clé du compte courant, se sont chiffrés à environ 36 MMDH à fin avril, contre 37,27 MMDH un an auparavant. Cette légère contraction, observée sur un an, reste à surveiller dans le contexte des flux migratoires et des incitations fiscales mises en place pour maintenir le niveau de ces transferts, qui jouent un rôle important dans le soutien à la consommation intérieure et dans l’équilibre des comptes extérieurs.

LNT

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Al Omrane Expo 2025 : Focus sur l’accès au logement https://lnt.ma/al-omrane-expo-2025-focus-sur-lacces-au-logement/ Thu, 29 May 2025 14:43:18 +0000 https://lnt.ma/?p=530370 Le Groupe Al Omrane a donné le coup d’envoi, ce jeudi à Casablanca, de la 8ᵉ édition du salon national Al Omrane Expo. Organisé jusqu’au 1ᵉʳ juin 2025 au Club Plein Ciel Paradise à Ain Diab, cet événement ouvert au public s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par l’opérateur public pour favoriser l’accès au […]

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Le Groupe Al Omrane a donné le coup d’envoi, ce jeudi à Casablanca, de la 8ᵉ édition du salon national Al Omrane Expo. Organisé jusqu’au 1ᵉʳ juin 2025 au Club Plein Ciel Paradise à Ain Diab, cet événement ouvert au public s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par l’opérateur public pour favoriser l’accès au logement et promouvoir un aménagement équitable des territoires.

La cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs responsables institutionnels, dont le Secrétaire d’État chargé de l’Habitat, des représentants du ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, ainsi que les Gouverneurs des arrondissements de Casablanca-Anfa et d’Al Fida-Mers Sultan. Le Président du Directoire du Groupe Al Omrane a également pris part à cet événement, aux côtés de nombreux partenaires publics et privés.

Placée sous le thème « Daam Sakane : une initiative solidaire pour des logements accessibles à tous », cette édition met en lumière le programme national porté par le ministère de tutelle, dans le cadre de l’initiative royale visant à élargir l’accès au logement. Ce programme structurant s’appuie sur une approche inclusive, en intégrant les enjeux sociaux, économiques et territoriaux du secteur de l’habitat.

À travers cette initiative, le Groupe Al Omrane réaffirme son rôle d’opérateur public central dans la mise en œuvre des politiques nationales en matière d’habitat. Il propose, à l’occasion de ce salon, une offre diversifiée de projets immobiliers couvrant l’ensemble du territoire national, avec des solutions adaptées aux différentes catégories sociales. Des offres promotionnelles spécifiques sont également proposées durant toute la durée de l’événement.

L’édition 2025 se veut également un espace de conseil et d’accompagnement. Les visiteurs peuvent interagir directement avec les équipes commerciales du Groupe, bénéficier d’un suivi personnalisé et obtenir des informations sur les aspects techniques, juridiques et financiers liés à l’acquisition d’un bien immobilier. Plusieurs acteurs de l’écosystème sont également présents, notamment des institutions bancaires, des notaires et des agences de la conservation foncière, permettant une prise de décision éclairée et un accompagnement complet.

Outre l’aspect commercial, Al Omrane Expo propose un programme de conférences et de panels thématiques mobilisant experts, institutionnels et professionnels du secteur. Ces échanges visent à approfondir les réflexions autour des défis liés à l’habitat, à la planification urbaine, à l’inclusion territoriale et aux mécanismes de financement. Le salon se positionne ainsi comme une plateforme de dialogue structuré entre les différents acteurs du secteur immobilier.

LNT

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La BAD salue le succès du Maroc dans l’industrie automobile https://lnt.ma/la-bad-salue-le-succes-du-maroc-dans-lindustrie-automobile/ Wed, 28 May 2025 15:20:56 +0000 https://lnt.ma/?p=530317 La Banque africaine de développement (BAD) a salué, dans sa Revue annuelle sur l’efficacité du développement (RAED) de 2025, la stratégie du Maroc dans l’industrie automobile, la qualifiant de succès sur le continent. « Grâce à des investissements stratégiques dans les infrastructures et à des politiques industrielles encourageant la délocalisation, le Maroc a mis en œuvre […]

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La Banque africaine de développement (BAD) a salué, dans sa Revue annuelle sur l’efficacité du développement (RAED) de 2025, la stratégie du Maroc dans l’industrie automobile, la qualifiant de succès sur le continent.

« Grâce à des investissements stratégiques dans les infrastructures et à des politiques industrielles encourageant la délocalisation, le Maroc a mis en œuvre le Plan d’accélération industrielle (2014–2020), qui a attiré de grands groupes automobiles », indique la BAD dans cette revue, publiée en marge des Assemblées annuelles de la Banque qui se tiennent jusqu’au 30 mai à Abidjan.

Les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur sont passés de 15% en 2010 à 37% en 2019, relève la même source, soulignant qu’en 2023, le Maroc est devenu le premier producteur et exportateur de voitures en Afrique, le secteur manufacturier contribuant au PIB de 15%.

« Le Maroc figure parmi les quelques pays qui ont développé des capacités en matière de production automobile et de technologie des énergies renouvelables, tandis que les industries de haute technologie dominent toujours les importations sur le continent », ajoute la BAD.

Intitulée « Soutenir la résilience et impulser la transformation de l’Afrique », la RAED met lumière les résultats obtenus en 2024, première année de mise en œuvre de la nouvelle Stratégie décennale de la Banque (2024-2033), qui repose sur une vision positive du potentiel de l’Afrique pour améliorer considérablement ses sociétés, ses économies et la qualité de vie de ses populations.

Cette revue est le rapport phare sur les résultats de la BAD, servant d’outil clé de responsabilisation et de performance. Elle évalue la contribution de la BAD par rapport aux « High 5 » de la BAD qui portent la transformation de l’Afrique et aux priorités transversales telles que la résilience, la fragilité, la gouvernance, le genre, le climat et la jeunesse.

 

LNT avec Map

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Dialogue social : vers un nouveau statut pour l’inspection du travail https://lnt.ma/dialogue-social-vers-un-nouveau-statut-pour-linspection-du-travail/ Wed, 28 May 2025 09:51:37 +0000 https://lnt.ma/?p=530256 Un nouveau round de dialogue social a eu lieu mardi au siège du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, dans le cadre du processus de concertation en cours avec les partenaires syndicaux du secteur. Cette session, présidée par le ministre Younes Sekkouri, s’inscrit dans la continuité des rencontres […]

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Un nouveau round de dialogue social a eu lieu mardi au siège du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, dans le cadre du processus de concertation en cours avec les partenaires syndicaux du secteur. Cette session, présidée par le ministre Younes Sekkouri, s’inscrit dans la continuité des rencontres sectorielles visant à renforcer le dialogue et à examiner les principales revendications du personnel relevant du département.

Selon un communiqué du ministère, cette séquence de dialogue a été marquée par trois réunions distinctes avec les représentants syndicaux les plus représentatifs, à savoir la Fédération nationale de l’emploi affiliée à l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), le Syndicat national de l’emploi relevant de la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération nationale des fonctionnaires du secteur de l’emploi affiliée à l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM).

Ce round intervient dans le prolongement d’une série de rencontres précédentes, tenues les 11, 18, 19 et 22 avril 2024, également présidées par M. Sekkouri. Lors de ces réunions, le ministre avait mis en avant le rôle de l’inspection du travail dans le respect de la législation sociale et la préservation de la paix sociale, en insistant sur la nécessité de lui garantir un cadre statutaire plus cohérent et incitatif.

À cette occasion, le ministre a réaffirmé son engagement à faire aboutir la révision du statut du corps de l’inspection du travail avant la prochaine session du dialogue social central. Il a souligné que cette révision devra tenir compte des chantiers législatifs en cours et de la feuille de route gouvernementale en matière d’emploi, afin d’adapter le statut aux évolutions des missions confiées à cette entité.

Le ministère a par ailleurs exprimé sa volonté d’améliorer les conditions de travail, en prenant en compte les revendications syndicales exprimées par les différentes composantes du personnel. Il s’est également dit disposé à examiner l’ensemble des dossiers en suspens, dans un esprit de concertation et de recherche de compromis.

Pour concrétiser cet objectif, il a été convenu de mettre en place une commission mixte composée de représentants de l’administration et des syndicats sectoriels les plus représentatifs. Cette commission sera chargée d’élaborer la version finale du projet de décret relatif au statut de l’inspection du travail, sur la base des orientations discutées lors des réunions.

Un délai maximal de quatre semaines a été fixé pour parvenir à une convergence de vues entre les parties prenantes. Les syndicats ont, de leur côté, salué l’approche participative adoptée par le ministère, ainsi que l’engagement affiché pour la mise en œuvre des engagements convenus lors des précédentes phases du dialogue social.

LNT 

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Secteur informel au Maroc : croissance modérée, intégration limitée, contribution économique en recul https://lnt.ma/secteur-informel-au-maroc-croissance-moderee-integration-limitee-contribution-economique-en-recul/ Wed, 28 May 2025 08:59:15 +0000 https://lnt.ma/?p=530246 Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a présenté les résultats de l’Enquête nationale sur les unités de production opérant dans l’informel (ENSI) réalisée sur l’année 2023/2024. Cette opération, menée près d’une décennie après l’enquête précédente de 2013/2014, permet d’actualiser les données sur les caractéristiques, les dynamiques et le poids économique du secteur informel au Maroc, hors […]

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Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a présenté les résultats de l’Enquête nationale sur les unités de production opérant dans l’informel (ENSI) réalisée sur l’année 2023/2024. Cette opération, menée près d’une décennie après l’enquête précédente de 2013/2014, permet d’actualiser les données sur les caractéristiques, les dynamiques et le poids économique du secteur informel au Maroc, hors agriculture et activités illégales.

L’étude, qui a mobilisé un échantillon de 12 391 unités de production informelles (UPI), révèle une croissance soutenue du tissu informel en milieu urbain, une prédominance des très petites structures, ainsi qu’un faible niveau d’intégration administrative et financière. L’enquête couvre également les dimensions sociales, économiques et territoriales des UPI, tout en mettant en perspective leur rôle dans l’emploi et la production nationale.

Une croissance portée par les micro-unités urbaines et le commerce

En 2023, le secteur informel au Maroc regroupe environ 2,03 millions d’UPI, soit une progression de plus de 353 000 unités par rapport à 2014. Cette croissance est principalement urbaine (77,3 %) et fortement concentrée dans la région de Casablanca-Settat (22,7 %). Le commerce reste l’activité dominante (47 %), malgré un léger recul au profit des services (28,3 %) et du BTP (11,6 %). La quasi-totalité des unités sont de très petite taille, 85,5 % étant constituées d’un seul travailleur.

Plus de la moitié des UPI (55,3 %) ne disposent pas de local professionnel fixe, tandis que 4,6 % exercent à domicile. Les contraintes financières et la nature des activités expliquent majoritairement ce mode d’organisation. Les infrastructures de base restent inégalement accessibles : seules 46 % des unités disposant d’un local ont accès à l’eau potable, et moins de la moitié à l’assainissement ou à Internet. L’enregistrement administratif reste marginal, avec seulement 14,2 % d’UPI inscrites à la taxe professionnelle, 9,8 % affiliées à la CNSS et 1,7 % bénéficiant du statut d’auto-entrepreneur.

Contraintes économiques

La direction des UPI reste largement masculine (92,4 %), avec une présence féminine en baisse depuis 2014. L’âge moyen des chefs d’unités est désormais de 45 ans, et leur niveau d’instruction s’est amélioré. La majorité d’entre eux ont créé leur activité par nécessité économique (68,3 %), particulièrement chez les femmes (71,9 %), souvent confrontées à des difficultés de conciliation entre vie professionnelle et familiale.

Le financement du secteur informel repose majoritairement sur les ressources propres. L’autofinancement représente 72,2 % du financement initial des UPI, tandis que les recours aux crédits bancaires (1,1 %) ou au microcrédit (0,8 %) restent anecdotiques. Seuls 2,1 % des chefs d’UPI disposent d’un compte bancaire dédié à leur activité, et près de 98 % déclarent n’avoir jamais accédé à un crédit bancaire.

Une contribution économique importante mais en baisse 

En 2023, le chiffre d’affaires annuel du secteur informel est estimé à 526,9 milliards de dirhams, en hausse de 28,7 % par rapport à 2014. Toutefois, sa part dans la production nationale hors agriculture et administration publique a reculé, passant de 15 % à 10,9 %. La valeur ajoutée du secteur s’élève à près de 139 milliards de dirhams, représentant 13,6 % de la valeur ajoutée nationale hors agriculture, contre 16,6 % en 2014.

L’emploi informel non agricole atteint 2,53 millions en 2023, soit un tiers de l’emploi non agricole global. Le commerce reste le principal pourvoyeur d’emplois (44,1 %), suivi des services (28,7 %), de l’industrie (15 %) et du BTP (12,2 %). Le salariat informel reste limité (10,4 %), souvent sans contrat ni protection sociale.

Les UPI intensifient leurs relations avec le secteur formel : 33,7 % de leurs approvisionnements proviennent désormais du secteur formel (contre 18,2 % en 2014), tandis que les ventes au secteur formel progressent légèrement. Toutefois, la majorité des productions informelles continue d’être destinée à la consommation directe des ménages (près de 80 %).

LNT

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Nador West Med: l’ONEE met en service une ligne électrique stratégique de 225 kV https://lnt.ma/nador-west-med-lonee-met-en-service-une-ligne-electrique-strategique-de-225-kv/ Tue, 27 May 2025 09:39:55 +0000 https://lnt.ma/?p=530214 Dans le cadre du projet stratégique d’alimentation électrique du complexe portuaire Nador West Med (NWM), l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient de procéder à la mise sous tension, avec succès, de la première ligne 225 kV reliant le poste 225/60kV de Selouane au site de Nador West Med. D’une longueur de […]

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Dans le cadre du projet stratégique d’alimentation électrique du complexe portuaire Nador West Med (NWM), l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient de procéder à la mise sous tension, avec succès, de la première ligne 225 kV reliant le poste 225/60kV de Selouane au site de Nador West Med.

D’une longueur de 31 kilomètres, cette ligne très haute tension constitue un maillon essentiel du dispositif principal d’alimentation électrique du nouveau port Nador West Med, précise l’ONEE dans un communiqué.

Sa réalisation a mobilisé d’importants moyens humains et techniques ainsi que l’appui efficace des autorités locales, ce qui a permis de réaliser l’ouvrage dans les délais impartis, explique la même source.

Cette nouvelle ligne, qui permettra d’alimenter l’usine de fabrication des pâles d’éoliennes AEOLON, premier industriel à s’installer au niveau du Port NWM, s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet d’alimentation électrique du complexe portuaire, mené par l’ONEE.

Ces infrastructures permettront de satisfaire durablement les besoins en énergie électrique aussi bien du complexe portuaire que des futures industries qui s’y implanteront, constituant ainsi un levier majeur pour le développement économique de la région Orientale et du Royaume, note le communiqué.

 

LNT avec Map

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ITB China 2025: Le Maroc à l’assaut du premier marché touristique mondial https://lnt.ma/itb-china-2025-le-maroc-a-lassaut-du-premier-marche-touristique-mondial/ Tue, 27 May 2025 08:46:14 +0000 https://lnt.ma/?p=530185 Shanghai s’apprête à vibrer ce mardi au rythme du tourisme international lors de l’ITB China 2025, le salon professionnel B2B de référence dédié au secteur du voyage en Chine. Prévu jusqu’à jeudi au Shanghai World Expo Exhibition & Convention Center, cette grande messe du secteur touristique asiatique constitue une plateforme incontournable pour le networking et […]

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Shanghai s’apprête à vibrer ce mardi au rythme du tourisme international lors de l’ITB China 2025, le salon professionnel B2B de référence dédié au secteur du voyage en Chine.

Prévu jusqu’à jeudi au Shanghai World Expo Exhibition & Convention Center, cette grande messe du secteur touristique asiatique constitue une plateforme incontournable pour le networking et les opportunités commerciales dans l’industrie du voyage.

En effet, l’ITB China réunit plus de 600 exposants représentant 80 pays et devrait accueillir 15.000 visiteurs professionnels, ainsi que plus de 1.000 acheteurs issus de 790 compagnies différentes, selon les organisateurs.

L’Office national marocain du tourisme (ONMT) affiche une présence significative lors de l’édition de cette année de l’ITB China, avec une forte délégation de professionnels du secteur et une programmation éclectique ouvrant la voie à des perspectives de coopération prometteuses.

Quinze co-exposants marocains accompagnent ainsi l’ONMT dans ce salon pour présenter les atouts de la destination Maroc aux professionnels chinois et développer des partenariats structurants.

Un stand marocain est également déployé à cette occasion, et bénéficiera d’une visibilité particulière étant donné qu’il est inclus dans la tournée officielle de la direction de l’ITB China, en présence du top management organisationnel, de groupes touristiques majeurs et d’officiels chinois de haut rang.

Le salon ITB China s’impose donc comme un levier stratégique pour le Maroc dans sa conquête du marché touristique chinois.

Après avoir enregistré un record de 142.000 visiteurs chinois en 2019, le Royaume a vu cette dynamique s’estomper durant la pandémie, avant qu’elle ne reprenne de plus belle avec 107.000 visiteurs chinois comptabilisés en 2024, soit une récupération de 75% des niveaux pré-pandémiques.

Cette reprise prometteuse n’est pas le fruit du hasard et s’explique en grande partie par l’action volontariste de l’ONMT, qui a déployé un plan d’action ambitieux vis-à-vis du marché chinois décliné en partenariats stratégiques, campagnes de promotion digitales et traditionnelles, rencontres médias, voyages de familiarisation et roadshows.

Cette stratégie s’appuie aussi sur la réouverture, en janvier dernier, de la ligne directe Pékin-Casablanca par la Royal Air Maroc (RAM) et le lancement de la connexion Shanghai-Casablanca par China Eastern.

Selon la China Tourism Academy et l’ONU Tourisme, les voyages à l’étranger depuis la Chine sont passés de 87 millions en 2023 à environ 130 millions en 2024. Les projections tablent sur 155 millions de voyageurs en 2025, avec un objectif de 200 millions à l’horizon 2028.

Représentant un touriste sur dix au niveau mondial et générant 150 millions de voyageurs annuels, la Chine constitue le premier marché touristique en termes de volume et de recettes.

 

LNT avec Map

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Marrakech : Chakib Alj plaide pour un renforcement de la coopération économique régionale https://lnt.ma/marrakech-chakib-alj-plaide-pour-un-renforcement-de-la-cooperation-economique-regionale/ Sat, 24 May 2025 10:59:55 +0000 https://lnt.ma/?p=530110 Le président de la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a souligné, vendredi à Marrakech, la nécessité de consolider la coopération économique entre les entreprises des régions euro-méditerranéenne et du Golfe, dans un contexte marqué par des défis multiples et évolutifs. Intervenant à l’ouverture du 3ᵉ Forum parlementaire économique de Marrakech pour […]

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Le président de la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a souligné, vendredi à Marrakech, la nécessité de consolider la coopération économique entre les entreprises des régions euro-méditerranéenne et du Golfe, dans un contexte marqué par des défis multiples et évolutifs.

Intervenant à l’ouverture du 3ᵉ Forum parlementaire économique de Marrakech pour les régions euro-méditerranéenne et du Golfe, placé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, M. Alj a mis en avant l’importance de structurer de nouveaux partenariats économiques capables de transformer les contraintes actuelles en opportunités concrètes.

Selon lui, les enjeux liés à la sécurité alimentaire, à la gestion des ressources hydriques, au changement climatique et à la transition technologique nécessitent une coordination plus étroite entre les pays des deux espaces géographiques. Il a précisé qu’une telle coordination doit reposer sur une logique de complémentarité économique, associant investissement productif, coopération public-privé, développement des compétences et intégration des chaînes de valeur régionales.

M. Alj a rappelé que le Royaume du Maroc a fait de la transition énergétique un axe stratégique, à travers un objectif de 52 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique national à l’horizon 2030. Il a indiqué que ce cap pourrait être atteint dès 2027, en raison des projets engagés dans le cadre de la stratégie nationale portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Sur le plan technologique, le président de la CGEM a souligné que l’intelligence artificielle représente un levier structurant pour l’économie. Il a mis en avant la nécessité d’une gouvernance technologique équilibrée, permettant un accès élargi à l’innovation, notamment pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), qui constituent plus de 90 % du tissu entrepreneurial marocain. Selon lui, ce type d’approche est essentiel pour renforcer la compétitivité des entreprises et valoriser leur capital humain dans un contexte de mutation rapide.

Abordant la dimension institutionnelle, M. Alj a estimé que les parlements jouent un rôle fondamental dans l’accompagnement des transformations économiques et sociales. Ils sont appelés à adopter des législations adaptées aux nouveaux enjeux, à contribuer à l’amélioration du climat des affaires et à encourager les investissements à travers des réformes structurelles.

Il a rappelé à ce titre que la CGEM est représentée au sein de la Chambre des Conseillers par un groupe parlementaire dédié, qui contribue activement aux travaux législatifs en portant la voix des entreprises et en relayant leurs priorités. Ce groupe s’efforce de proposer des solutions pratiques aux contraintes exprimées par les opérateurs économiques.

Le forum de Marrakech, organisé autour du thème « Défis économiques, commerciaux et énergétiques sans précédent – réponse des parlements régionaux et du secteur privé », se veut un espace de dialogue entre représentants des assemblées parlementaires et acteurs économiques des deux régions.

LNT

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Ouarzazate: Partenariat scientifique pour le développement des zones oasiennes https://lnt.ma/ouarzazate-partenariat-scientifique-pour-le-developpement-des-zones-oasiennes/ Fri, 23 May 2025 09:28:10 +0000 https://lnt.ma/?p=530090 Une convention-cadre de partenariat a été signée, jeudi à Ouarzazate, entre le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA), l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), portant sur la mise en place de plateformes de recherche et de développement […]

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Une convention-cadre de partenariat a été signée, jeudi à Ouarzazate, entre le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA), l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), portant sur la mise en place de plateformes de recherche et de développement dans les zones oasiennes et désertiques.

Cette convention a été signée par la directrice de l’INRA Lamia Ghaouti, la directrice générale de l’ANDZOA Latifa Yaacoubi et le directeur de l’ICARDA Aly Abousabaa, en marge du 2e Congrès international des oasis et du palmier dattier, qui se tient les 22 et 23 mai à Ouarzazate.

Ce partenariat vise à mettre en œuvre des projets de recherche appliquée ancrés dans les réalités locales, à accompagner les dynamiques de développement agricole, social et environnemental, à renforcer les capacités des jeunes, des femmes et des acteurs territoriaux et à mobiliser des ressources techniques et financières aux niveaux national et international.

