LNT, auteur/autrice sur La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/author/zy/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Fri, 07 Nov 2025 12:52:45 +0000 fr-FR hourly 1 À la mémoire de feu Hadj Abdellah Nafakh Lazraq https://lnt.ma/a-la-memoire-de-feu-hadj-abdellah-nafakh-lazraq/ Fri, 07 Nov 2025 12:52:45 +0000 https://lnt.ma/?p=537249 « La famille de feu Hadj Abdellah Nafakh Lazraq, décédé le 1er novembre 2025, tient à exprimer sa profonde gratitude à toutes celles et ceux qui ont témoigné de leur affection, de leur soutien et de leur compassion à l’occasion de cette douloureuse épreuve. Leurs présences, messages, appels, prières et marques de sympathie ont été […]

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« La famille de feu Hadj Abdellah Nafakh Lazraq, décédé le 1er novembre 2025, tient à exprimer sa profonde gratitude à toutes celles et ceux qui ont témoigné de leur affection, de leur soutien et de leur compassion à l’occasion de cette douloureuse épreuve.

Leurs présences, messages, appels, prières et marques de sympathie ont été pour la famille une source de réconfort et d’apaisement.

Un remerciement particulier est adressé aux familles Nafakh Lazraq, Sebti, Kabbaj, Berrada et Kadiri pour leur soutien constant, leur bienveillance et leur fidèle affection.

Puisse Dieu, dans Son infinie miséricorde, accueillir feu Hadj Abdellah Nafakh Lazraq en Son paradis éternel et accorder à tous nos défunts Son pardon et Sa clémence ».

LNT

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The Brand Uncovered : Non, votre marque ne se limite pas à son logo https://lnt.ma/the-brand-uncovered-non-votre-marque-ne-se-limite-pas-a-son-logo/ Thu, 06 Nov 2025 11:06:18 +0000 https://lnt.ma/?p=537152 Il y a des conférences qui viennent ponctuer la vie académique ou économique. Et puis il y a celles qui marquent un tournant. The Brand Uncovered, organisée par la Story School de l’UM6P, appartient indéniablement à la seconde catégorie. Conçue comme un laboratoire vivant de la communication et du branding, cette conférence inédite au Maroc […]

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Il y a des conférences qui viennent ponctuer la vie académique ou économique. Et puis il y a celles qui marquent un tournant. The Brand Uncovered, organisée par la Story School de l’UM6P, appartient indéniablement à la seconde catégorie. Conçue comme un laboratoire vivant de la communication et du branding, cette conférence inédite au Maroc a réuni, les 29 et 30 octobre 2025 à Rabat, une constellation d’experts venus des quatre coins du monde pour repenser ce que signifie “faire marque” à l’ère de la défiance, du digital et de l’intelligence artificielle.

“Tell me the brands you love, and I will tell you what you stand for.” The Brand Uncovered Manifesto

Une conférence hors norme, un laboratoire d’idées

Sous l’impulsion de Meriem Idrissi Kaitouni, directrice de la Story School, de Mehdi Bohsina, maitre de cérémonie de la conférence, et de Mondher Abdennadher, coordinateur du Master Brand Strategy & Advertising, The Brand Uncovered n’était pas une simple succession de panels. C’était une expérience intellectuelle et sensorielle, articulée autour de conversations croisées entre académiciens, stratèges, créatifs et dirigeants de grands groupes.
Loin de la rhétorique des “success stories”, l’événement a proposé une approche critique : comprendre le branding non pas comme un logo, mais comme un langage, un espace d’expression où se jouent la confiance, la culture et le leadership.

Dès les premières sessions, le ton était donné. Le spotlight “This Is Not a Brand”, conduit par Elana Gorbatyuk et Johnny Macri, a rappelé avec force que la marque n’est pas ce qu’elle dit, mais ce qu’elle provoque. Une idée illustrée par des campagnes iconiques, comme le “All In” d’Adidas ou le “Why Do It?” de Nike, où la marque devient un miroir social plus qu’un objet marketing.

Puis, Assaël Adary, fondateur d’Occurrence, a livré avec son “AI or Die: The New Law of Branding?” une réflexion essentielle sur la place de l’intelligence artificielle dans la construction des identités.“L’IA ne remplacera pas la créativité ; elle la redéfinira.”
Un message lucide : dans un monde de machines apprenantes, les marques qui survivront seront celles capables de conserver une vision, un sens, une éthique.

Des panels d’exception, un contenu d’une rare densité

Le panel sur la “Brand Reputation in a Turbulent World” a réuni des figures internationales telles que Frédérique Covington (UNICEF), Jon Haber (Harvard Kennedy School) ou Talal Zouaoui (JESA Group) avec Julien Baudry (Port of Montreal) à la modération, pour décrypter la confiance comme nouveau capital stratégique des marques. Les marques ne peuvent plus se contenter d’être “aimées”, elles doivent être crédibles, cohérentes et engagées, dans un monde où chaque silence devient une prise de position.

Autre moment fort : le panel “Brand & Customer Centricity”, mené par Kenza Dadi (Valyans Consulting), Laurent Maruani (HEC Paris), Nouha Berrada (Africa Business School) et Simon Nyeck (ESSEC), a repositionné la relation client comme contrat moral. “Être centré sur le client, c’est avant tout être centré sur l’humain.” Une leçon précieuse pour les marques marocaines, souvent encore trop tournées vers le produit.

 

Mais avant de plonger dans le rapport entre marques et publicité, une respiration artistique et sensorielle est venue rappeler que l’identité de marque passe aussi par le son. Dans un spotlight vibrant, Alex Jaffray (Start-Rec), compositeur, producteur et chroniqueur à France Télévisions, a livré une démonstration magistrale sur le pouvoir du son dans le branding. De Renault à Netflix, de McDonald’s à Bouygues Telecom, il a décortiqué les mécanismes de la mémoire auditive et expliqué comment une signature sonore peut devenir, au même titre qu’un logo ou une typographie, le marqueur le plus durable d’une identité. « Le son, c’est l’ADN invisible d’une marque. Il parle avant même que les mots n’arrivent. »

La session “Branding & Publicity”, où se sont exprimés Jean-Jacques Stréliski (HEC Montréal), Amine Rais (Ogilvy), Patrick Epée (FrieslandCampina), modéré par Zouhair Yata (LNT), a replacé la publicité à sa juste place : celle d’un prolongement du sens. “La publicité n’expose plus, elle connecte”, parce que la communication via le storytelling est d’abord un acte de vérité.

Enfin, la conversation entre Nadia Fassi-Fehri (CEO Rock Solutions – OCP Group) et Laurent Maruani a exploré la dimension patrimoniale du branding : comment inscrire une marque dans le temps sans la figer ? Une question fondamentale pour les entreprises marocaines qui, entre croissance rapide et mondialisation, doivent désormais bâtir leur propre récit.

Quand le design devient langage

Le spotlight “Design for Brand”, réunissant Zahra Sebti (StorySchool), Younes Duret (Industrial Designer), Herbby Jean-Jacques (Designer) et Mohammed El Maaty Lahroudi (Bonzai Agency) a brillamment démontré que le design n’est pas un décor mais un discours. Chaque typographie, chaque texture, chaque silence visuel est porteur d’un sens. « Le design, c’est la manière dont une marque pense, pas seulement ce qu’elle montre. »

Un propos qui résonne particulièrement dans un contexte marocain en pleine effervescence créative, où l’artisanat, l’industrie et la technologie se croisent de plus en plus dans la définition de la modernité visuelle.

Des insights qui valent manifeste

Les idées exprimées pendant The Brand Uncovered dépassent le cadre d’un simple événement. Elles constituent désormais une colonne vertébrale pour les marques marocaines, un appel à la cohérence et à l’audace. Dans un contexte où la confiance dans les institutions recule, les marques deviennent des repères identitaires, des leviers de transformation culturelle et économique.

“We trust our brands more than we trust our institutions.” Edelman Trust Barometer, cité lors de la conference par Martine St-Victor, Directrice Générale d’Edelman Montréal

Story School, avant-garde de la communication

En organisant The Brand Uncovered, la Story School de l’UM6P dessine sa place de pionnier dans la formation et la recherche en communication stratégique. Véritable laboratoire d’innovation en communication, elle explore la convergence entre culture, business et impact, fabrique de la réflexion et incube du « sens making ».

Comme l’a rappelé Meriem Idrissi Kaitouni en ouverture de la conférence : “Notre mission est d’apprendre à penser les marques, pas seulement à les vendre.”

Au-delà des échanges, l’enjeu était clair : faire émerger une nouvelle génération de communicants marocains capables de penser globalement tout en agissant localement, ancrés dans une culture, mais ouverts au monde.

C’est là tout l’enjeu, penser la marque comme une promesse de société, et non comme une simple transaction. Et si demain, les marques marocaines les plus puissantes n’étaient plus celles qui vendent le plus, mais celles qui inspirent le mieux ?

Zouhair Yata

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Maroc Telecom dévoile sa nouvelle identité visuelle : le rouge du renouveau https://lnt.ma/maroc-telecom-devoile-sa-nouvelle-identite-visuelle-le-rouge-du-renouveau/ Thu, 06 Nov 2025 10:48:33 +0000 https://lnt.ma/?p=537149 Maroc Telecom tourne une nouvelle page de son histoire. Le leader national des télécommunications a présenté sa nouvelle identité visuelle, marquant un tournant symbolique et stratégique pour un groupe devenu l’un des acteurs majeurs du développement numérique sur le continent africain. Dans un monde en pleine mutation digitale, cette transformation incarne une ambition claire : […]

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Maroc Telecom tourne une nouvelle page de son histoire. Le leader national des télécommunications a présenté sa nouvelle identité visuelle, marquant un tournant symbolique et stratégique pour un groupe devenu l’un des acteurs majeurs du développement numérique sur le continent africain.

Dans un monde en pleine mutation digitale, cette transformation incarne une ambition claire : faire de Maroc Telecom un acteur audacieux, moderne et profondément ancré dans son identité nationale.

Un changement de couleur, un changement d’ère

Exit le bleu et l’orange, couleurs historiques du groupe. Place au rouge, celui du drapeau national, de la passion et de l’énergie. Ce choix graphique exprime un Maroc en mouvement, tourné vers l’avenir et fier de son héritage.

Le nouveau logo conserve les courbes emblématiques de la marque, tout en leur insufflant davantage de fluidité et de modernité. Ces lignes rouges symbolisent à la fois la circulation de l’énergie, le flux des données et la vitalité du lien humain.

La grande courbe, majestueuse, représente le réseau qui relie l’ensemble du territoire, de Tanger à Lagouira, d’Oujda à Dakhla. La courbe secondaire, plus légère et dynamique, évoque quant à elle la connexion, le signal qui s’allume et la promesse du changement. Ensemble, elles racontent l’histoire d’une connexion renforcée entre Maroc Telecom et le Maroc d’aujourd’hui.

Un symbole fort pour une marque en mouvement

Pour incarner cette transformation, Maroc Telecom s’est offert un ambassadeur à la hauteur de son image : Yassine Bounou, héros national et icône du football marocain. Symbole d’excellence et de détermination, il reflète l’esprit d’une marque fière, ambitieuse et connectée à la jeunesse.

Dans sa déclaration officielle, Mohamed Benchaaboun, Directeur Général du Groupe, souligne :

« Ce changement d’identité visuelle marque une nouvelle étape dans l’histoire de Maroc Telecom. Il illustre la continuité d’un parcours fondé sur la proximité, l’innovation et la confiance, tout en affirmant notre ouverture vers l’avenir. »

Cette nouvelle identité traduit ainsi la volonté de Maroc Telecom d’accompagner durablement la transformation numérique du Royaume, en restant fidèle à sa mission : connecter les territoires, rapprocher les personnes et contribuer à un Maroc toujours plus performant et inclusif.

Une marque tournée vers l’avenir

Avec cette refonte, Maroc Telecom ne se contente pas de changer de logo : elle affirme un nouveau souffle, un engagement renouvelé envers l’innovation, la proximité et la jeunesse.

Le groupe promet de rendre l’innovation plus visible, de renforcer le lien avec les nouvelles générations et de continuer à servir ses clients avec exigence et humanité.

Un rouge, donc, pour symboliser non pas la rupture, mais la continuité d’une histoire d’énergie, de confiance et de progrès.

LNT

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CDG Capital Rapport Semestriel des OPCVM au 30 juin 2025 https://lnt.ma/cdg-capital-rapport-semestriel-des-opcvm-au-30-juin-2025/ Fri, 29 Aug 2025 09:17:09 +0000 https://lnt.ma/?p=533748 The post CDG Capital Rapport Semestriel des OPCVM au 30 juin 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Abdou Dassouli distingué aux American Global Business Awards (AGBA) 2025 https://lnt.ma/abdou-dassouli-distingue-aux-american-global-business-awards-agba-2025/ Wed, 27 Aug 2025 16:08:45 +0000 https://lnt.ma/?p=533705 Le Maroc sera à l’honneur lors des American Global Business Awards 2025. M. Abdou Dassouli a été désigné « Global InsurTech Innovator of the Year », une distinction qui salue ses contributions remarquables dans la transformation digitale et l’innovation du secteur de l’assurance. L’événement, considéré comme l’un des rendez-vous les plus prestigieux en matière de […]

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Le Maroc sera à l’honneur lors des American Global Business Awards 2025. M. Abdou Dassouli a été désigné « Global InsurTech Innovator of the Year », une distinction qui salue ses contributions remarquables dans la transformation digitale et l’innovation du secteur de l’assurance.

L’événement, considéré comme l’un des rendez-vous les plus prestigieux en matière de leadership et d’affaires, se tiendra le 10 octobre 2025 à l’hôtel Royal Mirage de Luxe à Marrakech. Organisés par Summit Leaders Awards LLC (USA), les AGBA récompenseront l’excellence dans plus de 28 catégories, allant de l’innovation à la diplomatie, en passant par la durabilité et le leadership.

Cette reconnaissance illustre la place croissante du Maroc sur la scène mondiale des nouvelles technologies et confirme la vision de M. Dassouli comme acteur de référence dans l’avenir de l’assurance.

LNT 

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Projet de Loi de Finances 2026 : entre ambitions affichées et contraintes structurelles https://lnt.ma/projet-de-loi-de-finances-2026-entre-ambitions-affichees-et-contraintes-structurelles/ Sun, 10 Aug 2025 08:50:15 +0000 https://lnt.ma/?p=533361 Dans une note d’orientation, le Gouvernement a présenté les grandes orientations du Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2026, dans un contexte où le Maroc cherche à consolider son positionnement parmi les économies émergentes. L’exercice, inscrit dans le prolongement des Hautes Instructions Royales formulées lors du 26ᵉ anniversaire de l’accession au Trône, se veut […]

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Dans une note d’orientation, le Gouvernement a présenté les grandes orientations du Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2026, dans un contexte où le Maroc cherche à consolider son positionnement parmi les économies émergentes. L’exercice, inscrit dans le prolongement des Hautes Instructions Royales formulées lors du 26ᵉ anniversaire de l’accession au Trône, se veut à la fois moteur de croissance et outil de discipline budgétaire. Derrière l’affichage d’objectifs ambitieux, il traduit un équilibre délicat entre investissements massifs et soutenabilité des finances publiques.

4,5 % — Croissance prévue du PIB en 2026, selon les projections gouvernementales.

Les prévisions tablent sur une progression du produit intérieur brut portée principalement par les secteurs non agricoles, une réduction du déficit public à 3 % du PIB et une dette ramenée à 65,8 %, après 67,7 % deux ans plus tôt. L’inflation, estimée en dessous de 2 %, prolongerait la tendance observée en 2024 (0,9 %), bien inférieure aux moyennes régionales. Ces hypothèses demeurent tributaires d’un environnement international stable et d’une pluviométrie favorable, paramètres que l’histoire récente a souvent démentis.

5,5 mois — Niveau des réserves de change, offrant une marge de sécurité au-delà du seuil jugé adéquat pour un pays émergent.

Les investissements prévus sont considérables : extension de la flotte aérienne nationale, prolongement de la ligne à grande vitesse jusqu’à Marrakech, modernisation d’aéroports et développement de projets énergétiques, notamment dans le gaz et l’hydrogène vert. Ces orientations s’inscrivent dans la continuité des politiques sectorielles passées et visent à renforcer la présence du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales. Leur concrétisation dépendra toutefois de la capacité à mobiliser des financements, en particulier privés, dont la contribution reste en deçà des ambitions affichées par la Nouvelle Charte de l’Investissement.

