Plage Blanche
La décision de fermeture des plages de Casablanca, prise par les autorités publiques afin d’enrayer la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), se déroule de manière fluide depuis son entrée en vigueur, vendredi à minuit, a-t-on constaté sur place.
Les plages de « Lalla Meriem » et « Ain Diab », qui enregistrent durant les journées ordinaires un afflux massif des vacanciers parmi les résidents et les visiteurs de la ville, ont été désertées par leurs occupants habituels, seuls les policiers et les agents d’autorité meublant le décor général.
Sur les lieux, un agent d’autorité à déclaré à la MAP que « les Casablancais se sont montrés compréhensifs quant à la nécessité de respecter les consignes sanitaire imposées par la pandémie », précisant qu’aucun incident n’a été signalé suite à l’application de cette mesure.
Tout au long de la corniche, des hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, font toujours de la marche, portant les masque et veillant à respecter le principe de distanciation physique.
Des pancartes sont affichées partout pour informer le public de la décision de fermer les plages, alors que des patrouilles mixtes (police et forces auxiliaires) ont été déployées en nombre pour superviser le respect de cette mesure préventive, intervenue dans le sillage de la hausse spectaculaire du nombre de contaminations dans la métropole et sa région.
Un résident de la capitale économique a qualifié de « judicieuse » cette mesure car « la santé publique doit être en tête des priorités », quand bien même il s’est montré nostalgique de l’ambiance estivale d’antan.
Le gouvernement avait décidé, jeudi, de fermer les plages de Casablanca, de Dar Bouazza et la plage Paloma à Ain Harrouda sur la base des conclusions des opérations de suivi quotidien et d’évaluation menées par les comités de veille et de suivi, et suite à l’apparition de nouveaux foyers infectieux dans plusieurs villes dont Casablanca et eu égard aux besoins sanitaires urgents.
LNT avec Map