Culture - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/culture/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Wed, 03 Dec 2025 15:43:53 +0000 fr-FR hourly 1 FIAT lance la 3ᵉ édition du « FIAT Comedy & Music Show 2025 », dédiée aux jeunes talents marocains https://lnt.ma/fiat-lance-la-3%e1%b5%89-edition-du-fiat-comedy-music-show-2025-dediee-aux-jeunes-talents-marocains/ Wed, 03 Dec 2025 15:43:53 +0000 https://lnt.ma/?p=538649 FIAT Maroc a annoncé le lancement de la troisième édition du « FIAT Comedy & Music Show 2025 », un concours qui se positionne comme un tremplin pour les jeunes humoristes et musiciens marocains. Après deux premières éditions centrées sur l’humour, le concept évolue cette année en intégrant une dimension musicale afin de mettre en […]

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FIAT Maroc a annoncé le lancement de la troisième édition du « FIAT Comedy & Music Show 2025 », un concours qui se positionne comme un tremplin pour les jeunes humoristes et musiciens marocains. Après deux premières éditions centrées sur l’humour, le concept évolue cette année en intégrant une dimension musicale afin de mettre en lumière un éventail plus large de talents artistiques.

L’édition 2025 se distingue par une formule renouvelée qui associe humour et musique, tout en maintenant l’objectif initial du programme : offrir une scène nationale aux jeunes artistes et les accompagner dans la valorisation de leurs créations. En soutenant la création culturelle locale, FIAT Maroc entend contribuer à l’émergence d’une génération d’artistes reflétant l’image d’une jeunesse marocaine moderne et créative.

Le concours est placé sous le parrainage de deux personnalités reconnues du paysage artistique national. L’acteur et humoriste Oussama Ramzi apporte son expérience et sa notoriété auprès du public, tandis que l’artiste Manal Benchlikha, marraine musicale de cette édition, vient renforcer la dimension musicale du programme. Leur participation vise à encadrer et inspirer les candidats, tout en donnant une visibilité accrue à l’initiative.

Les candidatures sont ouvertes du 28 octobre au 5 novembre 2025 via le chatbot WhatsApp FIAT Maroc, ce qui confère à cette édition une dimension entièrement digitale. Ce dispositif permet aux participants de s’inscrire et d’interagir avec l’organisation de manière simple et accessible, en phase avec les nouveaux usages numériques des jeunes publics.

Le processus de sélection s’articule en deux phases. Une première étape est consacrée à l’humour, dans la continuité des précédentes éditions. La seconde, grande nouveauté de l’édition 2025, est dédiée à la musique. Les candidats présélectionnés sont ensuite invités à participer à des auditions organisées à bord de la Fiat 600 Hybrid, sur un parcours de 600 mètres. Cette configuration propose une expérience d’audition originale, associant performance artistique et mise en valeur du véhicule.

La Fiat 600 Hybrid est présentée comme un modèle urbain pouvant accueillir jusqu’à cinq personnes, combinant style italien et attention portée à la durabilité. Elle constitue à la fois un support de communication pour la marque et un élément scénographique pour les auditions, dans un format qui entend rapprocher l’univers automobile de celui de la création artistique.

Les candidats retenus à l’issue des auditions bénéficieront d’un coaching artistique personnalisé, destiné à les accompagner dans la préparation du show final. Au terme du processus de sélection, 20 candidats seront retenus dans chaque catégorie, humour et musique. Parmi eux, huit finalistes – quatre humoristes et quatre musiciens – seront sélectionnés pour participer à la soirée finale au cours de laquelle deux lauréats seront désignés.

LNT

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Abdelkrim Ouazzani présente l’exposition « L’enfance de l’art » à la galerie L’Atelier 21 https://lnt.ma/abdelkrim-ouazzani-presente-lexposition-lenfance-de-lart-a-la-galerie-latelier-21/ Wed, 03 Dec 2025 14:49:00 +0000 https://lnt.ma/?p=538637 La galerie L’Atelier 21 accueille, du 9 décembre 2025 au 10 janvier 2026, une nouvelle exposition de l’artiste-plasticien Abdelkrim Ouazzani intitulée L’enfance de l’art. Il s’agit de la première collaboration entre l’artiste et cet espace casablancais. À l’occasion de cette exposition, la galerie publie une monographie intitulée Une poétique de la matière, consacrée au parcours et […]

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La galerie L’Atelier 21 accueille, du 9 décembre 2025 au 10 janvier 2026, une nouvelle exposition de l’artiste-plasticien Abdelkrim Ouazzani intitulée L’enfance de l’art. Il s’agit de la première collaboration entre l’artiste et cet espace casablancais. À l’occasion de cette exposition, la galerie publie une monographie intitulée Une poétique de la matière, consacrée au parcours et au travail de l’artiste. Le texte est signé par l’historien de l’art Mohamed Métalsi et sera présenté lors du vernissage, en présence de l’artiste et de l’auteur.

Le titre L’enfance de l’art renvoie à un concept central dans l’histoire de la création moderne : la quête d’une expression spontanée, intuitive et libérée des contraintes formelles. Cette idée, au cœur de la démarche de figures telles que Pablo Picasso, Henri Matisse, Paul Klee ou Joan Miró, trouve chez Abdelkrim Ouazzani une résonance particulière.

L’exposition met ainsi en lumière une dimension essentielle de son œuvre : l’importance de la créativité instinctive, nourrie d’un imaginaire enfantin. L’artiste puise en effet dans ses souvenirs les plus anciens – ceux de l’enfant Abdelkrim qui fabriquait ses propres jouets – une source d’inspiration qui traverse son travail et contribue à façonner une esthétique singulière.

Considéré comme l’une des figures majeures de la scène artistique marocaine contemporaine, Abdelkrim Ouazzani a développé un univers plastique où la matière occupe une place déterminante. Sculpture, assemblage, récupération et transformation constituent les ressorts d’une démarche qui interroge la mémoire, le jeu, la forme et le vécu quotidien.

Le travail de l’artiste se distingue par une manière particulière de traiter la matière, de lui donner une présence, une épaisseur et une expressivité propres. Son œuvre est souvent évoquée comme un apport substantiel au patrimoine artistique national, tant par son originalité que par sa capacité à renouveler les modes d’expression.

La monographie Une poétique de la matière, publiée par L’Atelier 21, offre une lecture approfondie du parcours d’Ouazzani. Le texte de Mohamed Métalsi revient sur les influences de l’artiste, sa relation à l’enfance, sa pratique de la sculpture et son inscription dans une histoire plus large de l’art moderne et contemporain.

Cette publication vise à accompagner l’exposition en proposant un regard structuré sur l’évolution de son travail, tout en offrant au public un support de référence pour appréhender son univers.

LNT

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Le FIFM rend un vibrant hommage à Raouya https://lnt.ma/marrakech-rend-un-vibrant-hommage-a-raouya/ Wed, 03 Dec 2025 09:37:27 +0000 https://lnt.ma/?p=538603 Le Festival International du Film de Marrakech a rendu, mardi soir, un hommage émouvant à l’artiste marocaine Fatima Harandi, connue sous le nom de « Raouya », en présence de personnalités du monde de l’art et des médias, du Maroc et d’ailleurs. L’actrice marocaine a reçu l’Étoile d’Or des mains du réalisateur Nour-Eddine Lakhmari, sous les acclamations […]

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Le Festival International du Film de Marrakech a rendu, mardi soir, un hommage émouvant à l’artiste marocaine Fatima Harandi, connue sous le nom de « Raouya », en présence de personnalités du monde de l’art et des médias, du Maroc et d’ailleurs.

L’actrice marocaine a reçu l’Étoile d’Or des mains du réalisateur Nour-Eddine Lakhmari, sous les acclamations du public qui a offert une standing ovation à cette icône du 7e art marocain, incarnant « la voix, la présence et la mémoire du cinéma national ».

Dans une allocution de circonstance, Raouya a fait part de sa profonde gratitude et de ses sincères remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour la Haute sollicitude dont le Souverain entoure l’art et les artistes.

Elle a également exprimé ses vifs remerciements à Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech.

Fatima Harandi s’est dite émue et fière de l’hommage qui lui a été rendu, en signe de reconnaissance de son parcours artistique et de sa contribution à la scène cinématographique nationale.

Pour sa part, le réalisateur Nour-Eddine Lakhmari a salué les hautes qualités humaines et professionnelles de l’artiste Raouya, « une amie sincère », « une femme courageuse » et « un symbole du cinéma marocain que nous aimons, estimons et dont nous sommes fiers ».

Cette cérémonie a été marquée par la projection de scènes de plusieurs films dans lesquels l’artiste Raouya s’est illustrée par des performances remarquables, lui valant une reconnaissance nationale et internationale, attestée par les nombreux prix qu’elle a remportés tout au long de sa carrière artistique.

Par la même occasion, un hommage a été rendu aux artistes marocains décédés au cours de l’année écoulée, en reconnaissance de leur contribution à l’art marocain.

L’artiste Raouya est l’une des figures marquantes du théâtre, du cinéma et de la télévision marocains. Son talent a été révélé sur les planches du théâtre, et sa carrière cinématographique a débuté grâce au réalisateur Mohamed Abazi, qui lui a offert un rôle dans le film « Les trésors de l’Atlas ».

Elle a ainsi attiré l’attention par sa forte présence et a suscité l’intérêt d’une élite de réalisateurs marocains de premier plan, parmi lesquels Saâd Chraïbi, Jillali Ferhati, Nour-Eddine Lakhmari, Narjiss Nejjar, Laïla Marrakchi et Abdelhaï Laraki.

Raouya a participé à des films marquants tels que « Soif, « Shefah Al Samt » et « Les Yeux Secs », pour lequel elle a reçu le prix de la meilleure actrice au Festival national du film de Tanger.

Elle a également participé à des productions internationales de renom, parmi lesquelles figurent « Et maintenant… Mesdames et Messieurs » (Claude Lelouch), « Djinns » (Hugh et Sandra Martin) et « Des Hommes et des Dieux » (Xavier Beauvois).

La comédienne marocaine a remporté, pour son rôle dans le film « Un mile dans mes chaussures » du réalisateur Said Khallaf, le prix de la meilleure actrice en 2016 aux festivals de Tanger et de Carthage, avant d’être honorée en 2018 au Festival du cinéma d’Alexandrie.

Sur le petit écran, Raouya a également marqué les esprits dans des séries marocaines ayant rencontré un large succès, telles que « Mandil Safya », « Moussem Jaf » et « Jabarout ».

 

LNT avec Map

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Huawei Maroc s’engage en faveur de la culture et du patrimoine vivant https://lnt.ma/huawei-maroc-sengage-en-faveur-de-la-culture-et-du-patrimoine-vivant/ Mon, 01 Dec 2025 15:28:27 +0000 https://lnt.ma/?p=538485 Dans le cadre de ses engagements en faveur de ses diverses parties prenantes, Huawei Maroc a pris part, en tant que partenaire officiel, à la 20e édition du Festival des Andalousies Atlantiques, réaffirmant ainsi son soutien indéfectible à la culture et au patrimoine vivant, des éléments essentiels à la cohésion sociale et à l’attractivité des […]

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Dans le cadre de ses engagements en faveur de ses diverses parties prenantes, Huawei Maroc a pris part, en tant que partenaire officiel, à la 20e édition du Festival des Andalousies Atlantiques, réaffirmant ainsi son soutien indéfectible à la culture et au patrimoine vivant, des éléments essentiels à la cohésion sociale et à l’attractivité des territoires. La ville d’Essaouira a célébré cet événement phare, véritable vitrine du patrimoine musical marocain, du dialogue interculturel et du vivre-ensemble, en présence d’un public enthousiaste venu de tout le Maroc et d’ailleurs.

Dans une ambiance de partage et d’ouverture, le festival a mis en valeur la richesse du répertoire andalou, de la musique judéo-musulmane du Maghreb, ainsi que les traditions populaires et les créations contemporaines. Cette édition anniversaire a également favorisé un échange intergénérationnel entre jeunes talents et maîtres reconnus, illustrant ainsi l’héritage commun du Maroc au-delà des frontières géographiques et religieuses.

Un programme exceptionnel pour un anniversaire mémorable

La programmation de cette 20e édition a proposé des moments forts, avec des concerts grandioses et des performances plus intimistes. Parmi les moments phares : une représentation des jeunes interprètes de musique andalouse, issus de plusieurs villes du pays, dirigée par le Maestro Mohamed Laroussi, ainsi qu’une soirée consacrée aux grandes voix juives du Maghreb, dirigée par Maxime Karoutchi et son orchestre. Le Ballet Flamenco de l’Andalousie, dirigé par la chorégraphe Patricia Guerrero, a également offert une création inédite. Le festival s’est conclu en beauté avec la prestation de Raymonde El Bedaouia, une figure emblématique de la musique marocaine.

Huawei Maroc : un partenaire de long terme au service de la culture et du dialogue

Le soutien de Huawei Maroc au Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira s’inscrit dans une démarche à long terme, visant à promouvoir la culture, le dialogue interculturel et le vivre-ensemble. Dans une déclaration officielle, M. Jason Chen, Vice-Président de Huawei Maroc, a mis en avant l’envergure de ce programme : « Notre présence aux côtés du Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira relève d’abord d’un choix de valeurs. Ce festival porte une histoire, une mémoire et un message de respect mutuel auxquels nous sommes particulièrement sensibles. En tant que partenaire officiel, notre rôle est d’accompagner celles et ceux qui œuvrent, par la culture, à rapprocher les publics et à faire vivre un patrimoine commun, dans un esprit de continuité et de partage. »

Ce partenariat est en parfaite cohérence avec les autres initiatives de Huawei Maroc, qui œuvre également dans les domaines de l’innovation, de la formation et de l’inclusion numérique. Huawei Maroc est convaincu que la transformation technologique prend tout son sens lorsqu’elle est ancrée dans les réalités sociales, humaines et culturelles du Maroc. En soutenant un événement tel que le Festival des Andalousies Atlantiques, l’entreprise participe activement à la valorisation d’un récit national qui place la diversité et l’ouverture au cœur de la société.

Un engagement pérenne pour le patrimoine et la cohésion sociale

Au terme de cette 20e édition, Huawei Maroc réaffirme sa volonté de continuer à accompagner les projets culturels et sociaux qui mettent en valeur la richesse du patrimoine marocain et favorisent le dialogue entre les cultures. L’entreprise se tient aux côtés des institutions, des acteurs locaux et de la société civile pour soutenir des initiatives qui respectent les équilibres propres à chaque projet, tout en contribuant à la préservation et à la transmission des traditions musicales et culturelles du Maroc.

À travers cette initiative, Huawei réaffirme sa conviction que la technologie et la culture doivent aller de pair pour bâtir une société plus solidaire et ouverte. En valorisant le patrimoine marocain et en soutenant des initiatives qui favorisent le vivre-ensemble, l’entreprise contribue activement à la transmission de valeurs communes aux générations futures. Ce partenariat illustre ainsi l’importance de la culture comme vecteur d’unité et de cohésion sociale.

 

Cdp

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Festival International du Film de Marrakech : Conférence de presse du jury et hommage à Jodie Foster au menu https://lnt.ma/festival-international-du-film-de-marrakech-conference-de-presse-du-jury-et-hommage-a-jodie-foster-au-menu/ Sun, 30 Nov 2025 12:18:33 +0000 https://lnt.ma/?p=538414 Présidant le jury de la compétition officielle de la 22e édition du Festival international du Film de Marrakech, le réalisateur sud-coréen Bong Joon Ho a souligné, lors d’une conférence de presse, l’importance de ce rendez-vous devenu incontournable pour les professionnels du cinéma. Selon lui, le festival occupe désormais une place singulière dans le paysage mondial, […]

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Présidant le jury de la compétition officielle de la 22e édition du Festival international du Film de Marrakech, le réalisateur sud-coréen Bong Joon Ho a souligné, lors d’une conférence de presse, l’importance de ce rendez-vous devenu incontournable pour les professionnels du cinéma.

Selon lui, le festival occupe désormais une place singulière dans le paysage mondial, permettant à de jeunes talents d’accéder à la scène internationale. Il a relevé l’intérêt croissant que suscite cet événement en Corée, où de nombreux cinéastes suivent attentivement sa programmation et expriment le souhait d’y présenter leurs œuvres. Bong Joon Ho a également rappelé que la mission profonde du cinéma repose sur un équilibre entre esthétique, regard critique et expression artistique.

Les membres du jury, parmi lesquels figurent Jenna Ortega, Karim Aïnouz, Hakim Belabbes, Julia Ducournau, Payman Maadi, Celine Song et Anya Taylor-Joy, ont insisté sur la force du cinéma comme lieu de dialogue. Ils ont notamment débattu de l’impact croissant de l’intelligence artificielle sur la création, affirmant que les technologies génératives ne sauraient remplacer la sensibilité humaine. Selon eux, l’IA constitue un outil potentiel, mais son usage doit rester complémentaire afin de préserver l’essence du jeu d’acteur et de la narration cinématographique.

Le jury a par ailleurs insisté sur la capacité du cinéma à bâtir des passerelles entre les cultures, à interroger les sociétés et à porter des récits intimes ou universels. Ils ont salué la diversité de la sélection de cette année, soulignant l’importance de soutenir les nouvelles voix et de valoriser la pluralité des regards.

Dans le cadre du programme « Conversations », le réalisateur brésilien Kleber Mendonça Filho a partagé sa vision de la création cinématographique. Il a affirmé qu’un film n’existe pleinement que lorsqu’il rencontre son public, rappelant que l’authenticité constitue la force essentielle d’une œuvre. Il a invité les étudiants marocains en cinéma à raconter des histoires ancrées dans leur environnement et leur vécu, convaincu que la sincérité d’un récit suscite naturellement la curiosité.

Revenant sur son parcours, il a souligné l’influence décisive de certaines cinématographies étrangères, notamment australienne, tout en détaillant la richesse de ses expériences en tant que critique, programmateur et réalisateur. Son œuvre, largement reconnue, lui a valu de multiples distinctions internationales et une présence régulière dans les grands festivals.

Le programme « Conversations » réunit cette année plusieurs personnalités majeures du cinéma mondial, dont Bong Joon Ho, Guillermo del Toro, Andrew Dominik, Laurence Fishburne, Jodie Foster et Karan Johar. Ces rencontres offrent un espace privilégié de réflexion sur les processus créatifs, le rapport aux images, la direction d’acteurs, l’écriture ou encore la production.

