A en croire le nouveau ministre de la Justice, le Rniste Mohamed Aujjar, la mise en œuvre des mécanismes de contrôle et de moralisation constitue une garantie pour l’évaluation du système judiciaire : « Le système judiciaire nécessite une implication sérieuse basée sur les principes de la gouvernance administrative et sur l’approche participative ». Et de souligner que la promotion de l’élément humain dans ce secteur constitue un chantier stratégique, compte tenu du rôle central qu’il joue au sein de l’administration judiciaire.
Aujjar a aussi noté que son département est déterminé à accorder l’attention nécessaire aux ressources humaines relevant du département de la justice et à élaborer une vision globale pour améliorer et diversifier les services sociaux offerts par la Fondation Mohammadia des œuvres sociales des magistrats et fonctionnaires de la Justice. A cet égard, il a appelé à la mise en œuvre en urgence d’une série de mécanismes d’exécution et de procédures relatives à l’élément humain, que ce soit au niveau de la réhabilitation, de la motivation ou des conditions de travail.
De son côté, l’inspecteur général du ministère de la Justice, Abdellah Hamoud a indiqué que l’organisation de ce colloque vise à échanger les visions autour de la promotion de l’esprit de responsabilité et d’efficacité, notant que les rapports de contrôle de l’année précédente ont révélé l’existence de quelques dysfonctionnements au sein des différents services administratifs.