Il a aussi pour finalité l’établissement d’un cadre général de partenariat et de coopération en vue de la création d’une plateforme dédiée à la recherche et au développement, ainsi qu’à la mise en œuvre d’un programme d’actions concertées dans ce domaine.

Cette coopération couvre plusieurs axes , notamment la définition des priorités des programmes de recherche et de développement ainsi que des mesures liées au développement intégré et territorial dans les zones des oasis et des arganiers en vue de leur financement.

Il s’agit également du soutien technique et du renforcement des capacités dans les thématiques choisies, l’échange d’idées et d’expériences sur le développement territorial dans le domaine d’intervention de l’ANDZOA, outre la mobilisation des financements requis pour la réalisation des projets convenus, l’encadrement et la formation des bénéficiaires ainsi que la création ou la réhabilitation des stations de recherche dans les principales zones des oasis et des arganiers.

Dans une déclaration à la MAP, la directrice générale de l’ANDZOA a expliqué que cette convention-cadre place au cœur de ses priorités la question du développement durable des oasis, ajoutant qu’elle vise également à renforcer la convergence des actions de l’ensemble des institutions concernées, en particulier celles impliquées dans la recherche scientifique.

Cette initiative marque une étape essentielle dans la structuration d’un effort collectif en faveur de ces territoires fragiles, où la coordination interinstitutionnelle constitue un levier fondamental d’efficacité et d’impact, a précisé Mme Yaacoubi.

Pour sa part, la directrice de l’INRA a souligné que cette coopération a pour but de créer une plateforme qui servira de centre d’excellence régional, destinée à renforcer la coopération Sud-Sud, en particulier entre l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et la région du Sahel.

Cette initiative entend aussi renforcer les capacités des acteurs locaux, particulièrement les jeunes et les femmes, tout en mobilisant les ressources nécessaires, financières ou techniques, a ajouté Mme Ghaouti.

De son côté, le directeur adjoint par intérim de l’ICARDA, Michael Baum, a fait savoir que cet accord vise à forger une coopération solide, concrétisée par la création d’un centre international dédié aux zones arides.

« Notre objectif est de propulser notre concept d’agriculture intégrée dans le désert, une approche novatrice parfaitement adaptée au développement des oasis, ce qui fait de ce partenariat une étape très intéressante pour nous », a-t-il étayé.

Organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI avec comme thème : »Résilience et adaptation des écosystèmes oasiens face aux changements climatiques », le Congrès international des oasis et du palmier dattier permet de discuter des défis complexes liés au développement des oasis, en mettant l’accent sur la coopération et l’ouverture à l’international.

Initié par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le Congrès vise à dresser un bilan des acquis en matière de développement des espaces oasiens, à échanger sur les opportunités et les potentialités de développement agricole intégré dont notamment la filière de palmier dattier et des contraintes y afférentes.

 

LNT avec Map

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Un plan à 6,2 MMDH pour relancer l’élevage et préserver le cheptel national https://lnt.ma/un-plan-a-62-mmdh-pour-relancer-lelevage-et-preserver-le-cheptel-national/ Fri, 23 May 2025 09:19:07 +0000 https://lnt.ma/?p=530085 Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a indiqué, jeudi, que le programme prochainement lancé par le gouvernement pour soutenir les éleveurs de bétail et améliorer leurs conditions, s’articule autour de cinq axes principaux, dont la restructuration de leurs dettes et l’aide à […]

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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a indiqué, jeudi, que le programme prochainement lancé par le gouvernement pour soutenir les éleveurs de bétail et améliorer leurs conditions, s’articule autour de cinq axes principaux, dont la restructuration de leurs dettes et l’aide à l’alimentation animale.

Il s’agit, en outre, du lancement d’une opération d’identification des femelles reproductrices, du déploiement d’une campagne de traitement préventif, ainsi que de la mise en place d’une opération d’accompagnement technique au profit des éleveurs, a précisé M. El Bouari lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné Ses Hautes Orientations afin de « veiller à ce que l’opération de reconstitution du cheptel soit réussie à tous les niveaux et menée avec professionnalisme, conformément à des critères objectifs, et à ce que l’encadrement de l’opération de gestion du soutien soit confiée à des commissions sous la supervision des autorités locales », a-t-il rappelé, notant qu’une circulaire conjointe sera publiée, à cet égard, pour définir clairement les rôles des différents intervenants dans cette opération.

Et de faire savoir que ce programme, qui vient s’ajouter aux mesures gouvernementales déjà mises en place dans ce cadre, vise à valoriser l’impact positif des récentes précipitations en créant des conditions favorables à la reconstitution du cheptel national.

Ainsi, le ministre est revenu sur les cinq axes fondamentaux de ce nouveau programme, qui reflète l’attention constante que Sa Majesté le Roi accorde au monde rural et à l’ensemble des composantes du secteur agricole.

Dans le détail, le premier axe concerne la restructuration des dettes des éleveurs, en allégeant le fardeau de l’endettement pesant sur environ 50.000 éleveurs, pour un coût estimé à 700 millions de dirhams (MDH), pris en charge par le budget de l’État.

À cet égard, il a expliqué qu’il est prévu d’annuler 50% des dettes (capital et intérêts) inférieures à 100.000 dirhams, une mesure qui bénéficiera principalement aux petits éleveurs, représentant 75% des bénéficiaires. Par ailleurs, 25% des dettes comprises entre 100.000 et 200.000 dirhams seront également annulées, touchant 11% des bénéficiaires. En outre, les dettes des agriculteurs dépassant 200.000 dirhams feront l’objet d’une reprogrammation, avec exonération des intérêts de retard.

Concernant le second axe, il porte sur le soutien à l’alimentation animale avec une enveloppe d’environ 2,5 milliards de dirhams (MMDH), à travers la subvention du prix de vente de l’orge dans la limite de 7 millions de quintaux, afin de ramener le prix de vente du kilogramme à 1,5 dirham, a-t-il relevé, ajoutant que le prix des aliments composés destinés aux ovins et caprins sera subventionné, dans la même limite de 7 millions de quintaux, pour atteindre un prix de vente de 2 dirhams le kilogramme.

Quant au troisième axe, il concerne le lancement d’une opération d’identification des femelles reproductrices, afin d’assurer le suivi et l’accompagnement de la mise en œuvre de l’interdiction de l’abattage des femelles, en vue de préserver le cheptel national dans l’objectif d’atteindre plus de 8 millions de têtes de brebis et de chèvres d’ici mai 2026, selon le ministre. D’ici cette échéance, une aide directe de 400 dirhams par tête de femelle identifiée et non abattue sera accordée aux éleveurs, afin de compenser les coûts liés à la poursuite de la préservation du cheptel, a soulevé M. El Bouari.

Le quatrième axe porte sur le lancement d’une campagne de traitement préventif pour protéger 17 millions de têtes d’ovins et caprins cette année contre les maladies liées aux effets de la sécheresse, avec un budget de 150 MDH, alors que le dernier axe vise à encadrer les éleveurs afin d’améliorer les races grâce à la création de plateformes d’insémination artificielle et à un accompagnement technique destiné à accroître la productivité, avec une enveloppe de 50 MDH.

Et de conclure que le coût total des mesures prévues atteindra près de 3 MMDH d’ici fin 2025, auxquels s’ajouteront 3,2 MMDH en 2026 pour financer l’aide directe aux éleveurs engagés dans la préservation des femelles reproductrices, garantissant ainsi la durabilité du cheptel national.

 

LNT avec Map

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Petite agriculture: 7 millions de bénéficiaires et 52 MMDH de soutien public https://lnt.ma/petite-agriculture-7-millions-de-beneficiaires-et-52-mmdh-de-soutien-public/ Fri, 23 May 2025 09:10:15 +0000 https://lnt.ma/?p=530081 La petite et moyenne agriculture familiale concerne près de 7 millions de personnes, représentant 54% de la population rurale, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari. Lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, […]

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La petite et moyenne agriculture familiale concerne près de 7 millions de personnes, représentant 54% de la population rurale, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, M. El Bouari a précisé que cette catégorie a bénéficié de 55% de l’effort financier public dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), soit un montant de 52 milliards de dirhams (MMDH) sur un total de 94,5 MMDH.

Ce soutien financier comprend notamment 21 MMDH alloués à l’aménagement hydro-agricole, 11 MMDH sous forme d’aides et incitations à travers le Fonds de développement agricole, 14,5 MMDH pour l’agriculture solidaire, 1,3 MMDH pour les campagnes de vaccination du bétail, ainsi que 2,2 MMDH destinés à la lutte contre les effets de la sécheresse, a-t-il expliqué.

M. El Bouari a, par ailleurs, souligné que les 14,5 MMDH destinés aux petits agriculteurs concernent uniquement les programmes du deuxième pilier de l’agriculture solidaire et ne représentent qu’une partie des subventions globales destinées aux petites et moyennes exploitations familiales dans les différents programmes du PMV.

Insistant sur le rôle central joué par cette catégorie dans l’économie rurale, la sécurité alimentaire et la création d’emplois, le ministre a relevé que la petite et moyenne agriculture familiale fait face à plusieurs contraintes d’ordre structurel, liées à la configuration du tissu agricole national.

Selon le ministre, ces défis font actuellement l’objet d’un diagnostic partagé, en vue de consolider les efforts autour d’une vision intégrée qui place la petite agriculture au centre des priorités nationales.

 

LNT avec Map

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Rabat accueille la 3ᵉ édition du Forum International de la Chimie sous le signe de la transition énergétique https://lnt.ma/rabat-accueille-la-3%e1%b5%89-edition-du-forum-international-de-la-chimie-sous-le-signe-de-la-transition-energetique/ Thu, 22 May 2025 15:02:44 +0000 https://lnt.ma/?p=530061 Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la troisième édition du Forum International de la Chimie s’est tenue ce mercredi à Rabat. Organisé par la Fédération de la Chimie et de la Parachimie (FCP), en partenariat avec l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) et sous l’égide du ministère de […]

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Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la troisième édition du Forum International de la Chimie s’est tenue ce mercredi à Rabat. Organisé par la Fédération de la Chimie et de la Parachimie (FCP), en partenariat avec l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) et sous l’égide du ministère de l’Industrie et du Commerce, l’événement a réuni des acteurs nationaux et internationaux du secteur autour du thème : « La chimie, au cœur de la transition énergétique et des enjeux stratégiques ».

Le forum a mis en avant le rôle structurant de la chimie dans le processus de transformation industrielle du Royaume, ainsi que dans le développement de filières émergentes comme l’hydrogène vert, les batteries à haute performance ou encore la valorisation des ressources minières. À ce titre, les échanges ont porté sur les perspectives industrielles à long terme, en lien avec les objectifs de durabilité, de souveraineté et de compétitivité du pays.

Intervenant lors de la séance inaugurale, le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Omar Hjira, a rappelé l’importance stratégique du secteur : « Aujourd’hui, la chimie marocaine se révèle être un levier pour placer le Royaume au cœur de la transition énergétique ». Il a notamment évoqué les atouts géographiques et climatiques du Maroc dans la production d’énergies renouvelables.

Dans son message d’ouverture, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a souligné le potentiel de la filière dans plusieurs domaines clés, dont les fertilisants, les matériaux avancés, ou les solutions de stockage énergétique. Il a insisté sur la nécessité de mobiliser les technologies modernes pour soutenir l’innovation et améliorer la performance industrielle.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, est également intervenue pour rappeler les engagements du Royaume en matière de transition énergétique. Elle a mis en lumière le rôle de la chimie dans les stratégies de décarbonation, de promotion de l’économie circulaire et de développement de l’hydrogène vert. Mme Benali a précisé que les énergies renouvelables représentent actuellement 45 % du mix énergétique national, et que les investissements prévus à l’horizon 2030 sont estimés à 120 milliards de dirhams.

Le président de la FCP et du comité d’organisation, Abed Chagar, a de son côté affirmé que cette édition visait à articuler performance économique, innovation technologique et impératifs environnementaux. Il a rappelé que le secteur représente près de 30 % de la production industrielle nationale, avec un chiffre d’affaires annuel avoisinant 190 milliards de dirhams et plus de 220.000 emplois générés.

Trois panels ont rythmé la journée. Le premier a été consacré à l’industrie des batteries à haute performance, en présence de représentants d’acteurs industriels tels que GOTION Power, MANAGEM, Renault Group Maroc, MERA Batteries ou encore COBCO. Les intervenants ont mis en avant les perspectives de développement de cette filière au Maroc, dans une logique d’intégration locale.

Le second panel a exploré le potentiel de l’hydrogène vert comme nouvelle source énergétique pour le Royaume. Des représentants d’AIR LIQUIDE, EDF Renouvelables, HydroJeel, UM6P et du Cluster Green H2 ont présenté les projets en cours et les conditions à réunir pour renforcer la position du Maroc dans cette filière émergente.

Enfin, le troisième panel s’est penché sur la valorisation des ressources minières à travers des procédés chimiques, avec la participation d’acteurs institutionnels et industriels tels que le Groupe OCP, la Compagnie Minière de Touissit (CMT), la Fédération de l’Industrie minérale (FDIM) et FluorAlpha. Les échanges ont permis de souligner le lien entre transformation locale des matières premières et développement industriel durable.

L’ensemble des discussions a confirmé le rôle central du secteur de la chimie dans les dynamiques de transition énergétique et d’intégration industrielle du Maroc. Cette édition a également permis de mettre en lumière les efforts de structuration de la filière autour de l’innovation, de la formation des compétences et de l’attraction d’investissements dans des segments stratégiques.

LNT

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Tanger renforce son positionnement de plateforme d’accueil de grands événements https://lnt.ma/tanger-renforce-son-positionnement-de-plateforme-daccueil-de-grands-evenements/ Wed, 21 May 2025 12:59:01 +0000 https://lnt.ma/?p=529978 Tanger se développe à un rythme soutenu. Aujourd’hui plus que jamais, la ville de Détroit ambitionne de positionner tout le  Nord marocain comme une destination MICE de premier plan au Maroc. Une destination MICE d’exception portée par l’offre intégrée et complémentaire d’une offre hôtelière de plus en plus développée et mise à jour à même […]

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Tanger se développe à un rythme soutenu. Aujourd’hui plus que jamais, la ville de Détroit ambitionne de positionner tout le  Nord marocain comme une destination MICE de premier plan au Maroc. Une destination MICE d’exception portée par l’offre intégrée et complémentaire d’une offre hôtelière de plus en plus développée et mise à jour à même d’accueillir séminaires, congrès et autres événements internationaux dans un cadre inspirant d’une ville à la croisée des continents.

En effet, grâce à sa situation géographique stratégique, ses infrastructures modernes, sa proximité aux centres économique et administratif du pays grâce au TGV Al Boraq, et la richesse de son environnement naturel entre mer et montagne, la ville s’impose aujourd’hui comme une destination MICE d’envergure au nord du Maroc.

Au cœur de cette dynamique, les trois hôtels Hilton de Tanger, notamment Hilton Garden Inn Tanger City Center, Hilton Tanger City Center Hotel et Hilton Tangier Al Houara Resort, offrent une plateforme MICE qui se veut flexible, intégrée et répondant aux besoins des entreprises, institutions et organisateurs d’événements nationaux et mondiaux : « Grâce à la complémentarité des trois établissements, la marque Hilton offre à Tanger une solution MICE sur-mesure, interconnectée, multi-formats et pilotée avec rigueur. Que ce soit pour organiser un événement multi-sites, une convention hybride, un incentive durable ou un forum de grande ampleur, Hilton Tanger répond aux plus hauts standards d’exigence du secteur corporate », dit-on de la direction de l’établissement.

Le Hilton Garden Inn Tanger City Center, parfaitement situé à quelques mètres de la gare TGV, face à l’océan Atlantique, le Hilton Garden Inn Tanger City Center constitue une base idéale pour les réunions inter-villes et les séminaires opérationnels avec notamment ses trois salles de réunion de jusqu’à 250 personnes et tout un étage dédié aux événements pour plus de confidentialité. Pour la direction Hilton Tanger, cet hôtel est un atout clé pour les événements à cadence rapide, les comités interrégionaux, les rencontres commerciales ou les formations professionnelles, avec une logistique simplifiée et une connectivité optimale.

Pour ce qui est du Hilton Tanger City Center situé au cœur du quartier d’affaires de la ville, il a été conçu et pensé pour accueillir des événements corporate d’envergure avec sa grande salle plénière divisible en 3 espaces parfaitement équipés : « Idéal pour les conférences exécutives, AG, comités de direction et forums économiques, l’établissement conjugue performance opérationnelle et prestige hôtelier, dans un environnement élégant et professionnel ».

Quant au Hilton Tangier Al Houara Resort, cet espace constitue le format XXL au service de l’impact événementiel. Situé à 15 minutes de l’aéroport international de Tanger, en bord de mer et au cœur d’un domaine préservé, ce Resort reste l’établissement de référence pour les événements de grande envergure et rassemblements internationaux avec ses 4 500 m² d’espaces événementiels pouvant accueillir jusqu’à 1 400 participants : « Grâce à son offre « bleisure » (business + leisure), ses infrastructures sportives de haut niveau et sa flexibilité événementielle, ce resort permet de créer des expériences mémorables et fédératrices pour les collaborateurs, partenaires ou clients VIP ».

Du côté de Hilton Tanger, on explique que ses trois hôtels sont pleinement engagés dans une démarche de développement durable via le programme Travel with Purpose du groupe. Aussi et dans un contexte où Tanger s’apprête à accueillir des événements sportifs internationaux majeurs, notamment la CAN 2025 et des rencontres dans le cadre de la Coupe du Monde 2030, l’infrastructure MICE de la ville reste incontournable pour faire rayonner davantage la ville sur la scène internationale.

H.Z

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L’ONMT lance « Shining Fès » et « Rising Ouarzazate » https://lnt.ma/lonmt-lance-shining-fes-et-rising-ouarzazate/ Tue, 20 May 2025 10:36:49 +0000 https://lnt.ma/?p=529877 L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) annonce le lancement de deux plans de relance stratégiques pour les régions de Fès et Ouarzazate, intitulés respectivement « Shining Fès » et « Rising Ouarzazate », afin de booster la visibilité de ces destinations sur les marchés internationaux. « L’ONMT déploie une stratégie de reconquête pour repositionner deux joyaux patrimoniaux, à savoir Fès […]

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L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) annonce le lancement de deux plans de relance stratégiques pour les régions de Fès et Ouarzazate, intitulés respectivement « Shining Fès » et « Rising Ouarzazate », afin de booster la visibilité de ces destinations sur les marchés internationaux.

« L’ONMT déploie une stratégie de reconquête pour repositionner deux joyaux patrimoniaux, à savoir Fès et Ouarzazate », indique l’ONMT dans un communiqué, ajoutant que ces plans visent à accompagner, en partenariat avec les autorités locales et les opérateurs touristiques, la relance de ces territoires à fort potentiel.

Chaque plan est articulé autour de 3 leviers majeurs, notamment des actions de renforcement de notoriété à travers la presse et les « éductours », un renforcement de la programmation avec les prescripteurs de voyage ainsi qu’une amélioration de la connectivité aérienne.

Le plan de relance « Shining Fès » s’appuie sur une série d’initiatives à fort impact médiatique et commercial, fait savoir le communiqué, notant que la programmation prévoit un documentaire sur la gastronomie fassie produit par TV5 Monde, diffusé du 11 au 21 mai 2025, qui met en lumière la richesse culinaire de la médina, en écho à l’identité patrimoniale de la ville.

Il prévoit également un second documentaire intitulé « les artisans du Maroc », produit par France 2 valorisant les savoir-faire ancestraux de la région ainsi que la série Minute Voyage sur M6 pour mettre sous les projecteurs la capitale spirituelle du Royaume.

Sur le marché britannique, la BBC consacrera un épisode de « Clive Myrie’s African Adventure » à Fès, en plus de la création d’une page dédiée à Fès sur le site Travelzoo, couplée à des offres spéciales proposées par les tour-opérateurs partenaires entre avril 2025 et avril 2026.

Sur le plan commercial, deux grandes campagnes avec Carrefour Voyages et Havas Voyages en France seront déployées autour de la thématique « gastronomie, terroir, artisanat ».

En parallèle, Fès sera l’hôte d’un workshop avec Voyage Privé, plateforme de vente privée premium, et participera au salon Travel Connect en Espagne permettant de créer du lien direct entre la destination et les distributeurs.

Des webinaires, formations en ligne et modules d’e-learning, notamment un module Fès-Meknès seront prévus pour accompagner la montée en compétence des réseaux de vente.

Enfin, la stratégie d’image sera renforcée par l’accueil de voyages de presse, d’influenceurs et de créateurs de contenu sur les marchés français, allemand, italien et britannique.

Pour sa part, le plan « Rising Ouarzazate » adopte une logique complémentaire, dans la mesure ou la ville sera repositionnée comme destination d’exception au croisement du désert, du cinéma et de l’expérience immersive.

L’ONMT prévoit la production d’un contenu audiovisuel au Royaume-Uni, centré sur l’histoire du cinéma à Ouarzazate, qui valorisera les studios mythiques de la région et ses paysages spectaculaires ayant servi de décor à de grandes productions.

En parallèle, la région sponsorisera un film britannique en compétition, avec une visibilité particulière sur le festival UK du film, dans une stratégie de contenu à forte valeur symbolique avec le prix du Meilleur décor naturel.

Des médias audiovisuels européens majeurs sont également mobilisés : La chaîne italienne RAI 3 a tourné un épisode de l’émission GEO à Ouarzazate, centré sur la relation entre le territoire, la culture nomade et les traditions berbères.

Le groupe Sky TV, à travers l’émission gastronomique Gamberorosso, consacrera un épisode spécial à la cuisine du sud marocain, en octobre 2025.

Ouarzazate deviendra également une scène d’accueil pour des événements structurants. Le plus marquant est la participation de la région au Desert Women’s Summit, au deuxième semestre 2025, un rassemblement international de 150 femmes leaders venant du monde entier, viendront expérimenter l’intensité spirituelle et la force d’inspiration du désert marocain.

Par ailleurs, la ville accueillera deux conventions majeures du tourisme espagnol, à savoir la CEAV qui compte 100 agents de voyages en octobre 2025 et l’IDEMICE pour le réseau MICE, ainsi qu’un événement Frameless centré sur l’immersion artistique et sensorielle.

Comme à Fès, des voyages de familiarisation, workshops internationaux, modules de formation en ligne, et voyages de presse et d’influence sont prévus tout au long du second semestre 2025.

Une attention particulière sera apportée pour dynamiser les connexions directes vers ces destinations et venant compléter l’effort déjà déployé pour la saison estivale 2025.

Avec ces deux plans, l’ONMT confirme sa volonté de traiter chaque destination comme un univers unique, avec des leviers sur mesure et une logique de co-construction locale.