La soirée de samedi a été marquée par un hommage vibrant à l’actrice et réalisatrice américaine Jodie Foster, qui a reçu l’Étoile d’Or des mains de Bong Joon Ho. Des extraits emblématiques de sa carrière ont été projetés, retraçant un parcours exceptionnel depuis ses débuts précoces jusqu’à ses rôles les plus marquants, notamment dans « Taxi Driver », « Les Accusés » et « Le Silence des Agneaux ». Jodie Foster a exprimé sa gratitude envers les organisateurs du festival pour l’accueil chaleureux réservé au Maroc, décrit comme un lieu « fascinant, beau, mystérieux et vibrant ».

Le réalisateur Martin Scorsese, dans une intervention vidéo, est revenu sur sa collaboration avec l’actrice et sur l’impact profond de son jeu dans l’histoire du cinéma. Deux fois oscarisée, Jodie Foster demeure l’une des figures les plus respectées d’Hollywood, reconnue pour son intelligence artistique, sa présence à l’écran et sa capacité à s’approprier des rôles d’une grande intensité.

LNT

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La 22e édition du Festival International du Film de Marrakech s’ouvre en beauté https://lnt.ma/la-22e-edition-du-festival-international-du-film-de-marrakech-souvre-en-beaute/ Sat, 29 Nov 2025 10:18:58 +0000 https://lnt.ma/?p=538386 La 22e édition du Festival International du Film de Marrakech a été officiellement lancée, vendredi soir au Palais des Congrès de la cité ocre, sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, en présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et de nombreuses personnalités du monde […]

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La 22e édition du Festival International du Film de Marrakech a été officiellement lancée, vendredi soir au Palais des Congrès de la cité ocre, sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, en présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et de nombreuses personnalités du monde du cinéma, de l’art, de la culture et des médias. Jusqu’au 6 décembre, Marrakech vit à l’heure du 7e Art, entre projections, rencontres professionnelles et hommages à de grandes figures du cinéma mondial et arabe.

La cérémonie d’ouverture a débuté par le traditionnel défilé sur le tapis rouge, où se sont succédé invités de marque et grandes figures du cinéma marocain et international, sous les applaudissements du public et les flashes des photographes de la presse nationale et étrangère. Le public a réservé un accueil particulier au président du Jury de la compétition officielle, le réalisateur coréen Bong Joon Ho, ainsi qu’aux membres du Jury, parmi lesquels le réalisateur brésilien et algérien Karim Aïnouz, le cinéaste marocain Hakim Belabbes, la réalisatrice et scénariste française Julia Ducournau, l’acteur et réalisateur iranien Payman Maadi, l’actrice américaine Jenna Ortega, la scénariste et réalisatrice canadienne Celine Song et l’actrice anglo-argentine Anya Taylor-Joy. Après leur montée sur scène, le président et les membres du Jury ont déclaré officiellement ouverte cette 22e édition.

Dans son intervention, Bong Joon Ho, lauréat de l’Oscar et de la Palme d’Or, a salué le riche parcours du Festival International du Film de Marrakech, qu’il a décrit comme une manifestation culturelle d’envergure, débordant d’une énergie particulière et ouverte à la diversité des expériences cinématographiques. Il a exprimé sa satisfaction de rejoindre l’histoire de ce rendez-vous, soulignant sa contribution au rayonnement du cinéma mondial et son rôle dans la mise en lumière de créations marocaines authentiques.

Moment fort de la soirée, un hommage appuyé a été rendu à l’acteur, réalisateur et producteur égyptien Hussein Fahmi, grande figure du cinéma égyptien et arabe. L’artiste s’est vu décerner l’Étoile d’Or des mains de la star Yousra, qui a profité de cette occasion pour saluer la carrière exceptionnelle de Hussein Fahmi, riche de plus de cinq décennies. Très ému, ce dernier a adressé ses vifs remerciements au Souverain et au Prince Moulay Rachid, rappelant avec émotion son lien particulier avec Marrakech, où il avait tourné, au début des années 1970, l’un de ses premiers films, « My Blood, My Tears, My Smile ». Il a également exprimé sa fierté de voir son parcours honoré dans un festival désormais solidement ancré sur la scène cinématographique mondiale.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la projection du film « Dead man’s wire » de Gus Van Sant, inspiré de l’histoire vraie de Tony Kiristis, un homme ruiné à la suite d’un emprunt, donnant ainsi le ton d’une programmation qui conjugue diversité des regards et exigence artistique. Dans le cadre de la compétition officielle, treize longs métrages sont en lice pour l’Étoile d’Or, avec une sélection internationale qui reflète la pluralité des écritures et des sensibilités. Sont notamment en compétition « Behind the Palm Trees » de Meryem Benm’Barek (France – Maroc – Belgique – Royaume-Uni), « First Light » de James J. Robinson (Australie – Philippines), « Before the Bright Day » de Shih-Han Tsao (Taïwan), « My Father’s Shadow » d’Akinola Davies Jr. (Nigéria – Royaume-Uni), « Laundry » de Zamo Mkhwanazi (Afrique du Sud – Suisse) ou encore « Amoeba » de Siyou Tan (Singapour – Pays-Bas – France – Espagne – Corée), aux côtés de plusieurs autres œuvres issues d’Europe, d’Afrique et du monde arabe.

Au-delà de la compétition, le Festival déploie son programme « Conversations », qui réunira durant cette édition des personnalités parmi les plus influentes du cinéma contemporain. Sont attendus, entre autres, le cinéaste coréen Bong Joon Ho, le réalisateur, scénariste et producteur mexicain Guillermo Del Toro, le réalisateur australien Andrew Dominik et l’acteur, réalisateur et producteur américain Laurence Fishburne. Participeront également à ces échanges Bill Kramer, directeur général de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, la cinéaste libanaise Nadine Labaki, le réalisateur brésilien Kleber Mendonça Filho, le cinéaste iranien Jafar Panahi et l’acteur français Tahar Rahim, dans une perspective de dialogue autour des enjeux artistiques, industriels et culturels du cinéma mondial.

La dimension professionnelle et de soutien à la création est portée par les Ateliers de l’Atlas, qui présenteront cette année douze projets en développement issus de neuf pays africains et arabes, ainsi que dix films en tournage ou en post-production provenant de sept pays, dont le Maroc. Cinq projets marocains de premiers longs métrages seront mis en avant dans la section « Regards sur l’Atlas », tandis qu’un film marocain en fin de montage sera présenté dans la section Atlas Film Showcase, en quête d’une future avant-première en festival. Ces dispositifs confirment le rôle de Marrakech comme plateforme de repérage, d’accompagnement et de mise en réseau pour les nouvelles voix du cinéma de la région.

En plus de Hussein Fahmi, la 22e édition rend hommage à d’autres figures majeures du 7e Art international, parmi lesquelles Jodie Foster, Guillermo Del Toro et l’actrice Raouya, illustrant la volonté du Festival de célébrer des parcours cinématographiques variés, portés par l’exigence artistique et l’engagement créatif.

LNT

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Coup d’envoi de la 22e édition du Festival International du Film de Marrakech https://lnt.ma/coup-denvoi-de-la-22e-edition-du-festival-international-du-film-de-marrakech/ Fri, 28 Nov 2025 21:30:04 +0000 https://lnt.ma/?p=538374 Le Palais des Congrès de Marrakech a accueilli vendredi soir l’ouverture officielle de la 22e édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed […]

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Le Palais des Congrès de Marrakech a accueilli vendredi soir l’ouverture officielle de la 22e édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, ainsi que de nombreuses personnalités du cinéma, de l’art et des médias.

Le festival, qui se tient jusqu’au 6 décembre, a débuté par le traditionnel défilé sur tapis rouge, réunissant artistes marocains et internationaux sous les acclamations d’un public nombreux. Cette ouverture haute en couleurs a une nouvelle fois confirmé la place du FIFM comme rendez-vous majeur du 7e Art sur la scène mondiale.

Le réalisateur sud-coréen Bong Joon Ho, lauréat de l’Oscar et de la Palme d’Or, préside cette année le jury de la compétition officielle. Aux côtés de Karim Aïnouz, Hakim Belabbes, Julia Ducournau, Payman Maadi, Jenna Ortega, Celine Song et Anya Taylor-Joy, il a officiellement déclaré ouverte cette nouvelle édition.

Dans son allocution, Bong Joon Ho a salué le parcours et l’énergie du FIFM, rappelant son rôle essentiel dans la valorisation des cinémas du monde et la mise en lumière de créations marocaines.

Moment fort de la soirée, le festival a rendu hommage à l’acteur, réalisateur et producteur égyptien Hussein Fahmi, figure emblématique du cinéma arabe. Il a reçu l’Étoile d’Or des mains de la star Youssra sous les applaudissements du public.

La cérémonie s’est poursuivie avec la projection du film d’ouverture Dead Man’s Wire de Gus Van Sant, inspiré de l’histoire vraie de Tony Kiristis.

La compétition officielle réunit cette année treize longs métrages issus de différents pays :
Behind the Palm Trees de Meryem Benm’Barek
First Light de James J. Robinson
Before the Bright Day de Shih-Han Tsao
My Father’s Shadow de Akinola Davies Jr.
Laundry de Zamo Mkhwanazi
Amoeba de Siyou Tan
Ish d’Imran Perretta
Broken Voices d’Ondřej Provazník
Forastera de Lucía Aleñar Iglesias
Promised Sky d’Erige Sehiri
Straight Circle d’Oscar Hudson
Memory de Vladlena Sandu
My Father and Qaddafi de Jihan K
Aisha Can’t Fly Away de Morad Mostafa

Le programme “Conversations” confirme l’ampleur internationale du festival, avec la participation de figures telles que Bong Joon Ho, Guillermo Del Toro, Andrew Dominik et Laurence Fishburne. D’autres personnalités sont attendues, dont Bill Kramer, Nadine Labaki, Kleber Mendonça Filho, Jafar Panahi et Tahar Rahim.

Également très attendu, le dispositif professionnel des Ateliers de l’Atlas présentera 12 projets en développement et 10 films en tournage ou en postproduction, provenant de plusieurs pays africains et arabes. Cinq projets marocains figurent dans la section Regards sur l’Atlas, ainsi qu’un film en fin de montage dans l’Atlas Film Showcase.

En plus de Hussein Fahmi, le FIFM 2025 rend hommage à trois personnalités majeures du cinéma : Jodie Foster, Guillermo del Toro et l’actrice marocaine Raouya, célébrant ainsi la diversité des carrières et la puissance universelle du cinéma.

LNT avec Map 

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Rabat : le Musée de Bank Al-Maghrib met à l’honneur la “Génération Tétouan” https://lnt.ma/rabat-le-musee-de-bank-al-maghrib-met-a-lhonneur-la-generation-tetouan/ Fri, 28 Nov 2025 09:56:54 +0000 https://lnt.ma/?p=538298 Le Musée de Bank Al-Maghrib a accueilli, jeudi à Rabat, le vernissage de l’exposition collective “Génération Tétouan : visions nouvelles, regards pluriels”, organisée en partenariat avec l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan (INBA). Présentée au public jusqu’au 1er février 2026, cette exposition met en lumière les œuvres d’une nouvelle génération d’artistes diplômés de l’INBA entre […]

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Le Musée de Bank Al-Maghrib a accueilli, jeudi à Rabat, le vernissage de l’exposition collective “Génération Tétouan : visions nouvelles, regards pluriels”, organisée en partenariat avec l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan (INBA). Présentée au public jusqu’au 1er février 2026, cette exposition met en lumière les œuvres d’une nouvelle génération d’artistes diplômés de l’INBA entre 2015 et 2025, qui se sont progressivement imposés sur la scène artistique nationale par la diversité de leurs approches et de leurs pratiques.

Dans une allocution lue en son nom, le directeur du Musée de Bank Al-Maghrib, Rochdi Bernoussi, a souligné que cette manifestation constitue une occasion privilégiée de valoriser la création contemporaine marocaine et de mettre en avant les parcours d’artistes issus de l’INBA de Tétouan. Il a rappelé l’engagement du Musée à accompagner l’innovation artistique, en particulier celle des jeunes créateurs, et à leur offrir un espace de visibilité institutionnelle, en phase avec l’évolution du paysage culturel national.

M. Bernoussi a également indiqué que cette exposition s’inscrit dans une démarche de soutien aux nouvelles expériences plastiques, en donnant à voir des œuvres qui témoignent de la pluralité des regards, des références et des registres esthétiques explorés par cette génération. L’objectif est de contribuer à faire émerger des artistes capables de participer, à terme, à la structuration de la scène artistique marocaine de demain.

Pour sa part, le directeur de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, Mehdi Zouak, a mis en avant le rôle de l’INBA dans l’accompagnement des talents émergents, au Maroc et à l’international. Il a souligné que les artistes présentés dans le cadre de cette exposition se distinguent par leur liberté créative, la diversité de leurs mediums et leur capacité à s’inscrire dans les enjeux contemporains de l’art, tout en conservant une recherche d’authenticité et de langage personnel.

Les œuvres exposées, comprenant peintures, sculptures, vidéos et installations, reflètent la richesse des démarches et des thématiques abordées. Certaines explorent les liens entre rêve, mémoire et récit intime, d’autres questionnent les mutations sociales, les représentations collectives ou les symboles du quotidien. Les artistes mobilisent aussi bien des matériaux traditionnels que des supports industriels et des technologies immersives, traduisant une volonté de croiser les disciplines et d’expérimenter de nouveaux territoires visuels.

Plusieurs démarches individuelles se distinguent par le choix de focaliser le travail sur un motif, un matériau ou une forme symbolique. Certaines œuvres revisitent des esthétiques liées à des périodes précises, comme les années 1960, pour interroger les transformations de la société de consommation. D’autres prennent appui sur des éléments du corps ou du quotidien pour aborder des questions de mémoire, de féminité, de résistance ou de rapport au temps. L’usage de rebuts industriels, de matériaux usés ou de dispositifs conceptuels permet également de proposer une relecture de l’objet et de son contexte.

La dimension sociale et territoriale est également présente à travers des œuvres qui donnent une place particulière à des univers et à des réalités spécifiques, comme le monde ouvrier ou certaines régions du pays. L’intégration de technologies immersives et de dispositifs numériques illustre, de son côté, l’intérêt d’une partie de cette génération pour les nouveaux outils de création et pour les formes hybrides mêlant réel et virtuel.

Réunissant les travaux de onze jeunes artistes issus de l’INBA de Tétouan sur la dernière décennie, “Génération Tétouan : visions nouvelles, regards pluriels” propose ainsi un panorama synthétique de trajectoires en cours de construction, dans un contexte où la scène artistique marocaine continue de se diversifier. L’exposition est ouverte gratuitement au public du mardi au dimanche, au Musée de Bank Al-Maghrib à Rabat.

LNT

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Entretien avec Fedwa Misk : la littérature comme espace de voix et de sensibilité https://lnt.ma/entretien-avec-fedwa-misk-la-litterature-comme-espace-de-voix-et-de-sensibilite/ Wed, 26 Nov 2025 14:46:25 +0000 https://lnt.ma/?p=538208 Dans un paysage littéraire marocain en pleine effervescence, où la fiction devient un espace privilégié pour interroger les identités, les silences et les zones d’ombre de la société, Fedwa Misk s’impose comme l’une des voix les plus singulières de sa génération. Journaliste, écrivaine et fondatrice du webzine féministe Qandisha, elle a d’abord fait ses armes […]

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Dans un paysage littéraire marocain en pleine effervescence, où la fiction devient un espace privilégié pour interroger les identités, les silences et les zones d’ombre de la société, Fedwa Misk s’impose comme l’une des voix les plus singulières de sa génération. Journaliste, écrivaine et fondatrice du webzine féministe Qandisha, elle a d’abord fait ses armes dans la presse écrite, avant de se tourner vers la création littéraire pour explorer, avec sensibilité et profondeur, les récits féminins, les héritages patriarcaux et les fractures intimes qui traversent le réel. Auteure de la pièce Nos mères et du roman graphique Des femmes guettant l’annonce, elle poursuit aujourd’hui une œuvre qui fait dialoguer engagement, introspection et voix plurielles féminines.

Qu’est-ce qui vous a poussée à passer de la presse écrite à la création littéraire ?
À vrai dire, la presse écrite n’était pas un choix délibéré, mais un accident de parcours. J’étais plongée dans ma thèse de médecine lorsque l’occasion de travailler dans un journal s’est présentée. J’ai accepté en me disant que cela me rapprocherait de l’écriture, qui avait toujours été mon véritable désir. Et puis j’ai découvert un métier étonnamment riche, au point d’en oublier ma thèse ! Mais même au cœur du journalisme, quelque chose en moi restait attaché à la littérature : l’envie d’aller plus loin que le fait brut, d’explorer la sensibilité et l’intériorité dont le reportage se soucie peu ou pas du tout.

Comment choisissez-vous les thématiques que vous décidez de traiter en littérature ?

Je ne choisis pas vraiment. Comme beaucoup d’auteurs, je me laisse porter par des sujets, des causes, des préoccupations qui me touchent. J’aurais du mal à écrire sur un thème simplement parce qu’il est dans l’air du temps. Lorsque j’ai créé le webzine féminin Qandisha, j’ai été confrontée à une multitude de récits et de réalités féminines qui m’ont profondément bouleversée : les obstacles à l’émancipation, les difficultés juridiques, les violences invisibles, mais aussi les transmissions transgénérationnelles qui perpétuent certains schémas patriarcaux. Tout cela a nourri mon envie d’explorer des zones à peine éclairées. La pièce de théâtre déconstruit le lien mère-fille afin de l’assainir des vestiges du patriarcat, et le roman graphique pointe la détresse des femmes face à l’impossibilité d’interrompre une grossesse non désirée.

La voix des femmes est très présente dans votre écriture. Comment la travaillez-vous et quelles intentions vous guident ?

Ces voix s’imposent d’elles-mêmes, à vrai dire. Dès que je tiens mon sujet, elles commencent à se manifester, parfois avec fracas. Quelque part, je ne fais que les écouter. Elles s’inspirent des femmes que j’ai croisées, de celles que j’ai lues, et de celles dont les silences avouent tout sans mot dire. Elles ont leurs contradictions, leurs forces, leurs vulnérabilités. Je cherche à me mettre à leur place et à restituer ce qu’elles pourraient dire, penser ou exprimer, en évitant de les figer dans un cliché. Mon intention est simple : leur offrir un espace d’expression, surtout lorsqu’elles sont différentes de moi.

Quel rôle la littérature peut-elle jouer dans l’émancipation ou la réflexion de la société marocaine contemporaine ?

