Economie - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/economie-et-finance/economie/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Thu, 04 Dec 2025 13:51:17 +0000 fr-FR hourly 1 Commerce extérieur : Dakhla, 4ème halte de la caravane de PortNet https://lnt.ma/commerce-exterieur-dakhla-4eme-halte-de-la-caravane-de-portnet/ Thu, 04 Dec 2025 13:51:17 +0000 https://lnt.ma/?p=538671 La région de Dakhla-Oued Eddahab, reconnue comme un pôle stratégique majeur et une porte d’entrée cruciale vers l’Afrique subsaharienne, vient d’accueillir la quatrième étape de la Caravane Régionale du Commerce Extérieur organisée par PortNet. L’événement s’inscrit dans la dynamique d’accompagnement et de proximité de la société nationale pour la modernisation des échanges. « Dans un contexte […]

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La région de Dakhla-Oued Eddahab, reconnue comme un pôle stratégique majeur et une porte d’entrée cruciale vers l’Afrique subsaharienne, vient d’accueillir la quatrième étape de la Caravane Régionale du Commerce Extérieur organisée par PortNet. L’événement s’inscrit dans la dynamique d’accompagnement et de proximité de la société nationale pour la modernisation des échanges.

« Dans un contexte marqué par le développement exceptionnel des provinces du Sud, cette initiative vise à positionner Dakhla au cœur de l’intégration économique et logistique du Maroc avec le continent africain », dit-on auprès de PortNet.

Et d’affirmer que l’étape de Dakhla se distingue par un partenariat renforcé avec les acteurs institutionnels locaux, notamment la Région, la Wilaya, la Chambre de Commerce d’industrie et de services Dakhla, le CRI de Dakhla-Oued Eddahab, l’Administration des Douanes et Impôts Indirects et l’Agence en charge du projet du Port Dakhla Atlantique.

L’objectif central de la caravane consiste à sensibiliser et former les opérateurs économiques à la digitalisation comme levier essentiel pour la fluidification des échanges. Il consiste également à mettre en lumière les opportunités offertes par les projets d’infrastructures majeurs, en particulier le futur Port Dakhla Atlantique, la zone logistique et les corridors commerciaux vers l’Afrique.

La caravane ambitionne aussi de démontrer la valeur ajoutée de la plateforme nationale PortNet, présentée comme un catalyseur fondamental de la compétitivité et de la modernisation des procédures du commerce extérieur.

Organisée au sein de l’École Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG) de Dakhla, cette journée a proposé un contenu axé sur la vision stratégique régionale, avec notamment une table ronde réunissant les partenaires régionaux autour du thème porteur : « Dakhla : Port Atlantique et Hub africain pour le commerce extérieur ».

Le programme prévoyait également une séance d’ouverture officielle en présence des figures institutionnelles ; un exposé détaillé sur le Port Dakhla Atlantique, insistant sur son rôle stratégique dans l’intégration africaine du Royaume; une présentation experte des services de la plateforme PortNet et de la digitalisation des procédures; des ateliers pratiques assurés par les équipes de PortNet, garantissant une appropriation concrète des outils digitalisés par les opérateurs.

À travers cette quatrième halte, les objectifs affichés sont clairs, à savoir le soutien à l’attractivité économique et logistique de Dakhla-Oued Eddahab,la promotion de la compétitivité des entreprises régionales (exportateurs et importateurs) et l’accompagnement de la transformation digitale du commerce extérieur dans le Sud.

Et à travers ces objectifs, on veut bien renforcer l’intégration du Maroc dans les chaînes de valeur africaines, en encourageant un écosystème commercial innovant et durable.

H.Z

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LOGINTEK : inauguration d’une zone industrielle et logistique intégrée à Sidi Aidi https://lnt.ma/logintek-inauguration-dune-zone-industrielle-et-logistique-integree-a-sidi-aidi/ Wed, 03 Dec 2025 10:20:48 +0000 https://lnt.ma/?p=538613 ZINAFRIK Développement a procédé, mardi, à l’inauguration officielle de LOGINTEK, présentée comme la première zone industrielle et logistique privée totalement intégrée du Maroc. Implantée à Sidi Aidi, dans la région Casablanca-Settat, cette plateforme se veut un nouvel outil de développement industriel et logistique à l’échelle régionale et nationale. S’étendant sur 123 hectares, pour un investissement […]

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ZINAFRIK Développement a procédé, mardi, à l’inauguration officielle de LOGINTEK, présentée comme la première zone industrielle et logistique privée totalement intégrée du Maroc. Implantée à Sidi Aidi, dans la région Casablanca-Settat, cette plateforme se veut un nouvel outil de développement industriel et logistique à l’échelle régionale et nationale.

S’étendant sur 123 hectares, pour un investissement de 2,3 milliards de dirhams au titre de sa première tranche, LOGINTEK se positionne comme un écosystème complet destiné à accueillir aussi bien les petites et moyennes entreprises que les grands groupes internationaux. Le projet vise à offrir aux opérateurs un environnement opérationnel où les contraintes administratives, logistiques et infrastructurelles sont réduites, afin de leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier.

Selon les données communiquées à l’occasion de l’inauguration, le taux de commercialisation avoisine déjà 50 %, ce qui traduit un intérêt marqué de la part des investisseurs. Des entreprises issues de plusieurs pays – Espagne, Autriche, Corée, France, Suisse, Russie, Égypte, ainsi que des opérateurs marocains – ont d’ores et déjà choisi de s’y implanter. La zone se présente comme multisectorielle et ouverte à une diversité d’activités industrielles et de services.

Située à proximité immédiate des grands axes de transport, la zone bénéficie d’une localisation qualifiée de stratégique. LOGINTEK se trouve à environ 30 kilomètres de l’aéroport international Mohammed V et 50 kilomètres du port de Casablanca. Elle est desservie par l’autoroute A7, la Route nationale 9, ainsi qu’une ligne ferroviaire longeant le site par le nord. Cette configuration est conçue pour faciliter les flux logistiques à différentes échelles – locale, nationale, régionale et internationale – avec des délais de transit réduits et une optimisation des coûts de transport.

La zone intègre un ensemble d’infrastructures complémentaires destinées à renforcer son attractivité. Un port sec sous douane permet de réaliser les formalités douanières directement sur site, sans passage systématique par le port maritime, ce qui vise à réduire les délais et les coûts des opérations d’import-export. LOGINTEK comprend également une zone logistique moderne de 60.000 m², un espace TIR dédié aux transporteurs routiers internationaux, une technopole orientée vers l’innovation et un guichet unique regroupant les principales démarches administratives. L’ensemble est conçu pour centraliser des services habituellement dispersés, dans une optique de simplification des procédures.

Au-delà de sa vocation industrielle et logistique, la zone comprend des équipements destinés à offrir un cadre de travail et de vie jugé attractif. Sont notamment prévus un data center relié à une infrastructure en fibre optique, un centre d’affaires, un centre d’appel, une polyclinique, un hôtel, un centre commercial, une mosquée ainsi que des espaces verts aménagés. Ces installations visent à favoriser l’implantation et la fidélisation des ressources humaines, tout en répondant à des besoins de services de proximité.

Le projet intègre, par ailleurs, des composantes liées au développement durable. La zone est dotée d’infrastructures électriques de dernière génération, de dispositifs d’énergies renouvelables, d’installations photovoltaïques et d’une station de traitement des eaux usées. Ces équipements s’inscrivent dans une démarche de réduction de l’empreinte environnementale et répondent aux attentes croissantes en matière de responsabilité écologique dans le choix des sites d’implantation.

Sur le plan socio-économique, LOGINTEK est présenté comme un vecteur de création d’emplois et de développement régional. Les promoteurs évoquent une fourchette de 12.000 à 15.000 emplois directs à terme, dans une diversité de secteurs et de niveaux de qualification. Ces perspectives d’emploi bénéficieraient notamment aux populations locales, en coordination avec l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC). Le projet devrait également générer des emplois indirects dans les activités connexes, telles que la sous-traitance, la fourniture de services et la logistique.

Les porteurs du projet soulignent que la réalisation de LOGINTEK a reposé sur une coopération étroite avec les pouvoirs publics et les institutions concernées. Le gouvernement, les autorités locales, l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), la province de Settat et le Centre régional d’investissement (CRI) ont accompagné le projet, notamment en matière de facilitation des démarches administratives et d’appui aux investisseurs. Ce mode de coopération est présenté comme un exemple de partenariat public-privé appliqué à une zone industrielle et logistique de nouvelle génération.

Pour accompagner l’essor du site, une usine de construction préfabriquée, MONDE PREFA, est également mise en avant. Elle propose des solutions de bâtiments préfabriqués répondant à des standards internationaux, avec l’objectif de réduire les délais de réalisation et de faciliter l’installation rapide des entreprises au sein de la zone.

Selon les promoteurs, l’inauguration marque le début d’une nouvelle phase de développement pour LOGINTEK. Des extensions et projets complémentaires sont en cours de réflexion, visant à renforcer la position du site comme pôle industriel et logistique de référence en Afrique du Nord.

LNT

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Tourisme : le secteur poursuite sa dynamique avec 18 millions d’arrivées à fin novembre https://lnt.ma/tourisme-le-secteur-poursuite-sa-dynamique-avec-18-millions-darrivees-a-fin-novembre/ Wed, 03 Dec 2025 08:19:20 +0000 https://lnt.ma/?p=538598 Le Maroc a enregistré 18 millions d’arrivées touristiques durant les onze premiers mois de l’année 2025, atteignant un niveau inédit qui dépasse déjà le total de l’année 2024, avec plus de 600.000 visiteurs supplémentaires, selon le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire. Dans un communiqué, le ministère souligne que ce […]

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Le Maroc a enregistré 18 millions d’arrivées touristiques durant les onze premiers mois de l’année 2025, atteignant un niveau inédit qui dépasse déjà le total de l’année 2024, avec plus de 600.000 visiteurs supplémentaires, selon le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire.

Dans un communiqué, le ministère souligne que ce résultat s’accompagne d’une progression de 13,5 % par rapport à la même période de 2024, confirmant la dynamique de reprise et d’expansion que connaît le secteur depuis plusieurs exercices. Cette évolution s’inscrit dans un contexte où le tourisme occupe une place croissante dans l’économie nationale, tant en termes de recettes en devises que de contribution à l’emploi et au développement territorial.

Le ministère attribue cette performance à la mise en œuvre progressive de la Feuille de route 2023-2026, qui fixe les grands axes de développement du secteur. Parmi les leviers identifiés, figurent le renforcement de la connectivité aérienne, l’intensification des actions de promotion à l’international et l’enrichissement de l’offre touristique, notamment à travers la diversification des produits et des expériences proposées aux visiteurs.

La hausse soutenue des arrivées serait ainsi portée par l’ouverture de nouvelles lignes aériennes, l’augmentation des fréquences sur des marchés émetteurs stratégiques et la consolidation du positionnement du Maroc sur plusieurs segments : tourisme culturel, balnéaire, de nature, sportif ou encore city-break. Les efforts déployés dans la modernisation des infrastructures d’accueil et l’amélioration de la qualité des services contribuent également à renforcer l’attractivité de la destination.

Citée dans le communiqué, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a souligné que ces résultats « traduisent les avancées majeures enregistrées ces dernières années sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi que le potentiel remarquable de la destination Maroc ». Elle a relevé que la trajectoire actuelle du secteur conforte les objectifs fixés dans les différentes stratégies nationales en matière de développement touristique.

La ministre a par ailleurs indiqué que les perspectives de fin d’année demeurent favorables. Elle a estimé que le Royaume est « sur la bonne trajectoire pour clôturer l’année en force », en mettant en avant l’impact attendu de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui devrait contribuer à un mois de décembre « exceptionnel » en termes de fréquentation.

LNT

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PME Supply Chain : un nouveau programme pour booster la logistique marocaine https://lnt.ma/pme-supply-chain-un-nouveau-programme-pour-booster-la-logistique-marocaine/ Tue, 02 Dec 2025 15:39:45 +0000 https://lnt.ma/?p=538590 Le nouveau programme d’accompagnement dédié aux entreprises logistiques pour la période 2025-2029, « PME Supply Chain », a été lancé, mardi à Rabat, avec un budget global de 100 millions de dirhams. Développé conjointement par le ministère du Transport et de la Logistique, le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique […]

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Le nouveau programme d’accompagnement dédié aux entreprises logistiques pour la période 2025-2029, « PME Supply Chain », a été lancé, mardi à Rabat, avec un budget global de 100 millions de dirhams.

Développé conjointement par le ministère du Transport et de la Logistique, le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL), Maroc PME, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Fédération du Transport et de la Logistique (FTL), ledit programme ambitionne de générer, par un effet de levier significatif, d’importants investissements privés dédiés à la modernisation des services logistiques.

Dans le détail, il vise à déployer une offre d’accompagnement et d’assistance technique et stratégique auprès des logisticiens, structurée autour de trois axes principaux, à savoir l’amélioration de la performance opérationnelle, la transformation digitale et la transition vers des systèmes de management intégrés Qualité, Sécurité et Environnement (QSE). En outre, le programme sera déployé dans le cadre d’une gouvernance concertée et participative, mobilisant pleinement les professionnels du secteur.

Intervenant à cette occasion, le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a souligné que le programme PME Supply Chain revêt une importance particulière dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique en répondant directement aux besoins exprimés par les professionnels lors de la rencontre consultative tenue avec son département.

Et de rappeler que ces échanges avaient mis en lumière plusieurs défis liés à l’intégration du secteur logistique dans les chaînes de valeur nationales et internationales, ainsi qu’aux exigences croissantes en matière de digitalisation, de qualité, de sécurité et de durabilité.

Dans ce sillage, le ministre a relevé que les transformations rapides que connaît le secteur, tant sur le plan technologique que réglementaire, ont mis en avant la nécessité de mettre en place un mécanisme d’accompagnement spécialisé pour aider les entreprises à moderniser leurs pratiques et à renforcer leur compétitivité.

Parallèlement, M. Kayouh a mis en exergue les progrès significatifs réalisés par le Maroc dans le développement des infrastructures logistiques, citant la création de plateformes modernes, le renforcement des connexions portuaires, ferroviaires et autoroutières, ainsi que le développement d’un réseau routier performant.

Pour lui, cette dynamique s’inscrit dans les préparatifs majeurs à l’horizon 2030, qui exigent un effort collectif pour rendre l’écosystème logistique encore plus compétitif.

Le ministre a toutefois affirmé que la performance logistique du Maroc ne repose pas uniquement sur ces infrastructures structurantes, mais également sur la montée en compétence des acteurs du secteur.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce, Taoufiq Moucharraf, a relevé que le lancement du « PME Supply Chain » constitue un moment fort pour un secteur dont l’importance est désormais indéniable.

En tant que composante centrale de la chaîne d’approvisionnement, a-t-il poursuivi, la logistique influence directement la capacité du Maroc à s’affirmer comme un acteur réactif et compétitif sur les marchés internationaux.

M. Moucharraf a, en outre, noté que les enjeux stratégiques du secteur se sont particulièrement révélés durant la crise du Covid-19, qui a mis en évidence la nécessité de disposer de chaînes d’approvisionnement plus résilientes, moins dépendantes de flux mondiaux volatils et capables d’absorber les chocs externes.

Dans ce sens, il a insisté sur le rôle de la logistique comme facteur déterminant de compétitivité pour les entreprises marocaines, que ce soit en matière d’efficacité opérationnelle, de réduction de coûts ou de qualité de service.

Ainsi, le secrétaire général a soulevé que le programme se distingue par son caractère complet et intégré, conçu « par et pour les acteurs » du secteur, s’adressant tant aux entreprises qu’à leurs associations représentatives et permettant de financer des projets de montée en gamme, de digitalisation, de certification et de durabilité.

De son côté, le vice-président de la CGEM, Mohamed Fikrat, a indiqué que le secteur du transport et de la logistique constitue un levier déterminant de compétitivité pour les entreprises marocaines, rappelant que les coûts logistiques représentent encore près de 19% du PIB, soit près du double de la moyenne internationale.

M. Fikrat a également mis en avant plusieurs priorités pour accompagner la transformation du secteur, notamment la modernisation du parc de véhicules, l’accès équitable aux dispositifs de financement adaptés aux TPE et PME, et la généralisation des outils numériques de traçabilité et de gestion.

Il a rappelé, à cet égard, les résultats de la première édition du programme d’accompagnement logistique (2017-2021), qui avait permis d’appuyer 208 PME et de financer 278 projets, estimant que la nouvelle édition vient répondre à une “urgence stratégique” pour renforcer la compétitivité du tissu productif national.

De plus, M. Fikrat a insisté sur l’importance d’un partenariat public-privé efficace pour élever les standards logistiques au niveau international, appelant à poursuivre la modernisation des pratiques et à consolider la présence du Maroc dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Piloté conjointement par l’AMDL et l’Agence Maroc PME, le programme cible spécifiquement les PME opérant dans les activités d’entreposage, le 3PL/4PL, la logistique du e-commerce, le transport routier de marchandises et les différents services spécialisés de la supply chain. Marqué notamment par la présence du directeur général de l’AMDL, Ghassane El Machrafi, du directeur général de Maroc PME, Anouar Alaoui Ismaili et du vice-président de la FTL, Mohammed Talal, cet événement se veut un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique.

 

LNT avec Map

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L’OCDE plus optimiste pour la croissance des poids lourds économiques en 2025 https://lnt.ma/locde-plus-optimiste-pour-la-croissance-des-poids-lourds-economiques-en-2025/ Tue, 02 Dec 2025 11:34:44 +0000 https://lnt.ma/?p=538548 Malgré les tensions commerciales et l’instabilité politique, l’économie mondiale devrait mieux résister que prévu en 2025. Dans ses prévisions actualisées publiées mardi, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) affiche un optimisme prudent pour les principales puissances économiques, tout en soulignant une fragilité croissante du contexte mondial. L’OCDE estime que l’activité mondiale a fait […]

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Malgré les tensions commerciales et l’instabilité politique, l’économie mondiale devrait mieux résister que prévu en 2025. Dans ses prévisions actualisées publiées mardi, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) affiche un optimisme prudent pour les principales puissances économiques, tout en soulignant une fragilité croissante du contexte mondial.

L’OCDE estime que l’activité mondiale a fait preuve de solidité en 2025, malgré la montée des droits de douane américains et le climat d’incertitude autour des politiques publiques. L’organisation cite plusieurs facteurs de résilience : la hausse anticipée des tarifs douaniers, qui a accéléré les échanges au début de l’année, les investissements liés à l’intelligence artificielle, la détente progressive des politiques monétaires ainsi que les mesures budgétaires destinées à soutenir la demande.

Après une croissance mondiale de 3,3 % en 2024, l’OCDE confirme une progression de 3,2 % en 2025. L’activité devrait ensuite ralentir à 2,9 % en 2026 avant de repartir légèrement à 3,1 % en 2027.

Pour les États-Unis, les prévisions sont relevées de 0,2 point par rapport à celles de septembre. La croissance est attendue à 2 % en 2025 et 1,7 % en 2026, avant de remonter à 1,9 % en 2027. Malgré un marché de l’emploi moins dynamique et une inflation persistante, l’économie américaine amortirait mieux que prévu l’effet des droits de douane et le recul de l’immigration nette.

L’OCDE explique cette résilience par des investissements importants dans les technologies numériques, notamment les logiciels et les équipements informatiques, ainsi que par la solidité des marchés financiers. Depuis l’annonce de la hausse des droits de douane, Washington a par ailleurs conclu plusieurs accords commerciaux avec des partenaires comme l’Union européenne, le Japon, la Suisse et le Royaume-Uni.

Le taux effectif des droits de douane américains, qui avait atteint 15,4 % en juin, serait ainsi redescendu à 14 % fin novembre.

En Europe, l’OCDE prévoit une croissance de 1,3 % pour la zone euro en 2025, soit 0,1 point de plus qu’anticipé précédemment. L’activité progresserait ensuite de 1,2 % en 2026 et 1,4 % en 2027.

La France, malgré un contexte politique et budgétaire instable, verrait son PIB augmenter de 0,8 % en 2025, soutenu par les exportations aéronautiques et les investissements des entreprises. La croissance atteindrait ensuite 1 % en 2026 et 2027.

L’Allemagne, première économie du continent, resterait à la traîne : 0,3 % de croissance prévue en 2025, puis une amélioration progressive à 1 % en 2026 et 1,5 % en 2027.

Dans les économies émergentes, la croissance « a étonnamment bien résisté », souligne l’OCDE. En Chine, elle devrait atteindre 5 % en 2025, soit 0,1 point de plus qu’annoncé en septembre, avant de diminuer à 4,4 % en 2026 et 4,3 % en 2027. L’organisation note toutefois que la dynamique reste vulnérable face à la faiblesse de la demande intérieure et aux contraintes structurelles du pays.

Malgré ces prévisions globalement plus favorables, l’OCDE met en garde contre une économie mondiale « de plus en plus fragile ». L’organisation identifie deux risques majeurs : une nouvelle escalade tarifaire entre grandes puissances économiques et une généralisation des restrictions sur les exportations de produits stratégiques, comme les terres rares. Ces tensions pourraient entraîner une reconfiguration des chaînes d’approvisionnement, avec des coûts supplémentaires susceptibles d’alimenter l’inflation.

L’OCDE alerte également sur la possibilité de corrections brusques sur les marchés boursiers, en particulier pour les entreprises de l’intelligence artificielle très valorisées, ainsi que sur les vulnérabilités budgétaires de nombreux États, qui pourraient voir leurs taux d’emprunt augmenter.

LNT avec AFP

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Le Maroc dans le top des destinations touristiques 2025 selon TTW https://lnt.ma/le-maroc-dans-le-top-des-destinations-touristiques-2025-selon-ttw/ Tue, 02 Dec 2025 09:44:26 +0000 https://lnt.ma/?p=538526 Le Maroc s’impose aujourd’hui comme une destination touristique de premier plan en Afrique et au Moyen Orient, écrit le magazine spécialisé Travel and Tour World (TTW). Dans un article consacré aux atouts touristiques du Royaume, sous le titre « Le Maroc brille dans les classements mondiaux du tourisme en tant que destination phare pour 2025 », le […]

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Le Maroc s’impose aujourd’hui comme une destination touristique de premier plan en Afrique et au Moyen Orient, écrit le magazine spécialisé Travel and Tour World (TTW).

Dans un article consacré aux atouts touristiques du Royaume, sous le titre « Le Maroc brille dans les classements mondiaux du tourisme en tant que destination phare pour 2025 », le magazine souligne que le Maroc est reconnu aujourd’hui comme l’une des meilleures destinations touristiques du monde et figure dans le top 10 de plusieurs classements internationaux du tourisme pour 2025-2026.

La publication rappelle, à cet égard, que le Royaume a franchi un nouveau cap dans son développement touristique en occupant la 13e place dans le dernier classement publié par ONU Tourisme, relevant que ce classement reflète les efforts continus du pays pour améliorer son offre touristique et ses infrastructures, ainsi que la popularité croissante de la destination Maroc auprès des touristes internationaux.

« Son patrimoine exceptionnel, sa culture et son tourisme côtier enrichissent et diversifient l’expérience touristique dans le pays, qui ne cesse de se faire remarquer dans le monde entier », explique le magazine, faisant remarquer que les prix mondiaux du voyage et du tourisme et les distinctions que le Royaume a décroché au cours des dernières années témoignent des « réalisations exceptionnelles » et des « avancées notables » du pays dans le secteur du tourisme, fruit d’un développement économique rapide.

A cet égard, le média spécialisé rappelle que le Maroc a été désigné récemment à Bruxelles en tant que « destination de l’année » au titre de l’édition 2025 des prix touristiques « Travel Awards », estimant que cette reconnaissance renforce non seulement l’image de marque touristique du Maroc, mais illustre également le potentiel du Royaume à attirer un nombre croissant de voyageurs internationaux dans les années à venir.

Passant en revue les atouts touristiques de Marrakech « la destination hivernale de choix », de Fès, la capitale spirituelle du Royaume, de Rabat, « la capitale en plein essor », et de Taghazout « le paradis du surf marocain », la publication relève que le Maroc s’efforce de garantir une croissance durable du secteur touristique et d’en faire bénéficier les communautés locales.