Fès, et Ouarzazate sont ainsi appelées à retrouver leur éclat, au cœur d’une stratégie destinée à l’ensemble de ces territoires et destinations touristiques, conclut le communiqué.

 

LNT avec Map

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Région Casablanca-Settat : Un tissu entrepreneurial dense, dynamique, mais marqué par de fortes disparités https://lnt.ma/region-casablanca-settat-un-tissu-entrepreneurial-dense-dynamique-mais-marque-par-de-fortes-disparites/ Tue, 20 May 2025 09:12:24 +0000 https://lnt.ma/?p=529865 La quatrième édition du rapport régional de l’Observatoire Marocain de la TPME livre un état des lieux détaillé de l’écosystème entrepreneurial dans la région Casablanca-Settat. Avec 137.940 entreprises personnes morales actives (EPMA) recensées en 2023, cette région continue de jouer un rôle central dans l’économie nationale, concentrant à elle seule 38 % de l’ensemble du […]

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La quatrième édition du rapport régional de l’Observatoire Marocain de la TPME livre un état des lieux détaillé de l’écosystème entrepreneurial dans la région Casablanca-Settat. Avec 137.940 entreprises personnes morales actives (EPMA) recensées en 2023, cette région continue de jouer un rôle central dans l’économie nationale, concentrant à elle seule 38 % de l’ensemble du tissu entrepreneurial marocain. Mais derrière ces chiffres impressionnants se cachent des réalités contrastées, où croissance, précarité, disparités territoriales et enjeux d’inclusion se côtoient.

Une croissance post-Covid soutenue mais géographiquement déséquilibrée

Entre 2017 et 2023, le nombre total d’EPMA a connu une hausse continue avec un taux de croissance moyen annuel de 4,1 %. Ce redressement s’est accéléré après la pandémie de Covid-19, avec une création de près de 24.000 entreprises par an en 2022 et 2023. Casablanca concentre 86 % de ces entreprises, confirmant sa suprématie dans le paysage entrepreneurial régional. Cependant, certaines provinces comme Berrechid et Benslimane montrent une dynamique d’installation accélérée, notamment dans le secteur industriel et la construction, illustrant un début de décentralisation du tissu productif.

Du point de vue sectoriel, le « commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles » reste le secteur dominant, bien qu’en légère baisse (de 31,8 % en 2017 à 30,8 % en 2023). En parallèle, la « construction » progresse et atteint 21 % des EPMA en 2023, témoignant d’un dynamisme croissant dans l’immobilier et les grands chantiers régionaux.

Créations vs dissolutions : un équilibre fragile

La région a enregistré une progression de 59 % des créations d’entreprises entre 2017 et 2023, passant de 15.057 à 23.934 entités. Le pic observé en 2021 s’expliquerait par un rattrapage des projets différés durant l’année 2020, marquée par les restrictions sanitaires.

Cependant, cette croissance est contrebalancée par une augmentation sensible des dissolutions. Celles-ci ont atteint 3.349 cas en 2023, contre une moyenne annuelle de 2.500 avant la crise sanitaire. Ce phénomène touche particulièrement les jeunes entreprises (moins de cinq ans), qui représentaient 54,5 % des fermetures, signe d’une fragilité structurelle dans les premières années d’activité.

Des performances économiques concentrées à Casablanca

En 2023, le chiffre d’affaires cumulé des EPMA de la région a atteint 1.399 milliards de dirhams, soit 58,5 % du total national. Casablanca en capte à elle seule 91,5 %, loin devant les autres provinces comme Mohammedia et Berrechid, qui en détiennent chacune 2,9 %. La valeur ajoutée générée par les EPMA s’élève quant à elle à 269 milliards de dirhams, en hausse de 2,3 % par rapport à 2022, mais à un rythme plus lent qu’avant la pandémie.

Les grandes entreprises, représentant une part minoritaire du nombre total d’EPMA, dominent largement l’économie régionale. Elles génèrent 69 % du chiffre d’affaires et 67,3 % de la valeur ajoutée, contre 31 % et 32,7 % pour les TPME. Ce déséquilibre structurel reflète un tissu économique polarisé, où l’essentiel de la richesse est produit par une poignée d’acteurs majeurs.

Emploi : des progrès mais des salaires toujours bas

Le nombre d’emplois déclarés à la CNSS dans la région est passé de 1,38 million en 2016 à 1,83 million en 2023, avec une accélération post-pandémie (croissance moyenne de 5,7 %). Casablanca concentre 88,2 % de ces emplois. Toutefois, une large majorité des salariés perçoivent des revenus modestes : 64,6 % gagnent moins de 4.000 dirhams par mois, et 42,7 % se situent sous le seuil du SMIG.

La masse salariale totale, établie à 110,9 milliards de dirhams en 2023, est également dominée par les grandes entreprises. Ces dernières emploient souvent plus de 500 salariés et génèrent à elles seules 40,8 % de la masse salariale régionale.

Femmes et entreprise : lente progression dans un contexte inégalitaire

En 2023, 15,6 % des entreprises de la région sont dirigées par des femmes, une proportion similaire à la moyenne nationale. Cette part grimpe à 22,7 % dans la province de Nouaceur, mais tombe à 9 % à Sidi Bennour, illustrant une forte hétérogénéité territoriale.

Côté emploi, les femmes représentent 30,6 % des effectifs déclarés à la CNSS, une progression timide. Elles sont largement majoritaires dans les secteurs de la santé (72,2 %) et de l’enseignement (71,6 %), mais restent minoritaires ailleurs. Leur rémunération est également plus faible : à peine 4,9 % gagnent plus de 20.000 dirhams par mois, contre des proportions plus élevées chez leurs homologues masculins.

En 2023, 51.912 EPMA ont bénéficié d’un crédit bancaire dans la région. Casablanca concentre 93 % de l’encours total (314,4 milliards de dirhams). Les entreprises dirigées par des femmes représentent 15,2 % de celles ayant obtenu un financement, mais leur part dans l’encours total n’est que de 12,7 %, ce qui laisse apparaître une inégalité d’accès aux ressources financières.

Le rapport 2025 sur la région Casablanca-Settat dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial robuste mais déséquilibré. Si la reprise économique est visible, notamment par la progression des indicateurs de chiffre d’affaires, de création d’emplois et de masse salariale, les disparités entre grandes et petites entreprises, entre provinces et genres, restent marquées.

SB

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Libre tribune : Le fonds de commerce, une universalité juridique et financière aux multiples enjeux https://lnt.ma/libre-tribune-le-fonds-de-commerce-une-universalite-juridique-et-financiere-aux-multiples-enjeux/ Mon, 19 May 2025 15:01:14 +0000 https://lnt.ma/?p=529860 Le Cabinet Roche et Mameri groupe Exygene, composé de trois cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim Mameri, associé expert-comptable, et M. Hakim Essadiq, associé dirigeant du réseau Maroc, ont récemment publié une étude approfondie le fonds de commerce. Dans un contexte où l’innovation redéfinit les […]

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Le Cabinet Roche et Mameri groupe Exygene, composé de trois cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim Mameri, associé expert-comptable, et M. Hakim Essadiq, associé dirigeant du réseau Maroc, ont récemment publié une étude approfondie le fonds de commerce. Dans un contexte où l’innovation redéfinit les contours de l’activité commerciale – avec l’essor du e-commerce, des actifs immatériels et des nouvelles formes d’exploitation –, cette étude propose d’explorer en profondeur les fondements juridiques, fiscaux et comptables du fonds de commerce au Maroc. Elle s’intéresse particulièrement aux mécanismes de cession, de nantissement et de location-gérance, tout en interrogeant la capacité du droit en vigueur à intégrer les nouvelles réalités de l’économie digitale.

Le fonds de commerce désigne un ensemble d’actifs corporels et incorporels permettant l’exercice d’une activité commerciale. Il s’agit d’une notion juridique abstraite mais aux implications concrètes et multiples, notamment lors de sa cession, son nantissement, sa mise en location-gérance ou sa transmission. Son régime est régi par plusieurs textes fondamentaux au Maroc, en particulier le Code de Commerce, le Code des Obligations et Contrats, la loi sur les baux commerciaux, le Code du Travail et le Code Général des Impôts.

Le Code de Commerce précise que le fonds est un bien meuble incorporel, constitué obligatoirement de la clientèle et de l’achalandage, et éventuellement d’autres éléments nécessaires à l’exploitation : nom commercial, enseigne, droit au bail, matériel, marchandises, brevets, licences, marques… Il constitue une universalité mobilière de fait : une entité juridique unique composée d’éléments hétérogènes traitée comme un tout dans les opérations commerciales et juridiques.

Parmi les éléments incorporels, la clientèle est centrale : elle représente l’ensemble des personnes recourant régulièrement à un commerce. Elle est personnelle au commerçant (intuitu personae) et constitue la principale source de valorisation du fonds. L’achalandage, à la différence de la clientèle, désigne une fréquentation plus aléatoire, souvent liée à l’emplacement géographique.

D’autres éléments incorporels valorisent le fonds : le nom commercial (identité du commerçant), l’enseigne (signal visuel), la marque (signe distinctif des produits ou services protégés pour 10 ans renouvelables), le brevet (droit sur une invention pour 20 ou 25 ans), ou encore les dessins et modèles industriels. Les licences ou agréments délivrés par les autorités administratives sont également essentiels selon la nature de l’activité.

Le droit au bail est souvent un élément crucial du fonds. Il donne au commerçant la stabilité nécessaire à l’exploitation. Réglementé par la loi N°49-16, il garantit notamment un droit au renouvellement du bail commercial sous certaines conditions. La cession du fonds comprend généralement la transmission du bail, sauf opposition légitime du bailleur.

Les éléments corporels incluent principalement les marchandises (stocks destinés à la vente) et les immobilisations (matériel, outillage, mobilier) évalués par inventaire et soumis à TVA. Leur utilité dépend du secteur d’activité, certains fonds de services peuventt en être quasiment dépourvus.

Certains éléments sont exclus du fonds de commerce sauf stipulation contraire : créances et dettes, pièces comptables, contrats clients/fournisseurs. Les contrats de travail sont obligatoirement transférés au repreneur selon l’article 19 du Code du Travail. Les salariés conservent leur ancienneté, leurs droits et leurs contrats. Les contrats d’assurance sont également, en principe, transférés.

Plusieurs opérations juridiques peuvent porter sur le fonds de commerce : cession, apport en société, nantissement (gage au profit d’un créancier) ou location-gérance. Chacune obéit à des règles précises et doit être appréhendée dans ses dimensions juridiques, fiscales, sociales et comptables.

Le fonds de commerce, bien que meuble et incorporel, occupe donc une place essentielle dans la vie économique. Sa compréhension et sa valorisation sont cruciales pour les entrepreneurs, investisseurs et professionnels.

Vente du fonds de commerce : cadre juridique, comptable et fiscal

La vente d’un fonds consiste à transférer, à titre onéreux, un ensemble d’éléments corporels (matériels et marchandises) et incorporels (clientèle, droit au bail, nom commercial…) permettant l’exploitation d’une activité. Juridiquement complexe, cette opération est encadrée par des règles de validité, de publicité et de fiscalité strictes.

La cession est valable si elle respecte les conditions générales des contrats (consentement libre, capacité commerciale, objet certain) et les exigences spécifiques : activité existante, prix justifié, distinction entre éléments soumis et non soumis à TVA. Le prix doit être ventilé entre éléments incorporels (non soumis à TVA) et corporels (soumis à TVA), sous peine de requalification fiscale. La vente fait l’objet d’un acte écrit, enregistré dans les 30 jours, puis publié selon un formalisme protecteur des créanciers. L’acte est inscrit au Registre du Commerce (RC) et publié au Bulletin Officiel (BO) et dans un journal d’annonces légales.

L’acquéreur devient titulaire des contrats de travail en cours. Il supporte les droits d’enregistrement de 6 % sur les éléments incorporels et 1,5 % sur les stocks inventoriés. Il doit aussi respecter la clause de non-concurrence interdisant au vendeur de détourner la clientèle après la cession. En contrepartie, le vendeur bénéficie de garanties : privilège sur le fonds et action résolutoire en cas d’impayé.

Sur le plan comptable, l’acquéreur inscrit les éléments acquis à l’actif. Les immobilisations corporelles sont amortissables, alors que le « fonds commercial » (clientèle, notoriété, etc.) n’est pas amortissable mais peut faire l’objet d’une dépréciation. Cette rubrique regroupe tous les actifs incorporels ne pouvant être identifiés séparément. L’acheteur assujetti à la TVA peut récupérer celle grevant les éléments matériels.

Le vendeur, quant à lui, sort les éléments du fonds de son bilan et constate un produit de cession non courant. Une plus-value (ou moins-value) est calculée par différence entre le prix de vente et la valeur nette comptable. Celle-ci est soumise à l’IS ou à l’IR selon le statut juridique du vendeur. À noter qu’un fonds créé en interne n’apparaît pas à l’actif et que seule une acquisition antérieure justifie son enregistrement comptable, principalement en raison du principe comptable du coût historique.

Enfin, l’évaluation du fonds, préalable indispensable à la négociation, repose souvent sur l’EBITDA (Excédent Brut d’Exploitation), qui reflète la rentabilité opérationnelle hors incidence financière, fiscale et comptable. En l’absence de base de données fiable sur les transactions, une valorisation par multiple d’EBITDA, ajustée selon le secteur et la taille de l’entreprise, reste la méthode la plus usuelle.

Le fonds de commerce constitue un actif stratégique pour de nombreux entrepreneurs. En plus d’être un outil d’exploitation, il peut également servir de levier de financement ou de transmission progressive. Deux mécanismes bien encadrés par la réglementation marocaine méritent une attention particulière. Le nantissement du fonds et sa location-gérance, aussi appelée gérance libre.

Le nantissement du fonds de commerce : une garantie sans dépossession

Le nantissement est une sûreté mobilière. Il permet au propriétaire du fonds d’affecter ce dernier, à l’exclusion des marchandises, en garantie d’un financement, tout en continuant à exploiter librement son activité. Il s’agit d’un gage sans dépossession, avantage non négligeable pour les commerçants désireux de conserver le contrôle de leur exploitation tout en rassurant les créanciers.

Juridiquement, le nantissement doit être établi par acte authentique ou sous seing privé, puis faire l’objet d’une inscription au registre du commerce dans un délai de 15 jours. Ce formalisme est essentiel pour assurer l’opposabilité du nantissement aux tiers.

Deux formes coexistent :

  • Le nantissement conventionnel, fruit d’un accord entre créancier et débiteur.
  • Le nantissement judiciaire, mesure conservatoire pour garantir une créance en cas de risque d’insolvabilité.

Sur le plan fiscal, le droit d’enregistrement applicable est fixé à 1,5 % de la valeur garantie (art. 133-I-C-2° du CGI). Il n’est pas soumis à la TVA et ne génère aucun revenu imposable. Les frais juridiques et bancaires (honoraires, inscription…) sont déductibles de l’IS ou de l’IR si l’opération est liée à l’objet social.

La location-gérance : une transmission progressive de l’exploitation

La location-gérance permet au propriétaire du fonds de le louer à un tiers, appelé gérant-libre, qui en assure l’exploitation à ses risques et périls moyennant une redevance périodique. Ce dispositif, encadré par les articles 152 à 158 du Code de commerce, se distingue du bail commercial, en ce qu’il porte essentiellement sur le fonds lui-même et par forcément sur l’immeuble où il est exploité.

La location-gérance est particulièrement utile dans plusieurs cas :

  • Pour un retrait progressif de l’activité en préparant une cession à moyen terme.
  • Pour assurer une transition douce via une gérance-libre avec option d’achat à terme.
  • Plus rarement, comme outil de redressement d’une entreprise en difficulté.

Le gérant-libre acquiert la qualité de commerçant (art. 153 CdC). Il doit s’immatriculer au registre du commerce, mentionner sa qualité dans tous ses documents professionnels (art. 154), et publier un extrait du contrat dans un journal d’annonces légales et au Bulletin officiel, dans les 15 jours suivant sa signature. Le contrat est soumis à un droit d’enregistrement fixe de 200 dirhams (art. 135-II du CGI).

Sur le plan social, le gérant-libre reprend le personnel lié au fonds avec maintien des droits et de l’ancienneté, sauf accord contraire. Il exploite le fonds de façon autonome, en assumant les risques économiques et juridiques. La redevance qu’il verse est soumise à la TVA, et constitue pour lui une charge déductible. Selon la forme juridique de l’exploitation, il est assujetti à l’IS ou l’IR.

Du côté du propriétaire, bien qu’il cesse d’exploiter directement le fonds, les éléments corporels et incorporels restent inscrits à l’actif de son bilan. Si le local commercial lui appartient, il peut percevoir un loyer distinct de la redevance. Certaines charges peuvent être refacturées au gérant-libre selon les clauses contractuelles.

À l’échéance du contrat, le fonds revient en principe à son propriétaire sauf clause contraire. Le gérant-libre ne peut, en aucun cas, revendiquer la propriété du fonds, même après plusieurs années d’exploitation ou en cas de forte croissance.

Vers un cadre juridique élargi aux réalités numériques

La législation marocaine du fonds de commerce reste globalement structurée, héritée d’une tradition classique mais efficace. Elle encadre tant la cession que la mise en garantie ou l’exploitation par un tiers. Ces dispositifs offrent souplesse contractuelle et sécurité juridique, ce qui rassure investisseurs et repreneurs, parfois plus que le rachat de parts sociales.

Cependant, l’émergence du commerce électronique impose une réflexion sur l’adaptation du cadre réglementaire aux fonds de commerce numériques. La valorisation de la clientèle en ligne, les bases de données, ou encore les plateformes de vente qui représentent une nouvelle composante patrimoniale à la protection juridique insuffisante. L’instauration d’un statut clair pour ces actifs immatériels permettrait d’encourager l’investissement et l’innovation dans l’économie digitale.

Conclusion

Le droit marocain du fonds de commerce permet d’optimiser l’exploitation et la transmission de cet actif. Le nantissement et la gérance libre sont des outils puissants pour répondre aux besoins de financement, de transmission progressive ou de restructuration. Toutefois, la modernisation du cadre juridique, notamment face aux enjeux du numérique, demeure une priorité pour renforcer la transparence, la compétitivité et la confiance. Un débat passionnant à poursuivre.

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Carrefour de la TPME : Les grandes annonces de Sekkouri devant la CGEM https://lnt.ma/la-cgem-inaugure-le-carrefour-de-la-tpme-pour-structurer-lappui-aux-petites-entreprises/ Thu, 15 May 2025 15:33:56 +0000 https://lnt.ma/?p=529752 La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a organisé, ce jeudi à l’espace WeMeet de Bouskoura, la première édition du Carrefour de la TPME, une rencontre nationale dédiée aux très petites, petites et moyennes entreprises. Placée sous le thème « Inspirer pour transformer », cette initiative vise à renforcer le rôle stratégique des TPME […]

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La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a organisé, ce jeudi à l’espace WeMeet de Bouskoura, la première édition du Carrefour de la TPME, une rencontre nationale dédiée aux très petites, petites et moyennes entreprises. Placée sous le thème « Inspirer pour transformer », cette initiative vise à renforcer le rôle stratégique des TPME dans le tissu économique marocain et à contribuer à une meilleure articulation entre les attentes des entreprises et les politiques publiques.

Repositionner la TPME au cœur des politiques économiques

En ouverture, le président de la CGEM, M. Chakib Alj, a rappelé l’importance des TPME, qui représentent selon lui 95 % des membres de la Confédération et plus de 80 % de l’emploi formel au Maroc. Il a souligné la nécessité de consolider la place de cette catégorie d’acteurs dans les politiques économiques nationales : « Une économie qui n’offre pas de perspectives à ses petites entreprises est une économie qui freine sa propre dynamique », a-t-il déclaré.

M. Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a quant à lui insisté sur l’effort de structuration engagé ces dernières années autour de l’accompagnement des TPME. Pour le ministre, le changement ne peut s’opérer sans une révision du modèle d’appui à la petite entreprise, tant en matière de financement que de simplification des démarches administratives, d’accès à la commande publique, ou encore de formation professionnelle.

Les interventions des différents participants ont mis en lumière une série de contraintes qui continuent de peser sur les TPME. L’accès au financement reste un obstacle majeur, en particulier pour les entreprises nouvellement créées ou celles évoluant en dehors des grands centres économiques. Les conditions d’octroi de crédit, les garanties exigées et les délais de traitement sont régulièrement cités comme des freins à la croissance.

Le ministre a annoncé, à cet égard, la mise en place prochaine d’un mécanisme de remontée d’information structuré entre les banques et les entreprises, pour permettre une meilleure compréhension des besoins réels et identifier les points de blocage de manière localisée. Il a également évoqué la préparation d’un nouveau cadre juridique pour le travail à distance, ainsi que des mesures spécifiques pour adapter le droit du travail à la réalité des petites structures.

La formation professionnelle au centre des priorités

Une autre problématique largement évoquée concerne la formation. De nombreux intervenants ont souligné le décalage entre les compétences disponibles sur le marché du travail et les besoins concrets des TPME. Le gouvernement a indiqué travailler à une réforme du système de formation professionnelle, avec un accent particulier sur l’apprentissage en entreprise et la formation sur mesure.

Des programmes seront ainsi renforcés ou créés pour permettre aux TPME de former et recruter plus facilement, notamment via une contribution publique à l’OPEX (dépenses d’exploitation) liée à l’intégration de jeunes non diplômés. L’objectif affiché est de porter le nombre de contrats d’apprentissage de 24 000 à 100 000 dès l’année prochaine.

La matinée a également été marquée par plusieurs témoignages d’entrepreneurs marocains. Moncef Belkhayat, PDG de Dislog Group, a raconté l’évolution de son entreprise, de la reprise d’une petite structure il y a vingt ans à un groupe opérant aujourd’hui dans dix pays. Il a souligné l’importance d’une stratégie de financement progressive et d’une gestion rigoureuse de la relation bancaire. Il a également invité les jeunes porteurs de projets à adopter une logique de transparence financière et à s’ouvrir à des partenaires, y compris via des opérations de capital-investissement.

Des interventions complémentaires de dirigeants tels que Mia Filali Lahlou (Pharma 5), Nourredine Zine (Zine Capital Invest), Chaibia Balbzioui Alaoui (BCSS Industrie), ou encore Soraya Sebbani (The Game Changer Company), ont permis d’illustrer la diversité des trajectoires entrepreneuriales et les défis spécifiques selon les secteurs. Qu’il s’agisse d’industrie, de services ou d’innovation, les attentes convergent sur la nécessité d’un cadre incitatif, stable et équitable.

