LNT, auteur/autrice sur La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/author/zy/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Wed, 09 Apr 2025 23:05:29 +0000 fr-FR hourly 1 Course à la présidence de la BAD : Le double rôle de Sidi Ould Tah suscite des interrogations sur l’équité https://lnt.ma/course-a-la-presidence-de-la-bad-le-double-role-de-sidi-ould-tah-suscite-des-interrogations-sur-lequite/ Wed, 09 Apr 2025 23:05:29 +0000 https://lnt.ma/?p=528040 À l’approche de l’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), prévue le 29 mai 2025, le nom du Dr. Sidi Ould Tah, éminent économiste mauritanien et président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) depuis 2015, attire l’attention sur celui qui apparaît comme un des favoris. Toutefois, […]

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À l’approche de l’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), prévue le 29 mai 2025, le nom du Dr. Sidi Ould Tah, éminent économiste mauritanien et président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) depuis 2015, attire l’attention sur celui qui apparaît comme un des favoris. Toutefois, sa décision de rester à la tête de la BADEA tout en menant campagne pour succéder à Akinwumi Adesina soulève des questions sur l’éthique et la transparence du processus électoral.

Une stratégie singulière qui fait débat

Contrairement à ses quatre concurrents – Samuel Munzele Maimbo (Zambie), Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud), Amadou Hott (Sénégal) et Abbas Mahamat Tolli (Tchad) – ayant démissionné ou pris congé pour mener campagne – le Dr. Tah conserve son poste à la BADEA. Il utilise ainsi les ressources financières et logistiques de son institution pour rencontrer les gouvernements votants, tout en signant des accords stratégiques et en sponsorisant des événements panafricains. Ces initiatives, bien que légitimes sur le papier du fait de son poste actuel, semblent alignées avec ses priorités électorales, suscitant des préoccupations éthique chez de nombreux observateurs.

Un bilan impressionnant mais controversé

Sous sa direction, la BADEA a triplé son capital et obtenu une notation AAA. Son expertise en financement du développement africain est donc indéniable, mais son utilisation présumée des ressources de la BADEA et la capacité de décider de projets de financement qu’il conserve avec la BADEA soulèvent des questions d’équité sur sa campagne.

Un appel à la transparence

Dans une élection cruciale pour l’avenir économique du continent, il semble impératif que l’intégrité et l’équité soient au cœur du processus. Cela renforcerait la confiance dans la capacité de la BAD à promouvoir une gouvernance exemplaire et transparente dont le continent a tant besoin. La course à la Présidence de la BAD doit être une compétition entre profils, projets et visions.

LNT avec agences

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Comment nourrir le monde de demain ? – Épisode 1 https://lnt.ma/lnt-green-comment-nourrir-le-monde-de-demain-episode-1/ Tue, 08 Apr 2025 09:15:42 +0000 https://lnt.ma/?p=519233 Écoutez la version audio   Face aux défis croissants liés au changement climatique, aux conflits géopolitiques et à l’insécurité alimentaire, le Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, place la sécurité alimentaire mondiale au cœur de ses priorités stratégiques. À travers une coopération Sud-Sud visionnaire et des initiatives structurantes telles que l’initiative Triple A pour […]

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Face aux défis croissants liés au changement climatique, aux conflits géopolitiques et à l’insécurité alimentaire, le Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, place la sécurité alimentaire mondiale au cœur de ses priorités stratégiques. À travers une coopération Sud-Sud visionnaire et des initiatives structurantes telles que l’initiative Triple A pour l’adaptation de l’agriculture africaine, le Royaume déploie une approche intégrée, mêlant développement agricole durable, gestion des ressources naturelles et solidarité africaine.

Cette ambition reflète l’urgence d’une réponse globale pour garantir la durabilité, la stabilité et la sécurité alimentaire dans un monde en quête de paix et d’équité sociale. Dans ce contexte, comprendre les enjeux et les solutions à apporter autant que les changements de paradigmes, permet de mieux appréhender le rôle stratégique et central que le Maroc joue dans ce qui se présente déjà comme un des défis couperets des décennies à venir. Ainsi, chaque épisode de cette série d’articles et de vidéos, permettra de faire le focus sur une des facettes de cette thématique multidimensionnelles du futur des systèmes alimentaires mondiaux. 

Nourrir le monde de demain : défis et solutions durables

Comment allons-nous nourrir une population mondiale en pleine expansion tout en préservant notre planète ? Cette question se pose avec acuité alors que la population mondiale a dépassé les 8 milliards d’habitants en 2022 et que l’insécurité alimentaire continue de s’aggraver, touchant désormais plus de 735 millions de personnes. Face à cette situation alarmante, le secteur agricole et les entreprises comme OCP, détentrice des plus grandes réserves de phosphate, cherchent des solutions pour concilier productivité agricole et respect des objectifs de développement durable.

Augmentation de la productivité agricole

D’ici 2050, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’il faudra augmenter la production agricole mondiale de 50 à 60 % pour répondre aux besoins alimentaires. Cette augmentation devra impérativement se faire sans déforestation, et reposera en grande partie sur une agriculture de précision et l’utilisation d’engrais performants. À l’heure actuelle, les engrais contribuent déjà à 50 % de la production alimentaire mondiale, démontrant leur rôle essentiel dans la sécurité alimentaire.

Un impact environnemental non négligeable

Le système agricole actuel est cependant l’un des principaux contributeurs aux défis environnementaux : il est responsable de 25 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 90 % de la déforestation et de la perte de biodiversité. Ces chiffres imposent une réflexion urgente sur des solutions permettant de nourrir la planète sans épuiser ses ressources naturelles.

Exploration des futurs possibles avec les scénarios SSP

Pour anticiper les futurs défis, la communauté scientifique a élaboré des scénarios socio-économiques partagés (SSP) qui illustrent différents futurs possibles pour l’agriculture et la sécurité alimentaire :

SSP1 : Un monde axé sur le développement durable, où les inégalités diminuent et les technologies vertes se multiplient.

SSP2 : Une continuité des tendances actuelles avec un changement progressif mais insuffisant pour éviter des impacts climatiques importants.

SSP3 : Un scénario de rivalité régionale marqué par un faible niveau de collaboration internationale, rendant l’adaptation difficile.

SSP4 : Des inégalités extrêmes, où les pays riches prospèrent tandis que les pays pauvres restent vulnérables.

SSP5 : Un monde de croissance rapide reposant sur les énergies fossiles, augmentant les émissions et rendant la mitigation climatique complexe.

La vision d’OCP : santé des sols et formation des agriculteurs

OCP met en place des stratégies durables pour améliorer les rendements agricoles tout en réduisant les émissions de carbone. Leur vision intègre la formation des agriculteurs, l’application de technologies de pointe, et la création de marketplaces pour optimiser l’accès aux intrants et la commercialisation des produits agricoles. C’est une approche globale visant à assurer une sécurité alimentaire durable tout en respectant les objectifs climatiques et environnementaux.

Bien que le chemin vers un avenir conciliant sécurité alimentaire et action climatique soit semé d’embûches, il reste accessible grâce aux initiatives portées par des acteurs engagés comme OCP. Les efforts d’innovation et de coopération internationale qui s’intensifient grâce à ces initiatives, permettront d’éviter les scénarios les plus critiques et d’assurer un avenir où les populations pourront se nourrir tout en protégeant la planète et ses ressources.

LNT

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CDG Capital Gestion : Rapports Annuels des OPCVM au 31 décembre 2024 https://lnt.ma/cdg-capital-gestion-rapports-annuels-des-opcvm-au-31-decembre-2024/ Mon, 31 Mar 2025 06:13:30 +0000 https://lnt.ma/?p=527516 The post CDG Capital Gestion : Rapports Annuels des OPCVM au 31 décembre 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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OPCVM – Publications annuelles au 31 décembre 2024 https://lnt.ma/opcvm-publications-annuelles-au-31-decembre-2024/ Thu, 27 Mar 2025 14:10:05 +0000 https://lnt.ma/?p=527508 The post OPCVM – Publications annuelles au 31 décembre 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Présidence de la BAD : cinq candidats en lice, une élection sous tensions géopolitiques https://lnt.ma/presidence-de-la-bad-cinq-candidats-en-lice-une-election-sous-tensions-geopolitiques/ Tue, 25 Mar 2025 15:57:31 +0000 https://lnt.ma/?p=527393 L’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), prévue du 27 au 29 mai 2025, s’annonce comme l’une des plus disputées de l’histoire récente de l’institution. Cinq candidats, issus de différentes régions du continent, se livrent une bataille d’idées et d’alliances pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Si tous proposent des visions […]

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L’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), prévue du 27 au 29 mai 2025, s’annonce comme l’une des plus disputées de l’histoire récente de l’institution. Cinq candidats, issus de différentes régions du continent, se livrent une bataille d’idées et d’alliances pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Si tous proposent des visions distinctes pour transformer la BAD, les enjeux géopolitiques et diplomatiques internationaux ajoutent une complexité majeure à cette compétition.

Samuel Munzele Maimbo (Zambie): le voyageur perpétuel

Candidat désigné par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et le COMESA, Samuel Munzele Maimbo incarne une approche orientée vers l’action et l’impact. Actuel vice-président de la Banque mondiale, il parcours l’Afrique et le monde pour convaincre. Il s’affiche comme l’homme qui veut et saura rompre avec les diagnostics récurrents pour faire de la BAD un moteur concret de transformation économique. Son programme met l’accent sur le secteur privé, les infrastructures et l’énergie, tout en proposant des réformes audacieuses comme la création d’un conseil des jeunes et du secteur privé. Maimbo mène une campagne diplomatique intense à travers le continent, multipliant les rencontres avec chefs d’État et ministres des Finances. Soutenu par un solide réseau régional et international, il est perçu comme un favori capable de moderniser l’institution tout en renforçant son rôle sur la scène mondiale.

Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud): la cavalière solitaire

Ancienne vice-présidente principale de la BAD, Bajabulile Swazi Tshabalala bénéficie du soutien de l’Afrique du Sud et de quelques pays anglophones. Elle met en avant son expertise institutionnelle et sa capacité à renforcer la gouvernance interne. Cependant, sa candidature suscite des controverses géopolitiques : certains observateurs estiment que les pays qui voteraient pour elle pourraient être blacklistés par les États-Unis, en raison des tensions entre Washington et Pretoria sur des questions internationales. Cette situation pourrait limiter ses alliances diplomatiques malgré son profil solide et son expérience au sein de la BAD.

Amadou Hott (Sénégal): le politique expérimenté

Ancien ministre sénégalais de l’Économie et ex-vice-président de la BAD, Amadou Hott propose un programme axé sur le financement durable des infrastructures, l’autonomisation des jeunes et des femmes, ainsi que le renforcement des partenariats public-privé. Soutenu par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, mais lâché par la Côte d’Ivoire au profit du candidat Mauritanien, il mise sur son expérience dans la finance internationale pour mobiliser davantage de ressources privées au service du développement africain. Son profil hybride – entre finance de marché et développement – pourrait séduire les bailleurs internationaux.

Sidi Ould Tah (Mauritanie): le candidat surprise

Actuel président de la BADEA (Banque arabe pour le développement économique en Afrique), Sidi Ould Tah n’était pas attendu dans cette élection, mais représente un candidat fort dans les cercles francophones. Il bénéficie du soutien discret mais total du Président Macron et de ses alliés. Il met en avant ses relations avec les pays du Golfe pour mobiliser des fonds importants et propose un programme axé sur le renforcement des infrastructures et l’inclusion financière. Son positionnement géopolitique pourrait lui permettre de rallier les voix francophones et nord-africaines. Soutenu par plusieurs pays clés, il est considéré comme un prétendant sérieux à ce poste. Cependant, la Présidence et la Vice-présidence de l’Union Africaine ayant déjà été attribuées à des candidats arabo-musulmans et francophones, il pourrait souffrir d’une volonté d’équilibrer les pouvoirs sur le continent. Enfin, une récente controverse sur l’emploi pour sa campagne des moyens de la BADEA pourrait l’handicaper.

Abbas Mahamat Tolli (Tchad): le technocrate

Ancien gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli est un candidat technique qui mise sur sa maîtrise des politiques monétaires régionales pour apporter une perspective unique à la BAD. Bien que moins visible sur le plan diplomatique, il pourrait séduire ceux qui recherchent un profil axé sur la stabilité financière.

Une élection sous tensions géopolitiques

Cette élection reflète non seulement les visions divergentes pour l’avenir de la BAD mais aussi les rivalités diplomatiques entre blocs régionaux africains et puissances internationales comme les États-Unis ou la Chine. Les alliances stratégiques seront déterminantes dans cette course où 40 % des votes proviennent de partenaires non africains.

Alors que le scrutin approche, Samuel Munzele Maimbo se positionne comme un candidat pragmatique et rassembleur, avec une vision claire pour redynamiser la BAD. Sa campagne axée sur l’impact concret pourrait bien faire pencher la balance en sa faveur dans cette compétition décisive pour l’avenir économique du continent africain. Au terme de plusieurs tours de vote, une finale devrait se dessiner entre le candidat de la Zambie et celui de la Mauritanie, Sidi Ould Tah, dans ce qui promet d’être un duel diplomatique intense.