Les initiatives gouvernementales visant à améliorer les infrastructures, à promouvoir le tourisme responsable et à mettre en valeur l’identité culturelle singulière du Maroc contribuent à positionner le pays comme une destination de choix pour les années à venir, conclut le magazine.

 

LNT avec Map

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Transport au Maroc : les indicateurs 2022-2025 révèlent une reprise robuste, assure Abdessamad Kayouh https://lnt.ma/transport-au-maroc-les-indicateurs-2022-2025-revelent-une-reprise-robuste-assure-abdessamad-kayouh/ Tue, 02 Dec 2025 09:34:21 +0000 https://lnt.ma/?p=538513 Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a indiqué, lundi à Rabat, que les indicateurs enregistrés entre 2022 et 2025 montrent une reprise du secteur des transports, tous modes confondus, qui atteint et dépasse, dans plusieurs domaines, les niveaux d’avant la pandémie de Covid-19. Présentant le projet de budget sectoriel de son […]

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Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a indiqué, lundi à Rabat, que les indicateurs enregistrés entre 2022 et 2025 montrent une reprise du secteur des transports, tous modes confondus, qui atteint et dépasse, dans plusieurs domaines, les niveaux d’avant la pandémie de Covid-19.

Présentant le projet de budget sectoriel de son département devant la Commission de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Infrastructures à la Chambre des conseillers, M. Kayouh a souligné que cette évolution concerne l’ensemble des composantes du système national de transport public. Selon lui, les services de transport ont pu répondre de manière continue aux besoins de mobilité des citoyens, y compris lors des périodes de pointe, comme Aïd Al-Adha, les vacances d’été et l’opération Marhaba.

Le ministre a relevé que ce fonctionnement régulier a permis d’assurer l’approvisionnement des marchés nationaux en biens et produits de première nécessité, en soutenant les chaînes d’approvisionnement internes. Le système de transport contribue également, a-t-il noté, à relier les unités de production aux marchés extérieurs, que ce soit à travers l’importation de matières premières ou l’exportation de produits marocains, ce qui en fait un élément important du dispositif de compétitivité de l’économie nationale.

S’agissant du transport ferroviaire, M. Kayouh a indiqué que ce segment a connu une amélioration des indicateurs de trafic voyageurs et fret. L’Office national des chemins de fer (ONCF) a transporté plus de 55 millions de passagers en 2024, contre 45,9 millions en 2022. Le volume de fret ferroviaire a atteint 21 millions de tonnes en 2024. Selon le ministre, ces chiffres traduisent l’impact des investissements réalisés sur le réseau et les services, ainsi que le rôle du rail dans le transport des marchandises.

Le transport aérien a, de son côté, poursuivi sa reprise. M. Kayouh a fait état d’une progression du trafic aérien international, avec un total de 32,6 millions de passagers (arrivées et départs) enregistrés dans les aéroports marocains en 2024, contre 20,5 millions en 2022. Il a estimé que cette évolution confirme la place du Maroc en tant que destination touristique et économique, tout en soulignant l’effet des mesures prises pour relancer l’activité du secteur après la pandémie.

Concernant l’opération Marhaba 2025, organisée du 5 juin au 10 septembre, le ministre a fait savoir que 3,19 millions de passagers et 738.000 véhicules ont franchi les frontières dans les deux sens, ce qui représente une hausse de 7 % pour les passagers et de 6 % pour les véhicules par rapport à l’édition 2024. Ces chiffres, a-t-il précisé, rendent compte de l’évolution des flux et de l’adaptation des dispositifs d’accueil et de gestion du trafic, notamment en direction des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Le transport maritime de marchandises a également enregistré une progression sur la période 2021-2024. Le volume global du trafic portuaire est passé de 192,1 millions de tonnes en 2021 à 241,2 millions de tonnes en 2024, soit une augmentation de près de 25 %. Selon M. Kayouh, cette tendance confirme la capacité des chaînes logistiques maritimes à accompagner la croissance des échanges commerciaux et à s’ajuster aux exigences du commerce international.

Pour ce qui est du transport routier, le ministre a mis en avant la poursuite des efforts en matière de formation et de régulation. Il a évoqué l’agrément de nouveaux centres de formation de conducteurs, ainsi que la délivrance d’un nombre important d’autorisations exceptionnelles durant les périodes de forte demande, en particulier lors de l’Aïd Al-Fitr et de l’Aïd Al-Adha. Ces mesures visent, a-t-il indiqué, à mieux répondre aux besoins ponctuels de mobilité et à maintenir un niveau de service jugé satisfaisant.

Abordant la situation financière des établissements et entreprises publics opérant dans les transports et la logistique, M. Kayouh a fait état d’une amélioration des indicateurs entre 2021 et 2024. Selon lui, cette évolution traduit l’effet des mesures et réformes engagées pour rationaliser la gestion, améliorer la performance et renforcer la viabilité des opérateurs du secteur.

Au cours des échanges, plusieurs conseillers ont pris la parole pour souligner l’importance stratégique du secteur des transports pour l’économie nationale, le commerce extérieur, la cohésion sociale et le développement territorial. Ils ont relevé la diversité des modes concernés – routier, ferroviaire, aérien et maritime – et insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts de modernisation.

Les intervenants ont en particulier mis l’accent sur la logistique, considérée comme un levier essentiel pour réduire les coûts de transaction, améliorer les délais et renforcer l’intégration du Maroc dans les chaînes de valeur internationales. Ils ont appelé à la mise en œuvre de mesures supplémentaires pour optimiser les plateformes logistiques, fluidifier les corridors de transport et soutenir la compétitivité des entreprises.

LNT

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BIM, IA et durabilité au cœur de la première édition du hackathon national d’architecture https://lnt.ma/bim-ia-et-durabilite-au-coeur-de-la-premiere-edition-du-hackathon-national-darchitecture/ Mon, 01 Dec 2025 16:04:33 +0000 https://lnt.ma/?p=538491 BIMOBTECH, première bibliothèque marocaine d’objets BIM (Building Information Modeling, un processus de modélisation des données d’un bâtiment) dédiés aux matériaux de construction, annonce le lancement de son Hackathon national d’architecture en sa première édition, un évènement qui réunira pendant trois jours plus de 100 participants dont des étudiants issus des principales écoles d’architecture du Maroc. […]

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BIMOBTECH, première bibliothèque marocaine d’objets BIM (Building Information Modeling, un processus de modélisation des données d’un bâtiment) dédiés aux matériaux de construction, annonce le lancement de son Hackathon national d’architecture en sa première édition, un évènement qui réunira pendant trois jours plus de 100 participants dont des étudiants issus des principales écoles d’architecture du Maroc.

Prévu du 4 au 6 décembre au Garden Event de Casablanca, ce hackathon vise à stimuler l’innovation numérique dans l’architecture marocaine à travers l’usage du BIM, de la modélisation 3D, de l’IA générative, de l’IoT, des jumeaux numériques, ainsi que de solutions liées aux risques assurantiels et financiers, à la durabilité et à la performance énergétique.

Selon l’organisation, le secteur de la construction en Afrique et au Maroc est au cœur d’une transformation digitale accélérée, motivée par la nécessité d’améliorer l’efficacité, la durabilité et la collaboration dans un contexte de croissance urbaine rapide et de défis climatiques.

Et d’axpliquer qu’au Maroc, la stratégie “Maroc Digital 2030” accélère la connectivité numérique, les services d’e-gouvernement et le développement des infrastructures cloud, facilitant l’intégration du BIM dans les projets de construction, notamment pour les grands projets comme les ports et les infrastructures énergétiques. Ainsi, l’un des plus grands donneurs d’ordre du pays, l’ANEP, adopte déjà le BIM dans l’ensemble de ses projets importants.

Dans ce cadre, BimobTech (www.bimob.tech) s’inscrit pleinement dans cette dynamique en tant que première bibliothèque numérique marocaine dédiée aux objets et matériaux de construction en format BIM. Elle offre un hub collaboratif pour télécharger des fiches techniques, descriptions CPS et objets BIM adaptés aux produits locaux, contribuant à la digitalisation du secteur BTP.

Soutenue par des partenariats locaux, la plateforme accélère la transformation digitale en favorisant l’innovation, la collaboration et l’intégration de technologies comme le BIM dans les pratiques quotidiennes, alignée sur les tendances globales de 2025 telles que l’IA-driven design et les modèles 3D/BIM.

‘‘Organiser un hackathon dédié à la transformation digitale du secteur de la construction en Afrique et au Maroc est une opportunité stratégique pour promouvoir BimobTech tout en contribuant à l’écosystème numérique continental. Cet événement stimule l’innovation ouverte, attire des talents émergents et génère de la visibilité, en démontrant comment des outils comme BimobTech peuvent catalyser des solutions digitales pour des défis locaux, tels que la durabilité et l’efficacité énergétique’’, dit-on auprès des organisateurs, notant par la même occasion qu’en se focalisant sur des étudiants en architecture de 4e année et plus, le hackathon forme la prochaine génération de professionnels à intégrer des technologies digitales dans leurs pratiques, renforçant ainsi l’adoption du BIM et d’autres outils dans un contexte africain en pleine expansion numérique…

Pour rappel, les participants proviennent des principales institutions Marocaines, notamment l’ENA de Rabat, l’ENA de Tétouan, l’ENA de Marrakech, l’ENA d’Agadir, l’ENA de Fès, l’ENA d’Oujda, l’EAC, l’UIR, SAP+D de l’UM6P et l’EUROMED de Fès réparties en équipes multidisciplinaires. Ils auront pour mission de développer des solutions concrètes permettant d’améliorer : l’usage de la maquette numérique, l’attractivité de la plateforme BIMOBTECH, l’intégration du risque assurantiel et financier dans les processus BIM, les performances environnementales des projets de construction.

Les projets proposés devront s’inscrire dans l’un ou plusieurs des axes suivants : Durabilité, Construction verte numérique et efficacité énergétique, Collaboration Jumeaux numériques IoT, simulations et suivi intelligent BIM & la prévention des risques assurantiels et financiers.

Chaque équipe devra intégrer des objets BIMOBTECH, produire une maquette ou une interface fonctionnelle, et proposer des indicateurs de performance explicites.

Le jury est composé de représentants majeurs de l’écosystème Marocain : Un architecte représentant l’Ordre National, un membre de la FNPI, un professeur de l’École Hassania des Travaux Publics, Deux représentants institutionnels : CIH et SANLAM et un représentant de BIMOBTECH.

Trois prix seront décernés, valorisant la pertinence et l’impact des solutions, l’intégration des enjeux de durabilité, finance et assurance, les axes d’amélioration proposés pour BIMOBTECH, la qualité du pitch final : ‘‘Ce hackathon marque une étape décisive pour le développement de la construction 4.0, à l’aube des échéances 2030 au Maroc. Il permet à la nouvelle génération d’architectes d’explorer les technologies qui transformeront durablement notre secteur’’, déclare le comité d’organisation de BIMOBTECH.

Un membre du jury indique a indiqué pour sa part que l’intégration du risque, de la finance et de la durabilité dans les workflows BIM n’est plus une option : ‘‘ C’est un impératif pour moderniser le secteur et renforcer la qualité des projets’’.

H.Z  

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Tourisme : les recettes de voyage atteignent 113 MMDH à fin octobre, dépassant déjà le total de 2024 https://lnt.ma/tourisme-les-recettes-de-voyage-atteignent-113-mmdh-a-fin-octobre-depassant-deja-le-total-de-2024/ Mon, 01 Dec 2025 14:36:54 +0000 https://lnt.ma/?p=538472 Les recettes de voyage du Maroc ont atteint 113 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre 2025, dépassant d’ores et déjà le total généré sur l’ensemble de l’année 2024. C’est ce qu’indique le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire dans un communiqué publié lundi, soulignant une progression notable d’une année […]

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Les recettes de voyage du Maroc ont atteint 113 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre 2025, dépassant d’ores et déjà le total généré sur l’ensemble de l’année 2024. C’est ce qu’indique le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire dans un communiqué publié lundi, soulignant une progression notable d’une année sur l’autre.

Selon les données du ministère, ces recettes enregistrent une hausse exceptionnelle de 17 % par rapport à fin octobre 2024, soit plus de 16 MMDH additionnels sur les dix premiers mois de l’année. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de forte croissance des flux touristiques vers le Royaume, qui confirment la résilience du secteur et la montée en puissance de l’offre nationale.

La progression s’explique en premier lieu par l’augmentation des arrivées touristiques, en hausse de 14 % à fin octobre, portée par la reprise mondiale de la mobilité, l’amélioration de la connectivité aérienne et l’attractivité renforcée du Maroc sur ses marchés émetteurs traditionnels comme sur de nouveaux segments. Le ministère met également en avant la diversification continue du produit touristique marocain, qui s’adapte aux attentes changeantes des voyageurs en combinant expériences culturelles, nature, sport, bien-être et tourisme d’affaires.

Cette tendance positive illustre, selon la même source, l’impact des stratégies mises en œuvre ces dernières années, notamment la promotion ciblée de la destination, la structuration des filières régionales et la montée en gamme de l’offre d’hébergement et de services. Dans ce contexte, le Maroc continue de renforcer sa position parmi les destinations les plus compétitives du bassin méditerranéen.

Commentant ces résultats, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a souligné que cette progression va au-delà d’un simple indicateur quantitatif. « Ces résultats confirment notre conviction : nous ne poursuivons pas les chiffres pour les chiffres. Ce que nous recherchons, c’est précisément ce type de croissance, qui génère plus de recettes en devises, et donc plus d’activité économique et plus d’emplois pour les Marocains. Et c’est cette trajectoire que nous allons consolider dès 2026 », a-t-elle affirmé.

La ministre a rappelé que la priorité du gouvernement reste l’amplification des retombées économiques du tourisme, en particulier dans les régions, grâce au soutien aux acteurs locaux, à l’amélioration de la qualité des services et à l’accélération des investissements dans les infrastructures touristiques. Elle a également insisté sur la nécessité d’adapter le secteur aux nouveaux comportements des voyageurs, davantage orientés vers les séjours immersifs, durables et expérientiels.

Avec ces indicateurs en nette progression, le secteur aborde la fin de l’année 2025 sur une dynamique solide, portée par une demande internationale soutenue et la montée en puissance de nouveaux marchés. Cette performance devrait contribuer à un impact positif sur les équilibres extérieurs et soutenir la création d’emplois dans un secteur parmi les plus générateurs de valeur ajoutée pour l’économie nationale.

Le ministère a enfin indiqué que les efforts se poursuivront en 2026 pour consolider cette trajectoire, à travers la diversification des produits, le renforcement du marketing territorial et l’amélioration continue de la compétitivité du secteur.

LNT

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HCP : le PIB touristique franchit 116 MMDH en 2024, en nette hausse par rapport à 2019 https://lnt.ma/hcp-le-pib-touristique-franchit-116-mmdh-en-2024-en-nette-hausse-par-rapport-a-2019/ Mon, 01 Dec 2025 08:09:12 +0000 https://lnt.ma/?p=538423 Le secteur du tourisme a confirmé en 2024 son rôle de pilier majeur de l’économie nationale, avec un Produit intérieur brut (PIB) touristique estimé à 116,2 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 38,4 % par rapport à son niveau de 2019, selon les données du compte satellite du tourisme publiées par le Haut-Commissariat au […]

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Le secteur du tourisme a confirmé en 2024 son rôle de pilier majeur de l’économie nationale, avec un Produit intérieur brut (PIB) touristique estimé à 116,2 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 38,4 % par rapport à son niveau de 2019, selon les données du compte satellite du tourisme publiées par le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Dans sa note d’information, le HCP souligne que cette progression est portée notamment par l’augmentation de 46 % des impôts nets de subventions sur les produits touristiques. Le PIB touristique, qui s’établissait à 83,9 MMDH en 2019, a ainsi vu sa contribution au PIB national passer de 6,8 % à 7,3 % en 2024, confirmant la place stratégique du secteur dans la création de richesse.

La dynamique de reprise et d’expansion se reflète également dans la consommation intérieure du tourisme, qui a atteint 201,7 MMDH en 2024, contre 141,4 MMDH en 2019, soit une progression de 42,6 %. Cette évolution est le résultat combiné d’une forte hausse de la consommation du tourisme récepteur, passée de 93,2 MMDH à 136,9 MMDH (+46,8 %), et de la croissance de la consommation liée au tourisme interne et émetteur, qui s’est établie à 64,8 MMDH, en hausse de 34,6 % par rapport aux 48,2 MMDH enregistrés en 2019.

Dans ce contexte, la structure de la demande touristique continue d’être dominée par le tourisme récepteur, dont la part dans la consommation intérieure a atteint 67,9 % en 2024, contre 65,9 % en 2019. À l’inverse, la part du tourisme interne et émetteur a reculé à 32,1 %, après 34,1 % en 2019, confirmant le poids prépondérant des visiteurs non-résidents dans la dynamique globale du secteur.

Du côté de l’offre, la production du secteur du tourisme s’est établie à 181,9 MMDH en 2024, contre 127,8 MMDH en 2019, soit une progression de 42,3 %. La valeur ajoutée générée par le secteur a, elle aussi, enregistré une hausse significative pour atteindre 96,4 MMDH en 2024, après 70,4 MMDH en 2019, ce qui représente une croissance de 37 %.

Ces résultats s’inscrivent dans un contexte où le tourisme marocain a déjà battu plusieurs records en termes de recettes en devises et de nuitées, portés par la diversification de l’offre, l’amélioration des infrastructures et la montée en puissance de nouvelles destinations au sein du Royaume.

Pour le HCP, les indicateurs du compte satellite du tourisme confirment la consolidation de la reprise post-pandémie et la montée en régime d’un secteur qui contribue de manière croissante à la création d’emplois, à l’animation des territoires et au renforcement des équilibres macroéconomiques. La progression conjointe du PIB touristique, de la consommation intérieure et de la valeur ajoutée traduit, selon la même source, la capacité du tourisme marocain à capitaliser sur la dynamique récente et à renforcer sa résilience face aux chocs externes.

LNT

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Clôture de la 17e édition du Forum international MEDays à Tanger https://lnt.ma/cloture-de-la-17e-edition-du-forum-international-medays-a-tanger/ Sun, 30 Nov 2025 12:07:03 +0000 https://lnt.ma/?p=538405 La 17e édition du Forum international MEDays s’est achevée samedi soir à Tanger, au terme de quatre jours d’échanges intenses autour du thème « Fracture et polarisation : Réinventer l’équation globale ». Placé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, l’évènement a réuni de nombreux responsables, experts et décideurs venus débattre des défis géostratégiques […]

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La 17e édition du Forum international MEDays s’est achevée samedi soir à Tanger, au terme de quatre jours d’échanges intenses autour du thème « Fracture et polarisation : Réinventer l’équation globale ». Placé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, l’évènement a réuni de nombreux responsables, experts et décideurs venus débattre des défis géostratégiques et des opportunités émergentes pour l’Afrique et les pays du Sud.

Au fil d’une cinquantaine de sessions, les discussions ont porté sur les mutations de l’ordre international, les transitions climatique et numérique, la sécurité collective, la croissance africaine ou encore la place des économies émergentes dans un monde marqué par l’incertitude. Les intervenants ont souligné la pertinence du thème retenu, dans un contexte où les fractures géopolitiques et économiques se creusent et où les vulnérabilités des petits États deviennent plus apparentes.

S’exprimant lors de la séance de clôture, le président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, a salué le succès d’une édition qu’il a qualifiée de « fructueuse, respectueuse et sincère ». Il a affirmé que le Forum a permis aux pays du Sud « de regarder le Nord droit dans les yeux, sans complexe ni compromission », soulignant que sa notoriété croissante s’explique aussi par le rôle du Maroc en tant que plateforme crédible de dialogue, porté par la vision de SM le Roi Mohammed VI.

Le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, a estimé que le thème de cette édition résonnait « avec une acuité particulière » dans un monde où les certitudes se dissipent et les inégalités s’accentuent. Il a rappelé que les échanges de Tanger ont mis en évidence « l’indissociabilité » des destins des nations, insistant sur l’importance d’une approche inclusive des transitions climatique et numérique.

La présidente du Commonwealth de la Dominique, Sylvanie Burton, a réaffirmé le soutien constant de son pays à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Maroc. Elle a salué le leadership du Royaume et mis en avant le « consensus international croissant » autour de la marocanité du Sahara, renforcé, selon elle, par l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, qui confirme l’Initiative marocaine d’autonomie comme base crédible et durable pour le règlement du différend.

Pour sa part, le premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, a qualifié le Forum de « moment exceptionnellement significatif », notant le rôle central du Maroc dans la dynamique africaine et la nécessité d’une solidarité internationale renouvelée face à l’affaiblissement du multilatéralisme. Le premier ministre somalien, Hamza Abdi Barre, a également salué l’engagement du Royaume pour le dialogue et le développement en Afrique, estimant que l’esprit d’ouverture et d’ambition observé à Tanger « illustre le chemin à suivre » pour une Afrique plus influente.

La ministre des Affaires étrangères de São Tomé-et-Príncipe, Ilza María dos Santos Amado Vaz, a loué la performance de la diplomatie marocaine, tandis que le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, a mis en avant l’Initiative atlantique Royale comme une démarche porteuse d’espoir pour les pays enclavés. Il a également salué la résolution 2797, qui consacre l’Initiative d’autonomie comme « base solide et viable » pour la résolution du dossier du Sahara.

Du côté du gouvernement marocain, le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, a insisté sur l’importance de proposer des solutions innovantes aux dilemmes actuels, estimant que le Maroc dispose d’atouts considérables à partager. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a lui aussi appelé les pays africains à « croire en leurs propres capacités » et à repenser leur stratégie d’investissement pour mieux valoriser le potentiel continental.

LNT

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Casablanca au cœur des enjeux énergétiques africains https://lnt.ma/casablanca-au-coeur-des-enjeux-energetiques-africains/ Thu, 27 Nov 2025 16:20:11 +0000 https://lnt.ma/?p=538287 Les salons internationaux Elec Expo, EneR Event et Tronica Expo 2025 ont ouvert leurs portes au Centre international des expositions de Casablanca (OFEC), réunissant les acteurs de l’électricité, de l’électronique, des énergies renouvelables et des technologies intelligentes. L’édition 2025, organisée autour du thème « Stockage de l’énergie et équipements intelligents : la clé des réseaux […]

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Les salons internationaux Elec Expo, EneR Event et Tronica Expo 2025 ont ouvert leurs portes au Centre international des expositions de Casablanca (OFEC), réunissant les acteurs de l’électricité, de l’électronique, des énergies renouvelables et des technologies intelligentes. L’édition 2025, organisée autour du thème « Stockage de l’énergie et équipements intelligents : la clé des réseaux électriques de demain », met en avant le rôle du Maroc comme plateforme régionale d’innovation et de coopération énergétique.

Intervenant à l’ouverture, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie et du Commerce, chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a appelé à engager une réflexion stratégique sur les moyens d’accroître l’impact social du secteur de l’électricité. Il a souligné que près de la moitié du chiffre d’affaires sectoriel est destinée à l’export et qu’environ un tiers des 650 entreprises opérant dans le secteur sont exportatrices, tout en relevant que cette filière ne contribue qu’à hauteur de 4 % à l’emploi industriel.

Ce décalage entre poids économique et création d’emplois invite, selon lui, à repenser les leviers de développement afin de transformer cette industrie en vecteur de croissance inclusive et de création d’emplois qualifiés, en cohérence avec les priorités du gouvernement. M. Hejira a également rappelé le potentiel énergétique et industriel de l’Afrique, tout en notant sa faible intégration dans les échanges mondiaux : le commerce intra-africain représente moins de 15 % du commerce total, tandis que seulement 2 % des investissements mondiaux dans l’énergie solaire sont dirigés vers un continent qui dispose pourtant de 60 % des meilleures ressources solaires.

