Hassan Zaatit, auteur/autrice sur La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/author/hassanzaatit/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Fri, 05 Dec 2025 14:21:55 +0000 fr-FR hourly 1 Quelle place occupe l’innovation pour un préscolaire de qualité ? https://lnt.ma/quelle-place-occupe-linnovation-pour-un-prescolaire-de-qualite/ Fri, 05 Dec 2025 14:21:35 +0000 https://lnt.ma/?p=538723 La Fondation Marocaine du Préscolaire (FMPS) a organisé, mercredi 3 décembre à l’École Nationale Supérieure de l’Administration (ENSA) de Rabat, une rencontre sous le thème : ‘‘L’innovation au service d’un préscolaire équitable et performant’’ . Pour la Fondation, cette rencontre vise à partager les dispositifs innovants qu’elle porte dans les domaines pédagogique, numérique et social, […]

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La Fondation Marocaine du Préscolaire (FMPS) a organisé, mercredi 3 décembre à l’École Nationale Supérieure de l’Administration (ENSA) de Rabat, une rencontre sous le thème : ‘‘L’innovation au service d’un préscolaire équitable et performant’’ .

Pour la Fondation, cette rencontre vise à partager les dispositifs innovants qu’elle porte dans les domaines pédagogique, numérique et social, en présence de ses partenaires institutionnels, techniques et associatifs. Par la même occasion, elle a mis en lumière des initiatives concrètes mises en œuvre sur le terrain, ainsi que les premiers résultats de la Banque de Projets FMPS, conçue pour mobiliser des solutions à fort impact en faveur de la petite enfance.

Lors de cette rencontre, la FMPS a tenu à rappeler qu’elle fonde son action sur une approche intégrée structurée autour de quatre piliers d’innovation, à savoir les outils pédagogiques contextualisés pour les enfants de 4 à 6 ans ; un dispositif national de formation continue personnalisé, porté par la plateforme numérique Maharat ; un système d’évaluation axé sur l’amélioration continue ; ainsi qu’un programme transversal dédié à la santé et au bien-être de l’enfant. Ces leviers sont déployés dans toutes les régions du Royaume, avec un souci constant d’équité, de qualité et de proximité.

Et d’ajouter dans le même sens que, lancée en 2024, la Banque de Projets FMPS constitue un instrument structurant de mobilisation et de financement de projets éducatifs à fort impact, en lien avec les axes stratégiques de la Fondation. Accessible via la plateforme numérique fmpsprojets.ma, elle permet aux institutions, entreprises et citoyens de s’engager concrètement pour la petite enfance.

Concrètement et grâce à ce dispositif, plusieurs projets ont vu le jour, notamment l’équipement d’unités préscolaires éloignées en panneaux solaires, l’introduction de robots éducatifs dans plus de 300 classes, la création d’un atelier de fabrication de jeux pédagogiques (Fab Lab), ou encore le déploiement de tablettes éducatives pour les éducatrices et les enfants.

Au menu également des réalisations, un programme pilote de santé scolaire, mis en œuvre dans six régions (Béni Mellal-Khénifra, Casablanca-Settat, Marrakech-Safi, Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès et Drâa-Tafilalet), a permis le dépistage de plus de 301 000 enfants entre 2023 et 2025. Plus de 13 000 consultations spécialisées ont été assurées, 3 796 lunettes distribuées et 23 679 équipements médicaux livrés aux unités préscolaires.

Créée en 2008, la FMPS est un acteur central du déploiement du préscolaire public, dans le cadre du modèle de gestion déléguée mis en œuvre par le Ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports (MENPS). Elle assure aujourd’hui la gestion de plus de 24 000 classes accueillant plus de 380 000 enfants, accompagnés par près de 25 000 éducatrices et éducateurs.

La Fondation encadre également un réseau d’associations gestionnaires partenaires à travers un référentiel unifié, des outils mutualisés et un dispositif de professionnalisation continue. La Fondation pilote également Maharat, première infrastructure nationale de formation continue, d’évaluation des compétences et d’accompagnement des professionnels du préscolaire : ‘‘ En plaçant l’innovation au cœur de son action, la FMPS contribue activement à la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales relatives à la généralisation d’un préscolaire de qualité, levier fondamental d’un développement humain durable dès le plus jeune âge’’.

H.Z

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Enseignement du Préscolaire : La FMPS vise « l’excellence » https://lnt.ma/enseignement-du-prescolaire-la-fmps-vise-lexcellence/ Wed, 03 Dec 2025 12:19:56 +0000 https://lnt.ma/?p=538628 Noureddine Boutayeb, Président de la Fondation Marocaine du Préscolaire et ex-ministre délégué auprès du ministère de l’Intérieur de 2017 à 2021, souhaite rapidement passer à l’étape « cruciale » pour le préscolaire, selon ses dires, à savoir : passer de la quantité à la qualité… voire l’excellence. A Casablanca, en ce début de semaine, M. Boutayeb s’est entretenu […]

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Noureddine Boutayeb, Président de la Fondation Marocaine du Préscolaire et ex-ministre délégué auprès du ministère de l’Intérieur de 2017 à 2021, souhaite rapidement passer à l’étape « cruciale » pour le préscolaire, selon ses dires, à savoir : passer de la quantité à la qualité… voire l’excellence.

A Casablanca, en ce début de semaine, M. Boutayeb s’est entretenu avec la presse nationale, avec comme principal objectif la présentation de l’état des lieux de l’enseignement préscolaire. Par la même occasion, il a bien voulu démontrer qu’en la matière, après la généralisation ou encore la promotion, la Fondation se penche actuellement sur la qualité et la performance. Et de préciser avec grande conviction que la FMPS multiplie les efforts pour offrir à chaque enfant marocain une éducation préscolaire de qualité.

Cette rencontre a mis également en lumière des initiatives concrètes mises en œuvre sur le terrain, ainsi que les premiers résultats de la Banque de Projets FMPS, conçue pour mobiliser des solutions à fort impact en faveur de la petite enfance.

Boutayeb, et à travers cette rencontre, s’est montré un fervent promoteur de tout ce qui est innovation et NTIC. D’après lui, l’innovation s’avère aujourd’hui plus que jamais un outil indispensable pour un préscolaire équitable, performant, productif et à forte valeur ajoutée pour la petite enfance marocaine : « En plaçant l’innovation au cœur de son action, la FMPS contribue activement à la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales relatives à la généralisation d’un préscolaire de qualité, levier fondamental d’un développement humain durable dès le plus jeune âge ».

En détails, le président de la FMPS a indiqué que la FMPS fonde son action sur une approche intégrée structurée autour de quatre piliers d’innovation, à savoir : les outils pédagogiques contextualisés pour les enfants de 4 à 6 ans ; un dispositif national de formation continue personnalisé, porté par la plateforme numérique Maharat ; un système d’évaluation axé sur l’amélioration continue ; ainsi qu’un programme transversal dédié à la santé et au bien-être de l’enfant. Ces leviers sont déployés dans toutes les régions du pays, avec un souci constant d’équité, de qualité et de proximité.

Et d’expliquer : « Lancée en 2024, la Banque de Projets FMPS constitue un instrument structurant de mobilisation et de financement de projets éducatifs à fort impact, en lien avec les axes stratégiques de la Fondation. Accessible via la plateforme numérique fmpsprojets.ma, elle permet aux institutions, entreprises et citoyens de s’engager concrètement pour la petite enfance ».

Grâce à ce dispositif, dit-il, plusieurs projets ont vu le jour : l’équipement d’unités préscolaires éloignées en panneaux solaires, l’introduction de robots éducatifs dans plus de 300 classes, la création d’un atelier de fabrication de jeux pédagogiques (Fab Lab), ou encore le déploiement de tablettes éducatives pour les éducatrices et les enfants. Un programme pilote de santé scolaire, mis en œuvre dans six régions, a permis le dépistage de plus de 301 000 enfants entre 2023 et 2025. Plus de 13 000 consultations spécialisées ont été assurées, 3 796 lunettes distribuées et 23 679 équipements médicaux livrés aux unités préscolaires.

Pour rappel, entre 2018 et 2024, la scolarisation des enfants de 4 à 5 ans est passée de 45 % à 80 % au niveau national, et de 33 % à 91 % en milieu rural. Ces avancées ont permis de réduire significativement les disparités territoriales et de genre, tout en créant plus de 9 500 emplois pour des éducatrices et encadrants qualifiés. La prochaine étape consiste, tient à noter Boutayeb, à ancrer durablement la qualité dans tous les territoires, notamment la  formation continue, les équipements adaptés, la santé et le bien-être des enfants, l’évaluation des résultats et innovation pédagogique.

Créée en 2008, la FMPS se veut un modèle qui permet une articulation claire des responsabilités, notamment l’élaboration des politiques éducatives et financement par le MENPS, mise en œuvre opérationnelle assurée par des ONG partenaires sélectionnées, dont la FMPS.

La FMPS assure ainsi la gestion directe de près de 70 % du préscolaire public gratuit à l’échelle nationale (dont 72% en milieu rural, et 28% en milieu urbain/périurbain), avec plus de 24 000 classes accueillant plus de 400 000 enfants, encadrés par un réseau de plus de 15 000 éducatrices. Elle est également mandatée pour accompagner les associations gestionnaires partenaires à travers un système de labellisation, de formation et d’évaluation, garantissant une qualité homogène dans toutes les régions.

En 2024, la FMPS a lancé sa vision stratégique Atfalouna 2030, qui structure son action autour de trois axes de développement : excellence opérationnelle, rayonnement institutionnel et diversification des modèles d’intervention. Cette vision affirme une ambition claire : faire du préscolaire un levier structurant du développement humain durable.

À l’occasion de l’évènement du 03 décembre 2025, la Fondation a procédé au lancement officiel de la Banque de Projets FMPS, un dispositif national destiné à fédérer les contributions des institutions publiques, partenaires privés, fondations, organisations internationales et citoyens autour d’un objectif commun : améliorer la qualité́ du préscolaire pour chaque enfant, partout au Maroc.

Cette Banque repose sur une plateforme numérique dédiée, accessible à l’adresse www.fmpsprojets.ma, qui permet de consulter les projets éligibles, d’orienter les dons, de suivre les impacts terrain et de contribuer de manière transparente à des actions ciblées…

H.Z 

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Menuiserie : TALORA Afrique s’allie à ALUPLAC https://lnt.ma/menuiserie-talora-afrique-sallie-a-aluplac/ Mon, 01 Dec 2025 11:02:03 +0000 https://lnt.ma/?p=538459 S’appuyant sur une fonderie italienne et une unité d’extrusion d’aluminium pur à 99 % certifiée selon les normes européennes, TALORA vient d’annoncer la signature officielle de son premier contrat avec son premier partenaire ALUPLAC, un spécialiste et un expert marocain de plus d’une trentaine d’année en menuiserie aluminium et aménagements techniques. Il s’agit là d’un […]

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S’appuyant sur une fonderie italienne et une unité d’extrusion d’aluminium pur à 99 % certifiée selon les normes européennes, TALORA vient d’annoncer la signature officielle de son premier contrat avec son premier partenaire ALUPLAC, un spécialiste et un expert marocain de plus d’une trentaine d’année en menuiserie aluminium et aménagements techniques.

Il s’agit là d’un premier partenaire certifié, marquant ainsi une étape majeure dans le développement des activités d’ALUPLAC et dans la consolidation de sa présence sur le marché marocain. Et à travers le lancement de la gamme ORIENTA, ce partenariat dans son ensemble vient illustrer ce savoir-faire et s’inscrira prochainement dans un projet d’industrialisation locale au Maroc.

Pour les signataires, cette initiative s’inscrit dans la vision portée par M. Amine Nihrane, entrepreneur marocain établi en Belgique, qui souhaite investir dans son pays d’origine et contribuer au développement industriel, à la création d’emplois qualifiés et à l’introduction de solutions innovantes dans le secteur du bâtiment.

Concrètement, TALORA introduit au Maroc la gamme ORIENTA, une solution brevetée, innovante et unique sur le marché national. Fabriqués en Italie en aluminium extrudé pur à 99 %, les volets ORIENTA offrent des fonctionnalités inédites grâce à leurs lames orientables, tout en répondant aux standards européens de performance et d’efficacité énergétique, explique-t-on auprès des signataires.

Et de poursuivre que TALORA déploiera progressivement un réseau de partenaires certifiés dans toutes les grandes régions du Maroc afin de garantir une qualité d’installation homogène et conforme aux standards internationaux. Cette stratégie accompagne les orientations nationales en matière de construction durable et d’amélioration de la performance énergétique du bâtiment. D’autres partenaires rejoindront prochainement cette dynamique.

Dans une déclaration, M. Amine Nihrane, DG de TALORA a dit : ‘‘ Nous sommes fiers de concrétiser ce premier partenariat avec M. Ali Makhoud, Directeur Général d’ALUPLAC. En tant que Marocain de la diaspora, investir au Maroc représente un engagement fort. Ce partenariat constitue la première étape d’un projet plus large visant l’innovation, la création d’emplois et le renforcement du secteur à travers des solutions modernes et durables ’’.

Et de préciser : ‘‘Nos équipes sont pleinement engagées pour garantir un déploiement efficace et durable de cette collaboration’’.

H.Z

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‘‘Les parcours de l’indépendance du Maroc’’ au centre d’un débat à la Fondation Maison du Maroc à Paris https://lnt.ma/les-parcours-de-lindependance-du-maroc-au-centre-dun-debat-a-la-fondation-maison-du-maroc-a-paris/ Mon, 01 Dec 2025 09:46:30 +0000 https://lnt.ma/?p=538437 À l’occasion du 70ᵉ anniversaire de l’Indépendance du Maroc, la Fondation Maison du Maroc a accueilli, le 25 novembre, Mme Bahija Simou, Directrice des Archives Royales du Maroc et Chargée de Mission au Cabinet Royal, pour une conférence sur le thème :  ‘‘Les parcours de l’indépendance du Maroc’’. Cette rencontre a réuni un public intergénérationnel […]

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À l’occasion du 70ᵉ anniversaire de l’Indépendance du Maroc, la Fondation Maison du Maroc a accueilli, le 25 novembre, Mme Bahija Simou, Directrice des Archives Royales du Maroc et Chargée de Mission au Cabinet Royal, pour une conférence sur le thème :  ‘‘Les parcours de l’indépendance du Maroc’’.

Cette rencontre a réuni un public intergénérationnel composé d’étudiants, de chercheurs, d’historiens, de géopoliticiens, d’académiciens, de doctorants, d’ingénieurs, de responsables associatifs et de nombreux Marocains du monde.

‘‘Ce soir-là, elle nous fait traverser l’histoire comme on traverse une mémoire vivante; celle d’un Royaume millénaire dont la continuité ne s’est jamais interrompue. Elle rappelle que l’histoire du Maroc n’est pas une succession d’événements, mais une seule ligne souveraine, portée par trois Rois ayant guidé la Nation dans trois étapes décisives’’, dit-on auprès de l’organisation.

Dans son exposé, Mme Simou a souligné qu’avec le Souverain, c’est tout un peuple qui se relève : « Son exil, son retour, et surtout la force du lien de la Béïâ; pacte spirituel, politique et démocratique –  révèlent une Nation qui refuse de rompre avec son Souverain. Cette fidélité a rendu possible l’Indépendance de 1956, la reconstruction du pays, la récupération progressive des territoires encore sous tutelle ».

Et de poursuivre que la Béïâ n’est pas uniquement un symbole, c’est le pacte fondateur entre le Trône et la Nation. En effet, a-t-elle ajouté, sous le Roi Hassan II, l’Histoire devient vision et stratégie. Mme Simou a rappelé son rôle déterminant dans la lecture lucide des enjeux historiques, la création, en 1975, de la Direction des Archives Royales, la consolidation des preuves historiques du Royaume, la préparation de la Marche Verte, dans la continuité de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Chaque décision repose sur des faits archivés, des textes de Béïâ, des dahirs, des traités internationaux. La mémoire populaire retient de lui cette phrase : « Apprenez à vos enfants l’Histoire. » Parce qu’un peuple qui transmet son histoire protège sa dignité et ses repères.

Sous le règne du Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, le Maroc, dit-elle, vit un tournant historique, un développement massif des Provinces du Sud, diplomatie sérieuse, modernisation des infrastructures, retour affirmé en Afrique.

Mme Simou a rappelé que le 31 octobre 2025, devenu Aïd Al-Wahda, constitue une étape charnière de l’histoire contemporaine du Royaume. Comme l’a dit Sa Majesté : « Il y aura un avant et un après 31 octobre 2025. »

Ce jour marque, selon elle, le passage de la Marche Verte, aux marches du développement, puis à la marche d’un Maroc uni, de Tanger à Lagouira.

Mme Simou a inidqué à cet effet que la vérité historique repose sur des preuves tangibles, notamment les archives, les textes de Béïâ, les dahirs, les traités, les actes administratifs et autres documents accumulés dans la durée : ‘‘ Tout atteste la continuité de l’État marocain et sa souveraineté sur son Sahara’’.

Ce qui a marqué cette rencontre, c’est cette jeunesse marocaine du Maroc et du monde avide de vérité, désireuse d’apprendre, soucieuse de comprendre, prête à transmettre, font remarquer les organisateurs : « Une jeunesse qui veut des repères, des valeurs, et la fierté de reconnaître la grandeur d’un pays qui a façonné l’histoire du monde arabo-musulman ».

L’association ASLI qui s’inscrit pleinement dans cette dynamique, réaffirme son engagement à transmettre l’histoire, connecter les Marocains du monde à leurs racines, innover dans les formats de transmission, relier les générations autour d’une mémoire commune : ‘‘ Hier, à la Fondation Maison du Maroc, la mémoire marchait avec nous. Aujourd’hui, c’est à nous de la porter pour nos enfants, pour nos petits-enfants, pour toutes les générations à venir’’, souligne l’association.

H.Z

 

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Africa Investment Forum 2025 : L’Afrique, une opportunité unique d’investissement https://lnt.ma/africa-investment-forum-2025-lafrique-une-opportunite-unique-dinvestissement/ Wed, 26 Nov 2025 13:57:16 +0000 https://lnt.ma/?p=538198 C’est dans un contexte marqué par une effervescence économique continentale qu’une nouvelle édition de l’Africa Investment Forum (AIF) a ouvert en ce mercredi 26 novembre ses travaux à Rabat. L’objectif principal : faire de l’investissement privé en Afrique un catalyseur essentiel de cette croissance escomptée dans le grand espoir d’accélérer le développement du Continent.  La […]

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C’est dans un contexte marqué par une effervescence économique continentale qu’une nouvelle édition de l’Africa Investment Forum (AIF) a ouvert en ce mercredi 26 novembre ses travaux à Rabat. L’objectif principal : faire de l’investissement privé en Afrique un catalyseur essentiel de cette croissance escomptée dans le grand espoir d’accélérer le développement du Continent. 

La 6ème édition de l’Africa Investment Forum (AIF), un espace regroupant les gros bonnets de la finance africaine, à leur tête la BAD, ainsi qu’une palette d’acteurs économiques aussi bien officiels que privés, se déroule du 26 au 28 novembre à Rabat.

Cette édition 2025 tenue sous le thème « Réduire les écarts : mobiliser les capitaux privés pour libérer le plein potentiel de l’Afrique », résonne comme une véritable feuille de route. L’enjeu se mesure ainsi en projets financés, opérationnels et accélérateurs de transformation.

Cette édition se veut également une plateforme incontournable, en ouvrant la voie à des investissements stratégiques soutenant la transformation économique de l’Afrique, et en fournissant un accès direct à des opportunités de transactions à travers le Continent.

De l’avis des différents intervenants et participants ici à Rabat, l’Afrique constitue une opportunité unique d’investissement, avec une population qui devrait doubler d’ici 2050 à 2,4 milliards d’habitants, une demande en logement estimée à 1,4 milliard d’euros et des opportunités annuelles d’investissements en infrastructures atteignant 170 milliards de dollars.

A travers les débats, on retient également qu’à l’heure où les chaînes de valeur se redessinent sous l’effet de la régionalisation, de la transition énergétique et de la volonté des grandes puissances de sécuriser leurs approvisionnements, le continent apparaît comme un pivot logistique et productif majeur.

La mise en œuvre progressive de la ‘‘Zone de Libre-Échange Continentale Africain’’ (ZLECAF) amplifie cette dynamique. Cette zone modifie la perception des investisseurs en leur offrant la possibilité d’accéder à tout un espace continental en pleine expansion, ce qui permet aux projets transfrontaliers, aux plateformes d’exportation et aux chaînes industrielles régionales de jouer le rôle de moteurs du capital-investissement.

Parallèlement, la richesse en matière de ressources constitue un levier d’investissement de premier plan. Qu’il s’agisse des minerais critiques indispensables à la transition énergétique, du potentiel hydrogène vert, du solaire et de l’éolien continental, des terres agricoles fertiles ou des réservoirs de biodiversité, l’Afrique concentre des actifs qui sont au cœur des priorités industrielles mondiales.

Pour les différents participants, ces ressources ne sont plus seulement une matière première à exporter mais un socle d’industrialisation, de transformation locale et de création d’emplois.
Il est toutefois important de constater que c’est la troisième fois  consécutive que l’AIF se tient à Rabat. D’ailleurs, lors des deux dernières, les projets mis en avant reflètent les priorités de la transformation structurelle du continent qui portent, entre autres, sur les énergies renouvelables, les infrastructures de transport, les hubs logistiques, l’industrie et la chaînes de valeur, la santé, l’agriculture durable, l’économie numérique, la connectivité, etc.

Autant de secteurs dont l’impact dépasse les frontières, puisqu’ils conditionnent l’emploi, l’inclusion, l’industrialisation et l’intégration régionale, et permettent de créer un effet d’entraînement massif, en phase avec le besoin d’infrastructures en Afrique.

Cet intérêt renouvelé repose aussi sur une réalité géoéconomique dans laquelle l’Afrique occupe désormais un emplacement stratégique au sein du commerce international.

Néanmoins, une chose est sûre, l’édition de l’AIF de cette année promet un changement d’échelle pour l’Afrique, à condition que les engagements pris, se traduisent en investissements créateurs d’emplois, de richesse et de valeur ajoutée.

Pour rappel, depuis son lancement en 2018, l’AIF a suscité plus de 180 milliards de dollars d’intérêts d’investissement pour des projets d’envergures dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de la santé et de l’agriculture, renforçant ainsi son statut de principale plateforme d’investissement en Afrique pour les investisseurs mondiaux. Son événement annuel phare, les Market Days, constitue de ce fait un espace privilégié dédié à mettre en lumière, à discuter et à faire avancer les opportunités d’investissement à travers l’Afrique.

Devant une salle archicomble, le président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Sidi Ould Tah, a bien voulu démontrer l’importance des capitaux privés pour le développement des économies africaines. Idem pour le potentiel humain, majoritairement jeune, dont regorge le continent.

 

H.Z

 


Le défi d’investir en Afrique selon Nadia Fettah

‘‘Selon les analyses internationales, le monde devra mobiliser 4 000 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour atteindre les ODD. Pour l’Afrique seule, le besoin est estimé à environ 1 300 milliards de dollars chaque année. Face à ce besoin colossal, les financements publics, indispensables mais limités, ne suffisent plus. Il devient impératif d’élargir la base des investisseurs, d’attirer des capitaux privés et d’innover dans les mécanismes de mobilisation financière. Le secteur privé doit occuper une place centrale : sa capacité à investir, innover, industrialiser, créer de la valeur et réduire les risques systémiques est indispensable pour accompagner les grandes transitions africaines, énergétique, numérique, industrielle, agricole et logistique. Ces impératifs rejoignent les dynamiques internationales les plus récentes, notamment l’Engagement de Séville, qui appelle explicitement à une mobilisation accrue du secteur privé dans le financement du développement durable. De même, la BAD, dont je salue ici la stratégie ambitieuse 2024-2033, place au cœur de ses priorités la transformation structurelle du continent, l’accès au financement, l’appui aux PME et les partenariats public-privé. Donner et recevoir ne sont pas deux mouvements distincts : ils sont consubstantiels l’un de l’autre. Nous construisons nos conditions internes pour mieux attirer les financements externes, et nous mobilisons ces financements pour accélérer nos réformes internes. C’est ce cercle vertueux qui permettra à l’Afrique d’exprimer pleinement son potentiel. Le Maroc s’est fixé un objectif clair : porter la part de l’investissement privé à deux tiers du total national d’ici 2035, contre un tiers aujourd’hui. Cette ambition résume une conviction profonde : l’investissement privé est la clé de l’emploi, de l’innovation et de la compétitivité. L’Africa Investment Forum, dont le Maroc est une nouvelle fois fier d’être l’hôte, incarne parfaitement cette dynamique. Son thème 2025, « Combler l’écart : mobiliser le capital privé pour libérer tout le potentiel de l’Afrique », résume un défi collectif pour mobiliser les ressources et faire émerger une génération de projets ambitieux et durables’’.

 


L’avis de Sidi Ould Tah, Président du Groupe de la BAD

« Si l’Afrique regorge d’opportunités d’investissement, un déficit de financement persistant continue à entraver la réalisation de notre ambition commune. Pour cela, nos institutions financières, nos fonds de garantie, nos fonds souverains, nos fonds de pension, nos assurances, nos bourses gagneraient à mieux travailler ensemble et développer des synergies […] Notre continent connaît une croissance démographique remarquable qui en fera d’ici 2050 deux quarts de l’humanité. Nous devons transformer cette démographie en force économique »


De la « Mission 300 » 

Les annonces majeures au menu des ‘‘ Market Days’’ de l’AIF sont :

La présentation des Pactes nationaux pour l’énergie ; les feuilles de route des pays engagés pour atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030 ; les opportunités d’investissement mobilisant gouvernements, bailleurs et secteur privé ; les avancées de l’initiative visant à connecter 300 millions de personnes supplémentaires sur le continent.

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Services notariaux : Les Adouls rejettent en bloc le projet de loi 16.22 https://lnt.ma/services-notariaux-les-adouls-rejettent-en-bloc-le-projet-de-loi-16-22/ Tue, 25 Nov 2025 10:46:19 +0000 https://lnt.ma/?p=538112 La validation du projet de loi 16.22 par le Conseil de Gouvernement, le jeudi 19 novembre 2025, n’est pas passée inaperçue. Les Adouls, premiers concernés par ce texte, n’ont pas tardé à réagir, avançant que cette adoption a engendré une profonde déception, un choc, une colère intense et un sentiment d’être ciblés, discriminés et privés […]

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La validation du projet de loi 16.22 par le Conseil de Gouvernement, le jeudi 19 novembre 2025, n’est pas passée inaperçue. Les Adouls, premiers concernés par ce texte, n’ont pas tardé à réagir, avançant que cette adoption a engendré une profonde déception, un choc, une colère intense et un sentiment d’être ciblés, discriminés et privés des véritables mécanismes d’exercice, de la capacité d’accompagnement, de concurrence et de respect des exigences de qualité des actes notariaux. Idem pour les garanties de protection et de sécurité professionnelles, et la capacité à assurer la sécurité contractuelle…

Pour les Coordinations des conseils régionaux Tétouan – Errachidia – Oujda – Meknès – Tanger – Safi – Béni Mellal, de nombreux reculs ont été constatés par rapport à ce qui avait été convenu lors des séances de dialogue. La suppression du compte des dépôts du projet de loi en est l’indicateur le plus évident, révélant que ce texte législatif constitue une forme de discrimination entre les professions notariales en termes de droits, de devoirs et de moyens d’exercice.

Il traduit aussi l’exclusion des Adouls de la légalisation des transactions immobilières, commerciales et financières, et l’absence de conditions leur permettant une concurrence loyale avec les autres professions notariales qui, elles, bénéficieront du monopole du mécanisme de dépôt, instituant ainsi une rente législative flagrante.

« Étant donné que nos conseils régionaux font partie du bureau exécutif, et que leurs membres sont également membres de l’Assemblée générale, considérant que le bureau exécutif, l’Assemblée générale et les conseils régionaux constituent les composantes essentielles de l’Instance nationale des Adouls, et convaincus de leur rôle dans la défense des intérêts des Adouls en tant que représentants de la base et porte-voix de leurs aspirations et préoccupations, les présidents des conseils régionaux ne font qu’exprimer les décisions de leurs bureaux régionaux et la volonté des Adouls des Cours d’appel qu’ils représentent », dit-on auprès des présidents de ces conseils régionaux.

Et de préciser que « compte tenu de tout cela, nous, présidents des conseils régionaux susmentionnés, annonçons le rejet catégorique de ce projet dans sa version actuelle, car il ne répond même pas au minimum des attentes des Adouls ni à leurs revendications portées depuis de longues années. Il constitue une régression grave par rapport à ce qui avait été convenu auparavant avec l’Instance Nationale des Adouls et aux procès-verbaux qui représentaient le seuil minimal acceptable à cette étape. De plus, il s’agit d’un renversement des principes de la Charte de la Justice et des exigences de modernisation et de développement de la profession ».

Dans le même sens, les Adouls insistent sur l’importance de l’affirmation de la nécessité d’harmoniser plusieurs dispositions avec les exigences de qualification et de développement de la profession, « tout en exprimant notre étonnement face à la prédominance d’une logique de restriction imposée aux Adouls et à l’absence d’équilibre entre droits et devoirs ».

Par la même occasion, les Adouls ont exprimé leur étonnement quant à l’absence d’un communiqué du président de l’Instance et du Bureau Exécutif concernant la position officielle sur le projet, contrairement aux usages dans de telles situations, ce qui soulève de nombreuses interrogations sur les raisons de ce silence : « Nous rappelons que l’Instance Nationale regroupe tous les Adouls du Royaume, et que la légitimité de ses organes découle de la volonté de la base qu’ils se doivent de servir et dont ils doivent refléter les ambitions et attentes ».

