Afrique du Sud : Une hécatombe chez les entreprises au S1
Près de 1.000 entreprises ont été liquidées ou fermées en Afrique du Sud durant le premier semestre de 2021, a révélé l’Agence sud-africaine des statistiques (Stats SA). Les liquidations d’entreprises ont connu ainsi une hausse de plus de 23% durant les six premiers mois de 2021 par rapport à la même période de l’année dernière, a indiqué Stats SA dans sa dernière note sur la situation des entreprises du pays, rappelant que 763 entreprises avaient été liquidées au 1er semestre de 2020. Elle a précisé que les secteurs de la finance, des assurances, de l’immobilier et des services aux entreprises ont été les plus durement affectés, représentant 32% de toutes les liquidations recensées durant le premier semestre de cette année. Les autres entreprises touchées sont celles oeuvrant dans le commerce, la restauration et de l’hébergement, a ajouté Stats SA, notant que ce secteur a connu une période particulièrement difficile avec le confinement strict imposé aussi bien en 2020 qu’en 2021 pour faire face à la pandémie de la Covid-19.
Afrique du Sud : Appel à soutenir les jeunes entrepreneurs
Le succès des jeunes entrepreneurs libérera leur potentiel créatif pour résoudre les défis de développement auxquels le continent africain est actuellement confronté, ont indiqué des experts économiques sud-africains. «Nous devons exploiter l’énergie et la créativité de nos jeunes entrepreneurs. Nous devons trouver des moyens de les aider à développer leurs plans d’affaires, leurs compétences et à créer un écosystème de soutien qui leur permettra de se développer», ont déclaré des experts lors d’un forum virtuel. Ils ont reconnu qu’il y a beaucoup de travail à faire pour que l’Afrique profite pleinement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). «Nous devons renforcer l’infrastructure qui relie nos économies, nos entreprises et nos citoyens. Cela doit inclure non seulement les infrastructures de transport, mais également le secteur des TIC», soutiennent-ils. Le projet de stratégie de commerce électronique en Afrique fournira la base d’une amélioration spectaculaire du commerce électronique dans la région, notent-ils.
Afrique du Sud : Etat de catastrophe naturelle dans une province
Le gouvernement provincial du KwZulu-Natal en Afrique du Sud a décrété l’état de catastrophe en raison de l’ampleur des dommages économiques et humains causés par les récentes émeutes violentes qui ont secoué le pays. «Cette décision a été prise après avoir reçu un rapport d’étape détaillé, basé sur les évaluations effectuées par les différents organes de l’Etat pour déterminer l’ampleur des dommages et des implications financières de ces troubles», a indiqué le gouvernement provincial dans un communiqué. Il a précisé que «les coûts estimés des dommages et des réparations requises pour les départements sectoriels sont de 1,5 milliard de rands (plus de 100 millions de dollars), tandis que les dommages municipaux nécessitent 50 millions de Rands (3,5 millions de dollars)». «Les travaux d’évaluation des dégâts qui ont été effectués jusqu’à présent ont conclu que la situation actuelle dépasse la capacité provinciale et municipale de faire face aux coûts engendrés par les émeutes et les troubles publics», a-t-il poursuivi.
Angola : 25 M$ de la BAM pour la relance agricole
Un investissement de 25 millions dollars a été alloué par la Banque Mondiale pour contribuer à la relance de l’agriculture en Angola, avec la mise en œuvre du Programme de production agricole pour l’Afrique australe (APPSA), a indiqué le coordonnateur du projet, Joaquim César. Il s’agit de la deuxième phase du programme lancé sur le plateau central pour la gestion des différentes technologies et la modernisation du secteur agraire angolais, en s’appuyant sur de nouveaux domaines de recherche pour la construction d’une agriculture durable. Le projet s’assigne pour objectif d’installer dans la province de Malanje un centre de leadership régional pour la dynamisation de la production à grande échelle du manioc, du maïs, du riz, des légumineuses et des horticoles, a expliqué M. César.