De son côté, le président de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC), Ali El Harti, a mis en avant le rôle déterminant du stockage d’énergie, présenté comme un élément central des réseaux électriques de demain. S’appuyant sur des données chiffrées, il a indiqué que le coût des batteries de stockage est désormais inférieur à 100 USD/kWh, permettant une restitution de l’énergie à moins de 0,20 dirham par kWh, soit un niveau nettement inférieur au prix de l’électricité distribuée par le réseau.

Selon lui, une batterie de 5 kWh peut générer des économies cumulées de l’ordre de 36.000 dirhams, avec un retour sur investissement estimé entre deux et trois ans, ce qui confirme le caractère dynamique et prometteur de cette technologie pour les ménages et les entreprises. M. El Harti a également insisté sur la dimension africaine de cette dynamique, rappelant que les entreprises marocaines disposent d’une expérience de plus de cinquante ans sur le continent dans le domaine des infrastructures électriques.

La présence de plus d’une cinquantaine d’entrepreneurs africains issus de treize pays à cette édition est, selon lui, le signe de la confiance accordée à l’expertise marocaine et de l’ouverture croissante du Royaume vers son environnement continental. Les besoins énergétiques de l’Afrique devraient tripler d’ici 2040, représentant un potentiel d’investissement annuel estimé à 30 milliards de dollars, ce qui confère à ces salons une portée stratégique particulière.

Réunissant plus de 200 exposants issus de 24 pays, Elec Expo, EneR Event et Tronica Expo 2025 offrent un espace de rencontres, de démonstrations et d’échanges autour des nouvelles solutions de stockage, de la numérisation des réseaux et des équipements intelligents. Les organisateurs mettent en avant le rôle de l’innovation, de la formation et de la montée en compétences des talents nationaux comme facteurs clés pour renforcer la compétitivité du secteur et accompagner la transition énergétique durable au Maroc et en Afrique.

LNT

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Ouverture prochaine d’un centre HQ à Sidi Bernoussi, fruit d’un partenariat entre Camus Solution Immobilier et IWG https://lnt.ma/ouverture-prochaine-dun-centre-hq-a-sidi-bernoussi-fruit-dun-partenariat-entre-camus-solution-immobilier-et-iwg/ Thu, 27 Nov 2025 13:36:09 +0000 https://lnt.ma/?p=538284 Camus Solution Immobilier, acteur marocain de la promotion immobilière, et IWG, leader mondial des espaces de travail flexibles, ont annoncé l’ouverture prochaine d’un centre HQ au sein de la Résidence Camus à Sidi Bernoussi. Cette initiative commune vise à accompagner la transformation de ce quartier en plein essor et à répondre à la demande croissante […]

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Camus Solution Immobilier, acteur marocain de la promotion immobilière, et IWG, leader mondial des espaces de travail flexibles, ont annoncé l’ouverture prochaine d’un centre HQ au sein de la Résidence Camus à Sidi Bernoussi. Cette initiative commune vise à accompagner la transformation de ce quartier en plein essor et à répondre à la demande croissante d’espaces de travail modernes, agiles et collaboratifs.

Le nouvel espace HQ proposera une offre complète comprenant des bureaux privatifs, des postes en coworking et des salles de réunion dotées d’équipements technologiques. L’objectif est d’offrir un cadre professionnel clé en main adapté aux besoins des indépendants, startups, petites entreprises et organisations souhaitant disposer de solutions flexibles.

Selon les porteurs du projet, ce centre constitue également une opportunité pour l’écosystème entrepreneurial local. Grâce à des formules de location flexibles – à l’heure, à la journée ou au mois – les jeunes entreprises pourront maîtriser leurs coûts de démarrage sans assumer les engagements des baux classiques. L’espace proposera un environnement opérationnel complet incluant accès Internet sécurisé, mobilier ergonomique, services de reprographie et zones de détente.

Les promoteurs soulignent que ce futur centre aura vocation à encourager les échanges et la collaboration. En réunissant entrepreneurs, porteurs de projets et professionnels issus de différents secteurs, l’espace HQ permettra un réseautage naturel et le partage d’expertise au sein de la communauté IWG.

L’implantation dans le quartier de Sidi Bernoussi s’inscrit dans une logique de proximité et de décentralisation de l’offre de coworking. Cette ouverture permettra aux talents de la zone de disposer d’un espace de travail structuré à proximité de leur lieu de résidence, réduisant les temps de trajet et favorisant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Pour Camus Solution Immobilier, ce partenariat avec IWG illustre la volonté de contribuer à la dynamique économique du quartier. La direction de l’entreprise a souligné que l’ouverture de ce centre HQ participe à la création d’un environnement dédié au développement de l’entrepreneuriat et à la valorisation du potentiel local.

De son côté, IWG a mis en avant l’importance de cette nouvelle implantation dans l’expansion de son réseau au Maroc. L’entreprise estime que le centre de Sidi Bernoussi offrira un appui adapté aux PME et startups, en leur permettant de bénéficier d’un lieu de travail flexible et d’une communauté propice à leur croissance.

LNT

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Casablanca accueille la 3ème édition du Salon international Morocco Covering & Woodex 2025 https://lnt.ma/casablanca-accueille-la-3eme-edition-du-salon-international-morocco-covering-woodex-2025/ Thu, 27 Nov 2025 10:20:34 +0000 https://lnt.ma/?p=538267 La troisième édition du Salon international du design, des finitions et des industries du bois, Morocco Covering & Woodex, a débuté mercredi au Parc des expositions de l’OFEC, à Casablanca. L’événement, qui se poursuit jusqu’au 29 novembre, réunit des acteurs de la décoration intérieure, du bois, de l’hôtellerie, du marbre et des matériaux de revêtement, […]

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La troisième édition du Salon international du design, des finitions et des industries du bois, Morocco Covering & Woodex, a débuté mercredi au Parc des expositions de l’OFEC, à Casablanca. L’événement, qui se poursuit jusqu’au 29 novembre, réunit des acteurs de la décoration intérieure, du bois, de l’hôtellerie, du marbre et des matériaux de revêtement, attirant un public professionnel venu du Maroc et de plusieurs pays partenaires.

Organisé par Global Fairs & Events, en partenariat avec la Fédération nationale du bâtiment et de l’immobilier (FNPI), la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), le Centre d’études et de techniques des industries du bois (CETIBA) et la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des artisans traditionnels, le salon regroupe deux volets complémentaires : « Covex », consacré aux solutions de revêtement et de décoration, et « Woodex », dédié aux industries du bois, de la menuiserie et du mobilier.

Selon Chakib El Ouddghiri, président du Centre technique de l’industrie du bois et du mobilier et co-organisateur, cette édition accompagne l’évolution continue de l’industrie marocaine. Il a souligné que l’appui public au label “Made in Morocco” favorise l’émergence d’entreprises capables de se positionner sur les salons internationaux, avec l’ambition de rivaliser avec les grandes nations industrielles. Il a ajouté que la dynamique liée à l’organisation prochaine de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030 constitue un moteur pour l’ensemble des filières productives, y compris celles du bois et des finitions.

Pour sa part, le directeur général de la FNIH, Abdelaziz Samim, a estimé que le secteur hôtelier marocain enregistre une croissance soutenue, en lien étroit avec l’évolution du tourisme, de l’industrie et des services. Il a indiqué que la participation à ce type de rendez-vous professionnels constitue un soutien direct aux marques nationales et une opportunité de coopération, relevant l’intérêt croissant exprimé par plusieurs pays africains, dont le Sénégal, pour s’inspirer de l’expertise marocaine dans le domaine hôtelier.

Morocco Covering & Woodex 2025 accueille plus de 80 exposants issus de sept pays. Le salon met en avant les tendances émergentes du design, les matériaux innovants, les techniques de finition avancées, ainsi que le savoir-faire artisanal marocain. L’accent est placé sur la durabilité, les matériaux haut de gamme et la capacité des artisans à conjuguer tradition et technologies contemporaines.

Le programme prévoit des conférences scientifiques, des ateliers spécialisés et des démonstrations animées par des experts marocains et internationaux, traitant notamment de la compétitivité industrielle, des perspectives de transition écologique et des préparatifs liés au Mondial 2030. Une compétition baptisée “L’Maâlem” mettra également à l’honneur les maîtres artisans du bois et de la décoration, valorisant leur créativité et leur contribution au patrimoine artisanal.

LNT

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Le Groupe Azura distingué par le Trophée Climat 2025 et le « Morocco Sustain Food Standard » https://lnt.ma/le-groupe-azura-distingue-par-le-trophee-climat-2025-et-le-morocco-sustain-food-standard/ Wed, 26 Nov 2025 09:49:25 +0000 https://lnt.ma/?p=538176 Le Groupe Azura a été doublement récompensé mardi à Agadir pour son engagement en faveur du développement durable. L’entreprise a remporté le Trophée Climat 2025, catégorie Agriculture, décerné par le Ministère de la Transition énergétique, la Wilaya, la Région Souss-Massa et la CGEM locale. Cette distinction salue l’impact environnemental mesurable des actions menées par le […]

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Le Groupe Azura a été doublement récompensé mardi à Agadir pour son engagement en faveur du développement durable. L’entreprise a remporté le Trophée Climat 2025, catégorie Agriculture, décerné par le Ministère de la Transition énergétique, la Wilaya, la Région Souss-Massa et la CGEM locale. Cette distinction salue l’impact environnemental mesurable des actions menées par le groupe.

Azura a également obtenu le « Morocco Sustain Food Standard » niveau 3, le plus élevé, développé par la FAO, la BERD et Morocco Foodex, et remis par le ministre de l’Agriculture. Ce label distingue les pratiques durables mises en œuvre sur les sites d’Agadir et de Dakhla, notamment en matière d’optimisation des ressources et d’agriculture innovante.

Depuis plus de trois décennies, le Groupe Azura déploie une stratégie axée sur la réduction de son empreinte écologique. Il agit sur les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, la gestion des déchets et la protection de la biodiversité. Engagé dans la démarche Science-Based Targets depuis 2022, il s’aligne sur les objectifs de l’Accord de Paris.

Azura mise sur des serres non chauffées, l’utilisation d’eau de mer dessalée et l’irrigation de précision, des initiatives qui lui ont valu la certification AWS, une première au Maroc.

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Africa Investment Forum : une première « Journée Mission 300 » pour accélérer l’accès universel à l’électricité en Afrique https://lnt.ma/africa-investment-forum-une-premiere-journee-mission-300-pour-accelerer-lacces-universel-a-lelectricite-en-afrique/ Wed, 26 Nov 2025 09:03:13 +0000 https://lnt.ma/?p=538171 En marge des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum (AIF), le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement ont organisé, mardi à Rabat, la première « Journée Mission 300 », avec l’appui de la Fondation Rockefeller, de l’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de […]

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En marge des Market Days 2025 de l’Africa Investment Forum (AIF), le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement ont organisé, mardi à Rabat, la première « Journée Mission 300 », avec l’appui de la Fondation Rockefeller, de l’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de la planète, et de l’initiative Énergie durable pour tous (SEforALL).

Cette rencontre a mis en lumière les Pactes nationaux pour l’énergie élaborés par les pays africains et a présenté un ensemble de projets prêts à l’investissement, dans la perspective d’atteindre l’objectif d’assurer l’accès à l’électricité à 300 millions de personnes supplémentaires d’ici 2030.

Réunissant des ministres de plusieurs pays, des investisseurs et des institutions financières internationales, l’événement a permis de présenter les engagements nationaux, de détailler les feuilles de route opérationnelles et d’examiner les progrès réalisés en matière de réformes réglementaires destinées à mobiliser davantage de capitaux privés. Les échanges ont également favorisé un dialogue direct entre gouvernements, investisseurs et partenaires techniques sur les meilleures pratiques permettant d’étendre l’accès à l’électricité, y compris dans les régions les plus isolées.

Mission 300 est une initiative commune du Groupe de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, engagée à fédérer les gouvernements africains, le secteur privé et les partenaires au développement autour d’un objectif unique : connecter 300 millions de personnes supplémentaires d’ici 2030. À ce jour, 29 pays africains ont adopté leurs Pactes nationaux pour l’énergie, assortis d’échéances précises et d’objectifs visant à renforcer les services publics, élargir la couverture électrique et attirer des investissements privés à grande échelle.

Lors de cette journée, les ministres des Comores, de Guinée, de Gambie et du Lesotho ont présenté leurs feuilles de route nationales pour atteindre l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030. Ils ont échangé avec les institutions financières et les opérateurs privés sur les réformes nécessaires pour accélérer la mise en œuvre, améliorer la viabilité des services publics et lever les obstacles à l’investissement.

Depuis sa création en 2018, l’Africa Investment Forum a mobilisé plus de 225 milliards de dollars d’intérêts d’investissement dans des secteurs considérés comme prioritaires pour le développement durable, en cohérence avec les objectifs internationaux et les visions stratégiques africaines. Les Market Days 2025 offrent ainsi une plateforme essentielle pour consolider la collaboration entre acteurs publics et privés autour de la question énergétique.

Intervenant à cette occasion, Erik Fernstrom, directeur régional des infrastructures pour l’Afrique de l’Est et australe à la Banque mondiale, a souligné que les avancées réglementaires et les projets prêts à être financés démontrent que « l’Afrique est ouverte aux affaires ». Il a estimé que l’accès à l’énergie constitue « un levier de croissance économique, de création d’emplois et d’amélioration des conditions de vie ».

Pour sa part, Kevin Kariuki, vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte au sein de la Banque africaine de développement, a insisté sur l’importance d’investissements rapides dans les infrastructures de production, de transmission et de distribution, combinés à des réformes permettant la viabilité financière des services publics et des tarifs abordables.

De son côté, Carol Koech, vice-présidente Afrique de l’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de la planète, a rappelé le rôle clé de l’innovation, notamment à travers les énergies renouvelables distribuées et les mécanismes de financement mixtes destinés à attirer les investisseurs privés vers des projets déployables à grande échelle.

Damilola Ogunbiyi, directrice générale de SEforALL et représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, a mis en avant les instruments financiers innovants développés pour élargir la participation du secteur privé et mobiliser des capitaux en monnaie locale.

Enfin, William Asiko, vice-président principal de la Fondation Rockefeller, a qualifié Mission 300 de « projet d’envergure majeure », illustrant la capacité des gouvernements, des institutions financières et des partenaires philanthropiques à s’aligner autour d’un objectif commun : fournir une énergie propre, fiable et accessible à des centaines de millions d’Africains.

LNT

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Finance intelligente : Huawei dévoile sa vision d’une IA fiable et sécurisée https://lnt.ma/finance-intelligente-huawei-devoile-sa-vision-dune-ia-fiable-et-securisee/ Tue, 25 Nov 2025 17:18:13 +0000 https://lnt.ma/?p=538157 Le Huawei Intelligent Finance Summit 2025, organisé le 25 novembre à Casablanca, a mis en lumière la manière dont l’intelligence artificielle redéfinit les modèles opérationnels des institutions financières. Placé sous le thème « Beyond Digital, Resilience Empowers AI-Infused Finance », l’événement a réuni dirigeants et experts autour des enjeux de la transformation numérique. Dans son […]

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Le Huawei Intelligent Finance Summit 2025, organisé le 25 novembre à Casablanca, a mis en lumière la manière dont l’intelligence artificielle redéfinit les modèles opérationnels des institutions financières.

Placé sous le thème « Beyond Digital, Resilience Empowers AI-Infused Finance », l’événement a réuni dirigeants et experts autour des enjeux de la transformation numérique.

Dans son allocution d’ouverture, David Li, CEO de Huawei Maroc, a souligné que l’IA ne peut produire de valeur que si trois fondations sont réunies : une ingénierie rigoureuse garantissant la fiabilité des modèles, des infrastructures capables d’absorber des volumes massifs de données, et des compétences humaines capables d’exploiter ces technologies. Il a cité l’exemple de banques chinoises où les agents virtuels gèrent désormais des millions d’interactions quotidiennes, permettant aux clients d’effectuer des opérations courantes par simple commande vocale.

Le sommet a également présenté des usages concrets de l’IA dans les services financiers. Alvin Feng, en charge du marketing et des solutions globales chez Huawei Digital Finance, a détaillé les avancées du nouveau centre de contact intelligent AICC. Disponible 24 heures sur 24, ce système identifie les intentions des clients, génère des réponses, assiste les conseillers et accélère considérablement le traitement des requêtes. Alvin Feng a également présenté un cas d’usage mené avec la plus grande banque islamique mondiale, en Arabie Saoudite.

Grâce à un système combinant OCR et LLM, l’analyse des demandes de cartes de crédit est passée de 10 minutes à 20 secondes, avec 95 % des dossiers traités automatiquement, réduisant considérablement les coûts et les risques d’erreurs liés à l’expertise humaine.

L’expert rappelle que la transformation digitale durable repose sur cinq piliers : disponibilité permanente, centrage sur les données, pertinence, plateformes robustes et intégration dans un écosystème.

Il a cité les exemples de China Merchants Bank et de KPZ Bank, deux institutions ayant adopté des stratégies différentes mais efficaces pour moderniser leurs infrastructures, migrer vers le cloud et construire de nouveaux “cores digitaux” permettant une innovation rapide.

Enfin, l’expert a insisté sur l’importance de la résilience et de la sécurité. Huawei défend un modèle « 4.0 » fondé sur le « zero trust », la haute disponibilité et des datacenters capables de traiter l’information en quelques minutes pour accompagner une finance où l’IA s’impose désormais comme un standard.

La Chine, laboratoire de la finance digitale

Lors  de son intervention consacrée aux pratiques chinoises en matière de transformation digitale financière, Frank Lu, expert chez Huawei Digital Finance BU, a décrit un secteur bancaire chinois entièrement remodelé par l’innovation. Un contraste qui, selon lui, peut éclairer l’évolution en cours au Maroc.

Il rappelle d’abord l’essor fulgurant des usages digitaux en Chine : généralisation du live-streaming commercial, avatars numériques utilisés par les banques, paiements automatisés via monnaie digitale de banque centrale (CBDC) ou encore intégration croissante de services financiers dans les plateformes de e-commerce, de jeux ou de mobilité.

Le basculement vers le « tout-digital » a été accéléré par l’adoption massive du paiement mobile : aujourd’hui, la quasi-totalité des transactions quotidiennes s’effectue via QR code, notamment via WeChat Pay, explique-t-il. Ce modèle a poussé les banques traditionnelles à repenser leurs services, passant d’une logique de guichet à des plateformes digitales offrant contenus financiers, personnalisation, conseil automatisé et parcours simplifiés.

Frank Lu souligne également l’importance stratégique de l’expérience utilisateur, devenue un critère majeur de compétitivité. « Les banques chinoises mesurent en continu les retours clients et adaptent leurs services en temps réel ».

Huawei accompagne plusieurs grandes banques chinoises dans ce virage, notamment via l’intelligence artificielle, la migration vers des infrastructures plus agiles et l’utilisation de technologies open-source. Selon l’expert, ces approches ont permis de réduire les coûts, d’améliorer la performance opérationnelle et d’offrir une continuité de service quasi totale.

Dans une seconde intervention, Ali Laghrissi, Storage CTO de Huawei Morocco, a insisté sur un enjeu devenu critique : la résilience des systèmes financiers. Face aux incidents majeurs observés dans le monde, il plaide pour des infrastructures IT plus robustes, capables d’assurer une continuité sans interruption, notamment via des technologies de stockage tolérant la défaillance de plusieurs composants. L’objectif selon lui : garantir la disponibilité des services bancaires même en cas de cyberattaque ou panne majeure.

Les deux experts concluent avec la la même idée celle que la transformation de la finance passe autant par l’innovation que par la fiabilité technologique, et les expériences asiatiques offrent un cap utile pour les systèmes bancaires en transition, comme ceux du Maroc.

Asmaa Loudni 

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Véhicules électriques : Volkswagen maîtrise désormais toute la chaîne de production en Chine https://lnt.ma/vehicules-electriques-volkswagen-maitrise-desormais-toute-la-chaine-de-production-en-chine/ Tue, 25 Nov 2025 15:07:51 +0000 https://lnt.ma/?p=538146 Volkswagen a annoncé mardi qu’il était désormais capable de construire entièrement ses véhicules électriques depuis ses sites chinois, une étape clé pour réduire ses coûts et renforcer sa compétitivité sur le plus grand marché automobile mondial. Le groupe allemand a élargi les capacités de son centre de production et d’innovation de Hefei, dans l’est de […]

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Volkswagen a annoncé mardi qu’il était désormais capable de construire entièrement ses véhicules électriques depuis ses sites chinois, une étape clé pour réduire ses coûts et renforcer sa compétitivité sur le plus grand marché automobile mondial.

Le groupe allemand a élargi les capacités de son centre de production et d’innovation de Hefei, dans l’est de la Chine, où il peut désormais « développer, tester et fabriquer localement la prochaine génération de véhicules intelligents et connectés », a indiqué le président du directoire Oliver Blume. Cette autonomie locale permet, selon Volkswagen, de réduire jusqu’à 50% les coûts de certains nouveaux modèles par rapport aux coûts en Europe, grâce aux fournisseurs locaux et aux infrastructures chinoises, tout en accélérant de 30% le temps de développement.

C’est la première fois que Volkswagen peut produire des véhicules entièrement en dehors de l’Allemagne. L’objectif affiché est de consolider sa position sur le marché chinois, en proie à une concurrence intense, notamment dans le segment électrique où le constructeur BYD domine. Au cours des neuf premiers mois de 2025, le groupe a vendu environ 28% de sa production de voitures en Chine, en hausse de 8,5% sur un an.

Volkswagen envisage également d’exporter ces véhicules produits localement vers des marchés en forte croissance, notamment en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et, à terme, en Amérique du Sud. Cette stratégie « En Chine, pour la Chine » intervient alors que le groupe traverse une période difficile en Europe, avec une perte nette de 1,07 milliard d’euros au troisième trimestre et un plan d’économies de 6 milliards d’euros comprenant des suppressions d’emplois en Allemagne.

LNT avec AFP 

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Workshop FCP : Le développement durable, moteur de l’export du secteur chimique marocain https://lnt.ma/workshop-fcp-le-developpement-durable-moteur-de-lexport-du-secteur-chimique-marocain/ Tue, 25 Nov 2025 14:14:41 +0000 https://lnt.ma/?p=538127 La Fédération de la Chimie et de la Parachimie (FCP) organise, le 27 novembre 2025 à Casablanca, la 21ᵉ édition de son workshop annuel, placé cette année sous le thème « Le développement durable au service des exportations de la chimie nationale ». L’événement, qui se tiendra à l’Hôtel Marriott, s’inscrit dans la continuité des […]

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La Fédération de la Chimie et de la Parachimie (FCP) organise, le 27 novembre 2025 à Casablanca, la 21ᵉ édition de son workshop annuel, placé cette année sous le thème « Le développement durable au service des exportations de la chimie nationale ». L’événement, qui se tiendra à l’Hôtel Marriott, s’inscrit dans la continuité des initiatives engagées par la Fédération pour renforcer la compétitivité du secteur tout en intégrant les exigences croissantes liées au développement durable dans les stratégies industrielles et d’internationalisation.

Fort du succès de ses précédentes éditions, ce workshop réunira une nouvelle fois les acteurs majeurs de la filière chimique, ainsi que des représentants institutionnels, des experts et des opérateurs économiques impliqués dans la transition vers une industrie plus durable. La séance d’ouverture sera marquée par une allocution du président de la FCP, Abed Chagar, et par la présence de représentants du ministère de l’Industrie et du Commerce, du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, du Secrétariat d’État chargé du Commerce extérieur, ainsi que de la CGEM, de l’AMDIE et de l’ASMEX.

La rencontre sera structurée autour de deux tables rondes. La première, intitulée « Intégrer le développement durable dans la stratégie d’exportation des produits chimiques », mettra en lumière les leviers permettant de renforcer la compétitivité internationale tout en répondant aux exigences environnementales et réglementaires imposées par les marchés étrangers. Les discussions aborderont notamment la conformité aux standards internationaux, les démarches de certification et les outils visant à réduire l’empreinte environnementale des entreprises du secteur.

