Le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a souligné lundi à Rabat, que le gouvernement est animé d’une forte volonté pour réduire les disparités spatiales.
En réponse à une question centrale à la Chambre des représentants sur « le désenclavement de la population du milieu rural », M. Baraka a indiqué que jusqu’en octobre 2021, 14 mille kilomètres supplémentaires de routes ont été construits, notant que le programme de réduction des disparités territoriales a pris en compte la question de l’amélioration de l’infrastructure dans le monde rural, et que le ministère y consacre un milliard et 250 millions de dirhams par an.
En réponse à une autre question sur les « mesures prises pour développer le réseau routier », présentée par le groupe Haraki, M. Baraka a fait savoir que le Maroc dispose d’une importante infrastructure routière de plus de 50 mille kilomètres dont 1800 kilomètres d’autoroutes et 1600 kilomètres de routes nationales, rappelant que le principal enjeu est de sauvegarder ces routes et d’améliorer leur qualité, raison pour laquelle le ministère y a consacré environ 45 % de son budget.
Le ministre a précisé que les efforts sont actuellement concentrés sur le développement de ces routes et le passage à un taux de « bonnes routes » de 62% à 66% à fin 2023, faisant remarquer que le soutien apporté dans le cadre du programme de réduction des disparités territoriales d’un montant de 250 millions de dirhams a notamment permis la construction d’un nombre de routes, en plus du plan relatif au renforcement des autoroutes et à la construction de nouvelles routes.
Quant aux routes rurales non classées, M. Baraka a révélé que des travaux sont en cours avec le ministère de l’Agriculture, dans le cadre du Fonds de développement rural, afin d’allouer un quota spécial pour ces routes et leur maintenance.
Le ministère a, en outre, programmé le traitement de 65 points noirs routiers cette année, en plus de 67 autres points programmés au titre de l’année prochaine avec une enveloppe budgétaire de 350 millions de dirhams, a-t-il expliqué en réponse à une question sur le « traitement des points noirs routiers » présentée par le groupe du Rassemblement National des Indépendants, notant que cette opération a été menée en coordination avec le ministère du Transport et de la Logistique, qui assure le suivi de cette question avec l’Agence nationale de sécurité routière, dans le but d’identifier les points prioritaires.
LNT avec Map