Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire d’Oujda, ont procédé, lundi, à l’arrestation de trois ressortissants du Mali et de la Guinée, résidant de manière illégale au Maroc, pour leur lien présumé avec un réseau criminel actif dans l’enlèvement, le chantage et le trafic d’êtres humains.
Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que, selon les premiers éléments de l’enquête, les services de sûreté ont reçu, lundi après-midi, un avis d’un ressortissant tchadien affirmant qu’il était séquestré dans un appartement situé au quartier Al-Qods à Oujda avant qu’il ne parvienne à s’en échapper.
Les services de sûreté ont, par la suite, ouvert une enquête immédiate et minutieuse qui a permis la libération de cinq ressortissants de différentes nationalités de l’Afrique subsaharienne qui étaient séquestrés par les membres de ce réseau criminel depuis vendredi dernier, ajoute la même source.
Les investigations ont également permis d’interpeler trois suspects et la saisie en leur possession d’un ordinateur portable, de 26 passeports émis par des pays africains et des reçus documentant les opérations de transfert d’argent relatives au chantage, précise la DGSN, faisant savoir que les mis en cause séquestraient les candidats à l’immigration clandestine et réclamaient des rançons par téléphone aux familles des victimes pour procéder à leur libération.
Les prévenus ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent et ce pour élucider les tenants et les aboutissants de cette affaire.
LNT avec Map