Le Royaume s’achemine à pas sûrs vers la réalisation des objectifs escomptés pour ce secteur prometteur, désormais premier exportateur du pays, avec un chiffre d’affaires à l’export de 53,7 MMDH à fin novembre 2017 contre 11 MMDH en 2009. Cette croissance a été réalisée grâce à ses deux principaux segments, en l’occurrence la fabrication et le câblage avec une progression annuelle moyenne de 54,5% et 11,1% respectivement, au cours de la même période de 2017.
Ainsi, après avoir réussi à convaincre les opérateurs français Renault et PSA et tout récemment le groupe chinois « BYD Auto Industry » de s’implanter au Maroc, le Maroc s’apprête à accueillir d’importants investissements dans le secteur d’un montant global de 13,78 MMDH, à la faveur du lancement, le 11 décembre dernier, de 26 investissements industriels dans ce domaine. Ce faisant, le Maroc n’est pas loin de réaliser son ambition d’installer une capacité de production d’un million d’unités de véhicules d’ici 2020, et d’intégrer ainsi le top 7 mondial de l’industrie automobile dans les prochaines années.
Avec les deux constructeurs automobiles Renault et PSA, le Maroc a déjà une capacité de production estimée à 650.000 unités, selon des statistiques du ministère de l’Industrie. Le Royaume ambitionne aussi d’atteindre, à l’horizon 2020, un chiffre d’affaires annuel de 100 MMDH, de créer 160.000 emplois dans ce secteur et de réaliser un taux d’intégration locale des véhicules sortant du Maroc de plus de 80%. Ce taux se situe actuellement à 50%. Avec Renault, le Maroc compte 2 milliards d’euros annuellement de pièces détachées en perspective à l’export, en plus d’un milliard d’euros avec PSA et de 600 millions de dollars avec Ford.
HZ