LNT et dépêches agences

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Feu Vert Maroc ouvre son développement à la franchise https://lnt.ma/feu-vert-maroc-ouvre-son-developpement-a-la-franchise/ Mon, 10 Feb 2025 08:32:08 +0000 https://lnt.ma/?p=524221 Feu Vert Maroc, leader de l’entretien automobile, annonce son ouverture à la franchise lors du 1er Salon de la Franchise au Maroc, qui se tiendra du 12 au 14 février 2025 à l’OFEC de Casablanca. Fort de son expérience de plus de 50 ans en Europe et de son succès au Maroc, Feu Vert offre […]

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Feu Vert Maroc, leader de l’entretien automobile, annonce son ouverture à la franchise lors du 1er Salon de la Franchise au Maroc, qui se tiendra du 12 au 14 février 2025 à l’OFEC de Casablanca.

Fort de son expérience de plus de 50 ans en Europe et de son succès au Maroc, Feu Vert offre aux futurs franchisés un modèle économique éprouvé et rentable, soutenu par la forte demande en entretien automobile, un accompagnement complet, incluant formation technique, assistance à l’aménagement et à la gestion du centre, ainsi que des outils marketing et commerciaux. S’y ajoutent la notoriété de la marque et la confiance des clients mais aussi des solutions performantes pour optimiser la rentabilité du centre.

Les entrepreneurs intéressés par cette opportunité pourront rencontrer l’équipe Feu Vert Maroc lors du salon et découvrir les avantages de rejoindre ce réseau en pleine expansion.

LNT

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2025 : Une réflexion éclairée sur les défis mondiaux par Jean-Paul Betbeze https://lnt.ma/2025-une-reflexion-eclairee-sur-les-defis-mondiaux-par-jean-paul-betbeze/ Mon, 27 Jan 2025 10:27:08 +0000 https://lnt.ma/?p=523423 A l’occasion de la nouvelle année, Jean-Paul Betbeze, économiste et observateur attentif des dynamiques politiques et sociales, explore les défis complexes auxquels le monde sera confronté en 2025. De la transition démographique aux révolutions technologiques, en passant par les tensions climatiques et les fragilités démocratiques, l’auteur nous invite à une analyse lucide et nuancée des […]

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A l’occasion de la nouvelle année, Jean-Paul Betbeze, économiste et observateur attentif des dynamiques politiques et sociales, explore les défis complexes auxquels le monde sera confronté en 2025. De la transition démographique aux révolutions technologiques, en passant par les tensions climatiques et les fragilités démocratiques, l’auteur nous invite à une analyse lucide et nuancée des enjeux actuels. Entre constats implacables et appels à l’action collective, ce texte pousse à la réflexion sur notre capacité à anticiper, coopérer et surmonter les obstacles de notre époque. Extraits choisis. 

« Nous sommes (normalement) tous prévenus : l’année 2025 sera très compliquée, autrement dit très risquée pour le monde entier, donc plus encore pour nous, si nous nous divertissons encore à ce “jeu” de Matignon, celui où il s’agit de deviner le futur 1er Ministre, la composition du nouveau-nouveau gouvernement, puis son avenir.
On peut penser à la boîte de Pandore, ce si beau cadeau que Zeus avait fait porter aux humains pour se venger de ce Prométhée qui lui avait volé le feu, autrement dit la connaissance. Pandore, c’est “tous les cadeaux”, en réalité tous les malheurs, en laissant au fond de la boîte l’espérance, trop lente à en sortir. Le message de l’Olympe est assez clair : nous devons souffrir d’abord, mais sans jamais perdre espoir. De fait, et nous le voyons, les malheurs ou maux qui nous entourent sont nombreux et, en réalité, pour une bonne part, de notre fait. Inutile de perdre son temps à chercher d’autres responsables !
Essayons plutôt de lister nos problèmes, sans même les nommer malheurs ou erreurs, pour tenter de voir dans quelle mesure nous pourrions, pour chacun d’entre eux, user de cette espérance qui attend pour sortir. Souhaitons donc, pour 2025 et après, que cette méthode fonctionne, enfin !

Changement climatique, cette alternance inouïe de chaud et de froid, de sécheresse et de déluge

Nous savons qu’il n’y a rien là de “naturel” dans ce changement climatique, que nous avions nommé au début “réchauffement” avant que n’apparaisse l’autre face de cette réalité. Nous payons des millénaires d’efforts économiques pour améliorer notre condition, en travaillant plus, en innovant, en voyageant et échangeant davantage, au fur et à mesure que nous sommes plus nombreux. Depuis un siècle, cette dynamique s’accélère, avec des alternances extrêmes qui commencent à nous faire peur : il était temps !

Pour en sortir, nous ne cessons de débattre et de mesurer, de nous réunir dans des COP et de promettre des milliards annuels pour économiser, moderniser et changer. Certains veulent que nous restreignions notre mode vie, les “décroissants”, d’autres que nous ne vivions pas au-dessus de nos moyens, les “frugaux”, sauf que ceux qui ont peu ou rien ne sont évidemment pas de cet avis. Pour continuer à avancer, il faut sinon devenir plus sobres, au moins plus efficaces, coopératifs et intelligents : ce n’est pas acquis. En France, nous avons ainsi, sous nos yeux et en résumé, l’ensemble de ces changements, bouleversements, drames, avec, en même temps, des polémiques sur la réalité du phénomène, leurs mesures, les responsabilités et, bien sûr, les “solutions”.

Le temps passe, l’argent file, mais le climat poursuit ses soubresauts et nous alerte. Pour 2025, souhaitons- nous de mettre la science en avant, non pas les peurs et les calculs politiques à court terme. C’est parfaitement possible, encore faut-il que les humains, ici les Français, n’encombrent pas le passage avec leurs protestations, normes, barricades et (dépôts de) plaintes. Souhaitons donc pour 2025 — et bien après — de regarder l’essentiel pour agir ensemble et loin, et de préparer les ressources et adopter les comportements pour en sortir dans le temps ! Ce sera plus affaire de persévérance dans l’effort que de milliards, avec une persévérance qui ne s’emprunte pas.

Moins d’enfants, plus de personnes âgées : cette transition démographique qui frappe à toutes les portes

Jamais nous n’avons eu en France, depuis la deuxième guerre mondiale, aussi peu de naissances : 680 000 environ en 2024, contre 819 000 en 2014. Moindre fécondité, plus d’égoïsme, moindres influences religieuses, plus d’urbanisation, travail des femmes… les raisons abondent derrière cette chute, moindre qu’en Allemagne ou en Italie, mais le résultat demeure. En même temps, grâce aux progrès de la médecine, nous vivons plus longtemps : 86 ans pour les femmes, 80 pour les hommes, plus de 64 pour les femmes sans incapacité, 63 pour les hommes.

Moins de bébés, plus de vieillards gaillards : tel semble être notre futur.

Tragique constat ? Non, si nous prenons soin d’abord des bébés, en en faisant des adultes mieux formés et plus responsables. Ce n’est pas catastrophique non plus, si ces personnes âgées restent plus longtemps en bonne santé, avec une hygiène de vie plus correcte. Mais il faudra trouver des ressources pour gérer les effets de ce changement biologique. Tout coûtera plus cher à court terme pour vivre mieux, plus longtemps, plus nombreux. Ceci implique plus de moyens pour la formation tout au long de la vie et pour notre entretien intellectuel et physique, ce qui veut dire adopter une compréhension plus étendue, autrement dit moins égoïste, mieux répartie dans l’espace et dans le temps, des résultats de la croissance. Dans l’espace : en gérant mieux les comportements, en contrôlant et conseillant, pas seulement en taxant — il faut que l’Intelligence Artificielle serve !

Dans le temps : ce sont aujourd’hui les cinquantenaires qui creusent le déficit et augmentent la dette pour avoir une retraite plus agréable au dépend des jeunes, sans qu’on le mesure et le leur dise vraiment, et qui souhaitent évidemment profiter du système quand leur tour viendra, d’où leur conservatisme.

Il est donc dramatique, quand on voit les discussions sur les retraites, que rien ne soit pensé pour le futur en liaison avec la natalité, alors qu’on ne cesse de nous dire que notre système de retraite doit sa solidité à la répartition, où les “jeunes” financent les “anciens”. Que se passera-t-il si les premiers manquent, quand les seconds durent ? On préfère s’inquiéter de l’immigration, alors qu’elle est, partout dans le monde, l’effet de la transition démographique (ainsi que des tensions économiques, politiques, climatiques…), partout différenciée dans le temps, que vit notre espèce et une part de notre solution à la crise démographique. Souhaitons donc pour 2025, et après, de faire en sorte que l’on ait plus de jeunes et plus de vieux, qui travaillent, avec une meilleure compréhension de cette profonde transition biologique, technologique et géopolitique !

Cette révolution technologique, comme auparavant celles de la vapeur et de l’électricité, mais partout et plus rapide

Notre monde change plus vite et plus complètement que jamais. Là aussi, la question n’est pas de dramatiser ou d’avoir peur : l’électricité a toujours dépassé la bougie, la voiture le cheval, et toutes ont beaucoup détruit d’emplois et tué. C’est le sens de l’histoire : pas de progrès sans risques ni efforts. Nous aurons à apprendre à conduire des changements, autrement dit à nous conduire, à dépasser nos violences, pour nous former. Bien sûr, c’est facile à dire, mais ce qui se passe aujourd’hui montre bien que cette révolution technologique et géopolitique avance, plus vite que celles qui l’ont précédée. La vapeur a été la force de l’Europe, l’électricité celle des États-Unis.

Aujourd’hui, qui maîtrisera l’IA : les États-Unis, ou la Chine ? Où va la direction du monde ? Nous savons que ce n’est plus en France et en Europe, depuis plus de 50 ans, mais nous avons toujours imaginé que le parapluie américain nous protégerait (surtout l’Allemagne), et que l’endettement public nous permettrait de durer, avec l’euro et le marché européen, protégé par ses normes. C’est fini : nous sommes responsables et peu protégés.

Aujourd’hui, les innovations peuvent profiter à tous, mais si les Américains sont les premiers à les créer, avec les milliards de recherche et les milliers d’ingénieurs qu’il leur a fallu. Les suivants paieront les royalties : nous ? L’innovation devient rivale, tout comme ces ponts étroits qui vont dans un seul sens et impliquent des régulations. Il faut le savoir, pour se préparer, se renforcer et coopérer en Europe, autrement nous serons oubliés.

D’autant plus que les pays moins développés chercheront toujours ceux qui pourront les aider davantage à aller plus vite. L’Asie et l’Afrique se demandent ainsi où regarder : l’Europe c’était hier, les États-Unis encore ou la Chine maintenant ? Ayons le courage de voir que l’humanité a pivoté hors du “vieux monde” et renforçons- nous, en nous unissant, sans nous épuiser dans des querelles de préséance entre ceux qui, de toute manière, ne pourront plus être les premiers, ni les seconds.

Souhaitons donc, pour 2025 et après, être devenus réalistes, que nous cessions de nous plaindre du déclin et remontions la pente ! Nous le pouvons en nous unissant et en nous organisant.

La démocratie est-elle en danger en France, en Europe, aux Etats-Unis…

La réponse est oui, comme toujours. Car elle est un système complexe, dessiné pour trouver des solutions majoritairement acceptées pour traiter, sinon résoudre, des problèmes divers, sinon contradictoires. Pas de surprise, donc, si la démocratie a longtemps été pensée comme étant impossible. On dira qu’elle date d’Athènes, mais c’est oublier qu’Athènes était une petite ville, que le “peuple” (démos) s’y bornait alors aux seuls hommes, excluait les étrangers, sans parler des esclaves. Le modèle athénien, théorique donc, voulait que le peuple fût en mesure de choisir sa destinée, c’est-à-dire de prévoir des ressources humaines et matérielles pour se projeter dans l’avenir, inconnu et souvent hostile, sans compter les tensions internes, à dépasser.

On comprend pourquoi la démocratie a toujours été perçue comme une utopie, sinon critiquée même en ses débuts officiels aux États-Unis et en France. Ces États-Unis ont longtemps opposé les Fédéralistes, conservateurs et favorables à l’esclavage, aux Républicains de Lincoln. Avec le temps, les Fédéralistes ont disparu, les Républicains les ont absorbés, à droite, et les Démocrates sont apparus, à gauche. La façon de choisir par le vote restait la majorité simple, frustrante si l’on veut, simple en tout cas. Simple, mais en n’oubliant pas que le système américain est fédéral et que la majorité pour décider dans un État n’est pas nécessairement celle d’un autre et que, pour choisir un Président, le vote décisif est fonction du nombre d’électeurs par État avec des poids en fonction des populations, ce qui soulève évidemment des questions statistiques et de pondération. On voit ainsi des Présidents américains élus grâce aux votes des représentants par États, même si le vote populaire leur était hostile. Tel n’est pas le cas pour Donald Trump cette fois- ci, élu directement et indirectement par le peuple, mais cela ne signifie pas que les tensions internes sont atténuées, au contraire. La majorité absolue suppose en effet une acceptation tacite qui va de moins en moins de soi.

Ainsi, on ne trouve pas non plus ce mot “démocratie” au cours de la Révolution française. Que veut donc “le peuple”, ensemble mal défini et hétérogène qui ne saurait décider, pour autant qu’il le puisse et surtout le veuille, autrement dit qu’il hiérarchise les besoins à satisfaire et les ressources à leur affecter, pour obtenir un assentiment majoritaire ? La France a également longtemps eu des difficultés avec la démocratie : Robespierre était royaliste jusqu’au “départ” du roi à Varennes ! La démocratie est toujours l’affaire de ce choix majoritaire : c’est sa solution, et son problème.