+28 % — Hausse des investissements directs étrangers à fin juin 2025 par rapport à l’année précédente.

Sur le plan social, le PLF 2026 maintient des programmes déjà engagés. La généralisation des Écoles Pionnières, l’ouverture de nouvelles Cités des Métiers et des Compétences ou encore la poursuite des aides sociales directes, encadrées par le Registre Social Unifié, figurent parmi les axes prioritaires. Le taux de couverture par l’assurance maladie obligatoire de base atteint aujourd’hui 88 % de la population et devrait continuer à progresser. La mise à niveau des établissements de soins, complétée par l’ouverture de nouveaux centres hospitaliers universitaires, est présentée comme un levier essentiel, même si la cible de 45 professionnels de santé pour 10 000 habitants à l’horizon 2030 représente un défi logistique et budgétaire.

La réduction des inégalités territoriales constitue un autre pilier. Les projets en matière d’eau — construction de barrages, stations de dessalement et interconnexions hydrauliques — répondent à un impératif stratégique dans un pays soumis à un stress hydrique croissant. Si les transferts de la diaspora, dépassant 117 milliards de dirhams en 2024, apportent une source stable de devises, le déficit courant, bien que maîtrisé, rappelle la dépendance du Royaume à certaines importations stratégiques.

Sur le plan institutionnel, le texte prolonge les réformes de l’administration publique, de la justice et de la gouvernance financière. La simplification des procédures, la digitalisation des services et la réforme de la Loi organique relative à la Loi de Finances sont autant de leviers affichés pour améliorer l’efficacité et la transparence de l’action publique.

En définitive, le PLF 2026 affiche la volonté de maintenir une trajectoire d’émergence fondée sur l’investissement et la modernisation, tout en veillant à la discipline budgétaire. Mais cette ambition devra composer avec un environnement international incertain et des défis internes persistants, qu’il s’agisse de l’emploi, de la compétitivité ou de la réduction des écarts entre territoires.

LNT

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Tribune libre : Thaïlande-Maroc, regards croisés sur la relance économique https://lnt.ma/tribune-libre-thailande-maroc-regards-croises-sur-la-relance-economique/ Thu, 17 Jul 2025 16:19:21 +0000 https://lnt.ma/?p=532501 Par Salma Niran Alors que le Maroc poursuit son ambitieux chemin vers la modernisation et la diversification économique, loin d’ici la Thaïlande vit un moment charnière. Le retour sur la scène publique de Thaksin Shinawatra—figure majeure de l’économie thaïlandaise des années 2000 et inspirateur de l’expression « Thaksinomics »—insuffle une note d’optimisme qui résonne bien au-delà des […]

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Par Salma Niran

Alors que le Maroc poursuit son ambitieux chemin vers la modernisation et la diversification économique, loin d’ici la Thaïlande vit un moment charnière. Le retour sur la scène publique de Thaksin Shinawatra—figure majeure de l’économie thaïlandaise des années 2000 et inspirateur de l’expression « Thaksinomics »—insuffle une note d’optimisme qui résonne bien au-delà des frontières asiatiques. Ce parallèle offre aux lecteurs marocains une source d’inspiration et de réflexion sur les grandes dynamiques de transformation économique.

Deux économies face au défi de la transformation

Le Maroc et la Thaïlande partagent plus de points communs qu’il n’y paraît. Tous deux sont confrontés à la nécessité :
• de renforcer leur attractivité pour les investisseurs internationaux,
• de doper l’innovation et la digitalisation,
• de garantir l’inclusion sociale dans leurs progrès.

Au Maroc, sous l’impulsion de sa Majesté et du gouvernement, les réformes s’accélèrent en matière de transition énergétique, d’émergence industrielle et d’amélioration du climat d’investissement. Les projets structurants—ports, infrastructures, énergie solaire—s’inscrivent dans une logique de long terme, tout comme la montée en gamme de secteurs clés tels que l’automobile ou l’aéronautique.

La Thaïlande, elle, aspire à sortir d’une décennie de stagnation et de divisions internes. C’est dans ce contexte qu’intervient Thaksin Shinawatra, qui, lors du forum « Unlocking Thailand’s Future » tenu le 17 juillet, a esquissé une vision audacieuse pour « débloquer l’avenir » du pays.

Le retour d’une figure inspirante

L’ex-Premier ministre thaïlandais a proposé une refondation économique et politique plaçant l’unité nationale et l’innovation au cœur de sa démarche. Parmi ses propositions marquantes :
• Gouvernance modernisée : un État efficient, transparent, piloté par des indicateurs de performance.
• Green Tech et Digitalisation : faire de la Thaïlande un pionnier régional dans l’énergie solaire, la blockchain et l’intelligence artificielle.
• Attractivité offensive : lancement d’un Golden Visa pour capter investisseurs et talents, facilitation des crédits pour les PME.

Cette dynamique, qui rappelle par bien des aspects la stratégie de diversification prônée par le Maroc, pourrait donner à la Thaïlande un nouveau souffle et positionner le pays comme un acteur clé de la nouvelle économie asiatique.

Un espoir partagé, un message universel

La parole forte de Thaksin Shinawatra, centrée sur l’unité, la confiance et l’ouverture, porte un message universel. Son appel à dépasser les divisions pour bâtir une prospérité inclusive fait écho à la trajectoire marocaine, résolument tournée vers l’avenir, la coopération Sud-Sud et la stabilité institutionnelle.
Pour l’Asie comme pour l’Afrique, le retour d’un leadership guidé par l’innovation et le pragmatisme, demeure une source d’espoir tangible. Si la Thaïlande parvient à transformer cette énergie en actions concrètes, elle pourrait non seulement inspirer la région mais aussi renforcer la confiance des partenaires étrangers et, pourquoi pas, ouvrir de nouveaux horizons de coopération avec le Maroc.

Au moment où le Maroc s’affirme comme un hub continental et un exemple de résilience économique, l’élan insufflé en Thaïlande malgré les difficultés rappelle que la volonté de réforme, portée par une vision claire et inclusive, peut déjouer la fatalité et ouvrir la voie à un avenir partagé, porteur de modernité et de prospérité.

Les sources d’inspiration sont décidément parfois bien loin de nos horizons mais tout prêt de nos réalités, et le Sud a beaucoup à gagner à s’inspirer du Sud.

 

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Manazil Tiflet : un nouvel élan urbain à l’est de Rabat https://lnt.ma/manazil-tiflet-un-nouvel-elan-urbain-a-lest-de-rabat/ Sun, 13 Jul 2025 19:51:57 +0000 https://lnt.ma/?p=532382 À quelques encablures de Rabat, la commune de Tiflet s’apprête à accueillir un ambitieux projet résidentiel qui pourrait redessiner son avenir urbain. Baptisé Manazil Tiflet, ce programme immobilier s’étend sur 18 hectares, le long de la route nationale reliant Tiflet à la capitale. Il promet de conjuguer cadre de vie moderne, services de proximité et […]

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À quelques encablures de Rabat, la commune de Tiflet s’apprête à accueillir un ambitieux projet résidentiel qui pourrait redessiner son avenir urbain. Baptisé Manazil Tiflet, ce programme immobilier s’étend sur 18 hectares, le long de la route nationale reliant Tiflet à la capitale. Il promet de conjuguer cadre de vie moderne, services de proximité et intégration sociale.

Ce développement intervient dans un contexte de croissance régionale, marqué notamment par le dynamisme de la zone industrielle d’Aïn Johra, située à proximité immédiate. Avec ses 147 hectares, cette zone accueille déjà plusieurs entreprises nationales et internationales. La proximité de ce bassin d’emploi constitue l’un des atouts majeurs du projet, qui cible des familles en quête d’un équilibre entre opportunités professionnelles et qualité de vie.

Manazil Tiflet propose une offre résidentielle diversifiée, pensée pour répondre aux besoins variés de la population locale. L’ambition va cependant au-delà de la simple construction de logements : le projet entend créer un véritable cadre de vie complet, avec des équipements éducatifs, de santé, commerciaux et culturels. Une école privée, une polyclinique, une crèche, un complexe sportif, une salle des fêtes et un centre commercial sont notamment annoncés.

L’initiative se distingue également par la place qu’elle accorde aux espaces collectifs. Une mosquée, un centre social et des aménagements paysagers sont prévus pour renforcer le lien communautaire et favoriser les échanges au sein du quartier.

Avec ce projet, les promoteurs espèrent proposer un modèle d’habitat « nouvelle génération » adapté aux enjeux de la périurbanisation. Manazil Tiflet se veut ainsi un investissement tourné vers l’avenir, misant sur la mixité fonctionnelle, la proximité des services et un urbanisme pensé à échelle humaine.

LNT avec CP

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Jazzablanca 2025 : Casablanca va vibrer au rythme d’un line-up d’envergure internationale https://lnt.ma/jazzablanca-2025-casablanca-va-vibrer-au-rythme-dun-line-up-denvergure-internationale/ Wed, 11 Jun 2025 22:51:40 +0000 https://lnt.ma/?p=530902 10 jours de live, plus de 180 musiciens venus des quatre coins du monde, un line-up d’envergure internationale : Jazzablanca 2025 s’annonce spectaculaire ! Cette année, le festival emblématique de Casablanca déploie une programmation à Anfa Park en trois temps : Du jeudi 3 au samedi 5 juillet : Le festival démarre en puissance avec trois […]

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10 jours de live, plus de 180 musiciens venus des quatre coins du monde, un line-up d’envergure internationale : Jazzablanca 2025 s’annonce spectaculaire !

Cette année, le festival emblématique de Casablanca déploie une programmation à Anfa Park en trois temps :

Du jeudi 3 au samedi 5 juillet : Le festival démarre en puissance avec trois soirées où se côtoient icônes planétaires, groove survolté et fusions audacieuses,

Du dimanche 6 au mercredi 9 juillet : Le Village devient un espace d’exploration, propice à la découverte de projets singuliers, où la Scène 21 accueille des artistes qui redessinent les contours du jazz et des musiques actuelles,

Du jeudi 10 au samedi 12 juillet : Jazzablanca retrouvera ses deux scènes à Anfa Park, pour conclure cette édition avec éclat. Trois soirées intenses avec des têtes d’affiche, des créations originales et des performances en puissance.

Retrouvez le programme complet de cette  18ème édition de Jazzablanca – Anfa Park :

> « Weekend 1 »

Jeudi 3 juillet

El Comité (Cuba) Scène 21

Hindi Zahra (Maroc) – Scène Casa Anfa

Seal (Royaume-Uni) – Scène Casa Anfa

Vendredi 4 juillet

Marcin (Pologne) Scène 21

Seu Jorge (Brésil) – Scène Casa Anfa

Kool & The Gang (États-Unis) Scène Casa Anfa

Samedi 5 juillet

Nubya Garcia (Royaume-Uni) – Scène 21

Caravan Palace (France) – Scène Casa Anfa

Black Eyed Peas (États-Unis) Scène Casa Anfa

 

> « Soirées Village »

Dimanche 6 juillet

Salif Keita Acoustic (Mali)Scène 21

Aïta Mon Amour (Maroc / Tunisie) Scène 21

Lundi 7 juillet

Emel (Tunisie) Scène 21

Jordan Rakei (Nouvelle-Zélande / Royaume-Uni) Scène 21

Mardi 8 juillet

Waaju meets Majid Bekkas trio (Royaume-Uni / Maroc) Scène 21

Ezra Collective (Royaume-Uni) Scène 21

Mercredi 9 juillet

Alfa Mist (Royaume-Uni) Scène 21

Tif (Algérie / France) Scène 21

 

> « Weekend 2 »

Jeudi 10 juillet

Faraj Suleiman Jazz Quintet (Palestine) Scène 21

Cory Henry & The Funk Apostles (États-Unis) – Scène Casa Anfa

Parcels  (Australie) – Scène Casa Anfa

Vendredi 11 juillet

Dominique Fils-Aimé  (Canada) – Scène 21

Oum (Maroc) – Scène Casa Anfa

Ibrahim Maalouf & The Trumpets of Michel-Ange (Liban / France) Casa Anfa

Samedi 12 juillet

Jupiter & Okwess (RDC) Scène 21

Hamid El Kasri & Mehdi Nassouli + Guests (Maroc) – Scène Casa Anfa

Macklemore (Etats-Unis) Scène Casa Anfa

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Cérémonie d’installation pour Nezha Hayat, la nouvelle Directrice Générale du FM6I https://lnt.ma/ceremonie-dinstallation-pour-nezha-hayat-la-nouvelle-directrice-generale-du-fm6i/ Fri, 16 May 2025 10:04:18 +0000 https://lnt.ma/?p=529765 Madame Nadia FETTAH, Ministre de l’Économie et des Finances, a présidé ce jeudi 15 mai 2025 à Rabat, la cérémonie d’installation de Madame Nezha HAYAT, nommé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, au poste de Directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. ​Ont pris part également à cette cérémonie, Monsieur […]

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Madame Nadia FETTAH, Ministre de l’Économie et des Finances, a présidé ce jeudi 15 mai 2025 à Rabat, la cérémonie d’installation de Madame Nezha HAYAT, nommé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, au poste de Directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement.

​Ont pris part également à cette cérémonie, Monsieur Mohamed Benchâaboun, Directeur Général sortant, certains membres du Gouvernement représentés par Monsieur Ryad MEZZOUR, Ministre de l’Industrie et du Commerce, Monsieur Nizar Baraka, Ministre de l’Équipement et de l’Eau, Madame Fatim-Zahra AMMOR, Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Madame Leïla BENALI, Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Monsieur Karim Zidane, Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques ainsi que Monsieur Abdellatif Zaghnoun, Directeur Général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics.

À cette occasion, Madame la Ministre a adressé ses vives félicitations à Madame Nezha HAYAT pour la Haute Confiance Royale placée en elle, soulignant que cette nomination vient couronner un parcours remarquable dans le secteur financier, notamment à la tête de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux. Elle a, à cet égard, exprimé sa confiance quant à la capacité de la nouvelle Directrice Générale à poursuivre la dynamique enclenchée, à renforcer le rôle du Fonds dans l’écosystème du capital-investissement national, et à accompagner les chantiers structurants de transformation économique du Royaume, dans une logique d’impact, de partenariat et de performance.

Madame la Ministre a également salué le travail accompli par Monsieur Mohamed Benchâaboun, Directeur Général sortant, dont l’engagement a permis de poser les fondements institutionnels et opérationnels du Fonds et d’en amorcer efficacement les premières initiatives destinées à soutenir les entreprises marocaines.

A rappeler que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, créé sur Hautes Instructions Royales en réponse aux défis de la relance post-COVID, constitue un levier stratégique pour la mobilisation de financements privés au service du développement économique. Il a pour vocation de catalyser l’investissement productif, notamment à travers la mise en place de fonds sectoriels et thématiques, et le déploiement d’outils dédiés comme les dispositifs CapAcces et CapHospitality.

LNT avec CP 

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Le Roi préside un Conseil des ministres : loi organique, décrets et nominations https://lnt.ma/le-roi-preside-un-conseil-des-ministres-loi-organique-decrets-et-nominations/ Mon, 12 May 2025 19:49:02 +0000 https://lnt.ma/?p=529560 Le Roi Mohammed VI a présidé, lundi au Palais Royal de Rabat, un Conseil des ministres consacré à l’examen de plusieurs textes législatifs, à la validation de conventions internationales et à des nominations à de hautes fonctions civiles et diplomatiques. Cette séance s’est également ouverte sur des échanges autour de la situation agricole et hydrique du […]

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Le Roi Mohammed VI a présidé, lundi au Palais Royal de Rabat, un Conseil des ministres consacré à l’examen de plusieurs textes législatifs, à la validation de conventions internationales et à des nominations à de hautes fonctions civiles et diplomatiques. Cette séance s’est également ouverte sur des échanges autour de la situation agricole et hydrique du pays.

Le Souverain a d’abord interrogé le ministre de l’Agriculture sur les effets des précipitations récentes sur la campagne agricole 2024-2025. Le ministre a indiqué que les pluies enregistrées ont favorisé le développement des cultures d’automne et de printemps, des arbres fruitiers ainsi que l’amélioration du couvert végétal et des conditions de l’élevage. À ce sujet, le Roi a donné Ses instructions pour que l’opération de reconstitution du cheptel national soit menée selon des critères objectifs et professionnels, sous la supervision des autorités locales.

