Bank Of Africa : 2ème édition des Rencontres de la décarbonation industrielle
En ce début de semaine, le Groupe BOA est parti à la rencontre de ses partenaires tangérois et autres intervenants dans l’écosystème industriel de la région du Nord en vue de les sensibiliser sur l’importance de la décarbonation. Cette initiative s’inscrit dans la continuité d’ une série de rencontres régionales autour de la décarbonation industrielle sous le thème : « Investir dans la décarbonation, pour pérenniser la compétitivité de l’entreprise marocaine ». Le Groupe BOA cherche ainsi à promouvoir l’économie verte et la finance durable. A cet effet, la banque a entamé depuis octobre 2022 un cycle de conférences destiné à ces entreprises clientes autour de la décarbonation.
L’événement tenu à Tanger qui s’est tenu dans un premier lieu à Casablanca sous la présidence de M. Othman Benjelloun et en présence de Monsieur le Ministre de l’Industrie et du Commerce M. Ryad Mezzour, a été l’occasion de réunir de nombreux acteurs publics et privés (Conseil Régional, CGEM, CRI, Maroc PME, AZIT, opérateurs économiques et TPME, …) dans le but d’apporter le conseil et l’accompagnement nécessaires, permettant aux entreprises marocaines de créer les conditions favorables pour réussir la transition vers une économie décarbonée. ‘‘Cette rencontre vise aussi à apporter un éclairage sur les enjeux de la décarbonation et son impact sur la compétitivité des entreprises marocaines, notamment les exportatrices’’, dit-on auprès de BOA qui note qu’avec la participation de l’AMITH et l’AMICA, un zoom particulier est porté lors de cette rencontre sur les secteurs du textile et de l’habillement ainsi que celui de l’automobile, compte tenu du poids de ces 2 industries dans la région.
Pour rappel, l’industrie marocaine représente 30% des émissions de CO2 « énergie » dont 50% d’émissions directes issues de la combustion d’énergies fossiles et 50% d’émissions indirectes liées principalement aux usages de l’électricité. (Stratégie Bas Carbone -Maroc 2050). Ainsi, la décarbonation de l’industrie revêt un caractère stratégique pour l’économie marocaine. Il s’agit là d’une nécessité irréversible du devenir de notre industrie, dont les contrats exports actuels et futurs en dépendront. Avec l’objectif d’atteindre un taux d’énergie renouvelable de 50% d’ici 2030, le concours de tous les acteurs économiques, publics et privés, devient primordial.
Dans ce contexte, plusieurs acteurs se sont inscrits dans une dynamique de durabilité, dans laquelle contribue activement le secteur bancaire en accompagnant les entreprises marocaines dans leur transition énergétique.
BoA, première banque à se lancer dans la finance durable sur le marché depuis 2012 et précurseur de l’accompagnement des PME dans leur démarche environnementale, en mettant en place un Système de Gestion Environnementale et Sociale (SEMS) et en assumant un leadership dans le domaine de la Responsabilité Sociale d’Entreprise…Le Groupe a notamment pris des engagements internationaux comme l’adhésion aux Principes de l’Équateur ou au Global Compact des Nations Unies et fut pionnier dans le lancement réussi des lignes d’efficacité énergétique, de valorisation des matières résiduelles ou de gestion de l’eau. Il a aussi obtenu, depuis quelques années déjà, les certifications environnementales, d’efficacité énergétique et calcule son empreinte carbone.
Il est important de rappeler également que l’Administrateur Directeur Général du Groupe BOA, M. Brahim Benjelloun Touimi, avait indiqué qu’avec l’objectif d’atteindre un taux d’énergie renouvelable de 50% d’ici 2030, le concours de tous les acteurs économiques, publics et privés, devient primordial.
C’est dire, d’après lui, qu’aujourd’hui le financement bancaire a beaucoup changé. Fini l’argent sec, explique-t-il : « Aujourd’hui, un financement durable nécessite au préalable un fond, une subvention et du consulting pour un bon accompagnant les entreprises marocaines dans leur transition énergétique ».
En somme et à travers son engagement dans la création de conditions favorables à une croissance durable et sa contribution à l’accélération de la transition énergétique de ses partenaires, BOA veut confirmer sa position en tant qu’acteur majeur dans l’émergence d’une industrie propre, durable et à forte valeur ajoutée sur la communauté. Tel est ainsi le fondement du financement responsable, durable et eco-friendly.
H.Z
Ils ont dit…
Khalid Nasr, DG Exécutif en charge de CIB & Maroc de BOA : « Cette rencontre a pour vocation, grâce aux acteurs publics, aux experts et aux représentants sectoriels, d’éclairer le chemin des entreprises, en particulier les TPME, vers une économie verte et durable. BOA s’engage à accompagner les opérateurs nationaux dans cette transition importante pour la planète, le pays et l’économie nationale et elle met à disposition de ses clients, à travers son réseau de centres d’affaires, des offres de conseil et d’accompagnement, ainsi que des solutions de financement sur mesure…La mise en place par le groupe, en partenariat avec Maroc PME, de l’offre « CAP industrie verte », vise à apporter un appui solide aux PME dans la réussite de leur transition énergétique ».
Anas Zermouni, directeur du pôle Marché-Entreprises chez BOA : « Cette deuxième escale d’une série de rencontres régionales initiées par le groupe est l’occasion de sensibiliser les acteurs locaux et les opérateurs économiques de la région du Nord sur la nécessité de s’inscrire dans une démarche de décarbonation. Cet événement vise à apporter un éclairage sur les enjeux de la décarbonation et son impact sur la compétitivité des entreprises marocaines, notamment celles exportatrices. Notre rôle, en tant qu’institution financière, est de faire en sorte à ce que l’ensemble de l’industrie marocaine s’inscrive dans cette démarche ».
Omar Moro, président de la région Tanger-Tétouane-Al Hoceima : « Il est nécessaire de mettre en place des projets multisectoriels et convergents à l’échelle régionale et locale, pour faire émerger des écosystèmes intelligents en mesure de saisir les occasions et d’éviter les menaces actuelles et futures ».
Adil Rais, président de la CGEM-Tanger-Tétouane-Al Hoceima : « Dans une conjoncture actuelle marquée par l’augmentation des prix de l’énergie, il est impératif pour les entreprises marocaines d’investir dans l’autoproduction d’énergie pour l’autoconsommation. Il est aussi important de simplifier les procédures et renforcer les subventions d’incitation à l’investissement dans ce domaine. Les entreprises marocaines, en particulier les PME/PMI, sont appelés à investir dans les technologies vertes pour baisser leurs coûts de production et se conformer aux normes environnementales locales et internationales des donneurs d’ordre, notamment à l’export’’.