Aujourd’hui, on voit bien à quel point ces démocraties nées après- guerre sont toutes en difficulté, avec en plus l’inquiétude des pays voisins sur leurs propres économies, ce qui se manifeste surtout par des problèmes migratoires et, dans ces pays eux-mêmes, par les montées des oppositions, insatisfactions et revendications, qui mettent en jeu leur cohérence sociale. En face de ces démocraties se développent des dictatures qui ont pour objectif majeur de les affaiblir, mieux encore de les détruire, pour montrer leur supériorité. Elles n’ont évidemment pas de problèmes électoraux et maquillent aujourd’hui le pouvoir de leur chef en stratégie de reconstitution des Empires. Il s’agit de se donner une durée, alias une légitimité. L’Empire russe est ainsi la raison d’être de Poutine, chinois celle de Xi , ottoman celle d’Erdogan, perse celle de Khamenei, et ainsi de suite…

Ici, le risque de nos démocraties européenne et américaine est de céder au modèle du pouvoir fort. C’est ne pas comprendre que la force de la démocratie vient de sa façon de résister aux chocs, même si elle s’y use, alors que le pouvoir dictatorial résiste… avant de casser d’un coup, puisque ses appuis ne cessent de s’effilocher et que le dictateur prend de l’âge. En 2025, pour la France et pour l’Europe, il s’agit ainsi de savoir qu’elles deviennent les ennemies, qu’elles le veuillent ou non, des dictatures et empires qui cherchent à légitimer leur existence en les attaquant de toutes parts. Il faut toujours des boucs émissaires : c’est notre tour, autant le savoir pour l’empêcher, en nous unissant. Et se renforcer. »

Retrouvez l’intégralité du texte sur le lien suivant –> 2025 : Quelle belle boîte de Pandore, la démocratie française !

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Le taux directeur de Bank Al-Maghrib réduit à 2,5% https://lnt.ma/le-taux-directeur-de-bank-al-maghrib-reduit-a-25/ Tue, 17 Dec 2024 13:00:56 +0000 https://lnt.ma/?p=521371 Le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM), réuni mardi à Rabat, a décidé de réduire le taux directeur de 25 points de base (pbs) pour le fixer à 2,5%. Cette décision, motivée par une inflation maîtrisée et des incertitudes internationales, vise à soutenir la relance économique tout en maintenant la stabilité des prix. Inflation et croissance […]

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Le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM), réuni mardi à Rabat, a décidé de réduire le taux directeur de 25 points de base (pbs) pour le fixer à 2,5%. Cette décision, motivée par une inflation maîtrisée et des incertitudes internationales, vise à soutenir la relance économique tout en maintenant la stabilité des prix.

Inflation et croissance économique

Après une forte décélération amorcée depuis 2023, l’inflation devrait se situer à 1% en 2024, contre 6,1% en 2023, et rester modérée à 2,4% en 2025 puis 1,8% en 2026. La composante sous-jacente de l’inflation devrait suivre la même tendance, atteignant 2% en 2025.

Sur le plan de la croissance, BAM prévoit une stabilisation de l’activité non agricole autour de 3,5% en 2024, avec une progression à 3,6% en 2025 et 3,9% en 2026. En revanche, la valeur ajoutée agricole devrait reculer de 4,6% en 2024, avant de rebondir grâce à des hypothèses de récoltes céréalières moyennes, affichant des hausses de 5,7% en 2025 et 3,6% en 2026.

Commerce extérieur et équilibre financier

Les exportations marocaines, notamment dans les secteurs automobile et phosphatier, devraient enregistrer une croissance graduelle pour atteindre 8,9% en 2026. Les recettes des voyages poursuivront leur dynamique, avec une hausse attendue à 128 milliards de dirhams (MMDH) d’ici 2026. Les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) devraient également progresser, avoisinant 128 MMDH à la même échéance.

En parallèle, la facture énergétique connaîtra un recul, se stabilisant autour de 110 MMDH en 2026, tandis que le déficit du compte courant devrait rester contenu, à 1% du PIB en 2024 et moins de 2% pour les années suivantes.

Investissements et liquidités

BAM anticipe une augmentation des avoirs officiels de réserve pour atteindre 400,2 MMDH en 2026, couvrant environ 5 mois et 8 jours d’importations. Par ailleurs, la liquidité bancaire, tirée par l’expansion de la monnaie fiduciaire, continuera de se creuser pour s’établir à 192,3 MMDH d’ici 2026. Le crédit au secteur non financier devrait s’accélérer, passant de 3,8% en 2024 à 5,5% en 2026.

Finances publiques

L’exécution budgétaire des dix premiers mois de 2024 montre une progression des recettes de 13,6%, soutenue par des performances fiscales. Les dépenses globales ont augmenté de 7,4%, principalement en biens, services et investissements. BAM prévoit un déficit budgétaire de 4,5% du PIB en 2024, avec une atténuation progressive à 3,9% en 2026.

Enfin, le Conseil a validé le budget de la Banque pour 2025, la stratégie de gestion des réserves de change, ainsi que le programme d’audit interne. Les prochaines réunions ordinaires du Conseil sont fixées au 18 mars, 24 juin, 23 septembre et 16 décembre 2025.

LNT

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BANK OF AFRICA doublement récompensée pour son leadership en matière de durabilité https://lnt.ma/bank-of-africa-doublement-recompensee-pour-son-leadership-en-matiere-de-durabilite/ Mon, 16 Dec 2024 18:46:36 +0000 https://lnt.ma/?p=521342 BANK OF AFRICA s’est distinguée lors des prestigieux Global Frontier Brand Awards 2024, en décrochant deux prix majeurs : « Excellence in Strategic Sustainability Leadership – Africa, 2024 » et « Outstanding Sustainability Leader in Financial Services – Morocco, 2024 ». Ces distinctions, issues d’un processus d’évaluation rigoureux, témoignent de l’engagement profond de BANK OF […]

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BANK OF AFRICA s’est distinguée lors des prestigieux Global Frontier Brand Awards 2024, en décrochant deux prix majeurs : « Excellence in Strategic Sustainability Leadership – Africa, 2024 » et « Outstanding Sustainability Leader in Financial Services – Morocco, 2024 ».

Ces distinctions, issues d’un processus d’évaluation rigoureux, témoignent de l’engagement profond de BANK OF AFRICA en faveur du développement durable et de son rôle pionnier dans le secteur financier africain.

Sous la direction visionnaire de son Président, Othman Benjelloun, BANK OF AFRICA s’impose depuis deux décennies comme une référence en matière de finance durable. En 2000, le Groupe est devenu le premier signataire africain de l’Initiative Financière du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP FI), marquant une étape décisive dans son engagement pour une finance responsable.

Depuis 2015, la banque a conçu une gamme de produits financiers innovants axés sur l’efficacité énergétique, la gestion des ressources hydriques et l’économie circulaire. En intégrant les risques environnementaux, sociaux et climatiques à la gestion de son portefeuille, BANK OF AFRICA affirme son leadership dans la transition vers une économie durable.

Les actions emblématiques de BANK OF AFRICA qui lui ont valu, entre autres, ces distinctions, sont les initiatives de la Fondation BMCE Bank pour l’Éducation et l’Environnement et l’obtention de certifications ISO pour son Système de Management Environnemental et Énergétique, une première dans le secteur bancaire marocain.

Ces récompenses sont décernées par Boston Brand Research & Media, une institution de renommée mondiale créée en 2015. Collaborant avec des partenaires prestigieux tels que Harvard, le MIT et l’Université de Boston, elle célèbre l’excellence des entreprises et leurs performances exceptionnelles.

LNT

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La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au cœur des priorités du marché des capitaux https://lnt.ma/la-lutte-contre-le-blanchiment-de-capitaux-et-le-financement-du-terrorisme-au-coeur-des-priorites-du-marche-des-capitaux/ Mon, 16 Dec 2024 18:37:55 +0000 https://lnt.ma/?p=521339 L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a organisé, en partenariat avec l’Autorité Nationale du Renseignement Financier (ANRF) et la Commission Nationale chargée de l’Application des Sanctions des Nations Unies (CNASNU), un séminaire de sensibilisation sur la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT). Cet événement, tenu au siège de […]

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L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a organisé, en partenariat avec l’Autorité Nationale du Renseignement Financier (ANRF) et la Commission Nationale chargée de l’Application des Sanctions des Nations Unies (CNASNU), un séminaire de sensibilisation sur la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT). Cet événement, tenu au siège de l’AMMC, a rassemblé les principaux acteurs du marché des capitaux, notamment des dirigeants de sociétés de bourse, de gestion, et des teneurs de comptes.

Dans son discours inaugural, Mme Nezha HAYAT, Présidente de l’AMMC, a mis en avant l’importance cruciale d’un dispositif LBC/FT efficace pour protéger l’intégrité du marché des capitaux. « La vigilance face aux risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme est essentielle pour préserver une finance saine et durable, en phase avec les standards internationaux », a-t-elle déclaré.

M. Jawhar NFISSI, Président de l’ANRF, a réaffirmé l’importance d’une collaboration étroite entre les différents partenaires. Il a notamment rappelé que le prochain cycle d’évaluation mutuelle du Maroc par le GAFIMOAN mettra l’accent sur l’efficacité du dispositif national et l’adoption d’une approche basée sur les risques.

Au cours de ce séminaire, plusieurs thématiques clés ont été abordées, notamment le cadre juridique de la LBC/FT au Maroc présenté par l’ANRF, mettant en lumière les évolutions majeures et l’importance des déclarations de soupçon. Les sanctions des Nations Unies ont été également exposées par la CNASNU, avec un focus sur la réactivité des intervenants du marché des capitaux. Enfin, l’AMMC a présenté sa cartographie des risques 2024 qui positionne les différentes activités du marché des capitaux et propose des exigences de vigilance adaptées.

Cet événement, le sixième organisé par l’AMMC sur ce thème, s’inscrit dans une stratégie continue de sensibilisation et de renforcement des dispositifs de vigilance pour les acteurs du marché. En prévision du 3e cycle d’évaluation mutuelle par le GAFIMOAN en 2026, des actions supplémentaires de formation et de sensibilisation seront menées. L’objectif : garantir que le Maroc demeure un acteur exemplaire en matière de LBC/FT, tout en renforçant la confiance des investisseurs dans son marché des capitaux.

Avec ce séminaire, l’AMMC confirme son rôle de régulateur engagé pour une finance marocaine transparente et alignée sur les meilleures pratiques internationales.

LNT avec CP

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Une avancée majeure pour la digitalisation judiciaire et assurantielle au Maroc https://lnt.ma/une-avancee-majeure-pour-la-digitalisation-judiciaire-et-assurantielle-au-maroc/ Mon, 16 Dec 2024 18:32:37 +0000 https://lnt.ma/?p=521336 Le Maroc franchit une nouvelle étape dans la digitalisation de ses institutions avec la signature d’une convention tripartite entre le Ministère de la Justice, l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), et la Fédération Marocaine de l’Assurance (FMA). Ce partenariat, signé par M. Abdellatif Ouahbi, Ministre de la Justice, M. Abderrahim […]

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Le Maroc franchit une nouvelle étape dans la digitalisation de ses institutions avec la signature d’une convention tripartite entre le Ministère de la Justice, l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), et la Fédération Marocaine de l’Assurance (FMA). Ce partenariat, signé par M. Abdellatif Ouahbi, Ministre de la Justice, M. Abderrahim Chaffai, Président de l’ACAPS, et M. Bachir Baddou, Vice-Président Délégué de la FMA, marque une avancée significative dans l’amélioration des interactions entre les tribunaux marocains et les compagnies d’assurances.

L’objectif principal de cette initiative est de moderniser et de simplifier les échanges à travers une plateforme numérique innovante. Celle-ci permettra une gestion optimisée des données et des procédures judiciaires, renforçant ainsi l’efficacité et la transparence. Grâce à cette technologie, les parties concernées bénéficieront d’un accès immédiat aux données judiciaires relatives aux assurances et pourront suivre leurs dossiers en temps réel.

Cette convention vise notamment à accélérer l’exécution des jugements, en optimisant les mécanismes d’indemnisation des sinistrés ; mais aussi à digitaliser les procédures judiciaires via l’automatisation des processus et à renforcer la qualité des services en offrant aux compagnies d’assurances des outils numériques performants pour un suivi simplifié.

Lors de la cérémonie, M. Abdellatif Ouahbi a salué cette avancée en déclarant : « Cette plateforme numérique illustre notre engagement envers une administration judiciaire moderne, en ligne avec la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. »

M. Abderrahim Chaffai a quant à lui mis l’accent sur la volonté commune d’instaurer plus de transparence dans les relations entre assurances et citoyens. De son côté, M. Bachir Baddou a souligné l’importance de l’innovation numérique pour améliorer l’expérience client dans le secteur des assurances.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation, visant à généraliser les tribunaux numériques au Maroc et à améliorer les services publics.