Le ministre de l’Équipement et de l’Eau a ensuite présenté un état des lieux sur les ressources hydriques. Le taux moyen de remplissage des barrages atteint 40,3 %, représentant une réserve de 6,7 milliards de mètres cubes, soit l’équivalent d’un an et demi de consommation en eau potable.

Sur le plan législatif, le Conseil a adopté un projet de loi organique modifiant le statut des magistrats, aligné sur les dernières réformes de la fonction publique. Le texte introduit des dispositions relatives aux congés pour maladie, maternité, paternité, kafala et allaitement.

Quatre projets de décret ont également été approuvés dans le domaine militaire. Ils concernent notamment la navigation aérienne militaire, le statut des attachés militaires, le régime de solde et d’indemnités de certaines catégories des Forces Armées Royales. Ces mesures s’inscrivent dans la volonté du Roi, Chef suprême des FAR, de renforcer les capacités opérationnelles de l’institution militaire.

En matière de relations extérieures, le Conseil a validé 11 conventions internationales, dont 8 avec des pays africains, 2 avec des partenaires asiatiques et 1 avec un pays européen. Certaines ont été signées à Laâyoune et Dakhla, marquant un appui explicite à la souveraineté marocaine sur le Sahara. Ces conventions couvrent les domaines de la coopération judiciaire, de l’enseignement supérieur, de la recherche, des transports, de la fiscalité et de l’énergie.

Le Roi a procédé à plusieurs nominations à des fonctions supérieures, sur proposition du Chef du gouvernement :

Au ministère de l’Intérieur, 25 responsables ont été nommés, parmi lesquels :

  • Samir Mohamed Tazi, wali et secrétaire général du ministère,

  • Mohamed Faouzi, inspecteur général de l’administration territoriale,

  • Hassan Aghmari, directeur des affaires électorales,

  • ainsi que plusieurs gouverneurs affectés à des provinces, préfectures ou directions.

Au niveau diplomatique, 10 ambassadeurs ont été nommés, notamment :

  • Youssef Imani en Éthiopie,

  • Nezha Alaoui M’Hamdi au Rwanda,

  • Redouane Adghoghi en Pologne,

  • Meryem Naji au Vietnam,

  • et Amine Chabi au Pakistan.

Dans le domaine économique et social, plusieurs nominations ont été approuvées :

  • Nezha Hayat à la direction générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement,

  • Said Jabrani à la tête de la Société Nationale de Garantie et de Financement de l’Entreprise,

  • Mohamed Aggouri, directeur général du Groupement Sanitaire Territorial de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, région pilote du dispositif,

  • Amine El Mezouaghi, nommé directeur général de l’Agence de Développement du Digital.

LNT 

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Banque africaine de développement : cinq candidats, cinq visions pour l’avenir de l’Afrique https://lnt.ma/banque-africaine-de-developpement-cinq-candidats-cinq-visions-pour-lavenir-de-lafrique/ Sun, 11 May 2025 23:02:28 +0000 https://lnt.ma/?p=529472 Abidjan – À l’occasion de l’Africa CEO Forum, la capitale ivoirienne s’apprête à accueillir un moment clé pour l’avenir du continent : la confrontation des cinq candidats en lice pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Un rendez-vous très attendu, tant les enjeux sont cruciaux pour une institution qui, plus que jamais, […]

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Abidjan – À l’occasion de l’Africa CEO Forum, la capitale ivoirienne s’apprête à accueillir un moment clé pour l’avenir du continent : la confrontation des cinq candidats en lice pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Un rendez-vous très attendu, tant les enjeux sont cruciaux pour une institution qui, plus que jamais, doit incarner le moteur du développement africain.

A quelques jours de l’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement, la rencontre entre les cinq candidats en lice pour la présidence de l’institution lors de l’Africa CEO Forum les 12 et 13 mai prochain fait figure de rendez-vous à ne pas manquer dans l’agenda politique et économique du continent.

Cette rencontre fait suite à un premier échange organisé le 24 avril dernier par la Brookings Institution – au cours duquel certains candidats avaient déjà tiré leur épingle du jeu. Retour sur les profils, les forces et les faiblesses des cinq prétendants à la tête de la BAD, à partir de l’analyse d’un document confidentiel émanant de la Brookings Institution dont la rédaction a pu prendre connaissance.

Samuel Maimbo, le grand favori

Ancien vice-président de la Banque mondiale, l’économiste Samuel Maimbo s’est nettement démarqué par la cohérence et la rigueur de ses interventions au cours de ce premier débat. Zambien d’origine, fort d’une longue expérience dans le financement du développement, il a su convaincre par un discours méthodique, des réponses directes et une vision pragmatique. Maimbo a insisté sur la nécessité de rapprocher la BAD de ses employés et de ses parties prenantes, tout en s’engageant à rompre avec les pratiques contestées de l’administration sortante emmenée par le président Akinwumi Adesina, d’origine nigériane.

Il a également été le seul à illustrer ses propos par des exemples concrets, tirés de ses missions en Afrique et dans des contextes fragiles comme l’Afghanistan. Cette capacité à relier théorie et pratique, à comprendre la complexité des terrains, a marqué les esprits. Certains lui reprochent une critique peut-être trop appuyée de la gestion précédente, mais il a su nuancer son propos en mettant en avant l’écoute et la concertation.

Amadou Hott, l’étoile montante de la finance africaine

Depuis son entrée en campagne Amadou Hott, ancien ministre sénégalais sous l’ancien président Macky Sall et figure montante de la finance africaine, a impressionné par son aisance, alternant avec brio entre le français et l’anglais. Sa capacité à parler aux deux Afriques – francophone et anglophone – est un atout indéniable. Hott a affiché une volonté de moderniser la BAD et de renforcer le rôle du secteur privé. Il s’est démarqué par des engagements concrets, promettant par exemple de lancer l’African Development Fund sur les marchés dès ses cent premiers jours. Cette audace séduit certains, mais d’autres s’interrogent sur la faisabilité et la précipitation de telles annonces. Par ailleurs, sa proximité notoire avec le président Akinwumi Adesina ainsi qu’avec l’ancien président sénégalais Macky Sall, qui fait actuellement l’objet de multiples investigations concernant de potentiels détournements de fonds publics et d’aides internationales, pourrait lui coûter quelques voix parmi les partisans d’un renouveau de l’institution.

Sidi Ould Tah, le candidat des pays arabes et de Paris

Sidi Ould Tah s’est appuyé sur son expérience à la BADEA pour défendre une vision axée sur l’investissement dans les infrastructures et la valorisation des ressources naturelles africaines. S’il a su communiquer sa passion pour le développement, il a néanmoins peiné à convaincre sur la mise en œuvre concrète de ses idées. Plusieurs questions sont restées sans réponse précise, laissant planer un doute sur sa capacité à transformer ses ambitions en actions.

Si le parcours et les qualités de Sidi Ould Tah sont unanimement reconnus, les récentes controverses suscitées par les décisions politiques de la Mauritanie en matière de gestion des immigrés subsahariens pourraient compromettre le ralliement de nombreux Etats francophones derrière sa candidature.

Abbas Mahamat Tolli, le candidat qui mise sur les énergies vertes

Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC, a choisi de s’exprimer principalement en français. Il a plaidé pour un renforcement des investissements dans les énergies renouvelables, un sujet crucial pour l’Afrique. Il a été le seul à mettre en avant la place centrale dans le développement économique de l’Afrique des énergies vertes et renouvelables, là où les autres candidats ont davantage perçu ce sujet comme secondaire.

Si cet engagement clair et construit du candidat tchadien a marqué les esprits, l’absence d’une articulation entre certains de ses axes programmatiques et une stratégie globale pour l’institution pourrait lui faire du tort.

Swazi Tshabalala, l’ancienne n°2 qui rêve de devenir n°1

Swazi Tshabalala, actuelle vice-présidente principale de la BAD, a mis en avant son expérience du secteur privé et sa connaissance des rouages de l’institution. Pourtant, lors du panel, son recours aux notes et son ton parfois hésitant ont pu donner l’impression d’un manque de spontanéité, allant même jusqu’à semer le doute sur l’état réel de sa préparation au poste. Sa critique de la stratégie décennale actuelle, jugée trop dispersée, a résonné chez ceux qui souhaitent une rupture, mais certains observateurs relèvent une contradiction entre son attachement à la maison BAD et son appel au changement.

A la suite du premier débat opposant les cinq candidats à la présidence de la BAD, la rencontre d’Abidjan ne sera pas qu’un simple exercice de style. Elle déterminera la trajectoire d’une institution clé pour le continent. Si tous les candidats affichent leur volonté de servir l’Afrique, c’est la capacité à transformer les promesses en résultats qui fera la différence.

LNT avec dépêches et CP

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Course à la présidence de la BAD : Le double rôle de Sidi Ould Tah suscite des interrogations sur l’équité https://lnt.ma/course-a-la-presidence-de-la-bad-le-double-role-de-sidi-ould-tah-suscite-des-interrogations-sur-lequite/ Wed, 09 Apr 2025 23:05:29 +0000 https://lnt.ma/?p=528040 À l’approche de l’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), prévue le 29 mai 2025, le nom du Dr. Sidi Ould Tah, éminent économiste mauritanien et président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) depuis 2015, attire l’attention sur celui qui apparaît comme un des favoris. Toutefois, […]

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À l’approche de l’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), prévue le 29 mai 2025, le nom du Dr. Sidi Ould Tah, éminent économiste mauritanien et président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) depuis 2015, attire l’attention sur celui qui apparaît comme un des favoris. Toutefois, sa décision de rester à la tête de la BADEA tout en menant campagne pour succéder à Akinwumi Adesina soulève des questions sur l’éthique et la transparence du processus électoral.

Une stratégie singulière qui fait débat

Contrairement à ses quatre concurrents – Samuel Munzele Maimbo (Zambie), Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud), Amadou Hott (Sénégal) et Abbas Mahamat Tolli (Tchad) – ayant démissionné ou pris congé pour mener campagne – le Dr. Tah conserve son poste à la BADEA. Il utilise ainsi les ressources financières et logistiques de son institution pour rencontrer les gouvernements votants, tout en signant des accords stratégiques et en sponsorisant des événements panafricains. Ces initiatives, bien que légitimes sur le papier du fait de son poste actuel, semblent alignées avec ses priorités électorales, suscitant des préoccupations éthique chez de nombreux observateurs.

Un bilan impressionnant mais controversé

Sous sa direction, la BADEA a triplé son capital et obtenu une notation AAA. Son expertise en financement du développement africain est donc indéniable, mais son utilisation présumée des ressources de la BADEA et la capacité de décider de projets de financement qu’il conserve avec la BADEA soulèvent des questions d’équité sur sa campagne.

Un appel à la transparence

Dans une élection cruciale pour l’avenir économique du continent, il semble impératif que l’intégrité et l’équité soient au cœur du processus. Cela renforcerait la confiance dans la capacité de la BAD à promouvoir une gouvernance exemplaire et transparente dont le continent a tant besoin. La course à la Présidence de la BAD doit être une compétition entre profils, projets et visions.

LNT avec agences

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Comment nourrir le monde de demain ? – Épisode 1 https://lnt.ma/lnt-green-comment-nourrir-le-monde-de-demain-episode-1/ Tue, 08 Apr 2025 09:15:42 +0000 https://lnt.ma/?p=519233 Écoutez la version audio   Face aux défis croissants liés au changement climatique, aux conflits géopolitiques et à l’insécurité alimentaire, le Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, place la sécurité alimentaire mondiale au cœur de ses priorités stratégiques. À travers une coopération Sud-Sud visionnaire et des initiatives structurantes telles que l’initiative Triple A pour […]

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Face aux défis croissants liés au changement climatique, aux conflits géopolitiques et à l’insécurité alimentaire, le Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, place la sécurité alimentaire mondiale au cœur de ses priorités stratégiques. À travers une coopération Sud-Sud visionnaire et des initiatives structurantes telles que l’initiative Triple A pour l’adaptation de l’agriculture africaine, le Royaume déploie une approche intégrée, mêlant développement agricole durable, gestion des ressources naturelles et solidarité africaine.

Cette ambition reflète l’urgence d’une réponse globale pour garantir la durabilité, la stabilité et la sécurité alimentaire dans un monde en quête de paix et d’équité sociale. Dans ce contexte, comprendre les enjeux et les solutions à apporter autant que les changements de paradigmes, permet de mieux appréhender le rôle stratégique et central que le Maroc joue dans ce qui se présente déjà comme un des défis couperets des décennies à venir. Ainsi, chaque épisode de cette série d’articles et de vidéos, permettra de faire le focus sur une des facettes de cette thématique multidimensionnelles du futur des systèmes alimentaires mondiaux. 

Nourrir le monde de demain : défis et solutions durables

Comment allons-nous nourrir une population mondiale en pleine expansion tout en préservant notre planète ? Cette question se pose avec acuité alors que la population mondiale a dépassé les 8 milliards d’habitants en 2022 et que l’insécurité alimentaire continue de s’aggraver, touchant désormais plus de 735 millions de personnes. Face à cette situation alarmante, le secteur agricole et les entreprises comme OCP, détentrice des plus grandes réserves de phosphate, cherchent des solutions pour concilier productivité agricole et respect des objectifs de développement durable.

Augmentation de la productivité agricole

D’ici 2050, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’il faudra augmenter la production agricole mondiale de 50 à 60 % pour répondre aux besoins alimentaires. Cette augmentation devra impérativement se faire sans déforestation, et reposera en grande partie sur une agriculture de précision et l’utilisation d’engrais performants. À l’heure actuelle, les engrais contribuent déjà à 50 % de la production alimentaire mondiale, démontrant leur rôle essentiel dans la sécurité alimentaire.

Un impact environnemental non négligeable

Le système agricole actuel est cependant l’un des principaux contributeurs aux défis environnementaux : il est responsable de 25 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 90 % de la déforestation et de la perte de biodiversité. Ces chiffres imposent une réflexion urgente sur des solutions permettant de nourrir la planète sans épuiser ses ressources naturelles.

Exploration des futurs possibles avec les scénarios SSP

Pour anticiper les futurs défis, la communauté scientifique a élaboré des scénarios socio-économiques partagés (SSP) qui illustrent différents futurs possibles pour l’agriculture et la sécurité alimentaire :

SSP1 : Un monde axé sur le développement durable, où les inégalités diminuent et les technologies vertes se multiplient.

SSP2 : Une continuité des tendances actuelles avec un changement progressif mais insuffisant pour éviter des impacts climatiques importants.

SSP3 : Un scénario de rivalité régionale marqué par un faible niveau de collaboration internationale, rendant l’adaptation difficile.

SSP4 : Des inégalités extrêmes, où les pays riches prospèrent tandis que les pays pauvres restent vulnérables.

SSP5 : Un monde de croissance rapide reposant sur les énergies fossiles, augmentant les émissions et rendant la mitigation climatique complexe.

La vision d’OCP : santé des sols et formation des agriculteurs

OCP met en place des stratégies durables pour améliorer les rendements agricoles tout en réduisant les émissions de carbone. Leur vision intègre la formation des agriculteurs, l’application de technologies de pointe, et la création de marketplaces pour optimiser l’accès aux intrants et la commercialisation des produits agricoles. C’est une approche globale visant à assurer une sécurité alimentaire durable tout en respectant les objectifs climatiques et environnementaux.

Bien que le chemin vers un avenir conciliant sécurité alimentaire et action climatique soit semé d’embûches, il reste accessible grâce aux initiatives portées par des acteurs engagés comme OCP. Les efforts d’innovation et de coopération internationale qui s’intensifient grâce à ces initiatives, permettront d’éviter les scénarios les plus critiques et d’assurer un avenir où les populations pourront se nourrir tout en protégeant la planète et ses ressources.

