Manifestation des étudiants en médecine.
Le Conseil national de coordination de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) met en garde le gouvernement face à la situation sociale actuelle. Dans un contexte marqué par des mouvements de protestation des professionnels de la santé, de la justice et d’autres secteurs, le syndicat a exhorté le gouvernement « à faire preuve de sagesse pour trouver une solution urgente au boycott des étudiants en médecine et en pharmacie et éviter le spectre d’une année blanche. »
Selon certains organes de presse marocains, lors d’une récente réunion de son Conseil de coordination, l’UNTM a exhorté le gouvernement à agir avec discernement pour désamorcer la crise provoquée par la grève des étudiants en médecine et en pharmacie. Et de prévenir qu’une absence de résolution pourrait mener à une année académique blanche.
L’UNTM a réaffirmé son soutien aux luttes et aux grèves des ingénieurs, des administrateurs, des techniciens et d’autres catégories administratives « pour instaurer une justice équitable et des statuts justes ». Elle a appelé le gouvernement « à réagir positivement aux différentes revendications des groupes concernés et à cesser la pratique imprudente de l’aveuglement et de la surdité politiques. »
Cette mise en garde, explique-t-on auprès du syndicat ouvrier, intervient dans un contexte où le gouvernement privilégie des méthodes d’exclusion et de sanction au lieu d’un dialogue constructif pour traiter les enjeux sociaux.
Par ailleurs, le syndicat a invité le chef du gouvernement à élargir les discussions du dialogue social pour renforcer le consensus national. Cette initiative vise à créer un climat de stabilité sociale basé sur l’équité et la justice sociale, permettant ainsi aux travailleurs et aux citoyens de jouir d’un niveau de vie décent.
Rappelons que concernant l’accord signé le 29 avril, l’UNMT avait estimé que plusieurs engagements gouvernementaux antérieurs n’avaient pas été respectés. Dans un communiqué, le syndicat rejetait toute atteinte aux droits des travailleurs marocains et à leurs acquis sociaux, notamment en ce qui concerne la retraite, le droit de grève et l’exclusion de certaines composantes du secteur des augmentations salariales générales.
LNT