A Casablanca, dans le cadre d’une journée d’étude, plusieurs intervenants de la chaine logistique maritime soulignent la nécessité pour le Maroc de maîtriser la chaîne d’approvisionnement des produits en vrac, qui représentent aujourd’hui plus de 60% du trafic portuaire national et qui est constitué de produits stratégiques, principalement le pétrole, les phosphates, le blé, le charbon.
Ainsi, l’ensemble des participants à cette rencontre ont convenu de la nécessité de maitriser la chaîne logistique maritime pour assurer au Maroc un contrôle de ses approvisionnements, de ses agendas et une indépendance des dictas des grands traders de matières premières.
La performance de cette chaîne logistique nécessite aujourd’hui l’intervention et la coordination entre plusieurs acteurs en amont et en aval pour assurer une plus grande efficacité et durabilité de celle-ci.
L’optimisation de cette chaîne logistique va permettre également de réduire les coûts de la facture du fret maritime du Royaume qui se chiffre à plus de 22 MMDH avec un déficit de plus de 12 MMDH et permettra également de répondre aux objectifs de la stratégie nationale logistique. Les experts de la société Britannique Clarksons Patou, spécialisée dans le courtage et le service maritime, ont expliqué dans ce cadre que les importateurs et exportateurs marocains ont la capacité de gérer leur logistique maritime avec l’accompagnement des professionnels du métier. La conférence a été animée par Hanine Tazi, directeur de la FNCL, ainsi que Hassan Benjelloun, Directeur de Clarksons Morocco, MBA en Affrètement maritime et logistique.
LNT