Ces derniers affirment aussi que la responsabilité représentative exige une interaction et une réactivité « de la part de nos conseils et des autres conseils régionaux envers la large base des Adouls ».

Auprès de ces derniers, on précise que le devoir impose le retrait de ce texte pour révision, afin de garantir sa conformité avec les principes constitutionnels, la justice législative, les exigences de modernisation de la profession et son intégration dans les tissus social, économique et de développement.

En somme, les Adouls invitent toutes les composantes de la profession à assumer leurs responsabilités historiques pour défendre la dignité de la profession et la légitimité de leurs revendications, et à se préparer à entreprendre toutes les actions légales requises pour protéger la profession et ses membres face à toute loi visant à maintenir son caractère figé et à la priver des moyens d’exercice… tout en garantissant l’égalité des droits avec les autres professions notariales, sans discrimination ni exclusion.

H.Z

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Congrès International des Mines 2025 : La transition énergétique mondiale passera d’abord et avant tout par l’Afrique… https://lnt.ma/congres-international-des-mines-2025-la-transition-energetique-mondiale-passera-dabord-et-avant-tout-par-lafrique/ Mon, 24 Nov 2025 16:01:07 +0000 https://lnt.ma/?p=538089 La ville de Marrakech a abrité en ce début de semaine les travaux de la 2ème Congrès International des Mines (IMC) tenus cette année sous le thème : « Métaux stratégiques et critiques : Le Maroc, un pôle industriel et technologique ouvert à la création de valeur ajoutée régionale et mondiale ». L’Afrique, un continent de grande […]

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La ville de Marrakech a abrité en ce début de semaine les travaux de la 2ème Congrès International des Mines (IMC) tenus cette année sous le thème : « Métaux stratégiques et critiques : Le Maroc, un pôle industriel et technologique ouvert à la création de valeur ajoutée régionale et mondiale ». L’Afrique, un continent de grande richesse minière et géologique, se veut aujourd’hui plus que jamais invitée à protéger ses ressources.

Dans son mot d’ouverture et devant un parterre de personnalités de divers horizons de par le monde, Mme Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a bien voulu démontrer l’importance du secteur minier en Afrique. Pour elle, l’Afrique est appelée à élaborer une approche qui protège ses ressources, valorise son potentiel humain et transforme sa richesse géologique en prospérité durable.

Et de poursuivre dans le même sens que « le continent détient des réserves majeures et un atout unique, à savoir la population jeune la plus dynamique au monde… L’Afrique n’est donc pas un acteur secondaire, mais il s’agit d’une puissance géologique, sans laquelle aucune transition énergétique mondiale n’est possible. Le rythme du changement technologique, la complexité des nouvelles chaînes de valeur et la nature mondiale de la transition énergétique exigent une intelligence collective, des standards alignés et une action coordonnée à l’échelle continentale’’.

Évoquant le cas marocain, la ministre a souligné que le Royaume se positionne comme un hub industriel et technologique et qu’il le fait avec une expérience concrète et des réalisations opérationnelles, citant notamment la digitalisation complète du cadastre minier national, l’amendement en cours de la loi relative aux mines et carrières afin de l’aligner sur les transformations régionales et mondiales et la digitalisation de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, incluant une plateforme numérique inédite, « fa7m.ma », en cours de déploiement à Jerada.

De son côté, le président de la Fédération de l’Industrie minérale du Maroc (FDIM), Mohamed Cherrat, a indiqué que le secteur minier joue un rôle stratégique dans la construction d’un Maroc souverain, compétitif et durable, notant que « nos ressources minérales soutiennent directement et indirectement les grandes filières industrielles et renforcent la production du Maroc au cœur des conditions énergétiques, technologiques et géopolitiques mondiales…Alors que l’Afrique consolide sa position dans les chaînes d’approvisionnement mondiales en matières premières, le Maroc s’impose comme un passage privilégié, voire incontournable, grâce à son expertise croissante, à ses écosystèmes industriels émergents, mais aussi à de nombreux accords de libre-échange permettant un accès public au marchés internationaux ».

La déclaration de Marrakech rappelle à cet effet que l’Afrique détient les minerais indispensables aux transitions énergétique et numérique mondiales, et que la valeur de ces ressources doit bénéficier en priorité aux populations et aux économies africaines. M. Cherrat a ajouté que la présente Déclaration prend acte du Cadre ESG africain et l’adopte, tout en précisant que des améliorations ultérieures pourront être envisagées en concertation avec les pays l’ayant approuvé. La Déclaration réaffirme qu’il s’agit d’un instrument africain destiné avant tout à faciliter l’accès au financement durable des projets africains d’extraction et de transformation, dans le plein respect de la souveraineté et des processus décisionnels nationaux.

Elle rappelle les objectifs de définir des principes ESG qui reflètent les contextes et valeurs africains, renforcer la confiance entre gouvernements, investisseurs et citoyens, faciliter l’accès à un financement durable par le biais de normes adaptées aux réalités africaines, promouvoir la création de valeur locale et la transformation des minéraux en Afrique, et renforcer la coopération régionale. Elle souligne l’importance des principes AFRICA : Responsabilité, Équité, Résilience, Inclusion, Coopération et Valeur ajoutée, comme fondement du Cadre. Toutes les règles de gouvernance, d’accès et de certification restent définies collectivement et exercées sous la pleine souveraineté des pays africains.

Ladite Déclaration souligne que le cadre ESG africain est soutenu par une plateforme numérique servant de registre officiel. Celle-ci est hébergée au Maroc, assurant un accès continu pour la coordination, la certification numérique et la connexion entre les producteurs africains certifiés et les acheteurs responsables.

Le texte encourage les pays africains à adhérer volontairement au Cadre ESG africain et à en notifier le secrétariat technique, ouvrant ainsi une nouvelle ère de convergence, de coopération et de commerce minier responsable, en cohérence avec le corridor OTC (Origination – Transit – Certification), lancé à Marrakech en décembre 2024). Par la même occasion, la Déclaration de Marrakech réaffirme l’ambition collective de mettre les ressources minérales africaines au service du développement durable, de la transparence, de la souveraineté et de la prospérité des générations présentes et futures.

H.Z

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Le secteur immobilier en 2025 : Crise ou période de transition ? https://lnt.ma/le-secteur-immobilier-en-2025-crise-ou-periode-de-transition/ Mon, 17 Nov 2025 13:59:45 +0000 https://lnt.ma/?p=537775 Dans un premier lieu, il est important de revenir sur un constat tout récent. La saison estivale, connue chez nous au Maroc pour le retour en masse des MRE, contribue fortement à créer une dynamique dans le secteur immobilier. Cette partie de l’année très attendue par les promoteurs, permet au secteur de réaliser depuis de […]

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Dans un premier lieu, il est important de revenir sur un constat tout récent. La saison estivale, connue chez nous au Maroc pour le retour en masse des MRE, contribue fortement à créer une dynamique dans le secteur immobilier. Cette partie de l’année très attendue par les promoteurs, permet au secteur de réaliser depuis de nombreuses années d’importantes transactions.

Néanmoins, ces dernières années, l’engouement des MRE pour l’immobilier au Maroc n’est plus ce qu’il a été. La Covid-19 et les mesures restrictives ont aggravé les choses ces trois dernières années.

Mais pas que ! Il est également important de constater que les MRE continuent de reprocher aux responsables du secteur le manque de transparence, d’accompagnement et d’orientation nécessaires. Les cas où plusieurs MRE ont été victimes d’arnaque et d’escroquerie de la part de certains promoteurs immobiliers de la place, en ont déçu plus d’un et ont contribué ainsi à la baisse de cet engouement des MRE constatée durant la dernière décennie. Et là, bien précisément, beaucoup d’analystes n’ont cessé d’interpeller l’Etat sur l’importance de rester en veille et bien regardant sur tout ce qui est en mesure de créer un climat de doute entre promoteur et acquéreur.

Effectivement, la confiance serait aujourd’hui l’un des principaux obstacles à l’acte d’achat d’un bien immobilier. Ceci est valable aussi bien pour les nationaux que les MRE. Nul besoin de rappeler le nombre important de dossiers aux tribunaux où les Marocains, d’ici comme d’ailleurs, ont été victimes d’arnaques, d’escroquerie, de pub mensongères et autre non-respect de la qualité promise…

Si l’on revient à l’année 2025, beaucoup d’analystes de la place expliquent que le marché immobilier marocain vit au rythme d’une phase charnière, marquée par le recul des transactions, la stabilité des prix et de profondes mutations structurelles qui redéfinissent ses équilibres.

Si les indicateurs traduisent un ralentissement, les professionnels, eux, évoquent une recomposition plus qu’une crise. Il s’agit d’un moment de transition où le secteur semble repenser ses fondamentaux, entre adaptation aux nouvelles réalités économiques, évolution des modes de financement et montée en puissance des besoins sociaux.

Dans une déclaration à la presse, l’auteur du guide « Répons’IMMO », Amine Mernissi, affirme que l’année 2025 est incertaine sur le plan conjoncturel, mais s’inscrit dans une forme de résilience du secteur immobilier. Et de citer l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) qui fait état d’un recul des transactions de 30% au T1 et de 21,2% au T2-2025, ainsi que d’une stagnation des prix.

Il a, dans ce sens, souligné que cette recomposition du secteur immobilier ne touche pas tous les segments de la même manière. En effet, le haut standing reste un marché « de niche », porté par une clientèle qui répond encore présent, soit pour y habiter, soit pour l’investissement locatif. La demande est là et les prix continuent d’augmenter, surtout dans les grandes villes considérées comme des valeurs sûres.

Le moyen standing, pour sa part, alimente surtout le marché de seconde main, faute d’une offre neuve suffisante dans les centres urbains. Mais c’est surtout sur le segment économique que souffle un vent nouveau, grâce au programme « Daam Sakane », lancé en janvier 2024 : « Les aides directes offertes aux primo-acquéreurs (100.000 Dhs pour les logements à moins de 300.000 Dhs et 70.000 Dhs pour ceux entre 300.000 Dhs et 700.000 Dhs) ont créé un véritable appel d’air », explique Amine Mernissi.

Et de revenir sur les difficultés auxquelles font face les professionnels, faisant remarquer que les promoteurs, les agences immobilières et les notaires, qui constituent des maillons essentiels du marché immobilier, évoluent dans une interdépendance quasi-circulaire.

Pour les promoteurs, Amine Mernissi a mis l’accent notamment sur la rareté du foncier opérable et à coût raisonnable, et la lourdeur des procédures administratives.

Concernant les agences immobilières, leur principal grief demeure l’absence d’un cadre juridique structurant leur profession, ce qui ouvre la voie à un exercice informel difficile à contenir. Quant aux notaires, certes la digitalisation administrative a été une opportunité et un facteur de progrès incontestable, mais cette modernisation n’est pas exempte de revers, puisque certaines plateformes provoquent des retards.

Dans ces conditions, tous les observateurs du marché ont désormais les yeux rivés sur les chiffres du troisième trimestre 2025 de l’IPAI qui seront publiés prochainement par Bank Al-Maghrib et l’Agence Nationale de la Conservation Foncière du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC). Ces données seront déterminantes pour apprécier la trajectoire réelle du secteur et dire si la tendance baissière observée s’atténue, se stabilise ou, au contraire, s’installe durablement.

Les acteurs, eux, espèrent un léger redressement, porté par l’assouplissement progressif des conditions de financement, le maintien de la confiance dans l’immobilier et les effets différés du programme « Daam Sakane ».

Cependant, selon certains, le secteur devra composer avec une demande encore fragile et un environnement international qui manque vigoureusement de visibilité…

On peut dire que le marché reste en attente de signaux. Tout le monde attend de nouveaux produits encadrés, et en premier lieu le consommateur. Il y a un manque encore et toujours de biens moyens standing dont le prix se situerait entre 500.000 et 1 MDH. Le marché a soif de ce type de biens, en particulier dans les grandes et principales villes du pays. Existent-ils encore ? La réponse est sans équivoque : ils sont de plus en plus rares.

Dans le même sens, la hausse des intrants dans les BTP constatée pas qu’au niveau marocain, mais au niveau mondial devrait induire un renchérissement des prix des actifs immobiliers, sans que le pouvoir d’achat ne soit en mesure de suivre nécessairement. A ce niveau, beaucoup s’attendent à ce que les opérateurs puissent faire des efforts sur les prix… Mais là où le consommateur les attend aussi, c’est sur la qualité, le respect des délais de livraison, les espaces verts et l’aménagement urbain.

Hassan Zaatit

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Le mythique El Fenn d’Equilibrium dans le giron de Dar Taarji https://lnt.ma/le-mythique-el-fenn-dequilibrium-dans-le-giron-de-dar-taarji/ Wed, 12 Nov 2025 15:15:25 +0000 https://lnt.ma/?p=537485 El Fenn, l’un des hôtels les plus emblématiques de le ville ocre, s’offre un nouveau chapitre. Dar Taarji, holding familiale marocaine, vient d’acquérir 100 % d’Equilibrium, la société propriétaire d’El Fenn, un boutique-hôtel iconique niché au cœur de la Médina de Marrakech. Les parts ont été achetées auprès des cofondateurs et copropriétaires, Vanessa Branson, Howell […]

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El Fenn, l’un des hôtels les plus emblématiques de le ville ocre, s’offre un nouveau chapitre. Dar Taarji, holding familiale marocaine, vient d’acquérir 100 % d’Equilibrium, la société propriétaire d’El Fenn, un boutique-hôtel iconique niché au cœur de la Médina de Marrakech. Les parts ont été achetées auprès des cofondateurs et copropriétaires, Vanessa Branson, Howell James, Graham Head et Madeline Weinrib.

A rappeler que depuis plus de deux décennies, El Fenn est célébré pour son élégance arty, son engagement culturel et son atmosphère unique. Cette opération marque une nouvelle ère, alors que la famille Benabbés-Taarji, profondément enracinée à Marrakech, en prend la direction. Avec cette acquisition, Dar Taarji élargit son portefeuille de boutique-hôtels de luxe connus pour leur forte identité et leur renommée internationale.

En novembre 2024, seulement deux ans après avoir pris possession de l’emblématique Villa des Orangers – Relais & Châteaux, la holding avait aussi acquis Les Deux Tours, une adresse raffinée et singulière dans la Palmeraie de Marrakech, appréciée pour son architecture mauresque, ses jardins andalous et son attachement à une hospitalité authentique. Trois adresses emblématiques réunies au sein d’une même collection marocaine, à savoir AKAN.

Vanessa Branson, qui a cofondé El Fenn avec Howell James en 2004 explique « avoir participé à l’évolution d’El Fenn, de ses débuts modestes en 2002 jusqu’à l’hôtel emblématique qu’il est aujourd’hui, a été à la fois un privilège et la plus grande aventure de ma vie. La famille Benabbés-Taarji comprend les ingrédients magiques qui font la singularité d’El Fenn. Avec leurs années d’expertise dans l’hôtellerie et leur sensibilité culturelle, c’est une joie de savoir que cette histoire extraordinaire va écrire un nouveau grand chapitre ».

Pour sa part, Howell James a dit qu’après plus de vingt années marquées par une évolution et une expansion continues, « le moment est venu d’assurer à El Fenn un avenir prospère entre des mains marocaines bienveillantes et expérimentées ».

Pour Graham Head et Madeline Weinrib : ‘‘D’un côté, nous avons le sentiment d’avoir trouvé les gardiens parfaits en la famille Benabbés-Taarji pour faire passer El Fenn à la prochaine étape de ce voyage en constante évolution ; de l’autre, l’équipe incroyable, véritable colonne vertébrale de ce qu’est El Fenn, nous manquera. Les projets comme El Fenn reposent sur la passion et une vision, et nous nous sentons privilégiés d’avoir fait partie de ce voyage incroyable’’. »

Quant à Youssef Benabbés-Taarji, Vice-Président, Asset Management & Development de Dar Taarji, ‘‘ El Fenn pour nous n’est pas une acquisition de plus, ni une simple transaction commerciale ; c’est une transmission empreinte de cœur. Notre famille est ancrée à Marrakech depuis cinq générations, et sa Médina fait partie de notre ADN. El Fenn est l’incarnation de l’art, de l’hospitalité et d’une dévotion à la culture marocaine. Nous sommes honorés que Vanessa, Howell, Graham et Madeline nous aient confié l’avenir de ce lieu exceptionnel. Nous recevons cette maison avec humilité et respect, aux côtés des équipes qui ont bâti sa réputation. Ce qui a été créé est unique, et nous nous engageons, à travers AKAN, notre nouvelle collection hôtelière, à préserver l’âme qu’ils y ont insufflée, une hospitalité authentique, qui respecte profondément l’héritage et les personnes’’.

Pour rappel, El Fenn est un boutique-hôtel de luxe situé au cœur de la Médina de Marrakech. Avec 41 chambres et suites uniques, une boutique iconique, trois piscines, un spa, des restaurants et un rooftop offrant une vue imprenable sur la ville.

Concernant Dar Taarji, il s’agit d’une holding familiale marocaine de troisième génération, basée à Marrakech, active dans l’hôtellerie haut de gamme à forte valeur patrimoniale.

H.Z

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Sahara marocain : 31 octobre, les jours d’après… https://lnt.ma/sahara-marocain-31-octobre-les-jours-dapres/ Wed, 12 Nov 2025 10:02:40 +0000 https://lnt.ma/?p=537480 Visiblement, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan Di Mistura, veut passer à l’action. Normal, dit-on auprès de nombre d’analystes, puisque l’issue de ce dossier vieux d’un demi-siècle se précise davantage suite à l’adoption de la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité le vendredi 31 octobre dernier. Dans une déclaration donnée quelques […]

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Visiblement, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan Di Mistura, veut passer à l’action. Normal, dit-on auprès de nombre d’analystes, puisque l’issue de ce dossier vieux d’un demi-siècle se précise davantage suite à l’adoption de la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité le vendredi 31 octobre dernier.

Dans une déclaration donnée quelques jours seulement après l’annonce de la décision onusienne sur l’affaire du Sahara marocain, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, a commencé par mettre les points sur les ‘‘ï’’ concernant les étapes de l’après 31 octobre.

Commencer sur une bonne trajectoire

En réagissant à la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité, Staffan de Mistura a précisé qu’il souhaite entamer la prochaine étape, consacrée certainement au volet politique, sur une bonne trajectoire, loin des polémiques habituelles et des quiproquos d’antan.

Prévu en Angleterre, ce premier round devait réunir les parties sur la base de l’initiative marocaine du Plan d’Autonomie, a insisté l’envoyé spécial dans sa déclaration diffusée depuis Bruxelles.

Et De Mistura de préciser qu’il attend « avec impatience » une version actualisée du Plan d’Autonomie marocain qui doit désormais servir de base aux négociations, tout en notant que la résolution 2797 reste importante : « Elle l’est non seulement par son contenu, mais aussi parce qu’elle traduit une énergie et une détermination internationales renouvelées à résoudre un conflit vieux de 50 ans », a-t-il expliqué, indiquant que l’on n’avait « pas connu un tel élan auparavant ».

Notant que le secrétariat de l’ONU a besoin d’un engagement sérieux de la part des membres du Conseil de sécurité et au-delà pour atteindre ses objectifs, il a souligné que l’adoption de la résolution 2797 est le fruit d’un engagement très proactif du pays rédacteur, à savoir les Etats-Unis, ainsi que d’autres membres concernés du Conseil, même « ceux qui se sont abstenus ou n’ont pas pris part au vote ». Selon lui, « tous ont, d’une manière ou d’une autre, contribué à ce résultat ».

Par la même occasion, De Mistura a expliqué que cette résolution établit certes « un cadre pour des négociations », mais ne « prescrit pas d’issue déterminée des négociations ». Il a ainsi tenu à « rappeler à tout le monde que s’engager dans des négociations ne veut pas automatiquement dire en accepter le résultat. L’important est d’y participer ».

Et de rappeler également qu’il allait demander à toutes les parties de « soumettre des propositions et des suggestions pour permettre à l’ONU de développer un programme de discussions directes, ou si nécessaires indirectes ».

Par ailleurs, De Mistura a exprimé sa satisfaction quant à la prolongation du mandat de la MINURSO jusqu’en octobre 2026 : « Cela contribuera sans aucun doute à créer l’atmosphère de stabilité nécessaire pour accompagner les négociations à venir ».

Crédits photo : MAP

Une réunion au Cabinet Royal

En ce début de semaine au Cabinet Royal à Rabat, une réunion présidée par les Conseillers du Roi, MM. Taib Fassi Fihri, Omar Azziman et Fouad Ali El Himma, a eu lieu avec les chefs des partis nationaux représentés dans les deux Chambres du Parlement, en présence du ministre de l’Intérieur et du MAE.

Cette réunion a été consacrée, à l’actualisation et à la formulation détaillée de l’initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté marocaine, suite à l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité. À cet égard, les Conseillers du Roi ont informé les chefs des partis politiques présents de la volonté du Souverain de les consulter sur cette question cruciale qui concerne tous les Marocains, tout en les invitant à soumettre des visions et propositions de leurs organisations au sujet de l’actualisation et de la formulation détaillée de l’initiative d’autonomie.

Lors de cette rencontre, les chefs des partis politiques ont bien voulu démontrer leur forte mobilisation pour actualiser et détailler l’initiative d’autonomie au Sahara marocain, dans le cadre de la souveraineté marocaine, à même de garantir le retour des réfugiés des camps de Tindouf, afin de retrouver les leurs, construire leur avenir et contribuer à la gestion de leurs affaires locales.

Dès lors, on comprend qu’en plus du délai américain de trois mois, annoncé pour rapprocher Alger de Rabat, les jours à venir s’annoncent prometteurs pour mettre fin à ce conflit, tout en poussant l’Algérie, le Polisario et leurs alliés de voir les choses avec de nouvelles lunettes.

D’ailleurs, De Mistura l’a bien précisé dans sa réaction en disant que le véritable travail commence maintenant : « Un travail qui doit mener à une solution mutuellement agréée à ce conflit ». Mais il semble que l’essentiel pour l’envoyé spécial du SG de l’ONU reste de préserver la dynamique positive actuelle…

Pour rappel, adoptée sans aucune voix contre par le Conseil de Sécurité de l’ONU, la résolution 2797 marque une étape décisive dans la reconnaissance internationale du Sahara marocain.

Hassan Zaatit

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Le Port Dakhla Atlantique, une mégabase arrière d’intégration économique sahelienne et de connectivité Sud Nord https://lnt.ma/le-port-dakhla-atlantique-une-megabase-arriere-dintegration-economique-sahelienne-et-de-connectivite-sud-nord/ Wed, 05 Nov 2025 15:28:05 +0000 https://lnt.ma/?p=537117 Les travaux au Port Dakhla Atlantique avancent à pas sûr. Le taux de réalisation atteint aujourd’hui 47%. La livraison est prévue pour 2029. Le rythme du travail est en continu. Celles et ceux qui ont pu visiter le port à l’occasion de la tenue du Forum Maroc-France tenu à Dakhla le 9 octobre dernier, ont […]

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Les travaux au Port Dakhla Atlantique avancent à pas sûr. Le taux de réalisation atteint aujourd’hui 47%. La livraison est prévue pour 2029. Le rythme du travail est en continu.

Celles et ceux qui ont pu visiter le port à l’occasion de la tenue du Forum Maroc-France tenu à Dakhla le 9 octobre dernier, ont pu constater un chantier « monstre » couvert par des engins BTP et une armada d’ouvriers et d’ingénieurs à pied d’œuvre. Les Chefs d’entreprises français présents lors de cette visite du port ont également constaté l’avancement de ce projet structurant et son potentiel en tant que levier majeur du développement économique et logistique des Provinces du Sud.
En attendant le dernier coup de pioche, la Directrice de l’Aménagement du Port Dakhla Atlantique, Nisrine Louzzi, a mis en avant le rôle stratégique de cette infrastructure qui répond aux besoins de plusieurs secteurs d’activité, comme les énergies renouvelables et l’hydrogène vert : « Le projet s’inscrit dans une logique de coopération Sud-Sud et en droite ligne avec le Modèle de développement des provinces du Sud, tout en participant à une restructuration significative du PIB de la région Dakhla-Oued Eddahab ».

Dans ce sens, l’ambassadeur DG de l’Agence Marocaine de la Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, a relevé que l’Afrique Atlantique regorge d’énormes opportunités, la façade représentant 23 pays, 46% de la population africaine, 55% du PIB continental et 57% du commerce africain.

Et de poursuivre que face aux défis communs de la région (sécuritaires, changement climatique et démographiques), la vision royale a pour objectif de faire de cet espace un moteur d’intégration économique et de prospérité partagée : « Dans le cadre de la solidarité agissante du Royaume avec les pays africains, la Vision Royale ambitionne également de faire bénéficier les pays enclavés du Sahel d’un accès à l’Atlantique, faisant des provinces du Sud un acteur géographique et économique central dans l’émergence de cette façade atlantique-sahélienne… », explique-t-il tout en précisant que trois projets structurants incarnent cette vision : le gazoduc Maroc-Nigeria, le port Dakhla Atlantique et le projet de constitution d’une marine marchande : « Ces grands projets offriront une plateforme de développement au service des populations africaines ».

De son côté, Olivier Vincent, Directeur exécutif chargé des activités export de Bpifrance, a salué la vision royale stratégique, la qualifiant d’ »absolument enthousiasmante », insistant sur le rôle des partenariats avec les acteurs marocains pour connecter, financer et promouvoir les flux d’affaires, avec les entrepreneurs au centre de cette dynamique.

Pour sa part, le DG-adjoint de l’AFD, Bertrand Walckenaer, a souligné l’engagement historique de l’AFD au Maroc, premier pays d’intervention de l’agence, avec plus de 3,2 milliards d’euros de projets en cours. Il a mis en avant la collaboration avec la CDG et l’alignement sur le nouveau modèle de développement marocain, structuré autour de trois axes : le développement du capital humain, des infrastructures et du capital naturel.

Par la même occasion, le ministre délégué à l’Investissement Karim Zidane a insisté sur la vocation des provinces du Sud en tant que hub régional, à la faveur de projets structurants comme le port de Dakhla Atlantique. « Ce grand projet incarne l’ambition du Maroc, celle de doter ses régions du Sud d’infrastructures modernes à même de favoriser les échanges commerciaux internationaux… Ces provinces constituent, par leur position stratégique, un trait d’union naturel entre l’Europe et l’Afrique », affirmant qu’elles « se trouvent au centre des grands flux maritimes internationaux et offrent un potentiel unique de connectivité régionale et continentale ».

Pour sa part le DG de la CDG, Khalid Safir, a affirmé que « le Maroc, est aujourd’hui une plateforme qui participe au développement du continent Africain avec une ambition, celle de faire de nos provinces du sud la tête de pont d’une politique de développement de cette zone de l’Afrique. L’un des instruments pour ce faire, avec toutes les autres infrastructures routières, c’est le port de Dakhla Atlantique, pensé comme un levier de la zone industrielle et logistique et de toute la région de Dakhla-Oued Dahab et pensé aussi en tant que porte d’entrée en Afrique de l’Ouest. Avec ce mégaprojet, Dakhla ambitionne d’être un hub entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe, une passerelle d’autant plus nécessaire que nous sommes dans une région freinée par un déficit de connectivité qui entravent les échanges ».

Mais, on insiste toutefois sur le fait qu’un modèle de développement économique doit englober les droits sociaux (emploi, santé, éducation, la problématique du chômage des jeunes sahraouis, la précarité et l’exclusion).

H.Zaatit


 

De l’Initiative Atlantique…

Le 6 novembre 2023, à l’occasion du discours marquant le 48ème anniversaire de la « Marche Verte », le Roi Mohammed VI avait annoncé le lancement de l’Initiative Atlantique avec comme ambitionne d’ouvrir aux pays sahéliens enclavés (notamment le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad) un accès direct à l’océan Atlantique en s’appuyant sur les infrastructures de transport du Maroc. Concrètement, Rabat propose de mettre à disposition ses réseaux routiers, portuaires et ferroviaires pour désenclaver le Sahel, en construisant de nouveaux corridors logistiques reliant les États sahéliens aux ports de la façade atlantique marocaine, en particulier le futur port en eau profonde de Dakhla, dans les Provinces du Sud marocaines. Au-delà du volet infrastructurel, l’Initiative Atlantique s’inscrit dans la vision marocaine d’une coopération « engagée et fédératrice » en Afrique, misant sur le développement économique comme réponse aux défis sécuritaires du Sahel. Géopolitiquement, cette orientation permet de relier le Sahel à l’Atlantique tout en renforçant la centralité du Sahara marocain dans les dynamiques régionales. Cette approche semble porter ses fruits, comme en témoigne l’ouverture, en 2024, par le Burkina Faso et le Tchad, de leurs consulats respectifs à Dakhla.

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Sahara marocain : La probabilité d’une liaison renforcée entre le Maroc et la Mauritanie https://lnt.ma/sahara-marocain-la-probabilite-dune-liaison-renforcee-entre-le-maroc-et-la-mauritanie/ Wed, 05 Nov 2025 15:26:00 +0000 https://lnt.ma/?p=537105 C’est un constat : la Mauritanie, voisin méridional du Maroc, est le seul pays du Sahel doté d’une façade atlantique, mais qui reste marginalisé dans les échanges interafricains. La visite du président Ghazouani à Rabat en décembre 2024, la première d’un chef d’État mauritanien depuis plus d’une décennie, a ainsi été l’occasion d’afficher une convergence de […]

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C’est un constat : la Mauritanie, voisin méridional du Maroc, est le seul pays du Sahel doté d’une façade atlantique, mais qui reste marginalisé dans les échanges interafricains.