La seconde table ronde, consacrée à « l’innovation et aux nouveaux marchés », explorera les opportunités offertes par les technologies vertes, la recherche appliquée et les nouveaux modèles économiques. L’objectif sera d’identifier les axes d’innovation capables de soutenir la croissance des exportations et d’ouvrir la voie à une chimie plus compétitive, en phase avec les transformations globales de la filière.

Ces échanges devraient déboucher sur des recommandations pratiques visant à accompagner les entreprises chimiques marocaines dans l’adoption de pratiques durables.

LNT

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Carrefour du Manager 2025 : l’ISCAE et la CFCIM tournés vers les compétences de demain https://lnt.ma/carrefour-du-manager-2025-liscae-et-la-cfcim-tournes-vers-les-competences-de-demain/ Mon, 24 Nov 2025 16:05:15 +0000 https://lnt.ma/?p=538091 Le Groupe ISCAE organise, en partenariat avec la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), la 41ᵉ édition du Carrefour du Manager, prévue les 25 et 26 novembre 2025 sur son campus de Casablanca. Placé sous le thème « 2030, un chantier en marche : quels métiers et compétences pour le Maroc ? […]

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Le Groupe ISCAE organise, en partenariat avec la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), la 41ᵉ édition du Carrefour du Manager, prévue les 25 et 26 novembre 2025 sur son campus de Casablanca. Placé sous le thème « 2030, un chantier en marche : quels métiers et compétences pour le Maroc ? », l’événement entend ouvrir un espace de réflexion sur les mutations rapides du marché de l’emploi et les défis du management à l’horizon 2030.

La rencontre s’ouvrira par une séance plénière en présence de Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, de Claudia Gaudiau-Francisco, présidente de la CFCIM, ainsi que de Tarik El Malki, directeur général du Groupe ISCAE. Plusieurs dirigeants et experts engagés dans les domaines de la formation, de l’entrepreneuriat et du développement des compétences prendront également part aux discussions. La matinée sera marquée par la remise des Trophées “Startup Avenue”, avant l’ouverture officielle de l’espace d’exposition.

Cette édition réunira plus de 60 entreprises, couvrant une large diversité de secteurs. Elles viendront à la rencontre des étudiants de l’ISCAE, mais aussi de ceux des grandes écoles de commerce, de gestion et d’ingénierie, afin de présenter les métiers émergents, les compétences recherchées et les besoins concrets du marché du travail.

Durant deux jours, trois ateliers thématiques permettront d’approfondir les enjeux prioritaires des directions RH :
Boîte à outils RH 2030 : anticipation des besoins, formation continue et fidélisation des talents ;
Marque employeur et attractivité : stratégies pour bâtir une marque employeur solide au Maroc ;
Innovations technologiques dans les RH : opportunités offertes par les nouvelles technologies et limites à prendre en compte.

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Congrès International des Mines 2025 : La transition énergétique mondiale passera d’abord et avant tout par l’Afrique… https://lnt.ma/congres-international-des-mines-2025-la-transition-energetique-mondiale-passera-dabord-et-avant-tout-par-lafrique/ Mon, 24 Nov 2025 16:01:07 +0000 https://lnt.ma/?p=538089 La ville de Marrakech a abrité en ce début de semaine les travaux de la 2ème Congrès International des Mines (IMC) tenus cette année sous le thème : « Métaux stratégiques et critiques : Le Maroc, un pôle industriel et technologique ouvert à la création de valeur ajoutée régionale et mondiale ». L’Afrique, un continent de grande […]

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La ville de Marrakech a abrité en ce début de semaine les travaux de la 2ème Congrès International des Mines (IMC) tenus cette année sous le thème : « Métaux stratégiques et critiques : Le Maroc, un pôle industriel et technologique ouvert à la création de valeur ajoutée régionale et mondiale ». L’Afrique, un continent de grande richesse minière et géologique, se veut aujourd’hui plus que jamais invitée à protéger ses ressources.

Dans son mot d’ouverture et devant un parterre de personnalités de divers horizons de par le monde, Mme Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a bien voulu démontrer l’importance du secteur minier en Afrique. Pour elle, l’Afrique est appelée à élaborer une approche qui protège ses ressources, valorise son potentiel humain et transforme sa richesse géologique en prospérité durable.

Et de poursuivre dans le même sens que « le continent détient des réserves majeures et un atout unique, à savoir la population jeune la plus dynamique au monde… L’Afrique n’est donc pas un acteur secondaire, mais il s’agit d’une puissance géologique, sans laquelle aucune transition énergétique mondiale n’est possible. Le rythme du changement technologique, la complexité des nouvelles chaînes de valeur et la nature mondiale de la transition énergétique exigent une intelligence collective, des standards alignés et une action coordonnée à l’échelle continentale’’.

Évoquant le cas marocain, la ministre a souligné que le Royaume se positionne comme un hub industriel et technologique et qu’il le fait avec une expérience concrète et des réalisations opérationnelles, citant notamment la digitalisation complète du cadastre minier national, l’amendement en cours de la loi relative aux mines et carrières afin de l’aligner sur les transformations régionales et mondiales et la digitalisation de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, incluant une plateforme numérique inédite, « fa7m.ma », en cours de déploiement à Jerada.

De son côté, le président de la Fédération de l’Industrie minérale du Maroc (FDIM), Mohamed Cherrat, a indiqué que le secteur minier joue un rôle stratégique dans la construction d’un Maroc souverain, compétitif et durable, notant que « nos ressources minérales soutiennent directement et indirectement les grandes filières industrielles et renforcent la production du Maroc au cœur des conditions énergétiques, technologiques et géopolitiques mondiales…Alors que l’Afrique consolide sa position dans les chaînes d’approvisionnement mondiales en matières premières, le Maroc s’impose comme un passage privilégié, voire incontournable, grâce à son expertise croissante, à ses écosystèmes industriels émergents, mais aussi à de nombreux accords de libre-échange permettant un accès public au marchés internationaux ».

La déclaration de Marrakech rappelle à cet effet que l’Afrique détient les minerais indispensables aux transitions énergétique et numérique mondiales, et que la valeur de ces ressources doit bénéficier en priorité aux populations et aux économies africaines. M. Cherrat a ajouté que la présente Déclaration prend acte du Cadre ESG africain et l’adopte, tout en précisant que des améliorations ultérieures pourront être envisagées en concertation avec les pays l’ayant approuvé. La Déclaration réaffirme qu’il s’agit d’un instrument africain destiné avant tout à faciliter l’accès au financement durable des projets africains d’extraction et de transformation, dans le plein respect de la souveraineté et des processus décisionnels nationaux.

Elle rappelle les objectifs de définir des principes ESG qui reflètent les contextes et valeurs africains, renforcer la confiance entre gouvernements, investisseurs et citoyens, faciliter l’accès à un financement durable par le biais de normes adaptées aux réalités africaines, promouvoir la création de valeur locale et la transformation des minéraux en Afrique, et renforcer la coopération régionale. Elle souligne l’importance des principes AFRICA : Responsabilité, Équité, Résilience, Inclusion, Coopération et Valeur ajoutée, comme fondement du Cadre. Toutes les règles de gouvernance, d’accès et de certification restent définies collectivement et exercées sous la pleine souveraineté des pays africains.

Ladite Déclaration souligne que le cadre ESG africain est soutenu par une plateforme numérique servant de registre officiel. Celle-ci est hébergée au Maroc, assurant un accès continu pour la coordination, la certification numérique et la connexion entre les producteurs africains certifiés et les acheteurs responsables.

Le texte encourage les pays africains à adhérer volontairement au Cadre ESG africain et à en notifier le secrétariat technique, ouvrant ainsi une nouvelle ère de convergence, de coopération et de commerce minier responsable, en cohérence avec le corridor OTC (Origination – Transit – Certification), lancé à Marrakech en décembre 2024). Par la même occasion, la Déclaration de Marrakech réaffirme l’ambition collective de mettre les ressources minérales africaines au service du développement durable, de la transparence, de la souveraineté et de la prospérité des générations présentes et futures.

H.Z

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Quality Leaders Summit 2025 : une édition consacrée aux enjeux économiques et financiers https://lnt.ma/quality-leaders-summit-2025-une-edition-consacree-aux-enjeux-economiques-et-financiers/ Mon, 24 Nov 2025 14:58:51 +0000 https://lnt.ma/?p=538051 La Première Édition du Quality Leaders Summit, forum stratégique dédié à l’excellence financière, à la gouvernance responsable et aux enjeux de fiabilité des entreprises s’est tenue vendredi 21 novembre 2025 à Casablanca. Dans un environnement économique mondial plus incertain que jamais, l’excellence financière n’est plus un avantage, mais une nécessité vitale. Benoît Ganzmann, Directeur général […]

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La Première Édition du Quality Leaders Summit, forum stratégique dédié à l’excellence financière, à la gouvernance responsable et aux enjeux de fiabilité des entreprises s’est tenue vendredi 21 novembre 2025 à Casablanca.

Dans un environnement économique mondial plus incertain que jamais, l’excellence financière n’est plus un avantage, mais une nécessité vitale.

Benoît Ganzmann, Directeur général de Coface Maghreb, Afrique centrale et de l’Ouest, rappelle que la croissance mondiale reste faible (2,6%) tandis que les défaillances d’entreprises augmentent, notamment dans les économies avancées.

L’objectif du sommet est de rassembler des dirigeants engagés dans une gouvernance solide, capables de partager leurs pratiques pour renforcer la résilience de leurs organisations. La rencontre a été marquée par une analyse macroéconomique mondiale présentée par Jean-Christophe Caffet, Chief Economist de Coface.

Dans sa keynote, Jean-Christophe dresse un tableau sans concession d’un monde économique marqué par une incertitude record, nourrie par les tensions géopolitiques, les politiques commerciales américaines et les fragilités européennes. Selon lui, la fragmentation des échanges internationaux s’accentue, mais la mondialisation reste vivante, portée par des interdépendances profondes. Elle évolue toutefois vers un modèle plus orienté « résilience » que « efficacité », avec un coût inflationniste durable pour l’économie mondiale.

L’économiste confirme également que la transition énergétique devient un impératif géostratégique pour l’Europe, Chine, Maroc. Les énergies renouvelables étant désormais moins coûteuses que les sources fossiles et continument d’attirer des investissements croissants  malgré le ralentissement momentané de certains agendas politiques. Concernant les tensions commerciales américaines, M. Caffet souligne que la hausse rapide des tarifs douaniers frappe surtout le consommateur américain, qui absorbe une large part de la hausse des prix. Il s’agit, selon lui, d’une politique inflationniste dont les effets ne font que commencer.

Il anticipe enfin des taux d’intérêt durablement élevés, en raison de pressions inflationnistes persistantes, d’investissements massifs nécessaires (transition énergétique, IA, vieillissement démographique) et d’une moindre capacité de financement internationale. La Réserve fédérale pourrait réduire ses taux quelques fois en 2026, sans retour aux niveaux d’avant-crise.

Les atouts et défis du Maroc

Le premier panel du Quality Leaders Summit a été consacré au rôle structurant du secteur bancaire dans la stabilité financière du Maroc, dans un contexte mondial marqué par l’incertitude, l’inflation et la volatilité des marchés.

Interrogé sur la fonction stabilisatrice des banques, Youssef Rouissi, Directeur Général Délégué d’Attijariwafa bank, a rappelé que la profondeur du marché intérieur marocain constitue un véritable amortisseur économique. Les banques jouent un rôle central dans la formation des prix et la stabilisation de la courbe des taux grâce à leur fonction de market maker, qui garantit la liquidité du marché de la dette et assure une transmission efficace de la politique monétaire.

M. Rouissi souligne aussi l’importance des instruments de couverture (taux, change, matières premières), qui permettent aux entreprises de sécuriser leurs marges et leurs budgets dans un environnement volatile. Il a rappelé que pendant la crise Covid, le secteur bancaire a mobilisé près de 8 % du PIB en prêts garantis, limitant fortement les défaillances d’entreprises.

Il a également insisté sur l’intégration du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales post-Covid : « Les banques accompagnent activement entreprises et investisseurs dans la relocalisation, le financement et l’accès aux marchés internationaux, renforçant la résilience en devises et la stabilité macroéconomique ».

De son côté, Fadwa Housni, PDG de BMCE Capital Global Research, a rappelé que le modèle bancaire marocain est historiquement inspiré du modèle français, fondé sur une forte intermédiation financière. Les banques captent l’épargne nationale et en redistribuent 80 à 85 % sous forme de financement externe aux entreprises, loin devant les marchés financiers.

Cette structure, associée à la supervision étroite de Bank Al-Maghrib, explique la solidité du système, même lors des crises internationales. Les dépôts ont progressé de 7 % en moyenne annuelle sur dix ans pour atteindre environ 1 300 milliards de dirhams, tandis que les crédits avoisinent 1 200 milliards. Mme Housni souligne que la répartition des crédits est équilibrée par secteurs, ce qui renforce la résilience du système en cas de fragilité d’un segment économique.

Pour sa part, Gilles Abensour, PDG de Saint-Gobain Maroc, a évoqué la réussite marocaine dans l’automobile. Le groupe, initialement installé pour accompagner Renault en 2011, a vu son site de Kénitra devenir en une décennie une base mondiale, portée par la vision industrielle du Maroc. Aujourd’hui, l’usine produit 2 millions de pare-brise, et l’écosystème national en fabrique 4 millions, positionnant le pays comme un acteur majeur africain. Les exportations automobiles atteignent désormais 15 milliards d’euros, dépassant celles des phosphates.

Il a aussi mis en avant l’avantage compétitif du Maroc en matière d’énergie : grâce à l’anticipation sur les énergies renouvelables, ses sites fonctionnent à près de 90 % avec une énergie décarbonée, un atout décisif face aux enjeux climatiques et au coût de l’énergie.

Sur un plan plus large, Aroni Chaudhuri, économiste Afrique chez Coface, a présenté les principaux risques pour les entreprises africaines. Si l’exposition commerciale aux États-Unis reste faible, les fragilités macroéconomiques, dette en hausse, déficits extérieurs, dépendance alimentaire et énergétique, demeurent élevées, a-t-il précisé. Dans plusieurs régions, notamment en Afrique de l’Ouest, ces déséquilibres rendent certains pays plus vulnérables aux chocs, citant le cas du Sénégal, confronté à une dérive budgétaire.

M. Chaudhuri a également évoqué des risques socio-politiques structurels : inégalités, chômage des jeunes, révoltes périodiques. Le risque climatique est tout aussi déterminant, l’agriculture représentant une part importante de l’emploi dans la plupart des pays africains. Même au Maroc, ces contraintes environnementales peuvent limiter, à long terme, le potentiel de croissance, a-t-il précisé.

Jean-Christophe Caffet, Chief Economist de Coface, a conclu en  rappelant que la cohérence des politiques énergétiques et la réduction des inégalités sont des enjeux clés pour préserver la pérennité des modèles de croissance émergents.

L’événement s’est clôturé par la mise à l’honneur des entreprises certifiées Quality Labels, label d’excellence financière de Coface.

Asmaa Loudni

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Programme Tadaroj : Le plaidoyer de Sekkouri devant le patronat https://lnt.ma/programme-tadaroj-le-plaidoyer-de-sekkouri-devant-le-patronat/ Mon, 24 Nov 2025 09:14:41 +0000 https://lnt.ma/?p=538036 Vendredi dernier, au QG de la CGEM à Casablanca, Tadaroj, ce programme qui vise à généraliser la formation professionnelle par apprentissage, a été au centre d’une réunion de travail tenue par la Confédération, en présence du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Cette rencontre a été […]

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Vendredi dernier, au QG de la CGEM à Casablanca, Tadaroj, ce programme qui vise à généraliser la formation professionnelle par apprentissage, a été au centre d’une réunion de travail tenue par la Confédération, en présence du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.

Cette rencontre a été également l’occasion de discuter des orientations nationales en matière d’apprentissage et de présenter les opportunités offertes aux entreprises à travers ce mode de formation. Dans son allocution, le président de la CGEM Chakib Alj a bien voulu démontrer au ministre la disponibilité du patronat marocain à accompagner et réussir le programme Tadaroj.

Et d’affirmer que l’apprentissage constitue aujourd’hui plus que jamais l’un des leviers les plus efficaces pour préparer une main-d’œuvre opérationnelle, employable et compétitive. D’après lui, la formation des jeunes directement au sein des entreprises facilite l’adéquation formation-emploi. M. Alj a, à cet effet, insisté sur l’importance de généraliser cette efficacité, rappelant que les TPME, qui représentent plus de 95% du tissu économique, ne peuvent absorber la demande sans mécanismes adaptés, visibilité et accompagnement.

Pour le président de la CGEM, le lancement du programme « Tadaroj » qui ambitionne de former 100.000 stagiaires par an d’ici 2026 et de généraliser la formation professionnelle par apprentissage, vient illustrer une dynamique prometteuse et indispensable pour le Maroc, tout en notant que la refonte du modèle national d’apprentissage devrait reposer sur des transformations structurantes, dont un cadre juridique unifié permettant de fusionner les lois 12.00 et 36.96 afin de construire un système simple, lisible et flexible.

M. Alj a, par ailleurs, mis l’accent sur deux autres chantiers structurants engagés conjointement avec les syndicats et le gouvernement, notamment la réforme du Code du travail, devenue indispensable pour accompagner les mutations économiques et la refonte de la formation professionnelle continue.

Dans ce sens, M. Sekkouri a expliqué que ce dispositif repose sur un modèle équilibré dans lequel le jeune consacre 20% de son temps à la formation théorique et 80% au travail en entreprise, tout en bénéficiant d’une rémunération ainsi que de la prise en charge de son transport et de sa restauration.

Il a rappelé que le programme « Tadaroj » vise à former 100.000 apprentis afin de les intégrer dans les entreprises, appelant les fédérations et les entreprises à élargir la liste des métiers concernés par l’apprentissage, en proposant de nouvelles filières au-delà de celles déjà existantes (agriculture, pêche maritime, artisanat, tourisme, etc).

Par la même occasion, le ministre a invité les entreprises souhaitant créer des écoles, instituts ou centres de formation par apprentissage à l’intérieur même de leurs structures à déposer leurs demandes dans les plus brefs délais. Certains secteurs, comme l’aéronautique, l’automobile ou le textile, disposent déjà de modèles avancés dans ce domaine, a-t-il fait savoir, relevant que l’objectif est de multiplier ces expériences.

M. Sekkouri a également souligné que le ministère œuvre à garantir une mobilisation large et opérationnelle dans toutes les régions du pays en faveur du programme « Tadaroj », lequel est doté d’une enveloppe de plus de 800 MDH pour l’année en cours…

H.Z

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Ryad Mezzour à Riyad : l’Afrique demeure une priorité stratégique de la diplomatie économique marocaine https://lnt.ma/ryad-mezzour-a-riyad-lafrique-demeure-une-priorite-strategique-de-la-diplomatie-economique-marocaine/ Mon, 24 Nov 2025 08:20:43 +0000 https://lnt.ma/?p=538026 Le Maroc a enregistré, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, une transformation industrielle majeure au cours des deux dernières décennies, a affirmé dimanche à Riyad le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. Il intervenait lors de la session préliminaire de la 21ᵉ Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel […]

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Le Maroc a enregistré, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, une transformation industrielle majeure au cours des deux dernières décennies, a affirmé dimanche à Riyad le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. Il intervenait lors de la session préliminaire de la 21ᵉ Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), en présence de l’ambassadeur du Maroc en Arabie saoudite, Mustapha Mansouri, et du représentant permanent du Royaume auprès des organisations internationales à Vienne, Azzedine Farhane.

Selon M. Mezzour, cette dynamique s’inscrit dans une vision royale ayant fait de l’industrie l’un des piliers d’un développement intégré, inclusif et durable. Elle a été amorcée avec le Plan Émergence et consolidée par les orientations actuelles en faveur de la souveraineté industrielle. Le ministre a souligné que cette trajectoire s’est traduite par un doublement de la production industrielle et des exportations au cours de la dernière décennie, tandis que le secteur emploie aujourd’hui plus d’un million de personnes.

S’agissant de l’industrie automobile, il a indiqué que le taux d’intégration locale atteint désormais 69 %, pour une capacité annuelle d’un million de véhicules, avec une ambition portée à deux millions d’unités à l’horizon 2030. Il a également mis en avant les avancées de l’aéronautique, illustrées notamment par le lancement d’un complexe industriel dédié aux moteurs d’avions, positionnant le Maroc parmi les rares pays capables de produire ce type d’équipement. Dans le même temps, le foncier industriel aménagé est passé de 10.000 hectares en 2021 à 14.500 hectares actuellement, répartis sur 157 zones industrielles.

Grâce à ces évolutions, le Royaume s’affirme comme l’une des plateformes industrielles les plus avancées du continent, exportant des centaines de milliers de composants vers plus de 180 pays. M. Mezzour a souligné que ces résultats traduisent une transition d’un modèle basé sur les ressources à un modèle porté par l’innovation et la compétitivité.

Évoquant le partenariat entre le Maroc et l’ONUDI, le ministre a rappelé que le Programme de Partenariat Pays (PCP Maroc), lancé en 2019, a constitué un appui notable à plusieurs priorités nationales, notamment la modernisation des zones industrielles, le renforcement des chaînes de valeur, l’efficacité énergétique, la production propre et la préparation à l’industrie 4.0. La prolongation de ce programme jusqu’en 2027 ouvre, selon lui, une nouvelle phase de coopération axée sur la décarbonation, l’économie circulaire, l’innovation, les zones industrielles durables et le renforcement de la coopération Sud-Sud.

M. Mezzour a affirmé que l’Afrique demeure une priorité stratégique de la diplomatie économique marocaine, rappelant que la rencontre intervient dans un contexte mondial marqué par de profondes mutations nécessitant davantage d’innovation et de coopération internationale. Il a, dans ce sens, mis en avant le rôle essentiel de l’ONUDI dans l’accompagnement des pays souhaitant développer des industries compétitives, durables et inclusives.

LNT

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Tan-Tan : une convention signée pour la création d’une usine de polysilicium de 8 milliards de dirhams https://lnt.ma/tan-tan-une-convention-signee-pour-la-creation-dune-usine-de-polysilicium-de-8-milliards-de-dirhams/ Sun, 23 Nov 2025 10:11:40 +0000 https://lnt.ma/?p=538011 Une convention portant sur la création d’une unité industrielle dédiée à la production de polysilicium a été signée samedi à Tan-Tan entre le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques, Karim Zidane, et le PDG de la société américaine GPM Holding, Philip Jenkins. Ce projet industriel d’envergure prévoit […]

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Une convention portant sur la création d’une unité industrielle dédiée à la production de polysilicium a été signée samedi à Tan-Tan entre le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques, Karim Zidane, et le PDG de la société américaine GPM Holding, Philip Jenkins. Ce projet industriel d’envergure prévoit un investissement global de 8 milliards de dirhams.

Selon les données présentées lors de la signature, cette future unité offrira 1.500 emplois directs et plus de 2.000 emplois indirects. Elle devra atteindre une capacité annuelle de production d’environ 30.000 tonnes de polysilicium, dont près de 85 % seront destinés à l’exportation, principalement vers des marchés internationaux à forte demande.

Classé comme projet stratégique en février 2024 par la Commission nationale d’investissement, ce chantier industriel s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement des énergies renouvelables. Il ambitionne également de renforcer les chaînes de valeur liées à la fabrication de composants pour les panneaux solaires, consolidant ainsi la place du Maroc comme acteur régional dans la transition énergétique mondiale.

En parallèle, un protocole de coopération institutionnelle a été conclu entre le ministère, la Wilaya de Guelmim-Oued Noun, la province de Tan-Tan et GPM Holding. Ce protocole vise à accompagner territorialement le projet et à soutenir l’intégration économique locale, notamment à travers la mise en place d’un écosystème industriel régional, le développement de partenariats avec les établissements de formation et la valorisation des compétences locales afin de renforcer l’employabilité des jeunes.