La littérature ne va pas changer le monde. Mais elle peut contribuer à révéler une personne à elle-même, et c’est déjà extraordinaire. On est loin du schéma rêvé où un ouvrage bouleverse soudain les perspectives, mais si, dans un cercle intime comme dans un espace plus large, un livre pose une question, dérange ou ouvre une nouvelle voie, un décalage peut s’opérer, dans les trajectoires comme dans les mentalités. Et puis, dans un contexte mondial où le discours direct bute souvent contre des résistances idéologiques, la fiction peut « inoculer » des idées et des émotions, sans prétention et avec bienveillance.

Comment s’organise votre processus d’écriture lorsque vous commencez un nouveau projet ?

Au début, il y a toujours soit un feeling du moment, soit une rencontre qui m’ébranle, soit un événement qui laisse une trace. Ensuite, je note : des idées, des impressions, des morceaux de scènes, parfois même des bouts de dialogues. Je laisse tout cela s’accumuler jusqu’à ce que la direction générale devienne claire. C’est seulement à ce moment-là que je commence à rédiger, autrement mon trouble de déficit de l’attention me condamnerait à abandonner. Mais je m’autorise toujours la possibilité de bifurquer. Si un texte veut aller ailleurs, je lui laisse cette liberté et je le suis.

Quelle lecture conseilleriez-vous à une jeune personne souhaitant découvrir la littérature marocaine contemporaine ?

Je lui conseillerais d’abord de se poser une question essentielle : À quoi bon écrire ? Le monde déborde déjà de romans, de poèmes, d’essais sur à peu près tous les sujets imaginables. Si la réponse, au fond, est de flatter son ego, alors je n’ai aucun conseil à donner. Mais si elle sent que, par son expérience de vie, par son regard singulier ou par ce désir intime de réparer une part du monde, elle souhaite ajouter sa propre brique à l’édifice, alors je lui dirais ceci : sois la plus proche de toi-même. Explore tes zones d’inconfort. Libère-toi de la honte. C’est seulement en osant aller là où ça tremble que l’on peut toucher réellement les autres.

Propos recueillis par : Soufia Khabbouch

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Lancement d’ASKI : nouvelle collaboration entre Ali Kanane et Mr. ID https://lnt.ma/lancement-daski-nouvelle-collaboration-entre-ali-kanane-et-mr-id/ Wed, 26 Nov 2025 09:20:46 +0000 https://lnt.ma/?p=538173 Après le succès international de Roots, le producteur marocain Mr. ID et l’artiste visuel Ali Kanane renouvellent leur collaboration avec ASKI – Volume 1, un projet musical et visuel ambitieux qui se veut réinventer l’héritage sonore du Sud marocain. L’album, disponible depuis novembre 2025 sur Spotify, propose 10 titres où rythmes traditionnels, voix et gestes […]

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Après le succès international de Roots, le producteur marocain Mr. ID et l’artiste visuel Ali Kanane renouvellent leur collaboration avec ASKI – Volume 1, un projet musical et visuel ambitieux qui se veut réinventer l’héritage sonore du Sud marocain. L’album, disponible depuis novembre 2025 sur Spotify, propose 10 titres où rythmes traditionnels, voix et gestes ancestraux rencontrent une écriture électronique contemporaine, offrant une lecture moderne et immersive des musiques amazighes, gnawa, sahariennes et hassanies.

Ali Kanane signe l’identité visuelle d’ASKI, développant un univers graphique inspiré du désert, des couleurs minérales et des symboles rituels. Le visuel principal met en scène Mr. ID marchant dans un désert incandescent, tenant un sablier-talisman, symbole de la transmission du son à travers le temps et de la transformation des musiques ancestrales en matière électronique.

« ASKI est un appel vers nos racines, un voyage sonore qui relie le Sud marocain à une écriture contemporaine », explique Mr. ID. De son côté, Ali Kanane souligne : « Mon défi était de traduire ce voyage en images et de capturer une expérience qui traverse le temps. » Ensemble, ils créent une véritable mythologie visuelle et sonore, un pont entre héritage marocain et création moderne, consolidant la place du Maroc sur la scène musicale et artistique internationale.

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Studio des Arts Vivants de Casablanca : un spectacle familial dédié à l’univers de Noël le 7 décembre https://lnt.ma/studio-des-arts-vivants-de-casablanca-un-spectacle-familial-dedie-a-lunivers-de-noel-le-7-decembre/ Mon, 24 Nov 2025 16:07:35 +0000 https://lnt.ma/?p=538042 La production Tendansia programmera, le 7 décembre 2025, le spectacle musical « Santa Claus, le Lutin et le Bonhomme de Neige » au Studio des Arts Vivants de Casablanca. Destinée au jeune public dès 4 ans, cette création propose une immersion dans l’univers du Père Noël à travers une mise en scène mêlant comédie, musique […]

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La production Tendansia programmera, le 7 décembre 2025, le spectacle musical « Santa Claus, le Lutin et le Bonhomme de Neige » au Studio des Arts Vivants de Casablanca. Destinée au jeune public dès 4 ans, cette création propose une immersion dans l’univers du Père Noël à travers une mise en scène mêlant comédie, musique en direct, chorégraphies et projections visuelles.

D’une durée de 1h15, le spectacle s’appuie également sur divers effets spéciaux — fumée, serpentins, ballons géants — pour renforcer l’interactivité avec la salle. Déjà présenté en France et au Maroc, il a réuni plus de 100 000 spectateurs depuis son lancement, selon l’organisateur.

Trois représentations sont prévues dans la journée : 11h00, 15h00 et 17h30. Les tarifs varient entre 150 DH et 350 DH selon le placement. Les billets sont disponibles sur la plateforme guichet.com.

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Tétouan accueille la 6ᵉ édition du Festival Abdesadek Chekara https://lnt.ma/tetouan-accueille-la-6%e1%b5%89-edition-du-festival-abdesadek-chekara/ Mon, 24 Nov 2025 16:05:09 +0000 https://lnt.ma/?p=538070 Sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la 6ᵉ édition du Festival Abdesadek Chekara se tiendra du 27 au 30 novembre 2025 à Tétouan, sous le thème « Rencontre des Deux Rives ». L’événement mettra à l’honneur l’héritage du maître Abdesadek Chekara à travers une relecture contemporaine de l’œuvre “Maqama Junda”, portée par son […]

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Sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la 6ᵉ édition du Festival Abdesadek Chekara se tiendra du 27 au 30 novembre 2025 à Tétouan, sous le thème « Rencontre des Deux Rives ».

L’événement mettra à l’honneur l’héritage du maître Abdesadek Chekara à travers une relecture contemporaine de l’œuvre “Maqama Junda”, portée par son petit-fils Ayatollah Imrane Chekara, chef de l’Orchestre Abdesadek Chekara et directeur du festival. Une création renouvelée mêlera sonorités andalouses, rythmes jbalya et influences flamenco.

Le festival accueillera également la participation exceptionnelle du chanteur espagnol Kiki Morente, annonçant un duo inédit entre les traditions marocaines et flamencas.

Cette édition s’inscrit dans la dynamique culturelle maroco-espagnole et accompagne la désignation de Tétouan comme capitale méditerranéenne de la culture et du dialogue. Le programme prévoit une conférence de presse jeudi 27 novembre, une veillée commémorative à la zaouïa Sidi Belfqih vendredi, une grande soirée « Chekara y Morente » samedi au Cinéma Español, ainsi qu’une soirée hommage aux œuvres du maître Chekara dimanche.

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Archéologie : des experts confirment que l’usage de l’arganier remonte à plus de 150.000 ans dans la région d’Essaouira https://lnt.ma/archeologie-des-experts-confirment-que-lusage-de-larganier-remonte-a-plus-de-150-000-ans-dans-la-region-dessaouira/ Mon, 24 Nov 2025 08:17:39 +0000 https://lnt.ma/?p=538020 Le savoir-faire lié à l’usage de l’arganier plonge ses racines dans la région d’Essaouira il y a plus de 150.000 ans, ont indiqué dimanche plusieurs spécialistes en archéologie lors d’une conférence scientifique organisée à Bayt Dakira. Cette rencontre, initiée par l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP) en coordination avec l’Association Essaouira-Mogador […]

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Le savoir-faire lié à l’usage de l’arganier plonge ses racines dans la région d’Essaouira il y a plus de 150.000 ans, ont indiqué dimanche plusieurs spécialistes en archéologie lors d’une conférence scientifique organisée à Bayt Dakira. Cette rencontre, initiée par l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP) en coordination avec l’Association Essaouira-Mogador et la Direction provinciale de la Culture, a mis en lumière l’ancienneté exceptionnelle de ce territoire et l’importance de l’arganier dans les pratiques préhistoriques.

Ces travaux s’inscrivent dans la continuité des recherches menées sur les sites de Bizmoune et Jbel Lahdid, où avaient été mis au jour, en 2024, les plus anciens objets de parure connus au monde, datés entre 142.000 et 150.000 ans. Les analyses récentes permettent désormais de mieux documenter la densité du peuplement préhistorique, la diversité des objets découverts et les usages précoces de l’arganier pour l’alimentation, la transformation des ressources naturelles ou encore les pratiques cosmétiques.

Présent à cette rencontre, le Conseiller de SM le Roi et président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, a salué “le travail minutieux” des équipes scientifiques et souligné que les nouvelles découvertes confirment le rôle central d’Essaouira dans l’histoire humaine. Selon lui, ces résultats renforcent la reconnaissance de la région comme “carrefour culturel et écologique” depuis plusieurs dizaines de milliers d’années. Il a également insisté sur l’importance de poursuivre les recherches pour approfondir la compréhension de l’origine et de l’évolution de l’arganier.

Le directeur de l’INSAP, Abdeljalil Bouzouggar, a présenté les avancées scientifiques permettant de retracer la continuité du peuplement humain sur plus de 150.000 ans. Il a mis en exergue la sophistication des techniques liées à l’exploitation de l’arganier et la transmission, au fil du temps, d’un savoir-faire ancestral révélateur de la complexité des sociétés préhistoriques ayant occupé la région.

De son côté, le doctorant Ismail Ziani, membre de l’équipe de Bizmoune, a détaillé les méthodes utilisées pour reconstituer l’environnement végétal et démontrer la persistance de l’arganier dans le paysage local. Grâce notamment à l’archéologie du liquide et à l’analyse des restes organiques, les chercheurs ont pu identifier l’importance de cet arbre dans la subsistance des populations anciennes.

La directrice provinciale de la Culture, Rania Khouya, a souligné que ces travaux confortent la position d’Essaouira en tant que site préhistorique majeur, témoignant d’une présence humaine continue depuis plus de 150.000 ans. Elle a rappelé que ces résultats enrichissent la connaissance scientifique du patrimoine local et renforcent la visibilité internationale du Maroc en matière d’archéologie.

La conférence a également permis d’aborder les stratégies de subsistance, les mobilités humaines et les adaptations climatiques de ces populations, confirmant la place centrale d’Essaouira dans la préhistoire de l’Afrique du Nord. Placée sous le thème « Aux origines d’Essaouira : un territoire plusieurs fois millénaire et un savoir-faire d’usage de l’arganier vieux de 150.000 ans », cette rencontre a mis en perspective les dernières découvertes scientifiques et rappelé l’importance du patrimoine archéologique régional comme élément clé de la mémoire humaine.

LNT

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Un tableau de Kahlo devient le plus cher peint par une femme https://lnt.ma/un-tableau-de-kahlo-devient-le-plus-cher-peint-par-une-femme/ Fri, 21 Nov 2025 09:33:06 +0000 https://lnt.ma/?p=537954 Un autoportrait de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, intitulé Le rêve (La chambre), a été adjugé jeudi 54,66 millions de dollars lors d’une vente aux enchères organisée par Sotheby’s à New York. Il s’agit du tableau le plus cher jamais vendu réalisé par une femme, battant le précédent record détenu par Georgia O’Keeffe en 2014, avec […]

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Un autoportrait de l’artiste mexicaine Frida Kahlo, intitulé Le rêve (La chambre), a été adjugé jeudi 54,66 millions de dollars lors d’une vente aux enchères organisée par Sotheby’s à New York. Il s’agit du tableau le plus cher jamais vendu réalisé par une femme, battant le précédent record détenu par Georgia O’Keeffe en 2014, avec Jimson Weed / White Flower No.1 à 44,4 millions de dollars.

Peinte en 1940, au cœur d’une décennie marquée par sa relation tumultueuse avec le peintre Diego Rivera, cette œuvre représente Kahlo endormie dans un lit flottant, surplombé d’un immense squelette entouré de bâtons de dynamite. Selon Anna Di Stasi, responsable de l’art latino-américain chez Sotheby’s, le tableau « fusionne des motifs folkloriques mexicains avec le surréalisme européen », reflétant la dimension très personnelle de l’artiste.

Chadwick BosemanChadwick Boseman n’a pas été directement concerné par cette vente, mais son nom a été évoqué dans le contexte culturel… [Note : ignorez ceci si rédigez article autonome.]

L’identité de l’acheteur n’a pas été révélée. La vente s’est déroulée dans le Breuer Building, nouveau site phare de Sotheby’s à Manhattan, récemment réouvert au public après avoir été partie intégrante du Whitney Museum.

Frida Kahlo, décédée en 1954 à 47 ans, a traversé une vie marquée par la maladie et l’accident de bus en 1925, qui ont profondément influencé son œuvre. La douleur et la mort sont des thèmes centraux de sa création artistique.

Cette vente souligne également la sous-représentation des femmes dans le marché de l’art. Parmi les œuvres de femmes ayant dépassé les 30 millions de dollars aux enchères, seules quatre étaient enregistrées avant cette transaction, sur 468 ventes, soit moins de 1 %. Outre Kahlo et O’Keeffe, des artistes comme Louise Bourgeois, Tamara de Lempicka et Joan Mitchell avaient atteint des prix significatifs, mais rarement comparables à ceux des peintres et sculpteurs masculins.

Le record pour toutes catégories confondues reste détenu par le Salvator Mundi attribué à Léonard de Vinci, vendu 450 millions de dollars en 2017. Plus récemment, un portrait de Gustav Klimt a été adjugé 236,4 millions de dollars, la plaçant au deuxième rang historique.

L’adjudication de Le rêve (La chambre) illustre non seulement l’importance de Frida Kahlo dans l’histoire de l’art, mais aussi le regain d’intérêt et la reconnaissance du travail des artistes femmes sur le marché mondial.

LNT avec AFP 

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La star de « Black Panther » Chadwick Boseman reçoit une étoile posthume à Hollywood https://lnt.ma/la-star-de-black-panther-chadwick-boseman-recoit-une-etoile-posthume-a-hollywood/ Fri, 21 Nov 2025 08:50:33 +0000 https://lnt.ma/?p=537946 L’acteur Chadwick Boseman, célèbre pour son incarnation du super-héros Black Panther, a été honoré jeudi à titre posthume d’une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, à Los Angeles. La cérémonie, empreinte d’émotion, s’est tenue en présence de sa veuve Simone Ledward-Boseman, du réalisateur Ryan Coogler et de l’actrice Viola Davis. « Aujourd’hui a été […]

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L’acteur Chadwick Boseman, célèbre pour son incarnation du super-héros Black Panther, a été honoré jeudi à titre posthume d’une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, à Los Angeles. La cérémonie, empreinte d’émotion, s’est tenue en présence de sa veuve Simone Ledward-Boseman, du réalisateur Ryan Coogler et de l’actrice Viola Davis.

« Aujourd’hui a été une belle journée », a déclaré Simone Ledward-Boseman à l’AFP. « Tout le monde était rempli d’amour et de joie. Nous sommes tous tellement fiers de cette personne que nous avons connue. » Ryan Coogler, qui a dirigé Boseman dans le film Black Panther (2018), a salué la « générosité incroyable » de l’acteur, rappelant son engagement artistique malgré la maladie.

Chadwick Boseman est décédé en 2020 à l’âge de 43 ans d’un cancer du côlon, diagnostiqué quatre ans plus tôt. Malgré cette épreuve, il avait poursuivi ses tournages et assumé pleinement ses rôles. « Même quand il savait que ses jours étaient comptés, il continuait à donner à l’art », a souligné Coogler. « Il faisait ses propres cascades, répétait les dialogues hors caméra. C’était incroyable. »

Avant de devenir l’une des figures emblématiques de l’univers Marvel, Boseman avait débuté sa carrière au théâtre et à la télévision. Son personnage le plus célèbre, T’Challa, est apparu pour la première fois dans Captain America: Civil War (2016), avant d’être au cœur du film Black Panther en 2018. Ce dernier, immense succès au box-office, avait marqué l’histoire en faisant de lui le premier acteur noir à tenir un rôle principal dans une production Marvel d’une telle ampleur.

Viola Davis, qui partageait l’affiche avec Boseman dans Le Blues de Ma Rainey (2020), a rendu hommage à son « travail merveilleux », qui « nous rappelait que nous sommes moins seuls ». La cérémonie a également réuni le PDG de Disney Bob Iger, l’acteur Michael B. Jordan et les frères du comédien, Kevin et Derrick Boseman.

L’attribution de cette étoile posthume vient saluer une carrière fulgurante, un héritage artistique majeur et l’impact culturel durable de Chadwick Boseman.

LNT avec AFP 

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Le 22è Festival international du film de Marrakech dévoile la composition complète de son jury https://lnt.ma/le-22e-festival-international-du-film-de-marrakech-devoile-la-composition-complete-de-son-jury/ Wed, 19 Nov 2025 11:02:36 +0000 https://lnt.ma/?p=537853 Le Festival international du film de Marrakech a dévoilé, mercredi, la composition du jury de la 22e édition, qui se tiendra du 28 novembre au 6 décembre 2025. Selon un communiqué des organisateurs, le jury est composé de huit personnalités du cinéma issues de quatre continents et de différentes générations. Il aura pour mission d’apprécier […]

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Le Festival international du film de Marrakech a dévoilé, mercredi, la composition du jury de la 22e édition, qui se tiendra du 28 novembre au 6 décembre 2025.

Selon un communiqué des organisateurs, le jury est composé de huit personnalités du cinéma issues de quatre continents et de différentes générations. Il aura pour mission d’apprécier les quatorze premiers et seconds longs métrages présentés en compétition officielle, section dédiée à la découverte de nouveaux talents internationaux.

La présidence du jury sera assurée par le réalisateur coréen Bong Joon Ho, dont le film « Parasite » a été récompensé par la Palme d’or au Festival de Cannes et par plusieurs Oscars. Son parcours est présenté comme emblématique d’un cinéma qui s’adresse à un large public tout en s’inscrivant dans une démarche d’auteur.

