Les opérations et interventions entreprises par les forces publiques visant à préserver la sûreté et l’ordre publics dans la ville d’Al Hoceima et les zones urbaines qui relèvent de son territoire, depuis le 28 octobre 2016, veillaient à gérer les protestations de manière à préserver la sûreté et l’ordre publics d’une part, et la prévention sans enregistrer aucune menace à la sécurité des citoyens d’autre part, outre la prise de toutes les mesures requises pour garantir les droits et libertés individuelles et collectives, souligne mardi la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).
Certaines protestations ont connu une escalade dangereuse ayant attenté à la sûreté et l’ordre publics lorsqu’elles se sont transformées en rassemblements violents durant lesquels plusieurs personnes ont fait usage d’armes blanches, de cocktails Molotov, outre des jets de pierres blessant à différents degrés 298 policiers, dont des fractures au niveau des côtes et du crâne, des asphyxies et des brûlures, explique la DGSN dans un communiqué.
Ces blessures ont nécessité un arrêt temporaire de travail allant de 15 à 104 jours à l’exception des cas de deux policiers victimes de plusieurs fractures au niveau de la tête qui subissent jusqu’à présent un suivi médical minutieux à l’Hopital Cheikh Zayed de Rabat.
Ces actes de violence ont touché également les biens publics qui ont subi de graves dégâts estimés à 14,126 millions de dirhams, à travers notamment la détérioration et la destruction de 276 véhicules de transport de la sûreté nationale, de 1260 unités de protection (Casques, boucliers et gilets), de 24 barrières et de 3885 accessoires d’uniformes.
Tout en clarifiant ces faits, la DGSN assure que les éléments de la force publique poursuivront les mesures de protection de la sûreté et de l’ordre publics, avec tout ce que cela implique comme maîtrise de soi et de retenue face aux provocations, d’une part, et de plein respect des textes de loi et des procédures administratives en vigueur, d’autre part.
LNT avec Map