Des dispositifs d’investissement mieux ciblés

L’un des moments remarqués du Carrefour a été l’intervention de M. Ghali Skalli, Directeur général de l’Investissement au ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques. Il a présenté en détail le dispositif d’accompagnement dédié aux TPME, prévu par la nouvelle Charte de l’investissement. Ce dispositif, qui devrait entrer en vigueur dans les prochaines semaines, prévoit des subventions pouvant atteindre 30 % du montant d’un projet, en fonction de critères relatifs à l’emploi, au secteur d’activité et à l’implantation géographique.

Ce programme, ouvert aux entreprises réalisant entre 1 et 200 millions de dirhams de chiffre d’affaires, vise aussi les structures nouvellement créées. L’instruction des dossiers se fera au niveau régional, afin de raccourcir les délais et faciliter l’accès. Le dispositif entend offrir une réponse rapide, transparente et adaptée aux besoins du terrain, avec un nombre limité de documents requis.

Deux masterclass thématiques pour outiller les dirigeants

L’après-midi du Carrefour a été consacrée à deux sessions de formation. La première, centrée sur les mécanismes de financement, a passé en revue les dispositifs disponibles pour les petites entreprises, allant du crédit classique aux solutions de financement participatif, en passant par les garanties publiques et le microcrédit.

La seconde masterclass a porté sur l’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus d’entreprise, avec des cas pratiques adaptés aux contraintes des TPME. Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de sensibiliser et former les dirigeants à ces technologies pour améliorer leur compétitivité.

À travers cette première édition du Carrefour de la TPME, la CGEM ambitionne de créer un espace pérenne de dialogue entre les institutions publiques, les entreprises et les acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Elle entend consolider son rôle d’interface et de soutien opérationnel, en mettant à disposition des TPME des outils concrets, allant du plaidoyer auprès des pouvoirs publics à des services d’accompagnement personnalisés.

Selim Benabdelkhalek

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Industrie décarbonée: Mezzour et Sekkouri plaident pour une transition inclusive et compétitive https://lnt.ma/industrie-decarbonee-mezzour-et-sekkouri-plaident-pour-une-transition-inclusive-et-competitive/ Thu, 15 May 2025 09:46:48 +0000 https://lnt.ma/?p=529734 La transition vers une industrie décarbonée au Maroc s’impose désormais comme un axe stratégique de développement économique, environnemental et social. À l’occasion de l’ouverture de la 2ᵉ édition du forum REACT – Sustainable Industry Forum Meeting à Rabat, les ministres Ryad Mezzour et Younes Sekkouri ont détaillé les enjeux de cette transformation, qui dépasse la […]

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La transition vers une industrie décarbonée au Maroc s’impose désormais comme un axe stratégique de développement économique, environnemental et social. À l’occasion de l’ouverture de la 2ᵉ édition du forum REACT – Sustainable Industry Forum Meeting à Rabat, les ministres Ryad Mezzour et Younes Sekkouri ont détaillé les enjeux de cette transformation, qui dépasse la seule question énergétique.

Pour Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, la décarbonation passe aussi par la réduction de l’empreinte non énergétique, à travers la circularité des ressources, l’efficacité hydrique et la sobriété en matières premières. « Le Maroc dispose, pour la première fois, d’une énergie abondante et abordable, mais la véritable contrainte actuelle réside dans les capacités d’infrastructure à la transporter », a-t-il averti, appelant à intensifier les investissements dans ce domaine.

De son côté, Mohamed Ouhmed, secrétaire général par intérim au ministère de la Transition énergétique, a rappelé que la stratégie nationale prévoit une réduction de 20 % de la consommation énergétique d’ici 2030, en plus d’un recours accru aux énergies renouvelables et au gaz naturel. Il a souligné le rôle central que jouera l’hydrogène vert dans la décarbonation profonde du tissu industriel, avec la structuration en cours de l’« offre Maroc ».

Sur le volet social, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique et de l’Emploi, a mis l’accent sur les opportunités indirectes que génère cette transformation industrielle. Bien que le secteur ne soit pas un fort créateur d’emplois directs, il devrait induire, selon lui, près de 400.000 emplois sur dix ans. Il a également insisté sur l’urgence de former des compétences adaptées, citant les trois instituts spécialisés implantés à Oujda, Tanger et Ouarzazate, capables d’accueillir 1.500 apprenants dans des métiers liés à la conception, à la maintenance et à l’implémentation de technologies vertes.

Mohamed Fikrat, président du Directoire du Crédit Agricole du Maroc, a quant à lui rappelé l’importance d’une approche intégrée, articulant financement, innovation, transition énergétique, sécurité alimentaire et gestion durable des ressources naturelles.

Enfin, Seyni Nafo, représentant du Fonds vert pour le climat, a exprimé la volonté de son organisation d’accompagner le Maroc sur des projets innovants dans le domaine de l’hydrogène vert et de la mobilité électrique.

Organisé par H2O Hub sous l’égide des ministères de l’Industrie et de la Transition énergétique, le forum REACT s’affirme comme une plateforme nationale de réflexion collective autour des enjeux de la transition industrielle, de la sobriété carbone et de l’innovation circulaire.

 

LNT avec Map

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Mezzour: l’intégration locale, moteur de l’essor industriel marocain https://lnt.ma/mezzour-lintegration-locale-moteur-de-lessor-industriel-marocain/ Thu, 15 May 2025 09:14:48 +0000 https://lnt.ma/?p=529712 L’intégration locale et le développement d’écosystèmes industriels constituent les piliers fondamentaux de l’essor industriel du Maroc, a affirmé, mercredi à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. « Notre choix d’ouverture économique nous permet aujourd’hui d’accéder à un marché potentiel de 2,6 milliards de personnes grâce aux accords de libre-échange, transformant profondément notre […]

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L’intégration locale et le développement d’écosystèmes industriels constituent les piliers fondamentaux de l’essor industriel du Maroc, a affirmé, mercredi à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.

« Notre choix d’ouverture économique nous permet aujourd’hui d’accéder à un marché potentiel de 2,6 milliards de personnes grâce aux accords de libre-échange, transformant profondément notre tissu industriel », a dit M. Mezzour lors d’une conférence-débat tenue à l’initiative de « La Vie Eco ».

Cette transformation, a-t-il détaillé, s’appuie sur quatre leviers essentiels, à savoir l’investissement dans les infrastructures, la création des zones d’accélération industrielle offrant un climat des affaires simplifié, le développement des formations adaptées aux nouveaux métiers et la structuration des écosystèmes de fournisseurs pour augmenter la compétitivité.

« L’exemple du secteur pneumatique illustre parfaitement cette évolution. Nous sommes passés d’une production de 150.000 pneus destinés au marché local à une capacité de 12 millions de pneus majoritairement pour l’exportation », a indiqué M. Mezzour.

De son côté, Mohamed Bachiri, président de la Commission développement industriel à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et directeur du Groupe Renault Maroc, a présenté des résultats concrets dans le secteur automobile. « Nous avons produit 413.000 voitures l’année dernière, contre seulement 15.000 il y a quelques années, avec 270.000 véhicules exportés vers l’Europe. »

« L’intégration locale a atteint 65,5% en 2023, et nous visons 80% pour le prochain écosystème, ce qui nous placera parmi les rares pays au monde à atteindre ce niveau », a précisé M. Bachiri, ajoutant que « le volume d’achats de pièces au Maroc est passé à 2 milliards d’euros l’année dernière, avec un objectif de 30 milliards d’euros à l’horizon 2030 ».

Il a également soulevé l’enjeu de l’électrification de l’industrie automobile, révélant que la prochaine génération de véhicules, qui sera lancée en 2027-2028, intégrera des modèles électriques nécessitant la mise en place d’un écosystème de batteries avec sa propre chaîne d’intégration locale.

Pour sa part, le directeur général de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), Ali Seddiki, a mis l’accent sur les facteurs de compétitivité.

« Nous avons des centres de formation qui répondent aux meilleurs standards internationaux, et un climat des affaires qui s’est considérablement amélioré dans les zones industrielles, où l’installation d’une usine peut désormais se faire en 5 mois contre 3 ans auparavant », a-t-il relevé.

La directrice générale de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Tricha, a insisté, quant à elle, sur l’importance de la formation professionnelle comme levier stratégique pour soutenir la montée en gamme de l’industrie marocaine.

Elle a également souligné le rôle crucial de l’innovation dans les filières de formation, rappelant que l’OFPPT a intégré de nouveaux modules liés à l’industrie 4.0, à l’intelligence artificielle et aux technologies vertes pour préparer les jeunes à l’industrie de demain.

Cette approche proactive, a noté Mme Tricha, permet d’anticiper les mutations du marché et de garantir l’employabilité des lauréats de l’OFPPT qui entend renforcer davantage les partenariats avec le secteur privé pour mieux arrimer l’offre de formation aux besoins concrets des entreprises.

Organisée en partenariat avec les groupes Orange et Akdital, cette conférence-débat a été placée sous le thème « Les nouvelles industries du Royaume ».

 

LNT avec Map

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Logismed 2025, pour accompagner les mutations de la logistique nationale https://lnt.ma/logismed-2025-pour-accompagner-les-mutations-de-la-logistique-nationale/ Wed, 14 May 2025 14:50:53 +0000 https://lnt.ma/?p=529691 La 12e édition du Salon International du Transport et de la Logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) a ouvert ses portes à Casablanca, sous le thème : « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Placé sous le […]

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La 12e édition du Salon International du Transport et de la Logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) a ouvert ses portes à Casablanca, sous le thème : « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Placé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, l’événement ambitionne de positionner le Maroc en acteur logistique majeur à l’échelle régionale et continentale.

Lors de la cérémonie d’ouverture, présidée par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, le président du salon, Ali Berrada, a souligné l’importance de cette plateforme pour accompagner les mutations structurelles que connaît la logistique nationale. Avec près de 150 exposants, dont un quart venus de l’international, et plus de 6.000 visiteurs attendus, Logismed 2025 se veut un espace de réflexion, de synergies et de coopération entre les professionnels du secteur.

Parmi les moments forts de cette édition, la présentation du projet de zone logistique de Zenata, portée par l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL), a attiré l’attention. Son directeur général, Ghassane El Machrafi, a expliqué que ce projet, étendu sur 380 hectares, vise à décongestionner Casablanca en proposant des infrastructures de stockage en périphérie, connectées directement au port.

Cette initiative répond à une double nécessité : rationaliser les flux logistiques dans une métropole qui génère plus de 30 % du PIB national, tout en anticipant les besoins futurs liés à la croissance démographique et à la transformation des modes de consommation. L’appel d’offres pour le démarrage des travaux est imminent, a précisé M. El Machrafi.

Le secteur privé a également été représenté lors des échanges. Mohamed Talal, PDG du groupe La Voie Express, a appelé à une meilleure prise en compte des professionnels dans la définition des politiques publiques. Il a notamment insisté sur l’importance d’adapter la logistique urbaine à l’essor du commerce électronique, tout en améliorant la gestion des flux liés au commerce traditionnel, encore largement dominé par les petits détaillants.

Même son de cloche du côté de Moncef Belkhayat, président de H&S Invest Holding, qui a plaidé pour une concertation renforcée entre les autorités locales et les opérateurs. Il a proposé des solutions concrètes comme la gestion nocturne des livraisons pour réduire la congestion urbaine ou encore l’adaptation des normes logistiques aux standards internationaux.

La logistique portuaire au centre de la dynamique nationale

Intervenant dans le même panel, la directrice stratégie et développement de l’Agence Nationale des Ports (ANP), Asmaa Karboub, a rappelé le rôle central du port de Casablanca dans le commerce extérieur. Celui-ci assure près de 30 % du trafic maritime national et gère une large part des exportations de phosphate et des importations céréalières.

Mme Karboub a insisté sur les enjeux de coordination entre la logistique portuaire et les flux urbains, alors que plus de 5.000 camions transitent chaque jour par Casablanca, avec des pics allant jusqu’à 11.000 véhicules. Elle a également souligné les perspectives offertes par le positionnement stratégique du Maroc dans les échanges atlantiques, notamment avec les pays d’Afrique de l’Ouest.

Logismed se présente comme un rendez-vous stratégique, à un moment où le Royaume renforce sa politique logistique à travers des projets structurants et une adaptation aux exigences technologiques, environnementales et économiques. Plusieurs thématiques seront abordées durant les trois jours du salon, notamment l’intégration de l’intelligence artificielle dans la chaîne d’approvisionnement, la décarbonation du transport, l’impact de la Coupe du monde 2030 sur les infrastructures logistiques, et l’émergence de nouveaux modèles de distribution urbaine.

L’événement comprend également des initiatives comme Les Rencontres du Digital by Portnet, Les Rendez-vous d’Affaires, un Espace Emploi & Compétences et un Espace Innovation, reflétant l’engagement à faire de Logismed un levier de compétitivité et d’attractivité pour la supply chain marocaine.

En parallèle, le vice-président du conseil communal de Casablanca, Abderrahim Outass, a évoqué l’évolution des mentalités en matière de mobilité, citant les avancées réalisées depuis le lancement du tramway en 2012. Il a évoqué le projet de Réseau Express Régional (RER), dont le budget atteint déjà 8 milliards de dirhams, comme un axe structurant pour améliorer les flux de marchandises et de personnes à l’horizon 2030.

Les interventions ont convergé vers la nécessité d’actualiser le cadre réglementaire, d’améliorer la coordination entre les acteurs publics et privés, et de promouvoir l’innovation technologique pour faire face aux nouveaux défis. Le salon intervient ainsi comme une étape décisive dans l’élaboration d’une vision logistique renouvelée, alignée sur les ambitions économiques et géostratégiques du Royaume.

LNT

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ONMT–Transavia : cap sur une croissance record de l’offre aérienne https://lnt.ma/onmt-transavia-cap-sur-une-croissance-record-de-loffre-aerienne/ Wed, 14 May 2025 10:33:36 +0000 https://lnt.ma/?p=529658 L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM, ont annoncé, mercredi, un renforcement significatif de l’offre aérienne au départ de la France à partir de l’hiver 2025. Ce partenariat, déjà fructueux, se poursuit avec un plan ambitieux qui vise à accroître de 30% la capacité vers le Maroc, […]

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L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM, ont annoncé, mercredi, un renforcement significatif de l’offre aérienne au départ de la France à partir de l’hiver 2025.

Ce partenariat, déjà fructueux, se poursuit avec un plan ambitieux qui vise à accroître de 30% la capacité vers le Maroc, avec l’ajout de 14 nouvelles routes et plus de 130.000 sièges supplémentaires, consolidant ainsi la position du Maroc en tant que première destination pour les voyageurs français, indique un communiqué de l’ONMT.

La prochaine saison hiver 2025-2026 marque un nouveau jalon, avec un développement encore plus vaste et diversifié des liaisons aériennes entre la France et le Maroc, relève le communiqué, notant que pour l’été 2025, Transavia avait déjà augmenté sa capacité de 13%, avec un total de plus de 712.000 sièges.

Selon la même source, l’objectif est de connecter plus solidement les régions marocaines, élargir l’accès, et soutenir la dynamique touristique nationale sur toute l’année.

Ce nouveau plan de développement acte une croissance de +30% de l’offre vers le Maroc, estime l’ONMT, soulignant qu’Agadir, Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Dakhla, Errachidia… vont voir leur attractivité renforcée grâce à une desserte directe depuis des bassins émetteurs importants en France : Rennes, Lille, Biarritz, Brest, Deauville, Montpellier, Toulouse, Marseille, Bordeaux, sans oublier les connexions inédites depuis Nantes et Paris.

Dakhla est propulsée sur le devant de la scène grâce à deux nouveaux vols directs au départ de Marseille et Bordeaux. Ouarzazate se verra pour sa part bénéficier de deux vols direct hebdomadaire au départ de Paris.

Essaouira s’offre, quant à elle, un retour en force sur le radar du tourisme international avec un lien direct depuis Nantes, tandis que Marrakech s’établit comme une plaque tournante régionale avec l’ouverture de liaisons vers Berlin et Venise.

Autre nouveauté, Agadir devient un hub majeur avec une base saisonnière dédiée et un grand nombre de nouvelles routes et Marrakech voit sa base renforcée par deux avions.

A noter, c’est pour Transavia une première de baser ses avions en dehors du sol français.

Avec ce développement, le Maroc devient la destination numéro 1 en termes de sièges-kilomètres offerts par Transavia, un indicateur clé de l’utilisation des ressources aériennes de la compagnie. L’objectif est d’accroître l’attractivité du Maroc tout en désaisonnalisant les opérations et en diversifiant l’offre.

Le partenariat ONMT-Transavia repose sur une vision stratégique qui vise à soutenir l’essor des destinations marocaines tout au long de l’année, en rendant le pays encore plus accessible à un large public européen.

Pour accompagner cette croissance, des actions de communication et de marketing ciblées seront mises en place, afin d’améliorer la notoriété des destinations marocaines et de garantir un taux de remplissage optimal.

Ce partenariat marque ainsi une étape décisive dans la transformation de l’offre aérienne marocaine, et témoigne de l’engagement continu de l’ONMT pour la promotion et le développement du tourisme au Maroc.

 

LNT avec Map

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Emploi, dialogue social, Sekkouri fait le point à un an des élections https://lnt.ma/emploi-le-gouvernement-vise-une-baisse-du-chomage-en-2025/ Wed, 14 May 2025 10:03:59 +0000 https://lnt.ma/?p=529643 Le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour améliorer les indicateurs du marché du travail et ramener le taux de chômage à des niveaux jugés « raisonnables » au cours de l’année 2025. C’est ce qu’a affirmé, mardi à la Chambre des conseillers, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et […]

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Le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour améliorer les indicateurs du marché du travail et ramener le taux de chômage à des niveaux jugés « raisonnables » au cours de l’année 2025. C’est ce qu’a affirmé, mardi à la Chambre des conseillers, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, en réponse à deux questions orales sur les orientations de la politique publique de l’emploi.

Le ministre a qualifié la stratégie gouvernementale en matière d’emploi d’« ambitieuse et réaliste », précisant qu’elle repose sur trois axes principaux. Le premier concerne le soutien à l’investissement privé, notamment par le biais du décret relatif à l’appui aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), ciblant les projets inférieurs à 50 millions de dirhams. Selon M. Sekkouri, cette mesure devrait générer entre 40 000 et 50 000 emplois durables, contribuant ainsi à la stabilité sociale et professionnelle.

Le deuxième axe porte sur la révision du cadre législatif du travail, dans le cadre d’un dialogue social annoncé pour l’automne prochain. Ce chantier devrait permettre, selon le ministre, d’aborder des problématiques structurelles, de corriger certaines inégalités subies par des catégories de travailleurs vulnérables et de mieux adapter la législation aux réalités économiques actuelles.

Le troisième levier identifié par le gouvernement concerne les politiques actives de l’emploi. À ce titre, la loi de finances 2025 introduit une nouveauté : les jeunes sans diplôme pourront désormais bénéficier des dispositifs de soutien public destinés aux entreprises, ce qui représente, selon le ministre, « une mesure essentielle pour élargir l’accès à l’emploi formel à une frange importante de la population ».

Sur un autre registre, le Code du travail fera l’objet d’une large concertation à la rentrée, a annoncé M. Sekkouri, soulignant que ce dialogue se déroulera dans le cadre du respect des engagements pris dans l’accord d’avril 2024. Il s’agira notamment d’aborder la question des nouvelles formes d’emploi, comme celles des livreurs informels, actuellement exclus du droit du travail, ou encore du télétravail, afin de permettre une meilleure inclusion territoriale des jeunes actifs.

Le ministre a également évoqué la régulation du secteur de la sécurité privée, souvent évoqué dans les discussions sur les conditions de travail. Par ailleurs, un projet de loi encadrant le droit syndical sera soumis au débat, dans le but d’améliorer la représentativité et de clarifier le fonctionnement des structures syndicales.

Concernant la session d’avril 2025 du dialogue social, M. Sekkouri a salué le caractère « responsable et équilibré » des discussions, tout en notant que des avancées restent à réaliser pour certaines catégories dont les conditions professionnelles nécessitent encore des ajustements.

Le ministre a rappelé que le budget alloué au dialogue social dans le secteur public s’élève à 45 milliards de dirhams, témoignant, selon lui, de la volonté du gouvernement d’apporter des réponses concrètes dans un cadre institutionnel « digne d’un État moderne ».

LNT

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Maroc-USA : Washington célèbre le leadership marocain en Amérique https://lnt.ma/maroc-usa-washington-celebre-le-leadership-marocain-en-amerique/ Wed, 14 May 2025 09:12:26 +0000 https://lnt.ma/?p=529634 L’Etat de Washington vient d’accueillir une cérémonie de distinction exceptionnelle organisée par le Réseau Maroco-Américain, en hommage à plusieurs entreprises maroco-américaines et afro-américaines qui se sont illustrées par leurs réussites dans les domaines de l’entrepreneuriat, de la cybersécurité, de la technologie et des affaires. Cet événement, qui a réuni des personnalités influentes du monde des […]

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L’Etat de Washington vient d’accueillir une cérémonie de distinction exceptionnelle organisée par le Réseau Maroco-Américain, en hommage à plusieurs entreprises maroco-américaines et afro-américaines qui se sont illustrées par leurs réussites dans les domaines de l’entrepreneuriat, de la cybersécurité, de la technologie et des affaires.

Cet événement, qui a réuni des personnalités influentes du monde des affaires, des universitaires, des experts en technologie ainsi que des représentants des communautés marocaine et africaine, s’est transformé en une plateforme riche en expériences inspirantes et en débats stratégiques sur la réalité et les défis de l’entrepreneuriat dans un marché aussi compétitif que celui des États-Unis.

La rencontre s’est articulée autour de deux axes principaux : les opportunités et les défis des PME. A ce niveau, plusieurs entrepreneurs ont partagé leurs histoires de réussite, en s’arrêtant sur les premières difficultés liées à la création de leur projet et les moyens de les surmonter. Parmi les messages clés du débat figuraient l’importance de l’autonomisation par la connaissance, le développement de relations professionnelles, et le recours aux programmes de soutien offerts par les États-Unis aux nouveaux investisseurs.

Le second axe a porté sur la cybersécurité et les défis de l’ère numérique. Des experts en sécurité de l’information ont évoqué ce qu’ils ont qualifié de « menace silencieuse », en référence à l’augmentation des cyberattaques visant les jeunes entreprises. Ils ont souligné la nécessité d’adopter des stratégies de protection avancées et de développer une culture de cybersécurité interne chez les entrepreneurs.

La cérémonie s’est conclue par la remise de prix honorifiques à plusieurs entreprises marocaines et africaines ayant su se démarquer sur le marché américain. Cette reconnaissance a été perçue comme un hommage à leurs efforts pour soutenir l’économie locale, créer des opportunités d’emploi et valoriser l’image des diasporas africaine et marocaine en tant que sources d’innovation et de leadership au sein de la société américaine.