Le jury comprend également le réalisateur brésilien Karim Aïnouz, connu notamment pour « La Vie invisible d’Euridice Gusmão », ainsi que le cinéaste marocain Hakim Belabbes, dont l’œuvre s’inscrit dans une écriture intimiste et ancrée dans la mémoire et le vécu social. La réalisatrice française Julia Ducournau, Palme d’or pour « Titane », fait aussi partie du jury.

Y siègeront, par ailleurs, l’acteur et réalisateur iranien Payman Maadi, révélé au niveau international dans « Une séparation » d’Asghar Farhadi, l’actrice américaine Jenna Ortega, connue notamment pour la série « Wednesday » et le film « Beetlejuice Beetlejuice », la cinéaste canadienne Celine Song, auteure du long métrage « Past Lives », ainsi que l’actrice anglo-argentine Anya Taylor-Joy, remarquée dans plusieurs productions récentes.

Les organisateurs soulignent que la composition de ce jury reflète la diversité géographique et artistique du cinéma contemporain et vise à créer un espace d’échanges entre différentes sensibilités et parcours professionnels.

Le palmarès de la 22e édition du Festival international du film de Marrakech sera annoncé lors de la cérémonie de clôture, prévue le samedi 6 décembre 2025.

LNT

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Patrimoine culturel immatériel : la candidature du Caftan marocain examinée en décembre par l’UNESCO https://lnt.ma/patrimoine-culturel-immateriel-la-candidature-du-caftan-marocain-examinee-en-decembre-par-lunesco/ Wed, 19 Nov 2025 09:07:18 +0000 https://lnt.ma/?p=537836 La candidature du Royaume du Maroc en vue de l’inscription du Caftan marocain sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité sera examinée en décembre prochain par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). L’examen de ce dossier aura lieu du 8 au 13 décembre à New Delhi, […]

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La candidature du Royaume du Maroc en vue de l’inscription du Caftan marocain sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité sera examinée en décembre prochain par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). L’examen de ce dossier aura lieu du 8 au 13 décembre à New Delhi, en Inde, à l’occasion de la 20ᵉ session ordinaire du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Porté par le Maroc sous l’intitulé « Caftan marocain : art, traditions et savoir-faire », le dossier s’inscrit dans le cadre de la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, qui met en valeur la diversité des pratiques culturelles et des savoir-faire transmis au sein des communautés. Cette liste a pour vocation de reconnaître, promouvoir et protéger les expressions vivantes du patrimoine, qu’il s’agisse de traditions orales, de pratiques sociales, de rituels, de festivités ou encore de compétences artisanales.

Dans sa candidature, le Caftan est présenté comme une tenue traditionnelle emblématique du Maroc, ancrée dans une longue histoire de traditions vestimentaires qui se sont développées et transformées depuis l’époque médiévale jusqu’à nos jours. Il est décrit comme le fruit d’une synthèse raffinée de savoir-faire issus des cultures arabe, amazighe et juive, illustrant le caractère pluriel et métissé de l’identité marocaine.

L’élaboration du Caftan repose sur un ensemble de métiers et de gestes techniques perpétués par des artisans et couturiers qualifiés, les m’almīne. Tisserands de brocard, artisans-tailleurs, spécialistes de la passementerie et des boutons, brodeuses et apprentis contribuent collectivement à la réalisation de pièces uniques, riches en motifs et en détails. Les éléments décoratifs – passementerie en fils de soie, broderies en fils de soie ou en fils d’or, ornements en perles et paillettes – sont exécutés à la main, dans le respect de techniques transmises de génération en génération.

La candidature met également en lumière la diversité régionale du Caftan. Les coupes, les couleurs, les matières et les motifs varient selon les villes et les terroirs, reflétant les particularités sociales et culturelles de chaque espace. Les artisans et créateurs rivalisent d’ingéniosité pour proposer des modèles qui répondent à la fois aux codes traditionnels et aux évolutions des goûts contemporains, notamment à l’occasion des cérémonies familiales, des fêtes religieuses et des grandes manifestations culturelles.

LNT

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Entretien avec Anissa Jalab : “Les femmes ne prennent pas la place dans la musique, elles créent un nouveau modèle” https://lnt.ma/entretien-avec-anissa-jalab-les-femmes-ne-prennent-pas-la-place-dans-la-musique-elles-creent-un-nouveau-modele/ Tue, 18 Nov 2025 11:19:11 +0000 https://lnt.ma/?p=537799 Dans une industrie musicale en pleine mutation, où le leadership féminin gagne en visibilité mais reste confronté à des obstacles structurels, la question de la place des femmes dans la production et le management artistique s’impose plus que jamais. Entre indépendance croissante, nouveaux modèles de création et émergence de talents féminins, le secteur se réinvente.C’est […]

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Dans une industrie musicale en pleine mutation, où le leadership féminin gagne en visibilité mais reste confronté à des obstacles structurels, la question de la place des femmes dans la production et le management artistique s’impose plus que jamais. Entre indépendance croissante, nouveaux modèles de création et émergence de talents féminins, le secteur se réinvente.
C’est dans ce contexte qu’Anissa Jalab, manager et productrice évoluant entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe, apporte une vision renouvelée du métier. Récompensée parmi les 100 Femmes de la Culture en France en 2025, elle partage avec
La Nouvelle Tribune son parcours, son engagement et l’ambition de sa nouvelle formation “A Woman in the Music Industry”.

La Nouvelle Tribune: Vous êtes reconnue comme l’une des figures montantes du management artistique entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe. Comment résumeriez-vous votre parcours et la vision qui guide votre travail dans l’industrie musicale ?

Mon parcours est né d’une passion profonde pour les artistes et pour la culture comme vecteur d’union entre les mondes. J’ai eu la chance d’évoluer entre Bruxelles, Paris et Casablanca, en accompagnant des artistes qui ont marqué leur génération. Ce chemin m’a appris que le management, c’est avant tout une histoire d’humain, de confiance et de vision.Aujourd’hui, ma mission est de créer des ponts entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe — non pas seulement pour exporter des talents, mais pour construire une narration commune, authentique et fière de nos identités multiples. Je crois profondément que la musique est un langage universel,mais que notre regard, notre sensibilité et notre héritage culturel apportent une couleur unique à ce langage.

Le leadership féminin est aujourd’hui au cœur de nombreux débats, notamment dans les industries culturelles. Selon vous, où en est la place des femmes dans la production et le management musical ?

Les femmes ont toujours été présentes dans la musique, mais souvent dans l’ombre. Aujourd’hui, elles prennent enfin la parole, elles créent, elles dirigent, elles produisent. Ce que je ressens, c’est une génération de femmes qui n’attend plus qu’on lui donne la place : elle la prend, avec audace et bienveillance. Mais il reste du chemin. Être une femme dans la musique, c’est souvent devoir prouver deux fois plus, tout en restant fidèle à soi-même. C’est pourquoi le leadership féminin doit s’incarner autrement : non pas dans la domination, mais dans l’écoute, la vision, l’intelligence émotionnelle et la capacité à fédérer. Les femmes ne viennent pas remplacer un modèle, elles viennent en créer un nouveau.

L’économie de la musique évolue vers plus d’indépendance et d’entrepreneuriat. Comment cela redéfinit-il le rôle du manager, et notamment celui des femmes dans ce rôle ?

Le manager d’aujourd’hui n’est plus seulement un intermédiaire entre l’artiste et l’industrie, c’est un véritable entrepreneur culturel. On parle de stratégie, de marque, de narration, d’innovation… C’est un métier complet qui demande de la rigueur et de la créativité. Pour les femmes, c’est une formidable opportunité. Parce que l’indépendance redonne la liberté d’inventer ses propres règles. Les femmes managers apportent une approche plus intuitive, plus collaborative et souvent plus durable. Dans un monde en mutation, cette manière de penser le leadership n’est plus une option — c’est une force.

Vous lancez la formation “A Woman in the Music Industry” au Maroc. Quelles sont vos ambitions pour ce programme et à qui s’adresse-t-il ?

Cette formation, c’est une extension naturelle de mon parcours. Après plus de dix ans dans l’industrie, j’ai ressenti le besoin de transmettre. “A Woman in the Music Industry” s’adresse à toutes celles — et ceux — qui veulent comprendre les rouages de ce métier, que ce soit du côté management, production, communication ou développement artistique. Mon ambition est de créer un espace de savoir, mais aussi de sororité et de confiance. Le Maroc a un potentiel immense, des talents incroyables, mais il faut aussi des structures et des cadres pour accompagner ces artistes. Je veux contribuer à cette dynamique, en donnant aux femmes les outils, les connaissances et le réseau nécessaires pour s’imposer avec assurance et légitimité.

Quels constats vous ont poussée à créer un espace spécifiquement dédié aux femmes dans la musique ?

Pendant longtemps, j’ai été la seule femme dans beaucoup de réunions, de studios ou de négociations. J’ai vu à quel point cela pouvait être intimidant, ou épuisant parfois. Mais j’ai aussi vu la puissance d’une femme quand elle ose être elle-même, sans se conformer. Créer un espace pour les femmes, c’est permettre la respiration, le partage d’expérience et la transmission. C’est dire : tu n’es pas seule, ta voix compte, et ta manière de faire les choses est légitime. Ce programme n’est pas contre les hommes, il est pour l’équilibre — pour une industrie plus inclusive, plus juste et plus riche de toutes ses différences.

 Enfin, quels conseils donneriez-vous à une jeune femme qui souhaite se lancer dans l’industrie musicale aujourd’hui ?

Je lui dirais : crois en ta voix, même quand elle tremble. Ne cherche pas à plaire à tout le monde,cherche à être alignée avec toi-même. Entoure-toi de gens qui te respectent, qui t’élèvent, et apprends à poser des limites sans perdre ta douceur. Et surtout, n’oublie pas que le monde n’a pas besoin d’une copie, il a besoin de ton regard, de ton histoire et de ton énergie. Chaque femme qui ose prendre sa place ouvre la voie à une autre. C’est ça, la vraie force du féminin : la transmission.

Propos recueillis par : Soufia Khabbouch

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Casablanca : “Fusion Show Ayta D’Bladi” signe une première édition triomphale https://lnt.ma/casablanca-fusion-show-ayta-dbladi-signe-une-premiere-edition-triomphale/ Mon, 17 Nov 2025 13:55:16 +0000 https://lnt.ma/?p=537734 La première édition du Fusion Show Ayta D’Bladi a rassemblé, du 13 au 15 novembre 2025, des milliers de spectateurs au Complexe Mohammed V de Casablanca. Un rendez-vous inédit, imaginé par Public Events et porté par la vision d’Othman Benabdeljelil, qui a transformé durant trois soirées la scène casablancaise en véritable célébration de l’Ayta et […]

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La première édition du Fusion Show Ayta D’Bladi a rassemblé, du 13 au 15 novembre 2025, des milliers de spectateurs au Complexe Mohammed V de Casablanca. Un rendez-vous inédit, imaginé par Public Events et porté par la vision d’Othman Benabdeljelil, qui a transformé durant trois soirées la scène casablancaise en véritable célébration de l’Ayta et de ses résonances contemporaines.

Sous la direction artistique de Hamid Daoussi et la supervision du consultant Hassan Najmi, l’événement a proposé une expérience immersive mêlant concerts, animations culturelles et espaces pédagogiques. Au-delà des performances musicales, le public a pu découvrir un espace muséal consacré à l’histoire de l’Ayta, retraçant ses origines, ses grandes figures et les instruments traditionnels qui la composent. Des espaces d’exposition ainsi que des résidences artistiques sont également venus enrichir le programme, mettant en lumière le travail de ceux qui œuvrent à la préservation d’un patrimoine immatériel en constante évolution.

L’un des temps forts de cette première édition réside dans la programmation artistique, qui a réuni des figures emblématiques de la scène marocaine. Parmi les artistes invités figuraient Hajib, Douzi, Khadija Margoum, Ihab Amir, Zina Daoudia, Hamid El Kasri, Rajaa Belmir, Abidine, Daoudi, Stati, Manal Benchlikha, Ibtissam Tisskat, et bien d’autres encore. Sur scène, la rencontre entre les voix traditionnelles de l’Ayta et les sonorités urbaines ou gnaouies a offert des moments d’alchimie rares, révélant la capacité de cet art ancestral à dialoguer avec les esthétiques contemporaines.

Le festival a également mis à l’honneur les cheikhates et musiciens porteurs de l’héritage de l’Ayta, soulignant leur rôle essentiel dans la transmission intergénérationnelle de cet art. En parallèle, la nouvelle scène musicale marocaine a trouvé dans ce rendez-vous une plateforme privilégiée pour affirmer sa créativité et son attachement aux racines culturelles du pays.

Soutenu par de nombreux partenaires, le Fusion Show Ayta D’Bladi s’inscrit désormais comme un événement majeur appelé à s’imposer dans le paysage culturel national.

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Rabat : la Fondation Friedrich Naumann organise l’exposition photo « Unmuted Morocco » https://lnt.ma/rabat-la-fondation-friedrich-naumann-organise-lexposition-photo-unmuted-morocco/ Mon, 17 Nov 2025 13:54:53 +0000 https://lnt.ma/?p=537740 La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté – Maroc donnera le coup d’envoi le samedi 22 novembre 2025 de l’exposition photo « Unmuted Morocco : Ce que nous devons les uns aux autres », au 11 Rue Taza, Quartier Hassan, à Rabat, à partir de 18h00. Cet événement artistique et citoyen réunit dix photographes marocains, […]

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La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté – Maroc donnera le coup d’envoi le samedi 22 novembre 2025 de l’exposition photo « Unmuted Morocco : Ce que nous devons les uns aux autres », au 11 Rue Taza, Quartier Hassan, à Rabat, à partir de 18h00.

Cet événement artistique et citoyen réunit dix photographes marocains, issus de différentes régions et disciplines, autour d’un projet commun : explorer les liens qui unissent les citoyens et mettre en lumière les multiples dimensions du vivre-ensemble dans un Maroc en mouvement. À travers leurs regards singuliers, les artistes abordent des thématiques telles que la solidarité, le dialogue social, la jeunesse et la dignité partagée.

L’exposition ne se limite pas à une simple présentation de photographies. Elle se veut également un espace de discussion et de réflexion, où l’image devient un langage universel pour encourager le dialogue et l’échange entre les participants. En donnant la parole à la nouvelle génération de photographes marocains, le projet valorise des récits souvent peu visibles dans les médias traditionnels mais essentiels à la compréhension de la société marocaine contemporaine.

La démarche s’inscrit dans la mission plus large de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, qui promeut des valeurs de liberté individuelle, de pluralisme, de tolérance et de responsabilité. L’exposition vise à créer un espace inclusif et accessible, où l’art sert de levier pour la réflexion citoyenne et la cohésion sociale.

Le vernissage, ouvert au public, réunira artistes, acteurs culturels, journalistes et citoyens, offrant une occasion unique d’échanger autour des œuvres et des messages qu’elles portent. « Unmuted Morocco » représente ainsi un projet alliant création artistique et engagement citoyen, soulignant l’importance de la culture comme outil de dialogue et d’émancipation dans le Maroc contemporain.

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Tom Cruise reçoit un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière https://lnt.ma/tom-cruise-recoit-un-oscar-dhonneur-pour-lensemble-de-sa-carriere/ Mon, 17 Nov 2025 09:44:12 +0000 https://lnt.ma/?p=537729 L’acteur américain Tom Cruise a reçu dimanche soir à Los Angeles le premier Oscar de sa carrière, une distinction honorifique remise lors des Governors Awards par l’Académie des arts et sciences cinématographiques. À 63 ans, celui qui a marqué plusieurs générations de spectateurs voit ainsi son parcours célébré après quatre décennies au sommet du cinéma […]

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L’acteur américain Tom Cruise a reçu dimanche soir à Los Angeles le premier Oscar de sa carrière, une distinction honorifique remise lors des Governors Awards par l’Académie des arts et sciences cinématographiques. À 63 ans, celui qui a marqué plusieurs générations de spectateurs voit ainsi son parcours célébré après quatre décennies au sommet du cinéma mondial.

La cérémonie, organisée au Dolby Theatre, s’est ouverte pour l’acteur sur les notes emblématiques de Mission: Impossible, saga devenue indissociable de son image. Sous les applaudissements nourris de l’assistance, Tom Cruise a rejoint la scène, entouré de figures de l’industrie telles que Colin Farrell, Emilio Estévez ou encore Steven Spielberg, qui l’a dirigé dans Minority Report et La Guerre des mondes.

Malgré quatre nominations aux Oscars – pour Né un 4 juillet, Jerry Maguire et Magnolia en tant qu’acteur, et pour Top Gun: Maverick en tant que producteur – Tom Cruise n’avait jamais remporté de statuette jusqu’à présent. Visiblement touché, il a rappelé l’origine de sa vocation : « Mon amour pour le cinéma a commencé très jeune », a-t-il confié, évoquant le grand écran comme un espace de découverte, d’aventure et de compréhension du monde.

Considéré comme l’une des dernières grandes stars capables d’attirer le public sur son seul nom, Cruise a également contribué au rebond de l’industrie après la pandémie, notamment grâce au succès mondial de Top Gun: Maverick.

Les Governors Awards ont aussi rendu hommage à d’autres figures majeures du cinéma et de la culture américaine. L’actrice Debbie Allen, le chef décorateur Wynn Thomas et la chanteuse country Dolly Parton ont eux aussi été distingués. Absente pour raisons de santé, cette dernière a adressé un message vidéo dans lequel elle a salué la valeur de l’engagement humanitaire, fidèle à son action au sein de sa fondation Dollywood.

Dolly Parton, âgée de 79 ans, a récemment dû annuler six concerts prévus en décembre à Las Vegas, finalement reprogrammés pour septembre 2026.

LNT avec AFP

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AFRIC’Artech lance sa première édition à Casablanca sous le thème “Augmented Humanity” https://lnt.ma/africartech-lance-sa-premiere-edition-a-casablanca-sous-le-theme-augmented-humanity/ Fri, 14 Nov 2025 11:03:14 +0000 https://lnt.ma/?p=537551 C’est au rooftop du cinéma Pathé Casablanca que s’est tenue, mardi soir, la conférence de presse annonçant la première édition d’AFRIC’Artech, un événement inédit qui se tiendra les 29 et 30 janvier 2026 à l’Espace Sacré-Cœur, au parc de la Ligue arabe. Placée sous le thème « Augmented Humanity : Africa at the Crossroads of […]

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C’est au rooftop du cinéma Pathé Casablanca que s’est tenue, mardi soir, la conférence de presse annonçant la première édition d’AFRIC’Artech, un événement inédit qui se tiendra les 29 et 30 janvier 2026 à l’Espace Sacré-Cœur, au parc de la Ligue arabe. Placée sous le thème « Augmented Humanity : Africa at the Crossroads of Arts & Technology », cette rencontre ambitionne de faire dialoguer la créativité africaine et les innovations technologiques contemporaines.

