Depuis 2018, le groupe Attijariwafa bank s’est engagé dans le cadre de sa politique RSE, à préserver la valeur patrimoniale de plusieurs bâtiments devenus emblématiques et symboles architecturaux dans différentes villes du royaume.
Attijariwafa bank est, en effet, propriétaire d’un patrimoine architectural d’exception, en partie classé ou inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques et témoignant de l’extraordinaire aventure architecturale moderne du XXe siècle au Maroc. Des édifices ayant tour à tour vu défiler des personnalités importantes, ont été le siège d’événements historiques et économiques, constitués des jalons dans l’histoire architecturale des villes. Aujourd’hui encore, leurs anciennes pierres ne cessent de nous narrer la genèse d’un pays et l’histoire d’un peuple. De génération en génération, de famille en famille, commerçants, industriels, artisans, ont pu créer leur entreprise, la faire fructifier au sein de ces écrins chargés d’histoire. Au fil des réaménagements entrepris, visant à offrir une meilleure ergonomie à la clientèle et aux collaborateurs, de nombreux sites réhabilités ont ainsi laissé émerger des témoignages précieux sur la riche aventure humaine, sociale et commerciale du groupe Attijariwafa bank.
Le dispositif, élaboré avec l’aide d’un cabinet d’architecture spécialisé en patrimoine, a ciblé une douzaine d’édifices et s’appuie sur la mise en place de règles et principes de préservation ou de mise à niveau des sites historiques et de leur structuration, tout en l’adaptant aux usages contemporains.
Livré en juin 2019, le premier lot a concerné des bâtiments édifiés entre 1921 et les années 1950, à l’instar de Marrakech Médina (1921), Sidi Slimane Centre (1945), Tanger Rue de Belgique (1948) et Tanger Pasteur (1950).
Aujourd’hui, c’est au tour de l’immeuble sis à Essaouira avenue de l’Istiqlal, initialement siège de la Compagnie Algérienne, de connaître une réhabilitation totale après 26 mois d’un chantier complexe. Situé sur un des axes structurants de la médina, historiquement connu comme Souk El Haddada, l’ancien marché des forgerons, l’édifice, réalisé par Jean-René Fougère dans les années 1920, fait partie de la première génération de banques construites au Maroc et reflète une période remarquable de l’histoire économique et architecturale de la ville de Mogador. Son vocabulaire s’inscrit dans le courant architectural « néo-mauresque », qui se caractérise par une fusion entre volumes et compositions classiques de type européen, et un décor puisant ses formes dans l’architecture traditionnelle locale ou plus largement dans les références ornementales arabo-andalouses.
LNT avec CDP