Cette 9ème édition annuelle s’inscrit dans une dynamique continue menée par le Réseau Maroco-Américain. Mohamed Hajjam, président du réseau, a souligné l’importance de renforcer la coopération entre les acteurs économiques marocains et américains, déclarant : « Nous croyons que ces événements ouvrent de nouvelles perspectives pour la communauté marocaine afin d’adopter une culture entrepreneuriale et de nouer des relations stratégiques avec le marché américain. »

 

H.Z

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Plantations d’agrumes, près de 40 000 ha perdus en 10 ans… https://lnt.ma/plantations-dagrumes-pres-de-40-000-ha-perdus-en-10-ans/ Wed, 14 May 2025 08:34:50 +0000 https://lnt.ma/?p=529624 La ville de Marrakech a abrité en ce début de semaine les travaux du premier Congrès National des Agrumes sous la thématique ‘‘Challenges multiples sur la filière des agrumes : quels leviers pour agir ?’’. Ce premier congrès scientifique organisé par l’interprofession Maroc Citrus fait l’état des lieux de la filière qui fait vivre, en […]

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La ville de Marrakech a abrité en ce début de semaine les travaux du premier Congrès National des Agrumes sous la thématique ‘‘Challenges multiples sur la filière des agrumes : quels leviers pour agir ?’’.

Ce premier congrès scientifique organisé par l’interprofession Maroc Citrus fait l’état des lieux de la filière qui fait vivre, en milieu rural, plus de 13 000 familles en créant 32 millions de journées de travail, auxquelles s’ajoutent les nombreux emplois créés par les 50 stations de conditionnement et les 4 usines à jus.

Cette rencontre s’inscrit dans un contexte où la production nationale est estimée actuellement à plus de 1,5 millions de tonnes, dont les deux tiers alimentent le marché local et le tiers restant est exporté. Mais avec plus de 500 000 tonnes exportées, la filière a été fortement impactée par la sécheresse au cours des quinze dernières années. En effet, frappée de plein fouet par le stress hydrique, la filière a ainsi dû procéder à un arrachage massif. Par conséquent, depuis 2016, la filière a perdu près de 30% de sa superficie, repassant à une surface inférieure à celle de 2016 avec 91.342 ha en 2024.

Cependant, si le secteur agrumicole a vu baisser drastiquement sa superficie exploitée et sa production reculer à 1,5 millions de tonnes, les professionnels expliquent qu’aujourd’hui, le verger agrumicole marocain est jeune et équilibré en variété, avec 50% du vergers ayant moins de 15 ans, et se caractérise par des produits de qualité avec une forte valeur ajoutée. Et de poursuivre dans le même sens qu’après l’engouement des années 2010-2016, porté par l’accès aux terres Sodea dans le cadre du PPP ainsi que par la stratégie et les mesures d’accompagnement du PMV, la filière agrumicole s’était retrouvée face à une surproduction, dépassant les capacités de conditionnement et de commercialisation. Les superficies exploitées étaient ainsi passées de 98.000 ha en 2010 à plus de 128.000 ha en 2016, faisant grimper la production totale de la filière de 1,642 millions de tonnes à 2,619 millions de tonnes.

Autre défi et non des moindres, la vive concurrence à l’export a forcé la filière, après l’entrée des produits égyptiens et turques sur le marché russe, à une nouvelle fois se réinventer en allant à la conquête de nouveaux marchés : « La forte baisse du marché russe a ainsi agi comme un levier de mise à niveau dans l’ensemble de la chaîne de valeur des agrumes marocains. Les opérateurs marocains ont dû réorienter leur stratégie d’exportation vers des marchés plus exigeants en termes de qualité, de traçabilité et de certifications entraînant des avancées majeures notamment en montée en gamme et en généralisation des certifications », tient à préciser M. Bennani Smires Kacem, président de Maroc Citrus, pour qui le soutien de l’Etat annoncé récemment reste insuffisant au vu de l’écart de prix de vente entre le Maroc et l’Égypte. Et de rappeler que la filière dispose néanmoins d’une opportunité pour regagner des parts de marché à l’export : « En effet, le Brésil, plus grand producteur d’oranges au monde, a été touché par le virus du Greening et a perdu une partie de ses capacités de production. Cette baisse a fait grimper les prix du concentré d’orange dans le monde de manière impressionnante et a conduit les Égyptiens à détourner une partie de leurs oranges de bouche vers les usines de transformation pour le jus, libérant une place potentielle pour les exportateurs nationaux ».

Sur un autre registre, le déficit hydrique, amené à durer, donne lieu à une incertitude intense pour les opérateurs de la filière et génère inquiétude et risques : « Il y a donc lieu aujourd’hui de se mobiliser collectivement, pouvoirs publics et professionnels, pour élaborer ensemble un plan destiné à assurer la sauvegarde de la filière et lui garantissant un accès durable à la ressource hydrique avec davantage de projets de dessalement et la mise en place d’autoroutes de l’eau », dit-on auprès des professionnels.

Parmi les principaux problèmes identifiés lors de ce premier congrès se trouve le morcellement excessif des terres agricoles, la faible organisation des producteurs, et l’asymétrie de pouvoir de négociation avec les distributeurs, ce qui génère une dépendance vis-à-vis des intermédiaires et allonge les circuits de commercialisation, se traduisant par une augmentation des coûts pour les consommateurs finaux. De plus, le secteur souffre de pratiques spéculatives dans les marchés de gros, où une partie significative de la production n’est pas correctement valorisée, limitant ainsi la compétitivité sur les marchés internationaux.

Pour ce qui est du verger d’agrumes, les tendances baissières sont constatées dans toutes les catégories, soit -33% en petits fruits et -22% en oranges. Le résultat de 2025 reste probablement surévalué, car une grande partie des vergers estimés sont de très petites tailles.

H.Z

 

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Maroc–Égypte: les exportations visent 5 MMDH à l’horizon 2027 https://lnt.ma/maroc-egypte-les-exportations-visent-5-mmdh-a-lhorizon-2027/ Tue, 13 May 2025 09:38:07 +0000 https://lnt.ma/?p=529576 Les exportations marocaines vers le marché égyptien devraient enregistrer une hausse significative, passant de 755 millions de dirhams (MDH) actuellement à 5 milliards de dirhams (MMDH) à horizon 2027, a souligné, lundi à la Chambre des représentants, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira. En réponse à une question orale sur les discussions […]

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Les exportations marocaines vers le marché égyptien devraient enregistrer une hausse significative, passant de 755 millions de dirhams (MDH) actuellement à 5 milliards de dirhams (MMDH) à horizon 2027, a souligné, lundi à la Chambre des représentants, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira.

En réponse à une question orale sur les discussions Maroc-Egypte concernant la promotion des exportations marocaines, posée par le groupe du Rassemblement National des Indépendants (RNI), M. Hejira a fait savoir qu’une importante délégation marocaine, composée de plus de 40 chefs d’entreprises et exportateurs, a effectué une visite de travail en Égypte à la fin de la semaine dernière.

Cette visite, a-t-il poursuivi, a donné lieu à des résultats préliminaires notables, dont l’organisation de plus de 200 rencontres entre opérateurs économiques des deux pays, permettant de conclure des accords d’étape en vue de leur mise en œuvre à plus grande échelle à court terme.

M. Hejira a également mis en avant la forte volonté d’améliorer la balance commerciale entre le Maroc et l’Égypte, faisant remarquer que dans le secteur de l’industrie automobile, les exportations marocaines vers l’Égypte sont passées de 400 véhicules à 3.000 véhicules actuellement, avec une perspective d’atteindre 5.000 unités en 2025 et 8.000 unités à l’horizon 2026.

Pour lui, les relations commerciales entre le Maroc et l’Égypte « constituent un modèle de coopération arabe », les deux pays frères étant liés par des liens historiques et des intérêts économiques communs. M. Hejira a aussi noté que, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, cette volonté politique continue de renforcer les relations bilatérales pour un partenariat fructueux et un avenir prometteur.

 

LNT avec Map

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L’INRA et Syngenta présentent les résultats d’un partenariat axé sur la protection innovante des semences https://lnt.ma/linra-et-syngenta-presentent-les-resultats-dun-partenariat-axe-sur-la-protection-innovante-des-semences/ Mon, 12 May 2025 09:41:54 +0000 https://lnt.ma/?p=529511 L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et l’entreprise Syngenta ont présenté les résultats des essais réalisés dans le cadre de leur partenariat conclu en 2021. Portée par une volonté commune d’amélioration de la productivité agricole, cette collaboration s’est inscrite dans les objectifs de la stratégie « Génération Green 2020 – 2030 » du Maroc, […]

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L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et l’entreprise Syngenta ont présenté les résultats des essais réalisés dans le cadre de leur partenariat conclu en 2021. Portée par une volonté commune d’amélioration de la productivité agricole, cette collaboration s’est inscrite dans les objectifs de la stratégie « Génération Green 2020 – 2030 » du Maroc, notamment en matière de souveraineté alimentaire et de durabilité des pratiques agricoles.

Engagé pour une durée de trois ans, le programme a porté sur le développement et l’évaluation de solutions de protection des semences de blé et de féverole, deux cultures clés pour l’alimentation au Maroc. Les essais ont été menés sur trois sites pilotes : Saïs, Zaïr et Chaouia. Ils ont permis de comparer différentes technologies et formules, en particulier lors des phases précoces de développement des cultures.

Les premiers résultats indiquent que certaines solutions testées présentent un fort potentiel en matière de protection phytosanitaire et d’amélioration des rendements. Ces conclusions ont été obtenues à travers une approche expérimentale rigoureuse, intégrant des observations en conditions réelles sur plusieurs campagnes agricoles.

La collaboration entre l’INRA et Syngenta illustre l’intérêt de renforcer les liens entre recherche publique et secteur privé. Elle vise à accompagner la transition du secteur agricole vers des pratiques plus résilientes, plus rentables et adaptées aux défis actuels, notamment le changement climatique et la pression sur les ressources.

Ce partenariat s’inscrit également dans une logique de transfert de technologies et de valorisation de la recherche appliquée. Il contribue à la mise en œuvre de solutions innovantes directement accessibles aux producteurs et s’aligne avec les efforts nationaux pour réduire la dépendance aux importations de céréales.

Un second programme de collaboration, portant cette fois sur les solutions biologiques, est en cours de finalisation et devrait être clôturé d’ici la fin de l’année 2025. Il témoigne de la continuité des efforts déployés en matière d’innovation agricole durable.

LNT

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Morocco Medical Expo 2025 : Les professionnels du monde de la Santé réunis à Ain Sebaâ https://lnt.ma/morocco-medical-expo-2025-les-professionnels-du-monde-de-la-sante-reunins-a-ain-sebaa/ Mon, 12 May 2025 08:57:34 +0000 https://lnt.ma/?p=529478 La nouvelle édition du Salon International de la Santé « Morocco Medical Expo » ainsi que le Forum Africain Global de la Santé « FAGS » se tiendra au Centre International d’Expositions ICEC, situé dans le complexe Sidi Mohammed à Aïn Sebaâ. Organisé sous le thème « Prévention et résilience : vers un système de […]

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La nouvelle édition du Salon International de la Santé « Morocco Medical Expo » ainsi que le Forum Africain Global de la Santé « FAGS » se tiendra au Centre International d’Expositions ICEC, situé dans le complexe Sidi Mohammed à Aïn Sebaâ.

Organisé sous le thème « Prévention et résilience : vers un système de santé durable », ce rendez-vous se veut en parfaite adéquation avec la stratégie gouvernementale actuelle, visant à réformer en profondeur le système de santé national, à généraliser l’offre de soins et à valoriser les acquis du chantier royal de la protection sociale, dit-on auprès des organisateurs pour qui cette édition ambitionne de rassembler l’ensemble des acteurs du secteur médical afin de consolider les avancées récentes et d’explorer les perspectives futures dans un esprit de coopération et de développement durable.

Plus de 10 000 visiteurs professionnels sont attendus, aux côtés de plus de 150 exposants couvrant des disciplines variées telles que la médecine générale, la médecine spécialisée, la biologie, la radiologie, la pharmacie et les professions paramédicales.

Cette année, la République Démocratique du Congo est le pays à l’honneur, représentée par une délégation officielle composée de 14 personnalités de premier plan.

L’événement réunira également plus de 250 figures médicales influentes, venues du Maroc et de l’étranger, parmi lesquelles des décideurs publics, des doyens de facultés de médecine et de pharmacie, des directeurs de centres hospitaliers universitaires, des présidents de sociétés savantes ainsi que des représentants institutionnels.

La dimension scientifique de cette édition sera particulièrement marquée par l’organisation du Forum Africain Mondial de la Santé – FAGS 2025 – qui proposera un programme comprenant 20 sessions scientifiques et institutionnelles, conférences et ateliers, animés par 120 intervenants de renommée nationale et internationale.

Un des temps forts de cette édition sera le tout premier Congrès International dédié à la transformation numérique et à l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé. Ce congrès, présidé par le Professeur Hicham El Medromi, chercheur à l’Université Hassan II de Casablanca et Directeur Général de l’école d’ingénieurs Supetech Santé, permettra d’aborder les nouveaux outils technologiques et leurs apports dans la modernisation du système de santé.

Sur le plan de l’exposition, la participation internationale sera particulièrement significative avec la présence d’exposants venus de plusieurs pays, dont la Chine, la France, l’Inde, l’Italie, le Pakistan, la Pologne, la République Démocratique du Congo, Taïwan et la Turquie. À ces exposants étrangers s’ajouteront les principaux acteurs marocains du secteur médical, notamment dans les domaines des équipements, des dispositifs médicaux, des mobiliers hospitaliers, des médicaments et des compléments alimentaires.

Le Dr. Saïd Afif, Président de l’Association Marocaine des Sciences Médicales et de cette édition du salon, a insisté sur la nécessité de mettre l’accent sur la formation initiale et continue des professionnels de santé, un enjeu crucial dans un contexte où le Maroc fait face au défi de la migration des médecins à l’étranger, estimée à environ 600 praticiens par an.

Imad Benjelloun, DG de la société Atelier Vita, organisatrice de l’exposition, a pour sa part exprimé son souhait de voir cette nouvelle édition attirer un public encore plus large, national et international, grâce à un programme scientifique dense et orienté vers les enjeux actuels du système de santé marocain. Ce grand rassemblement contribuera ainsi à renforcer les synergies entre les acteurs de la santé, à promouvoir l’innovation et à accompagner les réformes en cours, en cohérence avec les objectifs fixés par la plus haute autorité du pays.

 

H.Z

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Industrie : deux conventions maroco-chinoises signées à Rabat https://lnt.ma/industrie-deux-conventions-maroco-chinoises-signees-a-rabat/ Sat, 10 May 2025 18:22:15 +0000 https://lnt.ma/?p=529459 Deux accords de partenariat ont été conclus vendredi à Rabat entre des entreprises marocaines et chinoises, à l’occasion d’une rencontre officielle entre le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et une délégation chinoise conduite par le gouverneur de la province de Jiangxi, Ye Jianchun. Ces conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de […]

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Deux accords de partenariat ont été conclus vendredi à Rabat entre des entreprises marocaines et chinoises, à l’occasion d’une rencontre officielle entre le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et une délégation chinoise conduite par le gouverneur de la province de Jiangxi, Ye Jianchun. Ces conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération économique bilatérale, notamment dans les secteurs de la santé et de l’investissement financier.

Le premier accord a été signé entre Cooper Pharma, entreprise marocaine opérant dans l’industrie pharmaceutique, et Jemincare Pharmaceutical Group, acteur du secteur en Chine. L’objectif de ce partenariat est de développer des solutions thérapeutiques innovantes, de renforcer les capacités de production locale, et de favoriser les échanges technologiques entre les deux parties.

La seconde convention a été conclue entre Bank of Africa et Jiangxi Geo-engineering Investment Group. Elle reflète l’intérêt des institutions financières et industrielles chinoises pour le marché marocain et leur volonté d’utiliser le Royaume comme plateforme pour accompagner le développement économique en Afrique.

Dans une déclaration à la presse, M. Mezzour a souligné que ces deux conventions traduisent l’évolution notable des relations économiques entre les deux pays. Il a insisté sur leur contribution à deux axes prioritaires : le soutien aux investissements chinois en Afrique et le renforcement de la souveraineté sanitaire du Maroc, en particulier à travers la fabrication locale de médicaments et d’ingrédients pharmaceutiques actifs.

Ces accords, a-t-il précisé, s’inscrivent dans la continuité des orientations stratégiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de coopération solidaire avec les pays africains et de développement industriel national, notamment dans les secteurs à forte valeur ajoutée.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont salué la dynamique du partenariat sino-marocain, marqué ces dernières années par une diversification des secteurs de coopération et par l’installation croissante de groupes industriels chinois dans le Royaume. L’échange a mis en lumière l’intérêt partagé pour le développement de projets industriels conjoints et la mise en réseau des expertises respectives.

La délégation chinoise, composée de responsables institutionnels, d’opérateurs économiques et d’industriels, effectue une visite au Maroc destinée à explorer de nouvelles opportunités d’investissement et à renforcer les liens économiques entre la province de Jiangxi et le Royaume.

LNT

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Le Future of Work Forum revient à Casablanca pour réinventer le travail en Afrique https://lnt.ma/le-future-of-work-forum-revient-a-casablanca-pour-reinventer-le-travail-en-afrique/ Thu, 08 May 2025 11:32:44 +0000 https://lnt.ma/?p=529447 Les 15 et 16 mai 2025, Casablanca accueillera la seconde édition du Future of Work Forum Africa, un événement de référence pour les dirigeants, DRH, experts RH et acteurs de la transformation en Afrique. À travers une programmation dynamique et engagée, Future of Work Forum Africa 2025 propose de réfléchir collectivement à la manière de […]

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Les 15 et 16 mai 2025, Casablanca accueillera la seconde édition du Future of Work Forum Africa, un événement de référence pour les dirigeants, DRH, experts RH et acteurs de la transformation en Afrique. À travers une programmation dynamique et engagée, Future of Work Forum Africa 2025 propose de réfléchir collectivement à la manière de réinventer le travail dans un contexte marqué par des mutations profondes : technologiques, générationnelles, sociales et économiques.

Durant deux jours, les participants bénéficieront :

• de conférences de haut niveau avec des experts internationaux et africains, portés par Bank Of Africa, Capgemini, CDG, Casa Finance City, DXC-CDG, Les Eaux Minérales d’Oulmès, Microsoft et CFG,

• de témoignages inspirants de dirigeants visionnaires,

• d’ateliers pratiques sur l’IA, les soft skills, l’hybridation du travail, la marque employeur ou encore les différentes facettes de l’inclusion et sa mesurabilité,

• de moments de networking ciblé entre pairs,

• des espaces de services et de restauration avec la mise en place d’une solution de Cashless Tookeez.

Des temps forts sont prévus au programme avec :

• Le Memento institutionnel, qui met les projecteurs sur les politiques publiques en termes de Future of Work sur le continent,

• le Harmony Breakfast des DRH, un temps exclusif aux DRH du Maroc et organisé par les membres du Club des femmes DRH,

• la reconduction du Speech Challenge faisant intervenir les étudiant·es des universités et écoles de Casablanca et Rabat, les invitant à exprimer leur définition du futur du travail,

• L’EFE Connect, porté par EFE-Maroc, est un espace d’échange dédié aux besoins actuels et futurs en compétences intergénérationnelles. Il s’accompagne d’un Youth Lab, qui propose des sessions de speed-mentoring et des ateliers interactifs traitant des défis rencontrés par les jeunes et les professionnels des ressources humaines,

• la signature de la charte d’inclusion entre l’association We4She et le Club des femmes DRH,

• le lancement du 2ᵉ Livre Blanc avec la contribution de l’équipe de recherche de l’ESCA, partenaire académique de Future of Work Forum Africa.

Pourquoi participer au Future of Work Forum Africa 2025 ?

Anticiper les mutations du travail : comprendre les tendances émergentes et adapter sa stratégie RH en conséquence.

Échanger avec des pairs : profiter d’un espace de networking pour partager expériences et solutions innovantes.

S’inspirer des meilleures pratiques : découvrir des cas concrets de transformation réussie d’entreprises africaines.

Contribuer au débat : participer activement aux discussions pour façonner le futur du travail sur le continent.

Édition 2024 en chiffres :

1 100 participants représentant le Maroc, l’Algérie, le Canada, la Côte d’Ivoire, la France, la RDC, le Sénégal, l’Espagne, la Corée du Sud, la Tunisie, les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni.

Trois cofondatrices, une vision partagée : bâtir un avenir du travail qui fait sens pour l’Afrique.

À l’approche de la 2ᵉ édition du Future of Work Forum Africa (FOWFA), nous avons posé trois questions aux cofondatrices de ce rendez-vous unique. Elles nous livrent leur vision du thème de cette année, de la programmation et de ce que cette édition a de profondément inédit.

1. Pourquoi avoir choisi le thème « Harmonie, Naviguer entre tensions et synergies » ?

Wissal Assemmar, cofondatrice

Aujourd’hui, le monde du travail est traversé par des contradictions : quête de sens vs pression de performance, digitalisation vs humanité, flexibilité vs besoin de lien. En Afrique, ces tensions se vivent de façon particulièrement intense. Mais c’est aussi là que naissent des formes d’harmonie singulières, enracinées dans la culture, la résilience et l’intelligence collective. Nous avons voulu offrir un espace pour explorer ces équilibres.

2. Quels seront les temps forts de cette édition ?

Wassila Kara, cofondatrice

Le programme du FOWFA 2025 s’articule autour de quatre séquences fortes, conçues comme des accélérateurs de transformation pour repenser le travail en Afrique :

  • Réinventer l’entreprise du futur : innovation, inclusion, durabilité — et si l’Afrique traçait sa propre voie vers un modèle d’entreprise régénératif ?

  • Inclusion & politiques publiques : mobiliser les acteurs publics et privés pour bâtir un marché du travail plus juste, mobile et inclusif.

  • Métiers & IA : automatisation, compétences hybrides, nouvelles opportunités — l’IA peut-elle libérer le potentiel humain africain ?

  • Intergénérationnel : faire dialoguer expérience et jeunesse, transmission et disruption — un levier stratégique souvent sous-exploité.

Ces séquences seront portées par des keynotes, des débats, des ateliers, mais aussi des moments de respiration, de création, d’écoute… parce que l’harmonie se cultive aussi par la forme.

3. En quoi cette édition est-elle spéciale ?

Amal L. Alami, cofondatrice

Déjà par son lieu : Anfa Park Expo à Casablanca, un espace ouvert, lumineux, propice à la circulation des idées, mais aussi à la convivialité. C’était essentiel pour nous de nous placer dans ce lieu symbolisant l’harmonie entre la nature et le business.

