Un total de 12.000 sorties ont été effectuées par les équipes mobiles opérant dans le cadre du programme de santé rurale l’année écoulée, au cours desquelles 480.000 consultations médicales ont été prodiguées, a affirmé, lundi à Lamradsa (province de Sidi Slimane), le ministre de la Santé, Anas Doukkali.
Dans une déclaration à la MAP, à l’occasion de la mise en service de deux centres de santé communaux de niveau 1 à « Fajar » et « Lamradsa » (province de Sidi Slimane), M. Doukkali a fait savoir que le ministère a adopté pour approche le renforcement des unités fixes par celles mobiles, notamment en ce qui concerne les services de santé, notant l’initiation de 437 caravanes médicales spécialisées, conformément au programme de santé rurale, ayant dispensé quelques 300.000 consultations médicales.
Dans ce sillage, le ministre de la Santé a expliqué que l’ouverture de ces deux centres « modèles » en matière de santé primaire s’inscrit en droite ligne avec la nouvelle approche du département en matière d’amélioration de l’accueil et de la qualité des services, relevant que les deux centres ont été construits conformément à un guide référentiel relatif aux infrastructures et au matériel médical, de manière à garantir la qualité des services et desservir les populations de ce centre de la manière la plus humaine qui soit.
La généralisation des programmes de santé comprend plusieurs axes liés aux programmes relatifs aux examens de contrôle de la grossesse et de la santé maternelle et infantile, du diagnostic du cancer du sein et du col utérin, ainsi qu’un programme inhérent à la lutte contre les maladies transmissibles telles que la tuberculose, a-t-il dit, mettant l’accent sur le programme de maladies chroniques telles que le diabète et l’hypertension artérielle, outre les programmes de prévention et de santé scolaire et dans le milieu rural.
Les deux centres se caractérisent par la mise à disposition d’un équipement mobile conçu pour faciliter le traitement des personnes âgées, en particulier pour les personnes à mobilité difficile, a fait observer M. Doukkali, citant à ce titre le programme de vaccination, étalé sur cinq ans.
Les deux centres communaux de santé de niveau 1 « Fajar » et « Lamradsa » fourniront diverses consultations spécialisées, a de même soutenu M. Doukkali, notant que ces deux structures viennent améliorer les conditions du personnel médical, en fournissant des ressources humaines largement suffisantes, dans la mesure où une grande importance a été accordée par le département de tutelle à la formation continue en « doublant son budget trois fois cette année ».
Dans le même contexte, il a mis l’accent sur l’adoption de programmes régionaux de formation continue, en plus de l’augmentation du nombre de postes budgétaires, insistant sur la nécessité de doter les centres de santé de niveau 1 d’un médecin résident, de sages-femmes et d’infirmiers polyvalents.
Ces centres disposent de 4 à 5 cadres de santé, a-t-il précisé, notant que ces effectifs sont susceptibles d’être multipliées le cas échéant.
De son côté, le directeur régional de la Santé de Rabat-Salé-Kénitra, Abdelmoula Boulamizat a indiqué que ces deux projets contribueront à l’amélioration de l’offre de soins au niveau de la région, faisant savoir que l’inauguration de ces deux centres de santé de niveau 1 en milieu rural vise à renforcer l’offre de soins et permettre à la population locale d’accéder à des services de santé de qualité.
M. Boulamizat a expliqué que ces deux projets s’assignent pour objectif d’assurer l’accès aux services médicaux, précisant que ces infrastructures hospitalières, qui bénéficieront à 30.000 habitants, dispenseront des soins de santé portant sur la santé de la mère et de l’enfant, les maladies transmissibles et celles chroniques, telles que la tension artérielle et le diabète.
Il a, également, souligné la remise d’une ambulance au niveau de la province, ainsi que des unités médicales mobiles, réalisées dans le cadre du partenariat entre le ministère de la Santé et l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Pour sa part, le chef de la division de l’action sociale à la province de Sidi Slimane, Zouhair Alouliji a indiqué que l’inauguration de ces deux centres de santé s’inscrit dans le cadre du programme de réduction des disparités sociales et territoriales en milieu rural, soulignant que le premier projet concerne un centre de santé à « douar Fajar » relevant de la commune territoriale « Dar Belamri », construit dans le cadre de l’INDH et équipé par le ministère de la Santé, pour une enveloppe budgétaire de près de 1,7 MDH.
« L’ambition est d’améliorer les services de santé au profit des habitants et les conditions de travail du personnel médical du centre », a-t-il fait savoir, ajoutant que près de 8.500 habitants du « douar Fajar » et des alentours vont bénéficier des services du centre.
S’agissant du centre de santé « Lamradssa », situé dans la commune « Sfafaa », M. Alouliji a souligné que celui-ci a été réalisé par le ministère de la Santé et équipé par l’INDH, avec la mobilisation d’une enveloppe budgétaire d’environ 2,15 MDH dans l’objectif d’améliorer les services de santé offerts à près de 18.000 habitants, répartis entre la commune « Lamradssa » et les douars voisins.
LNT avec Map