Fondée par Mounia Arezki, Afric’Artech se veut un espace d’échanges entre artistes, chercheurs, entrepreneurs et membres de la diaspora africaine. « Ce qui a séduit nos partenaires institutionnels, c’est le contenu différent : ce mariage entre l’intelligence artificielle et les industries culturelles et créatives », a souligné la fondatrice, saluant l’appui du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ainsi que de la délégation régionale de Casablanca, dont l’engagement a permis de concrétiser cette première édition.

Quand l’art rencontre l’IA

Le programme prévoit six conférences animées par des intervenants internationaux et africains, autour de thématiques allant de la création numérique à l’éthique de l’IA dans l’art. Parmi les projets présentés figure notamment une collaboration entre intelligence artificielle et artisans de Tétouan, à travers la création d’un tapis marocain co-conçu entre l’homme et la machine, ou encore une bande dessinée numérique consacrée à la condition féminine en Afrique, réalisée avec l’appui de l’IA.

Des artistes, issus de la diaspora et du continent: Nigéria, Éthiopie, Maroc, Royaume-Uni, Canada et France, viendront partager leurs expériences et leurs œuvres. L’événement revendique une approche expérimentale où la technologie devient une extension du geste créatif, et non un substitut à l’humain.

Sous la coordination artistique de Houda Elham, scénographe et lauréate de l’ISADAC, une galerie éphémère réunira dix artistes issus de différents horizons visuels : digital art, vidéo, collage numérique, installations immersives, autant de formes d’expression qui traduisent la diversité des langages contemporains africains.

Le défilé hybride, autre moment fort du programme, réunira sept designers, dont deux présenteront leurs collections en présentiel : l’un à travers les motifs et les couleurs du récit africain, l’autre grâce à une collection intégrant des puces NFC développées par intelligence artificielle. Les cinq autres créateurs exposeront leurs œuvres en mode digital fashion 3D, démontrant ainsi la capacité du continent à se positionner à la croisée de la mode et de la technologie.

Au-delà de l’innovation, Afric’Artech s’affirme comme un laboratoire du récit africain : un lieu où les jeunes créateurs s’emparent des outils numériques pour raconter leur Afrique, celle du mouvement, de l’expérimentation et de la mémoire collective.

« Le but d’Afric’Artech, c’est vraiment de valoriser les jeunes artistes africains et de leur permettre de raconter l’histoire du continent, mais aussi celle de la diaspora », a résumé Rouda Elham, lors de son intervention.

Promesse d’un dialogue fécond entre humanité et algorithme, Afric’Artech entend inscrire durablement Casablanca dans la cartographie mondiale des rendez-vous qui repensent la création à l’ère numérique.

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La galerie banque populaire présente « Quatre voix, une terre » https://lnt.ma/la-galerie-banque-populaire-presente-quatre-voix-une-terre/ Tue, 11 Nov 2025 14:45:11 +0000 https://lnt.ma/?p=537437 La Galerie Banque Populaire accueille, jusqu’au 28 février 2026, l’exposition « Quatre voix, une terre », une célébration de l’art contemporain africain à travers quatre artistes du continent : Hiba Baddou et Abdelmalik Berhiss (Maroc), Amadou Camara Gueye (Sénégal) et Djo Ilanga (République Démocratique du Congo). Cette exposition incarne la diversité, la profondeur et la […]

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La Galerie Banque Populaire accueille, jusqu’au 28 février 2026, l’exposition « Quatre voix, une terre », une célébration de l’art contemporain africain à travers quatre artistes du continent : Hiba Baddou et Abdelmalik Berhiss (Maroc), Amadou Camara Gueye (Sénégal) et Djo Ilanga (République Démocratique du Congo).

Cette exposition incarne la diversité, la profondeur et la vitalité d’une scène artistique africaine en pleine affirmation sur la scène internationale.

Leurs trajectoires sont différentes, leurs esthétiques singulières, mais tous portent une même appartenance au continent africain et une volonté commune d’ouvrir de nouvelles perspectives sur le monde.

Pour Adil Rzal, Président du Directoire de la Banque Populaire Rabat-Kénitra : « Ces quatre artistes incarnent la pluralité et la force de l’art africain contemporain. Leurs œuvres révèlent un continent qui s’invente sans cesse, où la mémoire et la créativité s’inscrivent dans le présent tout en s’ouvrant largement au monde ».

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Dakhla s’illumine pour célébrer le 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte https://lnt.ma/dakhla-sillumine-pour-celebrer-le-50%e1%b5%89-anniversaire-de-la-marche-verte/ Mon, 10 Nov 2025 13:27:11 +0000 https://lnt.ma/?p=537312 La ville de Dakhla a vibré, ce week-end, au rythme d’une série de festivités marquant le 50ᵉ anniversaire de la glorieuse Marche Verte. Entre concerts populaires, spectacles lumineux et tableaux visuels aériens, la perle du Sud a offert à ses habitants et visiteurs un moment d’unité et de fierté nationale. Sur la place de l’Espoir, […]

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La ville de Dakhla a vibré, ce week-end, au rythme d’une série de festivités marquant le 50ᵉ anniversaire de la glorieuse Marche Verte. Entre concerts populaires, spectacles lumineux et tableaux visuels aériens, la perle du Sud a offert à ses habitants et visiteurs un moment d’unité et de fierté nationale.

Sur la place de l’Espoir, cœur battant de la cité, un public nombreux s’est rassemblé pour assister à des soirées artistiques rythmées par des performances musicales et des spectacles de drones inédits. Le ciel de Dakhla s’est transformé en une toile vivante, illuminée par des centaines de points lumineux retraçant les symboles forts de cette épopée historique, tandis que la scène accueillait des artistes de renom venus célébrer, en musique, les valeurs d’unité et de loyauté du peuple marocain.

La première soirée a été ouverte par Bouyakey Ould Nefrou, artiste mauritanien emblématique, qui a transporté le public dans l’univers poétique du patrimoine hassani. Avec des mélodies inspirées des traditions du désert et des paroles empreintes d’émotion, il a rendu hommage à la richesse culturelle partagée entre le Maroc et la Mauritanie, sous les applaudissements enthousiastes d’un public conquis.

Place ensuite à Hatim Ammor, dont la présence sur scène a enflammé l’atmosphère. Reprenant ses plus grands succès, il a fait chanter et danser la foule avant d’offrir un moment d’émotion collective avec l’interprétation de la chanson mythique « Appel d’Al-Hassan », véritable hymne à la Marche Verte. Les applaudissements, les acclamations et les youyous des spectateurs ont accompagné ce passage chargé de symboles et de mémoire.

L’artiste Asmaa Lamnawar a, à son tour, séduit le public par sa prestance et son élégance. Vêtue d’un caftan marocain somptueux, elle a interprété ses titres phares, dont « Andou Zine Andou El Hamam », « Mahkama » et « Safi », avant de clore sa prestation sur une série de chansons patriotiques rappelant l’esprit de la Marche Verte et l’attachement indéfectible du peuple au Trône alaouite.

Mais le véritable clou du spectacle fut sans doute le show de drones, qui a illuminé le ciel de Dakhla de 420 engins lumineux dessinant le drapeau marocain, le portrait de feu SM Hassan II, et le slogan éternel du Royaume : « Dieu, la Patrie, le Roi ». Le public, émerveillé, a salué cette prouesse technologique et artistique par de longs applaudissements. Les drones ont également formé des images évoquant les grands projets structurants de la région, tels que le port atlantique de Dakhla et l’autoroute Tiznit-Dakhla, symboles du développement continu du Sud marocain.

Le lendemain, la célébration s’est poursuivie avec une soirée toute aussi vibrante animée par Najat Aatabou, icône de la chanson populaire marocaine, accompagnée de Nassim Haddad et de la chanteuse mauritanienne Amnitou Mint Nefrou. Ensemble, ils ont fait revivre les sonorités du patrimoine musical marocain et hassani, dans une ambiance conviviale et chaleureuse, entre nostalgie et fierté nationale.

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Les Rencontres de la Photographie de Dakhla : la mémoire au cœur d’un atelier créatif https://lnt.ma/les-rencontres-de-la-photographie-de-dakhla-la-memoire-au-coeur-dun-atelier-creatif/ Mon, 10 Nov 2025 13:26:43 +0000 https://lnt.ma/?p=537315 Dans le cadre des Rencontres de la Photographie de Dakhla, un atelier inédit a été organisé au profit des étudiants de l’École nationale de commerce et de gestion (ENCG) de la ville. L’initiative, portée par Sonia Seraidarian, fondatrice de l’organisme de formation français Œil Deep, visait à explorer la photographie comme un moyen d’expression, de […]

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Dans le cadre des Rencontres de la Photographie de Dakhla, un atelier inédit a été organisé au profit des étudiants de l’École nationale de commerce et de gestion (ENCG) de la ville. L’initiative, portée par Sonia Seraidarian, fondatrice de l’organisme de formation français Œil Deep, visait à explorer la photographie comme un moyen d’expression, de liberté et de mémoire.

« Je travaille auprès de photographes et j’ai créé Œil Deep en France. Sur invitation des Rencontres photo de Marrakech, j’ai eu l’opportunité d’animer à Dakhla un atelier dédié à la découverte de l’outil photographique », explique Sonia Seraidarian. Pendant cinq jours, dont trois consacrés à la production d’images, les étudiants ont pu s’initier à la création photographique autour d’un thème central : la mémoire.

Pour cette expérience, la formatrice était accompagnée de Diana Lui, photographe plasticienne avec laquelle elle collabore régulièrement. Ensemble, elles ont guidé les étudiants dans la conception et la réalisation de projets personnels, chacun reflétant une vision singulière de Dakhla, de la famille ou encore du portrait.

L’atelier s’est conclu par une projection publique des travaux réalisés, offrant à chaque participant la possibilité de présenter un court projet d’une durée d’une à deux minutes. « Chaque étudiant a pu exprimer sa propre sensibilité, découvrir la photographie comme un langage à part entière et s’ouvrir à l’art », souligne Sonia Seraidarian.

Au-delà de l’aspect technique, cette initiative s’inscrit dans une démarche éducative et culturelle visant à sensibiliser la jeunesse à la puissance expressive de l’image. Entre mémoire individuelle et regard collectif, les productions des étudiants témoignent d’une réelle appropriation du médium photographique, révélant Dakhla à travers des perspectives intimes et authentiques.

Cet atelier vient ainsi renforcer la dimension formatrice et inclusive des Rencontres de la Photographie de Dakhla, qui s’imposent de plus en plus comme un espace de dialogue entre générations, cultures et pratiques artistiques.

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Le Festival Afrique du Rire revient pour sa 6ᵉ édition https://lnt.ma/le-festival-afrique-du-rire-revient-pour-sa-6%e1%b5%89-edition/ Sat, 08 Nov 2025 16:56:11 +0000 https://lnt.ma/?p=537272 Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival Afrique du Rire revient pour une sixième édition. Créé par l’humoriste maroco-ivoirien Tahar Lazrak, alias Oualas, l’événement vise à promouvoir le dialogue et la solidarité entre les peuples africains à travers l’humour. Cette édition coïncide avec la commémoration du 50ᵉ anniversaire […]

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Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival Afrique du Rire revient pour une sixième édition. Créé par l’humoriste maroco-ivoirien Tahar Lazrak, alias Oualas, l’événement vise à promouvoir le dialogue et la solidarité entre les peuples africains à travers l’humour.

Cette édition coïncide avec la commémoration du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte et propose une programmation réunissant des humoristes venus du Maroc, de Côte d’Ivoire, du Niger, de France et d’autres pays africains.

La tournée débutera au Maroc, avec deux spectacles prévus au Mégarama de Casablanca le 12 novembre et à celui de Fès le 13 novembre, avant de se poursuivre à Niamey (22 novembre) et à Abidjan (28 novembre). Parmi les artistes annoncés figurent Oualas, Camille Lellouche, Le Magnific, Jason Brokerss, Ramatoulaye et Mimo Lazrak.

Le festival entend renforcer les liens culturels entre le Maroc et le reste du continent, confirmant le rôle de la culture comme vecteur d’unité et de rapprochement entre les peuples africains.

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Fusion Show Ayta D’Bladi : changement de lieu ! https://lnt.ma/fusion-show-ayta-dbladi-changement-de-lieu/ Fri, 07 Nov 2025 12:51:24 +0000 https://lnt.ma/?p=537214 Les organisateurs du Fusion Show Ayta D’Bladi ont annoncé un changement de lieu pour l’événement prévu du 13 au 15 novembre 2025. Le spectacle se tiendra désormais au Complexe Mohammed V de Casablanca. Ce changement vise à adapter l’organisation à l’ampleur du public attendu et aux exigences techniques du spectacle, précise l’organisation. Le Complexe Mohammed […]

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Les organisateurs du Fusion Show Ayta D’Bladi ont annoncé un changement de lieu pour l’événement prévu du 13 au 15 novembre 2025.

Le spectacle se tiendra désormais au Complexe Mohammed V de Casablanca.
Ce changement vise à adapter l’organisation à l’ampleur du public attendu et aux exigences techniques du spectacle, précise l’organisation.

Le Complexe Mohammed V, reconnu pour sa capacité d’accueil et ses installations, offrira un cadre plus adapté au bon déroulement de l’événement, souligne la même source.

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Le Musée Mohammed VI célèbre les 50 ans de la Marche Verte à travers une exposition hommage https://lnt.ma/le-musee-mohammed-vi-celebre-les-50-ans-de-la-marche-verte-a-travers-une-exposition-hommage/ Fri, 07 Nov 2025 12:51:15 +0000 https://lnt.ma/?p=537232 Jeudi 6 novembre 2025, le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain de Rabat a célébré le cinquantième anniversaire de la Marche Verte à travers l’exposition « 50 ans de la Marche Verte : une mémoire en mouvement », organisée par la Fondation Nationale des Musées (FNM) en partenariat avec Daoud Oulad-Syad et les Rencontres […]

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Jeudi 6 novembre 2025, le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain de Rabat a célébré le cinquantième anniversaire de la Marche Verte à travers l’exposition « 50 ans de la Marche Verte : une mémoire en mouvement », organisée par la Fondation Nationale des Musées (FNM) en partenariat avec Daoud Oulad-Syad et les Rencontres de la Photographie de Marrakech (RPM).

L’événement propose une relecture artistique d’un moment fondateur de l’histoire du Maroc. Il met en dialogue les photographies poétiques de Daoud Oulad-Syad, inspirées des paysages du Sud, et les archives visuelles issues des RPM, mêlant clichés de presse et photos familiales rarement exposées.

L’exposition cherche à raviver la mémoire collective autour des valeurs de paix, d’unité et de fidélité qui ont marqué cette épopée nationale, précisent les organisateurs.

À travers cette exposition, la Fondation Nationale des Musées (FNM) a voulu raviver la mémoire collective et transmettre aux nouvelles générations la dimension humaine et pacifique de cet événement fondateur. À cette occasion, l’ensemble des musées relevant de la Fondation ont ouvert gratuitement leurs portes au public.

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Dakhla : un congrès international pour marquer les 50 ans de la Marche Verte https://lnt.ma/dakhla-un-congres-international-pour-marquer-les-50-ans-de-la-marche-verte/ Fri, 07 Nov 2025 12:51:08 +0000 https://lnt.ma/?p=537238 À l’occasion du cinquantième anniversaire de la Marche Verte, l’École Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG) de Dakhla a organisé un congrès international sous le thème : « De la Marche verte à la Marche du développement : cinquante ans de transformations et de défis futurs dans les provinces du Sud ». L’événement est […]

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À l’occasion du cinquantième anniversaire de la Marche Verte, l’École Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG) de Dakhla a organisé un congrès international sous le thème : « De la Marche verte à la Marche du développement : cinquante ans de transformations et de défis futurs dans les provinces du Sud ».

L’événement est organisé en partenariat avec l’Agence Marocaine de la Coopération Internationale (AMCI), le Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) ainsi que les Rencontres de la Photographie de Dakhla 2025 (5ᵉ édition).

C’est dans le cadre de ce programme que s’est tenue, ce matin, une exposition photographique consacrée à la Marche Verte, présentant une série d’images capturées en 1975 par le photographe Barakat Aboubakr et éditées par M. El Warari. Ces clichés mettent en lumière la symbolique de la Marche et son héritage à travers le regard artistique contemporain.

Le congrès vise à dresser le bilan de cinquante années de transformations dans les provinces du Sud, à travers une approche scientifique et pluridisciplinaire. Les intervenants se pencheront sur les enjeux du développement économique, social et environnemental, ainsi que sur le rôle des grands projets structurants tels que le port Dakhla Atlantique.

Les discussions porteront également sur les perspectives de croissance durable, l’inclusion des jeunes, la justice territoriale et la coopération Sud-Sud, en lien avec le Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud et l’Initiative Atlantique Africaine.

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Dakhla : Les Rencontres de la photographie célèbrent l’art et la mémoire collective https://lnt.ma/dakhla-les-rencontres-de-la-photographie-celebrent-lart-et-la-memoire-collective/ Fri, 07 Nov 2025 10:18:47 +0000 https://lnt.ma/?p=537175  Sous le ciel lumineux de la perle du Sud, les Rencontres de la photographie de Marrakech se sont ouvertes ce jeudi  pour la première fois à Dakhla. Du 6 au 9 novembre, cette cinquième édition du Festival international de photographie, organisée par l’association Voix plurielles en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et […]

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 Sous le ciel lumineux de la perle du Sud, les Rencontres de la photographie de Marrakech se sont ouvertes ce jeudi  pour la première fois à Dakhla. Du 6 au 9 novembre, cette cinquième édition du Festival international de photographie, organisée par l’association Voix plurielles en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC), s’inscrit dans la commémoration du cinquantième anniversaire de la Marche verte.

