
Mohamed Bosfiha, connu sous le nom de Momo, a été condamné à une peine de quatre mois de prison ferme par le tribunal d’Ain Sebaa le 9 avril 2024, dans le cadre de l’affaire des crimes fictifs sur Hit Radio. L’animateur principal avait été accusé le 26 mars dernier, tout en restant en liberté sous caution de 100 000 dirhams, pour sa prétendue participation à l’outrage et à la diffusion d’informations qu’il savait fausses.
Les deux autres individus impliqués, détenus pour les mêmes charges, ont quant à eux écopé de cinq et trois mois de prison ferme respectivement. Pendant le procès, Momo a catégoriquement nié tout lien avec ces individus, affirmant qu’il n’avait pas besoin de mettre en scène des crimes fictifs pour gagner en notoriété.
L’un des complices, nommé Amine, a avoué devant le tribunal avoir orchestré le vol de son téléphone pendant son apparition en direct dans l’émission de Momo, mais il a insisté sur le fait que l’animateur n’était pas au courant du plan et qu’il ne le connaissait pas personnellement.
L’affaire a débuté le 21 mars lorsque quelqu’un a prétendu être victime d’un vol de téléphone à l’arraché alors qu’il était en appel téléphonique avec l’émission « Momo Ramadan Show », diffusée en direct sur les ondes de Hit Radio. Il s’est avéré que ce crime était en réalité une mise en scène orchestrée par la « victime » présumée et son complice, selon les conclusions de l’enquête menée par la police judiciaire de Casablanca les 24 et 25 mars.
Hit Radio a réagi à ce scandale en publiant un communiqué daté du 28 mars, dans lequel elle rejette fermement toute implication de la station dans ces actes, qu’elle qualifie de contraires à ses valeurs. La station a réaffirmé son engagement envers des principes éthiques et professionnels stricts, et elle a exprimé sa volonté de coopérer pleinement avec les autorités pour faire toute la lumière sur la situation.
LNT