Angola : Les perspectives de la production pétrolière
L’Angola aura une production de pétrole brut suffisante pour alimenter ses raffineries dont les travaux sont déjà en cours, a indiqué le président de la Commission exécutive de l’Unité d’exploration et de production de la compagnie nationale Sonangol, Ricardo Van-Deste. «En évaluant la capacité actuelle et la capacité de conversion du pétrole brut au niveau des raffineries de Cabinda, Soyo, Lobito et Luanda, on peut prévoir avec certitude assez de pétrole pour les alimenter», a déclaré Van-Deste à la presse. Il a de même souligné que cette production devrait peut-être être achetée par ces raffineries à des prix compétitifs sur le marché. Actuellement, l’Angola a une production quotidienne de 1,2 million de barils de pétrole brut, un volume qui pourrait évoluer, dans un proche avenir, avec l’entrée en action de nouveaux gisements.
Angola : Feu vert à un plan d’amélioration du climat des affaires
La Commission économique relevant du Conseil des ministres angolais vient d’approuver le plan d’amélioration de l’environnement des affaires visant à renforcer la position de l’Angola dans le classement Doing Business. Le Plan qui contient la liste des activités clés à développer jusqu’en avril 2022, fait partie du Programme d’appui à la production, la diversification des exportations et la substitution des importations (PRODESI), indique un communiqué publié à l’issue de cette session présidée par le chef d’Etat João Lourenço. Ainsi, la Commission économique a approuvé le texte qui définit les principes, règles et procédures à respecter dans le processus de préparation et d’élaboration du projet de Budget Général de l’Etat pour l’exercice 2022. Le document fournit également aux différents organes impliqués dans le système budgétaire du pays, les instructions nécessaires pour la préparation des prévisions de dépenses à moyen terme pour la période 2023-2025. Par ailleurs, le processus d’élaboration du Budget de l’État 2022 et du cadre de dépenses à moyen terme 2023-25 devrait encourager la participation des partenaires sociaux de l’État, en mettant l’accent sur la tenue des réunions de concertation avec les conseils municipaux et provinciaux.
Ethiopian Airlines et Boeing signent un MoU
La compagnie aérienne Ethiopian Airlines et l’avionneur américain Boeing ont annoncé, mardi, la signature d’un protocole d’accord (MoU) stratégique visant à positionner l’Ethiopie en tant que plaque tournante de l’aviation en Afrique. Ce nouveau partenariat triennal, qui cimente les 70 ans d’histoire commune des deux parties dans l’aviation, s’appuiera sur quatre domaines de collaboration stratégiques : le développement industriel, la formation avancée en aviation, le partenariat éducatif et le développement du leadership. En vertu de cet accord, les deux parties se donnent pour mission d’ériger Ethiopian Aviation Academy en tant que centre de référence mondiale dans la formation aéronautique. Le constructeur américain s’est en outre engagé à développer localement la capacité de fabrication et le service après-vente des produits aéronautiques.
Kenya : Les exportations de thé dynamiques
Le Conseil kényan du thé (TBK) a annoncé, mardi, que les exportations de thé du pays ont connu une augmentation de 19% au 1er semestre 2021, en glissement annuel, malgré des conditions climatiques défavorables. Les exportations se sont élevées à 296.700 tonnes au cours des six premiers mois de 2021, en hausse par rapport aux 250.600 tonnes exportées sur la même période en 2020, a indiqué le TBK dans un rapport. Cependant, malgré la hausse des exportations, la production générale a grandement diminué pour atteindre 274.100 tonnes au premier semestre, en baisse par rapport aux 300.700 tonnes du premier semestre de l’année dernière, a ajouté le TBK.
Keyna Airways : Des revenus en baisse au S1
La compagnie aérienne Kenya Airways a vu ses recettes baisser de 9% pour atteindre 27 milliards de shillings (249 millions de dollars) au cours des six premiers mois de l’année 2021, selon le rapport d’activités du transporteur publié vendredi. Ces résultats ont été principalement tirés vers le bas par le trafic passager qui a connu une contraction de 20% en glissement annuel (800 000 passagers entre janvier et juin) en raison de la crise sanitaire mondiale. «La réduction est due à l’arrêt des opérations nationales au mois d’avril 2021, ainsi qu’aux restrictions de voyage et blocages dus à une augmentation des cas de coronavirus sur les principaux marchés nationaux et internationaux, notamment le Royaume-Uni, l’Inde, la Chine, les Emirats arabes unis et les Etats-Unis», justifie la compagnie, faisant constater que le faible taux de couverture vaccinale reste un obstacle majeur pour la reprise.