LNT

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CDG Capital Gestion : Rapports Annuels des OPCVM au 31 décembre 2024 https://lnt.ma/cdg-capital-gestion-rapports-annuels-des-opcvm-au-31-decembre-2024/ Mon, 31 Mar 2025 06:13:30 +0000 https://lnt.ma/?p=527516 The post CDG Capital Gestion : Rapports Annuels des OPCVM au 31 décembre 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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OPCVM – Publications annuelles au 31 décembre 2024 https://lnt.ma/opcvm-publications-annuelles-au-31-decembre-2024/ Thu, 27 Mar 2025 14:10:05 +0000 https://lnt.ma/?p=527508 The post OPCVM – Publications annuelles au 31 décembre 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Présidence de la BAD : cinq candidats en lice, une élection sous tensions géopolitiques https://lnt.ma/presidence-de-la-bad-cinq-candidats-en-lice-une-election-sous-tensions-geopolitiques/ Tue, 25 Mar 2025 15:57:31 +0000 https://lnt.ma/?p=527393 L’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), prévue du 27 au 29 mai 2025, s’annonce comme l’une des plus disputées de l’histoire récente de l’institution. Cinq candidats, issus de différentes régions du continent, se livrent une bataille d’idées et d’alliances pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Si tous proposent des visions […]

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L’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), prévue du 27 au 29 mai 2025, s’annonce comme l’une des plus disputées de l’histoire récente de l’institution. Cinq candidats, issus de différentes régions du continent, se livrent une bataille d’idées et d’alliances pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Si tous proposent des visions distinctes pour transformer la BAD, les enjeux géopolitiques et diplomatiques internationaux ajoutent une complexité majeure à cette compétition.

Samuel Munzele Maimbo (Zambie): le voyageur perpétuel

Candidat désigné par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et le COMESA, Samuel Munzele Maimbo incarne une approche orientée vers l’action et l’impact. Actuel vice-président de la Banque mondiale, il parcours l’Afrique et le monde pour convaincre. Il s’affiche comme l’homme qui veut et saura rompre avec les diagnostics récurrents pour faire de la BAD un moteur concret de transformation économique. Son programme met l’accent sur le secteur privé, les infrastructures et l’énergie, tout en proposant des réformes audacieuses comme la création d’un conseil des jeunes et du secteur privé. Maimbo mène une campagne diplomatique intense à travers le continent, multipliant les rencontres avec chefs d’État et ministres des Finances. Soutenu par un solide réseau régional et international, il est perçu comme un favori capable de moderniser l’institution tout en renforçant son rôle sur la scène mondiale.

Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud): la cavalière solitaire

Ancienne vice-présidente principale de la BAD, Bajabulile Swazi Tshabalala bénéficie du soutien de l’Afrique du Sud et de quelques pays anglophones. Elle met en avant son expertise institutionnelle et sa capacité à renforcer la gouvernance interne. Cependant, sa candidature suscite des controverses géopolitiques : certains observateurs estiment que les pays qui voteraient pour elle pourraient être blacklistés par les États-Unis, en raison des tensions entre Washington et Pretoria sur des questions internationales. Cette situation pourrait limiter ses alliances diplomatiques malgré son profil solide et son expérience au sein de la BAD.

Amadou Hott (Sénégal): le politique expérimenté

Ancien ministre sénégalais de l’Économie et ex-vice-président de la BAD, Amadou Hott propose un programme axé sur le financement durable des infrastructures, l’autonomisation des jeunes et des femmes, ainsi que le renforcement des partenariats public-privé. Soutenu par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, mais lâché par la Côte d’Ivoire au profit du candidat Mauritanien, il mise sur son expérience dans la finance internationale pour mobiliser davantage de ressources privées au service du développement africain. Son profil hybride – entre finance de marché et développement – pourrait séduire les bailleurs internationaux.

Sidi Ould Tah (Mauritanie): le candidat surprise

Actuel président de la BADEA (Banque arabe pour le développement économique en Afrique), Sidi Ould Tah n’était pas attendu dans cette élection, mais représente un candidat fort dans les cercles francophones. Il bénéficie du soutien discret mais total du Président Macron et de ses alliés. Il met en avant ses relations avec les pays du Golfe pour mobiliser des fonds importants et propose un programme axé sur le renforcement des infrastructures et l’inclusion financière. Son positionnement géopolitique pourrait lui permettre de rallier les voix francophones et nord-africaines. Soutenu par plusieurs pays clés, il est considéré comme un prétendant sérieux à ce poste. Cependant, la Présidence et la Vice-présidence de l’Union Africaine ayant déjà été attribuées à des candidats arabo-musulmans et francophones, il pourrait souffrir d’une volonté d’équilibrer les pouvoirs sur le continent. Enfin, une récente controverse sur l’emploi pour sa campagne des moyens de la BADEA pourrait l’handicaper.

Abbas Mahamat Tolli (Tchad): le technocrate

Ancien gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli est un candidat technique qui mise sur sa maîtrise des politiques monétaires régionales pour apporter une perspective unique à la BAD. Bien que moins visible sur le plan diplomatique, il pourrait séduire ceux qui recherchent un profil axé sur la stabilité financière.

Une élection sous tensions géopolitiques

Cette élection reflète non seulement les visions divergentes pour l’avenir de la BAD mais aussi les rivalités diplomatiques entre blocs régionaux africains et puissances internationales comme les États-Unis ou la Chine. Les alliances stratégiques seront déterminantes dans cette course où 40 % des votes proviennent de partenaires non africains.

Alors que le scrutin approche, Samuel Munzele Maimbo se positionne comme un candidat pragmatique et rassembleur, avec une vision claire pour redynamiser la BAD. Sa campagne axée sur l’impact concret pourrait bien faire pencher la balance en sa faveur dans cette compétition décisive pour l’avenir économique du continent africain. Au terme de plusieurs tours de vote, une finale devrait se dessiner entre le candidat de la Zambie et celui de la Mauritanie, Sidi Ould Tah, dans ce qui promet d’être un duel diplomatique intense.

LNT et dépêches agences

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Feu Vert Maroc ouvre son développement à la franchise https://lnt.ma/feu-vert-maroc-ouvre-son-developpement-a-la-franchise/ Mon, 10 Feb 2025 08:32:08 +0000 https://lnt.ma/?p=524221 Feu Vert Maroc, leader de l’entretien automobile, annonce son ouverture à la franchise lors du 1er Salon de la Franchise au Maroc, qui se tiendra du 12 au 14 février 2025 à l’OFEC de Casablanca. Fort de son expérience de plus de 50 ans en Europe et de son succès au Maroc, Feu Vert offre […]

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Feu Vert Maroc, leader de l’entretien automobile, annonce son ouverture à la franchise lors du 1er Salon de la Franchise au Maroc, qui se tiendra du 12 au 14 février 2025 à l’OFEC de Casablanca.

Fort de son expérience de plus de 50 ans en Europe et de son succès au Maroc, Feu Vert offre aux futurs franchisés un modèle économique éprouvé et rentable, soutenu par la forte demande en entretien automobile, un accompagnement complet, incluant formation technique, assistance à l’aménagement et à la gestion du centre, ainsi que des outils marketing et commerciaux. S’y ajoutent la notoriété de la marque et la confiance des clients mais aussi des solutions performantes pour optimiser la rentabilité du centre.

Les entrepreneurs intéressés par cette opportunité pourront rencontrer l’équipe Feu Vert Maroc lors du salon et découvrir les avantages de rejoindre ce réseau en pleine expansion.

LNT

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2025 : Une réflexion éclairée sur les défis mondiaux par Jean-Paul Betbeze https://lnt.ma/2025-une-reflexion-eclairee-sur-les-defis-mondiaux-par-jean-paul-betbeze/ Mon, 27 Jan 2025 10:27:08 +0000 https://lnt.ma/?p=523423 A l’occasion de la nouvelle année, Jean-Paul Betbeze, économiste et observateur attentif des dynamiques politiques et sociales, explore les défis complexes auxquels le monde sera confronté en 2025. De la transition démographique aux révolutions technologiques, en passant par les tensions climatiques et les fragilités démocratiques, l’auteur nous invite à une analyse lucide et nuancée des […]

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A l’occasion de la nouvelle année, Jean-Paul Betbeze, économiste et observateur attentif des dynamiques politiques et sociales, explore les défis complexes auxquels le monde sera confronté en 2025. De la transition démographique aux révolutions technologiques, en passant par les tensions climatiques et les fragilités démocratiques, l’auteur nous invite à une analyse lucide et nuancée des enjeux actuels. Entre constats implacables et appels à l’action collective, ce texte pousse à la réflexion sur notre capacité à anticiper, coopérer et surmonter les obstacles de notre époque. Extraits choisis. 

« Nous sommes (normalement) tous prévenus : l’année 2025 sera très compliquée, autrement dit très risquée pour le monde entier, donc plus encore pour nous, si nous nous divertissons encore à ce “jeu” de Matignon, celui où il s’agit de deviner le futur 1er Ministre, la composition du nouveau-nouveau gouvernement, puis son avenir.
On peut penser à la boîte de Pandore, ce si beau cadeau que Zeus avait fait porter aux humains pour se venger de ce Prométhée qui lui avait volé le feu, autrement dit la connaissance. Pandore, c’est “tous les cadeaux”, en réalité tous les malheurs, en laissant au fond de la boîte l’espérance, trop lente à en sortir. Le message de l’Olympe est assez clair : nous devons souffrir d’abord, mais sans jamais perdre espoir. De fait, et nous le voyons, les malheurs ou maux qui nous entourent sont nombreux et, en réalité, pour une bonne part, de notre fait. Inutile de perdre son temps à chercher d’autres responsables !
Essayons plutôt de lister nos problèmes, sans même les nommer malheurs ou erreurs, pour tenter de voir dans quelle mesure nous pourrions, pour chacun d’entre eux, user de cette espérance qui attend pour sortir. Souhaitons donc, pour 2025 et après, que cette méthode fonctionne, enfin !

Changement climatique, cette alternance inouïe de chaud et de froid, de sécheresse et de déluge

Nous savons qu’il n’y a rien là de “naturel” dans ce changement climatique, que nous avions nommé au début “réchauffement” avant que n’apparaisse l’autre face de cette réalité. Nous payons des millénaires d’efforts économiques pour améliorer notre condition, en travaillant plus, en innovant, en voyageant et échangeant davantage, au fur et à mesure que nous sommes plus nombreux. Depuis un siècle, cette dynamique s’accélère, avec des alternances extrêmes qui commencent à nous faire peur : il était temps !

Pour en sortir, nous ne cessons de débattre et de mesurer, de nous réunir dans des COP et de promettre des milliards annuels pour économiser, moderniser et changer. Certains veulent que nous restreignions notre mode vie, les “décroissants”, d’autres que nous ne vivions pas au-dessus de nos moyens, les “frugaux”, sauf que ceux qui ont peu ou rien ne sont évidemment pas de cet avis. Pour continuer à avancer, il faut sinon devenir plus sobres, au moins plus efficaces, coopératifs et intelligents : ce n’est pas acquis. En France, nous avons ainsi, sous nos yeux et en résumé, l’ensemble de ces changements, bouleversements, drames, avec, en même temps, des polémiques sur la réalité du phénomène, leurs mesures, les responsabilités et, bien sûr, les “solutions”.

Le temps passe, l’argent file, mais le climat poursuit ses soubresauts et nous alerte. Pour 2025, souhaitons- nous de mettre la science en avant, non pas les peurs et les calculs politiques à court terme. C’est parfaitement possible, encore faut-il que les humains, ici les Français, n’encombrent pas le passage avec leurs protestations, normes, barricades et (dépôts de) plaintes. Souhaitons donc pour 2025 — et bien après — de regarder l’essentiel pour agir ensemble et loin, et de préparer les ressources et adopter les comportements pour en sortir dans le temps ! Ce sera plus affaire de persévérance dans l’effort que de milliards, avec une persévérance qui ne s’emprunte pas.

Moins d’enfants, plus de personnes âgées : cette transition démographique qui frappe à toutes les portes

Jamais nous n’avons eu en France, depuis la deuxième guerre mondiale, aussi peu de naissances : 680 000 environ en 2024, contre 819 000 en 2014. Moindre fécondité, plus d’égoïsme, moindres influences religieuses, plus d’urbanisation, travail des femmes… les raisons abondent derrière cette chute, moindre qu’en Allemagne ou en Italie, mais le résultat demeure. En même temps, grâce aux progrès de la médecine, nous vivons plus longtemps : 86 ans pour les femmes, 80 pour les hommes, plus de 64 pour les femmes sans incapacité, 63 pour les hommes.

Moins de bébés, plus de vieillards gaillards : tel semble être notre futur.

Tragique constat ? Non, si nous prenons soin d’abord des bébés, en en faisant des adultes mieux formés et plus responsables. Ce n’est pas catastrophique non plus, si ces personnes âgées restent plus longtemps en bonne santé, avec une hygiène de vie plus correcte. Mais il faudra trouver des ressources pour gérer les effets de ce changement biologique. Tout coûtera plus cher à court terme pour vivre mieux, plus longtemps, plus nombreux. Ceci implique plus de moyens pour la formation tout au long de la vie et pour notre entretien intellectuel et physique, ce qui veut dire adopter une compréhension plus étendue, autrement dit moins égoïste, mieux répartie dans l’espace et dans le temps, des résultats de la croissance. Dans l’espace : en gérant mieux les comportements, en contrôlant et conseillant, pas seulement en taxant — il faut que l’Intelligence Artificielle serve !

Dans le temps : ce sont aujourd’hui les cinquantenaires qui creusent le déficit et augmentent la dette pour avoir une retraite plus agréable au dépend des jeunes, sans qu’on le mesure et le leur dise vraiment, et qui souhaitent évidemment profiter du système quand leur tour viendra, d’où leur conservatisme.

Il est donc dramatique, quand on voit les discussions sur les retraites, que rien ne soit pensé pour le futur en liaison avec la natalité, alors qu’on ne cesse de nous dire que notre système de retraite doit sa solidité à la répartition, où les “jeunes” financent les “anciens”. Que se passera-t-il si les premiers manquent, quand les seconds durent ? On préfère s’inquiéter de l’immigration, alors qu’elle est, partout dans le monde, l’effet de la transition démographique (ainsi que des tensions économiques, politiques, climatiques…), partout différenciée dans le temps, que vit notre espèce et une part de notre solution à la crise démographique. Souhaitons donc pour 2025, et après, de faire en sorte que l’on ait plus de jeunes et plus de vieux, qui travaillent, avec une meilleure compréhension de cette profonde transition biologique, technologique et géopolitique !

Cette révolution technologique, comme auparavant celles de la vapeur et de l’électricité, mais partout et plus rapide

Notre monde change plus vite et plus complètement que jamais. Là aussi, la question n’est pas de dramatiser ou d’avoir peur : l’électricité a toujours dépassé la bougie, la voiture le cheval, et toutes ont beaucoup détruit d’emplois et tué. C’est le sens de l’histoire : pas de progrès sans risques ni efforts. Nous aurons à apprendre à conduire des changements, autrement dit à nous conduire, à dépasser nos violences, pour nous former. Bien sûr, c’est facile à dire, mais ce qui se passe aujourd’hui montre bien que cette révolution technologique et géopolitique avance, plus vite que celles qui l’ont précédée. La vapeur a été la force de l’Europe, l’électricité celle des États-Unis.

Aujourd’hui, qui maîtrisera l’IA : les États-Unis, ou la Chine ? Où va la direction du monde ? Nous savons que ce n’est plus en France et en Europe, depuis plus de 50 ans, mais nous avons toujours imaginé que le parapluie américain nous protégerait (surtout l’Allemagne), et que l’endettement public nous permettrait de durer, avec l’euro et le marché européen, protégé par ses normes. C’est fini : nous sommes responsables et peu protégés.

Aujourd’hui, les innovations peuvent profiter à tous, mais si les Américains sont les premiers à les créer, avec les milliards de recherche et les milliers d’ingénieurs qu’il leur a fallu. Les suivants paieront les royalties : nous ? L’innovation devient rivale, tout comme ces ponts étroits qui vont dans un seul sens et impliquent des régulations. Il faut le savoir, pour se préparer, se renforcer et coopérer en Europe, autrement nous serons oubliés.

D’autant plus que les pays moins développés chercheront toujours ceux qui pourront les aider davantage à aller plus vite. L’Asie et l’Afrique se demandent ainsi où regarder : l’Europe c’était hier, les États-Unis encore ou la Chine maintenant ? Ayons le courage de voir que l’humanité a pivoté hors du “vieux monde” et renforçons- nous, en nous unissant, sans nous épuiser dans des querelles de préséance entre ceux qui, de toute manière, ne pourront plus être les premiers, ni les seconds.

