La Banque africaine de développement (BAD) a mobilisé plus de 1,7 milliard d’euros depuis 1987 pour le financement de 15 opérations d’infrastructures de transports au Maroc.
Pour accompagner la stratégie du Maroc dans le secteur du transport, la BAD finance plusieurs projets que le Royaume a entrepris, au cours des dernières décennies, à travers un ambitieux programme de réformes institutionnelles, d’amélioration des services et de modernisation des infrastructures de transport (routier, ferroviaire, aérien et portuaire).
L’objectif, plus global, est d’améliorer la compétitivité logistique du Royaume pour en faire un hub régional.
En matière de projet d’investissement, la première intervention de la BAD a consisté en l’octroi, en octobre 1987, d’un prêt destiné au financement du Programme Sectoriel des Transports (PST), selon un document de la Banque distribué lors d’une visite de projets, à Marrakech, financés par la BAD.
Ce programme a concerné les 3 modes de transports (terrestre, aérien et maritime) et avait pour objectif la mise à niveau et le renforcement du secteur, précise le document.
Outre la construction des infrastructures, il a également porté sur le soutien à des réformes institutionnelles ayant pour dessein de promouvoir la libéralisation, l’accroissement de la compétitivité, la professionnalisation et la suppression des monopoles.
En matière de développement aéroportuaire, la deuxième intervention de la BAD contribue à l’amélioration des infrastructures aéroportuaires et au renforcement de la sécurité de la navigation aérienne au Maroc.
Actuellement en cours d’exécution, le troisième projet aéroportuaire permet d’augmenter les capacités opérationnelles aéroportuaires par la mise à niveau des infrastructures, l’extension du système de navigation aérienne et le renforcement des installations de sûreté au sol. Il concerne, principalement, les aéroports de Fès, Agadir, Marrakech et Oujda.
S’agissant du secteur ferroviaire, le projet d’augmentation de la capacité de l’axe ferroviaire Tanger-Marrakech, permet de répondre aux besoins des trafics marchandises et voyageurs sur l’axe ferroviaire Tanger- Marrakech, fait savoir la BAD.
Il porte notamment sur le triplement (99 km) et le dédoublement partiel de voies sur les tronçons Kenitra-Casablanca et Settat-Marrakech respectivement.
Pour ce qui est du renforcement des capacités ferroviaires sur l’axe Casablanca-Marrakech, plus de 10.000 m2 de gares ont été construites, 141 km de voie ferrée équipés et 5.000 m2 d’ateliers de réparation du matériel roulant construits.
Pour ce qui est du volet routier, la BAD est intervenue, en 1994, principalement à travers le troisième projet routier et l’aménagement de l’autoroute Marrakech-Agadir en 2006, dont la réalisation a été menée à la double initiative du Maroc et de la Banque.
Dans ce cadre, la deuxième phase du programme national de routes rurales (PNRR), actuellement en cours d’achèvement, ambitionne de renforcer la capacité et la sécurisation des infrastructures de transport en milieu rural portant sur la réalisation de 15.560 km de linéaire, dont 63% de routes revêtues et 37% de pistes et pour lequel la BAD finance la construction de 482 km de routes revêtues et l’aménagement de 320 km de pistes.
LNT avec Map