Des enquêteurs sur le site d'un attentat à la station Parsons Green, à Londres, le 15 septembre 2017 © AFP/Archives Adrian DENNIS
Une septième personne a été arrêtée lundi dans le cadre de l’enquête sur l’attentat à la bombe artisanale qui a fait 30 blessés dans une rame du métro londonien mi-septembre, a annoncé la police britannique.
Il s’agit d’un jeune homme de 20 ans, arrêté à Cardiff, au pays de Galles, dans le cadre de la législation anti-terroriste, a ajouté Scotland Yard. Il a été conduit dans un poste de police de Londres tandis qu’une perquisition était menée à une adresse à Cardiff, a précisé la police.
Depuis l’attentat, il s’agit de la septième personne arrêtée. Deux ont été remises en liberté sans poursuite, trois autres hommes de 25, 30 et 17 ans sont toujours détenus et un jeune homme de 18 ans a lui été inculpé vendredi pour tentative de meurtre et utilisation d’explosifs.
Ahmed Hassan avait été arrêté au lendemain de l’attaque, à Douvres (sud-est de l’Angleterre), un point de transit vers l’autre rive de la Manche.
Vendredi, il a comparu devant un tribunal londonien. Au cours de l’audience, le procureur Lee Ingham a affirmé que la bombe placé dans le métro comportait plusieurs centaines de grammes de TATP (tripéroxyde de triacétone).
Le TATP avait été fabriqué à partir de différents éléments achetés sur internet, notamment sur Amazon, a souligné l’accusation. Selon le procureur, il n’a pas pu exploser, « probablement en raison d’une mauvaise conception ».
Placée dans un sac en plastique, la bombe était munie d’une minuterie et contenait des couteaux et des vis destinés à être projetés par l’explosion.
Le jeune homme a affirmé que ses parents étaient morts en Irak, selon le procureur. D’après les médias britanniques, il vivait dans une maison de Sunbury-on-Thames, à une vingtaine de kilomètres de Londres, appartenant à un couple âgé et respecté faisant office de famille d’accueil, qui a longuement été perquisitionnée par la police.
LNT avec Afp