La demande intérieure s’est contractée de 13,2% au deuxième trimestre 2020, au lieu d’une hausse de 2,9% au cours de la même période de l’année précédente, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP).
Les dépenses de consommation finale des ménages ont connu un fort repli de leur taux d’évolution passant d’un accroissement de 2,6% au T2-2019 à un recul de 21,2% au même trimestre de 2020, précise le HCP dans une note d’information sur la situation économique nationale au T2 2020.
De son côté, la formation brute de capital fixe a affiché une forte diminution, passant de 2,2% au deuxième trimestre de 2019 à -17,4%, ajoute le HCP, notant, qu’en en revanche, la consommation finale des administrations publiques a affiché une hausse de 5,8% au lieu de 4%, avec une contribution à la croissance de 1,1 point au lieu de 0,8 point.
Par ailleurs, les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution négative à la croissance, se situant à -0,6 point au lieu de -0,8 point le même trimestre de l’année précédente, fait savoir la même source. Les importations ont connu, une baisse de 25,7% au lieu d’une hausse de 4% une année passée, tandis que les exportations de biens et services ont diminué d’une façon plus marquée avec une chute de 32,9% durant le deuxième trimestre 2020 au lieu d’une hausse de 3% une année auparavant.
Avec la forte baisse du PIB aux prix courants de 15,6% et la hausse de 23,3% du taux d’accroissement des revenus nets reçus du reste du monde, le revenu national brut disponible a connu une baisse de 14% au T2-2020 au lieu d’une hausse de 4,3% une année auparavant.
Compte tenu de la baisse de 14% de la consommation finale nationale en valeur au lieu d’une hausse de 3,2% enregistrée une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 29% du PIB au lieu de 28,4%, relève le HCP.
L’investissement brut (formation brute du capital fixe et variation des stocks) a représenté 30,5% du PIB au lieu de 33% durant le même trimestre de l’année précédente.
La note fait également ressortir que le besoin de financement de l’économie nationale s’est ainsi allégé par rapport au deuxième trimestre 2019 passant de 4,6% du PIB à 1,6%.
LNT avec CdP