Kenya : Suppression d’une taxe sur les chaussures
Au Kenya, la taxe additionnelle appliquée depuis le 1er juillet dernier sur chaque paire de chaussures importée vient d’être supprimée, a indiqué dans une lettre adressée à l’Administration fiscale (KRA), Ukur Yatani, secrétaire au Trésor. La mesure fiscale prévoyait le prélèvement sur chaque paire de chaussures entrant sur le territoire, soit 1,5 USD sur les articles en cuir et 1 USD sur les accessoires de sport. Ceci, en plus du Tarif extérieur commun (TEC) de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) qui fixe un droit de 25 % sur les chaussures entrant dans le marché commun. La disposition avait pour objectif de renforcer la protection de l’industrie de la concurrence à bas prix et de stimuler la manufacture locale à travers la valorisation du potentiel important en cuir du pays.
Kenya : KCB Group finalise son processus de rachat
Le groupe financier kényan KCB Group a finalisé le processus de rachat entamé en novembre 2020 de la Banque Populaire du Rwanda. «La transaction a été réalisée, KCB Group assume la propriété et le contrôle des opérations de la Banque Populaire du Rwanda à compter du 25 août 2021», peut-on lire dans un communiqué relatif à cette opération. D’après la société kényane, KCB Group fusionnera ses actifs bancaires au Rwanda dans l’optique de mettre sur pied une banque solide.
Tanzanie : Bientôt une nouvelle mine de graphite
La Tanzanie disposera dans quelques mois d’une nouvelle mine de graphite, a fait savoir la compagnie minière Walkabout Resources, annonçant le début des travaux de construction au projet Lindi Jumbo. Pour le gouvernement tanzanien qui cherche à accroître ses revenus miniers, l’entrée en production prochaine de Lindi Jumbo est une bonne nouvelle. Sur sa durée de vie de 24 ans, le projet devrait en effet générer 1,4 milliard de dollars de revenus, dont une partie sera reversée à l’Etat sous forme de redevances minières et d’impôts. La mine devrait produire annuellement 40 000 tonnes de graphite, selon l’étude de faisabilité publiée en mars 2019. Cela fera bientôt de la Tanzanie l’un des principaux fournisseurs mondiaux de graphite, si on y ajoute la production des autres projets en développement dans le pays, notamment ceux de Mahenge Liandu et de Chilalo.
Zambie : La déprécation de devise rapporte
La Zambie a reçu un paiement de dividendes de 6,27 milliards de Kwacha (277 millions de dollars) de sa banque centrale, en partie en raison des gains liés à la dépréciation de la monnaie locale. Le paiement effectué en avril contribuera à renforcer les finances du gouvernement et sera orienté vers la réalisation des objectifs du programme de relance économique de la Zambie, a déclaré le ministère des Finances en réponse à des questions envoyées par courrier électronique. Il s’agit du plus gros dividende annuel jamais reçu de la banque centrale, avec 2,6 milliards de kwacha transférés l’année dernière et 1,7 milliard de kwacha en 2019. Selon la loi du pays, la Banque de Zambie verse à l’État ses bénéfices, qui ont plus que doublé pour atteindre 6,9 milliards de kwacha l’année dernière, selon son rapport annuel.
Zimbabwe : La production d’or en baisse
La production d’or au Zimbabwe a baissé de 30% à 3,98 tonnes au 1er trimestre 2021, a indiqué la banque centrale zimbabwéenne. Les recettes engendrées par l’exportation du métal jaune ont également diminué durant cette période, a ajouté la banque centrale (RBZ), sans donner une explication à ces performances négatives. Le Zimbabwe, qui fait face à une pénurie permanente de devises, a gagné 200 millions de dollars grâce aux exportations d’or au cours du trimestre janvier-mars, contre 226 millions de dollars au cours de la même période l’année dernière, précise la RBZ. Selon les petits mineurs qui produisent la moitié du métal précieux, les sites d’extraction d’or ont été inondés par des précipitations supérieures à la normale au cours de cette période.