Ce déplacement inédit marque une étape importante dans l’histoire du festival. « Nous avons souhaité délocaliser les Rencontres pour la première fois à Dakhla, et ce choix n’est pas anodin. Il s’inscrit dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de la Marche verte, un événement fondateur de notre mémoire collective », explique Abdellah Oustad, directeur des Rencontres. Selon lui, la ville de Dakhla, par sa géographie et son énergie, s’est imposée comme « un lieu à la fois emblématique et porteur de sens », propice au partage entre artistes, habitants et visiteurs.

Un dialogue entre l’art et la mémoire

Placée sous le signe de la transmission, cette édition articule étroitement mémoire nationale et création contemporaine. L’exposition centrale, intitulée « 50 ans de la Marche verte », réunit à la fois des images d’archives et des créations originales. « À travers la photographie, nous cherchons à interroger le passé, à fixer le temps et à transmettre les valeurs de solidarité et d’unité qui ont marqué cet événement », souligne Oustad. Pour lui, l’art devient ici « un vecteur de mémoire, un moyen de relier les générations et de raconter autrement une page essentielle de notre histoire ».

L’exposition s’appuie sur un appel à projets international baptisé « Croisée Traversée », qui a suscité plus de 600 candidatures. « Une dizaine d’artistes ont été retenus, ainsi qu’une vingtaine de finalistes. Leurs œuvres questionnent la mémoire collective tout en liant le vécu personnel à l’histoire nationale », précise le directeur.

Cette édition se distingue aussi par un appel public à la collecte de photographies de 1975, qui a rencontré un écho considérable. « Nous avons reçu une centaine d’images provenant de marcheurs, de familles et de témoins de l’époque, au Maroc et au sein de la diaspora », confie Oustad. Certaines institutions, comme l’AFP ou les Forces Armées Royales, ont également contribué par la mise à disposition d’archives inédites. Ces documents seront présentés dans une scénographie immersive, créant un dialogue entre les images historiques et les œuvres contemporaines.

« L’idée est de créer une conversation entre le passé et le présent », explique-t-il. Une table ronde réunira d’ailleurs historiens, photographes et journalistes pour interroger le rôle de l’image dans la transmission de la mémoire collective. « Car au-delà de la commémoration, il s’agit aussi de réfléchir à ce que nous voulons transmettre aux générations futures. »

Fidèles à leur vocation, les Rencontres poursuivent leur mission de formation et de valorisation de la jeune création. Ateliers, lectures de portfolios et projections sont au programme, afin d’accompagner les jeunes talents marocains dans leur développement professionnel. « Beaucoup d’entre eux ont ensuite intégré d’autres festivals internationaux comme ceux d’Arles ou de Paris. Nous en sommes fiers, car cela prouve que la photographie marocaine trouve désormais sa place sur la carte mondiale », se réjouit Oustad.

Enfin, la dimension territoriale de cette édition se traduit par une forte implication de la population locale. Des ateliers de sensibilisation à l’image et à la mémoire sont organisés dans les écoles et les lycées de Dakhla. « Rien ne peut être construit sans les habitants. Notre objectif est de créer du lien, de susciter une appropriation par la jeunesse. La culture doit être un ciment du développement local, au même titre que l’économie ou le social », conclut le directeur.

Ce premier jour des Rencontres a coïncidé avec les célébrations officielles de la Marche verte à Dakhla, rythmées par des défilés, des chants patriotiques et des hommages à cette épopée nationale. Entre mémoire et modernité, la ville a vibré au rythme de la photographie, transformant cette journée du 6 novembre en un moment d’unité, de fierté et de création partagée.

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La Nage Verte : un défi aquatique pour célébrer les 50 ans de la Marche Verte https://lnt.ma/la-nage-verte-un-defi-aquatique-pour-celebrer-les-50-ans-de-la-marche-verte/ Mon, 03 Nov 2025 15:39:47 +0000 https://lnt.ma/?p=536933 À l’occasion du cinquantenaire de la Marche Verte, un hommage inédit prendra forme au cœur de la lagune de Dakhla. Trois nageurs passionnés: Dino Sebti, Sébastien Deflandre et Nadia Ben Bahtane, s’apprêtent à relever un défi hors du commun : parcourir 100 kilomètres à la nage autour de la lagune, du 3 au 6 novembre […]

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À l’occasion du cinquantenaire de la Marche Verte, un hommage inédit prendra forme au cœur de la lagune de Dakhla. Trois nageurs passionnés: Dino Sebti, Sébastien Deflandre et Nadia Ben Bahtane, s’apprêtent à relever un défi hors du commun : parcourir 100 kilomètres à la nage autour de la lagune, du 3 au 6 novembre 2025. Une aventure baptisée « La Nage Verte », à la fois sportive et symbolique, qui célèbre la persévérance et l’unité du peuple marocain.

Un hommage à l’esprit de la Marche Verte

Il y a deux ans, à l’occasion du 48ᵉ anniversaire de la Marche Verte, le trio s’était déjà illustré en traversant la lagune de Dakhla, soit 25 kilomètres à la nage en une seule journée. Une première réussite qui a fait naître l’idée d’un nouveau défi, plus ambitieux encore : accomplir le tour complet de la lagune, soit quatre fois la distance initiale.
Cette nouvelle épreuve s’annonce exigeante. Les trois nageurs devront affronter le vent, les vagues et les courants imprévisibles. Si les conditions météorologiques le permettent, ils tenteront de boucler les 100 kilomètres en quatre jours, comptant sur leur endurance, leur préparation et surtout leur esprit d’équipe.

Aucun d’eux n’est athlète professionnel. Tous trois partagent avant tout une passion pour la natation en eau libre et un profond attachement à leur pays. Pour eux, « La Nage Verte » n’est pas seulement une performance physique, mais un message d’unité et de résilience, en écho à la foi et à la détermination du peuple marocain qui ont marqué la Marche Verte de 1975.

Le public est invité à suivre cette aventure et à célébrer leur arrivée le 6 novembre 2025, jour symbolique du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte.

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Le patrimoine oasien au coeur d’un forum national à Tata https://lnt.ma/le-patrimoine-oasien-au-coeur-dun-forum-national-a-tata/ Fri, 31 Oct 2025 11:57:38 +0000 https://lnt.ma/?p=536786 La troisième édition du Forum national du patrimoine des oasis se tiendra du 7 au 9 novembre dans la commune d’Aqqa Ighan, relevant de la province de Tata. L’événement vise à alimenter la réflexion scientifique et culturelle autour de la préservation et de la valorisation du patrimoine oasien, tout en soulignant son importance dans le […]

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La troisième édition du Forum national du patrimoine des oasis se tiendra du 7 au 9 novembre dans la commune d’Aqqa Ighan, relevant de la province de Tata.

L’événement vise à alimenter la réflexion scientifique et culturelle autour de la préservation et de la valorisation du patrimoine oasien, tout en soulignant son importance dans le développement culturel, social et économique des régions concernées, soulignent les organisateurs.

Organisé par la Fondation Amal pour le développement à Aqqa Ighan, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en collaboration avec la Commission régionale des droits de l’Homme de Souss-Massa et la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Ibn Zohr d’Agadir, ce rendez-vous réunira des chercheurs, des experts, des représentants institutionnels et des acteurs associatifs autour de débats, d’ateliers et d’activités culturelles.

Le programme prévoit des soirées mettant en avant les traditions musicales et chorégraphiques locales, ainsi qu’une séance de dédicaces d’ouvrages consacrés au patrimoine et à la culture oasienne.

Des ateliers éducatifs, animés par des étudiants et des chercheurs, seront également proposés aux écoliers pour les sensibiliser à la préservation du patrimoine. Le forum rendra hommage à des personnalités locales ayant participé à la Marche Verte ou contribué au développement communautaire dans la région.

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Le Royal Palm Marrakech inaugure le Jardin Ocre, un nouvel écrin de nature et d’inspiration https://lnt.ma/le-royal-palm-marrakech-inaugure-le-jardin-ocre-un-nouvel-ecrin-de-nature-et-dinspiration/ Thu, 30 Oct 2025 15:15:07 +0000 https://lnt.ma/?p=536738 Le Royal Palm Marrakech a officiellement inauguré le Jardin Ocre le 23 octobre, offrant aux visiteurs un espace unique mêlant nature, culture et loisirs. Étendu sur cinq hectares, ce jardin se veut une véritable ode à la biodiversité marocaine avec plus de 38 000 plantes et 250 espèces végétales, dont une roseraie de 2 300 […]

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Le Royal Palm Marrakech a officiellement inauguré le Jardin Ocre le 23 octobre, offrant aux visiteurs un espace unique mêlant nature, culture et loisirs. Étendu sur cinq hectares, ce jardin se veut une véritable ode à la biodiversité marocaine avec plus de 38 000 plantes et 250 espèces végétales, dont une roseraie de 2 300 rosiers et un potager biologique de 6 000 m². Un espace pédagogique complète ce lieu, permettant aux visiteurs de découvrir la richesse de la flore et de s’initier au savoir-faire artisanal local.

Le Jardin Ocre propose également une palette d’activités pour toute la famille : mur d’escalade, balades à poney, aires de jeux et fontaine interactive, offrant une expérience sensorielle où nature et innovation se rencontrent. Les visiteurs peuvent également profiter du restaurant Marrakech Fine Food, qui propose une cuisine conviviale dans un cadre soigné.

Infos pratiques : ouverture du mardi au dimanche, de 9h à 18h. Tarifs : Marocains, 80 Dhs (adultes), 40 Dhs (enfants 2-16 ans) ; étrangers, 140 Dhs (adultes), 70 Dhs (enfants 2-16 ans). Gratuit pour les moins de 2 ans.

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La « Grande Fête de la Victoire » célèbre la Marche Verte dans les provinces du Sud https://lnt.ma/la-grande-fete-de-la-victoire-celebre-la-marche-verte-dans-les-provinces-du-sud/ Wed, 29 Oct 2025 11:42:05 +0000 https://lnt.ma/?p=536611 L’animateur et artiste marocain Saïd Pipo entame une nouvelle tournée nationale intitulée « La grande Fête de la Victoire », qui se déroulera dans plusieurs villes des provinces du Sud, notamment Laâyoune, Assa-Zag, Tan-Tan, Smara et Dakhla. Cette tournée s’inscrit dans le cadre des célébrations du cinquantenaire de la Marche Verte et de la visite royale […]

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L’animateur et artiste marocain Saïd Pipo entame une nouvelle tournée nationale intitulée « La grande Fête de la Victoire », qui se déroulera dans plusieurs villes des provinces du Sud, notamment Laâyoune, Assa-Zag, Tan-Tan, Smara et Dakhla.

Cette tournée s’inscrit dans le cadre des célébrations du cinquantenaire de la Marche Verte et de la visite royale dans la région.

Cette sixième édition fait suite à plusieurs précédentes tournées organisées dans différentes villes du Royaume (Mohammedia, Casablanca, Tanger, Marrakech et Agadir) qui avaient connu une forte participation du public.

Placée sous le thème « Un demi-siècle de fidélité à la Marche Verte… Allégeance et loyauté au Trône et à la Patrie », cette initiative met en avant les valeurs de patriotisme, de cohésion nationale et d’attachement au Sahara marocain.

L’événement est organisé avec le soutien du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, ainsi que des autorités locales et sécuritaires des provinces concernées. Il est mené en partenariat avec l’Association Al Marah pour la culture et l’art, l’animateur Saïd Pipo et la société Eventlive.

Destinée à un large public familial, « La grande Fête de la Victoire » propose une programmation mêlant spectacles, activités artistiques et animations éducatives autour des valeurs de citoyenneté et d’unité nationale. L’initiative vise à transmettre aux jeunes générations la mémoire et les idéaux de la Marche Verte, dans un esprit de célébration collective.

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Lait de vie : Hakima Farah fait parler le lait maternel, ce lien universel entre les êtres https://lnt.ma/lait-de-vie-hakima-farah-fait-parler-le-lait-maternel-ce-lien-universel-entre-les-etres/ Tue, 28 Oct 2025 10:47:34 +0000 https://lnt.ma/?p=536560 Dans son nouveau livre « Lait de Vie », Hakima Farah, naturopathe spécialisée en allaitement, donne la parole à un protagoniste inattendu : le lait maternel lui-même. À travers cette approche originale et profondément humaine, l’autrice explore le rôle essentiel du lait maternel, bien au-delà de la simple nutrition, en tant que lien vivant entre le corps, […]

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Dans son nouveau livre « Lait de Vie », Hakima Farah, naturopathe spécialisée en allaitement, donne la parole à un protagoniste inattendu : le lait maternel lui-même.

À travers cette approche originale et profondément humaine, l’autrice explore le rôle essentiel du lait maternel, bien au-delà de la simple nutrition, en tant que lien vivant entre le corps, l’émotion, la culture et la spiritualité.

Dans un récit à la fois poétique et documenté, le lait et l’autrice se relayent en entraînant le lecteur dans un voyage à travers le temps, la science et les traditions. « Lait de Vie » révèle la magie de ce nectar universel, symbole d’amour, de don et de transmission entre les générations.

« En faisant du lait le narrateur de sa propre vie, j’ai voulu réunir la science et le sensible, pour montrer que comprendre le lait, c’est comprendre la vie elle-même » confie Hakima Farah qui, dans un style sensible et éclairé, revisite les connaissances physiologiques, démonte les idées reçues et redonne toute sa noblesse à l’allaitement, ce geste ancestral où s’entrelacent biologie et tendresse, instinct et intelligence du corps.

En s’appuyant sur des témoignages inédits de mères du monde entier et des entretiens exclusifs avec des spécialistes internationaux, cet ouvrage s’adresse aux pères, aux mères, aux professionnels de santé et aux simples curieux. « Lait de Vie » est étayé par un guide pratique d’allaitement ainsi que des recettes de différentes régions du monde.

Publié dans le sillage de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel et de la Campagne Nationale de Promotion de l’Allaitement Maternel initiée par le Ministère de la Santé et la Protection Sociale, le livre s’inscrit dans un moment clé de réflexion collective sur l’allaitement au croisement de la santé publique, des droits, des mœurs, de la culture, de l’écologie, des représentations médiatiques et des tendances technologiques.

La version française de « Lait de Vie » est disponible sur Amazon et sera bientôt distribuée au Maroc avec d’autres versions linguistiques.

LNT

 

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Essaouira : le Festival des Andalousies Atlantiques célèbre ses 20 ans https://lnt.ma/essaouira-le-festival-des-andalousies-atlantiques-celebre-ses-20-ans/ Mon, 27 Oct 2025 10:59:51 +0000 https://lnt.ma/?p=536476 Le Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira célèbrera du 30 octobre au 2 novembre 2025 sa 20ᵉ édition. L’événement proposera une vingtaine de concerts réunissant artistes marocains et internationaux autour du patrimoine musical andalou, judéo-musulman et flamenco. L’ouverture sera consacrée au répertoire d’Abdessadek Chekara, interprété par de jeunes talents issus des écoles musicales de Tétouan, Fès, […]

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Le Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira célèbrera du 30 octobre au 2 novembre 2025 sa 20ᵉ édition. L’événement proposera une vingtaine de concerts réunissant artistes marocains et internationaux autour du patrimoine musical andalou, judéo-musulman et flamenco.

L’ouverture sera consacrée au répertoire d’Abdessadek Chekara, interprété par de jeunes talents issus des écoles musicales de Tétouan, Fès, Tanger, Marrakech, Chefchaouen et Ouazzane, sous la direction du Maestro Mohamed Laroussi.

Parmi les temps forts, un hommage aux grandes voix juives du Maghreb sera dirigé par Maxime Karoutchi et son orchestre, mettant à l’honneur des figures telles que Salim Halali, Samy El Maghribi, Zohra Al Fassia ou Reinette l’Oranaise.

Le festival accueillera également le Ballet Flamenco de l’Andalousie, dirigé par la chorégraphe Patricia Guerrero, pour une représentation de sa création Tierra Bendita.

L’édition se clôturera avec la performance de Raymonde El Bedaouia, figure emblématique du festival.

Comme chaque année, un Forum des Andalousies accompagnera la programmation artistique, autour du thème « L’importance du lieu, l’importance du lien ».

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L’Académie des Arts célèbre sa première promotion à Rabat et Tanger https://lnt.ma/lacademie-des-arts-celebre-sa-premiere-promotion-a-rabat-et-tanger/ Thu, 23 Oct 2025 11:03:03 +0000 https://lnt.ma/?p=536283 La Fondation Al Mada a organisé, à Rabat et Tanger, les cérémonies de clôture de la première promotion du programme Académie des Arts. L’événement marque une nouvelle étape dans le déploiement national de cette initiative d’éducation artistique gratuite, menée en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et les Académies régionales de l’enseignement et de […]

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La Fondation Al Mada a organisé, à Rabat et Tanger, les cérémonies de clôture de la première promotion du programme Académie des Arts. L’événement marque une nouvelle étape dans le déploiement national de cette initiative d’éducation artistique gratuite, menée en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et les Académies régionales de l’enseignement et de la formation de Rabat et Tanger.

Lancée à Casablanca, l’Académie des Arts a étendu ses activités en 2024 à deux nouveaux centres pilotes à Rabat et Tanger. Près de 300 jeunes âgés de 15 à 21 ans, issus de divers milieux sociaux, y ont suivi une formation d’un an combinant arts plastiques, création numérique, masterclasses et sorties culturelles. L’objectif du programme est de favoriser l’accès à la culture et de révéler les talents dans les régions, au-delà des grands centres urbains.

Les cérémonies, tenues les 15 et 17 octobre, ont permis de présenter les travaux réalisés par les lauréats et de leur remettre des certificats de participation. Ces événements ont également mis en avant les résultats obtenus en matière de créativité, de discipline artistique et d’ouverture culturelle.

Face à l’intérêt suscité, la Fondation Al Mada prévoit d’élargir le dispositif à trois nouvelles villes en 2026 : Marrakech, Laâyoune et Sefrou. Cette expansion vise à renforcer l’équilibre territorial et à soutenir l’insertion des jeunes à travers la culture et les métiers artistiques.

Créée en 2009 par la Fondation Attijariwafa bank, l’Académie des Arts a déjà formé plus de 2 000 jeunes. Elle s’inscrit dans la stratégie de la Fondation Al Mada, qui place l’éducation, la culture et la jeunesse au cœur de son action d’intérêt général.

