Généralités
La maladie d’Alzheimer est une affection neuro-dégénérative. C’est une atteinte cérébrale progressive qui se traduit par une destruction des neurones.
Elle touche le sujet en moyenne vers l’âge de soixante ans et plus souvent la femme que l’homme. En effet, la femme est plus exposée à la dépression, qui elle-même est corrélée à la maladie d’Alzheimer. Elle survient à la ménopause suite à la chute du taux d’oestrogènes qui ont un effet protecteur sur le cerveau.
Les causes
Sur le plan anatomique, la dégénérescence du tissu cérébral résulte d’une accumulation de protéines anormales.
Peuvent être à l’origine de cette maladie :
- Hypertension artérielle
- Le diabète
- Le tabac
- L’obésité
- La sédentarité
Les signes de la maladie
- Perte de mémoire qui va perturber la vie de tous les jours
- Difficulté à résoudre les problèmes du quotidien
- Peine à exécuter des tâches ménagères ou professionnelles
- Confusion dans le temps et dans l’espace
- Perturbation de l’expression orale ou écrite
- Un jugement amoindri
- Peine à retrouver un objet égaré ou à reconstituer un parcours
- Abandon du travail et des activités sociales
- Changement d’humeur et de personnalité
En fait, il s’agit d’un déclin progressif du cerveau, de la pensée et des aptitudes au raisonnement.
En résumé, la maladie d’Alzheimer se définit par les quatres “a”:
- amnésie : Troubles de la mémoire
- aphasie : Troubles du langage
- agnosie : incapacité à identifier des objets
- apraxie : Incapacité à faire des mouvements volontaires adaptés à un but donné
Prise en charge de la maladie
Il est inutile et vain de conseiller un traitement médicamenteux, compte tenu de sa faible efficacité et surtout de sa mauvaise tolérance.
La prise en charge de la maladie d’Alzheimer est pluridisciplinaire adaptée en fonction du stade de l’affection.
On prendra des mesures pour préserver aussi longtemps que possible l’autonomie de la personne malade, on s’occupera des troubles du comportement et également on va soutenir ses proches ayant fonction d’aidants.
La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer sera suivie par le neurologue, psychiatre et le gériatre et sera aussi prise en charge par l’orthophoniste, l’infirmier, le kinésithérapeute-psychomoteur et par l’aide soignant.
En conclusion, cette maladie qui frappe plus souvent la femme que l’homme, est une affection des plus invalidantes, dont le traitement médicamenteux s’avère inefficace. La prise en charge multidisciplinaire est coûteuse et ne peut qu’accompagner le patient, d’où l’intérêt des mesures préventives consistant à prendre soin de son coeur, pratiquer de l’exercice physique, stimuler son cerveau, manger sainement et avoir un vie sociale active.