Nadia FETTAH, Ministre de l’Economie et des Finances, a présidé ce mercredi 13 avril 2022, la troisième réunion du Conseil National de l’Inclusion Financière (CNIF).
Ont pris part à cette réunion, le Wali de Bank Al-MAGHRIB, le Ministre de l’industrie et du Commerce, le Ministre de l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, la Présidente de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, le Président par intérim de l’Autorité de Contrôle des assurances et de la Prévoyance Sociale, le Directeur Général du Groupement Professionnel des Banques du Maroc, le Président de la Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurance et de Réassurance, le Vice-Président de la Confédération Générale des Entreprises au Maroc, le Président de la Fédération Nationale des Associations de Microcrédit et le Président de l’Association Professionnelle des Etablissements de Paiement.
A l’ouverture de cette réunion Mme la Ministre et Monsieur le Wali de Bank Al MAGHRIB ont rappelé le contexte difficile de déploiement de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière durant les deux dernières années et la nécessité d’accélérer son déploiement afin de rester dans les délais impartis.
Madame la Ministre a aussi insisté sur le fait que l’inclusion financière demeure au centre des préoccupations des pouvoirs publics en tant qu’un axe incontournable d’inclusion économique et sociale des citoyens.
La troisième réunion du CNIF a été consacrée à l’examen de l’état d’avancement du processus de déploiement de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière, notamment du dispositif de suivi et de pilotage et des travaux des groupes de travail.
Ainsi, malgré le contexte de la crise sanitaire, 33% des actions planifiées ont été réalisées et 40% sont en cours de déploiement.
La réunion a été aussi marquée par la cooptation du Ministère de l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences en tant que membre du Conseil.
A rappeler que la SNIF repose sur 7 leviers portant aussi bien sur le renforcement des modèles alternatifs accessibles à moindres coûts comme le mobile paiement, la microfinance et l’assurance inclusive que sur l’élargissement des offres bancaires au service des ruraux et de la TPE en insistant sur l’importance de prendre en considération les conditions et les besoins spécifiques de ces segments en termes d’accès aux services financiers, aux informations et à l’accompagnement.