La visite du président Ghazouani à Rabat en décembre 2024, la première d’un chef d’État mauritanien depuis plus d’une décennie, a ainsi été l’occasion d’afficher une convergence de vues et de signer d’importants accords de coopération. Un accord d’interconnexion électrique a été conclu afin de relier les réseaux énergétiques des deux pays, créant un corridor électrique du Maroc vers la Mauritanie.

Parallèlement, Nouakchott a décidé de faciliter la circulation des marchandises : depuis février 2025, les chauffeurs routiers marocains peuvent obtenir un visa mauritanien à entrées multiples valable trois mois, mesure longtemps réclamée pour fluidifier le transit vers le reste de l’Afrique de l’Ouest. Ces avancées témoignent d’une volonté commune de dynamiser la coopération bilatérale sur les plans économique et logistique.

Sur le terrain, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a effectué mardi dernier, une visite à la région de Dakhla-Oued Eddahab, consacrée au lancement et au suivi de l’état d’avancement de programmes et projets structurants.

Dans un premier lieu, le ministre s’est rendu au chantier d’élargissement et de renforcement de la route nationale n°1 (deuxième tranche), relevant du programme de développement régional de Dakhla-Oued Eddahab.

Ce projet porte sur l’élargissement et le renforcement de la RN1 du PK 2024+917 (nouveau classement 2004+218) au PK 2045+019 (nouveau classement 2024+195), sur une longueur de 20 km, au niveau de la province d’Oued Eddahab.

Mobilisant un montant global de 53,45 MDH, ce projet vise à renforcer la liaison entre les provinces du Sud et les autres régions du Royaume, à soutenir les échanges commerciaux avec les pays africains, notamment en direction du nouveau Port de Dakhla Atlantique, à fluidifier le trafic et à améliorer la connectivité Nord-Sud, contribuant ainsi au développement économique et social de la région.

Par la suite, M. Baraka et la délégation l’accompagnant ont donné le coup d’envoi du projet de dédoublement de la RN1 au niveau du poste frontalier d’El Guerguarate. Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du programme de mise à niveau urbaine et de réhabilitation des infrastructures de la région, concerne le dédoublement de la route du PK 2306+400 au PK 2309+555, sur 3,15 km dans la province d’Aousserd.

Le coût global du projet est estimé à 34,37 MDH. Il vise à faciliter le passage au poste frontalier d’El Guerguarate, à renforcer la sécurité routière et à améliorer les services offerts aux usagers de la route, compte tenu du rôle central que joue ce point de passage dans la liaison du Maroc avec son prolongement africain.

À cette occasion, M. Baraka a affirmé, dans une déclaration à la presse, que le dédoublement de la route au niveau du poste d’El Guerguarate constitue un projet d’une importance majeure, visant à renforcer la liaison avec la Mauritanie et les pays africains du Maroc.

Il a aussi souligné que ce point de passage a connu une forte dynamique économique, avec le transit de 100.000 véhicules et camions au cours des dix derniers mois, traduisant une activité commerciale, humaine et culturelle soutenue entre le Maroc et la Mauritanie.

Le dédoublement de la route, a-t-il poursuivi, aura un impact positif sur la plateforme logistique prévue dans la région, ce qui contribuera à renforcer l’attractivité et la compétitivité de la région.

Comme on le voit, les travaux se font à un rythme soutenu pour une meilleure connexion routière entre le Maroc et les pays du Sahel à travers notamment la Mauritanie.

Ainsi, comment la toute reconnaissance onusienne du Plan d’Autonomie marocain pourrait-t-elle reconfigure les relations bilatérales entre le Maroc et la Mauritanie, qui reste le seul pays qui garantit au Maroc une frontière terrestre vers l’Afrique subsaharienne ?

Le corridor logistique proposé emprunterait le territoire saharien, aboutissant au Port Atlantique de Dakhla que le Maroc développe activement comme futur hub régional. La Mauritanie, elle, pourrait alors choisir d’accompagner plus résolument la partie gagnante.

Aujourd’hui, il semble qu’avec la reconnaissance onusienne, Nouakchott, longtemps campée dans sa position de neutralité, avancera vraisemblablement à son propre rythme et en veillant à ménager ses relations avec les autres acteurs régionaux… La Mauritanie pourrait tirer profit de nouveaux corridors traversant son sol pour relier le Maroc aux pays du Sahel. Cette perspective s’inscrit de facto dans la continuité d’un rapprochement progressif entre Nouakchott et Rabat, visible depuis l’élection du Président Mohamed Ould Ghazouani en 2019.

H.Zaatit

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Maroc-USA : « The Council on Foreign Relations » décortique la chronologie du soutien au Plan d’Autonomie https://lnt.ma/maroc-usa-the-council-on-foreign-relations-decortique-la-chronologie-du-soutien-au-plan-dautonomie/ Wed, 05 Nov 2025 15:24:43 +0000 https://lnt.ma/?p=537112 Le ok américain pour l’initiative marocaine ne date pas d’aujourd’hui. En effet, le « Council on Foreign Relations », un think tank US, vient de publier une analyse pertinente de la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le dossier du Sahara marocain. Intitulé « Morocco’s Victory on the Western Sahara », cette analyse souligne que, imperceptiblement […]

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Le ok américain pour l’initiative marocaine ne date pas d’aujourd’hui. En effet, le « Council on Foreign Relations », un think tank US, vient de publier une analyse pertinente de la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le dossier du Sahara marocain.

Intitulé « Morocco’s Victory on the Western Sahara », cette analyse souligne que, imperceptiblement pour la plupart des Américains, le Maroc a remporté une victoire importante dans sa longue lutte pour maintenir et légitimer sa souveraineté sur le Sahara Occidental. Pour la plupart des Américains, et même pour la plupart des experts en politique étrangère, la question du Sahara occidental est complexe. Mais pour les Marocains, c’est une grande cause nationale.

Et le think tank américain de rappeler qu’après le départ des Espagnols en 1976, la Mauritanie s’est rapidement retirée du conflit, mais l’Algérie est y demeurée pleinement engagée. Se présentant comme un mouvement de libération nationale contre le colonialisme marocain, le Polisario contrôle environ 20% du Sahara occidental, mais son siège et son armement se trouvent en Algérie. Le fait que sa branche armée soit appelée « armée populaire de libération du Sahara occidental » suggère à juste titre que l’organisation, le soutien politique et le prestige du Polisario rappellent la Guerre Froide.

Le Polisario, explique « The Council on Foreign Relations », s’est trouvé au fil des années renforcé grâce notamment à un soutien international venant de plusieurs personnalités d’extrême gauche et autres putschistes. Néanmoins, il s’est avéré qu’au fil des ans, la soi-disant cause du Polisario ne tenait pas la route. En atteste la résolution 2797 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée vendredi 31 octobre dernier, qui signifie que le Polisario a perdu.

L’auteur de cette analyse, Elliot Abrams, rapporte qu’il s’est impliqué dans ce conflit en 2002, lorsqu’il a été nommé directeur principal du Conseil de Sécurité National pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord sous l’administration de George W. Bush : « Je n’avais aucune connaissance préalable de cette question, et à ce moment-là, la position des Nations Unies était d’imposer un référendum. L’envoyé spécial de l’ONU était James Baker, et le premier « plan Baker » prévoyait une autonomie sous souveraineté marocaine. Le Polisario l’a rejeté, et le second plan de Baker prévoyait un référendum sur le territoire après cinq ans ». Le Polisario avait accepté cette proposition, mais le Maroc l’avait rejetée et l’administration Bush avait apporté son soutien au Maroc : « Nous comprenions que le Roi, le Gouvernement et le peuple marocain ne pouvaient envisager la possibilité de perdre le Sahara Occidental et ne pouvaient donc consentir à un référendum qui laissait entrevoir cette possibilité ».

Et de poursuivre que « nous étions convaincus que Baker avait vu juste dans son premier plan, celui d’une autonomie sous souveraineté marocaine. Nous avons exhorté le Maroc à préciser cette idée et à présenter un plan concret, ce qu’il a fait en 2007. Nous avons soutenu ce plan, tout comme l’administration Obama qui nous a succédé et toutes les administrations suivantes ».

Doucement, mais sûrement, il est devenu évident pour les pays du monde entier que la solution adéquate réside dans l’autonomie sous la souveraineté marocaine, et non dans la création d’un nouvel État sous le régime non démocratique du Polisario, ce dernier soutenu par l’Algérie, précise-t-il, tout en notant que la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU offre « son plein soutien au Secrétaire Général et à son Envoyé personnel pour faciliter et mener des négociations sur la base de la proposition d’autonomie du Maroc, en vue de parvenir à un règlement juste, durable et mutuellement acceptable du différend, conformément à la Charte des Nations Unies ».

Et de rappeler dans ce sens que le vote s’est soldé par 11 voix pour, 0 contre et 3 abstentions. La Chine, la Russie et le Pakistan se sont abstenus, aucun État n’a voté contre, et l’Algérie (membre non permanent du Conseil de Sécurité cette année) n’a pas participé au vote. La résolution affirme « qu’une véritable autonomie pourrait constituer l’issue la plus réaliste » et exhorte le Maroc et le Polisario à « engager ces discussions sans conditions préalables, en prenant pour base la proposition d’autonomie du Maroc, en vue de parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptable qui garantisse l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ».

Le Maroc bénéficie désormais du soutien important des États-Unis, de la France et de l’Espagne, ainsi que d’autres pays à travers le monde. Sa proposition d’autonomie n’est plus une solution parmi d’autres, mais comme l’a déclaré le délégué français à l’ONU : « L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue ».

Pour l’auteur, « la lutte pour le Sahara Occidental n’est pas terminée, notamment parce que l’Algérie continue de rejeter la décision du Conseil de Sécurité d’accorder une autonomie sous souveraineté marocaine et poursuivra vraisemblablement son soutien au Polisario diplomatique, politique, financier et peut-être même militaire. Pour l’Algérie, ce différend territorial s’inscrit dans sa politique hostile envers le Maroc. L’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en 2021 et, en 2023, son président a déclaré : « Nous avons pratiquement atteint le point de non-retour. » L’un des crimes du Maroc, du point de vue du régime algérien, a été son adhésion aux accords d’Abraham en 2020 et la normalisation de ses relations avec Israël ».

C’est dire, selon le think tank US, que ce vote de l’ONU constitue bel et bien une victoire pour le Maroc et pour tous ceux qui aspirent à une solution pragmatique au conflit du Sahara occidental : « Certes, il n’a pas fait la une des journaux à Washington ni dans la plupart des capitales mondiales, mais il est le fruit des efforts marocains – tant diplomatiques que sur le terrain, du bon sens et d’une politique américaine judicieuse et consensuelle. Si l’Algérie cesse d’instrumentaliser cette question contre le Maroc et exhorte plutôt le Polisario à négocier de bonne foi, une solution bénéfique au Maroc, à l’Algérie et au peuple du Sahara occidental pourra enfin voir le jour. L’autonomie sous souveraineté marocaine était la solution adéquate il y a vingt-cinq ans, et elle l’est encore aujourd’hui ».

Autrement dit, l’enjeu maintenant pour l’Oncle Sam est de savoir comment amener une Algérie de plus en plus isolée diplomatiquement et perdue dans la logique à suivre, à revoir ses positions hostiles à l’encontre d’un voisin qui continue de tendre sa main pour une nouvelle page…

H.Zaatit

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Affaire du Sahara marocain : La nuit du grand verdict ! https://lnt.ma/affaire-du-sahara-marocain-la-nuit-du-grand-verdict/ Wed, 05 Nov 2025 15:23:38 +0000 https://lnt.ma/?p=537110 Le 31 octobre dernier, désormais décrété fête nationale au nom de ‘‘Aid Al Wahda’’, est une autre date à graver dans la mémoire collective du peuple marocain. Le vote onusien de la Résolution 2797 en faveur de l’initiative marocaine du Plan d’Autonomie marque ainsi l’achèvement d’un process de lutte d’une cinquantaine d’année. La victoire est […]

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Le 31 octobre dernier, désormais décrété fête nationale au nom de ‘‘Aid Al Wahda’’, est une autre date à graver dans la mémoire collective du peuple marocain. Le vote onusien de la Résolution 2797 en faveur de l’initiative marocaine du Plan d’Autonomie marque ainsi l’achèvement d’un process de lutte d’une cinquantaine d’année. La victoire est historique.  

Cette nuit-là du 31 octobre, le Maroc avait l’impression de faire face à la dernière ligne droite dans l’affaire du Sahara marocain. Les yeux des Marocains étaient rivés sur le QG de l’ONU à New York. On s’attendait à une bonne nouvelle, que le vote de la majorité des membres du Conseil de Sécurité de la copie américaine, allait certainement être en notre faveur. Et en effet, le pressentiment des Marocains s’est confirmé.

Dans cette copie américaine, Washington proclame l’initiative marocaine comme solution crédible et réaliste, et précise que tout dialogue ou discussions devront dorénavant se faire sur la base et dans le cadre de la souveraineté marocaine. Washington exhorte ainsi ses alliés et les instances onusiennes à soutenir l’initiative marocaine.

Membre permanent du Conseil de Sécurité, la France a fait preuve de grande détermination et mobilisation pour faire passer le texte américain. Idem pour le Royaume Uni. La Russie dont la position restait entourée de mystères, s’est abstenue, ce qui démontre que la position de Moscou n’est plus aussi catégorique qu’elle l’a été depuis de longues années. La Chine, elle, nous a habitué à un vote neutre et ce fut le cas en s’abstenant.

Du côté des membres non permanents, à l’exception bien entendu de l’Algérie qui a préféré ne pas voter, les autres pays à savoir le Danemark, la Corée du Sud, la Slovénie, la Sierra Leone, le Panama, la Guyane, la Grèce et la Somalie ont tous voté en faveur de l’initiative marocaine. Et à la surprise de tous, le Pakistan s’est abstenu. Au total, le vote est passé avec 11 voix pour, 3 abstentions et 0 contre.

La communauté internationale continue d’ailleurs de saluer et soutenir cette initiative. La dernière en date émane de la Belgique qui vient de confirmer sa reconnaissance officielle du plan marocain de 2007. A trois jours seulement du jour j, le Paraguay est venu à Rabat pour reconnaître officiellement l’initiative marocaine.

Depuis ainsi la reconnaissance américaine de 2020, confirmée par plusieurs partenaires européens de premier plan (Espagne, France, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Portugal…), la proposition marocaine d’autonomie est devenue la seule base sérieuse et crédible de règlement.

Les analystes estiment que la Résolution 2797 est en mesure de constituer un tournant dans la dynamique de traitement du dossier au niveau des Nations Unies. L’alignement croissant de la communauté internationale autour de la proposition marocaine réduit les marges de manœuvre d’Alger, de plus en plus reléguée au second plan sur la scène diplomatique.

L’option « indépendantiste » du Polisario n’est plus sur la table, ne tient plus la route et ne convainc personne, y compris ses quelques parrains régionaux, qui ont fini apparemment par comprendre qu’il est grand temps d’envisager une sortie plus au moins honorable…

Cette nuit-là et juste quelques minutes après l’annonce de la décision onusienne, le Souverain est venu affirmer dans son discours, que le Maroc va procéder à mettre à jour le Plan d’Autonomie pour le présenter aux instances onusiennes concernées. Autrement dit, cela sent la fin de partie.

H.Zaatit


A propos des membres non permanents du Conseil de Sécurité qui ont voté ‘‘pour’’   

-La Sierra Leone a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara et a ouvert un consulat à Dakhla en août 2021.

-La Somalie soutient la position marocaine depuis 2022 et a exprimé son intention d’ouvrir un consulat à Dakhla.

-Le Panama a suspendu ses relations avec le Polisario en novembre 2024.

-Le Danemark qualifie la proposition marocaine d’« excellente base » pour une résolution du conflit.

-La Grèce considère l’initiative marocaine comme « sérieuse et réaliste ».

-Le Pakistan trouve dans le Plan d’Autonomie un « cadre approprié » pour une solution durable.

-La Guyane a retiré sa reconnaissance de la RASD en 2020, malgré son appartenance au groupe A3+1 dirigé par Alger.

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Pour une renaissance urbaine, les architectes demandent la révision des lois de 1952 et de 1989 https://lnt.ma/pour-une-renaissance-urbaine-les-architectes-demandent-la-revision-des-lois-de-1952-et-de-1989/ Wed, 05 Nov 2025 10:28:38 +0000 https://lnt.ma/?p=537087 À l’issue d’une table ronde organisée par le Syndicat National des Architectes du Secteur Privé (SNAP) sur le thème : « L’avenir du Maroc et le rôle de l’ingénierie », les architectes ont adressé une série de revendications et de recommandations urgentes au Chef du Gouvernement et au Parlement. Par la même occasion, ils ont appelé […]

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À l’issue d’une table ronde organisée par le Syndicat National des Architectes du Secteur Privé (SNAP) sur le thème : « L’avenir du Maroc et le rôle de l’ingénierie », les architectes ont adressé une série de revendications et de recommandations urgentes au Chef du Gouvernement et au Parlement.

Par la même occasion, ils ont appelé à une mise à jour du cadre législatif régissant la profession, notamment les lois de 1952 et de 1989, jugées obsolètes et inadaptées aux mutations économiques et urbaines que connaît le Maroc.

Les participants ont affirmé que la réforme du cadre juridique de l’architecture constitue une condition essentielle pour toute renaissance urbaine moderne. Ils ont souligné aussi que la profession fait face à des contraintes croissantes menaçant son équilibre et son indépendance, telles que les retards dans le paiement des honoraires malgré l’exécution des études dans les délais, le non-respect des tarifs officiels, et la prolifération de la concurrence déloyale, notamment la pratique du “dumping”, qui nuit à la qualité des prestations et à la stabilité des bureaux.

Selon Hassan El Menjra Essâdi, président du SNAP, a précisé que l’architecte marocain vit aujourd’hui une situation difficile qui requiert une intervention urgente du gouvernement et du législateur : “Nous demandons une réforme en profondeur qui redonne à l’architecte sa place dans le système de développement. La législation actuelle ne correspond plus à la réalité du métier et ne protège pas les droits des professionnels’’.

El Menjra Essâdi a ajouté que la profession fait face à de graves défis, notamment l’absence de mécanismes légaux garantissant un paiement équitable et ponctuel, ainsi que la persistance de pratiques contraires à l’éthique dans le domaine de l’urbanisme. Il a appelé à cet effet à l’instauration d’un nouveau cadre national définissant clairement les responsabilités de chaque acteur et consacrant les principes de transparence et de bonne gouvernance.

De son côté, l’architecte Ali Guessous, vice-président du SNAP, a affirmé que les lois actuelles ne sont plus adaptées et que leur actualisation constitue une nécessité nationale, rappelant qu’elles ont été adoptées dans des contextes historiques très différents, à une époque où le Maroc en était encore à ses débuts institutionnels :  “Le cadre actuel entretient les inégalités, fragilise la profession et favorise des pratiques échappant à tout contrôle légal ou déontologique ”.

Il a rappelé que le Maroc compte plus de 25 000 ingénieurs, dont plusieurs milliers d’architectes, mais que l’absence de mécanismes d’organisation efficaces limite leur contribution au développement urbain. Il a ajouté qu’environ 100 000 dossiers de permis de construire sont déposés chaque année, mais que leur répartition inéquitable engendre des disparités importantes et nuit à la qualité de l’exécution.

Concernant la formation des jeunes architectes, les participants ont demandé la réintroduction du stage obligatoire avant l’exercice de la profession, supprimé par une décision antérieure du Secrétariat Général du Gouvernement. Ils ont estimé que cette exigence constituait une garantie essentielle de qualité et de responsabilité professionnelle. Ils ont aussi dénoncé la pratique du “cachet de complaisance”, où certains architectes signent des dossiers sans suivre les projets sur le terrain, jugeant qu’elle porte atteinte à l’image et à la crédibilité du métier.

Sur le plan social, les architectes ont proposé la création d’un fonds professionnel de solidarité et de soutien social, partiellement financé par une cotisation symbolique des architectes déposant un grand nombre de dossiers chaque année, afin de venir en aide aux jeunes praticiens et aux petits bureaux.

Le SNAP a également appelé à simplifier les procédures d’obtention des autorisations architecturales, notamment pour les petits et moyens projets représentant environ 70 % de l’activité professionnelle, en adoptant un circuit administratif simplifié, signé uniquement par l’architecte, l’ingénieur et le président de la commune, sans passer par les agences urbaines, ce qui permettrait d’accélérer les chantiers et d’améliorer les relations entre professionnels et administration.

Les participants ont en outre demandé la révision du système des concours architecturaux, en rémunérant les participants et en garantissant la transparence dans le choix des lauréats, afin que ces concours soient un vecteur de créativité et non un instrument de concentration du marché.

En conclusion, le Syndicat National des Architectes du Secteur Privé a affirmé que cette table ronde n’est que le début d’un processus institutionnel et militant visant à actualiser le cadre légal et professionnel, et à lancer un dialogue national responsable entre le gouvernement, les professionnels et le parlement, en vue de l’adoption d’une nouvelle loi sur l’architecture au Maroc…

H.Z

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Sahara marocain : Le vote de la copie américaine prévu ce vendredi, une grande avancée se profile https://lnt.ma/sahara-marocain-le-vote-de-la-copie-americaine-prevu-ce-vendredi-une-grande-avancee-se-profile/ Fri, 31 Oct 2025 09:26:47 +0000 https://lnt.ma/?p=536766 A New York, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, il y a une véritable frénésie autour du dossier du Sahara marocain : mobilisation tous azimuts, altercations, cousinage diplomatique, concertations secrètes, pourparlers, appels téléphoniques… l’ambiance reste chaude en attendant les quelques heures qui nous séparent de cette séance de vote décisive.  Prévu en effet pour la […]

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A New York, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, il y a une véritable frénésie autour du dossier du Sahara marocain : mobilisation tous azimuts, altercations, cousinage diplomatique, concertations secrètes, pourparlers, appels téléphoniques… l’ambiance reste chaude en attendant les quelques heures qui nous séparent de cette séance de vote décisive.  Prévu en effet pour la séance du jeudi 30 octobre, le vote du projet de résolution américain a été reporté pour ce vendredi 31 octobre à 20h, heure marocaine (15h à New York).

Le Conseil de Sécurité aurait priorisé la terrible situation à El-Fasher au Soudan.  Mais apparemment, il semble que les membres du Conseil de Sécurité ne seraient pas d’accord sur la formule à choisir.

Il paraît surtout que le texte américain a terriblement déçu les Algériens, forcés de se mobiliser sur tous les fronts, dans le grand espoir de convaincre et pousser les membres permanents, notamment la Russie, à s’y opposer. Face à cette situation, les diplomates algériens ont tapé à plusieurs portes en s’adressant aux Affaires Etrangères pakistanaise et chinoise, sans pour autant obtenir quoique ce soit.

C’est bien la preuve que l’essentiel et le cœur de la copie de Washington, à savoir le Plan d’Autonomie marocain comme plateforme crédible et réaliste pour une solution durable à ce différend, reste la principale option pour aller de l’avant dans cette affaire vieille de plus de 50 ans.

D’ailleurs, Alger continue de faire des pieds et des mains pour justement supprimer cette expression de la terminologie onusienne, tout en jouant au défenseur et l’ange gardien de « l’autodétermination ». Mais il semble que cette fois-ci, les instances onusiennes essayent de démontrer qu’elles ne sont plus aussi conservatrices qu’auparavant, en se montrant prêtes à une nouvelle lecture et interprétation de cette règle du droit international, à la faire adapter et à la rendre ouverte et flexible aux nouvelles donnes d’un monde englouti dans des tensions géopolitiques et des contraintes régionales alarmantes.

Lors des débats, on retient que l’initiative marocaine du Plan d’Autonomie reste omniprésente. On retient également que la durée de la Minurso a été prolongé d’un an. Cette durée n’est pas définitive en cas d’accord des parties. Le texte insiste d’ailleurs sur la nécessité de ces parties de trouver un accord sans condition préalable, et le tout devant se faire dans le cadre du Plan d’autonomie marocain.

A retenir que lors des débats du jeudi 30 octobre, Alger s’est farouchement opposé au texte US, en invitant les membres permanents du Conseil de Sécurité à l’aligner sur le droit international, notamment le « droit des peuples de disposer d’eux-mêmes ». Le Niet US aux amendements proposés par Alger n’a pas tardé, en précisant que Washington maintient sa volonté d’accorder au Maroc la souveraineté complète sur son Sahara, sans aucune mention d’un Référendum ou d’une quelconque autre mesure en dehors du Plan d’Autonomie marocain. Ce vote, qui devrait selopn toute vraisemblance, être positif, se profile comme une grande victoire diplomatique du Maroc dans un dossier qui n’a que trop duré…

Hassan Zaatit

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La FMPS dévoile le label « Équipementier Sportif » 2025 https://lnt.ma/la-fmps-devoile-le-label-equipementier-sportif-2025/ Wed, 29 Oct 2025 14:10:06 +0000 https://lnt.ma/?p=536647 En sa qualité d’acteur fédérateur du secteur, la Fédération Marocaine des Professionnels du Sport (FMPS) vient de lancer le label « Équipementier Sportif » pour certifier le savoir-faire marocain et renforcer la qualité des infrastructures sportives nationales. Dans un contexte marqué par la poursuite du développement de ses infrastructures sportives du pays, et une dynamique […]

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En sa qualité d’acteur fédérateur du secteur, la Fédération Marocaine des Professionnels du Sport (FMPS) vient de lancer le label « Équipementier Sportif » pour certifier le savoir-faire marocain et renforcer la qualité des infrastructures sportives nationales.

Dans un contexte marqué par la poursuite du développement de ses infrastructures sportives du pays, et une dynamique nourrie par la préparation de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde 2030, la Fédération Marocaine des Professionnels du Sport (FMPS) lance le label « Équipementier Sportif », destiné à mettre en avant les entreprises marocaines spécialisées dans l’aménagement et l’installation d’équipements sportifs.

Imaginé et piloté par la commission « Infrastructures et Équipements Sportifs » de la FMPS, ce label se veut à la fois un gage de confiance pour les maîtres d’ouvrage et les utilisateurs, et une reconnaissance de l’expertise des acteurs marocains du secteur. Il marque la volonté de la fédération d’encourager les bonnes pratiques, d’élever les standards de qualité et de renforcer la crédibilité des entreprises locales sur un marché en pleine structuration.

L’appel à candidatures, ouvert du 20 octobre au 21 novembre 2025 sur le site officiel de la FMPS (www.fmpsport.ma), s’adresse à toutes les sociétés marocaines opérant dans les domaines du revêtement de sol, du matériel de fitness, de l’équipement sportif ou encore des piscines. Les entreprises sélectionnées rejoindront la première promotion d’équipementiers labellisés, dont la certification sera valable jusqu’au 31 décembre 2026.

Les candidatures seront examinées par un jury indépendant, sur la base d’un ensemble de critères englobant la conformité administrative et fiscale, la qualité technique, la gestion des ressources humaines et la stratégie de communication. Les lauréats seront révélés lors d’une cérémonie officielle prévue le 18 décembre 2025, dans le cadre du salon Africa Sports Expo.

Pour Mehdi Sekkouri Alaoui, président de la FMPS : ‘‘ À travers ce label, nous réaffirmons notre volonté de garantir à tous les citoyens marocains un accès à des infrastructures sportives de qualité, conçues pour favoriser la pratique dans des conditions optimales. Ce dispositif vise également à accompagner les maîtres d’ouvrage publics et privés dans leurs processus de sélection et de choix des meilleurs aménageurs, en établissant des standards exigeants d’excellence, de durabilité et d’innovation’’.

De son côté, Walid Saber El Idrissi, président de la commission « Infrastructures et Équipements Sportifs », insiste sur la nécessité de valoriser les véritables professionnels du terrain : ‘‘ Il est primordial de mettre en avant les sociétés spécialisées et compétentes. L’expérience prouve que la concurrence indirecte, souvent basée sur des stratégies de prix agressives, nuit à la qualité globale et s’éloigne des standards attendus par le marché’’.

A noter que ce label s’inscrit dans une démarche plus large de montée en compétence et de reconnaissance du tissu entrepreneurial marocain actif dans le sport : ‘‘En encourageant l’excellence, la transparence et la spécialisation, la FMPS entend faire du secteur des équipements sportifs un véritable levier de développement durable, au service d’une économie plus compétitive et d’une société plus active’’, dit-on auprès de la FMPS.

H.Z

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La campagne agricole de nouveau menacée par la sécheresse https://lnt.ma/la-campagne-agricole-menacee-de-nouveau-par-la-secheresse/ Wed, 29 Oct 2025 10:21:42 +0000 https://lnt.ma/?p=536624 Il semble que l’agriculture n’est plus ce secteur stratégique, levier de premier plan de l’économie marocain et garant de sa souveraineté alimentaire ! En plus de résultats parfois décevants des politiques agricoles, la pénurie d’eau vient, ces huit dernières années, compliquer cruellement la situation des Fellahs, les petits en particulier. En ce début de semaine, à […]

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Il semble que l’agriculture n’est plus ce secteur stratégique, levier de premier plan de l’économie marocain et garant de sa souveraineté alimentaire ! En plus de résultats parfois décevants des politiques agricoles, la pénurie d’eau vient, ces huit dernières années, compliquer cruellement la situation des Fellahs, les petits en particulier.

