Le navire Ultra Innovation affrété par l'OCP dans la rade de Vancouver en juin 2016. Photo Rick Voice - WSRW
Dans sa décision du 15 juin, le juge sud-africain a décidé de renvoyer le dossier du navire ‘‘NM Cherry Blosson’’, transportant une cargaison de phosphates OCP, à un procès sur le fond. Dans un communiqué, le groupe OCP se dit consterné par cette décision qui prétexte la « complexité » d’un sujet relevant pourtant d’un processus international en cours. Cette décision est en contradiction totale avec le jugement de la Cour panaméenne, laquelle s’est déclarée incompétente sur ce même sujet, dont la nature est éminemment politique. Le Groupe OCP réfute catégoriquement les allégations fallacieuses des requérants qui ont servi de fondement à ce jugement. Le groupe OCP dénonce, de surcroît, les tentatives du polisario d’instrumentaliser des juridictions locales à des fins politiques.
Pour sa part , le ministre délégué chargé des relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, M. Mustapha El Khalfi, a tenu à souligner que le Royaume rejettait en bloc cette décision, la dénonçait et va y riposter avec toute la fermeté requise.
Pour rappel, le 1er mai 2017, un juge sud-africain avait ordonné la saisie conservatoire d’une cargaison de phosphates en provenance de Phosboucraa, se traduisant par une immobilisation temporaire du navire à Port Elizabeth. Cette ordonnance de saisie était la conséquence d’une requête adressée au juge sud-africain par le «polisario», sur la seule base d’allégations politiques totalement infondées et motivées par l’activisme séparatiste d’une «RASD» auto-proclamée, une entité non reconnue par les Nations Unies et la communauté internationale.
HZ