Afrique du Sud : Les avertissements de Moody’s
Le ralentissement de l’économie sud-africaine est susceptible d’alimenter les tensions sociales et entraver les réformes escomptées dans le pays, a indiqué l’Agence de notation Moody’s.
L’Afrique du Sud fait face actuellement à plusieurs défis dont notamment «une croissance structurellement très faible et un fardeau de la dette publique élevé qui continuera d’augmenter en l’absence de réformes économiques et fiscales globales», a expliqué Moody’s dans une note sur les perspectives économiques de ce pays d’Afrique australe.
L’agence de notation américaine a précisé que «les inégalités socio-économiques intensifient également les tensions qui entraînent des risques politiques et compliquent les efforts de réformes publiques».
La BAD classée 2ème agence d’aide au développement au monde
La Banque africaine de développement (BAD) « grâce au mérite » de son organe concessionnel, le Fonds africain de développement (FAD) a été classée 2e agence d’aide au développement au monde, selon des médias ouest-africains. Ce classement réalisé par Center for Global Development, un groupe de réflexion américain, mesure le volume des aides au développement, compare leur qualité et évalue le respect des engagements des agences. Sur les 49 agences internationales évaluées, la BAD devance largement l’Organisation mondiale de la santé (11e), le Fonds des nations unies pour l’enfance (15e), l’Agence française de développement (33e) et même le Fonds monétaire international (43e).
Côte d’Ivoire : 170 M€ de gaspillage électrique chaque année
Le gaspillage de l’énergie dans les ménages et les services en Côte d’Ivoire est estimé à environ 112 milliards Fcfa (170 millions d’euros), selon des études de Lynays, une structure spécialisée dans la gestion intelligente des mouvements d’énergie. Selon Emmanuel Yéo, le président directeur général de cette entreprise qui s’exprimait, jeudi, face à la presse, dans les ménages, le gaspillage d’énergie, représente « 715.759.000 kWh × 77,88 Fcfa/KWh » par an, soit 55,74 milliards Fcfa, tandis que dans les services, l’on a un volume de « 813.691.000 kWh × 69,09 Fcfa/KWh par an ce qui équivaut à 56,2 milliards Fcfa. Le total du gaspillage dans les services/commerces et les ménages donnent 1.529.450 Mwh par an, soit environ 112 milliards Fcfa. L’entreprise estime par conséquent qu' »une centrale d’environ 218 MW serait suffisante pour combler le déficit énergétique aujourd’hui » en Côte d’Ivoire.
Côte d’Ivoire : L’industrie pharmaceutique face à la contrefaçon
L’Etat ivoirien perd au moins 50 milliards de francs CFA dans la vente de produits pharmaceutiques de contrefaçon chaque année sur un marché global estimé à 150, 2 milliards Francs CFA, a indiqué, lundi 31 mai, le coordonnateur de la cellule d’interventions et d’investigations, du Comité national de lutte contre la contrefaçon (CNLC), colonel Jacques Dacoury. « Les médicaments de contrefaçon sont sur tous les marchés. On trouve autant de médicaments dans nos rues que dans les officines, tout le monde le sait et le constate », a déploré colonel Dacoury, lors d’une séance de sensibilisation pour la lutte contre les produits contrefaits, à Treichville. Il a indiqué que la contrefaçon en général comporte une « triple menace » à savoir l’atteinte à la santé publique, à la sécurité et à l’économie tant de l’industrie pharmaceutique que de l’Etat.
Ethiopie : De nombreux barrages en prévision
L’Ethiopie compte construire 100 petits et moyens barrages dans différentes régions du pays au cours de la prochaine année budgétaire qui commence en juillet, a annoncé le Premier ministre Abiy Ahmed. Les nouveaux barrages vont jouer un rôle important dans la sécurité alimentaire de l’Ethiopie, a souligné le Premier ministre dans une allocution à l’occasion de l’inauguration dimanche de l’autoroute Adama-Awash sur 60 km.
Gabon : Un appel public à l’épargne pour 266 M€
Le gouvernement gabonais a lancé, jeudi, un emprunt obligataire par appel public à l’épargne de 175 milliards de francs CFA (266,78 millions d’euros) sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Lancé par la ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty, cet emprunt, dénommée « EOG 6% Net 2021- 2026 », s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement de soutenir le financement du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) de l’économie gabonaise, indique un communiqué du gouvernement.
