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Le Sénégal et l’Algérie ont toutes les deux commencé la compétition dans le même groupe, à savoir le groupe C. Deux équipes dirigées respectivement par Aliou Cissé et Djamel Belmadi. L’Algérie a terminé première du groupe avec 9 points suivie du Sénégal avec 6 points.
Les Fennecs (Algérie) n’ont pas eu à forcer pendant les phases de poules avec leurs trois victoires. La première contre le Kenya (2 buts à 0), la deuxième contre les Sénégalais (1 but à 0), et la troisième contre la Tanzanie (3 buts à 0). Ils n’ont encaissé aucun but pendant ce tour. Ce qu’il faut remarquer à propos des algériens, c’est qu’ils défendent très bien et font bien circuler le ballon tout en profitant du moindre espace pour marquer. Ils ont déjà battu les Sénégalais 1 but à 0, ce qui laisse croire qu’ils sont favoris pour cette finale. Mais comme on le sait, tout reste possible puisque cette CAN nous a réservé beaucoup de surprises.
Quant aux lions de le Teranga (Sénégal), ils ont débuté très fort la compétition en battant la Tanzanie 2 buts à 0 et le Kenya 3 buts à 0. Ils n’ont connu qu’une seule défaite et celle-ci au terme d’un match fou contre leur adversaire de la finale. Ils n’ont ainsi encaissé qu’un seul but pendant les poules. Le jeu sénégalais reste défensif et très physique. En attaque, ils manquent parfois beaucoup d’occasions, ce qu’ils doivent éviter de faire en finale. Ce sera un gros défi pour Aliou Cissé et ses hommes.
En huitièmes de finale, le Sénégal a battu l’Ouganda 1 but à 0. Sadio Mané avait inscrit un but dès la 15ème minute de jeu. Quant aux Algériens, ils ont marchés sans trembler sur les Guinéens avec un score de 3 buts à 0.
Tout au long de la compétition, on a vu les Algériens évoluer avec un 4-1-4-1 parfois changé en 4-3-3. Quant aux Sénégalais, c’est soit un 4-1-4-1 comme l’Algérie, soit un 4-2-3-1. On verra ce que les deux coachs nous réservent pour la finale.
Les quarts de finale ont étés un peu plus compliquées pour les deux formations. D’abord, le Sénégal a joué contre le Bénin. Dans ce match difficile, on a vu des Sénégalais qui ont eu beaucoup de mal à trouver la faille. Il a fallu attendre la 69ème minute de jeu pour voir arriver le but d’Idrissa Gueye, avec un score final de 1-0. Les Algériens ont eu besoin d’aller aux tirs aux buts contre les Ivoiriens avant de valider leur ticket pour la demi-finale.
Les demi-finales se sont jouées dimanche dernier au Caire. Le Sénégal a battu la Tunisie dans un match très serré et très difficile pour les deux équipes. Score final 1 but à 0 en faveur des lions de la Teranga.
Les Algériens, quant à eux, ont battu en toute fin de match les Nigérians avec un but sur coup franc venu de nulle part signé Riyad Mahrez à la 95ème minute de jeu. L’attaquant de Manchester City a épargné aux siens une éventuelle prolongation.
Une finale, mais aussi des retrouvailles
Aliou Cissé (le coach sénégalais) et Djamel Belmadi (le coach algérien) sont deux amis d’enfances. Il ont grandi en France à Champigny-sur-Marne. Ils sont aussi nés à un jour d’intervalle, les 24 et 25 mars 1976. Les deux hommes s’affrontent ce vendredi pour se serrer la main mais aussi se défier pour le titre.
» Nous sommes des enfants du 9-4. Djamel et moi, on se connait depuis très longtemps, depuis nos années de formation, lui au PSG et moi à Lille », a confié le coach sénégalais.
Les deux hommes ont connu tout les deux une belle carrière de footballeur avant d’être entraîneurs. Djamel Belmadi a été formé au PSG, y a joué, avant de continuer son aventure dans des clubs anglais comme Manchester City et Southampton. Il fera ses débuts d’entraîneur au Qatar, avant de prendre la tête de l’équipe algérienne de foot en 2018.
Aliou Cissé est passé aussi par de beaucoup de clubs européens à savoir Lille, le PSG aussi, et Birmingham City. Il a arrêté sa carrière en 2009 et s’est reconverti en entraîneur en 2012.
C’est maintenant le moment venu pour Djamel Belmadi et d’Aliou Cissé de s’affronter à l’occasion de cette grande finale de Coupe d’Afrique des nations. Le match aura lieu ce vendredi à 20 heures (heure marocaine) au Caire.
Badamassi Gbaguidi