Le service préfectoral de la police judiciaire de Tétouan a procédé, vendredi, à l’arrestation d’un agent de police de grade de brigadier-chef, qui exerce au commissariat de police d’Oued Zem, pour son implication présumée dans une affaire de faux et usage de faux, d’escroquerie et de corruption. L’arrestation du mis en cause intervient suite à l’interpellation par les services de sûreté de Tétouan, d’une personne faisant l’objet d’un avis de recherche pour avoir présenté un certificat de résidence falsifié en vue d’obtenir la carte d’identité nationale. Selon l’enquête, le document a été délivré par le mis en cause qui exerçait ses fonctions à la circonscription de police de Tétouan avant son transfert à Oued Zem, en contrepartie d’une somme d’argent, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Les investigations ont dévoilé que le policier arrêté a fait des déclarations mensongères à la mère de la personne recherchée, prétendant pouvoir suspendre la validité de l’avis de recherche émis à l’encontre de son fils.
Le mis en cause a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour élucider les circonstances de cette affaire.
Par ailleurs, le service préfectoral de la police judiciaire de Rabat a arrêté, vendredi, trois individus, dont un faisait l’objet d’un avis de recherche, soupçonnés de liens avec un réseau criminel et d’implication dans une affaire d’enlèvement, de séquestration et de vol avec violence.
Selon les informations préliminaires de l’enquête, les suspects ont procédé, en compagnie de deux autres personnes, à l’enlèvement de la victime dans un café avant de la conduire à la ville de Temara où elle a été séquestrée, dépouillée de certains de ses biens et forcée à mettre son empreinte sur un document vierge, sur incitation d’une femme, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Les investigations menées à ce sujet ont montré que les mis en cause, un employé et deux videurs dans une boîte de nuit, ont commis ces actes criminels en échange de 50.000 dirhams, à la demande d’une femme qui prétendait que la victime la menaçait de publier ses photos indécentes.
Le document portant l’empreinte de la victime a été saisi et soumis à l’expertise technique, relève la même source, ajoutant que les trois mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.
Les investigations se poursuivent pour arrêter les autres suspects impliqués dans cette activité criminelle.
LNT avec Map