Le chef du polisario a quitté l’Espagne dans la nuit à destination de l’Algérie, a appris l’AFP mercredi auprès d’une source gouvernementale espagnole.
« Il est en Algérie », a indiqué cette source.
Le ministère espagnol des Affaire étrangères avait annoncé mardi soir que Brahim Ghali allait quitter l’Espagne depuis l’aéroport de Pampelune, dans le Nord du pays, mais sans préciser la destination de l’appareil.
Le départ de Brahim Ghali est intervenu après la décision d’un juge espagnol – qui l’a entendu mardi dans le cadre de deux plaintes le visant pour « tortures » et « génocide » – de ne prendre aucune mesure coercitive à son encontre alors que les plaignants réclamaient la confiscation du passeport de M. Ghali et sa détention provisoire.
Ce juge a justifié sa décision par le fait que « le rapport de l’accusation (…) n’a pas apporté d’indices » montrant que le chef du polisario soit « responsable d’un délit ».
Le chef du polisario était arrivé le 18 avril dans le plus grand secret, à bord d’un avion médicalisé de la présidence algérienne et muni d’un « passeport diplomatique », selon le quotidien El Pais. Il avait ensuite été admis dans un état critique à l’hôpital de Logroño sous un faux nom « pour des raisons de sécurité ».
Afp