Google a annoncé jeudi l’allocation de 6,5 millions de dollars à des organisations de vérification des faits (fact-checking) dans le monde, alors que les fausses rumeurs et conseils dangereux sur le Covid-19 continuent de se propager sur internet.
Les grandes plateformes numérique ont multiplié les annonces ces dernières semaines pour montrer leur engagement en faveur des informations fiables et leur soutien aux populations confinées.
Près de la moitié des humains sont appelés à rester chez eux pour freiner la pandémie.
Les journalistes, analystes et volontaires qui font de la vérification des faits « ont vu la demande pour leur travail exploser », note Alexios Mantzarlis, du Google News Lab, lors d’un briefing. « J’ai parlé à un +fact-checkeur+ espagnol qui vu les besoins multipliés par sept ».
« Les gens ont besoin de prendre des décisions… Puis-je me rendre à tel endroit, dois-je garder mon enfant à la maison… On se base sur les infos, mais aussi sur son frère ou des amis proches (…). La multitude de sources nous rend plus vulnérables », continue-t-il.
En plus des fonds, Google a aussi prévu de faciliter l’accès à des experts et à des bases de données pour les ONG et journalistes.
Il y a deux semaines, Facebook avait de son côté dévoilé un partenariat avec le réseau international de vérification des faits (IFCN) de l’institut Poynter, une initiative à laquelle l’AFP participe.
Cette collaboration dispose d’un budget de 1 million de dollars pour subventionner des projets de fact-checking spécial nouveau coronavirus dans le monde entier.
LNT avec Afp