200.000 malades atteints de cancer ont été pris en charge en 2016. C’est le chiffre qui a été récemment révélé par le ministère de la Santé à l’occasion de la journée nationale de lutte contre le cancer, le 22 novembre.
Au Maroc, la prise en charge de cette catégorie de maladie est passé de 21.957 en 2009, à 200.000 en 2016, selon la même source. Sur ce point, un plan national de prévention et de contrôle du cancer (PNPCC) 2010-2019 a été établi.
Grâce à ce plan, plus de 1,6 million de femmes ont pu bénéficier du test de dépistage du cancer du sein (soit un taux de participation de 32.8%) en 2016, alors que 1.238 cancers ont été diagnostiqués.
S’agissant du cancer du col de l’utérus, près de 216.196 femmes ont bénéficié du test de dépistage et 99 cas de maladie ont été détectés.
Ce programme a permis aussi l’augmentation du budget du ministère de la Santé alloué aux médicaments anticancéreux, qui est passé de 11 MDH en 2009 à plus de 100 MDH en 2016 , en plus d’un budget additionnel alloué par la FLS ( Fondation Lalla Salma).
Pour ce qui est des soins palliatifs, il y a lieu de citer l’élaboration d’une stratégie pour les soins palliatifs et d’un guide des soins palliatifs (en cours de validation), la mise en place de 5 projets pilotes au niveau de cinq régions (Rabat, Casablanca, Marrakech, Fès, Oriental) et la formation de 100 professionnels de Santé en soins palliatifs et accompagnement psychosocial.
En matière de prévention, le ministère de la tutelle met en garde contre le tabac, la sédentarité et l’alcool, mais aussi contre les habitudes alimentaires. Ils peuvent devenir des facteurs de risque. Se prêter à un diagnostic précoce permet d’intervenir à des stades préliminaires de l’apparition du cancer et donc de le traiter plus efficacement. Le ministère de la Santé rappelle ainsi que le diagnostic précoce du cancer « sauve des vies et réduit le coût du traitement et permet de limiter l’importance de la maladie, et de réduire du tiers le taux de mortalité ».
LNT