Ensuite, par l’expérience proposée : en plus des temps de contenu, il y aura un espace de coworking, un espace de networking, un village des players, des « harmony break » et nous clôturerons l’événement par un Speech Challenge donnant la parole aux étudiant·es.

Enfin, par nos partenaires : cette édition bénéficie du soutien d’acteurs engagés comme la CDG, Capgemini, Les Eaux Minérales d’Oulmès, Bank Of Africa, DXC-CDG, Casa Finance City et l’AUDA, ce qui permet d’ancrer le forum dans des dynamiques concrètes.

 

Cdp

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La location meublée au Maroc, entre enjeux et perspectives https://lnt.ma/la-location-meublee-au-maroc-entre-enjeux-et-perspectives/ Wed, 07 May 2025 13:34:13 +0000 https://lnt.ma/?p=522545 Le Cabinet Roche et Mameri groupe Exygene, composé de trois cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim Mameri, associé expert-comptable, et M. Hakim Essadiq, associé dirigeant du réseau Maroc, ont récemment publié une étude approfondie du marché de la location meublée, en pleine mutation, à travers […]

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Le Cabinet Roche et Mameri groupe Exygene, composé de trois cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim Mameri, associé expert-comptable, et M. Hakim Essadiq, associé dirigeant du réseau Maroc, ont récemment publié une étude approfondie du marché de la location meublée, en pleine mutation, à travers ses deux principales catégories, la Location de Courte Durée (LCD) et la Location de Longue Durée (LLD). L’étude met en lumière les cadres juridique et fiscal entourant ces activités, tout en exposant les défis et opportunités qu’elles représentent pour les propriétaires, qu’ils soient particuliers, personnes physiques ou personnes morales.

Deux modèles aux caractéristiques bien distinctes

La Location de Courte Durée : flexibilité et rentabilité

La Location de Courte Durée concerne des séjours inférieurs à un mois, principalement destinés aux voyageurs de loisir ou d’affaires. Ce type de location est régi par des textes spécifiques, notamment la loi N° 61-00 pour les établissements touristiques classés, la loi N° 80-14 et son décret d’application de 2023, pour les hébergements dits « alternatifs ». Cette dernière catégorie inclut les biens non classés comme les villas, appartements ou riads, souvent proposés sur des plateformes numériques telles qu’Airbnb.

La LCD offre une grande flexibilité grâce à des outils de gestion de tarifs dynamiques permettant d’adapter rapidement les prix en fonction de la demande et de la saisonnalité. Elle séduit de nombreux propriétaires par ses rendements élevés, notamment dans les zones touristiques à forte demande. Une occupation moyenne de seulement vingt nuitées par mois peut surpasser les revenus d’une LLD sur la même période. En outre, les propriétaires disposent de leur bien à certaines périodes de l’année, un avantage non négligeable.

Cependant, la gestion de la LCD est exigeante. Elle nécessite une attention quotidienne pour la gestion des réservations, l’accueil des locataires, l’entretien des lieux, et le respect des normes réglementaires. De nombreux propriétaires délèguent ces responsabilités à des agences de conciergerie, ce qui engendre des frais pouvant atteindre un tiers des revenus bruts annuels. En parallèle, les risques de co-responsabilité civile et pénale en cas de manquement aux règles ou de comportements des locataires posent un défi de taille.

La Location de Longue Durée : stabilité et simplicité

La Location de Longue Durée repose sur un contrat de bail formel, souvent pour une durée d’un an ou plus. Elle garantit une stabilité financière grâce à des revenus réguliers et des frais de gestion réduits. Ce type de location est encadré par le Code des Obligations et des Contrats (COC), qui impose un bail écrit mentionnant les termes essentiels : durée, loyer, préavis, état des lieux, entre autres.

La LLD attire les propriétaires recherchant des revenus réguliers sans les contraintes d’une gestion opérationnelle intense. En effet, l’usure du mobilier est moins importante, et les interactions avec les locataires sont moins fréquentes. Cependant, elle est souvent perçue comme moins lucrative à court terme, notamment dans les zones où la demande pour la LCD est forte. De plus, certains locataires, bénéficiant de la stabilité offerte par la LLD, peuvent contester ou retarder les paiements, rendant la gestion parfois plus complexe.

Fiscalité : des régimes distincts et des implications majeures

Fiscalité de la LCD

En matière fiscale, les revenus issus de la Location de Courte Durée sont considérés comme une activité commerciale. Les particuliers exploitant un bien sont soumis à l’Impôt sur le Revenu (IR), tandis que les personnes morales doivent s’acquitter de l’Impôt sur les Sociétés (IS). Concernant la TVA, les établissements classés bénéficient d’un taux réduit de 10 %, alors que les hébergements alternatifs non classés sont soumis au taux normal de 20 %. En outre, les propriétaires de biens en LCD doivent collecter une taxe de séjour pour chaque nuitée, sans pour autant percevoir la taxe de promotion touristique, laquelle est réservée aux établissements touristiques classés.

La gestion des obligations fiscales et sociales constitue une charge supplémentaire. Les propriétaires sont tenus de déclarer leurs revenus locatifs et, lorsqu’ils emploient du personnel, de les inscrire à la Sécurité Sociale. Ces formalités renforcent la conformité de l’activité, mais elles impliquent également des coûts supplémentaires pour les exploitants.

Fiscalité de la LLD

Pour la LLD, les revenus locatifs sont classés comme des revenus fonciers. Ceux-ci bénéficient d’un abattement forfaitaire de 40 % sur les loyers bruts, rendant ce régime fiscal relativement simple et avantageux. Les charges liées à l’entretien du bien et aux éventuelles réparations sont également moindres par rapport à la LCD, du fait d’une usure limitée du mobilier et des équipements.

Avantages et défis comparatifs

Selon l’étude du Cabinet Roche et Mameri, le choix entre la Location de Courte Durée et la Location de Longue Durée dépend des priorités et des capacités des propriétaires. La LLD séduit par sa simplicité et sa stabilité, particulièrement prisée des investisseurs à la recherche de revenus réguliers et pérennes. En revanche, la LCD, bien que plus exigeante en termes de gestion, offre des rendements souvent supérieurs. Toutefois, elle expose les propriétaires à des coûts d’exploitation élevés, une usure accrue des biens et des responsabilités civiles et pénales supplémentaires.

Vers une régulation plus structurée

L’étude met en avant la nécessité d’une régulation claire et stricte pour encadrer le secteur de la location meublée, en particulier pour la LCD. Une réglementation équilibrée pourrait inclure une fiscalité incitative semblable au modèle de la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) en France. Cette approche viserait à encourager la déclaration complète des revenus tout en offrant des avantages fiscaux attractifs.

Ce cadre réglementaire permettrait également d’améliorer la qualité des services offerts aux locataires, de lutter contre le phénomène des « lits froids » dans les zones touristiques et de promouvoir une utilisation optimale du parc immobilier. En favorisant la formalisation des emplois liés à l’entretien et à la gestion des biens, le Maroc pourrait renforcer son offre d’hébergement touristique tout en augmentant ses recettes fiscales.

En conclusion, bien que la Location de Courte Durée et la Location de Longue Durée répondent à des besoins distincts, leur développement harmonieux dépendra d’une approche réglementaire claire et rigoureuse. En structurant ces secteurs de manière cohérente, le Maroc pourrait non seulement répondre à la demande croissante des voyageurs, mais également renforcer sa compétitivité sur la scène touristique internationale.

LNT (avec étude du Cabinet Roche et Mameri)

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Le Maroc à l’honneur au Forum Europe-Afrique de Marseille https://lnt.ma/le-maroc-a-lhonneur-au-forum-europe-afrique-de-marseille/ Wed, 07 May 2025 11:03:13 +0000 https://lnt.ma/?p=529356 La 4ᵉ édition du Forum Europe-Afrique s’est ouverte ce mardi au Palais du Pharo à Marseille, avec le Maroc comme pays invité d’honneur et autour de la thématique « Innovons ensemble ». La délégation marocaine est conduite par plusieurs membres du gouvernement, parmi lesquels Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, Leila Benali, ministre […]

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La 4ᵉ édition du Forum Europe-Afrique s’est ouverte ce mardi au Palais du Pharo à Marseille, avec le Maroc comme pays invité d’honneur et autour de la thématique « Innovons ensemble ».

La délégation marocaine est conduite par plusieurs membres du gouvernement, parmi lesquels Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, et Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement. Sont également présents Samira Sitaïl, ambassadrice du Maroc en France, ainsi que plusieurs responsables d’institutions économiques nationales comme la CGEM, l’AMDIE, Tanger Med et Casablanca Finance City.

Une ouverture placée sous le signe du partenariat euro-africain

La séquence inaugurale a été consacrée à une présentation du Maroc en tant que pays d’honneur. À cette occasion, le ministre Karim Zidane a souligné la dynamique de transformation de l’investissement au Maroc, portée par une réforme structurelle engagée sous l’impulsion du Roi Mohammed VI. Il a rappelé l’entrée en vigueur de la nouvelle Charte de l’investissement en 2023, qui vise à encourager les projets à forte valeur ajoutée, générateurs d’emplois et favorisant un développement territorial équilibré.

M. Zidane a indiqué que 191 projets ont été validés dans le cadre de cette nouvelle gouvernance, représentant plus de 31 milliards d’euros d’engagements et environ 150 000 emplois, dont 85 % sont en cours de réalisation. Le ministre a par ailleurs mis en avant le positionnement du Maroc comme acteur stratégique dans le domaine des énergies renouvelables. Il a évoqué l’« Offre Maroc » pour l’hydrogène vert, publiée en 2023, qui a suscité un fort intérêt de la part du secteur privé international, avec six projets majeurs validés à ce jour pour un montant global de 32 milliards d’euros.

La ministre Leila Benali est revenue sur les fondements de la stratégie énergétique nationale. Elle a rappelé les investissements massifs réalisés au cours des deux dernières décennies dans le domaine des infrastructures énergétiques, qui ont permis au Maroc de produire une électricité renouvelable compétitive, à un coût inférieur d’un tiers par rapport à certaines centrales nucléaires européennes. La ministre a également mis en avant les perspectives liées à la production d’hydrogène vert, de méthanol et d’ammoniac thermique, destinés notamment aux flottes maritimes internationales.

Mme Benali a insisté sur la nécessité d’intégrer les chaînes de valeur des minerais stratégiques dans les politiques de transition énergétique. Le Maroc, selon elle, travaille à la mise en place d’un cadre normatif commun avec ses partenaires africains et internationaux, afin de garantir la durabilité et la traçabilité des matières premières nécessaires à la transition verte.

Une coopération économique fondée sur des réalisations concrètes

Le ministre du Transport, Abdessamad Kayouh, a pour sa part illustré la profondeur des relations franco-marocaines à travers des projets d’infrastructure emblématiques. Il a évoqué le lancement récent de la deuxième ligne à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech, réalisée avec la participation de plusieurs entreprises françaises, dont le groupe Alstom. Ce projet, d’une longueur de 430 kilomètres, s’inscrit dans le prolongement de la première LGV Tanger-Kénitra, déjà opérationnelle.

Le ministre a également rappelé la coopération dans le secteur industriel, citant l’exemple des usines Renault à Tanger et Stellantis à Kénitra, qui ont contribué à structurer un écosystème automobile intégré au sein du tissu industriel marocain. Il a mentionné la récente acquisition par Airbus de l’usine Spirit AeroSystems à Casablanca, intégrée désormais à la plateforme industrielle mondiale de l’avionneur européen.

Sur le plan portuaire et logistique, M. Kayouh a cité le partenariat entre Marsa Maroc et le groupe CMA CGM pour l’exploitation d’un terminal à Nador West Med. Il a également insisté sur la qualité des infrastructures logistiques et la densité des liaisons aériennes et maritimes entre les deux pays, soulignant le rôle du Maroc comme plateforme de distribution au croisement des chaînes de valeur africaines et européennes.

Des perspectives d’intégration économique renforcée

Le directeur général de l’AMDIE, Ali Seddiki, a mis l’accent sur la vision stratégique portée par le Maroc pour renforcer les liens entre l’Europe et l’Afrique. Il a souligné l’importance d’une coopération fondée sur l’exemplarité, le partage de savoir-faire et l’intégration sud-sud. Pour M. Seddiki, le Maroc illustre par sa trajectoire économique la possibilité d’un développement structuré, fondé sur la stabilité, la rigueur budgétaire et l’engagement en faveur d’une croissance durable.

Chakib Alj, président de la CGEM, a rappelé l’intensification des relations économiques franco-marocaines depuis la visite du président Emmanuel Macron à Rabat en 2024. Il a mis en évidence l’interdépendance entre les deux économies, la France étant le premier investisseur étranger au Maroc et l’un de ses principaux partenaires commerciaux. M. Alj a présenté la Coupe du Monde 2030 comme une opportunité catalytique pour renforcer les investissements dans les infrastructures et moderniser les systèmes économiques régionaux.

Samira Sitaïl, ambassadrice du Royaume en France, a insisté sur la nécessité d’instaurer une relation euro-africaine fondée sur des principes d’équité, de confiance mutuelle et de responsabilité partagée. Elle a souligné l’engagement constant du Maroc en faveur de l’Afrique, rappelant que le Souverain a effectué plus de 50 visites officielles sur le continent et que le Royaume a signé plus de 1 500 accords de coopération avec ses partenaires africains.

La diplomate a également mis en avant l’Initiative Atlantique pour les pays du Sahel, lancée par le Maroc, comme illustration concrète de cette volonté d’agir pour une Afrique stable, souveraine et prospère.

Les différentes interventions ont convergé vers une même idée : celle d’un corridor économique structurant entre l’Europe et l’Afrique, avec le Maroc comme point de jonction. Cette perspective est soutenue par la densité des infrastructures marocaines, la compétitivité énergétique, l’environnement des affaires et les accords de libre-échange conclus avec plus de 50 pays.

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Baraka : le BTP a généré 52.000 emplois au T1-2025 https://lnt.ma/baraka-le-btp-a-genere-52-000-emplois-au-t1-2025/ Wed, 07 May 2025 10:26:57 +0000 https://lnt.ma/?p=529343 Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a affirmé, mardi à Rabat, que le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) a contribué à la création de 52.000 opportunités d’emploi, au premier trimestre de l’année 2025, témoignant ainsi du dynamisme de ce secteur. Dans une déclaration à la presse en marge de […]

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Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a affirmé, mardi à Rabat, que le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) a contribué à la création de 52.000 opportunités d’emploi, au premier trimestre de l’année 2025, témoignant ainsi du dynamisme de ce secteur.

Dans une déclaration à la presse en marge de la 4ème réunion présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et consacrée au suivi de la mise en œuvre de la feuille de route du secteur de l’emploi, M. Baraka a souligné que conformément aux Hautes Orientations Royales, les grands chantiers engagés par le gouvernement contribuent à la création de nombreuses opportunités d’emploi, notant que l’objectif de cette réunion est d’examiner les moyens de renforcer et de renforcer l’offre d’emploi à travers ces chantiers.

Et d’ajouter que cette rencontre avait également pour objectif l’opérationnalisation de la feuille de route relative à la création d’emplois, notamment dans le cadre des préparatifs liés à l’organisation de la Coupe du Monde de football 2030.

Il a, à cet égard, mis en exergue les secteurs concernés, en particulier le BTP, le soutien direct à l’habitat, les plans régionaux de développement, ainsi que le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation à l’horizon 2027.

 

LNT avec Map

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Tribune libre : Le BPO, moteur discret de la souveraineté économique du Maroc https://lnt.ma/tribune-libre-le-bpo-moteur-discret-de-la-souverainete-economique-du-maroc/ Wed, 07 May 2025 10:03:23 +0000 https://lnt.ma/?p=529335 Par Yassine Guerraoui, Directeur de la communication de Foundever Maroc   Alors que le Maroc s’emploie à renforcer sa compétitivité dans un monde régi par la technologie, la data et la réactivité opérationnelle, un levier discret mais stratégique mérite d’être réévalué à sa juste mesure, celui du BPO, ou Business Process Outsourcing. À l’heure où […]

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Par Yassine Guerraoui, Directeur de la communication de Foundever Maroc

 

Alors que le Maroc s’emploie à renforcer sa compétitivité dans un monde régi par la technologie, la data et la réactivité opérationnelle, un levier discret mais stratégique mérite d’être réévalué à sa juste mesure, celui du BPO, ou Business Process Outsourcing. À l’heure où le Royaume bâtit une économie fondée sur le savoir et la valeur ajoutée, les activités d’externalisation apparaissent comme un maillon essentiel d’un modèle économique plus autonome, plus résilient et plus inséré dans les flux mondiaux.

Une industrie d’exportation à part entière

Avec plus de 100 000 emplois directs et des milliers d’emplois indirects, le BPO ne relève plus d’un simple segment d’appoint. C’est une industrie à part entière, dont la contribution dépasse largement le cadre des services téléphoniques ou du support client. Aujourd’hui, le secteur génère des revenus en devises, alimente la balance commerciale en prestations à haute valeur ajoutée, et positionne le Maroc comme un acteur de l’économie tertiaire internationale avec qui il faut compter.

Cette évolution s’inscrit dans une dynamique régionale. Face à la volatilité des chaînes d’approvisionnement industrielles et aux impératifs de souveraineté numérique, de nombreuses entreprises européennes se tournent vers des partenaires de proximité, culturellement et géographiquement compatibles, pour externaliser des fonctions stratégiques. Le Maroc, fort de son multilinguisme, de sa stabilité macroéconomique et de sa jeunesse qualifiée, s’affirme dans ce contexte comme une plateforme d’externalisation fiable, performante et évolutive.

Souveraineté numérique : un enjeu qui dépasse la technique

Le BPO participe aussi, de manière structurelle, à la consolidation de la souveraineté numérique du Royaume. Il permet la montée en compétence des talents dans des domaines sensibles – cybersécurité, gestion de la donnée, intelligence artificielle appliquée – tout en renforçant la capacité du pays à maîtriser les flux d’information stratégiques.

Ce n’est pas un hasard si le secteur attire des clients de plus en plus exigeants, issus de l’assurance, de la finance ou du e-commerce. Cette confiance témoigne d’un niveau de maturité et de conformité qui crédibilise le Maroc sur le marché global des services numériques. À terme, cette maîtrise technologique renforcera l’autonomie décisionnelle du pays face aux dépendances extérieures, notamment dans les domaines critiques de l’économie digitale.

Un levier d’emploi et de mobilité sociale

L’un des apports les plus tangibles du BPO réside dans sa capacité à offrir aux jeunes une porte d’entrée rapide vers l’emploi. Le secteur embauche massivement, forme, et responsabilise ses collaborateurs dès les premiers mois d’activité.

Il permet à une génération souvent confrontée à l’incertitude de bâtir des parcours solides, en valorisant des compétences transversales (relation client, rigueur opérationnelle, adaptabilité, outils numériques, soft skills) immédiatement mobilisables dans d’autres secteurs. Au-delà de l’emploi, c’est donc un levier de mobilité sociale, de structuration des parcours et d’autonomisation individuelle.

Mais pour que ce potentiel se réalise pleinement, encore faut-il continuer à faire évoluer le regard porté sur ces métiers. Trop souvent cantonné à des fonctions d’exécution, le BPO est en réalité une école de professionnalisation, un accélérateur de maturité professionnelle et un terrain de monté en maturité pour les jeunes diplômés.

Vers un modèle de compétence plus qu’un modèle de coût

Le BPO marocain vit une mutation rapide, d’un modèle historiquement tiré par les coûts, il évolue vers un modèle tiré par la compétence. Centres de contacts, centres d’expertise, hubs de pilotage multilingues, analystes data, responsables IA appliquée : les profils recrutés et les fonctions assurées n’ont plus rien à voir avec les représentations des débuts.

Cette transformation appelle un accompagnement stratégique. Il s’agit non seulement de renforcer la formation initiale et continue, mais aussi d’inscrire cette industrie dans les priorités industrielles nationales. L’intégration du BPO dans les feuilles de route sectorielles – numérique, emploi, export – est en soi un signal fort.

Une industrie à valoriser, un rôle à assumer

L’heure n’est plus à la  sous-évaluation du BPO. Dans un monde fracturé, polarisé entre innovation technologique et repli protectionniste, il offre une voie médiane : celle d’une économie ouverte mais ancrée, insérée mais souveraine.

Pour le Maroc, cette industrie constitue une réponse à la fois économique, sociale et géopolitique. Encore faut-il lui accorder la place qu’elle mérite dans les stratégies de développement. Car c’est en valorisant ce qui fonctionne, en structurant les écosystèmes existants, et en faisant confiance aux compétences locales que le pays  renforcera sa souveraineté économique et sociale.

 

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ONDA : deux appels à manifestation d’intérêt pour le nouveau terminal de l’aéroport Mohammed V https://lnt.ma/onda-deux-appels-a-manifestation-dinteret-pour-le-nouveau-terminal-de-laeroport-mohammed-v/ Wed, 07 May 2025 09:12:18 +0000 https://lnt.ma/?p=529328 L’Office National des Aéroports (ONDA) a annoncé le lancement de deux appels à manifestation d’intérêt (AMI) internationaux dans le cadre du projet de construction d’un nouveau terminal à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Ce projet vise à porter la capacité annuelle de la plateforme à 35 millions de passagers à l’horizon 2030, contre une capacité […]

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L’Office National des Aéroports (ONDA) a annoncé le lancement de deux appels à manifestation d’intérêt (AMI) internationaux dans le cadre du projet de construction d’un nouveau terminal à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Ce projet vise à porter la capacité annuelle de la plateforme à 35 millions de passagers à l’horizon 2030, contre une capacité actuelle de 15 millions.

L’opération s’inscrit dans la stratégie de développement aéroportuaire de l’ONDA, baptisée « Aéroports 2030 ». Le futur terminal, dont l’ouverture est envisagée d’ici fin 2029, est conçu pour accueillir à lui seul 20 millions de passagers supplémentaires. Il s’agit d’un investissement estimé à 15 milliards de dirhams, soit environ 1,6 milliard de dollars. Le projet entend répondre à la croissance anticipée du trafic aérien dans le contexte de la Coupe du Monde FIFA 2030, que le Maroc coorganisera avec l’Espagne et le Portugal.

Selon l’ONDA, le nouveau terminal s’appuiera sur des standards techniques et opérationnels conformes aux normes internationales. Il intégrera notamment des solutions de digitalisation des parcours passagers, des dispositifs visant à renforcer l’efficacité énergétique et des équipements adaptés aux enjeux de durabilité climatique. Le projet prévoit également la construction d’une gare ferroviaire à grande vitesse au sein du terminal, permettant des liaisons directes vers Rabat et Marrakech, respectivement en 30 minutes et moins d’une heure.

