Le gouvernement propose, à partir de 2022 et pour une durée de deux ans, un programme de petits et grands ateliers publics dans le cadre de contrats d’intérim au niveau des collectivités territoriales et en partenariat avec les associations de la société civile et les coopératives locales, sans exiger de qualification. Ce programme permettra la création d’au moins 250.000 emplois directs d’ici deux ans. Pour ce qui est du secteur agricole, le gouvernement prévoit, à travers la stratégie « Génération Green », de créer 350.000 nouveaux emplois directs dans le milieu rural, tout en assurant des conditions d’emploi et de protection sociale qui garantissent la dignité des jeunes et limitent les migrations et le vieillissement de la population du monde rural. Côté pêche, l’exécutif compte redoubler les efforts pour consolider les acquis de la dernière décennie, en développant les capacités des professionnels du secteur et améliorant leurs conditions de vie et de travail. Le gouvernement veillera aussi au renforcement de la position du Maroc en tant que pôle international des chaînes marines et ce, à travers la préservation de la richesse halieutique pour les générations futures. A cet effet, les mesures prévues permettront la création de plus de 100.000 emplois directs et indirects dans les secteurs de la pêche et de la pisciculture. Le plan de relance proposé prévoit la création de plus de 400.000 emplois au cours de la période comprise entre 2022 et 2026, grâce à l’émergence de métiers industriels fondés sur l’investissement en capital, qui nécessitent plus de compétences techniques et en même temps ouvrent indirectement, de nouvelles opportunités pour les industries lourdes basées sur l’investissement dans la main-d’œuvre. Une grande partie de ces postes seront créés par des industries telles que les industries pharmaceutiques, le secteur de l’automobile et les secteurs connexes, notamment les métaux, l’électronique et les plastiques. Si l’on regarde le secteur automobile, en tant que premier secteur exportateur au Maroc, le gouvernement s’attend à la possibilité de faire passer le taux d’intégration de 60% actuellement à 80% grâce à la production locale de dizaines de produits industriels au lieu de les importer sous la forme de produits finis ou semi-finis. L’investissement de l’État dans les secteurs de la santé et de l’éducation aura un impact significatif sur l’emploi et la croissance, et les procédures du gouvernement liées au renforcement du budget de la santé, au développement et à la vulgarisation des crèches ainsi que la mise à niveau de la profession enseignante pour créer au moins 50.000 emplois par an.
HZ