Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a déclaré que le Maroc progresse de manière significative vers la réalisation de la souveraineté médicamenteuse nationale, visant à réduire les importations de médicaments étrangers en exploitant les capacités nationales de production. Il a souligné la capacité du Royaume à assurer son stock stratégique en médicaments, répondant à 70% des besoins nationaux en médicaments et vaccins. Le gouvernement s’aligne sur la vision royale en consolidant la souveraineté sanitaire, illustrée par la création de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé. En parallèle, des initiatives de renforcement de l’offre de santé, de prévention des maladies, et d’attention particulière aux catégories vulnérables sont mises en œuvre.
Akhannouch a souligné l’importance de la digitalisation du secteur de la santé pour améliorer les parcours de soins, anticipant la pression sur le système de santé due à la généralisation de l’assurance maladie obligatoire. Le gouvernement a développé un système informatique hospitalier intégré et prévoit la généralisation de ces technologies en 2024. L’objectif global est de réduire les coûts de soins de santé, notamment pour les personnes souffrant de maladies chroniques, les catégories vulnérables et les personnes âgées.
En matière de sécurité sociale, le gouvernement a traité 3,7 millions de dossiers de soins pour les bénéficiaires de l’Assurance Maladie Obligatoire-Solidarité, avec un coût global de 2,38 MMDH. Les personnes en situation de précarité, dont les cotisations sont prises en charge par l’État, peuvent désormais accéder aux soins dans les hôpitaux publics et privés, avec un remboursement des médicaments. Le gouvernement a également lancé un programme d’aide sociale directe visant à soutenir différentes catégories sociales, conformément à la vision royale pour renforcer l’État social.
Le gouvernement vise à augmenter le nombre d’employés du secteur de la santé, dépassant 90 000 d’ici 2025, pour atteindre les normes recommandées par l’OMS. Des efforts sont déployés pour renforcer l’offre de formation et créer de nouvelles facultés et centres hospitalo-universitaires. De plus, des nouvelles spécialisations ont été introduites dans le programme de master des ISPITS. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre du budget global alloué au secteur de la santé et de la protection sociale pour 2024, représentant une augmentation significative par rapport à 2021.
LNT avec Map