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La Fondation Jardin Majorelle accueille une conférence sur la culture amazighe à Marrakech https://lnt.ma/la-fondation-jardin-majorelle-accueille-une-conference-sur-la-culture-amazighe-a-marrakech/ Thu, 23 Oct 2025 11:02:48 +0000 https://lnt.ma/?p=536301 Le Musée Yves Saint Laurent Marrakech abritera, le jeudi 23 octobre 2025 à 19h, une conférence et une séance de signature autour de l’ouvrage Amazighes. Cycles, motifs, parures de Salima Naji. L’événement est organisé par la Fondation Jardin Majorelle, en partenariat avec le MUCEM, Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille. […]

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Le Musée Yves Saint Laurent Marrakech abritera, le jeudi 23 octobre 2025 à 19h, une conférence et une séance de signature autour de l’ouvrage Amazighes. Cycles, motifs, parures de Salima Naji. L’événement est organisé par la Fondation Jardin Majorelle, en partenariat avec le MUCEM, Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée à Marseille.

L’ouvrage, publié à l’occasion de l’exposition éponyme présentée au MUCEM, explore les symboles, motifs et savoir-faire liés aux cultures amazighes, en mettant en lumière le rôle des femmes dans la création et la transmission artistique.

Présentée du 30 avril au 2 novembre 2025 à Marseille, l’exposition Amazighes. Cycles, motifs, parures réunit plus de 150 œuvres et objets, dont plusieurs issus du musée Pierre Bergé des arts berbères de la Fondation Jardin Majorelle. Ce partenariat entre les deux institutions s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine amazigh et de dialogue culturel entre les rives de la Méditerranée.

La conférence, animée par Salima Naji, architecte et anthropologue, proposera un échange autour de la symbolique, des savoir-faire et du rôle des femmes dans les cultures amazighes. L’accès à l’événement est gratuit, sur réservation à l’adresse : [email protected].

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L’IFM met le cinéma à l’honneur cet automne https://lnt.ma/lifm-met-le-cinema-a-lhonneur-cet-automne/ Wed, 22 Oct 2025 10:51:49 +0000 https://lnt.ma/?p=536200 L’Institut français du Maroc poursuit sa programmation « Plan Large » dans ses dix antennes et cinémas partenaires, mettant à l’honneur jusqu’en décembre des films primés, d’auteurs et des tournées de réalisateurs. Depuis le 17 octobre, le cinéaste Saïd Hamich Benlarbi présente son film « La mer au loin », un récit d’exil entre Marseille et le Maroc, dans plusieurs villes, dont Meknès, […]

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L’Institut français du Maroc poursuit sa programmation « Plan Large » dans ses dix antennes et cinémas partenaires, mettant à l’honneur jusqu’en décembre des films primés, d’auteurs et des tournées de réalisateurs.

Depuis le 17 octobre, le cinéaste Saïd Hamich Benlarbi présente son film « La mer au loin », un récit d’exil entre Marseille et le Maroc, dans plusieurs villes, dont Meknès, Tanger, Rabat et Casablanca.

Le public pourra découvrir également Amélie et la métaphysique des tubes de Maïlys Vallade et Liane-Cho Han (15 octobre–11 novembre), un film d’animation poétique inspiré de l’enfance d’Amélie Nothomb, et Que ma volonté soit faite de Julia Kowalski (28 octobre–4 novembre), un drame aux frontières du fantastique. En novembre, le programme se poursuivra avec Partir un jour d’Amélie Bonnin (29 octobre–6 décembre), Jean Valjean d’Éric Besnard (11 novembre–2 décembre) et Enzo de Robin Campillo (20 novembre–5 décembre), trois films qui explorent les thèmes du retour, de la rédemption et de la quête de liberté.

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Décès de l’acteur Abdelkader Moutaâ à l’âge de 85 ans https://lnt.ma/deces-de-lacteur-abdelkader-moutaa-a-lage-de-85-ans/ Tue, 21 Oct 2025 17:45:06 +0000 https://lnt.ma/?p=536184 L’acteur marocain Abdelkader Moutaâ est décédé, mardi à Casablanca, à l’âge de 85 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. Grâce à ses brillantes performances à la télévision, au théâtre et au cinéma, le défunt a laissé un héritage immense qui a fortement marqué le public marocain. Le regretté artiste fait partie de la première […]

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L’acteur marocain Abdelkader Moutaâ est décédé, mardi à Casablanca, à l’âge de 85 ans, a-t-on appris auprès de sa famille.

Grâce à ses brillantes performances à la télévision, au théâtre et au cinéma, le défunt a laissé un héritage immense qui a fortement marqué le public marocain.

Le regretté artiste fait partie de la première génération d’acteurs, tant au cinéma où il a joué dans le film « Washma » du réalisateur Hamid Bennani (1970), qu’à la télévision où il est associé dans l’esprit de générations de téléspectateurs marocains au nom de Taher Belfriat, un personnage emblématique qu’il a incarné avec brio dans la série « Khamsa w Khmiss » (1987).

Feu Abdelkader Moutaâ a débuté sa longue et remarquable carrière aux côtés de pionniers du théâtre marocain, en rejoignant la troupe de théâtre Maamoura au début des années 1960. Sa voix puissante lui a également ouvert la voie pour intégrer la troupe de la Radiodiffusion et de la Télévision et devenir une figure populaire de la radio nationale.

Le défunt, qui s’est forgé une personnalité artistique singulière grâce à son esprit d’autodidacte, se distinguait par sa présence et son talent alliant comédie et drame.

Parmi les étapes les plus importantes de sa carrière figurent « Washma » et « El Bandiya » (2003), « Jeu avec les loups » (2005) et « Chiens du Douar » (2010) au cinéma, ainsi que « Khamsa w Khmiss » et « Six de Soixante » (1988), « Loups dans le cercle » (1997), « Oulad Ennas » (1999), « Douayer Zmane » (2000), « Un jour pas comme les autres » (2008) et « Larmes des hommes » (2014) à la télévision.

À Dieu nous sommes et à Lui nous revenons.

 

LNT avec Map

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Entretien avec Abdellah Oustad, Directeur des Rencontres de la Photographie : « La Marche verte, un événement fondateur de notre mémoire collective » https://lnt.ma/entretien-avec-abdellah-oustad-directeur-des-rencontres-de-la-photographie-la-marche-verte-un-evenement-fondateur-de-notre-memoire-collective/ Tue, 21 Oct 2025 16:08:03 +0000 https://lnt.ma/?p=536119 Dakhla se prépare à accueillir, du 6 au 9 novembre 2025, la cinquième édition des Rencontres de la Photographie, un événement dédié à l’art visuel et à la mémoire collective. Organisée en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC), cette édition coïncide avec la commémoration du 50e anniversaire de la […]

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Dakhla se prépare à accueillir, du 6 au 9 novembre 2025, la cinquième édition des Rencontres de la Photographie, un événement dédié à l’art visuel et à la mémoire collective. Organisée en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC), cette édition coïncide avec la commémoration du 50e anniversaire de la Marche verte. Pour partager avec nos lecteurs les ambitions de cette édition particulière, M. Abdellah Oustad, Directeur des Rencontres, a accepté de répondre à nos questions. 

La Nouvelle Tribune : Les Rencontres de la Photographie changent de décor cette année en s’installant à Dakhla. Quelles ont été les motivations de ce choix ?

Abdellah Oustad : Nous avons souhaité délocaliser les Rencontres pour la première fois à Dakhla, et ce choix n’est pas anodin. Il s’inscrit dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de la Marche verte, un événement fondateur de notre mémoire collective. Cette date symbolique nous a profondément inspirés et a guidé toute notre programmation. La ville de Dakhla, par sa beauté, sa géographie et son énergie, s’est imposée comme un lieu à la fois emblématique et porteur de sens. C’est un espace ouvert, propice au partage avec les habitants et les visiteurs, autour d’un moment fort de l’histoire nationale.

Ce changement de lieu coïncide donc avec la commémoration du cinquantenaire de la Marche verte. Comment avez-vous articulé cette dimension historique à la démarche artistique du festival ?

Nous avons conçu cette édition comme un dialogue entre l’art et la mémoire. L’exposition centrale, intitulée « 50 ans de la Marche verte », rassemble des images d’archives et des créations contemporaines. À travers la photographie, nous cherchons à interroger le passé, à fixer le temps et à transmettre les valeurs de solidarité et d’unité qui ont marqué cet événement. L’art devient ici un vecteur de mémoire, un moyen de relier les générations et de raconter autrement une page essentielle de notre histoire.

Quelle est la genèse de l’exposition principale et comment avez-vous sélectionné les artistes ?
Nous avons lancé un appel à projets intitulé « Croisée Traversée », ouvert à l’international. Il faisait référence à la Marche verte en tant que métaphore du cheminement, de la transmission et de l’identité. Nous avons reçu plus de 600 candidatures d’artistes du monde entier. Une dizaine d’entre eux ont été sélectionnés, ainsi qu’une vingtaine de finalistes. Leurs œuvres questionnent à la fois la mémoire collective et la création contemporaine, en liant le vécu personnel à l’histoire nationale. C’est cette traversée des regards que nous souhaitons offrir au public.

Vous avez également initié un appel public à la collecte de photographies originales de 1975. Comment cette démarche participative a-t-elle été accueillie ?
Cet appel a rencontré un véritable écho. Nous avons reçu une centaine de photographies, provenant de marcheurs, de familles, de témoins de l’époque, au Maroc et au sein de la diaspora. Il y avait une fierté palpable à partager ces souvenirs, à transmettre une parcelle de cette mémoire collective. Nous avons aussi pu collaborer avec des institutions comme l’Agence France-Presse et les Forces Armées Royales, qui nous ont confié des images inédites sur la logistique et l’organisation de la Marche. L’ensemble de ces documents fera l’objet d’un traitement visuel et scénographique spécifique pour les présenter dans les meilleures conditions au public.

Comment ces images d’archives dialoguent-elles avec les créations contemporaines ?
L’idée est de créer une conversation entre le passé et le présent. Les artistes contemporains ont réinterprété ces symboles, en les confrontant à leurs propres vécus et à des questionnements actuels sur l’identité et la mémoire. Une table ronde réunira historiens, photographes et journalistes pour interroger la manière dont l’image fixe le temps, conserve les émotions et éclaire notre rapport à l’histoire. Car au-delà de la commémoration, il s’agit aussi de réfléchir à ce que nous voulons transmettre aux générations futures.

Depuis 2016, les Rencontres se sont données pour mission de révéler les jeunes talents. Quelles actions leur sont dédiées cette année ?
La jeune création est au cœur de notre démarche. Nous proposons des ateliers, des lectures de portfolios et des projections, qui constituent une véritable plateforme de formation et de dialogue. Les jeunes photographes bénéficient ainsi d’un accompagnement par des experts, d’une visibilité accrue et d’un réseau professionnel. Beaucoup d’entre eux, après leur participation aux Rencontres, ont intégré d’autres festivals internationaux comme ceux d’Arles ou de Paris. Nous en sommes très fiers, car cela montre que la scène marocaine trouve désormais sa place sur la carte mondiale de la photographie. Nous défendons la photographie marocaine non seulement comme art, mais aussi comme métier, avec ses exigences techniques, esthétiques et éthiques. C’est cette vision que nous portons depuis la création du festival.

Le festival insiste sur l’implication de la population locale. Comment cette dimension s’exprime-t-elle à Dakhla ?
Rien ne peut être construit sans les habitants. Nous avons souhaité impliquer la jeunesse et le tissu éducatif local à travers des ateliers dans les écoles, collèges et lycées. Ces activités visent à sensibiliser les jeunes à l’image et à la mémoire, tout en leur donnant les outils pour s’exprimer. Notre objectif n’est pas de multiplier les événements, mais de créer du lien, de susciter une appropriation par les habitants. La culture doit être un ciment du développement local, au même titre que l’économie ou le social.

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

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« Lorsque le pinceau parle plusieurs langues » : une exposition collective à la Médiathèque Hassan II https://lnt.ma/lorsque-le-pinceau-parle-plusieurs-langues-une-exposition-collective-a-la-mediatheque-hassan-ii/ Tue, 21 Oct 2025 12:38:43 +0000 https://lnt.ma/?p=536024 L’exposition collective « Lorsque le pinceau parle plusieurs langues », actuellement présentée à la Médiathèque de la Mosquée Hassan II à Casablanca du 16 au 30 octobre, réunit un ensemble d’artistes marocains et internationaux autour d’une même passion : le langage universel de l’art. À travers cette initiative, les artistes Bouchra Zerrouq, Kaoutar Boushari, Ahmed Elyafi, Mehdi Marjani, Kenza Zerrouq, […]

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L’exposition collective « Lorsque le pinceau parle plusieurs langues », actuellement présentée à la Médiathèque de la Mosquée Hassan II à Casablanca du 16 au 30 octobre, réunit un ensemble d’artistes marocains et internationaux autour d’une même passion : le langage universel de l’art.

À travers cette initiative, les artistes Bouchra Zerrouq, Kaoutar Boushari, Ahmed Elyafi, Mehdi Marjani, Kenza Zerrouq, Houda Echcharif, Houda Belkari, Fatima Zahra Farhat, Wafaa Rouah, Rajaa Benyaich, Chaimaa Fadli, Hiba Farhat, Liza Martinsky et Samir Osman explorent la diversité des styles et des émotions, traduisant la richesse des sensibilités contemporaines et la pluralité des regards portés sur le monde actuel.

L’inauguration, organisée jeudi dernier, a donné lieu à de riches échanges entre les artistes et le public, venus découvrir des oeuvres aux univers variés et aux expressions multiples.

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Les Rencontres de la Photographie à Dakhla dévoilent leur programmation https://lnt.ma/les-rencontres-de-la-photographie-a-dakhla-devoilent-leur-programmation/ Tue, 21 Oct 2025 12:18:26 +0000 https://lnt.ma/?p=536027 Dakhla se prépare à accueillir, du 6 au 9 novembre 2025, la cinquième édition des Rencontres de la Photographie, un événement dédié à l’art visuel et à la mémoire collective. Organisée en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC), cette édition coïncide avec la commémoration du 50e anniversaire de la […]

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Dakhla se prépare à accueillir, du 6 au 9 novembre 2025, la cinquième édition des Rencontres de la Photographie, un événement dédié à l’art visuel et à la mémoire collective. Organisée en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC), cette édition coïncide avec la commémoration du 50e anniversaire de la Marche verte.

Les activités débuteront dès le 1er novembre avec les Ateliers de l’Image, menés en collaboration avec l’Université Ibnou Zohr (ENCG Dakhla). Ces ateliers impliqueront plusieurs établissements scolaires de la région afin de sensibiliser les jeunes à la photographie et à son rôle dans la transmission du patrimoine visuel.

L’ouverture officielle se tiendra le 6 novembre au Palais des Congrès de Dakhla. Elle sera marquée par une table ronde intitulée « Le rôle de la photographie dans la construction de la mémoire collective », réunissant photographes, chercheurs et acteurs culturels. Le programme prévoit également des conférences et projections axées sur la biodiversité saharienne et la préservation de l’environnement, notamment autour du Parc naturel Khnifiss, site emblématique du sud marocain.

Le 8 novembre, la cérémonie de clôture sera marquée par la remise du Prix de la Paix : Les Talents Marocains, récompensant les œuvres photographiques qui se distinguent par leur message artistique et humaniste.

Au-delà des dates officielles, les expositions se poursuivront jusqu’au 30 décembre 2025 dans plusieurs espaces de la ville, dont la Maison de la Culture, le Palais des Congrès et l’ENCG Dakhla, ainsi que dans différents lieux publics. Ces installations feront de Dakhla une galerie à ciel ouvert, accessible à tous les visiteurs.

En mettant la photographie au cœur du dialogue culturel et environnemental, les Rencontres de Dakhla confirment leur rôle de plateforme de réflexion et d’échange autour de l’image, de la mémoire et du territoire.

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Bensaid mise sur la synergie gaming-cinéma pour booster l’emploi des jeunes https://lnt.ma/bensaid-mise-sur-la-synergie-gaming-cinema-pour-booster-lemploi-des-jeunes/ Tue, 21 Oct 2025 08:51:39 +0000 https://lnt.ma/?p=536045 L’intégration des industries du gaming et du cinéma constitue un levier à même de stimuler l’emploi des jeunes et de renforcer les industries culturelles nationales, a souligné, lundi à Tanger, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid. Dans une déclaration à la presse à l’occasion de sa […]

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L’intégration des industries du gaming et du cinéma constitue un levier à même de stimuler l’emploi des jeunes et de renforcer les industries culturelles nationales, a souligné, lundi à Tanger, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid.

Dans une déclaration à la presse à l’occasion de sa visite à une exposition d’entreprises opérant dans le secteur des jeux électroniques, organisée dans le cadre du 25e Festival national du film, M. Bensaid a expliqué que les industries cinématographiques du monde entier s’appuient de plus en plus sur les technologies de l’intelligence artificielle, notamment en matière d’effets visuels et de production virtuelle, contribuant ainsi à améliorer la qualité du produit cinématographique.

Cette évolution technologique, a-t-il relevé, ouvre de nouveaux horizons aux créateurs et aux entreprises marocaines opérant dans le secteur, leur permettant de bénéficier d’expériences internationales tout en développant leurs capacités techniques et créatives afin de suivre le rythme des transformations impactant le secteur culturel au niveau mondial.

Le ministre a, en outre, indiqué que les entreprises marocaines actives dans le secteur du gaming ont su développer des solutions innovantes qui contribuent au développement de l’industrie cinématographique nationale, faisant de cette intégration un catalyseur de croissance et d’innovation.

Dans ce sens, il a rappelé que ce lien entre les deux industries s’inscrit dans une vision globale visant à faire de la culture et de l’innovation des leviers de développement économique et créatif, à créer davantage d’opportunités d’emploi pour les jeunes et à renforcer le positionnement du Maroc en tant qu’acteur de premier plan dans les industries culturelles et numériques.

L’espace dédié à l’industrie du gaming, situé au cœur du Palais des Arts et de la Culture de Tanger, accueille 12 entreprises marocaines spécialisées dans les effets visuels, les techniques d’animation (2D et 3D) et la production de courts métrages. Depuis le premier jour du Festival, cet espace suscite un vif intérêt de la part des acteurs de l’industrie cinématographique.

 

LNT avec Map

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Marrakech Folklore Days : la cité ocre célèbre la diversité culturelle https://lnt.ma/marrakech-folklore-days-la-cite-ocre-celebre-la-diversite-culturelle/ Mon, 20 Oct 2025 14:09:03 +0000 https://lnt.ma/?p=535988 Pour la troisième année consécutive, M Avenue abritera, du 23 au 27 octobre, le Marrakech Folklore Days Festival, un événement artistique et festif désormais bien ancré dans le calendrier culturel de la ville ocre. Cette édition réunira plusieurs centaines de participants issus des cinq continents, faisant de M Avenue un lieu de rencontre entre différentes […]

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Pour la troisième année consécutive, M Avenue abritera, du 23 au 27 octobre, le Marrakech Folklore Days Festival, un événement artistique et festif désormais bien ancré dans le calendrier culturel de la ville ocre.