LNT avec CP

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Les Casablanca Arbitration Days 2024 explorent les frontières entre arbitrage, sport et finance https://lnt.ma/les-casablanca-arbitration-days-2024-explorent-les-frontieres-entre-arbitrage-sport-et-finance/ Mon, 16 Dec 2024 13:58:45 +0000 https://lnt.ma/?p=521289 Les « Casablanca Arbitration Days », de retour pour leur 8ème édition, ont exploré les « nouvelles frontières de l’arbitrage » en mettant en lumière deux thématiques stratégiques : le sport et la finance. Organisé par le Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca (CIMAC) et Casablanca Finance City Authority (CFCA), l’événement qui s’est […]

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Les « Casablanca Arbitration Days », de retour pour leur 8ème édition, ont exploré les « nouvelles frontières de l’arbitrage » en mettant en lumière deux thématiques stratégiques : le sport et la finance. Organisé par le Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca (CIMAC) et Casablanca Finance City Authority (CFCA), l’événement qui s’est tenu les 13 et 14 décembre, a été marqué pour sa session inaugurale par la participation exceptionnelle de Pierluigi Collina, président de la Commission des Arbitres de la FIFA et figure emblématique de l’arbitrage sportif.

Dans son keynote speech intitulé « Frontières communes entre arbitrage sportif et commercial », M. Collina a mis en évidence les similitudes entre ces deux univers, notamment la prise de décision rapide et juste sous pression, tout en saluant les performances historiques des équipes nationales marocaines de football, masculine et féminine. Il a également rendu hommage à Bouchra Karboubi, arbitre marocaine distinguée au niveau international.

Hicham Zegrary, secrétaire général du CIMAC, a souligné l’importance de cet événement pour positionner le Maroc comme une locomotive en matière d’arbitrage en Afrique. Il a rappelé que l’arbitrage sportif et financier répondent à des besoins économiques croissants et partagent des enjeux communs, notamment la transparence et la rigueur.

De son côté, Saïd Ibrahimi, directeur général de CFCA, a mis en avant le rôle central de l’arbitrage dans la stratégie économique du Maroc, à l’heure où le Nouveau Modèle de Développement (NMD) prône un recours accru à des mécanismes alternatifs pour la résolution des conflits. M. Ibrahimi a qualifié le CIMAC de « hub incontournable pour l’arbitrage à l’échelle régionale et internationale ».

Les « Casablanca Arbitration Days » ont également été l’occasion de discussions approfondies lors d’une série de panels explorant des thématiques variées, telles que le rôle des arbitres dans les litiges sportifs et l’adaptation des centres d’arbitrage à un contexte mondialisé ; les enjeux liés aux litiges en banque, assurances et valeurs mobilières ; ou encore les coûts et les modèles de financement en arbitrage international.

Ces discussions ont permis de mettre en lumière des pistes innovantes pour relever les défis de ces secteurs en pleine mutation.

Depuis sa création en 2016, le CIMAC s’est imposé comme une institution de référence, offrant des solutions modernes et multilingues pour la résolution des conflits. Soutenu par Casablanca Finance City, il contribue activement à renforcer l’attractivité économique du Maroc.

Avec cette 8ème édition, les « Casablanca Arbitration Days » confirment leur statut de plateforme unique de dialogue et de réflexion, où se rencontrent experts, décideurs et professionnels de divers horizons. Cet événement réaffirme la vocation du Maroc à jouer un rôle de premier plan dans l’arbitrage, qu’il soit sportif ou financier, et à consolider son leadership en Afrique et au-delà.

LNT

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AFIS 2024, Nadia Fettah : « Le Maroc ne prétend pas à être le « centre » de l’Afrique, mais aspire à bâtir un continent prospère, juste et durable » https://lnt.ma/afis-2024-nadia-fettah-maroc-afrique/ Mon, 09 Dec 2024 10:05:52 +0000 https://lnt.ma/?p=520896 Le Maroc ne prétend pas à être le « centre » de l’Afrique, mais aspire à être au « cœur » de chacun de ses citoyens, en partageant une ambition commune : bâtir un continent prospère, juste et durable Dans le cadre de l’Africa Financial Summit (AFIS) 2024, organisé à Casablanca, S.E Mme Nadia Fettah, […]

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Le Maroc ne prétend pas à être le « centre » de l’Afrique, mais aspire à être au « cœur » de chacun de ses citoyens, en partageant une ambition commune : bâtir un continent prospère, juste et durable

Dans le cadre de l’Africa Financial Summit (AFIS) 2024, organisé à Casablanca, S.E Mme Nadia Fettah, Ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc, a prononcé un discours dans lequel elle développe une vision claire et ambitieuse, et souligne les piliers fondamentaux pour bâtir un système financier africain robuste et inclusif, au service du développement durable.

Voici le texte intégral du discours : 

« Mesdames et Messieurs les Ministres,

Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Bienvenue à Casablanca, là où l’histoire et l’avenir de l’Afrique se croisent, pour cette édition de l’Africa Financial Summit 2024 . Cette métropole dynamique, carrefour historique entre l’Afrique, l’Europe et le monde arabe, a toujours été un lieu de rencontres et de décisions stratégiques pour le continent.

Permettez-moi, avant toute chose, de rendre un hommage particulier à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, dont la vision panafricaine inspire chaque action entreprise par le Royaume.

Sous le leadership de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu l’Assiste, le Maroc ne prétend pas à être le « centre » de l’Afrique, mais aspire à être au « cœur » de chacun de ses citoyens, en partageant une ambition commune : bâtir un continent prospère, juste et durable. Dans ce contexte, la finance joue bien entendu un rôle incontournable.

La tenue de ce sommet ici, et la présence de plus d’un millier de participants venus des quatre coins de l’Afrique et du monde, témoignent de cette dynamique collective et de notre engagement profond envers un avenir meilleur pour notre continent.

Plus encore, votre présence et votre engagement reflètent parfaitement l’esprit de l’AFIS : transformer nos institutions financières pour mieux servir les aspirations de nos populations.

Pour atteindre ces objectifs, nous devons donc penser comme des matériaux composites, combinant souplesse et solidité. Souplesse, pour laisser circuler les flux économiques, financiers et humains qui dynamisent nos économies. Solidité, pour bâtir des bases robustes et résilientes face aux défis économiques et géopolitiques.

C’est dans cet esprit que je voudrais très rapidement balayer trois thèmes fondamentaux aujourd’hui :

  • La fluidité, qui vise à améliorer la circulation des capitaux, à les orienter vers des usages stratégiques et à les rendre accessibles à tous.
  • La solidité, qui concerne les fondations de notre système financier : régulation, gouvernance et résilience macroéconomique.
  • La libération des énergies, en mobilisant des financements innovants pour répondre aux défis cruciaux de la transition écologique et de l’inclusion sociale.

Ces thèmes ne sont pas isolés, mais s’entrelacent pour définir une vision cohérente de l’avenir financier de l’Afrique, un avenir où la finance devient un levier puissant au service du développement durable.

La Fluidité : Une condition essentielle pour la transformation économique et financière de l’Afrique

Dans le paysage économique mondial, la fluidité des capitaux est le socle sur lequel reposent l’innovation, la croissance et la prospérité. En Afrique, où les besoins de financement pour les infrastructures, la transition écologique et l’inclusion sociale dépassent les 1 200 milliards de dollars d’ici 2030, la circulation efficace des capitaux devient une nécessité stratégique. Pourtant, le continent fait face à des obstacles structurels, réglementaires et technologiques qui freinent cette dynamique essentielle.

L’Afrique, avec ses 54 pays aux régulations et devises variées, reste un espace économique fragmenté. Cette réalité complique la libre circulation des capitaux et se traduit par des défis majeurs. Malgré des initiatives prometteuses comme le PAPSS (Pan-African Payment and Settlement System), conçu pour faciliter les paiements transfrontaliers, environ 80 % des transactions intra-africaines passent encore par des devises étrangères, augmentant ainsi les coûts et les délais. À cela s’ajoute le coût prohibitif des transferts d’argent : envoyer 200 dollars en Afrique subsaharienne coûte en moyenne 8 %, selon la Banque mondiale, contre 6 % à l’échelle mondiale. Ce fardeau freine les échanges économiques et réduit l’impact des envois de fonds de la diaspora, qui représentent tout de même 95 milliards de dollars en 2022.

Face à ces défis, plusieurs solutions émergent pour améliorer la fluidité des capitaux. Le PAPSS, soutenu par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), permet désormais des paiements transfrontaliers en devises locales, promettant une économie annuelle de 5 milliards de dollars. Parallèlement, les fintechs africaines, à l’instar de Flutterwave, M-Pesa et Chipper Cash, redéfinissent l’accès aux services financiers en connectant des millions de personnes, y compris dans les zones rurales. Ce marché, en pleine expansion, devrait croître de 20 % par an et atteindre 40 milliards de dollars d’ici 2025.

Cependant, ces avancées ne suffisent pas à surmonter les défis liés à la faiblesse des infrastructures numériques et à l’hétérogénéité des régulations. Près de 50 % de la population africaine n’a pas accès à Internet, freinant l’adoption des solutions numériques. En outre, les investisseurs internationaux, influencés par des perceptions de risque élevées, continuent de se détourner de l’Afrique. En 2023, le continent n’a attiré que 3 % des investissements mondiaux en infrastructures, un chiffre insuffisant pour répondre à ses besoins.

Pour transformer ces contraintes en opportunités, des initiatives intégrées sont nécessaires. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), en simplifiant les cadres réglementaires et en promouvant les échanges intra-africains, joue un rôle clé dans la réduction des barrières. De plus, l’adoption des monnaies numériques de banques centrales (MNBC), déjà explorée par des pays comme le Nigeria, peut accélérer les paiements transfrontaliers tout en favorisant l’inclusion financière.

Toutefois, la fluidité des capitaux ne se limite pas à des aspects techniques. Elle est un levier stratégique pour transformer les économies africaines. En améliorant l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent 90 % des entreprises africaines, elle stimule la croissance et l’emploi. Elle est également essentielle pour orienter les capitaux vers des projets d’énergie renouvelable et d’infrastructures durables, nécessaires à une transition écologique réussie.

Pour que cette vision devienne réalité, l’Afrique doit conjuguer investissements dans les infrastructures numériques, harmonisation des cadres réglementaires et adoption d’outils innovants. Cela passe par un engagement collectif à construire un écosystème intégré où les capitaux circulent efficacement, soutenant ainsi une croissance équitable et durable pour tout le continent. La fluidité est bien plus qu’une exigence technique : elle est la clé d’un avenir où chaque transaction, chaque innovation et chaque opportunité atteignent leur plein potentiel.

Mesdames, Messieurs,

Si la fluidité des capitaux est un levier indispensable pour accélérer l’intégration économique africaine, elle ne peut à elle seule garantir un système financier durable. Pour que cette circulation soit efficace et bénéfique, elle doit s’appuyer sur des bases solides. La solidité représente la fondation sur laquelle repose toute économie résiliente : une régulation rigoureuse, des équilibres macroéconomiques maîtrisés et une gouvernance exemplaire.

L’Afrique, dans sa quête de transformation économique, doit renforcer la robustesse de ses institutions financières pour attirer la confiance des investisseurs tout en garantissant la stabilité à long terme.

La solidité d’un système financier repose sur sa capacité à absorber les chocs, à inspirer confiance et à soutenir une croissance équilibrée. En Afrique, où les économies sont souvent vulnérables aux fluctuations des prix des matières premières, à l’instabilité géopolitique et à une dette croissante, bâtir une base solide est une priorité stratégique.

L’un des principaux défis est la régulation. Bien que de nombreux pays africains aient adopté des normes internationales comme Bâle III, leur mise en œuvre demeure inégale.

Une régulation robuste, combinée à une supervision efficace, est essentielle pour renforcer la résilience des institutions financières face aux risques.

Les équilibres macroéconomiques constituent un autre pilier fondamental. En 2023, le service de la dette publique en Afrique a atteint 163 milliards de dollars, un fardeau qui limite les capacités des gouvernements à investir dans des secteurs stratégiques comme les infrastructures et l’éducation. Une solution clé réside dans l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques. Avec un ratio recettes fiscales/PIB moyen de 16 %, contre une moyenne mondiale de 25 %, il existe un potentiel considérable à exploiter.

Outre ces aspects financiers, la solidité repose également sur une capacité d’adaptation aux transformations globales. La montée des fintechs et des néobanques en Afrique représente une opportunité unique de moderniser les systèmes financiers, mais leur succès dépend de cadres réglementaires flexibles. Ces nouveaux acteurs ont permis de connecter des millions de personnes non bancarisées aux services financiers. Pour les intégrer pleinement, il est impératif d’élaborer des régulations qui équilibrent innovation et stabilité.

En parallèle, la résilience climatique est une dimension souvent sous-estimée mais essentielle de la solidité économique. Avec une augmentation de 75 % des catastrophes climatiques en Afrique entre 2014 et 2023, les économies africaines doivent se doter de mécanismes de gestion des risques climatiques. Cela inclut l’émission d’obligations vertes, qui, bien que représentant 588 milliards de dollars au niveau mondial en 2023, n’ont atteint que 2 milliards de dollars en Afrique. En renforçant les cadres pour financer des projets d’infrastructures vertes, les pays africains peuvent à la fois protéger leurs économies et attirer des investisseurs soucieux de durabilité.

Enfin, la solidité d’un système financier se construit aussi à travers la coopération régionale. Des initiatives comme le Fonds africain de solidarité financière, qui promeut des mécanismes de garantie collective pour réduire les risques liés aux investissements, démontrent l’importance de l’intégration régionale. Cette coopération peut permettre de mutualiser les ressources, de renforcer la crédibilité des institutions financières et de mieux répartir les risques au sein du continent.