Ghana : Haro sur les cryptomonnaies
La Banque centrale du Ghana est montée au créneau, le 31 mai, pour dénoncer l’illégalité de la crypto-monnaie aussi bien dans le commerce en ligne que sur le marché boursier ghanéen. Cela s’est fait à la faveur d’une conférence de presse animée par le gouverneur de ladite banque Dr Ernest Addison. Les crypto-monnaies désignent des monnaies virtuelles sans supports physiques et dont la valeur, très volatile, n’est pas indexée à une devise légale. Bien qu’elles connaissent un boom ces dernières années, nombreux sont les Etats qui s’opposent à leur utilisation sur leurs territoires. C’est cas du Ghana. C’est donc un appel à la vigilance que l’Etat ghanéen veut lancer à l’endroit de sa population face à la crypto-monnaie. Celle-ci connait une utilisation de plus en plus accrue dans le pays alors qu’elles ne sont réglementées ni par la banque centrale, ni par la Securities and Exchange Commission, en charge des marchés des valeurs mobilières.
L’IFC annonce 2 MM$ de décaissement en faveur du commerce en Afrique
L’IFC (Société Financière Internationale, SFI) a annoncé un décaissement de 2 milliards de dollars en faveur du commerce et des PME en Afrique. L’institution va dégager un milliard de dollars pour soutenir les flux d’importations et d’exportations de biens essentiels. Cet appui va financer les Pme importatrices et exportatrices pour leurs opérations relatives aux domaines des énergies renouvelables, de l’agriculture favorable au climat, des produits alimentaires et médicaux. Concernant les PME, c’est également une enveloppe dotée d’un montant d’un milliard de dollars qui leur sera attribuée.
Kenya : Des facilités de financement pour les MPME
La Banque Centrale du Kenya (KCB) a mis en place une facilité de financement à prix réduit pour soutenir les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dont les opérations ont été négativement affectées par Covid-19. Les micro, petites et moyennes entreprises confrontées à des flux de trésorerie perturbés pourront accéder à des financements sécurisés et non garantis pour l’acquisition d’actifs commerciaux et de fonds de roulement pour soutenir les activités commerciales et préserver les emplois en renforçant leur résilience à long terme, selon un communiqué de la KCB.
Madagascar : Les prévisions de croissance revues à la baisse
Le taux de croissance de Madagascar devrait atteindre 3,2% durant cette année, a indiqué le Comité monétaire de la Banque centrale malgache (BFM). Dans sa note de conjoncture économique, le Comité a ainsi revu à la baisse les prévisions de la croissance du pays fixée à 4,5% dans la loi de Finances 2021. « La reprise économique attendue cette année pourrait être ralentie par la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. La dynamique de l’activité productive montre des signes d’essoufflement et les indispensables mesures pour contenir la propagation du virus risquent de constituer de sérieuses entraves », prévient la BFM. Le Comité souligne que la croissance envisagée serait essentiellement tirée par le secteur secondaire (+4,9 %), dont les industries minières (8,1 %), la branche des énergies (5,0 %) et le secteur tertiaire (+2,8 %). Cependant, le tourisme et le transport pourraient freiner la dynamique des activités de services, indique-t-on de même source qui note que pour le secteur primaire, une croissance de la production agricole de 2,6% est attendue en 2021, contre +2,0% en 2020.
Nigeria : Un financement pour la cartographie des cours d’eau
La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et la Banque nigériane d’import-export (NEXIM) ont annoncé lundi une décision de financer la cartographie des principaux cours d’eau du fleuve Niger et de son principal affluent – la rivière Bénoué – au Nigeria. Dans un communiqué conjoint, l’Afreximbank et la NEXIM ont déclaré que cette mesure s’inscrivait dans le cadre du projet de transport maritime régional Sealink, une initiative des pays d’Afrique de l’Ouest visant à combler le déficit d’infrastructures de transport maritime et à améliorer la connectivité commerciale de la région. Le communiqué indique que l’Afreximbank a fourni un don de 350.000 dollars s’ajoutant aux 450.000 dollars mis à disposition par la NEXIM pour compléter le financement des études bathymétriques, ainsi que des études hydrographiques et hydrologiques, de la partie en aval du bassin du Niger et de la Bénoué.
Rwanda : Un partenariat avec Bpifrance
La chambre TIC du Rwanda et Bpifrance viennent de signer un accord de partenariat visant à renforcer la connexion entre les entreprises rwandaises innovantes et les investisseurs et entreprises français et européens, à travers la plateforme numérique EuroQuity. Bpifrance et la chambre TIC du Rwanda ont convenu d’initier leur collaboration à travers un programme d’activités conjointes destiné à renforcer les liens entre les investisseurs internationaux et les entreprises rwandaises afin de favoriser l’accès au financement et aux opportunités commerciales.
