Crédits photo : Ahmed Boussarhane/LNT
Amrabetien, sublime, pur, instinctif, les superlatifs ne manqueraient pas dans la bouche d’un Thierry Rolland ou Jean Michel Larqué, s’ils avaient dû commenter ce superbe match. « Amrabetien », adjectif fabriqué de toute pièce par moi-même, vous m’excuserez, est un savant mélange de chauvinisme et d’amertume après le fameux 2-2 entre le Maroc et l’Espagne. Franchement, en toute objectivité, je vous invite à visionner à nouveau le magnifique tir de l’ancien joueur de Leganes, c’est la copie conforme du tir/ but d’Ousmane Dembelé.
D’ailleurs, en parlant de ce match que nous avions suivi ensemble à Kaliningrad, Gérard Piqué, qui s’est fait humilier par Ennesry, a décidé de prendre sa retraite internationale… Non, c’est une blague, c’est mon chauvinisme qui ressurgit à nouveau.
Continuons dans le patriotisme, jamais deux sans trois, mais cette fois, plus sérieusement, pour avoir couvert plusieurs Coupes du Monde, je tiens à mettre en avant l’excellente organisation de cet événement. Moi qui avait milité pendant plusieurs mois pour que l’on obtienne cette Coupe du Monde 2026, je trouve que recevoir deux équipes de ce niveau et des dizaines de milliers d’Espagnols dans de très bonnes conditions, pourrait être un argument de choc, pour pousser pourquoi pas, une candidature Espagne/ Maroc.
Ça me permettrait d’aller faire le tour du Maroc encore une fois, mais aussi aller améliorer mon espagnol approximatif, que j’ai appris en allant en vacances du côté de la Costa Del Sole ou des îles Baléares.
Pardon, nous sommes là pour parler accessoirement de la Supercoupe d’Espagne, et non pas de mes vacances d’adolescent. Le Barça s’est présenté en 4-3-3 avec ses nouvelles recrues au coup d’envoi, Lenglet et Arthur, qui n’ont pas réellement convaincu Valverde. Ils seront de bons remplaçants à Samuel Umtiti et Philippe Coutinho.
Le départ des indésirables (Digne, Gomes, Mina) vers Everton additionné à un recrutement judicieux met le Barça dans les meilleurs dispositions pour aller titiller le grand Real sur la scène européenne.
Enfin, j’ai entendu dire du côté du Puerto Olimpico qu’Eric Abidal lorgne sur Paul Pogba, qui a vu sa côte grimper après avoir laissé de côté le marketing et les coupes de cheveux pour jouer au foot en Russie, ce qui a permis de ramener une deuxième étoile à la France. En tout cas, un mois plus tard cette finale a vu un autre tricolore transformer les Catalans en un Barça 2 étoiles…
Nas
Envoyé spécial à Tanger
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