La 16ème édition du Festival Mawazine Rythmes du monde a pris fin, samedi soir, en apothéose avec des concerts mémorables sur les différentes scènes du festival, avec en tête d’affiche la légende vivante du rock Rod Stewart et l’icône de la chanson arabe Georges Wassouf.
Sur la scène OLM-Souissi, l’immense Rod Stewart a clôturé la programmation internationale de cette édition avec un show époustouflant devant un public nombreux venu applaudir celui qui a posé sa voix sur plus de 200 millions d’albums vendus à travers le monde.
Après sa compatriote Ellie Goulding en ouverture, le chanteur britannique, considéré comme l’une plus grandes références de la musique moderne, a bouclé la boucle sur l’OLM-Souissi qui a vu, neuf jours durant, les plus grandes stars internationales se succéder sur scène pour le plus grand bonheur de leurs fans.
S’agissant de la scène Nahda dédiée à la musique arabe, la soirée de clôture a été placée sous le signe du tarab avec le grand Georges Wassouf qui, avec son timbre de voix inimitable et ses grands titres qui ont marqué plusieurs générations, a marqué les esprits et chaviré les coeurs.
Devant des diziaines de milliers de fans conquis « Sultan Attarab » a chanté ses plus gros hits repris en choeur par une assistance subjuguée.
A Bouregreg, le père du reggae africain Alpha Blondy a clôturé les festivités sur cette scène qui offre aux férus des belles sonorités africaines l’occasion de découvrir de ce que l’Afrique offre de meilleur dans les styles musicaux les plus divers.
Le chanteur ivoirien a proposé à ses fans ses titres les plus représentatifs d’une discographie qui raconte l’Afrique et le monde à travers le regard d’un homme engagé et libre.
Haut lieu des concerts mythiques de Mawazine, le Théâtre National Mohammed V, qui accueille chaque année des figures internationales pour des concerts d’anthologie, a accueilli pour son dernier concert la sublime Jahida Wehbe qui a gratifié l’assistance d’une prestation de haute volée.
Cette chanteuse libanaise, connue pour la qualité exceptionnelle de sa voix, a subjugué le public avec des titres qui mettent en avant la grandeur de la chanson arabe classique.
Sur la scène de Salé, qui a fait, neuf jours durant, le tour des différentes facettes du patrimoine musical marocain, le public a eu droit à une soirée cent pou cent « chaâbi » avec Mustapha Bourgogne, Haj Ebdelmoughit et Abdellah Daoudi.
Cette scène a été tout au long du festival une véritable vitrine de la diversité musicale du Maroc avec des artistes représentatifs du chant amazigh, raï, gnaoua, musique moderne, châabi, musique hassanie et chants traditionnels populaires.
Du côté du site historique de Chellah, le voyage musical d' »île en île » a fait une ultime escale au Cap-Vert avec la lumineuse Elida Almeida qui a fait vibrer l’assistance aux rythmes de mélodies folk, teintées des rythmes de l’île de Santiago : batuque, funana et morna.
Dans le cadre des spectacles de rue, le groupe de percussions « Les Tambours du Maroc » et « la Troupe Casa Fiesta » ont sillonné samedi les grandes artères de la capitale, proposant un cocktail explosif de musiques, danses et acrobaties.
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 16-ème édition du festival Mawazine (12-20 mai), organisé par l’association Maroc-Cultures, a permis des rencontres inoubliables entre des fans exaltés et les plus grandes stars de la musique.
Créé en 2001 à l’initiative de l’association Maroc Cultures, le festival Mawazine est le rendez-vous incontournable des amateurs et passionnés de musique au Maroc. Avec plus de 2 millions de festivaliers pour chacune de ces dernières éditions, il est considéré comme le deuxième plus grand événement culturel au monde.
LNT