Zellige-chroma mat-180x120_HD d'Olivier Dassault
A partir du 27 octobre prochain, les cimaises de la galerie Matisse Art Gallery de Marrakech abritent une exposition inédite des œuvres de l’artiste photographe français Olivier Dassault sur le thème «Tanshumance».
Ce pilote, ingénieur, député, chef d’entreprise et compositeur retrouve les amateurs de l’art marocains un an après son exposition très réussie à l’occasion de la COP 22, qui s’est déroulée en novembre 2016 à Marrakech où il avait réalisé une pièce unique composée de 8 photographies sur la thématique de l’eau.
Le temps d’une exposition, les passionnés d’art auront rendez-vous avec une exposition ludique de l’artiste photographe français Olivier Dassault à la Matisse Art Gallery de Marrakech à partir du 27 octobre prochain autour «Tanshumance».
L’occasion pour le public de vivre un moment photographique unique à travers les récents travaux de cet artiste chevronné qui sait réunir les conditions nécessaires pour son œuvre où la lumière rencontre la beauté intrinsèque du sujet.
A cette beauté s’ajoute celle de l’essence primale de l’objet photographie sur chacune des œuvres auxquelles il créé une nouvelle réalité, une nouvelle lumière et un nouveau sens.
A croire le Président de l’Institut du Monde Arabe (IMA) Jack Lang pour qui, « Olivier Dassault l’artiste multi-facettes, s’est nourri des différentes disciplines qui le passionnent et de ses voyages. «Il est connecté à la vie. L’œil du pilote de l’air attrape spontanément la lumière sa sensibilité artistique est l’essence de son humanisme qui lui vaut ainsi la sympathie des habitants de l’Oise depuis 1988. Nos convictions politiques sont opposées, mais nous nous sommes toujours voués un respect mutuel. L’affection pour Marrakech nous rapproche, ce qu’il a voulu exprimer m’attire ».
Olivier Dassault livre une nouvelle fois sa passion pour la mise en scène ou la lumière devient l’axe majeur de sa composition. Il choisit un cadrage, un angle de vue, un instant, un message empruntant au réalisme pour transcender instinctivement le sujet», indique-t-il à ce propos.
Né le 1er juin 1951 à Boulogne-Billancourt, Olivier devient ingénieur de l’Ecole de l’Air en 1974, puis titulaire d’un DEA de mathématiques de la décision en 1976, il obtient un doctorat d’informatique de gestion en 1980.
Passionné d’aviation, il est pilote professionnel IFR et a battu plusieurs records du monde de vitesse.
Le petit-fils de Marcel Dassault met son âme d’aviateur au service de multiples passions. Homme de presse et de communication, chef d’entreprise, député, musicien et photographe, Olivier dévore plusieurs vies à la fois ; c’est une question de tempérament, de gourmandise et de talent!
Pour cet artiste photographe, la création est une source d’énergie et de vitalité. La révéler au monde l’est tout autant.
Dans ses récents travaux, l’artiste privilégie la surimpression pour donner naissance à un cheminement labyrinthique aux couleurs de mer chaude, bleu outre-mer et corail. Olivier Dassault figure désormais parmi les grands artistes déjà accrochés aux prestigieux musées à travers le monde dont le musée d’art moderne de Houston ou encore celui de Palm Springs de Californie…
«Les images d’Olivier Dassault nous frappent en premier lieu par leur diversité. C’est qu’elles correspondent à différentes directions de la recherche plastique.
D’abord Olivier Dassault est un compositeur, c’est-à-dire un bâtisseur d’harmonies visuelles. A une extrémité de sa recherche il se fait charpentier. Jusqu’à édifier des barricades, des murs de bois solides (Spirit Wall). Mais il ne tarde pas à mettre en danger l’édifice, les poutres s’éparpillent en baguettes de Mikado, ce jeu où le moindre tremblement fait tout s‘écrouler (Manœuvre).
Nous voici devant la fragilité de brindilles brûlées emportées par le vent (Aequus). Ainsi Marcel Duchamp laisse-t-il flotter des fils dont il va fixer la chute hasardeuse dans des découpes en bois. Olivier Dassault, dans son exploration des formes possibles, ne craint pas les grands écarts», affirme à ce propos le critique d’art français Jean-Claude Le Magny.
A l’image de sa riche carrière et de sa personnalité, la démarche artistique d’Olivier Dassault est curieuse du monde environnant, soucieuse de regarder les détails, ces choses que l’on ignore et qui pourtant ne sont pas à prendre à la légère, notamment pour leurs qualités plastiques.
«Si mes photos doivent transmettre quelque chose, c’est que le beau existe partout, qu’il n’est pas toujours visible et qu’il doit être révélé. Les codes du beau et de l’esthétique ont évolué à travers les siècles.
A mes yeux la beauté est immanente au monde et c’est à l’œil du photographe qu’il revient de la découvrir pour la restituer et ainsi la partager avec le monde. Dans notre monde, souvent d’apparence si laid, j’aime profondément cette idée qu’en réalité la beauté est partout et que c’est à nous d’apprendre à la voir», déclare l’artiste Olivier Dassault.
LNT avec Cdp