Le ministre de l'Emploi et de l'insertion professionnelle, M. Mohamed Amkraz donne une déclaration à la presse
Les changements « rapides et successifs » qu’a connus le marché de l’emploi ces dernières décennies, avec l’émergence de nouveaux modèles d’emploi et de recrutement « nécessitent » une réglementation permettant d’encadrer ces mutations, afin d’assurer un équilibre entre les exigences du développement économique des entreprises et la préservation des droits sociaux, a souligné, mercredi à Rabat, le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, Mohamed Amkraz.
Le ministre, qui s’exprimait à l’occasion de la 7e réunion de la Commission tripartite chargée du suivi de l’application des dispositions relatives au travail temporaire, a notamment cité l’émergence du travail à temps partiel et le travail à distance, faisant remarquer que des problématiques ont été enregistrées lors à l’application de certaines dispositions de la loi 65-99 du Code de travail, entrée en vigueur il y a 15 ans, concernant les agences et les entreprises œuvrant dans le domaine du travail temporaire.
Afin de remédier à cette situation, les partenaires économiques et sociaux, en concertation avec le gouvernement, ont inclus la question de l’emploi temporaire dans l’accord du 25 avril dernier, a rappelé le ministre, ajoutant qu’un diagnostic a également été initié permettant d’identifier les lacunes à surmonter, mais également d’améliorer le rendement de la commission tripartite, et ce en concertation avec les acteurs et les partenaires sociaux.
Par ailleurs, les membres de la Commission, réunis sous la présidence de M. Amkraz, ont passé en revue les actions du comité restreint chargé de l’exécution des recommandations de la réunion précédente de la commission, et présenté deux exposés relatifs à la problématique du travail temporaire et aux agences du travail temporaire.
La réunion a également été marquée par un exposé de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et des centrales syndicales les plus représentatives sur leur contribution à la question des « problématiques du travail temporaire et des moyens d’améliorations ». La commission tripartite constitue un cadre institutionnel du dialogue social thématique regroupant le gouvernement, les organisations professionnelles des employeurs et les organisations syndicales les plus représentatives, qui a pour mission de faire des propositions pratiques et efficientes susceptibles de faciliter la bonne application des dispositions relatives au travail temporaire.
LNT avec MAP