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Comme chaque année, à l’occasion du 8 mars, Journée mondiale de la Femme, nous sacrifions à la tradition.
Non celle de parler de fleurs, bijoux, parfums ou prêt à porter, tels ceux qui considèrent que cette célébration est l’occasion de faire du fric sur le dos, (littéralement), de la Femme qui n’a qu’un seul jour dans l’année pour que l’on s’intéresse à elle.
Non plus celle de se lancer dans un marronnier du genre «où en est la Moudouwana ?», ou encore «quels sont les droits de la Femme au Maroc ?»
Non plus, enfin, de publier une éphéméride sur les luttes féminines, essentiellement parce que cela relève de la couverture classique de l’information factuelle.
Le 8 mars, La Nouvelle Tribune et www.lnt.ma sacrifient à LEUR tradition, celle d’évoquer des Femmes qui méritent d’être connues de tous soit pour leur courage, leurs actions, leurs postures politiques ou sociales, leur place dans la société, leur dévouement aux causes et questions qui les importent, qui nous importent.
En ce 8 mars 2019, nous avons voulu mettre en exergue des parcours originaux, forts, révélateurs de ce que nous croyons être l’essence même de la Marocaine, c’est-à-dire sa personnalité, sa force intérieure, sa volonté, son aptitude à affronter les défis et les difficultés.
Et Dieu sait qu’elles existent en grand nombre dans notre pays, trop souvent dans l’ombre, hors des projecteurs de l’actualité, absentes des covers des magazines, zappées par les faiseurs d’opinion qui se complaisent dans un autre marronnier, (et quel marronnier !), du style «Les Femmes qui comptent au Maroc», «Les 100 Femmes les plus connues d’Afrique», Les Femmes les plus célèbres», etc., etc.
Celles que nous avons choisies pour ce spécial 8 mars 2019 sont tout autres.
Jeunes ou moins jeunes, issues de milieux différents, de villes et régions diverses, mais qui ont toutes en commun, celle de mettre de la passion, de l’abnégation, de l’intelligence, du cœur et «leurs tripes» au service des objectifs qu’elles s’assignent.
Dans la production audiovisuelle, la lutte contre les maladies cancéreuses, l’aide aux patients démunis, l’éducation pour les enfants défavorisés ou les jeunes filles des régions enclavées, mais aussi la production écoresponsable, le design, la joaillerie, la nourriture bio ou la restauration «healthy», l’art graphique et la BD, elles ont toutes choisi la voie de la difficulté, en quête d’un épanouissement que leurs activités antérieures ne leur avaient pas donné.
Ce faisant, elles sont «sorties des sentiers battus», de la facilité, du confort matériel et même moral. Et chacune, en son domaine propre, a gravi les hautes marches de l’excellence, mais sans ostentation, sans superficialité, sans frime.
A l’image même de celle qui, deux mois durant, en sus de ses nombreuses obligations de manager d’entreprise de presse et de journaliste financière, a consacré de très nombreuses et longues heures à identifier ces Femmes admirables, à les rencontrer, s’entretenir avec elles, pour rendre une partie de leur parcours, un fragment de leurs vies si différentes du commun des mortelles.
Celle qui s’est trouvée «derrière le stylo», ou le clavier et qui, assurément, mériterait pleinement de faire partie en propre de ces héroïnes du quotidien, n’est autre que Madame Afifa DASSOULI, à qui l’on doit l’ensemble de la partie rédactionnelle de ce spécial 8 mars.
Qu’elle soit ici hautement remerciée.
Fahd YATA
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