Google estime que ses efforts pour bloquer les acteurs malveillants, qui profitent de la pandémie de coronavirus pour tenter d'arnaquer les internautes, "fonctionnent" © AFP/Archives DENIS CHARLET
Google estime que ses efforts pour bloquer les acteurs malveillants, qui profitent de la pandémie de coronavirus pour tenter d’arnaquer les internautes, « fonctionnent », d’après son rapport annuel sur les règles publicitaires publié jeudi.
Le géant de la recherche sur internet, leader du marché mondial de la publicité en ligne, a mis en place une équipe spéciale chargée de faire face au flot continu d’annonces mensongères, trompeuses ou dangereuses.
« Nous avons par exemple assisté à un pic de pubs frauduleuses pour des produits très demandés, comme les masques de protection du visage », détaille le rapport.
« Ces annonces promeuvent des produits à des prix largement supérieurs à ceux du marché, mentent sur la qualité pour inciter les gens à acheter ou sont placées par des marchands qui ne livrent pas les commandes ».
Cette équipe a déjà bloqué et retiré des dizaines de millions de pubs liées au coronavirus ces derniers mois, pour des motifs tels que « gonflement des prix », « tentative de profiter des pénuries d’équipements de santé » ou encore « affirmations trompeuses sur des remèdes ».
Google a réalisé près de 162 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2019. Son modèle économique repose principalement sur la publicité à grande échelle en fonction des profils agrégés des utilisateurs, déterminés par leurs recherches en ligne, y compris sur YouTube, la plateforme vidéo du groupe californien.
En tout, en 2019, Google a retiré 2,7 milliards de « mauvaises publicités », contre 2,3 milliards en 2018.
Il peut s’agir de hameçonnage (technique illégale de récupération d’informations personnelles), d’annonces encourageant la haine, la discrimination ou la violence, ou encore de publicités sensationnalistes (52 millions supprimées).
La société a aussi suspendu 1 million de comptes d’annonceurs.
LNT avec Afp