La Fédération Maroc France Influence (FMFI) a été lancée, récemment, à l’initiative des deux franco-marocaines, Fatiha El Bayid, élue franco-marocaine dans le Var et Hanane Boumejjane, engagée dans le tissu associatif franco-marocain. Ce réseau rassemble des associations, des entreprises et des acteurs actifs dans le domaine social, culturel, sportif ou économique et engagés dans le dialogue et la coopération entre la France et le Maroc, indique un communiqué de la Fédération.
Présente dans toutes les régions françaises et marocaines, la FMFI, qui compte environ 100 adhérents, a pour objectif de porter, de part et d’autre de la Méditerranée, des projets d’envergures innovants tournés vers le développement durable, sociale et solidaire, précise la même source. Ladite Fédération, qui « se veut non communautaire, areligieuse et apolitique », se distingue des autres associations et collectifs France-Maroc par la diversité et la structuration du réseau qu’elle met à disposition de ses membres pour mettre en œuvre leur projet, fait savoir le communiqué.
« Ce projet est le fruit d’une longue réflexion et d’une envie ardente de réunir tous les acteurs français et marocains engagés, avec leurs projets et leurs convictions, afin de créer un collectif solide et solidaire. Nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux dès le départ. Cela a d’emblée séduit un grand nombre de personnalités ayant aujourd’hui rejoint la fédération ou qui soutiennent notre démarche », a déclaré Mme El Bayid, présidente de la Fédération, citée dans le communiqué.
Et de poursuivre: « Notre fédération ne cherche pas à absorber ou à se substituer aux groupes d’amitiés, aux associations et autres organisations franco- marocaines. Nous souhaitons simplement valoriser l’action de nos membres et les accompagner dans leur projet à l’aide d’un réseau influent et structuré. Cette fédération est une pierre de plus pour la consolidation et la pérennité de l’amitié entre la France et le Maroc ».
Parrainée par le producteur et manager Mani Nordine, la FMFI a désigné le PDG de Digital Virgo, Manuel Cruz, comme Président Honoraire. Suivi par plus de 2.000 personnes, avec 100 d’adhérents, elle est soutenue par 300 membres parmi lesquels le député M’Jid El Guerrab, l’essayiste et conseillère politique Naima M’faddel ou encore l’intellectuel Rachid Benzine.
« Les profils qui composent la Fédération sont assez variés avec des parcours, des professions et des expériences, très différentes. On y retrouve à la fois des entrepreneurs, des élus, des acteurs associatifs ou encore des personnalités issues du monde de la culture et du sport. La caractéristique commune de chacun des membres reste la proximité et l’attache particulière au Maroc », indique le communiqué. « Ce qui fait certainement la force et la richesse de notre fédération, c’est la grande diversité dont sont issus nos membres. Cet éclectisme favorise des synergies parfois atypiques mais bien souvent prometteuse. Cela participe à renforcer le dialogue et à multiplier les échanges entre tous les membres. Depuis le début, la bienveillance est le maître mot. Chacun est animé par la même envie et la même ambition à savoir établir des liens forts entre deux pays chers à leur identité » a expliqué, de son côté, Mme Boumejjane, secrétaire générale de la Fédération.
Emmenée par deux femmes et avec une importante présence féminine parmi ses membres, la FMFI souhaite accompagner, soutenir et conseiller des femmes qui désirent entreprendre ou développer leur activité en France ou au Maroc. Elle ambitionne, notamment, d’être un relais et un intermédiaire de confiance auprès des pouvoirs publics et des organismes institutionnels marocains.
La présidente et la secrétaire générale de la FMFI ont tenu à ce que l’organisation soit ancrée dans les territoires. La Fédération est ainsi représentée par des référents et des groupes dans les treize régions françaises et les douze régions marocaines ainsi que les Marocains du monde.
« Il est très important pour nous que les femmes jouent un rôle de premier plan au sein de la fédération. Dans nos sociétés, qui ne sont pas encore au point en termes de parité, d’égalité salariale ou dans l’accès au financement, nous voulons servir de repère et de tremplin pour celles qui ont l’ambition de mener des projets entrepreneuriaux ou associatifs. Nous revendiquons également un fort ancrage dans les territoires français comme marocains, car nous sommes convaincus que c’est à l’échelon local qu’il est le plus pertinent et surtout le plus efficace de mener des actions positives d’envergure », a rappelé Mme El Bayid.
LNT avec MAP