Souhaitons donc, pour 2025 et après, être devenus réalistes, que nous cessions de nous plaindre du déclin et remontions la pente ! Nous le pouvons en nous unissant et en nous organisant.

La démocratie est-elle en danger en France, en Europe, aux Etats-Unis…

La réponse est oui, comme toujours. Car elle est un système complexe, dessiné pour trouver des solutions majoritairement acceptées pour traiter, sinon résoudre, des problèmes divers, sinon contradictoires. Pas de surprise, donc, si la démocratie a longtemps été pensée comme étant impossible. On dira qu’elle date d’Athènes, mais c’est oublier qu’Athènes était une petite ville, que le “peuple” (démos) s’y bornait alors aux seuls hommes, excluait les étrangers, sans parler des esclaves. Le modèle athénien, théorique donc, voulait que le peuple fût en mesure de choisir sa destinée, c’est-à-dire de prévoir des ressources humaines et matérielles pour se projeter dans l’avenir, inconnu et souvent hostile, sans compter les tensions internes, à dépasser.

On comprend pourquoi la démocratie a toujours été perçue comme une utopie, sinon critiquée même en ses débuts officiels aux États-Unis et en France. Ces États-Unis ont longtemps opposé les Fédéralistes, conservateurs et favorables à l’esclavage, aux Républicains de Lincoln. Avec le temps, les Fédéralistes ont disparu, les Républicains les ont absorbés, à droite, et les Démocrates sont apparus, à gauche. La façon de choisir par le vote restait la majorité simple, frustrante si l’on veut, simple en tout cas. Simple, mais en n’oubliant pas que le système américain est fédéral et que la majorité pour décider dans un État n’est pas nécessairement celle d’un autre et que, pour choisir un Président, le vote décisif est fonction du nombre d’électeurs par État avec des poids en fonction des populations, ce qui soulève évidemment des questions statistiques et de pondération. On voit ainsi des Présidents américains élus grâce aux votes des représentants par États, même si le vote populaire leur était hostile. Tel n’est pas le cas pour Donald Trump cette fois- ci, élu directement et indirectement par le peuple, mais cela ne signifie pas que les tensions internes sont atténuées, au contraire. La majorité absolue suppose en effet une acceptation tacite qui va de moins en moins de soi.

Ainsi, on ne trouve pas non plus ce mot “démocratie” au cours de la Révolution française. Que veut donc “le peuple”, ensemble mal défini et hétérogène qui ne saurait décider, pour autant qu’il le puisse et surtout le veuille, autrement dit qu’il hiérarchise les besoins à satisfaire et les ressources à leur affecter, pour obtenir un assentiment majoritaire ? La France a également longtemps eu des difficultés avec la démocratie : Robespierre était royaliste jusqu’au “départ” du roi à Varennes ! La démocratie est toujours l’affaire de ce choix majoritaire : c’est sa solution, et son problème.

Aujourd’hui, on voit bien à quel point ces démocraties nées après- guerre sont toutes en difficulté, avec en plus l’inquiétude des pays voisins sur leurs propres économies, ce qui se manifeste surtout par des problèmes migratoires et, dans ces pays eux-mêmes, par les montées des oppositions, insatisfactions et revendications, qui mettent en jeu leur cohérence sociale. En face de ces démocraties se développent des dictatures qui ont pour objectif majeur de les affaiblir, mieux encore de les détruire, pour montrer leur supériorité. Elles n’ont évidemment pas de problèmes électoraux et maquillent aujourd’hui le pouvoir de leur chef en stratégie de reconstitution des Empires. Il s’agit de se donner une durée, alias une légitimité. L’Empire russe est ainsi la raison d’être de Poutine, chinois celle de Xi , ottoman celle d’Erdogan, perse celle de Khamenei, et ainsi de suite…

Ici, le risque de nos démocraties européenne et américaine est de céder au modèle du pouvoir fort. C’est ne pas comprendre que la force de la démocratie vient de sa façon de résister aux chocs, même si elle s’y use, alors que le pouvoir dictatorial résiste… avant de casser d’un coup, puisque ses appuis ne cessent de s’effilocher et que le dictateur prend de l’âge. En 2025, pour la France et pour l’Europe, il s’agit ainsi de savoir qu’elles deviennent les ennemies, qu’elles le veuillent ou non, des dictatures et empires qui cherchent à légitimer leur existence en les attaquant de toutes parts. Il faut toujours des boucs émissaires : c’est notre tour, autant le savoir pour l’empêcher, en nous unissant. Et se renforcer. »

Retrouvez l’intégralité du texte sur le lien suivant –> 2025 : Quelle belle boîte de Pandore, la démocratie française !

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Le taux directeur de Bank Al-Maghrib réduit à 2,5% https://lnt.ma/le-taux-directeur-de-bank-al-maghrib-reduit-a-25/ Tue, 17 Dec 2024 13:00:56 +0000 https://lnt.ma/?p=521371 Le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM), réuni mardi à Rabat, a décidé de réduire le taux directeur de 25 points de base (pbs) pour le fixer à 2,5%. Cette décision, motivée par une inflation maîtrisée et des incertitudes internationales, vise à soutenir la relance économique tout en maintenant la stabilité des prix. Inflation et croissance […]

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Le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM), réuni mardi à Rabat, a décidé de réduire le taux directeur de 25 points de base (pbs) pour le fixer à 2,5%. Cette décision, motivée par une inflation maîtrisée et des incertitudes internationales, vise à soutenir la relance économique tout en maintenant la stabilité des prix.

Inflation et croissance économique

Après une forte décélération amorcée depuis 2023, l’inflation devrait se situer à 1% en 2024, contre 6,1% en 2023, et rester modérée à 2,4% en 2025 puis 1,8% en 2026. La composante sous-jacente de l’inflation devrait suivre la même tendance, atteignant 2% en 2025.

Sur le plan de la croissance, BAM prévoit une stabilisation de l’activité non agricole autour de 3,5% en 2024, avec une progression à 3,6% en 2025 et 3,9% en 2026. En revanche, la valeur ajoutée agricole devrait reculer de 4,6% en 2024, avant de rebondir grâce à des hypothèses de récoltes céréalières moyennes, affichant des hausses de 5,7% en 2025 et 3,6% en 2026.

Commerce extérieur et équilibre financier

Les exportations marocaines, notamment dans les secteurs automobile et phosphatier, devraient enregistrer une croissance graduelle pour atteindre 8,9% en 2026. Les recettes des voyages poursuivront leur dynamique, avec une hausse attendue à 128 milliards de dirhams (MMDH) d’ici 2026. Les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) devraient également progresser, avoisinant 128 MMDH à la même échéance.

En parallèle, la facture énergétique connaîtra un recul, se stabilisant autour de 110 MMDH en 2026, tandis que le déficit du compte courant devrait rester contenu, à 1% du PIB en 2024 et moins de 2% pour les années suivantes.

Investissements et liquidités

BAM anticipe une augmentation des avoirs officiels de réserve pour atteindre 400,2 MMDH en 2026, couvrant environ 5 mois et 8 jours d’importations. Par ailleurs, la liquidité bancaire, tirée par l’expansion de la monnaie fiduciaire, continuera de se creuser pour s’établir à 192,3 MMDH d’ici 2026. Le crédit au secteur non financier devrait s’accélérer, passant de 3,8% en 2024 à 5,5% en 2026.

Finances publiques

L’exécution budgétaire des dix premiers mois de 2024 montre une progression des recettes de 13,6%, soutenue par des performances fiscales. Les dépenses globales ont augmenté de 7,4%, principalement en biens, services et investissements. BAM prévoit un déficit budgétaire de 4,5% du PIB en 2024, avec une atténuation progressive à 3,9% en 2026.

Enfin, le Conseil a validé le budget de la Banque pour 2025, la stratégie de gestion des réserves de change, ainsi que le programme d’audit interne. Les prochaines réunions ordinaires du Conseil sont fixées au 18 mars, 24 juin, 23 septembre et 16 décembre 2025.

LNT

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BANK OF AFRICA doublement récompensée pour son leadership en matière de durabilité https://lnt.ma/bank-of-africa-doublement-recompensee-pour-son-leadership-en-matiere-de-durabilite/ Mon, 16 Dec 2024 18:46:36 +0000 https://lnt.ma/?p=521342 BANK OF AFRICA s’est distinguée lors des prestigieux Global Frontier Brand Awards 2024, en décrochant deux prix majeurs : « Excellence in Strategic Sustainability Leadership – Africa, 2024 » et « Outstanding Sustainability Leader in Financial Services – Morocco, 2024 ». Ces distinctions, issues d’un processus d’évaluation rigoureux, témoignent de l’engagement profond de BANK OF […]

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BANK OF AFRICA s’est distinguée lors des prestigieux Global Frontier Brand Awards 2024, en décrochant deux prix majeurs : « Excellence in Strategic Sustainability Leadership – Africa, 2024 » et « Outstanding Sustainability Leader in Financial Services – Morocco, 2024 ».

Ces distinctions, issues d’un processus d’évaluation rigoureux, témoignent de l’engagement profond de BANK OF AFRICA en faveur du développement durable et de son rôle pionnier dans le secteur financier africain.

Sous la direction visionnaire de son Président, Othman Benjelloun, BANK OF AFRICA s’impose depuis deux décennies comme une référence en matière de finance durable. En 2000, le Groupe est devenu le premier signataire africain de l’Initiative Financière du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP FI), marquant une étape décisive dans son engagement pour une finance responsable.

Depuis 2015, la banque a conçu une gamme de produits financiers innovants axés sur l’efficacité énergétique, la gestion des ressources hydriques et l’économie circulaire. En intégrant les risques environnementaux, sociaux et climatiques à la gestion de son portefeuille, BANK OF AFRICA affirme son leadership dans la transition vers une économie durable.

Les actions emblématiques de BANK OF AFRICA qui lui ont valu, entre autres, ces distinctions, sont les initiatives de la Fondation BMCE Bank pour l’Éducation et l’Environnement et l’obtention de certifications ISO pour son Système de Management Environnemental et Énergétique, une première dans le secteur bancaire marocain.

Ces récompenses sont décernées par Boston Brand Research & Media, une institution de renommée mondiale créée en 2015. Collaborant avec des partenaires prestigieux tels que Harvard, le MIT et l’Université de Boston, elle célèbre l’excellence des entreprises et leurs performances exceptionnelles.

LNT

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La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au cœur des priorités du marché des capitaux https://lnt.ma/la-lutte-contre-le-blanchiment-de-capitaux-et-le-financement-du-terrorisme-au-coeur-des-priorites-du-marche-des-capitaux/ Mon, 16 Dec 2024 18:37:55 +0000 https://lnt.ma/?p=521339 L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a organisé, en partenariat avec l’Autorité Nationale du Renseignement Financier (ANRF) et la Commission Nationale chargée de l’Application des Sanctions des Nations Unies (CNASNU), un séminaire de sensibilisation sur la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT). Cet événement, tenu au siège de […]

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L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a organisé, en partenariat avec l’Autorité Nationale du Renseignement Financier (ANRF) et la Commission Nationale chargée de l’Application des Sanctions des Nations Unies (CNASNU), un séminaire de sensibilisation sur la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT). Cet événement, tenu au siège de l’AMMC, a rassemblé les principaux acteurs du marché des capitaux, notamment des dirigeants de sociétés de bourse, de gestion, et des teneurs de comptes.

Dans son discours inaugural, Mme Nezha HAYAT, Présidente de l’AMMC, a mis en avant l’importance cruciale d’un dispositif LBC/FT efficace pour protéger l’intégrité du marché des capitaux. « La vigilance face aux risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme est essentielle pour préserver une finance saine et durable, en phase avec les standards internationaux », a-t-elle déclaré.

M. Jawhar NFISSI, Président de l’ANRF, a réaffirmé l’importance d’une collaboration étroite entre les différents partenaires. Il a notamment rappelé que le prochain cycle d’évaluation mutuelle du Maroc par le GAFIMOAN mettra l’accent sur l’efficacité du dispositif national et l’adoption d’une approche basée sur les risques.

Au cours de ce séminaire, plusieurs thématiques clés ont été abordées, notamment le cadre juridique de la LBC/FT au Maroc présenté par l’ANRF, mettant en lumière les évolutions majeures et l’importance des déclarations de soupçon. Les sanctions des Nations Unies ont été également exposées par la CNASNU, avec un focus sur la réactivité des intervenants du marché des capitaux. Enfin, l’AMMC a présenté sa cartographie des risques 2024 qui positionne les différentes activités du marché des capitaux et propose des exigences de vigilance adaptées.

Cet événement, le sixième organisé par l’AMMC sur ce thème, s’inscrit dans une stratégie continue de sensibilisation et de renforcement des dispositifs de vigilance pour les acteurs du marché. En prévision du 3e cycle d’évaluation mutuelle par le GAFIMOAN en 2026, des actions supplémentaires de formation et de sensibilisation seront menées. L’objectif : garantir que le Maroc demeure un acteur exemplaire en matière de LBC/FT, tout en renforçant la confiance des investisseurs dans son marché des capitaux.

Avec ce séminaire, l’AMMC confirme son rôle de régulateur engagé pour une finance marocaine transparente et alignée sur les meilleures pratiques internationales.

LNT avec CP

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Une avancée majeure pour la digitalisation judiciaire et assurantielle au Maroc https://lnt.ma/une-avancee-majeure-pour-la-digitalisation-judiciaire-et-assurantielle-au-maroc/ Mon, 16 Dec 2024 18:32:37 +0000 https://lnt.ma/?p=521336 Le Maroc franchit une nouvelle étape dans la digitalisation de ses institutions avec la signature d’une convention tripartite entre le Ministère de la Justice, l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), et la Fédération Marocaine de l’Assurance (FMA). Ce partenariat, signé par M. Abdellatif Ouahbi, Ministre de la Justice, M. Abderrahim […]

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Le Maroc franchit une nouvelle étape dans la digitalisation de ses institutions avec la signature d’une convention tripartite entre le Ministère de la Justice, l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), et la Fédération Marocaine de l’Assurance (FMA). Ce partenariat, signé par M. Abdellatif Ouahbi, Ministre de la Justice, M. Abderrahim Chaffai, Président de l’ACAPS, et M. Bachir Baddou, Vice-Président Délégué de la FMA, marque une avancée significative dans l’amélioration des interactions entre les tribunaux marocains et les compagnies d’assurances.

L’objectif principal de cette initiative est de moderniser et de simplifier les échanges à travers une plateforme numérique innovante. Celle-ci permettra une gestion optimisée des données et des procédures judiciaires, renforçant ainsi l’efficacité et la transparence. Grâce à cette technologie, les parties concernées bénéficieront d’un accès immédiat aux données judiciaires relatives aux assurances et pourront suivre leurs dossiers en temps réel.

Cette convention vise notamment à accélérer l’exécution des jugements, en optimisant les mécanismes d’indemnisation des sinistrés ; mais aussi à digitaliser les procédures judiciaires via l’automatisation des processus et à renforcer la qualité des services en offrant aux compagnies d’assurances des outils numériques performants pour un suivi simplifié.

Lors de la cérémonie, M. Abdellatif Ouahbi a salué cette avancée en déclarant : « Cette plateforme numérique illustre notre engagement envers une administration judiciaire moderne, en ligne avec la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. »

M. Abderrahim Chaffai a quant à lui mis l’accent sur la volonté commune d’instaurer plus de transparence dans les relations entre assurances et citoyens. De son côté, M. Bachir Baddou a souligné l’importance de l’innovation numérique pour améliorer l’expérience client dans le secteur des assurances.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation, visant à généraliser les tribunaux numériques au Maroc et à améliorer les services publics.

LNT avec CP

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Les Casablanca Arbitration Days 2024 explorent les frontières entre arbitrage, sport et finance https://lnt.ma/les-casablanca-arbitration-days-2024-explorent-les-frontieres-entre-arbitrage-sport-et-finance/ Mon, 16 Dec 2024 13:58:45 +0000 https://lnt.ma/?p=521289 Les « Casablanca Arbitration Days », de retour pour leur 8ème édition, ont exploré les « nouvelles frontières de l’arbitrage » en mettant en lumière deux thématiques stratégiques : le sport et la finance. Organisé par le Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca (CIMAC) et Casablanca Finance City Authority (CFCA), l’événement qui s’est […]

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Les « Casablanca Arbitration Days », de retour pour leur 8ème édition, ont exploré les « nouvelles frontières de l’arbitrage » en mettant en lumière deux thématiques stratégiques : le sport et la finance. Organisé par le Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca (CIMAC) et Casablanca Finance City Authority (CFCA), l’événement qui s’est tenu les 13 et 14 décembre, a été marqué pour sa session inaugurale par la participation exceptionnelle de Pierluigi Collina, président de la Commission des Arbitres de la FIFA et figure emblématique de l’arbitrage sportif.

