M. Mohamed El Kettani, Président directeur général du groupe Attijariwafa bank.
Le top management d’Attijariwafa bank affichait clairement sa satisfaction à l’occasion de la conférence de présentation des résultats 2017 du groupe, présidée par son président, M. Mohamed Kettani. Dans un contexte de raffermissement de l’économie mondiale et de reprise du secteur bancaire marocain (croissance des crédits et baisse du taux de contentialité), le leader de la banque au Maroc a clôturé l’année 2017 affichant des résultats en forte progression, portés par la première consolidation de Attijariwafa bank Egypt et par les réalisations de l’ensemble des pôles d’activités du Groupe.
Ainsi, au terme de l’année 2017, le produit net bancaire s’élève à 21,6 milliards de dirhams en accroissement de 10,0%, bénéficiant du bon comportement des différents compartiments.
Le résultat brut d’exploitation progresse de 10,8% à 11,7 milliards de dirhams et le coefficient d’exploitation s’améliore de 0,4 point passant de 46,5% en 2016 à 46,1% en 2017.
Le résultat net consolidé enregistre une évolution de 16,5% à 6,6 milliards de dirhams et le résultat net part du groupe s’accroît de 13,3% se fixant à 5,4 milliards de dirhams. À périmètre constant, c’est-à-dire sans prendre en compte AWB Egypt et le résultat de la session de 40% des parts de Wafa Assurance, notamment, le résultat net consolidé et le résultat net part du groupe s’accroissent respectivement de 9,4% et de de 11,3%.
La solidité financière du groupe se renforce à travers l’augmentation de 3,4 milliards de dirhams des fonds propres à 50,8 milliards de dirhams (+7,2%) et la rentabilité financière s’apprécie nettement (RoE à 15,3% et RoA à 1,4%, en hausse respectivement de 1,7 point et de 0,1 point).
L’évolution du RNPG a été soutenue par la croissance organique de l’ensemble des pôles d’activité et par la consolidation de 8 mois de Attijariwafa bank Egypt. Sur ce dernier point, M. Ismail Douiri, DG d’AWB, tient à insister sur le fait que « l’essentiel de la croissance vient d’une très bonne année au Maro », contrairement à certains bruits de couloir attribuant ces chiffres aux activités égyptiennes. En effet, avec un bon comportement des crédits, un pilotage efficace de la marge d’intérêt, une amélioration du coût du risque, et surtout des activités de marché particulièrement rentable, la banque au Maroc est à l’origine de 50% de la hausse du RNPG, rien que ça ! Au niveau des crédits, on remarquera que les crédits à l’investissement représentent 35% du total, largement au-dessus de la moyenne du secteur.
Bien sûr, Attijariwafa bank Egypt, consolidé pour la première fois en 2017, a réalisé une croissance remarquable de ses principaux indicateurs. Le produit net bancaire et le résultat net s’accroissent respectivement de 27,1% et de 67,8% entre 2016 et 2017 (RoE : 31,8% et RoA : 4,0%). Désormais, la contribution de la BDI au résultat net part du Groupe s’élève à 32% contre 23% en 2016. 2018 sera une année charnière dans la mise en œuvre du plan de développement d’Attijariwafa bank Egypt, pour notamment établir une banque de détail nouvelle dans le pays.
Au niveau des autres pays de présence du groupe, les filiales se sont globalement très bien comportées, malgré l’impact de l’effet de change pour Attijari Bank en Tunisie. L’ensemble de ces filiales affichent un taux de contentialité d’environ 9,5%, inférieur à la moyenne de ces pays, et un coût du risque de 0,8%, contre 0,7% au Maroc, principalement dû au faible prix du pétrole.
Enfin, le Conseil a décidé de convoquer l’Assemblée Générale Ordinaire des Actionnaires, pour soumettre à son approbation les comptes au 31 décembre 2017 et lui proposer la distribution d’un dividende de 12,50 dirhams par action.
SB