En ce début de semaine, à Rabat et en réponse à une question sur la « politique de l’eau destinée aux zones rurales », le ministre istiqlalien de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka a dressé un bilan alarmant de la situation des barrages : « Le taux de remplissage des barrages atteint actuellement 32%, contre 40% en mai dernier. Une situation principalement due au volume des ressources en eau allouées à l’agriculture et à l’eau potable, ainsi qu’à l’évaporation d’un total de 650 millions de mètres cubes à cause des vagues de chaleur extrême ».

Et de poursuivre que la saison agricole écoulée a enregistré une amélioration relative par rapport aux années précédentes, avec une moyenne nationale de précipitations de 142 mm, et un total de 4,8 milliards de mètres cubes de ressources en eau, soit une augmentation de 50% par rapport à la saison précédente. Cependant, a-t-il signalé, ce taux reste inférieur de 22 % à la moyenne nationale normale, avec un déficit estimé à 58% par rapport à la moyenne des apports en eau.

Accélération des projets

Par la même occasion, Baraka a expliqué que le gouvernement a accéléré le rythme de réalisation des projets de renforcement des ressources en eau, à la tête desquels la construction de grands barrages. Depuis 2021, six nouveaux barrages ont été mis en service, en l’occurrence Kaddoussa (Errachidia), Tiddas (Khemisset), Todgha (Tinghir), Agdez (Zagora), Fask (Guelmim) et M’dez (Sefrou), en plus du lancement du remplissage des barrages de Koudiat Borna à Sidi Kacem et Ghis à Al Hoceima.

Il a ajouté que 14 grands barrages sont actuellement en construction, tandis que 11 autres sont programmés entre 2025 et 2027. Parallèlement, les travaux de construction de quatre barrages moyens sont en cours, à savoir Tassa Ouirgane (Al Haouz), Msalit (Tata), Ain Ksob (Benslimane) et Sidi Yakoub (Tiznit).

Dans le même contexte, le ministre a indiqué que 155 petits barrages ont été programmés entre 2022 et 2027 dans le cadre d’un accord entre les ministères de l’Équipement et de l’Eau, l’Économie et les Finances, l’Intérieur, l’Agriculture, et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable. Il a précisé que 50 de ces barrages sont en cours de réalisation.

Le ministre a indiqué que, pour le stockage des eaux souterraines, 4.221 puits d’exploration ont été creusés, pour une profondeur totale de près de 671.000 mètres et un débit de 8.889 litres par seconde, notant que 5,8 millions de ruraux bénéficient de l’eau potable.

M. Baraka a, par ailleurs, souligné que la phase urgente du projet d’interconnexion des bassins de Sebou et de Bouregreg a permis de transférer 871 millions de mètres cubes, entre octobre 2023 et octobre 2025, une opération qui a assuré l’approvisionnement en eau potable des grandes villes et profité à 500.000 habitants des zones rurales.

Le ministre a également relevé que le dessalement de l’eau de mer permettra de fournir de l’eau potable à plus de 60 % de la population d’ici 2030, précisant que 110 stations de dessalement mobiles ont été installées.

Et de conclure que 1.200 camions-citernes et 10.000 citernes ont été mobilisés pour approvisionner les villages en eau, permettant ainsi à environ 2,7 millions de personnes de bénéficier chaque année de cette opération.

 

Une crise qui perdure

Dans tous les cas, notre pays face aujourd’hui plus que jamais à une crise hydrique très aigue. Ces dernières années, il pleut très peu, et cette ressource vitale se fait de plus en plus rare… Si en ville, les citadins ne vivent pas cette angoisse quotidienne de l’eau, la population du monde rural, elle, scrute le ciel au jour le jour. Chaque soir, les yeux sont bien rivés sur la météo présentée à la fin du JT d’Attalfaza Al Watania. Un souci permanent pour tous ces Fellahs marocains, particulièrement en cette période d’attente des pluies, considérées comme étant incontournables pour préparer une bonne campagne aussi bien céréalière que fruitière. Mais hélas, le déficit pluviométrique constaté menace la campagne agricole 2025-26. En effet, la période actuelle est particulièrement sensible : blé tendre, orge et blé dur sont au stade de l’épiaison, c’est-à-dire de la formation de l’épi et des grains. On craint que, cette année, la pluie risque de ne pas être au rendez-vous. La situation est aussi alarmante pour les éleveurs, en mal d’assurer du foin à leurs bétails.

Encore plus inquiétante est la situation hydrique dans les grandes régions agricoles du pays, notamment Doukkala, Al Haouz, Ben Ahmed et M’zab, le Souss et autres Abda et Rh’mna, qui continuent de vivre sous la menace de la sécheresse. Des villes comme Settat, Berrechid, Fquih Bensaleh, Khouribga,  ont connu durant l’été dernier des coupures d’eau fréquentes. Tout cela alors que la chaleur continue de s’abattre sur ces régions et bien d’autres.

En somme, nous sommes en face d’une situation hydrique plus que préoccupante et qui ne cesse de compromettre la sécurité alimentaire du pays, l’obligeant ainsi à dépendre de l’extérieur. Incontestablement, notre rapport à l’eau est appelé à changer !

Hassan Zaatit

 

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Statistiques : Le PAS II trace la voie d’une Afrique unie par les données https://lnt.ma/statistiques-le-pas-ii-trace-la-voie-dune-afrique-unie-par-les-donnees/ Wed, 29 Oct 2025 09:45:09 +0000 https://lnt.ma/?p=536615 La ville de Casablanca vient d’accueillir le Forum de clôture du Programme Panafricain de la Statistique II (PAS II), réunissant plus d’une centaine de représentants des Instituts nationaux de statistique africains, des Communautés économiques régionales, de la Commission de l’Union Africaine, de l’UE et de plusieurs partenaires techniques et financiers. Financé par l’UE et mis […]

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La ville de Casablanca vient d’accueillir le Forum de clôture du Programme Panafricain de la Statistique II (PAS II), réunissant plus d’une centaine de représentants des Instituts nationaux de statistique africains, des Communautés économiques régionales, de la Commission de l’Union Africaine, de l’UE et de plusieurs partenaires techniques et financiers.

Financé par l’UE et mis en œuvre conjointement par STATAFRIC, Eurostat et Expertise France, le PAS II (2022–2025) marque une étape essentielle dans la construction d’un Système statistique africain intégré, crédible et durable.

Pour M. Marseli Oussama, Directeur de la Statistique au HCP, a souligné l’impact concret du PAS II, notamment la modernisation des comptes nationaux et des registres d’entreprises, la diffusion accrue des données administratives et la promotion de l’innovation numérique et des échanges entre pairs. Les ateliers menés par le HCP sur la communication statistique et l’exploitation des sources administratives ont contribué à diffuser les bonnes pratiques régionales et à renforcer la coopération technique entre les pays africains.

Ben Paul Mungyereza, représentant la Banque africaine de développement, a mis en avant les résultats tangibles du programme et a annoncé la préparation du SCB-VI (2026–2030), qui intégrera les leçons tirées du PAS II et du SCB-V pour renforcer la mise en œuvre de la Stratégie d’harmonisation des statistiques en Afrique.

Léandre Ngogang Wandji, représentant de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, a présenté plusieurs réalisations concrètes, notamment la réduction du temps de cartographie censitaire au Burundi, les nouvelles estimations du PIB en Érythrée, la création de tableaux de bord ODD au Cameroun, au Kenya, au Sénégal et au Zimbabwe, ainsi que l’intégration des données géospatiales et administratives dans les systèmes statistiques nationaux.

Claudia Junker, Cheffe d’unité à Eurostat, a rappelé que le PAS II représente un pilier du partenariat stratégique entre l’Afrique et l’Union européenne. Grâce à un financement de 18,7 millions d’euros, le programme a permis la modernisation des comptes nationaux, la réduction des asymétries commerciales entre la RDC et la Zambie, la production de bilans alimentaires au Malawi, la réalisation de onze revues par les pairs et la promotion du numérique à travers l’e-learning et les hackathons. Elle a appelé à la mise en place d’un futur PAS III pour consolider les acquis et renforcer l’autonomie statistique du continent africain.

De son côté, Adoum Gagoloum, Chef de la Division des statistiques économiques à STATAFRIC, a souligné que le PAS II a concrétisé la coopération entre l’Union Africaine et l’UE à travers plus de deux cents missions techniques, quarante ateliers régionaux et mille cinq cents bénéficiaires. Parmi les principales avancées figurent la publication des premiers comptes trimestriels en Guinée, la modernisation des plateformes web au Cameroun, au Congo, en Guinée et aux Seychelles, ainsi que la création des groupes thématiques du Système statistique africain.

Les sessions techniques tenues au cours de ce Forum ont mis en lumière les réalisations concrètes du programme. La première session a présenté les principales leçons tirées du PAS II, avec des avancées en matière de comptes nationaux, de registres d’entreprises, de statistiques commerciales et de communication. La deuxième session a illustré la transformation du paysage statistique africain à travers plusieurs études de cas, dont les premiers comptes trimestriels de la Guinée, les bilans alimentaires du Malawi et le développement d’une méthodologie harmonisée pour le commerce informel transfrontalier. La troisième session a porté sur la pérennisation des capacités acquises, en insistant sur l’importance de la formation numérique, qui a permis de dispenser plus de quatre cents cours dans cinquante et un pays, et sur la nécessité d’un financement durable pour consolider les acquis.

Pour les organisateurs, le Forum de Casablanca, organisé avec le soutien du Haut-Commissariat au Plan du Maroc, a ainsi marqué un moment fort de la coopération Afrique–Europe et ouvert la voie à une Afrique statistique souveraine, connectée et tournée vers l’avenir.

H.Z

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Sahara marocain : Dans l’attente du 30 octobre… https://lnt.ma/sahara-marocain-dans-lattente-du-30-octobre/ Tue, 21 Oct 2025 15:27:57 +0000 https://lnt.ma/?p=536133 Dans quelques jours seulement, les Etats Unis d’Amériques vont présenter au Conseil de Sécurité de l’ONU un projet de résolution soutenant le Plan d’Autonomie pour le Sahara marocain. Fortement soutenue également par la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et bien d’autres puissances occidentales, la résolution proposée par les Américains appelle à une reprise des négociations sur […]

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Dans quelques jours seulement, les Etats Unis d’Amériques vont présenter au Conseil de Sécurité de l’ONU un projet de résolution soutenant le Plan d’Autonomie pour le Sahara marocain. Fortement soutenue également par la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et bien d’autres puissances occidentales, la résolution proposée par les Américains appelle à une reprise des négociations sur la base du Plan marocain d’Autonomie, qualifié de la solution la plus crédible et réaliste.

Ainsi, la copie américaine exhorte l’Algérie et le Polisario à s’engager rapidement dans un processus politique pragmatique autour de la proposition marocaine. Et par rapport au mandat de la MINURSO, Washington propose cette fois-ci de le prolonger de trois mois seulement, soit jusqu’au 31 janvier 2026, instaurant ainsi un calendrier clair pour une solution durable et mutuellement acceptable.

Mais du côté d’Alger et son enfant chéri le Polisario, on compte vivement et comme à l’accoutumée sur un éventuel véto russe pour bloquer l’élan diplomatique américain. Néanmoins, il s’agit cette fois-ci là d’un pari qui risque de ne rien donner, tant que les relations entre Alger et Moscou se sont refroidies ces derniers temps, en attestent les propos du chef de la diplomatie russe Serge Lavrov sur « les frontières artificielles de l’Algérie » et, pour la première fois, son « oui, mais » au sujet du Plan d’Autonomie marocain.

De là, tous les regards sont tournés aujourd’hui vers la Russie dont le vote pourrait faire basculer la donne. Moscou, allié stratégique d’Alger, continue quand même d’entretenir le mystère sur sa position. Néanmoins, on constate aujourd’hui que cette position n’est plus aussi catégorique qu’elle l’a été les années passées. En effet et pour la première fois, la Russie évoque l’initiative marocaine comme étant une solution pragmatique, et affirme que rien n’empêche d’entreprendre l’auto-détermination dans le cadre d’un Plan d’Autonomie. Un revirement de situation certes timide, mais qui compte énormément dans l’équation onusienne en faveur de la cause marocaine.

De plus, l’échec cuisant d’Alger en tant que leadership sécuritaire dans le Sahel, notamment dans le pourtour Mali-Niger-Burkina, n’aurait pas permis à son allié russe de mener, en comptant bien entendu sur l’Algérie, à bon port ses desseins stratégiques, géopolitiques et militaires dans cette grande partie du Sahel subsaharien. Ce qui aurait déçu, entre autres, Moscou, en quête depuis de longues années d’une pole-position en Afrique subsaharienne ! Très vite et à cause d’Alger, Moscou a perdu sa place d’allié stratégique et crédible des pays du Sahel dans leur lutte contre le terrorisme, le banditisme et le trafic d’armes.

Très attendue donc, cette date fatidique du 30 octobre prochain ne manquera certainement pas de chambouler la donne d’un dossier ensablé depuis plus de 50 ans. En attendant, les tractations s’intensifient. Washington annonce l’ouverture d’un consulat à Laâyoune, et par la même occasion insiste sur la stabilité régionale et la sécurité sans le Sahel. Mais ce qui est à retenir, c’est que les Etats-Unis semblent être plus que jamais été déterminés et mobilisés pour mettre un terme à ce conflit monté de toute pièce par un voisin qui ne cesse d’investir des milliards de dollars pour faire durer le statuquo dans une région qui redevient au fil des années un véritable espace de rivalité géopolitique y compris entre les grandes puissances.

Et on ne s’arrête pas en si bon chemin. Il semble que dans le cadre d’un nouvel ordre mondial qui se dessine, les Etats-Unis souhaitent aller plus loin dans cette affaire en défiant l’Algérie, tout en présentant un projet de résolution affirmant que le Plan d’Autonomie marocain est la solution la plus réalisable et le seul cadre de négociations crédible. Voilà ce qui place clairement et encore fois de plus Washington aux côtés de Rabat, et qui ne fait qu’isoler de plus en plus Alger.

Des experts internationaux estiment que le moment est propice pour résoudre le conflit du Sahara. Ce tournant force les acteurs à choisir entre une nouvelle réalité de coopération ou une prolongation du conflit. Pour l’Algérie, cela pourrait être l’occasion de revoir son approche et de contribuer à la stabilité régionale.

Lors d’un entretien diffusé sur la chaîne américaine CBS, Steve Witkoff, envoyé spécial du président Donald Trump pour le Moyen-Orient, a indiqué que son équipe travaillait sur un accord de paix entre le Maroc et l’Algérie.

En présence de Jared Kushner, Steve Witkoff a saisi cette occasion pour préciser dans les dernières minutes de cet entretien, qu’un accord pourrait être conclu d’ici 60 jours entre le Maroc et l’Algérie : « Notre équipe travaille actuellement sur un accord de paix entre le Maroc et l’Algérie. Il y aura un accord, à mon avis, d’ici 60 jours ».

Autrement dit et comme on le voit, on peut espérer que ce dossier connaisse un grand tournant, voire que sa conclusion se dessine !

 

Hassan Zaatit

 

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Sur une belle trajectoire, l’aéronautique marocaine poursuit son envol https://lnt.ma/sur-une-belle-trajectoire-laeronautique-marocaine-poursuit-son-envol/ Tue, 14 Oct 2025 09:56:21 +0000 https://lnt.ma/?p=535659 Le secteur de l’aéronautique au Maroc maintien son trend évolutif. Le constat fait l’unanimité. Dans le sillage de la dynamique de l’aéronautique mondial, le Maroc a su tirer son épingle du jeu.  Très vite, en quelques années seulement, ce secteur est parvenu à marquer une forte présence dans le tissu économique du pays, devenant ainsi […]

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Le secteur de l’aéronautique au Maroc maintien son trend évolutif. Le constat fait l’unanimité. Dans le sillage de la dynamique de l’aéronautique mondial, le Maroc a su tirer son épingle du jeu.

 Très vite, en quelques années seulement, ce secteur est parvenu à marquer une forte présence dans le tissu économique du pays, devenant ainsi incontournable pour la création d’emplois et de valeur ajoutée. Le chiffre d’affaires à l’export du secteur a réalisé un bond significatif, passant de moins d’un milliard de dirhams en 2004 à plus de 26 MMDH en 2024.

En fait, en moins de 25 ans, le Maroc a réussi à édifier une plateforme aéronautique lui permettant au pays d’intégrer le cercle fermé des nations aéronautiques. L’histoire commence en 1958, lorsque RAM inaugure ses ateliers de maintenance à Casablanca. En 1999, la RAM s’associe à Snecma, aujourd’hui Safran, pour créer Snecma Morocco Engine Services (SMES), devenue Safran Aircraft Engine Services Morocco.

L’année 2004 marque un tournant structurant avec le lancement du Plan Émergence, qui érige l’aéronautique au rang de « Métier Mondial du Maroc » et positionne le Royaume comme un partenaire fiable au service des grands donneurs d’ordre internationaux. Deux ans plus tard, la création du Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS) viendra appuyer le développement et la structuration de la plate-forme aéronautique marocaine.

Durant la même période, Safran consolide son ancrage en lançant plusieurs filiales : Safran Electrical & Power Morocco (Rabat – Aïn Atiq), spécialisée dans la fabrication de harnais électriques; Safran Nacelles Morocco (Nouaceur), dédiée aux structures composites et nacelles; et Safran Engineering Services Morocco (Casablanca), qui renforce la dimension ingénierie et conception.

Avec le Pacte National pour l’Émergence Industrielle (PNEI) lancé en 2009, le Maroc confirme sa volonté d’ériger l’aéronautique en levier stratégique du développement industriel. Dans ce cadre, l’Institut des Métiers de l’Aéronautique (IMA) voit le jour le 6 mai 2011 à Casablanca. En septembre 2013, le Souverain inaugure l’Institut Spécialisé des Métiers de l’Aéronautique et de la Logistique Aéroportuaire (ISMALA).

L’année 2013 est également marquée par l’inauguration de Midparc Casablanca, zone d’accélération industrielle dédiée à l’aéronautique. Ce pôle d’excellence est aujourd’hui un écosystème de référence accueillant des géants tels que Safran, Spirit Aerosystems, Hexcel, Airbus, Pratt & Whitney ou Thales.

Le Plan d’Accélération Industrielle (PAI), lancé en 2014, est venu consolider les acquis et propulser l’aéronautique vers de nouveaux horizons en s’appuyant sur la structuration en écosystèmes industriels (moteurs, câblage, assemblage, ingénierie, MRO, composites). En parallèle, Airbus consolide sa présence au Maroc à travers le développement de nouvelles capacités industrielles et d’ingénierie. Sa filiale, Airbus Atlantic, renforce la production d’aérostructures et de composants à haute valeur ajoutée sur le site de Nouaceur. En septembre 2016, un jalon historique est franchi avec la signature du protocole d’accord portant création d’un écosystème industriel de Boeing au Maroc.

Les années suivantes voient l’implantation de nouveaux acteurs de rang mondial et l’expansion des acteurs existants : Thales 3D Maroc, TDM Aerospace, Hexcel, Spirit Aerosystems, SABCA Maroc, Hutchinson, Figeac Aéro, Aciturri et Trelleborg. En 2021, Sabca et Pilatus signent un contrat majeur pour l’assemblage quasi-final à Casablanca des aérostructures du programme PC-12, best-seller du constructeur suisse. En 2022, la confiance de Collins Aerospace envers la plateforme marocaine se traduit par la signature d’un accord pour le développement d’un écosystème de sourcing, officialisée en marge du Salon international de l’aéronautique de Farnborough.

En 2023, Safran et le Maroc franchissent une nouvelle étape majeure dans leur partenariat historique à travers la création de l’écosystème Safran. Ce cadre structurant vise à accélérer le développement d’une supply chain marocaine compétitive, à renforcer les activités à haute valeur technologique, ainsi qu’à soutenir la montée en compétence des talents nationaux grâce à des programmes conjoints de formation et de recherche.

Ces investissements ont permis au Maroc de franchir un cap historique : plus de 150 entreprises, plus de 24.000 emplois hautement qualifiés et un taux d’intégration locale dépassant 40%. En 2024, le chiffre d’affaires à l’export du secteur a atteint 26,4 MMDH.

Aujourd’hui, les perspectives de croissance annuelle du secteur s’élèvent à plus de 20%. Les investissements continuent de converger, d’autant plus que la base aéronautique au Maroc est considérée aujourd’hui comme étant la supply chain la plus compétitive dans le prolongement naturel de l’Europe.

En somme, la vision du Maroc pour son avenir industriel est ambitieuse. À ce rythme, il s’agit tout simplement d’une success-story qui ne semble pas prête à s’arrêter en si bon chemin.

En ce début de semaine, à Nouaceur, le Roi Mohammed VI a présidé la cérémonie de présentation et de lancement des travaux de réalisation du complexe industriel de « moteurs d’avions » du groupe Safran.

Ce complexe, qui sera implanté au sein de la plate-forme industrielle intégrée dédiée aux métiers de l’aéronautique et de l’espace « Midparc » de Nouaceur, comprendra une usine d’assemblage et de test des moteurs d’avions du groupe Safran et une autre dédiée aux activités de maintenance et de réparation des moteurs d’avions de nouvelle génération LEAP (Leading Edge Aviation Propulsion).

La mise en place d’une usine de maintenance et de réparation de moteurs d’avions, soit un investissement de 1,3 MMDH, offre une capacité de maintenance de 150 moteurs par an et permettant la création de 600 emplois directs à l’horizon 2030.

Au menu également, le développement d’une usine d’assemblage et de test de moteurs d’avions de ligne, de type LEAP-1A, équipant notamment les modèles d’avions Airbus A320 Neo. D’une capacité d’assemblage de 350 moteurs par an, cet investissement de 2,1 MMDH, générera 300 emplois hautement qualifiés d’ici 2029.

« Deuxième site de production du moteur LEAP-1A au niveau mondial, ce projet permettra d’ancrer durablement le Maroc dans la chaîne de valeur mondiale des motoristes aéronautiques et entraînera, dans son sillage, de nouveaux équipementiers au sein de l’écosystème national », a fait observer le ministre de l’Industrie Mezzour, relevant que l’industrie aéronautique fait de sa capacité à créer des emplois pérennes et qualifiés pour les jeunes son premier enjeu.

Pour sa part, le président du Conseil d’Administration du Groupe Safran, M. Ross McInnes, a assuré que son Groupe « ne produit pas au Maroc mais avec le Maroc », pays stratégique à bien des égards pour Safran.

Par la même occasion, il a été procédé à la signature de trois conventions. La première est un protocole d’accord, qui acte les engagements des deux partenaires, Etat et groupe Safran, pour l’installation de l’usine d’assemblage et de test de moteurs d’avions du groupe français. La deuxième est un mémorandum d’entente relatif à l’approvisionnement des sites de Safran en énergies renouvelables. La troisième convention est un accord d’implantation à Midparc de l’usine d’assemblage et de test des moteurs d’avions du groupe Safran.

Pour rappel, le groupe Safran, leader mondial des fabricants de moteurs d’avions court et moyen-courrier, et 3e acteur aéronautique mondial hors avionneurs, ne cache guère ses ambitions de renforcer sa présence au Maroc où il a choisi de s’implanter depuis 25 ans, témoignant ainsi de la montée en puissance de la base aéronautique marocaine.

Hassan Zaatit

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Provinces du Sud : Le Port Dakhla Atlantique réalisé à hauteur de 47% https://lnt.ma/provinces-sud-port-dakhla-atlantique/ Mon, 13 Oct 2025 10:41:50 +0000 https://lnt.ma/?p=535623 Tenu sous le thème « l’Initiative Royale Atlantique : vision stratégique et opportunités de développement », ce panel du Forum économique Maroc-France a mis en lumière le positionnement des provinces du Sud du Maroc comme un hub clé pour le développement économique régional, l’intégration africaine et la création de valeur ajoutée au niveau continental. Les travaux au […]

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Tenu sous le thème « l’Initiative Royale Atlantique : vision stratégique et opportunités de développement », ce panel du Forum économique Maroc-France a mis en lumière le positionnement des provinces du Sud du Maroc comme un hub clé pour le développement économique régional, l’intégration africaine et la création de valeur ajoutée au niveau continental.

Les travaux au Port Dakhla Atlantique avancent à pas sûr. Le taux de réalisation atteint aujourd’hui 47%. La livraison est prévue pour 2029. Le rythme du travail est en continu.

Celles et ceux qui ont pu visiter le port à l’occasion de la tenue du Forum Maroc-France tenu à Dakhla le 9 octobre dernier, ont pu constater un chantier « monstre » couvert par des engins BTP et un armada d’ouvriers et d’ingénieurs à pied d’œuvre. Les Chefs d’entreprises français présents lors de cette visite du port ont également constaté l’avancement de ce projet structurant et son potentiel en tant que levier majeur du développement économique et logistique des Provinces du Sud.
En attendant le dernier coup de pioche, la Directrice de l’Aménagement du Port Dakhla Atlantique, Nisrine Louzzi, a mis en avant le rôle stratégique de cette infrastructure qui répond aux besoins de plusieurs secteurs d’activité, comme les énergies renouvelables et l’hydrogène vert : « Le projet s’inscrit dans une logique de coopération Sud-Sud et en droite ligne avec le Modèle de développement des provinces du Sud, tout en participant à une restructuration significative du PIB de la région Dakhla-Oued Eddahab ».

Dans ce sens, l’ambassadeur DG de l’Agence Marocaine de la Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, a relevé que l’Afrique Atlantique regorge d’énormes opportunités, la façade représentant 23 pays, 46% de la population africaine, 55% du PIB continental et 57% du commerce africain.

Et de poursuivre que face aux défis communs de la région (sécuritaires, changement climatique et démographiques), la vision royale a pour objectif de faire de cet espace un moteur d’intégration économique et de prospérité partagée : « Dans le cadre de la solidarité agissante du Royaume avec les pays africains, la Vision Royale ambitionne également de faire bénéficier les pays enclavés du Sahel d’un accès à l’Atlantique, faisant des provinces du Sud un acteur géographique et économique central dans l’émergence de cette façade atlantique-sahélienne… », explique-t-il tout en précisant que trois projets structurants incarnent cette vision : le gazoduc Maroc-Nigeria, le port Dakhla Atlantique et le projet de constitution d’une marine marchande : « Ces grands projets offriront une plateforme de développement au service des populations africaines ».

De son côté, Olivier Vincent, Directeur exécutif chargé des activités export de Bpifrance, a salué la vision royale stratégique, la qualifiant d’ »absolument enthousiasmante », insistant sur le rôle des partenariats avec les acteurs marocains pour connecter, financer et promouvoir les flux d’affaires, avec les entrepreneurs au centre de cette dynamique.

Pour sa part, le DG-adjoint de l’AFD, Bertrand Walckenaer, a souligné l’engagement historique de l’AFD au Maroc, premier pays d’intervention de l’agence, avec plus de 3,2 milliards d’euros de projets en cours. Il a mis en avant la collaboration avec la CDG et l’alignement sur le nouveau modèle de développement marocain, structuré autour de trois axes : le développement du capital humain, des infrastructures et du capital naturel.

Par la même occasion, le ministre délégué à l’Investissement Karim Zidane a insisté sur la vocation des provinces du Sud en tant que hub régional, à la faveur de projets structurants comme le port de Dakhla Atlantique. « Ce grand projet incarne l’ambition du Maroc, celle de doter ses régions du Sud d’infrastructures modernes à même de favoriser les échanges commerciaux internationaux… Ces provinces constituent, par leur position stratégique, un trait d’union naturel entre l’Europe et l’Afrique », affirmant qu’elles « se trouvent au centre des grands flux maritimes internationaux et offrent un potentiel unique de connectivité régionale et continentale ».

Pour sa part le DG de la CDG, Khalid Safir, a affirmé que « le Maroc, est aujourd’hui une plateforme qui participe au développement du continent Africain avec une ambition, celle de faire de nos provinces du sud la tête de pont d’une politique de développement de cette zone de l’Afrique. L’un des instruments pour ce faire, avec toutes les autres infrastructures routières, c’est le port de Dakhla Atlantique, pensé comme un levier de la zone industrielle et logistique et de toute la région de Dakhla-Oued Dahab et pensé aussi en tant que porte d’entrée en Afrique de l’Ouest. Avec ce mégaprojet, Dakhla ambitionne d’être un hub entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe, une passerelle d’autant plus nécessaire que nous sommes dans une région freinée par un déficit de connectivité qui entravent les échanges ».

Mais, on insiste toutefois sur le fait qu’un modèle de développement économique doit englober les droits sociaux (emploi, santé, éducation, la problématique du chômage des jeunes sahraouis, la précarité et l’exclusion).

Au-delà et comme on le voit, le développement des Provinces du Sud est aujourd’hui plus que jamais un fait irréversible. Que certains le veuillent ou non !

Hassan Zaatit

 

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Dakhla, pour marquer un nouveau chapitre dans les relations économiques entre le Maroc et la France https://lnt.ma/dakhla-pour-marquer-un-nouveau-chapitre-dans-les-relations-economiques-entre-le-maroc-et-la-france/ Mon, 13 Oct 2025 10:36:52 +0000 https://lnt.ma/?p=535619 Politiquement, les relations bilatérales franco-marocaines sont au beau fixe, particulièrement après la reconnaissance en 2024 de la marocanité du Sahara par la Présidence de l’Hexagone. Place maintenant apparemment au développement économique des Provinces du Sud, à commencer par la région de Dakhla. De quoi ainsi donner du sens et de l’essence à cette dynamique géopolitique, […]

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Politiquement, les relations bilatérales franco-marocaines sont au beau fixe, particulièrement après la reconnaissance en 2024 de la marocanité du Sahara par la Présidence de l’Hexagone. Place maintenant apparemment au développement économique des Provinces du Sud, à commencer par la région de Dakhla. De quoi ainsi donner du sens et de l’essence à cette dynamique géopolitique, et par la même aller de l’avant dans les relations entre les deux pays et mettre en oeuvre de nouvelles perspectives de développement.