En renforçant la régulation, en maîtrisant les équilibres macroéconomiques et en intégrant des dimensions innovantes comme la durabilité et l’adaptation technologique, l’Afrique peut poser les bases d’un système financier robuste. Cette solidité est essentielle pour stimuler la confiance des investisseurs, renforcer la résilience face aux crises et soutenir une croissance durable.

Cependant, cette stabilité n’est qu’un point de départ. Pour transformer les potentialités africaines en dynamiques concrètes, il est impératif de libérer les énergies qui sommeillent dans les populations, les institutions et les innovations.

Libération des énergies : Débloquer le potentiel de l’Afrique

Pour transformer ses défis en opportunités, l’Afrique doit libérer ses énergies latentes, qu’elles soient humaines, financières ou institutionnelles. Cette libération est essentielle pour répondre aux besoins de financement croissants, soutenir la transition écologique, et bâtir un État social inclusif. La mobilisation massive des ressources, l’innovation financière et l’inclusion économique sont autant de leviers pour déverrouiller ce potentiel.

Le financement des grands projets africains reste un défi central. Chaque année, l’Afrique doit combler un déficit de financement de 108 milliards de dollars pour les infrastructures et de 250 milliards de dollars pour répondre à ses besoins climatiques, selon la Banque africaine de développement. Pourtant, les instruments financiers adaptés, comme les obligations vertes, sont sous-utilisés. En 2023, ces instruments ont représenté 588 milliards de dollars à l’échelle mondiale, mais seulement 2 milliards de dollars ont été émis en Afrique.

Pour attirer davantage de capitaux vers des projets durables, les cadres réglementaires doivent être renforcés pour offrir transparence et sécurité aux investisseurs. L’émission croissante d’obligations vertes et sociales par des pays comme le Maroc montre la voie. Ces initiatives, si elles se multiplient, pourraient transformer le continent en une destination privilégiée pour les investissements responsables.

Des modèles innovants émergent déjà. La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) expérimente des prêts concessionnels pour soutenir des secteurs stratégiques. Ces initiatives doivent être amplifiées et adaptées à d’autres régions du continent, créant ainsi un environnement monétaire favorable à l’investissement.

Mais la finance ne doit pas seulement soutenir la croissance économique ; elle doit également renforcer l’inclusion sociale. Bâtir un État social inclusif est un impératif pour garantir l’accès universel à la santé, à l’éducation et à la protection sociale. Les plateformes numériques, combinées à des innovations comme la microfinance et les « Gender Bonds », peuvent jouer un rôle crucial. Ces derniers, en ciblant des groupes spécifiques comme les femmes entrepreneurs, aident à combler les lacunes en matière de financement inclusif.

De plus, le secteur privé doit devenir un acteur central dans la mobilisation des financements nécessaires à la transformation du continent. Actuellement, les investisseurs institutionnels africains gèrent environ 1 850 milliards de dollars d’actifs, mais moins de 3 % de ces fonds sont investis dans des actifs alternatifs comme les infrastructures ou les énergies renouvelables. Pour encourager ce type d’investissement, des réformes fiscales incitatives et des mécanismes de financement mixte (blended finance) doivent être mis en place.

Les partenariats public-privé (PPP) représentent également un moyen efficace de combler le déficit de financement. En associant ressources publiques et capitaux privés, des projets d’envergure peuvent voir le jour, tout en partageant les risques entre les parties prenantes. Des initiatives comme l’Africa50, qui finance des projets d’infrastructure stratégiques, montrent que cette approche peut être un puissant catalyseur de transformation.

Enfin, la libération des énergies passe par l’investissement dans le capital humain. Avec 60 % de la population africaine âgée de moins de 25 ans, le continent dispose d’un réservoir unique de talents. Toutefois, ce potentiel reste largement sous-exploité.

Pour maximiser cet impact, il est essentiel de réduire les obstacles à la formalisation des entreprises et d’élargir l’accès à la formation et aux opportunités économiques. L’Afrique doit également miser sur l’internationalisation de ses talents, en favorisant les partenariats avec les diasporas et en développant des réseaux transfrontaliers d’expertise.

Mesdames et Messieurs,

La libération des énergies de l’Afrique repose sur un effort collectif. Les gouvernements, les institutions financières et le secteur privé doivent collaborer pour maximiser l’impact des ressources disponibles. Il ne s’agit pas seulement de lever des fonds, mais de bâtir un écosystème qui catalyse l’innovation, renforce les capacités humaines et assure une croissance durable.

L’Afrique a tout pour réussir : un potentiel démographique unique, des ressources naturelles abondantes et une capacité d’innovation sans cesse croissante. En libérant pleinement ces énergies, le continent peut s’imposer comme une force économique mondiale et offrir un avenir meilleur à ses citoyens. La route est ambitieuse, mais elle est aussi inévitable pour un continent résolument tourné vers l’avenir.

Le Royaume du Maroc, sous le Leadership éclairé de Sa Majesté Le Roi Que Dieu l’Assiste, se tient prêt à accompagner cette trajectoire.

Je vous remercie pour votre attention. »

LNT avec CP

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L’Africa Financial Summit 2024 : Casablanca au cœur de la transformation financière africaine https://lnt.ma/lafrica-financial-summit-2024-casablanca-au-coeur-de-la-transformation-financiere-africaine/ Mon, 09 Dec 2024 10:01:51 +0000 https://lnt.ma/?p=520893 Les 9 et 10 décembre 2024, Casablanca devient l’épicentre de la finance africaine en accueillant l’Africa Financial Summit (AFIS) 2024. Organisé dans la métropole marocaine, cet événement rassemble plus de 1 000 leaders et experts venus des quatre coins du continent et du monde, témoignant de l’importance stratégique de la finance pour le développement durable […]

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Les 9 et 10 décembre 2024, Casablanca devient l’épicentre de la finance africaine en accueillant l’Africa Financial Summit (AFIS) 2024. Organisé dans la métropole marocaine, cet événement rassemble plus de 1 000 leaders et experts venus des quatre coins du continent et du monde, témoignant de l’importance stratégique de la finance pour le développement durable de l’Afrique.

Dans son allocution d’ouverture, S.E. Mme Nadia Fettah, Ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc, a salué l’engagement collectif des participants et rendu hommage à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dont la vision panafricaine inspire le rôle du Maroc comme acteur clé du développement continental. Elle a souligné que le Royaume aspire à être au « cœur » des ambitions africaines en bâtissant un avenir prospère, juste et durable.

L’AFIS 2024 s’articule autour de thèmes majeurs, notamment la fluidité des capitaux, la solidité des institutions financières et la libération des énergies. Ces axes reflètent une volonté commune de transformer le paysage financier africain, en répondant aux défis de l’inclusion, de la régulation et de la transition écologique.

Le sommet offre une diversité de panels, ateliers et discussions de haut niveau. Des sujets tels que l’interopérabilité des paiements, l’intégration régionale des marchés financiers et les innovations numériques pour les PME figurent parmi les priorités. Le rôle crucial des fintechs, des monnaies numériques et des investissements verts est également au cœur des échanges, illustrant les nouvelles dynamiques financières du continent.

L’édition 2024 accueille une impressionnante liste de décideurs, experts et chefs d’entreprise, dont Sérgio Pimenta (IFC), Nadia Fettah (Ministère des Finances du Maroc), Jeremy Awori (Ecobank Group), et Edward Knight (Nasdaq). Les discussions s’enrichissent également de contributions académiques et institutionnelles, comme celles du Professeur Carlos Lopes (Université du Cap) et de représentants d’organisations comme Deloitte et l’Afreximbank.

Avec un déficit annuel de financement des infrastructures estimé entre 53 et 96 milliards de dollars, l’AFIS 2024 met en lumière les mécanismes nécessaires pour mobiliser des ressources nationales et internationales. Les participants explorent des solutions innovantes, notamment les obligations vertes, le capital patient et les partenariats public-privé, afin de répondre aux besoins croissants en infrastructures, en énergie et en inclusion sociale.

Choisir Casablanca comme hôte souligne la position stratégique du Maroc dans les échanges financiers africains. La ville incarne un pont entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient, renforçant son rôle de hub économique et financier.

L’AFIS 2024, bien plus qu’une simple conférence, se veut un catalyseur pour une finance africaine audacieuse, durable et inclusive. Les idées échangées et les partenariats noués lors de ce sommet marqueront une étape importante dans la transformation économique et sociale du continent.

LNT 

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Alliances : Indicateurs au 3ème trimestre 2024 https://lnt.ma/alliances-indicateurs-au-3eme-trimestre-2024/ Sat, 30 Nov 2024 17:00:45 +0000 https://lnt.ma/?p=520264 The post Alliances : Indicateurs au 3ème trimestre 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Upfund lève 1,3 million d’euros pour transformer l’immobilier grâce à la donnée et l’IA https://lnt.ma/upfund-leve-13-million-deuros-pour-transformer-limmobilier-grace-a-la-donnee-et-lia/ Thu, 21 Nov 2024 08:36:34 +0000 https://lnt.ma/?p=519651 Upfund, la proptech française aux grandes ambitions spécialisée dans l’analyse de données et l’intelligence artificielle appliquées à l’immobilier d’entreprise, annonce la clôture d’une levée de fonds de 1,3 million d’euros. Cet investissement stratégique permettra à Upfund de développer sa technologie de GeoAI et de transformer le marché de l’immobilier professionnel – un secteur pesant 7,2 […]

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Upfund, la proptech française aux grandes ambitions spécialisée dans l’analyse de données et l’intelligence artificielle appliquées à l’immobilier d’entreprise, annonce la clôture d’une levée de fonds de 1,3 million d’euros. Cet investissement stratégique permettra à Upfund de développer sa technologie de GeoAI et de transformer le marché de l’immobilier professionnel – un secteur pesant 7,2 trillions de dollars – en le rendant plus transparent, accessible et orienté vers des prises de décisions éclairées grâce à une exploitation avancée des données. Ce tour de table a réuni Bpifrance, CDG Invest, MNF Ventures (à travers son fonds MNF II), ainsi que plusieurs Business Angels issus des secteurs technologique et immobilier.

Un investissement stratégique pour soutenir l’innovation et l’expansion

La nouvelle levée de fonds permettra de renforcer les équipes R&D pour intégrer des sources de données toujours plus riches et diversifiées et d’accélérer la commercialisation de ses offres. Grâce à sa technologie de GeoAI, Upfund est capable d’analyser et de cartographier en temps réel des données complexes, offrant ainsi des insights géospatiaux précis qui aident les agents immobiliers, fonds d’investissements, enseignes, foncières et autres professionnels de l’immobilier.

Les cas d’usages autour de la donnée immobilière vont exploser avec l’arrivée de l’IA générative et les dirigeants du secteur cherchent à s’équiper au plus vite pour concourir dans un secteur de plus en plus concurrentiel. Cependant, l’IA ne constitue pas une solution miracle ; elle nécessite une structuration rigoureuse des données internes et externes pour en tirer pleinement parti. « Il n’y a pas d’IA sans data », souligne Mehdi Bakkali, CEO d’Upfund.

Rendre le marché de l’immobilier d’entreprise plus transparent grâce à la data et à l’IA

Dans un secteur encore marqué par un manque de transparence et des informations difficiles d’accès, Upfund s’engage à transformer cet écosystème en fournissant des données fiables, actualisées et interopérables pour permettre des décisions basées sur des insights clairs et précis.  « Pour nous, le marché immobilier doit être clair et accessible, sans opacité. Notre engagement est de bâtir un marché de confiance grâce à la donnée », explique Bereme Lardjane, cofondateur et COO d’Upfund.

Ce financement permettra à Upfund de renforcer toute la chaîne de valeur de l’information immobilière, de la collecte des données à l’analyse prédictive. Grâce à ces nouveaux financements, Upfund prévoit de multiplier les fonctionnalités de sa plateforme et de développer des outils d’analyse toujours plus précis et performants, participant activement à la transformation digitale du secteur immobilier, un secteur en plein renouveau.

LNT avec CP

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SOCIÉTÉS COTÉES Publications financières au 30 juin 2024 https://lnt.ma/societes-cotees-publications-financieres-au-30-juin-2024/ Mon, 30 Sep 2024 08:09:32 +0000 https://lnt.ma/?p=360221 The post SOCIÉTÉS COTÉES Publications financières au 30 juin 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Le premier Fonds Africain d’Efficacité Énergétique lancé par Attijariwafa Bank https://lnt.ma/le-premier-fonds-africain-defficacite-energetique-lance-par-attijariwafa-bank/ Sun, 22 Sep 2024 09:14:40 +0000 https://lnt.ma/?p=359885 Attijariwafa Bank a marqué une étape décisive dans son engagement pour la transition énergétique avec le lancement du premier fonds d’investissement marocain dédié aux projets d’efficacité énergétique, le Fonds Africain d’Efficacité Énergétique (FAEE). Cet événement a rassemblé plus de 120 participants issus des sphères institutionnelles et corporatives, ainsi que des grandes entreprises africaines, en partenariat […]

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Attijariwafa Bank a marqué une étape décisive dans son engagement pour la transition énergétique avec le lancement du premier fonds d’investissement marocain dédié aux projets d’efficacité énergétique, le Fonds Africain d’Efficacité Énergétique (FAEE). Cet événement a rassemblé plus de 120 participants issus des sphères institutionnelles et corporatives, ainsi que des grandes entreprises africaines, en partenariat avec Econoler, un leader mondial dans le domaine des services-conseils en efficacité énergétique.

