Marche Verte : Après 50 années, la boucle enfin bouclée
Une grille de mots croisés générée à partir de cet articles.
Cinquante ans après cette épopée pacifique qu’a été la Marche Verte, le Maroc signe à l’ONU une nouvelle victoire diplomatique, confirmant la justesse et la constance de sa position sur la question du Sahara. Cette reconnaissance croissante, désormais quasi consensuelle au sein de la communauté internationale, n’est pas le fruit du hasard. Elle est l’aboutissement d’un demi-siècle d’une diplomatie de clarté, patiemment tissée autour des principes de souveraineté, de développement et de paix. Ce sont aussi des générations de diplomates qui se sont succédés avec l’amour de la patrie chevillée au corps et à qui il faut rendre hommage également.
La résolution du Conseil de sécurité, saluant le plan d’autonomie marocain comme la seule base sérieuse, crédible et réaliste pour une solution durable, vient entériner ce que le Royaume a construit sur le terrain depuis des décennies. Loin d’une simple posture, le Maroc a anticipé le futur en donnant vie à son projet d’autonomie avant même sa reconnaissance formelle. Régionalisation avancée, infrastructures modernes, exonérations fiscales, encouragement des IDE, ports en expansion, universités, hôpitaux, et entreprises nationales et multinationales implantées dans les Provinces du Sud. Le Sahara marocain n’est plus un horizon de promesses, mais un territoire de projets.
Ce succès diplomatique s’inscrit dans la droite ligne de l’esprit de la Marche Verte, celui d’un peuple uni derrière son Roi, avançant pacifiquement mais avec détermination vers le parachèvement de son intégrité territoriale. Comme le soulignait Ali Yata dans son ouvrage « Le Sahara occidental marocain » (voir l’article complémentaire) « l’unité nationale n’a de sens que si elle s’accompagne d’un progrès démocratique et social ». Or, c’est bien ce Maroc moderne, stable et tourné vers le développement partagé qui convainc aujourd’hui les chancelleries du monde entier.
Face à une opposition idéologique qui s’est depuis longtemps vidée de sa substance, la stratégie marocaine a préféré les faits aux discours. Les provinces du Sud, autrefois périphériques, sont devenues des pôles d’attraction et de croissance. Les indicateurs du HCP le démontrent avec éloquence, hausse du revenu moyen, recul de la pauvreté, explosion des investissements publics et privés. Cette réalité du terrain, visible et mesurable, a rendu caduques les discours du passé.
En réalité, à l’heure où la nation célèbre les cinquante ans de la Marche Verte, le Maroc démontre que sa marche n’a jamais cessé, elle s’est simplement transformée. D’un élan populaire né en 1975, elle est devenue une marche diplomatique, économique et humaine, portée par une vision royale claire, celle d’un Maroc souverain, uni et tourné vers l’avenir.
C’est cette marche qui, aujourd’hui encore, guide la Nation. Une marche qui n’a jamais été une conquête, mais une reconquête. Et une reconquête qui, pour la première fois, reçoit du monde entier le respect et la légitimité qu’elle mérite.
Zouhair Yata