LNT

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Casablanca accueille la 7ᵉ édition de China Trade Week, vitrine des échanges sino-marocains https://lnt.ma/casablanca-accueille-la-7%e1%b5%89-edition-de-china-trade-week-vitrine-des-echanges-sino-marocains/ Fri, 21 Nov 2025 11:12:28 +0000 https://lnt.ma/?p=537967 La septième édition de China Trade Week a été inaugurée mercredi 19 novembre à la Foire Internationale de Casablanca – AMDIE, accompagnée pour la première fois du salon China Morocco Smart Life. L’événement, qui réunit des délégations marocaines et chinoises de haut niveau, s’inscrit dans la dynamique de renforcement des relations économiques entre les deux […]

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La septième édition de China Trade Week a été inaugurée mercredi 19 novembre à la Foire Internationale de Casablanca – AMDIE, accompagnée pour la première fois du salon China Morocco Smart Life. L’événement, qui réunit des délégations marocaines et chinoises de haut niveau, s’inscrit dans la dynamique de renforcement des relations économiques entre les deux pays et dans l’ouverture croissante du Maroc sur les marchés asiatiques.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président du MIE Group, David Wang, a rappelé que cette manifestation représente une étape importante pour le développement des échanges commerciaux entre Rabat et Pékin. Selon lui, le ministère chinois du Commerce considère le Maroc comme l’un des marchés mondiaux les plus porteurs, en raison de sa position géostratégique et de son rôle de hub reliant l’Afrique et l’Europe.

Zheng Wei, conseiller auprès de l’Ambassade de Chine au Maroc, a mis en avant la continuité du partenariat bilatéral et l’amitié historique entre les deux pays. Il a rappelé que depuis l’adhésion du Maroc, en 2016, à l’initiative chinoise de la Ceinture et la Route, les échanges économiques ont connu une progression notable. La Chine est aujourd’hui le premier partenaire commercial du Maroc, un statut consolidé par la croissance des échanges, qui ont atteint 9,04 milliards de dollars en 2021, soit une hausse annuelle de 21,6 %. Les projections pour 2025 tablent sur un volume dépassant les 10 milliards de dollars.

Le représentant chinois a également souligné l’intérêt croissant des entreprises chinoises pour le marché marocain. En 2024, les investissements chinois au Maroc se sont élevés à 774 millions de dollars, notamment dans les secteurs de l’automobile, des énergies nouvelles, du textile et des industries lourdes. La région de Tanger a attiré plus de 40 entreprises chinoises, parmi lesquelles Zhongtai, BYD, CRRC et Shanghai Electric.

Le président du Conseil d’affaires maroco-chinois au sein de la CGEM, Mehdi Iraqi, a indiqué que China Trade Week illustre la volonté commune d’intensifier les partenariats économiques. Il a souligné que si les flux d’investissement s’orientent principalement de la Chine vers le Maroc, des opportunités existent également pour les entreprises marocaines en Chine, un marché aux possibilités importantes. Il a rappelé les réussites de la communauté marocaine dans des villes comme Shenzhen, Chengdu, Pékin, Shanghai, Guangzhou, Hangzhou et Hubei, et a souligné la nécessité de développer davantage les investissements croisés, notamment dans les secteurs de l’intelligence artificielle, des énergies renouvelables, de la santé et de l’éducation.

Organisé du 19 au 21 novembre 2025, China Trade Week Morocco (CTW Morocco) est un événement multisectoriel réunissant des acteurs économiques issus de plusieurs pays, avec une forte présence chinoise, dans le cadre d’un partenariat renforcé avec l’Afrique. Le salon constitue un espace d’échanges pour les industriels, investisseurs, fournisseurs et décideurs, qui peuvent y présenter leurs produits, développer de nouveaux réseaux et explorer des opportunités d’affaires.

Cette septième édition se distingue par l’importance de son espace d’exposition. Le salon AFS + CTW occupe deux halls totalisant 10.000 m² et regroupe près de 200 entreprises exposantes originaires de Chine, du Maroc, des Émirats arabes unis, du Portugal, de l’Italie, du Ghana, du Kenya, d’Égypte et de Malaisie. L’événement a attiré un intérêt marqué, avec près de 12.000 visiteurs préinscrits et 5.263 personnes présentes lors de l’ouverture.

China Trade Week Casablanca est organisée par MIE Group et coorganisée avec China Morocco Smart Life.

LNT

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HCP : L’Indice des prix à la consommation en recul de 0,6% au moins d’octobre https://lnt.ma/hcp-lindice-des-prix-a-la-consommation-en-recul-de-06-au-moins-doctobre/ Fri, 21 Nov 2025 09:39:20 +0000 https://lnt.ma/?p=537952 L’Indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une baisse de 0,6 % au mois d’octobre 2025 par rapport au mois de septembre, selon la note d’information publiée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette évolution résulte d’un repli de 1,3 % de l’indice des produits alimentaires, tandis que l’indice des produits non alimentaires […]

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L’Indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une baisse de 0,6 % au mois d’octobre 2025 par rapport au mois de septembre, selon la note d’information publiée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette évolution résulte d’un repli de 1,3 % de l’indice des produits alimentaires, tandis que l’indice des produits non alimentaires est resté stable sur la même période.

S’agissant des produits alimentaires, la baisse mensuelle a concerné plusieurs groupes. Les prix des « huiles et graisses » ont reculé de 3,7 %, ceux des « viandes » de 2,8 %, des « légumes » de 1,4 %, des « poissons et fruits de mer » de 1,3 %, des « fruits » de 0,9 % et du « lait, fromage et œufs » de 0,2 %. En sens inverse, une légère hausse de 0,2 % a été observée pour le groupe « café, thé et cacao ». Pour les produits non alimentaires, la principale variation à la baisse a porté sur les « carburants », dont les prix ont diminué de 0,6 %.

Sur le plan géographique, les reculs les plus marqués de l’IPC entre septembre et octobre 2025 ont été relevés à Al Hoceima, avec une baisse de 1,5 %, ainsi qu’à Settat et Safi, où l’indice a reculé de 1,0 %. Des diminutions de 0,9 % ont été enregistrées à Tétouan et Béni Mellal, de 0,8 % à Agadir et Marrakech, de 0,7 % à Tanger et de 0,6 % à Casablanca, Fès, Dakhla et Guelmim. À Rabat, Laâyoune et Errachidia, la baisse a atteint 0,5 %. Kénitra fait figure d’exception, avec une hausse de 0,2 % de l’indice général.

En glissement annuel, l’IPC a progressé de 0,1 % en octobre 2025 par rapport au même mois de l’année 2024. Cette évolution recouvre une baisse de 0,3 % de l’indice des produits alimentaires et une hausse de 0,4 % de celui des produits non alimentaires. Pour ces derniers, les variations annuelles vont d’un recul de 1,9 % pour la division « transport » à une augmentation de 2,4 % pour la division « restaurants et hôtels ». Sur les dix premiers mois de l’année, l’indice général a augmenté de 0,8 % en moyenne, avec une progression de 1,3 % pour les produits alimentaires et de 0,5 % pour les produits non alimentaires.

Par grandes divisions, les données annuelles font ressortir des hausses notables pour les « boissons alcoolisées et tabac » (+3,4 %), les « logements, eau, électricité et autres combustibles » (+2,0 % en moyenne sur dix mois), l’« enseignement » (+2,3 %) et les « restaurants et hôtels » (+3,5 %). À l’inverse, la division « transport » affiche une baisse moyenne de 2,8 % sur les dix premiers mois de 2025, tandis que la division « communication » enregistre un léger recul de 0,2 %.

Dans ce contexte, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et les produits à tarifs publics, a connu une baisse de 0,2 % en octobre 2025 par rapport à septembre 2025 et par rapport au mois d’octobre 2024. Cet indicateur ressort ainsi en territoire négatif tant en variation mensuelle qu’en glissement annuel, traduisant une atténuation de la dynamique des prix hors composantes les plus volatiles.

LNT

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Tourisme : le Maroc aligne son modèle statistique aux « meilleures pratiques internationales » https://lnt.ma/tourisme-le-maroc-aligne-son-modele-statistique-aux-meilleures-pratiques-internationales/ Fri, 21 Nov 2025 09:20:27 +0000 https://lnt.ma/?p=537942 Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, la Confédération nationale du tourisme (CNT) et l’Observatoire du Tourisme ont présenté, jeudi à Rabat, un nouveau modèle d’estimation des indicateurs de fréquentation des établissements d’hébergement touristique classés (EHTC). Cette initiative vise à moderniser le système national d’information touristique et à améliorer la […]

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Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, la Confédération nationale du tourisme (CNT) et l’Observatoire du Tourisme ont présenté, jeudi à Rabat, un nouveau modèle d’estimation des indicateurs de fréquentation des établissements d’hébergement touristique classés (EHTC). Cette initiative vise à moderniser le système national d’information touristique et à améliorer la qualité des données mises à la disposition des acteurs du secteur.

Présenté lors d’un événement co-présidé par la ministre Fatim-Zahra Ammor et le président de la CNT, Hamid Bentahar, ce nouveau modèle constitue une étape importante dans l’actualisation des outils statistiques liés à la mesure de l’activité touristique. Il doit permettre de fournir des données plus complètes, plus fiables et plus représentatives, afin d’éclairer les décisions stratégiques des professionnels du tourisme et de mieux orienter les choix d’investissement des opérateurs nationaux et internationaux.

Aligné sur les standards appliqués par les grandes destinations touristiques mondiales, le modèle repose sur un échantillon représentatif intégrant les types d’hébergement, les spécificités de chaque destination et la saisonnalité. Ses résultats sont corroborés par d’autres sources d’information issues du terrain, ce qui offre une vision plus précise de la fréquentation des EHTC et contribue à rehausser la qualité globale des indicateurs produits.

Lors de son intervention, Mme Ammor a souligné que cette évolution dépasse le cadre technique pour s’inscrire dans la mise en œuvre de la feuille de route 2023-2026, qui fait de la gouvernance un levier essentiel du développement du secteur. Elle a ajouté que l’association de ce modèle au nouveau site de l’Observatoire du Tourisme ouvre la voie à des analyses plus approfondies et élargit les possibilités offertes aux acteurs publics et privés.

L’événement a également été marqué par la participation d’un expert de l’ONU Tourisme, venu présenter le cadre normatif international et les bonnes pratiques en matière de mesure statistique de la fréquentation touristique. Cette contribution reflète l’appui de l’organisation aux efforts déployés par le Maroc pour aligner son système d’information sur les standards internationaux.

Pour accompagner cette transition, l’Observatoire du Tourisme s’est doté d’un nouveau site web intégrant un tableau de bord interactif, conçu avec le soutien de l’ONU Tourisme et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Cet espace se veut moderne, intuitif et accessible au grand public. Il offrira des indicateurs régulièrement actualisés et des outils facilitant l’interprétation et la comparaison des données touristiques.

Le président de la CNT, Hamid Bentahar, a indiqué que l’ambition commune consiste à instaurer une véritable culture de la donnée au sein de l’écosystème touristique, afin d’en faire un avantage compétitif durable. Il a insisté sur l’importance d’un processus continu d’amélioration des données, visant à renforcer les compétences des opérateurs, soutenir la montée en puissance des entreprises et accompagner le développement durable des destinations marocaines.

LNT

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Inauguration à Rome de la Chambre de Commerce du Maroc en Italie https://lnt.ma/inauguration-a-rome-de-la-chambre-de-commerce-du-maroc-en-italie/ Thu, 20 Nov 2025 10:47:59 +0000 https://lnt.ma/?p=537916 La Chambre de Commerce du Maroc en Italie (CCMI) a été officiellement inaugurée mercredi à Rome, marquant une nouvelle étape dans la consolidation des relations économiques et commerciales entre les deux pays. La création de cette structure vise à renforcer la coopération bilatérale, promouvoir les investissements et créer des opportunités durables pour les entreprises marocaines […]

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La Chambre de Commerce du Maroc en Italie (CCMI) a été officiellement inaugurée mercredi à Rome, marquant une nouvelle étape dans la consolidation des relations économiques et commerciales entre les deux pays. La création de cette structure vise à renforcer la coopération bilatérale, promouvoir les investissements et créer des opportunités durables pour les entreprises marocaines et italiennes. L’événement a donné lieu à une double cérémonie, organisée d’abord au siège de la CCMI, puis au Sénat de la République italienne, en présence de nombreuses personnalités issues des milieux politique, économique, culturel et institutionnel des deux pays.

Dans son allocution, le président de la CCMI, Marouan El Mansoub, a présenté cette nouvelle entité comme « une passerelle stratégique » destinée à faciliter les relations d’affaires entre le Maroc et l’Italie. Il a mis en avant la dynamique de développement que connaît le Royaume sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, soulignant l’intérêt croissant des entreprises italiennes pour le marché marocain. Selon lui, cet engouement s’explique notamment par les perspectives offertes dans les secteurs de l’énergie, de la logistique et des technologies vertes, domaines dans lesquels le partenariat italo-marocain connaît une progression notable. Il a assuré que la Chambre œuvrera à simplifier l’accès des opérateurs italiens au marché marocain et à encourager de nouveaux projets d’investissement.

M. El Mansoub a également insisté sur le rôle structurant de cette Chambre, appelée à devenir un cadre pérenne de coopération entre les deux économies. L’objectif est de multiplier les plateformes d’investissement, de soutenir la réalisation de projets conjoints et de favoriser l’organisation de missions économiques bilatérales, afin de renforcer une dynamique déjà en progression depuis plusieurs années.

Au Sénat italien, le sénateur Bartolomeo Amidei, membre de la Commission de l’Industrie, de l’Agriculture, du Tourisme, du Commerce et de l’Artisanat, a salué l’initiative, estimant qu’elle contribuera à consolider davantage la coopération entre Rome et Rabat. Il a qualifié cette inauguration de « début d’une collaboration prometteuse » entre les deux parties et a rappelé la pertinence de l’accord de partenariat consacré à la recherche et à l’innovation dans la région méditerranéenne, connu sous le nom de PRIMA. Selon lui, ce cadre constitue un levier susceptible d’intensifier les échanges et de dynamiser les synergies dans des secteurs stratégiques.

Le secrétaire général de la CCMI, Paolo Spataro, a partagé cet enthousiasme en soulignant que la Chambre permettra de faciliter les échanges commerciaux et d’élargir les opportunités d’affaires entre les deux rives de la Méditerranée. Il a mis en exergue l’excellence des relations historiques unissant le Maroc et l’Italie, exprimant le souhait de voir cette structure accompagner les entreprises italiennes souhaitant découvrir le marché marocain, qu’il a décrit comme porteur et attractif.

Du côté marocain, le secrétaire général de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) Fès-Meknès, Mohamed Choukri Belkadi, a estimé que l’ouverture de cette Chambre à Rome contribuera à intensifier les échanges commerciaux. Il a rappelé que l’Italie dispose d’une expertise reconnue dans plusieurs industries spécialisées, tandis que le Maroc offre un environnement d’affaires favorable, appuyé par des infrastructures logistiques d’envergure telles que les ports de Tanger Med, Nador et Dakhla. M. Belkadi a également souligné que cette dynamique intervient à un moment où le Maroc se prépare à coorganiser la Coupe du monde 2030, un contexte susceptible d’attirer davantage l’intérêt des investisseurs italiens, notamment en matière d’infrastructures et de logistique, tout en leur ouvrant des perspectives vers le reste du continent africain.

L’inauguration de cette première Chambre de Commerce maroco-italienne à Rome devrait être suivie par l’ouverture d’antennes régionales au sein de plusieurs villes italiennes.

LNT

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Orange Maroc inaugure le Data Center « Orange Tech » et renforce les infrastructures numériques du Royaume https://lnt.ma/orange-maroc-inaugure-le-data-center-orange-tech-et-renforce-les-infrastructures-numeriques-du-royaume/ Thu, 20 Nov 2025 08:52:21 +0000 https://lnt.ma/?p=537893 Orange Maroc a inauguré un nouveau Data Center de dernière génération, « Orange Tech », situé dans la province de Nouaceur. L’ouverture s’est déroulée en présence de représentants des secteurs public et privé, dont Jalal Benhayoun, gouverneur de la province. Cette infrastructure s’inscrit dans la stratégie nationale de transformation numérique et vise à soutenir les […]

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Orange Maroc a inauguré un nouveau Data Center de dernière génération, « Orange Tech », situé dans la province de Nouaceur. L’ouverture s’est déroulée en présence de représentants des secteurs public et privé, dont Jalal Benhayoun, gouverneur de la province. Cette infrastructure s’inscrit dans la stratégie nationale de transformation numérique et vise à soutenir les besoins croissants en hébergement de données et en services Cloud.

D’une capacité initiale de 1,5 MW et implanté sur une superficie de 15 000 m², le Data Center est certifié par l’UPTIME Institute et intègre plus de 1 000 panneaux solaires (700 kWc). Cette installation doit permettre une autoconsommation énergétique partielle et une réduction des émissions de CO₂. « Orange Tech » constitue un nouvel élément du dispositif multicloud mis en place par Orange Maroc, déjà connecté à des solutions privées, hybrides et publiques, notamment via des partenariats avec AWS et Microsoft. L’opérateur présente ce centre comme un levier pour le développement d’un cloud souverain destiné aux entreprises et administrations.

Cette inauguration s’inscrit dans la continuité d’investissements réalisés depuis 25 ans par Orange Maroc, représentant 25 % de son chiffre d’affaires cumulé, soit plus de 100 milliards de dirhams. Parallèlement au lancement du Data Center, l’opérateur poursuit plusieurs projets, parmi lesquels la plateforme Orange Pro, la solution d’IA générative sécurisée « Live Intelligence », l’arrivée à Nador du câble sous-marin Médusa, ainsi que le déploiement de la 5G sur plus d’une centaine de villes.

Le projet Médusa, long de 8 700 km et reliant 16 points d’atterrissage en Méditerranée, doit renforcer la connectivité internationale du Maroc en offrant une capacité pouvant atteindre 24 Tbps. Ce dispositif s’ajoute aux infrastructures nationales en fibre optique et aux réseaux mobile et fixe modernisés ces dernières années.

En complément de ses projets technologiques, Orange Maroc mène plusieurs actions en matière de formation et d’inclusion numérique. Les Orange Digital Centers, implantés dans plusieurs villes du Royaume, ont formé plus de 20 000 bénéficiaires, accompagné 300 start-up et favorisé l’insertion professionnelle de plus de 1 200 jeunes. La Fondation Orange Maroc déploie également des programmes en faveur des populations fragiles, notamment des Maisons Digitales, des équipements numériques pour des établissements éducatifs et des projets culturels.

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Casablanca accueille la 5ᵉ édition du congrès international Digital Now https://lnt.ma/casablanca-accueille-la-5%e1%b5%89-edition-du-digital-now/ Wed, 19 Nov 2025 14:25:55 +0000 https://lnt.ma/?p=537874 Casablanca accueillera, du 10 au 12 décembre 2025, la cinquième édition du congrès international Digital Now, un rendez-vous désormais installé parmi les plateformes majeures dédiées à la transformation digitale et à l’entrepreneuriat au Maroc et en Afrique. Organisé au Centre d’Expositions ICEC d’Aïn Sebaâ, l’événement se déroulera sous le thème « Transformation & croissance des […]

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Casablanca accueillera, du 10 au 12 décembre 2025, la cinquième édition du congrès international Digital Now, un rendez-vous désormais installé parmi les plateformes majeures dédiées à la transformation digitale et à l’entrepreneuriat au Maroc et en Afrique. Organisé au Centre d’Expositions ICEC d’Aïn Sebaâ, l’événement se déroulera sous le thème « Transformation & croissance des entreprises en Afrique : Résilience & Impact », avec pour objectif d’accompagner les entreprises dans leur transition numérique, de renforcer leur compétitivité et de favoriser l’innovation.

Cette édition intervient dans la continuité du succès enregistré en décembre 2024, marqué par la participation de plus de 2.000 visiteurs, 35 intervenants et 35 exposants. Ce niveau d’engagement a confirmé le rôle de Digital Now comme espace de convergence réunissant startups, investisseurs et experts technologiques. Pour 2025, les organisateurs anticipent une montée en puissance, avec plus de 10.000 visiteurs attendus, plus de 50 intervenants et plus de 200 exposants. Le programme comprendra huit tables rondes, quatre Masterclass, des activités TechTalent et une soirée officielle.

Un accent particulier sera mis sur les startups, qui bénéficieront d’espaces dédiés et d’un pavillon africain valorisant les initiatives d’innovation portées par de jeunes entreprises du continent. Une zone B2B facilitera les échanges entre entrepreneurs et investisseurs, permettant l’émergence de collaborations et de projets conjoints. À travers cette configuration, Digital Now ambitionne de renforcer les écosystèmes d’affaires et de soutenir la création de synergies au niveau régional.

Le congrès est organisé par le Club des Dirigeants (CDD), un réseau économique regroupant plus de 8.000 membres répartis sur 12 régions du Royaume. Actif dans l’animation de rencontres professionnelles, de conférences internationales et de cercles d’affaires, le CDD s’appuie également sur plus de 100 partenariats et sur la participation de représentants de 30 pays via ses plateformes digitales. Son rôle dans la promotion de l’innovation et du développement entrepreneurial fait de lui un acteur central dans la structuration de l’événement.

Cette cinquième édition bénéficie également du soutien institutionnel de plusieurs ministères, dont celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, de l’Industrie, du Commerce et des Services numériques et de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration. Des partenariats avec des institutions nationales et internationales consolident la stature du congrès comme plateforme stratégique au service de l’économie numérique.

Dans ce contexte, Driss Drif, président du comité d’organisation, a souligné que Digital Now vise à offrir un espace de collaboration rassemblant entrepreneurs, experts et investisseurs. Il a indiqué que cette édition ambitionne de renforcer l’entrepreneuriat numérique et d’encourager l’adoption des outils et technologies qui favorisent la transformation digitale des entreprises marocaines et africaines.

LNT

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Campagne agricole : Stress hydrique, sécurité alimentaire… El Bouari veut rassurer https://lnt.ma/campagne-agricole-stress-hydrique-securite-alimentaire-el-bouari-veut-rassurer/ Wed, 19 Nov 2025 13:36:17 +0000 https://lnt.ma/?p=537862 L’agriculture marocaine continue d’afficher une capacité de résistance notable malgré l’aggravation du stress hydrique et la baisse des quotas d’irrigation, a indiqué le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, lors de plusieurs interventions à la Chambre des représentants. Selon lui, les quotas d’eau […]

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L’agriculture marocaine continue d’afficher une capacité de résistance notable malgré l’aggravation du stress hydrique et la baisse des quotas d’irrigation, a indiqué le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, lors de plusieurs interventions à la Chambre des représentants. Selon lui, les quotas d’eau alloués à l’irrigation n’ont pas dépassé 20 % des besoins réels au cours des campagnes récentes en raison de la priorité accordée à l’approvisionnement en eau potable, mais la production agricole nationale a néanmoins été préservée.

Cette continuité illustre, selon le ministre, la maturité du modèle marocain de gestion hydrique fondé sur la rationalisation, l’efficience et un ensemble de dispositifs techniques et organisationnels qui ont permis d’éviter des ruptures d’approvisionnement sur les principaux marchés alimentaires. Le ministre a rappelé que ces efforts ont été salués au niveau international : en octobre 2025, à Rome, la FAO a décerné au Maroc une distinction d’excellence technique pour la gestion de l’eau agricole à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, consacrant la stratégie nationale comme une référence en matière de résilience hydrique.

Une nouvelle offre hydrique structurante pour sécuriser 80 % des besoins d’irrigation

Pour consolider cette trajectoire, le ministère déploie une nouvelle offre hydrique visant à assurer la couverture d’au moins 80 % des besoins en irrigation. Trois axes structurants ont été définis. Le premier porte sur l’accélération de l’interconnexion des bassins hydrauliques, l’objectif étant de mobiliser un milliard de mètres cubes supplémentaires pour les zones agricoles déficitaires et les grands centres urbains. Le second axe vise le renforcement du dessalement de l’eau de mer, qui devra fournir plus de 1,7 milliard de mètres cubes destinés à l’eau potable et à l’agriculture, dans le cadre d’un modèle intégré ville-agriculture. Le troisième axe concerne la généralisation des techniques d’irrigation localisée et d’économie d’eau, afin de porter à plus de 900.000 hectares la superficie équipée de systèmes économes.