Le premier appel à manifestation d’intérêt concerne la sélection d’un gestionnaire de programme chargé de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour l’ensemble du projet. Ce mandat inclura la supervision du bâtiment terminal, des pistes, des zones annexes, ainsi que la coordination avec les différents intervenants. Le second appel vise à identifier un constructeur ou un groupement d’entreprises pour la réalisation des travaux de construction, incluant l’ingénierie détaillée et l’intégration des systèmes aéroportuaires fournis par des prestataires tiers.

L’ONDA précise que ces deux procédures ont pour objectif de garantir une mise en œuvre cohérente et maîtrisée du projet, conformément aux exigences techniques et aux délais fixés. Le choix d’une consultation internationale reflète la volonté de mobiliser des expertises diversifiées et de bénéficier de retours d’expérience adaptés à des infrastructures de grande envergure.

Le projet de terminal s’inscrit plus largement dans une dynamique de renforcement de la connectivité nationale et internationale du Maroc. L’aéroport Mohammed V de Casablanca joue un rôle central dans le réseau aéroportuaire du pays et constitue un point d’ancrage pour les liaisons intercontinentales. La mise en œuvre de ce projet devrait accompagner l’évolution du secteur du transport aérien au Maroc, en lien avec les orientations économiques et touristiques nationales.

L’ONDA indique que les prochaines étapes du processus de sélection se dérouleront dans le courant de l’année 2025, avec une attribution des marchés à l’issue de l’évaluation des candidatures.

LNT

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L’efficacité énergétique au cœur de la 4ème édition de REFRIGAIR Expo https://lnt.ma/lefficacite-energetique-au-coeur-de-la-4eme-edition-de-refrigair-expo/ Wed, 07 May 2025 08:43:19 +0000 https://lnt.ma/?p=529324 Coorganisé par l’Association Marocaine des Professionnels du Froid (AMPF) et Smart Expos, le Salon International de la Climatisation, de la Ventilation, de la Réfrigération et du Chauffage, REFRIGAIR EXPO, revient pour sa 4ᵉ édition, qui se tiendra du 20 au 22 mai 2025 à l’Office des Foires et Expositions de Casablanca (OFEC). Placée sous le […]

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Coorganisé par l’Association Marocaine des Professionnels du Froid (AMPF) et Smart Expos, le Salon International de la Climatisation, de la Ventilation, de la Réfrigération et du Chauffage, REFRIGAIR EXPO, revient pour sa 4ᵉ édition, qui se tiendra du 20 au 22 mai 2025 à l’Office des Foires et Expositions de Casablanca (OFEC).

Placée sous le thème « Froid, vecteur socio-économique de développement & efficacité énergétique », cette édition ambitionne de souligner l’importance stratégique du secteur dans les grandes chaînes industrielles marocaines et africaines, en lien avec la transition énergétique et les objectifs de développement durable.

Cette édition 2025 réunira plus de 120 exposants venus du Maroc, d’Afrique, d’Europe et d’Asie, ainsi que 5 000 visiteurs professionnels issus des filières agroalimentaire, halieutique, pharmaceutique, logistique, bâtiment et énergie.

Le salon s’articulera autour de trois journées riches en contenus, à savoir 30 conférences et ateliers de formation, des workshops thématiques, des rencontres B2B, des démonstrations technologiques, des espaces dédiés à la formation continue.

Pour l’organisation, REFRIGAIR Expo se positionne comme le rendez-vous majeur des technologies du froid en Afrique, en synergie avec les enjeux d’efficacité énergétique et d’innovation industrielle.

Le Directeur du Salon, Taha Chokry, l’édition 2025 s’annonce comme la plus ambitieuse à ce jour : « Le salon est devenu un carrefour incontournable d’échanges, de formation, et de développement commercial pour les professionnels du froid, de la climatisation, de la ventilation et du chauffage. Cette plateforme professionnelle contribue activement à la structuration du secteur, à la diffusion des bonnes pratiques, et à la promotion des solutions à haute performance énergétique ».

Pour rappel, ce salon est soutenu par l’Union des Associations Africaines des Acteurs de la Réfrigération et de la Climatisation (U-3ARC), dont l’AMPF est membre fondateur. Cette dynamique s’inscrit dans la vision du Maroc de faire du continent africain un espace de co-développement industriel durable, dit-on auprès des organisateurs pour qui « à travers des expositions, des conférences techniques, des workshops et des rencontres B2B, nous visons à renforcer la dynamique de modernisation du secteur et à créer de véritables passerelles entre industrie, innovation et durabilité ».

H.Z

 

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El Bouari annonce une 2ᵉ phase du programme de réduction des inégalités rurales https://lnt.ma/el-bouari-annonce-une-2%e1%b5%89-phase-du-programme-de-reduction-des-inegalites-rurales/ Tue, 06 May 2025 10:02:08 +0000 https://lnt.ma/?p=529297 Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, que plus de 500.000 éleveurs, en majorité de petits agriculteurs, ont bénéficié de la distribution de fourrages subventionnés dans le cadre du soutien au monde rural. En réponse […]

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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, que plus de 500.000 éleveurs, en majorité de petits agriculteurs, ont bénéficié de la distribution de fourrages subventionnés dans le cadre du soutien au monde rural.

En réponse à une question sur l’appui aux petits éleveurs, M. El Bouari a précisé que 70% des incitations et aides directes du Fonds de développement agricole sont destinées aux petites exploitations. Il a également souligné l’importance des campagnes sanitaires gratuites menées chaque année, avec 17 millions de têtes d’ovins et de caprins vaccinées.

Le ministre a rappelé que 80% des éleveurs au Maroc possèdent moins de 30 têtes, d’où la priorité donnée à cette catégorie dans le cadre de la stratégie “Génération Green”. Il a par ailleurs annoncé la préparation d’un programme intégré pour la campagne 2025-2026, incluant des projets de production animale financés par l’État, en vue de reconstituer et améliorer la productivité du cheptel national.

Dans le même cadre de soutien au monde rural, Ahmed El Bouari a également révélé que le gouvernement étudie le lancement d’une deuxième phase du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural, après le succès de la première phase.

Doté d’un budget de 48 milliards de dirhams, ce programme – le plus ambitieux dans l’histoire du développement rural au Maroc – a ciblé 1.243 communes et 140 centres ruraux, touchant plus de 14 millions d’habitants.

Parmi les réalisations majeures figurent la construction de 22.000 km de routes et pistes rurales, l’extension de 1.091 km de réseaux d’eau potable, le raccordement de 1.135 douars à l’électricité, ainsi que des milliers d’opérations de réhabilitation d’écoles, de centres de santé et d’infrastructures sociales.

Ce bilan, conjugué aux efforts d’accompagnement des petits éleveurs, confirme l’engagement du ministère à placer le monde rural au cœur des politiques publiques de développement.

 

LNT avec Map

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Agriculture : une croissance de 5,1% portée par les céréales https://lnt.ma/agriculture-une-croissance-de-51-portee-par-les-cereales/ Tue, 06 May 2025 09:36:13 +0000 https://lnt.ma/?p=529289 La récolte des principales céréales devrait atteindre 44 millions de quintaux (Mqx) au titre de la campagne agricole 2024-2025, en hausse de 41% par rapport à la campagne précédente, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El […]

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La récolte des principales céréales devrait atteindre 44 millions de quintaux (Mqx) au titre de la campagne agricole 2024-2025, en hausse de 41% par rapport à la campagne précédente, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari.

En réponse à des questions sur le déroulement de la campagne agricole actuelle, M. El Bouari a précisé que le secteur agricole devrait afficher une croissance de 5,1%, après avoir enregistré une baisse de 4% l’année écoulée.

Pour ce qui est des précipitations enregistrées, le ministre a fait savoir qu’elles se sont améliorées à partir du mois de mars dernier, atteignant un cumul de 295 mm jusqu’au 29 avril, soit une baisse de 20% comparativement à une année normale, mais une hausse de 15% par rapport à la campagne agricole précédente.

Il a aussi fait état d’une augmentation des retenues des barrages à usage agricole à 5,31 milliards de mètres cubes, contre 4,38 milliards de mètres cubes lors de la campagne écoulée, soit un taux de remplissage avoisinant les 38%.

Par ailleurs, M. El Bouari a souligné qu’environ 740.000 quintaux de semences sélectionnées de céréales d’automne ont été commercialisées (+10%), que 1,3 Mqx d’engrais azotés ont été subventionnés au profit de 78.000 bénéficiaires et que 661.000 hectares de céréales, légumineuses et cultures oléagineuses ont été assurés.

Il a noté que la superficie emblavée en grandes cultures d’automne s’élève à 3,11 millions d’hectares, dont 10% irrigués, répartis entre 2,6 millions d’hectares de céréales, 400.000 hectares de cultures fourragères et 100.000 hectares de légumineuses.

Concernant les cultures printanières, le ministre a relevé qu’elles couvrent environ 158.000 hectares, répartis entre le maïs (47% de la superficie totale), suivi du pois chiche (35%), puis du tournesol (13%), tandis que la superficie semée en haricots secs représente près de 5%.

Quant aux cultures sucrières, M. El Bouari a affirmé que cette campagne a connu un saut qualitatif, avec une superficie semée en betterave sucrière de plus de 35.000 hectares, et la plantation de 1.155 hectares de canne à sucre.

En outre, le ministre a précisé que 91% du programme prévu pour les légumes d’automne a été réalisé, soit environ 97.000 hectares, tandis que la superficie réalisée pour les légumes d’hiver s’élève à 65.000 hectares, représentant près de 90% du programme établi.

 

LNT avec Map

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Sekkouri dévoile une nouvelle feuille de route intégrée pour l’emploi https://lnt.ma/sekkouri-devoile-une-nouvelle-feuille-de-route-integree-pour-lemploi/ Tue, 06 May 2025 09:27:28 +0000 https://lnt.ma/?p=529287 Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, que le gouvernement a adopté une nouvelle feuille de route pour l’emploi reposant sur une approche intégrée fondée sur deux piliers essentiels à savoir, l’offre et la demande sur le marché […]

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Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, que le gouvernement a adopté une nouvelle feuille de route pour l’emploi reposant sur une approche intégrée fondée sur deux piliers essentiels à savoir, l’offre et la demande sur le marché du travail.

En réponse à des questions orales sur la politique de l’emploi, M. Sekkouri a expliqué que les politiques précédentes se concentraient principalement sur la « Demande », à travers la formation des chercheurs d’emploi et leur rapprochement du marché du travail, tandis que la vision actuelle s’élargit pour englober également « l’Offre », soit les opportunités d’emploi créées par les différents secteurs productifs.

À ce sujet, le ministre a révélé la création d’un comité interministériel chargé du suivi de la création d’emplois, soulignant que chaque département est désormais tenu d’atteindre des objectifs précis en la matière, tout en étant responsable des pertes de postes relevant de son domaine.

M. Sekkouri a également rappelé qu’un budget de 15 milliards de dirhams (MMDH) a été alloué pour soutenir l’investissement destiné aux petites et moyennes entreprises, en vertu d’un décret prévoyant un soutien aux investissements allant de 1 à 50 millions de dirhams, avec pour condition la création d’emplois de qualité.

En outre, il a fait savoir que le gouvernement a lancé un programme pour soutenir plus de 110.000 très petites entreprises (TPE) et auto-entrepreneurs, comprenant la couverture d’une partie des dépenses opérationnelles (OPEX), en plus des investissements (CAPEX), notamment la location d’équipements, la rémunération des salariés et l’acquisition de matériels nécessaires.

Sur le volet de la « Demande », M. Sekkouri a mis en avant l’importance de la formation par apprentissage en tant que mécanisme efficace d’intégration des chercheurs d’emploi, assurant que l’objectif de l’Exécutif est de porter le nombre de bénéficiaires de ce système à 100.000, contre 24.000 auparavant, avec un soutien financier de 500 millions de dirhams.

Le ministre a également évoqué un plan de réforme de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) visant à renforcer sa capacité à cibler les chercheurs d’emploi, en particulier ceux qui ne possèdent ni diplôme ni certificat, rappelant que le dernier rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP) fait état de 910.000 chômeurs sans aucun diplôme, et que des programmes ont été spécialement conçus pour cette catégorie.

M. Sekkouri a aussi mis l’accent sur les chiffres publiés plus tôt dans la journée par le HCP, révélant que l’économie nationale a créé 282 000 emplois entre le premier trimestre 2024 et le même trimestre en 2025, après avoir perdu 80.000 postes l’année précédente, considérant que ce chiffre traduit une dynamique positive par rapport aux années passées.

 

LNT avec Map

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Forum d’investissement égypto-marocain, l’objectif d’une alliance économique durable et structurée entre Rabat et Le Caire https://lnt.ma/forum-dinvestissement-egypto-marocain-lobjectif-dune-alliance-economique-durable-et-structuree-entre-rabat-et-le-caire/ Mon, 05 May 2025 09:51:09 +0000 https://lnt.ma/?p=529241 La coopération économique entre le Maroc et l’Égypte s’est invitée au cœur des débats lors du Forum d’investissement et de commerce égypto-marocain, tenu au Caire du 3 au 5 mai. Présidée conjointement par Omar Hejira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, et Hassan El-Khatib, ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce, la rencontre a réuni […]

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La coopération économique entre le Maroc et l’Égypte s’est invitée au cœur des débats lors du Forum d’investissement et de commerce égypto-marocain, tenu au Caire du 3 au 5 mai. Présidée conjointement par Omar Hejira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, et Hassan El-Khatib, ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce, la rencontre a réuni des représentants des pouvoirs publics, des responsables d’institutions économiques et de nombreux chefs d’entreprise des deux pays.

Dans son allocution d’ouverture, Mohamed Ali Tazi, président du Conseil d’affaires Maroc-Égypte (partie marocaine), a mis en avant l’intérêt de jeter les bases d’un partenariat économique « intégré, structuré et durable ». Il a souligné que l’objectif de cette rencontre n’était pas de sceller des accords ponctuels, mais d’initier un processus à long terme susceptible de favoriser la création d’emplois, la transmission de savoir-faire et le renforcement de la compétitivité des industries marocaines et égyptiennes.

M. Tazi a rappelé que les deux pays disposent de nombreux atouts, à commencer par leur position géographique stratégique, leurs infrastructures modernes et la convergence de leurs réformes économiques. Ces éléments, a-t-il affirmé, permettent d’envisager une complémentarité dans plusieurs secteurs porteurs : l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, les énergies renouvelables, la logistique ou encore les services financiers.

Il a également insisté sur le potentiel d’intégration régionale, en soulignant que l’Égypte pouvait constituer une plateforme d’accès vers le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Est, alors que le Maroc représente une porte d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest et l’Europe. Cette configuration géographique, appuyée par la volonté politique des deux pays, pourrait faire émerger un axe économique capable de s’inscrire dans une dynamique continentale.

À cette fin, le président du Conseil d’affaires a proposé plusieurs mécanismes destinés à donner un contenu opérationnel au partenariat bilatéral. Il a notamment évoqué la mise en place d’un programme commun de soutien aux PME, un dispositif de cofinancement, une assistance technique spécialisée ainsi que la création d’une plateforme numérique dédiée à l’échange d’opportunités d’affaires.

M. Tazi a également suggéré l’organisation de rencontres semestrielles entre opérateurs économiques, en alternance entre les deux pays, afin d’assurer un suivi régulier des projets lancés et d’identifier de nouvelles synergies sectorielles. Ces initiatives visent à institutionnaliser la coopération économique entre les deux pays et à faire du Conseil d’affaires Maroc-Égypte un interlocuteur structurant pour les milieux d’affaires.

Réactivation de l’Accord d’Agadir et modèle de partenariat renouvelé

Le responsable marocain a en outre plaidé pour une activation renforcée de l’Accord d’Agadir, signé en 2004 entre plusieurs pays arabes, dont le Maroc et l’Égypte. Cet accord, a-t-il rappelé, offre un cadre favorable pour une meilleure intégration commerciale régionale. Son activation pourrait accroître la compétitivité des produits marocains et élargir leur accès aux marchés du Proche-Orient et d’Afrique subsaharienne.

Plus généralement, M. Tazi a appelé à repenser les relations économiques entre les deux pays selon une approche basée sur la création de valeur partagée, au-delà de la seule logique d’échange de biens et services. Un nouveau modèle de coopération, axé sur des partenariats de développement et la valorisation des chaînes de production communes, serait à même de générer des retombées durables pour les deux économies.

Le Forum a constitué une plateforme de dialogue et de prospection pour de nombreuses entreprises marocaines actives dans des secteurs exportateurs stratégiques, notamment l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie automobile, l’énergie, les TIC, la pharmacie, les cosmétiques ou encore le textile.

Les participants ont pu identifier des opportunités d’investissement, explorer des pistes de partenariats industriels ou commerciaux et établir des liens directs avec leurs homologues égyptiens. L’événement a également mis en lumière le potentiel de co-développement dans des domaines comme les énergies renouvelables ou l’industrie de transformation.

La dimension africaine du partenariat égypto-marocain a également été soulignée par les organisateurs. À travers cette coopération renforcée, les deux pays entendent élargir leur périmètre d’influence économique en Afrique, en nouant des alliances avec d’autres pays du continent dans le cadre d’initiatives régionales. Le forum a ainsi mis l’accent sur la nécessité de construire une stratégie commune de présence sur les marchés africains, en capitalisant sur les complémentarités logistiques, industrielles et commerciales.

LNT

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Marché du travail : une reprise contrastée au T1 entre emploi, chômage et sous-emploi https://lnt.ma/marche-du-travail-une-reprise-contrastee-au-t1-entre-emploi-chomage-et-sous-emploi/ Mon, 05 May 2025 08:15:42 +0000 https://lnt.ma/?p=529228 L’économie marocaine a amorcé une dynamique de reprise en matière d’emploi au cours du premier trimestre 2025, selon la dernière note d’information du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Avec la création nette de 282.000 postes d’emploi à l’échelle nationale, contre une perte de 80.000 postes à la même période en 2024, cette évolution traduit une amélioration […]

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L’économie marocaine a amorcé une dynamique de reprise en matière d’emploi au cours du premier trimestre 2025, selon la dernière note d’information du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Avec la création nette de 282.000 postes d’emploi à l’échelle nationale, contre une perte de 80.000 postes à la même période en 2024, cette évolution traduit une amélioration globale, bien que contrastée selon les secteurs d’activité et les catégories sociales.

Le tissu économique marocain a généré 285.000 nouveaux emplois en milieu urbain, tandis que le milieu rural a enregistré une légère perte de 3.000 postes. La création d’emplois a concerné exclusivement les postes rémunérés, au nombre de 319.000, tandis que les emplois non rémunérés ont reculé de 37.000 unités.

Les services restent le principal pourvoyeur d’emplois, avec 216.000 postes créés (+4 %), suivis de l’industrie avec 83.000 emplois supplémentaires (+6 %), puis du secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), qui enregistre une progression de 52.000 emplois (+4 %). À l’inverse, l’agriculture, la forêt et la pêche ont connu une contraction marquée avec 72.000 emplois perdus (-3 %), en raison notamment des conditions climatiques défavorables.

Le taux d’activité national s’est établi à 42,9 %, en légère hausse de 0,3 point par rapport au premier trimestre 2024. Cette progression est soutenue par une augmentation plus marquée en milieu urbain (+0,4 point à 41,5 %), alors qu’il est resté stable en milieu rural (45,6 %). Le taux d’emploi a également progressé à 37,2 % (+0,5 point), porté par les hommes (60,1 %, +0,6 point) et, dans une moindre mesure, par les femmes (14,8 %, +0,2 point).

Un chômage en recul, mais toujours préoccupant chez les jeunes et les femmes

Le chômage a connu une baisse relative au niveau national, avec 15.000 chômeurs en moins, ramenant le total à 1,63 million de personnes. Cette amélioration est essentiellement portée par les zones urbaines (-40.000 chômeurs), tandis que le chômage rural a augmenté (+25.000).

Le taux de chômage national passe ainsi de 13,7 % à 13,3 % (-0,4 point). En milieu urbain, il recule d’un point à 16,6 %, tandis qu’en milieu rural, il augmente à 7,3 % (+0,5 point). La situation demeure cependant critique pour les jeunes de 15 à 24 ans, dont le taux de chômage atteint 37,7 % (+1,8 point), et pour les femmes (19,9 %, -0,2 point). Les diplômés restent également exposés à un fort taux de chômage (19,4 %), malgré une baisse de 0,9 point par rapport à l’année précédente.

En parallèle de la création d’emplois, le sous-emploi a progressé de manière significative. Il concerne désormais 1,254 million de personnes, soit une hausse de près de 200.000 par rapport au premier trimestre 2024. Le taux de sous-emploi national atteint 11,8 % (+1,5 point), avec une progression plus marquée en milieu rural (14,8 %, +2,3 points) qu’en milieu urbain (10 %, +1 point).

Le BTP reste le secteur le plus touché avec un taux de sous-emploi de 22,6 % (+3,6 points), suivi de l’agriculture (14,4 %, +2,3 points), de l’industrie (7,3 %, +1 point) et des services (9 %, +0,7 point).

Cinq régions concentrent près de 72 % de la population active, Casablanca-Settat arrivant en tête avec 22,3 %, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,2 %), Marrakech-Safi (13 %), Fès-Meknès (11,9 %) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11,7 %). Le taux d’activité le plus élevé est observé dans la région du Nord (Tanger-Tétouan-Al Hoceima) avec 47,1 %, tandis que Souss-Massa et l’Oriental ferment la marche avec respectivement 40,1 % et 39,3 %.

Concernant le chômage, l’Oriental (25,2 %) et les régions du Sud (23,8 %) affichent les taux les plus élevés, nettement au-dessus de la moyenne nationale. À l’inverse, les régions de Drâa-Tafilalet (8 %), Marrakech-Safi (8,9 %) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11,2 %) enregistrent les niveaux les plus bas.

Sur l’ensemble de la population active occupée, seuls 31,1 % bénéficient d’une couverture médicale liée à l’emploi, avec une forte disparité entre les milieux urbain (42,4 %) et rural (12,3 %), ainsi qu’entre les femmes (63,1 %) et les hommes (42,4 %). Ce taux est le plus élevé dans l’industrie (48,9 %), suivi des services (42,6 %), tandis qu’il reste limité dans les secteurs des BTP (13,6 %) et de l’agriculture (7,6 %).