Dans son keynote speech intitulé « Frontières communes entre arbitrage sportif et commercial », M. Collina a mis en évidence les similitudes entre ces deux univers, notamment la prise de décision rapide et juste sous pression, tout en saluant les performances historiques des équipes nationales marocaines de football, masculine et féminine. Il a également rendu hommage à Bouchra Karboubi, arbitre marocaine distinguée au niveau international.

Hicham Zegrary, secrétaire général du CIMAC, a souligné l’importance de cet événement pour positionner le Maroc comme une locomotive en matière d’arbitrage en Afrique. Il a rappelé que l’arbitrage sportif et financier répondent à des besoins économiques croissants et partagent des enjeux communs, notamment la transparence et la rigueur.

De son côté, Saïd Ibrahimi, directeur général de CFCA, a mis en avant le rôle central de l’arbitrage dans la stratégie économique du Maroc, à l’heure où le Nouveau Modèle de Développement (NMD) prône un recours accru à des mécanismes alternatifs pour la résolution des conflits. M. Ibrahimi a qualifié le CIMAC de « hub incontournable pour l’arbitrage à l’échelle régionale et internationale ».

Les « Casablanca Arbitration Days » ont également été l’occasion de discussions approfondies lors d’une série de panels explorant des thématiques variées, telles que le rôle des arbitres dans les litiges sportifs et l’adaptation des centres d’arbitrage à un contexte mondialisé ; les enjeux liés aux litiges en banque, assurances et valeurs mobilières ; ou encore les coûts et les modèles de financement en arbitrage international.

Ces discussions ont permis de mettre en lumière des pistes innovantes pour relever les défis de ces secteurs en pleine mutation.

Depuis sa création en 2016, le CIMAC s’est imposé comme une institution de référence, offrant des solutions modernes et multilingues pour la résolution des conflits. Soutenu par Casablanca Finance City, il contribue activement à renforcer l’attractivité économique du Maroc.

Avec cette 8ème édition, les « Casablanca Arbitration Days » confirment leur statut de plateforme unique de dialogue et de réflexion, où se rencontrent experts, décideurs et professionnels de divers horizons. Cet événement réaffirme la vocation du Maroc à jouer un rôle de premier plan dans l’arbitrage, qu’il soit sportif ou financier, et à consolider son leadership en Afrique et au-delà.

LNT

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AFIS 2024, Nadia Fettah : « Le Maroc ne prétend pas à être le « centre » de l’Afrique, mais aspire à bâtir un continent prospère, juste et durable » https://lnt.ma/afis-2024-nadia-fettah-maroc-afrique/ Mon, 09 Dec 2024 10:05:52 +0000 https://lnt.ma/?p=520896 Le Maroc ne prétend pas à être le « centre » de l’Afrique, mais aspire à être au « cœur » de chacun de ses citoyens, en partageant une ambition commune : bâtir un continent prospère, juste et durable Dans le cadre de l’Africa Financial Summit (AFIS) 2024, organisé à Casablanca, S.E Mme Nadia Fettah, […]

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Le Maroc ne prétend pas à être le « centre » de l’Afrique, mais aspire à être au « cœur » de chacun de ses citoyens, en partageant une ambition commune : bâtir un continent prospère, juste et durable

Dans le cadre de l’Africa Financial Summit (AFIS) 2024, organisé à Casablanca, S.E Mme Nadia Fettah, Ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc, a prononcé un discours dans lequel elle développe une vision claire et ambitieuse, et souligne les piliers fondamentaux pour bâtir un système financier africain robuste et inclusif, au service du développement durable.

Voici le texte intégral du discours : 

« Mesdames et Messieurs les Ministres,

Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Bienvenue à Casablanca, là où l’histoire et l’avenir de l’Afrique se croisent, pour cette édition de l’Africa Financial Summit 2024 . Cette métropole dynamique, carrefour historique entre l’Afrique, l’Europe et le monde arabe, a toujours été un lieu de rencontres et de décisions stratégiques pour le continent.

Permettez-moi, avant toute chose, de rendre un hommage particulier à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, dont la vision panafricaine inspire chaque action entreprise par le Royaume.

Sous le leadership de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu l’Assiste, le Maroc ne prétend pas à être le « centre » de l’Afrique, mais aspire à être au « cœur » de chacun de ses citoyens, en partageant une ambition commune : bâtir un continent prospère, juste et durable. Dans ce contexte, la finance joue bien entendu un rôle incontournable.

La tenue de ce sommet ici, et la présence de plus d’un millier de participants venus des quatre coins de l’Afrique et du monde, témoignent de cette dynamique collective et de notre engagement profond envers un avenir meilleur pour notre continent.

Plus encore, votre présence et votre engagement reflètent parfaitement l’esprit de l’AFIS : transformer nos institutions financières pour mieux servir les aspirations de nos populations.

Pour atteindre ces objectifs, nous devons donc penser comme des matériaux composites, combinant souplesse et solidité. Souplesse, pour laisser circuler les flux économiques, financiers et humains qui dynamisent nos économies. Solidité, pour bâtir des bases robustes et résilientes face aux défis économiques et géopolitiques.

C’est dans cet esprit que je voudrais très rapidement balayer trois thèmes fondamentaux aujourd’hui :

  • La fluidité, qui vise à améliorer la circulation des capitaux, à les orienter vers des usages stratégiques et à les rendre accessibles à tous.
  • La solidité, qui concerne les fondations de notre système financier : régulation, gouvernance et résilience macroéconomique.
  • La libération des énergies, en mobilisant des financements innovants pour répondre aux défis cruciaux de la transition écologique et de l’inclusion sociale.

Ces thèmes ne sont pas isolés, mais s’entrelacent pour définir une vision cohérente de l’avenir financier de l’Afrique, un avenir où la finance devient un levier puissant au service du développement durable.

La Fluidité : Une condition essentielle pour la transformation économique et financière de l’Afrique

Dans le paysage économique mondial, la fluidité des capitaux est le socle sur lequel reposent l’innovation, la croissance et la prospérité. En Afrique, où les besoins de financement pour les infrastructures, la transition écologique et l’inclusion sociale dépassent les 1 200 milliards de dollars d’ici 2030, la circulation efficace des capitaux devient une nécessité stratégique. Pourtant, le continent fait face à des obstacles structurels, réglementaires et technologiques qui freinent cette dynamique essentielle.

L’Afrique, avec ses 54 pays aux régulations et devises variées, reste un espace économique fragmenté. Cette réalité complique la libre circulation des capitaux et se traduit par des défis majeurs. Malgré des initiatives prometteuses comme le PAPSS (Pan-African Payment and Settlement System), conçu pour faciliter les paiements transfrontaliers, environ 80 % des transactions intra-africaines passent encore par des devises étrangères, augmentant ainsi les coûts et les délais. À cela s’ajoute le coût prohibitif des transferts d’argent : envoyer 200 dollars en Afrique subsaharienne coûte en moyenne 8 %, selon la Banque mondiale, contre 6 % à l’échelle mondiale. Ce fardeau freine les échanges économiques et réduit l’impact des envois de fonds de la diaspora, qui représentent tout de même 95 milliards de dollars en 2022.

Face à ces défis, plusieurs solutions émergent pour améliorer la fluidité des capitaux. Le PAPSS, soutenu par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), permet désormais des paiements transfrontaliers en devises locales, promettant une économie annuelle de 5 milliards de dollars. Parallèlement, les fintechs africaines, à l’instar de Flutterwave, M-Pesa et Chipper Cash, redéfinissent l’accès aux services financiers en connectant des millions de personnes, y compris dans les zones rurales. Ce marché, en pleine expansion, devrait croître de 20 % par an et atteindre 40 milliards de dollars d’ici 2025.

Cependant, ces avancées ne suffisent pas à surmonter les défis liés à la faiblesse des infrastructures numériques et à l’hétérogénéité des régulations. Près de 50 % de la population africaine n’a pas accès à Internet, freinant l’adoption des solutions numériques. En outre, les investisseurs internationaux, influencés par des perceptions de risque élevées, continuent de se détourner de l’Afrique. En 2023, le continent n’a attiré que 3 % des investissements mondiaux en infrastructures, un chiffre insuffisant pour répondre à ses besoins.

Pour transformer ces contraintes en opportunités, des initiatives intégrées sont nécessaires. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), en simplifiant les cadres réglementaires et en promouvant les échanges intra-africains, joue un rôle clé dans la réduction des barrières. De plus, l’adoption des monnaies numériques de banques centrales (MNBC), déjà explorée par des pays comme le Nigeria, peut accélérer les paiements transfrontaliers tout en favorisant l’inclusion financière.

Toutefois, la fluidité des capitaux ne se limite pas à des aspects techniques. Elle est un levier stratégique pour transformer les économies africaines. En améliorant l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent 90 % des entreprises africaines, elle stimule la croissance et l’emploi. Elle est également essentielle pour orienter les capitaux vers des projets d’énergie renouvelable et d’infrastructures durables, nécessaires à une transition écologique réussie.

Pour que cette vision devienne réalité, l’Afrique doit conjuguer investissements dans les infrastructures numériques, harmonisation des cadres réglementaires et adoption d’outils innovants. Cela passe par un engagement collectif à construire un écosystème intégré où les capitaux circulent efficacement, soutenant ainsi une croissance équitable et durable pour tout le continent. La fluidité est bien plus qu’une exigence technique : elle est la clé d’un avenir où chaque transaction, chaque innovation et chaque opportunité atteignent leur plein potentiel.

Mesdames, Messieurs,

Si la fluidité des capitaux est un levier indispensable pour accélérer l’intégration économique africaine, elle ne peut à elle seule garantir un système financier durable. Pour que cette circulation soit efficace et bénéfique, elle doit s’appuyer sur des bases solides. La solidité représente la fondation sur laquelle repose toute économie résiliente : une régulation rigoureuse, des équilibres macroéconomiques maîtrisés et une gouvernance exemplaire.

L’Afrique, dans sa quête de transformation économique, doit renforcer la robustesse de ses institutions financières pour attirer la confiance des investisseurs tout en garantissant la stabilité à long terme.

La solidité d’un système financier repose sur sa capacité à absorber les chocs, à inspirer confiance et à soutenir une croissance équilibrée. En Afrique, où les économies sont souvent vulnérables aux fluctuations des prix des matières premières, à l’instabilité géopolitique et à une dette croissante, bâtir une base solide est une priorité stratégique.

L’un des principaux défis est la régulation. Bien que de nombreux pays africains aient adopté des normes internationales comme Bâle III, leur mise en œuvre demeure inégale.

Une régulation robuste, combinée à une supervision efficace, est essentielle pour renforcer la résilience des institutions financières face aux risques.

Les équilibres macroéconomiques constituent un autre pilier fondamental. En 2023, le service de la dette publique en Afrique a atteint 163 milliards de dollars, un fardeau qui limite les capacités des gouvernements à investir dans des secteurs stratégiques comme les infrastructures et l’éducation. Une solution clé réside dans l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques. Avec un ratio recettes fiscales/PIB moyen de 16 %, contre une moyenne mondiale de 25 %, il existe un potentiel considérable à exploiter.

Outre ces aspects financiers, la solidité repose également sur une capacité d’adaptation aux transformations globales. La montée des fintechs et des néobanques en Afrique représente une opportunité unique de moderniser les systèmes financiers, mais leur succès dépend de cadres réglementaires flexibles. Ces nouveaux acteurs ont permis de connecter des millions de personnes non bancarisées aux services financiers. Pour les intégrer pleinement, il est impératif d’élaborer des régulations qui équilibrent innovation et stabilité.

En parallèle, la résilience climatique est une dimension souvent sous-estimée mais essentielle de la solidité économique. Avec une augmentation de 75 % des catastrophes climatiques en Afrique entre 2014 et 2023, les économies africaines doivent se doter de mécanismes de gestion des risques climatiques. Cela inclut l’émission d’obligations vertes, qui, bien que représentant 588 milliards de dollars au niveau mondial en 2023, n’ont atteint que 2 milliards de dollars en Afrique. En renforçant les cadres pour financer des projets d’infrastructures vertes, les pays africains peuvent à la fois protéger leurs économies et attirer des investisseurs soucieux de durabilité.

Enfin, la solidité d’un système financier se construit aussi à travers la coopération régionale. Des initiatives comme le Fonds africain de solidarité financière, qui promeut des mécanismes de garantie collective pour réduire les risques liés aux investissements, démontrent l’importance de l’intégration régionale. Cette coopération peut permettre de mutualiser les ressources, de renforcer la crédibilité des institutions financières et de mieux répartir les risques au sein du continent.

En renforçant la régulation, en maîtrisant les équilibres macroéconomiques et en intégrant des dimensions innovantes comme la durabilité et l’adaptation technologique, l’Afrique peut poser les bases d’un système financier robuste. Cette solidité est essentielle pour stimuler la confiance des investisseurs, renforcer la résilience face aux crises et soutenir une croissance durable.

Cependant, cette stabilité n’est qu’un point de départ. Pour transformer les potentialités africaines en dynamiques concrètes, il est impératif de libérer les énergies qui sommeillent dans les populations, les institutions et les innovations.

Libération des énergies : Débloquer le potentiel de l’Afrique

Pour transformer ses défis en opportunités, l’Afrique doit libérer ses énergies latentes, qu’elles soient humaines, financières ou institutionnelles. Cette libération est essentielle pour répondre aux besoins de financement croissants, soutenir la transition écologique, et bâtir un État social inclusif. La mobilisation massive des ressources, l’innovation financière et l’inclusion économique sont autant de leviers pour déverrouiller ce potentiel.

Le financement des grands projets africains reste un défi central. Chaque année, l’Afrique doit combler un déficit de financement de 108 milliards de dollars pour les infrastructures et de 250 milliards de dollars pour répondre à ses besoins climatiques, selon la Banque africaine de développement. Pourtant, les instruments financiers adaptés, comme les obligations vertes, sont sous-utilisés. En 2023, ces instruments ont représenté 588 milliards de dollars à l’échelle mondiale, mais seulement 2 milliards de dollars ont été émis en Afrique.

Pour attirer davantage de capitaux vers des projets durables, les cadres réglementaires doivent être renforcés pour offrir transparence et sécurité aux investisseurs. L’émission croissante d’obligations vertes et sociales par des pays comme le Maroc montre la voie. Ces initiatives, si elles se multiplient, pourraient transformer le continent en une destination privilégiée pour les investissements responsables.

Des modèles innovants émergent déjà. La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) expérimente des prêts concessionnels pour soutenir des secteurs stratégiques. Ces initiatives doivent être amplifiées et adaptées à d’autres régions du continent, créant ainsi un environnement monétaire favorable à l’investissement.

Mais la finance ne doit pas seulement soutenir la croissance économique ; elle doit également renforcer l’inclusion sociale. Bâtir un État social inclusif est un impératif pour garantir l’accès universel à la santé, à l’éducation et à la protection sociale. Les plateformes numériques, combinées à des innovations comme la microfinance et les « Gender Bonds », peuvent jouer un rôle crucial. Ces derniers, en ciblant des groupes spécifiques comme les femmes entrepreneurs, aident à combler les lacunes en matière de financement inclusif.

De plus, le secteur privé doit devenir un acteur central dans la mobilisation des financements nécessaires à la transformation du continent. Actuellement, les investisseurs institutionnels africains gèrent environ 1 850 milliards de dollars d’actifs, mais moins de 3 % de ces fonds sont investis dans des actifs alternatifs comme les infrastructures ou les énergies renouvelables. Pour encourager ce type d’investissement, des réformes fiscales incitatives et des mécanismes de financement mixte (blended finance) doivent être mis en place.