Ces orientations s’inscrivent dans un contexte où les retenues des barrages à usage agricole atteignent 3,98 milliards de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 28 %, avec une forte concentration dans les bassins du Sebou et du Loukkos. Le quota provisoire alloué à l’irrigation pour la campagne en cours s’élève à 452 millions de mètres cubes, soit 8 % des besoins des grands périmètres irrigués. Dans ce cadre, le programme d’irrigation a démarré dans le bassin du Loukkos, tandis que des restrictions strictes ont été mises en place dans le Gharb, Tadla, Moulouya, Tafilalet et Ouarzazate. L’irrigation demeure suspendue dans d’autres zones dans l’attente d’une amélioration des réserves.

Une campagne agricole structurée autour de cinq millions d’hectares

Les préparatifs de la campagne agricole 2025-2026 avancent parallèlement. Près de cinq millions d’hectares de grandes cultures d’automne sont programmés, dont 4,4 millions consacrés aux céréales. Pour soutenir les agriculteurs dans un contexte international marqué par la hausse des intrants, 1,5 million de quintaux de semences certifiées ont été mis en vente à des prix incitatifs, dont 1,2 million via la SONACOS. Le soutien a été étendu aux semences des légumineuses et des fourrages, dans le but de diversifier les cultures et d’améliorer la résilience alimentaire nationale. En outre, 650.000 tonnes d’engrais phosphatés ont été mobilisées au même niveau de prix que lors de la campagne précédente.

Le dispositif d’assurance multirisques climatiques couvre désormais un million d’hectares de céréales, légumineuses et cultures oléagineuses, en plus de 50.000 hectares d’arbres fruitiers. Dans la perspective d’une agriculture climato-intelligente, le semis direct couvre plus de 400.000 hectares cette année, avec un objectif d’un million d’hectares en 2030. Par ailleurs, la mise en œuvre du Programme national d’irrigation de complément se poursuit pour atteindre une superficie irriguée complémentaire d’un million d’hectares à horizon 2030.

Le soutien aux cultures sucrières se poursuit pour atteindre 61.000 hectares, compte tenu de leur rôle dans la dynamique rurale. Plus de 100.000 hectares de légumes à forte consommation ont également été programmés afin d’assurer un flux régulier vers les marchés.

Afin de préserver le cheptel, une approche intégrée est mise en œuvre pour la filière laitière, incluant l’encouragement à l’importation de génisses de races pures, la promotion de la production locale et l’interdiction de l’abattage des jeunes femelles de races laitières. Pour les viandes rouges, les droits d’importation et la TVA restent suspendus jusqu’au 31 décembre 2025 afin de stabiliser les prix et de soutenir les éleveurs. Le ministère poursuit également l’exécution de programmes de prévention sanitaire contre les maladies animales.

LNT

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DHL Express et REGENT étudient l’intégration de Seagliders électriques dans la logistique régionale https://lnt.ma/dhl-express-et-regent-etudient-lintegration-de-seagliders-electriques-dans-la-logistique-regionale/ Wed, 19 Nov 2025 11:00:23 +0000 https://lnt.ma/?p=537850 DHL Express et REGENT Craft ont signé un protocole d’accord pour examiner l’intégration des Seagliders, des navires 100 % électriques, dans les opérations logistiques de DHL au Moyen-Orient. Cette collaboration vise à évaluer l’utilisation de ces engins maritimes de nouvelle génération pour les liaisons courtes, côtières et insulaires, dans une logique de transport plus durable. […]

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DHL Express et REGENT Craft ont signé un protocole d’accord pour examiner l’intégration des Seagliders, des navires 100 % électriques, dans les opérations logistiques de DHL au Moyen-Orient. Cette collaboration vise à évaluer l’utilisation de ces engins maritimes de nouvelle génération pour les liaisons courtes, côtières et insulaires, dans une logique de transport plus durable.

Le Seaglider développé par REGENT combine la vitesse d’un avion et la maniabilité d’un bateau, tout en garantissant un transport sans émissions. À partir de janvier 2026, DHL analysera les possibilités de déploiement de cette technologie afin de renforcer ses capacités régionales et d’accompagner la transition vers des solutions logistiques décarbonées.

REGENT prévoit également de lancer la fabrication de ses Seagliders aux Émirats arabes unis d’ici la fin de la décennie, grâce à un partenariat avec le Strategic Development Fund, en complément d’un site de production prévu à Rhode Island dès 2026. Cette implantation permettra de développer des services après-vente locaux et de soutenir la chaîne industrielle de la région.

Cette initiative s’inscrit dans le contexte d’une croissance soutenue du secteur logistique au Moyen-Orient et illustre la volonté de DHL d’investir dans des technologies innovantes pour répondre aux besoins d’un marché en pleine expansion.

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Le secteur immobilier en 2025 : Crise ou période de transition ? https://lnt.ma/le-secteur-immobilier-en-2025-crise-ou-periode-de-transition/ Mon, 17 Nov 2025 13:59:45 +0000 https://lnt.ma/?p=537775 Dans un premier lieu, il est important de revenir sur un constat tout récent. La saison estivale, connue chez nous au Maroc pour le retour en masse des MRE, contribue fortement à créer une dynamique dans le secteur immobilier. Cette partie de l’année très attendue par les promoteurs, permet au secteur de réaliser depuis de […]

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Dans un premier lieu, il est important de revenir sur un constat tout récent. La saison estivale, connue chez nous au Maroc pour le retour en masse des MRE, contribue fortement à créer une dynamique dans le secteur immobilier. Cette partie de l’année très attendue par les promoteurs, permet au secteur de réaliser depuis de nombreuses années d’importantes transactions.

Néanmoins, ces dernières années, l’engouement des MRE pour l’immobilier au Maroc n’est plus ce qu’il a été. La Covid-19 et les mesures restrictives ont aggravé les choses ces trois dernières années.

Mais pas que ! Il est également important de constater que les MRE continuent de reprocher aux responsables du secteur le manque de transparence, d’accompagnement et d’orientation nécessaires. Les cas où plusieurs MRE ont été victimes d’arnaque et d’escroquerie de la part de certains promoteurs immobiliers de la place, en ont déçu plus d’un et ont contribué ainsi à la baisse de cet engouement des MRE constatée durant la dernière décennie. Et là, bien précisément, beaucoup d’analystes n’ont cessé d’interpeller l’Etat sur l’importance de rester en veille et bien regardant sur tout ce qui est en mesure de créer un climat de doute entre promoteur et acquéreur.

Effectivement, la confiance serait aujourd’hui l’un des principaux obstacles à l’acte d’achat d’un bien immobilier. Ceci est valable aussi bien pour les nationaux que les MRE. Nul besoin de rappeler le nombre important de dossiers aux tribunaux où les Marocains, d’ici comme d’ailleurs, ont été victimes d’arnaques, d’escroquerie, de pub mensongères et autre non-respect de la qualité promise…

Si l’on revient à l’année 2025, beaucoup d’analystes de la place expliquent que le marché immobilier marocain vit au rythme d’une phase charnière, marquée par le recul des transactions, la stabilité des prix et de profondes mutations structurelles qui redéfinissent ses équilibres.

Si les indicateurs traduisent un ralentissement, les professionnels, eux, évoquent une recomposition plus qu’une crise. Il s’agit d’un moment de transition où le secteur semble repenser ses fondamentaux, entre adaptation aux nouvelles réalités économiques, évolution des modes de financement et montée en puissance des besoins sociaux.

Dans une déclaration à la presse, l’auteur du guide « Répons’IMMO », Amine Mernissi, affirme que l’année 2025 est incertaine sur le plan conjoncturel, mais s’inscrit dans une forme de résilience du secteur immobilier. Et de citer l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) qui fait état d’un recul des transactions de 30% au T1 et de 21,2% au T2-2025, ainsi que d’une stagnation des prix.

Il a, dans ce sens, souligné que cette recomposition du secteur immobilier ne touche pas tous les segments de la même manière. En effet, le haut standing reste un marché « de niche », porté par une clientèle qui répond encore présent, soit pour y habiter, soit pour l’investissement locatif. La demande est là et les prix continuent d’augmenter, surtout dans les grandes villes considérées comme des valeurs sûres.

Le moyen standing, pour sa part, alimente surtout le marché de seconde main, faute d’une offre neuve suffisante dans les centres urbains. Mais c’est surtout sur le segment économique que souffle un vent nouveau, grâce au programme « Daam Sakane », lancé en janvier 2024 : « Les aides directes offertes aux primo-acquéreurs (100.000 Dhs pour les logements à moins de 300.000 Dhs et 70.000 Dhs pour ceux entre 300.000 Dhs et 700.000 Dhs) ont créé un véritable appel d’air », explique Amine Mernissi.

Et de revenir sur les difficultés auxquelles font face les professionnels, faisant remarquer que les promoteurs, les agences immobilières et les notaires, qui constituent des maillons essentiels du marché immobilier, évoluent dans une interdépendance quasi-circulaire.

Pour les promoteurs, Amine Mernissi a mis l’accent notamment sur la rareté du foncier opérable et à coût raisonnable, et la lourdeur des procédures administratives.

Concernant les agences immobilières, leur principal grief demeure l’absence d’un cadre juridique structurant leur profession, ce qui ouvre la voie à un exercice informel difficile à contenir. Quant aux notaires, certes la digitalisation administrative a été une opportunité et un facteur de progrès incontestable, mais cette modernisation n’est pas exempte de revers, puisque certaines plateformes provoquent des retards.

Dans ces conditions, tous les observateurs du marché ont désormais les yeux rivés sur les chiffres du troisième trimestre 2025 de l’IPAI qui seront publiés prochainement par Bank Al-Maghrib et l’Agence Nationale de la Conservation Foncière du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC). Ces données seront déterminantes pour apprécier la trajectoire réelle du secteur et dire si la tendance baissière observée s’atténue, se stabilise ou, au contraire, s’installe durablement.

Les acteurs, eux, espèrent un léger redressement, porté par l’assouplissement progressif des conditions de financement, le maintien de la confiance dans l’immobilier et les effets différés du programme « Daam Sakane ».

Cependant, selon certains, le secteur devra composer avec une demande encore fragile et un environnement international qui manque vigoureusement de visibilité…

On peut dire que le marché reste en attente de signaux. Tout le monde attend de nouveaux produits encadrés, et en premier lieu le consommateur. Il y a un manque encore et toujours de biens moyens standing dont le prix se situerait entre 500.000 et 1 MDH. Le marché a soif de ce type de biens, en particulier dans les grandes et principales villes du pays. Existent-ils encore ? La réponse est sans équivoque : ils sont de plus en plus rares.

Dans le même sens, la hausse des intrants dans les BTP constatée pas qu’au niveau marocain, mais au niveau mondial devrait induire un renchérissement des prix des actifs immobiliers, sans que le pouvoir d’achat ne soit en mesure de suivre nécessairement. A ce niveau, beaucoup s’attendent à ce que les opérateurs puissent faire des efforts sur les prix… Mais là où le consommateur les attend aussi, c’est sur la qualité, le respect des délais de livraison, les espaces verts et l’aménagement urbain.

Hassan Zaatit

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Fès-Meknès : une caravane régionale pour accompagner les TPME dans le nouveau dispositif de soutien à l’investissement https://lnt.ma/fes-meknes-une-caravane-regionale-pour-accompagner-les-tpme-dans-le-nouveau-dispositif-de-soutien-a-linvestissement/ Sat, 15 Nov 2025 12:42:22 +0000 https://lnt.ma/?p=537702 Le Centre régional d’investissement (CRI) Fès-Meknès va lancer, à partir du 17 novembre, une caravane régionale de sensibilisation et de soutien destinée aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) de la région. Cette initiative intervient dans le prolongement du nouveau dispositif national de soutien spécifique aux TPME, lancé mardi dernier depuis Errachidia par le […]

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Le Centre régional d’investissement (CRI) Fès-Meknès va lancer, à partir du 17 novembre, une caravane régionale de sensibilisation et de soutien destinée aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) de la région. Cette initiative intervient dans le prolongement du nouveau dispositif national de soutien spécifique aux TPME, lancé mardi dernier depuis Errachidia par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, sous l’égide du ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques.

Le CRI Fès-Meknès entend, à travers cette caravane, décliner sur le terrain ce nouveau dispositif en se rapprochant des entrepreneurs et investisseurs des différents territoires de la région. L’objectif est de leur présenter de manière opérationnelle les outils d’appui disponibles, les primes à l’investissement et les mécanismes d’accompagnement mis en place, afin de faciliter l’accès aux aides et de favoriser l’émergence de nouveaux projets productifs.

Le calendrier prévoit un démarrage simultané à Fès et Moulay Yaacoub le 17 novembre, avant une étape à Missour-Boulemane le 19 novembre, puis à Sefrou-Ifrane le 20 novembre. La caravane se déplacera ensuite à Taounate le 24 novembre, à Taza le 25 novembre, et enfin à Meknès-El Hajeb le 26 novembre. En couvrant l’ensemble des préfectures et provinces, le CRI vise à assurer une couverture territoriale large, en cohérence avec l’objectif d’équité régionale et de réduction des disparités.

Cette démarche s’inscrit dans la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales qui font de l’investissement productif un levier central de la croissance économique, de la création d’emplois et du renforcement de la cohésion territoriale. Le CRI se positionne ainsi comme un relais de proximité entre l’État, les investisseurs et le tissu entrepreneurial local, en particulier les TPME qui constituent la majorité du tissu économique régional.

Le dispositif de soutien spécifique aux TPME offre trois types d’aides à l’investissement. La première est une aide à la création d’emplois permanents, destinée à encourager les entreprises à renforcer leurs effectifs et à stabiliser l’emploi formel. La deuxième est une aide territoriale visant à accroître l’attractivité de certains territoires pour les investissements, en contribuant à compenser les handicaps liés à l’éloignement, aux infrastructures ou aux coûts d’installation. La troisième est une aide aux activités prioritaires, orientée vers les secteurs considérés comme stratégiques ou porteurs à moyen et long termes, notamment les métiers d’avenir et les filières à forte valeur ajoutée.

Ce soutien peut atteindre jusqu’à 30% du montant de l’investissement éligible, avec la possibilité de cumuler les aides nationales avec celles proposées par les régions. Ce cumul est conçu pour renforcer l’effet de levier des dispositifs publics, en améliorant la viabilité financière des projets et en réduisant les obstacles initiaux au lancement ou à l’extension des activités.

LNT

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Larache : lancement officiel de la campagne agricole 2025/2026 par Ahmed El Bouari https://lnt.ma/larache-lancement-officiel-de-la-campagne-agricole-2025-2026-par-ahmed-el-bouari/ Sat, 15 Nov 2025 12:42:14 +0000 https://lnt.ma/?p=537701 Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a donné, vendredi à la commune d’Ayacha (province de Larache), le coup d’envoi de la campagne agricole 2025/2026. Le lancement intervient dans un contexte marqué par la succession de sept années de sécheresse, un déficit pluviométrique […]

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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a donné, vendredi à la commune d’Ayacha (province de Larache), le coup d’envoi de la campagne agricole 2025/2026. Le lancement intervient dans un contexte marqué par la succession de sept années de sécheresse, un déficit pluviométrique prononcé durant la saison précédente et une hausse notable du coût des intrants.

Dans son allocution, le ministre a rappelé que malgré un environnement difficile, le secteur agricole a maintenu sa résilience et enregistré, lors de la dernière campagne, une croissance d’environ 6% par rapport à la précédente. La production céréalière a progressé de 39% pour atteindre plus de 43 millions de quintaux, tandis que la production oléicole devrait avoisiner 2 millions de tonnes, en hausse de 111%. Les agrumes affichent une production estimée à 1,9 million de tonnes (+24%) et celle des dattes à près de 160.000 tonnes (+55%).

Le ministre a exprimé l’espoir d’une campagne prometteuse grâce aux récentes précipitations, tout en réaffirmant l’engagement de son département à mobiliser les moyens nécessaires pour assurer le bon déroulement de la saison. Il a précisé que l’objectif est d’atteindre plus de 4 millions d’hectares consacrés aux céréales et aux légumineuses, en renforçant la productivité et en maîtrisant les coûts de production.

Dans le cadre de la stratégie Génération Green 2020-2030, plusieurs mesures ont été prises pour accompagner la campagne agricole. Elles concernent notamment l’approvisionnement du marché en facteurs de production, avec 1,5 million de quintaux de semences certifiées de céréales d’automne proposées à des prix incitatifs, ainsi que 650.000 tonnes d’engrais phosphatés maintenus au même prix que l’année précédente. Le ministère prévoit également la poursuite de l’assurance agricole multirisque climatique couvrant environ 1 million d’hectares.

En matière d’irrigation, le ministre a souligné que la dotation en eau à partir des barrages agricoles ne couvre actuellement que 8% des besoins, en raison de la baisse des retenues. Il a rappelé que les conditions d’irrigation restent variables selon les bassins : normales dans celui du Loukkos, restreintes dans le Gharb, Tadla, Moulouya, Tafilalet et Ouarzazate, et suspendues dans d’autres zones en attente d’amélioration du niveau des barrages.

Concernant le programme national de reconstitution du cheptel, mis en œuvre conformément aux Hautes instructions royales, le ministre a indiqué que le recensement national a permis d’enregistrer environ 32,8 millions de têtes. Doté de 12,8 milliards de dirhams pour la période 2025-2026, ce programme prévoit un soutien direct aux éleveurs pour l’acquisition d’aliments de bétail, la préservation des femelles reproductrices et l’allègement des dettes, ainsi que des campagnes de vaccination. À ce jour, environ 600.000 bénéficiaires ont reçu plus de 2,5 milliards de dirhams.

Le programme national de semis direct portera, cette année, sur 400.600 hectares, avec un objectif d’un million d’hectares à l’horizon 2030. Pour accompagner cette démarche, 235 semoirs seront mis à disposition des coopératives agricoles, parallèlement à des campagnes de sensibilisation sur cette technique visant à améliorer la résilience face aux contraintes climatiques. Le ministère prévoit également la poursuite du programme national d’irrigation de complément pour sécuriser la production céréalière à long terme.

En marge de la cérémonie, M. El Bouari a effectué des visites de terrain à Sidi Yamani et Nkakcha pour s’informer des dispositifs d’accompagnement des agriculteurs. Il a notamment visité des points de vente d’intrants agricoles et inauguré une unité de trituration d’huile d’olive. Une distribution de matériel d’élevage et de récolte a également été organisée dans le cadre de l’agriculture solidaire.

LNT

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Subventions à la pêche : le Maroc entérine l’accord de l’OMC https://lnt.ma/subventions-a-la-peche-le-maroc-enterine-laccord-de-lomc/ Fri, 14 Nov 2025 10:03:22 +0000 https://lnt.ma/?p=537621 Le Protocole portant amendement de l’Accord de Marrakech instituant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dans son volet relatif à l’accord sur les subventions à la pêche, consacre la règle de la suppression du soutien à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec […]

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Le Protocole portant amendement de l’Accord de Marrakech instituant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dans son volet relatif à l’accord sur les subventions à la pêche, consacre la règle de la suppression du soutien à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

Cet accord porte aussi sur la suppression de la subvention accordée à la pêche et aux activités liées à la pêche concernant un stock surexploité, a précisé M. Baitas lors d’un point de presse tenu à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement.

Ces efforts, a-t-il poursuivi, visent à préserver un niveau biologique durable des ressources halieutiques, notant que la réalisation de ces objectifs s’opère selon des mesures basées sur « la transparence et notification pour permettre aux Etats membres d’honorer avec plus d’efficacité leurs engagements internationaux en la matière ».

 

LNT avec Map

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Cheptel : 2,42 MMDH distribués à 580.000 éleveurs https://lnt.ma/cheptel-242-mmdh-distribues-a-580-000-eleveurs/ Fri, 14 Nov 2025 09:30:08 +0000 https://lnt.ma/?p=537612 Quelque 580.000 éleveurs de bétail ont bénéficié à ce jour d’une aide directe de près de 2,42 milliards de dirhams (MMDH), dans le cadre des efforts visant la préservation du cheptel national, a indiqué, jeudi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. Ce chiffre représente 48% du nombre […]

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Quelque 580.000 éleveurs de bétail ont bénéficié à ce jour d’une aide directe de près de 2,42 milliards de dirhams (MMDH), dans le cadre des efforts visant la préservation du cheptel national, a indiqué, jeudi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

Ce chiffre représente 48% du nombre total des éleveurs concernés, a précisé M. Baitas en réponse à une question sur l’efficacité du programme de soutien aux agriculteurs, lors du point de presse suivant le Conseil du gouvernement.

L’opération de versement de l’aide se poursuivra jusqu’à couvrir l’ensemble des éleveurs recensés, a ajouté le ministre, soulignant qu’il a été procédé au versement de l’aide destinée à l’acquisition du fourrage au début du mois de novembre, ainsi que la première tranche de celle visant la préservation des femelles ovines et caprines.

« Ce soutien est inédit, car c’est la première fois qu’une aide directe au profit des agriculteurs et des éleveurs est instaurée en vue de reconstituer le cheptel national, qui a connu, sous l’effet de plusieurs facteurs, une importante baisse », a-t-il dit.

Au lieu de faire recours aux mécanismes classiques de soutien aux éleveurs, le gouvernement, sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a décidé d’accorder une aide directe d’une enveloppe globale (première et deuxième tranches) de 12,8 milliards de dirhams, a-t-il ajouté.

Au cours de cette première tranche (6 MMDH), plusieurs axes ont été ciblés, notamment en fournissant un soutien financier direct aux éleveurs pour l’achat du fourrage pour alimenter le cheptel national et un soutien financier direct aux éleveurs pour la préservation des femelles ovines et caprines destinées à la reproduction, expliqué M. Baitas.

Ces aides directes permettront également un allègement des dettes des éleveurs en partenariat avec le Crédit Agricole et l’organisation de campagnes de vaccination et d’appui technique aux éleveurs, a-t-il précisé.

 

LNT avec Map

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La Banque mondiale voit le Maroc émerger en leader régional de l’aquaculture https://lnt.ma/la-banque-mondiale-voit-le-maroc-emerger-en-leader-regional-de-laquaculture/ Thu, 13 Nov 2025 10:06:59 +0000 https://lnt.ma/?p=537568 Le Maroc est en passe de devenir un leader régional de l’aquaculture grâce à un engagement constant et à des investissements ciblés créant des emplois, dynamisant les exportations et protégeant les écosystèmes marins, affirme la Banque mondiale (BM). « Des algues aux crevettes, l’économie bleue du Maroc n’est plus une vision, mais un avenir qui prend […]

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Le Maroc est en passe de devenir un leader régional de l’aquaculture grâce à un engagement constant et à des investissements ciblés créant des emplois, dynamisant les exportations et protégeant les écosystèmes marins, affirme la Banque mondiale (BM).

« Des algues aux crevettes, l’économie bleue du Maroc n’est plus une vision, mais un avenir qui prend forme, où l’océan devient une source durable de prospérité et de résilience pour les générations futures », souligne la BM dans un article consacré à l’essor que connaît le secteur de l’aquaculture dans le Royaume, publié sur son site web.

Dans cet article, intitulé « L’avenir bleu du Maroc : l’aquaculture au service de la croissance et de l’emploi », l’institution financière internationale relève que le potentiel du secteur aquacole marocain est considérable, expliquant dans ce sens que la production actuelle, estimée à 3 600 tonnes, ne représente encore qu’une infime part du potentiel du pays.

Grâce à des investissements publics et privés soutenus, le Maroc continue de progresser vers son objectif de produire 300 000 tonnes et de créer 30 000 emplois au cours de la prochaine décennie, précise la BM.

« Avec son vaste littoral, la richesse de ses écosystèmes marins et une demande mondiale croissante pour des produits de la mer qui soient durables, le Royaume mise sur l’aquaculture marine comme nouveau moteur de croissance, d’innovation et de création d’emplois », ajoute-t-on.