Sous le thème « Innovations financières pour une transition énergétique durable en Afrique », le FAEE se positionne comme un levier stratégique pour catalyser les projets innovants en matière d’efficacité énergétique à travers le continent africain. Attijariwafa Bank, à travers ce fonds, cherche à promouvoir des pratiques financières responsables et des investissements ayant un impact environnemental et social significatif.

L’événement a également permis la tenue d’un panel d’experts, modéré par Abdelaziz Lahlou, Directeur Économie d’Attijari Global Research. Parmi les intervenants figuraient des leaders de la finance verte, tels que Pierre Langlois, Président d’Econoler, et Youssef El Fath, Directeur Industrie chez VINCI Energies Afrique de l’Ouest, qui ont abordé les défis techniques, financiers et réglementaires des projets d’efficacité énergétique en Afrique. Ils ont partagé leurs retours d’expérience et les bonnes pratiques internationales pour adapter ces modèles aux réalités locales.

Dans son intervention, M. Youssef Rouissi, Directeur Général Délégué en charge du pôle Corporate and Investment Banking d’Attijariwafa Bank, a souligné l’importance du secteur privé dans l’accélération de la transition énergétique. « Le FAEE vise à soutenir et à accélérer la transition énergétique et la décarbonation des entreprises marocaines et africaines, en leur offrant une solution complète et clé en main », a-t-il affirmé.

Un moment fort de cet événement a été la signature d’un protocole d’accord (MOU) entre le FAEE et VINCI Energies, un partenaire technique clé qui jouera un rôle déterminant dans l’implémentation des projets d’efficacité énergétique auprès des entreprises clientes. Un partenariat qui vient renforcer l’engagement d’Attijariwafa Bank à accompagner le développement durable à travers des solutions financières et techniques innovantes.

Le lancement du « FAEE » par Attijariwafa Bank en collaboration avec Econoler s’inscrit dans une dynamique de développement durable et de responsabilité sociale en Afrique. Ce fonds d’investissement représente une avancée significative pour la transition énergétique sur le continent, ouvrant la voie à des projets innovants et à un avenir énergétique plus vert, pour le Maroc notamment.

LNT 

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La fleur de sel tunisienne séduit les chefs du continent https://lnt.ma/la-fleur-de-sel-tunisienne-seduit-les-chefs-du-continent/ Wed, 04 Sep 2024 10:08:32 +0000 https://lnt.ma/?p=359289 Très prisée des gastronomes, la fleur de sel tunisienne s’invite dans la cuisine des chefs africains et sur toutes les bonnes tables du continent. Sur la côte du golfe de Gabès, au Nord de la Tunisie, le marais salant de Sfax brille de mille feux sous l’intense soleil d’été. C’est ici que la fleur de […]

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Très prisée des gastronomes, la fleur de sel tunisienne s’invite dans la cuisine des chefs africains et sur toutes les bonnes tables du continent.

Sur la côte du golfe de Gabès, au Nord de la Tunisie, le marais salant de Sfax brille de mille feux sous l’intense soleil d’été. C’est ici que la fleur de sel se cristallise à la surface de l’eau des bassins d’évaporation, sous la forme d’une mince couche de cristaux blancs de quelques millimètres d’épaisseur.

Des conditions météorologiques précises sont nécessaires non seulement pour la formation, mais aussi pour la récolte de la fleur de sel, ce qui lui confère sa rareté et son caractère d’exception. Le vent, en se levant, peut facilement disperser les cristaux. C’est pour cette raison que les sauniers les récoltent à l’aube à l’aide d’épuisettes, une méthode artisanale qui a pour but d’éviter que la fleur de sel ne coule et ne se perde au fond des bassins.

Après avoir été égouttée et séchée, la fleur de sel offre une texture croquante et délicate. Riche en minéraux tels que le magnésium et le calcium et d’une saveur plus douce que le sel classique, ce sel marin rare et précieux se dissout très rapidement au contact des aliments. Ces caractéristiques rendent la fleur de sel idéale pour assaisonner un plat en fin de cuisson et pour en exprimer toutes les saveurs.

Un produit d’exception « made in Tunisia »

Déjà mise à l’honneur depuis quelques années sur les tables européennes, la fleur de sel séduit à son tour les chefs africains. Outre sa qualité exceptionnelle, c’est aussi son origine qui séduit les gastronomes, soucieux de valoriser davantage le riche patrimoine culinaire africain et les produits du continent.

Avec ses 1 300 kilomètres de côtes le long de la mer Méditerranée et son climat semi-aride, la Tunisie offre des conditions idéales depuis l’Antiquité pour la production de sel marin. Le salin de Sfax, dont la longue histoire remonte à l’époque des Carthaginois, est aujourd’hui exploité par Mare Alb, une société salicole qui produit exclusivement du sel marin dans des marais salants et commercialise la marque Le Flamant, bien connue des foyers tunisiens.

Depuis le début de l’année, Mare Alb a lancé sa propre fleur de sel. Le succès de ce nouveau produit ne s’est pas limité aux frontières du pays. Au cours de l’International Food Show Africa, le plus grand événement professionnel dédié à l’industrie agroalimentaire en Afrique, qui s’est tenu début juillet à Tunis, la fleur de sel s’est même imposée comme l’une des vedettes du salon.

Une production durable

Au-delà de sa renommée culinaire, la fleur de sel tunisienne veut faire valoir d’autres atouts pour séduire les gastronomes. Les marais salants de Sfax jouent un rôle écologique crucial. Ils contribuent à la préservation de la biodiversité et offrent un habitat à de nombreuses espèces animales, notamment l’emblématique flamant rose. La production de sel marin, qui repose essentiellement sur l’action du soleil et du vent, sans adjonction de produits chimiques, offre un exemple rare de compatibilité parfaite entre activités humaines et préservation de la nature.

De surcroît, le caractère virtuellement infini du sel marin, dont le stock se renouvelle en permanence dans les océans, confère à la fleur de sel un caractère durable en dépit de sa rareté. De quoi séduire une nouvelle génération de chefs, qui s’attache autant à la durabilité des produits qu’à leurs caractéristiques gustatives.

La fleur de sel, qui est aussi produite de manière naturelle selon des méthodes respectueuses de l’environnement et de la biodiversité locale, se présente non seulement comme un produit d’exception, mais également comme un exemple éloquent de la manière dont la gastronomie peut se marier harmonieusement avec les impératifs écologiques. L’engouement qu’elle suscite auprès des chefs africains témoigne de son excellence et de son potentiel à enrichir non seulement les saveurs de la cuisine africaine, mais aussi les pratiques culinaires durables à travers le continent.

LNT avec CP

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RED MED ASSET MANAGEMENT Communication des Etats Financiers au 30 juin 2024 https://lnt.ma/red-med-asset-management-communication-des-etats-financiers-au-30-juin-2024/ Fri, 30 Aug 2024 08:07:56 +0000 https://lnt.ma/?p=359048 The post RED MED ASSET MANAGEMENT Communication des Etats Financiers au 30 juin 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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CDG Capital Gestion RAPPORT SEMESTRIELS DES OPCVM 2024 https://lnt.ma/cdg-capital-gestion-rapport-semestriels-des-opcvm-2024/ Fri, 30 Aug 2024 08:03:40 +0000 https://lnt.ma/?p=359043 The post CDG Capital Gestion RAPPORT SEMESTRIELS DES OPCVM 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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OULMÈS COMMUNIQUÉ FINANCIER INDICATEURS TRIMESTRIELS AU 30 JUIN 2024 https://lnt.ma/oulmes-communique-financier-indicateurs-trimestriels-au-30-juin-2024/ Fri, 30 Aug 2024 08:00:05 +0000 https://lnt.ma/?p=359037 The post OULMÈS COMMUNIQUÉ FINANCIER INDICATEURS TRIMESTRIELS AU 30 JUIN 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Publications financières au 30 juin 2024 https://lnt.ma/publications-financieres-au-30-juin-2024/ Thu, 29 Aug 2024 11:41:56 +0000 https://lnt.ma/?p=359002 The post Publications financières au 30 juin 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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La Caisse Marocaine des Retraites lance son nouveau portail électronique https://lnt.ma/la-caisse-marocaine-des-retraites-lance-son-nouveau-portail-electronique/ Mon, 22 Jul 2024 15:38:21 +0000 https://lnt.ma/?p=357342 La Caisse Marocaine des Retraites a lancé la nouvelle version de son portail électronique www.cmr.gov.ma, qui propose des services numériques innovants à travers des espaces dédiés à ses usagers (affiliés, retraités et ayants droit) ainsi qu’à ses partenaires, en plus d’un espace dédié au grand public qui présente les données institutionnelles et les actualités de […]

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La Caisse Marocaine des Retraites a lancé la nouvelle version de son portail électronique www.cmr.gov.ma, qui propose des services numériques innovants à travers des espaces dédiés à ses usagers (affiliés, retraités et ayants droit) ainsi qu’à ses partenaires, en plus d’un espace dédié au grand public qui présente les données institutionnelles et les actualités de la Caisse.

Cette nouvelle plateforme vise à améliorer l’expérience usager en facilitant le processus d’inscription sur le portail et en développant des parcours intégrés et numérisés.

La nouvelle version se veut un portail de services inclusif qui respecte les bonnes pratiques en matière de conception de sites Web et les normes d’accessibilité, notamment pour les malvoyants, en offrant aux utilisateurs un accès multicanal pour consulter leurs données, dans le respect total des conditions de sécurité et de confidentialité. Le nouveau portail est conçu pour constituer un référentiel fiable et sécurisé qui fournit des données et des services électroniques avec un contenu interactif et dynamique.

 

Parmi les nouveaux services apportés par cette version, on peut citer la possibilité pour les bénéficiaires et les partenaires de :

– Télécharger les documents et les attestations ;
– Déposer les dossiers et demandes liés aux services fournis par la Caisse ;
– Suivre le processus de traitement des dossiers et demandes déposés ;
– Consulter en temps réel des informations concernant leur situation ;
– Utiliser le service de paiement électronique.

Le parcours lié au régime de retraite complémentaire « Attakmilli » a également été digitalisé de bout en bout, depuis le processus d’adhésion jusqu’à la liquidation des droits constitués, en passant par la simulation des droits, les versements exceptionnels, la consultation du relevé personnel et la modification des éléments du contrat d’adhésion.

Par ailleurs, il a été procédé à l’enrichissement des services proposés par la plateforme « e-retraite » afin de permettre aux RH relevant des organismes employeurs de suivre le processus de traitement des dossiers de leurs fonctionnaires et bénéficier d’un service qui facilite la déclaration automatique des cotisations.

Les services de cette plateforme ont également été élargis pour inclure de nouveaux partenaires tels que les mutuelles et les fondations des œuvres sociales.

Il convient de noter que le lancement de ce nouveau portail électronique s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de transformation numérique de la CMR axée principalement sur la simplification des procédures et l’offre de services numériques innovants.

LNT avec CP

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Communiqué AL MAGHRIBIA TAKAFUL https://lnt.ma/communique-al-maghribia-takaful/ Mon, 08 Jul 2024 15:00:53 +0000 https://lnt.ma/?p=322957 The post Communiqué AL MAGHRIBIA TAKAFUL appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Cote OPCVM 20 juin 2024 https://lnt.ma/cote-opcvm-20-juin-2024/ Wed, 19 Jun 2024 23:10:19 +0000 https://lnt.ma/?p=321455 The post Cote OPCVM 20 juin 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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« Pour la préservation et la gestion durable de l’écosystème de l’arganier » par Eric Falt (UNESCO) et Jean Senahoun (FAO) https://lnt.ma/pour-la-preservation-et-la-gestion-durable-de-lecosysteme-de-larganier-par-eric-falt-unesco-et-jean-senahoun-fao/ Fri, 10 May 2024 05:00:39 +0000 https://lnt.ma/?p=319132 La Journée internationale de l’arganier, célébrée le 10 mai de chaque année, est l’occasion de revenir sur l’importance capitale de cet arbre endémique aux multiples vertus et d’alerter sur les menaces qui le guettent. L’UNESCO et la FAO reconnaissent la valeur inestimable de l’écosystème créé autour de l’arganier et contribuent à sa préservation et sa […]

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La Journée internationale de l’arganier, célébrée le 10 mai de chaque année, est l’occasion de revenir sur l’importance capitale de cet arbre endémique aux multiples vertus et d’alerter sur les menaces qui le guettent. L’UNESCO et la FAO reconnaissent la valeur inestimable de l’écosystème créé autour de l’arganier et contribuent à sa préservation et sa valorisation.

En 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 10 mai comme Journée internationale de l’arganier. Cette reconnaissance mondiale de la dimension économique, sociale et environnementale de de tout l’écosystème de l’arganier a été précédée en 2014 par le classement par l’UNESCO des pratiques et savoir-faire autour de l’Arganier au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Bien avant, le Programme sur l’Homme et la Biosphère (MAB) de l’UNESCO a octroyé en 1998 à la zone de l’arganier le label de Réserve de biosphère. Le Maroc en compte trois autres : les Oasis du Sud Marocain, le Cèdre de l’Atlas et la réserve de biosphère intercontinentale de la Méditerranée.