Les 9 et 10 octobre derniers, une panoplie de chefs d’entreprises français venus directement de Paris, a fait le déplacement à Dakhla. Objectif : prospecter les opportunités, les offres d’investissement et le potentiel que regorge cette belle région de l’extrême sud saharien marocain… tournée vers l’Atlantique.

A Dakhla et durant cette journée, l’investissement fut le mot d’ordre. En effet, il s’agissait de mettre en lumière les potentialités de cette région à même d’attirer et de convaincre un chef d’entreprise français. Du côté marocain, on a bien voulu démontrer que la Région de Dakhla constitue, aujourd’hui plus que jamais, une valeur sûre en termes d’investissement et des affaires, en particulier pour les acteurs économiques français désireux de développer leurs activités à Dakhla ou encore à partir de Dakhla vers notamment l’Afrique atlantique.

Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM a insisté à cet effet sur les atouts considérables des provinces du Sud du Royaume, soulignant que cette région « regorge d’énormes potentialités », rappelant que la région de Dakhla-Oued Eddahab dispose d’un potentiel agricole important, et ajoutant que les conditions naturelles y sont idéales pour le développement des énergies renouvelables : « Aujourd’hui, les entreprises sont également au rendez-vous, avec la présence de plus de 40 dirigeants français, venus spécialement par avion de Paris. Cette délégation est importante en nombre et en qualité des des responsables, mais aussi par les secteurs représentés. Ils incarnent la feuille de route économique que nous traçons, depuis deux ans, entre la France et le Maroc. Une feuille de route qui prend un relief particulier ici à Dakhla, compte tenu du haut potentiel des régions du Sud : énergie et décarbonation ; industries ; logistique ; agroalimentaire ; numérique et connectivité ; ingénierie ; tourisme ; tous ces secteurs sont représentés au sein de votre délégation. Ces 25 dernières années, les entreprises françaises ont pris toute leur part dans les impressionnants succès du Maroc. Elles seront au rendez-vous de développements encore plus remarquables ici, dans le Sud du Maroc, dont vous visiterez d’ailleurs une réalisation emblématique cet après-midi : le futur Port de Dakhla Atlantique », a-t-il dit.

Pour sa part, le vice-président du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF), Fabrice Le Saché, a affirmé que la présence d’acteurs français à Dakhla traduit une volonté claire de coopération économique concrète, basée sur la rencontre, l’écoute et la compréhension. A cet égard, il a mis en avant la clarté du projet marocain pour le développement des provinces du Sud, estimant que ce modèle dépasse les frontières nationales et constitue une porte d’entrée vers l’Afrique Subsaharienne.

Le co-président du Club des Chefs d’entreprises Maroc-France, Mohamed El Kettani, a, de son côté, a essayé de mettre en avant la présence d’investisseurs français déjà engagés dans la région, citant notamment le projet de dessalement de l’eau de mer porté conjointement par Nareva et ENGIE. Ce projet, a-t-il ajouté, illustre la coopération énergétique et agricole durable entre les deux pays, qui s’appuie sur des partenariats solides et une vision à long terme.

Pour sa part, le co-président du Club des Chefs d’entreprises Maroc-France, Ross McInnes, a mis l’accent sur la dimension industrielle intégrée du partenariat franco-marocain, fondée sur une approche complète de la chaîne de valeur englobant la conception, l’investissement, l’approvisionnement, la fabrication et l’exportation. Par la même occasion, il a salué la qualité de la formation des ingénieurs marocains, qui permet de développer des projets technologiques de haut niveau au Maroc, rappelant que de nombreux secteurs, dont l’automobile, l’aéronautique et l’énergie dépendent de la compétence et de la fiabilité des sous-traitants locaux.

Unanimes, les acteurs économiques français et marocains ont tenu à souligner avec force que les provinces du Sud se positionnent désormais comme un véritable catalyseur de la coopération économique entre les deux pays, ouvrant de nouvelles perspectives de croissance partagée et d’intégration africaine. En effet, lors de cette journée du jeudi 9 octobre, tous ont bien voulu y croire…

 

Hassan Zaatit


Ils ont dit…

L’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier : « Les entreprises françaises ont déjà pris part aux « développements impressionnants » qu’a connus le Maroc. Dans l’industrie, le pays s’est hissé à un niveau encore jamais atteint dans les chaînes de valeur mondiales », alors que dans le domaine énergétique, le Maroc est « en train de se muer en un géant » en la matière…Les partenariats franco-marocains sont à l’œuvre pour exploiter ce potentiel, à la fois dans les énergies renouvelables, les interconnexions entre l’Europe et l’Afrique, et les perspectives de l’hydrogène vert. Tout cela se passera essentiellement dans les régions de Guelmim-Oued Noun, de Laâyoune-Sakia El Hamra et de Dakhla-Oued Eddahab. C’est plus que jamais le moment d’accélérer davantage pour saisir les opportunités qu’offre le Maroc dans toutes ces régions ».

Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement : « Les provinces du Sud du Royaume sont appelées à devenir l’un des nouveaux pôles de croissance au cœur de la coopération maroco-française, avec un grand potentiel d’investissement dans des secteurs clés comme les énergies renouvelables, le tourisme, les infrastructures et l’industrie…Les régions du Sud seront demain un laboratoire de projets conjoints dans l’énergie, la logistique, la pêche durable, le tourisme et les infrastructures durables ».

Khalid Safir, DG de la CDG : « La question de fond aujourd’hui, c’est en effet comment se projeter dans l’avenir en tenant compte de la place du Royaume dans sa profondeur africaine dans cet espace Euro-méditerranéen et Atlantique, à l’heure d’une compétition économique globale et à un moment charnière où il faut être en capacité de relever un ensemble de défis liés à la transition sécuritaire, climatique, numérique, sociale, économique, énergétique et alimentaire…Les Régions du Sud ne sont pas simplement des territoires périphériques : aujourd’hui, elles représentent un formidable terrain d’opportunités pour les investisseurs. Ces régions portent en elles des atouts multiples qui convergent en synergie.  Elles offrent aussi un espace favorable à des projets à haute valeur ajoutée, susceptibles d’intégrer des chaînes globales dans les domaines des énergies, des technologies ou de l’industrie de transformation ».

 


A propos du nouvel accord agricole Maroc-UE…

A l’occasion du Forum économique Maroc–France tenu le 9 octobre dernier à Dakhla, la CGEM a souligné que cet accord consolide le positionnement des provinces du Sud comme une destination d’investissement européenne et internationale de premier plan : « Ce nouvel accord crée également un cadre propice à l’investissement, à la création de valeur ajoutée et d’emplois durables. Il constitue un accélérateur du développement économique des provinces du Sud, riches en potentiel dans de nombreux secteurs’’. Et de poursuivre que les opérateurs économiques marocains se réjouissent que les produits agricoles et halieutiques issus du Sahara marocain continuent de bénéficier des mêmes conditions d’accès préférentiel au marché européen que ceux provenant du reste du Royaume. L’accord met aussi en valeur d’autres filières stratégiques, notamment les énergies renouvelables, en reconnaissant le savoir-faire et la compétitivité des entreprises établies dans ces régions.
Pour rappel, le Maroc demeure le premier partenaire commercial de l’UE en Afrique et dans le monde arabe, avec des échanges bilatéraux estimés à plus de 640 MMDH (60 milliards d’euros) par an, un volume appelé à croître de manière significative dans les prochaines années, dit-on auprès de la CGEM.

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Rentrée syndicale 2025 : Les syndicalistes de l’UMT interpellent le FMI sur plusieurs dossiers https://lnt.ma/rentree-syndicale-2025-les-syndicalistes-de-lumt-interpellent-le-fmi-sur-plusieurs-dossiers/ Wed, 24 Sep 2025 13:41:08 +0000 https://lnt.ma/?p=534779 En ce début de semaine, au QG de l’UMT de Casablanca, des responsables du FMI se sont entretenus avec la centrale de Miloudi Moukharik. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations annuelles menées par le FMI avec le Maroc sur la situation économique et sociale du pays, ses défis et ses perspectives. Ses statuts […]

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En ce début de semaine, au QG de l’UMT de Casablanca, des responsables du FMI se sont entretenus avec la centrale de Miloudi Moukharik. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations annuelles menées par le FMI avec le Maroc sur la situation économique et sociale du pays, ses défis et ses perspectives. Ses statuts l’obligent d’ailleurs à consulter le mouvement syndical de chaque pays afin de recueillir son avis avant la rédaction du rapport annuel final.

Cette délégation est conduite par Mme Laura Jarmaillo, directrice du département Afrique du Nord, Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, et à laquelle ont participé des experts en finances, en politiques publiques et en prêts et en politiques publiques du FMI à Washington.

A Casablanca, cette rencontre a été consacrée à un débat autour de la situation économique et sociale du Maroc, ainsi qu’à l’examen et à l’évaluation des projets structurants et des chantiers stratégiques, notamment la généralisation de la couverture sociale et la réforme de l’éducation, de la Santé et de l’Administration.

Elle a également porté sur les positions et visions de l’UMT sur plusieurs aspects en rapport avec le monde du travail, notamment la problématique du chômage et de l’emploi, le secteur informel, la question des systèmes de retraite, la mise en œuvre et le renforcement de la législation du travail, le dialogue social, l’amélioration des indicateurs de développement social, la réduction des disparités spatiales et sociales, l’accompagnement des travailleurs agricoles.

Devant les experts du FMI, le SG de l’UMT, Miloudi Moukhariq a saisi cette occasion pour affirmer la position de l’Union Marocaine du Travail à l’égard de l’approche adoptée par le FMI, et de ses « diktats et recommandations », « qui sont très éloignés de la réalité économique et sociale de notre pays, et qui ont souvent des conséquences désastreuses sur les conditions de la classe ouvrière et des classes populaires en général ».

Et de souligner la nécessité de rationaliser et d’adapter les recommandations du FMI et de les adapter à la réalité économique et sociale du Maroc, ainsi que la nécessité d’établir un cadre social de coopération fondé sur la réalisation du développement durable et la consécration des droits et du travail décent.

Dans le même ordre d’idées, le SG a réitéré la position de l’UMT sur ce que le gouvernement appelle « la réforme du système de retraite qui repose sur un grave retour en arrière des acquis des salariés ».

Cette occasion a été également l’occasion pour l’UMT d’exprimer son rejet catégorique de la nouvelle tentative du ministère du Travail de réviser le Code du Travail « en vue d’instaurer une plus grande flexibilité et précarité dans le monde du travail ».

Pour sa part, Mme Laura Jarmaillo a affirmé son engagement à inclure et à soumettre les observations et positions de l’UMT dans le rapport annuel du FMI sur le Maroc.

Par la même occasion, les membres de la délégation ont souligné l’importance que le Fonds accorde aux consultations annuelles qui les réunissent avec l’UMT, et enregistrent positivement les positions et propositions de la centrale syndicale exprimées lors de cette rencontre.

En fin de cette rencontre, les deux parties ont souligné l’importance et le caractère positif de ces consultations. L’UMPT a affirmé pour sa part son engagement continu à jouer pleinement et loyalement son rôle social, en défendant les intérêts de la classe ouvrière marocaine et de toutes les composantes de la société.

Il est important de constater que cette rencontre entre l’UMT et le FMI intervient dans un climat politique tendu à l’approche de la rentrée parlementaire. En effet, la reprise des travaux parlementaires en octobre s’annonce agitée, marquée par des dissensions au sein de la majorité et des accusations de corruption. Des rapports internationaux, notamment de Transparency International, dénoncent un recul du Maroc dans l’indice de perception de la corruption, affectant la confiance des investisseurs. Le projet de loi de finances risque de raviver les tensions sociales… Du pain sur la planche pour le Gouvernement Akhannouch !

 

Hassan Zaatit

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Al Moutmir dresse le bilan de son offre de plateformes de démonstration https://lnt.ma/al-moutmir-dresse-le-bilan-de-son-offre-de-plateformes-de-demonstration/ Mon, 22 Sep 2025 15:08:50 +0000 https://lnt.ma/?p=534674 Pour la campagne 2024/2025, 1 102 plateformes de démonstration ont été installées sur les céréales et légumineuses, réparties sur 24 provinces et plus de 120 communes. Ces plateformes s’étendent sur l’ensemble des bassins de production de céréales et de légumineuses, reflétant la diversité agro-climatique du pays. Ce programme des plateformes de démonstration est mené en […]

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Pour la campagne 2024/2025, 1 102 plateformes de démonstration ont été installées sur les céréales et légumineuses, réparties sur 24 provinces et plus de 120 communes. Ces plateformes s’étendent sur l’ensemble des bassins de production de céréales et de légumineuses, reflétant la diversité agro-climatique du pays.

Ce programme des plateformes de démonstration est mené en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, à travers ses représentations, notamment l’Office National du Conseil Agricole (ONCA) et les Directions Provinciales de l’Agriculture (DPA).

Ce dispositif vise à démontrer, directement sur le terrain, l’impact positif de l’adoption de pratiques agricoles optimisées et adaptées aux spécificités locales. Les agriculteurs y découvrent les bénéfices d’un itinéraire technique raisonné et durable comparé à leurs pratiques habituelles.

Les PFDs sont co-construites avec l’écosystème agricole et scientifique et bénéficient du soutien de l’Université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir. Durant la campagne 2024/2025, plus de 275 agriculteurs ont participé directement à ces plateformes, tandis que plus de 3 025 autres ont été touchés indirectement à travers les écoles aux champs, les sessions de formation théorique, ainsi que les outils numériques et réseaux sociaux via @tmar.

Chaque PFD est conduite selon le référentiel de l’Integrated Crop Program (ICP), articulé autour de quatre piliers, à savoir la fertilisation raisonnée basée sur des analyses de sol, la protection intégrée des cultures, la gestion rationnelle de l’eau et l’utilisation de solutions spécialisées adaptées aux besoins de chaque culture.

Ces analyses, réalisées par les laboratoires mobiles déployés à l’échelle nationale ainsi que le laboratoire d’analyse des sols de la ferme expérimentale de l’UM6P, constituent la première étape vers une fertilisation équilibrée et durable. Les recommandations sont ensuite traduites en solutions concrètes via le Smart Blender, permettant la production d’engrais sur mesure adaptés à chaque sol et culture.

En parallèle, les PFDs servent de véritables espaces de formation pratique et de transfert de connaissances. Les écoles aux champs permettent aux communautés locales de s’approprier directement les bonnes pratiques, tandis que les formations théoriques complètent cette montée en compétences.

Parmi ces plateformes, plus de 600 PFDs sont dédiées au semis direct, une pratique innovante et durable au cœur des efforts d’Al Moutmir pour accompagner la transition vers des systèmes de production plus résilients et respectueux des ressources naturelles portée par le programme national du semis direct : ‘‘Ainsi, les PFDs céréales et légumineuses 2024/2025 confirment leur rôle de levier d’innovation, d’apprentissage et de transformation agricole, tout en plaçant l’agriculteur au cœur de la démarche’’, dit-on auprès d’Al Moutmir.

H.Z

 

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Auto Expo 2025 : La gamme E-Tech de Renault pour une mobilité durable https://lnt.ma/auto-expo-2025-la-gamme-e-tech-de-renault-pour-une-mobilite-durable/ Mon, 22 Sep 2025 14:32:55 +0000 https://lnt.ma/?p=534633 Au Salon Auto-Expo, Renault Maroc est présent pour présenter en exclusivité les nouveautés de sa gamme E-Tech full hybrid et électriques, attendues au 4éme trimestre 2025. Deux modèles phares sont dévoilés : le nouveau Renault Austral full hybrid E-Tech 200 ch, un SUV qui vient renforcer la présence de la marque sur le segment C. […]

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Au Salon Auto-Expo, Renault Maroc est présent pour présenter en exclusivité les nouveautés de sa gamme E-Tech full hybrid et électriques, attendues au 4éme trimestre 2025. Deux modèles phares sont dévoilés : le nouveau Renault Austral full hybrid E-Tech 200 ch, un SUV qui vient renforcer la présence de la marque sur le segment C. Le Renault 5 E-Tech électrique, citadine iconique, signe son grand retour avec design affirmé et des technologies de dernière génération. Depuis son lancement en juin 2023, la marque Renault a renforcé sa gamme E-Tech avec 4 modèles full hybrides et électriques : Clio full hybrid E-Tech, citadine iconique, combine agilité et sobriété pour une conduite urbaine efficace. Austral full hybrid E-Tech 200 ch, SUV technologique, séduit par son confort et ses innovations connectées. Arkana full hybrid E-Tech, SUV coupé au design affirmé, allie style et efficience énergétique.  Megane E-Tech électrique, berline compacte nouvelle génération, incarne la performance et le plaisir de conduite zéro émission. Pendant toute la durée du salon, les visiteurs bénéficieront d’offres tarifaires exclusives sur la gamme Renault E-Tech : Clio Full Hybrid E-Tech , Arkana Full Hybrid E-Tech, Austral Full Hybrid E-Tech et Megane E-Tech electric, soit respectivement aux prix de 233.000,00, 309.000,00 349.000,00 et 386.000,00 Dhs.  Pour Renault Maroc, ‘‘cette participation illustre l’engagement de Renault Maroc en faveur d’une mobilité plus responsable, accessible et durable, portée par une gamme électrifiée innovante et adaptée aux besoins des clients marocains’’.

H.Z

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Entretien avec Abdelouahab Naciri, Président de l’AIVAM : « Le diesel s’éclipse au Maroc en faveur […] de la motorisation électrifiée » https://lnt.ma/entretien-avec-abdelouhab-naciri-president-de-laivam-le-diesel-seclipse-au-maroc-en-faveur-de-la-motorisation-electrifiee/ Mon, 22 Sep 2025 14:30:41 +0000 https://lnt.ma/?p=534627 Le marché des véhicules électrifiés (électrique et hybride) gagne du terrain chez nous au Maroc. Ils sont de plus en plus appréciés par les conducteurs, qui les considèrent comme une alternative qui permet de réduire la consommation de carburant et les émissions polluantes. Mais cette technologie est-elle avantageuse en réalité ? Entre le prix d’achat, […]

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Le marché des véhicules électrifiés (électrique et hybride) gagne du terrain chez nous au Maroc. Ils sont de plus en plus appréciés par les conducteurs, qui les considèrent comme une alternative qui permet de réduire la consommation de carburant et les émissions polluantes. Mais cette technologie est-elle avantageuse en réalité ? Entre le prix d’achat, les économies potentielles et les contraintes d’utilisation, avez-vous intérêt à acheter une hybride, une hybride rechargeable ou une 100% électrique ? La Nouvelle Tribune fait le point avec M. Abdelouahab Naciri, Président de l’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM).

 

La Nouvelle Tribune : Certains s’interrogent toujours sur l’intérêt d’opter pour une hybride ou une électrique, quel est votre point de vue ?

 M. Abdelouahab Naciri : Je pense que le calcul est simple. Les expériences ont démontré qu’un véhicule hybride consomme de 25 à 30% de moins qu’un véhicule thermique à motorisation essence classique. En ville, la consommation est encore meilleure. Sur plan de la qualité de conduite, un véhicule hybride, avec notamment toute la technologie à bord, offre un plaisir de conduite toujours aussi agréable. Par rapport donc à un véhicule essence, l’hybride reste économique, soit entre 25 à 30% de moins. Ce qui est encore plus important c’est que par rapport à un véhicule diesel, l’hybride reste également plus économique sur plan de l’exploitation et le coût d’usage. A noter également que les propriétaires d’un full hybride sont exonérés de la vignette annuelle. C’est-à-dire qu’en plus du carburant et des coûts d’entretien, la surpression de la vignette annuelle est une économie supplémentaire.

 

Mais souvent revient la question de la batterie, son prix élevé en cas de changement, son autonomie et son temps de recharge, sa fiabilité et sa durée de vie… tout cela ne décourage-t-il pas les acheteurs ?

 Il est quand même important de préciser que la motorisation électrifiée est une technologie qui a maintenant plus d’une vingtaine d’année. Ce qui fait que cette technologie est davantage maîtrisée. En général, les moteurs électriques sont les plus fiables. Sur le terrain, on constate que les véhicules électriques ou hybrides circulent sans problèmes notoires liés à la batterie, sachant que la garantie d’une batterie varie entre six à huit ans. Ce qui est rassurant. A préciser aussi que la technologie des batteries évolue rapidement et les recherches se poursuivent pour créer et inventer des batteries plus solides, plus fiables, plus légères et plus rapides en recharge… Je pense que les technologies en rapport avec la batterie ne sont qu’à leur début. Les années à venir promettent certainement des solutions encore plus fiables et rassurantes.

 

Chez nous au Maroc, que pouvez-vous nous dire sur l’état des lieux du marché des véhicules électrique et hybride ?

 Depuis de longues années déjà, le diesel a fortement marqué le marché marocain de l’automobile, soit plus de 90% de son parc automobile. Cette tendance est aujourd’hui en train de s’inverser pour atteindre aujourd’hui environ 75%. Cette transformation se poursuit et ne compte pas s’arrêter à ce niveau. On constate dès lors que l’essence est en train de prendre le dessus. Mais ce sont surtout l’hybride et l’hybride rechargeable, et tout un petit peu l’électrique, qui se développent, prenant ainsi le relais. C’est dire que la tendance est là. Dans le même sens, il est important de souligner que bon nombre de constructeurs mondiaux ont abandonné ou sont sur le point d’arrêter leurs machines à fabriquer des motorisations diesel. En Europe, en France par exemple, le diesel ne domine plus et ne dépasse guère la moitié du marché. Cependant au Maroc, le rythme d’avancée vers cette motorisation électrifiée reste quand même long.

 

Pourquoi selon vous ?

Je pense qu’aujourd’hui, il faut absolument développer le réseau des bornes de recharge, qui accuse un grand retard chez nous au Maroc. Là effectivement, les pouvoirs publics peuvent infléchir cette tendance et agir pour que le réseau des bornes de recharges soit plus dense, disponible et plus accessible. C’est encore plus important pour les voitures électriques, car si on n’a pas un réseau de recharge, on ne peut se déplacer librement. Ce qui existe aujourd’hui est largement insuffisant par rapport à ce qui se fait dans d’autres pays soucieux de développer la mobilité propre. Il faut aussi une parité sur l’essence et le diesel.

 

Est-ce que l’on peut en déduire que cette nouvelle génération de motorisation finira par percer tôt ou tard ? 

A mon sens, notre pays ne peut certainement pas être détaché de ce qui se passe dans le monde de l’industrie automobile mondiale. On est lié à des constructeurs mondiaux et les tendances envisagées par ces derniers affecteront sans aucun doute le Maroc. Ce qui est déjà le cas.  Les automobilistes marocains s’orientent de plus en plus vers l’électrique et l’hybride. C’est dire que la mouvance est là, mais la cadence reste lente à cause d’un certain nombre d’obstacles structurels.

Propos recueillis par

Hassan Zaatit

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L’électrique et l’hybride au Maroc, le grand virage ! https://lnt.ma/lelectrique-et-lhybride-au-maroc-le-grand-virage/ Mon, 15 Sep 2025 08:26:42 +0000 https://lnt.ma/?p=534361 L’aventure du véhicule électrifié au Maroc (électrique et hybride) semble poursuivre sa dynamique. Tous les importateurs/distributeurs de la place s’y mettent sans hésitation aucune. Bien au contraire. La course vers cette nouvelle génération de motorisation est féroce. En quelques années seulement, l’offre du marché s’est élevée à pas moins de 70 modèles de différentes marques. […]

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L’aventure du véhicule électrifié au Maroc (électrique et hybride) semble poursuivre sa dynamique. Tous les importateurs/distributeurs de la place s’y mettent sans hésitation aucune. Bien au contraire. La course vers cette nouvelle génération de motorisation est féroce. En quelques années seulement, l’offre du marché s’est élevée à pas moins de 70 modèles de différentes marques.

La ville de Casablanca s’apprête à abriter, du 18 au 28 septembre du mois en cours, la première édition du Salon Auto Expo, dans sa nouvelle version complètement dédié aux véhicules hybrides et électriques. Un salon qui s’impose aussi comme une étape décisive dans l’accélération de la transition du Royaume vers une mobilité durable et respectueuse de l’environnement, notamment dans un contexte international marqué par une mutation profonde du marché automobile vers l’électrification.

Pour l’AIVAM, Auto Expo vient répondre ainsi à cet engouement en offrant un espace unique pour la découverte, l’échange et la promotion des innovations en matière d’électromobilité : « L’Auto Expo, salon du véhicule hybride et électrique au Maroc, se veut bien plus qu’une simple vitrine. C’est un véritable rendez-vous dédié aux innovations et aux solutions de demain, porteur d’une vision claire : « Drive Green, Think Future ». Ce slogan illustre l’engagement fort et concret du secteur automobile en faveur d’une mobilité responsable, innovante et durable ».

Sur une durée de 11 jours, l’événement investira une superficie de 3.500 m² et accueillera près de 50.000 visiteurs. Ces derniers auront l’opportunité unique de découvrir de près les derniers modèles proposés par 31 marques automobiles. Pas moins de 70 véhicules hybrides et électriques seront présentés, dont plusieurs en avant-première.

Le salon semble très attendu également par les professionnels du secteur. L’AIVAM indique que ce rendez-vous représente une véritable plateforme d’exposition, de rencontres et d’échanges, mais surtout une opportunité pour faire le bon choix et bénéficier des nombreuses promotions et conditions de crédit et d’assurance proposées sur place.

Du côté des constructeurs mondiaux et face à la situation écologique inquiétante de notre planète, les organisations internationales œuvrent auprès des acteurs économiques, et notamment dans le secteur de l’automobile, pour améliorer l’empreinte écologique. Elles contraignent ces derniers à adapter leurs systèmes de production et leurs produits à des fins plus respectueuses de l’environnement. Actuellement, les normes européennes d’antipollution sont de plus en plus drastiques. Ainsi, développer des motorisations diesel capables de répondre à ces normes-là se montre très coûteux, ce qui n’a pas manquer d’obliger et pousser les grands constructeurs à abandonner complètement ou progressivement la fabrication de motorisations thermiques.

Du côté officiel, le ministre de l’Industrie Ryad Mazzour a indiqué que le Royaume mise sur la combinaison d’infrastructures modernes, de technologies de pointe et de l’accès à de nouveaux marchés pour répondre aux exigences environnementales mondiales : « Sa base industrielle solide, avec près de 250 équipementiers installés, permet d’envisager une montée en cadence… Actuellement, l’industrie automobile marocaine assemble environ un million de véhicules par an. L’objectif est de porter ce chiffre à 1,3 à 1,4 million d’unités à l’horizon 2026-2028, avec une part croissante de modèles électriques », explique-t-il, tout en notant que la production locale de batteries devrait démarrer en juin 2026, avec un taux d’intégration de 70% et un réseau national de bornes de recharge qui continue lui aussi de se développer, avec 1 600 stations recensées en 2024.

Dans les deux années à venir, l’usine de Kénitra prévoit la production de véhicules électriques, tandis que des modèles à moins de 150 000 Dhs, notamment venus de Chine, devraient faire leur apparition sur le marché. Le ministère de l’Énergie estime même que d’ici 2026, un véhicule neuf sur cinq vendu au Maroc sera électrique, confirmant ainsi une tendance devenue irréversible.

Néanmoins, malgré un objectif de 100.000 véhicules d’ici 2027, de nombreux obstacles empêchent le marché de décoller, notamment le manque criant d’infrastructures de recharge, l’absence d’une politique incitative forte, le coût encore élevé des modèles électriques, ainsi que les inquiétudes liées à l’autonomie des batteries. Tout cela constitue des freins au développement de l’électrique au Maroc, sachant qu’un important travail devrait se faire au niveau de la sensibilisation aux défis climatiques.

Sur le marché, cette nouvelle génération de motorisation électrifiée ne cesse grignoter des parts de marché. Selon les chiffres de l’AIVAM au premier semestre 2025, quelque 2 417 véhicules électriques ont été immatriculés, soit une hausse de 132 % sur un an.

Autrement dit, la grande percée de la motorisation électrifiée est bel et bien là. Elle pourrait être plus efficace et mieux organisée, mais elle est inévitable.

 

H.Z

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Enquête : L’attrait du secteur public pour les jeunes diplômés https://lnt.ma/enquete-lattrait-du-secteur-public-pour-les-jeunes-diplomes/ Mon, 08 Sep 2025 10:24:43 +0000 https://lnt.ma/?p=534073 Une enquête récente menée entre le 26 juin et le 22 juillet 2025 par ‘’Careers in Morocco’’, auprès de plus de 1000 lauréats issus des grandes écoles marocaines (Ecoles d’ingénieurs, écoles de commerce et universités de renom) met en lumière les préférences professionnelles des jeunes diplômés lorsqu’il s’agit d’intégrer le secteur du travail. Alors que […]

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Une enquête récente menée entre le 26 juin et le 22 juillet 2025 par ‘’Careers in Morocco’’, auprès de plus de 1000 lauréats issus des grandes écoles marocaines (Ecoles d’ingénieurs, écoles de commerce et universités de renom) met en lumière les préférences professionnelles des jeunes diplômés lorsqu’il s’agit d’intégrer le secteur du travail.

Alors que les multinationales continuent d’attirer la majorité des jeunes talents, l’étude montre que plusieurs ministères, offices et entreprises publiques se démarquent comme des employeurs de choix pour les nouvelles générations.