Sénégal : Dakar abrite la 21ème édition de la FIARA
La capitale sénégalaise Dakar abrite jusqu’au 8 juin prochain, la 21ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA), une manifestation placée sous le thème : « Rester Ici, travailler Ici et réussir ici pour une agriculture levier de la relance économique ». La foire qui se déroule jeudi au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), est un évènement qui capitalise une expérience de plus d’une vingtaine d’années, souligne un communiqué des organisateurs, notant que près de 800 exposants, y compris les services d’accompagnement de la production, d’une vingtaine de pays sont attendus lors de cette édition.
Sénégal-France : Vers un renforcement des échanges ?
Le ministre délégué français en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, et le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, ont manifesté, mardi, la volonté commune des deux pays de travailler à accroître leurs partenariats et échanges commerciaux. « Nous avons évoqué la façon dont on pouvait mieux travailler pour augmenter nos partenariats et nos échanges, à la fois les investissements français ici au Sénégal, mais aussi les exportations du Sénégal vers la France’’, a déclaré Franck Riester, à l’issue d’une réunion à huis clos avec son homologue sénégalais, bouclant sa visite officielle de deux jours à Dakar.
Sénégal : Un plan de relance économique en préparation
La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) travaille sur un plan de relance économique pour l’année en cours, en vue d’accompagner des secteurs stratégiques de l’économie sénégalaise, a annoncé jeudi à Dakar son directeur général Thierno Seydou Nourou Sy. « Nous comptons beaucoup sur ce plan de relance pour cette année 2021. Beaucoup de demandes de notre clientèle, concernent les secteurs stratégiques comme la santé, l’agro-industrie. Nous comptons mettre sur place des conditions d’investissement et favoriser les unités industrielles qui ont vocation à produire localement », a indiqué M. Sy au cours d’une rencontre avec la presse sur le changement de logo de la BNDE.
Sénégal : 155 M$ pour lutter contre les inondations
Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un financement de 155 millions de dollars au Sénégal en appui aux efforts visant à réduire les risques d’inondation dans les zones périurbaines de Dakar, indique un communiqué de l’institution financière internationale. Ce financement approuvé, vendredi, vise également à améliorer les capacités de planification et de gestion intégrées des risques d’inondation dans certaines villes du pays avec Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP 2).
Tanzanie : 150 M$ pour développer le réseau internet
La Banque mondiale a annoncé l’octroi d’un financement d’une valeur de 150 millions USD à la Tanzanie pour la mise en œuvre du Digital Tanzania Project (DTP), l’un des trois projets nationaux pour lesquels l’institution financière internationale a débloqué une enveloppe totale de 850 millions USD. Ce financement servira pour le DTP à augmenter l’accès du gouvernement, des entreprises et des citoyens aux services Internet à haut débit de qualité, et à améliorer la capacité de l’Etat à fournir des services publics numériques.
Tanzanie : Un nouvel aéroport en prévision
La Tanzanie ambitionne de construire un nouvel aéroport à Msalato, situé à environ 14 km au nord du centre des affaires de la capitale du pays, Dodoma, a annoncé la Tanzania Airports Authority, précisant que le démarrage des travaux du nouvel aéroport est prévu après l’exercice budgétaire en cours. La construction de cette plateforme logistique s’inscrit dans la mise en œuvre du plan de développement quinquennal du pays (2016-2021), qui fait partie intégrante de la Vision de développement de la Tanzanie (TDV) horizon 2025. La réalisation de l’ouvrage viendra en appui aux diverses constructions d’infrastructures de base en cours de réalisation dans la capitale en vue du transfert des fonctions administratives de Dar es-Salaam à Dodoma.
La Zambie et le FMI n’arrivent pas à un accord
Le gouvernement zambien et le Fonds monétaire international (FMI) ne sont pas encore parvenus à s’entendre sur les termes d’un programme de réforme économique qui permettra au pays d’accéder au financement, a indiqué le ministère zambien de l’Economie. «Il a été convenu conjointement que la Zambie et le FMI poursuivront les discussions politiques au moment opportun pour finaliser le calendrier de mise en œuvre du train de réformes nécessaires pour l’adoption du programme appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC)», a souligné le ministère dans un communiqué. La Zambie est devenue le premier pays africain à être en défaut de paiement à cause des répercussions économiques de la pandémie. Ce pays d’Afrique australe a manqué une échéance de paiement d’un montant de 42,5 millions de dollars sur l’une de ses euro-obligations.