De même, la FAO a accordé en 2018 au système mis en place dans la zone d’Ait Souab-Ait Mansour la désignation de SIPAM (Système ingénieux du patrimoine agricole mondial), afin de souligner combien les pratiques agricoles singulières et résilientes des communautés de la région constituent un élément précieux, qui a permis de préserver un paysage et une biodiversité hors du commun. L’arganier fait ainsi partie des 86 sites innovants reconnus par le programme SIPAM.

Par ce label, la FAO reconnait un système «agro‑sylvo-pastoral» combinant la culture des terres (agriculture), l’exploitation des arbres (sylviculture) et l’élevage de chèvres (pastoralisme). Centré sur l’arganier, il jouit d’une riche diversité naturelle, culturelle et paysagère.

En plus de son rôle socio-économique se matérialisant par les multiples usages des produits et sous-produits alimentaires, cosmétiques et médicinaux, l’arganier joue un rôle environnemental primordial contre la désertification.

Toutefois, l’aire de cet arbre emblématique est sérieusement menacée par la conjugaison de différents facteurs : la prolifération de cultures intensives consommatrices d’eau dans la zone, la surexploitation des ressources fourragères et forestières entrainant la dégradation des sols, l’urbanisation non contrôlée et le changement climatique dont les effets sont manifestes au-delà de la zone de l’arganier.

Ce ne sont là que quelques défis interpellant les parties prenantes à mutualiser leurs efforts pour préserver l’arganier et lui permettre de jouer pleinement et durablement son rôle primordial dans le développement socioéconomique des zones qu’il couvre.

Il est donc important d’adopter des politiques adéquates conciliant les soucis environnementaux, socioculturels et économiques. Elles doivent intégrer également la recherche scientifique pour le volet de l’amélioration génétique de l’arganier et la maximisation de sa valeur ajoutée par le biais de processus industriels novateurs.

En 2015, le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb et l’Agence Nationale de Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) ont signé un accord de partenariat qui a permis d’expérimenter des approches interdisciplinaires, conciliant la conservation de la biodiversité et des savoirs ancestraux.

Dans ce cadre, des zones prioritaires pour développer l’arganiculture et lutter contre la pauvreté ont été identifiées. Les capacités des acteurs de l’arganier ont été renforcées pour le développement et la modernisation de l’arganiculture, et ce à travers des ateliers de formation, des guides et des manuels de bonnes pratiques.

Cette collaboration entre l’UNESCO et l’ANDZOA a permis également la mise en place d’un Centre National de l’Arganier (CNA) et le développement d’un programme fédérateur de recherche & innovation sur l’arganier. Sur le registre de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, les acteurs locaux ont bénéficié d’un programme de renforcement de leurs capacités pour réaliser des inventaires du patrimoine culturel immatériel dans la région.

Selon l’UNESCO et la FAO, c’est donc une approche holistique et inclusive qu’il faut mettre en place, combinant les sciences naturelles et sociales, l’économie et l’éducation pour améliorer les moyens de subsistance humains, tout en préservant l’écosystème naturel de l’arganier. L’objectif ultime est d’améliorer les relations entre les individus et leur environnement et d’asseoir les bases d’un développement durable profitable aussi bien à l’homme qu’à la nature.

Eric Falt, Directeur du Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb & Jean Senahoun, Représentant de la FAO au Maroc

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Endeavor Morocco propulse 3 startups marocaines avec son Local Selection Panel https://lnt.ma/endeavor-morocco-propulse-3-startups-marocaines-avec-son-local-selection-panel/ Wed, 08 May 2024 20:05:24 +0000 https://lnt.ma/?p=319287 L’organisation Endeavor, un acteur majeur dans le domaine de l’entrepreneuriat à impact, a été fondée en 1997 avec pour mission de catalyser les écosystèmes d’entrepreneurs longtemps négligés. En identifiant et en soutenant les entrepreneurs à haut potentiel, Endeavor cherche à accélérer la croissance économique et à créer des modèles inspirants dans les marchés émergents. À […]

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L’organisation Endeavor, un acteur majeur dans le domaine de l’entrepreneuriat à impact, a été fondée en 1997 avec pour mission de catalyser les écosystèmes d’entrepreneurs longtemps négligés. En identifiant et en soutenant les entrepreneurs à haut potentiel, Endeavor cherche à accélérer la croissance économique et à créer des modèles inspirants dans les marchés émergents.

À ce jour, l’organisation a étendu son réseau dans plus de 30 pays, contribuant au paysage entrepreneurial par son soutien à plus de 1 000 entrepreneurs dans le monde. Au Maroc, l’organisation présente depuis quelques années, s’est dotée récemment d’un nouveau Président au profil d’entrepreneur affuté, Ilan Benhaim, enfant du pays, co-fondateur de Veepee entre autres, et business angel à plein temps.

A quelques semaines de la tenue de la grande messe du Gitex Africa à Marrakech et dans un contexte où l’intérêt du Maroc pour les startups est croissant, des nouvelles dispositions de soutien à l’investissement en passant par la création et le déploiement du FM6I, Endeavor Morocco a organisé son « Local Selection Panel » à Casablanca dans les locaux de l’école Centrale. Le Local Selection Panel, un événement clé de l’organisation, a pour objectif de sélectionner des entreprises pour représenter le Maroc aux International Selection Panels d’Endeavor qui se tiendront à Nairobi, Dublin, et Miami cette année.

Après une compétition intense et un processus de sélection des plus rigoureux, trois startups marocaines se sont démarquées grâce notamment à l’engagement des entrepreneurs qui les portent. Asmaa Chakir Alaoui de VelyVelo, Youssef Mamou et Larbi Alaoui Belrhiti de YolaFresh, et Yassine Tahi de Kinetix ont convainvu un jury composé d’entrepreneurs Endeavor égyptiens et de dirigeants marocains aux profils aguerris qui ont évalué leur potentiel de croissance, leur stratégie commerciale, et leurs qualités de leadership.

Propulsées dans l’écosystème d’Endeavor, il s’agit désormais pour ces startups marocaines de convertir l’essai au niveau international, avec l’espoir de devenir peut-être une des futures licornes Made In Morocco, leitmotiv principal du Président d’Endeavor Morocco, Ilan Benhaim.

SB

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ANP – Résultats financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/anp-resultats-financiers-au-31-decembre-2023/ Tue, 30 Apr 2024 09:02:51 +0000 https://lnt.ma/?p=318878 The post ANP – Résultats financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Oulmès – Mise en ligne du rapport financier annuel 2023 https://lnt.ma/oulmes-mise-en-ligne-du-rapport-financier-annuel-2023/ Tue, 30 Apr 2024 08:59:36 +0000 https://lnt.ma/?p=318872 The post Oulmès – Mise en ligne du rapport financier annuel 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Alliances Darna – Résultats annuels au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/alliances-darna-resultats-annuels-au-31-decembre-2023/ Tue, 30 Apr 2024 08:54:45 +0000 https://lnt.ma/?p=318866 The post Alliances Darna – Résultats annuels au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Alliances – Résultats annuels au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/alliances-resultats-annuels-au-31-decembre-2023/ Tue, 30 Apr 2024 08:53:29 +0000 https://lnt.ma/?p=318862 The post Alliances – Résultats annuels au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Cosumar : États financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/cosumar-etats-financiers-au-31-decembre-2023/ Mon, 29 Apr 2024 11:42:12 +0000 https://lnt.ma/?p=318801 The post Cosumar : États financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Auto Hall Avis de convocation et résultats financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/auto-hall-avis-de-convocation-et-resultats-financiers-au-31-decembre-2023/ Fri, 26 Apr 2024 20:26:40 +0000 https://lnt.ma/?p=318740 The post Auto Hall Avis de convocation et résultats financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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PERLA IMMOBILIER À LE PLAISIR DE VOUS ANNONCER LES JOURNÉES PORTES OUVERTES À TERRA BOUSKOURA LES 20 ET 21 AVRIL 2024 https://lnt.ma/perla-immobilier-a-le-plaisir-de-vous-annoncer-les-journees-portes-ouvertes-a-terra-bouskoura-les-20-et-21-avril-2024/ Thu, 18 Apr 2024 14:22:03 +0000 https://lnt.ma/?p=318364 Perla Immobilier à le plaisir de vous annoncer les journées portes ouvertes à Terra Bouskoura les 20 et 21 avril 2024. Découvrez le large choix d’appartements en étage ou en rez-de-jardin.

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Oulmès – AGO, Avis de réunion valant convocation https://lnt.ma/oulmes-ago-avis-de-reunion-valant-convocation/ Fri, 12 Apr 2024 15:41:51 +0000 https://lnt.ma/?p=318116 The post Oulmès – AGO, Avis de réunion valant convocation appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Oulmès : Résultats financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/oulmes-resultats-financiers-au-31-decembre-2023/ Fri, 12 Apr 2024 15:40:15 +0000 https://lnt.ma/?p=318109 The post Oulmès : Résultats financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Cote des OPCVM du 11 avril 2024 https://lnt.ma/cote-opcvm-du-11-avril-2024/ Tue, 09 Apr 2024 16:12:33 +0000 https://lnt.ma/?p=318027 The post Cote des OPCVM du 11 avril 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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RedMed Asset Management Communication des Etats Financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/redmed-asset-management-communication-des-etats-financiers-au-31-decembre-2023/ Tue, 09 Apr 2024 13:12:56 +0000 https://lnt.ma/?p=318020 The post RedMed Asset Management Communication des Etats Financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Wafa Assurance : Communiqué financier et convocation à l’AGO du 15 mai 2024 https://lnt.ma/wafa-assurance-communique-financier-convocation-ago/ Tue, 09 Apr 2024 13:09:41 +0000 https://lnt.ma/?p=318017 The post Wafa Assurance : Communiqué financier et convocation à l’AGO du 15 mai 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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ALLIANCES DARNA Résultats au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/alliances-darna-resultats-au-31-decembre-2023/ Mon, 01 Apr 2024 08:30:24 +0000 https://lnt.ma/?p=317590 The post ALLIANCES DARNA Résultats au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Groupe Alliances Résultats au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/groupe-alliances-resultats-au-31-decembre-2023/ Mon, 01 Apr 2024 08:30:04 +0000 https://lnt.ma/?p=317594 The post Groupe Alliances Résultats au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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REDMED ASSET MANAGEMENT Communication des Etats Financiers au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/redmed-capital-communication-des-etats-financiers-au-31-decembre-2023/ Sat, 30 Mar 2024 16:25:34 +0000 https://lnt.ma/?p=317584 The post REDMED ASSET MANAGEMENT Communication des Etats Financiers au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Publications annuelles des sociétés cotées au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/publications-annuelles-des-societes-cotees-au-31-decembre-2023/ Sat, 30 Mar 2024 13:36:55 +0000 https://lnt.ma/?p=317578 The post Publications annuelles des sociétés cotées au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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OPCVM publications annuelles au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/opcvm-publications-annuelles-au-31-decembre-2023/ Sat, 30 Mar 2024 11:37:53 +0000 https://lnt.ma/?p=317565 The post OPCVM publications annuelles au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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CDG Capital Comptes consolidés et sociaux au 31 décembre 2023 https://lnt.ma/cdg-capital-comptes-consolides-et-sociaux-au-31-decembre-2023/ Sat, 30 Mar 2024 10:41:48 +0000 https://lnt.ma/?p=317559 The post CDG Capital Comptes consolidés et sociaux au 31 décembre 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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WafaGestion – OPCVM Rapport annuel 2023 https://lnt.ma/wafagestion-opcvm-rapport-annuel-2023/ Sat, 30 Mar 2024 09:25:07 +0000 https://lnt.ma/?p=317546 The post WafaGestion – OPCVM Rapport annuel 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Boycott : pourquoi Carrefour, McDonalds et Starbucks sont-ils ciblés au Maroc ? https://lnt.ma/boycott-pourquoi-carrefour-mcdonalds-et-starbucks-sont-ils-cibles-au-maroc/ Sat, 17 Feb 2024 09:12:36 +0000 https://lnt.ma/?p=315435 Sur les réseaux sociaux, les appels au boycott de telle ou telle entreprise supposément alliée d’Israël se multiplient. Parfois, à grand renfort de fake news, comme dans le cas de Carrefour, le groupe français étant accusé, à tort, de soutenir Tsahal. Si l’émotion est légitime, vérifier l’information et agir en conscience sont, aujourd’hui, des précautions […]

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Sur les réseaux sociaux, les appels au boycott de telle ou telle entreprise supposément alliée d’Israël se multiplient. Parfois, à grand renfort de fake news, comme dans le cas de Carrefour, le groupe français étant accusé, à tort, de soutenir Tsahal. Si l’émotion est légitime, vérifier l’information et agir en conscience sont, aujourd’hui, des précautions plus nécessaires que jamais. 

Près de 30 000 morts, dont une vaste majorité de femmes et d’enfants ; des centaines de milliers de civils déplacés, massés, littéralement coincés dans le sud de la bande de Gaza, une zone jusqu’alors relativement épargnée par les combats et les bombardements, mais que Tsahal a commencé de pilonner depuis quelques jours ; la faim, le froid, la maladie, la terreur, la mort partout. Depuis le début du mois d’octobre, les rares images et témoignages qui parviennent de l’enclave palestinienne racontent toute l’horreur d’une guerre que beaucoup, bien au-delà des sociétés musulmanes, n’hésitent plus à qualifier de véritable boucherie. Crimes de guerre ou crimes contre l’humanité : quel mot pour dire l’indicible ?