Cette édition réunira plusieurs centaines de participants issus des cinq continents, faisant de M Avenue un lieu de rencontre entre différentes cultures. À travers musiques, danses et chants, le festival mettra en lumière la richesse des patrimoines immatériels et la pluralité des expressions artistiques.

Le programme comprendra deux grandes parades ouvertes au public qui animeront l’avenue dans une ambiance conviviale, ainsi que des spectacles variés chaque soir, mêlant chorégraphies, musiques et traditions revisitées.

L’ensemble offrira une immersion dans la diversité culturelle mondiale à travers une série de représentations visuelles et sonores. « En accueillant le Marrakech Folklore Days pour la troisième fois, M Avenue confirme son rôle d’acteur majeur du rayonnement culturel et artistique de Marrakech, tout en offrant aux habitants comme aux visiteurs un espace où se rencontrent tradition et modernité », soulignent les organisateurs.

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Fès : Une 17ᵉ édition du Festival de la Culture Soufie sous le signe de la poésie et de la spiritualité https://lnt.ma/fes-une-17%e1%b5%89-edition-du-festival-de-la-culture-soufie-sous-le-signe-de-la-poesie-et-de-la-spiritualite/ Mon, 20 Oct 2025 11:05:06 +0000 https://lnt.ma/?p=535985 La 17ᵉ édition du Festival de Fès de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde a été inaugurée samedi en fin d’après-midi sous le thème « Vivre poétiquement, art et spiritualité ». Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, cette manifestation entend réaffirmer la vocation de Fès comme capitale du dialogue spirituel […]

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La 17ᵉ édition du Festival de Fès de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde a été inaugurée samedi en fin d’après-midi sous le thème « Vivre poétiquement, art et spiritualité ». Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, cette manifestation entend réaffirmer la vocation de Fès comme capitale du dialogue spirituel et de la sagesse universelle.

Ouvrant la cérémonie, le président du festival, Faouzi Skali, a souligné que cette rencontre, « à la fois profondément marocaine et universelle », ambitionne de faire émerger depuis Fès « une âme poétique et spirituelle qui traverse les cultures et les civilisations ». Il a rappelé que dans un monde traversé par des crises de sens, ce festival se veut « un espace expérimental où l’immersion poétique et spirituelle devient possible ».

Le chercheur a également mis l’accent sur le rôle du soufisme marocain et de ses ṭuruq, véritables « écoles du cheminement de l’âme », dont les chants et les danses incarnent « une culture spirituelle vivante où la musique devient prière en mouvement et lieu de communion ».

Le ton musical de cette édition a été donné par le duo Enris Qinami (Albanie) et Senny Camara (Sénégal), qui ont mêlé poésie soufie, influences méditerranéennes et sonorités d’Asie centrale dans une prestation saluée par le public marocain et étranger. La soirée s’est poursuivie par une conférence inaugurale de l’écrivain américain Michael Barry, intitulée « Trois mystiques dans le miroir de l’âme : Al-Ghazali, Nizami et Rumi ». Il y a exploré les liens entre pensée, poésie et spiritualité, en soulignant que le cœur humain demeure « le miroir dans lequel se réfléchit la lumière divine ».

Dans une déclaration à la MAP, Michael Barry a salué le rôle du festival comme « un phare spirituel pour la planète », relevant que, face aux divisions et aux conflits actuels, Fès « demeure un haut lieu du dialogue entre religions et cultures, à la fois humaniste et mystique ».

Organisée par l’Association du Festival de Fès de la Culture Soufie, cette 17ᵉ édition invite le public à redécouvrir la richesse intellectuelle, artistique et spirituelle du soufisme marocain, tout en créant un espace d’échanges entre traditions du monde. Le programme mêle concerts, rituels, conférences et rencontres poétiques dans les sites emblématiques de la médina.

La soirée d’ouverture, tenue à Bab Makina, a été marquée par le concert « Présence – Hadra », porté par Noureddine Tahiri et Curro Piñana. Ce dialogue entre flamenco mystique, musique arabo-andalouse et poésie soufie, inspiré des vers d’Ibn Arabi, a offert au public un moment de communion entre les héritages marocain et espagnol. L’artiste Nouhaila El Kalai, jeune voix marocaine, a également conquis l’assistance par sa sensibilité et la pureté de son timbre.

Dans une déclaration à la presse, Curro Piñana a salué « un rendez-vous unique qui promeut le dialogue interculturel et la fraternité des civilisations », tandis que Nouhaila El Kalai s’est dite « honorée de représenter la jeunesse marocaine dans un festival qui met en valeur notre patrimoine spirituel tout en l’ouvrant au monde ».

Le programme se poursuivra jusqu’au 25 octobre, avec une série de concerts dédiés aux grandes traditions soufies : Qawwali indien avec Anwar Sabri (19 octobre), Tariqa Qadiriya (20 octobre), Tariqa Charaqawiya (21 octobre), hommage aux maîtres andalous avec Mohammed Briouel et Marouane Hajji (22 octobre), et Tariqa Sqaliya (23 octobre). Le Parc Jnan Sbil accueillera également le concert « Cappella de Ministreres » avec Françoise Atlan et Carles Magraner, ainsi qu’une performance dédiée à Niccolò Paganini sous la direction de Federico Guglielmo.

La clôture, prévue le 25 octobre, proposera une création originale intitulée « La passion d’El Harraq », hommage au grand poète mystique marocain. Entre poésie, musique et spiritualité, le Festival de Fès veut confirmer encore sa vocation : faire dialoguer les arts et les sagesses du monde dans la capitale spirituelle du Royaume.

LNT

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Jalil Tijani lance sa tournée 2025 avec son nouveau spectacle « Habitus » https://lnt.ma/jalil-tijani-lance-sa-tournee-2025-avec-son-nouveau-spectacle-habitus/ Fri, 17 Oct 2025 14:51:38 +0000 https://lnt.ma/?p=535925 L’humoriste marocain Jalil Tijani entame une nouvelle tournée nationale et internationale avec son spectacle inédit intitulé « Habitus ». Après le succès de « Jeux de Société », joué à guichets fermés au Maroc et en Europe, l’artiste revient avec un spectacle qui aborde, sur un ton humoristique, les réflexes, habitudes et conditionnements qui façonnent […]

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L’humoriste marocain Jalil Tijani entame une nouvelle tournée nationale et internationale avec son spectacle inédit intitulé « Habitus ». Après le succès de « Jeux de Société », joué à guichets fermés au Maroc et en Europe, l’artiste revient avec un spectacle qui aborde, sur un ton humoristique, les réflexes, habitudes et conditionnements qui façonnent les comportements du quotidien.

À travers ce nouveau one-man-show, Tijani propose une observation de la société contemporaine, mêlant personnages, anecdotes et scènes inspirées de la vie ordinaire. Le spectacle s’inscrit dans la continuité de son travail, marqué par un humour d’observation et une approche critique de la société marocaine.

La tournée « Habitus » débutera à l’Institut français de Rabat les 23, 24, 30 et 31 octobre 2025, avant de se poursuivre au Studio des Arts Vivants de Casablanca les 19, 28 novembre et 4 et 10 décembre, et au Théâtre Bahnini de Rabat les 26 novembre et 12 décembre 2025.

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L’Association Marocaine de la Musique inaugure sa saison culturelle 2025-2026 https://lnt.ma/lassociation-marocaine-de-la-musique-inaugure-sa-saison-culturelle-2025-2026/ Thu, 16 Oct 2025 12:03:38 +0000 https://lnt.ma/?p=535811 L’Association Marocaine de la Musique (The Moroccan Association of Music – M.A.M) ouvre sa saison culturelle 2025-2026 par un concert placé sous le thème : « Voyages spirituels et poétiques au cœur de la musique marocaine ». L’événement inaugural aura lieu le samedi 25 octobre 2025, au Palais du Méchouar à Casablanca, sous l’égide du […]

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L’Association Marocaine de la Musique (The Moroccan Association of Music – M.A.M) ouvre sa saison culturelle 2025-2026 par un concert placé sous le thème : « Voyages spirituels et poétiques au cœur de la musique marocaine ».

L’événement inaugural aura lieu le samedi 25 octobre 2025, au Palais du Méchouar à Casablanca, sous l’égide du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, avec le soutien de la Loterie Nationale et des Eaux Minérales d’Oulmès.

Ce concert mettra en lumière le patrimoine musical marocain, à travers la voix de la chanteuse et chercheuse Majda El Yahyaoui, accompagnée de l’Orchestre Al Assala de Meknès, dirigé par Si Mohamed El Ouarti et Rachid Lahkim. Le programme inclura des pièces de musique andalouse, de Melhoun, ainsi que des chants et rythmes Aissawa, offrant un panorama des traditions spirituelles et poétiques du Maroc.

Depuis sa fondation, la M.A.M œuvre à la préservation et à la promotion du patrimoine musical marocain, à travers des initiatives culturelles qui célèbrent son authenticité et sa diversité. À travers ses activités, l’association contribue à dynamiser la scène musicale casablancaise et à faire connaître la musique marocaine à un public plus large, au Maroc comme à l’étranger.

Selon la Société de Gestion de la Loterie Nationale (SGLN), « la Loterie Nationale consacre l’intégralité de ses revenus à des actions sociales et solidaires, soutenant ainsi la promotion de la culture et le développement socio-économique du pays ».

« En lançant cette nouvelle saison culturelle, nous réaffirmons notre engagement envers la préservation et la célébration du patrimoine musical marocain. Notre objectif est de faire rayonner la richesse de notre musique traditionnelle sur la scène nationale et internationale à travers des expériences artistiques qui reflètent la grandeur et l’unicité de la culture marocaine », souligne Fatima Mabchour, présidente fondatrice de la M.A.M.

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N.A.M.E. : un nouveau format d’événements culturels lancé à Rabat https://lnt.ma/n-a-m-e-un-nouveau-format-devenements-culturels-lance-a-rabat/ Wed, 15 Oct 2025 13:53:28 +0000 https://lnt.ma/?p=535732 Un nouveau concept d’événements hybrides fait son apparition à Rabat avec N.A.M.E. (Nezha & Amina), un label créatif fondé par Nezha Bernoussi et Amina Idrissi-Kaitouni. La première édition se tiendra le 18 octobre 2025 au Rabat Marriott, marquant le début d’une série d’expériences culturelles où se croisent musique, art, mode et expression collective. Pensé comme […]

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Un nouveau concept d’événements hybrides fait son apparition à Rabat avec N.A.M.E. (Nezha & Amina), un label créatif fondé par Nezha Bernoussi et Amina Idrissi-Kaitouni. La première édition se tiendra le 18 octobre 2025 au Rabat Marriott, marquant le début d’une série d’expériences culturelles où se croisent musique, art, mode et expression collective.

Pensé comme un format expérimental et immersif, N.A.M.E. se définit comme un espace de rencontre entre disciplines artistiques et énergies créatives. Pour ce premier chapitre, les fondatrices ont choisi Rabat, « ville-monde et carrefour de résonances culturelles », pour accueillir un événement centré sur un moment symbolique : le coucher du soleil. Ce passage du jour à la nuit deviendra le fil conducteur d’une expérience sensorielle rythmée par la musique et la mise en scène visuelle.

L’ambition du projet est claire : transformer la fête en une expérience culturelle fédératrice. La démarche repose sur trois axes majeurs : le caractère inclusif, en créant un pont entre univers sociaux et artistiques ; la transmission, en donnant de la visibilité à des talents émergents ; et la puissance féminine, incarnée par les deux fondatrices, qui souhaitent mettre en avant une énergie créative à la fois moderne et enracinée.

« Chaque édition sera pensée comme une célébration du passage, du jour vers la nuit, de l’intime vers le collectif », indiquent les organisatrices. À travers cette approche, N.A.M.E. vise à stimuler les synergies entre artistes, marques, institutions culturelles et publics, tout en favorisant la reconnaissance des créateurs marocains sur la scène internationale.

Le premier événement rassemblera plusieurs artistes, dont NOZWAN et NATHABES, pour une performance musicale programmée de 19h à 1h du matin. Il s’appuiera sur des partenariats institutionnels et médiatiques tels que Hit Radio, Ticket.ma, We Love Buzz, Morocco World News, Nighty Mag et Plurielle, ainsi que sur des marques locales comme Collagen Café Morocco, Nadari, Tricky Tarboosh et LM Artist.

Le projet est porté par deux professionnelles issues du monde de la communication et du luxe. Nezha Bernoussi, diplômée de l’IE Business School, a travaillé chez Sotheby’s avant de cofonder Moderately Nice Studio, une agence de marketing créatif. Amina Idrissi-Kaitouni, fondatrice de Æ Agency, est active entre Paris, Los Angeles et Rabat, où elle développe des projets à la croisée de la musique, du design et du branding culturel. Ensemble, elles entendent inscrire N.A.M.E. dans une dynamique internationale tout en valorisant la création marocaine.

LNT

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AFRI’CAN by Galerie H : le design marocain au cœur du dialogue créatif avec l’Afrique https://lnt.ma/african-by-galerie-h-le-design-marocain-au-coeur-du-dialogue-creatif-avec-lafrique/ Tue, 14 Oct 2025 10:53:56 +0000 https://lnt.ma/?p=535671 La Galerie H, espace créé en 2015 par le Groupe Holmarcom pour promouvoir le design marocain, présente à l’approche de la CAN 2025 l’exposition AFRI’CAN, une rencontre entre créativité marocaine et vibrations africaines. Pour sa neuvième édition, la galerie propose une immersion dans un univers où le design se fait langage commun entre les cultures […]

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La Galerie H, espace créé en 2015 par le Groupe Holmarcom pour promouvoir le design marocain, présente à l’approche de la CAN 2025 l’exposition AFRI’CAN, une rencontre entre créativité marocaine et vibrations africaines. Pour sa neuvième édition, la galerie propose une immersion dans un univers où le design se fait langage commun entre les cultures du continent.

« Cette exposition illustre notre attachement à une Afrique plurielle et ambitieuse, et met en lumière un design marocain nourri de ses racines africaines pour ouvrir de nouveaux horizons. À travers notre mécénat, nous réaffirmons notre volonté de soutenir les créateurs, de valoriser leurs talents et d’inspirer l’avenir », a déclaré Kenza Bensalah, administratrice du Groupe Holmarcom, lors du point de presse inaugural.

Le concept de cette édition met l’accent sur les résonances culturelles du continent et sur la capacité du design à traduire un mouvement collectif. « Cette année, nous avons choisi une thématique africaine pour interroger les liens entre le Maroc et le reste du continent et montrer comment le design marocain peut être force de proposition », a précisé la commissaire de l’exposition.

La scénographie, signée Yassine Hmichane, propose un parcours sensoriel où matières, formes et récits se répondent. Trois jeunes designers marocains, Kamil Hajji, Houria Afoufou et Marya Belkhou, y dévoilent leurs créations autour d’un même fil conducteur : celui d’une Afrique vivante, en mouvement et tournée vers l’avenir. Chacun d’eux y apporte une écriture singulière qui s’accorde aux autres sans s’y confondre, pour composer un récit collectif autour des savoir-faire marocains et des circulations contemporaines du continent.

Architecte, designer et chercheur, Kamil Hajji situe sa démarche à la jointure des matériaux et des cultures. « La question du dialogue entre les cultures, du lien entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne, est centrale dans mon travail », dit-il. « J’ai essayé de créer un langage commun à partir des savoir-faire, en réinterprétant le tressage — notamment le tissu kente — à travers le zellige. » Sa série mêle zellige, bois de noyer et métal, dans une écriture épurée : « Je travaille de façon sobre et minimaliste pour laisser la matière s’exprimer », précise-t-il. « Cette collection explore comment ces matériaux dialoguent au-delà de leurs codes, révélant les échanges et les tensions fécondes qui façonnent l’Afrique contemporaine. »

Houria Afoufou ancre sa création dans une mémoire artisanale vécue. « Je suis marocaine, originaire de Doukkala. J’ai grandi avec des maîtres artisans — mon père était potier-plâtrier, ma mère tisseuse », raconte-t-elle. Elle revendique une esthétique qu’elle nomme Pop Amazigh/Pop Berbère : « Avec notre histoire, nos matières et nos mains, il se passe des choses inimitables. Le design peut remettre en lumière ce qui a parfois été oublié. » L’artiste insiste sur la dimension collective : « Pourquoi ne pas travailler avec une autre “équipe de foot” ? La mienne, c’est l’équipe des artisans. On joue ensemble le match d’un renouveau où chaque œuvre a une histoire. » Elle en fait aussi un message adressé aux jeunes : « Ce n’est pas grave de ne pas avoir de diplôme. Va voir les ateliers, apprends, propose un petit objet. Petit à petit, il peut se passer des choses. »

Formée à l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan, Marya Belkhou déplace l’illustration du papier vers l’espace. « J’ai relié design et illustration pour donner des créations uniques », explique-t-elle. Sa collection Sous les rêves du baobab rend hommage aux femmes africaines et marocaines : « Le baobab symbolise force et sagesse. Mes créations deviennent des supports de transmission où l’illustration dialogue avec le mobilier et les objets du quotidien. » L’inspiration est intime : « Ma grand-mère, une femme forte, m’a transmis cette énergie. Il y a des histoires de femmes qu’il faut montrer — pas seulement sur papier — mais aussi à travers le design. »

Les trois univers, bien que distincts, partagent une même recherche : traduire la vitalité du design africain et marocain à travers une grammaire visuelle commune. Dans une approche sobre et équilibrée, les œuvres interrogent la relation entre tradition et modernité, mémoire et innovation. Pour Yassine Hmichane, « la scénographie devait trouver un équilibre entre ces trois énergies. C’est un défi de présenter trois univers si forts tout en conservant une cohérence d’ensemble ».

AFRI’CAN se présente ainsi comme un espace d’échange et de circulation où le design devient un vecteur de dialogue entre les cultures. En intégrant les matériaux, les gestes et les récits, l’exposition traduit la volonté d’un renouveau collectif du design marocain à l’échelle du continent.

Ouverte au public à Casablanca à partir du 21 octobre 2025, l’exposition s’accompagne d’événements et de rencontres avec les créateurs afin de nourrir la réflexion sur les mutations du design au Maroc et en Afrique.

Selim Benabdelkhalek

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