LNT

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Casablanca et CDG scellent un partenariat pour la Tech Valley de Sidi Othmane https://lnt.ma/casablanca-et-cdg-scellent-un-partenariat-pour-la-tech-valley-de-sidi-othmane/ Fri, 02 May 2025 12:23:33 +0000 https://lnt.ma/?p=529204 La commune de Casablanca et le Groupe Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) ont signé, récemment à Casablanca, une convention de partenariat pour la création et le lancement officiel de « Casablanca Tech Valley », un nouveau pôle technologique à Sidi Othmane. Paraphée par la présidente de la commune de Casablanca, Nabila Rmili, et le directeur […]

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La commune de Casablanca et le Groupe Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) ont signé, récemment à Casablanca, une convention de partenariat pour la création et le lancement officiel de « Casablanca Tech Valley », un nouveau pôle technologique à Sidi Othmane.

Paraphée par la présidente de la commune de Casablanca, Nabila Rmili, et le directeur général de la CDG, Khalid Safir, sous l’égide du Wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, cette convention de partenariat constitue une étape stratégique vers un développement urbain équilibré et une attractivité territoriale renforcée, indique un communiqué de la Commune.

Ce projet, qui sera réalisé par la société Ewane, filiale du groupe CDG, se veut une extension directe de la zone « Casa Nearshore », ajoute la même source.

Selon le communiqué, « Casablanca Tech Valley » incarne une vision ambitieuse pour une ville compétitive et capable de drainer des investissements tout en créant des emplois à haute valeur ajoutée, consolidant ainsi la position de Casablanca comme un hub technologique africain d’excellence.

Ainsi, ce projet représente également un levier pour la justice spatiale et la transformation urbaine, grâce à une approche intégrée combinant innovation, inclusion sociale et attractivité du territoire.

Inscrit parmi les nouveaux projets structurants de la préfecture Moulay Rachid, arrondissement de Sidi Othmane, ce projet vise à soutenir une croissance économique inclusive et durable, en anticipant la pression croissante sur les zones d’activités économiques existantes et en répondant aux exigences d’aménagement urbain moderne et aux normes environnementales.

La création de ce pôle technologique devrait contribuer à rééquilibrer les dynamiques territoriales au sein de la ville, tout en valorisant les atouts locaux de Sidi Othmane.

En outre, il permettra de créer un tissu économique diversifié, générant plus de 20.000 emplois directs, et d’élargir la base du développement à différentes zones de la capitale économique.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du gouverneur de la préfecture d’arrondissements de Moulay Rachid, Jamal Mokhtatar, du deuxième vice-président de la commune de Casablanca, chargé du patrimoine, Houssine Nasrallah, et du directeur général de la société Ewane, Mehdi El Kabbaj.

 

LNT avec Map

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La 12ème édition de Logismed du 13 au 15 mai à Casablanca https://lnt.ma/la-12eme-edition-de-logismed-du-13-au-15-mai-a-casablanca/ Wed, 30 Apr 2025 14:44:16 +0000 https://lnt.ma/?p=529152 La 12ème édition du Salon international du transport et de la logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) se tiendra du 13 au 15 mai à Casablanca, sous le thème « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Pour cette édition, […]

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La 12ème édition du Salon international du transport et de la logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) se tiendra du 13 au 15 mai à Casablanca, sous le thème « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ».

Pour cette édition, Logismed 2025 réunira près de 150 exposants, dont 25% internationaux, et accueillera plus de 6.000 visiteurs professionnels.

Vitrine de l’industrie du transport et de la logistique, Logismed s’impose au fil des ans comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la filière, pour devenir bien plus qu’un salon : un fédérateur de communauté, un accélérateur d’affaires, une plateforme de débats et un hub de solutions où émergent les tendances de demain.

Logismed a pour vocation d’accompagner les opérateurs économiques, de tous secteurs d’activité et de toutes les tailles d’entreprise, dans leur quête de compétitivité et de performance en leur apportant des solutions adaptées à leurs défis quotidiens et à leurs besoins.

Pour cela, le salon propose un panorama complet et pertinent des métiers de la chaîne logistique, à savoir « Transport & Services Logistiques », « Equipements de Transport », « Services et solutions technologiques », « Emballage, Palette & Conditionnement, « Infrastructures », « Immobilier » et « Conseil, Formation et Financement ».

Logismed rassemble durant 3 jours toute la filière marocaine de la logistique et promet de riches échanges autour des enjeux actuels et futurs : la logistique du Mondial 2030, l’innovation dans le secteur de la Supply Chain, l’impact de l’IA (intelligence artificielle) dans la transformation de la chaîne d’approvisionnement, la décarbonation du transport et la logistique, la logistique urbaine, la mobilité des flux et des personnes,…

Par ailleurs, et dans le cadre de son programme d’animations, le salon organisera de nombreux événements, dont Les Rencontres du Digital by Portnet, Les rendez-vous d’affaires, Espace Emploi & Compétence et Espace Innovation.

Logismed dépasse les frontières nationales et s’affirme comme un rendez-vous incontournable sur la scène méditerranéenne et africaine. Il accueillera des exposants et visiteurs de différents horizons (Espagne, France, Allemagne, Italie, Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun…).

Près d’une trentaine d’acteurs espagnols de différentes régions et métiers de la chaine logistique seront présents pour, à la fois, mettre à la disposition des visiteurs leurs offres et expertises, et renforcer et développer des relations de partenariats avec les opérateurs marocains.

Cette forte présence, représentée par deux pavillons d’exposants, reflète les liens solides et un partenariat stratégique multidimensionnel et exemplaire entre le Maroc et l’Espagne, notamment en matière de transport et logistique, selon les organisateurs.

H.Z

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El Bouari veut faire de l’agriculture un levier d’avenir pour la jeunesse rurale https://lnt.ma/el-bouari-veut-faire-de-lagriculture-un-levier-davenir-pour-la-jeunesse-rurale/ Wed, 30 Apr 2025 10:51:42 +0000 https://lnt.ma/?p=529104 Le gouvernement prévoit de soutenir les jeunes en milieu rural et de les encourager à créer des entreprises agricoles, a assuré, mardi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion consacrée au […]

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Le gouvernement prévoit de soutenir les jeunes en milieu rural et de les encourager à créer des entreprises agricoles, a assuré, mardi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion consacrée au sujet de la promotion de l’emploi, M. El Bouari a indiqué que cette rencontre, présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en présence des départements ministériels concernés, a constitué une occasion d’examiner la problématique de la perte des postes d’emploi dans le secteur agricole et de discuter des moyens à même de remédier à cette situation.

À cet égard, le ministre a souligné que les récentes précipitations enregistrées dans le Royaume ont contribué à relancer l’activité agricole et à redynamiser le monde rural, ajoutant que cette réunion s’est penchée sur les mécanismes à mettre en place pour restaurer la confiance et renforcer l’emploi, en particulier au profit des jeunes.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en œuvre efficace de la feuille de route de l’emploi et de la mise en place des mécanismes de gouvernance et d’outils de coordination entre les différents intervenants.

 

LNT avec Map

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Maroc-Finlande: vers un partenariat renforcé dans l’industrie et les énergies vertes https://lnt.ma/maroc-finlande-vers-un-partenariat-renforce-dans-lindustrie-et-les-energies-vertes/ Tue, 29 Apr 2025 10:49:04 +0000 https://lnt.ma/?p=529034 Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et le Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, se sont entretenus, lundi à Rabat, avec le ministre finlandais de la Coopération au développement et du Commerce extérieur, Ville Tavio, autour du renforcement des liens économiques et commerciaux entre les deux pays. Lors de ces […]

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Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et le Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, se sont entretenus, lundi à Rabat, avec le ministre finlandais de la Coopération au développement et du Commerce extérieur, Ville Tavio, autour du renforcement des liens économiques et commerciaux entre les deux pays.

Lors de ces entretiens, les responsables ont exploré les opportunités de collaboration, notamment dans les domaines de la connectivité numérique, industrie, logistique et de la transition écologique et des énergies renouvelables.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, M. Tavio, accompagné d’une délégation d’entreprises, fait savoir que plusieurs secteurs prometteurs ont été identifiés, dont la connectivité numérique, la construction des réseaux 5G, la transition écologique et les énergies renouvelables.

Il a, parallèlement, fait part de sa satisfaction quant à la coopération dans le domaine de la logistique portuaire, « un domaine d’excellence en Finlande ».

M. Tavio a aussi réaffirmé la nécessité de renforcer davantage la coopération et les échanges commerciaux entre le Maroc, la Finlande et l’Union européenne, en particulier dans le contexte géopolitique mondial actuel.

De son côté, M. Mezzour a souligné l’importance de développer le partenariat économique et commercial Maroc-Finlande, notamment à travers le soutien aux entreprises marocaines et finlandaises.

Il a mis en avant la volonté commune de renforcer les liens économiques et d’intégrer davantage les entreprises marocaines dans les projets de développement en Afrique, ajoutant que cette coopération s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Royale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique.

M. Mezzour a aussi noté que cette coopération devrait ouvrir de nouvelles opportunités d’investissement et de croissance pour le Maroc et la Finlande, tout en contribuant à la prospérité des populations concernées.

Dans une déclaration similaire, M. Hejira a relevé l’importance de développer un nouveau cadre pour la politique commerciale extérieure du Maroc, en ciblant de nouveaux marchés européens tout en préservant les partenariats traditionnels. « Le marché finlandais est un marché important avec lequel nous réalisons des chiffres significatifs », a-t-il avancé, indiquant que les discussions ont porté, entre autres, sur les opportunités offertes par ces marchés et les mesures à mettre en place pour mieux les exploiter à l’avenir.

La délégation finlandaise, composée de représentants d’entreprises spécialisées dans les technologies numériques et les énergies renouvelables, effectuera une visite de trois jours qui comprendra, outre Rabat, des étapes à Casablanca et Tanger. Cette mission diplomatique et commerciale témoigne de l’intérêt croissant des pays européens pour le potentiel économique marocain, notamment dans le cadre de la stratégie de l’Union européenne visant à diversifier ses chaînes d’approvisionnement et à renforcer ses partenariats avec les pays du voisinage méditerranéen.

 

LNT avec Map

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GITEX Africa 2025: Seghrouchni salue un succès continental à Marrakech https://lnt.ma/gitex-africa-2025-seghrouchni-salue-un-succes-continental-a-marrakech/ Tue, 29 Apr 2025 10:18:00 +0000 https://lnt.ma/?p=529004 GITEX Africa Morocco 2025 a pleinement répondu aux attentes et atteint les objectifs escomptés en tant que grand rendez-vous continental consacré à la technologie et à l’innovation, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, Amal El Fallah Seghrouchni. En réponse […]

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GITEX Africa Morocco 2025 a pleinement répondu aux attentes et atteint les objectifs escomptés en tant que grand rendez-vous continental consacré à la technologie et à l’innovation, a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, Amal El Fallah Seghrouchni.

En réponse à des questions orales sur « GITEX Africa Morocco 2025 », la ministre a relevé que cet événement, organisé pour la troisième année consécutive au Maroc sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, a rassemblé pendant trois jours l’élite de l’écosystème numérique africain et international.

Mme Seghrouchni a également indiqué que l’événement a accueilli du 14 au 16 avril à Marrakech plus de 52.000 visiteurs provenant des quatre coins du monde, enregistrant ainsi une progression d’environ 16% par rapport à l’édition précédente.

Elle a, en outre, fait savoir que plus de 1.450 exposants issus de 138 pays ont pris part à cette édition, dont 740 startups, parmi lesquelles 260 entreprises marocaines, la participation de plus de 200 d’entre elles ayant été prise en charge par le ministère.

Cet événement international à vocation africaine a mis en lumière l’essor de l’économie numérique, qui pèse aujourd’hui 15% du PIB mondial, soit près de 6.500 milliards USD, a-t-elle ajouté.

Il a aussi permis de rassembler gouvernements, grandes entreprises, instituts de recherche et startups autour des dernières avancées technologiques, dans une dynamique de réflexion sur l’avenir, avec la conviction partagée que la transformation numérique n’est plus un choix, mais une condition essentielle du développement, a-t-elle poursuivi.

Et de soutenir que cet événement a constitué une nouvelle occasion d’affirmer les atouts stratégiques de l’Afrique pour devenir un leader de la transformation numérique mondiale.

La ministre a également rappelé que cette édition a été ponctuée par la signature de plusieurs accords et mémorandums d’entente entre le ministère et divers acteurs publics et privés, dans divers secteurs de l’innovation, soulignant que l’accueil de cet événement majeur par le Maroc illustre les importantes potentialités du Royaume.

Elle a affirmé que le Maroc est devenu une destination numérique, grâce à ses infrastructures avancées, à un environnement propice à l’investissement et à une volonté politique claire de soutenir l’innovation et d’améliorer son positionnement au niveau continental et international.

 

LNT avec Map

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L’ONDA annonce un retour à la normale dans les aéroports du Royaume https://lnt.ma/londa-annonce-un-retour-a-la-normale-dans-les-aeroports-du-royaume/ Tue, 29 Apr 2025 09:24:03 +0000 https://lnt.ma/?p=528997 L’Office national des aéroports (ONDA) informe ses passagers que les services d’enregistrement de l’ensemble des aéroports du Royaume ont été entièrement rétablis. « Les procédures d’enregistrement et d’embarquement se déroulent désormais normalement dans tous les aéroports du pays », fait savoir l’ONDA dans un communiqué. Cette perturbation faisait suite à la panne massive d’électricité survenue hier dans […]

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L’Office national des aéroports (ONDA) informe ses passagers que les services d’enregistrement de l’ensemble des aéroports du Royaume ont été entièrement rétablis.

« Les procédures d’enregistrement et d’embarquement se déroulent désormais normalement dans tous les aéroports du pays », fait savoir l’ONDA dans un communiqué.

Cette perturbation faisait suite à la panne massive d’électricité survenue hier dans les pays Ibériques, affectant la connexion de certains opérateurs de téléphonie.

L’ONDA tient à remercier l’ensemble des voyageurs pour leur patience et leur compréhension face à cet incident indépendant de sa volonté, et rappelle que ses équipes restent mobilisées pour accompagner les passagers et assurer leur confort, conclut le communiqué.

 

LNT avec Map

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Dakhla : Caravane de la Décarbonation, pour une industrie exportatrice durable https://lnt.ma/dakhla-caravane-de-la-decarbonation-pour-une-industrie-exportatrice-durable/ Mon, 28 Apr 2025 10:31:29 +0000 https://lnt.ma/?p=528941 C’est dans la ville de Dakhla, symbole d’un Maroc résolument tourné vers l’avenir, que la Confédération Marocaine des Exportateurs (ASMEX) a poursuivi sa dynamique territorialisée en organisant une étape majeure de sa « Caravane nationale de la Décarbonation », avec l’ambition de faire de cette région un laboratoire vivant de l’industrie exportatrice propre, compétitive et […]

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C’est dans la ville de Dakhla, symbole d’un Maroc résolument tourné vers l’avenir, que la Confédération Marocaine des Exportateurs (ASMEX) a poursuivi sa dynamique territorialisée en organisant une étape majeure de sa « Caravane nationale de la Décarbonation », avec l’ambition de faire de cette région un laboratoire vivant de l’industrie exportatrice propre, compétitive et souveraine.

Portée par la conviction que la transition énergétique représente une opportunité stratégique majeure, cette rencontre a donné lieu à un moment fort : le message du Président de l’ASMEX, Hassan Sentissi, momentanément absent, a été lu par M. Loïc Jaegert-Hubert, Président de la Commission « Énergies Propres » de la Confédération et Président d’Engie Maroc, acteur international de référence dans le domaine de l’énergie. Ce geste, à la fois naturel et porteur de sens, incarne l’ouverture affirmée de la Confédération à l’investissement étranger responsable, notamment lorsqu’il s’inscrit dans une logique de durabilité, d’innovation et d’ancrage territorial.

Le choix de confier à un dirigeant français la lecture du message présidentiel à Dakhla témoigne d’une volonté claire : construire, avec des partenaires internationaux engagés, les fondations d’un tissu industriel marocain résilient et bas carbone, dans le respect des particularités locales et des ambitions nationales.

Aux côtés d’Engie, cet événement a rassemblé un large éventail de partenaires institutionnels et privés, illustrant la capacité de l’ASMEX à mobiliser un écosystème riche et complémentaire. Étaient notamment présents : le Centre Régional d’Investissement (CRI) de Dakhla-Oued Eddahab ; la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la région ; Tamwilcom, acteur clé de l’appui au financement des entreprises ; Bureau Veritas, référence internationale en matière de certification ; Solar Power, opérateur intégré actif sur toute la chaîne des projets énergétiques.

Chacun de ces partenaires a pris la parole pour affirmer son engagement aux côtés des exportateurs marocains et des projets à fort impact environnemental et économique.

Plusieurs entreprises et organisations, locales comme internationales, ont soutenu cette étape de Dakhla, confirmant que la décarbonation est désormais un levier partagé de compétitivité, de souveraineté et de création de valeur.

Le Président de l’ASMEX a rappelé une vérité essentielle : « La décarbonation n’est pas une contrainte, c’est une voie vers plus d’indépendance, de valeur ajoutée et d’attractivité ».

Pour rappel, Dakhla, par ses ressources naturelles exceptionnelles et son écosystème entrepreneurial en pleine croissance, dispose de tous les atouts pour devenir une vitrine nationale et africaine de cette ambition collective.

L’ASMEX poursuivra son action de terrain en allant à la rencontre des territoires pour sensibiliser, mobiliser et accompagner les entreprises exportatrices dans cette transition décisive. L’association réaffirme également son rôle de passerelle stratégique entre les investisseurs internationaux et le potentiel régional marocain, en particulier dans les provinces du Sud, carrefour stratégique entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques…

H.Z

 

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SIAM 2025: Plus d’un million de visiteurs et 70 pays réunis à Meknès https://lnt.ma/siam-2025-plus-dun-million-de-visiteurs-et-70-pays-reunis-a-meknes/ Mon, 28 Apr 2025 10:27:06 +0000 https://lnt.ma/?p=528937 Le 17ᵉ Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM) s’est clôturé, dimanche à Meknès, sur une note de succès, confirmant son statut de rendez-vous incontournable de l’agriculture mondiale. Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition, organisée du 21 au 27 avril sous le thème “Agriculture et monde rural : […]

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Le 17ᵉ Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM) s’est clôturé, dimanche à Meknès, sur une note de succès, confirmant son statut de rendez-vous incontournable de l’agriculture mondiale.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition, organisée du 21 au 27 avril sous le thème “Agriculture et monde rural : l’eau au cœur du développement durable”, a rassemblé près de 1.580 exposants et attiré plus d’un million de visiteurs, consolidant ainsi son impact positif sur l’ensemble du secteur.

Présidée par Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan, la cérémonie d’ouverture a donné le coup d’envoi à une semaine riche en échanges autour de la gestion durable de l’eau et de l’adaptation aux changements climatiques, en présence de la France comme pays invité d’honneur.

Au total, des participants venus de 70 pays ont animé les débats et renforcé les partenariats. Douze pôles thématiques répartis sur 124.000 m² ont permis de présenter les dernières innovations agricoles aux agriculteurs, industriels, chercheurs et décideurs publics.

Le ministère de l’Agriculture a notamment organisé une Conférence internationale de haut niveau sur “La gestion de l’eau pour une agriculture durable et résiliente”, réunissant 27 délégations étrangères, ainsi que la 5ᵉ Conférence ministérielle de l’initiative “AAA” (Adaptation de l’Agriculture Africaine), témoignant de l’engagement du Maroc pour renforcer la souveraineté alimentaire en Afrique.

Le SIAM a aussi abrité 55 conférences scientifiques et remis 93 prix d’excellence, récompensant les meilleurs exposants, éleveurs, unités de production, huiles d’olive, et travaux journalistiques.

Enfin, le pôle “Produits du terroir” a accueilli 530 exposants, dont des coopératives marocaines et des délégations d’Afrique de l’Ouest, renforçant les opportunités commerciales et l’échange de savoir-faire.

Avec plus de 850 journalistes accrédités et des retombées très positives, le SIAM continue de se positionner comme un levier majeur pour une agriculture durable, résiliente et innovante.

 

LNT avec Map

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Carbon Farming : Tourba et le CAM signent une convention de partenariat https://lnt.ma/carbon-farming-tourba-et-le-cam-signent-une-convention-de-partenariat/ Mon, 28 Apr 2025 09:33:12 +0000 https://lnt.ma/?p=528925 En marge de la 17ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), une convention de partenariat a été signée le jeudi 24 avril entre le Groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) et Tourba, filiale d’INNOVX, et ce en présence de M. Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture et M. Mohammed Fikrat, Président du […]

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En marge de la 17ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), une convention de partenariat a été signée le jeudi 24 avril entre le Groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) et Tourba, filiale d’INNOVX, et ce en présence de M. Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture et M. Mohammed Fikrat, Président du Directoire du CAM.

Cette convention s’inscrit dans une dynamique d’agriculture de conservation en accompagnant les agriculteurs dans le financement de semoirs de semis direct, une pratique clé du Carbon Farming visant à améliorer le bilan carbone des exploitations. Intégrée au programme ISTIDAMA, cette initiative consolide l’engagement des parties prenantes en faveur d’une agriculture résiliente.

‘‘Ce partenariat marque une avancée concrète dans l’accompagnement financier des agriculteurs marocains engagés dans l’agriculture de conservation proposant des pratiques agricoles durables qui préservent la fertilité des sols, réduisent l’érosion et permettent une gestion plus résiliente des ressources hydriques. Ces solutions reposent principalement sur le semis direct, la rotation des cultures et la gestion des résidus de culture’’, dit-on auprès des signantaires.

Le Crédit Agricole du Maroc confirme ainsi sa forte volonté de contribuer activement à une agriculture durable et adaptée aux défis actuels. Il s’engage à promouvoir une agriculture résiliente au changement climatique, en soutenant des projets innovants qui préservent les ressources naturelles et améliorent les revenus des agriculteurs tout en favorisant l’inclusion sociale et financière dans les zones rurales.

Tourba, une initiative développée par INNOVX, spécialisée dans le carbon farming, a pour mission d’aider les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles durables. Cela permet non seulement d’améliorer la fertilité des sols et d’accroître la productivité, mais aussi de générer des crédits carbones, offrant ainsi une double opportunité : renforcer la durabilité des exploitations agricoles tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique.

Le programme de Tourba s’inscrit dans le cadre de l’ambition agricole d’INNOVX, de contribuer au développement d’une agriculture durable, résiliente et innovante au Maroc et ailleurs travers le développement de pratiques et de solutions technologiques. Son ambition est de positionner le Maroc comme un leader de l’agriculture durable et du Carbon Farming, en exploitant les avancées technologiques.

Pour rappel, le semis direct est une pratique essentielle de l’agriculture de conservation, qui permet de préserver la fertilité des sols, d’améliorer la résilience climatique des exploitations et de générer des crédits carbones de qualité.

H.Z

 

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