En effet, ceci montre de manière évidente un switch de paradigme et un changement profond et durable dans l’image du travail pour l’Etat en général et la fonction public en particulier. La majorité des jeunes aujourd’hui sont pour le travail pour l’état providence qui offre une stabilité de l’emploi avec des salaires et avantages de plus en plus compétitifs par rapport au secteur privé, voire beaucoup mieux dans certain cas et en particulier pour les cadres qualifiés et les hautes fonctions. Les augmentations répétitives durant les dernières décennies ont permis de répondre aux revendications des fonctionnaires mais aussi rattraper le gap avec le secteur privé voire le dépasser.

Ainsi, l’étude montre qu’un ingénieur, un lauréat d’une grande école de commerce, ou un architecte, choisissent la fonction publique en premier au regard de ce qu’elle présente comme avantages, stabilité et équilibre entre vie personnel et professionnel.

L’analyse des préférences des lauréats révèle que le Ministère de l’Économie et des Finances domine l’attractivité, attirant 43 % des diplômés, principalement issus des écoles de commerce et des filières financières. Il s’impose comme un choix privilégié en raison de la visibilité stratégique de ses missions, de la qualité des projets et des perspectives de carrière dans la haute fonction publique. Le Ministère de l’Intérieur, avec 32 % d’intérêt, attire les profils orientés vers la gouvernance et l’administration publique, tandis que le Ministère de la Transition Énergétique et de l’Environnement séduit 14 % des jeunes diplômés motivés par l’innovation et les enjeux énergétiques durables. Enfin, Le Ministère de l’Équipement et de l’Eau, plébiscité par 11 % des lauréats, séduit surtout les ingénieurs civils et spécialistes des travaux publics, reflétant l’intérêt pour les projets d’infrastructure et les missions techniques d’envergure nationale en cohérence avec les grands chantiers en cours au Maroc dans la perspective du Mondial en 2030.

L’étude montre que les offices, agences publiques et grandes entreprises publiques montre que les structures techniques et sectorielles dominent l’attractivité auprès des lauréats des grandes écoles. Le groupe OCP, en première place avec 41 % d’intérêt, se distingue par ses projets industriels et sa réputation internationale, son niveau de salaire, attirant les ingénieurs en génie industriel et mécanique ainsi que les profils en management et finance…

Parmi ceux qui ont recruté le plus en 2025, l’ONEE se positionne comme un choix majeur dépassant l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), séduisant les ingénieurs en électricité et hydraulique grâce à ses projets stratégiques d’énergie et d’eau.

L’ONCF suit de près, attirant les profils en génie civil et logistique, reflétant l’attrait pour les infrastructures ferroviaires et les missions d’envergure nationale dans le cadre des grands projets en cours. L’ONDA arrive en quatrième position suivi par MASEN qui se distingue auprès des jeunes diplômés orientés vers les énergies renouvelables et les solutions durables, illustrant l’intérêt croissant pour la transition énergétique.

Les agences orientées vers la régulation ou le développement sectoriel, comme ANRT et l’ONMT, suscitent un intérêt ciblé, notamment auprès des profils IT, télécoms et marketing. Dans l’ensemble, ces chiffres soulignent que les offices, agences et grandes entreprises publiques offrant des projets techniques, innovants et à forte valeur nationale sont particulièrement attractifs pour les jeunes talents marocains.

 Cette enquête confirme que, malgré la prédominance du secteur privé, le secteur public marocain demeure attractif pour les lauréats des grandes écoles. Selon les résultats de l’étude, cette attractivité repose autant sur la stabilité de l’emploi que sur la réputation et l’impact stratégique des missions proposées. À l’avenir, le succès des ministères, offices et entreprises publiques dépendra de leur capacité à offrir des parcours de carrière stimulants, des projets innovants et des opportunités de leadership, afin de séduire et retenir les nouvelles générations de talents marocains, à la recherche à la fois de contribution nationale et d’épanouissement professionnel.

H.Z

 


Critères d’attractivité

Les lauréats interrogés citent comme principales raisons de rejoindre ces organisations publiques :

  • Sécurité de l’emploi et stabilité
  • Salaire et avantages
  • Prestige et reconnaissance sociale par l’accès à des projets stratégiques et structurants pour le pays
  • Possibilités d’évolution vers des postes à responsabilité

 

 

 

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Près de 50.000 visiteurs attendus pour l’édition 2025 de Salon Auto Expo https://lnt.ma/pres-de-50-000-visiteurs-attendus-pour-ledition-2025-de-salon-auto-expo/ Mon, 08 Sep 2025 09:47:55 +0000 https://lnt.ma/?p=534066 L’AIVAM organise du 18 au 28 septembre prochain à l’Espace AUDA Casablanca, la première édition d’Auto Expo, un salon entièrement consacré aux véhicules hybrides et électriques. Un salon qui s’impose aussi comme une étape décisive dans l’accélération de la transition du Royaume vers une mobilité durable et respectueuse de l’environnement, notamment dans un contexte international […]

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L’AIVAM organise du 18 au 28 septembre prochain à l’Espace AUDA Casablanca, la première édition d’Auto Expo, un salon entièrement consacré aux véhicules hybrides et électriques. Un salon qui s’impose aussi comme une étape décisive dans l’accélération de la transition du Royaume vers une mobilité durable et respectueuse de l’environnement, notamment dans un contexte international marqué par une mutation profonde du marché automobile vers l’électrification.

Pour l’AIVAM, Auto Expo vient répondre ainsi à cet engouement en offrant un espace unique pour la découverte, l’échange et la promotion des innovations en matière d’électromobilité : ‘‘L’Auto Expo, salon du véhicule hybride et électrique au Maroc, se veut bien plus qu’une simple vitrine. C’est un véritable rendez-vous dédié aux innovations et aux solutions de demain, porteur d’une vision claire : « Drive Green, Think Future ». Ce slogan illustre l’engagement fort et concret du secteur automobile en faveur d’une mobilité responsable, innovante et durable’’.

Un sujet au cœur de l’actualité, qui sera exploré sous toutes ses facettes par des panélistes de renom. À travers des conférences dédiées à la sécurité routière et le financement automobile et les défis majeurs et les formidables opportunités qu’offre la mobilité durable.

Sur une durée de 11 jours, l’événement investira une superficie de 3.500 m² et accueillera près de 50.000 visiteurs. Ces derniers auront l’opportunité unique de découvrir de près les derniers modèles proposés par 31 marques automobiles. Pas moins de 70 véhicules hybrides et électriques seront présentés, dont plusieurs en avant-première.

Enfin, le salon se distingue par un aménagement éco-responsable, alliant esthétisme et engagement. Matériaux durables et recyclables, optimisation énergétique et réduction des déchets : chaque détail a été pensé pour offrir une expérience unique tout en affirmant la vocation durable et responsable de l’événement.

H.Z

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3ᵉ édition du Forum du Migrant à Fquih Ben Salah : un appel à renforcer le rôle des MRE dans le développement local et régional https://lnt.ma/3%e1%b5%89-edition-du-forum-du-migrant-a-fquih-ben-salah-un-appel-a-renforcer-le-role-des-mre-dans-le-developpement-local-et-regional/ Wed, 13 Aug 2025 13:50:58 +0000 https://lnt.ma/?p=533438 Dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale du Migrant, la province de Fquih Ben Salah a accueilli, les 9, 10 et 11 août 2025, la troisième édition du Forum du Migrant. Un événement organisé en partenariat avec des acteurs civils et institutionnels, sous la supervision du Gouverneur de la province et avec […]

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Dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale du Migrant, la province de Fquih Ben Salah a accueilli, les 9, 10 et 11 août 2025, la troisième édition du Forum du Migrant. Un événement organisé en partenariat avec des acteurs civils et institutionnels, sous la supervision du Gouverneur de la province et avec la participation d’un large éventail de compétences marocaines résidant à l’étranger.

Cette édition a été marquée par la présence de personnalités officielles, dont la Première Vice-Consule générale du Royaume à Milan – Italie, invitée d’honneur de cette Journée Nationale, ainsi que des représentants des services déconcentrés, des associations de la société civile au Maroc et à l’étranger, d’importants opérateurs institutionnels et privés, et de nombreux membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger. Une ambiance qui a illustré la solidité des liens entre la patrie et ses enfants à travers le monde.

Le forum a également rendu hommage à plusieurs figures originaires de la province pour leurs contributions remarquables à l’image du Maroc à l’international, parmi lesquelles Nabila Hamza, athlète marocaine primée en Italie, Dr Saïd El Allam, écrivain et chercheur en pensée et affaires publiques, lauréat du Prix international Katara du roman, Fahd Lamhidher, ingénieur en intelligence artificielle en Allemagne et responsable du pôle IA à l’OCP, Atika Fennoun, première femme marocaine conductrice de bus en Italie, Abdellah Khazraji, directeur d’une société spécialisée dans l’événementiel culturel au profit de la diaspora en Italie, El Hussein Oulbaz, journaliste et producteur international aux États-Unis et fondateur de United Com au Maroc et Mustapha Rkib, vice-président de l’Université Sultan Moulay Slimane et directeur de l’École Supérieure de Technologie de Fquih Ben Salah.

Le programme du forum comprenait une conférence placée sous le thème : « La digitalisation : renforcer les services de proximité destinés aux Marocains du Monde », avec la participation de l’ingénieur Fahd Lamhidher, de l’École Supérieure de Technologie, du Conseil provincial, du Conseil communal, du Conseil régional Béni Mellal-Khénifra et du Centre Régional d’Investissement. Les intervenants ont présenté des projets visant la digitalisation des services publics, afin de simplifier les procédures, encourager l’investissement et rapprocher la diaspora de son pays d’origine, conformément aux politiques publiques nationales.

 

Une seconde conférence a été consacrée au rôle des Marocains du monde dans le développement local et régional, avec la participation de plus de 250 compétences issues de la province, animée notamment par Bouchraoua Boukhroua, Chef des systèmes de données économiques au FMI, aux côtés d’universitaires et de responsables locaux. Les échanges ont permis de répondre à plus de 45 questions soulevées par les membres de la diaspora.

Cette édition a également connu la présence d’une délégation d’investisseurs italiens, intéressés par les opportunités économiques qu’offre la province, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’agro-industrie et des services. Le forum a ainsi constitué un véritable espace de networking, propice à la création de partenariats et à l’identification de projets d’investissement.

Par ailleurs, une visite spéciale a été organisée à la Zaouia Bassiria, en présence du Gouverneur de la province et de membres de la communauté marocaine à l’étranger. Ce moment fort a apporté une dimension spirituelle et culturelle unique à l’événement.

Le programme a également été enrichi par diverses activités sportives et culturelles, telles qu’une course de cross-country, un tournoi de football pour les jeunes, ainsi que des spectacles de fantasia (tbourida) mettant en valeur la richesse du patrimoine marocain.

Des visites de terrain ont également été organisées pour les membres de la diaspora afin de découvrir les projets structurants en cours dans la province, tels que le nouveau bâtiment de l’Institut Supérieur de Technologie, accueillant plus de 1 500 étudiants dans 12 filières, le nouvel hôpital provincial, en phase d’achèvement, ainsi que le Centre d’Ouverture et la zone industrielle de Berradia. Ces visites ont permis de renforcer les liens entre la diaspora et son territoire d’origine, tout en ouvrant des perspectives concrètes de partenariat et d’investissement.

Dans une déclaration au nom du comité d’organisation, les responsables ont souligné que cet événement dépasse la simple commémoration de la Journée Nationale du Migrant pour devenir une plateforme dynamique d’échanges et de réflexion sur les attentes de la diaspora marocaine.

Ils ont également indiqué que plus de 1 400 migrants se sont inscrits à la tente d’accueil mise en place à Fquih Ben Salah en une seule semaine, ce qui confirme l’importance du forum comme espace de dialogue, d’opportunités d’affaires et de soutien à la dynamique économique et sociale du territoire.

HZ

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Dakhla-Oued Eddahab : Présentation du bilan d’étape du programme Go Siyaha https://lnt.ma/dakhla-oued-eddahab-presentation-du-bilan-detape-du-programme-go-siyaha/ Sat, 26 Jul 2025 10:12:00 +0000 https://lnt.ma/?p=532967 Après Casablanca-Settat, l’Oriental, Drâa-Tafilalet et Fès-Meknès, la Caravane Go Siyaha est à Dakhla, marquant ainsi sa cinquième étape. A Dakhla, ces rencontres, organisées en partenariat entre le ministère du Tourisme, l’Agence Maroc PME et les Conseils régionaux du tourisme, ont réuni opérateurs touristiques, porteurs de projets, investisseurs et institutions territoriales. Les différents intervenants ont bien voulu […]

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Après Casablanca-Settat, l’Oriental, Drâa-Tafilalet et Fès-Meknès, la Caravane Go Siyaha est à Dakhla, marquant ainsi sa cinquième étape.

A Dakhla, ces rencontres, organisées en partenariat entre le ministère du Tourisme, l’Agence Maroc PME et les Conseils régionaux du tourisme, ont réuni opérateurs touristiques, porteurs de projets, investisseurs et institutions territoriales.

Les différents intervenants ont bien voulu démontrer que la Région Dakhla-Oued Eddahab s’impose aujourd’hui comme une destination phare pour les sports de glisse au Maroc et ses potentialités naturelles la positionnent parfaitement dans la filière thématique « Ocean waves » de la feuille de route nationale du tourisme 2023-2026.

Et de poursuivre qu’avec l’évolution rapide de sa capacité d’hébergement et les nouvelles connexions aériennes qui renforcent son accessibilité, le ministère œuvre pour enrichir son offre d’animation afin de maintenir son attractivité et sa compétitivité en tant que destination unique. Et que c’est dans ce contexte que le programme Go Siyaha prend tout son sens à Dakhla.

A noter que cette région concentre une forte proportion de projets d’animation touristique. Sur les 18 projets soutenus, 10 projets d’investissement ont été accompagnés, donnant naissance à une palette diversifiée d’activités : motos électriques, aqua parc, surf, bodyboard, kitesurf, wingfoil, virées en bateau, etc. : ‘‘Ces initiatives illustrent parfaitement l’enthousiasme des entrepreneurs locaux, confirmé par la participation de plus de 80 porteurs de projets à cette escale’’, dit-on auprès du département du Tourisme.

Pour rappel, au niveau national, le programme Go Siyaha affiche des résultats probants avec plus de 1020 projets touristiques accompagnés, mobilisant une enveloppe d’engagements de 265 MDH. Pour rappel aussi, le programme ambitionne d’accompagner plus de 1700 entreprises touristiques à l’horizon 2026, consolidant ainsi un modèle innovant et durable.

Pour renforcer son impact et toucher une plus grande diversité de projets, le programme introduit trois réformes majeures, à savoir la suppression du seuil d’investissement minimum, soit tous les projets, même inférieurs à un million de dirhams, peuvent désormais bénéficier du soutien, l’extension de l’appui à l’investissement aux entreprises existantes pour développer de nouvelles offres d’animation, et l’intégration de l’appui technique dès l’amorçage pour accompagner les porteurs de projets dès la conception de leurs idées. La plateforme de candidatures est désormais ouverte pour permettre aux entrepreneurs touristiques de bénéficier de ces nouveaux dispositifs.

H.Z

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À mi-chemin entre prudence et audace, la nouvelle Moudawana se précise https://lnt.ma/a-mi-chemin-entre-prudence-et-audace-la-nouvelle-moudawana-se-precise/ Thu, 24 Jul 2025 15:05:25 +0000 https://lnt.ma/?p=532815 L’année 2025 est marquée par la révision du Code de la Famille voulue et exigée par différents horizons de la société marocaine. Mais après des mois d’échanges houleux, mettre en dualité deux courants, celui dit progressiste et les conservateurs, le débat sur ce texte est aujourd’hui au point mort. Alors que sur le plan officiel, […]

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L’année 2025 est marquée par la révision du Code de la Famille voulue et exigée par différents horizons de la société marocaine. Mais après des mois d’échanges houleux, mettre en dualité deux courants, celui dit progressiste et les conservateurs, le débat sur ce texte est aujourd’hui au point mort.

Alors que sur le plan officiel, le Maroc, un pays musulman, mais aussi un pays qui se veut ouvert, moderne et signataire des Conventions Internationales en matière des Droits de l’Homme, la question de la Moudawana pose en réalité une véritable problématique de fond. Important aussi de souligner que le débat sur la réforme de la Moudawana a coïncidé cette année avec la publication des résultats du RGPH 2024 qui ont révélé d’importants changements introduits dans la société marocaine.

Le Souverain, en sa qualité d’Amir Al Mouminine, n’a toujours pas donné son feu vert, invitant les différents intervenants à rouvrir les discussions et d’informer et communiquer les Marocains sur ses nouveautés.

Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques, avait expliqué devant le Roi que le Conseil supérieur des Oulémas a rendu un avis conforme à la majorité des 17 questions soumises dans le cadre de la révision du Code de la famille. Trois de ces questions, liées à la filiation par expertise génétique, à l’abrogation de la règle du Taâsib et à l’héritage entre musulmans et non-musulmans, ne permettent pas d’Ijtihad en raison de textes religieux formels.

Le Conseil a validé plusieurs propositions, notamment la possibilité pour les Marocains résidant à l’étranger de conclure un mariage sans témoins musulmans en cas d’impossibilité, l’attribution de la tutelle légale des enfants à la mère gardienne, ainsi que la reconnaissance du travail de l’épouse au foyer comme contribution au patrimoine familial. Il a également approuvé l’obligation de la Nafaqa (pension alimentaire) dès l’acte de mariage, l’exclusion du logement conjugal de l’héritage, la priorité donnée aux créances des conjoints issues de la communauté de biens, et le maintien de la garde des enfants par la mère divorcée, même après remariage.

La Commission chargée de la Fatwa a répondu favorablement à dix questions concernant, entre autres, l’âge légal du mariage, le droit viager au logement, la Mout’â pour la femme à l’initiative du divorce, ou encore l’égalité des petits-enfants en matière de testament. Trois autres points – la filiation d’un enfant né d’adultère, le testament en faveur d’un héritier non accepté par les autres, et l’abrogation du Taâsib en cas d’héritage par des filles seules – ont été traités par des solutions alternatives conformes à la Charia.

Mais du côté des féministes, le raisonnement est autre. Ainsi, la Coalition Féminine pour un Code de la Famille basée sur l’égalité et la dignité qui est une organisation qui regroupe une panoplie de féministes, de militantes associatives et partisanes et autres juristes, souligne la nécessité d’une lecture éclairée conformément aux valeurs de la modération et de la diligence ouverte et constructive.

La Coalition note l’absolue nécessité de répondre à la lumière des changements découlant du développement de la société marocaine et de la capacité des décisions de la Charia à s’adapter à la réalité et aux besoins de la société.

Elle tient ainsi à affirmer la volonté du pays de consacrer clairement l’État de Droit et les institutions en désignant le Conseil Suprême des Oulémas, qui est l’organe compétent pour émettre des Fatwas, afin de fermer la porte à toutes les enchères politiques qui sont enveloppées dans la religion, en particulier lorsqu’il s’agit des questions féminines.

Comme on le voit donc, la prochaine nouvelle Moudawana reste entourée de trois principales perceptions. La première est celle des féministes dont la principale revendication est une refonte globale du Code pour une législation loin de tout esprit patriarche, tout en rompant avec la notion de la Kiwama qui caractérise les rapports homme/femme dans le cadre conjugal et qui constitue la référence de base régissant de nombreuses lois, notamment le Code de la Famille, le code pénal, le code de l’état civil, le code de la nationalité et la loi de la kafala.

La révision escomptée, à leur niveau, ne devrait pas se concerner uniquement le code de la Famille, mais toutes les lois notamment celles contenues dans le code pénal, qui comporte plusieurs articles relatifs à la condition de la femme, en l’occurrence, l’avortement, la violence et les libertés individuelles, ou encore autres lois liées à l’adoption, l’état civil, l’héritage. En somme, ces milieux ne cessent d’appeler à une Moudawana civique inscrite dans la logique des conventions internationales ratifiées par le Maroc en matière des Droits de l’Homme. Autrement dit et pour aller de l’avant, les féministes estiment que la levée de la sacralité du Fiqh sur la Moudawana est fondamentale.

Du côté du clan des conservateurs, la famille marocaine est une ligne rouge et pas question de toucher aux constantes des valeurs islamiques de la famille marocaine, car cela risque d’avoir un terrible impact sur la cohésion sociale.

Du côté officiel, la position d’Imarat Al Mouminine ne relève guère de l’ambiguïté. Dès le début, le Souverain a bien voulu démontrer à tous qu’il n’est point question, en tant que Commandants des Croyants, de halaliser un Haram ou Haramiser un Halal.

Autrement dit, les Oulémas ont toujours du pain sur la planche, compte tenu de cette multitude des zones rouges qui entourent une Moudawana à la marocaine.

 

Hassan Zaatit

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Les Lions de l’Atlas, véritables ambassadeurs du Royaume https://lnt.ma/les-lions-de-latlas-veritables-ambassadeurs-du-royaume/ Thu, 24 Jul 2025 15:01:49 +0000 https://lnt.ma/?p=532827 Aujourd’hui encore plus que jamais, grâce au ballon rond et à travers notamment les succès réalisés ces dernières années par les Lions de l’Atlas, les Lionnes, les Lionceaux et bien d’autres clubs de la Botola, le Maroc arrive à se positionner comme il se doit aussi bien sur le plan africain que mondial. Un ensemble […]

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Aujourd’hui encore plus que jamais, grâce au ballon rond et à travers notamment les succès réalisés ces dernières années par les Lions de l’Atlas, les Lionnes, les Lionceaux et bien d’autres clubs de la Botola, le Maroc arrive à se positionner comme il se doit aussi bien sur le plan africain que mondial. Un ensemble d’acquis, grâce au foot bien entendu, qui lui a offert considération régionale et continentale et lui a permis d’avancer sur un ensemble de dossiers diplomatiques de premier plan. Loin de là. L’exploit footbalistique marocain se veut un véritable « Soft Power » qui ne peut en aucun cas être sous-estimé eu égard sa contribution au rayonnement du Maroc.

 

Ainsi et comme on le voit sur le plan diplomatique, et que certains le veuillent ou non, la forte mobilisation de la FRMF au niveau des instances footballistiques africaines a fini par chambouler les calculs des uns et des autres.

Sur ce registre, on note dans un premier lieu l’élection du Président de la FRMF Faouzi Lakjaa au Comité Exécutif de la CAF et de la FIFA qui a très bien placé le Maroc sur l’échiquier footballistique mondial. Très vite, le Maroc a parvenu à réformer les statuts de la CAF pour faire avorter toute tentative des milices du Polisario de participer dans des compétitions continentales. Voté à l’unanimité, l’amendement de l’article 4 interdit expressément à tout pays non membre de l’ONU d’être admis au sein de la CAF.

A souligner aussi qu’en quelques années, le Maroc est devenu de plus en plus le carrefour des différents événements, meetings, sommets et autres congrès sportifs de haut niveau sur le plan africain. On rappelle à ce niveau la tenue de la CHAN 2019,  la CAN Futsal 2020, la CAN féminine 2022, la CAN féminine 2024, la CAN 2025 tant attendue en décembre prochain ou encore la Coupe du Monde en 2030.

En décembre 2023, la cérémonie de remise des récompenses du football africain, les CAF Awards 2023, a eu lieu à Rabat, un événement réussi qui a vu le Sénégalais Sadio Mané et la Nigériane Asisat Oshoala sacrés meilleur joueur et meilleure joueuse.

De là on comprend que le Maroc constitue aujourd’hui pour la CAN l’espace idéal, pour ne pas dire le plus sûr, pour l’organisation de ses grands événements et au-delà son espace incontournable pour peaufiner ses stratégies et ses desseins !

Terre de foot ? Le Maroc l’est sans aucun doute ! En effet, il est important de rappeler aussi le nombre de légendes du foot qui sont habitués à répondre à l’invitation du Maroc pour animer des matchs de Gala, notamment à Laâyoune dont certains se sont reconverties en dirigeants politiques dont l’Ivoirien de Chelsea Didier Drogba, médiateur-clé dans la crise politique en Côte d’Ivoire en 2005, Georges Weah, Président du Liberia depuis décembre 2017, ou encore le Romario, devenu une figure de la droite brésilienne depuis 2009, ainsi que le grand Diégo Maradona.

Dans la même lancée, on se rappelle également qu’en plein sommet USA-Afrique, le patron de la Maison Blanche de l’époque Joe Biden, lui, n’avait pas voulu rater la demi-finale Maroc-France, en regardant le match en compagnie avec la délégation marocaine présidée par le Chef du Gouvernement Aziz Akhannouch. La symbolique fut certainement grande, illustrant encore fois le rôle du ballon rond dans l’espace diplomatique.

Autrement dit, le succès historique du Maroc à Doha reste une opportunité indéniable et une occasion idoine à même de booster le « Made in Morocco », et d’accélérer le développement économique du pays et de le promouvoir en tant que destination touristique de premier ordre. Le « Nation Branding » pratiqué par les dirigeants marocains de la chose footballistique a permis toutefois de forger l’image d’un partenaire de confiance et celle d’un pays attractif en matière d’investissement.

Et sur un autre registre, le succès des Lions de l’Atlas a offert au Maroc une aura internationale à ne point sous-estimer, faisant de lui un idéal messager des valeurs humaines, de la paix, de la modernité et de la coexistence entre les peuples.

Comme on le voit donc, il s’agit d’une forme de « soft power » qui s’articule, à travers le foot, autour de la persuasion et l’influence. Visiblement, le Maroc a de ce fait bien joué le jeu !

 

Hassan Zaatit

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Les peines alternatives, un tournant dans la justice pénale marocaine https://lnt.ma/les-peines-alternatives-un-tournant-dans-la-justice-penale-marocaine/ Thu, 24 Jul 2025 14:59:09 +0000 https://lnt.ma/?p=532817 Le compte à rebours est lancé. À partir de ce mardi 22 août 2025, la loi sur les peines alternatives est entrée en vigueur. Pour s’y préparer, la primature appelle toutes les administrations à se mobiliser. Objectif : garantir une justice plus humaine et plus adaptée aux réalités d’aujourd’hui. Dans une circulaire datée du 18 […]

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Le compte à rebours est lancé. À partir de ce mardi 22 août 2025, la loi sur les peines alternatives est entrée en vigueur. Pour s’y préparer, la primature appelle toutes les administrations à se mobiliser. Objectif : garantir une justice plus humaine et plus adaptée aux réalités d’aujourd’hui.

Dans une circulaire datée du 18 juillet 2025, le Chef du Gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a appelé l’ensemble des administrations centrales et déconcentrées concernées à accélérer la mise en œuvre effective de la loi 43.22 relative aux peines alternatives, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 22 août 2025. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réforme globale du système judiciaire, conformément aux Hautes Orientations Royales visant à moderniser la politique pénale nationale.

Selon le premier président de la Cour de Cassation, président délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Mohamed Abdennabaoui, la loi sur les peines alternatives marque un tournant important dans le processus d’évolution de la politique pénale au Maroc. S’exprimant lors d’une rencontre nationale d’information sur la loi n° 43-22 relative aux peines alternatives, organisée par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, M. Abdennabaoui a souligné que l’entrée en vigueur de ce texte marquer l’amorce d’une nouvelle ère dans la politique pénale.

Cette loi, explique-t-il, vient renforcer la confiance en la justice, consacrer le respect de la dignité humaine et optimiser l’utilisation des moyens juridiques pour lutter contre la criminalité et favoriser la réinsertion des contrevenants. Intervenant lors de cette rencontre sous le thème “La justice au service de la réinsertion : approche pratique de la mise en œuvre des peines alternatives”, M. Abdennabaoui a passé en revue l’évolution historique des sanctions dans les législations et systèmes juridiques humains, aboutissant à l’élaboration de la conception internationale de la peine, désormais centrée sur la correction du comportement criminel et la réinsertion des personnes condamnées au sein de la société.

Par ailleurs, il a indiqué que l’idée de corriger le comportement du détenu a conduit à promouvoir une philosophie de réinsertion sociale, à travers l’acquisition de compétences et de métiers, notant que les études publiées à ce sujet encouragent le recours aux peines alternatives. Et d’ajouter que l’objectif des peines alternatives est d’atteindre les mêmes résultats induits par les peines privatives de liberté.

Pour rappel, la loi n° 43-22 définit en effet les peines alternatives comme des sanctions prononcées en remplacement des peines privatives de liberté pour les délits punis d’une peine d’emprisonnement n’excédant pas cinq ans ferme, retenant quatre catégories, notamment le travail d’intérêt général, la surveillance électronique, la restriction de certains droits ou l’imposition de mesures de contrôle, de soins ou de réhabilitation, ainsi que l’amende journalière.

Le programme de cette rencontre nationale comporte deux sessions scientifiques consacrées, respectivement, au cadre conceptuel des peines alternatives entre texte et jurisprudence, et à la mise en œuvre concrète de ces peines, en mettant l’accent sur les défis pratiques et la complémentarité des rôles institutionnels.

En ce début de semaine, à Skhirat, un colloque national s’est ouvert pour accompagner l’entrée en vigueur imminente de la loi 22.43 relative aux sanctions alternatives. Organisé par la Présidence du ministère public, en coopération avec l’UNICEF, cet événement rassemble juges spécialisés, institutions partenaires et acteurs associatifs pour réfléchir aux meilleures modalités de mise en œuvre de ce nouveau dispositif.

Dans son allocution d’ouverture, Hicham Balaoui, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation et Président du Ministère public, a souligné que cette réforme ne se limite pas à une innovation juridique. Elle incarne un changement de paradigme profond en matière de justice juvénile. « Les enfants d’aujourd’hui sont les bâtisseurs du Maroc de demain », a-t-il déclaré, rappelant que la richesse d’une nation se mesure avant tout par la qualité de son capital humain.

