Le Maroc dispose des facteurs clés de développement qui permettront de booster sa croissance économique dans les années à venir, souligne le dernier rapport du groupe britannique de consultance, Oxford Business group (OBG), au titre de l’exercice 2019, publié lundi.
Ce rapport, qui consacre une étude globale des principales réalisations dans les secteurs clés, avec un focus sur les réformes entreprises en matière de développement économique, industriel, touristique, de transport, de logistique, d’assurance, de banques et des capitaux, souligne que le Royaume dispose des principaux facteurs « clés de développement qui devraient booster sa croissance économique dans les années à venir ».
Ces facteurs sont essentiellement « l’environnement commercial et l’infrastructure de base, en amélioration rapide, le système de libéralisation progressive de la monnaie locale et les investissements accrus dans les industries tournées vers l’exportation », explique le rapport, faisant savoir que ces éléments réunis « sont susceptibles de relever le niveau de vie et de faire émerger une grande classe moyenne nationale ».
Le rapport précise toutefois qu' »une croissance plus large, naturellement ne va pas sans difficultés », estimant que la trajectoire à la hausse du PIB à moyen terme semble se maintenir, « ce qui apportera une aide supplémentaire pour résoudre les problèmes socio-économiques et le chômage persistants ».
Au niveau bancaire, le rapport souligne que le progrès économique et la position naturelle du Maroc en tant que « pont d’investissement entre l’Europe et l’Afrique » ont permis de créer l’un des marchés financiers « des plus vastes » et des « plus performants » du continent.
Par ailleurs, la nouvelle feuille de route du gouvernement « aura probablement un impact positif sur la bourse, à moyen terme », en aidant à améliorer les offres et à stimuler la demande tandis que les projets visant à attirer des investisseurs privés « devraient également améliorer les performances », poursuit-on.
Pour ce qui est du secteur de l’énergie, la même source souligne que le Royaume a pu développer, au cours des dernières années, un savoir-faire dans le secteur des énergies renouvelables et promouvoir ses capacités de production d’énergie propre, de même qu’il a créé une nouvelle industrie permettant d’attirer les investissements et de créer des emplois.
S’agissant du transport, OBG relève que les importants investissements publics dans les infrastructures au cours des dernières années ont contribué à l’expansion du transport intérieur et de la logistique.
Ainsi, la construction de 1.800 km de nouvelles voies rapides, l’extension du réseau ferroviaire et le développement de zones logistiques et industrielles ont « entraîné une forte augmentation du nombre d’entreprises actives dans les domaines du transport et de la logistique », précise la même source, rappelant que « le secteur du transport contribue directement à 3,6 milliards d’euros du PIB et emploie environ 1 million de personnes ».
Au volet de l’industrie, le rapport fait remarquer que l »offre industrielle du Maroc est diversifiée et comprend les secteurs de l’automobile, de l’électronique, du textile, de la délocalisation, des produits pharmaceutiques, de l’aérospatial, de la chimie et de l’électronique, ajoutant que « le secteur continuera à jouer un rôle essentiel dans l’économie marocaine et prévoit une croissance supplémentaire de 5% d’ici 2022 ».
Parallèlement à sa croissance économique soutenue au cours des dernières décennies, le Maroc a pu mettre en place « l’un des secteurs bancaires les plus compétitifs et performants de la région ».
« Cela s’est traduit par l’introduction d’une large gamme de produits et d’une poignée d’acteurs bancaires de grande envergure ayant une portée internationale sur tout le continent », lit-on dans ce rapport.
En guise de conclusion, le rapport souligne que le Maroc a connu d’importants changements socio-économiques, ajoutant que le Royaume a renforcé ses liens avec l’Afrique, suite aux nombreuses visites du Souverain dans plusieurs pays du continent qui ont permis la signature d’importants accords de coopération et d’investissements.
Le rapport rappelle également la signature d’un accord avec l’Union Européenne en 2000, qui prévoit la création d’une zone de libre-échange pour les produits manufacturés ».
LNT avec CdP