Indignation internationale

Pour l’ONG Amnesty International, les attaques israéliennes sont « illégales, (…) menées sans discrimination (…) et doivent faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre ». En décembre déjà, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme réclamait que soit ouverte une enquête sur « la possible commission d’un crime de guerre » par les forces armées israéliennes opérant à Gaza. De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a estimé fin janvier que « la population de Gaza est soumise à une destruction d’une ampleur et d’une rapidité sans précédent. Rien ne peut justifier le châtiment collectif d’une population ». De partout et, singulièrement, des pays et dirigeants du « Sud global », parviennent les condamnations et les appels au cessez-le-feu.

Les sociétés civiles ne sont pas en reste. Aux quatre coins du monde sont organisés des rassemblements, des manifestations monstres, des évènements divers et variés qui rappellent les dirigeants israéliens et occidentaux à leur plus élémentaire devoir d’humanité – en vain, pour l’heure. Alors les citoyens, qui sont aussi des consommateurs, actionnent l’un des rares leviers à la disposition de tout un chacun : le boycott. Depuis plusieurs semaines maintenant, de nombreux appels au boycott des marques et entreprises israéliennes – mais aussi américaines ou européennes – essaiment, décuplés par la puissance et la viralité des réseaux sociaux. En Egypte, au Maroc et au Proche-Orient, jeunes et moins jeunes se détournent des Coca-Cola, Pepsi, Starbucks et autres McDonald’s, tous accusés de soutenir plus ou moins directement le massacre en cours à Gaza.

Carrefour, McDonald’s, Zara… : des fake news malgré tout  

L’arme du boycott ne date pas d’hier et est, notamment, régulièrement utilisée par les opposants à la politique de l’État d’Israël – le mouvement « BDS », pour « Boycott désinvestissement sanctions » en a même fait sa pierre angulaire. Il n’est donc pas étonnant que ce mode de protestation pacifique connaisse un regain de popularité à l’occasion du conflit en cours ; ni que les réseaux sociaux fournissent une caisse de résonance à ces appels au boycott, qui émanent d’ONG et associations de soutien au peuple palestinien, ou encore d’influenceurs, d’activistes ou de simples citoyens. Mais la guerre est aussi, toujours, celle de l’information – et de la désinformation. Or on constate « une véritable explosion de fausses informations liées au conflit entre Israël et le Hamas », relève l’essayiste et spécialiste du Proche-Orient Matthieu Anquez.

Depuis le 7 octobre, le volume des fake news diffusées sur l’Internet francophone aurait même été « multiplié par 34 », selon l’expert : « cela va du militant d’extrême-droite israélien qui adopte une vision jusqu’au-boutiste de la guerre au sympathisant d’extrême-gauche français, qui souhaite encourager le boycott de certaines entreprises, en passant par un internaute marocain, sympathisant de la cause palestinienne ». Sur les réseaux sociaux, « chacun peut contribuer à diffuser de fausses informations, en fonction de ses propres biais de confirmation et de son agenda politique », explique Matthieu Anquez. Et ce, au risque que ses propres émotions, pour légitimes qu’elles soient, ne contribuent à relayer des « faits » qui n’en sont pas. 

Cas d’école : sur Instagram, la photo d’un employé présumé du géant français de la distribution Carrefour, semblant offrir de la nourriture à des soldats israéliens, a enflammé les internautes. Et les usagers de la plateforme d’appeler, en masse, au boycott de l’enseigne française. Problème : « cette initiative est celle d’un salarié isolé d’un franchisé du groupe en Israël (…). Carrefour ne l’a en aucun cas autorisée et n’a jamais été au courant », précise Matthieu Anquez, non sans observer que « le contraire aurait relevé de l’absurde, (Carrefour) étant implanté dans de nombreux pays musulmans » et s’aliénant, ainsi, des millions de clients potentiels de façon volontaire. Un malentendu similaire a frappé le groupe McDonald’s, après que certains de ses franchisés israéliens aient, eux aussi, distribué des repas aux soldats de Tsahal – un geste qui n’engage que les dirigeants israéliens de la chaîne de fast-food et non l’ensemble des restaurants du monde, pourtant touchés par une vague de boycott à l’impact commercial « significatif », selon le groupe.

Vérifier l’information, un réflexe plus nécessaire que jamais

La liste de ces marques inquiétées pour leur soutien – fictif, exagéré ou sorti de son contexte – à Israël est sans fin : Zara, accusée d’avoir sorti une campagne de publicité se moquant de la souffrance des Palestiniens, alors que les visuels incriminés étaient validés plusieurs mois avant le 7 octobre ; Puma, qui a retiré son nom des maillots de l’équipe de football israélienne – là aussi, une décision prise bien avant le début du conflit ; Starbucks, qui aurait perdu 12 milliards de dollars en Bourse à la suite de sa condamnation des attaques du Hamas ; etc. Autant de cas avérés de désinformation qui soulèvent une question difficile : une cause, aussi juste et noble soit-elle, justifie-t-elle que l’on s’affranchisse des faits ?

D’autant que, si les appels au boycott peuvent avoir des conséquences à court terme, « ce type de campagne-là ne dure pas, ses effets ne durent pas, et ce à quoi on assiste ensuite c’est à un effet de rattrapage », note Didier Van Caillie, professeur de stratégie à HEC ULiège. Son confrère Tanguy de Wilde, professeur de droit international à l’UC Louvain, observe quant à lui que « dans un boycott d’initiative citoyenne, il n’y a pas quelque chose de structuré (…). Il peut donc y avoir un retournement rapide de conjoncture ».

LNT avec dépêches 

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Chronique – Égalité dans le mariage, encore coincées entre deux 3maria ? https://lnt.ma/chronique-egalite-dans-le-mariage-encore-coincees-entre-deux-3maria/ Tue, 16 Jan 2024 10:55:27 +0000 https://lnt.ma/?p=313711 En 2024, la société marocaine a changé. Cellulaire à la main et TikTok en réflexe, peu importe d’où l’on vient, la dissonance entre la culture marocaine sur fond religieux entre en collision avec des idéaux de liberté en cropped top et tutoriels de maquillage. Là-dessus, la femme marocaine travaille à hauteur de 33,3% pour les […]

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En 2024, la société marocaine a changé. Cellulaire à la main et TikTok en réflexe, peu importe d’où l’on vient, la dissonance entre la culture marocaine sur fond religieux entre en collision avec des idéaux de liberté en cropped top et tutoriels de maquillage. Là-dessus, la femme marocaine travaille à hauteur de 33,3% pour les diplômées uniquement, contre 92% pour les hommes diplômés, avec une discrimination toujours virulente côté disparités salariales, accès à l’éducation et taux d’emploi. Et pourtant, l’Etat souhaite avancer avec une réforme du code de la famille où la femme serait (presque, un jour, Inchallah) l’égale de l’homme. Face à une société aux contradictions qui grincent, à quoi rêve la femme marocaine ?

Houston, nous avons un problème. Et pas qu’un, les ami(e)s. Voilà, en gros le topo : 2024, dans une contrée où coûte que coûte tradition et modernité se tendent la main, parfois en frôlant la grosse claque, l’union des sexes opposés bégaie, perdue entre des images de l’homme et de la femme qui subissent un flou gaussien colossal.

Face aux impératifs de modernisation du pays, notamment pour attirer les touristes qui n’ont pas trop envie de visiter un lieu archaïque, et reléguer l’obscurantisme d’une position de la femme cantonnée à la préparation du zaalouk et du changement de couches, la course est en marche.

Mais, aujourd’hui, l’idéal de l’homme marocain reste, disons-le, le pourvoyeur du foyer. Oui, si vous prenez les textes actuels, que vous rajoutez la perception imprimée dans l’inconscient culturel de manière indélébile, l’homme devrait fournir de quoi faire subsister le foyer, et même de quoi payer le forfait coiffeur de madame.

D’ailleurs, à l’acte de mariage, la dot est toujours de mise, petit (ou gros) montant, qui indique que quelque part vous avez été achetée l’équivalent de 2 chameaux et un troupeau de chèvres, voire d’une bague Cartier si vous avez tiré le gros lot. Femme entretenue versus femme indépendante, comment s’y retrouver ? C’est bien l’autre problème. En scrollant quotidiennement sur les réseaux sociaux, l’idéal internationalisé du couple modèle où la femme est libre, égale, aimée, indépendante financièrement et soutenue moralement par son époux dans ses entreprises, donnent des envies de mimétisme. Partage des tâches ménagères, accolades avec filtre, #besthubby inspirent les Marocaines qui s’imaginent vivre l’idylle instragrammable avec Younès.

Mais, en même temps, aimeraient bien que Younès continue à payer le resto, prenne en charge les frais du foyer, comme les textes, le droit, les mères et grand-mères, et l’héritage culturel l’ont bien inculqué. Manquerait plus que ça soit la nana qui porte la culotte, hchouma (et pourtant, dans les faits, cela arrange pas mal d’hommes de notre chère patrie, cela dit en passant).

D’un côté, une nouvelle génération de femmes et la volonté d’un effort collectif impulsé par l’Etat voudraient que la femme marocaine sorte de son enclave avec une participation économique plus poussée, une autonomisation (empowerment en version trendy), un travail sur la précarité, le taux de chômage des femmes, l’écart des salaires, qui sont des axes alarmants mais aujourd’hui pointés du doigt et non plus assimilés comme normaux.

De l’autre, des textes de loi qui continuent de faire de l’homme le chef du foyer qui devrait assumer financièrement sa femme. La question de l’égalité se pose donc là.

Comment être l’égale de celui qui devrait tout payer ? Sommes-nous des princesses à entretenir ou des femmes qui bossent et qui peuvent et veulent partager de manière équitable les charges du foyer ? Sans compter que les chiffres ne reflètent peut-être pas la vraie réalité du terrain. Combien de femmes marocaines travaillent dans des emplois précaires non déclarés pour soutenir les charges du foyer pendant que l’époux prend son café avec ses congénères ? Combien de femmes assument une activité professionnelle et les tâches ménagères en faisant deux jobs à temps plein ? Et, combien sont effectivement au foyer à ne rien faire pendant que monsieur trime ?

La question de l’homme idéal à la marocaine se heurte à une évolution dissonante. D’une part, l’homme de chez nous est vu comme le patriarche, la sécurité, la protection, celui qui amène le flouss et devrait assumer ses enfants et son épouse. C’est un dû dans le code de la famille actuel. Dieu merci, l’obéissance au mari a été retirée  en 2004, histoire de pouvoir quand même aller faire ses courses sans demander la permission. Ce qui n’empêche pas les femmes marocaines de se faire taper dessus avec un taux de violences domestiques de 52% – tout de même – et qui a augmenté depuis 2009, CQFD.

D’autre part, la femme marocaine s’émancipe, non plus confinée chez elle, mais, avec un portable où elle voit le monde et rêve d’un époux aimant qui ne serait pas autoritaire en la percevant comme une propriété mais bien comme son égale. Une femme qui voudrait faire des études, travailler, avoir un avenir qu’elle ne devrait qu’à elle-même et où elle pourrait disposer de droits égaux à celui de Monsieur.

En combinant les deux, cela donne une vision antinomique et utopiste où l’on voudrait le beurre et l’argent du beurre, le prince charmant local qui pourrait être protecteur sans être dictatorial, participer aux frais du foyer sans être détenteur du pouvoir venu des cordons de la bourse, et Père Noël occasionnel sans traiter sa femme en achat fractionné.

Ce qui donne un statut bancal, des rêves brisés, et probablement beaucoup de chemin à faire pour concilier mentalité façonnée par des siècles de patriarcat et de refrains où l’on doit le respect à l’homme, celui qui permet de manger et de respirer au passage, et le mirage d’un couple soudé où, comme le code actuel de la famille l’affirme, le mariage est « un pacte fondé sur le consentement mutuel et une union légale et durable, entre un homme et une femme. Il a pour fin la vie dans la fidélité, la pureté et la fondation dune famille stable sous la direction des deux époux conformément aux dispositions du présent code. »

Donc l’homme marocain est-il par essence le CEO des vies de leurs femmes même quand il participe aux frais du foyer autant qu’un lézard à Marrakech, ou est-il l’époux-partenaire ?

Soraya Tadlaoui

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Atlantic Dialogues : Youssef Amrani détaille la vision atlantique marocaine https://lnt.ma/atlantic-dialogues-youssef-amrani-detaille-la-vision-atlantique-marocaine/ Sun, 17 Dec 2023 10:37:43 +0000 https://lnt.ma/?p=312618 Les Atlantic Dialogues ont été l’occasion pour Youssef Amrani, diplomate chevronné, ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et ancien secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, d’expliciter les positions atlantiques du Maroc. Il détaille comment, sous l’impulsion et la vision du Roi Mohammed VI, l’ancrage atlantique du Maroc offre des perspectives économiques et de coopération […]

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Les Atlantic Dialogues ont été l’occasion pour Youssef Amrani, diplomate chevronné, ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et ancien secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, d’expliciter les positions atlantiques du Maroc. Il détaille comment, sous l’impulsion et la vision du Roi Mohammed VI, l’ancrage atlantique du Maroc offre des perspectives économiques et de coopération politiques face aux enjeux conjoints.

Zouhair Yata

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