Hicham Balaoui a rappelé que « le placement en détention ne devrait intervenir qu’en dernier recours ». Il a mis l’accent sur la nécessité de recourir à des mesures non privatives de liberté comme le travail d’intérêt général, les mesures de réparation ou de suivi, qui permettent à l’enfant de rester dans son environnement naturel tout en bénéficiant d’un accompagnement éducatif.

Il est à noter que cette rencontre nationale sera suivie de forums régionaux afin d’assurer une appropriation progressive et uniforme de la réforme à l’échelle du territoire.

 

H.Z

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Eau, climat, environnement Ces nouvelles batailles locales… https://lnt.ma/eau-climat-environnement-ces-nouvelles-batailles-locales/ Thu, 24 Jul 2025 14:53:49 +0000 https://lnt.ma/?p=532799 Tout récemment, le groupe OCP a mis en service un pipeline reliant la station de dessalement de Jorf Lasfar au site minier de Khouribga, sur une distance de plus de 200 kilomètres. Objectif : couvrir l’ensemble des besoins en eau conventionnelle du Groupe OCP sur le site minier de Khouribga, en plus de l’eau utilisée […]

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Tout récemment, le groupe OCP a mis en service un pipeline reliant la station de dessalement de Jorf Lasfar au site minier de Khouribga, sur une distance de plus de 200 kilomètres. Objectif : couvrir l’ensemble des besoins en eau conventionnelle du Groupe OCP sur le site minier de Khouribga, en plus de l’eau utilisée pour le transfert de la pulpe de phosphate par pipeline. Le coût du projet s’élève à 5 MMDH. Un pas décisif pour la souveraineté hydrique du pays !

Concrètement, ce projet de transfert d’eau dessalée relie la station de Jorf Lasfar au bassin de Khouribga, qui abrite la plus grande mine de phosphates au monde via un pipeline de 203 km permettant le transfert d’une capacité d’eau dessalée de 80 millions de m³ par an. Il permettra d’atteindre l’autonomie pour les besoins industriels de la mine de Khouribga, tout en assurant l’approvisionnement de la ville en eau potable et en soutenant les projets agricoles de la région en eau d’irrigation… et devrait permettre d’économiser 80% des ressources en eau issues des barrages.

La stratégie d’OCP avait pour objectif d’atteindre une autonomie totale en eau non conventionnelle d’ici 2027. Cet objectif a été atteint avec deux ans d’avance, dit-on auprès d’OCP pour qui ce pipeline d’eau dessalée symbolise l’aboutissement de ce processus, en acheminant l’eau dessalée depuis la côte atlantique jusqu’aux zones intérieures pour alimenter les installations d’OCP en eau non conventionnelle, tout en réservant une partie de cette ressource pour alimenter les populations locales en eau potable à l’avenir.

Sur ce point, il est quand même important de préciser qu’en 2022, le Groupe OCP a été sollicité par l’État pour participer à la réponse à l’urgence hydrique qui touche le pays depuis 2018. En moins de trois ans, le programme OCP Green Water a permis d’approvisionner en eau potable les villes de Safi, El Jadida, puis Casablanca Sud. Avec l’entrée en service du pipeline Jorf–Khouribga (J2K), Khouribga bénéficiera à son tour, dans une deuxième phase, de cette eau dessalée pour répondre à ses besoins en eau potable, en complément de ses besoins miniers.

Parallèlement, OGW annonce l’entrée en service, depuis le 15 juin 2025, du pipeline d’alimentation du site minier de Gantour (Benguerir-Youssoufia) par des eaux usées traitées, transférées depuis la station de traitement des eaux usées (STEP) de Marrakech. Ce projet structurant a été réalisé en moins d’un an,

un temps record, grâce à une collaboration étroite avec le ministère de l’Intérieur et la Société Régionale de l’Eau (SRM) de la Région Marrakech–Safi.

L’eau traitée est acheminée sur plus de 80 km pour atteindre le site minier de Gantour, qui devient ainsi totalement autonome en eau non conventionnelle.

Le prochain jalon de cette stratégie sera la mise en service, dès 2026, du pipeline Safi–Gantour (S2G), qui reliera la nouvelle station de dessalement de Safi, en cours de réalisation, aux nouvelles plateformes industrielles et minières de Mzinda, Benguerir et Louta, tout en assurant l’approvisionnement en eau potable de la ville de Benguerir. Idem pour Marrakech et Youssoufia dont l’alimentation en eau potable sera assurée, comme convenu avec les pouvoirs publics, à partir de la nouvelle station de dessalement OCP Green Water de Safi, via une autre conduite reliant Safi et Marrakech, en cours de réalisation

par la SRM-MS.

Sur le plan étatique, le Maroc a fait le choix stratégique de diversifier ses sources d’approvisionnement en eau. Aux côtés des grands barrages, le pays s’est résolument investi dans le développement des ressources non conventionnelles, en particulier le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées particulièrement pour l’arrosage des espaces verts et quelques utilisations industrielles.

Notre pays dispose aujourd’hui de 17 stations de dessalement opérationnelles, produisant environ 320 Mm3/an, destinés à l’eau potable, à l’irrigation et à l’industrie, sachant que quatre projets sont en cours de réalisation (stations de dessalement à Casa, Jorf Lasfar, Safi et Dakhla) pour une capacité de production totale de 532 Mm3/an. Les objectifs ambitieux du pays dans ce domaine, visent à mobiliser plus de 1,7 milliard de mètres cubes d’eau dessalée par an d’ici 2030, et à couvrir plus de la moitié des besoins en eau potable grâce au dessalement.

Sur un autre registre, les changements climatiques ne cessent d’impacter terriblement le développement local, en particulier en ces moments de hausse de températures. Les villes du Maroc sont confrontées à des défis majeurs liés au changement climatique. Avec aujourd’hui plus de la moitié de la population du pays vivant en milieu urbain, ce chiffre devrait atteindre 73,6% d’ici 2050. Cette croissance urbaine pose des défis économiques, environnementaux et sociaux à court et moyen terme. De plus, les températures moyennes ont augmenté de 1° à 3°C depuis les années 1960 dans tout le pays, avec des projections indiquant une tendance à la hausse jusqu’en 2050. Les impacts de ces changements sont de plus en plus ressentis à l’échelle locale, plaçant ainsi les villes marocaines au cœur de la lutte contre le changement climatique.

A rappeler à ce niveau que la planification climatique, au niveau national, le Maroc a déjà élaboré son Plan Climat National 2020-2030 qui vise à asseoir les fondamentaux d’un développement sobre en carbone et résilient au changement climatique alors que le Plan National d’Adaptation (PNA) est en cours de finalisation. Et dans le cadre de la déclinaison de sa politique climatique au niveau territorial, le Ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement est en train de doter toutes les régions des Plans Climats Régionaux (PCR) tout en capitalisant sur le processus de la régionalisation avancée. En 2020, des études pour l’élaboration de sept Plans Climats Régionaux ont été lancées au profit de sept régions du Maroc.

Ce qui démontre encore une fois que le triptyque « environnement-climat-eau » constitue aujourd’hui plus que jamais un défi majeur pour tout développement local dans notre pays. Et pour dire vrai, une question de survie !

 

Hassan Zaatit

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La caravane « Go Siyaha Days » fait son escale à Dakhla https://lnt.ma/la-caravane-go-siyaha-days-fait-son-escale-a-dakhla/ Wed, 23 Jul 2025 09:17:27 +0000 https://lnt.ma/?p=532683 Dans le cadre des efforts nationaux visant à encourager l’investissement touristique et à renforcer le développement économique et social dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, la salle des conférences du CRI a accueilli en ce début de semaine une nouvelle étape de la caravane nationale « Go Siyaha Days ». Cette rencontre a été présidée par le […]

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Dans le cadre des efforts nationaux visant à encourager l’investissement touristique et à renforcer le développement économique et social dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, la salle des conférences du CRI a accueilli en ce début de semaine une nouvelle étape de la caravane nationale « Go Siyaha Days ».

Cette rencontre a été présidée par le SG des Affaires Régionales de la Wilaya de la région Dakhla-Oued Eddahab et le DG de l’Agence Maroc PME, en présence de représentants du ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, de la délégation régionale du Tourisme à Dakhla, ainsi que de nombreux responsables régionaux, élus, porteurs de projets, investisseurs et médias.

A noter aussi que cette étape s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une vision stratégique visant à faire de la région de Dakhla-Oued Eddahab un pôle d’excellence en matière de tourisme et d’investissement, conformément aux hautes orientations du Souverain, notamment en ce qui concerne le développement des Provinces du Sud du Royaume et la valorisation de leurs ressources naturelles, économiques et humaines.

La rencontre a été marquée par la présentation d’une série d’exposés sur les mécanismes d’appui et d’accompagnement dédiés à l’investissement touristique, notamment ceux mis en place dans le cadre d’un partenariat entre l’État, l’Agence Maroc PME et la Confédération Nationale du Tourisme. Plusieurs projets ayant bénéficié de soutien à différentes phases – création, extension ou transition vers un modèle durable – ont également été présentés comme exemples inspirants.

Dans ce contexte, Mohamed Mostakim Chelhawi, représentant de la délégation provinciale du Tourisme à Oued Eddahab, a souligné que l’étape de Dakhla représente un tournant clé dans le cadre de la caravane « Go Siyaha Days », en offrant une opportunité réelle de faire connaître le programme national de soutien à l’investissement touristique, inscrit dans la feuille de route 2023-2026.

Par la même occasion, il a précisé que la rencontre a permis de présenter des dispositifs actualisés d’accompagnement technique et financier des entreprises touristiques. Il a également insisté sur la qualité, l’innovation et l’ambition des projets présentés, saluant l’implication déterminante de l’Agence Maroc PME, à travers ses présentations détaillées et les séances de travail individualisées tenues avec les entrepreneurs.

Pour sa part, Anouar El Aloui Ismaili, DG de l’Agence Maroc PME, a affirmé que cette caravane constitue un levier opérationnel de mise en œuvre du programme national d’appui aux entreprises touristiques, qui ambitionne d’accompagner plus de 1700 structures à l’échelle nationale. Et de poursuivre que l’étape de Dakhla fut une occasion stratégique de rencontre directe avec les acteurs du tourisme régional – entreprises établies comme projets émergents – afin d’apporter des éclairages précis sur les facilités offertes par le programme, notamment en matière de conditions d’éligibilité devenues plus flexibles, et d’élargissement de la base des entreprises bénéficiaires.

Il a mis l’accent sur l’importance de l’ouverture vers de nouveaux horizons pour les jeunes entreprises, notamment celles opérant dans le tourisme durable, en assurant un accompagnement technique pointu et un accès optimal aux différents avantages du programme, pouvant ainsi insuffler une nouvelle dynamique à l’investissement touristique dans la région.

Les échanges au cours de cette rencontre interactive ont porté sur des thématiques prioritaires pour la région, telles que le tourisme écologique, le tourisme sportif, le tourisme d’affaires et le développement durable des zones oasiennes et désertiques. Les discussions ont également mis en lumière les atouts exceptionnels de Dakhla en tant que destination touristique émergente à l’échelle internationale : un littoral vaste, des vents favorables aux sports nautiques, un climat modéré, des infrastructures modernes et un cadre institutionnel propice.

Pour rappel, la caravane ‘‘Go Siyaha Days’’ poursuit sa tournée nationale entamée en mars 2025. Elle vise à mobiliser les énergies régionales et locales pour valoriser les opportunités d’investissement touristique, rapprocher les porteurs de projets de l’écosystème d’accompagnement, et favoriser la synergie entre acteurs publics et privés. Une étape d’évaluation globale est prévue en novembre prochain pour dresser le bilan de cette dynamique.

HZ

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Réforme de la loi 16.03 : Les Adouls se soulèvent contre la « hogra législative » https://lnt.ma/reforme-de-la-loi-16-03-les-adouls-se-soulevent-contre-la-hogra-legislative/ Mon, 21 Jul 2025 09:32:55 +0000 https://lnt.ma/?p=532604 Les Conseil Régional des Adouls près la Cour d’Appel de Tanger et de Beni Mellal viennent d’organiser un colloque national scientifique et plaidoyer sous le thème : « La loi régissant le notariat adoulaire : entre légitimité des revendications et exigence de gouvernance ». Compte tenu des enjeux de l’heure pour la profession, cette rencontre a été […]

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Les Conseil Régional des Adouls près la Cour d’Appel de Tanger et de Beni Mellal viennent d’organiser un colloque national scientifique et plaidoyer sous le thème : « La loi régissant le notariat adoulaire : entre légitimité des revendications et exigence de gouvernance ».

Compte tenu des enjeux de l’heure pour la profession, cette rencontre a été tenue également en  partenariat avec l’Instance Nationale des Adouls et en coordination avec les Conseils Régionaux de Kénitra, Oujda, Marrakech et Khouribga.

A souligner dans ce sens aussi que cette rencontre nationale a constitué une nouvelle étape dans une série d’actions visant à faire aboutir une réforme profonde de la loi 16.03 encadrant le plan de la justice, en adéquation avec les dispositions de la Constitution de 2011 et les recommandations de la Charte de la Réforme du système judiciaire.

Dans son allocution d’ouverture, Suleiman Idkhoul, président de l’Instance Nationale des Adouls, a affirmé que l’instance ne détient pas de pouvoir législatif, mais qu’elle contribue activement au débat public en proposant des recommandations et des mémorandums dans le cadre de l’approche participative adoptée par le ministère de la Justice.

Par la même occasion, il a tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’il qualifie de ‘‘déséquilibres fondamentaux’’ dans la loi actuelle, notamment en ce qui concerne la responsabilité pénale solidaire des deux Adouls pour un même acte, ce qui va à l’encontre du principe de la personnalité des peines. Il a également soulevé d’autres problématiques liées à l’authenticité de l’acte adoulaire et au régime de l’habilitation dans certains actes sensibles comme le mariage et le divorce.

De son côté, Me Idriss Trali, président du Conseil Régional des Adouls près la Cour d’Appel de Beni Mellal, a indiqué que les revendications des Adouls ne sont ni conjoncturelles ni corporatistes, mais qu’elles sont d’ordre constitutionnel et fondées sur une réalité professionnelle tangible, déclarant : « C’est une bataille d’existence : être ou ne pas être ».

Et de poursuivre que la discrimination législative actuelle entre les différentes professions notariales ne reflète pas l’esprit de justice constitutionnelle et perpétue ce qu’il a qualifié de ‘‘Hogra législative’’, où des lois sont rapidement adoptées pour certaines professions au détriment d’autres, en violation du principe d’égalité des chances et de justice législative.

Me Trali a appelé à cet effet à une révision complète de la loi 16.03 pour rétablir l’équilibre au sein du système national du notariat, tout en notant que « la réalité de la profession ne peut perdurer sous des contraintes législatives injustes, alors que d’autres professions bénéficient de tous les droits et privilèges ».

Me Saïd Essroukh, président du Conseil Régional des Adouls près la Cour d’Appel de Tanger et membre du bureau exécutif national, a insisté, quant à lui, sur le fait que le choix du thème du colloque n’était pas fortuit, mais il tradut un sentiment général d’exclusion chez les Adouls : ‘‘ Il y a une impression claire que l’autorité de tutelle soit manque d’un canal de communication efficace, soit choisi délibérément de geler et contourner les revendications sans réelle réforme’’.

Dans le même sens, il a précisé que le projet de loi 22.16 actuellement devant le Parlement constitue une étape cruciale dans le processus de réforme, et doit faire l’objet d’un débat sérieux tenant compte de l’intérêt général. Il a également mis en garde contre le maintien du système des deux Adouls sans adaptation de la loi aux prochaines réformes du Code de la Famille.

D’après lui, l’Instance Nationale des Adouls ne s’inscrit pas dans une logique étroite de revendication corporatiste, mais plaide pour une approche fondée sur les droits et les institutions, qui rend à la profession adoulaire sa juste place en tant que service public délégué par l’État.

Cette rencontre a vu la participation de magistrats, avocats, universitaires et représentants de la profession. Les discussions ont porté sur les grands défis auxquels fait face le plan de la justice, sous des angles juridiques, institutionnels et sociaux.

Les recommandations émises ont souligné la nécessité d’intégrer les revendications des Adouls dans la version finale du projet de loi régissant leur profession, en vue de faire évoluer le notariat adoulaire vers un système plus professionnel, équitable et efficace, en éliminant les discriminations entre les différentes professions du notariat, en garantissant la justice professionnelle et l’égalité des chances, et en instaurant une bonne gouvernance dans la mise en œuvre des réformes.

Les participants ont adressé un message clair au ministère de la Justice et au Parlement : la profession du notariat adoulaire traverse un tournant décisif, et les adouls ne toléreront aucune réforme qui ne leur rende justice. Ils ont affirmé leur détermination à poursuivre leur mobilisation, leur plaidoyer et leur encadrement par tous les moyens légaux jusqu’au rétablissement de l’équilibre professionnel et législatif.

Ils ont enfin insisté sur le fait que la bataille actuelle n’est pas seulement professionnelle, mais une bataille pour la dignité et la justice constitutionnelle, pour préserver un service notarial national à la hauteur des attentes des citoyens marocains et en phase avec les évolutions de la société et de l’État.

H.Z

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Le programme inwi Challenge célèbre les lauréats de sa 5 ème édition https://lnt.ma/le-programme-inwi-challege-celebre-les-laureats-de-sa-5-eme-edition/ Wed, 16 Jul 2025 10:12:27 +0000 https://lnt.ma/?p=532414 Aux termes de cette compétition nationale, les établissements primés lors de la 5ᵉ édition du programme éducatif « inwi Challenge » se distinguent dans trois catégories. Dans la catégorie des écoles primaires, la première place a été attribuée à l’École Oued Chiaf située à Oued Ed-Dahab. La deuxième place revient à l’établissement S.S. Mohammed Abdou de Berkane, […]

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Aux termes de cette compétition nationale, les établissements primés lors de la 5ᵉ édition du programme éducatif « inwi Challenge » se distinguent dans trois catégories. Dans la catégorie des écoles primaires, la première place a été attribuée à l’École Oued Chiaf située à Oued Ed-Dahab. La deuxième place revient à l’établissement S.S. Mohammed Abdou de Berkane, tandis que la troisième position est occupée par l’École Laqsir d’El Hajeb.

S’agissant de la catégorie des collèges, l’Établissement d’épanouissement pour l’éducation et la formation, basé à Taounate, s’est vu décerner la première place. Le Collège Ibn Battouta de la préfecture de M’Diq-Fnideq s’est classé en deuxième position, suivi du Lycée Collégial Moukhtar Soussi, situé à Tata, qui a décroché la troisième place.

Enfin, dans la catégorie des lycées, le premier prix a été remporté par le Lycée Al Bouhtouri d’Agadir Ida-Ou-Tanane. Le Lycée Moulay Ali Cherif de Midelt a obtenu la deuxième place, alors que le Collège Ibn Al Mounassif de Meknès a été classé troisième.

Lancé en 2021, le programme « inwi Challenge » est le fruit d’un partenariat étroit entre le ministère de l’Éducation nationale et l’opérateur télécom inwi. Il a pour ambition de stimuler la créativité des élèves, de renforcer leurs compétences en pensée critique, résolution de problèmes, collaboration et créativité grâce à Minecraft Education, et d’accompagner les enseignants dans l’utilisation pédagogique des technologies numériques.

Cette initiative s’inscrit dans une vision globale d’un système éducatif plus inclusif, plus équitable et tourné vers l’avenir.

Lors de la 5ᵉ édition, 440 enseignants ont été mobilisés dans 399 établissements scolaires, donnant lieu à 1 504 ateliers et à 2 250 heures de formation. Depuis la première édition, 1 308 enseignants ont été formés dans 1 029 établissements, bénéficiant à plus de 110 000 élèves à travers le Royaume.

«  »inwi Challenge » s’aligne parfaitement avec les priorités de la feuille de route 2022-2026 du ministère de l’Éducation nationale, qui positionne l’intégration des technologies de l’information et de la communication comme un levier essentiel pour transformer les pratiques pédagogiques », dit-on auprès d’inwi, tout en notant qu’en proposant un apprentissage actif, collaboratif et créatif, fondé sur le jeu et en cohérence avec les programmes scolaires, cette plateforme permet aux élèves de construire leurs savoirs de manière engageante : « Elle contribue ainsi à renforcer la qualité des apprentissages, à développer la pensée critique et la créativité, tout en favorisant une inclusion équitable dans l’acquisition des compétences numériques. »

HZ

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Dessalement de l’eau de mer : 5 MMDH pour le pipeline Jorf Lasfar-Khouribga https://lnt.ma/ocp-green-water-mise-en-service-du-pipeline-jorf-lasfar-khouribga-pour-renforcer-la-souverainete-hydrique/ Tue, 15 Jul 2025 09:43:17 +0000 https://lnt.ma/?p=532344 En ce début de semaine à Khouribga, plus précisément sur son célèbre site phosphatier, le plus grand au monde, OCP a mis en service son pipeline reliant la station de dessalement de Jorf Lasfar au site minier de Khouribga, sur une distance de plus de 200 kilomètres. Objectif : couvrir l’ensemble des besoins en eau conventionnelle […]

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En ce début de semaine à Khouribga, plus précisément sur son célèbre site phosphatier, le plus grand au monde, OCP a mis en service son pipeline reliant la station de dessalement de Jorf Lasfar au site minier de Khouribga, sur une distance de plus de 200 kilomètres. Objectif : couvrir l’ensemble des besoins en eau conventionnelle du Groupe OCP sur le site minier de Khouribga, en plus de l’eau utilisée pour le transfert de la pulpe de phosphate par pipeline. Le coût du projet s’élève à 5 MMDH.

Pour Ahmed Zniber, DG d’ OCP Green Water, la filiale du groupe en charge du développement, de la production et de la commercialisation des eaux de sources non conventionnelles, ce projet constitue une étape majeure pour visant à atteindre la souveraineté hydrique, tout en contribuant à l’effort national de lutte contre le stress hydrique et couvrir les besoins de la ville de Khouribga en eau potable.

Et de poursuivre que « ce projet de transfert d’eau dessalée relie la station de Jorf Lasfar au bassin de Khouribga, qui abrite la plus grande mine de phosphates au monde via un pipeline de 203 km permettant le transfert d’une capacité d’eau dessalée de 80 millions de m³ par an. Il permettra d’atteindre l’autonomie pour les besoins industriels de la mine de Khouribga, tout en assurant l’approvisionnement de la ville en eau potable et en soutenant les projets agricoles de la région en eau d’irrigation… et devrait permettre d’économiser 80% des ressources en eau issues des barrages ».

De son côté, la directrice du développement durable et de l’innovation et membre du Comité stratégique au sein du Groupe OCP, Hanane Mourchid, explique que la stratégie d’OCP a pour objectif d’atteindre une autonomie totale en eau non conventionnelle d’ici 2027. Et de préciser que cet objectif a été atteint avec deux ans d’avance.

Par la même occasion, Mme Mourchid a indiqué que le pipeline d’eau dessalée symbolise l’aboutissement de ce processus, en acheminant l’eau dessalée depuis la côte atlantique jusqu’aux zones intérieures pour alimenter les installations d’OCP en eau non conventionnelle, tout en réservant une partie de cette ressource pour alimenter les populations locales en eau potable à l’avenir.

Sur un autre registre, avec une capacité installée de 320 millions de m³ en 2025, OGW assure actuellement l’autonomie hydrique de toutes les opérations minières et industrielles du Groupe OCP, alimente en eau potable les villes de Safi, El Jadida et Casablanca Sud et est désormais en capacité de desservir la ville de Khouribga en eau potable.

La montée en puissance des capacités à 610 millions de m³ d’ici 2027 permettra de soutenir le développement des nouvelles installations minières et industrielles du Groupe ainsi que l’alimentation en eau potable d’autres villes du pays, notamment Marrakech.

OCP Green Water alimente l’ensemble de ses systèmes avec des énergies 100 % vertes. Elle développe une approche circulaire de l’eau, fondée sur un écosystème de recherche et d’innovation porté par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), INNOVX, JESA et des partenaires internationaux.

Enfin, il est important de rappeler que cette réalisation arrive à temps, à un moment justement où la région de Khouribga souffre terriblement des conséquences de la sécheresse persistante. Elle arrive également dans un contexte où OCP n’avait plus d’autre choix que de mettre en place un pipeline en mesure de répondre à ses contraintes hydriques industrielles. On dira qu’il est grand temps après de longues années où le site minier de Khouribga puisait ses besoins en eau dans les napes phréatique de la région et dans le fleuve Oum Rabiâ qui se trouve aujourd’hui dans une situation hydrique désastreuse. On peut maintenant espérer que son état s’améliore dans les années à venir !

 

H.Z

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«Ma Chaussure» ouvre son 4ème store au Morocco Mall https://lnt.ma/ma-chaussure-ouvre-son-4eme-store-au-morocco-mall/ Fri, 11 Jul 2025 10:41:13 +0000 https://lnt.ma/?p=532241 Spécialisée dans la vente en ligne depuis déjà quelques années, la plateforme «Ma Chaussure» vient d’inaugurer son 4ème magasin à Morocco Mall à Casablanca. Cette toute nouvelle boutique qui est une enseigne marocaine d’abord née sur le web, se veut aujourd’hui bien décidée à renforcer sa présence dans le paysage commercial physique. Pour Othmane El […]

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Spécialisée dans la vente en ligne depuis déjà quelques années, la plateforme «Ma Chaussure» vient d’inaugurer son 4ème magasin à Morocco Mall à Casablanca. Cette toute nouvelle boutique qui est une enseigne marocaine d’abord née sur le web, se veut aujourd’hui bien décidée à renforcer sa présence dans le paysage commercial physique.

Pour Othmane El Azzaoui (photo), cofondateur de «Ma Chaussure», ‘‘l’ouverture de ce nouveau magasin est une étape charnière. Elle marque le début d’un projet de franchise que nous comptons lancer dès 2026…Un projet qui s’inscrit dans une dynamique de croissance soutenue, visant notamment des implantations à Tanger, Marrakech et Rabat’’.

Et de poursuivre que ce succès repose aussi sur une compréhension fine des besoins du consommateur marocain : ‘‘ «Ma Chaussure» mise sur une offre diversifiée et constamment renouvelée, adaptée aux tendances locales et internationales. Grâce à un service client réactif, une présence digitale active et une politique de prix accessible, la marque a su fidéliser une clientèle variée, allant des jeunes urbains aux familles à la recherche de produits de qualité. Cette approche inclusive a permis à l’enseigne de se différencier dans un marché en pleine mutation’’.

Pour rappel, la plateforme «Ma Chaussure» a vu le jour en 2020 sur internet et très vite s’est imposée comme une référence nationale en matière de mode accessible : ‘‘L’enseigne propose une large gamme de chaussures pour femmes, hommes et enfants, alliant style, confort et prix compétitifs. Son modèle hybride, mêlant commerce digital et points de vente physiques, séduit un public de plus en plus large à travers le Royaume’’, dit-on auprès de l’enseigne qui vise la franchise dès 2026. En effet, en attendant le lancement officiel de son réseau de franchises prévu pour 2026, Machaussure.ma poursuit son déploiement progressif à Casablanca, avec des points de vente déjà opérationnels sur le boulevard El Qods mais aussi à Maârif et Oulfa. Des projets sont également en cours pour Rabat et Marrakech et Tanger, trois villes stratégiques dans le développement de la marque.

A souligner toutefois que Le site Machaussure.ma se distingue par une offre diversifiée qui s’adresse à toute la famille, avec des modèles pour hommes, femmes et enfants, allant des baskets urbaines aux chaussures en cuir classiques. L’enseigne mise sur une production majoritairement marocaine, valorisant le travail des artisans locaux, tout en proposant certains modèles fabriqués à l’étranger. Côté prix, la plateforme adopte un positionnement accessible, avec des chaussures entre 169 et 599 dirhams, souvent accompagnées de promotions attractives pouvant aller jusqu’à -50 %.

H.Z

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Auto Hall : L’abonnement flexible d’Autocaz et LoccazIA dévoilé https://lnt.ma/auto-hall-labonnement-flexible-dautocaz-et-loccazia-devoile/ Wed, 09 Jul 2025 11:25:52 +0000 https://lnt.ma/?p=532105 Autocaz, filiale du Groupe Auto Hall et acteur de référence sur le marché des véhicules d’occasion au Maroc, vient de dévoiler l’Abonnement Flexible Autocaz, une nouvelle solution pensée pour offrir plus de liberté et de simplicité dans l’acquisition d’un véhicule d’occasion, ainsi que LoccazIA, le nouvel assistant intelligent d’Autocaz. Conçue pour s’adapter aux besoins des […]

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Autocaz, filiale du Groupe Auto Hall et acteur de référence sur le marché des véhicules d’occasion au Maroc, vient de dévoiler l’Abonnement Flexible Autocaz, une nouvelle solution pensée pour offrir plus de liberté et de simplicité dans l’acquisition d’un véhicule d’occasion, ainsi que LoccazIA, le nouvel assistant intelligent d’Autocaz.

