La première édition des Glovo Tech Talks, organisée le 11 décembre à Casablanca, a mis en avant le thème des femmes dans les secteurs technologique et entrepreneurial au Maroc. Cet événement a marqué le lancement du Women In Tech Bootcamp, un programme conçu en partenariat avec l’Agence du Développement du Digital, Le Wagon et Women In Tech Morocco.
A travers ce programme, Glovo financera des bourses d’études permettant à 15 jeunes femmes marocaines de suivre une formation spécialisée en analyse de données à l’institut Le Wagon.
Cette initiative a pour objectif d’accompagner les femmes dans leur insertion et leur évolution dans des carrières technologiques et entrepreneuriales, tout en contribuant à réduire les disparités de genre dans le secteur.
Le lancement a été marqué par un panel d’intervenantes inspirantes, dont Sophia Alj (co-fondatrice de Chari), Aida Tagmouti (co-fondatrice de Joby) et Laura Kakon (co-fondatrice d’Honoris University), qui ont partagé leurs expériences et visions pour une industrie plus inclusive.
Sophia Alj a partagé son parcours en tant qu’ingénieure de formation dans le domaine du BTP, qui n’a aucun lien direct avec l’informatique. Elle a découvert le monde de la technologie en devenant entrepreneure et s’est formée de manière autodidacte au fil des années pour acquérir des compétences dans ce domaine. Elle a mis en avant l’importance des services financiers et des technologies de paiement dans son secteur, soulignant leur rôle central dans l’écosystème des petits commerces de proximité.
De son côté, Aida Tagmouti, a souligné le rôle de sa start-up dans la lutte contre la fuite des cerveaux (brain drain) et la promotion du télétravail pour les femmes. Elle a expliqué que Joby a pour mission d’aider à libérer le potentiel des talents tech au Maroc et en Afrique en répondant à la demande croissante d’emplois tech et en connectant les talents aux opportunités qui les épanouiront.
Laura Kakon a, pour sa part, insisté sur l’éducation comme levier clé pour intégrer davantage de femmes dans la tech.
Les discussions ont également abordé les défis spécifiques auxquels les femmes font face, tels que le syndrome de l’imposteur et la difficulté à valoriser leurs réalisations.
Néanmoins, les intervenantes ont mis en lumière des opportunités croissantes grâce à la forte demande pour les talents technologiques, le télétravail et la valorisation des compétences interpersonnelles.
A. Loudni