A cet égard, la BM indique que le Maroc a identifié les zones aquacoles les mieux adaptées, mis en place une réglementation moderne et renforcé ses échanges commerciaux, ouvrant ainsi un meilleur accès aux marchés mondiaux des produits de la mer.

« Fort de ces avancées, le Maroc étend aujourd’hui sa capacité avec 322 exploitations agréées, visant ainsi une production annuelle supérieure à 124 000 tonnes », détaille l’institution financière.

« Le Groupe de la Banque mondiale est prêt à accompagner le Royaume du Maroc et l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture pour faire de ce secteur une priorité nationale », a déclaré Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur de division de la Banque mondiale pour le Maghreb, cité dans l’article.

« Nous soutenons la simplification du cadre réglementaire, la réduction des risques liés aux investissements et la mobilisation de financements, en nous appuyant sur l’expertise de la Société financière internationale afin de renforcer l’engagement du secteur privé dans ce domaine à fort potentiel », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l’article rappelle que la Banque mondiale soutient déjà le Maroc dans la construction d’une économie bleue résiliente au changement climatique à travers un Programme pour les résultats de 350 millions de dollars et un financement additionnel de 5 millions de dollars du fonds fiduciaire multidonateurs PROBLUE.

 

LNT avec Map

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Santé au travail : Sekkouri plaide pour une mobilisation nationale https://lnt.ma/sante-au-travail-sekkouri-plaide-pour-une-mobilisation-nationale/ Thu, 13 Nov 2025 09:57:14 +0000 https://lnt.ma/?p=537563 Le ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a souligné, mercredi à Casablanca, que le bien-être des travailleuses et travailleurs, piliers de tout développement et garants de la pérennité de l’entreprise, doit être au cœur des priorités nationales. S’exprimant à l’occasion d’une conférence sur la stratégie de […]

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Le ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a souligné, mercredi à Casablanca, que le bien-être des travailleuses et travailleurs, piliers de tout développement et garants de la pérennité de l’entreprise, doit être au cœur des priorités nationales.

S’exprimant à l’occasion d’une conférence sur la stratégie de l’Institut national des conditions de vie au travail (INCVT) organisée en marge du Congrès-Salon international de la santé, de la sécurité au travail et de la gestion des risques « Préventica », M. Sekkouri a mis l’accent sur la nécessité d’une mobilisation collective pour assurer la santé et la sécurité au travail (SST).

Il a ainsi insisté sur l’importance de promouvoir des conditions de travail dignes, saines et sécurisées, considérant la SST comme un levier essentiel de la compétitivité économique et du développement durable.

Le ministre a relevé que, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc connaît une dynamique économique sans précédent, qui doit s’accompagner d’un engagement accru pour garantir la santé et la sécurité des travailleuses et travailleurs, précisant que le nombre d’accidents de travail est en croissance, ce qui appelle à une mobilisation renforcée de l’ensemble des acteurs pour instaurer une véritable culture de prévention au sein des entreprises.

À cet égard, M. Sekkouri a insisté sur la nécessité de multiplier les comités d’hygiène et de sécurité et de veiller à leur fonctionnement effectif, estimant que la santé et la sécurité au travail ne se limitent pas à la prévention des accidents physiques, mais englobent également la santé mentale et psychique des travailleurs, de plus en plus exposés au stress et à la pression professionnelle, notant l’importance d’accorder une attention particulière à la femme travailleuse, en veillant à adapter les dispositifs de prévention et les programmes de bien-être à ses besoins spécifiques.

Lors de cette conférence, la stratégie de l’INCVT a été présentée par la directrice de l’Institut, Faiza Amahroq, qui a exposé les principaux axes de cette vision visant à faire de l’Institut un acteur central dans la promotion de la santé et de la sécurité au travail au Maroc.

Dans sa présentation intitulée « Santé et sécurité au travail : Cap sur l’Avenir », elle a souligné que l’INCVT ambitionne, à travers ce plan stratégique, de se positionner comme un centre de référence et un hub national en matière de prévention, de formation, de recherche et d’innovation en santé et sécurité au travail.

Cette stratégie repose sur une approche sectorielle intégrée et inclusive, conçue pour répondre aux besoins spécifiques de chaque secteur d’activité à travers des partenariats avec des fédérations économiques et associations professionnelles féminines, a-t-elle expliqué.

Et d’ajouter que ladite stratégie accorde une attention particulière aux secteurs considérés comme prioritaires, à savoir : BTP (Bâtiments et Travaux Publics) , Santé, Mines, Agriculture, Artisanat, Transport et Tourisme, en raison de leur poids économique et des risques professionnels qu’ils présentent, notamment à l’approche de la Coupe du Monde 2030.

Pour sa part, le président de Préventica International, Eric Dejean-Servières, a salué le succès que connaît cette nouvelle édition du Salon Préventica, marquée par une participation record d’exposants et d’experts venus de plusieurs continents, soulignant que ce rendez-vous international confirme, année après année, son rôle de plateforme incontournable d’échanges et d’innovation au service de la sécurité et de la santé au travail.

Cette édition 2025, a-t-il poursuivi, se distingue par la richesse de ses contenus et la diversité de ses thématiques, allant de la cybersécurité à la prévention des risques industriels et humains, en passant par la qualité de vie au travail.

De son côté, le président du Congrès Préventica, Tariq Essaid, a exprimé sa satisfaction quant à la dynamique positive et au haut niveau d’engagement des participants à cette édition, estimant que le succès de Préventica 2025 traduit la maturité croissante des acteurs marocains et internationaux dans la prise en compte des enjeux liés à la sécurité globale et au bien-être au travail.

M. Essaid a également souligné que cette édition permet d’aborder les questions de gouvernance des risques au niveau local, notamment dans les zones industrielles, les chantiers et les grands espaces publics, réaffirmant que cette approche territoriale et inclusive reflète la volonté de renforcer la résilience des collectivités et de protéger les citoyens et les travailleurs dans un contexte de transformation économique et urbaine accélérée.

Quant à Yannick Jarlaud, participant au Salon Préventica 2025, il a exprimé sa fierté de prendre part à cette nouvelle édition et de présenter son groupe, spécialisé dans les solutions digitales et humaines pour améliorer la Qualité, la Santé-Sécurité, et la protection de l’Environnement (QSE), saluant l’ouverture du Maroc à la coopération internationale dans ce domaine, qui est portée par une dynamique favorisant le transfert de savoir-faire et l’émergence de partenariats concrets entre les entreprises françaises et marocaines.

Placé sous l’égide du ministère de la Santé et de la Protection Sociale, du ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, du ministère de l’Industrie et du Commerce, du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, ainsi que du ministère de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, « Préventica » réunit, trois jours durant, plus de 200 exposants venus d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord.

 

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Travel and Tour World classe le Maroc parmi les destinations incontournables de 2026 https://lnt.ma/travel-and-tour-world-classe-le-maroc-parmi-les-destinations-incontournables-de-2026/ Thu, 13 Nov 2025 09:54:02 +0000 https://lnt.ma/?p=537555 Le Maroc figure parmi les 10 destinations touristiques « incontournables » pour 2026, offrant aux voyageurs une expérience passionnante et des aventures inoubliables, écrit le magazine spécialisé Travel and Tour World (TTW) basé aux Etats-Unis. « Le Royaume s’impose parmi les destinations mondiales qui se distinguent par leurs cultures dynamiques, leur riche histoire, leurs paysages uniques et leurs […]

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Le Maroc figure parmi les 10 destinations touristiques « incontournables » pour 2026, offrant aux voyageurs une expérience passionnante et des aventures inoubliables, écrit le magazine spécialisé Travel and Tour World (TTW) basé aux Etats-Unis.

« Le Royaume s’impose parmi les destinations mondiales qui se distinguent par leurs cultures dynamiques, leur riche histoire, leurs paysages uniques et leurs expériences de voyage émergentes », souligne le magazine dans un article consacré aux destinations incontournables pour 2026.

La publication, qui focalise son attention sur la capitale spirituelle du Royaume, indique que Fès connaît « une renaissance » grâce à d’ambitieux projets de restauration qui insufflent une nouvelle vie à son ancienne médina.

« Réputée pour son architecture séculaire et son riche patrimoine culturel, Fès invite les visiteurs à flâner dans ses souks colorés, à explorer ses monuments et à découvrir les joyaux cachés de ses ruelles sinueuses », fait valoir le magazine spécialisé dans les secteurs du voyage, du tourisme, des compagnies aériennes, des croisières et de l’hôtellerie.

Et d’ajouter que cette ville est un « musée vivant », où l’histoire côtoie la modernité, ce qui en fait une destination fascinante pour ceux qui souhaitent remonter le temps.

 

LNT avec Map

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Le CESE appelle à un Small Business Act pour relancer les micro-entreprises https://lnt.ma/le-cese-appelle-a-un-small-business-act-pour-relancer-les-micro-entreprises/ Thu, 13 Nov 2025 09:30:32 +0000 https://lnt.ma/?p=537552 Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) recommande l’adoption d’un Small Business Act et l’accélération d’un dispositif intégré de financement et d’accompagnement en faveur des très petites et petites entreprises (micro/TPE/PE). Ces recommandations, publiées à la suite d’une saisine de la Chambre des conseillers, s’inscrivent dans une étude consacrée aux défis de croissance, de modernisation […]

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Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) recommande l’adoption d’un Small Business Act et l’accélération d’un dispositif intégré de financement et d’accompagnement en faveur des très petites et petites entreprises (micro/TPE/PE). Ces recommandations, publiées à la suite d’une saisine de la Chambre des conseillers, s’inscrivent dans une étude consacrée aux défis de croissance, de modernisation et de développement que rencontrent ces entreprises au Maroc.

Un maillon essentiel de l’économie nationale confronté à des fragilités structurelles

Selon le CESE, les micro, très petites et petites entreprises constituent un pilier essentiel du tissu entrepreneurial national. Elles représentent plus de 98 % des entreprises formelles dotées de personnalité morale et assurent 56 % des emplois déclarés dans le secteur privé. Leur poids économique réel demeure toutefois limité, en raison d’une faible contribution à la création de richesse et aux dynamiques productives. Le Conseil relève que la transition vers des tailles supérieures reste marginale : entre 2017 et 2022, seules 0,2 % des micro-entreprises ont accédé au statut de TPE ou de petite entreprise. Parallèlement, près de 15.700 défaillances ont été enregistrées en 2024, touchant quasi exclusivement des TPE.

L’étude souligne que malgré les réformes entreprises par les pouvoirs publics, les micro/TPE/PE continuent de faire face à des obstacles structurels qui limitent leur montée en puissance. Les déficits en capital humain, gestion, planification et innovation sont récurrents. Une part importante des porteurs de projets se lance dans l’entrepreneuriat par nécessité plus que par opportunité, ce qui se traduit par une faible utilisation du digital, une dépendance forte aux marchés locaux et des difficultés persistantes d’accès au financement. Les startups, pour leur part, ne trouvent pas toujours des dispositifs adaptés à leurs besoins spécifiques.

L’accompagnement non financier, pourtant indispensable pour la montée en compétences, demeure fragmenté, insuffisamment structuré et peu accessible. À ces fragilités internes s’ajoutent des contraintes externes : un accès limité aux marchés, qu’il s’agisse de la commande publique, de l’exportation ou de l’intégration dans les chaînes de valeur. La concurrence informelle pèse lourdement sur leur compétitivité, tandis que les procédures administratives restent jugées complexes. La confiance vis-à-vis de l’administration fiscale demeure fragile malgré les efforts de simplification. Les délais de paiement constituent également un frein majeur à la trésorerie et à la pérennité des petites unités. Par ailleurs, le cadre juridique actuel apparaît insuffisamment adapté aux spécificités des très petites entreprises et des startups.

Face à ce diagnostic, le CESE appelle à une approche intégrée associant renforcement des capacités internes et amélioration de l’environnement externe. L’objectif est de soutenir la croissance, la modernisation et l’intégration de ces entreprises dans des écosystèmes productifs cohérents avec les stratégies sectorielles et la régionalisation avancée.

Parmi ses recommandations majeures, le Conseil propose de regrouper l’ensemble des dispositifs de soutien des micro/TPE/PE dans un cadre normatif unique via un Small Business Act, et de confier à une instance nationale indépendante le suivi et l’évaluation des politiques publiques dédiées. Le déploiement territorial doit être structuré à partir d’une cartographie nationale des besoins régionaux, afin d’assurer une cohérence des interventions et une meilleure adaptation aux spécificités locales.

Le Conseil recommande également d’élargir l’offre de formation destinée aux porteurs de projets, en impliquant un réseau élargi d’associations et d’acteurs privés, sur la base de cahiers des charges rigoureux. Il préconise d’intégrer le développement de compétences entrepreneuriales et managériales dans les cursus scolaires et professionnels, appuyés par des stages d’immersion en entreprise.

Sur le plan financier, le CESE suggère de renforcer les mécanismes d’accès au financement selon les spécificités de chaque catégorie — micro-entreprises, TPE/PME, startups — notamment en accélérant la mise en œuvre du dispositif prévu par la Charte de l’investissement et en publiant les textes d’application correspondants. La création d’un plan national intégré d’accompagnement non financier, adossé au Small Business Act, constitue un autre axe recommandé, combinant services de proximité, partenariats avec des acteurs qualifiés et dispositifs modulables.

Le CESE encourage, par ailleurs, une meilleure intégration des micro/TPE/PE dans les chaînes de valeur. Il propose la mise en réseau, les alliances stratégiques, ainsi qu’un élargissement de leur accès à la commande publique à travers des quotas différenciés selon la taille et des mécanismes de co-traitance.

L’assainissement de l’environnement des affaires demeure également un chantier essentiel. Le Conseil recommande le renforcement des mesures de lutte contre la corruption, en particulier sur le plan coercitif, ainsi que la poursuite de la lutte contre l’informel et l’accélération de la digitalisation des procédures administratives. Il préconise enfin une évaluation à mi-parcours de la réforme fiscale en cours, afin de mesurer ses effets sur les micro/TPE/PE, ajuster les dispositifs lorsque nécessaire, alléger la charge supportée par les plus petites unités et renforcer la relation de confiance entre ces entreprises et l’administration.

À travers ces orientations, le CESE souligne la nécessité d’un changement de paradigme : passer d’un système dispersé de programmes sectoriels à une politique cohérente, lisible et structurée autour d’un véritable cadre national dédié aux plus petites entreprises, afin d’en faire un levier déterminant de la transformation économique et sociale du Royaume.

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Salon « Préventica » : à Casablanca, un rendez-vous dédié à la santé et à la sécurité au travail https://lnt.ma/salon-preventica-a-casablanca-un-rendez-vous-dedie-a-la-sante-et-a-la-securite-au-travail/ Wed, 12 Nov 2025 10:47:35 +0000 https://lnt.ma/?p=537479 Le congrès-salon international « Préventica », consacré à la santé, à la sécurité au travail et à la gestion des risques, s’est ouvert mardi à l’Espace de l’Office des Foires et Expositions de Casablanca. L’événement propose un cadre d’échanges autour des moyens de promouvoir la culture de prévention des risques professionnels au sein des entreprises, […]

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Le congrès-salon international « Préventica », consacré à la santé, à la sécurité au travail et à la gestion des risques, s’est ouvert mardi à l’Espace de l’Office des Foires et Expositions de Casablanca. L’événement propose un cadre d’échanges autour des moyens de promouvoir la culture de prévention des risques professionnels au sein des entreprises, des institutions et des secteurs productifs, ainsi que l’adoption d’approches modernes de protection des biens, des infrastructures et des travailleurs.

Placée sous l’égide du ministère de la Santé et de la Protection sociale, du ministère de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, du ministère de l’Industrie et du Commerce, du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, ainsi que du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, la manifestation réunit pendant trois jours plus de 200 exposants en provenance d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. Les entreprises, organismes professionnels et institutions publiques présentent des équipements, technologies et solutions destinés à renforcer la santé et la sécurité au travail et à protéger les installations essentielles.

Le président de Préventica International, Eric Dejean-Servières, a indiqué que « Préventica » s’impose comme un rendez-vous majeur pour les acteurs économiques engagés dans la prévention des risques professionnels. Il a précisé que l’édition casablancaise met l’accent sur la sécurité globale en entreprise, avec des thématiques couvrant notamment la cybersécurité, la prévention des incendies, la malveillance et les intrusions, dans l’objectif d’améliorer les conditions de travail et de réduire l’exposition aux risques.

Outre les espaces d’exposition, le programme scientifique prévoit près de 80 conférences, ateliers et tables rondes animés par des experts et chercheurs internationaux. Les sessions abordent des sujets liés à la santé et à la sécurité au travail, à la gestion des risques majeurs et des incendies, à la qualité et à la sécurité sur les chantiers de construction et dans les unités industrielles, ainsi qu’à la cybersécurité et à la sécurité globale des organisations.

Le président du congrès, Tariq Essaid, a souligné l’orientation renforcée cette année vers l’échelle territoriale et ses exigences juridiques, logistiques et organisationnelles afin que les collectivités puissent faire face aux risques. Les enjeux évoqués concernent les risques pour les personnes (santé, sécurité, bien-être au travail), les infrastructures (notamment les zones industrielles), les grands rassemblements (comme les marchés) et les risques relevant de l’espace territorial, en particulier en cas de catastrophes naturelles.

Les conférences accordent par ailleurs une attention particulière aux risques pour la santé tels que le stress, l’anxiété et les pathologies liées au travail manuel, ainsi qu’aux exigences spécifiques de santé et de sécurité dans le secteur de l’artisanat. L’événement offre aux organisations une plateforme pour partager des retours d’expérience et valoriser des initiatives qui font de la sécurité un levier de performance.


Mobilitics présente ses solutions Smart City et Smart Retail

Mobilitics, spécialiste de la mobilité intelligente récemment implanté au Maroc, participe au salon Préventica 2025, et expose au stand P16 ses dernières solutions dédiées aux Smart City et Smart Retail, avec un positionnement axé sur la prévention, la sécurité et la gestion des flux urbains par l’intelligence artificielle.

Selon l’entreprise, ses technologies permettent l’analyse en temps réel des déplacements de piétons, de véhicules et de visiteurs, afin d’optimiser la mobilité dans les zones à forte affluence, de sécuriser les espaces publics et d’améliorer la fluidité des déplacements. Côté commerce, les applications portent sur la compréhension des comportements clients, la mesure de la fréquentation et l’évaluation de l’impact des campagnes marketing, avec pour objectif de renforcer la performance des enseignes et des espaces commerciaux.

Mobilitics inscrit cette offre dans le contexte des grands événements à venir, notamment la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030, qui devraient accroître la pression sur les infrastructures urbaines et logistiques. L’entreprise met en avant une approche d’« IA souveraine », conçue et adaptée aux spécificités locales, pour répondre aux enjeux de sécurité, de prévention des risques et d’efficacité opérationnelle.

Déjà déployées dans plusieurs villes européennes – parmi lesquelles Saint-Cyr-l’École, Bordeaux et Antibes – ces solutions ont été utilisées pour améliorer la sécurité, la circulation et la gestion des espaces publics. Mobilitics estime que ces expériences sont transposables aux priorités des collectivités et gestionnaires d’actifs au Maroc.

 Selon Yassir Chakib, président de REDIA Maroc, qui présentera au salon la feuille de route de Mobilitics pour accompagner les villes et les acteurs du commerce dans la modernisation des infrastructures et l’adaptation aux nouveaux usages, « le Maroc se prépare à des échéances majeures, et la mobilisation d’outils d’analyse et d’aide à la décision fondés sur l’IA peut contribuer à un environnement urbain plus sûr et plus fluide ».

LNT

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Baraka : les 14 ports internationaux marocains assurent 95% des échanges extérieurs du Royaume https://lnt.ma/baraka-les-14-ports-internationaux-marocains-assurent-95-des-echanges-exterieurs-du-royaume/ Wed, 12 Nov 2025 08:53:17 +0000 https://lnt.ma/?p=537473 Les quatorze ports marocains ouverts au commerce international assurent 95 % de l’ensemble des échanges extérieurs du Royaume, a indiqué, mardi à la Chambre des conseillers, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Répondant à une question sur le secteur portuaire, le ministre a souligné que le Maroc dispose de quarante-quatre ports et […]

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Les quatorze ports marocains ouverts au commerce international assurent 95 % de l’ensemble des échanges extérieurs du Royaume, a indiqué, mardi à la Chambre des conseillers, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Répondant à une question sur le secteur portuaire, le ministre a souligné que le Maroc dispose de quarante-quatre ports et enregistre « une grande efficacité » en matière de rentabilité et de performance.

M. Baraka a rappelé que le Royaume occupe la 20e place mondiale en termes de connectivité maritime, un rang attribué aux efforts continus de modernisation des infrastructures, d’optimisation des terminaux et d’intégration des chaînes logistiques. Il a cité à cet égard le rôle central du complexe Tanger-Med, premier port d’Afrique, qui a traité plus de dix millions de conteneurs au cours de l’année écoulée, confirmant sa place de hub pour les flux intercontinentaux.

Le ministre a également fait le point sur les projets structurants en cours. La nouvelle structure portuaire Nador West Med devrait entrer en exploitation fin 2026. Elle s’accompagnera d’une zone industrielle destinée à attirer des investissements dans la région de l’Oriental et à renforcer la compétitivité des exportations. Parallèlement, des projets sont à l’étude, notamment la réalisation d’un port à Tan-Tan, tandis que plusieurs sites font l’objet de travaux d’extension, dont Tanger-Med, Jorf Lasfar, Tarfaya, Casablanca, Agadir et Jebha.

Au volet de la requalification urbaine et de la diversification des usages, M. Baraka a évoqué la mise à niveau d’un ensemble de ports urbains, à l’instar d’Al Hoceima, ainsi que la reconversion des zones portuaires de Tanger-ville et du port de Casablanca. Ce dernier a, selon le ministre, accueilli plus de 40.000 passagers au cours des deux derniers mois, illustrant le potentiel croissant des trafics passagers et de la croisière dans l’offre portuaire nationale.

Ces développements, a-t-il conclu, visent à consolider le rôle des ports dans l’intégration du Maroc aux chaînes logistiques mondiales, à soutenir la dynamique industrielle et commerciale et à favoriser l’attractivité territoriale à travers des plateformes multimodales répondant aux standards internationaux.

LNT

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Forum : Le développement des infrastructures au cœur des priorités du continent africain https://lnt.ma/forum-le-developpement-des-infrastructures-au-coeur-des-priorites-du-continent-africain/ Wed, 12 Nov 2025 08:20:07 +0000 https://lnt.ma/?p=537466 Le développement des infrastructures et les besoins croissants de financement face aux changements climatiques ont été au centre d’un forum tenu mardi à Dakar, réunissant des experts, des responsables publics et des investisseurs venus de plusieurs pays africains. L’événement, consacré à la promotion du partenariat Sud-Sud, a mis en lumière les leviers d’investissement dans les […]

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Le développement des infrastructures et les besoins croissants de financement face aux changements climatiques ont été au centre d’un forum tenu mardi à Dakar, réunissant des experts, des responsables publics et des investisseurs venus de plusieurs pays africains. L’événement, consacré à la promotion du partenariat Sud-Sud, a mis en lumière les leviers d’investissement dans les secteurs stratégiques du continent.

Lors de la séance d’ouverture, l’ambassadeur du Maroc à Dakar, Hassan Naciri, a qualifié les infrastructures de « colonne vertébrale » de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), rappelant que l’Agenda 2063 de l’Union africaine ambitionne de bâtir une Afrique connectée à travers ses routes, ses ports, ses corridors, ses réseaux énergétiques et numériques.

« Sans infrastructures intégrées, il ne peut y avoir de marché continental fluide ni de chaînes de valeur compétitives », a déclaré M. Naciri. « Investir dans les infrastructures, c’est investir dans l’intégration économique africaine, dans la jeunesse et dans l’avenir », a-t-il ajouté, soulignant la convergence de vues entre le Maroc et le Sénégal dans ce domaine.