Les partenariats public-privé (PPP) représentent également un moyen efficace de combler le déficit de financement. En associant ressources publiques et capitaux privés, des projets d’envergure peuvent voir le jour, tout en partageant les risques entre les parties prenantes. Des initiatives comme l’Africa50, qui finance des projets d’infrastructure stratégiques, montrent que cette approche peut être un puissant catalyseur de transformation.

Enfin, la libération des énergies passe par l’investissement dans le capital humain. Avec 60 % de la population africaine âgée de moins de 25 ans, le continent dispose d’un réservoir unique de talents. Toutefois, ce potentiel reste largement sous-exploité.

Pour maximiser cet impact, il est essentiel de réduire les obstacles à la formalisation des entreprises et d’élargir l’accès à la formation et aux opportunités économiques. L’Afrique doit également miser sur l’internationalisation de ses talents, en favorisant les partenariats avec les diasporas et en développant des réseaux transfrontaliers d’expertise.

Mesdames et Messieurs,

La libération des énergies de l’Afrique repose sur un effort collectif. Les gouvernements, les institutions financières et le secteur privé doivent collaborer pour maximiser l’impact des ressources disponibles. Il ne s’agit pas seulement de lever des fonds, mais de bâtir un écosystème qui catalyse l’innovation, renforce les capacités humaines et assure une croissance durable.

L’Afrique a tout pour réussir : un potentiel démographique unique, des ressources naturelles abondantes et une capacité d’innovation sans cesse croissante. En libérant pleinement ces énergies, le continent peut s’imposer comme une force économique mondiale et offrir un avenir meilleur à ses citoyens. La route est ambitieuse, mais elle est aussi inévitable pour un continent résolument tourné vers l’avenir.

Le Royaume du Maroc, sous le Leadership éclairé de Sa Majesté Le Roi Que Dieu l’Assiste, se tient prêt à accompagner cette trajectoire.

Je vous remercie pour votre attention. »

LNT avec CP

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L’Africa Financial Summit 2024 : Casablanca au cœur de la transformation financière africaine https://lnt.ma/lafrica-financial-summit-2024-casablanca-au-coeur-de-la-transformation-financiere-africaine/ Mon, 09 Dec 2024 10:01:51 +0000 https://lnt.ma/?p=520893 Les 9 et 10 décembre 2024, Casablanca devient l’épicentre de la finance africaine en accueillant l’Africa Financial Summit (AFIS) 2024. Organisé dans la métropole marocaine, cet événement rassemble plus de 1 000 leaders et experts venus des quatre coins du continent et du monde, témoignant de l’importance stratégique de la finance pour le développement durable […]

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Les 9 et 10 décembre 2024, Casablanca devient l’épicentre de la finance africaine en accueillant l’Africa Financial Summit (AFIS) 2024. Organisé dans la métropole marocaine, cet événement rassemble plus de 1 000 leaders et experts venus des quatre coins du continent et du monde, témoignant de l’importance stratégique de la finance pour le développement durable de l’Afrique.

Dans son allocution d’ouverture, S.E. Mme Nadia Fettah, Ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc, a salué l’engagement collectif des participants et rendu hommage à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dont la vision panafricaine inspire le rôle du Maroc comme acteur clé du développement continental. Elle a souligné que le Royaume aspire à être au « cœur » des ambitions africaines en bâtissant un avenir prospère, juste et durable.

L’AFIS 2024 s’articule autour de thèmes majeurs, notamment la fluidité des capitaux, la solidité des institutions financières et la libération des énergies. Ces axes reflètent une volonté commune de transformer le paysage financier africain, en répondant aux défis de l’inclusion, de la régulation et de la transition écologique.

Le sommet offre une diversité de panels, ateliers et discussions de haut niveau. Des sujets tels que l’interopérabilité des paiements, l’intégration régionale des marchés financiers et les innovations numériques pour les PME figurent parmi les priorités. Le rôle crucial des fintechs, des monnaies numériques et des investissements verts est également au cœur des échanges, illustrant les nouvelles dynamiques financières du continent.

L’édition 2024 accueille une impressionnante liste de décideurs, experts et chefs d’entreprise, dont Sérgio Pimenta (IFC), Nadia Fettah (Ministère des Finances du Maroc), Jeremy Awori (Ecobank Group), et Edward Knight (Nasdaq). Les discussions s’enrichissent également de contributions académiques et institutionnelles, comme celles du Professeur Carlos Lopes (Université du Cap) et de représentants d’organisations comme Deloitte et l’Afreximbank.

Avec un déficit annuel de financement des infrastructures estimé entre 53 et 96 milliards de dollars, l’AFIS 2024 met en lumière les mécanismes nécessaires pour mobiliser des ressources nationales et internationales. Les participants explorent des solutions innovantes, notamment les obligations vertes, le capital patient et les partenariats public-privé, afin de répondre aux besoins croissants en infrastructures, en énergie et en inclusion sociale.

Choisir Casablanca comme hôte souligne la position stratégique du Maroc dans les échanges financiers africains. La ville incarne un pont entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient, renforçant son rôle de hub économique et financier.

L’AFIS 2024, bien plus qu’une simple conférence, se veut un catalyseur pour une finance africaine audacieuse, durable et inclusive. Les idées échangées et les partenariats noués lors de ce sommet marqueront une étape importante dans la transformation économique et sociale du continent.

LNT 

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Alliances : Indicateurs au 3ème trimestre 2024 https://lnt.ma/alliances-indicateurs-au-3eme-trimestre-2024/ Sat, 30 Nov 2024 17:00:45 +0000 https://lnt.ma/?p=520264 The post Alliances : Indicateurs au 3ème trimestre 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Upfund lève 1,3 million d’euros pour transformer l’immobilier grâce à la donnée et l’IA https://lnt.ma/upfund-leve-13-million-deuros-pour-transformer-limmobilier-grace-a-la-donnee-et-lia/ Thu, 21 Nov 2024 08:36:34 +0000 https://lnt.ma/?p=519651 Upfund, la proptech française aux grandes ambitions spécialisée dans l’analyse de données et l’intelligence artificielle appliquées à l’immobilier d’entreprise, annonce la clôture d’une levée de fonds de 1,3 million d’euros. Cet investissement stratégique permettra à Upfund de développer sa technologie de GeoAI et de transformer le marché de l’immobilier professionnel – un secteur pesant 7,2 […]

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Upfund, la proptech française aux grandes ambitions spécialisée dans l’analyse de données et l’intelligence artificielle appliquées à l’immobilier d’entreprise, annonce la clôture d’une levée de fonds de 1,3 million d’euros. Cet investissement stratégique permettra à Upfund de développer sa technologie de GeoAI et de transformer le marché de l’immobilier professionnel – un secteur pesant 7,2 trillions de dollars – en le rendant plus transparent, accessible et orienté vers des prises de décisions éclairées grâce à une exploitation avancée des données. Ce tour de table a réuni Bpifrance, CDG Invest, MNF Ventures (à travers son fonds MNF II), ainsi que plusieurs Business Angels issus des secteurs technologique et immobilier.

Un investissement stratégique pour soutenir l’innovation et l’expansion

La nouvelle levée de fonds permettra de renforcer les équipes R&D pour intégrer des sources de données toujours plus riches et diversifiées et d’accélérer la commercialisation de ses offres. Grâce à sa technologie de GeoAI, Upfund est capable d’analyser et de cartographier en temps réel des données complexes, offrant ainsi des insights géospatiaux précis qui aident les agents immobiliers, fonds d’investissements, enseignes, foncières et autres professionnels de l’immobilier.

Les cas d’usages autour de la donnée immobilière vont exploser avec l’arrivée de l’IA générative et les dirigeants du secteur cherchent à s’équiper au plus vite pour concourir dans un secteur de plus en plus concurrentiel. Cependant, l’IA ne constitue pas une solution miracle ; elle nécessite une structuration rigoureuse des données internes et externes pour en tirer pleinement parti. « Il n’y a pas d’IA sans data », souligne Mehdi Bakkali, CEO d’Upfund.

Rendre le marché de l’immobilier d’entreprise plus transparent grâce à la data et à l’IA

Dans un secteur encore marqué par un manque de transparence et des informations difficiles d’accès, Upfund s’engage à transformer cet écosystème en fournissant des données fiables, actualisées et interopérables pour permettre des décisions basées sur des insights clairs et précis.  « Pour nous, le marché immobilier doit être clair et accessible, sans opacité. Notre engagement est de bâtir un marché de confiance grâce à la donnée », explique Bereme Lardjane, cofondateur et COO d’Upfund.

Ce financement permettra à Upfund de renforcer toute la chaîne de valeur de l’information immobilière, de la collecte des données à l’analyse prédictive. Grâce à ces nouveaux financements, Upfund prévoit de multiplier les fonctionnalités de sa plateforme et de développer des outils d’analyse toujours plus précis et performants, participant activement à la transformation digitale du secteur immobilier, un secteur en plein renouveau.

LNT avec CP

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SOCIÉTÉS COTÉES Publications financières au 30 juin 2024 https://lnt.ma/societes-cotees-publications-financieres-au-30-juin-2024/ Mon, 30 Sep 2024 08:09:32 +0000 https://lnt.ma/?p=360221 The post SOCIÉTÉS COTÉES Publications financières au 30 juin 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Le premier Fonds Africain d’Efficacité Énergétique lancé par Attijariwafa Bank https://lnt.ma/le-premier-fonds-africain-defficacite-energetique-lance-par-attijariwafa-bank/ Sun, 22 Sep 2024 09:14:40 +0000 https://lnt.ma/?p=359885 Attijariwafa Bank a marqué une étape décisive dans son engagement pour la transition énergétique avec le lancement du premier fonds d’investissement marocain dédié aux projets d’efficacité énergétique, le Fonds Africain d’Efficacité Énergétique (FAEE). Cet événement a rassemblé plus de 120 participants issus des sphères institutionnelles et corporatives, ainsi que des grandes entreprises africaines, en partenariat […]

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Attijariwafa Bank a marqué une étape décisive dans son engagement pour la transition énergétique avec le lancement du premier fonds d’investissement marocain dédié aux projets d’efficacité énergétique, le Fonds Africain d’Efficacité Énergétique (FAEE). Cet événement a rassemblé plus de 120 participants issus des sphères institutionnelles et corporatives, ainsi que des grandes entreprises africaines, en partenariat avec Econoler, un leader mondial dans le domaine des services-conseils en efficacité énergétique.

Sous le thème « Innovations financières pour une transition énergétique durable en Afrique », le FAEE se positionne comme un levier stratégique pour catalyser les projets innovants en matière d’efficacité énergétique à travers le continent africain. Attijariwafa Bank, à travers ce fonds, cherche à promouvoir des pratiques financières responsables et des investissements ayant un impact environnemental et social significatif.

L’événement a également permis la tenue d’un panel d’experts, modéré par Abdelaziz Lahlou, Directeur Économie d’Attijari Global Research. Parmi les intervenants figuraient des leaders de la finance verte, tels que Pierre Langlois, Président d’Econoler, et Youssef El Fath, Directeur Industrie chez VINCI Energies Afrique de l’Ouest, qui ont abordé les défis techniques, financiers et réglementaires des projets d’efficacité énergétique en Afrique. Ils ont partagé leurs retours d’expérience et les bonnes pratiques internationales pour adapter ces modèles aux réalités locales.

Dans son intervention, M. Youssef Rouissi, Directeur Général Délégué en charge du pôle Corporate and Investment Banking d’Attijariwafa Bank, a souligné l’importance du secteur privé dans l’accélération de la transition énergétique. « Le FAEE vise à soutenir et à accélérer la transition énergétique et la décarbonation des entreprises marocaines et africaines, en leur offrant une solution complète et clé en main », a-t-il affirmé.

Un moment fort de cet événement a été la signature d’un protocole d’accord (MOU) entre le FAEE et VINCI Energies, un partenaire technique clé qui jouera un rôle déterminant dans l’implémentation des projets d’efficacité énergétique auprès des entreprises clientes. Un partenariat qui vient renforcer l’engagement d’Attijariwafa Bank à accompagner le développement durable à travers des solutions financières et techniques innovantes.

Le lancement du « FAEE » par Attijariwafa Bank en collaboration avec Econoler s’inscrit dans une dynamique de développement durable et de responsabilité sociale en Afrique. Ce fonds d’investissement représente une avancée significative pour la transition énergétique sur le continent, ouvrant la voie à des projets innovants et à un avenir énergétique plus vert, pour le Maroc notamment.

LNT 

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La fleur de sel tunisienne séduit les chefs du continent https://lnt.ma/la-fleur-de-sel-tunisienne-seduit-les-chefs-du-continent/ Wed, 04 Sep 2024 10:08:32 +0000 https://lnt.ma/?p=359289 Très prisée des gastronomes, la fleur de sel tunisienne s’invite dans la cuisine des chefs africains et sur toutes les bonnes tables du continent. Sur la côte du golfe de Gabès, au Nord de la Tunisie, le marais salant de Sfax brille de mille feux sous l’intense soleil d’été. C’est ici que la fleur de […]

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Très prisée des gastronomes, la fleur de sel tunisienne s’invite dans la cuisine des chefs africains et sur toutes les bonnes tables du continent.

Sur la côte du golfe de Gabès, au Nord de la Tunisie, le marais salant de Sfax brille de mille feux sous l’intense soleil d’été. C’est ici que la fleur de sel se cristallise à la surface de l’eau des bassins d’évaporation, sous la forme d’une mince couche de cristaux blancs de quelques millimètres d’épaisseur.

Des conditions météorologiques précises sont nécessaires non seulement pour la formation, mais aussi pour la récolte de la fleur de sel, ce qui lui confère sa rareté et son caractère d’exception. Le vent, en se levant, peut facilement disperser les cristaux. C’est pour cette raison que les sauniers les récoltent à l’aube à l’aide d’épuisettes, une méthode artisanale qui a pour but d’éviter que la fleur de sel ne coule et ne se perde au fond des bassins.

Après avoir été égouttée et séchée, la fleur de sel offre une texture croquante et délicate. Riche en minéraux tels que le magnésium et le calcium et d’une saveur plus douce que le sel classique, ce sel marin rare et précieux se dissout très rapidement au contact des aliments. Ces caractéristiques rendent la fleur de sel idéale pour assaisonner un plat en fin de cuisson et pour en exprimer toutes les saveurs.

Un produit d’exception « made in Tunisia »

Déjà mise à l’honneur depuis quelques années sur les tables européennes, la fleur de sel séduit à son tour les chefs africains. Outre sa qualité exceptionnelle, c’est aussi son origine qui séduit les gastronomes, soucieux de valoriser davantage le riche patrimoine culinaire africain et les produits du continent.

Avec ses 1 300 kilomètres de côtes le long de la mer Méditerranée et son climat semi-aride, la Tunisie offre des conditions idéales depuis l’Antiquité pour la production de sel marin. Le salin de Sfax, dont la longue histoire remonte à l’époque des Carthaginois, est aujourd’hui exploité par Mare Alb, une société salicole qui produit exclusivement du sel marin dans des marais salants et commercialise la marque Le Flamant, bien connue des foyers tunisiens.

Depuis le début de l’année, Mare Alb a lancé sa propre fleur de sel. Le succès de ce nouveau produit ne s’est pas limité aux frontières du pays. Au cours de l’International Food Show Africa, le plus grand événement professionnel dédié à l’industrie agroalimentaire en Afrique, qui s’est tenu début juillet à Tunis, la fleur de sel s’est même imposée comme l’une des vedettes du salon.

Une production durable

Au-delà de sa renommée culinaire, la fleur de sel tunisienne veut faire valoir d’autres atouts pour séduire les gastronomes. Les marais salants de Sfax jouent un rôle écologique crucial. Ils contribuent à la préservation de la biodiversité et offrent un habitat à de nombreuses espèces animales, notamment l’emblématique flamant rose. La production de sel marin, qui repose essentiellement sur l’action du soleil et du vent, sans adjonction de produits chimiques, offre un exemple rare de compatibilité parfaite entre activités humaines et préservation de la nature.

De surcroît, le caractère virtuellement infini du sel marin, dont le stock se renouvelle en permanence dans les océans, confère à la fleur de sel un caractère durable en dépit de sa rareté. De quoi séduire une nouvelle génération de chefs, qui s’attache autant à la durabilité des produits qu’à leurs caractéristiques gustatives.

