L’opération de correction des examens du baccalauréat, au titre de l’année scolaire 2016-2017, a débuté, samedi à Rabat, au lycée les Orangers, ainsi que la saisie des notes directement au système « Massar », une opération qui se poursuivra jusqu’au 18 juin.
Selon des statistiques du Centre régional des examens relevant de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF), le nombre de copies des candidats de la région a atteint 460.038, alors que celui des enseignants chargés de la correction a atteint 4.000, répartis sur 46 centres. Le nombre de coordinateurs pour l’opération de correction avoisine 150, celui des cadres en charge du support technique de la saisie des notes 170, tandis que les personnes chargées de la gestion des enveloppes de correction du centre régional des examens au centre de correction s’élèvent à 40.
Dans ce sens, le directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Aderdour, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, que cette opération vise à assurer les conditions éducatives appropriées pour l’opération de correction, notant que la nouveauté de cette année consiste à charger le correcteur de retenir et d’insérer les notes des élèves sur le site « Massar », avec pour objectif de consacrer le principe de transparence.
Cette opération, supervisée par des inspecteurs et encadrants, nécessite la mobilisation d’importantes ressources humaines et logistiques, notamment pour ce qui est des correcteurs peu initiés aux techniques de l’usage de l’ordinateur, a-t-il ajouté.
De son côté, Tarik Berhal, responsable à l’AREF, a affirmé que l’insertion des notes dans le système « Massar » accorde suffisamment de temps à la correction, relevant que les enseignants ne perdent plus de temps comme c’était le cas auparavant.
LNT avec MAP