Conçue pour s’adapter aux besoins des clients, cette formule innovante marque une étape importante dans l’engagement d’Autocaz à rendre la mobilité plus accessible à tous : « L’Abonnement Flexible Autocaz est une formule innovante et accessible permet de bénéficier de plusieurs avantages, à savoir un Contrat modulable de 24 à 48 mois, une Souscription possible sans apport ou avec un apport très faible, des Mensualités flexibles, ajustées au budget de chacun », explique-t-on auprès d’Autocaz, tout en ajoutant qu’au terme du contrat, trois options s’offrent aux utilisateurs : reprendre un autre véhicule (le client peut renouveler son expérience en choisissant un nouveau modèle, plus récent ou mieux adapté à ses besoins), retourner la voiture sans frais et acheter définitivement le véhicule. Cette formule répond à une demande grandissante pour des alternatives flexibles, offrant une liberté dans la gestion de la mobilité et du budget automobile.

Parallèlement, Autocaz a inauguré LoccazIA, un avatar virtuel intelligent qui incarne désormais la marque : « Ce personnage digital, accessible via WhatsApp, permet aux clients de dialoguer directement, de poser leurs questions 24h/24 et d’être guidés dans leur parcours d’achat et de vente simplement en dictant leurs demandes… Cette innovation technologique vient renforcer l’expérience client, en offrant un service personnalisé, immédiat et disponible à tout moment. LOCCAZIA symbolise l’engagement d’Autocaz vers une relation client modernisée et connectée.

Pour Sanaâ Zagouri, DG d’Auto Hall Occasion : « Avec l’Abonnement Flexible, nous réinventons la mobilité en la rendant plus fluide et accessible et LocazIA illustre notre volonté d’intégrer la technologie au cœur de notre relation client, pour accompagner chacun de façon simple et personnalisée ».

H.Z

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Marché auto : Un premier semestre 2025 record pour Renault Maroc https://lnt.ma/marche-auto-un-premier-semestre-2025-record-pour-renault-maroc/ Wed, 09 Jul 2025 11:23:21 +0000 https://lnt.ma/?p=532102 A fin juin, la marque Renault a enregistré une performance commerciale record avec 20.282 unités vendues, soit +6.585 véhicules par rapport à la même période en 2024. Cette dynamique permet à Renault de renforcer sa position sur le marché national, avec une part de marché de 18,1% à fin juin , en progrès de 1,5 […]

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A fin juin, la marque Renault a enregistré une performance commerciale record avec 20.282 unités vendues, soit +6.585 véhicules par rapport à la même période en 2024.

Cette dynamique permet à Renault de renforcer sa position sur le marché national, avec une part de marché de 18,1% à fin juin , en progrès de 1,5 pt par rapport à 2024, et 20,7% de part de marché sur le mois de juin isolé.

Sur le premier semestre 2025, la marque place 3 modèles parmi les véhicules les plus vendus sur le marché marocain, toutes catégories confondues, notamment  Express, Clio et Kardian.

Sur le segment B Bicorps, un marché dynamique et extrêmement concurrentiel, Renault s’impose comme leader, avec un total cumulé de 10.246 unités vendues et une part de segment de 32,6 %, grâce notamment aux performances solides de Clio et Kardian.

Lancé en décembre 2024, Renault Kardian est le dernier-né de la gamme Renault au Maroc, fabriqué à l’usine Renault Group de Casablanca – SOMACA. Ce nouveau SUV urbain séduit les clients marocains par son design affirmé, sa technologie embarquée et son rapport qualité/prix. Il s’impose progressivement sur le marché national et figure d’ores et déjà parmi les véhicules les plus vendus toutes catégories confondues. À fin juin 2025, Kardian enregistre 4.206 unités vendues, soit 13,4% de part de segment, confirmant un démarrage commercial prometteur.

Lancée en juin 2023, la gamme Renault E-Tech poursuit sa montée en puissance au Maroc, avec une offre complète répondant à tous les usages : Clio, Arkana et Austral en version full hybrid, ainsi que Megane E- Tech électrique. Ces modèles combinent design, innovation technologique et efficience énergétique pour accompagner la transition vers une mobilité plus durable.

A fin juin 2025, plus de 1000 unités de la gamme E-Tech ont été vendues sur le marché marocain, confirmant la bonne dynamique commerciale de l’offre éléctrifée, dit-on auprès de Renault Maroc pour qui cette dynamique se renforcera dès septembre avec le lancement de R5 E-Tech électrique, icône réinventée, incarnant le renouveau éléctrique de la marque Renault.

Pour ce qui est du Renault Express, ce modèle connait un succès fulgurant en montant sur la première marche du podium des meilleures ventes de son segment et en se positionnant dans le TOP 3 des meilleures ventes du marché national, toutes catégories confondues, avec 6.062 unités vendues à fin juin 2025. Express enregistre 57,9% de part de segment sur le premier semestre 2025.

Pour le DG de Renault Maroc, Mohamed Bennani, ces résultats traduisent la confiance renouvelée du marché local envers la marque Renault : « La performance de ce premier semestre illustre notre capacité à conjuguer performance historique, montée en puissance de nos modèles électrifiés et fierté du Made in Morocco. C’est avec cette même ambition que nous poursuivrons notre transformation pour une mobilité plus durable, accessible et proche des Marocains ».

H.Z

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Une première bourse destinée aux étudiants arabes de l’université Tsinghua en Chine https://lnt.ma/une-premiere-bourse-destinee-aux-etudiants-arabes-de-luniversite-tsinghua-en-chine/ Mon, 07 Jul 2025 10:36:23 +0000 https://lnt.ma/?p=531968 D’éminents ambassadeurs, dignitaires et responsables universitaires se sont réunis le jeudi 26 juin dernier, à l’université Tsinghua en Chine pour marquer le lancement officiel du programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes, une initiative historique visant à faire bénéficier à des étudiants des pays de la Ligue Arabe d’un enseignement mondialement reconnu, tout […]

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D’éminents ambassadeurs, dignitaires et responsables universitaires se sont réunis le jeudi 26 juin dernier, à l’université Tsinghua en Chine pour marquer le lancement officiel du programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes, une initiative historique visant à faire bénéficier à des étudiants des pays de la Ligue Arabe d’un enseignement mondialement reconnu, tout en cultivant l’excellence académique et la collaboration interculturelle.  h

Cette année, le programme de bourses financera six étudiants originaires de pays membres de la Ligue arabe, qui suivent des cours de deuxième cycle dans cette université historique. Il s’agit de la première bourse d’études destinée spécifiquement aux étudiants des pays arabes à l’université Tsinghua. Elle a notamment pour objectif de renforcer les relations sino-arabes.

L’une des meilleures universités chinoises, l’université Tsinghua est réputée pour son excellence dans les domaines de la technologie et de l’ingénierie, souvent comparée au MIT. Fondée en 1911, elle compte 20 facultés et 90 programmes de premier cycle, ce qui lui permet de couvrir un large éventail de disciplines. Les diplômés de Tsinghua contribuent de manière significative au développement économique, culturel, scientifique et technologique de la Chine et au-delà. L’actuel président chinois, Xi Jingping, est lui-même issu de cette université.

« Depuis plus de mille ans, la région arabe et la Chine sont liées par des échanges dynamiques de biens, de connaissances et un dialogue culturel. En donnant à de brillants étudiants arabes la possibilité d’étudier à Tsinghua, fleuron de l’excellence académique en Chine, nous aspirons à développer des leaders qui perpétueront cet esprit de curiosité et de collaboration séculaire, faisant ainsi des relations arabo-chinoises un modèle de coopération dans un monde de plus en plus fragmenté. Le programme de bourses offre une excellente opportunité aux étudiants de premier cycle et de deuxième cycle de poursuivre leurs études dans une université de renommée mondiale », a précisé Hazem Ben-Gacem, fondateur et DG de BlueFive Capital.

« Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes représente une étape importante dans l’engagement de Tsinghua de former des talents internationaux. En accueillant ces étudiants d’exception issus du monde arabe, nous enrichissons notre campus sur le plan intellectuel et culturel, et nous offrons également à ces étudiants une opportunité unique de tirer parti de l’environnement académique rigoureux de Tsinghua. Nous sommes profondément reconnaissants à M. Ben-Gacem pour cette collaboration visionnaire à l’origine de cette initiative, qui renforcera les liens entre nos peuples et favorisera nos progrès communs », a indiqué le Professeur Yang Bin, vice-chancelier du Conseil de l’université Tsinghua.

Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes débutera cette année universitaire 2025-2026.

 

H.Z

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Le Consulat Général du Maroc à Milan rend hommage à Mohamed Hafidi https://lnt.ma/le-consulat-general-du-maroc-a-milan-rend-hommage-a-mohamed-hafidi/ Mon, 07 Jul 2025 10:34:32 +0000 https://lnt.ma/?p=531963 En marge des journées portes ouvertes organisées par le Consulat Général du Royaume du Maroc à Milan, le samedi 5 juillet dernier, dans le but de faciliter l’accès aux services administratifs pour les Marocains résidant en Italie, un hommage a été rendu au journaliste marocain Mohamed Hafidi, producteur, rédacteur en chef de programmes télévisés et […]

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En marge des journées portes ouvertes organisées par le Consulat Général du Royaume du Maroc à Milan, le samedi 5 juillet dernier, dans le but de faciliter l’accès aux services administratifs pour les Marocains résidant en Italie, un hommage a été rendu au journaliste marocain Mohamed Hafidi, producteur, rédacteur en chef de programmes télévisés et fondateur de l’Institut spécialisé en journalisme et métiers de l’audiovisuel à Béni Mellal, à l’occasion de sa récente distinction aux Telly Awards aux États-Unis, où il a remporté deux prix internationaux (argent et bronze).

Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de modernisation impulsée par le Consulat Général de Milan, qui vise à améliorer la qualité des prestations consulaires, à renforcer la politique de proximité et à favoriser une relation plus fluide entre l’administration et les membres de la communauté marocaine, à travers l’organisation régulière de journées d’accueil et de rencontres ouvertes.

Mohamed El Akel, Consul général du Maroc à Milan, a souligné que cette démarche s’aligne sur les Hautes Orientations du Roi Mohammed VI, en matière de promotion des droits et des conditions de vie des Marocains du monde. Il a ajouté que ces journées reflètent un esprit d’ouverture et de responsabilité de l’administration consulaire, en facilitant l’accès aux services, en restant à l’écoute des attentes de la communauté, et en œuvrant à leur apporter un accompagnement adapté et respectueux.

Dans ce contexte, le Consul Général a souligné que l’hommage rendu à Mohamed Hafidi incarne cette volonté de valoriser les parcours exemplaires. Il a qualifié ce dernier de “modèle national inspirant pour les jeunes générations marocaines”, saluant “son engagement au service de causes humaines, sociales et nationales, à travers un journalisme d’investigation et documentaire sérieux et engagé, qui met en lumière l’image du Maroc dans les forums internationaux”.

La cérémonie a connu une forte affluence de membres de la communauté marocaine venus de différentes villes italiennes, ainsi que la participation d’associations actives de la région de Lombardie, notamment : l’Association des Commerçants Libres, l’Association Simira, et l’Association Al-Khawat Al-Amiriya Al-Moussaouia.

Il convient de rappeler que Mohamed Hafidi a reçu la médaille d’argent pour son documentaire Sous la merci des tentes – Séisme d’Al Haouz, ainsi que la médaille de bronze pour Le rêve indien, tous deux diffusés sur la chaîne Al Sharq Documentary. Ces œuvres sont le fruit d’un travail collectif réalisé par une équipe marocaine talentueuse, dans un concours qui a réuni plus de 13 000 productions internationales.

Cet hommage illustre une volonté renouvelée de la diplomatie marocaine de soutenir les compétences nationales, de renforcer les liens avec la diaspora et de mettre en avant des parcours inspirants qui contribuent au rayonnement du Maroc à l’échelle internationale.

 

H.Z

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Renault Maroc célèbre la sortie de chaîne de son 2000ème Mobilize Duo https://lnt.ma/renault-maroc-celebre-la-sortie-de-chaine-de-son-2000eme-mobilize-duo/ Mon, 07 Jul 2025 10:31:02 +0000 https://lnt.ma/?p=531962 L’usine Renault Group de Tanger vient de célébrer la sortie de chaîne du 2000ème Mobilize DUO, le premier quadricycle 100 % électrique produit par le Groupe au Maroc. En effet, après l’industrialisation en 2024 du Dacia Jogger hybride, premier véhicule hybride de fabrication marocaine, ce nouveau projet de quadricycle 100 % électrique renforce l’intégration des […]

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L’usine Renault Group de Tanger vient de célébrer la sortie de chaîne du 2000ème Mobilize DUO, le premier quadricycle 100 % électrique produit par le Groupe au Maroc. En effet, après l’industrialisation en 2024 du Dacia Jogger hybride, premier véhicule hybride de fabrication marocaine, ce nouveau projet de quadricycle 100 % électrique renforce l’intégration des technologies d’électrification sur le site de Tanger.

Mobilize DUO, 100 % électrique et dédié à la mobilité urbaine, témoigne de la capacité de la plateforme industrielle marocaine du Groupe à accompagner les évolutions technologiques du secteur. Son industrialisation à l’usine de Tanger a été portée par l’investissement d’une nouvelle ligne de montage d’une capacité extensible allant jusqu’à 17 000 unités par an, spécifiquement conçue pour répondre aux exigences d’un véhicule 100 % électrique : ‘‘Cette usine, déjà pionnière en neutralité carbone et excellence opérationnelle est la preuve du chemin parcouru et de notre volonté commune de continuer à développer la capacité d’adaptation et d’innovation de la plateforme industrielle marocaine’’, a indiqué Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce.

Conçu avec plus de 40 % de matériaux recyclés et recyclable à 95 % en fin de vie, DUO s’inscrit redans la démarche durable portée par Renault Group. Cette conception circulaire, doublée d’un assemblage dans une usine bas carbone, permet de réduire de 66 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à un véhicule électrique de segment A.

Mobilize DUO est destiné au marché européen, notamment vers la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, dans un premier temps, puis vers l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suisse. Au Maroc, Mobilize DUO sera commercialisé au dernier trimestre 2025.

Mobilize DUO est un quadricycle de la marque Mobilize, marque de Renault Group dédiée aux nouvelles mobilités. Mobilize a été créée en 2021 pour adresser les nouvelles chaînes de valeur au- delà de l’automobile. En combinant la banque captive et des équipes spécialisées dans l’énergie, la technologie et la mobilité, Mobilize propose une expérience tout-en-un, allant du financement de véhicules aux services basés sur l’usage.

La version utilitaire, Mobilize BENTO, sera également industrialisée prochainement sur le même site.

Pour rappel, le site de Tanger a produit 3 355 895 millions de véhicules. Aujourd’hui, le Maroc est le deuxième pays de production de Renault Group au niveau mondial et représente plus de 18% des ventes du groupe dans le monde.

H.Z

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SUV Compact : Le nouveau Nissan Magnite débarque au Maroc https://lnt.ma/suv-compact-le-nouveau-nissan-magnite-debarque-au-maroc/ Mon, 30 Jun 2025 10:04:19 +0000 https://lnt.ma/?p=531627 C’est un grand retour que vient de signer la marque Nissan au Maroc. En effet, en lançant le nouveau Magnite, le constructeur nippon ambitionne de se rattraper et vise dans un premier lieu le top 10 et le top 5 dans les quelques mois à venir. Aux yeux aussi bien de la direction de Nissan […]

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C’est un grand retour que vient de signer la marque Nissan au Maroc. En effet, en lançant le nouveau Magnite, le constructeur nippon ambitionne de se rattraper et vise dans un premier lieu le top 10 et le top 5 dans les quelques mois à venir. Aux yeux aussi bien de la direction de Nissan Afrique que du représentant exclusif de la marque au Maroc, la SMVN d’Auto-Hall, les ambitions affichées à travers le lancement de la Magnite, restent réalisables compte tenu des multiples atouts technologiques et mécaniques du véhicule et un rapport qualité/prix intéressant.

C’est donc à Tanger que Nissan a opté pour le lancement africain de la Magnite, une voiture qui arrive avec comme principale mission : renouer avec les ventes… tout simplement.

Côté prix en effet, il est à souligner que ce chapitre reste l’un des atouts forts de la voiture. Le constat fait l’unanimité des spécialistes Auto présents à la conférence de lancement de la Magnite à Tanger. En effet, le nouveau Magnite est proposé au prix de 149.900 Dhs pour la version Visia, 164.900 Dhs pour la version Acenta (boite manuelle), 179.900 Dhs pour la version Acenta (boite automatique) et 199.900 Dhs pour la version Tekna.

De plus, jusqu’au 31 août prochain, ces prix incluent une remise exceptionnelle de 10.000 Dhs, offerte sur l’ensemble de la gamme.

Côté mécanique, le véhicule est propulsé par un moteur 1.0 litre turbo, offrant un compromis entre économie de carburant et réactivité, avec le choix entre boîte manuelle ou CVT. La consommation varie entre 6 et 7L/100km.

Pour Yassine Benmassi, DG de SMVN, le marché marocain reste dynamique, avec une population jeune et urbaine, avide de solutions de mobilité intelligentes.

Lancé pour la première fois en 2020, le Magnite s’est vendu à plus de 150.000 unités vendues : « Le Maroc est une porte stratégique vers l’Afrique du Nord pour Nissan…Nous sommes fiers de faire du Maroc le premier marché en conduite à gauche en Afrique à recevoir le Magnite. Cela souligne l’importance stratégique du Royaume pour Nissan et réaffirme notre engagement à répondre aux attentes des automobilistes marocains avec un véhicule audacieux, intelligent, innovant et résolument tourné vers l’avenir », a dit Jordi Vila, président de Nissan Afrique.

H.Z

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La Centrale Automobile Chérifienne se dote d’un nouveau centre carrosserie premium https://lnt.ma/la-centrale-automobile-cherifienne-se-dote-dun-nouveau-centre-carrosserie-premium/ Wed, 25 Jun 2025 09:48:27 +0000 https://lnt.ma/?p=531498 Ce site de 4 000 m2, situé à Ain Sebaa à Casablanca, vient, selon la CAC compléter le premier centre carrosserie-peinture ouvert en 2018, un projet soutenu par 100 MDH d’investissement, dont 13 millions dédiés à des équipements qualifiés de pointe. Ce premier site dédié aux marques Audi, Porsche et Bentley, dispose de 52 postes […]

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Ce site de 4 000 m2, situé à Ain Sebaa à Casablanca, vient, selon la CAC compléter le premier centre carrosserie-peinture ouvert en 2018, un projet soutenu par 100 MDH d’investissement, dont 13 millions dédiés à des équipements qualifiés de pointe. Ce premier site dédié aux marques Audi, Porsche et Bentley, dispose de 52 postes de travail et d’une équipe de 55 collaborateurs mobilisés chaque jour pour garantir qualité, précision et conformité constructeur, dit-on auprès de la CAC.

Ce nouveau centre premium bénéficie d’un investissement global de 60 MDH, dont 8 millions consacrés à des équipements de pointe.

Le site compte toutefois 37 postes de travail et mobilise une équipe de 36 collaborateurs hautement qualifiés : ‘‘ Ces derniers assurent chaque jour un traitement rigoureux et fluide, avec pour priorité la qualité d’exécution à chaque étape, dans le respect des standards les plus stricts des marques représentées. Le dispositif mis en place garantit également une totale transparence vis-à-vis du client, à travers des process clairs, des diagnostics précis et un suivi digitalisé de l’intervention ’’ explique la direction de la CAC qui souligne par la même occasion qu’elle accorde une importance centrale à la formation continue de ses techniciens : ‘‘ Tous sont certifiés à l’international et interviennent selon les dernières normes constructeurs, avec le soutien d’équipements homologués. Cette approche garantit un haut niveau de qualité et de précision, en phase avec les exigences des marques…À Casablanca, ce sont plus 380 collaborateurs qui œuvrent chaque jour dans le service après-vente, au sein d’un réseau national de 775 collaborateurs répartis sur 16 Centres Service à travers le Royaume’’.

Concrètement, ce nouveau site est équipé des dernières technologies, notamment : les Marbres et mini-marbres de dernière génération, pour un contrôle et réparation des châssis et carrosseries, des Cabines de peinture endothermiques alimentées par l’énergie solaire, un Scan colorimétrique, permettant une reproduction exacte de la teinte d’origine, avec une préparation automatisée par robot, pour une précision millimétrique, un Système de peinture hydrodiluable, un Soudage par point robotisé et une Zone dédiée aux véhicules électriques, intégrant des bornes de recharge, en réponse à l’évolution du parc roulant.

H.Z

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La Fondation Baleària présente Matria, une anthologie de poésie féminine https://lnt.ma/la-fondation-balearia-presente-matria-une-anthologie-de-poesie-feminine/ Wed, 25 Jun 2025 09:43:29 +0000 https://lnt.ma/?p=531494 La Fondation Baleària et l’Association d’Amitié Andalousie-Maroc – Forum Ibn Rochd (AAAM) viennent de présenter à Tanger Matria, une anthologie de poésie contemporaine signée par des autrices espagnoles et marocaines. L’anthologie rassemble les œuvres de 16 poétesses et 14 artistes visuelles, toutes originaires d’Espagne et du Maroc, qui ont offert leurs œuvres picturales pour cette […]

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La Fondation Baleària et l’Association d’Amitié Andalousie-Maroc – Forum Ibn Rochd (AAAM) viennent de présenter à Tanger Matria, une anthologie de poésie contemporaine signée par des autrices espagnoles et marocaines.

L’anthologie rassemble les œuvres de 16 poétesses et 14 artistes visuelles, toutes originaires d’Espagne et du Maroc, qui ont offert leurs œuvres picturales pour cette édition. Les poèmes sont présentés en version bilingue, dans la langue originale de chaque autrice, accompagnée d’une traduction en espagnol (pour les textes en arabe, amazigh, darija ou français) ou en arabe (pour ceux en espagnol, catalan, galicien ou basque). Les traductions ont été réalisées par Salma Moutaouakkil, professeure à l’Université de Marrakech.

Lors de cet événement, Juan Vicente Piqueras, directeur de l’Institut Cervantes de Tanger, a déclaré partager avec la compagnie maritime Baleària « la conviction que le détroit n’est pas une frontière, mais un pont culturel qui relie les langues, les voix et les sensibilités ». « Nos deux institutions croient en la valeur de la parole et de l’art comme vecteurs de compréhension entre peuples voisins. Cette présentation marque le début d’une collaboration que nous espérons durable », a-t-il souligné.

« À la Fondation Baleària, nous croyons fermement au pouvoir transformateur de la culture comme outil de dialogue, de compréhension et de cohésion entre les peuples. Avec Matria, nous ne faisons pas seulement découvrir la poésie écrite par des femmes des deux rives de la Méditerranée, mais nous jetons également un véritable pont, à bord de nos navires, qui relie des sensibilités, des langues et des regards différents », a souligné Ricard Pérez, président de la fondation de la compagnie maritime.

José Sarria, président de l’Association d’amitié Andalousie-Maroc – Forum Ibn Rochd (AAAM), a ajouté que la présentation de Matria à Tanger « est bien plus qu’un événement culturel : c’est la preuve tangible que les utopies peuvent devenir réalité lorsque l’engagement, la sensibilité et la coopération s’unissent ».

Cet événement s’est conclu par une lecture poétique des autrices Raquel Lanseros, Àngels Gregori, Fadma Farrás et Dalila Fakhri, accompagnée d’une performance musicale de Sheila Blanco.

Cette anthologie est née d’un projet lancé il y a plus d’un an par la Fondation Baleària et l’AAAM : la distribution gratuite aux passagers des navires de la compagnie Baleària reliant l’Espagne et l’Afrique du Nord de carnets de poésie féminine contemporaine espagnole et marocaine, illustrés par des artistes des deux pays. L’objectif : faire découvrir au public la création littéraire de poétesses remarquables des deux rives, dans une démarche symbolique de rapprochement progressif entre les deux nations. Ces carnets ont également été distribués aux élèves des onze établissements scolaires espagnols présents au Maroc, grâce au soutien du service éducatif de l’ambassade d’Espagne dans le pays.

 

H.Z

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Conflits armés et tourisme mondial, quelles conséquences ? https://lnt.ma/conflits-armes-et-tourisme-mondial-quelles-consequences/ Wed, 25 Jun 2025 09:31:44 +0000 https://lnt.ma/?p=531462 A l’occasion de la Conférence Internationale de l’Amfohrt, tenue tout récemment à Marrakech sous le thème « l’avenir de l’éducation et de la formation dans les métiers de l’hospitalité́ et du tourisme », le SG de l’Organisation Mondiale du Tourisme des Nations Unies, Francesco Frangialli, a déclaré que le tourisme mondial aujourd’hui est confronté à […]

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A l’occasion de la Conférence Internationale de l’Amfohrt, tenue tout récemment à Marrakech sous le thème « l’avenir de l’éducation et de la formation dans les métiers de l’hospitalité́ et du tourisme », le SG de l’Organisation Mondiale du Tourisme des Nations Unies, Francesco Frangialli, a déclaré que le tourisme mondial aujourd’hui est confronté à six principaux challenges : « Commençons par les tristes nouvelles internationales du moment. Une nouveau développement majeur s’est ajouté vendredi dernier en Iran aux deux guerres simultanées qui font rage, et qui, bien qu’étant géographiquement éloignées l’une de l’autre, interagissent mutuellement. Pour la première fois depuis 1945, la guerre est de retour en Europe, dont je rappelle qu’elle est le premier continent pour les échanges touristiques, nationaux comme internationaux », a-t-il dit tout en notant que malgré ces constats, le tourisme mondial se porte bien. Et de poursuivre que l’OMT estime qu’en 2024, les arrivées de touristes internationaux ont atteint 1 445 milliards, soit 99 % du niveau de 2019, avant la crise du Covid : « Cela représente une augmentation de 140 millions par rapport à 2023. La croissance des flux financiers -recettes et dépenses- est encore plus marquée que celle des mouvements physiques de personnes ».

Pour le premier trimestre 2025, la croissance se maintient avec une progression supplémentaire de 5%. L’Asie-Pacifique prend le relais du Moyen-Orient pour conduire ce rebond qui se prolonge.

Selon l’IATA, avec 4,9 milliards de passagers, le transport aérien mondial a dépassé de 3,8 % en 2024 le niveau record de 2019. Le taux d’occupation des sièges a atteint 83%. Une augmentation du trafic est attendue en 2025, mais la barre espérée des 5 milliards de passagers ne sera pas franchie du fait des conséquences de l’offensive Trump contre le commerce international.

Pourtant, le tourisme de cette région, que le général de Gaulle a appelé un jour « l’Orient compliqué », se porte bien. En 2024, les arrivées y ont atteint 95 millions, dépassant d’un tiers celles avant le Covid. Etonnamment, le Moyen-Orient est la partie du monde où le tourisme a rebondi le plus rapidement après la fin de la pandémie, même si maintenant l’effervescence se calme un peu.

À quoi cela est-il dû ? Principalement au fait que les grandes destinations de la région -Egypte, Emirats, Arabie- ne sont pas directement impactées.

L’entrée en lice directe de l’Iran dans le conflit du Proche Orient sera par ailleurs sans conséquence majeure. Bien que, de l’Empire Perse aux Routes de la Soie, ce pays soit l’un des plus attrayants de la région, son tourisme ne semble pas devoir descendre beaucoup plus bas que le niveau très faible résultant du blocus qui lui est imposé.

On ajoutera que de son côté, le conflit entre la Russie et l’Ukraine a également peu d’incidence. Les deux pays disposent d’un potentiel considérable, mais ne comptent pas parmi les acteurs majeurs du tourisme international.

On peut à ce stade proposer une première conclusion: le tourisme s’avère relativement à l’abri des conflits et tensions internationales.

« J’ajoute qu’ il existe une troisième catégorie de guerres, non mortelles, mais dont l’effet peut être immense: celle qui a commencé pour le commerce international. La violente et brouillonne offensive douanière engagée par le président Trump a été ressentie comme une agression par le reste du monde, à commencer par la Chine. Son caractère improvisé, erratique et vibrionnant, son imprévisibilité, la versatilité de son auteur, agacent autant qu’ils déconcertent », a ajouté M. Frangialli.

La hausse des droits de douane et la turbulence des marchés boursiers n’affectent pas directement l’industrie du tourisme. Sauf pour les échanges d’étudiants, elle n’est pas en première ligne ; mais dès lors qu’il en résulte une augmentation de l’inflation, une récession, et des fluctuations brutales des principales devises, l’impact ne peut qu’être sévère. Les échanges de services, et pas seulement de biens, commencent de s’en ressentir, en particulier le tourisme qui, avec 1 490 milliards de dollars de recettes, représente 60% de leur total.

Un élément favorable pourtant : la glissade entamée du prix du pétrole, conséquence d’un dollar qui se déprécie et des capacités de production excédentaires des membres de l’OPEP. Les prix de l’essence à la pompe et du kérosène des avions devraient fléchir et le coût des voyages baisser, sauf dans l’hypothèse d’une réduction de l’offre résultant d’un éventuel blocus du détroit d’Ormuz par l’Iran.

Le flou est général, et investisseurs et marchés sont dans l’expectative. Les opérateurs touristiques comme les autres ont une sainte horreur de l’incertitude. Pour l’Organisation Mondiale du Commerce, la croissance des échanges de biens en 2025 sera légèrement négative et celle des services et du tourisme plus faible qu’attendu. Le FMI revoit ses prévisions de croissance à la baisse, mais n’annonce pas un basculement.

Plus grave, s’agissant de la première économie mondiale, l’OCDE prévoit une baisse de 1,6% du PIB des Etats-Unis pour qui la récession se profile. « J’en tire la leçon que les facteurs expliquant la croissance du tourisme mondial, ainsi que les raisons des perturbations qui l’affectent, ne sont pas unidimensionnels. La géopolitique est une chose complexe. La guerre, militaire ou commerciale, explique un peu ce qui se passe, mais pas tout », a conclu M. Frangialli.

H.Z

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