La fleur de sel, qui est aussi produite de manière naturelle selon des méthodes respectueuses de l’environnement et de la biodiversité locale, se présente non seulement comme un produit d’exception, mais également comme un exemple éloquent de la manière dont la gastronomie peut se marier harmonieusement avec les impératifs écologiques. L’engouement qu’elle suscite auprès des chefs africains témoigne de son excellence et de son potentiel à enrichir non seulement les saveurs de la cuisine africaine, mais aussi les pratiques culinaires durables à travers le continent.

LNT avec CP

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RED MED ASSET MANAGEMENT Communication des Etats Financiers au 30 juin 2024 https://lnt.ma/red-med-asset-management-communication-des-etats-financiers-au-30-juin-2024/ Fri, 30 Aug 2024 08:07:56 +0000 https://lnt.ma/?p=359048 The post RED MED ASSET MANAGEMENT Communication des Etats Financiers au 30 juin 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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CDG Capital Gestion RAPPORT SEMESTRIELS DES OPCVM 2024 https://lnt.ma/cdg-capital-gestion-rapport-semestriels-des-opcvm-2024/ Fri, 30 Aug 2024 08:03:40 +0000 https://lnt.ma/?p=359043 The post CDG Capital Gestion RAPPORT SEMESTRIELS DES OPCVM 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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OULMÈS COMMUNIQUÉ FINANCIER INDICATEURS TRIMESTRIELS AU 30 JUIN 2024 https://lnt.ma/oulmes-communique-financier-indicateurs-trimestriels-au-30-juin-2024/ Fri, 30 Aug 2024 08:00:05 +0000 https://lnt.ma/?p=359037 The post OULMÈS COMMUNIQUÉ FINANCIER INDICATEURS TRIMESTRIELS AU 30 JUIN 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Publications financières au 30 juin 2024 https://lnt.ma/publications-financieres-au-30-juin-2024/ Thu, 29 Aug 2024 11:41:56 +0000 https://lnt.ma/?p=359002 The post Publications financières au 30 juin 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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La Caisse Marocaine des Retraites lance son nouveau portail électronique https://lnt.ma/la-caisse-marocaine-des-retraites-lance-son-nouveau-portail-electronique/ Mon, 22 Jul 2024 15:38:21 +0000 https://lnt.ma/?p=357342 La Caisse Marocaine des Retraites a lancé la nouvelle version de son portail électronique www.cmr.gov.ma, qui propose des services numériques innovants à travers des espaces dédiés à ses usagers (affiliés, retraités et ayants droit) ainsi qu’à ses partenaires, en plus d’un espace dédié au grand public qui présente les données institutionnelles et les actualités de […]

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La Caisse Marocaine des Retraites a lancé la nouvelle version de son portail électronique www.cmr.gov.ma, qui propose des services numériques innovants à travers des espaces dédiés à ses usagers (affiliés, retraités et ayants droit) ainsi qu’à ses partenaires, en plus d’un espace dédié au grand public qui présente les données institutionnelles et les actualités de la Caisse.

Cette nouvelle plateforme vise à améliorer l’expérience usager en facilitant le processus d’inscription sur le portail et en développant des parcours intégrés et numérisés.

La nouvelle version se veut un portail de services inclusif qui respecte les bonnes pratiques en matière de conception de sites Web et les normes d’accessibilité, notamment pour les malvoyants, en offrant aux utilisateurs un accès multicanal pour consulter leurs données, dans le respect total des conditions de sécurité et de confidentialité. Le nouveau portail est conçu pour constituer un référentiel fiable et sécurisé qui fournit des données et des services électroniques avec un contenu interactif et dynamique.

 

Parmi les nouveaux services apportés par cette version, on peut citer la possibilité pour les bénéficiaires et les partenaires de :

– Télécharger les documents et les attestations ;
– Déposer les dossiers et demandes liés aux services fournis par la Caisse ;
– Suivre le processus de traitement des dossiers et demandes déposés ;
– Consulter en temps réel des informations concernant leur situation ;
– Utiliser le service de paiement électronique.

Le parcours lié au régime de retraite complémentaire « Attakmilli » a également été digitalisé de bout en bout, depuis le processus d’adhésion jusqu’à la liquidation des droits constitués, en passant par la simulation des droits, les versements exceptionnels, la consultation du relevé personnel et la modification des éléments du contrat d’adhésion.

Par ailleurs, il a été procédé à l’enrichissement des services proposés par la plateforme « e-retraite » afin de permettre aux RH relevant des organismes employeurs de suivre le processus de traitement des dossiers de leurs fonctionnaires et bénéficier d’un service qui facilite la déclaration automatique des cotisations.

Les services de cette plateforme ont également été élargis pour inclure de nouveaux partenaires tels que les mutuelles et les fondations des œuvres sociales.

Il convient de noter que le lancement de ce nouveau portail électronique s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de transformation numérique de la CMR axée principalement sur la simplification des procédures et l’offre de services numériques innovants.

LNT avec CP

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Communiqué AL MAGHRIBIA TAKAFUL https://lnt.ma/communique-al-maghribia-takaful/ Mon, 08 Jul 2024 15:00:53 +0000 https://lnt.ma/?p=322957 The post Communiqué AL MAGHRIBIA TAKAFUL appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Cote OPCVM 20 juin 2024 https://lnt.ma/cote-opcvm-20-juin-2024/ Wed, 19 Jun 2024 23:10:19 +0000 https://lnt.ma/?p=321455 The post Cote OPCVM 20 juin 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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« Pour la préservation et la gestion durable de l’écosystème de l’arganier » par Eric Falt (UNESCO) et Jean Senahoun (FAO) https://lnt.ma/pour-la-preservation-et-la-gestion-durable-de-lecosysteme-de-larganier-par-eric-falt-unesco-et-jean-senahoun-fao/ Fri, 10 May 2024 05:00:39 +0000 https://lnt.ma/?p=319132 La Journée internationale de l’arganier, célébrée le 10 mai de chaque année, est l’occasion de revenir sur l’importance capitale de cet arbre endémique aux multiples vertus et d’alerter sur les menaces qui le guettent. L’UNESCO et la FAO reconnaissent la valeur inestimable de l’écosystème créé autour de l’arganier et contribuent à sa préservation et sa […]

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La Journée internationale de l’arganier, célébrée le 10 mai de chaque année, est l’occasion de revenir sur l’importance capitale de cet arbre endémique aux multiples vertus et d’alerter sur les menaces qui le guettent. L’UNESCO et la FAO reconnaissent la valeur inestimable de l’écosystème créé autour de l’arganier et contribuent à sa préservation et sa valorisation.

En 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 10 mai comme Journée internationale de l’arganier. Cette reconnaissance mondiale de la dimension économique, sociale et environnementale de de tout l’écosystème de l’arganier a été précédée en 2014 par le classement par l’UNESCO des pratiques et savoir-faire autour de l’Arganier au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Bien avant, le Programme sur l’Homme et la Biosphère (MAB) de l’UNESCO a octroyé en 1998 à la zone de l’arganier le label de Réserve de biosphère. Le Maroc en compte trois autres : les Oasis du Sud Marocain, le Cèdre de l’Atlas et la réserve de biosphère intercontinentale de la Méditerranée.

De même, la FAO a accordé en 2018 au système mis en place dans la zone d’Ait Souab-Ait Mansour la désignation de SIPAM (Système ingénieux du patrimoine agricole mondial), afin de souligner combien les pratiques agricoles singulières et résilientes des communautés de la région constituent un élément précieux, qui a permis de préserver un paysage et une biodiversité hors du commun. L’arganier fait ainsi partie des 86 sites innovants reconnus par le programme SIPAM.

Par ce label, la FAO reconnait un système «agro‑sylvo-pastoral» combinant la culture des terres (agriculture), l’exploitation des arbres (sylviculture) et l’élevage de chèvres (pastoralisme). Centré sur l’arganier, il jouit d’une riche diversité naturelle, culturelle et paysagère.

En plus de son rôle socio-économique se matérialisant par les multiples usages des produits et sous-produits alimentaires, cosmétiques et médicinaux, l’arganier joue un rôle environnemental primordial contre la désertification.

Toutefois, l’aire de cet arbre emblématique est sérieusement menacée par la conjugaison de différents facteurs : la prolifération de cultures intensives consommatrices d’eau dans la zone, la surexploitation des ressources fourragères et forestières entrainant la dégradation des sols, l’urbanisation non contrôlée et le changement climatique dont les effets sont manifestes au-delà de la zone de l’arganier.

Ce ne sont là que quelques défis interpellant les parties prenantes à mutualiser leurs efforts pour préserver l’arganier et lui permettre de jouer pleinement et durablement son rôle primordial dans le développement socioéconomique des zones qu’il couvre.

Il est donc important d’adopter des politiques adéquates conciliant les soucis environnementaux, socioculturels et économiques. Elles doivent intégrer également la recherche scientifique pour le volet de l’amélioration génétique de l’arganier et la maximisation de sa valeur ajoutée par le biais de processus industriels novateurs.

En 2015, le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb et l’Agence Nationale de Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) ont signé un accord de partenariat qui a permis d’expérimenter des approches interdisciplinaires, conciliant la conservation de la biodiversité et des savoirs ancestraux.

Dans ce cadre, des zones prioritaires pour développer l’arganiculture et lutter contre la pauvreté ont été identifiées. Les capacités des acteurs de l’arganier ont été renforcées pour le développement et la modernisation de l’arganiculture, et ce à travers des ateliers de formation, des guides et des manuels de bonnes pratiques.

Cette collaboration entre l’UNESCO et l’ANDZOA a permis également la mise en place d’un Centre National de l’Arganier (CNA) et le développement d’un programme fédérateur de recherche & innovation sur l’arganier. Sur le registre de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, les acteurs locaux ont bénéficié d’un programme de renforcement de leurs capacités pour réaliser des inventaires du patrimoine culturel immatériel dans la région.

Selon l’UNESCO et la FAO, c’est donc une approche holistique et inclusive qu’il faut mettre en place, combinant les sciences naturelles et sociales, l’économie et l’éducation pour améliorer les moyens de subsistance humains, tout en préservant l’écosystème naturel de l’arganier. L’objectif ultime est d’améliorer les relations entre les individus et leur environnement et d’asseoir les bases d’un développement durable profitable aussi bien à l’homme qu’à la nature.

Eric Falt, Directeur du Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb & Jean Senahoun, Représentant de la FAO au Maroc

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Endeavor Morocco propulse 3 startups marocaines avec son Local Selection Panel https://lnt.ma/endeavor-morocco-propulse-3-startups-marocaines-avec-son-local-selection-panel/ Wed, 08 May 2024 20:05:24 +0000 https://lnt.ma/?p=319287 L’organisation Endeavor, un acteur majeur dans le domaine de l’entrepreneuriat à impact, a été fondée en 1997 avec pour mission de catalyser les écosystèmes d’entrepreneurs longtemps négligés. En identifiant et en soutenant les entrepreneurs à haut potentiel, Endeavor cherche à accélérer la croissance économique et à créer des modèles inspirants dans les marchés émergents. À […]

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L’organisation Endeavor, un acteur majeur dans le domaine de l’entrepreneuriat à impact, a été fondée en 1997 avec pour mission de catalyser les écosystèmes d’entrepreneurs longtemps négligés. En identifiant et en soutenant les entrepreneurs à haut potentiel, Endeavor cherche à accélérer la croissance économique et à créer des modèles inspirants dans les marchés émergents.

À ce jour, l’organisation a étendu son réseau dans plus de 30 pays, contribuant au paysage entrepreneurial par son soutien à plus de 1 000 entrepreneurs dans le monde. Au Maroc, l’organisation présente depuis quelques années, s’est dotée récemment d’un nouveau Président au profil d’entrepreneur affuté, Ilan Benhaim, enfant du pays, co-fondateur de Veepee entre autres, et business angel à plein temps.

A quelques semaines de la tenue de la grande messe du Gitex Africa à Marrakech et dans un contexte où l’intérêt du Maroc pour les startups est croissant, des nouvelles dispositions de soutien à l’investissement en passant par la création et le déploiement du FM6I, Endeavor Morocco a organisé son « Local Selection Panel » à Casablanca dans les locaux de l’école Centrale. Le Local Selection Panel, un événement clé de l’organisation, a pour objectif de sélectionner des entreprises pour représenter le Maroc aux International Selection Panels d’Endeavor qui se tiendront à Nairobi, Dublin, et Miami cette année.

Après une compétition intense et un processus de sélection des plus rigoureux, trois startups marocaines se sont démarquées grâce notamment à l’engagement des entrepreneurs qui les portent. Asmaa Chakir Alaoui de VelyVelo, Youssef Mamou et Larbi Alaoui Belrhiti de YolaFresh, et Yassine Tahi de Kinetix ont convainvu un jury composé d’entrepreneurs Endeavor égyptiens et de dirigeants marocains aux profils aguerris qui ont évalué leur potentiel de croissance, leur stratégie commerciale, et leurs qualités de leadership.

Propulsées dans l’écosystème d’Endeavor, il s’agit désormais pour ces startups marocaines de convertir l’essai au niveau international, avec l’espoir de devenir peut-être une des futures licornes Made In Morocco, leitmotiv principal du Président d’Endeavor Morocco, Ilan Benhaim.

SB

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ANP – Résultats financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/anp-resultats-financiers-au-31-decembre-2023/ Tue, 30 Apr 2024 09:02:51 +0000 https://lnt.ma/?p=318878 The post ANP – Résultats financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Oulmès – Mise en ligne du rapport financier annuel 2023 https://lnt.ma/oulmes-mise-en-ligne-du-rapport-financier-annuel-2023/ Tue, 30 Apr 2024 08:59:36 +0000 https://lnt.ma/?p=318872 The post Oulmès – Mise en ligne du rapport financier annuel 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Alliances Darna – Résultats annuels au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/alliances-darna-resultats-annuels-au-31-decembre-2023/ Tue, 30 Apr 2024 08:54:45 +0000 https://lnt.ma/?p=318866 The post Alliances Darna – Résultats annuels au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Alliances – Résultats annuels au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/alliances-resultats-annuels-au-31-decembre-2023/ Tue, 30 Apr 2024 08:53:29 +0000 https://lnt.ma/?p=318862 The post Alliances – Résultats annuels au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Cosumar : États financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/cosumar-etats-financiers-au-31-decembre-2023/ Mon, 29 Apr 2024 11:42:12 +0000 https://lnt.ma/?p=318801 The post Cosumar : États financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Auto Hall Avis de convocation et résultats financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/auto-hall-avis-de-convocation-et-resultats-financiers-au-31-decembre-2023/ Fri, 26 Apr 2024 20:26:40 +0000 https://lnt.ma/?p=318740 The post Auto Hall Avis de convocation et résultats financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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PERLA IMMOBILIER À LE PLAISIR DE VOUS ANNONCER LES JOURNÉES PORTES OUVERTES À TERRA BOUSKOURA LES 20 ET 21 AVRIL 2024 https://lnt.ma/perla-immobilier-a-le-plaisir-de-vous-annoncer-les-journees-portes-ouvertes-a-terra-bouskoura-les-20-et-21-avril-2024/ Thu, 18 Apr 2024 14:22:03 +0000 https://lnt.ma/?p=318364 Perla Immobilier à le plaisir de vous annoncer les journées portes ouvertes à Terra Bouskoura les 20 et 21 avril 2024. Découvrez le large choix d’appartements en étage ou en rez-de-jardin.

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Perla Immobilier à le plaisir de vous annoncer les journées portes ouvertes à Terra Bouskoura les 20 et 21 avril 2024.

Découvrez le large choix d’appartements en étage ou en rez-de-jardin.

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Oulmès – AGO, Avis de réunion valant convocation https://lnt.ma/oulmes-ago-avis-de-reunion-valant-convocation/ Fri, 12 Apr 2024 15:41:51 +0000 https://lnt.ma/?p=318116 The post Oulmès – AGO, Avis de réunion valant convocation appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Oulmès : Résultats financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/oulmes-resultats-financiers-au-31-decembre-2023/ Fri, 12 Apr 2024 15:40:15 +0000 https://lnt.ma/?p=318109 The post Oulmès : Résultats financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Cote des OPCVM du 11 avril 2024 https://lnt.ma/cote-opcvm-du-11-avril-2024/ Tue, 09 Apr 2024 16:12:33 +0000 https://lnt.ma/?p=318027 The post Cote des OPCVM du 11 avril 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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