Le diplomate marocain a également rappelé que les infrastructures remplissent un triple rôle : désenclaver les territoires, stimuler l’emploi des jeunes et renforcer les capacités productives du continent. Il a cité à cet égard l’expérience marocaine, fondée sur le développement d’un réseau moderne d’autoroutes, de lignes à grande vitesse, de ports et d’infrastructures énergétiques renouvelables. À l’échelle continentale, il a mis en avant la contribution du Maroc à la connectivité africaine, notamment à travers le gazoduc Afrique Atlantique Maroc–Nigeria et le corridor Atlantique, deux projets structurants qui incarnent la vision d’un développement partagé.

De son côté, le ministre sénégalais des Infrastructures, Déthié Fall, a insisté sur la question du financement, qu’il a qualifiée de « principal obstacle » à la réalisation des ambitions continentales. Il a rappelé que les besoins identifiés par le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) 2021–2030 s’élèvent à 170 milliards de dollars, avec un déficit annuel supérieur à 100 milliards.

Le ministre a illustré l’ampleur du défi en précisant que la mise en œuvre intégrale de la ZLECAf nécessiterait « plus de 2 millions de camions, 150.000 wagons, 150 navires cargos et 250 avions cargos ». Selon lui, ces contraintes doivent encourager les pays africains à « faire preuve d’audace et d’innovation » dans la mobilisation de financements soutenables et à long terme.

M. Fall a également plaidé pour le développement d’infrastructures de transport intégrées et de qualité, au service des échanges intra-africains et de la valorisation des ressources locales, soulignant que « la connectivité et la logistique sont au cœur de la transformation économique du continent ».

Pour sa part, Hassan Alaoui, directeur général de One Africa Forums, a estimé que « les défis de développement sont similaires dans la plupart des pays africains » et que la mutualisation des connaissances et des ressources représente un moyen efficace de les surmonter. Il a salué le rôle moteur du Sénégal dans la coopération Sud-Sud, notamment dans le développement des infrastructures de transport en Afrique de l’Ouest.

Ce forum, qui s’étale sur deux jours, constitue une plateforme de réflexion sur les grands chantiers du développement des infrastructures en Afrique, dans un contexte où le financement durable, la résilience climatique et l’intégration régionale s’imposent comme des priorités communes à l’ensemble du continent.

LNT

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Le Maroc et la Belgique renforcent leur coopération dans le nucléaire civil https://lnt.ma/le-maroc-et-la-belgique-renforcent-leur-cooperation-dans-le-nucleaire-civil/ Fri, 07 Nov 2025 09:38:54 +0000 https://lnt.ma/?p=537190 Le Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) et le Centre d’Étude de l’Énergie Nucléaire de Belgique (SCK- CEN) ont signé une convention de coopération dans les domaines des applications pacifiques de l’énergie nucléaire, en marge du salon mondial du nucléaire civil (WNE) qui se tient du 4 au 6 novembre […]

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Le Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) et le Centre d’Étude de l’Énergie Nucléaire de Belgique (SCK- CEN) ont signé une convention de coopération dans les domaines des applications pacifiques de l’énergie nucléaire, en marge du salon mondial du nucléaire civil (WNE) qui se tient du 4 au 6 novembre à Paris.

Selon un communiqué du CNESTEN, cette convention, signée par Hamid Marah, Directeur Général du CNESTEN et Peter Baeten et Derrick-Philippe Gosselin, respectivement Directeur Général et Président du SCK-CEN, vise à promouvoir l’échange d’expériences et à développer la recherche scientifique, l’enseignement et la formation, afin de renforcer les capacités régionales et internationales en matière d’utilisation des réacteurs de recherche.

Il convient de souligner que le CNESTEN et le SCK-CEN sont reconnus par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) en tant que Centres internationaux s’appuyant sur des réacteurs de recherche (ICERR), précise la même source.

 

LNT avec Map

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Pour une renaissance urbaine, les architectes demandent la révision des lois de 1952 et de 1989 https://lnt.ma/pour-une-renaissance-urbaine-les-architectes-demandent-la-revision-des-lois-de-1952-et-de-1989/ Wed, 05 Nov 2025 10:28:38 +0000 https://lnt.ma/?p=537087 À l’issue d’une table ronde organisée par le Syndicat National des Architectes du Secteur Privé (SNAP) sur le thème : « L’avenir du Maroc et le rôle de l’ingénierie », les architectes ont adressé une série de revendications et de recommandations urgentes au Chef du Gouvernement et au Parlement. Par la même occasion, ils ont appelé […]

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À l’issue d’une table ronde organisée par le Syndicat National des Architectes du Secteur Privé (SNAP) sur le thème : « L’avenir du Maroc et le rôle de l’ingénierie », les architectes ont adressé une série de revendications et de recommandations urgentes au Chef du Gouvernement et au Parlement.

Par la même occasion, ils ont appelé à une mise à jour du cadre législatif régissant la profession, notamment les lois de 1952 et de 1989, jugées obsolètes et inadaptées aux mutations économiques et urbaines que connaît le Maroc.

Les participants ont affirmé que la réforme du cadre juridique de l’architecture constitue une condition essentielle pour toute renaissance urbaine moderne. Ils ont souligné aussi que la profession fait face à des contraintes croissantes menaçant son équilibre et son indépendance, telles que les retards dans le paiement des honoraires malgré l’exécution des études dans les délais, le non-respect des tarifs officiels, et la prolifération de la concurrence déloyale, notamment la pratique du “dumping”, qui nuit à la qualité des prestations et à la stabilité des bureaux.

Selon Hassan El Menjra Essâdi, président du SNAP, a précisé que l’architecte marocain vit aujourd’hui une situation difficile qui requiert une intervention urgente du gouvernement et du législateur : “Nous demandons une réforme en profondeur qui redonne à l’architecte sa place dans le système de développement. La législation actuelle ne correspond plus à la réalité du métier et ne protège pas les droits des professionnels’’.

El Menjra Essâdi a ajouté que la profession fait face à de graves défis, notamment l’absence de mécanismes légaux garantissant un paiement équitable et ponctuel, ainsi que la persistance de pratiques contraires à l’éthique dans le domaine de l’urbanisme. Il a appelé à cet effet à l’instauration d’un nouveau cadre national définissant clairement les responsabilités de chaque acteur et consacrant les principes de transparence et de bonne gouvernance.

De son côté, l’architecte Ali Guessous, vice-président du SNAP, a affirmé que les lois actuelles ne sont plus adaptées et que leur actualisation constitue une nécessité nationale, rappelant qu’elles ont été adoptées dans des contextes historiques très différents, à une époque où le Maroc en était encore à ses débuts institutionnels :  “Le cadre actuel entretient les inégalités, fragilise la profession et favorise des pratiques échappant à tout contrôle légal ou déontologique ”.

Il a rappelé que le Maroc compte plus de 25 000 ingénieurs, dont plusieurs milliers d’architectes, mais que l’absence de mécanismes d’organisation efficaces limite leur contribution au développement urbain. Il a ajouté qu’environ 100 000 dossiers de permis de construire sont déposés chaque année, mais que leur répartition inéquitable engendre des disparités importantes et nuit à la qualité de l’exécution.

Concernant la formation des jeunes architectes, les participants ont demandé la réintroduction du stage obligatoire avant l’exercice de la profession, supprimé par une décision antérieure du Secrétariat Général du Gouvernement. Ils ont estimé que cette exigence constituait une garantie essentielle de qualité et de responsabilité professionnelle. Ils ont aussi dénoncé la pratique du “cachet de complaisance”, où certains architectes signent des dossiers sans suivre les projets sur le terrain, jugeant qu’elle porte atteinte à l’image et à la crédibilité du métier.

Sur le plan social, les architectes ont proposé la création d’un fonds professionnel de solidarité et de soutien social, partiellement financé par une cotisation symbolique des architectes déposant un grand nombre de dossiers chaque année, afin de venir en aide aux jeunes praticiens et aux petits bureaux.

Le SNAP a également appelé à simplifier les procédures d’obtention des autorisations architecturales, notamment pour les petits et moyens projets représentant environ 70 % de l’activité professionnelle, en adoptant un circuit administratif simplifié, signé uniquement par l’architecte, l’ingénieur et le président de la commune, sans passer par les agences urbaines, ce qui permettrait d’accélérer les chantiers et d’améliorer les relations entre professionnels et administration.

Les participants ont en outre demandé la révision du système des concours architecturaux, en rémunérant les participants et en garantissant la transparence dans le choix des lauréats, afin que ces concours soient un vecteur de créativité et non un instrument de concentration du marché.

En conclusion, le Syndicat National des Architectes du Secteur Privé a affirmé que cette table ronde n’est que le début d’un processus institutionnel et militant visant à actualiser le cadre légal et professionnel, et à lancer un dialogue national responsable entre le gouvernement, les professionnels et le parlement, en vue de l’adoption d’une nouvelle loi sur l’architecture au Maroc…

H.Z

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Industrie : le Maroc enclenche la nouvelle ère du “Made in Morocco” https://lnt.ma/industrie-le-maroc-enclenche-la-nouvelle-ere-du-made-in-morocco/ Wed, 05 Nov 2025 09:29:54 +0000 https://lnt.ma/?p=537046 La troisième édition de la Journée nationale de l’Industrie (JNI), organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, les 3 et 4 novembre à Rabat, par le ministère de l’Industrie et du Commerce et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a marqué un tournant pour la promotion du « Made in […]

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La troisième édition de la Journée nationale de l’Industrie (JNI), organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, les 3 et 4 novembre à Rabat, par le ministère de l’Industrie et du Commerce et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a marqué un tournant pour la promotion du « Made in Morocco ».

Tenu sous le thème « Le Made in Morocco : gage de qualité et de compétitivité, et levier du développement territorial intégré », ce rendez-vous incontournable du secteur industriel a été présidé par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et du président de la CGEM, Chakib Alj, indique un communiqué des organisateurs.

L’événement a connu une forte participation ministérielle, institutionnelle, ainsi qu’un nombre important d’opérateurs économiques marocains et étrangers, fait savoir la même source, soulignant que l’objectif premier de cette JNI a été de célébrer l’industrie nationale et de mettre en lumière les avancées majeures réalisées sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI.

L’année 2024 a été exceptionnelle à cet égard, tous les indicateurs économiques enregistrant des progressions significatives qui attestent de la maturité du tissu productif national et de sa résilience face aux défis conjoncturels mondiaux.

Le chiffre d’affaires industriel a atteint 898 milliards de dirhams (MMDH), en progression de 9% par rapport à 2023, tandis que la production industrielle a augmenté de 12% à 842 MMDH.

La valeur ajoutée industrielle s’est élevé, quant à elle, à 240 MMDH (+11%) et l’investissement industriel a affiché une hausse record de 30% à 90 MMDH, avec une montée en gamme significative, avec 51% de l’industrie à haute et moyenne-haute technologie en 2024 contre 39% en 2014. Pour ce qui est de l’emploi industriel, il a atteint 1.038.133 postes, soit une création de 42.714 emplois nets en 2024.

Cette édition de la Journée nationale de l’Industrie a eu pour ambition de mobiliser l’ensemble des acteurs de l’écosystème industriel autour du rôle stratégique du « Made in Morocco » qui se veut un véritable moteur du développement industriel, de l’intégration territoriale et de l’entrepreneuriat innovant.

Elle a mis également en lumière le formidable potentiel de l’industrie nationale, tout en valorisant la marque marocaine et le savoir-faire local. À travers les témoignages inspirants d’industriels marocains et une exposition-vitrine rassemblant une sélection de produits fabriqués localement, symboles d’innovation, de qualité et de compétitivité, cet événement a célébré toute la richesse et la vitalité du tissu productif national.

L’un des temps forts de cet événement a été le lancement du label « Made in Morocco », une marque distinctive certifiant l’origine et la qualité des produits industriels marocains. Cette démarche volontaire, ouverte à tous les producteurs implantés au Maroc, vise à valoriser les ressources locales et le savoir-faire national, tout en promouvant la consommation des produits marocains sur les marchés nationaux et internationaux.

A ce titre, une convention-cadre de partenariat a été conclue entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, le ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des politiques publiques, la CGEM et l’Institut marocain de normalisation (IMANOR) en vue d’établir un cadre de collaboration stratégique entre les acteurs institutionnels et économiques pour la promotion de ce label.

De même, le ministère de l’Industrie et du Commerce, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le ministère délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, MarocPME et la CGEM ont signé un avenant à la convention relative aux programmes d’appui à l’innovation industrielle « TATWIR-R&D ET INNOVATION ».

Cet avenant porte sur la reconduction dudit programme pour une durée supplémentaire de 3 ans (2026-2028) et l’intégration des start-ups et des entreprises opérant dans l’industrie du Gaming comme des entreprises éligibles pour bénéficier du Fonds de Soutien de l’Innovation, avec une dotation supplémentaire de 900 millions de dirhams (MDH).

Par ailleurs, l’Etat et le Cluster Machinery Tooling & Automation (MTA) ont conclu un Contrat-programme stratégique, signé par le ministère de l’Industrie et du Commerce, le ministère délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, MarocPME et le cluster MTA.

Ce partenariat précise le soutien financier de l’Etat au Cluster dans le cadre du Fonds d’Appui aux Clusters et formalise les engagements de ce cluster en termes de projets collaboratifs pour le développement d’une filière marocaine de fabrication de machines et outils industriels.

Dans le même esprit de renforcement de la souveraineté industrielle du Royaume, une convention-cadre de partenariat pour le développement de la fabrication locale des intrants pharmaceutiques au Maroc a été conclue entre le ministère de la Santé et de la Protection Sociale, le ministère de l’Industrie et du Commerce, la CGEM, l’Agence Marocaine du Médicament et des Produits de Santé, la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutique, la Fédération de la Chimie et de la Parachimie, l’Université Mohammed VI Polytechnique et INNOVX.

Enfin, une convention-cadre de partenariat pour la mise en place d’une plateforme technique d’essais et de développement dédiée à l’industrie ferroviaire a été signée entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’Office national des chemins de fer (ONCF), le Cluster MTI, et le Centre d’Etudes et de Recherches des Industries Métallurgiques, Mécaniques, Électriques et Électroniques (CERIMME).

Le programme de la deuxième journée de l’événement s’est révélé aussi riche et dynamique que celui de la première. Tout au long de la journée, débats, échanges et témoignages inspirants ont rythmé les différents panels, offrant une réflexion approfondie sur les enjeux stratégiques de l’industrie marocaine, dont le rôle du « Made in Morocco » dans l’attractivité industrielle du Royaume, son impact sur le développement territorial, l’innovation et la formation des talents au service des filières d’avenir, ou encore l’intelligence économique comme levier de compétitivité à l’échelle internationale.

Les discussions ont aussi mis en lumière les grands chantiers nationaux porteurs d’une nouvelle dynamique industrielle, symbole d’un Maroc tourné vers l’excellence et la durabilité.

Par ailleurs, cette édition de la JNI a été l’occasion d’annoncer la création de l’Alliance Internationale des Administrateurs, dont le siège sera à Casablanca à travers la signature d’un protocole d’entente par la Présidente du Club des Femmes Administrateurs du Maroc, Samira El Khamlichi, la Représentante de la Fédération Espagnole des Femmes Directrices, Exécutives, Professionnelles et Entrepreneures (FEDEPE), Ana Maria Diaz Montanes, et la Présidente du Cercle des Administrateurs, Caroline Ruellan.

Lors de la cérémonie de clôture de cette 3ème édition de la Journée nationale de l’Industrie, des trophées de l’Industrie ont été remis afin d’honorer les industriels qui se sont distingués par leur performance et leur excellence, en contribuant activement au rayonnement de l’industrie et du savoir-faire marocains.

Il s’agit de trois distinctions, à savoir le Trophée de l’Innovation industrielle 2025 remis à M. Mohamed Benaouda de ABA Technology, le Trophée du Talent industriel 2025 qui a connu deux lauréates, Mme Oumnia El Haid, fondatrice de Edelster et Mme Yasmina Errguibi, fondatrice de DOUM. Enfin, le Trophée de l’industriel de l’année 2025 est venu consacrer M. Abdelmajid Belmekki de l’entreprise Riva Industries.

 

LNT avec Map

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3ème Journée Nationale de l’Industrie : Gros plan sur le « Made in Morocco » https://lnt.ma/3eme-journee-nationale-de-lindustrie-gros-plan-sur-le-made-in-morocco/ Tue, 04 Nov 2025 10:42:11 +0000 https://lnt.ma/?p=536967 En ce début de semaine à Rabat, la marque « Made in Morocco », désormais un levier stratégique pour renforcer la position du pays comme destination industrielle compétitive, a rassemblé une panoplie d’acteurs industriels et institutionnels en rapport avec le secteur. L’occasion de dresser l’état des lieux, les contraintes et les enjeux d’un secteur devenu stratégique pour […]

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En ce début de semaine à Rabat, la marque « Made in Morocco », désormais un levier stratégique pour renforcer la position du pays comme destination industrielle compétitive, a rassemblé une panoplie d’acteurs industriels et institutionnels en rapport avec le secteur.

L’occasion de dresser l’état des lieux, les contraintes et les enjeux d’un secteur devenu stratégique pour un Maroc se voulant émergent et en quête permanente d’une souveraineté industrielle à même d’alléger sa facture importatrice, consolider son PIB et créer davantage d’emplois et de richesse.

Pour commencer, le Chef du Gouvernement Aziz Akhannouch, a annoncé la couleur. Se montrant assurant et rassurant, il a bien voulu démontrer que l’industrie marocaine est, aujourd’hui plus que jamais, sur la bonne voie. Le patron de l’Exécutif a tenu à préciser que l’industrie marocaine inaugure une nouvelle ère, plaçant le concept de souveraineté à la fois comme objectif et comme moyen. Il a enregistré à cet effet des avancées notables, en particulier dans les filières à forte valeur ajoutée telles que l’automobile et l’aéronautique.

Chiffre à l’appui, Aziz Akhannouch a rappelé que l’écosystème automobile s’est imposé comme le premier secteur exportateur, représentant environ 40% des exportations industrielles nationales, et comme le premier employeur, avec près de 25% de l’ensemble des emplois industriels. Et de poursuivre que le Maroc est désormais le premier producteur de voitures particulières en Afrique et le premier exportateur de véhicules à moteur thermique vers l’UE.

Parallèlement à cette évolution, le Maroc œuvre à consolider sa position dans le domaine de la mobilité électrique, en développant une chaîne de valeur intégrée, allant de la fourniture des matières premières à l’assemblage des batteries, en passant par le lancement de projets pionniers qui témoignent de la confiance des partenaires internationaux dans la plateforme industrielle nationale, a-t-il dit.

Citant l’aéronautique, il a expliqué que ce secteur poursuit sa progression remarquable à l’export, regroupant aujourd’hui plus de 150 acteurs industriels, et enregistrant, en 2024, une croissance de plus de 61% par rapport à 2021.

Citant l’industrie pharmaceutique et médicale, le Chef du Gouvernement a rappelé la mise en place d’une unité industrielle de pointe dédiée à la fabrication de vaccins, en plus d’une convention de partenariat, signée en marge de cette Journée Nationale de l’Industrie pour développer la production locale de matières premières pharmaceutiques. L’objectif, selon lui, est de contribuer au renforcement de la souveraineté sanitaire du Maroc et de consolider son positionnement en tant que hub régional de production pharmaceutique.

Face à un armada d’acteurs financiers, industriels et institutionnels, le Chef du Gouvernement a indiqué que le Gouvernement, pleinement conscient de l’ampleur des défis auxquels l’industrie nationale est confrontée, dans un contexte mondial marqué par des perturbations successives, et de l’importance de préserver la dynamique du secteur, a mis en œuvre une série d’initiatives visant à consolider la souveraineté industrielle et à renforcer la compétitivité du label « Made in Morocco ».

L’Exécutif, a-t-il fait savoir, a poursuivi la mise en œuvre du programme « Banque de Projets Industriels » qui a suscité un engouement considérable auprès des porteurs de projets à capital marocain, avec plus de 1.900 projets.

Aussi, un programme de recherche et d’innovation industrielle a été déployé, pour accompagner les entreprises depuis la phase de recherche scientifique jusqu’à la production industrielle, a ajouté M. Akhannouch, précisant que depuis son lancement en 2023, ce programme a financé 160 projets innovants, soit un investissement global de près de 852 MDH.

Et de soutenir : « Le Maroc mise également sur la transition énergétique pour relever le défi de la production décarbonée et accroître la compétitivité de son industrie, en facilitant l’accès de celle-ci aux énergies propres, notamment à l’hydrogène vert… ».

H.Z


Du modèle industriel marocain…

Pour Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, le Maroc a franchi une étape décisive dans son développement industriel avec le récent lancement des travaux de la réalisation du complexe de « moteurs d’avions » du groupe Safran : « Ce projet, qui représente un jalon majeur dans le processus de transformation économique et industrielle du Royaume, est le fruit de 26 ans de choix économiques et industriels, d’ouverture pour attirer des investisseurs internationaux et d’une politique de développement des compétences et des infrastructures industrielles de classe mondiale…Le modèle industriel marocain se base autour de trois piliers fondamentaux, à savoir la formation, les énergies renouvelables et le PPP. Depuis 2021, les exportations industrielles du Maroc ont plus que doublé en quatre ans, tandis que 70% du capital social industriel est désormais marocain, ce qui illustre la montée en puissance des investisseurs nationaux. Le label d’excellence « Made in Morocco » a été lancé pour valoriser les produits marocains présentant une valeur ajoutée locale minimale de 40% ».


Ce que dit Chakib Alj, président de la CGEM 

‘‘ L’entrée du Maroc dans une nouvelle ère industrielle, marquée par la production complète de moteurs d’avion et la consolidation du tissu industriel national, est le fruit de plus de deux décennies de coopération étroite entre les secteurs public et privé…Ce nouveau cap industriel constitue une étape déterminante pour stimuler la croissance nationale, favoriser la création d’emplois qualifiés, accroître les exportations et promouvoir l’innovation, tout en confirmant le rôle central du secteur privé en tant que moteur d’une croissance durable et inclusive’’.

 


Les conventions de la JNI 2025

La cérémonie inaugurale de la JNI 2025 a été marquée par la signature de plusieurs conventions. La première a été conclue par M. Mezzour, M. Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, M. Alj et M. Abderrahim Taibi, directeur l’IMANOR.

La seconde convention a été signée par le secrétaire général du Département de la Communication, Abdelaziz El Bouzdaini, le ministère délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa et le directeur général de MarocPME (Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise), Anouar Alaoui Ismaili.

Ces conventions visent à soutenir la croissance industrielle, à favoriser la synergie entre public et privé et à renforcer la souveraineté et la compétitivité du « Made in Morocco » sur les marchés national et international.

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CAN 2025 : entrée au Maroc soumise à l’AEVM pour certains pays https://lnt.ma/can-2025-entree-au-maroc-soumise-a-laevm-pour-certains-pays/ Tue, 04 Nov 2025 10:35:27 +0000 https://lnt.ma/?p=536968 Dans le cadre de la CAN 2025, l’accès au Maroc pour les titulaires d’un passeport ordinaire d’Algérie, Burkina Faso, Cap-Vert, Gabon, Niger, Sénégal, Togo et Tunisie sera temporairement soumis à l’Autorisation Électronique de Voyage au Maroc (AEVM), du 25 septembre 2025 au 25 janvier 2026. L’AEVM imprimée doit être présentée aux formalités d’entrée et de […]

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Dans le cadre de la CAN 2025, l’accès au Maroc pour les titulaires d’un passeport ordinaire d’Algérie, Burkina Faso, Cap-Vert, Gabon, Niger, Sénégal, Togo et Tunisie sera temporairement soumis à l’Autorisation Électronique de Voyage au Maroc (AEVM), du 25 septembre 2025 au 25 janvier 2026. L’AEVM imprimée doit être présentée aux formalités d’entrée et de sortie.

  • Pour assister à la CAN : demande via l’application YALLA.

  • Pour tout autre voyage : demande sur www.acces-maroc.ma au moins 96h avant le départ.

Exemptions : titulaires de passeports diplomatiques ou officiels, résidents marocains, voyageurs en transit, conjoints marocains, et personnes de plus de 55 ans.

Royal Air Maroc recommande d’anticiper ces démarches pour voyager sereinement.

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